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SITUATION D’APPRENTISSAGE No 2:

Enoncé : Produire oralement, lire et écrire un texte de type descriptif à l’allure de portrait.

Unité 2 : Lire un texte de type descriptif à l’allure de portrait


Thème : L’enfance/ la pauvreté
Classe : 5e
Durée : 12h
Objectif : à l’issue de la SA, l’apprenant sera capable de reconnaître un texte descriptif à l’allure
portraitiste à partir des caractéristiques de ce type de texte.
1. Eléments de planification

Connaissances et techniques

- Grammaire de texte1 : Le texte descriptif et ses caractéristiques


- Grammaire de texte 2 : La métaphore et la comparaison
- Grammaire de phrase 1: Les propositions indépendantes (juxtaposées et coordonnées)
- Grammaire de phrase 2 : L’adjectif qualificatif : définition, rôle, fonctions.
- Conjugaison : L’imparfait de l’indicatif (formation et valeurs)
- Vocabulaire : Le champ sémantique – Le vocabulaire de la localisation spatiale et temporelle

Matériel didactique

Texte « Mondo », extrait de Mondo et autres histoires de J.-M.-G. Le Clézio, Paris, Gallimard, 1978.

- Fil d’Ariane 5è, sous la dir. de Odile Marais, Les Editions Didier, Paris, 2010.

- Grammaire& communication 4è, sous la dir. de Georges Molinié, Editions Magnard, Paris, 1998.

- Grammaire française, Nathalie Baccus, Librio Inédit, Paris, 2003.

-Programme d’études de français de la classe de 5e.

-
Guide pédagogiquede français de la classe de 5e.

Déroulement

Situation de départ

Dans la vie, il nous arrive souvent de rencontrer des enfants démunis, parfois mystérieux parce
qu’on ne sait d’où ils viennent, ni rien de leur famille. Ils se déplacent d’un lieu à un autre, et vivent au
gré des circonstances quotidiennes. Toi aussi, tu t’es déjà retrouvé devant un pauvre enfantqui se
déplace de localité en localité pour survivre. Voici, à cet effet, un texte qui te présente un enfant
vagabond et mystérieux dont on ne sait d’où il vient au juste. Tu es invité(e) à le lire attentivement afin
d’en construire le sens. Pour ce faire :

- exprime ta perception de la tâche à accomplir ;


- analyse la situation de lecture ;
- construis le sens du texte ;
- réagis bien à propos du texte ;
- évalue ta démarche de lecture.
Texte : « Mondo », extrait de Mondo et autres histoires de J.-M.-G. Le Clézio, Paris, Gallimard, 1978.

I. Introduction
Capacité1 : Exprimer sa perception initiale de la tâche à accomplir.
Consignes
1. Lis la situation de départ et dis le problème qu’elle soulève.
2. Précise ce qu’on te demande de faire.
3. Dis ce que tu sais d’un texte descriptif simple et d’un portrait.

Résultats attendus
1.
2.
3. (Laisser à l’initiative des apprenants)

II. Réalisation
Capacité 2 : Analyser sa situation de lecture.
II.1. Enseignement/ Apprentissage/Evaluation des ressources de la langue
Grammaire de texte 1: Le texte descriptif et ses caractéristiques

Texte : Consolate

(photocopie à coller dans les cahiers, tirée de Communication écrite – Réussir le BEPC, p.78)

Consignes

1. Dis de qui il est question dans le texte.


2. Le nom du personnage semble dériver d’un mot courant, très utilisé. Indique ce mot. Déduis-
en ce que le nom du personnage veut faire sentir au lecteur dans le texte.
3. Dans la description du visage de l’enfant, à quel temps sont les verbes conjugués ? Quelle est
la valeur de ce temps ?
4. Relève les adjectifs qualificatifs et indique avec quels mots ils s’accordent. Quelle impression
générale se dégage de leur utilisation ?
5. Précise les traits de caractère du personnage dans le texte.
6. Relève une métaphore qui souligne le physique du personnage.
7. Identifie une autre métaphore qui souligne cette fois le trait de caractèredu personnage.
8. Dans la description, quelques éléments évoquent la souffrance morale du personnage ?

Grammaire de texte2 :la métaphore et la comparaison


Objectif d’apprentissage : A la fin de cette leçon, l’élève sera en mesure de reconnaitre les figures
d’analogie que sont la métaphore et la comparaison dans un énoncé.

Stratégie de travail : TI/ TG/ TC

Matériel : Corpus de phrases.

Durée : 01h

Stratégies de travail : TI : 10 min TG : 15 min TC : 25 min

Activité 1 : Observation – Découverte

Soient les phrases ci-après

1. Mon petit frère mange comme un moineau.


2. Cet avion en plein vol est pareil à un aigle qui plane dans les hauteurs.
3. Julie est une sirène.
4. Julie nage comme une sirène
5. Cet homme est un renard.
6. Les gouttes de pluie tambourinaient sur le toit de notre maison.

Consignes

a. Lis attentivement les phrases ci-dessus et dis ce que tu entends par « figure de style ».
b. Dis à quoi sont comparés les éléments « petit frère », « avion en plein vol » et « Julie »
respectivement dans les phrases 1, 2 et 4.
c. Précise par quel mot ou expression le rapprochement entre les éléments est effectué dans les
phrases 1,2 et 4 puis précise la figure de style utilisée dans chaque cas.
d. Dis ce que tu remarques au niveau des phrases 3 et 4 puis dégage maintenant la figure de style
utilisée dans les phrases 3, 5 et 6.

Résultats attendus

Activité2 : Manipulation et analyse

Soient les phrases ci-après :

A.
- Le champion monta sur le podium tel un dieu antique.
- Cet homme est têtu comme un âne.
- Les nuages sombres parcouraient le ciel, semblables à des monstres difformes.
B.
- Occupe-toi de tes oignons.
- Le problème est particulièrement épineux.
- Fâché, il a proféré un torrent de paroles à notre endroit.

Consignes

1. Lis les phrases ci-dessus et précise la figure de style contenue dans chaque cas.
2. Pour le corpus A,
a. Souligne au vertle comparé et encadre la comparaison.
b. souligne ensuite en rouge les outils de comparaison et en bleu le comparant.
c. Dis ce que suggèrent les comparaisons identifiées dans les phrases.
3. Pour le corpus B :
a. souligne en rouge les mots d’emploi métaphorique.
b. Précise ce qu’évoquent les métaphores identifiées dans les phrases.

Activité3 : Synthèse

Consignes

1. Définis : la comparaison, la métaphore.


2. Donne des exemples dans chaque cas.

Résultats/ Synthèse

La figure de style est une façon particulière, propre qu’a un auteur de rendre son message aux lecteurs.
L’écrivain ou l’orateur utilisent de tournures ou des moyens expressifs qui, pour la plupart, sont
répertoriés sous différentes rubriques. L’identification des figures de style et l’étude des effets produits
sont des points clés pour comprendre un texte. ainsi, nous distinguons les figures de style telles que la
comparaison, la métaphore, la personnification, l’anaphore…etc

a. La comparaison
La comparaison est une figure de style consistant à rapprocher deux éléments ( êtres, objets,
actions…) qui présentent un point commun et qui sont reliés par un terme de comparaison.
Exemple : La jeune fille est vive et preste comme un oiseau.
Dans l’exemple, les différents éléments de la comparaison sont présents :
la jeune fille est ce qui est comparé : c’est le comparé.
Un oiseau est le mot auquel on compare la jeune fille : c’est le comparant.
Comme c’est l’outil par lequel on compare les deux êtres : c’est le terme de comparaison.
Vive et preste est le point commun exprimé.

b. La métaphore
La métaphore est une figure de style résultant du rapprochement entre deux éléments, créant
une expression de sens figuré appelée une image. En fait, tous les éléments ne sont pas donnés
dans la construction métaphorique : très souvent, il manque l’outil de comparaison.
Exemple : la vie est un éclair
Vie est le comparé et éclair est le comparant,mais il n’y a pas de terme de comparaison.

Activité4: Réinvestissement

Relève les figures de style utilisées dans les phrases ci-après :

a. Il est têtu comme un âne


b. Jean est myope tel une taupe
c. Il s’est construit une carapace pour se protéger des coups de la vie.
d. Au printemps de sa vie, elle découvrit qu’elle avait du charme.
e. La surveillante nous a foudroyés du regard ce matin-là.
f. Son rêve est semblable à celui de Paul.
g. Occupe-toi de tes oignons.

Grammaire 1 : les propositions indépendantes (juxtaposées et coordonnées)


Objectif d’apprentissage : A la fin de cette leçon, l’élève sera en mesure de reconnaître les
propositions indépendantes juxtaposées et coordonnées dans une phrase ou dans un énoncé.

Stratégie de travail : TI/ TG/ TC

Matériel : Corpus de phrases

Durée : 01h

Stratégies de travail : TI : 10 min TG : 15 min TC : 25 min

Activité1 : Observation-découverte

Soient les phrases suivantes :

a. Il n’a pas d’appétit et il mange très peu.


b. L’homme propose, Dieu dispose.
c. Il a l’air abattu car son club favori a perdu le match de ce soir.
d. Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Consignes

1. Lis attentivement les phrases ci-dessus puis précise combien de propositions elles comportent
chacune.
2. Indique comment on appelle ces propositions.
3. Dis comment les propositions des phrases b et d sont reliées entre elles.
4. Dis par quels mots les propositions des phrases a et c sont reliées entre elles.
Résultats attendus

Activité 2 : Manipulation et analyse

Transforme les phrases suivantes de sorte à obtenir un lien de coordination entre les propositions.

1. C’était un sage ; il savait rester modeste.


2. Sois gentil, tu auras des amis.
3. Tu as gagné : je te félicite.
4. Il était très grand : il jouait au basket.
Résultats attendus

Activité 3 : Synthèse

Consigne

Dis ce qu’on peut retenir des propositions indépendantes juxtaposées et coordonnées.

Résultats/Synthèse

La phrase est un ensemble de mots plus ou moins long, plus ou moins complexe, qui forme un
tout pour le sens, pour la pensée et qui est indépendant d’un point de vue syntaxique. Elle peut
ne contenir qu’une proposition (plus ou moins longue) : c’est une phrase simple ; lorsqu’elle en
contient plusieurs, c’est une phrase complexe.

1. Nature de proposition
Dans la phrase, une proposition est dite
– indépendante, si elle se suffit à elle-même (elle ne dépend d’aucune autre proposition et
aucune autre ne dépend d’elle) :

Ex : Bonjour à tous. / Avez-vous bien dormi ?

2. Propositions indépendantes coordonnées et juxtaposées


Tout comme les mots de même nature, ou équivalents (noms, pronoms, adjectifs, adverbes),
deux propositions de même nature sont dites

– coordonnées, si elles sont liées par une conjonction de coordination :

Ex : Le temps est beau / et (donc, aussi...) je suis heureux.

– juxtaposées, si elles se suivent sans lien, avec une simple virgule.

Ex : Le temps est beau, / je suis heureux.

3. Proposition elliptique
Toute proposition (indépendante, principale ou subordonnée) peut être incomplète ; elle est dite
elliptique :

Ex : Tel père, / tel fils. (deux indépendantes juxtaposées, elliptiques)

Rien ici / qui me plaise vraiment. (principale elliptique)

Je laisse à penser / quelle joie. (subordonnée elliptique)

Remarques

1. Dans la phrase , les propositions peuvent se suivre, sans se couper, sans s’imbriquer les
unes dans les autres :

Ex : Abel était l’aîné, / j’étais le plus petit.

La proposition indépendante (et aussi la principale, qui est une indépendante avec une ou plusieurs
subordonnées) est un ensemble de mots plus ou moins étoffé, gravitant autour d’un verbe.

Ex : Le soir tombait ; / la lutte était ardente et noire. /

Il avait l’offensive et presque la victoire. (HUGO)

4. La proposition incise
Enclavée, comme une parenthèse, à l’intérieur d’une proposition ou entre deux propositions, et ne
faisant pas corps avec cet ensemble, une indépendante est alors dite « intercalée » ou « incise ». On
la rencontre surtout lorsqu’on rapporte les paroles de quelqu’un.

Ex : « Votre compassion, / lui répondit l’arbuste, /

Part d’un bon naturel. » (LA FONTAINE)

Ex : « Tu es comme un malade, mon petit, / constata Antoine sur un ton attristé. / Mais cela passera, /
aie confiance. » (MARTIN DU GARD)
Nota bene :

a. Dans l’indépendante intercalée (ou incise), il y a inversion du sujet lorsqu’on rapporte les
paroles de quelqu’un.
Ex : Arrêtons-nous, / dit-il, / car cet asile est sûr. (HUGO)

b. La proposition incise s’isole par des virgules, mais aussi par des parenthèses ou des tirets ;
elle peut être elliptique.
Ex : Ils se battent / – combat terrible –, / corps à corps. (HUGO)

Activité 4 : Réinvestissement

Analyse logiquement les phrases ci-après :

1. J’ai lu deux fois ce texte donc je l’ai compris.


2. Elle a apporté son livre car le maître le lui avait demandé.
3. Elle a écouté puis elle est partie.
4. Je suis venu, j’ai vu et j’ai vaincu.

Grammaire de phrase 2: l’adjectif qualificatif dans la phrase : définition, place et rôle

Activité1 : Observation – Découverte – Manipulation

Soient les phrases suivantes :

a. Il traduit ses sentiments par un ronronnement significatif.


b. Le Niger est un grand fleuve.
c. Le guépard est le meilleur coureur de la création.
d. Sur un ou deux kilomètres, il est imbattable.

Consignes

1. Lis attentivement les phrases ci-dessus puis relève tous les adjectifs qualificatifs.
2. Précise la position de chacun d’eux par rapport au mot auquel ils se rapportent.
3. Dis alors ce à quoi ils (les adjectifs qualificatifs) servent dans les phrases.
4. Que peux-tu conclure par rapport à la position de ces adjectifs qualificatifs dans les phrases ?

Résultats attendus

Activité2 : Synthèse

Consigne

Dis ce que tu sais de la notion de l’adjectif qualificatif, de sa place, de son rôle dans une phrase.

Résultats/Synthèse

L’adjectif est une classe grammaticale variable qui permet de caractériser un nom ou un groupe
nominal. Il exprime une propriété ou une qualité, et s’accorde en genre et en nombre avec le mot qu’il
qualifie.

Ex : Elle semble triste.


De grands yeux bleus nous toisaient.

Appartenant au groupe nominal, la place (ou la position) de l’adjectif qualificatif est variable.

Ex : les belles images captivent les enfants attentifs.

Le ciel est bleu.

D’un beau bleu, est ce ciel sans nuages.

L’adjectif qualificatif peut avoir trois fonctions :

- épithète, ( il vient avant ou suit directement le nom qu’il qualifie)


ex : les enfants calmes attendent.
- attribut, il est introduit par un verbe d’état :
ex : les enfants sont calmes ; ils attendent.
- mis en apposition : l’adjectif qualificatif est séparé du mot qu’il qualifie par une virgule
Ex : Calmes, les enfants attendent.

Activité3 : Réinvestissement

Soient les phrases suivantes :

a. C’est gentil de venir me voir.


b. Elle est impatiente qu’il arrive.
c. La vieille dame resta immobile.
d. Ses mauvais résultats sont logiques.

Consignes

1. Tu relèves les adjectifs qualificatifs contenus dans chacune de ces phrases.


2. Tu indiques à quel(s) mot(s) se rapporte chaque adjectif puis tu précises la fonction de chacun
de ces adjectifs qualificatifs.

Conjugaison : L’imparfait de l’indicatif

Objectif : A la fin de cette leçon, l’apprenant sera en mesure d’identifier les verbes à l’imparfait du
mode indicatif dans une phrase puis de montrer les valeurs d’emploi de ce temps verbal.

Stratégie de travail : TI/ TG/ TC

Matériel : Corpus de phrases.

Durée : 01h

Activité 1 : Observation/ Découverte

Soit le corpus de phrases ci-après :

a. Autrefois, je me levais tous les matins à 7h 30.


b. Dans mon enfance, nous habitions à Malanville.
c. La route glissait
d. Le ciel était gris et menaçant.
Consignes:

1- Relève les verbes contenus dans ces phrases et indique leur temps.
2- Précise ce que ce temps exprime dans chacune de ces phrases.

Résultats

Activité 2 : Manipulation

Texte : Une disparition mystérieuse

Un jour, Agossi disparut d’elle-même. Dans un premier temps, personne ne s’en était rendu compte.
Dans tout le village, on croyait qu’elle avait quitté la maison sans prévenir ses parents. Tout le monde
espérait son retour jusqu’au jour où l’oracle révéla que cette enfant « fétiche » était retournée dans sa
demeure. Les habitants d’Affamè en étaient mécontents. Pour ne pas l’oublier, ils ont décidé d’ériger
une case et d’organiser des cérémonies au cours desquelles, ils demandaient sa grâce sur toutes les
filles et tous les fils de la région.

Consignes

1. Lis attentivement ce texte puis précise le temps auquel sont conjugués les verbes qui y sont
soulignés.
2. Parmi les phrases où se trouvent ces verbes soulignés, dis celles qui expriment une action qui
dure et un état.

Stratégie : TI : TG : TC :

Résultats

Formulation ( à faire)

L’imparfait est l’un des temps simples du mode indicatif qui sont conjugués sans auxiliaire. Il a les
mêmes terminaisons pour tous les groupes : - ais, ais, ait, ions, iez, aient. Avec ce temps, l’action
passée est considérée dans son déroulement, sans qu’on en connaisse les limites, ce qu’on pourrait
symboliser par une ligne dont le début et la fin restent floues, en pointillés. L’imparfait permet
d’insister sur la durée de l’action passée

Ex : Hier au soir, je me promenais seul.

Il peut aussi exprimer la répétition et l’habitude dans le passé.

Ex : Quand je l’écoutais alors, j’étais triste.

Tous les jours, elle passait et frappait au carreau.

L’imparfait sert à décrire un tableau, à fixer le cadre de l’action, à dresser le portrait d’un objet ou
d’un humain :

Ex : Koladé portait des chaussures noires vernies et des chaussettes qui lui arrivaient à la base des
mollets. Sa tenue kaki, taillée dans un tissu de valeur, était repassée avec soin. Ses lunettes avaient
une monture dorée.
Ainsi, l’imparfait marque des actions qui se répètent, se prolongent, deviennent habituelles.

Réinvestissement

Construis une phrase pour chacune des valeurs suivantes de l’imparfait de l’indicatif : une action qui
se déroule, une habitude, une répétition, un état.

Vocabulaire : Le champ sémantique

Objectif d’apprentissage : A la fin de cette leçon, l’élève sera en mesure de connaitre les différents
sens d’un mot et le contexte dans lequel ce dernier est employé.

Stratégie de travail : TI/ TG/ TC

Matériel : Corpus de phrases.

Durée : 01h

Stratégies de travail : TI : 10 min TG : 15 min TC : 25 min

Activité 1 : Observation – Découverte – Manipulation

Soient les phrases ci-après :

a. De cette hauteur, on a une très jolie vue. Sa vue baisse de plus en plus.
b. Elle portait un voile de deuil noir. Elle avait tiré un voile sur son passé.
c. Le sujet du devoir était assez simple. Je pense avoir fait mon devoir dans cette affaire.

Consignes

1. Tu lis attentivement les phrases ci-dessus et les mots qui y sont soulignés.
2. Tu expliques ces mots soulignés suivant ce qu’ils veulent signifier normalement.
3. Tu dis ce que tu remarques par rapport aux mots soulignés puis tu conclus.

Résultats attendus

Formulation

Un même mot peut avoir des sens différents. Le champ sémantique d’un mot englobe l’ensemble de
ses différentes significations :

Le mot travail peut signifier :

- un emploi ( sens 1),


- une tâche à accomplir ( sens 2).

Ainsi, un mot peut changer de sens :

- en fonction de son contexte :

Ex : Il a trouvé du travail dans l’administration. (sens1)

J’ai du travail à faire dans le jardin. (sens 2)

- parce qu’il possède un sens propre et un sens figuré :


Ex : J’ai vu un vieillard édenté.
Jean a eu un sourire édenté.
La plupart des mots de la langue française possèdent ainsi plusieurs sens. Pour connaître le champ
sémantique d’un mot, il suffit d’en chercher les différents sens dans le dictionnaire.
Réinvestissement
Tu fais des phrases à partir des deux sens donnés pour chaque mot proposé ci-dessous.
1. pompe ( appareil qui sert à pomper/ faste, éclat).
2. pont ( plancher supérieur d’un navire/ construction servant à relier deux endroits séparés par
un obstacle.)
3. témoin ( personne qui témoigne/ bâton que doivent se passer les coureurs de relais).
4. vapeur ( très fines gouttelettes d’eau/ bateau à vapeur).

4.1. Intention de lecture/ - Hypothèses ou anticipation - Choix de forme(s) de


lecture.

Texte support : (Voir photocopie)

Texte : Mondo
Personne n’aurait pu dire d’où venait Mondo. Il était arrivé un jour, par hasard, ici dans
notre ville, sans qu’on s’en aperçoive, et puis on s’était habitué à lui. C’était un garçon
d’une dizaine d’années, avec un visage tout rond et tranquille, et de beaux yeux noirs un
peu obliques. Mais c’était surtout ses cheveux qu’on remarquait, des cheveux brun cendré
qui changeaient de couleur selon la lumière, et qui paraissaient presque gris à la tombée de
la nuit.
On ne savait rien de sa famille, ni de sa maison. Peut-être qu’il n’en avait pas. Toujours,
quand on ne s’y attendait pas, quand on ne pensait pas à lui, il apparaissait au coin d’une
rue, près de la plage, ou sur la place du marché. Il marchait seul, l’air décidé, en regardant
autour de lui. Il était habillé tous les jours de la même façon, un pantalon bleu en denim,
des chaussures de tennis, et un T-shirt vert un peu trop grand pour lui.
Qu’est-ce qu’il était venu faire ici, dans cette ville ? Peut-être qu’il était arrivé après avoir
voyagé longtemps dans la soute d’un cargo, ou dans le dernier wagon d’un train de
marchandises qui avait roulé lentement à travers le pays, jour après jour, nuit après nuit.
Peut-être qu’il avait décidé de s’arrêter, quand il avait vu le soleil et la mer. Rien qu’à le
voir, on savait qu’il n’était pas d’ici, et qu’il avait vu beaucoup de pays. Il avait ce regard
noir et brillant, cette peau couleur de cuivre, et cette démarche légère, silencieuse, un peu
de travers, comme les chiens. Il avait surtout une élégance et une assurance que les
enfants n’ont pas d’ordinaire à cet âge, et il aimait poser des questions étranges qui
ressemblaient à des devinettes. Pourtant il ne savait pas lire ni écrire.
J.-M.G. Le Clézio, Mondo et autres histoires, Gallimard, 1978.

Consignes
1- Tu dis pourquoi tu veux lire ce texte.
2- Tu énumères les éléments dont tu as besoin pour la lecture de ton texte.
3- Tu choisis une forme de lecture (lecture sélective, lecture survol, lecture intermittente…)
3- Tu dégages la silhouette du texte (références, titre du texte, nombre de paragraphes…)

Stratégie de travail : TI : 15mn TC : 20mn


Résultats attendus
Capacité 3 : construire le sens du texte
Consignes
1. Dis ce que nous apprend le nom de l’enfant au début du récit.
2. Dis ce que tu sais de l’âge de cet enfant et relève quelques traits de son physique dans le texte.
3. Dans la description du visage de l’enfant, tu précises à quel temps sont les verbes conjugués.
Quelle est la valeur de ce temps ?
4. Relève deux phrases de forme négative indiquant qu’on ne sait pas d’où vient Mondo ni où il
habite.
5. Peux-tu dire comment Mondo est habillé ?
6. Relève les adjectifs de couleur puis tu indiques avec quel mot ils s’accordent. Rappelle la
règle quand ils ne s’accordent pas.
7. Retrouve dans le texte la comparaison qui caractérise la démarche de l’enfant.
8. En te basant sur les réponses aux questions précédentes, indique le type de ce texte.
Résultats attendus
Capacité 4 : réagir par rapport à la lecture du texte
1. Précise le sentiment qui t’anime après la lecture de ce texte. Justifie ta réponse.
2. Dis ce que tu penses de la situation des enfants des rues ou des « enfants de la poubelle »
dans le monde.
Résultats attendus
II. RETOUR ET PROJECTION
Capacité 5 : évaluer sa démarche de lecture
Consignes
1. Tu dis ce que tu as gardé au cours de cette unité d’apprentissage.
2. Tu recenses les éléments qui ont favorisé ta compréhension de cette unité.
3. Tu énumères les difficultés que tu as rencontrées et tu dis ce que tu penses faire pour
améliorer la qualité de ta lecture.
4. Tu cites les domaines ou les occasions où tu pourras utiliser tout ce que tu as appris.

Application facultative :
A votre tour de « présenter » un personnage. Décris en un paragraphe un personnage que vous avez
rencontré et qui vous a paru un peu étrange. Prenez exemple sur la façon dont Mondo est décrit.
.

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