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1. Présentation du cours :
• Entrer dans une démarche scienti que : Hypothèse > véri cation.
• Le langage peut être étudiés sous plusieurs perspectives. On observe aussi plusieurs
niveaux d’analyses. (Phonétique, phonologie, morphologique, syntaxe, sémantique,
pragmatique, discours).
• Deux unités ont un caractère discret (évident, visible), le mot et la phrase. Les
conventions de touts les systèmes écritures vont utiliser des moyens typographiques
pour délimiter d’une part les phrases (aussi les séparer). De même chaque mots sont
séparés d’un blanc typographique, et ce dans chaque langues du monde. Ces deux
catégories peuvent être considérés comme des unités primaires. Le linguiste vas
considérer cinq autres unités qui vont entrer dans une relation de composition entre le
mot et la phrase. On observe donc une hiérarchie (Discours > phrase > proposition >
syntagme > mot/lexème > morphème > phonème). Les unités de rangs supérieurs sont
composés d’unités de rangs inférieurs
• Exemple : Sa proposition est inacceptable parce qu’elle est contraire à nos principes
élémentaires
• 2 propositions = Sa proposition est inacceptable + parce qu’elle…
• Proposition 1 = 2 syntagme : “Sa proposition“ + “est inacceptable“.
• Divisible en mot : “sa“ + “proposition“ /+/ “est“ + “innaccceptable“
• Mots divisibles en morphémes : In- <accept> + -able.
• Constitués eux-même en phonème.
• Bien que l’attestation d’énoncés comme “2“ à “9“ dans la langue ne fait aucun doutes.
Leur description serait extrêmement complexe a cause de la variabilité de leurs
structures respective. La structure syntaxique énoncée a l’oral n’est pas toujours la
même que celles écrite. La di culté qu’on aurait pour délimiter les phrase viendrait du
fait que les messages linguistiques dont on se sert dans la communication peuvent
prendre des formes très variés et complexes. Par conséquent, en syntaxe, nous
sommes obligés de faire une distinction entre phrase et énoncé.
• La notion d’énoncé est un concept plus primitif que la phrase ou le mot. Toutes formes
de production langagière qui correspond a un message linguistique permettant à un
locuteur de communiquer sa pensée dans un échange. L’énoncé est le produit de
l’activité verbale du locuteur. Il se di érencie à l’énonciation (acte de production
linguistique/actualisation de la langue dans la langue dans une situation donnée.
L’énoncé est donc le résultat de l’acte de l’énonciation. Tout énoncé a une réalité
empirique (produit d’un événement unique).
• Toutes les séquences (2) à (9) = des énoncés, utilisables dans une situation
d’énonciation).
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• Trois paramètres a retenir : Locuteur/moment/lieu de l’énonciation. La valeur informative
de tout l’énoncée varie en fonction de ce trois paramètre.
• Exemple : “J’ai faim“. La valeur informative de cette énoncé sera di érend de selon qu’il
sera prononcé par Lucie, ma soeur ou un sdf. Si c’est la même personne qui répète
deux fois la phrase, on aura deux énoncés di érents à cause du décalage temporelle à
cause des deux énonciations. Même si les deux énoncés sont di érends la phrase, en
tant que structure formelle reste identique parce qu’elle existe indépendamment de sa
réalisation.
• Une phrase est un schéma formel abstrait. Elle est constitué d’une structure avec un
sujet et un verbe conjugué. Elle peut comporter un ou plusieurs compléments. Elle a
toujours UN sens. La phrase ne se produit pas dans la parole (VS énoncé), c’est une
des formes de réalisation possible des énoncés. Les locuteurs ont deux expériences
di érentes de la phrase qui repose sur l’usage de la langue et sur les connaissances
acquises à l’école (di culté du français). La phrase dispose a capacité à véhiculer une
prédication (bipartite).
• “Une phrase simple est une unité linguistique constituée par une structure formelle
bipartite, hiérarchisée, centrée sur un verbe, véhiculant une proposition douée de sens
et pourvue d’une intonation spéci que.“ M-N. Gary-Prieur (1985).
• Énoncé : permet de rendre compte des productions langagières dans leur diversité
formelle. Touts les énoncés ne prennent pas la forme d’une phrase. Aussi bien écrit que
oral.
• Phrase : Description d’un sous-ensemble d’énoncés à l’aide s’un schéma bien dé ni.
Toutes les phrases sont des énoncés. La phrase est donc l’une déréalisation formelles
possible de l’énoncé. Pas de correspondance entre Phrase et énoncé.
• Certaines phrases peuvent être jugées comme “correctes“, d’autres seront jugés
comme “incorrectes ou bizarres“
• Exemples :
• En linguistique, il faut faire attention a faire une distinction entre ce qui relève du sens,
et ce qui relève de la formulation grammaticale.
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• Une séquence pourra parfaitement être grammaticale (d’un point de vue formel), mais
pas interprétable (du point de vue sémantique).
• Les séquences (1) et (2) = Des termes dont le sens parait très di cilement compatibles,
syntaxe correcte.
• (1) Art + N + ADJ + ADJ + V + ADJ ; (2) Art + N + ADJ + V + Art + N + ADJ
• Exemple : “Le signal vert indique la voie libre.“ = phrase correcte du point de vue
sémentique et syntaxique.
• Autre remarque : Une séquence peut être mal formée du point de vue grammatical,
mais être compréhensible et interprétable du point de vue du sens.
2.2.2. L’acceptabilité :
• Ne s’applique qu’aux énoncés dans un sens très restrictif. Elle permettra d’évaluer si
l’énoncé est adaptés ou non à la situation d’énonciation dans laquelle il est produit.
• Conclusion :
• C’est grâce à sa compétence langagière et à son intuition que le locuteur est en
mesure de formuler des jugements linguistiques.
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2) Les classes de mots :
• La grammaire traditionnelle est fondé sur une classi cation d’ordre logique qui lui est
hérité des philosophes de l’antiquité (mots regroupés en partie du discours, nombre
de parties assez variable).
• Objectif = formuler des règles syntaxiques générales, ces règles sont beaucoup plus
puissantes et économiques. Chaque règles doit permettre d’expliquer le plus grand
nombre de cas particuliers.
• Si les classes de mots n’existaient pas, il faudrait formuler des règles di érentes pour
expliquer la di érences d’acceptabilité. (1/ Le chat miaule ; 2/ Le miaule chat). On
aurait deux règles di érentes : le mot “le“ doit précéder le mot “chat“ pour constituer
un GN susceptible d’être employé dans P. Le mot “un“ doit précéder le mot
“pigeon“…)
• Grace au classement des mots en classe = outil pertinent expliquant l’ordre des
termes dans un groupe nominal par une règle unique.
• Règle unique : Le déterminant doit précéder le nom pour constituer avec lui un groupe
nominal susceptible d’être employé dans la phrase.
• Le critère sémantico-référentiel :
• Une manière d’identi er une classe en fonction des types d’entités dénotés.
• Exemple : Nom = Substance ; Verbe = Action (cf. Les catégories d’Aristote).
• Grammaire de Port-Royal (1660) : N et Adj se distinguent par le fait de Adj =
Accidents “manière d’être“.
• Limite au critère sémantico-référentiel : Critère contesté dans la critique actuelle =
Possibilité dans chaque classe d’exprimer plusieurs types de réalités.
(“Bombardement“, “séparation“ = Actions = Verbes alors que ce sont des N.)
(comment distinguer “mais“ et “pourtant“ par exemple). Surtout Important
historiquement.
• Le critère morphologique :
• Critère dit des propriétés formelles (la forme) (Verbe = marques exionnelles ; Nom
= marques genre/nombre imposées aux Dét et aux Adj qui en dépendent.
• 1ère limite : Dans chaque classe : certains membres au comportement atypiques
du point de vue morphologique. (Ex le cas de “falloir“ : “il faut“ ; “nous fallons“).
• 2ème limite : 4 classes de mots qui caractérisent par leur invariabilité (prép, Adv,
Conj, Int)
• Dans P, un mot peut occuper des positions dé nies soit par la présence d’une ou
plusieurs catégories d’éléments d’éléments à sa gauche, droite, ou les deux.
• On ne peut pas mettre n’importe quel mot dans la position à droite de “du“ pour
obtenir une P grammatical !
• Seul une certaine sous-classe de N peut être insérée ici : les noms masculins non-
comptables au singulier (“Ils ont du vin/talent/travail“ = impossible d’insérer un verbe,
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une préposition, un adjectif, etc…). Cette manipulation prouve qu’en exploitant. Le
critère approprié.
• Adjectif dénominal = dérivé d’un nom.
• Nom comptables : Ensemble des noms susceptible de terminer une P inachevée
occupant une position vide.
• Exemple : “Ils peuvent…“ “Ils peuvent rester/dormir…“ “Ils peuvent convenablement/
bien/courtoisement…“
• Seul un verbe non échie (in nitif) pourra entrer dans la forme vide dans l’exemple.
Les mots des autres classes sont exclus.
• Chaque catégories de mots peut donc être dé nie comme une classe distributionnel
parce que tous les noms partagent un grand nombre de points communs, tout comme
les V, Adv…)
Exercices :
• Les noms massifs dénotent des substances continus qui obéissent aux principes de la
référence cumulative homogène (de l’eau + de l’eau = de l’eau) et de l’homogénéité
distributive (de l’eau désigne de façon récursive les parties et les parties de parties
d’une même substance). De fait, les N massifs vont imposer un Dét ou une expression
quanti catrice partitif (de l’eau, du vin, un peu de farine, un kilo de semoule.
• Attention : Possibilité de passage s’une catégorie a l’autre (du vin) (massif) > un vin
(comptable).
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3) Composition et classi cations des syntagmes :
• Question = P doit elle être décrite comme une simple suite de catégories de mot ?
• Hypothèse : La structure de P correspond à la succession des catégories syntaxiques
des mots apparaissant dans cette P. La phrase serait une “formule“ recensant les
catégories de chaque mot. Formalisation de P intéressante mais présentant certain
nombre de limites.
• Première limite :
• Si on maintient l'hypothèse selon laquelle P peut se décrire selon une formule
distributionnelle : Impossible de rendre compte de l'existence de ressemblances de
structures entre certaines phrases.
• Deux phrases ne peuvent pas avoir la même suite de catégories mais on peut
percevoir une structure abstraite commune. Par exemple : Composés d’un premier
groupe organisé autour d’un nom ou d’un verbe.
• Les formules distributionnelles = descriptions insatisfaisantes, ne permettant pas de
rendre compte de certaines similarités dans la structure syntaxique des phrases.
• Deuxième limite :
• Plusieurs phrases peuvent être décrites avec une seule et unique formule
distributionnelle alors qu’elle n’ont pas la même structure syntaxique.
• Tests qui permettent de constater que les mots ne sont pas regroupés de la même
façon dans les deux P ! Ils n’entretiennent pas les memes relations syntaxiques dans
les deux cas (malgré l’identité de leur FD). Cette manipulation prouve que la répétition
d’une phrase en terme de FD ne peut pas rendre compte de cette di érence de relation
syntaxique. Une analyse est satisfaisante lorsque elle fait apparaître les memes suites
de mots dans les deux phrases.
• Raisonnement identique pour les présentant une ambiguïté syntaxique.
• Les groupes de mots (syntagmes) constituent eux-memes des classes
distributionnelle. La FD peut donc être généralisés et appliqués à des séquences de
mots qui présentent une cohésion interne particulier.
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• Observons :
• a. est superstitieux
• b. Je deteste
• c. Ce garçon, Robert, ton petit frère, l’homme qui porte une chemise bleue, etc.
• Les séquences de mots qui ont une distribution commune constituent une classe
distributionnelle appelé syntagme. On en déduit de P doit être analysée comme
séquence de catégories qui sont organisées en syntagmes.
• Les mots d’une même phrase entretiennent di érents types de rapports = rapports
fonctionnels entre eux. Ces rapports permettent de dégager des regroupements. Ces
regroupements sont appelés syntagmes (image des poupées russes).
• Observons :
• “Les découvertes archéologiques réalisés sur ce chantier ont révolutionné la
connaissance historique de la ville“.
• Regroupements à mettre en évidence : {sur ce chantier} / {ce chantier} ; {la
connaissance historique de la ville} / {de la ville} / {la ville}.
• Attention : Certains regroupements de sont pas envisageables. Memes si certains
mots se succèdent, ils n’ont aucuns rapports fonctionnels entre eux.
• Les syntagmes sont des groupes de mots fortement soudés autour d’un noyau central,
appelé “tête de syntagme“. La tête d’un syntagme appartient toujours à l’une des
classes suivantes (Nom, verbe, adjectif, adverbe, préposition).
• Exemple : le grand écrivain / a conservé quelques livres de son enfance.
• Dans chaque syntagme, on peut identi er un mot principal dont les autre dépendent
(“le grand écrivain“ = écrivain (N)) ; (“a conservé quelques livres de son enfance“ = a
conservé (V)) ; (“de son enfance“ = de (prép)).
• Chaques syntagmes peut en contenir d’autres, le plus souvent ils sont emboités les
uns dans les autres.
• Tout comme les phrases, les syntagmes sont des unités abstraites dans la mesure ou
leurs frontières et leur étiquetages ne sont pas indiqués physiquement (constructions
mentales). Les syntagmes doivent être identi és par une opération mentale complexe
pour identi er les rapports fonctionnels qui lient les mots d’un syntagme avec les
autres.
• Le type de syntagme varie selon sa “tête“ (SN, SV, SAdj, SAdv, SP). Un SN est un
groupe de mots dont l’élément principal est un nom.
• La tête du syntagme est l’élément responsable du choix des autres constituants (le nom
détermine la présence du déterminant, le verbe déterminé le choix de l’adverbe, etc…).
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• Remarque importante sur les syntagmes :
• Vus de l’extérieur, les syntagmes fonctionnent comme “un tout“ = une seule unité
distributionnelle.
• Vus de l’intérieur, ils sont composés de plusieurs éléments imbriqués les uns dans les
autres.
• Ce sont les syntagmes complets qui remplissent les fonctions syntaxiques, et pas les
mots-têtes : ils ne sont que le noyau (vs ce que pouvait a rmer la GM traditionnelle)
• Nom propre et pro sont considérés comme SN. Ils ont la même distribution qu’un
groupe de mots ayant comme éléments central un nom, ils peuvent occuper les memes
positions et fonctions syntaxiques.
• SA peut être un adjectif, seul ou accompagné d’un élément spéci ant ou de l’adj (tête
du syntagme) + un complément quelconque.
2.4. Le SAdv :
• Di culté = les limites des syntagmes ne sont pas les “données“ = il faut formuler une
analyse pour les identi er (test de constituance).
• (1) L’homme d’a aires a commander un gâteau au au chocolat.
• (2) L’homme d’a aires a commander un gâteau au serveur.
• Rien ne permet de distinguer les séquences.
• C’est grâce aux manipulation syntaxiques que nous pouvons mettre en évidence les
di érences entre ces deux séquences.
• Possible uniquement en (1) :
• C'est un {gâteau au chocolat} que l’homme d’a aire à commandé.
• C’est un {gâteau au serveur} que l’homme d’a aire à commandé.
• Objectif : étayer une argumentation, combiner les tests (x5) et les interpréter. Plus les
résultats des test concordent avec une analyse (hypothèse), plus cette analyse est
plausible.
• Exemple : Jean rendra visite à Paul demain (dans deux jours, quand il aura ni son
stage).
• Éléments qui appartiennent à la même classe d’équivalence. On retrouve la même
structure essentiel que la P de départ.
• Test très utile pour mettre en évidence les constituants de P, ainsi que les syntagmes
qui la composent. Pratique donc pour passer d’un groupe de plusieurs mots à de plus
petites unités.
• (Le frère de Jean) Il lui rendra visite (à Paul) demain.
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1.2. La pronominalisation :
• Vise à remplacer une séquence de mots par un pronom, véri er ensuite que la phrase
obtenue correspond bien à la phrase de départ ! Normalement, si une séquence de P
est pronominalisable, alors il s’agit d’un constituant :
• Pierre à acheté ce livre. Pierre l’a acheté < ‘ce livre’ est donc un constituant.
1.3. le clivage :
1.4. La passivation :
• Véri er si une séquence de mots peut être promue, sujet d’un verbe à la voie passive.
Ce test n’est applicable que dans le cas de P qui présentent un verbe à la voie active
suivi d’un objet direct.
1.5. La topicalisation :
• Constituants immédiat : Ce sont des syntagmes qui, mis en rapport les uns avec les
autres, donnent naissance a une P bien formée permettant d’asserter qqch à propos de
qqch.
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Comment utiliser les tests due constituance pour justi er une analyse ?
• Antiquité grecque (Platon, Aristote, …) : analyse les plus ancienne de la phrase simple.
Dans cette approche, la structure de P est toujours divisé en deux éléments : Sujet +
Prédicat.
• Sujet : L’élément duquel on (prédique) assiette quelque chose ;
• Prédicat : L’élément qui dit quelque chose à propos du sujet, en lui attribuant une
propriété.
• Exemple : (1) “Socrate est mortel“, {Socrate} = le sujet, {est mortel} = le prédicat.
• Aristote insiste sur l’importance du verbe pour constituer une phrase (proposition), il n’y
a pas de discours déclaratif (ou assertif) susceptible d’être vrai ou faux en l’absence de
verbe (1 donc pas une phrase). Selon lui, toute phrase peut être représentée par le
schéma logique {S est P) même quand il n’y a pas de verbe être dans la phrase
(“Socrate court“ > “Socrate est courant“ ; “L’homme se promène“ > “L’homme est se
promenant).
• En langue française, la transformation est peu naturelle mais en grec ancien elle
n’apportait pas de modi cation profonde du sens donc fonctionne parfaitement. L’idée
est que le terme prédicat est réservé à la deuxième partie de la phrase (dire que
Socrate court = permet d’asserter qqch au propos de Socrate : le fait qu’il court)
• On considère comme prédicatif tout terme non autonome qui, du fait de son caractère
insaturé, appelle par son sens d’autres éléments dans son entourage lexico-syntaxique.
• Élément insaturée = obligatoirement accompagné d’un sujet et d’un complément =
expression référentielle ≠ prédicative
2.2. Arguments :
• Les éléments de la phrase dont la présence est exigés par le verbe et qui complémente
a la fois le sens et la syntaxe du verbe. Ils peuvent prendre des formes variés (SN,
proposition, SP).
3. La structure argumentale :
• En tant que prédicat, tout verbe peut être considéré comme porteur d’un schéma
argumentale qui lui est propre. On dit qu’il ouvre un certain nombre de positions
argumentale qui sont strictement dé nis. La structure argumentale associée à un V
correspond à son “entourage lexico-syntaxique“
• Chaque verbe exige un entourage lexico-synt. ptc. dans la mesure où il est capable
d'imposer 3 choses : (1) le nombre d'arguments qui vont l'accompagner
(2) La façon dont ses arguments se construisent (3) La nature lexicale de ses arguments.
• “Le soleil brille“ “Clara imite sa soeur“ L’avenir de l’Europe dépendra de la santé de ses
métropoles“ “Les artistes ont o ert un beau spectacle aux enfants“.
• (1) La réalisation de l’action de briller ne nécessite qu’une seule entré = 1 seul
participant. “Briller“ a un seul argument > il n’ouvre qu’une seule position argumentale.
La présence du sujet est nécéssaire et su sante pour construire une P grammaticale
avec le verbe “briller“. (Arg1 ‘briller)
• (2) “imiter“ exprime une action dont la réalisation implique deux participants : celui qui
imite + celui qui est imité. “Imiter est un verbe à deux arguments > il “ouvre“ deux
positions argumentales, les deux éléments sont nécéssaire pour obtenir une P
grammaticale. (Arg1 ‘imiter’ Arg2).
• Actants =
• Le verbe exige que les éléments sélectionnés se construisent d’une manière bien
précise. Un verbe peut avoir le même nombre d’arguments, mais pas la même structure
argumentale. (Le 2° argument de 'imiter' = un SN (= c'est un complément 'direct') ; Le
2° argument de 'dépendre' = un SP (complément 'indirect'), obligatoirement introduit
par ‘de’).
• La troisième contrainte est le choix lexical des arguments qui doit être approprié.
• Chaque argument dénote un actant ou un participant au procès décrit par le verbe. Tou
les arguments n’entretiennent pas le même type de rapport sémantique avec V = tous
les actants ne jouent pas le même rôle dans la réalisation du procès.
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• Le verbe impose des contraintes très strictes sur la nature des constituants qui
l’entourent. La notion de structure argumentale englobe toutes les contraintes : nombre/
construction/nature lexicale/rôle sémantique.