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Cooremans Charlotte LFE III 2013-2014

Linguistique française et exercices III

1. Les langues spécialisées : 1e approche

A quoi reconnaît-on un texte spécialisé ?

1. Indices bibliographiques: titre, éditeur, revue spécialisée, structuration forte, etc.


2. Indices typographiques: abréviations, formules, chiffres, symboles, illustrations, etc.
3. Typologie de textes: mémoire, loi, thèse, compte-rendu, brevet, dictionnaire, etc.

 Titre incluant une terminologie particulière ;


 Publication chez un éditeur spécialisé (Maloine, Routledge, Luwer, John Benjamin) ;
 Publication dans une revue spécialisée ;
 Plusieurs coauteurs (et al. Etc.) ;
 Mention des titres scientifique, des affiliations professionnelles des auteurs ;
 En début d’article, mots-clés et résumé, souvent traduits en anglais ;
 Appels de notes ;
 Référence bibliographique auteur-date ;
 Structuration forte (numérotation, renvois).

Lexicométrie
1. Vocabulaire de base (occurrence de 1/100.000): pourcentage moins élevé dans texte spécialisé
2. Mots rares (fréquence très faible): pourcentage beaucoup plus élevé dans texte spécialisé
3. Richesse lexicale (Type/Token Ratio): généralement moindre dans texte spécialisé (sTTR plus petit)
4. Zipf: fréquence inhabituelle de mots longs (>10 lettres) indique laspécialisation(6 à 10% contre 2)
5. Lisibilité (Flesch-De Landsheere): score faible = difficulté élevée = indice de spécialisation
6. Idiomaticité: le phénomène de cooccurrence marque les textes spécialisés (score plus élevé).

Fréquence d’usage  Vocabulaire de base (1/100.000) > usuel > rare (1/20 millions).

Mesure de la richesse lexicale (nombre de mots différents utilisés dans un texte, la lemmatisation)
= Nombre de lemme / Nombre de formes. Pas facile à calculer, on utilisera plutôt le TTR
 Nombre de formes différentes / Nombre total de formes.

Loi de Zipf  Rang x fréquence = constante (+- 26 000).


Pourcentage élevé de mots long (> 10 lettres) marque la spécialisation  6 – 10%, contre +- 2% dans
les textes littéraires.

Mesure de la lisibilité  Calcul ???


Texte très facile = 80 – 100 et plus (livre de primaire)
Texte assez facile = 80 – 70
Texte moyen = 50 – 70 (BD Tintin)
Texte difficile = 50 – 30 (St-Exupéry)
Texte très difficile = 30 – 0 et moins (Proust).
Rem : La langue spécialisée est très marquée par les cooccurrences et collocations !

2. Les caractéristiques syntaxiques des langues spécialisées

1. L’embrayage (texte spécialisé peu embrayé de manière générale)


- Pronominal: très faible proportion des pronoms de 1e et 2e pers, nous de modestie, impersonnels.
- Déictiques: peu en général (éviter le vieillissement du texte), n’empêche pas le repérage énonciatif
(hors contexte avec dates ou par le cotexte, plus fréquent).

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- Temps : passé simple et présent non déictique traduisent un faible embrayage. Le passé composé et
le futur peuvent être présents (associés à un nous (de modestie) ou à un impersonnel). L’imparfait et le
plus-que-parfait sont beaucoup moins fréquents (donnent des circonstances).Enfin, l’infinitif et le
subjonctif présent sont plus utilisés dans un texte spécialisé que littéraire.

L’embrayage : Opérations par lesquelles un énoncé s’ancre dans sa situation d’énonciation, Les
embrayeurs marquent ce procédé (voir exercices).
Les textes spécialisés sont rarement embrayés d’un point de vue temporel.
De manière générale, le repérage énonciatif s’effectue hors contexte (mention de dates, d’évènements
ou de lieux « En 1872, les 1e plantations de canne à sucre furent créées », référence à un auteur
« Selon une étude de Starzl… ») ou par le cotexte (« Prendre un 2e comprimé 4h plus tard »,
« comme indiqué précédemment »).

Les parties du discours sont la répartition des catégories grammaticales dans le texte. De manière
générale, on trouve plus de substantifs et d’adjectifs et moins de verbe et pronoms dans les TS.

-Substantifs : plus nombreux dans un texte spécialisé (dû à la répétition?  très forte en droit)
-Adjectifs: beaucoup plus nombreux dans un texte spécialisé
-Verbes: en général moins nombreux dans un texte spécialisé
-Pronoms: beaucoup moins nombreux dans un texte spécialisé (voir embrayage pronominal).

TS TL
Substantifs 27 – 31% 18 – 24%
Adjectifs 5 – 11% 4 – 5%
Verbes 9 – 11% 13 – 15%
Déterminants 13 – 20% 14 – 16%
Pronoms 3 – 5% 9 – 13%
Conjonctions 3 – 5% 4 – 5%
Prépositions 10 – 14% 10 – 12%
Adverbes 3 – 6% 5 – 8%

La phrase

- Longueur : en général plus longue dans les textes spécialisés mais cela s’explique par l’absence de
dialogues. Un roman sans dialogues a des valeurs proches du texte spécialisé en matière de longueur
des phrases. Cet indicateur n’est donc pas une caractéristique des textes spécialisés.
- Syntagmes-fleuves: impliquent une complexité des syntagmes nominaux caractéristique des
phrases spécialisées. Difficiles à détecter à l’œil nu (concordancier).
- Phrase complexe: la conjonction de subordination que est souvent associée aux mêmes verbes ou
avec des constructions impersonnelles. Le pronom relatif qui est très présent dans les textes juridiques.
Les mots liens (conjonction de coordination, adverbe) sont importants dans les textes spécialisés mais
ne semblent pas être plus nombreux (excepté les prépositions).
- Tendance à la condensation syntaxique (charge sémantique sans allongement inutile) : utilisation de
la subordination relative (dont), forte utilisation des participes présents et passés (surtout dans les
textes juridiques), construction gérondive pour éviter la construction circonstancielle ou hypothétique
(en examinant...) mais moins présente de manière générale, lexicalisation nominale (poussée en droit)
ou adjective (suffixes en -ble, -eur, -aire).

Les phrases spécialisées sont longues ;


Les syntagmes fleuves sont des figements très longs (+ de 3 mots), trouvés tels quel et en un certain
nombre dans les textes spécialisés  ce sont des concepts figés qui ne peuvent ê traduits autrement !
Ex : Dispositif de séparation du trafic, acte de piraterie…
Les syntagmes (fleuves) figés, s’ils ont du sens, feront l’objet d’une entrée dans les dicos spécialisés
en tant que termes linguistiques à part entière. Ex : Hauteur moyenne des basses mers inférieures.

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La subordination : Même si la longueur moyenne des phrases est + importante, rien ne prouve a
priori que les complétives et relatives sont davantage présentes dans les textes spécialisés.

Les mots-liens : Conjonctions et adverbes sont présents au même titre dans les 2 types de texte, mais
les prépositions sont plutôt moins nombreuses dans les TL.
Rem : La langue spécialisée a tendance à abuser de la participiale (surtout langage juridique).
Ex : Les E parties à la Convention, Animés du désir de, reconnaissant l’établissement de…

Le gérondif est plus utilisé dans les TL.

Cohésion des phrases et coréférence (référence à la même chose plusieurs fois)

- Anaphore lexicale : souvent fidèle (même dénomination) mais parfois infidèle, comme c’est le cas
de la brachygraphie (gain de place), de l’hyperonomase (hyperonyme pour éviter la répétition), de la
synonymie (pas privilégiée dans les textes spécialisés), du déterminant démonstratif (nettement moins
présents dans les textes spécialisés, à l’inverse des déterminants article et indéfini).
- Anaphore pronominale (voir embrayage pronominal) : les pronoms personnels de 3e personne sont
proportionnellement plus nombreux (par rapport à ceux de 1e et 2e pers.) dans les textes spécialisés
mais en proportion absolue ils sont clairement moins nombreux que dans les textes littéraires. Les
pronoms démonstratifs, eux, sont en général plus nombreux dans les textes spécialisés. En bref,
l’anaphore pronominale reste moins fréquente que l’anaphore lexicale.

Les TS sont marqués par une grande homogénéité terminologique, liée directement à la focalisation du
propos ; il faut utiliser des termes précis, tout en essayant d’éviter la synonymie et d’utiliser toujours le
même terme. Bien entendu, la parfaite synonymie n’est pas plus fréquente dans les textes spécialisés
que dans la langue générale.
L’anaphore lexicale fidèle  l’auteur reste fidèle à une même dénomination alors que des
synonymes sont possibles.
L’anaphore lexicale infidèle  lorsque le substantif anaphorisant est différent de l’anaphorisé.

Les formes brachygraphiques peuvent être des sigles, acronymes, formules ou symboles. Elles
relèvent de tout ce qui est « écriture courte », et sont assez caractéristiques des TS.
 Troncation par aphérèse (supprimer le début du mot/ syntagme) ou apocope (supprimer fin du mot/
syntagme) / mots-valises, sigles, acronymes…
L’hyperonomase consiste à faire appel à un hyperonyme, un terme + englobant au sein de la même
typologie.

3. La terminologie spécialisées : Approche formelle

Approche morphologique des termes spécialisés

- Terme comme « simple lexie » : des mots qui semblent relever de la langue courante peuvent cacher
des termes spécialisés. C’est également le cas des mots qui semblent très soutenus, leur origine est en
fait très ancienne (spécialités issues d’une longue tradition).
- Terme issu de la dérivation ou de la composition savante : certains affixes semblent plus
productifs
pour un domaine défini (suffixe -ion dans les sciences, -ose et –ine en médecine, -ique en physique,
-um et –é en chimie, -ème en linguistique). Certaines spécialités proposent même des normes de
suffixation. La chimie utilise même une nomenclature systématique, et la zoologie et la botanique
utilisent des règles pour nommer les espèces en latin, qui pourront donner des
suffixes réguliers en français. Aujourd’hui, on préfère la néologie technoscientifique par emprunt,
brachygraphie, etc.
- Termes complexes : abondance de syntagmes intégrant des déterminants, des prépositions, des

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coordinations, pouvant être disloqués (état [agité] de la mer) ou privés de leur base (glace en boules ou
[..] en toit) ou acceptant des variations formelles (battre pavillon français ou battre le pavillon de la
France).
- Formes brachygraphiques : la troncation par aphérèse (début) ou apocope (fin) n’est pas fréquente
en français spécialisé. Les seuls cas sont observables dans les syntagmes (carte en courbes de niveau).
Les sigles (lettres prononcées séparément) et acronymes (prononcés comme des mots) sont beaucoup
plus fréquents, tout comme les mots-valises. Il existe beaucoup d’emprunts de formes
brachygraphiques.
- Termes empruntés : le domaine de spécialité est souvent influencé par une culture, ce qui favorise
l’emprunt. Le déficit terminologique qui favorise l’emprunt dans certains domaines s’explique par
l’absence de recherches ou d’inventions dans ce domaine dans les pays de la langue déficitaire. Les
nationalistes et certains gouvernements francophones s’efforcent de proposer des équivalents dans leur
langue mais il est souvent trop tard. Le traducteur doit observer la réalité de l’usage du terme.
- Mécanismes sémantiques de la néologie : usage fréquent d’analogies animales ou
anthropomorphiques (corps humain). La métaphore peut être utilisée directement (patte d’oie - l’objet
en a réellement la forme) mais le terme peut aussi se construire sur une base métaphorique (bras de
mer - la visualisation est plus abstraite). L’anthroponyme ou le toponyme sont d’autres techniques.
Enfin, les traits définitoires sont souvent lexicalisés (traits marquant l’origine, la destination/le but, la
forme).

La simple lexie veut dire qu’un terme très spécialisé peut se cacher derrière un mot qui semble relever
de la langue courante (ex : souris en informatique, chinois en cuisine).
Les vocabulaires spécialisés seront marqués par l’emprunt dés lors que le domaine de spécialité est
influencé par une culture (ex : Cuisine japonaise).
Les mécanismes de création néologique en langue spécialisée sont identiques à ceux de la langue
courante. Il s’agit en particulier de la métaphore (construits d’emblée comme telle, patte d’oie, ou
construite autour d’une base métaphorique, bras de mer). La métonymie est également courante, on
donne le nom de l’inventeur (bec bunsen).

4. Approche sémantique du terme spécialisé en contexte multilingue

1. Définir terme
- Approche sémantique : unité lexicale monosémique propre à un domaine de spécialité. Peut être
simple ou complexe.

2. Le sens du terme face aux frontières du mot


Dans un dictionnaire spécialisé, le terme spécialisé ne se limite pas à sa base (boîte à outils = 1 entrée).
Les terminographes attribuent une entrée de dictionnaire à tout syntagme figé qu’ils identifient comme
signe linguistique possédant un signifié distinct. La clé est l’évaluation du figement.

3. Pourquoi une stricte monosémie du terme?


Le but est de respecter le principe qui veut qu’un signe (le terme) soit composé de l’association
étroite d’un signifiant et d’un signifié. Cette approche ne nie pas l’existence de nombreux termes
polysémiques mais implique donc la création d’entrées homonymiques distinctes consacrées chacune
à un sens particulier. Pour garantir l’équivalence entre termes dans différentes langues, la monosémie
est indispensable. Pour réaliser des « fiches » monosémiques multilingues, il est donc impératif de
procéder à un dégroupement homonymique.

4. Critères de dégroupement homonymique des termes monosémiques (QUESTION D’EXAM)


- Critères syntaxiques : ou critère grammatical.
Mouiller, vt. (mettre à l’eau, mouiller une ancre) et mouiller, vi. (en parlant d’un navire, jeter l’ancre)
sont deux homonymes dont la catégorie grammaticale est différente et par conséquent c’est également
le cas du sens.
- Critères morphologiques: les dérivés du terme varient en fonction du sens activé.

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Échoué (qui a touché le fond par accident) donne échouement, tandis que échoué (volontairement mis
à sec) donne échouage.
Critères sémantico-cognitifs : le terme relève de situations d’emploi différentes (pas le même domaine
donc pas le même sens), la définition implique des traits sémantiques différents dans un même
domaine (simplement des sens différents mais le lien est perceptible), le terme entretient des liens
sémantiques différents selon le sens activé (relation méronymique différente - parties d’un tout ;
relation cause – effet - opération et son résultat ; autre relation pertinente), la définition illustre le
prototype (le meilleur représentant, qui a toutes les caractéristiques de x) ou le stéréotype (membre
réputé normal), la définition apporte un sens normalisé attesté dans l’usage (à côté du sens officiel ou
provenant d’une définition d’une autre source).

5. Le traitement des synonymes


Pour faciliter le traitement informatique des données (héritage des propriétés), valider les liens
sémantiques établis entre des synonymes et offrir au traducteur un choix de termes équivalents, la
terminographie regroupe tous les (vrais) synonymes sous un
même article. La synonymie est donc
conçue de manière restrictives, les synonymes devant correspondre à la définition commune (les
seules différences sont éventuellement liées aux marques d’usage (c’est alors indiqué).
Il faut alors établir un réseau sémantique pour vérifier la synonymie : si A=B et A=C, alors B=C.

6. Le traitement des équivalences en terminologie multilingue


- Regroupement des équivalents dans différentes langues : il est nécessaire de privilégier des entrées
monosémiques afin de créer des « fiches trilingues », pour lesquelles on établira de strictes conditions
d’équivalence.
Monosémie et principe d’équivalence en terminologie multilingue : l’équivalent sur la fiche ainsi
créée correspond dès lors à un synonyme dans une autre langue. La correspondance parfaite est visée.
Si l’on ajoute un mot (un sens) différent dans une des langues, il faut créer autant de nouvelles
« fiches » qu’il y a d’autres langues.
- Synonymie et principe d’équivalence : la présence d’un synonyme dont l’équivalence est limitée à
certaines conditions d’emploi implique la création d’une nouvelle « fiche » (un nouveau
dégroupement homonymique).
- Quand l’équivalence résiste : la différence de découpage du réel entre différentes langues, au point
que les traits sémantiques activés sont incompatibles, empêche le regroupement par équivalence et
impose la création d’une note explicative. C’est l’exemple du changement de direction du vent (en
anglais, le mouvement est repéré par rapport au sens horaire, indépendamment de la direction du
bateau [sens antihoraire = backing >< sens horaire = veering] tandis qu’en français, le mouvement est
repéré par rapport à la direction du bateau [quand il s’oriente de façon à se diriger dans le sens du
bateau, il adonne >< quand il s’oriente face au bateau, il refuse]. Il n’y a donc pas d’équivalence
directe.

En terminographie (langue spécialisée), la consigne est de veiller – dans la mesure du possible – à ce


que chaque terme soit monosémique ; La monosémie est indispensable pour garantir l’équivalence.
Ceci n’empêche pas de prendre compte de l ‘existence – avérée – de nombreux termes polysémiques
au sein de certaines langues spécialisées. Cela implique dés lors de créer dans le dico des entrées
homonyme distinctes, consacrées chacune à un sens particulier.

Critères syntaxiques  Lorsque le terme a des comportements distributionnels qui varient en


fonction de ses acceptions, il est dégroupé en autant d’entrées différentes.
Critères morphologiques  On crée 2 entrées homonymes lorsque les dérivés d’un terme varient en
fonction du sens qui est activé.
Critères sémantico-cognitifs  Apd quel moment peut-on considérer que le mot possède des sens
différents ? En langue spécialisée, des critères liés aux connaissances référentielles peuvent jouer un
rôle important (situations d’emploi différentes, trais sémantiques qu’on utilise pour définir un terme
sont différents, etc).

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La terminographie privilégie habituellement des classements thématiques par domaines et sous-


domaines, et regroupe tous les synonymes sous un même article.
Dans les langues spécialisées, on regroupe tous les termes équivalents, quelle que soit leur langue,
dans une même « fiche » dès lors que leurs signifiés respectifs sont jugés équivalents.
Il est donc impossible de faire un dico spécialisé de + de 2 langues (trop volumineux), sauf à l’aide de
fiches terminologiques.

5. Le dictionnaire spécialisé

Lexicographie Terminographie
Langue générale Langue spécialisée
Prise en compte de la diachronie (histoire de la Synchronie, usage contemporain uniquement
langue)
Dico multilingue : autant de volumes que de 1 volume, regroupant tous les équivalents sous
couples de langue A – B / B –A une même entrée
- Macrostructure - Macrostructure
Approche sémasiologique Onomasiologique
Polysémie Monosémie
Classement alphabétique Classement logique
Synonymes éparpillés Synonymes regroupés
Lexème limité à ses frontières graphiques (boîte Syntagmes en entrée, frontières délimitées en
de vitesse, boîte crânienne… s.v. boîte) fonction du sens.
- Microstructure - Microstructure
Dico = texte de microstructure souple Dico = ensemble de fiches obéissant à un
modèle de données rigide et rassemblées dans
une base de données

Rem :
Macrostructure = Organisation générale des entrées du dico >< Microstructure = organisation
entrée par entrée.

Sémasiologie = Signifiant  signifié ?


 / kosô / (cochon) = 1. Animal (^..^)
2. Personne sale
3. Pervers sexuel, personne aimant le cul

Onomasiologie = Signifié  signifiant ?


 1. (^..^) = cochon, / kosô / (animal)
2. Image de quelqu'un de sale = cochon
3. Dominique Strauss-Kahn = est un gros cochon.

Dans un dictionnaire de type terminographique, le pivot entre les langues est un concept. Sa
description s’articule autour de données extralinguistiques (données administratives, données
sémantiques, illustrations, etc.). Ceci est toutefois un idéal qui est encore loin d’être atteint.

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