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Leçon n°1
Les indispensables
connecteurs logiques
Cause
Conséquence
But
Il faudrait que les éditeurs rendent les livres attractifs afin que les adolescents
aient envie de lire !
Bien que certains lisent beaucoup, ils ne retiennent pas l’orthographe des mots !
Opposition
1. Grâce à la coordination :
conjonction de coordination
La lecture est importante car elle permet d’améliorer son orthographe !
proposition coordonnée
2. Grâce à la subordination :
conjonction de subordination
La lecture est importante parce elle permet d’améliorer son
orthographe ! qu’
1. Grâce à la coordination :
conjonction de coordination
Je veux améliorer mon orthographe donc je vais lire !
proposition coordonnée
2. Grâce à la subordination :
conjonction de subordination
Je veux améliorer mon orthographe je vais lire !
si bien que
A RETENIR :
Une proposition est un morceau de phrase qui comporte un verbe conjugué.
Une proposition introduite par une conjonction de coordination ou un adverbe de
liaison est appelée proposition coordonnée.
Une proposition introduite par une conjonction de subordination est appelée
proposition subordonnée.
Exercice 2 :
1. Comme tu as dix-huit ans, tu peux passer ton permis de conduire.
2. Bruno est si nerveux qu'il a du mal à s'endormir le soir.
3. Hélène est parfaitement bilingue car elle a une double nationalité.
4. Salomé ne m'a pas appelé sous prétexte qu'elle avait perdu mon numéro.
5. Jean s'est couché tard hier c’est pourquoi il est très fatigué ce matin.
6. Tante Olga vient par le train de 8 heures donc j'irai la chercher à la gare.
Exercices d’application :
Soulignez la principale et encadrez la subordonnée (la proposition subordonnée
comprend la conjonction de subordination, le verbe avec son sujet et ses
compléments éventuels)
Je ne suis plus fatigué puisque j’ai bien dormi.
Il est bête à tel point qu’il pourrait manger du foin.
Comme je me trouve beau, je me regarde dans tous les miroirs.
Etant donné que tu m’en veux, tu ne me parles plus.
Je fais des cauchemars si bien que je ne peux pas me reposer
correctement.
Je prends facilement du poids puisque j’adore le chocolat !
Elle est si jolie que je suis tombé amoureux tout de suite.
1.Grâce à la coordination :
conjonction de coordination
Je suis harassé or je continue à travailler!
proposition coordonnée
2.Grâce à la subordination :
conjonction de subordination
Bien je sois fatigué, je continue à
travailler ! que
1.Grâce à la subordination :
conjonction de subordination
Afin je puisse réussir, mon professeur me donne des cours en
plus. que
préposition
Je travaille dur pour réussir mon brevet !
Groupe prépositionnel
Au subjonctif présent les terminaisons, pour TOUS les verbes, sont les
suivantes :
-E, -ES, -E, -IONS, -IEZ, -ENT
SAUf pour être et avoir :
ETRE : que je sois, que tu sois, qu’il soit, que nous soyons, que vous soyez,
qu’ils soient.
AVOIR : que j’aie, que tu aies, qu’il ait, que nous ayons, que vous ayez, qu’ils
aient.
MERCREDI 25 mars
Des projets, les hommes en font souvent / Les hommes en font souvent, des projets.
GN mis en relief pronom personnel adverbial
a. C’est…. (qui/que/dont/où…)
b. Voici / voilà... (qui/que/dont/où…)
c. Il y a… (qui/que/dont/où…)
d. Il est… (tournure littéraire surtout employée en poésie)
Remarque :
Dans la mesure où certains présentatifs comportent un verbe, il est possible de
le conjuguer à un autre temps !: c’était, ce fut, il y avait, il était…
Il est possible de bouleverser les mots de la phrase, dans la mesure où elle garde
du sens !
Exercices d’application
Mardi 31 mars
(Ci-dessous, vous trouverez une réécriture et une dictée, à faire quand vous
aurez fini la séance n°1 du parcours 6).
Réécriture :
Conjuguez les verbes à l’imparfait et remplacez « je » par « vous ».
(Ci-dessous la correction)
Réécriture, correction :
Conjuguez les verbes à l’imparfait et remplacez « je » par « vous ».
(C’est un extrait du poème de Desnos, les points de suspension indiquent que j’ai
fait des coupes dans le texte original).
Jeudi 09 avril
Bonjour à tous !
Aujourd’hui, nous allons travailler sur les métaphores et les comparaisons, c’est
facile !
(Prenez votre cahier à l’envers, prenez aussi votre classeur pour vérifier que
votre fiche sur les figures de style est complète – il me semble que c’est le cas
pour ces deux figures de style… Dans le doute, je vous redonne les deux
définitions).
Comparé
Outil de Comparant
comparaison
Comparé
Comparant
Métaphores et comparaisons
I. Repérages :
a- Dans les phrases suivantes, précisez si l’on a affaire à des comparaisons ou
à des métaphores.
b- Quand il s’agit de comparaisons, soulignez le mot (l’outil) comparatif
1) La neige s’abattit telle une seconde mort sur les grands terrains pleins de
troncs noircis. COMPARAISON
2) Le jour suivant, tous les appartements avaient l’air de serres. COMPARAISON
3) Dans le port tout fleuri, les navires neufs semblaient des îlots de verdure.
COMPARAISON
4) Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage. METAPHORE
5) L’homme est un roseau pensant. METAPHORE
6) Partout circulait une odeur de friture comme l'encens de cette fête.
COMPARAISON
7) Dans l'océan de ta chevelure, j'entrevois un port rempli de chants
mélancoliques. METAPHORE
8) Sais-je où s'en iront tes mains feuilles de l'automne ? METAPHORE
9) Qui est le toboggan du désert ? Le chameau. METAPHORE
10) Et je m'en vais au vent mauvais qui m'emporte deçà, delà, pareil à la feuille
morte. COMPARAISON
1- Tes yeux, où rien ne se révèle de doux ni d'amer, sont deux bijoux froids où
se mêle l'or avec le fer.
2- Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
3- Le soleil, cette fleur des splendeurs infinies, se penchait sur la terre à l’heure
du soleil couchant.
4- Les coquelicots, une armée de petits soldats, éclatent dans le blé.
5- La lune est une virgule d’or qui illumine le ciel.
Comparé Comparant
1 Les yeux Bijoux froids
2 Vous Phénix
3 Soleil Fleur
4 Coquelicot Armée de petits soldats
5 Lune Virgule d’or
Jeudi 30 avril
Bonjour à tous !
Aujourd’hui, nous révisons une leçon de 4 ème. Vous avez déjà des
connaissances ! Il s’agit de l’étude des points de vue dans un texte.
Vous trouverez sur cette page (19) la leçon. Puis des repères pour trouver
les points de vue (p.20), des exemples avec explications (p.21) et enfin des
exercices (p.22).
Si vous ne pouvez pas imprimer, ne recopiez que la définition des points de
vue sur votre cahier (ce qui est surligné).
Elle avait passé des heures à se préparer. Comment s’habiller pour ne pas
lui donner l’impression qu’elle s’était faite belle pour lui ? Une fois arrivée devant
le café, sa gorge se serra, sa bouche était sèche, ses mains moites. Elle avait
tellement peur.
Le narrateur connaît
les habitudes du
personnage.
Point de vue omniscient
Le jeune homme arriva en avance, comme à son habitude. Depuis le matin, il avait
changé dix fois de tenue, se demandant quels vêtements porter dans de telles
circonstances. Il ne pouvait pas se douter que son patron allait le licencier.
Une jeune fille, à l’air anxieux, attendait à la terrasse d’un café parisien. Elle ne
cessait de regarder sa montre et, le temps passant, son apparente anxiété laissa
place à des soupirs exaspérés.
« Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des
regards des hommes, Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui
donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d'entrée la figure d'un
jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer
car il avait un chagrin d’amour. » (Stendhal)
« Le long de chaque muraille, règne une étroite allée qui mène à un couvert de
tilleuls, mot que madame Vauquer, quoique née de Conflans, prononce
obstinément « tieuille », malgré les observations grammaticales de ses hôtes qui
la jugent un peu idiote. » (Balzac)
« Et, pendant que son mari était allé voir tout de suite si le vent n'avait pas fait
de dégâts, Mme Grégoire venait de descendre à la cuisine, en pantoufles et en
peignoir de flanelle. Courte, grasse, âgée déjà de cinquante-huit ans, elle gardait
une grosse figure poupine et étonnée, sous la blancheur éclatante de ses
cheveux. » (Zola)
« Pour s'essuyer le front, ils retirèrent leurs coiffures, que chacun posa près de
soi ; et le petit homme aperçut écrit dans le chapeau de son voisin : Bouvard ;
pendant que celui-ci distinguait aisément dans la casquette du particulier en
redingote le mot : Pécuchet. » (Flaubert)
« Honorine, une fille d'une vingtaine d'années, recueillie enfant et élevée à la
maison, servait maintenant de femme de chambre. Pour tout personnel, outre ces
deux femmes, il n'y avait que le cocher, Francis, chargé des gros ouvrages. Un
jardinier et une jardinière s'occupaient des légumes, des fruits, des fleurs et de
la basse-cour. » (Zola)
« Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des
regards des hommes, Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui
donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d'entrée la figure d'un
jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer
car il avait un chagrin d’amour. » (Stendhal)
Le narrateur sait tout des personnages : point de vue omniscient.
« Le long de chaque muraille, règne une étroite allée qui mène à un couvert de
tilleuls, mot que madame Vauquer, quoique née de Conflans, prononce
obstinément « tieuille », malgré les observations grammaticales de ses hôtes qui
la jugent un peu idiote. » (Balzac)
Le narrateur sait tout des personnages : point de vue omniscient.
« Et, pendant que son mari était allé voir tout de suite si le vent n'avait pas fait
de dégâts, Mme Grégoire venait de descendre à la cuisine, en pantoufles et en
peignoir de flanelle. Courte, grasse, âgée déjà de cinquante-huit ans, elle gardait
une grosse figure poupine et étonnée, sous la blancheur éclatante de ses
cheveux. » (Zola)
Le narrateur décrit ce que font les deux personnages à deux endroits
différents, il sait tout : point de vue omniscient.
Quoi que vous fassiez, vous réussirez ! Quelle que soit la chose que vous
fassiez, vous réussirez !
Quoique le problème soit difficile, je l’ai réglé Bien que le problème soit
difficile, je l’ai réglé.
____________________________________________________________
Correction
1. __Quoi qu’_ il dise, il a toujours raison.
2. __Quoiqu’__ elle n’ait pas vu ce film, elle s’est permis de le critiquer.
3. __ Quoi qu’___ il fasse, je le soutiendrai !
4. ___ Quoi qu’_ il en soit, je viendrai.
5. Tu t’obstines à ne pas travailler ___ quoiqu’__ tu aies des difficultés !
C’en / s’en / c’en
Il y avait tellement de fautes dans cette copie que c’en était effrayant ! Il
y avait tellement de fautes dans cette copie que cela en était effrayant !
Il s’en est voulu d’avoir fait tant de fautes ! Tu t’en es voulu d’avoir fait
tant de fautes !
« Sans » signale l’absence de quelque
Sans
chose, on peut le remplacer par « avec »
Préposition
) (ou « pour » selon les cas).
Je pars à l’école sans mon sac. Je pars à l’école avec mon sac.
Correction
1. Je n’aurais pas mené à bien ce projet _sans_ votre aide.
2. Le temps __s’en_ est allé.
3. _C’en_ est fini de vous si je vous retrouve à fouiller dans le placard.
4. Les moqueries, il __s’en__ soucie peu.
5. J’ai fêté mon anniversaire __sans_ aucun cadeau.
On ou On n’ ?
Correction
1. _On_ avance, ou _on n’_ avance pas.
2. Si __on n’__ applique pas les consignes, _on__ aura de gros problèmes.
3. __On_ entend les oiseaux chanter.
4. __On n’__ arrive jamais à travailler seuls.
5. __On__ organisera un grand pique-nique à la fin de l’année.
TOUT
Correction
1. J’observe _tous_ les enfants jouer.
2. __Toutes__ ces journées perdues à ne rien faire !
3. Ils sont __tout__ seuls.
4. _Toute__ la situation est complexe.
5. Les hommes se montrent __tout__ bouleversés quand ils ont un enfant.
Exercices supplémentaires :
Quand / quant ?
1. _Quand_le chat n'est pas là, les souris dansent.
2. Tu m'énerves __quand__tu fais des bêtises.
3. Ma sœur aime le cinéma, ___quant__à moi j'aime le théâtre.
[4. Ton voyage, c'est pour__quand_ ? Ici, c’est le quand = mot interrogatif, n’en
tenez pas compte]
5. Les adultes peuvent sortir, __quant__aux enfants c'est non !
6. Je reste à la maison _quant__ à ma famille, elle va au musée.
7. Ce joueur s'énerve ___quand___ il commence à perdre la partie.
8. __Quand__ il fait beau, nous faisons une longue promenade au parc.
9. Nous détestons le football, __quant__ à mon frère il l'adore.
10. Mon père est ouvrier __quant__ à ma mère, elle est femme au foyer.
On/ On n’ ?
1. Ils ne nous ont rien laissé à manger, sauf des croûtes qu'_on_ est obligées de
manger sans beurre.
2. _On n’__ entend plus parler de la grippe aviaire.
3.___On_ voulait entendre chanter les merles, mais les corbeaux les ont
chassés.
4. On croit toujours avoir tort, alors qu' _on__ a souvent raison.
5. Ils loué un appartement tellement sale qu'_on_ a passé la semaine à le
nettoyer.
6. _On__a tout essayé pour le sauver mais __on n’__ a pas pu. Tout simplement,
_on n’_ était pas à la hauteur. Pas la peine qu' _on_vienne me dire le contraire !
Mardi 9 juin
(Bonjour à tous !
Aujourd’hui, nous commençons une nouvelle leçon de grammaire. Je vous propose de nous
retrouver mercredi 10 à 14h en classe virtuelle (je suis désolée de vous faire travailler
un mercredi après-midi, mais c’est mon seul moment de disponible cette semaine !).
Si vous êtes attentifs, vous remarquez que les phrases sont très proches à deux détails
près….
- « énervant » a un –s dans la deuxième phrase
- « énervant » a un complément dans la première phrase…
- le point commun entre les deux mots qui différent d’une phrase à l’autre est le
suivant : la terminaison -ANT
Nous allons étudier les « formes en –ANT », c'est-à-dire les mots qui se terminent par
le suffixe –ANT. Il y en a trois différentes en tout, je vous montrerai la dernière
forme (la plus facile à comprendre) quand je vous aurai expliqué les deux ci-dessus.
La dernière forme en –ANT est facile à reconnaître car elle est précédée de « en » et
indique la manière dont l’action est faite :
Vous pouvez prendre votre cahier à l’envers et noter ou imprimer la leçon ci-dessous !
Leçon n°9 : Participe présent, gérondif et adjectif verbal
La forme en -ANT peut être utilisée de trois façons: comme un verbe (invariable),
comme un adjectif (variable) , ou au gérondif (invariable).