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2. Texte et contexte.................................................................................................................2
3. Typologie de textes. Critères de classification......................................................................2
3.1. Critères de classification...............................................................................................2
3.2. Type de séquences et type dominant d’un texte.........................................................3
3.3. Classification présentée par Adam et Boissinot............................................................3
4. Transposition didactique......................................................................................................5
5. Conclusion............................................................................................................................6
6. Bibliographie........................................................................................................................6
1. Introduction
Les langues jouent un rôle essentiel dans notre la société et l’Éducation Secondaire
Obligatoire est une étape éducative indispensable en ce qui concerne l’acquisition de
l’ensemble des connaissances et des stratégies d’apprentissage. Donc, la maîtrise d’une ou
plusieurs langues étrangères se conçoit comme un instrument qui offre une infinité de
possibilités au développement personnel et professionnel de nos élèves. La LOMCE insiste
dans son préambule sur l’importance des Langues Étrangères et dans les articles 23 et 33, qui
fixent les objectifs pour l’Éducation Secondaire Obligatoire et le Post-obligatoire
respectivement, sur le développement d’une compétence communicative en langue
étrangère.
De sa part, le Conseil de l’Europe les accorde aussi une grande importance. Donc,
actuellement on essaie de sensibiliser les européens sur la nécessité de préserver le
patrimoine que constituent le multilinguisme et la diversité culturelle existants parmi-nous : de
développer le plurilinguisme et de promouvoir l’apprentissage des langues, indépendamment
de l’âge. C’est pour cela qu’en 2001, fruit de plusieurs années de recherche linguistique menée
par des experts de leurs États membres, il publie le Cadre Européen Commun de Référence
pour les langues (ci-après CECR) qui constitue un référent majeur pour l’apprentissage et
l’enseignement des langues étrangères.
Le curriculum officiel pour les langues, proposé par l’Administration éducative, marque
comme but principal l’acquisition d’une compétence communicative qui est d’autant plus
importante qu’elle mise en valeur dans les sept compétences clés, sous l’énoncé
« Compétence en communication linguistique ». Développer la compétence communicative
chez nos élèves est devenu le but principal dans l’enseignement des langues étrangères. C’est
pour cela que l’administration éducative nous encourage à aborder dans chaque unité
didactique les 4 blocs de contenus qui intègrent tous les aspects de la compétence de
communication (Arrêté du 14 juillet 2016).
En plus, l’étude d’une seconde langue élargit les possibilités de communication, étant
donné que l’élève communique dans une autre langue avec d’autres personnes. Ainsi, les
connaissances, les habiletés et les attitudes propres à cette compétence permettent de
comprendre, d’exprimer et d’interpréter des concepts, des pensées, des sentiments, des faits
et des opinions, à la fois oralement et par écrit (écouter, parler, lire et écrire, interagir) dans
diverses situations de la vie en société et de la vie culturelle selon les désirs et les besoins de
chacun.
Donc, dans notre pratique pédagogique, la connaissance des différents types de textes
(caractéristiques, marques linguistiques…) est essentiel pour un professeur de langues parce
que :
C’est par là que dans ce sujet nous allons présenter une classification de textes, celle d’Adam
et Bossinot, qui semble répondre à ces besoins pédagogiques sur la typologie textuelle.
En fait, il nous paraît logique commencer para la définition des termes « texte » et
« contexte », afin de continuer avec la typologie même des auteurs cités préalablement. Dans
cette classification nous allons essayer d’expliquer d’abord les critères qui ont suivi ces auteurs
et leur conception sur les séquences à l’intérieur d’un texte, afin d’aboutir aux caractéristiques
principales de chaque type.
Pour finir notre étude, nous allons proposer une transposition didactique qui nous
permettrait de travailler avec nos apprenants de FLE certains des contenus abordés pendant ce
sujet.
2. Texte et contexte
Le contexte est tout ce qui entoure, accompagne ou va avec le texte. Il est essentiel
pour la bonne interprétation et compréhension du texte. On peut trouves trois types de
contextes :
- Contexte linguistique ou cotexte : composé des éléments linguistiques qui
accompagnent le texte (phrase d’avant et d’après).
- Contexte situationnel ou extralinguistique : composé des éléments non linguistiques
qui entourent le texte. Souvent ces éléments concernent le temps, l’espace, les
personnes…
- Contexte discursif ou culturel : il est fait des énoncés qu’il faut activer pour bien
comprendre, interpréter le texte. Il est très proche des connaissances préalables.
typologie des textes proposée par Jean-Michel Adam et Alain Boissinot va présenter
comme critère premier de différenciation l’objectif poursuivi par le locuteur, c’est-à-dire
l’intention de communication du locuteur.
À fin des années 90, Adam élimine de son classement le texte informatif (il est inclus
dans le texte explicatif) et le texte scénique, le texte rhétorique et le texte prédictif (ils ne sont
pas un texte en soi, mais une façon de présenter un texte).
Adam et Boissinot considèrent que lorsqu’un texte est assez long, c’est parce qu’il est
composé de plusieurs séquences, même s’il y en a toujours une dominante. Puisque tout
discours est en entrelacs de séquences textuelles, on peut donc en trouver plusieurs dans un
texte. C’est pourquoi Adam propose en réalité un classement non pas de textes, mais de
séquences (qui composent un texte).
1) Le texte narratif
L’objectif est de raconter. Les genres susceptibles de relever de ce groupe
sont : romans, nouvelles, contes, fables, reportages, etc.
- Fonctions :
Apport documentaire : si les faits sont réels.
Fonction symbolique : si sous les faits racontés il y a un
deuxième sens.
Fonction argumentative : si le texte sert à soutenir un point de
vue, une thèse, un témoignage, etc.
- Structure :
Ensemble d’événements : les événements s’enchaînent. On
présente des événements réels ou imaginaires.
Écoulement du temps : progression logique et temporelle des
événements, même si parfois on trouve des entorses.
Mise en évidence du sujet de l’action : la clarté est souvent
garantie par le fait que la même personne reste le sujet de
l’action.
- Éléments formels : connecteurs temporels et mots de liaison, fréquence des
groupes verbaux (passé simple, passé composé, imparfait à valeur
historique, présent de narration), pronoms personnels à la 3 ème personne.
2) Le texte descriptif :
L’objectif est de décrire. Le genre des textes susceptibles de relever ce
groupe sont : passages de romans, de nouvelles, de guides touristiques, etc.
- Fonctions : le texte descriptif suppose normalement pause dans la
narration, alors il faudrait différencier s’il s’agit d’un écrit documentaire ou
d’un écrit de fiction.
Dans un récit documentaire : l’auteur essaye de donner une
image précise et fidèle d’un objet réel que le lecteur ne voit
pas.
Dans un récit de fiction, l’auteur peut créer une atmosphère
ou une impression, donner des indices sur la suite du récit,
développer le symbolisme ou donner une valeur poétique,
esthétique au texte.
- Structure : il doit être bien structuré pour que le lecteur puisse se
représenter ce qu’il ne voit pas. La description est organisée selon une
progression logique.
L’organisation selon un point de vue : le texte est
systématiquement structuré en fonction de celui qui voit :
cadre spatial ou temporel.
L’organisation thématique : le texte décrit tout, un thème,
mais celui-ci peut être divisé successivement en sous-thèmes.
La constance de choix stylistiques : la personnification, la
métaphore, la comparaison, etc., peuvent être facteur de
cohésion dans un texte descriptif et en même temps
renseignent sur le degré de subjectivité de la description.
- Éléments formels : connecteurs spatiaux, indications temporelles,
expansion nominale, verbes à l’imparfait ou au présent.
3) Le texte explicatif :
L’objectif est de faire comprendre. Le genre de textes susceptibles de
relever sont : manuels scolaires, les encyclopédies, certains ouvrages
scientifiques et/ou documentaires, etc.
- Fonctions :
Informative : il s’agit de transmettre une information si le
destinataire possède les moyens de saisir immédiatement le
message.
Didactique : si le destinateur n’a pas ces bases nécessaires
pour comprendre le message, alors l’auteur doit s’efforcer de
gagner en clarté et en simplicité en se mettant à sa portée.
Dans un récit de fiction : le texte explicatif peut être présent à
l’intérieur d’un autre texte narratif. Alors il peut instruire le
lecteur, faire vrai, retarder l’action que le lecteur attend,
renfoncer l’intrigue, montrer la cohérence d’un personnage ou
d’un groupe social dont le comportement est analysé.
- Structure : information constituée d’un thème et d’un propos.
Progression à thème constant. Le propos concerne toujours le
même thème.
Progression à thème éclaté. Les informations concernent une
partie du thème,
Progression à thème linéaire. le propos d’une information
devient le thème de l’information suivante.
- Éléments formels : effacement absolu de l’énonciateur, connecteurs
réformulatifs, synonymes et paraphrases, présent à valeur générale,
présentatifs, liens logiques, lexique spécifique et technique et langage
dominé par la fonction référentielle.
4) Le texte argumentatif :
L’objectif est de convaincre. Parmi les textes argumentatif on trouve : tracts
politiques, affiches informatives, éditoriaux, lettres de demande, etc.
- Fonctions : L’auteur de ce type de textes a pour objet de prouver à son
destinataire que sa prise de position est la bonne. Cela peut constituer une
persuasion (l’émetteur cherche à convaincre le lecteur) ou bien peut créer
une polémique (l’émetteur cherche à ridiculiser le lecteur.
- Structure : on adopte une stratégie de démonstration à partir de laquelle
s’articule son organisation :
Relation au point de vue adverse : on peut présenter un
raisonnement sans tenir en compte des thèses opposées, ou bien
se construire tout entier comme une réponse organisée aux
arguments de l’adversaire.
Développement d’un raisonnement : nous pouvons y trouver un ou
plusieurs raisonnements (stratégies politiques) : déductif, concessif
ou par analogie.
Relation entre théorie et exemples : va-et-vient des idées propres
aux arguments et les exemples.
- Éléments formels : connecteurs logiques- notamment la concession-,
pronoms- surtout de 1ère et 2ème personne-, adjectifs spécifiques, présent
intemporel et phrases interrogatives ou impératives.
5) Le texte injonctif :
L’objectif est de faire faire. Le genre de textes susceptibles d’en relever
sont : recettes de cuisine, modes d’emploi, la posologie de médicaments,
règles d’un jeu, etc.
- Fonctions : elles dépendent de la situation d’énonciation :
Si l’émetteur exerce un pouvoir réel sur le destinataire, il s’agit d’un
ordre.
Si l’émetteur a seulement l’autorité d’une compétence dont il veut
faire profiter le destinataire, il s’agit d’un conseil.
Si c’est le destinataire qui détient le pouvoir, c’est une prière.
- Structure :
L’unité du texte vient assurée par le ton avec lequel l’émetteur
s’adresse au destinataire. Cela dépende de la fonction du texte et
du statut que le destinataire occupe par rapport à l’émetteur.
L’organisation logique et chronologique des phrases.
La constance de choix stylistiques.
- Éléments formels : impératif ou infinitif, déictiques « tu » et « nous » et
verbes « falloir » et « devoir ».
Dans la nouvelle typologie présentée à la fin des années 90, Adam élimine le texte
informatif, le texte scénique, le texte rhétorique et le texte prédictif, dont les caractéristiques
principales sont :
4. Transposition didactique
Pour finir notre étude, nous allons proposer une transposition didactique qui
permettrait à nos apprenants d’améliorer leur compétence communicative au moyen d’une
activité communicative écrite et donc, du travail du 4 éme bloc de contenus de notre curriculum :
compréhension de textes écrits (CTE) et production de textes écrits (PTE). En plus, nos élèves
vont découvrir le vocabulaire de la presse, la structure d’un article ainsi que l’analyse de
passages narratifs, descriptifs, explicatifs ou argumentatifs.
Il s’agit d’une tâche intitulée « La fête de Noël à Strasbourg » que l’on proposerait à
nos élèves de 4ème année de l’Enseignement Secondaire Obligatoire qui étudient le français
comme deuxième langue étrangère.
À partir des différents articles de presse concernant les marchés de Noël à Strasbourg
sur le TBI, nos élèves vont découvrir la structure d’un article ainsi que le vocabulaire employé
dans la presse. Une fois compris, nous déterminerons les différentes séquences textuelles et
par binôme ils présenteront à l’oral un bref résumé du contenu de chaque article.
Cette activité mise en œuvre sur une séance, permettrait aux apprenants de :
Quant à la séquence d’activités, tout d’abord, on projettera deux articles de presse sur
le TBI pour analyser la structure de l’article. Puis, on leur proposera de rechercher des mots
clés et d’analyser les différentes séquences textuelles. Ensuite, on leur demandera une
compréhension détaillée de l’article. Et pour finir, ils devront rédiger un résumé du contenu
des articles (au présent/ passé composé).
5. Conclusion
On aurait pu d’ailleurs citer Jakobson qui établit une autre typologie à partir des
fonctions du langage ; ou bien la classification de Werlich, qui propose cinq types de textes :
6. Bibliographie