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Enoncé : Produire oralement, lire et écrire un texte de type descriptif à l’allure de portrait.
Connaissances et techniques
Matériel didactique
Texte « Mondo », extrait de Mondo et autres histoires de J.-M.-G. Le Clézio, Paris, Gallimard, 1978.
- Fil d’Ariane 5è, sous la dir. de Odile Marais, Les Editions Didier, Paris, 2010.
- Grammaire& communication 4è, sous la dir. de Georges Molinié, Editions Magnard, Paris, 1998.
-
Guide pédagogiquede français de la classe de 5e.
Déroulement
Situation de départ
Dans la vie, il nous arrive souvent de rencontrer des enfants démunis, parfois mystérieux parce
qu’on ne sait d’où ils viennent, ni rien de leur famille. Ils se déplacent d’un lieu à un autre, et vivent au
gré des circonstances quotidiennes. Toi aussi, tu t’es déjà retrouvé devant un pauvre enfantqui se
déplace de localité en localité pour survivre. Voici, à cet effet, un texte qui te présente un enfant
vagabond et mystérieux dont on ne sait d’où il vient au juste. Tu es invité(e) à le lire attentivement afin
d’en construire le sens. Pour ce faire :
I. Introduction
Capacité1 : Exprimer sa perception initiale de la tâche à accomplir.
Consignes
1. Lis la situation de départ et dis le problème qu’elle soulève.
2. Précise ce qu’on te demande de faire.
3. Dis ce que tu sais d’un texte descriptif simple et d’un portrait.
Résultats attendus
1.
2.
3. (Laisser à l’initiative des apprenants)
II. Réalisation
Capacité 2 : Analyser sa situation de lecture.
II.1. Enseignement/ Apprentissage/Evaluation des ressources de la langue
Grammaire de texte 1: Le texte descriptif et ses caractéristiques
Texte : Consolate
(photocopie à coller dans les cahiers, tirée de Communication écrite – Réussir le BEPC, p.78)
Consignes
Durée : 01h
Consignes
a. Lis attentivement les phrases ci-dessus et dis ce que tu entends par « figure de style ».
b. Dis à quoi sont comparés les éléments « petit frère », « avion en plein vol » et « Julie »
respectivement dans les phrases 1, 2 et 4.
c. Précise par quel mot ou expression le rapprochement entre les éléments est effectué dans les
phrases 1,2 et 4 puis précise la figure de style utilisée dans chaque cas.
d. Dis ce que tu remarques au niveau des phrases 3 et 4 puis dégage maintenant la figure de style
utilisée dans les phrases 3, 5 et 6.
Résultats attendus
A.
- Le champion monta sur le podium tel un dieu antique.
- Cet homme est têtu comme un âne.
- Les nuages sombres parcouraient le ciel, semblables à des monstres difformes.
B.
- Occupe-toi de tes oignons.
- Le problème est particulièrement épineux.
- Fâché, il a proféré un torrent de paroles à notre endroit.
Consignes
1. Lis les phrases ci-dessus et précise la figure de style contenue dans chaque cas.
2. Pour le corpus A,
a. Souligne au vertle comparé et encadre la comparaison.
b. souligne ensuite en rouge les outils de comparaison et en bleu le comparant.
c. Dis ce que suggèrent les comparaisons identifiées dans les phrases.
3. Pour le corpus B :
a. souligne en rouge les mots d’emploi métaphorique.
b. Précise ce qu’évoquent les métaphores identifiées dans les phrases.
Activité3 : Synthèse
Consignes
Résultats/ Synthèse
La figure de style est une façon particulière, propre qu’a un auteur de rendre son message aux lecteurs.
L’écrivain ou l’orateur utilisent de tournures ou des moyens expressifs qui, pour la plupart, sont
répertoriés sous différentes rubriques. L’identification des figures de style et l’étude des effets produits
sont des points clés pour comprendre un texte. ainsi, nous distinguons les figures de style telles que la
comparaison, la métaphore, la personnification, l’anaphore…etc
a. La comparaison
La comparaison est une figure de style consistant à rapprocher deux éléments ( êtres, objets,
actions…) qui présentent un point commun et qui sont reliés par un terme de comparaison.
Exemple : La jeune fille est vive et preste comme un oiseau.
Dans l’exemple, les différents éléments de la comparaison sont présents :
la jeune fille est ce qui est comparé : c’est le comparé.
Un oiseau est le mot auquel on compare la jeune fille : c’est le comparant.
Comme c’est l’outil par lequel on compare les deux êtres : c’est le terme de comparaison.
Vive et preste est le point commun exprimé.
b. La métaphore
La métaphore est une figure de style résultant du rapprochement entre deux éléments, créant
une expression de sens figuré appelée une image. En fait, tous les éléments ne sont pas donnés
dans la construction métaphorique : très souvent, il manque l’outil de comparaison.
Exemple : la vie est un éclair
Vie est le comparé et éclair est le comparant,mais il n’y a pas de terme de comparaison.
Activité4: Réinvestissement
Durée : 01h
Activité1 : Observation-découverte
1. Lis attentivement les phrases ci-dessus puis précise combien de propositions elles comportent
chacune.
2. Indique comment on appelle ces propositions.
3. Dis comment les propositions des phrases b et d sont reliées entre elles.
4. Dis par quels mots les propositions des phrases a et c sont reliées entre elles.
Résultats attendus
Transforme les phrases suivantes de sorte à obtenir un lien de coordination entre les propositions.
Activité 3 : Synthèse
Consigne
Résultats/Synthèse
La phrase est un ensemble de mots plus ou moins long, plus ou moins complexe, qui forme un
tout pour le sens, pour la pensée et qui est indépendant d’un point de vue syntaxique. Elle peut
ne contenir qu’une proposition (plus ou moins longue) : c’est une phrase simple ; lorsqu’elle en
contient plusieurs, c’est une phrase complexe.
1. Nature de proposition
Dans la phrase, une proposition est dite
– indépendante, si elle se suffit à elle-même (elle ne dépend d’aucune autre proposition et
aucune autre ne dépend d’elle) :
3. Proposition elliptique
Toute proposition (indépendante, principale ou subordonnée) peut être incomplète ; elle est dite
elliptique :
Remarques
1. Dans la phrase , les propositions peuvent se suivre, sans se couper, sans s’imbriquer les
unes dans les autres :
La proposition indépendante (et aussi la principale, qui est une indépendante avec une ou plusieurs
subordonnées) est un ensemble de mots plus ou moins étoffé, gravitant autour d’un verbe.
4. La proposition incise
Enclavée, comme une parenthèse, à l’intérieur d’une proposition ou entre deux propositions, et ne
faisant pas corps avec cet ensemble, une indépendante est alors dite « intercalée » ou « incise ». On
la rencontre surtout lorsqu’on rapporte les paroles de quelqu’un.
Ex : « Tu es comme un malade, mon petit, / constata Antoine sur un ton attristé. / Mais cela passera, /
aie confiance. » (MARTIN DU GARD)
Nota bene :
a. Dans l’indépendante intercalée (ou incise), il y a inversion du sujet lorsqu’on rapporte les
paroles de quelqu’un.
Ex : Arrêtons-nous, / dit-il, / car cet asile est sûr. (HUGO)
b. La proposition incise s’isole par des virgules, mais aussi par des parenthèses ou des tirets ;
elle peut être elliptique.
Ex : Ils se battent / – combat terrible –, / corps à corps. (HUGO)
Activité 4 : Réinvestissement
Consignes
1. Lis attentivement les phrases ci-dessus puis relève tous les adjectifs qualificatifs.
2. Précise la position de chacun d’eux par rapport au mot auquel ils se rapportent.
3. Dis alors ce à quoi ils (les adjectifs qualificatifs) servent dans les phrases.
4. Que peux-tu conclure par rapport à la position de ces adjectifs qualificatifs dans les phrases ?
Résultats attendus
Activité2 : Synthèse
Consigne
Dis ce que tu sais de la notion de l’adjectif qualificatif, de sa place, de son rôle dans une phrase.
Résultats/Synthèse
L’adjectif est une classe grammaticale variable qui permet de caractériser un nom ou un groupe
nominal. Il exprime une propriété ou une qualité, et s’accorde en genre et en nombre avec le mot qu’il
qualifie.
Appartenant au groupe nominal, la place (ou la position) de l’adjectif qualificatif est variable.
Activité3 : Réinvestissement
Consignes
Objectif : A la fin de cette leçon, l’apprenant sera en mesure d’identifier les verbes à l’imparfait du
mode indicatif dans une phrase puis de montrer les valeurs d’emploi de ce temps verbal.
Durée : 01h
1- Relève les verbes contenus dans ces phrases et indique leur temps.
2- Précise ce que ce temps exprime dans chacune de ces phrases.
Résultats
Activité 2 : Manipulation
Un jour, Agossi disparut d’elle-même. Dans un premier temps, personne ne s’en était rendu compte.
Dans tout le village, on croyait qu’elle avait quitté la maison sans prévenir ses parents. Tout le monde
espérait son retour jusqu’au jour où l’oracle révéla que cette enfant « fétiche » était retournée dans sa
demeure. Les habitants d’Affamè en étaient mécontents. Pour ne pas l’oublier, ils ont décidé d’ériger
une case et d’organiser des cérémonies au cours desquelles, ils demandaient sa grâce sur toutes les
filles et tous les fils de la région.
Consignes
1. Lis attentivement ce texte puis précise le temps auquel sont conjugués les verbes qui y sont
soulignés.
2. Parmi les phrases où se trouvent ces verbes soulignés, dis celles qui expriment une action qui
dure et un état.
Stratégie : TI : TG : TC :
Résultats
Formulation ( à faire)
L’imparfait est l’un des temps simples du mode indicatif qui sont conjugués sans auxiliaire. Il a les
mêmes terminaisons pour tous les groupes : - ais, ais, ait, ions, iez, aient. Avec ce temps, l’action
passée est considérée dans son déroulement, sans qu’on en connaisse les limites, ce qu’on pourrait
symboliser par une ligne dont le début et la fin restent floues, en pointillés. L’imparfait permet
d’insister sur la durée de l’action passée
L’imparfait sert à décrire un tableau, à fixer le cadre de l’action, à dresser le portrait d’un objet ou
d’un humain :
Ex : Koladé portait des chaussures noires vernies et des chaussettes qui lui arrivaient à la base des
mollets. Sa tenue kaki, taillée dans un tissu de valeur, était repassée avec soin. Ses lunettes avaient
une monture dorée.
Ainsi, l’imparfait marque des actions qui se répètent, se prolongent, deviennent habituelles.
Réinvestissement
Construis une phrase pour chacune des valeurs suivantes de l’imparfait de l’indicatif : une action qui
se déroule, une habitude, une répétition, un état.
Objectif d’apprentissage : A la fin de cette leçon, l’élève sera en mesure de connaitre les différents
sens d’un mot et le contexte dans lequel ce dernier est employé.
Durée : 01h
a. De cette hauteur, on a une très jolie vue. Sa vue baisse de plus en plus.
b. Elle portait un voile de deuil noir. Elle avait tiré un voile sur son passé.
c. Le sujet du devoir était assez simple. Je pense avoir fait mon devoir dans cette affaire.
Consignes
1. Tu lis attentivement les phrases ci-dessus et les mots qui y sont soulignés.
2. Tu expliques ces mots soulignés suivant ce qu’ils veulent signifier normalement.
3. Tu dis ce que tu remarques par rapport aux mots soulignés puis tu conclus.
Résultats attendus
Formulation
Un même mot peut avoir des sens différents. Le champ sémantique d’un mot englobe l’ensemble de
ses différentes significations :
Texte : Mondo
Personne n’aurait pu dire d’où venait Mondo. Il était arrivé un jour, par hasard, ici dans
notre ville, sans qu’on s’en aperçoive, et puis on s’était habitué à lui. C’était un garçon
d’une dizaine d’années, avec un visage tout rond et tranquille, et de beaux yeux noirs un
peu obliques. Mais c’était surtout ses cheveux qu’on remarquait, des cheveux brun cendré
qui changeaient de couleur selon la lumière, et qui paraissaient presque gris à la tombée de
la nuit.
On ne savait rien de sa famille, ni de sa maison. Peut-être qu’il n’en avait pas. Toujours,
quand on ne s’y attendait pas, quand on ne pensait pas à lui, il apparaissait au coin d’une
rue, près de la plage, ou sur la place du marché. Il marchait seul, l’air décidé, en regardant
autour de lui. Il était habillé tous les jours de la même façon, un pantalon bleu en denim,
des chaussures de tennis, et un T-shirt vert un peu trop grand pour lui.
Qu’est-ce qu’il était venu faire ici, dans cette ville ? Peut-être qu’il était arrivé après avoir
voyagé longtemps dans la soute d’un cargo, ou dans le dernier wagon d’un train de
marchandises qui avait roulé lentement à travers le pays, jour après jour, nuit après nuit.
Peut-être qu’il avait décidé de s’arrêter, quand il avait vu le soleil et la mer. Rien qu’à le
voir, on savait qu’il n’était pas d’ici, et qu’il avait vu beaucoup de pays. Il avait ce regard
noir et brillant, cette peau couleur de cuivre, et cette démarche légère, silencieuse, un peu
de travers, comme les chiens. Il avait surtout une élégance et une assurance que les
enfants n’ont pas d’ordinaire à cet âge, et il aimait poser des questions étranges qui
ressemblaient à des devinettes. Pourtant il ne savait pas lire ni écrire.
J.-M.G. Le Clézio, Mondo et autres histoires, Gallimard, 1978.
Consignes
1- Tu dis pourquoi tu veux lire ce texte.
2- Tu énumères les éléments dont tu as besoin pour la lecture de ton texte.
3- Tu choisis une forme de lecture (lecture sélective, lecture survol, lecture intermittente…)
3- Tu dégages la silhouette du texte (références, titre du texte, nombre de paragraphes…)
Application facultative :
A votre tour de « présenter » un personnage. Décris en un paragraphe un personnage que vous avez
rencontré et qui vous a paru un peu étrange. Prenez exemple sur la façon dont Mondo est décrit.
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