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I.

SÉMANTIQUE LEXICALE DU FRANÇAIS

Thème 2.

I - Le signe linguistique.
II – Le lexique français et ses unités. Le mot et les unités lexicales. Le
lexique et la réalité.
I. LE SIGNE LINGUISTIQUE.
I. 1. Les signes.
En sémiologie, le signe est une entité perceptible dont la fonction est de
représenter une autre entité non perceptible ou absente. On considère alors que le signe
est composé de deux éléments solidaires : une forme et un sens.

I. 1. 1. Classements des signes

- 1) Les indices : Ce sont des signes produits sans volonté de communication. Par
exemple, la fumée est l’indice du feu. Il existe donc un lien nécessaire entre le signe
indice et l’entité qu’il représente, généralement un lien de contiguïté (spatiale ou
temporelle).

- 2) Les signaux : Ce sont des signes qui impliquent une volonté de communication.
Mais pour qu’un signe soit signal, il faut que le destinataire de la communication puisse
le reconnaître, c’est-à-dire le comprendre. Un signe signal est donc volontaire et
explicite, souvent conventionnel.
Les signaux peuvent être classés selon le rapport qu’il existe entre l’objet
perceptible et l’objet représenté. Selon Peirce, on peut distinguer :

- 2.1.) Les icônes : Quand il existe un rapport de ressemblance formelle entre la forme
du signe et l’entité représentée. Par exemple, le panneau routier où l’on trouve un Z
annonce un virage sur la route.

- 2.2.) Les symboles : Selon le classement établi par Peirce, le symbole est un signal qui
n’implique pas de rapport de ressemblance entre l’objet représentant et l’objet
représenté. Le rapport est le produit d’une convention et il est constant dans une culture
donnée.Le symbole est donc un signe qui établit un rapport non causal (à la différence
de l’indice) et un rapport non analogique (à la différence de l’icône). De ce point de vue
sémiotique (Peirce), on peut considérer le signe linguistique comme faisant partie des
symboles.

I. 1. 2. Le signe linguistique
Le signe linguistique est un signe très particulier dans l’univers des signes, car le
langage humain est un système de signification et de communication beaucoup plus
riche, plus souple et plus efficace que n’importe quel autre système.
Si l’on suit les idées de Saussure dans le Cours de linguistique générale, le signe
linguistique se caractérise par les traits suivants :

1) Le signe linguistique est biface : il est formé par l’association d’une « image
acoustique », appelée signifiant, et d’un concept appelé signifié. Ces deux faces du
signe linguistique sont indissociables.

2) Le signe linguistique est arbitraire : le signifiant n’entretient avec le signifié aucun


rapport interne. Le seul lien qu’il existe entre eux est la « relation de présupposition
réciproque ».
Cependant, dans chaque langue, on peut rencontrer parfois des signes qui
entretiennent avec la réalité des relations moins arbitraires, où il existe une certaine
motivation (motivation secondaire ou relative). Dans ce cas, on a affaire à des signes
linguistiques plus ou moins motivés.
Un exemple de motivation du signe linguistique est offert par les onomatopées,
qui constituent une frange très marginale du lexique.
Cette motivation du signe linguistique s’observe également dans les formes
complexes ou construites (par exemple, les dérivés et les composés). Cela veut dire
qu’un signe linguistique à motivation relative et qui n’est pas une onomatopée est
nécessairement complexe.

3) La relation entre le signifiant et le signifié est conventionnelle : une fois établie,


cette relation s’impose aux sujets parlants qui sont obligés d’accepter tels quels les
signes en usage dans leur communauté.

4) Le signifiant du signe linguistique est linéaire, de même que la combinaison des


signifiants. Ce caractère linéaire est dû à la nature orale du langage.

5) Le signe linguistique est typiquement humain : il a un pouvoir d’abstraction de la


réalité et il est doublement articulé.
6) Tout signe linguistique appartient à un système : la langue. Dans chaque langue,
les signes se délimitent de façon réciproque les uns les autres. Cela veut dire que chaque
signe a une position par rapport aux autres signes. C’est ce que l’on appelle la valeur du
signe.

II. LE LEXIQUE FRANÇAIS ET SES UNITÉS

Traditionnellement, on définit le lexique d’une langue comme l’ensemble des


mots au moyen desquels les membres d’une communauté linguistique communiquent
entre eux. De ce point de vue, le mot serait l’unité de base de la lexicologie. Mais, étant
donné les problèmes que suscite la notion de mot pour la linguistique moderne, surtout
pour l’analyse morphosyntaxique de la langue, on peut se demander si la lexicologie
peut conserver cette notion.

II. 1. Le mot et les unités lexicales


Le mot est une notion familière et évidente pour le grand public, qui considère
que cette unité est à la base de l’apprentissage d’une langue.
Cependant, dans une langue comme le français, le mot ne peut être défini que du
point de vue graphique. Le mot graphique ne constitue pas toujours une unité lexicale :
l’unité pomme de terre est constituée de trois mots graphiques, et le mot graphique au
représente deux unités lexicales (à + le). Cela veut dire que l’isolement du mot à l’écrit
n’est qu’une convention inhérente à ce code.
On se demande alors quels sont les critères que l’on doit utiliser en français pour
identifier et délimiter les unités lexicales. Il existe deux types de critères :
- les critères phoniques : l’accent et les contraintes phonologiques
- les critères syntactico-sémantiques : l’inséparabilité et la commutation

II. 1.1. Les critères phoniques

a) L’accent : dans certaines langues, l’accent joue un rôle démarcatif important (accent
lexical). En français, par contre, l’accent est syntaxique : l’unité d’accentuation est un
groupe de mots étroitement liés. Cela veut dire que l’accent ne permet pas de
d’identifier une unité lexicale, il n’a aucun rôle démarcatif.
b) Les contraintes phonologiques : elles peuvent parfois aider à délimiter et identifier
les unités lexicales en français, mais leur rôle est secondaire.

On peut dire, d’une façon générale, que les critères phoniques ne permettent pas
aux linguistes d’appréhender le fonctionnement réel du mot français. La chaîne parlée
ne connaît pas le mot comme unité phonétique.

II. 1.2. Les critères syntactico-sémantiques :

a) L’inséparabilité : le sujet parlant ne peut insérer aucun élément à l’intérieur d’une


unité lexicale. Le rôle essentiel du critère d’inséparabilité est de tester le caractère de
lexie d’unités graphiquement complexes comme pomme de terre, assistante sociale, etc.
Il est impossible de dire *pomme jaune de terre, *assistante très sociale.

b) La commutation : ce critère confirme ce que révèle le critère d’inséparabilité :


lorsqu’une unité complexe est lexicalisée, elle joue exactement le même rôle qu’une
unité simple. Par exemple :
- Marie épluche des (pommes de terre, carottes).
- L’(assistante sociale, infirmière) s’occupe des enfants.
On peut ainsi isoler et identifier des unités lexicales comme qu’en dira-t-on, à
pas de loup, au fur et à mesure, etc.

II. 2. Types d’unités lexicales

a) Les unités monomorphématiques. Il s’agit des unités lexicales formées d’un seul
morphème :
- Les grammèmes non liés
- Les lexèmes simples

b) Les unités dérivées et les unités fléchies. Une très grande partie des unités du
lexique de la langue française sont composées de deux ou plusieurs morphèmes : les
unités lexicales dérivées et les unités fléchies.
- Les unités fléchies sont formées d’un lexème et d’un (ou plusieurs) grammème(s)
lié(s) flexionnel(s). Parfois aussi, des grammèmes dérivationnels.
- Les unités dérivées sont formées d’un lexème et d’un (ou plusieurs) grammème(s)
lié(s) dérivationnel(s).

c) Les unités composées et les locutions. Il s’agit d’unités lexicales qui sont formées
par deux ou plusieurs lexèmes, parfois des grammèmes. Elles sont généralement
complexes du point de vue de la graphie, mais pas toujours.

- Les unités composées : on peut définir la composition comme la juxtaposition de deux


éléments qui peuvent servir de base à des unités dérivées. Généralement, il s’agit de
lexèmes que l’on peut trouver à l’état libre, comme dans chou-fleur, porte-mine, etc.
Mais il existe aussi des unités lexicales composées où les éléments ne se rencontrent
jamais à l’état libre, comme anthropologue. Ces éléments peuvent cependant être des
bases d’autres unités : anthropien
Souvent on classe parmi les unités lexicales composées :
- Les unités lexicales à deux termes, généralement nominales, parfois
adjectivales : porte-bagages, clair-obscur, aigre-doux, sourd-muet, le savoir-
faire, etc.
- Les unités lexicales à trois termes, uniquement nominales : machine à coudre,
pomme de terre, va-et-vient, etc.
- Les unités lexicales à deux termes à fonction verbale (parfois considérées
comme des locutions) : prendre feu, faire grâce, faire partie, avoir peur.

- Les locutions : on classe parmi les locutions toutes les autres unités lexicales
complexes et figées. C’est-à-dire,

- Les locutions nominales comportant plus de trois termes et les locutions


adjectivales et verbales comportant trois ou plus de trois termes : mettre
le feu, vendre la mèche, (un) m’as-tu-vu, (le) qu’en-dira-t-on, faire fi de,
etc.
- Les locutions adverbiales : au fur et à mesure, tout à coup, à pas de
loup, en effet, sur-le-champ, à l’improviste, d’arrache-pied, tout au log,
tout du long, etc.
- Les locutions prépositives : autour de, à cause de, en raison de, grâce
à, au fur et à mesure de, afin de, etc.
- Les locutions conjonctives : au fur et à mesure que, afin que, étant
donné que, etc.
- Les locutions interjectives : nom de Dieu !, bonté divine !, mais enfin !,
etc.
II. 3. Trois types de lexique
Le lexique peut être conçu de trois façons différentes, selon les perspectives et
les besoins du linguiste :
a) comme l’ensemble de tous les morphèmes d’une langue
b) comme l’ensemble de tous les morphèmes lexicaux d’une langue
c) comme l’ensemble des unités lexicales non liées d’une langue

II. 3. 1. L’ensemble de tous les morphèmes d’une langue


Cette définition implique que l’on choisit comme unité de lexique le morphème.
Les lexèmes et les grammèmes (liés ou ou non liés) sont mis sur le même plan, bien
qu’il s’agisse d’unités différentes. En effet, les lexèmes constituent une classe ouverte et
ils sont très nombreux, tandis que les morphèmes grammaticaux constituent des classes
fermées, et ils sont peu nombreux. En outre, la classe des lexèmes peut se modifier
constamment, tandis qu’il est très difficile de modifier les grammèmes. Finalement, le
rôle joué par les lexèmes dans la production des phrases n’est pas le même que celui des
grammèmes.

II. 3. 2. L’ensemble de tous les morphèmes lexicaux d’une langue


Pour certains linguistes, la meilleure définition du lexique, et la plus opératoire
(du moins pour la langue française), est celle qui considère celui-ci comme l’ensemble
des lexèmes, c’est-à-dire les unités de la classe ouverte. Cependant, cette définition
laisse de côté les unités dérivées (comme satisfaction, gaspillage, etc.), ainsi que les
unités composées et les locutions.

II. 3. 3. L’ensemble des unités lexicales non liées d’une langue


Il s’agit d’un compromis entre les deux définitions antérieures. Cette définition
est la conception traditionnelle qui sert de base à l’établissement des nomenclatures des
dictionnaires. Elle inclut :
- Les mots grammaticaux traditionnels : les morphèmes grammaticaux non liés.
- Les mots lexicaux traditionnels :
- les lexèmes
- les unités dérivées
- les unités composées
- les locutions

II. 4. Le lexique et le vocabulaire

Il convient d’établir la distinction entre lexique et vocabulaire. Le vocabulaire


est l’ensemble des unités lexicales utilisées ou figurant dans un corpus. Cette définition
englobe celle qui identifie le vocabulaire à l’ensemble des mots utilisés par un locuteur
donné ou un groupe social donné.

En ce qui concerne le vocabulaire d’un locuteur donné (appelé aussi lexique


individuel), on peut constater que ce locuteur n’emploie pas tous les mots qu’il peut
comprendre. C’est pour cette raison qu’on établit la différence entre :
- les unités lexicales actives : celles qui sont assez bien connues du locuteur et
qu’il utilise sans effort et de façon spontanée pour s’exprimer.
- les unités lexicales passives : il s’agit des unités lexicales que le locuteur
comprend de façon plus ou moins précise, mais qu’il n’utilise pas. Ce sont des
unités qu’il rencontre généralement au cours d’une lecture, ou d’un certain type
de conversation, et dont il déduit parfois le sens d’après le contexte.

Dans la vie réelle, les unités lexicales actives dont dispose un locuteur
dépendent, bien entendu, de son milieu de vie. Le langage présente une composante
sociale, et aux diversités de la société correspondent nécessairement des diversités
lexicales.

Dans ces conditions, l’étude du lexique d’une langue vivante déterminée


présente deux tendances :
- d’une part, on essaie d’établir le plus grand nombre possible d’unités utilisables
par un locuteur. Pour le français, ce point de vue est représenté surtout par le
Trésor de la Langue Française.
- d’autre part, on essaie d’établir une petite liste d’unités lexicales très usuelles,
indispensables à la communication et communes à tous les locuteurs. Cette
tendance est représentée par le Français Fondamental.

II. 5. Le lexique et la réalité

Grâce aux signes linguistiques, qui ont un pouvoir d’abstraction, l’homme peut
créer des catégories de pensée intermédiaires qui permettent de regrouper les infinis
aspects de la réalité
Toutes les unités lexicales, prises de façon isolée, sont des unités abstraites ou
plutôt, fournissent une abstraction de la réalité. Quand on parle, en lexicologie ou en
sémantique, d’unités lexicales concrètes (ou de mots concrets, dans les grammaires
traditionnelles), on considère alors non pas le statut linguistique de l’unité lexicale, mais
l’objet auquel celle-ci se réfère, c’est-à-dire un objet de sensation. Cela veut dire que le
signifié d’une unité lexicale concrète en discours comporte les traits sémantiques
[+sensible], [+ mesurable], etc.

D’autre part, depuis Saussure, on se représente cet ensemble de signes qu’est le


lexique d’une langue comme une mosaïque dont le dessin est d’autant plus fin qu’il est
lui-même plus riche et précis. Cela a une conséquence : on ne peut convenablement
connaître une unité lexicale qu’en la situant dans la totalité du lexique, et en rapport
avec les autres unités. De ce point de vue, la suivante citation de Saussure dans son
Cours de Linguistique Générale est fort intéressante : « C’est une grande illusion de
considérer un terme simplement comme l’union d’un certain son avec un certain
concept. Le définir ainsi, ce serait l’isoler du système dont il fait partie ; ce serait croire
qu’on peut commencer par les termes et construire le système en faisant la somme, alors
qu’au contraire, c’est du tout [de l’ensemble] solidaire qu’il faut partir pour obtenir par
analyse les éléments qu’il renferme. » Le lexique n’est pas nomenclature, mais
structure.
On retrouve déjà cette conception du lexique dans les dictionnaires analogiques,
qui constituent une sorte d’inventaire de l’univers vu par un locuteur moyen de
civilisation européenne. Pour le français, nous avons, par exemple celui de Boissière,
Dictionnaire analogique de la langue française (1862), où il affirme dans la préface :
« L'objet principal du nouveau dictionnaire est de (...) fournir, pour la première fois, un
moyen commode de trouver les mots quand on a seulement l'idée des choses. »

Le fait que chaque langue présente un lexique structuré comme une totalité a une
autre conséquence : chaque langue découpe la réalité de façon différente. L’exemple le
plus connu est celui des couleurs. Par exemple, si le français établit quatre signifiants
(vert, bleu, gris, brun) pour quatre couleurs, le gallois n’en possède que trois (gwyrdd,
glass, llwyd), et il découpe l’univers chromatique de façon différente.

La conséquence de tous ces phénomènes est que, dans chaque langue, il y a une
série de contraintes, mais également une série de libertés, c’est-à-dire que ce que
certains locuteurs peuvent exprimer par une périphrase ou par plusieurs unités lexicales,
d’autres doivent l’exprimer nécessairement par une seule unité.

Chaque langue a une « vision du monde » différente : chaque langue structure la


réalité de façon singulière, et les structures mentales de chaque communauté
linguistique seraient aussi différentes.
On peut affirmer qu’une langue réalise des systèmes lexicaux incomplets et
dissymétriques parfois, coïncidant avec les besoins principaux de ses locuteurs dans une
communauté linguistique et culturelle donnée.
La langue courante n’est pas un langage scientifique qui élabore des séries
lexicales rigoureusement ordonnées, d’après un point de vue humain unique. Au
contraire, la langue courante présente des séries lexicales adaptées à une connaissance
pratique du monde et de l’univers. C’est dans ce sens qu’il faut interpréter que « le
lexique n’est pas nomenclature, mais structure. »

II. 5. 1. Les universaux sémantiques


Est-ce que l’on peut affirmer, avec certains linguistes (comme Martinet,
Malmberg) que la structuration du lexique de chaque langue est tout à fait indépendante
de la réalité ? Cela équivaut à dire que le lexique est une construction arbitraire de
l’esprit humain, « qu’il n’existe pas de concepts indépendamment de la langue et
conditionnés par la réalité » (Malmberg).
À cette idée s’opposent d’autres linguistes, comme Georges Mounin (Problèmes
théoriques de la traduction, 1963). Selon lui, il faut admettre que la réalité intervient
d’une certaine façon dans la construction des concepts et des idées : le lexique présente
aussi un aspect universel qu’il ne faut pas négliger. Cette universalité est la condition
même de la possibilité de traduire.

Le linguiste Claude Hagège parle aussi d’universaux linguistiques ou de


tendances universelles dans les langues. Hagège indique qu’une unité lexicale (ou
groupe d’unité lexicales) présente un sens d’autant plus proche de l’universel que son
emploi est moins affecté par des restrictions contextuelles (climatiques, géographiques)
et des restrictions culturelles.
Ces restrictions sont importantes et elles se diversifient d’une langue à une autre, mais
les tendances dominantes (ou universelles) sont mises en lumière par le comportement
des langues dans :
- la communication
- la construction de la personnalité et de l’identité
- l’édification des cultures

Georges Mounin, dans Problèmes théoriques de la traduction (1963) parle aussi


des universaux sémantiques : certains concepts trouvent une expression lexicale dans
toutes les langues :
- Les universaux cosmogoniques
- Les universaux biologiques
- Les universaux chronotopiques
- Les universaux psychologiques
- Les universaux culturels
- Les universaux communicatifs

Pour conclure, on peut affirmer que, dans le découpage de la réalité par le


lexique de chaque langue, il existe des faits naturels et des faits culturels. Ce double
caractère est un facteur très important dans l’évolution lexicale d’une langue.
Les lexiques des langues représentent donc l’univers tel que peuvent le voir les
êtres humains selon différentes perspectives, perspectives qui naissent des différents
groupes culturels qui sont, malgré les profondes diversités, capables de se comprendre.

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