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1. Classement des textes selon le but de l’auteur. exemple

TEXTE D'INFORMATION

Ses tous ces textes oraux ou écrits dans lesquels le but principal est d'informer, de décrire ou
d'expliquer quelque chose d'une manière logique, claire et ordonnée. Ils remplissent une fonction
référentielle car ils renvoient directement à une réalité, la fonction linguistique prédominante est donc
la fonction représentative.

Textes persuasifs

Les textes persuasifs sont ceux dans lesquels l'expéditeur essaie d'influencer la façon de penser du
destinataire, ils essaient de vous convaincre de prendre position sur un fait ou une question, en vous
fournissant des arguments, soit avec des raisons, soit en faisant appel à vos sentiments. Il existe
plusieurs types de textes persuasifs, par exemple publicitaires, qui tentent de vous convaincre
d'acheter un produit ; des politiciens, qui vous encouragent à voter pour un parti politique ou à
sympathiser avec une revendication sociale, etc.

Dans le domaine journalistique, il existe des textes informatifs (ils vous fournissent des informations
sur quelque chose) et des textes opiniâtres ou persuasifs, tels que l'éditorial, l'article d'opinion, la
chronique, la caricature politique, le discours politique et l'essai.

Textes des directives (preccriptives et instructives.

Les textes directifs sont destinés à réguler ou guider le comportement du récepteur dans une situation
donnée ; En d'autres termes, ils aident le récepteur en le dirigeant, en lui enseignant, en lui ordonnant
ou en lui conseillant d'effectuer certaines actions, donc la fonction appellative prédomine, puisque le
langage est utilisé pour influencer le comportement du récepteur.

Les textes d'instructions

Sont ceux qui recueillent des instructions pour le récepteur d'effectuer une tâche. Ils sont
généralement structurés en étapes destinées à guider l'action du récepteur. Par exemple, une recette de
cuisine, des instructions pour laver un vêtement, pour installer un programme sur l'ordinateur, etc.

2. Structure et types de structures textuelles.

Structure textuelle Les structures textuelles sont comprises comme les manières d'organiser
globalement l'information dans un texte, à la fois en termes de forme et de contenu. En d'autres
termes, les structures textuelles font référence aux parties qui composent un texte, ce qu'on appelle la
superstructure textuelle, ainsi qu'au sujet qu'il aborde, ce qu'on appelle la macrostructure textuelle. La
superstructure et la macrostructure ont une propriété commune : elles ne sont pas définies par rapport
à des phrases ou des séquences isolées d'un texte, mais par rapport au texte dans son ensemble ou à
certains fragments de celui-ci. C'est la raison pour laquelle on parle de structures textuelles ou
globales, différenciées des structures ou microstructures locales au niveau de la phrase.
La macrostructure et la superstructure, bien qu'indépendantes en tant que structures, se chevauchent ;
c'est-à-dire que les parties du squelette formel ou de la superstructure d'un texte sont remplies du
contenu sémantique des macropropositions qui résument le sens du texte ou de la macrostructure.
Dans l'exemple du récit journalistique, chacune des parties de la superstructure (épisode, antécédents,
etc.) acquiert un sens lorsqu'elle se rapporte aux contenus qui composent la macrostructure du texte.
La somme des contenus de chacune de ces parties textuelles donne naissance à la macrostructure
sémantique globale.

3. Le paratexte et ses types. Exemples

Le terme paratexte désigne l'ensemble des énoncés qui accompagnent le texte principal d'une œuvre,
tels que le titre, les sous-titres, la préface, la table des matières, etc. Le paratexte rend le texte présent,
assure sa présence au monde, sa réception et sa consommation. Le paratexte établit le cadre dans
lequel le texte est présenté comme une forme de communication. On distingue le paratexte de l'auteur
et le paratexte éditorial.

Le titre et les sous-titres d'un livre sont considérés comme des paratextes, de même qu'un prologue,
des dédicaces, un index, des notes en marge et d'autres déclarations. Ces paratextes sont créés par
l'auteur lui-même. paratexte iconique (illustrations, schémas, photographies, déclinaisons
typographiques, mise en page, etc.) ; Paratexte verbal (titre, préface, index, références
bibliographiques, notes de bas de page, etc.).

4. Les procédés d’organisation textuelle

La déduction (structure analytique) commence par la thèse, les arguments et se termine par la
conclusion.

L'induction (structure synthétique) suit la procédure inverse, c'est-à-dire que la thèse est présentée à la
fin, après les arguments.

Les textes populaires et scientifiques préservent ces deux formes structurelles. Les arguments sont
construits à partir d'idées complémentaires dans lesquelles les ressources du raisonnement sont
utilisées.

5. Les procédés énonciatifs.

l'émetteur ou le sujet empirique : qui produit réellement le discours ; par exemple, Don Quichotte a
été produit par l'écrivain royal Miguel de Cervantes ; le locuteur ou sujet de l'énonciation : la voix qui
prend l'énonciation sous sa responsabilité ; par exemple, les deux narrateurs - Cide Hamete Benengeli
et la voix anonyme que le lecteur entend ou lit directement, et qui n'est pas celle de Cervantes - qui
racontent l'histoire de Don Quichotte et de Sancho dans Don Quichotte ; et l'énonciateur ou le sujet de
la déclaration : les autres voix ou points de vue qui apparaissent dans le discours ; dans le cas de Don
Quichotte, les différents personnages qui participent à l'œuvre.
6. Les procédés lexicaux

Procédures de cohésion lexicale


Les principales procédures lexicales qui assurent la cohésion d'un texte sont la répétition, la
substitution et l'association.

Nous les passons en revue ci-dessous. à. Répétition et remplacement L'une des procédures de
cohésion textuelle est la répétition du même mot dans le texte.

Ex : C'était un succès mérité, bien qu'un succès auquel personne ne s'attendait.

La répétition sert à mettre davantage l'accent sur le mot répété, à éviter les ambiguïtés et est également
utilisée comme un dispositif stylistique, comme dans le célèbre Sleepwalking Romance de Lorca :
Vert je te veux vert, vent vert, branches vertes... Cependant, la répétition n'est généralement pas
considérée comme une ressource élégante, c'est pourquoi elle est généralement remplacée par un autre
mot.

La substitution consiste à utiliser un terme lié à un autre pour éviter la répétition. Au sein de la
substitution, nous distinguons : à. La synonymie Elle consiste à utiliser un synonyme, c'est-à-dire un
mot qui a le même sens qu'un autre. Ex : âne-âne.

b. L'utilisation d'hyponymes et d'hyperonymes Un hyponyme est un mot qui a un sens plus spécialisé
qu'un autre.

Ex : Le mot « pâtes » englobe de nombreuses variétés différentes : spaghetti, macaroni, nouilles,


fettuccine… Macaroni serait l'hyponyme des pâtes.

Ex : J'ai mangé des macaronis aujourd'hui. J'aime les pâtes! L'hyperonyme est un mot qui a un sens
plus large ou plus large qu'un autre.

Ainsi, les pâtes sont un hyperonyme de spaghetti, macaroni, nouilles... Un autre exemple serait le mot
arbre en relation avec ses différentes espèces. arbre (hyperonyme) chêne, pin, chêne-liège...
(hyponymes).

b. L'association L'association de mots est un autre moyen qui donne de la cohésion à un texte. Ce sont
des mots qui sont liés par des relations de sens. Les principales procédures sont :

à. Mots appartenant à la même famille lexicale ; Autrement dit, ils ont le même lexème : pain,
boulanger, boulanger, boulanger...

b. Mots appartenant au même champ sémantique, c'est-à-dire qu'ils ont des significations apparentées.

Par exemple. des mots comme ballon, arbitre, penalty, corner appartiendraient au champ sémantique
du football...

c. Antonymes. Ce sont des mots qui contrastent dans leur sens. Ex : parent-enfant ; chaud froid; noir
blanc...
7. Les procédés grammaticaux

Procédures de grammaire de cohésion Les principaux procédés grammaticaux qui assurent la


cohésion d'un texte sont les connecteurs, les déictiques et la substitution pronominale.
Nous les étudions ci-dessous. à. Les connecteurs Les connecteurs sont des unités linguistiques qui
relient différentes parties d'un texte, établissant entre elles des relations sémantiques et logiques qui
aident à l'interpréter correctement.

Il existe différents types de connecteurs :

• Explication. Ils clarifient des mots, des idées ou des expressions qui sont apparus précédemment. Ex
: c'est-à-dire c'est-à-dire c'est-à-dire...
• D'ordre. Ils ordonnent les idées, les concepts ou les actions qui apparaissent dans un texte. Ex :
premier, deuxième, dernier, d'une part, d'autre part...

• Connecteurs de contraste ou d'opposition. Ils expriment l'opposition entre deux idées. Ex: cependant,
cependant, au contraire, au contraire ...

• Connecteurs temporaires. Ordonner temporairement les différentes idées ou actions qui sont
exprimées dans un texte. Puis après, puis après...

• De conséquence. Ils établissent une relation de cause à effet entre deux énoncés successifs. Ex : pour
ça, donc, pour (donc) les deux, donc alors, alors...

• Exemples. Ils illustrent à l'aide d'exemples les idées ou les affirmations qui sont apparues
précédemment. Prenons par exemple, par exemple ...

Les déictiques Les déictiques sont des unités linguistiques qui indiquent quelqu'un ou quelque chose
qui est en dehors du discours, ou ils indiquent une autre unité linguistique présente dans le discours
lui-même. A partir de cette définition, on peut distinguer deux types de déixis :
à. Déixis exophorique. Une unité linguistique désigne quelque chose (une personne, un animal, une
chose...) qui est dans la réalité extralinguistique. Par exemple, dans Il y a Marie, « là » désigne un
espace qui se trouve dans la réalité extralinguistique.
b. Déixis endophorique. Une unité linguistique indique un autre terme qui se trouve dans le discours.
Par exemple. à Juan, il a donné le ballon à Mario, mais il ne l'a pas rendu. Dans ce texte, le pronom
"ceci" fait référence à un mot qui est déjà apparu dans le discours ("Mario"); de la même manière, le
pronom « lo » renvoie à une autre unité qui est également apparue dans le discours (« boule »). Les
deux termes sont des déictiques endophoriques

c. La substitution pronominale Nous l'avons déjà vu. Un pronom peut remplacer un élément qui est
apparu avant ou qui apparaîtra plus tard dans le texte. Elena, Juana et Ana vivent à Madrid. Ils ont une
maison au centre. Je te le dis juste une fois : tu es très intelligent.
8. Les procédés rhétoriques

La rhétorique est une discipline qui fournit les outils et les techniques pour s'exprimer de la meilleure
façon possible, afin que le langage et la parole soient suffisamment efficaces pour ravir, persuader ou
émouvoir.

Les éléments que la rhétorique étudie sont en principe de type verbal, c'est-à-dire appartenant au
langage, mais pas seulement parlé : l'expression écrite et même l'utilisation conjointe d'images et de
texte peuvent fort bien présenter un intérêt, notamment dans les formes contemporaines de discours.
discours.

A ce titre, la rhétorique, d'une part, théorise l'usage du langage, soit à l'oral, devant un auditoire, soit à
l'écrit, dans un texte, et, d'autre part, établit l'ensemble des techniques et procédures d'application
pratique. qui donnent au discours beauté et éloquence, ainsi que la capacité de persuasion.

La rhétorique envisage différentes phases dans l'élaboration du discours pour qu'il produise l'effet
recherché : l'inventio, où s'établit son contenu ; la dispositio, où elle est structurellement organisée ;
elocutio, où la manière d'exprimer les idées est déterminée ; la composition, où s'établit la nature
syntaxique et phonique des phrases ; mémoire, principalement de mémorisation de la parole; et l'actio,
la phase finale qui implique la déclamation du discours.

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