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SL00301V / Syntaxe de la phrase simple

1) Objet d’étude de la syntaxe :

1. Présentation du cours :

• Syntaxe : sous discipline de la linguistique qui a pour rôle a chercher de décrire


comment les mots se combinent pour créer des unités plus grandes (phrases,
syntagmes).

• Classe de mot et fonctions syntaxique :


• Analyse en constituants numérique (A.C.I).
• Analyse en prédicat + arguments.
• Distinctions entre compléments et modi eurs.

• Entrer dans une démarche scienti que : Hypothèse > véri cation.

• Compétence langagière : l’ensemble structuré des connaissances et des aptitudes


communes aux locuteurs d’une langue.

• Le langage peut être étudiés sous plusieurs perspectives. On observe aussi plusieurs
niveaux d’analyses. (Phonétique, phonologie, morphologique, syntaxe, sémantique,
pragmatique, discours).

• Deux unités ont un caractère discret (évident, visible), le mot et la phrase. Les
conventions de touts les systèmes écritures vont utiliser des moyens typographiques
pour délimiter d’une part les phrases (aussi les séparer). De même chaque mots sont
séparés d’un blanc typographique, et ce dans chaque langues du monde. Ces deux
catégories peuvent être considérés comme des unités primaires. Le linguiste vas
considérer cinq autres unités qui vont entrer dans une relation de composition entre le
mot et la phrase. On observe donc une hiérarchie (Discours > phrase > proposition >
syntagme > mot/lexème > morphème > phonème). Les unités de rangs supérieurs sont
composés d’unités de rangs inférieurs

• Exemple : Sa proposition est inacceptable parce qu’elle est contraire à nos principes
élémentaires
• 2 propositions = Sa proposition est inacceptable + parce qu’elle…
• Proposition 1 = 2 syntagme : “Sa proposition“ + “est inacceptable“.
• Divisible en mot : “sa“ + “proposition“ /+/ “est“ + “innaccceptable“
• Mots divisibles en morphémes : In- <accept> + -able.
• Constitués eux-même en phonème.

• La syntaxe : “Mise en ordre, disposition, assemblage“. Unité minimale = le mot ; Unité


maximale = la phrase. Deux unités syntaxiques intermédiaires (le syntagme, la
proposition).
fi
fi
fi
• Dans la langue française c’est le verbe qui impose la construction syntaxique de la
phrase, il impose aussi un sens.

2. Notions fondamentales en syntaxe :

2.1. Unités d’analyse en syntaxe :

• Grammaire normative/traditionnelle : Règle grammaticale qui induit des normes.

• Notion de phrase : notion simple mais dé nition di cile à formuler.

• Dé nition traditionnelle : La phrase “est un ensemble de mots commençant par une


majuscule et se terminant par une ponctuation forte“.

• Réalité linguistique = dans la communication quotidienne : formes syntaxiquement


achevés ou non dans les échanges. Les messages vont pouvoir prendre des formes
extrêmement variée.

• Bien que l’attestation d’énoncés comme “2“ à “9“ dans la langue ne fait aucun doutes.
Leur description serait extrêmement complexe a cause de la variabilité de leurs
structures respective. La structure syntaxique énoncée a l’oral n’est pas toujours la
même que celles écrite. La di culté qu’on aurait pour délimiter les phrase viendrait du
fait que les messages linguistiques dont on se sert dans la communication peuvent
prendre des formes très variés et complexes. Par conséquent, en syntaxe, nous
sommes obligés de faire une distinction entre phrase et énoncé.

2.1.1 Qu’est qu’un énoncé ?

• Même si la théorie linguistique traditionnelle disait qu’elle privilégiait le mot et la phrase,


il faut bien comprendre que aucunes de ses unités n’est “donner“ dans le matériau
linguistique non-analysé. Par conséquent, aussi bien l’identi cation des morphèmes
que celles de syntagmes, que celle des propositions, des phrases vont exiger un e ort.
Pour pouvoir être utilisé dans une construction linguistique les concepts de mots et de
phrase vont devoir être dé nis au préalable, cadre théorique. (Pomme de terre est il un
mot ?), ce sont des concepts théoriques dé nis a l’intérieur d’une théorie linguistique,
quel qu’elle soit.

• La notion d’énoncé est un concept plus primitif que la phrase ou le mot. Toutes formes
de production langagière qui correspond a un message linguistique permettant à un
locuteur de communiquer sa pensée dans un échange. L’énoncé est le produit de
l’activité verbale du locuteur. Il se di érencie à l’énonciation (acte de production
linguistique/actualisation de la langue dans la langue dans une situation donnée.
L’énoncé est donc le résultat de l’acte de l’énonciation. Tout énoncé a une réalité
empirique (produit d’un événement unique).

• Toutes les séquences (2) à (9) = des énoncés, utilisables dans une situation
d’énonciation).
fi
fi
ffi
ff
fi
fi
ffi
fi
ff
• Trois paramètres a retenir : Locuteur/moment/lieu de l’énonciation. La valeur informative
de tout l’énoncée varie en fonction de ce trois paramètre.

• Exemple : “J’ai faim“. La valeur informative de cette énoncé sera di érend de selon qu’il
sera prononcé par Lucie, ma soeur ou un sdf. Si c’est la même personne qui répète
deux fois la phrase, on aura deux énoncés di érents à cause du décalage temporelle à
cause des deux énonciations. Même si les deux énoncés sont di érends la phrase, en
tant que structure formelle reste identique parce qu’elle existe indépendamment de sa
réalisation.

2.1.2. Qu’est qu’une phrase ?

• Une phrase est un schéma formel abstrait. Elle est constitué d’une structure avec un
sujet et un verbe conjugué. Elle peut comporter un ou plusieurs compléments. Elle a
toujours UN sens. La phrase ne se produit pas dans la parole (VS énoncé), c’est une
des formes de réalisation possible des énoncés. Les locuteurs ont deux expériences
di érentes de la phrase qui repose sur l’usage de la langue et sur les connaissances
acquises à l’école (di culté du français). La phrase dispose a capacité à véhiculer une
prédication (bipartite).

• “Une phrase simple est une unité linguistique constituée par une structure formelle
bipartite, hiérarchisée, centrée sur un verbe, véhiculant une proposition douée de sens
et pourvue d’une intonation spéci que.“ M-N. Gary-Prieur (1985).

• Critères : Ponctuation correcte, typologie correcte, verbe , sens complet, pas


d’ambiguïté, pas besoin d’un contexte particulier.

• La phrase appartient à la langue, l’énoncé a la parole. Ce sont deux outils


indispensables pour l’analyse syntaxique.

• Énoncé : permet de rendre compte des productions langagières dans leur diversité
formelle. Touts les énoncés ne prennent pas la forme d’une phrase. Aussi bien écrit que
oral.

• Phrase : Description d’un sous-ensemble d’énoncés à l’aide s’un schéma bien dé ni.
Toutes les phrases sont des énoncés. La phrase est donc l’une déréalisation formelles
possible de l’énoncé. Pas de correspondance entre Phrase et énoncé.

2.2. Le jugement des données :

• Certaines phrases peuvent être jugées comme “correctes“, d’autres seront jugés
comme “incorrectes ou bizarres“

2.2.1. Grammaticalité et interprétibalité :

• Exemples :

• (1) “Des idées vertes incolores dorment furieusement.“ (Chomsky)


• (2) “Le silence vertébral indispose le voile licite.“ (Tesnière)

• En linguistique, il faut faire attention a faire une distinction entre ce qui relève du sens,
et ce qui relève de la formulation grammaticale.
ff
ffi
fi
ff
ff
ff
fi
• Une séquence pourra parfaitement être grammaticale (d’un point de vue formel), mais
pas interprétable (du point de vue sémantique).

• Les séquences (1) et (2) = Des termes dont le sens parait très di cilement compatibles,
syntaxe correcte.

• (1) Art + N + ADJ + ADJ + V + ADJ ; (2) Art + N + ADJ + V + Art + N + ADJ

• Exemple : “Le signal vert indique la voie libre.“ = phrase correcte du point de vue
sémentique et syntaxique.

• Autre remarque : Une séquence peut être mal formée du point de vue grammatical,
mais être compréhensible et interprétable du point de vue du sens.

• Les conventions pour juger les données :

• Grammatical (en général), non marqué car considéré comme normal).


* = agrammatical ; ? = entre grammatical et agrammatical.

2.2.2. L’acceptabilité :

• Ne s’applique qu’aux énoncés dans un sens très restrictif. Elle permettra d’évaluer si
l’énoncé est adaptés ou non à la situation d’énonciation dans laquelle il est produit.

• Lié au contexte socio-culturel. Si un locuteur produit un énoncé, il le fera toujours à


l’intention d’un destinataire dans un contexte particulier et en vue d’accomplir un but
suivent d’ordre sociale. De ce point de vue, une phrase peut être parfaitement
grammaticale mais inacceptable en tant qu’énoncé dans un contexte donné.

• Exemple : lettre de motivation.


• Style familier à éviter (jugé inapproprié) = e et négatif.
• En tenant compte du contexte = énoncé inacceptable à cause du registre.

• “Est acceptable tout énoncé qui est à la fois grammatical et interprétable“.

• Conclusion :
• C’est grâce à sa compétence langagière et à son intuition que le locuteur est en
mesure de formuler des jugements linguistiques.
ff
ffi
2) Les classes de mots :
• La grammaire traditionnelle est fondé sur une classi cation d’ordre logique qui lui est
hérité des philosophes de l’antiquité (mots regroupés en partie du discours, nombre
de parties assez variable).

• Grevisse (1988) ou Riegel (2009) retiennent :


• Nom
• Adjectif
• Déterminant
• Adverbe
• Conjonction
• Préposition
• Pronom
• Interjection

• “Classe de mots“ ou “catégories morphosyntaxique“ = dé nies comme un inventaire


de mots qui présentent su samment de propriétés communes pour constituer un
même paradigme.

1. De la nécessité de subdiviser les mots en classes :

• Objectif = formuler des règles syntaxiques générales, ces règles sont beaucoup plus
puissantes et économiques. Chaque règles doit permettre d’expliquer le plus grand
nombre de cas particuliers.

• Si les classes de mots n’existaient pas, il faudrait formuler des règles di érentes pour
expliquer la di érences d’acceptabilité. (1/ Le chat miaule ; 2/ Le miaule chat). On
aurait deux règles di érentes : le mot “le“ doit précéder le mot “chat“ pour constituer
un GN susceptible d’être employé dans P. Le mot “un“ doit précéder le mot
“pigeon“…)

• Grace au classement des mots en classe = outil pertinent expliquant l’ordre des
termes dans un groupe nominal par une règle unique.

• Règle unique : Le déterminant doit précéder le nom pour constituer avec lui un groupe
nominal susceptible d’être employé dans la phrase.

• Conclusion : Le classement des mots permet de passer d'une in nité de cas


particuliers à une seule règle générale → schéma syntaxique abstrait. L'emploi de tout
mot dans la phrase passe par sa catégorisation grammaticale → chaque mot
appartient obligatoirement à une classe de mots. Classes de mots : articulation entre
le lexique et la syntaxe.

2. Les classes de mots en français :

2.1. Classes lexicales et classes grammaticales :

• Une opposition fondée sur des critères numérique et relationnel.


ff
ff
ffi
fi
fi
fi
ff
• Les unités lexicales (N, V, Adj, Adv) = Système riche et surtout ouvert, classe en
renouvellement permanent. Considérées comme des catégories majeurs en
opposition aux catégories mineures (classes grammaticales) (Tellier, 2003).

• Les unités grammaticales = inventaire limité, ensemble fermés, su samment limités


pour qu’en puisse en former que des listes complètes qui ne varient quasiment
jamais. Termes limités à un seul rôle syntaxique (actualisation de N pour les Dét).

• Le cas épineux des propositions : position d’entre-deux, position variable en fonction


des cadres théoriques.
• Linguistique fonctionnelle = simple intermédiaire entre deux éléments, mise en
relation.
• Linguistique générative = le cadre dans lequel nous travaillons, régit le syntagme qui
la suit. La préposition introduit toujours un complément.

2.2. Critères d’identi cation des classes de mots :

• Trois grands critères à connaitre :


• Critère sémantico-référentiel
• Critère morphologique
• Critère syntaxique

• Le critère sémantico-référentiel :
• Une manière d’identi er une classe en fonction des types d’entités dénotés.
• Exemple : Nom = Substance ; Verbe = Action (cf. Les catégories d’Aristote).
• Grammaire de Port-Royal (1660) : N et Adj se distinguent par le fait de Adj =
Accidents “manière d’être“.
• Limite au critère sémantico-référentiel : Critère contesté dans la critique actuelle =
Possibilité dans chaque classe d’exprimer plusieurs types de réalités.
(“Bombardement“, “séparation“ = Actions = Verbes alors que ce sont des N.)
(comment distinguer “mais“ et “pourtant“ par exemple). Surtout Important
historiquement.

• Le critère morphologique :
• Critère dit des propriétés formelles (la forme) (Verbe = marques exionnelles ; Nom
= marques genre/nombre imposées aux Dét et aux Adj qui en dépendent.
• 1ère limite : Dans chaque classe : certains membres au comportement atypiques
du point de vue morphologique. (Ex le cas de “falloir“ : “il faut“ ; “nous fallons“).
• 2ème limite : 4 classes de mots qui caractérisent par leur invariabilité (prép, Adv,
Conj, Int)

• Le critère syntaxique, dit critère “distributionnel“ :


• Repose sur l’observation des contextes gauche/droite en vue de l’identi cation de
la classe d’appartenance d’un mot donné.
• Exemple : Dét = devant un N (mon livre), jamais en préposition attributive (c’est
mon) > le distingue de Pr.
• Dét se distinguent des Pro par leur distribution, ils ne peuvent pas entrer dans les
mêmes relations de dépendances.
fi
fi
fl
ffi
fi
• Si on fait l’hypothèse que tout les éléments susceptible d’occuper une position
donnée dans P appartient à la même catégorie que les memes expressions qui lui sont
substituables > on peut espérer pouvoir déterminer sa classe s’appartenance. (“Le,
me, ce, mon“ peuvent tous précéder le mot chien < ce sont des déterminants.

• Cette hypothèse est limitée par le phénomène de l'ACCORD


• Exemple : Dét. s'accorde obligatoirement avec le N qu'il précède
• < Conséquence = 'quelques' et 'le' ne peuvent pas apparaître dans le même
contexte : (1.a)Le cheval dort ; (1.b)* Quelques cheval dort.
• Pourtant, on considère bien qu'ils appartiennent à la même classe des déterminants.

• Autre limite au critère distributionnel :


• Les propriétés sémantiques des mots = obstacle possible.
• Exemple : “Le chat“ dans “le chat mange une souris“ > remplacement très di cile de
“le chat“ par “le sentiment“

• Deux dernières limites :


• Les propriétés syntaxiques des mots eux memes. (Exemple : le cas des sous types
de V : Vtr (faire) et Vintr (dormir) ; “Pierre fait la sieste“ = impossible de le remplacer
par le verbe “dort“.
• Explication = s'explique pcq 'dormir' est un Verbe intransitif < ne peut donc pas
apparaître dans un environnement syntaxique comprenant un GN COD ('la sieste')i.e.
construit directement (sans préposition).

• Contextes dans lesquels certaines classes de mots ne peuvent pas apparaitre :


• Apres “être“ > Adj ou N (Pierre est triste. Pierre est artisan.)
• Conclusion : Montre que certains environnements syntaxiques ne sont pas assez
discriminants pour déterminer la classe des mots. Toujours combiner les tests !

2.3. Les catégories comme classe distributionnelles :

• Certains mots ont la capacité de changer de catégories en fonction de leur contexte


d’emploi = Ils peuvent donc partager leurs propriétés avec plusieurs catégories.
• Nécessité de faire appel à des critères linguistiques stricts. = quand on cherche à
identi er les frontières entre des di érences, le critère distributionnelle est très e cace
(La distribution d’une unité est la somme de ses environnements, l’ensemble dans
lesquelles elle peut prendre place).
• Grace à cette méthode = établissement de classes distributionnelles (paradigmes). La
plupart du temps, même distribution > indice fort d’appartenance catégorielle.
• Les éléments qui composent l’ensemble (gamin, chien, garçon) appartiennent à la
même classe distributionnelle (et donc à la même catégories de mot) parce qu’ils
peuvent apparaitre dans la même position.

• Dans P, un mot peut occuper des positions dé nies soit par la présence d’une ou
plusieurs catégories d’éléments d’éléments à sa gauche, droite, ou les deux.
• On ne peut pas mettre n’importe quel mot dans la position à droite de “du“ pour
obtenir une P grammatical !

• Seul une certaine sous-classe de N peut être insérée ici : les noms masculins non-
comptables au singulier (“Ils ont du vin/talent/travail“ = impossible d’insérer un verbe,
fi
ff
fi
ffi
ffi
une préposition, un adjectif, etc…). Cette manipulation prouve qu’en exploitant. Le
critère approprié.
• Adjectif dénominal = dérivé d’un nom.
• Nom comptables : Ensemble des noms susceptible de terminer une P inachevée
occupant une position vide.
• Exemple : “Ils peuvent…“ “Ils peuvent rester/dormir…“ “Ils peuvent convenablement/
bien/courtoisement…“
• Seul un verbe non échie (in nitif) pourra entrer dans la forme vide dans l’exemple.
Les mots des autres classes sont exclus.

• Exemple : Possibilité d’utiliser le CD (critère distributionnel) pour distinguer Adj et Adv.


Quels autres termes pourraient remplacer “mal“ dans ces contextes.

• Test de commutation : Le test de commutation consiste à observer si, dans une P


quelconque, le mot en question peut être remplacé par un nom, un verbe, une
préposition, un adjectif, un adverbe, toutes choses étant égales par ailleurs.

• La catégorie du déterminant à vue l’utilisation du test de commutation au


raisonnement distributionnel. Au départ, la grammaire traditionnelle (hérité du latin)
faisait une distinction entre Adj et Art. (“Mon“ et “Ces“ = adjectifs possessif/
démonstratif = remplacé par déterminants démonstration/possessif).

• Déterminant : Mot qui apparaissent à la gauche du nom, généralement obligatoires,


pout former un GN pouvant remplir les fonctions Sujet ou Cod.

• Chaque catégories de mots peut donc être dé nie comme une classe distributionnel
parce que tous les noms partagent un grand nombre de points communs, tout comme
les V, Adv…)

Exercices :

• Les noms comptables renvoient à des segments discontinus de la réalité (possibilité


de les dénombrer et de les combiner avec tous les déterminants.

• Les noms massifs dénotent des substances continus qui obéissent aux principes de la
référence cumulative homogène (de l’eau + de l’eau = de l’eau) et de l’homogénéité
distributive (de l’eau désigne de façon récursive les parties et les parties de parties
d’une même substance). De fait, les N massifs vont imposer un Dét ou une expression
quanti catrice partitif (de l’eau, du vin, un peu de farine, un kilo de semoule.
• Attention : Possibilité de passage s’une catégorie a l’autre (du vin) (massif) > un vin
(comptable).
fi
fl
fi
fi
3) Composition et classi cations des syntagmes :

1. Les unités de découpage de la phrase :

• Première chose à faire = identi er correctement les unités qui la composent.

• Question = P doit elle être décrite comme une simple suite de catégories de mot ?
• Hypothèse : La structure de P correspond à la succession des catégories syntaxiques
des mots apparaissant dans cette P. La phrase serait une “formule“ recensant les
catégories de chaque mot. Formalisation de P intéressante mais présentant certain
nombre de limites.

• Première limite :
• Si on maintient l'hypothèse selon laquelle P peut se décrire selon une formule
distributionnelle : Impossible de rendre compte de l'existence de ressemblances de
structures entre certaines phrases.
• Deux phrases ne peuvent pas avoir la même suite de catégories mais on peut
percevoir une structure abstraite commune. Par exemple : Composés d’un premier
groupe organisé autour d’un nom ou d’un verbe.
• Les formules distributionnelles = descriptions insatisfaisantes, ne permettant pas de
rendre compte de certaines similarités dans la structure syntaxique des phrases.

• Deuxième limite :
• Plusieurs phrases peuvent être décrites avec une seule et unique formule
distributionnelle alors qu’elle n’ont pas la même structure syntaxique.

• Manipulations syntaxiques en vue de faire une démonstration : clivage (a) + dislocation


(b) :
• (5.A) C’est {cet homme mesquin } que mon frère déteste ; C’est {cet homme} que mon
frère déteste mesquin.
• (5.B) {cet homme mesquin}, mon frère le déteste ; {Cet homme}, mon frère le déteste
mesquin.
• (6.A) C’est {cet homme} que mon frère trouve mesquin. ; C’est cet homme mesquin
que mon frère trouve.
• (6.B) {Cet homme}, mon frère le trouve mesquin. ; {Cet homme mesquin} le trouve.

• Tests qui permettent de constater que les mots ne sont pas regroupés de la même
façon dans les deux P ! Ils n’entretiennent pas les memes relations syntaxiques dans
les deux cas (malgré l’identité de leur FD). Cette manipulation prouve que la répétition
d’une phrase en terme de FD ne peut pas rendre compte de cette di érence de relation
syntaxique. Une analyse est satisfaisante lorsque elle fait apparaître les memes suites
de mots dans les deux phrases.
• Raisonnement identique pour les présentant une ambiguïté syntaxique.
• Les groupes de mots (syntagmes) constituent eux-memes des classes
distributionnelle. La FD peut donc être généralisés et appliqués à des séquences de
mots qui présentent une cohésion interne particulier.
fi
fi
ff
• Observons :
• a. est superstitieux
• b. Je deteste
• c. Ce garçon, Robert, ton petit frère, l’homme qui porte une chemise bleue, etc.

• Les séquences de mots qui ont une distribution commune constituent une classe
distributionnelle appelé syntagme. On en déduit de P doit être analysée comme
séquence de catégories qui sont organisées en syntagmes.

1.2. Les syntagmes :

• Les mots d’une même phrase entretiennent di érents types de rapports = rapports
fonctionnels entre eux. Ces rapports permettent de dégager des regroupements. Ces
regroupements sont appelés syntagmes (image des poupées russes).

• Observons :
• “Les découvertes archéologiques réalisés sur ce chantier ont révolutionné la
connaissance historique de la ville“.
• Regroupements à mettre en évidence : {sur ce chantier} / {ce chantier} ; {la
connaissance historique de la ville} / {de la ville} / {la ville}.
• Attention : Certains regroupements de sont pas envisageables. Memes si certains
mots se succèdent, ils n’ont aucuns rapports fonctionnels entre eux.

• Les syntagmes sont des groupes de mots fortement soudés autour d’un noyau central,
appelé “tête de syntagme“. La tête d’un syntagme appartient toujours à l’une des
classes suivantes (Nom, verbe, adjectif, adverbe, préposition).
• Exemple : le grand écrivain / a conservé quelques livres de son enfance.
• Dans chaque syntagme, on peut identi er un mot principal dont les autre dépendent
(“le grand écrivain“ = écrivain (N)) ; (“a conservé quelques livres de son enfance“ = a
conservé (V)) ; (“de son enfance“ = de (prép)).
• Chaques syntagmes peut en contenir d’autres, le plus souvent ils sont emboités les
uns dans les autres.

• Tout comme les phrases, les syntagmes sont des unités abstraites dans la mesure ou
leurs frontières et leur étiquetages ne sont pas indiqués physiquement (constructions
mentales). Les syntagmes doivent être identi és par une opération mentale complexe
pour identi er les rapports fonctionnels qui lient les mots d’un syntagme avec les
autres.

• Comment les trouver :


• Un groupe de mots qui ont entre eux une très grande cohésion interne.
• Et qui fonctionnent comme une seule et unique identité.

2. La classi cation des syntagmes :

• Le type de syntagme varie selon sa “tête“ (SN, SV, SAdj, SAdv, SP). Un SN est un
groupe de mots dont l’élément principal est un nom.

• La tête du syntagme est l’élément responsable du choix des autres constituants (le nom
détermine la présence du déterminant, le verbe déterminé le choix de l’adverbe, etc…).
fi
fi
fi
fi
ff
• Remarque importante sur les syntagmes :
• Vus de l’extérieur, les syntagmes fonctionnent comme “un tout“ = une seule unité
distributionnelle.
• Vus de l’intérieur, ils sont composés de plusieurs éléments imbriqués les uns dans les
autres.
• Ce sont les syntagmes complets qui remplissent les fonctions syntaxiques, et pas les
mots-têtes : ils ne sont que le noyau (vs ce que pouvait a rmer la GM traditionnelle)

2.1. le syntagme nominal :

• Groupe de mots dont l’élément principal est un nom.

• Nom propre et pro sont considérés comme SN. Ils ont la même distribution qu’un
groupe de mots ayant comme éléments central un nom, ils peuvent occuper les memes
positions et fonctions syntaxiques.

• Distinction entre GN et SN : Des groupes sont des sous-structures à l’intérieur du


syntagme constitués par la tête du syntagme et son complément et/ou modi eur. A la
di érence des SN qui sont autonomes à l’intérieur de P, les GN ne le sont pas à cause
de l’absence de déterminant.
• Explication : “le chef de la bande“ (article le + GN chef de la bande). Le GN chef de la
bande et chef/leader ont la même distribution > ils peuvent se substituer dans une P.
De même que la combinaison des noms chef, leader + article dé ni le = SN. La
combinaison du GN chef de la bande + le même article dé ni le = SN !

2.2. Le syntagme verbal :

• Tête verbal + un/plusieurs complément(s) + éventuellement un/plusieurs éléments


facultatifs modi ant la tête. Le SV ne se limite pas qu’au seul V (sauf rien n’apparait à sa
droite).

2.3. Le syntagme adjectival :

• SA peut être un adjectif, seul ou accompagné d’un élément spéci ant ou de l’adj (tête
du syntagme) + un complément quelconque.

2.4. Le SAdv :

2.5. Le syntagme prépositionnel :

• Toujours suivie d’un complément qui fonctionne comme l’objet de la préposition en


question. La tête du SP est une préposition qui peut être précédée d’un élément
spéci ant.

Quelques points de vigilance quand on doit repérer les syntagmes :


• Laisser de la place
• Sauter des lignes
• Utiliser des couleurs
• Se mé er de touts les amalgames possibles, qui signaleront inévitablement des SP.
D’ou les points de vigilance : Repérage ‘aux’/‘des’/‘du’/… Le N qui suit est il massif ou
comptable ?
ff
fi
fi
fi
ffi
fi
fi
fi
fi
4) L’analyse en constituant immédiat (A.C.I) :

• Quand on se trouve devant une phrase, trois choses a se demander :


• Quels sont les constituants
• Comment ses constituants sont reliés entre eux.
• Comment eux-memes sont il organisés en terme de constituants, au niveau “inférieur“

1. Les tests de constituance :

• Di culté = les limites des syntagmes ne sont pas les “données“ = il faut formuler une
analyse pour les identi er (test de constituance).
• (1) L’homme d’a aires a commander un gâteau au au chocolat.
• (2) L’homme d’a aires a commander un gâteau au serveur.
• Rien ne permet de distinguer les séquences.

• C’est grâce aux manipulation syntaxiques que nous pouvons mettre en évidence les
di érences entre ces deux séquences.
• Possible uniquement en (1) :
• C'est un {gâteau au chocolat} que l’homme d’a aire à commandé.
• C’est un {gâteau au serveur} que l’homme d’a aire à commandé.

• Objectif : étayer une argumentation, combiner les tests (x5) et les interpréter. Plus les
résultats des test concordent avec une analyse (hypothèse), plus cette analyse est
plausible.

1.1. Le test de substitution :

• Test par lequel on cherche à remplacer un constituant par un ou plusieurs autres


constituants, toutes choses étants égales par ailleurs.
• À l'issue de la substitution, l'objectif est d'aboutir à une P grammaticale, sans que le
sens des autres éléments de P en soit modi é pour autant
• Si le sens de ce qui reste est modi é, ou si la nature de la construction est modi ée.
On peut en déduire que la relation entre l'élément principal et l’élément qui fait l'objet
de la substitution est TRÈS ÉTROITE (++forte).
• Prouve alors que l’éléments analysés joue un rôle essentiel et non périphérique dans
la construction en question.

• Exemple : Jean rendra visite à Paul demain (dans deux jours, quand il aura ni son
stage).
• Éléments qui appartiennent à la même classe d’équivalence. On retrouve la même
structure essentiel que la P de départ.

• Test très utile pour mettre en évidence les constituants de P, ainsi que les syntagmes
qui la composent. Pratique donc pour passer d’un groupe de plusieurs mots à de plus
petites unités.
• (Le frère de Jean) Il lui rendra visite (à Paul) demain.
ff
ffi
ff
ff
fi
fi
fi
ff
ff
fi
fi
1.2. La pronominalisation :

• Vise à remplacer une séquence de mots par un pronom, véri er ensuite que la phrase
obtenue correspond bien à la phrase de départ ! Normalement, si une séquence de P
est pronominalisable, alors il s’agit d’un constituant :
• Pierre à acheté ce livre. Pierre l’a acheté < ‘ce livre’ est donc un constituant.

• Possibilité de rencontrer des di cultés d’interprétation si le test ne fonctionne pas :


• Si ça ne marche pas (impossible de remplacer par un pronom) = il n’est pas possible
de statuer sur la ‘constituance’ de la séquence en question.

• Exemple : Jean appartient à un club de randonneurs pour raisons de santé.


• Jean y appartient pour raison de santé
• Jean y/l’/en appartient à un club de randonneurs pour cela.
• Jean appartient à un club de randonneurs pour cela.
• ‘Y’ pronominalise ‘à un club de randonneurs’. L’agrammaticalité de la s séquence
après pronominalisation ne permet pas de conclure sur le statut de cette séquence.
Le test de dislocation permet de con rmer le test de pronominalisation.

1.3. le clivage :

• Déplacement d’une séquence de mots en début de P entre les éléments ‘c’est…que’


• Si P est acceptable = on en conclut que la séquence clivé est bien un constituant. Le
test de clivage apporte un argument de plus en faveur de l'analyse selon laquelle la
séquence. Obligation de combiner avec d’autres tests.

1.4. La passivation :

• Véri er si une séquence de mots peut être promue, sujet d’un verbe à la voie passive.
Ce test n’est applicable que dans le cas de P qui présentent un verbe à la voie active
suivi d’un objet direct.

1.5. La topicalisation :

• Déplacement s’une séquence de mots en tête de P a rmative, sans reprise


pronominale (Inversement de mots). Si une séquence de mots est topicalisable, c’est un
constituant.
• Si le test en fonctionne pas (la p obtenu est agrammaticale), cela ne prouve pas que la
séquence considérée n’est pas un constituant.

• Un autre test par la négative :


• Si on essayait de remplacer qu’une seule partie du segment initial de P et une partie
seulement du deuxième segment, qui est V, mais pas un SV. (Elles (des chutes) de
pluies disparaissent les crues de la Seine.
• Prouve que les segments ne sont pas les constituants immédiats de P, ce sont des
constituants d’un rang inférieur.

• Constituants immédiat : Ce sont des syntagmes qui, mis en rapport les uns avec les
autres, donnent naissance a une P bien formée permettant d’asserter qqch à propos de
qqch.
fi
ffi
fi
ffi
fi
Comment utiliser les tests due constituance pour justi er une analyse ?

• Le cas des phrases présentant une ambiguïté = excellent objet d’étude.


• À une seule et unique suite de mots correspondent plusieurs phrases/plusieurs
analyses. On abouti donc pas forcément à la même représentation sous forme
d’arbre. Les tests de constituance vont être utile pour étayer une démonstration.
• “Pascal jugeait cet homme innocent“ > a) “Pascal donne son avis sur cet homme
innocent.“ b) “Pascal rend le jugement selon lequel cet homme est innocent.“
• Deux analyses possible = 3 constituants immédiats : {jugeait} V {cet homme} SN
{innocent} SADJ ; 2 CI {jugeait} V {cet homme innocent} SN.

5) L’analyse de la phrase en prédicat arguments :

• La phrase repose sur tout un réseau de relations syntaxiques et sémantiques. C’est le


rôle de l’analyse sémantique de dégager tous ces rapports syntactico-sémantiques
entre les constituants. Pour la grande majorité des linguistes, c’est le verbe qui
constitue le noyau de ce réseau de relations. C’est surtout son sens qui prédétermine la
structure de l’ensemble de la phrase.

1) la prédication en logique classique :

• Antiquité grecque (Platon, Aristote, …) : analyse les plus ancienne de la phrase simple.
Dans cette approche, la structure de P est toujours divisé en deux éléments : Sujet +
Prédicat.
• Sujet : L’élément duquel on (prédique) assiette quelque chose ;
• Prédicat : L’élément qui dit quelque chose à propos du sujet, en lui attribuant une
propriété.
• Exemple : (1) “Socrate est mortel“, {Socrate} = le sujet, {est mortel} = le prédicat.
• Aristote insiste sur l’importance du verbe pour constituer une phrase (proposition), il n’y
a pas de discours déclaratif (ou assertif) susceptible d’être vrai ou faux en l’absence de
verbe (1 donc pas une phrase). Selon lui, toute phrase peut être représentée par le
schéma logique {S est P) même quand il n’y a pas de verbe être dans la phrase
(“Socrate court“ > “Socrate est courant“ ; “L’homme se promène“ > “L’homme est se
promenant).
• En langue française, la transformation est peu naturelle mais en grec ancien elle
n’apportait pas de modi cation profonde du sens donc fonctionne parfaitement. L’idée
est que le terme prédicat est réservé à la deuxième partie de la phrase (dire que
Socrate court = permet d’asserter qqch au propos de Socrate : le fait qu’il court)

2) La prédication en logique moderne :

• L’analyse contemporaine se fait en prédicat + arguments. On dé nit le prédicat à la


façon dont on dé ni une fonction en logique > notée (f(x)) : le prédicat est considéré
comme un élément incomplet, il demande à être complété par d’autres éléments,
appelés ses arguments.
fi
fi
fi
fi
• Frege (1971) : Il a rme que les phrases simples a rmatives peuvent toutes être mises
en rapport avec les équations ne mathématique. Selon lui, toute proposition peut être
analysé comme une fonction saturé par un ou plusieurs éléments. A la di érence d’une
égalité, dont le propre est de compter trois valeurs ou trois constantes. (6 = 3X2) Une
équation comporte pour sa part au minimum une variable (6 = 3Xx). Il essaye de
transposer ses formules dans la phrase.
• {6 = 3Xx) > {marc mange sa tartine} = Dans cette égalité il y a trois constantes, {Marc
mange x) dans lequel la variable x peut être remplacé par diverses syntagmes : {du
miel}, {un steak}, etc…
• La variable x ne peut pas être remplacé par n’importe quelle expression ! ‘Un
radiateur ‘, ‘la justice’ ne peuvent pas instancier la variable x), pour arriver à une
phrase a rmative qui soit vraie (une égalité).
• On peut aller plus loin en postulant que des formules à 2 voire 3 variables peuvent
aussi être transposées dans le domaine de la langue) (Antoine donne un livre à sa
soeur > x donne y à z) (Marion dort > x dort) (Marie mange une tartine > x mange y)
(dormir > x ; manger >x, y ; donner > x, y, z).
• La structure de la phrase ne correspond pas à l’association sujet + prédicat mais à la
structure prédicat (verbal) + 1, 2 ou 3 arguments, toutes propositions peut être
analysée comme une fonction saturée par un ou plusieurs éléments.
• Le verbe, en tant que prédicat, exige la présence de certains éléments dans la phrase.
Il vas donc établir entre ces éléments un réseau de relations syntaxiques et
sémantiques.

2.1. Les di érents prédicats :

• On considère comme prédicatif tout terme non autonome qui, du fait de son caractère
insaturé, appelle par son sens d’autres éléments dans son entourage lexico-syntaxique.
• Élément insaturée = obligatoirement accompagné d’un sujet et d’un complément =
expression référentielle ≠ prédicative

2.2. Arguments :

• Les éléments de la phrase dont la présence est exigés par le verbe et qui complémente
a la fois le sens et la syntaxe du verbe. Ils peuvent prendre des formes variés (SN,
proposition, SP).

2.3. Les non-arguments :

• Possibilité d’avoir d’autres éléments, en plus des éléments minimaux = informations


facultatives. Elles peuvent concerner par exemple : la localisation spatiale, le temps, la
cause, la manière, etc…

3. La structure argumentale :

• En fonction du verbe, la phrase n’aura pas la même structure. l'action de 'capituler' ne


demande qu'un seul protagoniste, alors que celle de 'demander' en exige trois.
ffi
ff
ffi
ffi
ff
3.1. Dé nition de la structure argumentale :

• En tant que prédicat, tout verbe peut être considéré comme porteur d’un schéma
argumentale qui lui est propre. On dit qu’il ouvre un certain nombre de positions
argumentale qui sont strictement dé nis. La structure argumentale associée à un V
correspond à son “entourage lexico-syntaxique“

• La Struct. Arg. DÉTERMINE quels éléments de P sont obligatoires + comment ils


doivent se construire.

• Chaque verbe exige un entourage lexico-synt. ptc. dans la mesure où il est capable
d'imposer 3 choses : (1) le nombre d'arguments qui vont l'accompagner
(2) La façon dont ses arguments se construisent (3) La nature lexicale de ses arguments.

• “Le soleil brille“ “Clara imite sa soeur“ L’avenir de l’Europe dépendra de la santé de ses
métropoles“ “Les artistes ont o ert un beau spectacle aux enfants“.
• (1) La réalisation de l’action de briller ne nécessite qu’une seule entré = 1 seul
participant. “Briller“ a un seul argument > il n’ouvre qu’une seule position argumentale.
La présence du sujet est nécéssaire et su sante pour construire une P grammaticale
avec le verbe “briller“. (Arg1 ‘briller)
• (2) “imiter“ exprime une action dont la réalisation implique deux participants : celui qui
imite + celui qui est imité. “Imiter est un verbe à deux arguments > il “ouvre“ deux
positions argumentales, les deux éléments sont nécéssaire pour obtenir une P
grammaticale. (Arg1 ‘imiter’ Arg2).
• Actants =

• Le verbe exige que les éléments sélectionnés se construisent d’une manière bien
précise. Un verbe peut avoir le même nombre d’arguments, mais pas la même structure
argumentale. (Le 2° argument de 'imiter' = un SN (= c'est un complément 'direct') ; Le
2° argument de 'dépendre' = un SP (complément 'indirect'), obligatoirement introduit
par ‘de’).

• La troisième contrainte est le choix lexical des arguments qui doit être approprié.

• Chaque argument dénote un actant ou un participant au procès décrit par le verbe. Tou
les arguments n’entretiennent pas le même type de rapport sémantique avec V = tous
les actants ne jouent pas le même rôle dans la réalisation du procès.
fi
ff
fi
ffi
• Le verbe impose des contraintes très strictes sur la nature des constituants qui
l’entourent. La notion de structure argumentale englobe toutes les contraintes : nombre/
construction/nature lexicale/rôle sémantique.

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