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Loi Paul Bert sur les écoles normales d’institutrices du 9 août 1879
Institue dans chaque département une école normale de filles
Article 1
« Tout département devra être pourvu d’une école normale d’instituteurs et
d’une école normale d’institutrices, suffisantes pour assurer le recrutement
de ses instituteurs communaux et de ses institutrices communales ».
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« Je ne veux pas seulement que cet homme pense, lise et raisonne, je veux qu’il
puisse agir et combattre. Il faut mettre partout, à côté de l’instituteur, le gymnaste,
le militaire, afin que nos enfants, nos soldats, nos concitoyens soient tous aptes à
tenir une épée, à manier un fusil, à faire de longues marches, à passer des nuits à la
belle étoile, à supporter vaillamment toutes les épreuves pour la patrie. »
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L’intégration scolaire de la gymnastique dans tous les ordres et pour les deux
sexes (rappel !)
Contexte d’une République secouée, menacée, d’un « pays anxieux de son être
national » (MAYEUR, Françoise, Histoire de l’enseignement et de l’éducation en France. III. 1789‐1930,
Paris, Perrin, 2004) : scandale de Panama, affaire Dreyfus…
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« Ainsi, la gymnastique a contribué à nationaliser les masses en les incorporant dans le corps
social, conformément à l'ordre social du moment : la gymnastique, moyen de structuration de
la nation républicaine. Au même titre que l'école, l'enseignement de la gymnastique a
contribué à unifier, à homogénéiser la France. Elle a représenté une « alphabétisation motrice
de la jeunesse », la gymnastique étant une sorte de grammaire en mouvement »
Wahl Alfred. Pierre Arnaud, Le Militaire, l'écolier, le gymnaste : naissance de l'éducation physique en France
(1869‐1889), 1991. Dans Histoire de l'éducation, n° 54, 1992. « Travaux d'élèves. Pour une histoire des
performances scolaires et de leur évaluation, XIXe‐XXe siècles ». pp. 175‐176.
http://www.persee.fr/doc/hedu_0221‐6280_1992_num_54_1_2592
« La gymnastique est aux jeux traditionnels ce que la langue française est aux patois »
Pierre Arnaud, Le Militaire, l'écolier, le gymnaste :
naissance de l'éducation physique en France (1869‐1889), 1991.
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« les finalités sont l’expression la plus grande des objectifs. Elles répondent à la
question Quels types d’hommes pour quelle société ? Elles doivent être des
réponses aux problèmes sociaux ».
Goirand, P. (1989) « Culture–Sport–Education Physique »,
dans L'Education Physique et Sportive :
Aujourd'hui ce qui s'enseigne (pp. 325‐327)
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« … si dans toutes les écoles, l’instruction militaire était donnée comme nous le
désirons et le demandons instamment, les jeunes gens, arrivant sous les drapeaux,
n’auraient plus qu’à compléter leur éducation militaire, et ainsi se trouverait résolu le
problème de la réduction du service »
(Circulaire du 29 mars 1881, annexée au Manuel de gymnastique et d’exercices
militaires)
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Plusieurs éditions :
1ère édition : 1880 (1ère partie) et 1881 (2ème partie)
2ème édition : 1884 (1ère partie) et 1885 (2ème partie)
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A la fin des années 1880, les exercices militaires n’ont plus de raison de s’imposer au
sein de la gymnastique scolaire dès lors que les inégalités s’atténuent et que tous les
jeunes hommes vont bientôt recevoir une instruction militaire.
Loi Freycinet, 15 juillet 1889. Service obligatoire, universel, mais encore inégal.
Les jeunes gens issus des grandes écoles ne doivent qu’un an.
Loi Berteaux, 21 mars 1905. Service militaire national, personnel, obligatoire et
égal pour une durée de deux ans.
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Pierre de Coubertin.
Milite pour l’introduction des sports anglais à l’Ecole.
Sport = garant de la stabilité des hiérarchies sociales.
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Contenu du manuel
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Découpage nouveau :
gymnastique de développement / gymnastique d’application / jeux
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Découpage nouveau :
gymnastique de développement / gymnastique d’application / jeux
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