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Leçon 2: La discussion.
Evaluation / Compte rendu du devoir
L’exposé oral
Présentation des thèmes d’exposés
2
On reconnait, les différents registres de langue à certaines marques
linguistiques qui les caractérisent. Ces distinctions peuvent porter sur :
- La phonétique : la façon dont est prononcé l’énoncé.
Exemple : T’as d’beaux cheveux !
L’utilisation des différents niveaux de langue peut être déterminée par le style
même de l’écrivain, mais elle peut être également exigée par le genre littéraire.
Par exemple, l’oraison funèbre ou le discours officiel demande un autre registre
que le récit de souvenir d’enfance ou la confidence intime. Un écrivain utilisera
différents registres de langue selon le ton qu’il veut donner aux personnages,
dans un roman, dans une pièce de théâtre, dans un dialogue de film, etc. En
effet, le langage permet à lui seul de situer socialement le personnage et même
le caractériser psychologiquement.
Les trois principaux registres de langue sont :
Le registre familier : Il correspond à une parole spontanée. C’est celui que
l’on emploi avec ses parents, ses amis, dans des situations de
communications sans contraintes. Il emprunte beaucoup de ses
caractéristiques aux modèles orales : phrases juxtaposées plutôt que
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subordonnées, phrases sans verbes, règles de concordance des temps non
respectées, absence du « ne » dans les locutions négatives… et un
vocabulaire laissant une grande place à l’argot ou aux mots dits
« grossiers ».
Le registre courant: C’est celui que l’on emploi à l’oral ou à l’écrit, dans
des situations de la vie quotidienne, en présence de personnes que nous
ne connaissons pas bien ou pas du tout. Il est fondé d’un point de vue
syntaxique, sur un usage correct de la langue.
Les mots sont compris du plus grand nombre de personnes.
Le registre soutenu : Il n’est jamais spontané et demande des efforts
particuliers d’attention et de recherches pour bien parler et bien écrire. Il
est associé à des situations de communications de contraintes. Il requiert
une connaissance approfondie des ressources de la langue, tant sur le plan
de la syntaxe, (phrase complexe, règles de concordance des temps,
emplois de certains temps du subjonctif) que sur le plan du lexique
(vocabulaire recherchée, rare, littéraire, technique, terminologique, …).
Il multiplie les références littéraires, les citations, les maximes, les
proverbes, etc.
LEÇON 3 : LA PONCTUATION
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GENERALITE
La ponctuation est un système de signes non alphabétiques qui ne
correspondent pas à la conception habituelle de nos types d’écritures en principe
calqué sur les unités sonores.
Mais solidement installé dans la plupart des langues, les signes de ponctuation
fonctionnent en tant que universaux de langue. Ils contribuent à l’organisation
d’un texte écrit, ils apportent des indications prosodiques, marquent des rapports
syntaxiques et véhiculent des informations sémantiques.
Albert DOPPAGNE, dira de la ponctuation « qu’elle assure la transmission du
message et l’intelligence du texte en dépend ». Cette importance de la
ponctuation se révèle de l’anecdote du malheureux qui avait été mordu par un
chien. (On lui avait dit qu’un chien enragé refuse de s’alimenter.)
Raymond JACQUENOD, dit qu’il fit mettre l’animal en observation afin de
savoir s’il était enragé. Quelques jours plus tard, il reçu un télégramme qui le
laissa perplexe « Chien mange pas enragé stop ».
Que fallait t-il comprendre ?
« Chien mange : pas enragé » ?
« Chien mange pas ; enragé » ?
En plus des lettres de l’alphabet (ensemble des lettres servant à transcrire les
sons d’une langue), l’écriture française dispose de signes supplémentaires qui
permettent d’affirmer la transcription de l’exposé oral et qui peuvent par ailleurs
être porteur de sens. Ces signes sont indispensables car leur absence peut
dénaturer un texte au point de le rendre incompréhensible.
Si l’on considère les énoncés suivants :
« Le professeur dit : l’étudiant Koné est en retard »
« Le professeur, dit l’étudiant Koné, est en retard ».
L’on constate que ces deux phrases employant les mêmes mots mais ponctuées
différemment, changent de signification. Dans la première phrase, l’étudiant doit
se dépêcher. Dans la seconde, c’est plutôt le professeur qui doit revoir son
allure.
Cette situation a amené Raymond à affirmer que : « la ponctuation éclaire une
pensée et la logique du texte la commande, elle peut être plus que l’orthographe
indispensable à l’intelligence du texte ».
De tous les signes de ponctuation, l’on peut penser que la virgule est peut être le
signe le plus important parce que le plus délicat à employer.
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I- LA VIRGULE (,)
Le nom de la virgule, vient du diminutif latin « virga », qui signifie verge,
baguette donc bâtonnet. La virgule, est un petit signe à la forme d’une griffe qui
sert à compléter les services rendus par le point. A l’oral, elle se traduit par une
faible pause ou une pause de peu de durée.
Exemples : Elle est belle, gentille et intelligente
Le ton juste, tout est là
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I-1-1-2- La virgule et la proposition relative
En règle générale, l’on ne met pas une virgule entre un pronom relatif et son
antécédent.
Exemples : J’espérais que l’admiration, qui rend l’homme meilleur, les
disposerait à me restituer quelque chose.
Je connais bien l’homme qui arrive
La ville dont on parle, c’est la ville où il habite.
On ne sépare pas d’une virgule les pronoms relatifs qui et que de leurs
antécédents sauf quand la subordonnée peut être supprimée sans altérer le sens
de la phrase.
Mais pour éviter toute ambiguïté dans le rapport entre le pronom relatif et son
antécédent, quand l’antécédent et le pronom relatif sont éloignés l’un de l’autre
par un nom, que l’on pourrait prendre à tord pour l’antécédent, on met une
virgule avant le pronom relatif pour le séparer du faux antécédent.
Exemples : J’ai conduit chez le vétérinaire la chienne de mon oncle, qui s’est
cassé une côte.
Je souhaite recevoir au plus tôt votre rapport destiné à
l’administration, qui reste introuvable à ce jour.
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En générale, la conjonction qui introduit une proposition de conséquence n’est
pas précédée d’une virgule.
Exemple : Il est si bien élevé qu’il ne manque pas de céder sa place à une
dame.
En revanche, il y a des cas ou l’adverbe (si, tant, tellement) n’est pas employé
pour modifier le sens d’un verbe, d’un adjectif ou d’un autre adverbe. Il fait
partie d’une expression indissociable, c’est-à-dire d’une locution conjonctive.
Dès lors, l’expression est précédée par la virgule.
Exemples : Il s’obstine, si bien qu’il met tout le monde contre lui.
Il travaillait jour et nuit, tant et si bien qu’il a fini par craquer.
Lorsque la proposition de conséquence est séparée par une autre proposition de
l’adverbe qui l’annonce dans la principale, elle est précédée d’une virgule.
Exemple : Il est sûr qu’il sera engagé, il n’a même pas cherché d’autre place
- Une proposition de but n’est pas précédée d’une virgule.
Exemple : Le contrôleur secoue le voyageur afin qu’il se réveille.
- Une proposition de condition à l’indicatif est précédée d’une virgule.
Exemple : Faites cette expérience, si vous y tenez.
La virgule demeure quand la proposition subordonnée précède la proposition
principale.
Exemple : S’il faut mourir, mourons.
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L’hôtel de ville, autrement dit la mairie.
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Exemple : Aussi comprenez-vous que je ne puisse pas vous répondre.
Et l’on emploie quand on ne la fait pas.
Exemple : Aussi, vous comprenez que je ne puisse pas vous répondre.
I-1-1-8-3- La virgule et et
La conjonction « et » remplace la virgule dans la proposition simple comme
dans la proposition complexe.
Exemple : J’ai reçu les étudiants et leur délégué.
Il arrive cependant que dans une suite de termes ou le dernier est introduit par et,
cette conjonction et soit précédée par une virgule.
Exemple : Nous avons vu arriver à midi le père, la mère et les bébés encore
endormis.
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La conjonction mais peut aussi se trouver suivi d’une virgule, en raison de la
présence d’une incise introduite immédiatement après elle.
Exemple : Vous êtes intelligents mais, malheureusement, paresseux.
I-1-1-8-5- La virgule et ni
Lorsque la conjonction ni s’emploie avec la locution adverbiale "ne pas" pour
unir deux parties semblables d’une proposition négative, la virgule n’a pas à être
utilisée.
Exemple : Il n’a pas de biens ni d’enfants.
Mais dans le cas de l’apposition et de la répétition (plus de deux fois) de la
conjonction ni, la virgule intervient pour séparer les propositions appositives de
la proposition principale.
Exemple : Nul ne l’a remarqué, ni le gardien, ni le chien, ni les passants.
I-1-1-8-6- La virgule et or
Cette conjonction n’entraine pas après elle l’emploi de la virgule.
Exemple : Vous m’attendiez à 13 heures or mon bus avait un retard de 2 heures.
Excluons, le cas ou la proposition est interrompue après or par une incise.
Exemple : Vous m’attendiez à 13 heures or, comme d’habitude, mon bus avait
un retard.
La conjonction or ne remplace pas une virgule, au contraire comme elle est au
commencement de la proposition elle suit toujours une ponctuation qui délimite
la proposition précédente.
Exemple : Tous les hommes sont mortels, or pierre est un homme; donc il est
mortel.
I-1-1-8-7- La virgule et ou
La conjonction ou marque l’alternative.
Quand la conjonction « ou » est employée entre deux hypothèses, dont l’une
exclut l’autre, il n’y a pas de virgule.
Exemple : Vaincre ou mourir.
Quand la conjonction « ou » introduit une apposition, elle doit être précédée de
la virgule
Exemple : Bassam, ou l’ancienne capitale de la Côte d’Ivoire.
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L’autre fonction est du type énonciatif. Elle donne un sens particulier à la
phrase. Elle permet de lever certaines ambiguïtés de constructions. Soit par
exemple, les phrases suivantes:
- « Pierre n’est plus terrassé par le mal dont il souffrait ».
Le sens de cette phrase est clair: Pierre est guéri.
- « Pierre n’est plus, terrassé par le mal dont il souffrait ».
Cette phrase, ne prête d’avantage à équivoque que la première: Pierre est mort.
Les deux phrases sont antinomiques, c’est-à-dire que chacune d’elle dit le
contraire de l’autre et cela en raison d’une simple virgule présente dans la
seconde et absente dans la première.
Conclusion partielle
Nous pouvons affirmer, sans prendre le temps d’exposer dans les détails, ici, le
bilan de notre investigation, que ponctuer c’est diviser les diverses parties d’un
texte à l’aide de signes conventionnelles, en occurrence la virgule destinée à
donner un sens à un ensemble de mots ou même à un seul mot. C’est d’abord
une question de logique plus que de cadence. La ponctuation, mais surtout la
virgule, sert avant tout, à faire saisir toutes les nuances de la pensée d’un auteur
et éviter de fâcheuses équivoques.
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Si la phrase exclamative est comme dans la phrase 4, une sous phrase, inséré à
l’intérieur d’une autre phrase, le point d’exclamation se trouve à l’intérieur de
celle-ci. Dans ce cas, il n’est pas suivi d’une lettre majuscule.
La minuscule après le point d’exclamation nous montre que ce signe peut
fonctionner comme une virgule à l’intérieur de la phrase. Il ne marque pas
forcément la fin de la phrase mais il souligne l’exclamation, le sentiment qui
anime celui qui s’exprime.
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P1 : Bondoukou, Aboisso, Lakota, Grand-Bassam, Tiassalé, Gagnoa,
Abengourou, Korhogo : les Ivoiriens mobilisés pour le triomphe de la paix.
Remarque : Après les deux points, nous utiliserons aussi bien la majuscule que
la minuscule. Lorsque la phrase se produit dans une énumération, dans l’exposé
d’une cause, d’une conséquence, dans une explication ou un jugement, les deux
points sont suivis d’une minuscule comme dans la phrase 1. Lorsque les deux
points introduisent une citation, ils sont suivis d’une majuscule à la condition
que le mot qui contient cette majuscule marque le début de la phrase rapportée,
comme dans la phrase 2. Dans le cas contraire, nous utiliserons la minuscule
après les deux points.
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Il fait chaud.
J’ai faim.
V- LES GUILLEMETS (« »)
Ils isolent un terme que le narrateur cite ou ne prend pas à son compte.
Exemple: « Ils estimèrent de leurs devoirs de m’emmener à l’hôpital.»
Les guillemets employés avec les deux points permettent d’insérer un discours
direct dans le récit.
Exemple: Il rêvait : « si je pouvais m’envoler, je partirais tout droit vers le
soleil.»
Les guillemets permettent d’introduire une citation. Ils se traduisent sous deux
formes. La forme ouvrante («) et la forme fermante (»).
Ils s’emploient pour marquer qu’un énoncé n’est pas achevé soit parce qu’il a
été interrompu
Exemple : Je vais prendre… des mesures
Soit parce que le narrateur laisse imaginer la suite
Exemple : Son mari l’a surprise avec son amant et…
Les points de suspensions s’emploient à la fin d’une énumération pour dire
qu’on ne peut pas tout citer. Ils peuvent être remplacés par (etc).
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Elles présentent en général un élément comme secondaire dans la phrase.
Exemple: Un enfant (5 à 6 ans) s’approcha de moi.
Elles peuvent aussi souligner ou rendre compte d’une réflexion personnelle du
narrateur.
Exemple : Un loup (il était affamé) s’approcha du troupeau.
Ce sont des signes qui se placent sur des voyelles. Il y en a trois en français :
L’accent aigu, grave et circonflexe.
Ils affectent la prononciation d’une voyelle.
Exemple: é, è, ê
Ils apportent une information. L’accent indique qu’une lettre a disparu de la
prononciation. (Il se traduit à l’origine par l’allongement de la voyelle.)
Exemple : piqûre
Les accents graves et circonflexes, permettent de distinguer des homonymes.
Exemples: La/là, où/ou, pêcher/ pécher
IX-1- Le tréma(¨)
Il indique qu’il faut prononcer séparément des lettres qui sans lui, formeraient
des diagrammes.
Exemple: maïs, héroïne, laïque, …
Le tréma signale aussi que la lettre précédente se prononce et n’a pas de valeur
auxiliaire.
Exemple : ambiguïté, aiguë
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Elle se place sous le (c) pour lui donner valeur de (S).
Exemple : commerçant, leçon, reçu, … .
X- LES MAJUSCULES
CONCLUSION GENERALE
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La ponctuation est l’ensemble des signes conventionnels, visuels qui permettent
d’indiquer dans l’écrit, les faits de la langue orale, comme les pauses et
l’intonation de marquer leur structure, en insistant sur les rapports logiques qui
existent entre les parties constitutives du discours en général et chaque phrase en
particuliers, en vue de saisir toutes les nuances de la pensée d’un auteur et
d’éviter les équivoques. Le système français de la ponctuation comprend : le
point, le point d’interrogation, le point d’exclamation, les points de suspensions,
la virgule, le point virgule, les deux points, les guillemets, le tiret, les
parenthèses, les crochets, l’alinéa, le paragraphe, le plan, l’astérisque et la
barre oblique.
A ces signes s’ajoutent l’apostrophe, le trait d’union, la majuscule et la
minuscule qui sont à la fois des signes auxiliaires et des signes de ponctuation.
L’étude de la ponctuation a ceci de particulier qu’elle nous ouvre des
perspectives heureuses du point de vue de la fonctionnalité des signes, c’est-à-
dire leurs différentes valeurs selon le contexte d’emploi et les incidences
qu’entraine le disfonctionnement de leur utilisation.
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I- Définition
Tous les hommes ont cette aptitude particulière c’est-à-dire la faculté de pouvoir
communiquer à d’autres hommes leur pensée et de pouvoir exprimer leur
sentiment, leur désir ou leur ordre au moyen d’une langue. Sans doute, les
animaux peuvent-ils communiquer certains renseignements à d’autres animaux
de la même espèce au moyen de signaux sonores, mais les hommes seuls ont
cette capacité, propre à leur espèce, de transmettre des signaux sonores (signes
verbaux) qui ont des caractères très spéciaux et se combinent d’une infinité de
façon particulière pour former les phrases des langues. Cette aptitude est le
langage.
La langue est un système de signes (un code) très élaboré ; spécifique au groupe
qui la parle et/ou l’écrit.
Exemple : le français est une langue qui est faite d’un ensemble de signes
verbaux différents de ceux de l’allemand, de l’anglais ou du chinois. Et ces
signes verbaux sont combinés entre eux selon des règles particulières pour
former les phrases du français.
Chaque langue sert de moyen de communication à un groupe plus ou moins
grand de personnes. Ce groupe de personnes forment une communauté
linguistique.
Quand on parle une langue, on utilise ordinairement, même si l’on n’y songe pas
au moment où l’on s’exprime, les règles de cette langue. Mais dans les phrases
de chaque locuteur, il y a des manières de parler qui lui sont propres : les
accents, le choix des mots, des constructions peu fréquentes, etc. Ainsi, d’un
côté il y a les règles de la langue, celles qui définissent la langue utilisée et de
l’autre, les utilisations diverses que chacun fait des mots et des constructions que
lui offre la langue. C’est de cet acte que découle la parole.
Le schéma de communication
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Le canal : le support, le mode de transmission du message (papier, son …)
Le code : le système de signes utilisé (langue, panneaux de la route …)
Le récepteur ou destinataire : celui qui reçoit le message. S’il répond, il est
également émetteur
Le référent : le contexte (le lieu, le moment…) ainsi que l’ensemble des
éléments auxquels fait référence le message.
- PRÉSENTATION
La théorie des fonctions du langage, a été fondée par Roman Jakobson qui
distingue les six fonctions de la communication linguistique : référentielle,
poétique, expressive, conative, phatique et métalinguistique.
Depuis l’Antiquité, les fonctions du langage sont au centre des débats des
philosophes, logiciens, grammairiens et linguistes. Il est communément admis
que la fonction centrale du langage est la communication : il permet aux
hommes de communiquer entre eux, d’échanger des informations. C’est ce
qu’on appelle la fonction référentielle. Cependant, il existe de nombreux cas de
figure où le langage est employé à d’autres fins.
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III-1- La fonction référentielle
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III-6- La fonction métalinguistique
DEFINITION :
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En linguistique, les connecteurs logiques désignent des mots de liaison. En
effet, il s’agit de tout élément lexical (mot) qui sert à relier entre elles, des
phrases ou des propositions.
Il existe toute une variété de connecteurs logiques que l’on peut regrouper
par catégories (classes) grammaticales.
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l’école pourtant (pourrait représenter : « or ») ils ont un examen à préparer.
(adverbe, pris comme connecteur logique).
Exemple : Les étudiants modernes sont en liesse (contents) parce qu’ils sont
enfin informés de la date des congés de Pâques. (locution conjonctive,
connecteur logique permettant d’exprimer une cause).
3 – L’expression du but : afin que, pour que, de crainte que, de peur que,…
Exemple : Pour que les Etats démunis accèdent au développement, il faut qu’ils
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combattent plus sérieusement la corruption et l’insécurité. (locution conjonctive,
connecteur logique occasionnant l’expression d’un but).
REMARQUE :
Il existe encore toute une variété de connecteurs logiques de ce genre. Les
étudiants pourraient donc entreprendre des investigations personnelles
susceptibles de leur permettre d’en découvrir d’autres qu’ils sauraient, bien
évidemment, utiliser à bon escient.
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surcroît ; Ou bien fait ; que ; pourquoi ; …
de plus ; En clair ; Comme De là ; …Tertio.
Cependant ; Par suite ;
il faut ; Car ; Aussi ; Autrefois
ajouter Autrement D’où ; …
que ; dit, Sous Aujourd’hu
Quoique ; prétexte De telle i...
comme ; En termes que sorte que Demain
ensuite ; Même si ; (Plus tard).
enfin ; différents Etant
sans doute ; A donné
en effet, l’opposé ; que
et ; Inverseme
surtout ; nt En
ainsi que ; d’autres
de même termes
que ; Contraire-
d’une ment à
part…
d’autre part Or ;
Mais ;
Tandis
que ;
Alors que ;
Néanmoins
Certes ;
Au
contraire
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Par opposi-
tion
A l’inverse
Exercices d’application:
1. Complétez convenablement le texte suivant avec : par conséquent, d’autres,
malgré, en somme, cependant, en effet, certains.
L’école demeure, a priori, un espace d’apprentissage--------------------------de
nombreuses initiatives concourent à favoriser la réussite sociale des jeunes gens
qui fréquentent cette institution. ------------------------ dans cet espace, tous les
apprenants n’ont pas les mêmes chances de réussite.
--------------------------------------- sont brillants, --------------------------demeurent
médiocres puisqu’ils ne veulent fournir aucun effort
------------------------------------les enseignements dispensés par les professeurs.
---------------------------------------- l’école devient-------------------------------------
un espace de sélection des cadres de demain.
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Le résumé de texte est un exercice qui consiste à réduire ou à contracter un texte
ou le volume du texte initial soit 1/10, 1/6, 1/4, 1/3. Cette épreuve comprend
deux volets.
- Le premier est un ensemble de questions visant à vérifier la
compréhension du texte. Ici il est demandé au candidat d’expliquer
certains mots et/ou expressions du texte en contexte.
- Le deuxième prend en compte le résumé ou la contraction de texte.
LA METHODE A SUIVRE
- Numéroter le texte ;
- lire attentivement et plusieurs fois le texte ;
- pour une bonne compréhension du texte, identifier le thème et la thèse ;
- respecter la structure du texte pour rester fidèle à son esprit ;
- encadrer les mots d’articulations (les connecteurs logiques) ;
- relever les mots clés faisant partie du champ lexical du thème ;
- repérer les idées essentielles ;
- les reformuler
- établir enfin la cohérence, les liens logiques entre les différentes idées
essentielles repérées, à l’aide des connecteurs logiques.
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Exemples de quelques connecteurs logiques et leurs valeurs
- En plus, et, outre, aussi, ajouté à, etc. : l’addition.
- Car, parce-que, c’est pourquoi, en raison de, puisque, etc. : la cause.
- Si bien que, par conséquent, donc, etc. : la conséquence.
- Toutefois, mais, par contre, cependant, néanmoins, au contraire, etc. :
l’opposition ou la restriction.
- En effet, en d’autres termes, c’est-à-dire, etc. : l’explication ou
l’explicitation.
- D’abord, puis, ensuite, premièrement, etc. : la classification.
Exercice
Mettez les connecteurs logiques suivants à la place des pointillés : car, donc,
en effet, premièrement, cependant, enfin, deuxièmement, aussi, et.
La rédaction du résumé
La rédaction du résumé doit suivre ou respecter la structure ou la logique du
texte. L’étudiant doit :
- Conserver le système d’énonciation du texte (les personnes, les temps et
les modes des verbes
- Garder la tonalité du texte (pathétique, ironique, comique, dramatique,
lyrique, etc.)
- Avoir un style personnel tout en restant fidèle à l’esprit du texte
- Eviter de reprendre les phrases du texte dans la reformulation des idées
essentielles.
- Eviter tout jugement personnel ou commentaire
Exemples de reformulations
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Phrase initiale : La télévision influe beaucoup sur nos façons de penser et d’agir
si bien que nous sommes fréquemment guidés par elle.
Phrase reformulée : La télévision nous conditionne.
LEÇON 2: LA DISCUSSION
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discussion. Ici il s’agit d’un travail d’écriture visant à partir de consigne précise
à évaluer la capacité de l’étudiant à argumenter une idée. Il est donc demandé à
l’étudiant de toujours se référer à la consigne qui demande soit d’étayer, soit de
réfuter la thèse de l’auteur ou une idée importante du texte.
I- qu’est-ce-que la discussion ?
La discussion requiert les qualités de dissertation à laquelle elle s’apparente
par la forme.
- Exposé d’une thèse (affirmation et critique de cette thèse)
- Raisonnement rigoureux mais elle en diffère par l’importance: la
discussion, contrairement à la dissertation classique, est une partie d’un
exercice dans la mesure où elle est précédée du résumé. Elle est
relativement moins importante en étendu que la dissertation qui à elle
seule dure 4h. Dans la discussion le sujet est généralement en rapport avec
l’actualité, ce qui donne au candidat de mettre à profit sa culture et sa
connaissance des problèmes et des thèmes du monde contemporain. Le
libellé du sujet est généralement fait de termes clair et précis pour éviter
toute divagation et créer ainsi, un malentendu avec le correcteur. Il peut
être fait d’un titre, d’une question ou d’une phrase du texte donné. Le
sujet de la discussion est toujours tiré du texte soumis à l’étudiant.
II-1-L’introduction
Le sujet de la discussion porte toujours un problème et le rôle de
l’introduction est de poser ce problème, en partant du fait que le lecteur que le
lecteur ne connaisse pas le sujet. Cela signifie que l’étudiant doit présenter le
sujet ou poser le problème, après avoir commencé l’introduction par un constat
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ou une généralité. Lorsque le sujet est une citation qui est courte, il faut le
reprendre intégralement dans l’introduction, dans le cas contraire, il faut le
reformuler, en prenant en compte les mots et/ou les expressions essentielles. On
termine l’introduction par l’exquise du plan sans toutefois l’alourdir.
II-3-La conclusion
Enfin, comme cet exposé a pu être long, il est toujours bon de faire le point
ou le bilan de ce qui a été dit dans le développement, de donner son opinion
personnelle et éventuellement des perspectives nouvelles. C’est cela la
conclusion.
III-1-Plan dialectique
Il s’agit du plan le plus connu par les étudiants. Thèse, antithèse, synthèse.
La démarche préconisée est la suivante. Après que le problème ait été posé par
l’introduction le corps du devoir comporte trois parties. Ce plan est exigé par
des expressions telles que :) : discutez; appréciez ; expliquez et discutez ;
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commentez et discutez ; analysez cette… opinion, partagez-vous cette… idée…?
Peut-on dire que… ? Pensez-vous que… ? Que pensez-vous de… ?
III-1-1-Thèse
C’est la défense d’un argument, d’une idée, d’un point de vue donnée par
l’auteur dans le sujet.
III-1-2-Antithèse
Elle est un apport d’arguments proposés à la thèse défendue précédemment. On
aboutit à une contradiction apparente. C’est aussi le contre-pied de la thèse.
III-1-3-Synthèse
C’est le dépassement de la contradiction à laquelle on a assisté par l’intervenant.
On apporte des éléments nouveaux. Il ne s’agit pas de juxtaposer de manière
simpliste deux thèses opposés, il s’agit plutôt de mener le débat de sorte à
aboutir à une résolution du problème posé.
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III-4- Le plan « à directives »
Il peut arriver que certaines consignes disent exactement aux candidats ce qu’il
faut faire dans le développement. Dans un tel cas de figure, il est conseillé de se
conformer aux recommandations de cette consigne pour conduire
l’argumentation.
Exemple de consigne « à directives » : dans un développement composé et
illustré d’exemples précis, énumérez quelques difficultés d’insertion
professionnelle de la jeunesse et précisez les répercussions possibles de cette
situation sur la société.
Tous ces plans sont fonctions de la consigne, c’est-à-dire que c’est en fonction
du sujet et de la consigne qu’on adopte tel ou tel type de plan.
Le curriculum vitae (CV) est un terme latin qui signifie chemin de la vie, course
de la vie. C’est un document détaillant le parcours d’une personne. Il s’agit en
général du parcours scolaire, académique (universitaire) et professionnel qui fait
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état de sa compétence pour poste donné ou sollicité. Ce document constitue le
point de jonction entre l’offre et la demande. Pour qu’un curriculum vitae soit
dans les normes, il lui faut les informations suivantes :
- Une mini fiche d’identité comportant le nom, l’adresse, le numéro de
téléphone, l’âge, la situation matrimoniale et la position militaire pour les
hommes.
- La rubrique formation qui indique les diplômes obtenus, la spécialité,
l’année d’obtention, le lieu de la formation ; tout ceci dans un ordre
décroissant c'est-à-dire du plus récent diplôme au plus ancien.
- La rubrique langue : préciser la maîtrise des différentes langues pratiquées
(lues, parlées).
- La rubrique expérience ou stage : le candidat devra ici mentionner toutes
ses expériences professionnelle (stage, post-stage, recrutement) en
précisant la fonction exercée, le nom de chaque entreprise, son lieu
d’installation et son activité.
- La rubrique projet : elle permet à l’employeur de connaître l’intérêt du
candidat pour l’entreprise sollicitée. C’est aussi le lieu de découvrir
l’esprit d’inventivité du demandeur.
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OBJECTIF
Participer au développement et à l’émergence de la Côte d’Ivoire par mon travail.
DIPLÔMES
2012 -2013 : Brevet De Technicien Supérieur en Urbanisme
2010-2011 : Baccalauréat Série D au Lycée Moderne d’Agboville
2004-2005 : BEPC au Collège Moderne d’abengourou
DOMAINES DE COMPETENCES
Création, Planification, entretien et organisation du développement des villes
Dessinateur et Maitrise des logiciels de conception (AUTOCAD, ARCHICAD….)
Planification et gestion des espaces verts
Le Suivi des chantiers
Assainissement
Environnement
LANGUES
Français
Lecture urbaine
: lu, parlé (Excellent)
Anglais : lu, parlé (Niveau académique)
DIVERS
CURSUS ACADEMIQUE
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2012-2013 : Brevet de Technicien Supérieur en
FORMATIONS Urbanisme
2010-2011 : Baccalauréat Série D au Lycée Moderne
d’Agboville
2004-2005 : BEPC au Collège Moderne
d’Abengourou
Assainissement
DOMAINES DE Environnement
COMPETENCES Lecture urbaine
Diagnostic urbain
2014-2015 : A l’Essai à B-K-Entreprises sur le projet
EXPERIENCES de construction du siège d’ECOBANK plateau.
PROFESSIONNELLES 2013-2014 : stagiaire au service technique de la mairie
de la commune de Yopougon
Français : lu, parlé (excellent)
LANGUES Anglais : lu, parlé (niveau académique)
Dynamique
QUALITES Disponible et ponctuel
PERSONNELLES Rigoureux dans le travail
Facilité d’intégration, méthodique
Littérature
Sport
AUTRES Musique.
MANUSCRITE
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Quelque soit le mode ou la possibilité d’offre d’emploi il est toujours demander
au postulant un certains nombre de dossier parmi lesquels la lettre de motivation
ou la demande manuscrite.
- L’entête
Elle comporte:
- Le nom et le prénom du postulant suivit de ses coordonnées
- Le lieu et la date d’émission de la demande
- Le nom et la distinction du destinataire
- L’objet de la demande
- L’appellation
- La formule introductive
C’est la partie qui présente le vœu ou l’objet de la demande sous forme d’une
phrase verbale. Elle commence généralement par j’ai ‘‘l’honneur’’
Comme son nom l’indique c’est le point final de la lettre. C’est le lieu de
formuler la certitude de sa volonté et la prière faite à l’endroit du destinataire
pour avoir son approbation. Elle se révèle à travers la formule suivante : Dans
l’attente d’une suite favorable, veuillez agréer mes sincères remerciements et ma
considération distinguée. La formule de clôture s’achève par la signature
précédée de la mention " l’intéressé ".
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Exemple de lettre de motivation pour répondre à une petite annonce.
Monsieur le Directeur,
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J’ai effectué pendant trois mois un stage à ‘‘Orange Côte d’Ivoire’’.après
avoir terminé mes études à ESICOM d’Abidjan Plateau en 2009.
L’intéressé (e)
Signature
Monsieur le Directeur,
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J’ai l’honneur de solliciter de votre haute bienveillance, l’obtention d’un
emploi au sein de votre structure.
L’intéressé (e)
Signature
I- Le matériel
Partout, en route, dans une conversation, sur un chantier, ayez sur vous un bloc
note et un stylo.
I-2- Pour les notes durables
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Le papier
Préférer le blanc : les encres diverses ressortiront nettement et c’est lui qui rend
le mieux avec les procédés de reproduction. Réservez le papier de couleur pour
les notes exceptionnelles à trouver du premier coup. Choisissez un format
régulier : l’A4 est le plus répandu.
L’écriture
Tâcher de la rendre lisible au moins pour vous et vos plus proches
collaborateurs. Surtout espacez vos lignes et adoptez un caractère assez gros.
I. La mise en page
- Si vous avez à joindre à vos notes un papier d’un format différent, collez-
le sur une feuille de votre format habituel et, si ses dimensions sont plus
importantes, repliez-le au format voulu.
- N’hésitez pas à changer de feuille dès que vous passer d’une partie à une
autre
- Disposez sur la même verticale les titres qui se correspondent, les débuts
de paragraphes, les indexations de même valeur.
A. Division importante
1. Subdivision
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2. Subdivision
a. Subdivision secondaire
b. Subdivision secondaire
B. Division importante
1. Subdivision
a. Subdivision secondaire
b. Subdivision secondaire
Il s’agit de garder l’essentiel de ce que l’on entend ou lit, donc de faire un choix.
1. Le plan
Votre effort d’attention doit chercher à dégager le plan, que justement les
alignements et indexations feront apparaître. La structure qui soutient l’exposé
et le développement des idées, est le minimum que vous devez noter. Mais le
plan n’est qu’un squelette. Il vous faudra ajouter des notes plus substantielles.
2. Les notes
Le sujet détermine la nature des notes et l’on prend plus ou moins selon que l’on
connaît déjà ou non le sujet.
Un mot parfois peut noter une idée. Le plus souvent ce seront des expressions
entières. On aura aussi intérêt, quelque fois à noter une phrase complète, à saisir
une formule frappante ou heureuse.
3. Notes de lecture
4. Les abréviations
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Elles ne sont pas à rejeter. Mais, pour en user à bon escient, un principe
rigoureux : en aucun cas, il ne faut improviser une abréviation. Pour se servir
efficacement des abréviations, il faut s’en constituer petit à petit un code
personnel, mais qui doit rester permanent dans tous vos écrits.
Nous vous présentons quelques suggestions que vous enrichirez d’après vos
besoins.
Code des abréviations
h = homme ; ch= chose ; vs= vous ; ns= nous ; ds= dans ; ms= mais ; pdt=
pendant ; qq= quelque ; tps= temps ; cpd= cependant ; tt= tout ; ts= tous ; tte=
toute ; devt= développement ; gavt= gravement ; p.= page ; //= parallèle ; §=
paragraphe ; + - = plus ou moins ;tjs= toujours ; bcp= beaucoup ; nbx=
nombreux ; etc.= et cætera ; cf= reportez-vous à.
Pour être plus clair :
- Toujours indiquer le pluriel par un « s »
On prend des notes pour les utiliser ultérieurement. On ne s’en servira que si on
les retrouve au moment voulu. Donc, bien classer vos notes, c’est déjà les bien
employer, c’est déjà une activité productive.
1. Numérotation des feuilles
Vous avez noirci un certain nombre de feuilles. Cela vous impose de les
numéroter avec soin ; sinon vous risquez de ne plus retrouver leur ordre de
succession.
Il est prudent, avant une conférence ou une lecture assez longue, de numéroter
par avance quelques feuilles.
Ne jamais commencer une page avant qu’elle ne porte son numéro. Celui-ci sera
inscrit dans le coin supérieur droit de la feuille, le plus visible.
2. Références
L’en-tête d’une série de notes, outre le titre servant à les identifier, comportera
toujours l’indication de leur provenance (titre et auteur du livre ou de la revue,
nom du conférencier), date et si besoin lieu de leur production.
3. Classement
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Aussitôt terminée la prise de notes, si vous n’avez pas le temps de les relire,
astreignez-vous à mettre en ordre et à relier les feuilles concernant le même
sujet.
4. Exploitation
Il est indispensable de reprendre ses notes dans les jours qui suivent leur
production.
On les relira pendant qu’on garde un souvenir encore vivant de leur origine, on
complètera ce qui aura été mal pris faute de temps, on mettra des titres et des
sous-titres, on vérifiera ou corrigera l’indexation de l’ensemble. Ce sera le
moment de se souvenir de couleurs pour souligner les expressions importantes,
de porter dans la marge des réflexions personnelles qui seront venues à l’esprit.
L’EXPOSE ORAL
I- LA PREPARATION DE L’EXPOSE
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Fonction EXPRESSIVE Soyez vous-même:
- par les idées originales exprimées et par les
thèses défendues
- par la conviction que vous manifestez ;
- par cette chaleur physique née des intonations,
du rythme de la parole, d’une mimique qui ne
saurait être une gesticulation.
Fonction Elle est fort importante puisque tout exposé a pour but
METALINGUISTIQUE d’apporter à un auditoire des éléments et, donc, un
vocabulaire qui lui manquaient.
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Fonction POETIQUE En principe absente au niveau médian, elle peut
apparaître:
- A travers une expression familière, cocasse,
insolite ;
- A travers l’humour ou l’ironie du présentateur,
toujours favorablement accueillis ;
- A travers la bonne structuration de l’exposé.
BIBLIOGRAPHIE
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FRAGNIERE J.P., Comment réussir un mémoire, DUNOD, Paris, 1996.
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