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Définitions 2
Le registre familier
C'est un langage qu'on utilise avec des gens proches. Le vocabulaire est simple, limité dans le
nombre de mots utilisés. Les abréviations sont fréquentes et l'utilisation d'anglicismes est à la
mode. Les tournures grammaticales sont simplifiées voire abrégées. Ce registre reflète une
parole spontanée.
Par exemple, dire de cet élève qu'il est "chiant", dire « on a été » plutôt que « nous sommes
allés »
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Le registre courant
Ce registre est le plus utilisé. Le vocabulaire usuel est compris par le plus grand nombre de
personnes. Les tournures syntaxiques sont correctes mais non recherchées. Par exemple,
désigner cet élève comme quelqu'un de "bavard".
Ce type de registre sert à manifester une distinction sociale ou culturelle ou encore à marquer
le rang hiérarchique. Les tournures syntaxiques sont complexes. Ce type de registre se
manifeste plus souvent à l'écrit qu'à l'oral. Par exemple, qualifier cet élève de personne
"volubile".
Le registre technique
Ce dernier est utilisé pour les échanges professionnels entre des spécialistes d'un même
domaine. Le registre technique est proche du registre courant mais avec un vocabulaire
spécifique, spécialisé et précis propre à une discipline. Par exemple, le CE pour le conseil des
études dans le jargon de l'enseignement.
À côté de l’orthographe d’usage (th, ph et non t et f…), que vous pouvez vérifier à l’aide
d’un dictionnaire (ou en restant attentifs au soulignement rouge sur votre écran),
l’orthographe grammaticale peut aussi être sous votre contrôle, si vous appliquez quelques
règles – bref, si vous respectez la grammaire.
A. Il s’agit tout d’abord de rédiger des phrases (une phrase commence par une majuscule
et se termine par un point ; elle contient au moins un verbe principal conjugué à un
mode personnel), assemblées en blocs appelés paragraphes.
B. Vous serez vigilants à la nature des mots, qui, suivant cette nature, s’accordent ou
non, de telle ou telle façon… :
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un adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le nom (ou le pronom, qui
remplace le nom) auquel il se rapporte : « vous serez vigilants » ; un petit « truc »
consiste simplement à faire varier le terme au féminin : si le mot ainsi accordé ne
vous « choque » pas, c’est qu’il faut effectivement le faire varier…
un adverbe, qui modifie le sens d’une action, d’un adjectif ou d’un autre adverbe
(fort, très, beaucoup, souvent, toujours, encore, immédiatement, désormais,
ailleurs, fortement, généralement, intelligemment, récemment, etc. etc. etc.), sera
invariable
un verbe s’accorde avec son sujet, sauf les formes invariables du verbe (participe
présent –ant ; infinitif en -er / -ir/-re), selon les règles de la conjugaison ; ainsi, le
verbe varie avec une personne (pronoms personnels : je, tu, il, on, nous, vous,
ils/elles)…Il ne varie donc pas à la façon d’un nom et d’un adjectif (qui en règle
générale prennent –s au pluriel) !!! Ex. : Les marchandises qui arrivent ont été
sélectionnées avec soin.
C. Les mots ont une nature et une fonction, un rôle dans la phrase (sujet, épithète,
attribut, complément direct ou indirect du verbe, complément circonstanciel…)
Le COD (complément direct du verbe) est détecté par la question « qui ?quoi ? »
posée directement après le verbe : « Les prix que notre entreprise a obtenus sont
prestigieux. » à notre entreprise a obtenu qui ?quoi ? Rép. : les prix = COD
Pourquoi ce complément est-il important pour l’orthographe grammaticale ? Parce
que le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir (ici, obtenu) s’accorde en
genre et en nombre avec son COD si ce COD est placé devant lui dans la phrase.
D. Partant de ces quelques principes, il est essentiel de ne pas confondre tous les
homonymes (mots que l’on peut confondre à l’oreille mais qui sont différents, et
s’écrivent donc différemment) :
-é(es)
-er -ez
-ai -ais
et
es
est
ses :
ces :
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c’est :
s’est :
sais :
sait :
même(s)
tout/tous/toutes/toutes
quelque(s), quel(les)…que : Quelle que soit la crise sanitaire, …
o Quelles que soient les consignes, …
Quelques personnes participent à la réunion.
voir
voire : Nous pouvons fixer une réunion aujourd’hui, voire demain.
à
a
as
E. Certains mots assez proches peuvent être pris l’un pour l’autre, leur sens étant
totalement différent, il est important de les utiliser à bon escient. (les paronymes)
Recouvrer /retrouver
Immerger/émerger
Désinfecter /désaffecter
Différent /différend
Attention / intention
Tâche / tache
Accident / incident
Censé/sensé
Ne dites pas :
Pallier à l’absentéisme
Ils buveront
Ils croivent
Il a demandé après vous
Aller au dentiste
Nous avions convenu d’un rendez-vous.
En définitif
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G. Distinction entre l’infinitif (er) et le participe passé (é)
1.1. La direction
Plus tard dans la relation, en fonction de l’établissement, les communications avec la direction
se feront soit de vive voix soit par écrit.
Mise en situation :
C’est le mois d’octobre. Il fait très froid. Et le chauffage n’ est pas encore allumé dans votre
école. Rédigez une lettre au directeur de l‘établissement pour qu’il améliore les conditions de
vie au sein de l’école.
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La rencontre avec les collègues, la volonté de s’intégrer dans l’équipe et d’y prendre sa place
sans s’imposer sont autant de garanties d’un travail fructueux dans l’établissement. Lors de
l’entretien avec le chef d’établissement ou quelques jours avant l’entrée en fonction, il est
conseillé de visiter l’école et d’y trouver quelques repères. C’est l’occasion aussi de
rencontrer les éducateurs responsables des élèves et de se faire mettre au courant de leur rôle
et fonctionnement.
S’engager dans des projets collectifs, participer à des activités interdisciplinaires ou
extrascolaires sont autant de moyens de prendre sa place dans l’école. La salle des professeurs
est le lieu où les enseignants se retrouvent, reçoivent et échangent des informations. C’est
souvent là que se trouvent les valves, les panneaux de communication et d’information ainsi
que toutes les communications nécessaires au bon fonctionnement de l'école. Les premières
heures passées en salle des professeurs ne sont pas toujours faciles. Il faut en effet s’intégrer
dans le groupe, quelquefois faire face aux réticences des aînés vis-à-vis de jeunes enseignants.
Au fil des dernières années, le métier d’enseignant a pris une dimension de plus en plus
collective.
Le courant est assez lent car dans l’histoire de l’enseignement, tout a longtemps poussé les
enseignants à l’individualisme et à se cantonner dans le simple rôle "d’instruments de
transmission" que d’anciens modèles pédagogiques leur assignaient. Les choses commencent
à changer car, depuis vingt ans, les réformes vont toutes en ce sens. Pour qu’il y ait cohérence
et continuité dans les apprentissages, il faut une véritable concertation entre les enseignants.
Qui dit concertation, dit espaces et temps de paroles rendus possibles, encouragés voire
institutionnalisés ! Ces concertations sont organisées différemment selon le niveau
d'enseignement et les établissements.
Le conseil de classe est le lieu de concertation de tous les enseignants en charge d’une même
classe. Il se réunit plusieurs fois par an. Il est présidé par le chef d’établissement ou son
délégué. D'autres membres de l'école comme les membres du centre PMS et les éducateurs
concernés peuvent y assister avec voix consultative. Le conseil de classe débat de toute
question concernant une classe. Il prend les décisions de passage de classe et il joue un rôle
important dans l’orientation des élèves.
Quand on arrive dans une école, il est donc nécessaire de s’informer sur les conseils de classe,
leurs horaires, la manière dont ils se déroulent, la façon la plus adéquate de les préparer.
2.1. Le cours
Au cours des séances de didactique, vous apprendrez à rédiger des leçons en fonction des
niveaux d'enseignement et des matières. Comme nous l'aborderons, le résumé et la synthèse
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de textes seront utilisés constamment pour rédiger vos leçons. Dans la préparation de vos
leçons, vous serez amenés à formuler des consignes et des questions.
En conclusion, vous devez être le plus clair possible sur ce que vous attendez de l'étudiant.
Les questions et les consignes doivent être en lien avec le comportement attendu de l'élève.
En sus des travaux, vous serez amenés à expliquer aux élèves ce que contient le cours et ce
que vous attendez d’eux au niveau de l’évaluation. Il est important de réaliser des grilles
d’évaluation complète et claire.
Pour ce faire, il est nécessaire de vulgariser les dossiers pédagogiques qui utilisent souvent du
jargon professionnel.
Chahut, indiscipline... autant de spectres qui hantent les jeunes enseignants. Pour beaucoup, la
gestion du groupe représente l’une des difficultés majeures des premiers temps de la
profession. La plupart ressentent les problèmes relationnels comme globalement plus
importants que les problèmes didactiques. C’est encore plus vrai dans le secondaire que dans
le fondamental.
L’autorité, la discipline
Le règlement d’ordre intérieur de l’établissement permet de connaître les limites installées par
l’école et de poser un certain nombre de balises. L’autorité est indispensable dans la classe et
dans l’école.
Elle est d’autant mieux acceptée qu’elle est légitime, porteuse de sens et que les
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limites posées (arriver à temps, ne pas fumer, ne pas utiliser son GSM, etc.) sont respectées
par les adultes autant que par les jeunes, qui sont généralement plus respectueux s’ils se
sentent eux-mêmes respectés.
Si le ROI de l’établissement où vous enseignez ne vous paraît pas assez complet, précis et/ou
adapté à votre cours, il vous est loisible de rédiger un règlement spécifique à une section ou à
un cours.
Après rédaction de celui-ci, il est nécessaire de le faire avaliser par la direction avant de le
distribuer, de le lire et de l’expliquer aux étudiants.
Souvent, vous serez amenés à rédiger des notes dans le journal de classe ou des rapports
disciplinaires pour signaler le comportement inapproprié d'élèves. Il faut savoir que les faits
seront rédigés/présentés différemment selon les établissements.
Quelques conseils :
La note dans le journal de classe : Il est important de mentionner la date, le cours ainsi que
les faits (descriptions et propos éventuels de l'élève) qui se sont produits (attention pas de
jugements !) et les mesures prises. Il ne faut pas oublier les formules de politesse ainsi que la
signature du professeur.
Le rapport de discipline : Les éléments cités ci-dessus doivent également y figurer mais il faut
en ajouter d'autres comme le lieu des faits et le nom de l'élève. Le rapport de discipline est
plus long que la note dans le journal de classe.
Le fait et l’opinion
a) Un texte descriptif-explicatif
L'explication répond généralement à des questions comme " pourquoi ? " ou " comment ? ".
L'auteur d'une explication accorde à ce qu'il a écrit un certain degré de certitude. Il peut
considérer sa réponse à une question de plusieurs manières : certaine, probable ou possible.
En bref, un fait se constate, s'impose à l'observateur et n'a donc pas besoin d'être défendu. Une
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information est objective contrairement à l'opinion. Le ton neutre est utilisé et il n'y a pas de
termes appréciatifs. Les pronoms personnels "il" et "on" sont privilégiés.
b) Une opinion
Une opinion, quant à elle, est subjective. C'est un avis, une manière de voir les choses. Elle
comprend les pensées, les ressentis, les sensations, les jugements et les croyances d'une
personne par rapport à un objet (personne, époque, lieu,...).
Exemple : " Je pense que tu n'as pas étudié pour ton examen ! "
L'opinion peut être prescriptive. Elle vise à encourager un comportement.
Exemple : " Je pense que tu aurais dû étudier plus pour ton examen ! "
Exemple : " Je pense que tu n'as pas étudié pour ton examen ! "
Exemple : " Pierre pense que son fils n'a pas suffisamment étudié pour son examen. "
c) Le vocabulaire évaluatif
Ce sont des mots qui présentent une chose, une idée, un être, de façon positive ou négative :
les adjectifs amélioratifs ou péjoratifs (formidable, inadmissible,...), les verbes d'opinion/de
jugement (estimer, détester,...), les adverbes (heureusement,...), les groupes nominaux (par
bonheur, à ma grande surprise,...), les figures de style (ironie, antiphrase, euphémisme,...).
D'autres moyens sont utilisés pour exprimer une prise de position : l’intonation orale, la
typographie d'un mot, la ponctuation à l'écrit, etc.
Exemple : Si le film que j'ai vu la semaine dernière était un navet, celui que j'ai vu hier
était un chef-d’œuvre !
d) Le degré de certitude
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Celui qui écrit ou parle peut accorder à son discours un certain degré de certitude. Il utilise
pour cela un certain nombre de moyens.
Probable, vraisemblable…
indiquent que l'auteur considère que
l'information a plus de chance d'être vraie que
fausse.
Possible, supposé…
marquent un degré encore plus bas de certitude.
Des adverbes Pour la certitude : sûrement, certainement, à coup
sûr, vraiment…
Pour la probabilité : probablement, sans doute…
Pour la possibilité : peut-être…
Des temps verbaux La condition (hypothèse) indique que l'explication relève
du probable ou du possible mais non du certain.
Ex : Les dinosaures auraient disparu de la terre à cause
d'un changement climatique.
Les verbes devoir et (se) Je ne l'ai pas vu dans le bus : il a dû rentrer à pied.
pouvoir dans (= il est probable qu'il est rentré à pied)
certains de leurs emplois
Les fils électriques ont pu se briser à cause du gel.
(= il est possible que les fils électriques se soient
brisés à cause du gel)
NB : Il n'est pas toujours facile de rester objectif. La subjectivité fait partie de notre quotidien.
Nous avons tendance à avoir des préjugés.
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3. La relation avec les parents
La réunion de parents : des relations positives entre l’école et la famille sont essentielles pour
favoriser la réussite des élèves.
Cela suppose un certain nombre de contacts et de rencontres entre les enseignants et les
parents d’élèves. Certains contacts sont noués lors des réunions de parents, collectives et
individuelles, organisées par l’école. D’autres rencontres peuvent être suscitées soit par
l’enseignant, soit par les parents, soit par la direction de l’école, sur rendez-vous.
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