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Une phrase est considérée comme grammaticale si elle suit les règles et les
structures grammaticales d'une langue donnée. En d'autres termes, une phrase
grammaticale est une phrase qui est correcte sur le plan linguistique et qui respecte les
conventions syntaxiques de la langue. Voici quelques points clés pour déterminer si
une phrase est grammaticale ou non :
2. Accord : Les éléments de la phrase, tels que les sujets, les verbes et les
adjectifs, doivent s'accorder correctement en genre, en nombre et en temps.
3. Concordance des temps : Les temps verbaux dans une phrase doivent être
utilisés de manière cohérente. Il faut utiliser le temps approprié pour indiquer
si une action se produit au passé, au présent ou au futur.
5. Utilisation appropriée des mots : Les mots utilisés dans une phrase doivent
être appropriés dans le contexte et utilisés correctement.
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Bien qu’elles soient grammaticales et impeccables au niveau de toutes les
structures grammaticales et lexicales d’une langue, un texte n'est pas seulement un
simple assemblage de phrases.
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Robert-Alain de Beaugrande « Text Linguistics and New Applications. vol. 11, Annual Review of Applied
Linguistics », 1990, pp. 17-41..
2
Adam J.M. » La linguistique textuelle : Introduction à l’analyse textuelle des discours », Armand Colin, Paris,
2011, p.14.
3
Adam J.M. « Continuité et textualité ». Dans Adam Jean-Michel. Faire texte : « frontières textuelles et
opérations de textualisation ». Besançon. Presses universitaires de Franche-Comté, 2015, p. 35-80.
4
Adam J.M. « Textualité et séquentialité ». L'exemple de la description - In : Langue française. n°74, La typologie
des discours, sous la direction de Jean-Louis Chiss et Jacques Filliolet, 1987, p. 55.
2
Pour déterminer le rôle que joue le texte en tant que support de la textualité, nous
passons en revue quelques approches linguistiques qui ont pris en charge ce concept.
I. L'approche communicationnelle.
« Nous ne nous exprimons pas avec des mots ou des phrases isolées. Dans
l'évènement communicatif : le texte entier apparaît comme un champ de force où
s'exerce une permanente tension, sémantique et formelle […] ».5
2. L’approche fonctionnaliste
- La progression à thèmes dérivés : dans cette progression, les thèmes des phrases
successives sont différents mais ils sont dérivés d’un thème commun appelé « hyper
thème ». La progression à thèmes dérivés est privilégiée dans la description.
3. L’approche opérationnelle
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éléments sont repris en divers thèmes […] »6. Il voit que le thème représente l'élément
du départ de la construction du texte qui se développe ensuite au sein de la structure
thématique, il joue alors un rôle important en garantissant la continuité d’une
compréhension entière du sens du texte, tandis que le rhème renforce le sens qui lui
est accordé.
1. La cohérence
Le concept de cohérence
Dès que l'on veut appréhender les phénomènes de type textuel, on est amené à
recourir à la notion de cohérence. En dépit de son utilité, celle-ci est
extrêmement difficile à cerner. Le plus souvent, on la définira négativement, un
peu comme on le fait avec celle de « bonne santé » : un texte est cohérent quand
il n’est pas ... incohérent!
Il apparaît ainsi que, si la pensée est en principe cohérente, un texte peut ne pas
l'être pour un lecteur donné. Des liens entre des informations, qui étaient
6
Combettes B. Pour une grammaire textuelle. La progression thématique. De Boeck, Paris-Gembloux: Duculot,
Bruxelles-, 1983, p.139.
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évidents pour le scripteur au moment de l'écriture, peuvent avoir été omis dans
le texte. Ce dernier semblera alors incohérent parce que le lecteur ne peut pas les
reconstruire par inférence, surtout s'il lui manque les connaissances communes
qui lui permettraient de se projeter dans l'esprit du scripteur. Parfois, c'est le
scripteur lui-même qui ne retrouvera plus, après coup, ce qu'il avait voulu dire:
la constellation mentale dans laquelle les divers éléments du texte formaient sens
a disparu et le texte ne fournit pas suffisamment d'instructions pour la recréer.
Plus les locuteurs ont de connaissances en commun, plus facilement ils peuvent
apercevoir la cohérence d'énoncés qui, pour quelqu'un de l'extérieur,
sembleraient incohérents. À titre d'exemple, examinons cet extrait de dialogue:
La réplique de la femme est sans doute cohérente pour l'interlocuteur parce que
ce dernier sait, par exemple, que le chat ne veut rien manger depuis plusieurs
jours; qu'il a peut-être même déjà été question de l'emmener chez le vétérinaire
au cas où il ne toucherait pas à une nouvelle boîte de nourriture. Mais un lecteur
qui ignore ce contexte pourra trouver l'ellipse trop difficile à résoudre et
décréter qu'il y a rupture de cohérence: cela revient à dire que l'auteur a rompu
le contrat implicite en vertu duquel un texte doit être rédigé de façon à
communiquer efficacement ses informations, sans exiger d'inférences risquées de
la part de ses lecteurs. (Notons tout de suite que ce « contrat » de cohérence peut
varier selon les types de texte.
2. La cohésion
Contrairement à la cohérence qui est définie comme une « textualité basée sur
l’information », Beaugrande voit que la cohésion correspond à une « textualité basée
sur la forme » sous laquelle l’ensemble textuel survient aux niveaux microstructural et
macro-structurel. Pour lui, la cohérence est un aspect de l’acceptabilité alors que la
cohésion est un aspect de la grammaticalité.
3. L’intentionnalité et l’acceptabilité
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utile ou important pour lui. Autrement dit, elle concerne le degré d’acceptation du
texte par lui.
4. L’informativité
5. La situationnalité
6. L’intertextualité
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Cela veut dire qu’elles soient grammaticales et impeccables au niveau de toutes
les structures grammaticales et lexicales d’une langue, un texte n'est pas seulement un
simple assemblage de phrases.
Donc, depuis le début des années 70, le domaine d'intervention sur un autre
plan que celui de la simple orthographe grammaticale et lexicale de la phrase est de
plus en plus étudié pour se constituer sous le nom de grammaire textuelle ou de
grammaire du texte.
Par la suite, le concept de grammaire textuelle évoluera selon les auteurs. Ainsi, il
recouvre, chez Harald Weinrich, la totalité des faits de grammaire, avec la
particularité que ceux-ci sont étudiés dans le cadre d'une linguistique dialogique. Cela
signifie que, pour appréhender la valeur d'un fait de langue, il faut le replacer dans le
contexte communicatif où il est susceptible d'apparaître. Le dialogue étant considéré
par Weinrich comme la situation de base du langage. Les énoncés sont ainsi
considérés comme autant d'instructions « qu'un émetteur adresse à un récepteur pour
lui faire savoir comment on attend de lui qu'il se comporte dans la situation donnée ».