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Vendredi 30 septembre 2022 / N° 227

SOMMAIRE ANALYTIQUE

Décrets, arrêtés, circulaires

textes généraux

Première ministre

1 Décret du 29 septembre 2022 portant délégation de signature (secrétariat général de la mer)


2 Arrêté du 19 septembre 2022 fixant l’organisation du secrétariat général de la défense et de la
sécurité nationale
3 Avenant no 1 du 28 septembre 2022 à la convention du 8 avril 2021 entre l’Etat, l’ADEME,
l’Agence nationale de la recherche, la Caisse des dépôts et consignations, l’EPIC Bpifrance
et la société anonyme Bpifrance encadrant les dispositions communes aux conventions
relatives à la mise en œuvre du quatrième Programme d’investissements d’avenir

ministère de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique

4 Décret no 2022-1265 du 29 septembre 2022 relatif aux commissions administratives paritaires


et aux commissions consultatives paritaires de La Poste
5 Décret no 2022-1266 du 29 septembre 2022 relevant le plafond d’utilisation des titres-
restaurant
6 Arrêté du 20 septembre 2022 portant acceptation d’un legs universel consenti à l’Etat
7 Arrêté du 23 septembre 2022 relatif aux modalités et aux conditions d’attribution
d’autorisations d’utilisation de fréquences dans les bandes 700 MHz et 3,4 - 3,8 GHz à
Saint-Martin et Saint-Barthélemy et les bandes 900 MHz et 2,1 GHz à Saint-Barthélemy
pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

8 Arrêté du 27 septembre 2022 fixant le nombre de places offertes aux concours pour le
recrutement de personnels de catégorie C des ministères économiques et financiers au titre
de l’année 2022
9 Arrêté du 28 septembre 2022 portant délégation de signature (responsables régionaux et
coordinateur de l’action sociale – secrétariat général du ministère de l’économie, des
finances et de la souveraineté industrielle et numérique)

ministère de l’intérieur et des outre-mer


10 Arrêté du 23 août 2022 fixant au titre de l’année 2023 le nombre de postes offerts à l’examen
professionnel pour l’accès au corps interministériel des attachés d’administration de l’Etat
relevant de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides
11 Arrêté du 16 septembre 2022 portant ouverture de l’examen professionnel d’attaché principal
territorial par voie d’avancement de grade (session 2023)
12 Arrêté du 27 septembre 2022 fixant au titre de l’année 2022 le nombre d’emplois offerts à
l’examen professionnel pour l’accès au grade de brigadier de police défini au 1o de
l’article 12-1 du décret no 2004-1439 du 23 décembre 2004
13 Arrêté du 27 septembre 2022 fixant au titre de l’année 2022 le nombre d’emplois offerts à
l’examen professionnel pour l’accès au grade de brigadier de police défini au 2o de
l’article 12-1 du décret no 2004-1439 du 23 décembre 2004
14 Arrêté du 29 septembre 2022 portant interdiction de déplacement des supporters du club de
football de l’Olympique Gymnaste Club de Nice lors de la rencontre du samedi
1er octobre 2022 à 21 heures avec le Paris-Saint-Germain
15 Décision du 1er septembre 2022 portant délégation de signature (direction centrale de la police
aux frontières)
16 Décision du 26 septembre 2022 portant délégation de signature (commandement de la
gendarmerie pour les réserves et la jeunesse)

ministère de l’Europe et des affaires étrangères


17 Arrêté du 28 septembre 2022 fixant par pays et par groupe les taux de l’indemnité
d’expatriation, de l’indemnité de résidence à l’étranger et de l’indemnité supplémentaire

ministère de la justice
18 Arrêté du 23 septembre 2022 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un examen
professionnel pour l’avancement au grade d’attaché principal d’administration de l’Etat
réservé aux attachés d’administration du Conseil d’Etat et de la Cour nationale du droit
d’asile

ministère des armées


19 Décret no 2022-1267 du 28 septembre 2022 relatif aux ingénieurs civils de la défense exerçant
les fonctions de contrôleur civil de la circulation aérienne « essais-réception »
20 Décret no 2022-1268 du 29 septembre 2022 portant dispositions statutaires applicables aux
diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière et techniciens de laboratoire médical
civils du ministère de la défense
21 Décret no 2022-1269 du 29 septembre 2022 modifiant le déroulement des carrières des aides-
soignants civils du ministère de la défense
22 Décret no 2022-1270 du 29 septembre 2022 relatif à l’échelonnement indiciaire applicable aux
diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière et techniciens de laboratoire médical
civils du ministère de la défense
23 Décret no 2022-1271 du 29 septembre 2022 modifiant le décret no 2007-1924 du
26 décembre 2007 portant attribution de la nouvelle bonification indiciaire à certains
personnels infirmiers et paramédicaux civils du ministère de la défense
24 Décret no 2022-1272 du 29 septembre 2022 relatif à l’échelonnement indiciaire applicable aux
aides-soignants civils du ministère de la défense
25 Arrêté du 28 septembre 2022 modifiant l’arrêté du 17 août 2020 fixant pour le ministère des
armées la liste des emplois ouvrant droit à la nouvelle bonification indiciaire instituée en
faveur des agents exerçant des fonctions supérieures de direction, d’encadrement ou
d’expertise
26 Arrêté du 29 septembre 2022 modifiant l’arrêté du 26 décembre 2007 fixant les conditions
d’attribution de la nouvelle bonification indiciaire à certains personnels infirmiers et
paramédicaux civils du ministère de la défense
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ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion


27 Décret no 2022-1273 du 29 septembre 2022 modifiant à titre dérogatoire et temporaire le délai
de prise en compte des recommandations de France compétences relatives aux niveaux de
prise en charge des contrats d’apprentissage

ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse


28 Arrêté du 23 août 2022 portant création du comité de pilotage du contrôle interne financier

ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche


29 Arrêté du 23 septembre 2022 fixant le montant des droits d’inscription à l’examen prévu à
l’article D. 612-12 du code de l’éducation
30 Arrêté du 23 septembre 2022 relatif au compte-rendu d’activité d’enseignement et de recherche
pour l’attribution de la prime d’enseignement supérieur et de recherche des membres du
personnel titulaire enseignant et hospitalier
31 Arrêté du 27 septembre 2022 portant prorogation de l’accréditation de l’institut national
supérieur du professorat et de l’éducation de l’académie de Guadeloupe au sein de
l’université des Antilles

ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire


32 Décret no 2022-1274 du 28 septembre 2022 modifiant les compétences de la Commission
nationale des enseignants-chercheurs relevant du ministre chargé de l’agriculture
33 Arrêté du 29 septembre 2022 relatif à la modification temporaire du cahier des charges de
l’appellation d’origine protégée (AOP) « Banon »

ministère de la transition écologique


et de la cohésion des territoires
34 Arrêté du 20 septembre 2022 modifiant les obligations de service public imposées sur les
services aériens réguliers entre Rodez et Paris (Orly)

ministère de la transition énergétique


35 Décret no 2022-1275 du 29 septembre 2022 relatif au régime juridique applicable au
contentieux des décisions afférentes au projet de terminal méthanier flottant dans la
circonscription du grand port fluvio-maritime de l’axe Seine (site du Havre)

ministère de la santé et de la prévention


36 Arrêté du 7 septembre 2022 relatif à un programme de financement destiné à encourager
l’équipement numérique des établissements et services sociaux ou médico-sociaux
(ESSMS) - Fonction « Dossier usager informatisé pour le domaine Protection de l’enfance »
- Vague 1
37 Arrêté du 16 septembre 2022 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à
l’usage des collectivités et divers services publics
38 Arrêté du 27 septembre 2022 modifiant l’arrêté du 20 septembre 2021 portant modification des
conditions d’inscription des implants d’embolisation artérielle au chapitre 1er et au
chapitre 2 du titre III de la liste des produits et prestations remboursables prévue à
l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
39 Arrêté du 27 septembre 2022 portant inscription du substitut osseux sur mesure pour
reconstruction crânienne CROWN de la société EUROS au titre III de la liste des produits et
prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
40 Arrêté du 27 septembre 2022 pris en application de l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité
sociale et modifiant l’arrêté du 2 mars 2005 modifié fixant la liste des produits et prestations
mentionnés à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale pris en charge en sus des
prestations d’hospitalisation
41 Arrêté du 27 septembre 2022 portant changement de l’exploitant au titre de l’arti­
cle L. 165-1-1-1 du code de la sécurité sociale du ballon actif à élution de paclitaxel
LUTONIX 035 de la société BARD France inscrit au titre V de la liste des produits et
prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
42 Arrêté du 27 septembre 2022 fixant les taux de promotion pour l’année 2022 dans certains
corps de la fonction publique hospitalière
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43 Arrêté du 28 septembre 2022 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques prises en


charge en sus des prestations d’hospitalisation mentionnée à l’article L. 162-22-7 du code
de la sécurité sociale
44 Arrêté du 28 septembre 2022 pris en application de l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité
sociale et modifiant l’arrêté du 2 mars 2005 fixant la liste des produits et prestations
mentionnés à l’article L. 165-1 du même code pris en charge en sus des prestations
d’hospitalisation
45 Arrêté du 28 septembre 2022 portant inscription des pieds à restitution d’énergie de classe III
AERIS PERFORMANCE 2 et AERIS PERFORMANCE LP de la société FILLAUER
Europe au titre II de la liste des produits et prestations remboursables prévue à
l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
46 Arrêté du 29 septembre 2022 complétant l’arrêté du 12 avril 2022 fixant la liste des groupes
biologiques similaires substituables par le pharmacien d’officine et les conditions de
substitution et d’information du prescripteur et du patient telles que prévu au 2o de
l’article L. 5125-23-2 du code de la santé publique
47 Arrêté du 29 septembre 2022 portant délégation de signature au cabinet de la ministre déléguée
auprès du ministre de la santé et de la prévention, chargée de l’organisation territoriale et
des professions de santé

ministère des solidarités, de l'autonomie


et des personnes handicapées
48 Décret no 2022-1276 du 29 septembre 2022 modifiant le décret no 2020-764 du 23 juin 2020
relatif aux conditions d’ouverture et de continuité des droits à certaines prestations
familiales dans le contexte de l’épidémie de covid-19

mesures nominatives

ministère de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique
49 Décret du 28 septembre 2022 portant radiation (administrateurs des postes et télécommuni­
cations)
50 Décret du 28 septembre 2022 portant radiation des cadres (corps des mines) - Mme ZIEGLER-
PERTHUISOT (Elodie)
51 Arrêté du 28 septembre 2022 portant nomination (administration centrale)
52 Arrêté du 29 septembre 2022 portant nomination (administration centrale)

ministère de l’intérieur et des outre-mer


53 Arrêté du 22 septembre 2022 portant nomination (régisseuse titulaire d’avances et de recettes)
54 Arrêté du 22 septembre 2022 portant nomination (régisseuse mandataire suppléante d’avances
et de recettes)

ministère de l’Europe et des affaires étrangères


55 Arrêté du 29 septembre 2022 portant cessation de fonctions et nomination au cabinet de la
ministre de l’Europe et des affaires étrangères

ministère de la justice
56 Décret du 28 septembre 2022 modifiant le décret du 22 août 2022 portant nomination
(magistrature)
57 Arrêté du 21 septembre 2022 complétant la liste des magistrats administratifs honoraires
58 Arrêté du 26 septembre 2022 portant admission à la retraite (tribunaux administratifs et cours
administratives d’appel)
59 Arrêté du 26 septembre 2022 portant admission à la retraite (tribunaux administratifs et cours
administratives d’appel)
60 Arrêté du 26 septembre 2022 portant admission à la retraite (tribunaux administratifs et cours
administratives d’appel)
61 Arrêté du 28 septembre 2022 portant réintégration et placement en détachement (Conseil
d’Etat)
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ministère des armées


62 Décret du 28 septembre 2022 portant affectation d’officiers généraux
63 Décret du 28 septembre 2022 portant nomination des attachés de défense
64 Arrêté du 23 septembre 2022 portant admission à la retraite et radiation des cadres (attachés
d’administration de l’Etat)
65 Arrêté du 29 septembre 2022 portant nomination du secrétaire général du Conseil supérieur de
la fonction militaire

ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse


66 Arrêté du 28 septembre 2022 portant nomination (administration centrale)
67 Arrêté du 29 septembre 2022 portant nomination au cabinet du ministre de l’éducation
nationale et de la jeunesse

ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche


68 Décret du 28 septembre 2022 portant nomination, titularisation et affectation (enseignements
supérieurs)

ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire


69 Arrêté du 26 septembre 2022 portant nomination au conseil d’administration de l’Institut
national de formation des personnels du ministère de l’agriculture

ministère de la transition écologique


et de la cohésion des territoires
70 Arrêté du 26 septembre 2022 relatif à l’intérim du poste de président-directeur général de la
Régie autonome des transports parisiens

ministère de la santé et de la prévention


71 Arrêté du 26 septembre 2022 portant nomination au conseil administratif supérieur de
l’Assistance publique-hôpitaux de Paris
72 Arrêté du 29 septembre 2022 portant nomination au cabinet de la ministre déléguée auprès du
ministre de la santé et de la prévention, chargée de l’organisation territoriale et des
professions de santé

ministère de la transformation et de la fonction publiques


73 Arrêté du 26 septembre 2022 portant nomination au Conseil supérieur de la fonction publique
de l’Etat
74 Arrêté du 27 septembre 2022 portant nomination à la formation spécialisée « Examen des
questions relatives aux conditions de travail, à l’hygiène, à la santé et à la sécurité au
travail » du Conseil commun de la fonction publique

conventions collectives

ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion


75 Avis relatif à l’extension d’un avenant à la convention collective nationale de l’assainissement
et de la maintenance industrielle
76 Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale
du personnel au sol des entreprises de transport aérien
77 Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale
de l’industrie de salaison, charcutière en gros et conserves de viandes
78 Avis relatif à l’extension d’un avenant à la convention collective nationale du personnel des
administrateurs et des mandataires judiciaires
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ministère de la transition énergétique

79 Avis relatif à l’extension de l’accord de branche conclu en application de l’article 5 de l’accord


relatif au dialogue social de branche du 4 février 2021 relatif aux textes obsolètes

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique

80 Décision no 2022-NA-25 du 4 juillet 2022 modifiant la décision no 2020-NA-39 du


7 décembre 2020 portant reconduction de l’autorisation délivrée à l’association Pôle
européen communication et culture pour l’exploitation du service de radio de catégorie B
par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Kit FM
81 Décision no 2022-534 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Ouégoa (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes
d’éditeurs de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la
zone de Tiari
82 Décision no 2022-535 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Poya (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes
d’éditeurs de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la
zone de Mont Faoué
83 Décision no 2022-536 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Poya (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes
d’éditeurs de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la
zone de Nekliai
84 Décision no 2022-537 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Poya (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes
d’éditeurs de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la
zone de Nétéa
85 Décision no 2022-538 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Sarraméa (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes
d’éditeurs de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la
zone de Grand-Couli
86 Décision no 2022-539 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Sarraméa (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes
d’éditeurs de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la
zone de Petit-Couli
87 Décision no 2022-540 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Touho (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes
d’éditeurs de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la
zone de Fond de Paola
88 Décision no 2022-541 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Touho (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes
d’éditeurs de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la
zone de Koé
89 Décision no 2022-542 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Touho (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes
d’éditeurs de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la
zone de Kokengone
90 Décision no 2022-543 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Touho (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes
d’éditeurs de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la
zone de Pouiou
91 Décision no 2022-544 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Touho (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes
d’éditeurs de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la
zone de Touho-Village
92 Décision no 2022-545 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Voh (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes
d’éditeurs de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la
zone de Tiéta
93 Décision no 2022-546 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Yaté (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes
d’éditeurs de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la
zone de Touaourou
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Caisse des dépôts et consignations


94 Arrêté du 19 septembre 2022 modifiant l’arrêté du 6 décembre 2021 fixant la liste et la
localisation des emplois de chef de services administratifs et financiers de la Caisse des
dépôts et consignations

Commission de régulation de l’énergie


95 Décision no 07-38-22 du 21 septembre 2022 du comité de règlement des différends et des
sanctions de la Commission de régulation de l’énergie sur le différend qui oppose M. Q. à la
société Régaz Bordeaux et relatif à l’accès au réseau de gaz naturel
96 Délibération no 2022-237 du 22 septembre 2022 portant avis sur le projet d’arrêté relatif aux
tarifs réglementés de vente de gaz naturel de l’ELD la Régie Gazelec de Péronne
97 Délibération no 2022-238 du 22 septembre 2022 portant vérification de la conformité du
barème proposé par l’ELD Vialis au 1er octobre 2022 à la formule tarifaire fixée par l’arrêté
du 29 juin 2022

Informations parlementaires

Assemblée nationale
98 GROUPES POLITIQUES
99 COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE
100 DOCUMENTS ET PUBLICATIONS

Sénat
101 COMMISSIONS / ORGANES TEMPORAIRES
102 DOCUMENTS PUBLIÉS

Offices et délégations
103 OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET
TECHNOLOGIQUES
104 DÉLÉGATION PARLEMENTAIRE AU RENSEIGNEMENT

Avis et communications

avis de concours et de vacance d'emplois

Première ministre
105 Avis de vacance d’un emploi de sous-directeur ou de sous-directrice

ministère de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique
106 Avis fixant le nombre de places offertes aux concours pour le recrutement de personnels de
catégorie C des ministères économiques et financiers au titre de l’année 2022
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ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire


107 Avis relatif aux concours et examen professionnel pour le recrutement de techniciens
supérieurs du ministère chargé de l’agriculture (recrutement dans les grades de technicien et
technicien principal)
108 Avis de vacance de l’emploi de directeur de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de
Martinique
109 Avis de vacance d’un emploi de sous-directeur

ministère de la santé et de la prévention


110 Avis de vacance du poste de sous-directeur de la régulation de l’offre de soins
111 Avis modifiant l’avis de vacance d’emplois de directeurs et directrices des soins de la fonction
publique hospitalière

avis divers

ministère de la santé et de la prévention


112 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l’arti­
cle L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale
113 Avis relatif à la tarification du substitut osseux sur mesure pour reconstruction crânienne
CROWN visé à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
114 Avis relatif à la tarification du ballon actif à élution de paclitaxel LUTONIX 035 visé à
l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
115 Avis relatif à la tarification des pieds à restitution d’énergie de classe III AERIS
PERFORMANCE 2 et AERIS PERFORMANCE LP visés à l’article L. 165-1 du code
de la sécurité sociale

Annonces
116 Demandes de changement de nom (textes 116 à 124)
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

PREMIÈRE MINISTRE

Décret du 29 septembre 2022 portant délégation de signature


(secrétariat général de la mer)
NOR : PRMM2227735D

La Première ministre,
Vu le décret no 95-1232 du 22 novembre 1995 modifié relatif au comité interministériel de la mer et au
secrétariat général de la mer ;
Vu le décret du 16 mai 2022 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret du 26 septembre 2022 portant nomination du secrétaire général de la mer ;
Vu l’arrêté du 3 août 2022 portant nomination du secrétaire général adjoint au secrétariat général de la mer,
Décrète :
Art. 1 . – Délégation est donnée à M. Didier LALLEMENT, secrétaire général de la mer, à l’effet de signer, au
er

nom de la Première ministre et dans la limite de ses attributions, tous actes, instructions, circulaires et décisions, à
l’exclusion des décrets.
Art. 2. – Délégation est donnée à M. Benoît DE GUIBERT, secrétaire général adjoint au secrétariat général de
la mer, à l’effet de signer, au nom de la Première ministre et dans la limite des attributions du secrétaire général de
la mer, tous actes, instructions, circulaires et décisions, à l’exclusion des décrets.
Art. 3. – Le présent décret entre en vigueur le 3 octobre 2022.
Art. 4. – Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 septembre 2022.
ÉLISABETH BORNE
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

PREMIÈRE MINISTRE

Arrêté du 19 septembre 2022 fixant l’organisation


du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale
NOR : PRMD2221007A

La Première ministre,
Vu le code de la défense, notamment ses articles R*. 1132-1 et D. 1132-6 ;
Vu le code de la sécurité intérieure, notamment ses articles D. 823-3 à D. 823-5 ;
Vu la loi no 2008-518 du 3 juin 2008 modifiée relative aux opérations spatiales ;
Vu le décret no 55-965 du 16 juillet 1955 modifié portant réorganisation de la commission interministérielle pour
l’étude des exportations de matériels de guerre ;
Vu le décret no 64-1123 du 12 novembre 1964 modifié fixant les conditions d’application de l’article 5 de la loi
de finances rectificative pour 1963 ;
Vu le décret no 80-247 du 3 avril 1980 relatif aux activités d’études et de recherches dans le domaine de la fusion
thermonucléaire par confinement inertiel ;
Vu le décret no 87-389 du 15 juin 1987 modifié relatif à l’organisation des services d’administration centrale ;
Vu le décret no 88-125 du 4 février 1988 modifié fixant les conditions de nomination dans les emplois de
direction du secrétariat général de la défense nationale ;
Vu le décret no 2009-640 du 9 juin 2009 modifié portant application des dispositions prévues au titre VII de la loi
o
n 2008-518 du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales ;
Vu le décret no 2010-294 du 18 mars 2010 portant création d’une commission interministérielle des biens à
double usage ;
Vu le décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 modifié relatif à la gestion budgétaire et comptable publique ;
Vu le décret no 2015-1095 du 31 août 2015 relatif au Conseil national consultatif pour la biosécurité ;
Vu le décret no 2016-247 du 3 mars 2016 modifié créant la direction des achats de l’Etat et relatif à la
gouvernance des achats de l’Etat ;
Vu le décret no 2016-1804 du 22 décembre 2016 modifié relatif à la direction générale de l’administration et de
la fonction publique et à la politique de ressources humaines dans la fonction publique ;
Vu le décret no 2017-1531 du 3 novembre 2017 relatif à la direction des services administratifs et financiers du
Premier ministre ;
Vu le décret no 2019-206 du 20 mars 2019 relatif à la gouvernance de la politique de sécurité économique ;
Vu le décret no 2022-665 du 25 avril 2022 portant organisation du secrétariat général de la défense et de la
sécurité nationale ;
Vu l’avis du comité technique spécial du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale en date du
16 septembre 2022,
Arrête :
Art. 1 . – I. – La direction de la protection et de la sécurité de l’Etat comprend :
er

1o La sous-direction de la planification de sécurité nationale ;


2o La sous-direction de la protection et de la sécurité de la défense nationale.
II. – La sous-direction de la planification de sécurité nationale est chargée de la préparation et de l’organisation
de l’Etat face aux risques, menaces et crises majeures qui peuvent affecter sa continuité ainsi que la sécurité
nationale.
A ce titre :
1o Elle assure la veille et l’alerte à destination des autorités gouvernementales, en lien avec les différents centres
ministériels, et suit les crises susceptibles d’affecter la défense et la sécurité nationale ;
2o Elle conçoit, anime et coordonne les exercices interministériels, en assure le retour d’expérience et représente
les services du Premier ministre dans les exercices internationaux de défense et de sécurité nationale. Elle établit la
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doctrine interministérielle de gestion des crises majeures, concourt à la professionnalisation des acteurs de la
défense et de la sécurité nationale et contribue à la formation interministérielle à la gestion de crise ;
3o Elle élabore la planification interministérielle de défense et de sécurité nationale et veille à son application.
A cet effet :
– elle anime les travaux thématiques d’analyse de risque dans les domaines terrestre, maritime et aérien ;
– elle contribue au travail interministériel d’élaboration des textes législatifs et réglementaires et coordonne la
rédaction des plans gouvernementaux, y compris ceux relatifs à la menace nucléaire, radiologique, biologique,
chimique et liée aux explosifs ;
– elle prépare et s’assure de la mise en œuvre des plans gouvernementaux de lutte contre le terrorisme et en
particulier du plan Vigipirate ;
4o En vue de renforcer la résilience de la Nation, elle s’assure de la mise en œuvre des mesures de continuité de
l’action de l’Etat.
A ce titre :
– elle coordonne l’élaboration d’une stratégie nationale de résilience dont elle suit la mise en œuvre sur le plan
national ;
– elle concourt à l’élaboration et à la mise en œuvre des dispositions relatives à la sécurité des activités
d’importance vitale ;
– elle contribue et veille à la mise en œuvre des plans de continuité d’activité ;
– elle participe à la détermination des stocks stratégiques ;
– en concertation avec les ministères, elle est chargée de la définition des besoins en systèmes d’information
interministériels résilients classifiés ou non classifiés, de leur suivi et de la détermination de leur doctrine
d’emploi.
III. – La sous-direction de la protection et de la sécurité de la défense nationale est chargée des affaires relevant
de la protection du secret de la défense nationale.
A ce titre :
1o Elle élabore, avec le concours des départements ministériels concernés, les textes relatifs à la protection du
secret de la défense nationale ;
2o Elle anime et coordonne le réseau des hauts fonctionnaires mentionnés à l’article R. 1143-1 du code de la
défense pour les questions relatives à la protection du secret de la défense nationale. Elle établit, sur la base des
comptes rendus annuels qu’ils lui transmettent, une synthèse de leurs activités que le secrétaire général de la
défense et de la sécurité nationale présente chaque année au Premier ministre ;
3o Elle établit, sur proposition des ministres intéressés, la liste des lieux abritant des éléments couverts par le
secret de la défense nationale, qu’elle transmet au ministre de la justice et au président de la commission du secret
de la défense nationale ;
4o Elle diffuse et veille à la mise en œuvre des mesures relatives à la protection des informations et supports
couverts par le secret de la défense nationale et peut contrôler, en liaison avec le haut fonctionnaire de défense et de
sécurité compétent, tout organisme ayant accès à des informations et supports classifiés ;
5o Elle définit, organise et contrôle les réseaux de sécurité correspondant aux classifications spéciales et autorise
les organismes, en fonction de leur besoin d’en connaître, à accéder à des informations et supports classifiés au
niveau Très Secret faisant l’objet de classifications spéciales ;
6o Elle prend, par délégation du Premier ministre, les décisions d’habilitation à connaître des informations et
supports classifiés faisant l’objet d’une classification spéciale, ainsi que celles concernant les ressortissants français
candidats à un poste proposé par un organisme étranger relevant du droit international public, ou employés, sans
lien avec l’Etat français, par un tel organisme ;
7o Elle exerce les missions dévolues à l’autorité nationale de sécurité par les textes internationaux, européens et
nationaux.
A ce titre :
– elle négocie, en accord avec le ministre des affaires étrangères, en concertation avec l’ensemble des
ministères, les accords intergouvernementaux encadrant l’échange d’informations classifiées et protégées avec
des Etats partenaires ou des organisations internationales ;
– elle participe, avec ses partenaires étrangers, à l’élaboration des règles de sécurité au sein des organisations
internationales et en contrôle la mise en œuvre sur le plan national. Elle est l’interlocuteur des autorités
nationales de sécurité étrangères ;
– elle assure, en application des accords internationaux régulièrement approuvés et publiés, la sécurité des
informations et supports classifiés confiés à la France, détermine les procédures d’habilitation requises pour
permettre l’accès à ces informations et organise, dirige et contrôle les réseaux correspondants ;
– elle participe, avec ses partenaires étrangers, à l’élaboration des règles de sécurité au sein des organisations
internationales, y représente la France sur ces sujets et en contrôle la mise en œuvre sur le plan national ;
– elle nomme les autorités de sécurité déléguées, chargées de mettre en œuvre les missions dévolues à l’autorité
nationale de sécurité dans un domaine particulier.
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Art. 2. – I. – La direction des affaires internationales, stratégiques et technologiques comprend :


1o La sous-direction des affaires internationales ;
2o La sous-direction de la non-prolifération, des sciences et des technologies ;
3o La sous-direction des exportations de matériels de guerre ;
4o Le bureau des affaires spatiales.
II. – La sous-direction des affaires internationales participe à la veille, au suivi et à l’anticipation des évolutions
du contexte international, notamment les crises et les conflits, susceptibles d’affecter la défense et la sécurité
nationale, ainsi qu’à la préparation et au suivi de la réponse de l’Etat dans ce domaine.
A ce titre :
1o Elle assure l’instruction des mandats qui sont confiés par le Premier ministre ou le Président de la République
au secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale dans des domaines géopolitiques et stratégiques,
relevant de la sécurité et de la défense nationale et nécessitant une coordination interministérielle ;
2o Elle anime des travaux d’anticipation et de réflexion prospective interministérielle sur les implications, en
matière de sécurité et de défense nationale, des grandes évolutions stratégiques et technologiques et des situations
conflictuelles, ainsi que sur les zones de crises émergentes ;
3o Elle participe à la préparation et à l’animation de dialogues bilatéraux relatifs à la sécurité et à la défense dont
le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale a la charge et en assure le suivi ;
4o Elle participe à la mise en œuvre du dispositif national de lutte contre le blanchiment et le financement du
terrorisme.
III. – La sous-direction de la non-prolifération, des sciences et des technologies coordonne les actions de lutte
contre la prolifération des armes de destruction massive et la dissémination des armements conventionnels ainsi
que les travaux de caractérisation technique de la menace nucléaire, radiologique, biologique, chimique, et liée aux
explosifs – NRBCE. Elle contribue au contrôle du transfert des équipements et technologies sensibles et
susceptibles d’être détournés à des fins proliférantes. Elle assure, dans ce domaine, la coordination technique
interministérielle au sein des enceintes multilatérales de contrôle des exportations et elle participe à la conduite des
discussions et négociations européennes. Elle assiste le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale
ou son représentant dans l’exercice de ses fonctions au sein de la commission interministérielle des biens à double
usage et dans le processus d’octroi des autorisations d’exportation ou de transfert des biens à double usage.
Elle anime le dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la Nation. Elle contribue à la
protection des intérêts nationaux stratégiques de défense et de sécurité nationale et assure, dans ses domaines de
compétence, l’instruction des mandats qui sont confiés au secrétaire général par le Président de la République ou le
Premier ministre
La sous-direction prépare les réunions et assure le secrétariat du conseil national consultatif pour la biosécurité,
présidé par le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale ou son représentant. Elle prépare les
réunions et assure le secrétariat du comité interministériel pour l’application de la convention interdisant les armes
chimiques. Elle prépare les décisions prises par le Premier ministre en matière de contrôle des études et des
recherches conduites dans le domaine de la fusion thermonucléaire par confinement inertiel.
Elle participe au pilotage interministériel de la politique de sécurité économique et assiste le secrétaire général
de la défense et de la sécurité nationale ou son représentant dans l’exercice de la présidence du comité de liaison en
matière de sécurité économique.
IV. – La sous-direction des exportations de matériels de guerre est chargée d’assurer la coordination
interministérielle du dispositif de contrôle des exportations de matériels de guerre et la préparation des décisions
prises par le Premier ministre en la matière. A ce titre :
1o Elle prépare les réunions, organise les consultations des membres et assure le secrétariat de la commission
interministérielle pour l’étude des exportations de matériels de guerre, présidée par le secrétaire général de la
défense et de la sécurité nationale ou son représentant ;
2o Elle participe à la conduite des discussions et négociations européennes et internationales dans le domaine des
exportations de matériels de guerre et matériels assimilés, ainsi que des transferts de produits liés à la défense au
sein de l’Union européenne ;
3o Elle participe à l’élaboration des textes législatifs et réglementaires relatifs au contrôle des exportations de
matériels de guerre et matériels assimilés et des transferts de produits liés à la défense au sein de l’Union
européenne ;
4o Elle anime tous travaux nécessitant une coordination interministérielle et relevant du secrétariat général de la
défense et de la sécurité nationale dans le domaine du contrôle des exportations de matériels de guerre et matériels
assimilés, ainsi que des transferts de produits liés à la défense au sein de l’Union européenne ;
5o Elle participe au pilotage, à la mise en œuvre et aux travaux d’optimisation du système d’information dédié à
ce contrôle.
La sous-direction prépare les réunions et assure le secrétariat de la commission interministérielle chargée de
donner un avis sur certaines opérations relatives aux matériels aéronautiques et aux matériels d’armement
complexes instituée par l’article 1er du décret du 12 novembre 1964 susvisé, présidée par le secrétaire général ou
son représentant.
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V. – Le bureau des affaires spatiales assiste le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale dans
l’exercice de ses compétences relatives aux programmes spatiaux européens, à la régulation des activités spatiales
et au suivi des transferts d’équipements et de technologies sensibles dans le domaine spatial.
A ce titre :
1o Il veille, au niveau national, à la sécurité des programmes spatiaux de l’Union européenne ;
2o Il exerce les missions de l’autorité responsable du service public réglementé issu du programme européen
Galileo ;
3o Il prépare les décisions prises par le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale dans ses
compétences de contrôle des données d’origine spatiale ;
4o Il assiste le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale dans l’exercice de ses autres attributions
en matière de régulation des activités spatiales et de contrôle des transferts d’équipements et technologies sensibles
dans le domaine spatial.
Dans ses domaines de compétence, le bureau exerce en tant que de besoin un rôle de coordination
interministérielle et participe aux discussions et négociations européennes et internationales.
Art. 3. – I. – Le service de l’administration générale comprend :
1o La sous-direction des ressources humaines ;
2o La sous-direction de l’administration générale et des finances.
Pour permettre au secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale d’assurer les missions qui lui sont
assignées aux articles R*. 1132-2 et suivants du code de la défense, sous réserve des attributions des responsables
ministériels prévus par l’article 69 du décret du 7 novembre 2012 susvisé, par le II de l’article 8 du décret du
3 mars 2016 susvisé et par les articles 6 et 7 du décret du 22 décembre 2016 susvisé, elles exercent les compétences
prévues aux II et III du présent article dans des conditions propres à assurer la protection des informations et
supports présentant un caractère de secret de la défense nationale.
II. – La sous-direction des ressources humaines est chargée, dans le domaine des ressources humaines, du
soutien du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale et des services qui lui sont rattachés, ainsi que
du groupement interministériel de contrôle dans les conditions prévues aux articles D. 823-3 à D. 823-5 du code de
la sécurité intérieure.
A ce titre, elle est responsable :
1o De la définition et de la mise en œuvre de la politique des ressources humaines ;
2o Des modalités administratives et financières du recrutement des personnels civils et des affectations des
personnels civil et militaire ;
3o De la gestion et de l’administration des personnels civil et militaire ;
4o De la politique des rémunérations et de la paye des personnels civils ;
5o De la définition et de la mise en œuvre de la politique de formation ;
6o De la mise en œuvre de l’action sociale ;
7o De la conduite du dialogue social ;
8o De la mise en œuvre du plan de continuité des activités ;
9o De la conduite des activités liées à la fonction sécurité-sûreté, en particulier la protection du secret au sein du
secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale et la sécurité incendie, et des activités relatives à
l’hygiène et à la sécurité au travail.
III. – La sous-direction de l’administration générale et des finances est chargée, dans les domaines des moyens
généraux, budgétaires et financiers, du soutien du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale et des
services qui lui sont rattachés, ainsi que du groupement interministériel de contrôle dans les conditions prévues aux
articles D. 823-3 à D. 823-5 du code de la sécurité intérieure.
A ce titre, elle est responsable :
1o De la programmation, la mise en place et la gestion des moyens généraux de fonctionnement et
d’équipement ;
2o De l’expertise, de la programmation et de la conduite des travaux d’infrastructure ;
3o De la maintenance des installations techniques ;
4o Du suivi de la mise en œuvre de la politique et de l’occupation immobilières ;
5o De la mise en œuvre et de la maintenance des moyens d’impression ;
6o De la gestion du centre de documentation ;
7o Du traitement du courrier ;
8o De la fonction archives ;
9o De la synthèse budgétaire et comptable ;
10o De la programmation et de la préparation du budget ;
11o Du suivi des projets interministériels dont le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale
assure tout ou partie du financement ;
12o De la mise à disposition des crédits, de l’exécution du budget et du pilotage de la dépense ;
13o De la comptabilité de l’ordonnateur ;
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14o De la régie d’avances et de recettes ;


15o De la tutelle financière des opérateurs ;
16o De l’établissement de la programmation des achats et de la passation des marchés et contrats ;
17o Du contrôle interne financier, de la performance budgétaire et de la comptabilité analytique ;
18o De la gestion des missions et déplacements ;
19o De l’administration des conventions et protocoles.
Art. 4. – L’arrêté du 22 mai 2018 relatif à l’organisation des fonctions d’administration générale du secrétariat
général de la défense et de la sécurité nationale est abrogé.
Art. 5. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 19 septembre 2022.
Pour la Première ministre et par délégation :
Le secrétaire général de la défense
et de la sécurité nationale,
S. BOUILLON
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

PREMIÈRE MINISTRE

Avenant no 1 du 28 septembre 2022 à la convention du 8 avril 2021 entre l’Etat, l’ADEME, l’Agence
nationale de la recherche, la Caisse des dépôts et consignations, l’EPIC Bpifrance et la société
anonyme Bpifrance encadrant les dispositions communes aux conventions relatives à la mise
en œuvre du quatrième Programme d’investissements d’avenir
NOR : PRMI2220714X

Entre :
L’Etat, représenté par la Première ministre, le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté
industrielle et numérique, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et le ministre de la transition
écologique et de la cohésion des territoires,
d’une part,
Et :
L’ADEME, dont le siège est à Angers (49000), 20, avenue du Grésillé, identifiée sous le no 385290309 RCS
Angers, établissement public créé par la loi no 90-1130 du 19 décembre 1990, représentée par son président par
intérim, M. Fabrice BOISSIER,
L’Agence nationale de la recherche, établissement public administratif institué par l’article L. 329-1 du code de
la recherche, représentée par son président-directeur général, M. Thierry DAMERVAL,
La Caisse des dépôts et consignations, établissement public spécial créé par la loi du 28 avril 1816 et régi par les
articles L. 518-2 à L. 518-24 du code monétaire et financier, représentée par son directeur général, M. Eric
LOMBARD,
L’EPIC Bpifrance, dont le siège est à Maisons-Alfort (94710) 27-31, avenue du Général-Leclerc, identifié sous
le no 483 790 069 RCS Créteil, représenté par son président-directeur général, M. Christian BODIN, ci-après
dénommé « EPIC Bpifrance »,
Bpifrance, société anonyme, dont le siège social est à Maisons-Alfort (94700), 27-31, avenue du Général-
Leclerc, identifiée sous le numéro 320 252 489 RCS Créteil, au capital de 5 440 000 000 €, représentée par son
directeur général, M. Nicolas DUFOURCQ, ci-après dénommée « Bpifrance »,
d’autre part,
Dans la présente convention :
– l’ADEME, l’Agence nationale de la recherche et la Caisse des dépôts et consignations agissent en qualité
d’« Opérateur » et de « Gestionnaire » ;
– l’EPIC Bpifrance agit en qualité d’« Opérateur » et Bpifrance en qualité de « Gestionnaire ».
« L’Etat », les « Opérateurs » et les « Gestionnaires » étant désignés ensemble les « Parties » et individuellement
une « Partie ».
Il a préalablement été exposé ce qui suit :
Le présent avenant (ci-après dénommé l’« Avenant ») a pour objet de modifier le texte de la convention du
8 avril 2021 entre l’Etat, l’ADEME, l’Agence nationale de la recherche, la Caisse des dépôts et consignations,
l’EPIC Bpifrance et la société anonyme Bpifrance encadrant les dispositions communes aux conventions relatives à
la mise en œuvre du quatrième Programme d’investissements d’avenir publiée au Journal officiel du 10 avril 2021
(ci-après dénommée la « Convention »), comme le prévoient les dispositions de l’article 6 de la Convention.
Cela étant rappelé, il a été convenu ce qui suit :

Article 1er
Modification du titre de la Convention
Dans le titre, après les mots : « du quatrième Programme d’investissements d’avenir » sont ajoutés les mots : « et
du plan France 2030 ».
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Article 2
Modification du préambule de la Convention
Dans le préambule, après les mots : « du quatrième programme d’investissements d’avenir » sont ajoutés les
mots : « et par la loi no 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, au titre du plan France 2030 ».

Article 3
Modification de l’article 1er de la Convention
L’article 1er est modifié comme suit :
1o Au premier alinéa, après les mots : « du quatrième Programme d’investissements d’avenir » sont ajoutés les
mots : « et du plan France 2030 » ;
2o Après le sixième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« – “Industrialisation et déploiement” » ;
3o Le septième alinéa, qui devient le huitième alinéa, est remplacé par les dispositions suivantes :
« Ces actions se déploient sur des thématiques ciblées au service de stratégies nationales et objectifs validés par
le Conseil interministériel de l’innovation mentionné à l’article 2.1. Les stratégies nationales et objectifs
correspondent à une intervention publique globale (normative, financière, fiscale, etc.) conduite en réponse à un
besoin d’innovation prioritaire ou à une faille de marché identifiée » ;
4o Le onzième alinéa, qui devient le douzième alinéa, est remplacé par les dispositions suivantes :
« Les dispositions figurant aux articles 2 à 5.5 de la Convention fixent les règles communes applicables à toutes
les conventions du quatrième Programme d’investissements d’avenir et du plan France 2030, regroupés au sein de
la mission “Investir pour la France de 2030”, relatives aux actions susmentionnées, signées entre l’Etat, les
Opérateurs et les Gestionnaires définissant les modalités spécifiques de mise en œuvre de ces actions (chacune
étant ci-après désignée “Convention Action”), étant entendu que ces règles communes sont applicables à tout crédit
ouvert sur un autre programme budgétaire de la mission “Investir pour la France de 2030” dès lors que sa mise en
œuvre est encadrée par une Convention Action. Ces conventions peuvent, en tant que de besoin, être adaptées ou
complétées afin de prendre en compte la situation particulière d’une action ».

Article 4
Modification des articles 2 à 3.3 de la Convention
Les articles 2 à 3.3 sont remplacés par les dispositions suivantes :
« 2. Instances de gouvernance
« 2.1. Le Conseil interministériel de l’innovation (ci-après “C2i”)
« Le C2i est présidé par le Premier ministre et composé des ministres concernés par la mission “Investir pour la
France de 2030”. Le président du comité de surveillance des investissements d’avenir, mentionné au IV de
l’article 8 de la loi no 2010-237 du 9 mars 2010 modifiée de finances rectificative pour 2010, participe aux réunions.
Le secrétariat est assuré par le secrétariat général pour l’investissement, qui assiste de droit aux réunions du C2i.
« Le C2i dirige l’ensemble des actions, mentionnées à l’article 1er, de la mission “Investir pour la France
de 2030”. Il valide, sur proposition du Comité exécutif, mentionné à l’article 2.2, les stratégies nationales et
objectifs mobilisant tout ou partie de ses crédits, ainsi que leur stratégie d’exécution définissant notamment le
calendrier, la nature et l’enveloppe maximale de crédits allouée à chaque procédure de sélection, ainsi que leur
imputation par action. Le C2i désigne pour chaque procédure de sélection le Gestionnaire chargé de la mettre en
œuvre, après consultation de ce dernier.
« Pour chaque stratégie nationale, le C2i désigne le coordinateur, mentionné à l’article 2.3, chargé de piloter et
d’organiser l’exécution de la stratégie nationale et d’assurer son bon déploiement.
« Entre deux réunions du C2i, le COMEX dispose d’une délégation permanente pour procéder à la validation des
stratégies nationales et objectifs, ainsi qu’à la nomination des coordinateurs. Le président du COMEX rend compte
au C2i, lors de sa prochaine réunion, des décisions prises en vertu de cette délégation.
« Par ailleurs il veille à la cohérence de l’ensemble de la mission “Investir pour la France de 2030”, au respect
des principes mentionnés par le B du I de l’article 8 de la loi 2010-237 du 9 mars 2010 de finances rectificatives
pour 2010.
« 2.2. Le Comité exécutif (ci-après “COMEX”)
« Le C2i s’appuie sur un COMEX pour organiser et suivre l’exécution des stratégies nationales et de toute autre
action engagée dans le cadre du plan France 2030.
« Le COMEX est constitué :
« – du secrétaire général pour l’investissement ou son représentant ;
« – du directeur général des entreprises ou son représentant ;
« – du directeur général de la recherche et de l’innovation ou son représentant ;
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« – du commissaire général au développement durable ou son représentant ;


« – des directeurs d’administration centrale ou leurs représentants concernés par la mission “Investir pour la
France de 2030”.
« Le COMEX est présidé par le secrétaire général pour l’investissement et vice-présidé par le directeur général
des entreprises, le directeur général de la recherche et de l’innovation et le commissaire général au développement
durable ou leurs représentants respectifs.
« Le secrétariat général pour l’investissement assure le secrétariat du COMEX et transmet au Premier ministre
les documents soumis à sa validation, accompagnés de son avis. Sont invités, en tant que de besoin au regard de
l’ordre du jour du COMEX et sur proposition du secrétariat général pour l’investissement, les Gestionnaires ainsi
que toute personne interne ou externe à l’administration dont les compétences peuvent apporter un éclairage
pertinent aux discussions. Ces personnes sont soumises à une obligation de confidentialité ainsi qu’aux règles
relatives à la prévention des conflits d’intérêts.
« Dans le respect des principes et de la doctrine d’investissement de la mission “Investir pour la France
de 2030”, le COMEX est chargé :
« – d’assurer le pilotage général de l’emploi des moyens financiers des stratégies nationales et de toute autre
action engagée dans le cadre du plan France 2030 : il suit les indicateurs d’avancement prévus par les
Conventions Actions concernées et propose, le cas échéant, d’ajuster leur dimensionnement financier ;
« – de s’assurer de la cohérence des initiatives lancées conformément au cadrage fixé par le C2i : il supervise
l’action de chaque coordinateur de stratégie nationale et valide notamment la rédaction des cahiers des charges
des différentes procédures de sélection proposées pour approbation au Premier ministre. Il s’assure
notamment que les cahiers des charges veillent à prendre en compte les règles suivantes : l’appui aux projets
porteurs d’innovation de rupture, le soutien aux acteurs émergents, le respect des principes environnementaux
et une organisation veillant à une simplification de la gestion des projets déposés pour les candidats ;
« – de suivre le déploiement des procédures en veillant à garantir une qualité d’exécution dans un délai
raisonnable : afin d’éclairer les décisions de financement, il formule une proposition sur les projets ou
ensemble de projets sélectionnés après la phase d’instruction par le Gestionnaire. La proposition du COMEX
est transmise au Premier ministre par le secrétariat général pour l’investissement, accompagnée de son avis.
La proposition du COMEX peut être assortie de mesures relatives aux modalités ou conditions particulières
dans lesquelles le soutien doit être apporté par la mission “Investir pour la France de 2030” ;
« – de suivre la réalisation des projets financés : le COMEX approuve les modifications à caractère stratégique
afférentes aux projets telles que les évolutions substantielles touchant au calendrier, au budget initial, aux
performances attendues et aux partenariats, après instruction technique, administrative et financière par le
Gestionnaire qui est signataire du contrat concerné et autorise le Gestionnaire à signer si nécessaire l’avenant
correspondant. Le cas échéant, il formule une recommandation sur les évolutions et l’éventuel arrêt des
financements alloués aux bénéficiaires, pour décision du Premier ministre ;
« – de suivre les travaux relatifs au processus d’évaluation ex ante, in itinere et a posteriori prévu à l’article 4.
« Le COMEX peut, dans les conditions qu’il détermine, déléguer sa compétence à toute instance qu’il désigne à
cet effet, notamment aux Comités de pilotage ministériels. Toute délégation est formalisée par la validation du
compte rendu de la réunion du COMEX ayant fixé le périmètre de mise en œuvre, le délégataire et la durée de la
délégation.
« 2.2. bis Les Comités de pilotage ministériels (ci-après “CPM”)
« Les CPM sont les instances interministérielles d’orientation de l’investissement de la mission “Investir pour la
France de 2030”, coprésidés par le ou les ministères chefs de file de son périmètre. Ils sont organisés par
thématique et exercent les attributions qui leur sont déléguées par le COMEX en application du dernier alinéa de
l’article 2.2. Le SGPI en exerce le secrétariat.
« Un règlement intérieur, proposé par les coprésidents du CPM en liaison avec le SGPI et les Opérateurs
concernés, prévoit les compétences, la composition et les modalités de fonctionnement du Comité de pilotage
ministériel opérationnel. Ce règlement intérieur est approuvé par le CPM.
« 2.3. Le coordinateur
« Sous l’égide du C2i, le coordinateur de chaque stratégie nationale est chargé, en liaison avec le secrétariat
général pour l’investissement et le ministère chef de file, de suivre et de piloter le lancement des procédures de
sélection définies dans la stratégie nationale validée par le C2i, mobilisant des crédits d’une ou plusieurs actions de
la mission “Investir pour la France de 2030”.
« En collaboration avec le Secrétariat général pour l’investissement et le ministère chef de file, il coordonne les
actions du ou des Gestionnaires concernés par la stratégie nationale, organise la concertation interministérielle en
s’appuyant sur l’expertise des ministères et Gestionnaires concernés et prévient tout risque de dépassement de
délai, de budget ou de non-conformité des interventions à la doctrine d’investissements de la mission “Investir pour
la France de 2030”, d’une part, et de la feuille de route de la stratégie nationale, d’autre part.
« Il s’assure également, en collaboration avec le secrétariat général pour l’investissement, que le dispositif
d’évaluation est mis en place avant le lancement de la stratégie nationale pour l’évaluation ex ante et dès le
lancement de la stratégie nationale pour l’évaluation in itinere, et veille au bon déroulement de l’évaluation prévue
à l’article 4.
« Il rend compte au C2i, au COMEX et au CPM de l’avancement de ses travaux.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 124

« 2.4. Les Opérateurs et Gestionnaires


« Les Opérateurs et les Gestionnaires agissent pour le compte de l’Etat dans leurs champs d’expertise respectifs
et sont chargés de mettre en œuvre les actions issues de la mission “Investir pour la France de 2030”. A cette fin, à
la demande de l’Etat, ils peuvent déléguer tout ou partie de leurs actions à d’autres opérateurs de l’Etat, qu’ils
soient ou non partie à la Convention, un contrat signé en présence de l’Etat précise notamment les conditions de
cette délégation.
« Les Opérateurs et les Gestionnaires sont associés à la conception et à la rédaction des cahiers des charges dans
leurs champs d’expertise respectifs.
« L’Opérateur ou le Gestionnaire est responsable de la mise en œuvre des procédures de sélection pour
lesquelles il a été désigné selon les modalités définies par l’article 2.1 : lancement, publicité, accompagnement des
porteurs de projets le cas échéant, gestion administrative des dossiers de candidature en veillant à la simplification
des procédures pour les porteurs, traçabilité et mise à disposition des dossiers, recours à des experts externes ou le
cas échéant internes, présélection puis instruction technique, économique, environnementale, financière et
juridique, organisation de la sélection et, le cas échéant, des auditions, présentation des résultats de l’instruction et
le cas échéant des propositions de financement, respect du calendrier, suivi et reporting technique,
environnemental et financier, etc.
« Le cas échéant, les Opérateurs et les Gestionnaires mettent en œuvre leurs obligations en matière de lutte
contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
« Ils suivent le déroulement des projets retenus : ils contractualisent avec les bénéficiaires des aides, s’assurent
de la conformité des développements à ceux présentés lors de la sélection et alertent le COMEX en cas de
modifications ou de non-conformité, soumettent au COMEX, pour approbation, les évolutions substantielles des
projets, déclenchent le versement des aides, remontent les indicateurs définis et gèrent les interactions avec les
bénéficiaires des aides tout au long de la vie du projet en veillant à la simplification des procédures pour les
porteurs. Pour les interventions prévoyant un retour financier pour l’Etat, ils suivent l’atteinte des éléments
déclencheurs définis et organisent la remontée des crédits conformément à la Convention Action. Les Opérateurs et
les Gestionnaires rendent compte au COMEX et au Secrétariat général pour l’investissement du déploiement des
actions qui leurs sont confiées par la mise en place et la remontée régulière de tableaux de bords spécifiques et de
reportings tels que décrits dans chaque Convention Action. Les Gestionnaires interviennent en appui des
coordinateurs des stratégies nationales dans l’exercice leurs missions.
« Enfin, ils ont la charge de la mise en œuvre du processus d’évaluation ex ante, in itinere et a posteriori prévu à
l’article 4.
« 3. Dispositions spécifiques aux Comités de pilotage ministériels compétents pour le volet dit “Structurel”
« 3.1. Le Comité des écosystèmes d’enseignement, de recherche et d’innovation (ci-après “CEERI”)
« Le CEERI pilote l’ensemble des crédits encadrés par la Convention Action “Financement de l’écosystème de
l’enseignement supérieur, de la recherche, de l’innovation et de la valorisation”, des crédits associés aux
programmes et équipements prioritaires de recherche exploratoires encadrés par la Convention Action
“Programmes et équipements prioritaires de recherche”, ainsi que des crédits liés aux appels transverses ayant
trait à la prématuration ou la maturation encadrés par la Convention Action “Maturation de technologies, R&D
partenariale, valorisation de la recherche et transfert de technologies”, sous réserve du suivi de ces crédits par les
CPM thématiques compétents.
« Le CEERI se substitue également aux instances de gouvernance des actions mentionnées dans la Convention
Action “Financement structurel de l’écosystème de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de l’innovation et de
la valorisation”.
« Le CEERI est constitué :
« – du secrétaire général pour l’investissement ou son représentant ;
« – du directeur général de la recherche et de l’innovation ou son représentant ;
« – du directeur général de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle ou son représentant ;
« – du directeur général de l’enseignement scolaire ou son représentant ;
« – du commissaire général au développement durable ou son représentant ;
« – des directeurs d’administration centrale ou leurs représentants concernés par l’ordre du jour de la réunion du
CEERI.
« Six personnalités qualifiées peuvent être invitées, en tant que de besoin au regard de l’ordre du jour et sur
proposition du secrétariat du CEERI, à participer aux débats.
« Le CEERI est présidé par le ministre chargé de la recherche et de l’enseignement supérieur ou son
représentant. Le secrétariat général pour l’investissement assure le secrétariat du CEERI. Sont invités, en tant que
de besoin au regard de l’ordre du jour et sur proposition du secrétariat du CEERI, les Gestionnaires ainsi que toute
personne interne ou externe à l’administration dont les compétences peuvent apporter un éclairage pertinent aux
discussions. Ces personnes, ainsi que les personnalités qualifiées, sont soumises à une obligation de confidentialité
ainsi qu’aux règles relatives à la prévention des conflits d’intérêts.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 124

« Dans le respect des principes et de la doctrine d’investissement de la mission “Investir pour la France
de 2030”, le CEERI :
« – fixe les orientations de l’action ou de ses composantes et valide la nature, les caractéristiques et l’enveloppe
financière réservée à chaque procédure mobilisant tout ou partie de ses crédits. Le CEERI désigne pour
chaque procédure de sélection le Gestionnaire chargé de la mettre en œuvre, après consultation de ce dernier ;
« – valide les modalités de mise en œuvre de ces procédures : calendrier, objectifs, cahier des charges et, le cas
échéant, mise en place d’un comité de sélection ;
« – assure le pilotage général de l’emploi des moyens financiers de l’action : il suit les indicateurs d’avancement
définis par la Convention Action encadrant les crédits concernés et propose, le cas échéant, d’ajuster son
dimensionnement financier conformément à la procédure décrite par la même convention ;
« – suit le déploiement des procédures en veillant à garantir une qualité d’exécution dans un délai raisonnable :
afin d’éclairer les décisions de financement, il formule une proposition sur les projets ou ensembles de projets
sélectionnés après la phase d’instruction par le Gestionnaire. La proposition du CEERI est transmise au
Premier ministre par le secrétariat général pour l’investissement, accompagnée de son avis. La proposition du
CEERI peut être assortie de mesures relatives aux modalités ou conditions particulières dans lesquelles le
soutien doit être apporté par la mission “Investir pour la France de 2030” ;
« – suit la réalisation des projets financés : le CEERI approuve les modifications à caractère stratégique
afférentes aux projets telles que les évolutions substantielles touchant au calendrier, au budget initial, aux
performances attendues et aux partenariats, après instruction technique, administrative et financière par le
Gestionnaire qui est signataire du contrat concerné et autorise si nécessaire le Gestionnaire à signer l’avenant
correspondant. Le cas échéant, il formule une recommandation sur les évolutions et l’éventuel arrêt des
financements alloués aux bénéficiaires, pour décision du Premier ministre ;
« – suit les travaux relatifs au processus d’évaluation ex ante, in itinere et a posteriori prévu à l’article 4.
« Le CEERI peut, dans les conditions qu’il détermine, déléguer sa compétence à un comité de pilotage ou à toute
autre instance qu’il désigne à cet effet. Toute délégation est formalisée par la validation du compte rendu de la
réunion du CEERI ayant fixé le périmètre de mise en œuvre, le délégataire et la durée de la délégation.
« Le CEERI adopte un règlement intérieur précisant ses modalités de fonctionnement et d’organisation, dans le
respect des dispositions de la présente convention.
« 3.2. Le Comité de pilotage “Innovation et startups” (ci-après“CISU”)
« L’ensemble des crédits des actions “Aides à l’innovation Bottom-up” est placé sous le pilotage d’un CISU,
permettant la constitution d’une vision globale et cohérente des différents dispositifs de soutien dans ce domaine.
« Le CISU est composé :
« – du secrétaire général pour l’investissement ou son représentant ;
« – du directeur général des entreprises ou son représentant ;
« – du directeur général de la recherche et de l’innovation ou son représentant ;
« – du commissaire général au développement durable ou son représentant ;
« – des directeurs d’administration centrale ou leurs représentants concernés par les aides à l’innovation
“bottom-up” de la mission “Investir pour la France de 2030”.
« Six personnalités qualifiées peuvent être invitées, en tant que de besoin au regard de l’ordre du jour et sur
proposition du secrétariat du CISU, à participer aux débats.
« Le CISU est coprésidé par les ministres chargés de l’industrie et du numérique ou leurs représentants. Son
secrétariat est assuré par le secrétariat général pour l’investissement qui peut s’appuyer sur Bpifrance. Sont invités,
en tant que de besoin au regard de l’ordre du jour du CISU et sur proposition de son secrétariat, les Gestionnaires
ainsi que toute personne interne ou externe à l’administration dont les compétences peuvent apporter un éclairage
pertinent aux discussions. Ces personnes, ainsi que les personnalités qualifiées, sont soumises à une obligation de
confidentialité ainsi qu’aux règles relatives à la prévention des conflits d’intérêts.
« Dans le respect des principes et de la doctrine d’investissement de la mission “Investir pour la France
de 2030”, le CISU :
« – fixe les orientations de l’action ou de ses composantes et valide la nature, les caractéristiques et l’enveloppe
financière réservée à chaque dispositif ou procédure mobilisant tout ou partie de ses crédits. Le CISU désigne
pour chaque procédure de sélection le Gestionnaire chargé de la mettre en œuvre, après consultation de ce
dernier. Il s’assure notamment que les cahiers des charges veillent à prendre en compte les règles suivantes :
l’appui aux projets porteurs d’innovation de rupture, le soutien aux acteurs émergents, le respect des principes
environnementaux et une organisation veillant à une simplification de la gestion des projets déposés pour les
candidats ;
« – valide les modalités de mise en œuvre de ces dispositifs ou procédures : calendrier, objectif, cahier des
charges et, le cas échéant, mise en place d’un comité de sélection ;
« – assure le pilotage général de l’emploi des moyens financiers de l’action : il suit les indicateurs d’avancement
définis par la Convention Action encadrant les crédits concernés et propose, le cas échéant, d’ajuster son
dimensionnement financier conformément à la procédure décrite par la même convention ;
« – suit le déploiement des procédures en veillant à garantir une qualité d’exécution dans un délai raisonnable :
afin d’éclairer les décisions de financement qui relèvent d’une décision du Premier ministre, il formule une
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 124

proposition sur les projets ou ensembles de projets sélectionnés après la phase d’instruction par le
Gestionnaire. La proposition du CISU est transmise au Premier ministre par le secrétariat général pour
l’investissement, accompagnée de son avis. La proposition du CISU peut être assortie de mesures relatives
aux modalités ou conditions particulières dans lesquelles le soutien doit être apporté par la mission “Investir
pour la France de 2030” ;
« – suit la réalisation des projets financés : le CISU approuve les modifications à caractère stratégique afférentes
aux projets telles que les évolutions substantielles touchant au calendrier, au budget initial, aux performances
attendues et aux partenariats, après instruction technique, administrative et financière par le Gestionnaire qui
est signataire du contrat concerné et autorise si nécessaire le Gestionnaire à signer l’avenant correspondant. Le
cas échéant, il formule une recommandation sur les évolutions et l’éventuel arrêt des financements alloués aux
bénéficiaires, pour décision du Premier ministre ;
« – suit les travaux relatifs au processus d’évaluation ex ante, in itinere et a posteriori prévu à l’article 4.
« Le CISU peut, dans les conditions qu’il détermine, déléguer sa compétence à un comité technique ou à toute
autre instance qu’il désigne à cet effet. Toute délégation est formalisée par la validation du compte rendu de la
réunion du CISU ayant fixé le périmètre de mise en œuvre, le délégataire et la durée de la délégation.
« Le CISU adopte un règlement intérieur précisant ses modalités de fonctionnement et d’organisation, dans le
respect des dispositions de la présente convention.
« 3.3. Les Opérateurs et les Gestionnaires du volet dit “Structurel”
« Les Opérateurs et les Gestionnaires agissent pour le compte de l’Etat dans leurs champs d’expertise respectifs
et sont chargés de mettre en œuvre les actions issues de la mission “Investir pour la France de 2030”. A cette fin, à
la demande de l’Etat, ils peuvent déléguer tout ou partie de leurs actions à d’autres opérateurs de l’Etat, qu’ils
soient ou non partie à la Convention, un contrat signé en présence de l’Etat précise notamment les conditions de
cette délégation.
« Les Opérateurs et les Gestionnaires sont associés à la conception et à la rédaction des cahiers des charges dans
leurs champs d’expertise respectifs.
« L’Opérateur ou le Gestionnaire est responsable de la mise en œuvre des procédures de sélection pour
lesquelles il a été désigné selon les modalités définies par les articles 3.1 et 3.2 : lancement, publicité,
accompagnement des porteurs de projets le cas échéant, gestion administrative des dossiers de candidature en
veillant à la simplification des procédures pour les porteurs, traçabilité et mise à disposition des dossiers, recours à
des experts externes ou le cas échéant internes, présélection puis instruction technique, économique,
environnementale, financière et juridique, organisation de la sélection et, le cas échéant, des auditions,
présentation des résultats de l’instruction et le cas échéant des propositions de financement, respect du calendrier,
suivi et reporting technique, environnemental et financier, etc.
« Le cas échéant, les Opérateurs et les Gestionnaires mettent en œuvre leurs obligations en matière de lutte
contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
« Ils suivent le déroulement des projets retenus : ils contractualisent avec les bénéficiaires des aides, s’assurent
de la conformité des développements à ceux présentés lors de la sélection et alertent le CEERI ou le CISU en cas
de modifications ou de non-conformité, soumettent au CEERI ou au CISU, pour approbation, les évolutions
substantielles des projets, déclenchent le versement des aides, remontent les indicateurs définis et gèrent les
interactions avec les bénéficiaires des aides tout au long de la vie du projet. Pour les interventions prévoyant un
retour financier pour l’Etat, ils suivent l’atteinte des éléments déclencheurs définis et organisent la remontée des
crédits conformément à la Convention Action. Les Opérateurs et les Gestionnaires rendent compte au CEERI ou
au CISU et au Secrétariat général pour l’investissement du déploiement des actions qui leurs sont confiées par la
mise en place et la remontée régulière de tableaux de bords spécifiques et de reportings tels que décrits dans les
conventions par action ou volet entre l’Etat et les Opérateurs.
« Enfin, ils ont la charge de la mise en œuvre du processus d’évaluation ex ante, in itinere et a posteriori prévu à
l’article 4. »

Article 5
Modification de l’article 4 de la Convention
L’article 4 est modifié comme suit :
1o Aux premier, deuxième et quatrième alinéas, les mots : « du Programme d’investissements d’avenir » sont
remplacés par les mots : « de la mission “Investir pour la France de 2030” » ;
2o Au troisième alinéa, les mots : « respectivement par le COMEX, le CEERI ou le COPIL sur leurs périmètres
d’intervention » sont remplacés par les mots : « par le COMEX ou le cas échéant le CEERI et le CISU » ;
3o Au quatrième alinéa, le mot : « COPIL » est remplacé par le mot : « CISU ».

Article 6
Modification de l’article 5.1 de la Convention
A l’article 5.1, les mots : « peuvent utiliser le logo INVESTIR L’AVENIR » sont remplacés par les mots :
« utilisent le logo FRANCE 2030 ».
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Article 7

Modification de l’article 5.2 de la Convention


L’article 5.2 est remplacé par les dispositions suivantes :
« 5.2. Communication
« Dans tous les documents et communications portant notamment sur des dispositifs ou des projets financés au
titre d’une convention signée entre l’Etat, les Opérateurs et les Gestionnaires dans le cadre de la mission “Investir
pour la France de 2030”, les Opérateurs et les Gestionnaires s’engagent à :
« i) mettre en place des plans de communication respectant les chartes graphiques et sémantiques transmises par
l’Etat, dont les grandes lignes sont validées par le SGPI ;
« ii) faire figurer sur tous les supports de communications utilisés (presse, évènementiel, site internet, réseaux
sociaux, etc.) le bloc marque Gouvernement et le logo FRANCE 2030 ;
« iii) mentionner que les opérations retenues sont réalisées dans le cadre de France 2030 lancé par l’Etat et opéré
par le ou les opérateurs concernés. La communication vise à rappeler l’objectif de l’action concernée et à la
valoriser. Les Gestionnaires soumettent au SGPI, pour validation, les projets de communiqués de presse et
documents de communication relatifs aux financements accordés dans le cadre de la convention signée entre l’Etat,
les Opérateurs et les Gestionnaires, ou à une action dans son ensemble. Tout manquement constaté par le SGPI aux
obligations précitées fait l’objet d’une mise en demeure par le SGPI d’exécuter l’obligation dans un délai qu’il
détermine.
« Les Gestionnaires prévoient dans les contrats avec les bénéficiaires des obligations relatives à la
communication. L’ensemble des bénéficiaires de la mission “Investir pour la France de 2030” sont dans
l’obligation contractuelle, dans leurs propres communications, de présenter une mention relative à l’attribution
d’un soutien par l’Etat dans le cadre de France 2030. Cette mention, ainsi que les autres obligations
communicationnelles (logo, à propos, etc.) fournies par le SGPI dans un kit dédié, doivent être respectées par la
totalité des bénéficiaires quel que soit le montant ou l’origine du soutien reçu, charge aux Gestionnaires de veiller
au bon respect de l’obligation précitée. »

Article 8

Modification de l’article 5.3 de la Convention


L’article 5.3 est modifié comme suit :
1o Les mots : « du Programme d’investissements d’avenir » sont remplacés par les mots : « de la mission
“Investir pour la France de 2030” » ;
2o La dernière phrase est remplacée par les dispositions suivantes :
« Les Gestionnaires informent également les candidats de leurs droits d’accès, de rectification, d’effacement,
d’opposition, de limitation et de portabilité des données à caractère personnel les concernant, prévus par la loi
Informatique et libertés susmentionnée. »

Article 9

Modification de l’article 5.4 de la Convention


A l’avant-dernier alinéa de l’article 5.4, les mots : « du Programme d’investissements d’avenir » sont remplacés
par les mots : « de la mission “Investir pour la France de 2030” ».

Article 10

Insertion d’un article 6


Avant l’article 6, qui devient l’article 7, il est inséré un article 6 ainsi rédigé :
« 6. Dispositions transitoires
« Afin de garantir la stabilité des mesures de soutien à l’innovation et à l’industrialisation et d’éviter tout
phénomène d’interruption brutale des financements, le COMEX peut décider, à titre exceptionnel, de financer des
projets retenus dans le cadre de procédures de sélections publiées entre le 1er octobre 2020 et le 28 février 2022 au
titre de l’action “industrialisation et déploiement” ou celles du “Plan de relance”, dès lors que ces projets répondent
aux objectifs poursuivis de l’action “Industrialisation et déploiement” et qu’ils s’inscrivent pleinement dans une
thématique visée par une stratégie nationale ou un objectif validé par le C2i.
« Ces dispositions n’emportant aucune conséquence sur les conditions d’accès au financement au titre de la
mission “Investir pour la France de 2030”, il n’est pas nécessaire de modifier le cahier des charges organisant les
procédures de sélection bénéficiant de ce complément de financement. »
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Article 11
Entrée en vigueur de l’Avenant
Le présent avenant entre en vigueur le lendemain du jour de sa publication au Journal officiel de la République
française.
Fait le 28 septembre 2022 en neuf exemplaires.
Pour l’Etat : Pour l’ADEME :
La Première ministre, Le président par intérim,
Pour la Première ministre et par délégation : F. BOISSIER
Le secrétaire général pour l’investissement, Pour l'Agence nationale de la recherche :
B. BONNELL Le président-directeur général,
Le ministre de l’économie, des finances T. DAMERVAL
et de la souveraineté industrielle et numérique, Pour la Caisse des dépôts et consignations :
BRUNO LE MAIRE Le directeur général,
La ministre de l’enseignement supérieur E. LOMBARD
et de la recherche, Pour l’EPIC Bpifrance :
SYLVIE RETAILLEAU Le président-directeur général,
Le ministre de la transition écologique C. BODIN
et de la cohésion des territoires,
Pour Bpifrance :
CHRISTOPHE BÉCHU
Le directeur général,
N. DUFOURCQ
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Décret no 2022-1265 du 29 septembre 2022 relatif aux commissions administratives


paritaires et aux commissions consultatives paritaires de La Poste
NOR : ECOP2218901D

Publics concernés : fonctionnaires et salariés de La Poste.


Objet : modalités de création et d’organisation des commissions administratives paritaires et des commissions
consultatives paritaires, modification de leur composition, leurs attributions et leur fonctionnement.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, à l’exception
des dispositions des articles 2 à 7 et 9 à 23 bis du décret du 11 février 1994 et de l’article 2 du décret du
28 novembre 2014 dans leur rédaction issue du présent décret qui entrent en vigueur en vue du prochain
renouvellement des commissions administratives paritaires de La Poste et de celles des articles 27 à 32 et 33 à 40
du décret du 11 février 1994 et de l’article 3 du décret du 28 novembre 2014 dans leur rédaction issue du présent
décret qui entrent en vigueur le 1er janvier 2023.
Notice : le décret modifie les dispositions relatives à la composition, l’organisation et le fonctionnement des
commissions administratives paritaires et des commissions consultatives paritaires de La Poste. Il complète
également la liste des décisions individuelles qui sont examinées par ces instances. Il prévoit la faculté de réunir à
distance ces commissions et pose le principe de leur élection par voie électronique.
Références : le décret, pris en application des dispositions de la loi no 2019-828 du 6 août 2019 de
transformation de la fonction publique, ainsi que les décrets qu’il modifie, dans leur rédaction issue de cette
modification, peuvent être consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et du
ministre de la transformation et de la fonction publiques,
Vu le code général de la fonction publique, notamment son article L. 261-1 ;
Vu la loi no 90-568 du 2 juillet 1990 modifiée relative à l’organisation du service public de la poste et à France
Télécom, notamment son article 29 ;
Vu le décret no 84-961 du 25 octobre 1984 modifié relatif à la procédure disciplinaire concernant les
fonctionnaires de l’Etat ;
Vu le décret no 84-1051 du 30 novembre 1984 modifié relatif au reclassement des fonctionnaires de l’Etat
reconnus inaptes à l’exercice de leurs fonctions ;
Vu le décret no 85-986 du 16 septembre 1985 modifié relatif au régime particulier de certaines positions des
fonctionnaires de l’Etat et à certaines modalités de mise à disposition et de cessation définitive de fonctions ;
Vu le décret no 86-442 du 14 mars 1986 modifié relatif à la désignation des médecins agréés, à l’organisation des
conseils médicaux, aux conditions d’aptitude physique pour l’admission aux emplois publics et au régime de
congés de maladie des fonctionnaires ;
Vu le décret no 94-130 du 11 février 1994 modifié relatif aux commissions administratives paritaires de La
Poste ;
Vu le décret no 2001-614 du 9 juillet 2001 modifié relatif à la notation des fonctionnaires de La Poste ;
Vu le décret no 2007-1330 du 10 septembre 2007 modifié relatif aux dispositions statutaires applicables au corps
des cadres de La Poste ;
Vu le décret no 2007-1470 du 15 octobre 2007 modifié relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie
des fonctionnaires de l’Etat ;
Vu le décret no 2014-1426 du 28 novembre 2014 relatif à la représentation des agents contractuels et à la
protection des agents contractuels de droit privé de La Poste exerçant un mandat de représentation ;
Vu l’avis du comité technique national de La Poste en date du 20 avril 2022 ;
Le Conseil d’Etat (section de l’administration) entendu,
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Décrète :
CHAPITRE Ier
DISPOSITIONS RELATIVES AUX COMMISSIONS ADMINISTRATIVES PARITAIRES DE LA POSTE

Art. 1 . – Le décret du 11 février 1994 susvisé est modifié conformément aux dispositions des articles 2 à 37
er

du présent décret.
Art. 2. – L’article 2 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 2. – Par décision du président du conseil d’administration de La Poste, il est créé une commission
administrative paritaire nationale pour chaque classe de fonctionnaires telle que définie dans l’annexe au présent
décret.
« Chaque commission est placée auprès du président du conseil d’administration de La Poste ou d’un directeur
ou responsable de services centraux, désigné par la décision qui la crée. Une commission administrative paritaire
peut être placée auprès d’un directeur ou d’un responsable de services centraux qui n’exerce pas le pouvoir de
nomination ou de gestion des fonctionnaires relevant de cette commission. »
Art. 3. – L’article 3 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 3. – Peuvent également être créées par décision du président du conseil d’administration de La Poste des
commissions administratives paritaires locales pour chaque classe.
« Cette décision désigne le directeur ou responsable de service central ou déconcentré auprès duquel chaque
commission est placée. Une commission administrative paritaire peut être placée auprès d’un directeur ou d’un
responsable qui n’exerce pas le pouvoir de nomination ou de gestion des fonctionnaires relevant de cette
commission. »
Art. 4. – L’article 4 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 4. – Par dérogation aux articles 2 et 3, une commission administrative unique peut être créée au niveau
national ou local pour au moins deux classes lorsque les effectifs relevant de l’une d’elles sont inférieurs à
deux cents fonctionnaires. »
Art. 5. – Les trois premiers alinéas de l’article 6 sont remplacés par les dispositions suivantes :
« Le nombre de représentants du personnel au sein d’une commission administrative paritaire est fixé comme
suit :
« 1o Lorsque le nombre de fonctionnaires relevant de cette commission est inférieur à deux mille, deux membres
titulaires et deux membres suppléants ;
« 2o Lorsque ce nombre est égal ou supérieur à deux mille et inférieur à trois mille, trois membres titulaires et
trois membres suppléants ;
« 3o Lorsque ce nombre est égal ou supérieur à trois mille et inférieur à quatre mille, quatre membres titulaires et
quatre membres suppléants ;
« 4o Lorsque ce nombre est égal ou supérieur à quatre mille, cinq membres titulaires et cinq membres suppléants.
« L’effectif pris en compte pour la détermination du nombre de représentants du personnel ainsi que la part
respective des femmes et des hommes qui le composent sont appréciés, pour chaque commission administrative
paritaire, au premier jour du cinquième mois précédant le scrutin. L’autorité compétente arrête, pour chaque
commission, le nombre de représentants du personnel et la part respective des femmes et des hommes au plus tard
quatre mois avant la date du scrutin. »
Art. 6. – Le dernier alinéa de l’article 7 est supprimé.
Art. 7. – A l’article 8, les mots : « l’article 34 de la loi du 11 janvier 1984 susvisée » sont remplacés par les
mots : « l’article L. 822-12 du code général de la fonction publique » et les mots : « , de mise en disponibilité ou
pour toute autre cause que l’avancement » sont remplacés par les mots : « ou de mise en disponibilité ».
Art. 8. – L’article 9 est ainsi modifié :
1o Au troisième alinéa, après les mots : « candidat non élu », il est inséré le mot : « restant » ;
2o Après le troisième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Lorsqu’un représentant du personnel bénéficie d’un congé pour maternité ou pour adoption, il est remplacé
temporairement par une personne désignée selon les modalités prévues aux deuxième et troisième alinéas du
présent article. » ;
3o Au quatrième alinéa, qui devient le cinquième, les mots : « aux deux alinéas précédents » sont remplacés par
les mots : « aux deuxième et troisième alinéas » et les mots : « dans un grade ou un grade de niveau équivalent » et
« de ce grade ou d’un grade de niveau équivalent » sont supprimés ;
4o Le dernier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Lorsqu’un représentant du personnel, membre titulaire ou suppléant d’une commission, bénéficie d’une
promotion qui le fait relever d’une autre commission, il continue de siéger dans la commission au titre de laquelle il
a été élu. »
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Art. 9. – Les deux premiers alinéas de l’article 10 sont remplacés par les dispositions suivantes :
« Dans le délai d’un mois qui suit la proclamation des résultats des élections des représentants du personnel au
sein de ces commissions, les représentants titulaires et suppléants de La Poste au sein de chaque commission
administrative paritaire sont désignés par décision du président du conseil d’administration de La Poste ou du
directeur ou responsable auprès duquel la commission est placée.
« Les représentants de La Poste sont choisis parmi les fonctionnaires et salariés de l’entreprise qui exercent des
fonctions correspondant à un grade au moins égal ou équivalent au grade de cadre de premier niveau du corps des
cadres régi par le décret no 2007-1330 du 10 septembre 2007 relatif aux dispositions statutaires applicables au corps
des cadres de La Poste. »
Art. 10. – L’article 11 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 11. – La date des élections est fixée par le président du conseil d’administration de La Poste. La durée du
mandat des instances est réduite ou prorogée en conséquence. »
Art. 11. – L’article 12 est ainsi modifié :
1o Au premier alinéa, les mots : « au corps représenté par » sont remplacés par les mots : « à une classe relevant
de » ;
2o Le deuxième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Un fonctionnaire en position de détachement est électeur à la fois au titre de son grade d’origine et du grade
dans lequel il est détaché. »
Art. 12. – L’article 13 est ainsi modifié :
1o Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Chaque section de vote comprend un président et un secrétaire désignés par le responsable auprès duquel elle
est placée ainsi que, le cas échéant, un délégué de chaque liste en présence, après leur éventuelle désignation. » ;
2o Le troisième alinéa, qui devient le quatrième, est complété par les mots : « ou consultable par voie
électronique » ;
3o Au quatrième alinéa, qui devient le cinquième, les mots : « notamment des réclamations » sont remplacés par
les mots : « des demandes d’inscription » et les mots : « auprès du responsable mentionné au premier alinéa du
présent article » sont supprimés ;
4o Au cinquième alinéa, qui devient le sixième, le mot : « Il » est remplacé par les mots : « Le responsable auprès
duquel la commission administrative paritaire est placée » ;
5o Le dernier alinéa est complété par les mots : « ou par voie électronique ».
Art. 13. – Au second alinéa de l’article 14, les mots : « l’article 34 de la loi du 11 janvier 1984 susvisée » sont
remplacés par les mots : « l’article L. 822-12 du code général de la fonction publique », les mots : « les articles L. 5
et L. 6 » sont remplacés par les mots : « l’article L. 6 » et les mots : « l’article 66 de la loi du 11 janvier 1984
susvisée » sont remplacés par les mots : « l’article L. 533-1 du code général de la fonction publique ».
Art. 14. – L’article 15 est ainsi modifié :
1o Le premier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Chaque liste comprend autant de noms qu’il y a de postes à pourvoir, titulaires et suppléants, sans qu’il soit fait
mention pour chacun des candidats de la qualité de titulaire ou de suppléant. Un même candidat ne peut pas être
présenté par plusieurs listes au titre d’une même commission. » ;
2o Au quatrième alinéa, les mots : « au I de l’article 9 bis de la loi du 13 juillet 1983 susvisée » sont remplacés
par les mots : « à l’article L. 211-1 du code général de la fonction publique » ;
3o Au dernier alinéa, les mots : « par le I de l’article 9 bis de la loi du 13 juillet 1983 susvisée » sont remplacés
par les mots : « à l’article L. 211-1 du même code ».
Art. 15. – L’article 16 est ainsi modifié :
1o Au deuxième alinéa, le mot : « procéder » est remplacé par le mot : « transmettre » et le mot : « aux » est
remplacé par le mot : « les » ;
2o Au quatrième alinéa, les mots : « pour le ou les grades correspondants » sont supprimés ;
3o Au cinquième alinéa, les mots : « , en application des dispositions du dernier alinéa du I de l’article 9 bis de la
loi du 13 juillet 1983 susvisée » sont supprimés ;
4o Le huitième alinéa est complété par les mots : « ou consultables par voie électronique ».
Art. 16. – L’article 16 bis est ainsi modifié :
1o Au deuxième alinéa, les mots : « par lettre recommandée avec accusé de réception à La Poste » sont remplacés
par les mots : « à La Poste, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, » ;
2o Au troisième alinéa, les mots : « du 2o du I de l’article 9 bis de la loi du 13 juillet 1983 susvisée » sont
remplacés par les mots : « du 2o de l’article L. 211-1 du code général de la fonction publique » ;
3o Au dernier alinéa, les mots : « en application des dispositions du dernier alinéa du I de l’article 9 bis de la loi
du 13 juillet 1983 susvisée » sont supprimés.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 124

Art. 17. – L’article 17 est remplacé par les dispositions suivantes :


« Art. 17. – I. – Les élections des représentants du personnel au sein des commissions administratives
paritaires ont lieu par voie électronique, par décision du président du conseil d’administration de La Poste, après
concertation avec les organisations syndicales, dans le respect des principes fondamentaux qui commandent les
opérations électorales, notamment le secret du scrutin, le caractère personnel, libre et anonyme du vote, la sincérité
des opérations électorales, la surveillance effective du vote.
« Le système de vote électronique par internet assure la confidentialité des données transmises, notamment celle
des fichiers constitués pour établir les listes électorales, ainsi que la sécurité de l’adressage des moyens
d’authentification, de l’émargement, de l’enregistrement et du dépouillement des votes.
« II. – Toutefois, une décision du président du conseil d’administration de La Poste peut prévoir, par dérogation
au I, que les opérations de vote se déroulent au moyen du vote à l’urne, à titre exclusif ou complémentaire, dans
certaines entités dont il établit la liste.
« III. – Dans tous les cas, le vote peut aussi avoir lieu par correspondance, dans des conditions précisées par la
même décision mentionnée au II. Les enveloppes expédiées, aux frais de La Poste, par les électeurs doivent
parvenir au bureau de vote avant l’heure de la clôture du scrutin. »
Art. 18. – L’article 18 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 18. – Dans le cas où les opérations de vote se déroulent au moyen du vote à l’urne, il est fait application
des dispositions suivantes.
« 1o Les bulletins de vote et les enveloppes sont établis, aux frais de La Poste, d’après un modèle type fourni par
celle-ci.
« Il est fait mention, sur le bulletin de vote, de l’appartenance éventuelle de l’organisation syndicale, à la date du
dépôt des listes, à une union de syndicats à caractère national.
« Les bulletins de vote et les enveloppes sont remis au responsable auprès duquel est placée chaque section de
vote, en nombre au moins égal, pour chaque liste, au nombre des électeurs inscrits sur la liste électorale de cette
section. Ils sont transmis par les soins de La Poste aux fonctionnaires admis à voter dans les sections de vote
mentionnées à l’article 13.
« 2o Les opérations électorales se déroulent publiquement dans les locaux du travail et pendant les heures de
service. Les horaires d’ouverture et de clôture du scrutin sont arrêtés par le responsable auprès duquel est instituée
la commission administrative paritaire.
« Le vote a lieu au scrutin secret et sous enveloppe.
« 3o Un bureau de vote central est institué pour chacune des commissions à former. Des bureaux de vote
spéciaux peuvent également être créés par décision du président du conseil d’administration de La Poste ou du
responsable auprès duquel la commission administrative paritaire est constituée.
« Le bureau de vote central et, le cas échéant, les bureaux de vote spéciaux comprennent un président et un
secrétaire désignés par le président du conseil d’administration de La Poste ainsi qu’un délégué de chaque liste en
présence.
« Le bureau de vote central procède au dépouillement du scrutin. Les suffrages recueillis dans les sections de
vote mentionnées à l’article 13 sont transmis, sous pli cacheté ou par tout moyen approprié, par les soins du
responsable auprès duquel est placée chaque section, soit à un bureau de vote spécial, soit au bureau de vote
central. Les bureaux de vote spéciaux, lorsqu’ils sont institués, procèdent au dépouillement du scrutin et
transmettent le procès-verbal de dépouillement au bureau de vote central.
« Le bureau de vote central constate le nombre total de votants et détermine le nombre total de suffrages
valablement exprimés ainsi que le nombre de voix obtenues par chaque liste. Il détermine en outre le quotient
électoral en divisant le nombre total de suffrages valablement exprimés par le nombre de représentants titulaires à
élire pour l’ensemble de la commission administrative paritaire.
« A l’issue du dépouillement et sans délai, le bureau de vote central procède à la proclamation des résultats. Il
établit le procès-verbal des opérations électorales, sur lequel sont portés le nombre d’électeurs, le nombre de
votants, le nombre de suffrages valablement exprimés, le nombre de votes nuls et le nombre de voix obtenues par
chaque candidature en présence. Sont annexés à ce procès-verbal les enveloppes mises à part sans être ouvertes et
les bulletins blancs ou nuls. »
Art. 19. – L’article 19 est abrogé.
Art. 20. – L’article 20 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 20. – I. – Les électeurs votent pour une liste entière, sans radiation ni adjonction de noms et sans
modification de l’ordre de présentation des candidats. Est nul tout bulletin établi en méconnaissance de l’une de ces
conditions.
« II. – Le dépouillement du scrutin a lieu, sauf circonstances particulières, dans un délai qui ne peut être
supérieur à trois jours ouvrables à compter de la date de l’élection. A l’issue du dépouillement et sans délai, le
bureau de vote central procède à la proclamation des résultats. »
Art. 21. – L’article 21 est ainsi modifié :
1o Le a est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Dans l’hypothèse où aucune liste n’a présenté de candidats pour une commission administrative paritaire
considérée, les représentants à cette commission administrative paritaire sont désignés par voie de tirage au sort
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parmi les fonctionnaires titulaires relevant de la commission, éligibles au moment où se fait la désignation. Si les
fonctionnaires ainsi désignés n’acceptent pas leur nomination, les sièges vacants des représentants du personnel
sont attribués à des représentants de La Poste. » ;
2o Le b est abrogé ;
3o Au premier alinéa du c, les mots : « de chaque grade ou grade de niveau équivalent » sont supprimés ;
4o Le second alinéa du d est remplacé par les dispositions suivantes :
« Dans le cas où, pour l’attribution d’un siège, des listes ont la même moyenne, le siège est attribué à la liste qui
a recueilli le plus grand nombre de voix. Si plusieurs de ces listes ont obtenu le même nombre de voix, le siège est
attribué à l’une d’entre elles par voie de tirage au sort. »
Art. 22. – Au premier alinéa de l’article 22, les mots : « et pour chaque grade ou grade de niveau équivalent »
et « pour la représentation du grade considéré » sont supprimés.
Art. 23. – A l’article 23, les mots : « transmis au président du conseil d’administration » sont remplacés par les
mots : « transmis par tout moyen approprié au président du conseil d’administration de La Poste ou au directeur ou
responsable auprès duquel la commission administrative paritaire est constituée ».
Art. 24. – L’article 23 bis est complété par les mots : « ou consultables par voie électronique ».
Art. 25. – A l’article 24, les mots : « Sans préjudice des dispositions du dernier alinéa du I de l’article 9 bis de
la loi du 13 juillet 1983 susvisée, les contestations » sont remplacés par les mots : « Les contestations ».
Art. 26. – L’article 25 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 25. – I. – Les commissions administratives paritaires connaissent :
« 1o Des décisions d’intégration ainsi que des refus de titularisation en cours de stage en cas d’insuffisance
professionnelle ou de faute disciplinaire ;
« 2o Des questions d’ordre individuel relatives :
« a) Au licenciement du fonctionnaire mis en disponibilité après qu’il a refusé trois postes proposés en vue de sa
réintégration ;
« b) Au licenciement pour insuffisance professionnelle ;
« c) Au licenciement prévu dans les cas mentionnés aux articles 27 et 45 du décret no 86-442 du 14 mars 1986
relatif à la désignation des médecins agréés, à l’organisation des conseils médicaux, aux conditions d’aptitude
physique pour l’admission aux emplois publics et au régime de congés de maladie des fonctionnaires ;
« 3o Des décisions refusant le bénéfice des congés prévus à l’article L. 215-1 du code général de la fonction
publique ;
« 4o Du rejet d’une demande d’actions de formation ou d’une période de professionnalisation dans les
circonstances prévues respectivement aux articles 7 et 17 du décret no 2007-1470 du 15 octobre 2007 relatif à la
formation professionnelle tout au long de la vie des fonctionnaires de l’Etat ;
« 5o Des décisions ayant pour objet de dispenser un fonctionnaire de l’obligation mentionnée au troisième alinéa
du I de l’article 25 du même décret ;
« 6o Des décisions de refus d’une demande de congé de formation professionnelle dans les cas prévus à
l’article 27 du même décret.
« II. – Elles se réunissent en conseil de discipline pour l’examen des propositions de sanction des deuxième,
troisième et quatrième groupes de l’échelle des sanctions prévue à l’article L. 533-1 du code général de la fonction
publique.
« Les commissions locales ne peuvent pas examiner les propositions de sanction du quatrième groupe.
« III. – Elles sont saisies, à la demande du fonctionnaire intéressé :
« 1o Des décisions individuelles mentionnées au premier alinéa de l’article L. 514-4 du code général de la
fonction publique ;
« 2o Des décisions refusant l’autorisation d’accomplir un service à temps partiel, des litiges d’ordre individuel
relatifs aux conditions d’exercice du temps partiel et des décisions refusant des autorisations d’absence pour suivre
une action de préparation à un concours administratif ou une action de formation continue ;
« 3o Des décisions refusant l’acceptation de sa démission en application des dispositions de l’article 59 du
décret no 85-986 du 16 septembre 1985 relatif au régime particulier de certaines positions des fonctionnaires de
l’Etat et à certaines modalités de mise à disposition et de cessation définitive de fonctions ;
« 4o Des décisions relatives à la révision du compte-rendu de l’entretien d’appréciation annuelle dans les
conditions prévues par le décret no 2001-614 du 9 juillet 2001 relatif à la notation des fonctionnaires de La Poste ;
« 5o Des décisions refusant une demande de mobilisation du compte personnel de formation, en application de
l’article L. 422-11 du code général de la fonction publique ;
« 6o Des décisions d’engagement d’une procédure de reclassement dans les conditions prévues à l’article 3-1 du
décret no 84-1051 du 30 novembre 1984 relatif au reclassement des fonctionnaires de l’Etat reconnus inaptes à
l’exercice de leurs fonctions.
« IV. – Lorsqu’un fonctionnaire sollicite sa réintégration auprès de l’autorité ayant pouvoir de nomination, à
l’issue de la période de privation des droits civiques ou de la période d’interdiction d’exercer un emploi public ou
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en cas de réintégration dans la nationalité française, celle-ci recueille l’avis de la commission administrative
paritaire. »
Art. 27. – L’article 26 est abrogé.
Art. 28. – L’article 27 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 27. – La commission administrative paritaire est présidée par l’autorité auprès de laquelle elle est placée
ou, en cas d’empêchement, par son représentant. »
Art. 29. – L’article 28 est abrogé.
Art. 30. – L’article 30 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 30. – La commission administrative paritaire se réunit sur convocation de son président. L’acte portant
convocation est adressé par voie électronique aux membres de la commission au moins huit jours avant la séance. Il
fixe l’ordre du jour. »
Art. 31. – L’article 32 est ainsi modifié :
1o Le premier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Chaque commission administrative paritaire émet ses avis à la majorité des membres présents. » ;
2o Les troisième, cinquième et dernier alinéas sont supprimés.
Art. 32. – Après l’article 32, il est inséré un article 32 bis ainsi rédigé :
« Art. 32 bis. – I. – Sauf opposition de la majorité des membres représentants du personnel, le président de la
commission peut décider qu’une réunion sera organisée par conférence audiovisuelle, ou à défaut téléphonique,
sous réserve qu’il soit techniquement en mesure de veiller, tout au long de la séance, au respect des règles posées
en début de celle-ci, afin que :
« 1o N’assistent que les personnes habilitées. Le dispositif doit permettre l’identification des participants et le
respect de la confidentialité des débats vis-à-vis des tiers ;
« 2o Chaque membre siégeant avec voix délibérative ait la possibilité de participer effectivement aux débats ;
« 3o Le cas échéant, lorsque le vote a lieu à bulletin secret à la demande de l’un des membres titulaires de la
commission, le secret du vote soit garanti par tout moyen.
« Le président peut également autoriser uniquement certains participants à une réunion de la commission
administrative paritaire à utiliser ces moyens audiovisuels ou téléphoniques, à moins que la majorité des
représentants du personnel s’y opposent, et, en cas de formation disciplinaire, sous réserve de l’accord exprès du
fonctionnaire concerné.
« Sous réserve de l’accord exprès du fonctionnaire concerné, la tenue d’une commission en matière disciplinaire
peut être exceptionnellement autorisée selon les modalités prévues aux alinéas précédents et dans le respect des
dispositions du décret no 84-961 du 25 octobre 1984 relatif à la procédure disciplinaire concernant les
fonctionnaires de l’Etat.
« II. – En cas d’impossibilité de tenir ces réunions selon les modalités fixées au I, à l’exception des commissions
qui se réunissent en matière disciplinaire, le président peut décider qu’une réunion sera organisée par tout procédé
assurant l’échange d’écrits transmis par voie électronique. Les observations émises par chacun des membres sont
immédiatement communiquées à l’ensemble des autres membres participants ou leur sont accessibles, de façon
qu’ils puissent répondre dans le délai prévu pour la réunion.
« III. – Les modalités de réunion, d’enregistrement et de conservation des débats et échanges ainsi que les
modalités selon lesquelles des tiers peuvent être entendus par la commission sont précisées par le règlement
intérieur ou, à défaut, par la commission, en premier point de l’ordre du jour de la réunion. Dans ce dernier cas, un
compte rendu écrit détaille les règles déterminées applicables pour la tenue de la réunion. »
Art. 33. – L’article 34 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 34. – Au sein d’une commission unique pour plusieurs classes créée en application de l’article 4, en cas
d’absence d’un représentant du personnel de la classe à laquelle appartient l’agent dont le dossier est étudié, les
autres représentants du personnel siègent valablement dès lors que le quorum est atteint, et ceci quel que soit leur
classe. »
Art. 34. – Les articles 35 à 38 sont abrogés.
Art. 35. – L’article 39 est ainsi modifié :
1o Au premier alinéa, les mots : « données aux commissions administratives paritaires » sont remplacés par les
mots : « données aux membres siégeant au sein des commissions administratives paritaires » ;
2o Au deuxième alinéa, après les mots : « représentants du personnel », sont insérés les mots : « siégeant au sein
des commissions ».
Art. 36. – L’article 40 est ainsi modifié :
1o Au premier alinéa, les mots : « édictées par la loi du 11 janvier 1984 susvisée » sont remplacés par les mots :
« fixées par le code général de la fonction publique pour la fonction publique de l’Etat » ;
2o Le second alinéa est supprimé.
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Art. 37. – Il est ajouté une annexe ainsi rédigée :

« ANNEXE
« Pour l’application du présent décret les quatre classes de fonctionnaires de La Poste comprennent les grades
suivants :
«
Classe Grade

Agent professionnel

Grades de classification Agent professionnel qualifié de premier niveau

Agent professionnel qualifié de second niveau

Agent de service

Ouvrier de l’Etat

Préposé

Agent d’exploitation de la distribution et de l’acheminement


Classe I
Mécanicien dépanneur

Grades de reclassement Assistant administratif

Conducteur d’automobile de première catégorie

Contremaître

Dessinateur

Agent d’exploitation du service général

Aide technicien

Agent technique et de gestion de premier niveau

Grades de classification Agent technique et de gestion de second niveau

Agent technique et de gestion de niveau supérieur

Contrôleur

Conducteur de travaux de la distribution et de l’acheminement

Conducteur chef du transbordement

Contrôleur du service automobile

Vérificateur de la distribution et de l’acheminement

Technicien des installations

Classe II Dessinateur projeteur

Receveur rural
Grades de reclassement
Contrôleur divisionnaire

Chef de travaux du service automobile

Chef technicien

Assistant de service social

Vérificateur principal

Conducteur chef du transbordement de première classe

Assistant de service social chef

Chef dessinateur

Cadre professionnel

Grades de classification Cadre de premier niveau

Classe III Cadre de second niveau

Technicien supérieur
Grades de reclassement
Infirmier
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Classe Grade

Infirmier chef des services médicaux

Inspecteur

Réviseur

Inspecteur principal

Grades de classification Cadre supérieur

Directeur départemental adjoint

Classe IV Directeur départemental


Grades de reclassement
Directeur régional

Réviseur en chef
».
CHAPITRE II
DISPOSITIONS RELATIVES AUX COMMISSIONS CONSULTATIVES PARITAIRES DE LA POSTE
Art. 38. – L’article 2 du décret du 28 novembre 2014 susvisé est ainsi modifié :
1o Au premier alinéa, les mots : « au niveau national et aux niveaux opérationnels déconcentrés » sont remplacés
par les mots : « au niveau national ou au niveau déconcentré » ;
2o Au deuxième alinéa, les mots : « articles 4 à 24 » sont remplacés par les mots : « articles 2 à 24 » et les mots :
« du dernier alinéa de l’article 7 et » sont supprimés ;
3o Au 1o, les mots : « , “grade ou grade de niveau équivalent” » et « , “classe” » sont supprimés ;
4o Au 2o, les mots : « ou à un grade de niveau équivalent au moins égal » sont remplacés par les mots : « au
moins égal, ou équivalent, » ;
5o Le 4o est remplacé par les dispositions suivantes :
« 4o Aux articles 16, 16 bis et 24, les mots : “tribunal administratif” et “juridiction administrative” sont
remplacés par les mots : “tribunal compétent” et “juridiction compétente” ».
Art. 39. – L’article 3 du même décret est ainsi modifié :
1o Le 2o du III est abrogé ;
2o Le IV est abrogé ;
3o Le premier alinéa du V est supprimé.
CHAPITRE III
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Art. 40. – Les articles 2 à 7 et 9 à 23 bis du décret du 11 février 1994 susvisé dans leur rédaction issue du
présent décret ainsi que l’article 2 du décret du 28 novembre 2014 susvisé dans sa rédaction issue du présent décret
entrent en vigueur en vue du prochain renouvellement des commissions administratives paritaires de La Poste.
Les articles 27 à 32 et 33 à 40 du décret du 11 février 1994 susvisé dans leur rédaction issue du présent décret
ainsi que l’article 3 du décret du 28 novembre 2014 susvisé dans sa rédaction issue du présent décret entrent en
vigueur le 1er janvier 2023.
Par dérogation au délai prévu à la dernière phrase du sixième alinéa de l’article 6 du décret du 11 février 1994
susvisé dans sa rédaction issue du présent décret, le nombre de représentants du personnel de chaque commission et
la part respective des femmes et des hommes sont arrêtés au plus tard deux mois avant le début du scrutin.
Art. 41. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre
de la transformation et de la fonction publiques sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 septembre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Décret no 2022-1266 du 29 septembre 2022


relevant le plafond d’utilisation des titres-restaurant
NOR : ECOC2224802D

Publics concernés : émetteurs de titres-restaurant, employeurs et salariés, restaurateurs, hôteliers-


restaurateurs et propriétaires de débits de boissons assimilés, autres commerces assimilés et détaillants en
fruits et légumes, au profit desquels les titres-restaurant peuvent être débités.
Objet : adapter les modalités d’utilisation des titres-restaurant dans les restaurants en augmentant le montant
maximal journalier d’utilisation de dix-neuf euros à vingt-cinq euros à compter du 1er octobre 2022.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le 1er octobre 2022.
Notice : le décret modifie les modalités d’utilisation des titres-restaurant pour en favoriser l’emploi, avec
l’augmentation du plafond journalier de dix-neuf euros à vingt-cinq euros par jour.
Références : le décret et l’article R. 3262-10 du code du travail qu’il modifie peuvent être consultés sur le site
Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et du
ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 3262-7 et R. 3262-10 ;
Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Au premier alinéa de l’article R. 3262-10 du code du travail, le nombre : « dix-neuf » est remplacé
er

par le nombre : « vingt-cinq ».


Art. 2. – Le présent décret entre en vigueur le 1er octobre 2022.
Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre du
travail, du plein emploi et de l’insertion et la ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et de
la souveraineté industrielle et numérique, chargée des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l’artisanat
et du tourisme, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 29 septembre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
OLIVIER DUSSOPT
La ministre déléguée auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargée des petites et moyennes entreprises,
du commerce, de l’artisanat et du tourisme,
OLIVIA GRÉGOIRE
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 20 septembre 2022 portant acceptation


d’un legs universel consenti à l’Etat
NOR : ECOE2225984A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 20 septembre 2022, est accepté, à concurrence de l’actif net, au nom de l’Etat, le legs consenti en sa faveur
par M. Norbert Bousquet.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 23 septembre 2022 relatif aux modalités et aux conditions d’attribution d’autorisations
d’utilisation de fréquences dans les bandes 700 MHz et 3,4 - 3,8 GHz à Saint-Martin et Saint-
Barthélemy et les bandes 900 MHz et 2,1 GHz à Saint-Barthélemy pour établir et exploiter un
réseau radioélectrique mobile ouvert au public
NOR : ECOI2210902A

Publics concernés : opérateurs de communications électroniques.


Objet : fixation des modalités et conditions d’attribution d’autorisation d’utilisation de fréquence à Saint-Martin
et Saint-Barthélemy pour établir et exploiter un réseau radioélectrique ouvert au public.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : l’arrêté est pris en application de l’article L. 42-2 du code des postes et des communications
électroniques. Il a pour objet de fixer les conditions et les modalités de la procédure d’attribution d’autorisations
d’utilisation de fréquences dans les bandes 700 MHz, 900 MHz, 2,1 GHz et 3,4 - 3,8 GHz conformément aux
propositions de l’ARCEP communiquées dans la décision no 2022-0723 en date du 31 mars 2022. Il fixe également
un prix de réserve.
Références : cet arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr) et les décisions
de l’ARCEP sur le site de l’ARCEP (https://www.arcep.fr).
Le ministre délégué auprès du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, chargé de la transition numérique et des télécommunications,
Vu le code des postes et des communications électroniques, notamment ses articles L. 33-1, L. 36-7 (6o), L. 42-1,
L. 42-2, R. 20-44-6 et R. 20-44-7 ;
Vu le décret no 2007-1532 du 24 octobre 2007 modifié relatif aux redevances d’utilisation des fréquences
délivrées par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes ;
Vu la décision no 2022-0723 de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la
distribution de la presse en date du 31 mars 2022 proposant au ministre chargé des communications électroniques
les modalités et les conditions d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans les bandes 700 MHz et
3,4 - 3,8 GHz à Saint-Martin et Saint-Barthélemy et les bandes 900 MHz et 2,1 GHz à Saint-Barthélemy pour
établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ;
Vu l’avis no 2022-0724 de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la
distribution de la presse en date du 31 mars 2022 sur le projet de décret modifiant le décret no 2007-1532 du
24 octobre 2007 modifié et sur les projets d’arrêtés permettant le lancement de la procédure d’attribution de
nouvelles autorisations d’utilisation de fréquences dans les bandes 700 MHz et 3,4 - 3,8 GHz à Saint-Barthélemy,
Saint-Martin, en Martinique et en Guadeloupe et dans les bandes 900 MHz et 2,1 GHz à Saint-Barthélemy ;
Vu la consultation publique réalisée du 11 mars 2022 au 12 avril 2022 en application du V de l’article 32-1 du
code des postes et des communications électroniques,

Arrête :
Art. 1 . – Les conditions d’attribution, de modification, de renouvellement et de prorogation des autorisations
er

d’utilisation de fréquences dans les bandes 700 MHz et 3,4 - 3,8 GHz à Saint-Martin et Saint-Barthélemy et les
bandes 900 MHz et 2,1 GHz à Saint-Barthélemy pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert
au public sont fixées conformément à l’annexe de la décision no 2022-0723 de l’Autorité de régulation des
communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse en date du 31 mars 2022 susvisée.
Art. 2. – Le « prix de réserve d’un bloc en bande 700 MHz attribué au cours de la phase d’enchère principale
sur les blocs en bande 700 MHz », tel que défini dans la partie II.5 du document II de l’annexe de la
décision no 2022-0723 susvisée, est fixé à 0 euro.
Art. 3. – Le « prix de réserve d’un bloc de 50 MHz en bande 3,4 - 3,8 GHz attribué au cours de la phase
d’attribution des blocs de 50 MHz en bande 3,4 - 3,8 GHz » et le « prix de réserve d’un bloc de 10 MHz en bande
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 124

3,4 - 3,8 GHz », tels que définis respectivement dans les parties II.4.1 et II.4.2 du document II de l’annexe de la
décision no 2022-0723 susvisée, sont fixés à 0 euro.
Art. 4. – Le « prix de réserve du bloc de 5 MHz duplex en bande 2,1 GHz » à Saint-Barthélemy, tel que défini
dans la partie II.3 du document II de l’annexe de la décision no 2022-0723 susvisée, est fixé à 0 euro.
Art. 5. – Le « prix de réserve du bloc de 4,8 MHz duplex en bande 900 MHz » à Saint-Barthélemy, tel que
défini dans la partie II.6 du document II de l’annexe de la décision no 2022-0723 susvisée, est fixé à 0 euro.
Art. 6. – Le ministre délégué auprès du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé de la transition numérique et des télécommunications, est chargé de l’exécution du présent
arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 23 septembre 2022.
JEAN-NOËL BARROT
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 27 septembre 2022 fixant le nombre de places offertes aux concours pour le
recrutement de personnels de catégorie C des ministères économiques et financiers au titre de
l’année 2022
NOR : ECOE2227112A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 27 septembre 2022, le nombre total de places offertes aux concours pour le recrutement de personnels de
catégorie C des ministères économiques et financiers au titre de l’année 2022, ouverts par l’arrêté du 25 avril 2022
autorisant au titre de l’année 2022 l’ouverture de concours pour le recrutement de personnels de catégorie C des
ministères économiques et financiers, est fixé à 1 562.
A. – Places offertes dans la branche administrative :
I. – Corps des agents administratifs des finances publiques :
Le nombre total de places offertes est fixé à 1 306.
Ces places sont réparties de la manière suivante :
1. Concours externe : 870 places ;
2. Concours interne : 436 places.
En outre, 155 places seront offertes aux bénéficiaires du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes
de guerre et 93 places seront offertes par la voie contractuelle aux bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue à
l’article L. 351-1 du code général de la fonction publique.
II. – Corps des agents de constatation des douanes dans la branche du contrôle des opérations commerciales
et d’administration générale :
Le nombre total de places offertes est fixé à 15.
Ces places sont réparties de la manière suivante :
1. Concours externe : 10 places ;
2. Concours interne : 5 places.
En outre, 26 places seront offertes aux bénéficiaires du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes
de guerre et 1 place sera offerte par la voie contractuelle aux bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue à
l’article L. 351-1 du code général de la fonction publique.
B. – Places offertes dans la branche de la surveillance :
Le nombre total de places offertes dans le corps des agents de constatation des douanes dans la branche de la
surveillance est fixé à 241.
Ces places sont réparties de la manière suivante :
– pour les concours dont les affectations sont nationales :
1. Concours externe : 114 places ;
2. Concours interne : 57 places ;
– pour les concours dont les affectations sont situées dans la région des Hauts-de-France :
1. Concours externe : 46 places ;
2. Concours interne : 24 places.
A défaut de candidate ou de candidat qualifié inscrit sur la liste d’aptitude établie par le ministre chargé de la
défense, en application des dispositions du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre, pour
exercer les fonctions d’agent administratif principal des finances publiques de 2e classe ou d’agent de constatation
principal des douanes de 2e classe dans la branche du contrôle des opérations commerciales et d’administration
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 124

générale, l’emploi vacant ne peut être pourvu qu’en satisfaisant aux priorités définies à l’article L. 242-7 de ce
code, et selon la procédure définie aux articles R. 242-17 et suivants du même code.
A défaut de candidate ou de candidat qualifié pour exercer les fonctions d’agent administratif principal des
finances publiques de 2e classe ou d’agent de constatation principal des douanes de 2e classe dans la branche du
contrôle des opérations commerciales et d’administration générale, ou en cas de refus de la candidate ou du
candidat, l’emploi non pourvu dans les conditions définies à l’article L. 242-7 précité s’ajoute aux emplois à
pourvoir au titre du recrutement suivant, dans les conditions définies à l’article R. 242-21 du même code.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 28 septembre 2022 portant délégation de signature (responsables régionaux et


coordinateur de l’action sociale – secrétariat général du ministère de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique)
NOR : ECOP2227599A

Le sous-directeur des politiques sociales et de conditions de travail,


Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 modifié relatif aux délégations de signature des membres du
Gouvernement ;
Vu le décret no 2010-444 du 30 avril 2010 modifié relatif aux attributions du secrétaire général des ministères
économiques et financiers et portant création du secrétariat général ;
Vu le décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique ;
Vu le décret du 30 octobre 2019 portant nomination de la secrétaire générale des ministères économiques et
financiers ;
Vu l’arrêté du 15 janvier 2002 modifié relatif à l’organisation et au fonctionnement de l’action sociale ;
Vu l’arrêté du 18 décembre 2019 modifié portant organisation du secrétariat général des ministères économiques
et financiers,
Arrête :
Art. 1 . – Les agents désignés « responsables régionaux de l’action sociale » (annexe 1) disposent, dans la
er

limite de leurs attributions et dans le champ des opérations du programme 218 « conduite et pilotage des politiques
économiques, financières et industrielles », d’une délégation de signature à effet de les habiliter à signer toutes
décisions, toutes conventions autres qu’internationales ainsi que toutes pièces et tous documents comptables, à
l’exception des décisions dont ils seraient bénéficiaires directs.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 septembre 2022.
G. AUJALEU

ANNEXE 1
RESPONSABLES RÉGIONAUX ET COORDINATEUR DE L’ACTION SOCIALE
M. Alain Lejeune, attaché d’administration, responsable régional de l’action sociale de la Normandie ;
Mme Marc’Harid Capp, inspectrice des finances publiques, responsable régionale de l’action sociale des Pays de
la Loire ;
Mme Marie-Paule Huc-Tisseron, attachée principale d’administration, responsable régionale de l’action sociale
de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse ;
M. Saikou Diallou, attaché principal d’administration, responsable régional de l’action sociale de la région des
Hauts-de-France ;
M. Gregory Villar, attaché principal d’administration, responsable régional de l’action sociale de la région
Occitanie ;
M. Romain Duine, inspecteur des finances publiques, responsable régional de l’action sociale de la région de
Bretagne ;
Mme Mathilde Dufour, attachée principale d’administration, responsable régionale de l’action sociale du Centre-
Val de Loire ;
Mme Florence Buisson, attachée d’administration, responsable régional de l’action sociale d’Auvergne ;
M. Nourredine Dhamene, attaché principal d’administration, responsable régional de l’action sociale de
Bourgogne ;
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Mme Delphine Poletto, attachée principale d’administration, responsable régionale de l’action sociale de
Nouvelle-Aquitaine ;
M. Yves Ruelle, attaché principal d’administration, responsable régional de l’action sociale d’Ile-de-France ;
Mme Halima Hammes, attachée principale d’administration, responsable de l’action sociale du Grand Est ;
Mme Annie Julianus, attachée d’administration, coordinatrice de l’action sociale en outre-mer.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 23 août 2022 fixant au titre de l’année 2023 le nombre de postes offerts à l’examen
professionnel pour l’accès au corps interministériel des attachés d’administration de l’Etat
relevant de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides
NOR : IOMV2223701A

Par arrêté du directeur général de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides en date du
23 août 2022, le nombre total de postes offerts à l’examen professionnel pour l’accès au corps interministériel des
attachés d’administration de l’Etat relevant de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, au titre
de 2023, est fixé à 3.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 16 septembre 2022 portant ouverture de l’examen professionnel


d’attaché principal territorial par voie d’avancement de grade (session 2023)
NOR : IOMB2227566A

Par arrêté du président du centre de gestion de la fonction publique territoriale de l’Hérault en date
du 16 septembre 2022 :
I. – Le centre de gestion de la fonction publique territoriale de l’Hérault organise en 2023 en partenariat avec les
centres de gestion de la région Occitanie l’examen professionnel d’attaché principal territorial (par avancement de
grade).
II. – La période d’inscription est fixée du mardi 8 novembre 2022 au mercredi 14 décembre 2022 inclus.
Les candidats doivent se préinscrire :
– en priorité par voie électronique sur le site internet du centre de gestion de la fonction publique territoriale de
l’Hérault www.cdg34.fr ;
– ou, à défaut, auprès du service concours du centre de gestion de la fonction publique territoriale de l’Hérault,
soit durant les heures d’ouverture au public (borne internet en accès libre), soit par courrier (le cachet de la
poste faisant foi) en adressant une demande écrite à l’adresse suivante : centre de gestion de la fonction
publique territoriale de l’Hérault, parc d’activités d’Alco, 254, rue Michel-Teule, 34184 Montpellier Cedex 4.
A l’issue de cette phase, une attestation de préinscription comprenant les données saisies, la date, l’heure et le
numéro d’enregistrement informatique sera transmise au candidat par voie électronique.
III. – Les candidats peuvent déposer les pièces constituant le dossier d’inscription sur leur espace candidat entre
le mardi 8 novembre 2022 et le jeudi 22 décembre 2022 minuit (date de clôture des inscriptions).
Ou, à défaut, également entre le mardi 8 novembre 2022 et le jeudi 22 décembre 2022 inclus auprès du service
concours du centre de gestion de la fonction publique territoriale de l’Hérault, soit durant les heures d’ouverture au
public, soit par courrier (le cachet de la poste faisant foi) à l’adresse précisée au II.
La candidature sera considérée comme valable, lorsque le candidat aura impérativement déposé les pièces
obligatoires demandées via son espace candidat (ou à défaut par courrier) au plus tard le jeudi 22 décembre 2022
minuit.
IV. – Les candidats en situation de handicap doivent fournir un certificat médical, qui doit avoir été établi moins
de six mois avant le déroulement des épreuves, précisant les aménagements nécessaires pour permettre aux
candidats, compte tenu de la nature et de la durée des épreuves, de composer dans des conditions compatibles avec
leur situation. Le certificat médical devra être transmis pour être pris en compte au plus tard le jeudi 16 mars 2023.
V. – L’épreuve écrite de l’examen professionnel se déroulera le jeudi 6 avril 2023 à Montpellier et ses environs.
Le centre de gestion de la fonction publique territoriale de l’Hérault se réserve la possibilité, au regard de
contraintes matérielles d’organisation, de prévoir plusieurs centres d’examens sur l’ensemble du territoire des
centres de gestion partenaires, pour accueillir le déroulement de l’épreuve.
VI. – La composition du jury ainsi que les modalités pratiques d’organisation de cet examen feront l’objet
d’arrêtés ultérieurs.
Tous renseignements complémentaires et en particulier les conditions de candidature pourront être
communiqués sur simple demande adressée au président du centre de gestion de la fonction publique territoriale
de l’Hérault.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 27 septembre 2022 fixant au titre de l’année 2022 le nombre d’emplois offerts à
l’examen professionnel pour l’accès au grade de brigadier de police défini au 1o de l’article 12-1
du décret no 2004-1439 du 23 décembre 2004
NOR : IOMC2227625A

Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 27 septembre 2022, le nombre d’emplois offerts
à l’examen professionnel pour l’accès au grade de brigadier de police défini au 1o de l’article 12-1 du décret
no 2004-1439 du 23 décembre 2004 est de 300.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 27 septembre 2022 fixant au titre de l’année 2022 le nombre d’emplois offerts à
l’examen professionnel pour l’accès au grade de brigadier de police défini au 2o de l’article 12-1
du décret no 2004-1439 du 23 décembre 2004
NOR : IOMC2227627A

Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 27 septembre 2022, le nombre d’emplois offerts
à l’examen professionnel pour l’accès au grade de brigadier de police défini au 2o de l’article 12-1 du décret
no 2004-1439 du 23 décembre 2004 est de 50.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 29 septembre 2022 portant interdiction de déplacement des supporters du club de


football de l’Olympique Gymnaste Club de Nice lors de la rencontre du samedi 1er octobre 2022
à 21 heures avec le Paris-Saint-Germain
NOR : IOMD2227610A

Le ministre de l’intérieur et des outre-mer,


Vu le code des relations entre le public et l’administration, notamment ses articles L. 211-2 et L. 211-5 ;
Vu le code du sport, notamment son article L. 332-16-1 ;
Vu l’arrêté conjoint du préfet de police et du préfet des Hauts-de-Seine du 24 septembre 2022 instituant un
périmètre au sein duquel la présence de certaines catégories de supporters est réglementée et instaurant certaines
mesures de police à l’occasion de la rencontre de football du samedi 1er octobre à 21 heures entre les équipes du
« Paris Saint-Germain » et de « l’Olympique Gymnaste Club de Nice » au Parc des Princes ;
Considérant qu’en application de l’article L. 332-16-1 du code du sport, le ministre de l’intérieur peut, par arrêté,
interdire le déplacement individuel ou collectif de personnes se prévalant de la qualité de supporter d’une équipe ou
se comportant comme tel sur les lieux d’une manifestation sportive et dont la présence est susceptible
d’occasionner des troubles graves pour l’ordre public ; que l’existence d’une atteinte à l’ordre public de nature à
justifier une interdiction de déplacement de supporters doit être appréciée objectivement, indépendamment du
comportement des personnes qu’elle vise, dès lors que leur seule présence est susceptible d’occasionner des
troubles graves pour l’ordre public ;
Considérant, en premier lieu, que les déplacements de l’Olympique Gymnaste Club de Nice (OGC Nice) sont
très fréquemment source de troubles à l’ordre public du fait du comportement violent de certains supporters ou
d’individus se prévalant de la qualité de supporter de cette équipe, manifesté de façon récurrente aux abords des
stades et dans les centres-villes des lieux de rencontre, tant par des rixes entre supporters que par des violences
contre les forces de l’ordre ou des jets de pétards, fumigènes ou bombes agricoles causes de blessures ou de
dégradations ; qu’il en a été ainsi lors des rencontres opposant cette équipe à celle de Lyon le 19 mai 2018 où des
armes par destination et des engins pyrotechniques ont été lancés sur les forces de l’ordre, à celle de Montpellier le
22 septembre 2018 où trois policiers ont été blessés, à celle de Nîmes le 10 novembre 2018 où une centaine de
supporters niçois se sont rendus sur le lieu de la rencontre en méconnaissance d’un arrêté préfectoral
d’encadrement et ont participé à une rixe avec les supporters rivaux, à celle de Toulouse le 5 janvier 2019 où deux
policiers ont été blessés et à celle de Brest le 14 décembre 2019 où un individu a été blessé à la suite d’une rixe
entre supporters ; que de telles violences ont également été constatées lors de rencontres entre le club de l’OGC
Nice et l’équipe de Saint-Etienne les 4 décembre 2019 et 25 septembre 2021 où une centaine de supporters niçois
n’ont pas respecté le point de rendez-vous fixé par les autorités aux fins d’escorte, ont allumé une grande quantité
d’engins pyrotechniques et ont provoqué les forces de l’ordre, conduisant le préfet de la Loire à prononcer une
mesure d’interdiction de périmètre à l’encontre de ces individus ;
Considérant, en deuxième lieu, que lors des rencontres organisées à Paris, certains des supporters du Paris-Saint-
Germain (PSG) font fréquemment la preuve de leur comportement violent par des rixes entre supporters, par des
violences contre les forces de l’ordre ou par des jets de pétards, fumigènes ou bombes agricoles ; qu’il en fut
particulièrement ainsi le 23 février 2019 (PSG-Nîmes olympique) où les supporters parisiens se sont introduits dans
un bus de supporters nîmois et ont provoqué une rixe, le 1er mai 2021 (PSG-RC Lens) où les supporters parisiens
ont dégradé le bus de l’équipe lensoise, le 19 septembre 2021 (PSG-Olympique lyonnais) où un enfant a été blessé
à la suite du lancer d’un siège en direction d’une tribune familiale, le 20 novembre 2021 (PSG-FC Nantes) où près
de 1 200 supporters ont organisé un cortège non autorisé et où plus de 800 fumigènes ont été allumés et, en dernier
lieu, le 17 décembre 2021 (Paris FC-Olympique lyonnais) où des violences en tribunes, impliquant notamment des
supporters du PSG, au moyen d’armes par destination et d’engins pyrotechniques ont conduit la fédération
française de football à exclure les deux équipes de la compétition de la Coupe de France ;
Considérant, en troisième lieu, que les relations entre les supporters du Paris-Saint-Germain et de l’Olympique
Gymnaste Club de Nice sont empreintes d’une forte rivalité depuis plusieurs années ; que l’absence d’incidents
récents est principalement due au contexte sanitaire qui a conduit à l’annulation de la rencontre du 15 mars 2020,
au déroulement à huis clos des rencontres des 20 septembre 2020 et 13 février 2021 et à la limitation du nombre
maximal de supporters autorisés lors des rencontres des 1er décembre 2021 et 31 janvier 2022 ; que les incidents
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récents survenus en marge des rencontres du 7 mai 2022 à Saint-Denis (Nantes-OGC Nice) et du 8 septembre 2022
à Nice (OGC Nice-FC Cologne) au cours de laquelle dix policiers et trente supporters dont quatorze niçois et deux
parisiens ont été blessés, ont ravivé les tensions entre les supporters de ces deux équipes ; qu’il est ainsi à craindre
que les supporters les plus radicaux des deux équipes cherchent à s’affronter à l’occasion de la rencontre du
1er octobre 2022 au Parc-des-Princes ;
Considérant que, dans le même temps, les forces de l’ordre sont toujours fortement mobilisées pour faire face à
la menace terroriste, qui demeure actuelle et prégnante sur l’ensemble du territoire national ; que par ailleurs, se
tiendra au même moment, à Paris et en Ile-de-France, l’évènement « Nuit blanche » durant lequel de nombreux
lieux publics seront ouverts la nuit, mobilisant ainsi les forces de sécurité ; que ces forces ne sauraient être
distraites de leurs missions prioritaires pour répondre à des débordements liés au comportement violent de
supporters dans le cadre de rencontre sportives ; que ni l’arrêté du préfet de police et du préfet des Hauts-de-Seine
du 24 septembre 2022 interdisant à toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l’OGC Nice ou se
comportant comme tel d’accéder au Parc des Princes de Paris et de circuler ou stationner sur la voie publique aux
abords immédiats du stade, ni la mobilisation des forces de l’ordre, ne saurait davantage suffire à prévenir ces
risques ;
Considérant que, dans ces conditions, seule une interdiction de déplacement individuel ou collectif des
personnes se prévalant de la qualité de supporter de l’OGC Nice ou se comportant comme tel est de nature à éviter
l’ensemble des risques sérieux pour la sécurité des personnes et des biens à l’occasion de la rencontre du samedi
1er octobre 2022 :
Arrête :
Art. 1 . – Le samedi 1er octobre 2022 de zéro heure à minuit, le déplacement individuel ou collectif, par tout
er

moyen, de toute personne se prévalant de la qualité de supporter du club de l’OGC Nice ou se comportant comme
tel, est interdit entre les communes du département des Alpes-Maritimes, d’une part, et les communes de la région
d’Ile-de-France, d’autre part.
Art. 2. – Le préfet de police, les préfets des Alpes-Maritimes, de la Seine-et-Marne, des Yvelines, de
l’Essonne, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et du Val-d’Oise sont chargés de
l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française et notifié aux présidents
de la ligue de football professionnel, de la fédération française de football et des clubs du Paris-Saint-Germain et de
l’Olympique Gymnaste Club de Nice.
Fait le 29 septembre 2022.
GÉRALD DARMANIN
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décision du 1er septembre 2022 portant délégation de signature


(direction centrale de la police aux frontières)
NOR : IOMC2227747S

Le directeur central de la police aux frontières,


Vu le décret no 96-691 du 6 août 1996 modifié portant création d’un Office central pour la répression de
l’immigration irrégulière et de l’emploi d’étrangers sans titre ;
Vu le décret no 2003-734 du 1er août 2003 modifié portant création et organisation des services déconcentrés de la
direction centrale de la police aux frontières ;
Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 modifié relatif aux délégations de signature des membres du
Gouvernement, notamment son article 3 ;
Vu le décret no 2012-328 du 6 mars 2012 modifié relatif à l’organisation territoriale de la direction centrale de la
police aux frontières ;
Vu le décret no 2013-728 du 12 août 2013 modifié portant organisation de l’administration centrale du ministère
de l’intérieur et du ministère des outre-mer ;
Vu l’arrêté du 1er février 2011 modifié relatif aux missions et à l’organisation de la direction centrale de la police
aux frontières ;
Vu l’arrêté du 6 mars 2012 modifié relatif à l’organisation territoriale de la direction centrale de la police aux
frontières,

Décide :
Art. 1 . – I. – Délégation est donnée à Mme Valérie MINNE, inspectrice générale des services actifs de la
er

police nationale, directrice centrale adjointe directement placée sous l’autorité du directeur central, à l’effet de
signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer et dans la limite de ses attributions, tous actes, décisions
et pièces comptables ainsi que les ordres de mission en France et à l’étranger émis dans le cadre du périmètre
d’exécution budgétaire de l’unité opérationnelle 0176-CPAF-CPAF.
II. – Délégation est donnée à Mme Françoise HARDY, contrôleuse générale des services actifs de la police
nationale, chef d’état-major, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer et dans la limite
de ses attributions, tous actes et décisions.
III. – Délégation est donnée à Mme Maryline DOLL, commissaire divisionnaire de police, chef d’état-major
adjoint, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer et dans la limite de ses attributions,
tous actes et décisions.
Art. 2. – I. – Délégation est donnée à Mme Véronique LEFAURE, contrôleuse générale des services actifs de
la police nationale, sous-directrice des ressources, directement placée sous l’autorité du directeur central et de la
directrice centrale adjointe de la police aux frontières, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des
outre-mer et dans la limite de ses attributions, tous actes, décisions et pièces comptables ainsi que les ordres de
mission en France et à l’étranger émis dans le cadre du périmètre d’exécution budgétaire de l’unité opérationnelle
0176-CPAF-CPAF.
II. – Délégation est donnée, à la sous-direction des ressources, à Mme Delphine LALLEMAND, commissaire
divisionnaire de police, adjointe à la sous-directrice des ressources, à l’effet de signer, au nom du ministre de
l’intérieur et des outre-mer et dans la limite de ses attributions, tous actes, décisions et pièces comptables ainsi que
les ordres de mission en France et à l’étranger émis dans le cadre du périmètre d’exécution budgétaire de l’unité
opérationnelle 0176-CPAF-CPAF.
III. – Délégation est donnée, à la sous-direction des ressources, à Mme Sarah JAME, commandant divisionnaire
à l’échelon fonctionnel, cheffe de la division des budgets et des moyens opérationnels, à l’effet de signer, au nom
du ministre de l’intérieur et des outre-mer et dans la limite de ses attributions, tous actes, décisions et pièces
comptables ainsi que les ordres de mission en France et à l’étranger émis dans le cadre du périmètre d’exécution
budgétaire de l’unité opérationnelle 0176-CPAF-CPAF.
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IV. – Pour la gestion de la carte achat, délégation est donnée aux agents dont les noms suivent, à l’effet de
signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de leurs attributions et dans le cadre du
dispositif de la carte achat de niveau 1 ou 3, tous documents comptables relatifs aux crédits de l’unité
opérationnelle 0176-CPAF-CPAF du programme budgétaire 176 Police Nationale :
1. Mme Sarah Jame, commandant divisionnaire fonctionnel, cheffe de la division des budgets et des moyens
opérationnels de la direction centrale de la police aux frontières ;
2. M. Richard Lis, attaché d’administration de l’Etat, chef de la cellule logistique centrale de la direction centrale
de la police aux frontières ;
3. M. Lucas Beaumont, attaché d’administration de l’Etat, chef de la section du pilotage budgétaire de la
direction centrale de la police aux frontières ;
4. Mme Souhila Lakhous, secrétaire administrative de classe normale, adjointe au chef de la section du pilotage
budgétaire de la direction centrale de la police aux frontières.
V. – Délégation est donnée dans l’application informatique de traitement des déplacements temporaires Chorus-
DT aux fins de validation et d’ordonnancement des états de frais, aux agents ci-après désignés :
1. Mme Sarah Jame, commandant divisionnaire fonctionnel, cheffe de la division des budgets et des moyens
opérationnels de la direction centrale de la police aux frontières ;
2. M. Lucas Beaumont, attaché d’administration de l’Etat, chef de la section du pilotage budgétaire de la
direction centrale de la police aux frontières ;
3. Mme Souhila Lakhous, secrétaire administrative de classe normale, adjointe au chef de la section du pilotage
budgétaire de la direction centrale de la police aux frontières.
Art. 3. – I. – Délégation est donnée à Mme Nathalie SKIBA, commissaire divisionnaire de police, sous-
directrice de l’immigration et de l’éloignement, directement placé sous l’autorité du directeur central et de la
directrice centrale adjointe de la police aux frontières, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des
outre-mer et dans la limite de ses attributions, tous actes et décisions ainsi que les ordres de mission en France et à
l’étranger.
II. – Délégation est donnée à M. Cédric Gambaro, commissaire de police, adjoint à la sous-directrice de
l’immigration et de l’éloignement, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer et dans la
limite de ses attributions, tous actes et décisions ainsi que les ordres de mission en France et à l’étranger.
Art. 4. – I. – Délégation est donnée, à la sous-direction des frontières, à M. Renaud Bernhardt, commissaire
divisionnaire de police, adjoint au sous-directeur des frontières, à l’effet de signer, au nom du ministre de
l’intérieur et des outre-mer et dans la limite de ses attributions, tous actes et décisions ainsi que les ordres de
mission en France et à l’étranger.
Art. 5. – I. – Délégation est donnée à M. Stéphane Hirsch, commissaire divisionnaire de police, chef du service
national de la police ferroviaire, directement placé sous l’autorité du directeur central et de la directrice centrale
adjointe de la police aux frontières, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer et dans la
limite de ses attributions, tous actes et décisions ainsi que les ordres de mission en France et à l’étranger.
II. – Délégation est donnée à M. Tiburce Sranon, commissaire de police, adjoint au chef du service national de la
police ferroviaire, chef de la brigade centrale des chemins de fer, à l’effet de signer, au nom du ministre de
l’intérieur et des outre-mer et dans la limite de ses attributions, tous actes et décisions ainsi que les ordres de
mission en France et à l’étranger.
III. – Délégation est donnée à M. Olivier Lopez, commissaire de police, adjoint au chef de la brigade centrale
des chemins de fer, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer et dans la limite de ses
attributions, tous actes et décisions ainsi que les ordres de mission en France et à l’étranger.
Art. 6. – I. – Délégation est donnée, à la direction de la police aux frontières de Roissy et du Bourget, aux
agents dont les noms suivent, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer et dans la limite
de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables émis dans le cadre du périmètre d’exécution
budgétaire de l’unité opérationnelle 0176-CPAF-DIDF :
1. M. Julien Gentile, contrôleur général des services actifs de la police nationale, directeur de la police aux
frontières des aérodromes parisiens et directeur de la police aux frontières de Roissy et du Bourget ;
2. Mme Fabienne Sol, commissaire divisionnaire de police, directrice adjointe de la police aux frontières des
aérodromes parisiens et directrice adjointe de la police aux frontières de Roissy et du Bourget ;
3. Mme Céline Fargues, attachée CAIOM d’administration d’Etat, cheffe du département administration et
finances de la police aux frontières de Roissy et du Bourget.
II. – En cas d’absence des personnes sus-nommées, délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre
de l’intérieur, les actes de gestion des dépenses, dans la limite de leurs attributions respectives, aux agents placés
sous l’autorité budgétaire du responsable de l’unité opérationnelle 0176-CPAF-DIDF énumérés ci-après :
1. Mme Émilie Templier, attachée d’administration d’Etat, chef du bureau des ressources humaines à la direction
de la police aux frontières de Roissy ;
2. M. Alexis Marty, commissaire divisionnaire de police, directeur de la police aux frontières de l’aéroport
d’Orly ;
3. Mme Anne De Bermont, commissaire de police, directrice adjointe de la police aux frontières de l’aéroport
d’Orly ;
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4. M. Nicolas Sierra, attaché d’administration d’Etat hors classe, chef du département administration et finances
de la direction de la police aux frontières de l’aéroport d’Orly ;
5. M. Mathieu Joberton, attaché d’administration d’Etat, adjoint au chef du département administration et
finances de la direction de la police aux frontières de l’aéroport d’Orly ;
6. M. François Mercier, commissaire de police, directeur interdépartemental de la police aux frontières
Le Mesnil-Amelot ;
7. M. Davy Abreu, commissaire de police, adjoint au directeur interdépartemental de la police aux frontières
Le Mesnil-Amelot ;
8. Mme Christiane Linon, attachée d’administration d’Etat, cheffe du département administration et finances de
la direction interdépartementale de la police aux frontières Le Mesnil-Amelot ;
9. Mme Sylvie Muller, attachée d’administration d’Etat, cheffe du bureau du budget et des moyens à la direction
de la police aux frontières de Roissy et du Bourget.
III. – Pour la gestion de la carte achat, délégation est donnée aux agents dont les noms suivent, à l’effet de signer,
au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de leurs attributions et dans le cadre du dispositif
de la carte achat de niveau 1 ou 3, tous documents comptables relatifs aux crédits de l’unité opérationnelle 0176-
CPAF-DIDF du programme budgétaire 176 Police Nationale :
1. M. Julien Gentile, contrôleur général des services actifs de la police nationale, directeur de la police aux
frontières des aérodromes parisiens et directeur de la police aux frontières de Roissy-CDG et du Bourget ;
2. Mme Céline Fargues, attachée CAIOM d’administration d’Etat, cheffe du département administration et
finances de la police aux frontières de Roissy-CDG et du Bourget ;
3. M. Alexis Marty, commissaire divisionnaire de police, directeur de la police aux frontières d’Orly ;
4. Mme Anne de Bermont, commissaire de police, directrice adjointe de la police aux frontières de l’aéroport
d’Orly ;
5. M. Mathieu Joberton, attaché d’administration d’Etat, adjoint au chef du département administration et
finances de la direction de la police aux frontières d’Orly ;
6. M. François Mercier, commissaire de police, directeur interdépartemental de la police aux frontières
Le Mesnil-Amelot ;
7. Mme Christiane Linon, attachée d’administration d’Etat, cheffe du département administration et finances de
la direction interdépartementale de la police aux frontières Le Mesnil-Amelot ;
8. Mme Virginie Coet, commandante de police, cheffe des services de la police aux frontières des Yvelines ;
9. M. Dominique Signolles, commandant de police, chef des services de la police aux frontières de l’Essonne ;
10. M. Philippe Wivincova, commandant de police, chef des services de la police aux frontières du Val-d’Oise.
Art. 7. – I. – Délégation est donnée, à la direction zonale de la police aux frontières de la zone Sud, aux agents
dont les noms suivent à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer et dans la limite de leurs
attributions, tous actes, décisions et pièces comptables émis dans le cadre du périmètre d’exécution budgétaire de
l’unité opérationnelle 0176-CPAF-DSUD :
1. Mme Christine Nercessian, contrôleuse générale des services actifs de la police nationale, directrice zonale de
la police aux frontières de la zone Sud, directrice interdépartementale de la police aux frontières à Marseille ;
2. M. Pierre Le Conte des Floris, commissaire divisionnaire de police, directeur zonal adjoint de la police aux
frontières de la zone Sud, directeur interdépartemental adjoint de la police aux frontières à Marseille ;
3. Mme Célia Nouvel, attachée d’administration d’Etat hors classe, cheffe du département administration
finances de la direction zonale de la police aux frontières de la zone Sud à Marseille.
II. – En cas d’absence des personnes sus-nommées, délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre
de l’intérieur et des outre-mer, les actes de gestion des dépenses, dans la limite de leurs attributions respectives, aux
agents placés sous l’autorité de la directrice zonale de la police aux frontières de la zone Sud énumérés ci-après :
1. Mme Marie-Aline Pandor, attachée d’administration d’Etat, adjointe à la cheffe du département
administration finances de la direction zonale de la police aux frontières de la zone Sud à Marseille ;
2. Mme Emmanuelle Joubert, commissaire divisionnaire de police, directrice départementale de la police aux
frontières des Alpes-Maritimes à Nice ;
3. M. Jean Gazan, commissaire divisionnaire de police, adjoint à la directrice départementale de la police aux
frontières des Alpes-Maritimes à Nice ;
4. M. Fabrice Boullot, commandant divisionnaire fonctionnel, chef d’état-major à la direction départementale de
la police aux frontières des Alpes-Maritimes à Nice ;
5. Mme Cécile Bataille, commandant de police, adjointe au chef d’état-major à la direction départementale de la
police aux frontières des Alpes-Maritimes à Nice ;
6. M. Jérôme Durand, commissaire de police, directeur interdépartemental de la police aux frontières d’Ajaccio ;
7. Mme Sylvie Prisciandaro, commandante divisionnaire fonctionnelle, adjointe au directeur interdépartemental
de la police aux frontières d’Ajaccio ;
8. M. Frédéric Jayne, secrétaire administratif de classe exceptionnelle, chef DAF à la direction
interdépartementale de la police aux frontières d’Ajaccio ;
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9. M. Olivier Harguindeguy, commissaire divisionnaire de police, directeur interdépartemental de la police aux


frontières de Montpellier ;
10. M. Philippe Millet, commandant divisionnaire fonctionnel, adjoint au directeur interdépartemental de la
police aux frontières de Montpellier ;
11. Mme Bouchra El Ouadi, attachée d’administration de l’Etat, cheffe DAF à la direction interdépartementale
de la police aux frontières de Montpellier ;
12. M. Gilles Rejaud, commissaire divisionnaire de police, directeur interdépartemental de la police aux
frontières de Toulouse ;
13. M. Laurent Malaurie, commandant divisionnaire fonctionnel, adjoint au directeur interdépartemental de la
police aux frontières de Toulouse ;
14. Mme Stéphanie Millard, secrétaire administrative de classe normale, cheffe DAF à la direction
interdépartementale de la police aux frontières de Toulouse ;
15. M. Hervé Cazaux, commissaire divisionnaire de police, directeur interdépartemental de la police aux
frontières de Perpignan ;
16. M. Stéphane Goux, commandant divisionnaire fonctionnel, adjoint au directeur interdépartemental de la
police aux frontières de Perpignan ;
17. M. Alain Ponton, attaché d’administration d’Etat, chef DAF à la direction interdépartementale de la police
aux frontières de Perpignan ;
18. M. Jérôme Boni, commandant de police, directeur interdépartemental de la police aux frontières de
Montgenèvre ;
19. M. Bruno Lopez, capitaine de police, adjoint au directeur interdépartemental de la police aux frontières de
Montgenèvre ;
20. M. Eric Mayen, commissaire divisionnaire de police, coordonnateur du centre de coopération policière et
douanière de Vintimille ;
21. Mme Laëtitia Baronchelli, commandante de police, adjointe au coordonnateur du centre de coopération
policière et douanière de Vintimille ;
22. M. Christian Lajarrige, commissaire de police, coordonnateur du centre de coopération policière et douanière
du Perthus ;
23. M. Eric Gracia, commandant de police, adjoint au coordonnateur du centre de coopération policière et
douanière du Perthus ;
24. M. Axel Paytavi, chef d’escadron, coordonnateur du centre de coopération policière et douanière de Melles
Pont du Roy ;
25. M. Guillaume Martin, major de police, au centre de coopération policière et douanière de Melles Pont du
Roy ;
26. M. Ludovic Mauchien, commandant de police, directeur interdépartemental adjoint de la police aux
frontières de Marseille, chef du SPAFT Toulon.
III. – Pour la gestion de la carte achat, délégation est donnée aux agents dont les noms suivent, à l’effet de signer,
au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de leurs attributions et dans le cadre du dispositif
de la carte achat de niveau 1 ou 3, tous documents comptables relatifs aux crédits de l’unité opérationnelle 0176-
CPAF-SUD du programme budgétaire 176 Police Nationale :
1. Mme Christine Nercessian, contrôleuse générale des services actifs PN, directrice zonale de la police aux
frontières de la zone Sud, directrice interdépartementale de la police aux frontières de Marseille ;
2. Mme Marie-Aline Pandor, attachée d’administration de l’Etat, adjointe à la cheffe DAF de la direction zonale
de la police aux frontières de la zone Sud à Marseille ;
3. M. Frank Touloumdjian, brigadier-chef de police, gestionnaire logistique à la direction zonale de la police aux
frontières de la zone Sud à Marseille ;
4. M. Stéphane Lan, adjoint administratif principal de 1re classe, gestionnaire logistique à la direction zonale de
la police aux frontières de la zone Sud à Marseille ;
5. M. Jérôme Durand, commissaire de police, directeur interdépartemental de la police aux frontières d’Ajaccio ;
6. M. Patrick Stefani, commandant de police à la direction de la police aux frontières d’Ajaccio, chef du SPAFT
de Bastia ;
7. M. Frédéric Jayne, secrétaire administratif de classe exceptionnelle, chef DAF à la direction
interdépartementale de la police aux frontières d’Ajaccio ;
8. M. Maxime Maino, adjoint technique IOM, affecté à la cellule logistique au SPAFT de Bastia ;
9. Mme Emmanuelle Joubert, commissaire divisionnaire de police, directrice départementale de la police aux
frontières des Alpes-Maritimes à Nice ;
10. Mme Sophie Carron, secrétaire administrative à la direction départementale de la police aux frontières des
Alpes-Maritimes à Nice ;
11. Mme Delphine Ferlat, adjointe administrative principale de 2e classe, gestionnaire budgétaire à la direction
départementale de la police aux frontières des Alpes-Maritimes à Nice ;
12. M. Gilles Rejaud, commissaire divisionnaire de police, directeur interdépartemental de la police aux
frontières de Toulouse ;
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 124

13. M. Laurent Malaurie, commandant divisionnaire fonctionnel, adjoint au directeur interdépartemental de la


police aux frontières de Toulouse ;
14. M. Olivier Harguindeguy, commissaire divisionnaire de police, directeur interdépartemental de la police aux
frontières de Montpellier ;
15. M. Eric Buisine, commandant divisionnaire de police à la direction interdépartementale de la police aux
frontières de Montpellier ;
16. Mme Bouchra El Ouadi, attachée d’administration de l’Etat, cheffe DAF à la direction interdépartementale
de la police aux frontières de Montpellier ;
17. M. Eric Bres, commandant de police, SPAF port de SETE ;
18. M. Jérôme Viguier, commandant de police, chef du centre de rétention administrative de Sète ;
19. M. Hervé Cazaux, commissaire divisionnaire de police, directeur interdépartemental de la police aux
frontières de Perpignan ;
20. M. Alain Ponton, attaché d’administration de l’Etat, chef DAF à la direction interdépartementale de la police
aux frontières de Perpignan ;
21. M. Jérôme Boni, commandant de police, directeur interdépartemental de la police aux frontières de
Montgenèvre ;
22. M. Bruno Lopez, capitaine de police, adjoint au directeur interdépartemental de la police aux frontières de
Montgenèvre ;
23. M. Ludovic Mauchien, commandant de police, chef du SPAFT de Toulon ;
24. Mme Nathalie Lemieugre, capitaine de police, cheffe du centre de rétention administrative de Nîmes ;
25. M. Jean-Charles Benamou, secrétaire administratif de classe spéciale, à la direction départementale de la
police aux frontières des Alpes-Maritimes à Nice ;
26. M. Axel Paytavi, chef d’escadron, coordonnateur du centre de coopération policière et douanière de Melles
Pont du Roy ;
27. M. Eric Mayen, commissaire divisionnaire de police, coordonnateur du centre de coopération policière et
douanières de Vintimille ;
28. M. Ludovic Mauchien, commandant de police, directeur interdépartemental adjoint de la police aux
frontières de Marseille, chef du SPAFT Toulon ;
29. M. Stéphane Goux, commandant divisionnaire fonctionnel, adjoint au directeur interdépartemental de la
police aux frontières de Perpignan ;
30. M. Bernard Loll, ingénieur SIC à la direction zonale de la police aux frontières à Marseille ;
31. M. Philippe Granata, commissaire de police, chef de service du SPAF aéroport de Marseille-Provence.
IV. – Délégation est donnée dans l’application informatique de traitement des déplacements temporaires Chorus-
DT aux fins de validation et d’ordonnancement des états de frais, aux agents ci-après désignés :
1. Mme Sylvie Hoarau, chargée d’analyse et du pilotage budgétaire à la cellule budget de la direction zonale de
la police aux frontières à Marseille ;
2. Mme Nella Helali, cheffe des pôles budget et logistique à de la direction zonale de la police aux frontières à
Marseille.
Art. 8. – I. – Délégation est donnée, à la direction zonale de la police aux frontières de la zone Nord, aux agents
dont les noms suivent à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer et dans la limite de leurs
attributions, tous actes, décisions et pièces comptables émis dans le cadre du périmètre d’exécution budgétaire de
l’unité opérationnelle 0176-CPAF-DNOR :
1. M. Jean-Philippe Nahon, commissaire divisionnaire de police, directeur zonal de la direction de la police aux
frontières de la zone Nord ;
2. Mme Alice Gastellu-Etchegorry, commissaire de police, directrice zonale adjointe de la police aux frontières
de la zone Nord ;
3. M. Ludovic Wibaux, attaché d’administration d’Etat, chef du département administration et finances de la
direction zonale de la police aux frontières de la zone Nord ;
4. M. Jamal Bouamouri, attaché d’administration d’Etat, adjoint au chef du département administration et
finances de la direction zonale de la police aux frontières de la zone Nord.
II. – En cas d’absence des personnes sus-nommées, délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre
de l’intérieur, les actes de gestion des dépenses, dans la limite de leurs attributions respectives, aux agents placés
sous l’autorité du directeur zonal de la police aux frontières de la zone Nord énumérés ci-après :
1. M. Hervé Derache, commissaire divisionnaire de police, directeur interdépartemental de la police aux
frontières de Calais ;
2. M. Vincent Sobczyk, commissaire de police, adjoint au directeur interdépartemental de la police aux
frontières de Calais ;
3. M. Dominique Enjolras, commandant divisionnaire de police, directeur départemental de la police aux
frontières de l’Oise ;
4. M. Vincent Soyeux, commandant de police, adjoint au directeur départemental de la police aux frontières de
l’Oise ;
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5. Mme Houria Khemissi, commissaire de police, coordonnatrice du centre de coopération policière et douanière
de Tournai ;
6. M. Dominique Parent, lieutenant-colonel, coordonnateur adjoint du centre de coopération policière et
douanière de Tournai ;
7. M. Vincent Rivelon, attaché d’administration d’Etat, chef du département administration et finances de la
direction interdépartementale de la police aux frontières de Calais ;
8. Mme Christelle Clais, attachée d’administration de l’Etat, adjointe au chef du département administration et
finances de la direction interdépartementale de la police aux frontières de Calais.
III. – Pour la gestion de la carte achat, délégation est donnée aux agents dont les noms suivent, à l’effet de signer,
au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de leurs attributions et dans le cadre du dispositif
de la carte achat de niveau 1, 1 bis ou 3, tous documents comptables relatifs aux crédits de l’unité opérationnelle
0176-CPAF-DNOR du programme budgétaire 176 Police Nationale :
1. M. Jean-Philippe Nahon, commissaire divisionnaire de police, directeur zonal de la direction de la police aux
frontières de la zone Nord ;
2. Mme Véronique Ovlaque, secrétaire administrative de classe exceptionnelle, affectée à la cellule budget de la
direction zonale de la police aux frontières de la zone Nord ;
3. Mme Isabelle Philippe, secrétaire administrative de classe exceptionnelle, affectée à la cellule budget de la
direction zonale de la police aux frontières de la zone Nord ;
4. Mme Anne Dumanoir, adjointe administrative principale de 2e classe, affectée à la cellule budget de la
direction zonale de la police aux frontières de la zone Nord ;
5. M. Vincent Rivelon, attaché d’administration d’Etat, chef du département administration et finances de la
direction interdépartementale de la police aux frontières de Calais ;
6. Mme Christelle Clais, attachée d’administration de l’Etat, adjointe au chef du département administration et
finances de la direction interdépartementale de la police aux frontières de Calais ;
7. Mme Nathalie Lodi, secrétaire administrative de classe normale, affectée à la cellule budget de la direction
interdépartementale de la police aux frontières de Calais ;
8. M. Arnaud Devilliers, gardien de la paix, affecté à la cellule budget de la direction interdépartementale de la
police aux frontières de Calais ;
9. M. Mickaël Quatrelivre, gardien de la paix, responsable armes et munitions, affecté à la cellule logistique de la
direction interdépartementale de la police aux frontières de Calais ;
10. M. Laurent Boulongne, secrétaire administratif de classe normale, affectée à la direction départementale de
la police aux frontières de l’Oise ;
11. Mme Eloise Leroy, adjointe administrative, affectée à la cellule budget de la direction départementale de la
police aux frontières de l’Oise ;
12. Mme Houria Khemissi, commissaire de police, coordonnatrice du centre de coopération policière et
douanière de Tournai.
IV. – Délégation est donnée dans l’application informatique de traitement des déplacements temporaires Chorus-
DT aux fins de validation et d’ordonnancement des états de frais, aux agents ci-après désignés :
1. M. Ludovic Wibaux, attaché d’administration d’Etat, chef du département administration et finances de la
direction zonale de la police aux frontières de la zone Nord ;
2. M. Jamal Bouamouri, attaché d’administration d’Etat, adjoint au chef du département administration et
finances de la direction zonale de la police aux frontières de la zone Nord ;
3. Mme Véronique Ovlaque, secrétaire administrative de classe exceptionnelle, affectée à la cellule budget de la
direction zonale de la police aux frontières de la zone Nord ;
4. Mme Isabelle Philippe, secrétaire administrative de classe exceptionnelle, affectée à la cellule budget de la
direction zonale de la police aux frontières de la zone Nord ;
5. Mme Anne Dumanoir, adjointe administrative principale de seconde classe, affectée à la cellule budget de la
direction zonale de la police aux frontières de la zone Nord ;
6. M. Vincent Rivelon, attaché d’administration d’Etat, chef du département administration et finances de la
direction interdépartementale de la police aux frontières de Calais ;
7. Mme Christelle Clais, attachée d’administration d’Etat, adjoint au chef du département administration et
finances de la direction interdépartementale de la police aux frontières de Calais ;
8. Mme Nathalie Lodi, secrétaire administrative de classe normale, affectée à la cellule budget de la direction
interdépartementale de la police aux frontières de Calais ;
9. Mme Mathilde Lenglet, adjointe administrative principale de seconde classe, affectée à la cellule budget de la
direction interdépartementale de la police aux frontières de Calais.
Art. 9. – I. – Délégation est donnée, à la direction zonale de la police aux frontières de la zone Ouest, aux
agents dont les noms suivent à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer et dans la limite
de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables émis dans le cadre du périmètre d’exécution
budgétaire de l’unité opérationnelle 0176-CPAF-DOUE :
1. Mme Clémence Mermet-Grenot, commissaire divisionnaire de police, directrice zonale de la direction zonale
de la police aux frontières de la zone Ouest ;
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 124

2. M. Xavier Lhermitte, commissaire de police, directeur zonal adjoint de la direction zonale de la police aux
frontières de la zone Ouest ;
3. M. Joël Montagne, attaché principal d’administration d’Etat, chef du département administration et finances
de la direction zonale de la police aux frontières de la zone Ouest.
II. – En cas d’absence des personnes sus-nommées, délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre
de l’intérieur et des outre-mer, les actes de gestion des dépenses, dans la limite de leurs attributions respectives, aux
agents placés sous l’autorité de la directrice zonale de la police aux frontières de la zone Ouest énumérés ci-après :
1. Mme Céline Rouillée, secrétaire administrative de classe supérieure, adjointe au chef du département
administration et finances de la direction zonale de la police aux frontières de la zone Ouest ;
2. M. Christophe LE NY, attaché d’administration d’Etat, adjoint au chef du département administration et
finances de la direction zonale de la police aux frontières de la zone Ouest.
III. – Pour toute expression de besoin de fonctionnement courant inférieure ou égale à 2 500 € pour les dépenses
d’équipement relatives à leur service respectif ainsi que pour certifier les états de frais de déplacement des
personnels de leur service respectif, la délégation de signature consentie à Mme Mermet-Grenot est exercée par les
personnes suivantes :
1. Mme Isabelle Bonamy, commandante divisionnaire fonctionnelle, directrice interdépartementale de la police
aux frontières du Havre ;
2. M. Patrice Tasset, commandant de police, directeur interdépartemental de la police aux frontières de Nantes ;
3. M. Thierry Van Der Heide, commandant de police, directeur interdépartemental de la police aux frontières
d’Orléans ;
4. M. Hugues Toulliou, commandant de police, directeur interdépartemental de la police aux frontières de
Cherbourg ;
5. M. Pascal Lefebvre, commandant de police, adjoint à la directrice interdépartementale de la police aux
frontières du Havre ;
6. M. Pierre-Yves Collin, commandant de police, adjoint au directeur interdépartemental de la police aux
frontières de Nantes ;
7. M. Pascal Bardin, capitaine de police, adjoint au directeur interdépartemental de la police aux frontières
d’Orléans ;
8. M. Pierre Hemon, capitaine de police, adjoint au directeur interdépartemental de la police aux frontières de
Cherbourg.
IV. – Pour toute expression de besoin de fonctionnement courant inférieure ou égale à 1 000 € pour les dépenses
d’équipement relatives à leur service respectif ainsi que pour certifier les états de frais de déplacement des
personnels de leur service respectif, la délégation de signature consentie à Mme Mermet-Grenot est exercée par les
personnes suivantes :
1. M. Frédéric Raguin, commandant de police, chef du centre de rétention administrative de Oissel ;
2. Mme Rose-Marie Theuillière, commandante de police, cheffe du centre de rétention administrative de
Rennes ;
3. Mme Tiphaine Jouanne, commandante de police, adjointe à la cheffe du centre de rétention administrative de
Rennes ;
4. M. Eric Keller, major de police, responsable d’unité locale de police, adjoint au chef du centre de rétention
administrative de Oissel.
V. – Pour la gestion de la carte achat, délégation est donnée aux agents dont les noms suivent, à l’effet de signer,
au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de leurs attributions et dans le cadre du dispositif
de la carte achat de niveau 1 ou 3, tous documents comptables relatifs aux crédits de l’unité opérationnelle 0176-
CPAF-DOUE du programme budgétaire 176 Police Nationale :
1. Mme Clémence Mermet-Grenot, commissaire divisionnaire de police, directrice zonale de la police aux
frontières de la zone Ouest ;
2. M. Xavier Lhermitte, commissaire de police, directeur zonal adjoint de la direction zonale de la police aux
frontières de la zone Ouest ;
3. M. Christophe LE NY, attaché d’administration d’Etat, adjoint au chef du département administration et
finances de la direction zonale de la police aux frontières de la zone Ouest ;
4. M. Tony Gloaguen, adjoint technique principal de 2e classe, affecté à la cellule logistique de la direction
zonale de la police aux frontières de la zone Ouest ;
5. M. Yoann Le Pichon, adjoint administratif principal de 2e classe, affecté à la cellule logistique de la direction
zonale de la police aux frontières de la zone Ouest ;
6. Mme Magali Robert, secrétaire administrative de classe normale, affectée au secrétariat de la direction zonale
de la police aux frontières de la zone Ouest ;
7. M. Jean-François Terral, technicien des services information et de communication de classe supérieure,
cellule informatique de la direction zonale de la police aux frontières de la zone Ouest ;
8. Mme Céline Guillaume, secrétaire administrative, affectée au secrétariat du service de la police aux frontières
portuaires de Saint-Malo ;
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 124

9. Mme Rose-Marie Theuillière, commandante de police, cheffe du centre de rétention administrative de


Rennes ;
10. M. Christian Desevedavy, adjoint technique principal de 2e classe, affecté à la cellule logistique du centre de
rétention administrative de Rennes ;
11. M. Frédéric Bruneton, adjoint technique principal de 2e classe, affecté à la cellule logistique du centre de
rétention administrative de Rennes ;
12. Mme Audrey Pierson, adjointe administrative principale de 2e classe, affectée au centre de rétention
administrative de Rennes ;
13. Mme Claudie Avisse, adjointe admnistrative principale de 2e classe, affectée au centre de rétention
administrative de Rennes ;
14. M. Patrice Tasset, commandant de police, directeur interdépartemental de la police aux frontières de Nantes ;
15. M. Pierre-Yves Collin, commandant de police, adjoint au directeur interdépartemental de la police aux
frontières de Nantes (service de la police aux frontières aéroportuaires de Nantes) ;
16. Mme Gaëlle Cassard, adjointe administrative principale de 1re classe, affectée au service de la police aux
frontières aéroportuaires de la direction interdépartementale de la police aux frontières de Nantes ;
17. Mme Cécile Verrier-Bondu, adjointe administrative principale de 2e classe, affectée au secrétariat de la
direction interdépartementale de la police aux frontières de Nantes ;
18. M. Thierry Van Der Heide, commandant de police, directeur interdépartemental de la police aux frontières
d’Orléans ;
19. Mme Élisabeth Augis, adjointe administrative principale de 2e classe, affectée au secrétariat de la direction
interdépartementale de la police aux frontières d’Orléans ;
20. M. Hugues Toulliou commandant de police, directeur interdépartemental de la police aux frontières de
Cherbourg ;
21. Mme Catherine Scelles, secrétaire administrative de classe normale, affectée au secrétariat particulier à la
direction interdépartementale de la police aux frontières de Cherbourg ;
22. Mme Christèle Legendre, adjointe administrative principale de 1re classe, affectée au secrétariat de la
direction interdépartementale de la police aux frontières de Cherbourg ;
23. M. Jérôme Sauvage, technicien des systèmes informatiques et de communication, affecté à la cellule
informatique à la direction interdépartementale de la police aux frontières de Cherbourg ;
24. Mme Isabelle Bonamy commandante divisionnaire fonctionnelle, directrice interdépartementale de la police
aux frontières du Havre ;
25. Mme Bénédicte Sieurin, adjointe administrative, affectée à la cellule administration et finances de la
direction interdépartementale de la police aux frontières du Havre ;
26. M. Fabrice Soulet, secrétaire administratif, secrétariat à la direction interdépartementale de la police aux
frontières du Havre ;
27. Mme Anne Blanchard-Prieur, brigadière de police, affectée à l’état-major de la direction interdépartementale
de la police aux frontières de Cherbourg ;
28. M. Frédéric Raguin commandant de police, chef du centre de rétention administrative de Oissel ;
29. M. Eric Keller, major de police, responsable d’unité locale de police, adjoint au chef du centre de rétention
administrative de Oissel ;
30. Mme Sandrine Aniecole, adjointe administrative principale de 2e classe, affectée au secrétariat du centre de
rétention administrative de Oissel.
VI. – Délégation est donnée dans l’application informatique de traitement des déplacements temporaires Chorus-
DT aux fins de validation et d’ordonnancement des états de frais, aux agents ci-après désignés :
1. Mme Véronique Rennes, adjointe administrative principale de 1re classe affectée à la cellule budget de la
direction zonale de la police aux frontières de la zone Ouest ;
2. Mme Gaëlle Gros, adjointe administrative principale de 2e classe affectée à la cellule budget de la direction
zonale de la police aux frontières de la zone Ouest ;
3. Mme Marina David, adjointe administrative principale de 2e classe affectée à la cellule budget de la direction
zonale de la police aux frontières de la zone Ouest,
et en tant que valideurs budgétaires :
1. M. Joël Montagne, attaché principal d’administration d’Etat, chef du département administration et finances
de la direction zonale de la police aux frontières de la zone Ouest ;
2. M. Christophe Le Ny, attaché d’administration d’Etat, adjoint au chef du département administration et
finances de la direction zonale de la police aux frontières de la zone Ouest.
Art. 10. – I. – Délégation est donnée, à la direction zonale de la police aux frontières de la zone Est, aux agents
dont les noms suivent à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, et dans la limite de
leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables émis dans le cadre du périmètre d’exécution budgétaire
de l’unité opérationnelle 0176-CPAF-DEST :
1. M. Pierre Bordereau, commissaire général, directeur zonal de la police aux frontières de la zone Est ;
2. M. Denis Kotnik, commissaire divisionnaire, directeur zonal adjoint de la police aux frontières de la zone Est.
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II. – En cas d’absence des personnes sus-nommées, délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre
de l’intérieur, les actes de gestion des dépenses, dans la limite de leurs attributions respectives, aux agents placés
sous l’autorité du directeur zonal de la police aux frontières de la zone Est énumérés ci-après :
1. M. Thibaut De Vreese, attaché d’administration de l’Etat, adjoint au chef du département administration et
finances de la direction zonale de la police de la police aux frontières de la zone Est ;
2. Mme Hélène Molieres, secrétaire administrative, cheffe de la cellule budget au département administration et
finances de la direction zonale de la police de la police aux frontières de la zone Est.
III. – Pour la seule validation financière et budgétaire des frais de mission et de déplacement des personnels
affectés en directions interdépartementales et dans les centres de coopération policière et douanière, la délégation
de signature consentie à M. Bordereau est exercée par les personnes suivantes :
1. Mme Anne Gindensperger, commissaire divisionnaire de police, directrice interdépartementale de la police
aux frontières de Strasbourg ;
2. Mme Emilie Goncalves, attachée d’administration d’Etat, cheffe du département administration et finances de
la direction interdépartementale de la police aux frontières de Strasbourg ;
3. Mme Florence Lecouffe-Bautista, commandante divisionnaire à l’échelon fonctionnel, adjointe à la directrice
interdépartementale de la police aux frontières de Strasbourg ;
4. M. Jean-Michel Comte, commandant divisionnaire à l’échelon fonctionnel, directeur interdépartemental de la
police aux frontières de Pontarlier ;
5. M. Patrick Chambard, commandant de police, adjoint au directeur interdépartemental de la police aux
frontières de Pontarlier ;
6. M. Laurent Pinot, inspecteur régional des douanes, coordonnateur adjoint et chef du détachement douanier du
centre de coopération policière et douanière de Kehl ;
7. M. Eric Pfister, commandant de police, chef du détachement de la police nationale au centre de coopération
policière et douanière de Kehl ;
8. M. Jean-Luc D’Altri O Dardari, lieutenant-colonel de gendarmerie, officier de liaison de la gendarmerie
nationale au centre de coopération policière et douanière de Kehl ;
9. M. Laurent Sadler, lieutenant-colonel de gendarmerie, coordonnateur du centre de coopération policière et
douanière du Luxembourg ;
10. M. Denis Bernassola, commandant de police, chef du détachement de la police nationale au centre de
coopération policière et douanière du Luxembourg ;
11. Mme Aline Pierson, adjointe administrative, gestionnaire budgétaire à la direction zonale de la police de la
police aux frontières à Metz, dans le seul cadre de sa qualité de gestionnaire valideur au sein de l’outil Chorus-DT ;
12. Mme Nathalie Platini, adjointe administrative, gestionnaire budgétaire à la direction zonale de la police de la
police aux frontières à Metz, dans le seul cadre de sa qualité de gestionnaire valideur au sein de l’outil Chorus-DT.
IV. – Pour la gestion de la carte achat, délégation est donnée aux agents dont les noms suivent, à l’effet de
signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de leurs attributions et dans le cadre du
dispositif de la carte achat de niveau 1 ou 3, tous documents comptables relatifs aux crédits de l’unité
opérationnelle 0176-CPAF-DEST du programme budgétaire 176 Police Nationale :
1. Mme Sandra Marié, capitaine de police, directrice interdépartementale adjointe de la police aux frontières de
Pontarlier, en résidence à Dijon ;
2. Mme Agnès Cattet, adjointe administrative principale de 1re classe, gestionnaire budgétaire à la direction
interdépartementale de la police aux frontières de Pontarlier ;
3. Mme Marie-Christine Thomas, commandante de police, directrice interdépartementale adjointe de la police
aux frontières de Metz, en résidence à Mont-Saint-Martin ;
4. Mme Anne Gindensperger, commissaire divisionnaire de police, directrice interdépartementale de la police
aux frontières de Strasbourg ;
5. Mme Emilie Goncalves, attachée d’administration d’Etat, cheffe du département administration et finances de
la direction interdépartementale de la police aux frontières de Strasbourg ;
6. M. Franck Vendamme, commandant de police, directeur interdépartemental adjoint de la police aux frontières
de Strasbourg, en résidence à Saint-Louis ;
7. M. Laurent Sadler, lieutenant-colonel, coordonnateur du centre de coopération policière et douanière du
Luxembourg ;
8. Mme Séverine Martin, adjointe administrative, cheffe de la cellule logistique zonale.
Art. 11. – I. – Délégation est donnée, à la direction zonale de la police aux frontières de la zone Sud-Est, aux
agents dont les noms suivent à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer et dans la limite
de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables émis dans le cadre du périmètre d’exécution
budgétaire de l’unité opérationnelle 0176-CPAF-DSUE :
1. M. Laurent Astruc, commissaire divisionnaire de police, directeur zonal de la police aux frontières de la zone
Sud-Est ;
2. Mme Sophie Carrillat, commissaire divisionnaire de police, directrice zonale de la police aux frontières de la
zone Sud-Est, par intérim ;
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3. M. Alain Bard, , attaché d’administration d’Etat, chef du département administration finances de la police aux
frontières de la zone Sud-Est ;
4. Mme Sandra Defoin, secrétaire administrative de classe supérieure, adjointe à la cheffe du département
administration finances de la police aux frontières de la zone Sud-Est.
II. – En cas d’absence des personnes sus-nommées, délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre
de l’intérieur et des outre-mer, les actes de gestion des dépenses, dans la limite de leurs attributions respectives, aux
agents placés sous l’autorité du directeur zonal de la police aux frontières de la zone Sud-Est énumérés ci-après :
1. M. Jean-René Ruez, commissaire divisionnaire de police, directeur départemental de la police aux frontières
de la Savoie ;
2. M. Stéphane Queval, commandant de police, chef de la police aux frontières terrestres à Modane ;
3. Mme Vanessa Rollos, secrétaire administrative de classe normale, cheffe du secrétariat à la direction
départementale de la police aux frontières de la Savoie ;
4. M. Daniel Boutillier, commandante divisionnaire fonctionnel de police, directeur interdépartemental de la
police aux frontières d’Annemasse ;
5. Mme Tanya Keita, secrétaire administrative de classe exceptionnelle, cheffe de la cellule administratif et
finances de la direction interdépartementale de la police aux frontières d’Annemasse ;
6. M. Laurent Laipe, capitaine de police, directeur interdépartemental de la police aux frontières de Clermont-
Ferrand ;
7. Mme Amandine Tisserand-Kerkor, commissaire de police, cheffe du service de la police aux frontières
aéroportuaire de Lyon Saint-Exupéry ;
8. Mme Annick Pongerard, adjointe administrative principale de 1re classe, cheffe du secrétariat et de la gestion
budgétaire de la police aux frontières aéroportuaire de Lyon Saint-Exupéry ;
9. M. Jocelyn Pillot, commandant de police, chef du centre de rétention administrative de Lyon Saint-Exupéry ;
10. M. Bruno Portier, inspecteur principal de 1re classe des douanes, coordonnateur du centre de coopération
policière et douanière de Genève ;
11. M. Claude Biller, lieutenant-colonel, coordonnateur adjoint et chef du détachement gendarmerie du centre de
coopération policière et douanière de Genève ;
12. M. Jean-Louis Mattei, lieutenant-colonel, coordonnateur du centre de coopération policière et douanière de
Modane ;
13. M. Arnaud Morvan, capitaine de police, coordonnateur adjoint et chef du détachement du centre de
coopération policière et douanière de Modane.
III. – Pour la gestion de la carte achat, délégation est donnée aux agents dont les noms suivent, à l’effet de signer,
au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer dans la limite de leurs attributions et dans le cadre du dispositif
de la carte achat de niveau 1 ou 3, tous documents comptables relatifs aux crédits de l’unité opérationnelle 0176-
CPAF-DEST du programme budgétaire 176 Police Nationale :
1. M. Jean-René Ruez, commissaire divisionnaire de police, directeur départemental de la police aux frontières
de la Savoie ;
2. M. Stéphane Queval, commandant de police, chef de la police aux frontières terrestres à Modane ;
3. M. Daniel Boutillier, commandante divisionnaire fonctionnel de police, directeur interdépartemental de la
police aux frontières d’Annemasse ;
4. M. Laurent Laipe, capitaine de police, directeur interdépartemental de la police aux frontières de Clermont-
Ferrand ;
5. Mme Amandine Tisserand-Kerkor, commissaire de police, cheffe du service de la police aux frontières
aéroportuaire de Lyon Saint-Exupéry ;
6. M. Eric Collot, commandant divisionnaire fonctionnel, chef de l’état-major de la police aux frontières de la
zone Sud-Est ;
7. M. Bruno Portier, inspecteur principal de 1re classe des douanes, coordonnateur du centre de coopération
policière et douanière de Genève ;
8. M. Jean-Louis Mattei, lieutenant-colonel, coordonnateur du centre de coopération policière et douanière de
Modane.
IV. – Délégation est donnée dans l’application informatique de traitement des déplacements temporaires
Chorus-DT aux fins de validation et d’ordonnancement des états de frais, aux agents ci-après désignés :
1. Mme Sandra Defoin, secrétaire administrative de classe supérieure, adjointe à la cheffe du département
administration finances de la police aux frontières de la zone Sud-Est ;
2. Mme Vanessa Rollos, secrétaire administrative de classe normale, cheffe du secrétariat à la direction
départementale de la police aux frontières de la Savoie ;
3. Mme Tanya Keita, secrétaire administrative de classe exceptionnelle, cheffe de la cellule administratif et
finances de la direction interdépartementale de la police aux frontières d’Annemasse ;
4. Mme Annick Pongerard, adjointe administrative principale de 1re classe, cheffe du secrétariat et de la gestion
budgétaire de la police aux frontières aéroportuaire de Lyon Saint-Exupéry ;
5. M. Jocelyn Pillot, commandant de police, chef du centre de rétention administrative de Lyon Saint-Exupéry.
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Art. 12. – I. – Délégation est donnée, à la direction zonale de la police aux frontières de la zone Sud-Ouest, aux
agents dont les noms suivent à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, et dans la limite
de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables émis dans le cadre du périmètre d’exécution
budgétaire de l’unité opérationnelle 0176-CPAF-DSUO :
1. Mme Valérie Maureille, commissaire générale de police, directrice zonale de la police aux frontières de la
zone Sud-Ouest ;
2. M. Philippe Surlapierre, commissaire de police, directeur zonal adjoint de la police aux frontières de la zone
Sud-Ouest ;
3. Mme Patricia Darnaud, secrétaire administrative de classe supérieure, cheffe de la division de l’administration
et des finances de la direction zonale de la police aux frontières de la zone Sud-Ouest.
II. – Pour la gestion de la carte achat, délégation est donnée aux agents dont les noms suivent, à l’effet de signer,
au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de leurs attributions et dans le cadre du dispositif
de la carte achat de niveau 1 ou 3, tous documents comptables relatifs aux crédits de l’unité opérationnelle 0176-
CPAF-DSUO du programme budgétaire 176 Police Nationale :
1. M. Bertrand BUISSON, commissaire de police, directrice interdépartementale de la police aux frontières
d’Hendaye ;
2. Mme BINET Valérie, commandant divisionnaire fonctionnel, adjoint au recteur erdépartementale de la police
aux frontières d’Hendaye ;
3. Mme GOMES DE CASTRO, AAP2, gestionnaire budgétaire de la police aux frontières des Pyrénées-
Atlantiques ;
4. M. DE LA VEGAS, AAP2, gestionnaire budgétaire de la police aux frontières des Pyrénées-Atlantiques ;
5. M. Thibault Roux, commissaire divisionnaire de police, coordonnateur du centre de coopération policière et
douanière d’Hendaye ;
6. M. Patrick Castaing, lieutenant-colonel, coordonnateur adjoint et chef du détachement gendarmerie du centre
de coopération policière et douanière d’Hendaye ;
7. Mme Amaya Cazorla, lieutenant-colonel, coordonnatrice du centre de coopération policière et douanière de
Canfranc ;
8. M. Jean-Bernard Clavijo, commandant de police, coordonnateur adjoint et chef du détachement police du
centre de coopération policière et douanière de Canfranc ;
9. M. CAMELEYRE Franck, secrétaire administratif de classe normale, chef de la cellule budget/logistique de la
direction zonale de la police aux frontières de la zone Sud-Ouest.
III. – Délégation est donnée dans l’application informatique de traitement des déplacements temporaires Chorus-
DT aux fins de validation et d’ordonnancement des états de frais, aux agents ci-après désignés :
1. Mme Patricia Darnaud, secrétaire administrative de classe supérieure, cheffe de la division de l’administration
et des finances de la direction zonale de la police aux frontières de la zone Sud-Ouest ;
2. M. Franck CAMELEYRE, secrétaire administratif de classe normale, chef de la Cellule budget/logistique de
la direction zonale de la police aux frontières de Bordeaux/Mérignac – 33.
Art. 13. – La décision du 7 juillet 2022 portant délégation de signature (direction centrale de la police aux
frontières) (NOR : IOMC2220859S) est abrogée.
Art. 14. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 1er septembre 2022.
F. GARDON
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décision du 26 septembre 2022 portant délégation de signature


(commandement de la gendarmerie pour les réserves et la jeunesse)
NOR : IOMJ2225126S

Le directeur général de la gendarmerie nationale,


Vu le code de la défense ;
Vu le code de la sécurité intérieure ;
Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
notamment son article 3 ;
Vu le décret du 30 octobre 2019 portant nomination du directeur général de la gendarmerie nationale ;
Vu le décret du 12 août 2022 portant affectation d’un officier général ;
Vu l’arrêté du 14 décembre 2012 modifié portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière
d’administration et de gestion du personnel militaire de la gendarmerie nationale ;
Vu l’arrêté du 11 juin 2019 modifié relatif aux attributions et à l’organisation du commandement de la
gendarmerie pour les réserves et la jeunesse,
Décide :
Art. 1er. – Délégation est donnée, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer ou du
ministre des armées, dans la limite de leurs attributions respectives, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion
des décrets, à :
1. M. le général de division Didier Fortin, commandant de la gendarmerie pour les réserves et la jeunesse,
délégué aux réserves de la gendarmerie auprès des armées et délégué à la jeunesse pour la gendarmerie, dans la
limite des attributions du commandement de la gendarmerie pour les réserves et la jeunesse ;
2. M. le colonel Raphaël Garreau, commandant en second de la gendarmerie pour les réserves et la jeunesse,
délégué adjoint aux réserves de la gendarmerie auprès des armées et délégué adjoint à la jeunesse pour la
gendarmerie, dans la limite des attributions du commandement de la gendarmerie pour les réserves et la jeunesse ;
3. M. le colonel Ghislain De Sars, chef du bureau des opérations courantes et de la réactivité, dans la limite des
attributions du bureau des opérations courantes et de la réactivité ;
4. M. le colonel Guillaume Emile-Zola-Place, secrétaire général adjoint de la réserve citoyenne de sécurité et de
défense de la gendarmerie, dans la limite de ses attributions de chargé de mission « réserve citoyenne » du
commandement de la gendarmerie pour les réserves et la jeunesse ;
5. M. le lieutenant-colonel Grégory Renaud, chef du bureau de la réserve cyber, dans la limite des attributions du
bureau de la réserve cyber ;
6. M. Xavier Gallais de Châteaucroc, attaché principal d’administration de l’Etat, chef du bureau concept et
doctrine de la réserve, dans la limite des attributions du bureau concept et doctrine de la réserve ;
7. Mme Chadia Boudarssa, attachée principale d’administration de l’Etat, cheffe du bureau jeunesse engagement
et citoyenneté, dans la limite des attributions du bureau engagement jeunesse et citoyenneté ;
8. Mme la cheffe d’escadron Bénédicte Gomes Da Cunha, chargée de mission, dans la limite de ses attributions
de chargée de mission du commandement de la gendarmerie pour les réserves et la jeunesse ;
9. M. le chef d’escadron Emmanuel Monge Roffarello, chargé de projets, dans la limite des attributions du
bureau protection prospective et contrôle interne.
Art. 2. – La présente décision abroge et remplace la décision du 9 février 2022 portant délégation de signature
(direction générale de la gendarmerie nationale – commandement des réserves de la gendarmerie nationale).
Art. 3. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 septembre 2022.
C. RODRIGUEZ
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Arrêté du 28 septembre 2022 fixant par pays et par groupe les taux de l’indemnité
d’expatriation, de l’indemnité de résidence à l’étranger et de l’indemnité supplémentaire
NOR : EAEA2225533A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et la ministre de l’Europe


et des affaires étrangères,
Vu le code du service national, notamment son article L. 122-12 ;
Vu le décret no 67-290 du 28 mars 1967 modifié fixant les modalités de calcul des émoluments des personnels de
l’Etat et des établissements publics de l’Etat à caractère administratif en service à l’étranger, notamment ses
articles 2 et 5 ;
Vu le décret no 2000-1159 du 30 novembre 2000 pris pour l’application des dispositions du code du service
national relatives aux volontariats civils, notamment son article 46 ;
Vu le décret no 2002-22 du 4 janvier 2002 modifié relatif à la situation administrative et financière des personnels
des établissements d’enseignement français à l’étranger, notamment son article 4 (A, d),
Arrêtent :
Art. 1 . – Les montants annuels de l’indemnité de résidence à l’étranger sont modifiés conformément au
er

tableau figurant en annexe du présent arrêté.


Art. 2. – Les montants annuels de l’indemnité d’expatriation sont modifiés conformément au tableau figurant
en annexe du présent arrêté.
Art. 3. – Les montants mensuels de l’indemnité supplémentaire attribuée aux volontaires civils affectés à
l’étranger sont modifiés conformément au tableau figurant en annexe du présent arrêté.
Art. 4. – La directrice générale de l’administration et de la modernisation au ministère de l’Europe et des
affaires étrangères et la directrice du budget au ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté
industrielle et numérique sont chargées, chacune en ce qui la concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui prendra
effet à compter du 1er octobre 2022 et sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 septembre 2022.
La ministre de l’Europe
et des affaires étrangères,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice des affaires financières,
C. BODONYI
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
chargée de la 7e sous-direction
de la direction du budget,
A.-H. BOUILLON
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ANNEXE
AFRIQUE DU SUD (autres villes) 1,05%

AFRIQUE DU SUD (Johannesburg, Pretoria) 1,05%

ALBANIE 0,88%

ALGERIE (Annaba, Constantine) – 0,27%

ALGERIE (autres villes) – 0,27%

ALLEMAGNE (autres villes) 1,47%

ALLEMAGNE (Berlin) 1,47%

ALLEMAGNE (Hambourg) 1,47%

ANDORRE 1,03%

ANGOLA 6,18%

ANTIGUA-ET-BARBUDA 7,10%

ARABIE SAOUDITE 4,79%

ARGENTINE 0,20%

ARMENIE 10,00%

AUSTRALIE (autres villes) 3,83%

AUSTRALIE (Sydney) 3,83%

AUTRICHE 0,92%

AUTRICHE RP (Vienne - ONU) 0,92%

AUTRICHE RP (Vienne - OSCE) 0,92%

AZERBAIDJAN 5,60%

BAHREIN 5,27%

BANGLADESH 1,28%

BARBADE 7,10%

BELGIQUE 0,66%

BELGIQUE RP (Bruxelles - OTAN-COPS) 0,66%

BELGIQUE RP (Bruxelles - UE) 0,66%

BELIZE 7,33%

BENIN – 1,83%

BHOUTAN 1,99%

BIRMANIE 6,65%

BOLIVIE 4,99%

BOSNIE-HERZEGOVINE 3,37%

BOTSWANA 3,21%

BRESIL (autres villes) 10,00%

BRESIL (Brasilia) 10,00%

BRESIL (Rio de Janeiro) 10,00%

BRESIL (São Paulo) 10,00%

BRUNEI 2,26%
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BULGARIE 3,69%

BURKINA FASO – 1,49%

BURUNDI 2,82%

CAMBODGE 5,19%

CAMEROUN (autres villes) – 1,68%

CAMEROUN (Douala, Garoua) – 1,68%

CANADA (autres villes) 7,04%

CANADA (Ottawa) 7,04%

CANADA (Toronto) 7,04%

CANADA (Vancouver) 7,04%

CANADA RP (Montréal DFRA) 7,04%

CAP-VERT – 1,29%

CHILI – 1,42%

CHINE (Wuhan, Canton) – 1,17%

CHINE (Chengdu, Shenyang, autres villes) – 1,17%

CHINE (Hong-Kong) 4,75%

CHINE (Pékin) – 1,17%

CHINE (Shanghai) – 1,17%

CHYPRE – 0,48%

COLOMBIE 0,65%

COMORES – 1,19%

CONGO – 1,68%

CONGO RDC (autres villes) 3,24%

CONGO RDC (Kinshasa) 3,24%

COREE DU SUD 0,20%

COSTA RICA – 1,64%

COTE D’IVOIRE – 1,93%

CROATIE – 2,69%

CUBA 5,57%

DANEMARK 0,78%

DJIBOUTI 5,47%

DOMINIQUE 7,10%

EGYPTE – 9,61%

EMIRATS ARABES UNIS (Abu-Dhabi) 4,87%

EMIRATS ARABES UNIS (autres villes) 4,87%

EQUATEUR 5,39%

ERYTHREE 3,59%

Espagne 1,05%

ESTONIE 4,33%
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 124

ESWATINI 1,05%

ETATS-UNIS (Atlanta) 8,65%

ETATS-UNIS (autres villes) 8,65%

ETATS-UNIS (Boston) 8,65%

ETATS-UNIS (Chicago) 8,65%

ETATS-UNIS (Hawaï) 8,65%

ETATS-UNIS (Houston) 8,65%

ETATS-UNIS (Los Angeles, Vandenberg) 8,65%

ETATS-UNIS (Miami, Gaith., Phil., Tampa) 8,65%

ETATS-UNIS (New York) 8,65%

ETATS-UNIS (Porto Rico) 8,65%

ETATS-UNIS (San-Diego) 8,65%

ETATS-UNIS (San Francisco) 8,65%

ETATS-UNIS (Washington, Norfolk, Fort Eustis) 8,65%

ETATS-UNIS RP (New York - ONU) 8,65%

ETATS-UNIS RP (Washington - OEA) 8,65%

ETHIOPIE 2,13%

FIDJI 0,96%

FINLANDE 0,32%

GABON (autres villes) – 1,99%

GABON (Libreville) – 1,99%

GAMBIE 0,64%

GEORGIE 10,00%

GHANA – 8,64%

GRECE 2,32%

GRENADE 7,10%

GUATEMALA 7,33%

GUINEE 5,08%

GUINEE EQUATORIALE – 1,81%

GUINEE-BISSAO – 1,21%

GUYANA 3,61%

HAITI 3,73%

HONDURAS 5,31%

HONGRIE – 7,52%

INDE (autres villes) 1,48%

INDE (Bangalore) 1,48%

INDE (Bombay, Calcutta) 1,48%

INDE (New Delhi) 1,48%

INDONESIE 3,74%
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 124

IRAN 10,00%

Irlande 0,37%

ISLANDE 5,36%

ISRAEL – 1,22%

ITALIE (autres villes) 0,86%

ITALIE (Turin) 0,86%

ITALIE RP (Rome - DFRA) 0,86%

JAMAIQUE 6,75%

JAPON (autres villes) – 7,34%

JAPON (Tokyo) – 7,34%

JERUSALEM – 1,22%

JORDANIE 6,26%

KAZAKHSTAN (autres villes) 5,39%

KAZAKHSTAN (Noursoultan) 5,39%

KENYA 3,61%

KIRGHIZSTAN 10,00%

KOSOVO – 1,31%

KOWEIT 5,58%

LAOS – 10,00%

LESOTHO 1,09%

LETTONIE 3,30%

LIBAN 9,54%

LITUANIE 4,72%

LUXEMBOURG 1,31%

MACAO 4,75%

MACEDOINE – 1,28%

MADAGASCAR 4,55%

MALAISIE – 0,79%

MALAWI 8,42%

MALDIVES – 10,00%

MALI – 1,07%

MALTE – 0,24%

MAROC (Agadir) – 1,95%

MAROC (autres villes) – 1,95%

MAURICE 5,62%

MAURITANIE 3,05%

MEXIQUE (Mexico) 9,93%

MEXIQUE (Autres villes) 9,93%

MOLDAVIE 4,82%
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MONGOLIE 6,04%

MONTENEGRO – 1,20%

MOZAMBIQUE 3,64%

NAMIBIE 0,22%

NEPAL 1,99%

NICARAGUA 6,06%

NIGER – 1,67%

NIGERIA (Autres villes) 3,76%

NIGERIA (Lagos) 3,76%

NORVEGE (autres villes) – 3,13%

NORVEGE (Stavanger) – 3,13%

NOUVELLE-ZELANDE 1,19%

OMAN 7,37%

OUGANDA 0,99%

OUZBEKISTAN 6,92%

PAKISTAN (autres villes) – 4,94%

PAKISTAN (Karachi) – 4,94%

PANAMA 5,92%

PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINEE 4,86%

PARAGUAY 8,19%

PAYS-BAS 2,08%

PEROU 3,17%

PHILIPPINES 0,46%

POLOGNE 1,55%

Portugal 1,18%

QATAR 5,39%

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE – 0,61%

REPUBLIQUE DOMINICAINE 9,64%

REPUBLIQUE TCHEQUE 4,95%

ROUMANIE 1,92%

ROYAUME-UNI (autres villes) – 1,38%

ROYAUME-UNI (Edimbourg) – 1,38%

ROYAUME-UNI (Londres) – 1,38%

ROYAUME-UNI RP (Londres - OMI) – 1,38%

RUSSIE (autres villes) 10,00%

RUSSIE (Moscou) 10,00%

RUSSIE (Saint-Petersbourg) 10,00%

RWANDA 2,66%

SAINT-CHRISTOPHE-ET-NIEVES 7,10%
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SAINTE-LUCIE 7,10%

SAINT-SIEGE 0,86%

SAINT-VINCENT-ET-LES GRENADINES 7,10%

SALVADOR 5,27%

SAO TOME-ET-PRINCIPE 6,18%

SENEGAL – 1,83%

SERBIE 0,63%

SEYCHELLES 6,37%

SINGAPOUR 3,90%

SLOVAQUIE 3,05%

SLOVENIE – 0,46%

SRI LANKA – 10,00%

SUEDE – 0,14%

SUISSE (autres villes) 2,21%

SUISSE (Genève) 2,21%

SUISSE (Zurich) 2,21%

SUISSE RP (Genève - DSMT) 2,21%

SUISSE RP (Genève - ONU) 2,21%

SURINAME 10,00%

TADJIKISTAN 9,11%

TANZANIE 3,78%

TCHAD – 1,70%

THAILANDE 5,94%

TIMOR ORIENTAL 4,86%

TOGO – 1,71%

TRINITE-ET-TOBAGO 3,61%

TUNISIE – 0,96%

TURKMENISTAN 6,74%

TURQUIE (Ankara) 9,21%

TURQUIE (autres villes) 9,21%

TURQUIE (Izmir) 9,21%

UKRAINE 6,86%

URUGUAY 10,00%

VANUATU 1,36%

VIETNAM 4,85%

ZAMBIE 8,42%

ZIMBABWE 5,58%
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 23 septembre 2022 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un examen
professionnel pour l’avancement au grade d’attaché principal d’administration de l’Etat réservé
aux attachés d’administration du Conseil d’Etat et de la Cour nationale du droit d’asile
NOR : JUSE2225445A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 23 septembre 2022, est autorisée au titre de
l’année 2023 l’ouverture d’un examen professionnel pour l’avancement au grade d’attaché principal
d’administration de l’Etat.
Le nombre total de postes offerts à l’examen professionnel est fixé à 5.
La date d’ouverture des inscriptions est fixée au vendredi 30 septembre 2022.
La date limite de retrait des dossiers d’inscription est fixée au vendredi 21 octobre 2022.
La date de clôture des inscriptions est fixée au lundi 31 octobre 2022.
L’épreuve orale se déroulera à Paris, dans les locaux du Conseil d’Etat, à partir du lundi 7 novembre 2022.
Les inscriptions à l’examen professionnel doivent être impérativement établies à partir du dossier de candidature
et de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle prévu à cet effet et disponible sur le site intranet du
Conseil d’Etat, rubrique Ressources Humaines - Emplois, carrière et formation - Espace agents du Conseil d’Etat et
de la Cour nationale du droit d’asile - Emplois et carrières - Concours et examens professionnels - Les attachés
d’administration.
Ce document peut également être demandé au plus tard le vendredi 21 octobre 2022, aux coordonnées
suivantes :
– par courriel, à l’adresse bureau-recrutements@conseil-etat.fr ;
– ou par courrier adressé à la direction des ressources humaines, bureau des recrutements, 1, place du Palais-
Royal, 75100 Paris Cedex 1 ;
– ou directement auprès de la direction des ressources humaines, bureau des recrutements, 98-102, rue de
Richelieu, 75002 Paris.
Les dossiers de candidature complétés doivent être transmis dactylographiés, de préférence par courriel à
l’adresse bureau-recrutements@conseil-etat.fr. A défaut, ils peuvent également être transmis par courrier ou
déposés directement aux adresses respectives mentionnées ci-dessus.
La date limite d’envoi postal (le cachet de la poste faisant foi), de transmission par courriel ou de dépôt est fixée
au lundi 31 octobre 2022. En cas de dépôt, les dossiers de candidature et de reconnaissance des acquis de
l’expérience professionnelle seront acceptés jusqu’à 17 heures, heure de métropole. Le service attestera de la réalité
de ce dépôt.
Tout dossier de candidature ou de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle transmis ou déposé
hors délai ne pourra pas être pris en considération.
Pour passer l’épreuve orale d’admission, les candidats résidant dans l’une des collectivités mentionnées à
l’article 72-3 de la Constitution (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-
Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, îles Wallis et Futuna, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie) ou à l’étranger,
en situation de handicap, les femmes en état de grossesse ainsi que les personnes dont l’état de santé le nécessite
bénéficient, à leur demande, du recours à la visioconférence, dans les conditions prévues par l’arrêté du
22 décembre 2017 fixant les conditions de recours à la visioconférence pour l’organisation des voies d’accès à la
fonction publique de l’Etat.
La demande doit être formulée par écrit auprès du service gestionnaire de l’examen professionnel au plus tard
dix jours avant le début de l’épreuve orale. Lorsque l’urgence le justifie, un candidat pourra être autorisé à
bénéficier du recours à la visioconférence même si sa demande est formulée après cette date, sous réserve de
l’accord du service gestionnaire.
Les candidats en situation de handicap, les femmes en état de grossesse ainsi que les personnes dont l’état de
santé rend nécessaire le recours à la visioconférence doivent produire auprès du même service, dans les meilleurs
délais et au plus tard dix jours avant le début de l’épreuve orale, un certificat médical délivré par un médecin agréé
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 124

et comportant la mention de l’aménagement relatif à la visioconférence. L’absence de transmission du certificat


médical rend la demande irrecevable.
Toutes les informations concernant cet examen professionnel sont disponibles sur le site intranet du Conseil
d’Etat et accessibles par le biais du lien suivant : https://intranet.conseil-etat.fr/Ressources-Humaines/Espace-
agents-du-Conseil-d-Etat-et-de-la-CNDA/Emplois-et-carrieres/Concours-et-examens-professionnels/Les-attaches-
d-administration.
La composition du jury fera l’objet d’un arrêté du vice-président du Conseil d’Etat.
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES ARMÉES

Décret no 2022-1267 du 28 septembre 2022 relatif aux ingénieurs civils de la défense


exerçant les fonctions de contrôleur civil de la circulation aérienne « essais-réception »
NOR : ARMH2220784D

Publics concernés : ingénieurs civils de la défense.


Objet : fixation des conditions de santé particulières.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret modifie le statut particulier des ingénieurs civils de la défense afin de tirer les conséquences de
la modification des conditions de santé exigées à l’entrée dans la fonction publique. A ce titre, il prévoit les
conditions de santé particulières requises pour les ingénieurs civils de la défense exerçant les fonctions de
contrôleur civil de la circulation aérienne « essais-réception », ainsi que les modalités d’appréciation de ces
conditions.
Références : le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre des armées,
Vu le règlement (UE) 2015/340 de la Commission du 20 février 2015 déterminant les exigences techniques et les
procédures administratives applicables aux licences et certificats de contrôleur de la circulation aérienne
conformément au règlement (CE) no 216/2008 du Parlement européen et du Conseil, modifiant le règlement
d’exécution (UE) no 923/2012 de la Commission et abrogeant le règlement (UE) no 805/2011 de la Commission ;
Vu le code de l’aviation civile ;
Vu le code général de la fonction publique, notamment son article L. 321-1 ;
Vu le décret no 89-750 du 18 octobre 1989 modifié portant statut particulier du corps des ingénieurs civils de la
défense ;
Vu l’avis du comité technique ministériel du ministère de la défense et des anciens combattants en date du
4 juillet 2022 ;
Le Conseil d’Etat (section de l’administration) entendu,

Décrète :
Art. 1 . – Le III de l’article 2-1 du décret du 18 octobre 1989 susvisé est remplacé par les dispositions
er

suivantes :
« III. – Les ingénieurs civils de la défense peuvent exercer les fonctions de contrôleur civil de la circulation
aérienne “essais-réception” sous réserve de satisfaire aux conditions médicales particulières définies à
l’article 2-2. »
Art. 2. – Après l’article 2-1 du même décret, il est inséré un article 2-2 ainsi rédigé :
« Art. 2-2. – Peuvent exercer les fonctions de contrôleur civil de la circulation aérienne “essais réception”
prévues au III de l’article 2-1 les ingénieurs civils de la défense titulaires d’un certificat médical de classe 3, requis
pour exercer les privilèges de la licence de contrôleur de la circulation aérienne ou de contrôleur de la circulation
aérienne stagiaire et prévu par le règlement (UE) 2015/340 de la Commission du 20 février 2015 déterminant les
exigences techniques et les procédures administratives applicables aux licences et certificats de contrôleur de la
circulation aérienne conformément au règlement (CE) no 216/2008 du Parlement européen et du Conseil.
« La vérification de l’aptitude médicale, la délivrance du certificat médical de classe 3, sa prorogation et son
renouvellement sont réalisés par les examinateurs aéromédicaux, les centres aéromédicaux ainsi que les évaluateurs
médicaux dans les conditions et selon les modalités précisées par le règlement du 20 février 2015 mentionné ci-
dessus.
« Pour les candidats recrutés, cette aptitude médicale est vérifiée lors de la visite médicale d’admission à la
formation initiale de contrôleur civil de la circulation aérienne “essais-réception”.
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« Le comité médical du contrôle de la navigation aérienne prévu à l’article R. 135-7 du code de l’aviation civile
statue sur les recours formés à l’encontre des décisions individuelles relatives à l’aptitude mentionnées au
deuxième alinéa.
« Les ingénieurs civils de la défense reconnus médicalement inaptes à exercer des fonctions de contrôleur civil
de la circulation aérienne “essais-réception” sont affectés dans un autre emploi de leur grade. »
Art. 3. – Le même décret est ainsi modifié :
1o A l’article 1er, les mots : « l’article 13 de la loi du 13 juillet 1983 susvisée » sont remplacés par les mots :
« l’article L. 411-2 du code général de la fonction publique » ;
2o Au 1o de l’article 3 :
a) au b, les mots : « l’article 2 de la loi no 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la
fonction publique hospitalière » sont remplacés par les mots : « l’article L. 5 du code général de la fonction
publique » ;
b) Au dernier alinéa du même b, les mots : « au troisième alinéa du 2o de l’article 19 de la loi du 11 janvier 1984
susvisée, dans les conditions fixées par cet alinéa » sont remplacés par les mots : « par l’article L. 325-5 du code
général de la fonction publique, dans les conditions fixées par cet article » ;
c) Au premier alinéa du c, les mots : « du 3o de l’article 19 de la loi du 11 janvier 1984 susvisée » sont remplacés
par les mots : « de l’article L. 325-7 du code général de la fonction publique » et les mots : « au même 3o de
l’article 19 de cette loi » sont remplacés par les mots : « au même article L. 325-7 » ;
3o Au II de l’article 17, les mots : « l’article 13 ter de la loi du 13 juillet 1983 susvisée, dans les conditions fixées
par le décret prévu par les mêmes dispositions » sont remplacés par les mots : « l’article L. 513-14 du code général
de la fonction publique, dans les conditions fixées par cet article et par les dispositions réglementaires prises pour
son application ».
Art. 4. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre des
armées, le ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre délégué auprès du ministre de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 28 septembre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre des armées,
SÉBASTIEN LECORNU
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
GABRIEL ATTAL
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES ARMÉES

Décret no 2022-1268 du 29 septembre 2022 portant dispositions statutaires applicables aux


diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière et techniciens de laboratoire médical civils
du ministère de la défense
NOR : ARMH2219638D

Publics concernés : diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière et techniciens de laboratoire


médical membres du corps des techniciens paramédicaux civils du ministère de la défense.
Objet : intégration des diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière et techniciens de laboratoire
médical membres du corps des techniciens paramédicaux civils du ministère de la défense en catégorie A du fait de
la réingénierie de leur diplôme.
Entrée en vigueur : les dispositions du décret entrent en vigueur le premier jour du mois suivant sa publication.
Notice : le décret insère les spécialités diététicien, préparateur en pharmacie hospitalière et technicien de
laboratoire médical du corps des techniciens paramédicaux civils dans la filière de rééducation et médico-
technique de catégorie A du ministère de la défense en conséquence de la transposition des accords du
13 juillet 2020, dits du « Ségur de la santé ». Ce décret précise également les modalités de reclassement des agents
dans les nouvelles structures de carrière ainsi que les dispositions transitoires applicables aux agents
promouvables au moment de son entrée en vigueur.
Références : le décret et le texte qu’il modifie, dans sa rédaction issue de cette modification, peuvent être
consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre des armées,
Vu le code général de la fonction publique ;
Vu le code de la santé publique ;
Vu le décret no 2013-974 du 30 octobre 2013 modifié portant statut particulier du corps des techniciens
paramédicaux civils du ministère de la défense ;
Vu le décret no 2017-180 du 13 février 2017 modifié portant dispositions statutaires relatives aux corps des
personnels civils de rééducation et médico-techniques de catégorie A du ministère de la défense ;
Vu l’avis du comité technique ministériel du ministère de la défense et des anciens combattants en date du
4 juillet 2022 ;
Le Conseil d’Etat (section de l’administration) entendu,
Décrète :
CHAPITRE Ier
DISPOSITIONS PERMANENTES
er
Art. 1 . – L’article 1 du décret du 13 février 2017 susvisé est ainsi modifié :
er

1o Au 1o, après le mot : « orthoptistes » sont insérés les mots : « , diététiciens, préparateurs en pharmacie
hospitalière, techniciens de laboratoire médical » ;
2o Le quatrième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Ces corps sont classés dans la catégorie A au sens de l’article L. 411-2 du code général de la fonction
publique. »
Art. 2. – Au premier alinéa du I des articles 3 et 14 du même décret, après le mot : « orthoptistes » sont insérés
les mots : « , diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière, techniciens de laboratoire médical ».
Art. 3. – Après le sixième alinéa de l’article 4 du même décret, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :
« Les diététiciens exercent les activités de leur profession conformément aux dispositions de l’article L. 4371-1
du code de la santé publique.
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« Les préparateurs en pharmacie hospitalière exercent les activités de leur profession conformément aux
dispositions de l’article L. 4241-1 du code de la santé publique.
« Les techniciens de laboratoire médical exercent les activités de leur profession conformément aux dispositions
de l’article L. 4352-1 du code de la santé publique. »
Art. 4. – Le III de l’article 5 du même décret est ainsi modifié :
1o Au premier alinéa, après le mot : « orthoptistes » sont insérés les mots : « , diététiciens, préparateurs en
pharmacie hospitalière, techniciens de laboratoire médical » ;
2o Le 5o devient le 8o ;
3o Après le 4o, sont insérés un 5o, un 6o et un 7o ainsi rédigés :
« 5o Pour les diététiciens, soit d’un des titres de formation mentionnés à l’article L. 4371-3 du code de la santé
publique, soit d’une autorisation d’exercer la profession de diététicien délivrée en application de l’article L. 4371-4
du même code ;
« 6o Pour les préparateurs en pharmacie hospitalière, soit du titre de formation mentionné à l’article L. 4241-4 du
code de la santé publique, soit d’une autorisation d’exercer la profession de préparateur en pharmacie en
application de l’article L. 4241-6 du même code ;
« 7o Pour les techniciens de laboratoire médical, soit d’un des titres de formation mentionnés à l’article L. 4352-2
du code de la santé publique, soit remplir les conditions prévues aux articles L. 4352-3 à L. 4352-3-2 du même
code. »
Art. 5. – Aux I et II et au premier alinéa du III de l’article 11 du même décret, les mots : « Les agents relevant
du 2o de l’article 1er » sont remplacés par les mots : « Les agents relevant du 1o de l’article 1er ».
Art. 6. – Au I de l’article 11-1 du même décret, les mots : « dans la spécialité “ergothérapeute” du corps des
pédicures-podologues, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthoptistes et manipulateurs d’électroradiologie
médicale du ministère de la défense » sont remplacés par les mots : « dans les spécialités “ergothérapeute”,
“diététicien”, “préparateur en pharmacie hospitalière” et “technicien de laboratoire médical” du corps des
pédicures-podologues, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthoptistes, diététiciens, préparateurs en pharmacie
hospitalière, techniciens de laboratoire médical et manipulateurs d’électroradiologie médicale du ministère de la
défense ».
Art. 7. – Après l’article 11-1 du même décret, il est inséré un article 11-2 ainsi rédigé :
« Art. 11-2. – I. – Les dispositions du présent article sont applicables aux agents relevant du corps mentionné
au 1o de l’article 1er exerçant dans les spécialités “diététicien”, “préparateur en pharmacie hospitalière” et
“technicien de laboratoire médical”.
« II. – Les agents qui, à la date de leur nomination, justifient de services ou d’activités professionnelles
accomplis, postérieurement à la date d’entrée en vigueur du décret no 2022-1268 du 29 septembre 2022 portant
dispositions statutaires applicables aux diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière et techniciens de
laboratoire médical civils du ministère de la défense, dans des fonctions correspondant à celles dans lesquelles ils
sont nommés, en qualité d’agent public dans un établissement de santé public ou dans un établissement social ou
médico-social public ou en qualité de salarié dans un établissement de santé privé ou dans un établissement social
ou médico-social privé ou dans une entreprise de travail temporaire, sont classés, lors de leur nomination, à un
échelon déterminé sur la base de la durée exigée pour chaque avancement d’échelon à l’article 14, en prenant en
compte la totalité des services accomplis.
« III. – Les agents qui, à la date de leur nomination, justifient de services ou d’activités professionnelles
accomplis, avant la date d’entrée en vigueur du décret du 29 septembre 2022 mentionné ci-dessus, dans des
fonctions correspondant à celles dans lesquelles ils sont nommés, en qualité d’agent public dans un établissement
de santé public ou dans un établissement social ou médico-social public ou en qualité de salarié dans un
établissement de santé privé ou dans un établissement social ou médico-social privé ou dans une entreprise de
travail temporaire, sont classés, lors de leur nomination, conformément au tableau ci-après :
«
DURÉE DES SERVICES ACCOMPLIS SITUATION
avant l’entrée en vigueur dans le grade de classe normale
du décret no 2022-1268 du 29 septembre 2022

Au-delà de 24 ans 7e échelon

Entre 20 ans et 24 ans 6e échelon

Entre 16 ans et 20 ans 5e échelon

Entre 12 et 16 ans 4e échelon

Entre 8 et 12 ans 3e échelon

Entre 5 et 8 ans 2e échelon

Avant 5 ans 1er échelon


30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 124

« IV. – Les agents qui, à la date de leur nomination, justifient de services ou d’activités professionnelles
accomplis dans les conditions des I et II sont classés de la manière suivante :
« 1o Les services ou activités professionnelles accomplis avant la date d’entrée en vigueur du décret du
29 septembre 2022 mentionné ci-dessus, sont pris en compte selon les dispositions prévues au III ;
« 2o Les services ou activités professionnelles accomplis postérieurement à la date d’entrée en vigueur du décret
du 29 septembre 2022 mentionné ci-dessus, sont pris en compte pour la totalité de leur durée et s’ajoutent au
classement effectué en vertu du 1o, en tenant compte de la durée exigée pour chaque avancement d’échelon prévue
à l’article 14.
« V. – Les services mentionnés aux II, III et IV doivent avoir été accomplis en possession des diplômes, titres ou
autorisations exigés pour l’exercice desdites fonctions. Leur durée est appréciée en équivalent temps plein. La
demande de reprise d’ancienneté, accompagnée de toutes les pièces justificatives, doit être présentée à l’autorité
investie du pouvoir de nomination dans un délai de six mois à compter de la date de la nomination. »
Art. 8. – Au premier alinéa du I de l’article 15 du même décret, après les mots : « les orthoptistes » sont insérés
les mots : « , les diététiciens, les préparateurs en pharmacie hospitalière, les techniciens de laboratoire médical ».
Art. 9. – A l’article 16 du même décret, les mots : « fixées aux articles 10, 11 et 11-1 » sont remplacés par les
mots : « fixées aux articles 10 à 11-2 ».
Art. 10. – Au troisième alinéa de l’article 17 du même décret, les mots : « l’article 13 bis de la loi du
13 juillet 1983 susvisée » sont remplacés par les mots : « l’article L. 513-8 du code général de la fonction
publique ».
Art. 11. – A l’article 18 du même décret, les mots : « l’article 13 ter de la loi du 13 juillet 1983 susvisée, dans
les conditions fixées par le décret prévu par les mêmes dispositions » sont remplacés par les mots :
« l’article L. 513-14 du code général de la fonction publique, dans les conditions fixées par cet article et par les
dispositions réglementaires prises pour son application ».
CHAPITRE II
DISPOSITIONS TRANSITOIRES, DIVERSES ET FINALES

Section 1
Dispositions transitoires
Art. 12. – I. – A la date d’entrée en vigueur du présent décret, les diététiciens, les préparateurs en pharmacie
hospitalière et les techniciens de laboratoire médical régis par le décret du 30 octobre 2013 susvisé sont intégrés et
reclassés dans le corps mentionné au 1o de l’article 1er du décret du 13 février 2017 susvisé conformément au
tableau de correspondance suivant :
ANCIENNE SITUATION NOUVELLE SITUATION

Classe supérieure

Ancienneté conservée
Echelons Echelons dans la limite
de la durée de l’échelon

8e échelon :

– à partir de 3 ans 7e échelon 3 mois d’ancienneté

– avant 3 ans 6e échelon Ancienneté acquise majorée de 3 mois

7e échelon 6e échelon Sans ancienneté

6e échelon 5e échelon 5/8 de l’ancienneté acquise

5e échelon 5e échelon Sans ancienneté

4e échelon 4e échelon 2/3 de l’ancienneté acquise

3e échelon 3e échelon 2/3 de l’ancienneté acquise

2e échelon 2e échelon Ancienneté acquise

1er échelon 1er échelon Ancienneté acquise

Classe normale

Ancienneté conservée
Echelons Echelons dans la limite
de la durée de l’échelon

8e échelon 7e échelon Ancienneté acquise


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ANCIENNE SITUATION NOUVELLE SITUATION

7e échelon 6e échelon 3/4 de l’ancienneté acquise

6e échelon :

– à partir de 2 ans 5e échelon 5/8 de l’ancienneté acquise

– avant 2 ans 4e échelon 1/2 de l’ancienneté acquise

5e échelon 3e échelon 1/2 de l’ancienneté acquise

4e échelon 2e échelon 3/8 de l’ancienneté acquise

3e échelon :

– à partir de 1 an 2e échelon Sans ancienneté

– avant 1 an 1er échelon 6 mois d’ancienneté

2e échelon 1er échelon 3 mois d’ancienneté

1er échelon 1er échelon Sans ancienneté

II. – Les agents reclassés, en application des dispositions du I, au 1er échelon et au 4e échelon de la classe normale
et qui appartenaient respectivement au 3e échelon et au 6e échelon de leur grade d’origine bénéficient, à titre
personnel, d’une majoration de trois points de leur indice de traitement.
Les agents reclassés, en application des dispositions du I, au 1er échelon et au 6e échelon de la classe supérieure et
qui appartenaient respectivement au 1er échelon et au 8e échelon de leur grade d’origine bénéficient, à titre
personnel, d’une majoration de trois points de leur indice de traitement.
III. – Les services accomplis dans les grades mentionnés à l’article 3 du décret du 30 octobre 2013 susvisé sont
assimilés, pour l’avancement à la classe supérieure, à des services accomplis dans le corps et le grade d’intégration.
IV. – A la date d’entrée en vigueur du présent décret, les personnes exerçant les fonctions de diététicien, de
préparateur en pharmacie hospitalière ou de technicien de laboratoire médical dans le cadre d’un détachement dans
le corps régi par le décret du 30 octobre 2013 susvisé, dans sa rédaction antérieure à la date d’entrée en vigueur du
présent décret, sont placés, pour la durée de leur détachement restant à courir, en position de détachement dans le
corps mentionné au 1o de l’article 1er du décret du 13 février 2017 susvisé, dans sa rédaction issue du présent décret.
Ils sont reclassés dans ce corps conformément au tableau de correspondance figurant au I du présent article.
Les services accomplis en position de détachement dans le corps régi par le décret du 30 octobre 2013 susvisé,
dans sa rédaction antérieure à l’entrée en vigueur du présent décret, sont assimilés, pour l’avancement à la classe
supérieure, à des services accomplis en position de détachement dans le corps mentionné au 1o de l’article 1er du
décret du 13 février 2017 susvisé dans sa rédaction issue du présent décret.
Art. 13. – Les concours de recrutement ouverts dans le corps régi par le décret du 30 octobre 2013 susvisé,
dans sa rédaction antérieure à la date d’entrée en vigueur du présent décret, dont les arrêtés d’ouverture ont été
publiés avant cette date, demeurent régis par les dispositions applicables à la date de publication de ces arrêtés.
Les diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière et techniciens de laboratoire médical lauréats des
concours mentionnés à l’alinéa précédent dont la nomination n’a pas été prononcée avant la date d’entrée en
vigueur du présent décret sont nommés en qualité de stagiaires dans la classe normale du corps mentionné au 1o de
l’article 1er du décret du 13 février 2017 susvisé dans sa rédaction issue du présent décret.
Art. 14. – Les diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière et techniciens de laboratoire médical
stagiaires dans le corps régis par le décret du 30 octobre 2013 susvisé, dans sa rédaction antérieure à la date
d’entrée en vigueur du présent décret, poursuivent leur stage dans le corps d’intégration mentionné au 1o de
l’article 1er du décret du 13 février 2017 susvisé dans sa rédaction issue du présent décret et sont classés dans ce
corps conformément au tableau figurant au III de l’article 11-2 de ce décret.
Art. 15. – Les agents contractuels recrutés en application de l’article L. 352-4 du code général de la fonction
publique et qui ont vocation à être titularisés dans la classe normale du corps régi par le décret du 30 octobre 2013
susvisé, dans sa rédaction antérieure à la date d’entrée en vigueur du présent décret, sont maintenus en fonction et
ont vocation à être titularisés dans la classe normale du corps mentionné au 1o de l’article 1er du décret du
13 février 2017 susvisé dans sa rédaction issue du présent décret.
Art. 16. – Les tableaux d’avancement établis au titre de l’année 2022 pour l’accès à la classe supérieure du
corps régi par le décret du 30 octobre 2013 susvisé, dans sa rédaction antérieure à la date d’entrée en vigueur du
présent décret, demeurent valables jusqu’au 31 décembre 2022.
Les fonctionnaires promus, postérieurement à la date d’entrée en vigueur du présent décret, sur la base des
tableaux mentionnés à l’alinéa précédent sont classés dans la classe supérieure du corps mentionné au 1o du I de
l’article 3 du décret du 13 février 2017 susvisé dans sa rédaction issue du présent décret en tenant compte de la
situation qui aurait été la leur s’ils n’avaient pas cessé d’appartenir à leur ancien corps jusqu’à la date de leur
promotion, puis s’ils avaient été promus, dans les conditions prévues à l’article 4 du décret no 2016-582 du
11 mai 2016 portant dispositions statutaires communes aux corps de fonctionnaires de la catégorie B à caractère
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 124

paramédical de la fonction publique de l’Etat et modifiant les décrets relatifs à l’organisation de leurs carrières, à la
classe supérieure du corps mentionné à l’article 3 du décret du 30 octobre 2013 susvisé et, enfin, s’ils avaient été
reclassés, à la date de leur promotion, dans le corps mentionné au 1o de l’article 1er du décret du 13 février 2017
susvisé dans sa rédaction issue du présent décret conformément au tableau de correspondance figurant au III de
l’article 11-2 de ce décret.
Art. 17. – Jusqu’au prochain renouvellement général des commissions administratives paritaires :
1o Les représentants des diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière et techniciens de laboratoire médical
de classe normale relevant du décret du 30 octobre 2013 susvisé représentent les diététiciens, préparateurs en
pharmacie hospitalière et techniciens de laboratoire médical de classe normale relevant du décret du 13 février 2017
susvisé ;
2o Les représentants des diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière et techniciens de laboratoire médical
de classe supérieure relevant du décret du 30 octobre 2013 susvisé représentent les diététiciens, préparateurs en
pharmacie hospitalière et techniciens de laboratoire médical de classe supérieure relevant du décret du
13 février 2017 susvisé.
Section 2
Dispositions diverses et finales
Art. 18. – Le décret du 30 octobre 2013 susvisé est ainsi modifié :
1o A l’article 2 :
a) Le 7o, 8o et le 9o sont abrogés ;
b) Le dernier alinéa est supprimé ;
2o Les VII, VIII et IX de l’article 4 sont abrogés ;
3o Les chapitres II et III sont abrogés.
Art. 19. – Le décret no 2016-582 du 11 mai 2016 portant dispositions statutaires communes aux corps de
fonctionnaires de la catégorie B à caractère paramédical de la fonction publique de l’Etat et modifiant les décrets
relatifs à l’organisation de leurs carrières est abrogé.
Art. 20. – Le présent décret entre en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication.
Art. 21. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre
des armées, le ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre délégué auprès du ministre de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 29 septembre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre des armées,
SÉBASTIEN LECORNU
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
GABRIEL ATTAL
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES ARMÉES

Décret no 2022-1269 du 29 septembre 2022 modifiant le déroulement


des carrières des aides-soignants civils du ministère de la défense
NOR : ARMH2223387D

Publics concernés : fonctionnaires appartenant au corps des aides-soignants civils du ministère de la défense.
Objet : modification du nombre et de la durée de certains échelons du grade de la classe normale et des
modalités d’avancement.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication.
Notice : le texte procède à la modification de la structure de carrière des fonctionnaires de catégorie B du corps
des aides-soignants civils du ministère de la défense, en réduisant le nombre et la durée de certains échelons du
grade de la classe normale.
Références : le décret et le texte qu’il modifie, dans sa rédaction issue de cette modification, peuvent être
consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre des armées,
Vu le code général de la fonction publique ;
Vu le décret no 2021-1869 du 29 décembre 2021 portant statut particulier du corps des aides-soignants civils du
ministère de la défense ;
Vu l’avis du comité technique ministériel du ministère de la défense et des anciens combattants en date du
6 septembre 2022 ;
Le Conseil d’Etat (section de l’administration) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Le décret du 29 décembre 2021 susvisé est ainsi modifié :
er

1o Au premier alinéa de l’article 1er, les mots : « l’article 13 de la loi du 13 juillet 1983 susvisée » sont remplacés
par les mots : « l’article L. 411-2 du code général de la fonction publique » ;
2o Au 1o de l’article 2, les mots : « douze échelons » sont remplacés par les mots : « onze échelons » ;
3o Au sein du tableau figurant à l’article 18, les lignes relatives à la classe normale sont remplacées par les lignes
suivantes :
«
Aide-soignant civil de classe normale

11e échelon

10e échelon 4 ans

9e échelon 3 ans

8e échelon 3 ans

7e échelon 3 ans

6e échelon 3 ans

5e échelon 2 ans et 6 mois

4e échelon 2 ans

3e échelon 2 ans

2e échelon 1 an et 6 mois
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 124

1er échelon 1 an et 6 mois

»;
4o Au premier alinéa de l’article 19, les mots : « 5e échelon » sont remplacés par les mots : « 4e échelon » ;
5o Le tableau figurant à l’article 20 est remplacé par le tableau suivant :
«
SITUATION DANS LA CLASSE NORMALE SITUATION ANCIENNETÉ CONSERVÉE
DANS LA CLASSE SUPÉRIEURE dans la limite de la durée de l’échelon

11e échelon 9e échelon Ancienneté acquise

10e échelon 8e échelon 3/4 de l’ancienneté acquise

9e échelon 7e échelon 1/2 de l’ancienneté acquise

8e échelon 6e échelon 5/6 de l’ancienneté acquise

7e échelon 5e échelon 2/3 de l’ancienneté acquise

6e échelon 4e échelon 2/3 de l’ancienneté acquise

5e échelon 3e échelon 4/5 de l’ancienneté acquise

A partir d’un an dans le 4e échelon 2e échelon Sans ancienneté

»;
6o A l’article 22, les mots : « de l’article 13 ter de la loi du 13 juillet 1983 susvisée » sont remplacés par les
mots : « des articles L. 513-14 et L. 513-15 du code général de la fonction publique » ;
7o Au II de l’article 23, les mots : « décret 1834 » sont remplacés par les mots : « décret no 2021-1834 ».
Art. 2. – I. – Les fonctionnaires relevant, à la date d’entrée en vigueur du présent décret, du grade de classe
normale du corps régi par le décret du 29 décembre 2021 susvisé sont reclassés au même grade conformément au
tableau suivant :
ANCIENNE SITUATION NOUVELLE SITUATION ANCIENNETÉ CONSERVÉE
DANS LA CLASSE NORMALE DANS LA CLASSE NORMALE dans la limite de la durée de l’échelon

12e échelon 11e échelon Ancienneté acquise

11e échelon 10e échelon Ancienneté acquise

10e échelon 9e échelon Ancienneté acquise

9e échelon 8e échelon Ancienneté acquise

8e échelon 7e échelon Ancienneté acquise

7e échelon 6e échelon Ancienneté acquise

6e échelon 5e échelon Ancienneté acquise

5e échelon 4e échelon Ancienneté acquise

4e échelon 3e échelon Ancienneté acquise

3e échelon 2e échelon Ancienneté acquise majorée de six mois

2e échelon :

– à partir de six mois 2e échelon Ancienneté acquise au-delà de six mois

– avant six mois 1er échelon Ancienneté acquise majorée d’un an

1er échelon 1er échelon Ancienneté acquise

II. – Les services accomplis dans le grade de classe normale avant la date d’entrée en vigueur du présent décret
sont assimilés à des services accomplis dans le grade de reclassement conformément au tableau de correspondance
figurant au I.
Art. 3. – Le présent décret entre en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication.
Art. 4. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre des
armées, le ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre délégué auprès du ministre de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, sont chargés,
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 124

chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 29 septembre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre des armées,
SÉBASTIEN LECORNU
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
GABRIEL ATTAL
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES ARMÉES

Décret no 2022-1270 du 29 septembre 2022 relatif à l’échelonnement indiciaire applicable aux


diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière et techniciens de laboratoire médical civils
du ministère de la défense
NOR : ARMH2219648D

Publics concernés : diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière et techniciens de laboratoire médical


membres du corps des techniciens paramédicaux civils du ministère de la défense.
Objet : nouvel échelonnement indiciaire applicable aux diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière et
techniciens de laboratoire médical.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le premier jour du mois suivant sa publication.
Notice : le décret tire les conséquences, en matière d’échelonnement indiciaire, du passage des diététiciens,
préparateurs en pharmacie hospitalière et techniciens de laboratoire médical sur la grille de catégorie A des
personnels civils de rééducation et médico-techniques du ministère de la défense. Ces trois spécialités bénéficient
ainsi de l’échelonnement indiciaire afférent aux grilles de catégorie A des corps paramédicaux civils du ministère
des armées.
Références : le texte peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre des armées,
Vu le code général de la fonction publique ;
Vu le décret no 2010-309 du 22 mars 2010 modifié fixant l’échelonnement indiciaire des corps civils et de
certains emplois du ministère de la défense ;
Vu le décret no 2017-180 du 13 février 2017 modifié portant dispositions statutaires relatives aux corps des
personnels civils de rééducation et médico-techniques de catégorie A du ministère de la défense ;
Vu l’avis du comité technique ministériel du ministère de la défense et des anciens combattants en date du
4 juillet 2022,
Décrète :
Art. 1 . – Au I de l’article 3-3 du décret du 22 mars 2010 susvisé, après le mot : « orthoptistes », sont insérés
er

les mots : « , diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière, techniciens de laboratoire médical ».


Art. 2. – Les dispositions du présent décret entrent en vigueur le premier jour du mois suivant sa publication.
Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre des
armées, le ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre délégué auprès du ministre de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 29 septembre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre des armées,
SÉBASTIEN LECORNU
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 124

Le ministre délégué auprès du ministre


de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
GABRIEL ATTAL
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES ARMÉES

Décret no 2022-1271 du 29 septembre 2022 modifiant le décret no 2007-1924 du 26 décembre 2007


portant attribution de la nouvelle bonification indiciaire à certains personnels infirmiers
et paramédicaux civils du ministère de la défense
NOR : ARMH2219650D

Publics concernés : diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière, techniciens de laboratoire médical


relevant du corps des techniciens paramédicaux civils.
Objet : maintien de la nouvelle bonification indiciaire au profit des diététiciens, préparateurs en pharmacie
hospitalière, techniciens de laboratoire médical relevant du corps des techniciens paramédicaux civils.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le premier jour du mois suivant sa publication.
Notice : le décret tire les conséquences du transfert des diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière et
techniciens de laboratoire médical du corps de catégorie B des techniciens paramédicaux civils du ministère de la
défense vers le corps de catégorie A des pédicures-podologues, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthoptistes,
diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière, techniciens de laboratoire médical et manipulateurs
d’électroradiologie médicale du ministère de la défense en prévoyant, pour les membres de ce corps, le maintien
de la nouvelle bonification indiciaire.
Références : les dispositions du décret no 2007-1924 du 26 décembre 2007 modifiées par le décret peuvent être
consultées, dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre des armées,
Vu le décret no 2007-1924 du 26 décembre 2007 modifié portant attribution de la nouvelle bonification indiciaire
à certains personnels infirmiers et paramédicaux civils du ministère de la défense ;
Vu le décret no 2013-974 du 30 octobre 2013 portant statut particulier du corps des techniciens paramédicaux
civils du ministère de la défense ;
Vu le décret no 2017-180 du 13 février 2017 modifié portant dispositions statutaires relatives aux corps des
personnels civils de rééducation et médico-techniques de catégorie A du ministère de la défense,
Décrète :
Art. 1 . – L’annexe du décret du 26 décembre 2007 susvisé est ainsi modifié :
er

1o Au deuxième alinéa, les mots : « diététiciens, techniciens de laboratoire, » ainsi que les mots : « préparateurs
en pharmacie hospitalière, » sont supprimés ;
2o Le sixième alinéa est remplacé par l’alinéa suivant :
« – pédicures-podologues, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthoptistes, diététiciens, préparateurs en
pharmacie hospitalière, techniciens de laboratoire médical et manipulateurs d’électroradiologie médicale du
corps des pédicures-podologues, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthoptistes, diététiciens, préparateurs en
pharmacie hospitalière, techniciens de laboratoire médical et manipulateurs d’électroradiologie médicale du
ministère de la défense. »
Art. 2. – Les dispositions du présent décret entrent en vigueur le premier jour du mois suivant sa publication.
Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre des
armées, le ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre délégué auprès du ministre de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 29 septembre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 124

Le ministre des armées,


SÉBASTIEN LECORNU
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
GABRIEL ATTAL
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES ARMÉES

Décret no 2022-1272 du 29 septembre 2022 relatif à l’échelonnement indiciaire


applicable aux aides-soignants civils du ministère de la défense
NOR : ARMH2225620D

Publics concernés : fonctionnaires appartenant au corps des aides-soignants civils du ministère de la défense.
Objet : nouvel échelonnement indiciaire applicable aux aides-soignants civils du ministère de la défense.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication.
Notice : ce décret fixe le nouvel échelonnement indiciaire des aides-soignants civils du ministère de la défense.
Références : le texte et le texte qu’il modifie, dans sa rédaction issue de cette modification, peuvent être
consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre des armées,
Vu le décret no 2010-309 du 22 mars 2010 modifié fixant l’échelonnement indiciaire des corps civils et de
certains emplois du ministère de la défense ;
Vu le décret no 2021-1869 du 29 décembre 2021 portant statut particulier du corps des aides-soignants civils du
ministère de la défense ;
Vu le décret no 2022-1269 du 29 septembre 2022 modifiant le déroulement des carrières des aides-soignants
civils du ministère de la défense ;
Vu l’avis du comité technique ministériel du ministère de la défense et des anciens combattants en date
du 6 septembre 2022,
Décrète :
Art. 1 . – Au sein du tableau figurant à l’article 4 du décret du 22 mars 2010 susvisé, les lignes relatives au
er

grade de classe normale sont remplacées par les lignes suivantes :


«
Classe normale

11 610

10 567

9 535

8 510

7 491

6 468

5 452

4 434

3 416

2 397

1 389

».
Art. 2. – Les dispositions du présent décret entrent en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa
publication.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 124

Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre des
armées, le ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre délégué auprès du ministre de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 29 septembre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre des armées,
SÉBASTIEN LECORNU
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
GABRIEL ATTAL
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 28 septembre 2022 modifiant l’arrêté du 17 août 2020 fixant pour le ministère des
armées la liste des emplois ouvrant droit à la nouvelle bonification indiciaire instituée en faveur
des agents exerçant des fonctions supérieures de direction, d’encadrement ou d’expertise
NOR : ARMH2227879A

Le ministre des armées,


Vu le décret no 2020-710 du 10 juin 2020 fixant les conditions d’attribution de la nouvelle bonification indiciaire
aux personnels exerçant des fonctions supérieures de direction, d’encadrement ou d’expertise, notamment ses
articles 3 et 5 ;
Vu l’arrêté du 17 août 2020 modifié fixant pour le ministère des armées la liste des emplois ouvrant droit à la
nouvelle bonification indiciaire instituée en faveur des agents exerçant des fonctions supérieures de direction,
d’encadrement ou d’expertise,
Arrête :
Art. 1er. – Le tableau 1.2 de l’annexe de l’arrêté du 17 août 2020 susvisé est ainsi modifié :
Après la ligne :
«
Directeur général des relations internationales et de la stratégie 1 180

»,
est insérée la ligne :
«
Directeur général adjoint de la direction générale de l’armement 1 170

».
Art. 2. – Le tableau 1.7 de la même annexe est remplacé par le tableau suivant :
«
NOMBRE DE POINTS
DÉSIGNATION DE L’EMPLOI NOMBRE D’EMPLOIS PAR EMPLOI

Directeur général adjoint du numérique et des systèmes d’information et de communication 1 100

Sous-directeur de la transformation numérique 1 80

Officier général chargé des fréquences (DGNUM) 1 80

».
Art. 3. – Le tableau 2.1 de la même annexe est ainsi modifié :
1o La ligne :
«
Chef de la division "stratégie numérique des armées" de l’état-major des armées 1 120

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
Chargé de mission auprès du chef d’état-major des armées 1 120
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 124

»;
o
2 La ligne :
«
Officier général adjoint au major général des armées-Chef de la division "études, stratégie,
management général" 1 120

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
Chef de la division "études, synthèses et management général" de l’état-major des armées 1 120

»;
o
3 La ligne :
«
Sous-chef d’état-major "soutien finances" de l’état-major de la marine 1 100

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
Sous-chef d’état-major "soutien et finances" de l’état-major de la marine 1 100

»;
o
4 Après la ligne :
«
Officier général délégué aux relations extérieures de l’état-major de l’armée de l’air et de l’espace 1 100

»,
est insérée la ligne :
«
Chef de la division « stratégie numérique des armées » de l’état-major des armées 1 100

»;
5o Les lignes :
«
Chargé des fonctions de sous-directeur « activités » de la direction centrale du service du
commissariat des armées 1 100

Chargé des fonctions de sous-directeur « métiers » de la direction centrale du service du


commissariat des armées 1 100

Chargé des fonctions de sous-directeur « droits individuels et études juridiques » de la direction 1 100
centrale du service du commissariat des armées

»
sont remplacées par les lignes :
«
Officier général « directeur des activités » de la direction centrale du service du commissariat des 1 100
armées

Officier général « directeur des métiers » de la direction centrale du service du commissariat des 1 100
armées

Officier général « directeur des droits individuels et des études juridiques » de la direction
centrale du service du commissariat des armées 1 100

»;
o
6 Après la ligne :
«
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 124

Adjoint au directeur du renseignement militaire 1 80

»,
est insérée la ligne :
«
Chef d’état-major de la direction du renseignement militaire 1 80

»;
o
7 Après la ligne :
«
Adjoint au chef du centre de planification et de conduite des opérations, chargé de la conduite des
opérations 1 80

»,
est insérée la ligne :
«
Chargé de mission auprès du chef d’état-major des armées 1 80

»;
o
8 La ligne :
«
Commandant de la logistique de l’énergie opérationnelle 1 80

»
est supprimée.
Art. 4. – Le tableau 2.2 de la même annexe est ainsi modifié :
1o La ligne :
«
Commandant du corps de réaction rapide européen 1 120

»
est supprimée ;
2o La ligne :
«
Chef d’état-major du quartier général du corps de réaction rapide-France 1 100

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
Chef d’état-major du corps de réaction rapide - France 1 100

»;
o
3 Après la ligne :
«
Commandant supérieur des forces armées outre-mer 5 80

»,
est insérée la ligne :
«
Commandant de la logistique de l’énergie opérationnelle 1 80

»;
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4o La ligne :
«
Adjoint au commandant du corps de réaction rapide européen 1 80

»
est supprimée ;
5o La ligne :
«
Commandant des écoles militaires de Draguignan 1 80

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
Général commandant des écoles militaires de Draguignan et commandant de la base de défense 1 80
de Draguignan

»;
o
6 La ligne :
«
Commandant de l’état-major spécialisé outre-mer et étranger 1 80

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
Commandant de l’état-major spécialisé de l’outre-mer et de l’étranger 1 80

»;
o
7 La ligne :
«
Commandant de la brigade aérienne de la posture permanente de sureté du commandement de la
défense aérienne et des opérations aériennes 1 80

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
Commandant de la brigade aérienne de la posture permanente de sureté aérienne du 1 80
commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes

»;
o
8 La ligne :
«
Adjoint transformation (SIAé) 1 80

»
est supprimée ;
9o La ligne :
«
Sous-directeur technique (SIAé) 1 80

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
Inspecteur de la médecine de prévention dans les armées au contrôle général des armées 1 80

».
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 124

Art. 5. – Le tableau 3.2 de la même annexe est ainsi modifié :


La ligne :
«
Chef du service des systèmes numériques de l’armement relevant du service central de la
modernisation et de la qualité (DGA/ SMQ) 1 80

»
est supprimée.
Art. 6. – Les dispositions du présent arrêté s’appliquent aux rémunérations versées à partir du mois de
septembre 2022.
Art. 7. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 septembre 2022.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur de la fonction militaire,
L. POZZO DI BORGO
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 29 septembre 2022 modifiant l’arrêté du 26 décembre 2007 fixant les conditions
d’attribution de la nouvelle bonification indiciaire à certains personnels infirmiers et
paramédicaux civils du ministère de la défense
NOR : ARMH2219657A

Le ministre des armées, le ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre délégué auprès
du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le décret no 2007-1924 du 26 décembre 2007 modifié portant attribution de la nouvelle bonification indiciaire
à certains personnels infirmiers et paramédicaux civils du ministère de la défense ;
Vu l’arrêté du 26 décembre 2007 modifié fixant les conditions d’attribution de la nouvelle bonification indiciaire
à certains personnels infirmiers et paramédicaux civils du ministère de la défense,
Arrêtent :
Art. 1 . – Le tableau figurant à l’annexe de l’arrêté du 26 décembre 2007 susvisé est ainsi modifié :
er

1o A la deuxième ligne, les mots : « diététiciens, techniciens de laboratoire » ainsi que les mots : « préparateurs
en pharmacie hospitalière, » sont supprimés ;
2o A la sixième ligne, les mots : « Pédicures-podologues, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthoptistes et
manipulateurs d’électroradiologie médicale du corps des pédicures-podologues, ergothérapeutes, psychomo­
triciens, orthoptistes et manipulateurs d’électroradiologie médicale du ministère de la défense » sont remplacés par
les mots : « Pédicures-podologues, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthoptistes, diététiciens, préparateurs en
pharmacie hospitalière, techniciens de laboratoire médical et manipulateurs d’électroradiologie médicale du corps
des pédicures-podologues, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthoptistes, diététiciens, préparateurs en pharmacie
hospitalière, techniciens de laboratoire médical et manipulateurs d’électroradiologie médicale du ministère de la
défense ».
Art. 2. – Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur le premier jour du mois suivant sa publication.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 septembre 2022.
Le ministre des armées,
SÉBASTIEN LECORNU
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
GABRIEL ATTAL
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Décret no 2022-1273 du 29 septembre 2022 modifiant à titre dérogatoire et temporaire le délai de


prise en compte des recommandations de France compétences relatives aux niveaux de prise
en charge des contrats d’apprentissage
NOR : MTRD2227104D

Publics concernés : opérateurs de compétences, branches professionnelles, commissions paritaires nationales


de l’emploi, commissions paritaires de la branche professionnelle, France compétences, entreprises, centres de
formation d’apprentis.
Objet : modification à titre dérogatoire et temporaire du délai dans lequel les branches professionnelles sont
invitées par France compétences à prendre en compte ses recommandations relatives aux niveaux de prise en
charge des contrats d’apprentissage.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur immédiatement.
Notice : le texte prévoit que, jusqu’au 30 novembre 2022, le délai dans lequel les branches professionnelles sont
invitées par France compétences à prendre en compte ses recommandations dans le cadre de leur révision est fixé
à titre dérogatoire à dix jours, au lieu d’un mois.
Références : le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,
Vu le code civil, notamment son article 1er ;
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 6123-5, L. 6332-14 et D. 6332-79-1 ;
Vu l’avis de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation professionnelle
en date du 20 septembre 2022 ;
Vu l’urgence,
Décrète :
Art. 1er. – Jusqu’au 30 novembre 2022, par dérogation aux dispositions de l’article D. 6332-79-1 du code du
travail, le délai laissé aux branches professionnelles en vue de la prise en compte des recommandations de France
compétences est fixé à dix jours.
Art. 2. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre du
travail, du plein emploi et de l’insertion, le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes
publics, et la ministre déléguée auprès du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et du ministre de
l’éducation nationale et de la jeunesse, chargée de l’enseignement et de la formation professionnels, sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française et entrera en vigueur immédiatement.
Fait le 29 septembre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
OLIVIER DUSSOPT
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’éducation nationale
et de la jeunesse,
PAP NDIAYE
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 124

Le ministre délégué auprès du ministre


de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
GABRIEL ATTAL
La ministre déléguée auprès du ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion et du ministre
de l’éducation nationale et de la jeunesse,
chargée de l’enseignement et de la formation professionnels,
CAROLE GRANDJEAN
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA JEUNESSE

Arrêté du 23 août 2022 portant création


du comité de pilotage du contrôle interne financier
NOR : MENF2224445A

Le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche


et la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques,
Vu la loi organique no 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances ;
Vu le décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 modifié relatif à la gestion budgétaire et comptable de publique
et notamment ses articles 69 et 170 ;
Vu le décret no 2014-133 du 17 février 2014 modifié fixant l’organisation de l’administration centrale des
ministères de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et de l’enseignement supérieur et de la recherche ;
Vu le décret no 2022-634 du 22 avril 2022 relatif au contrôle et à l’audit internes de l’Etat ;
Vu l’arrêté du 18 décembre 2018 relatif au cadre de référence interministériel du contrôle interne financier
applicable aux contrôles internes budgétaire et comptable de l’Etat,
Arrêtent :
Art. 1 . – Dans le cadre de la démarche de contrôle interne financier, il est institué un comité de pilotage
er

présidé par la directrice des affaires financières, responsable de la fonction financière ministérielle, garante du
déploiement et de la mise en œuvre du contrôle interne financier au sein des ministères chargés de l’éducation
nationale, de la jeunesse, de l’enseignement supérieur, de la recherche, des sports et des jeux Olympiques et
Paralympiques.
Le comité de pilotage arrête la cartographie des risques et des enjeux, le plan d’action ministériel, les feuilles de
route pour les services. Il assure le suivi et dresse le bilan des actions menées.
Art. 2. – La composition du comité de pilotage est fixée comme suit :
Pour l’administration centrale :
– le directeur général des ressources humaines ou son représentant ;
– le directeur général de l’enseignement scolaire ou son représentant ;
– le directeur général de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle ou son représentant ;
– le directeur général de la recherche et de l’innovation ou son représentant ;
– le directeur de l’encadrement ou son représentant ;
– le directeur de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative ou son représentant ;
– le directeur des sports ou son représentant ;
– le chef de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche ou son représentant ;
– le chef du service de l’action administrative et des moyens ou son représentant.
Pour les services déconcentrés :
– le secrétaire général de l’académie d’Orléans-Tours ou son représentant ;
– le secrétaire général de l’académie de Rennes ou son représentant ;
– le secrétaire général de l’académie Lille ou son représentant ;
– le secrétaire général de la région académique Grand Est ou son représentant ;
– le secrétaire général de la région académique Nouvelle-Aquitaine ou son représentant.
Le contrôleur budgétaire et comptable ministériel est membre de droit.
Sont invités avec voix consultative :
– le responsable de la mission du contrôle interne et de la maitrise des risques ;
– le responsable de la mission ministérielle d’audit interne.
Art. 3. – Le comité de pilotage se réunit au moins une fois par an.
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Le secrétariat est assuré par le département du contrôle interne et des systèmes d’information financière.
Art. 4. – La directrice des affaires financières du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, du
ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministère des sports et des jeux Olympiques et
Paralympiques est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République
Française.
Fait le 23 août 2022.
Le ministre de l’éducation nationale
et de la jeunesse,
Pour le ministre et par délégation :
La directrice des affaires financières,
M. CAMIADE
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice des affaires financières,
M. CAMIADE
La ministre des sports
et des jeux Olympiques et Paralympiques,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice des affaires financières,
M. CAMIADE
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 23 septembre 2022 fixant le montant des droits d’inscription


à l’examen prévu à l’article D. 612-12 du code de l’éducation
NOR : ESRS2226849A

La ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie,


des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu l’article 48 de la loi de finances no 51-598 du 24 mai 1951 ;
Vu le code de l’éducation, notamment son article D. 612-12 ;
Vu l’arrêté du 30 mai 2013 relatif aux demandes d’admission à une première inscription en première année de
licence et aux modalités d’évaluation du niveau de compréhension de la langue française pour les ressortissants
étrangers, notamment son article 4,
Arrêtent :
Art. 1 . – Le montant des droits d’inscription perçus par France Education international pour l’examen prévu à
er

l’article D. 612-12 du code de l’éducation est fixé à 74 €.


Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 23 septembre 2022.
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice générale de l’enseignement supérieur
et de l’insertion professionnelle,
A.-S. BARTHEZ
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur chargé
de la 3e sous-direction
de la direction du budget,
A. HAUTIER
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 23 septembre 2022 relatif au compte-rendu d’activité d’enseignement et de recherche


pour l’attribution de la prime d’enseignement supérieur et de recherche des membres du
personnel titulaire enseignant et hospitalier
NOR : ESRH2221826A

La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche,


Vu le décret no 2022-1252 du 23 septembre 2022 relatif à la prime d’enseignement supérieur et de recherche du
personnel titulaire enseignant et hospitalier,
Arrête :
Art. 1 . – Le compte-rendu d’activité d’enseignement et de recherche mentionné à l’article 2 du décret du
er

23 septembre 2022 susvisé est établi conformément à la présentation figurant en annexe du présent arrêté.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française et prend effet au
1er janvier 2022.
Fait le 23 septembre 2022.
SYLVIE RETAILLEAU
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 124

ANNEXE
COMPTE-RENDU D’ACTIVITÉ D’ENSEIGNEMENT ET DE RECHERCHE

Nom d’usage : Prénom :


Corps/grade : Discipline/section :
Etablissement d’affectation :

Synthèse du parcours professionnel et contexte d’exercice


Présentation chronologique des principales étapes de la carrière faisant apparaître les éléments les plus
significatifs (diplômes, positions, principales responsabilités et activités).
Présentation de l’évolution éventuelles des activités.
Présentation des formations suivies, notamment concernant vos activités pédagogiques.
(rubrique limitée à 9 000 caractères, blancs non compris, soit 3 pages maximum)
Investissement pédagogique
1. Présentation synthétique de l’activité d’enseignement : principaux enseignements en mettant l’accent sur les
thématiques enseignées, les pratiques pédagogiques, les activités particulières : création d’un enseignement,
transformation des enseignements.
2. Présentation des enseignements faisant apparaître la catégorie de diplôme (national, universitaire) le niveau
(LMD), le type de formation (formation initiale/continue, professionnelle, présentielle/à distance), la nature
(cours magistraux, TP, TD, encadrement de travaux de fin d’étude et de stages), les effectifs, le volume
horaire (ce descriptif sera complété sous la forme d’un tableau détaillé en annexe – Tableau de présentation
en annexe 1).
3. Organisation/encadrement d’actions de simulation.
4. Responsabilités pédagogiques, en particulier direction, animation, montage de formations, notamment à
l’international, fabrication et utilisation de ressources pédagogiques, soutien à l’insertion professionnelle,
soutien à l’entrepreneuriat, etc.
5. Accompagnement des étudiants en difficulté.
6. Diffusion, et contribution au rayonnement international de la discipline.
Activité scientifique
1. Présentation synthétique des thématiques de recherche : grands axes de recherches et apport dans le ou les
domaines concernés.
2. Publications et productions scientifiques : présentation, en quelques lignes, des 5 publications (ou brevets,
logiciels, compte rendus, rapports) jugées les plus significatives (liste complète en annexe 2 sans transmission
des documents.
3. Encadrement doctoral et scientifique (liste complète en annexe 3).
4. Diffusion et contribution au rayonnement international de la discipline.
– expertise (organismes nationaux ou internationaux) ;
– activités éditoriales (expertises, responsabilités de collections…) ;
– participation jurys de thèse et de HDR (hors établissement) ;
– diffusion du savoir (vulgarisation), responsabilités et activités au sein des sociétés savantes ou
associations ;
– organisation colloques, conférences, journées d’étude ;
– participation à un réseau de recherche, invitations dans des universités étrangères…
5. Responsabilités scientifiques.
– animation équipes de recherche (préciser le rôle, taille, composition, budget, dates) ;
– contrats de recherche évalués suite à appel à projet ou de gré à gré (préciser l’organisme/partenaire, les
dates, le rôle, les ressources financières et humaines).
6. Autres.
Responsabilités collectives et d’intérêt général
1. Présentation synthétique des responsabilités.
2. Responsabilités administratives.
– présidence, vice-présidence d’établissement de l’enseignement supérieur ;
– direction de composante, d’école doctorale, services communs ;
– direction de structures de recherche (UMR, EA, SFR, ERT, plateformes…) ;
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 124

– missions et gestion de projets de l’établissement ;


– autres.
3. Responsabilités et mandats locaux ou régionaux.
– participation aux conseils centraux (rôle, missions…) ;
– participation aux conseils de composantes, de laboratoires… ;
– autres.
4. Responsabilités et mandats (internationaux, nationaux).
– participations à des instances nationales - CNU, CNRS…conseils des établissements publics, jurys de
concours ;
– responsabilités exercées dans les agences nationales (HCERES, ANR…) ;
– autres.
Autres informations
Rubrique pour la présentation de situations particulières ou d’actions non mentionnées précédemment.
Cette rubrique est destinée notamment aux enseignants-chercheurs hospitaliers reconnus travailleurs
handicapés (RQTH) pour leur permettre de présenter l’ensemble des activités exercées en compensation de
leur handicap.
Pour éclairage : contexte de l’activité hospitalière (cette rubrique ne concerne que le personnels enseignant et
hospitalier)
– présentation de l’activité hospitalière en faisant apparaître les éléments jugés les plus significatifs (la
rubrique est limitée à 6 000 caractères, blancs non compris, soit environ 2 pages) ;
– membre/direction d’unité fonctionnelle, de service ;
– présence/direction : Commission consultative médicale (CCM), Commission médicale d’établissement (CME)
Recherche clinique ;
– dimension territoriale de l’activité médicale.

ANNEXES
1. Tableau des enseignements
volume horaire
Année niveau diplôme Intitulé type de formation (1) nature (2) effectifs annuel

(1) Formation initiale/continue, professionnelle, présentielle/à distance.


(2) Cours magistraux, TP, TD, encadrement de travaux de fin d’étude et de stages.
2. Liste classée des publications (celles-ci ne doivent pas être jointes)
(Dans la liste des auteurs mettre votre nom en gras et souligner le nom des étudiants encadrés)
Présentation des publications selon les spécificités disciplinaires. Les candidats sont invités à se reporter aux
éventuelles préconisations formulées par leur section.
– articles dans revues internationales à comité de lecture ;
– articles dans revues nationales à comité de lecture ;
– ouvrages individuels et direction d’ouvrages collectifs ;
– chapitres d’ouvrages ;
– brevets, licences, logiciels ;
– actes publiés de conférences internationales, congrès et colloques… ;
– autres.
3. Liste des directions et codirections de thèses
– thèses soutenues (en précisant, date début, date fin, taux de co-encadrement et co-encadrants, les
publications, le devenir des docteurs) ;
– thèses en cours (en précisant date début, taux de co-encadrement et co-encadrants, les publications).
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 27 septembre 2022 portant prorogation de l’accréditation de l’institut national


supérieur du professorat et de l’éducation de l’académie de Guadeloupe au sein de l’université
des Antilles
NOR : ESRS2225361A

Le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse et la ministre de l’enseignement supérieur et de la


recherche,
Vu le code de l’éducation, notamment son article L. 721-1 ;
Vu l’arrêté du 27 août 2013 fixant le cadre national des formations dispensées au sein des masters « métiers de
l’enseignement, de l’éducation et de la formation » ;
Vu l’arrêté du 27 août 2013 fixant les modalités d’accréditation des écoles supérieures du professorat et de
l’éducation ;
Vu l’arrêté du 30 juillet 2018 portant renouvellement de l’accréditation de l’école supérieure du professorat et de
l’éducation de l’académie de la Guadeloupe au sein de l’université des Antilles,
Arrêtent :
Art. 1 . – L’accréditation de l’institut national supérieur du professorat et de l’éducation de l’académie de
er

Guadeloupe au sein de l’université des Antilles est prorogée d’un an, à compter du 1er septembre 2022.
Art. 2. – La rectrice de la région académique Guadeloupe, rectrice de l’académie de Guadeloupe, chancelière
des universités et le président de l’université des Antilles sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution
du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 septembre 2022.
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
SYLVIE RETAILLEAU
Le ministre de l’éducation nationale
et de la jeunesse,
PAP NDIAYE
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 124

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Décret no 2022-1274 du 28 septembre 2022 modifiant les compétences de la Commission


nationale des enseignants-chercheurs relevant du ministre chargé de l’agriculture
NOR : AGRS2211261D

Publics concernés : personnels des corps d’enseignant-chercheur des établissements d’enseignement supérieur
agricole relevant du ministre chargé de l’agriculture.
Objet : modification des compétences de la Commission nationale des enseignants-chercheurs relevant du
ministre chargé de l’agriculture.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret modifie les compétences de la Commission nationale des enseignants-chercheurs. Cette
instance est dorénavant compétente pour émettre des avis sur les demandes d’attribution de la prime individuelle
prévue par l’article 4 du décret no 2022-1166 du 22 août 2022 portant création du régime indemnitaire des
personnels des corps des enseignants-chercheurs des établissements d’enseignement supérieur agricole relevant
du ministre chargé de l’agriculture.
Références : le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,
Vu le décret no 92-172 du 21 février 1992 modifié relatif à la Commission nationale des enseignants-chercheurs
relevant du ministre chargé de l’agriculture ;
Vu l’avis du comité technique ministériel auprès du ministre chargé de l’agriculture du 5 avril 2022 ;
Le Conseil d’Etat (section de l’administration) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – L’article 1er du décret du 21 février 1992 susvisé est complété par un alinéa ainsi rédigé :
er

« La Commission nationale des enseignants-chercheurs émet des avis sur les demandes d’attribution de la prime
individuelle mentionnée au 3o de l’article 2 du décret no 2022-1166 du 22 août 2022 portant création du régime
indemnitaire des personnels enseignants-chercheurs des établissements d’enseignement supérieur agricole relevant
du ministre chargé de l’agriculture selon les modalités fixées au I de l’article 4 du même décret. »
Art. 2. – L’article 15 du même décret est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« L’examen des demandes d’attribution de la prime individuelle relève des seuls représentants des enseignants-
chercheurs et personnels assimilés occupant un emploi d’un rang au moins égal à celui détenu par le demandeur. »
Art. 3. – Le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et le ministre de la transformation et de
la fonction publiques sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 septembre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
MARC FESNEAU
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 124

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 29 septembre 2022 relatif à la modification temporaire


du cahier des charges de l’appellation d’origine protégée (AOP) « Banon »
NOR : AGRT2226338A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de


l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,
Vu le règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil du 21 novembre 2012 relatif aux
systèmes de qualité applicables aux produits agricoles et aux denrées alimentaires ;
Vu le règlement d’exécution (UE) no 2019/1684 de la Commission du 2 octobre 2019 approuvant une
modification non mineure du cahier des charges d’une dénomination enregistrée dans le registre des appellations
d’origine protégées et des indications géographiques protégées [« Banon » (AOP)] ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment les articles L. 642-4 et D. 641-20-2 ;
Sur la proposition de la commission permanente du comité national des appellations d’origine laitières,
agroalimentaires et forestières de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) en date du 31 août 2022,
Arrêtent :
Art. 1 . – En raison d’un épisode de sécheresse, le cahier des charges de l’appellation d’origine protégée
er

« Banon » est modifié temporairement comme suit :


Au chapitre « 5. Description de la méthode d’obtention du produit / 5.1. Production du lait », pour l’année 2022,
les termes :
« Les chèvres doivent pâturer de façon régulière sur les parcours et prairies de l’aire géographique durant au
moins 210 jours par an. Les chèvres pâturent :
« – sur les parcours composés d’espèces spontanées annuelles ou pérennes, arborées, arbustives ou herbacées ;
« – sur les prairies permanentes à flore autochtone ;
« – sur les prairies temporaires de graminées, légumineuses ou mixtes.
« Durant 4 mois minimum dans l’année elles doivent trouver majoritairement leur alimentation grossière par le
pâturage.
« Pendant cette période, la distribution de foin n’excède pas 1,25 kg de matière brute par jour et par chèvre
adulte présente. »
sont remplacés par les termes :
« Les chèvres doivent pâturer de façon régulière sur les parcours et prairies de l’aire géographique durant au
moins 210 jours par an. Les chèvres pâturent :
« – sur les parcours composés d’espèces spontanées annuelles ou pérennes, arborées, arbustives ou herbacées ;
« – sur les prairies permanentes à flore autochtone ;
« – sur les prairies temporaires de graminées, légumineuses ou mixtes.
« Durant 2 mois minimum dans l’année elles doivent trouver majoritairement leur alimentation grossière par le
pâturage.
« Pendant cette période, la distribution de foin n’excède pas 2 kg de matière brute par jour et par chèvre adulte
présente. »
Au chapitre « 5. Description de la méthode d’obtention du produit / 5.1. Production du lait », la disposition
suivante :
« La distribution de foin est limitée à 600 kg de matière brute par chèvre adulte présente par an.
« La distribution de fourrage vert à l’auge n’est autorisée que 30 jours non consécutifs par an.
« L’apport de compléments est limité à 800 g de matière brute par chèvre adulte présente et par jour avec une
restriction à 270 kg de matière brute par chèvre adulte présente et par an.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 124

« La ration complémentaire annuelle doit être composée au minimum de 60 % de céréales ou sous produits de
céréales.
« L’apport de luzerne déshydratée est limité à 400 g de matière brute par chèvre adulte présente et par jour avec
une restriction à 60 kg de matière brute par chèvre adulte présente et par an.
« L’apport de fourrages et de luzerne déshydratée extérieurs à l’aire géographique est limité à 250 kg de matière
brute par chèvre adulte présente et par an. »
est remplacée et complétée comme suit, du 30 juin 2022 au 1er juillet 2023 :
« La distribution de foin est limitée à 850 kg de matière brute par chèvre adulte présente par an.
« La distribution de fourrage vert à l’auge n’est autorisée que 30 jours non consécutifs par an.
« L’apport de compléments est limité à 800 g de matière brute par chèvre adulte présente et par jour avec une
restriction à 270 kg de matière brute par chèvre adulte présente et par an.
« La ration complémentaire annuelle doit être composée au minimum de 60 % de céréales ou sous produits de
céréales.
« L’apport de luzerne déshydratée est limité à 400 g de matière brute par chèvre adulte présente et par jour avec
une restriction à 60 kg de matière brute par chèvre adulte présente et par an.
« La ration alimentaire consommée par les chèvres est composée du pâturage, de fourrages grossiers, de luzerne
déshydratée, d’aliment complémentaire (concentré). Au minimum 50 % de cette ration annuelle, exprimée en
matière sèche, provient de l’aire géographique. »
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 septembre 2022.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice Compétitivité,
M. TESTUT-NEVES
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et des marchés agroalimentaires,
A. BIOLLEY-COORNAERT
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 124

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 20 septembre 2022 modifiant les obligations de service public imposées


sur les services aériens réguliers entre Rodez et Paris (Orly)
NOR : TREA2225691A

Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,


Vu le règlement (CE) no 1008/2008 du Parlement européen et du Conseil du 24 septembre 2008 établissant des
règles communes pour l’exploitation de services aériens dans la Communauté, notamment l’article 16 ;
Vu le code de l’aviation civile, notamment l’article R. 330-7 ;
Vu l’arrêté du 10 juin 2015 modifié relatif à la modification des obligations de service public imposées sur les
services aériens réguliers entre Rodez et Paris (Orly) ;
Sur proposition du Syndicat mixte de l’aéroport de Rodez,
Arrête :
Art. 1er. – L’annexe au présent arrêté remplace l’annexe à l’arrêté du 10 juin 2015 susvisé.
Art. 2. – Le présent arrêté entre en vigueur le 20 janvier 2024.
Art. 3. – Le directeur général de l’aviation civile est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 20 septembre 2022.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur des services aériens,
E. VIVET

ANNEXE
1. Les obligations de service public imposées sur les services aériens réguliers entre l’aéroport de Rodez et celui
de Paris (Orly) sont les suivantes :
En termes de fréquences :
Les services doivent être exploités toute l’année, sous réserve des périodes de délestage autorisées, à raison
de 620 rotations minimum annuelles et de la façon suivante :
– deux allers-retours par jour, un le matin et un le soir, du lundi au vendredi ;
– un aller-retour le dimanche soir ;
– les allers-retours supplémentaires pour atteindre le nombre minimum de rotations annuelles sont programmés
à la mi-journée du lundi au vendredi.
Les services pourront être délestés dans les conditions suivantes avec préavis minimum d’un mois :
– le transporteur peut interrompre les services durant une période continue de deux semaines durant les
vacances d’été ;
– le transporteur peut réaliser uniquement un aller-retour dans la journée, du lundi au vendredi, pendant deux
semaines consécutives des vacances scolaires de fin d’année. L’aller-retour du dimanche peut ne pas être
réalisé ;
– le transporteur peut ne pas réaliser deux allers-retours au plus les jours fériés. Ce délestage pourra être étendu
à la veille du jour férié lorsque celui-ci tombe un lundi et à la veille ou au lendemain du jour férié lorsque
celui-ci tombe en semaine et crée un pont (période de un jour ouvrable comprise entre un jour férié et un jour
de repos hebdomadaire).
Les services doivent être exploités sans escale intermédiaire entre Rodez et Paris.
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En termes de catégories d’appareils utilisés et de capacité offerte :


Les services doivent être assurés au moyen d’un appareil pressurisé, d’une capacité minimale de quarante-huit
sièges.
En termes d’horaires :
Les horaires doivent permettre aux usagers, du lundi au vendredi, d’effectuer un aller-retour dans la journée,
avec une amplitude d’au moins huit heures à destination, tant à Paris qu’à Rodez.
L’horaire du matin doit permettre une arrivée à Paris avant huit heures.
Les horaires doivent permettre la réalisation de correspondances internationales à l’aéroport de Paris (Orly).
En termes de politique commerciale :
Les vols doivent être commercialisés par au moins un système informatisé de réservation.
Une politique tarifaire incitative et segmentée, permettant de répondre aux différentes typologies de passagers
(petites et moyennes entreprises, industries, voyageurs d’affaires, grands comptes, loisir) doit être mise en place.
En termes de continuité de service public :
Sauf cas de force majeure, le nombre de vols annulés pour des raisons directement imputables au transporteur ne
doit pas excéder, par an, 3 % du nombre de vols prévus.
Les services ne peuvent être interrompus par le transporteur qu’après un préavis de six mois.
2. Il est signalé que des créneaux sont réservés sur l’aéroport de Paris à la desserte de la liaison régulière de
Rodez en application de l’article 9 du règlement (CEE) no 95/93 du Conseil du 18 janvier 1993 fixant des règles
communes en ce qui concerne l’attribution des créneaux horaires dans les aéroports de la Communauté. Les
transporteurs aériens intéressés par cette liaison peuvent obtenir auprès du coordonnateur des aéroports parisiens
toute information concernant ces créneaux horaires.
Les transporteurs communautaires sont informés qu’une exploitation en méconnaissance des obligations de
service public peut entraîner des sanctions administratives et/ou juridictionnelles.
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Décret no 2022-1275 du 29 septembre 2022 relatif au régime juridique applicable au contentieux


des décisions afférentes au projet de terminal méthanier flottant dans la circonscription du
grand port fluvio-maritime de l’axe Seine (site du Havre)
NOR : ENEK2223967D

Publics concernés : membres, agents de greffe des juridictions administratives, justiciables, avocats, entreprises
du secteur du gaz.
Objet : régime contentieux applicable aux décisions relatives au projet de terminal méthanier flottant prévu
dans la circonscription du grand port fluvio-maritime de l’axe Seine (site du Havre).
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret crée un régime contentieux spécifique applicable aux décisions relatives à l’installation, la
mise en service et l’exploitation du projet de terminal méthanier flottant au Havre, mentionné à l’article 30 de la
loi no 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat. Il donne
compétence, à partir du 1er octobre 2022, au tribunal administratif de Rouen pour statuer en premier et dernier
ressort sur l’ensemble de ces décisions, à l’exception de celles relevant du Conseil d’Etat. Le tribunal doit statuer
dans un délai de dix mois. Le décret prévoit également que le délai de recours contentieux contre les décisions
prises à compter du 1er octobre 2022 est d’un mois et n’est pas prorogé par l’exercice d’un recours administratif. Il
prévoit enfin que les tribunaux administratifs qui auraient été précédemment saisis, avant le 1er octobre 2022, de
recours contre de telles décisions, y statuent en premier et dernier ressort.
Références : les dispositions du code de justice administrative modifiées par le décret peuvent être consultées,
dans leur rédaction issue de ces modifications, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et de la ministre de la
transition énergétique,
Vu le code de justice administrative ;
Vu la loi no 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat,
notamment son article 30 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur des tribunaux administratifs et cours administratives d’appel en date
du 6 juillet 2022 ;
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Après le 11o de l’article R. 811-1 du code de justice administrative, il est inséré un alinéa ainsi
er

rédigé :
« 12o Lorsque la juridiction en a été saisie avant le 1er octobre 2022, les litiges mentionnés à
l’article R. 811-1-2 ; ».
Art. 2. – Après l’article R. 811-1-1 du code de justice administrative, il est inséré un article R. 811-1-2 ainsi
rédigé :
« Art. R. 811-1-2. – A compter du 1er octobre 2022, le tribunal administratif de Rouen statue en premier et
dernier ressort sur les litiges, y compris pécuniaires, relatifs à l’ensemble des décisions, y compris de refus, autres
que celles prévues à l’article R. 311-1, nécessaires, même pour partie, à l’installation, la mise en service et
l’exploitation du terminal méthanier flottant mentionné à l’article 30 de la loi no 2022-1158 du 16 août 2022 portant
mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat, y compris les décisions portant sur les travaux portuaires
associés et sur la construction et l’exploitation de la canalisation de transport et de raccordement au réseau de gaz
naturel et ses installations annexes.
« Le délai de recours contentieux contre les décisions mentionnées à l’alinéa précédent est d’un mois, courant à
compter du jour où la décision leur a été notifiée pour les pétitionnaires et à compter de la publication de la décision
pour les tiers intéressés. Ce délai n’est pas prorogé par l’exercice d’un recours administratif.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 124

« Le tribunal administratif de Rouen statue dans un délai de dix mois à compter de l’enregistrement de la
requête. »
Art. 3. – Les dispositions du deuxième alinéa de l’article R. 811-1-2 du code de justice administrative, dans sa
rédaction issue de l’article 2, s’appliquent aux décisions mentionnées à son premier alinéa prises à compter du
1er octobre 2022.
Art. 4. – Le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des
territoires et la ministre de la transition énergétique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 septembre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
La ministre de la transition énergétique,
AGNÈS PANNIER-RUNACHER
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 7 septembre 2022 relatif à un programme de financement destiné à encourager


l’équipement numérique des établissements et services sociaux ou médico-sociaux (ESSMS) -
Fonction « Dossier usager informatisé pour le domaine Protection de l’enfance » - Vague 1
NOR : SPRD2214208A

Publics concernés : établissements et services sociaux ou médico-sociaux du domaine Protection de l’enfance ;


opérateurs publics et privés du développement et de l’édition des services numériques en santé ; Agence du
numérique en santé.
Objet : création d’un programme de financement destiné à encourager l’équipement numérique des
établissements et services sociaux ou médico-sociaux (Fonction « Dossier usager informatisé pour le domaine
Protection de l’enfance » - Vague 1).
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : l’arrêté, pris sur le fondement de l’article L. 1111-24 du code de la santé publique, met en place un
programme de financement destiné à encourager l’équipement numérique des établissements et services sociaux
ou médico-sociaux (Fonction « Dossier usager informatisé pour le domaine Protection de l’enfance » - Vague 1),
dans le cadre du volet numérique du plan d’investissement acté dans les engagements ministériels du 22 juillet 2020
issus des concertations du Ségur de la santé. Il prévoit que les financements relevant de ce programme sont
attribués aux opérateurs publics et privés du développement et de l’édition des services numériques en santé en
contrepartie d’une opération informatique d’ensemble au bénéfice des établissements et services sociaux ou
médico-sociaux. Ces financements sont mis en œuvre par l’Agence du numérique en santé dans le cadre d’un
système ouvert et non sélectif de référencement et de financement, dont l’arrêté définit les conditions et modalités.
Références : le présent arrêté est pris application de l’article L. 1111-24 du code de la santé publique. Il peut
être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de la santé et de la prévention, le ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes
handicapées et la secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’enfance,
Vu le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des
personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données, et abrogeant la directive 95/46/CE ;
Vu le code de la santé publique, notamment son article L. 1111-24 ;
Vu la loi no 2021-1754 du 23 décembre 2021 de financement de la sécurité sociale pour 2022,

Arrêtent :
Art. 1 . – Un programme de financement destiné à encourager l’équipement numérique des établissements et
er

services sociaux ou médico-sociaux (ESSMS) est mis en place.


Ce programme a pour objet de favoriser le développement de systèmes d’information en santé conformes à des
exigences techniques, fonctionnelles et ergonomiques, permettant la production, la structuration, la conservation et
le partage des données de santé dans le respect des dispositions du code de la santé publique et du règlement (UE)
du 27 avril 2016 susvisé.
Les financements relevant du programme créé par le présent arrêté sont attribués aux opérateurs publics et privés
du développement et de l’édition des services numériques en santé, en contrepartie de la réalisation d’une opération
informatique d’ensemble au bénéfice des établissements et services sociaux ou médico-sociaux.
Art. 2. – Les financements relevant du présent arrêté sont attribués dans le cadre d’un système ouvert et non
sélectif de référencement et de financement mis en œuvre par l’Agence du numérique en santé, groupement
d’intérêt public mentionné à l’article L. 1111-24 du code de la santé publique.
Ce système ouvert et non sélectif est organisé selon une procédure transparente, assurant un libre et égal accès
aux opérateurs intéressés.
Il ne peut donner lieu à l’octroi de droits exclusifs et le nombre d’opérateurs admis à y participer ne peut être
contingenté.
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Art. 3. – I. – Pour le programme de financement défini par le présent arrêté, l’Agence du numérique en santé
référence, à l’initiative des opérateurs intéressés, les solutions logicielles conformes à des exigences techniques,
fonctionnelles et ergonomiques minimales.
II. – Les exigences mentionnées au I et les scénarios de vérification afférents sont définis dans le référentiel
d’exigences et de scénarios de conformité REM-MS2 DUI PDE-Va1 figurant en annexe 1 au présent arrêté.
III. – Les modalités de présentation et d’instruction des demandes de référencement sont définies dans le dossier
de spécifications de référencement DSR-MS2 DUI PDE-Va1 figurant en annexe 2 au présent arrêté.
Art. 4. – I. – Une convention est conclue entre tout opérateur informatique dont la solution logicielle a été
référencée en vertu de l’article 3 et l’Agence du numérique en santé.
Cette convention définit les droits et obligations réciproques des parties au titre du référencement de la solution
logicielle.
Elle est conforme à la convention-type publiée sur le site de l’Agence du numérique en santé.
II. – La conclusion de la convention visée au I s’accompagne de la remise à l’opérateur informatique concerné
d’une attestation de référencement de la solution logicielle qu’il a présentée.
III. – L’Agence du numérique en santé rend publique et tient à jour la liste des solutions logicielles référencées
sur son site internet.
Art. 5. – I. – Tout opérateur informatique ayant conclu la convention mentionnée au I de l’article 4 peut
prétendre à un financement en contrepartie de la réalisation de l’opération informatique d’ensemble réalisée au
profit d’un professionnel, établissement ou service éligible, dans les conditions prévues au III du présent article.
II. – Lorsque la solution logicielle référencée est distribuée par un opérateur distinct de celui qui l’édite, le
distributeur peut prétendre au financement mentionné au I, à condition que :
1o L’opérateur informatique éditant la solution logicielle ait conclu la convention mentionnée au I de l’article 4 ;
2o L’opérateur informatique distribuant la solution logicielle ait été déclaré auprès de l’Agence du numérique en
santé, selon des modalités déterminées dans le dossier de spécifications de référencement mentionné au III de
l’article 3 ;
3o Le distributeur de la solution logicielle justifie d’un mandat de l’opérateur informatique qui l’édite, à l’effet de
demander et percevoir les financements en cause.
III. – Le document d’appel à financement en vue de l’équipement numérique des acteurs de l’offre de soins AF-
MS2 DUI PDE-Va1, figurant en annexe 3 au présent arrêté, fixe notamment :
1o Le périmètre de l’opération informatique globale dont la réalisation conditionne l’attribution du financement ;
2o Les conditions posées à l’attribution et au versement du financement, outre celles prévues par le présent
arrêté ;
3o Les règles permettant de déterminer le montant du financement et ses modalités de versement, y compris sous
forme d’avance ;
4o Les modalités de présentation et d’instruction des demandes de financement et de paiement.
IV. – Les professionnels, établissements et services bénéficiaires de l’opération informatique visée au I
respectent les règles qui leur sont applicables pour la commande de celle-ci à l’opérateur informatique.
V. – La résiliation de la convention mentionnée au I de l’article 4 emporte de plein droit, pour l’opérateur
informatique éditant la solution logicielle référencée et pour tout distributeur de cette solution, la perte du droit
d’accès au programme de financement défini par le présent arrêté.
Art. 6. – L’Agence du numérique en santé est chargée de la gestion technique, administrative et financière du
programme de financement défini par le présent arrêté.
Elle rend compte régulièrement à l’Etat des opérations de référencement et des engagements et des versements
exécutés au titre du présent arrêté.
L’Agence du numérique en santé procède, préalablement à la mise en œuvre du système ouvert et non sélectif de
référencement et de financement mentionné à l’article 2, à une publicité destinée à permettre à tout opérateur
informatique intéressé de se manifester.
Cette publicité est notamment effectuée au moyen d’un avis publié au Journal officiel de l’Union européenne et
sur le site internet de l’Agence du numérique en santé.
L’Agence du numérique en santé peut déléguer certaines compétences prévues au présent article ou faire appel à
un ou plusieurs prestataires pour concourir à l’exécution des missions précitées.
Art. 7. – I. – L’Agence du numérique en santé peut réaliser ou faire réaliser par tout tiers les contrôles
nécessaires à la vérification du respect, par tout opérateur informatique dont la solution logicielle a été référencée
ou par tout distributeur de cette solution, des dispositions réglementaires et des stipulations de la convention
mentionnée au I de l’article 4.
Ces contrôles peuvent avoir lieu à tout moment et être réalisés sur place ou sur pièces.
L’opérateur informatique susvisé tient à disposition de l’Agence du numérique en santé tout document
permettant d’effectuer ces contrôles.
Toute entrave à ces contrôles peut donner lieu, après que le bénéficiaire a été mis en mesure de présenter ses
observations dans un délai raisonnable, au retrait du référencement et à l’obligation de reverser les financements
perçus sur son fondement.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 124

II. – En cas de non-respect des dispositions légales ou réglementaires ou des dispositions de la convention
mentionnée au I de l’article 4, l’Agence du numérique en santé et ses prestataires éventuels peuvent, après mise en
demeure de l’opérateur informatique concerné de remédier aux manquements constatés ou de présenter ses
observations dans un délai raisonnable, retirer le référencement à compter de la date des manquements constatés et
ordonner le reversement des financements perçus sur son fondement, avant de procéder au recouvrement des
sommes correspondant à ces financements.
III. – En cas de fraude affectant le référencement, l’attribution et le versement des financements ou l’exécution
de la convention visée au I de l’article 4, l’Agence du numérique en santé peut, après avoir mis l’opérateur
informatique concerné en mesure de présenter ses observations dans un délai raisonnable, procéder au retrait du
référencement, ordonner le reversement des financements perçus sur son fondement, recouvrer les sommes
correspondant à ces financements et engager des poursuites pénales.
IV. – Le retrait du référencement en application du II ou du III emporte de plein droit l’obligation pour
l’opérateur informatique concerné de reverser les financements perçus sur son fondement.
Art. 8. – Les annexes 1 à 3 au présent arrêté sont consultables sur le site internet de l’Agence du numérique en
santé, à l’adresse suivante : https://esante.gouv.fr/segur/medico-social.
Art. 9. – Le délégué ministériel au numérique en santé est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 7 septembre 2022.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
FRANÇOIS BRAUN
Le ministre des solidarités, de l’autonomie
et des personnes handicapées,
JEAN-CHRISTOPHE COMBE
La secrétaire d’État
auprès de la Première ministre,
chargée de l’enfance,
CHARLOTTE CAUBEL
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 16 septembre 2022 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques


agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
NOR : SPRS2218469A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses article R. 163-3 et R. 163-4 ;
Vu le code général des impôts, notamment l’article 281 octies ;
Vu l’avis de la commission de la transparence du 16 juin 2010,

Arrêtent :
Art. 1er. – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.
Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 16 septembre 2022.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
C. DELPECH H. MONASSE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH

ANNEXE

(2 inscriptions)
Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour les
spécialités visées ci-dessous :
– traitement des patients adultes atteints de sarcome des tissus mous évolué, après échec de traitements à base
d’anthracyclines et d’ifosfamide, ou chez les patients ne pouvant pas recevoir ces médicaments. Les données
d’efficacité ont principalement été obtenues chez des patients atteints de liposarcome et de léiomyosarcome ;
– en association à la doxorubicine liposomale pégylée (DLP) en traitement du cancer des ovaires récidivant
sensible au platine.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 124

Code CIP Présentation

TRABECTEDINE TEVA 0,25 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion, poudre en flacon (verre) (B/1) (laboratoires TEVA
34009 550 868 0 2 SANTE)

34009 550 868 1 9 TRABECTEDINE TEVA 1 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion, poudre en flacon (verre) (B/1) (laboratoires TEVA SANTE)

(2 extensions d’indication)
La prise en charge des spécialités ci-dessous est étendue dans l’indication suivante :
– en association à la doxorubicine liposomale pégylée (DLP) en traitement du cancer des ovaires récidivant
sensible au platine.
Code CIP Présentation

34009 571 522 9 1 YONDELIS 0,25 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion en flacon, (B/1) (laboratoires PHARMA MAR SA)

34009 571 524 1 3 YONDELIS 1 mg (trabectédine), poudre pour solution à diluer pour perfusion en flacon (laboratoires PHARMA MAR SA)
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 27 septembre 2022 modifiant l’arrêté du 20 septembre 2021 portant modification des
conditions d’inscription des implants d’embolisation artérielle au chapitre 1er et au chapitre 2 du
titre III de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code
de la sécurité sociale
NOR : SPRS2227635A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu l’avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé
du 22 juin 2021 ;
Vu l’arrêté du 20 septembre 2021 portant modification des conditions d’inscription des implants d’embolisation
artérielle au chapitre 1er et au chapitre 2 du titre III de la liste des produits et prestations remboursables prévue à
l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale, publié le 22 septembre au Journal officiel de la République
française (NOR : SSAS2126592A), texte 19 sur 93 ;
Vu l’arrêté du 28 juin 2022 modifiant l’arrêté du 20 septembre 2021 portant modification des conditions
d’inscription des implants d’embolisation artérielle au chapitre 1er et au chapitre 2 du titre III de la liste des produits
et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale, publié le 30 juin au Journal
officiel de la République française (NOR : SPRS2219033A), texte 39 sur 185,
Arrêtent :
Art. 1 . – Dans l’article 2 de l’arrêté du 20 septembre 2021 modifié susvisé, la date de radiation
er

du code 3183142 est portée au 1er décembre 2022 au lieu du 1er octobre 2022.
Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 septembre 2022.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
C. DELPECH H. MONASSE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 27 septembre 2022 portant inscription du substitut osseux sur mesure pour
reconstruction crânienne CROWN de la société EUROS au titre III de la liste des produits et
prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2227649A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu l’avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé en date
du 12 avril 2022,

Arrêtent :
Art. 1 . – Au titre III de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 1er, section 3, sous-section 4,
er

paragraphe 2, dans la rubrique « Prothèse osseuse sur mesure pour la reconstruction de la voûte crânienne », la
rubrique « Société EUROS » est créée comme suit :
CODE NOMENCLATURE

Société EUROS

3101641 Substitut osseux sur mesure pour reconstruction crânienne, EUROS, CROWN.
Substitut osseux sur mesure pour reconstruction crânienne CROWN de la société EUROS.
DESCRIPTION :
CROWN est un dispositif implantable sur mesure conçu pour remplacer la perte osseuse de la voûte crânienne. Elle est destinée à être utilisée
avec des systèmes de fixation lors de la reconstruction du crâne à des fins esthétiques et fonctionnelles. La voûte crânienne CROWN peut être
utilisée pour des patients adultes, adolescents ou pédiatriques (avec une cavité crânienne complètement développée). La voûte crânienne
CROWN est fabriquée à partir du PEEK.
L’épaisseur de la plaque CROWN est, selon les spécifications techniques du dispositif, comprise entre 50 % et 100 % de l’épaisseur moyenne de
l’os adjacent au défect osseux avec une épaisseur minimum de 2,5 mm.
L’implant est réalisé sur mesure, à partir des images tomodensitométriques transmises par le chirurgien. Une proposition numérique de
conception est transmise pour validation au chirurgien prescripteur avant mise en production de l’implant.
INDICATIONS :
Reconstruction crânienne, sur entente préalable,
– soit en première intention, en cas de défect osseux :
– situé dans la zone fronto-temporale,
– ou de grande taille (supérieur à 35 cm2).
– soit en deuxième intention, après échec ou impossibilité de l’autogreffe.
MODALITES DE PRESCIPTION ET D’UTILISATION :
La prise en charge de CROWN est subordonnée à la procédure d’entente préalable conforme à l’article R. 165-23 du code de la sécurité sociale.
REFERENCE PRISE EN CHARGE :
A259101011
Date de fin de prise en charge : 15 octobre 2027.

Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au
Journal officiel.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 124

Fait le 27 septembre 2022.


Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
C. DELPECH H. MONASSE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 124

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 27 septembre 2022 pris en application de l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité


sociale et modifiant l’arrêté du 2 mars 2005 modifié fixant la liste des produits et prestations
mentionnés à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale pris en charge en sus des
prestations d’hospitalisation
NOR : SPRS2227650A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-22-7, L. 165-1 à L. 165-7 ;
Vu l’arrêté du 2 mars 2005 modifié pris en application de l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale et
fixant la liste des produits et prestations mentionnés à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale pris en charge
en sus des prestations d’hospitalisation,
Arrêtent :
Art. 1er. – A l’annexe de l’arrêté du 2 mars 2005 susvisé, le code suivant est ajouté :
Référence dans la LPP Code Libellé

Titre III, chapitre 1, section 3, sous-section 4 3101641 Substituts osseux

Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel.
Art. 3. – La directrice générale de l’offre de soins et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 septembre 2022.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice L’adjointe à la sous-directrice
du financement du pilotage de la performance
du système de soins, des acteurs de l’offre de soins,
C. DELPECH E. COHN
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 27 septembre 2022 portant changement de l’exploitant au titre de l’article L. 165-1-1-1


du code de la sécurité sociale du ballon actif à élution de paclitaxel LUTONIX 035 de la société
BARD France inscrit au titre V de la liste des produits et prestations remboursables prévue à
l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2227652A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu la lettre du 8 avril 2022 des sociétés BARD France et BECTON DICKINSON France informant du transfert
des activités commerciales de BARD France vers BECTON DICKINSON France, à compter du 1er juillet 2022,
Arrêtent :
Art. 1 . – Au titre V de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 2, section 1 « Ballons actifs
er

périphériques » :
1. La rubrique « Société BARD France (BARD) » devient « Société BECTON DICKINSON France (BD) » ;
2. Dans la nouvelle rubrique « Société BECTON DICKINSON France (BD) », dans la nomenclature du
code 5233335, l’intitulé court « Ballon actif à élution de paclitaxel, BARD, LUTONIX 035 » devient « Ballon
actif à élution de paclitaxel, BD, LUTONIX 035 ».
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au
Journal officiel de la République française.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 septembre 2022.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
C. DELPECH H. MONASSE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 124

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 27 septembre 2022 fixant les taux de promotion pour l’année 2022
dans certains corps de la fonction publique hospitalière
NOR : SPRH2227533A

Le ministre de la santé et de la prévention,


Vu le code général de la fonction publique ;
Vu le décret no 2007-1191 du 3 août 2007 relatif à l’avancement de grade dans certains corps de la fonction
publique hospitalière ;
Vu l’arrêté du 11 octobre 2007 modifié déterminant les taux de promotion dans certains corps de la fonction
publique hospitalière,
Arrête :
Art. 1er. – Le tableau figurant dans l’annexe à l’arrêté du 11 octobre 2007 susvisé est remplacé par le tableau
suivant :
«
Corps et grade Taux applicable en 2022

Filière administrative

Corps des attachés d’administration hospitalière

Attaché principal 7%

Corps des adjoints des cadres hospitaliers

Adjoint des cadres hospitaliers de classe supérieure 11 %

Adjoint des cadres hospitaliers de classe exceptionnelle 9%

Corps des assistants médico-administratifs

Assistant médico-administratif de classe supérieure 8%

Assistant médico-administratif de classe exceptionnelle 9%

Corps des adjoints administratifs hospitaliers

Adjoint administratif principal de 2e classe 6%

Adjoint administratif principal de 1re classe 6%

Corps des permanenciers auxiliaires de régulation médicale

Permanencier auxiliaire de régulation médicale chef 12 %

Filière ouvrière et technique

Corps des dessinateurs

Dessinateur principal 10 %

Corps des conducteurs ambulanciers

Conducteur ambulancier principal 6%

Corps des personnels ouvriers


30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 124

Corps et grade Taux applicable en 2022

Ouvrier principal de 2e classe 6%

Ouvrier principal de 1re classe 7%

Corps de la maîtrise ouvrière

Agent de maîtrise principal 15 %

Corps des techniciens et techniciens supérieurs hospitaliers

Technicien supérieur hospitalier de 2e classe 10 %

Technicien supérieur hospitalier de 1re classe 10 %

Psychologues

Corps des psychologues

Psychologue hors classe 9%

Filière soins

Corps des agents des services hospitaliers qualifiés

Agent des services hospitaliers qualifié classe supérieure 20 %

Corps des accompagnants éducatifs et sociaux

Accompagnant éducatif et social principal 16 %

Corps des aides-soignants et des auxiliaires de puériculture

Aide-soignant de classe supérieure,


Auxiliaire de puériculture de classe supérieure 16 %

Corps des personnels infirmiers régis par le décret no 88-1077 du 30 novembre 1988

Infirmier de classe supérieure 28 %

Corps des infirmiers en soins généraux et spécialisés

Infirmier en soins généraux deuxième grade 22 %

Filière de rééducation

Corps des pédicures-podologues

Pédicure-podologue de classe supérieure 22 %

Corps des masseurs-kinésithérapeutes

Masseur-kinésithérapeute de classe supérieure 22 %

Corps des ergothérapeutes

Ergothérapeute de classe supérieure 22 %

Corps des psychomotriciens

Psychomotricien de classe supérieure 22 %

Corps des orthophonistes

Orthophoniste de classe supérieure 22 %

Corps des orthoptistes

Orthoptiste de classe supérieure 22 %

Corps des diététiciens

Diététicien de classe supérieure 26 %

Filière médico-technique

Corps des manipulateurs d’électroradiologie médicale


30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 124

Corps et grade Taux applicable en 2022

Manipulateur d’électroradiologie de classe supérieure 22 %

Corps des techniciens de laboratoire médical

Technicien de laboratoire médical de classe supérieure 28 %

Corps des préparateurs en pharmacie hospitalière

Préparateur en pharmacie hospitalière de classe supérieure 24 %

Filière socio-éducative

Corps des cadres socio-éducatifs

Cadre supérieur socio-éducatif 10 %

Cadre socio-éducatif de classe exceptionnelle 9%

Corps des animateurs

Animateur principal de 2e classe 12 %

Animateur principal de 1re classe 8%

Corps des moniteurs-éducateurs

Moniteur-éducateur principal 8%

Filière médicale

Corps des sages-femmes des hôpitaux

Sage-femme des hôpitaux du second grade 22 %

Corps des filières de rééducation et médico-technique de la catégorie B placés en voie d’extinction

Corps des pédicures-podologues régis par le décret no 2011-746 du 27 juin 2011

Pédicure-podologue de classe supérieure 28 %

Corps des masseurs-kinésithérapeutes régis par le décret no 2011-746 du 27 juin 2011

Masseur-kinésithérapeute de classe supérieure 25 %

Corps des ergothérapeutes régis par le décret no 2011-746 du 27 juin 2011

Ergothérapeute de classe supérieure 24 %

Corps des psychomotriciens régis par le décret n 2011-746 du 27 juin 2011


o

Psychomotricien de classe supérieure 24 %

Corps des orthophonistes régis par le décret no 2011-746 du 27 juin 2011

Orthophoniste de classe supérieure 28 %

Corps des orthoptistes régis par le décret no 2011-746 du 27 juin 2011

Orthoptiste de classe supérieure 28 %

Corps des manipulateurs d’électroradiologie médicale régis par le décret no 2011-748 du 27 juin 2011

Manipulateur en électroradiologie de classe supérieure 24 %

».
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 septembre 2022.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur des ressources humaines
du système de santé,
P. CHARPENTIER
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 28 septembre 2022 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge
en sus des prestations d’hospitalisation mentionnée à l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité
sociale
NOR : SPRS2216545A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment les articles L. 162-22-7, R. 162-37-2 et R. 162-37-3 ;
Vu l’arrêté du 4 avril 2005 modifié pris en application de l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale et
fixant la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge par l’assurance maladie en sus des prestations
d’hospitalisation,

Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques facturables en sus des prestations d’hospitalisation visée à
er

l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en
annexe.
Art. 2. – Le directeur de la sécurité sociale et la directrice générale de l’offre de soins sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la
République française.
Fait le 28 septembre 2022.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice L’adjointe à la sous-directrice
du financement du pilotage de la performance
du système de soins, des acteurs de l’offre de soins,
C. DELPECH E. COHN
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH

ANNEXE

(2 inscriptions)
Les spécialités suivantes sont inscrites sur la liste des spécialités pharmaceutiques facturables en sus des
prestations d’hospitalisation visée à l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale.
La seule indication thérapuetique ouvrant droit à la prise en charge en sus par l’assurance maladie est, pour les
spécialités visées ci-dessous :
– en association avec la doxorubicine liposomale pégylée (DLP) chez les patientes atteintes de cancer des
ovaires récidivant sensible au platine.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 124

Dénomination Laboratoire exploitant


Commune Libellé de la spécialité Code UCD Libellé de l’UCD ou titulaire de l’autorisation
Internationale pharmaceutique de mise sur le marché

TRABECTEDINE TEVA 0,25 mg, poudre pour TRABECTEDINE TVC 0,25MG


trabectédine solution à diluer pour perfusion 3400890020411 FL TEVA SANTE

TRABECTEDINE TEVA 1 mg, poudre pour TRABECTEDINE TVC 1MG


trabectédine solution à diluer pour perfusion 3400890020428 PERF FL TEVA SANTE
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 28 septembre 2022 pris en application de l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité


sociale et modifiant l’arrêté du 2 mars 2005 fixant la liste des produits et prestations
mentionnés à l’article L. 165-1 du même code pris en charge en sus des prestations
d’hospitalisation
NOR : SPRS2227768A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-22-7 et L. 165-1 à L. 165-7 ;
Vu l’arrêté du 2 mars 2005 modifié pris en application de l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale et
fixant la liste des produits et prestations mentionnés à l’article L. 165-1 du même code pris en charge en sus des
prestations d’hospitalisation ;
Vu l’arrêté du 27 septembre 2022 portant report de la date de radiation du code 3183142, relatif à la ligne
générique des implants d’embolisation artérielle, sur la liste des produits et prestations remboursables (LPP) prévue
à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale ;
Considérant qu’en raison du report de la date de radiation susvisée de la LPP, il y a lieu de reporter également,
par voie de conséquence, la date de radiation dudit code de la liste fixée par l’arrêté du 2 mars 2005 modifié
susvisé,
Arrêtent :
Art. 1er. – A l’annexe de l’arrêté du 2 mars 2005 susvisé, le code suivant est désormais radié à compter du
1er décembre 2022.
Référence dans la LPP Code Libellé

Titre III, chapitre 1, section 1, sous-section 2 3183142 Implants vasculaires

Art. 2. – La directrice générale de l’offre de soins et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 septembre 2022.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice L’adjointe à la sous-directrice
du financement du pilotage de la performance
du système de soins, des acteurs de l’offre de soins,
C. DELPECH E. COHN
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 28 septembre 2022 portant inscription des pieds à restitution d’énergie de classe III
AERIS PERFORMANCE 2 et AERIS PERFORMANCE LP de la société FILLAUER Europe au titre II
de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la
sécurité sociale
NOR : SPRS2227863A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu les avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé,
Arrêtent :
Art. 1 . – Au titre II de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 7, section 2, chapitre 3,
er

paragraphe 6, dans la rubrique « Pied à restitution d’énergie de classe III » sont ajoutés la rubrique Société
FILLAUER Europe (FILLAUER) ainsi que les produits suivants :
CODE NOMENCLATURE

Société FILLAUER Europe (FILLAUER)

2784974 Pied restitution énergie, classe III, FILLAUER, AERIS PERFORMANCE 2.


DESCRIPTION
Le pied AERIS PERFORMANCE 2 est un effecteur terminal pour prothèse externe de membre inférieur.
Il est composé de 2 éléments principaux en fibre de carbone composite : une double lame (ressort principal et ressort supérieur du pylône) avec
orteil séparé et une plaque de pied inférieure. La jonction proximale est un adaptateur pyramidal en aluminium.
Un revêtement esthétique en polychlorure de vinyle et Kevlar est également disponible.
Le pied AERIS PERFORMANCE 2 est garanti 36 mois, le revêtement esthétique est garanti 6 mois, et ce dans des conditions normales d’utilisation.
Date de fin de prise en charge : 15 octobre 2027.

2728579 Pied restitution énergie, classe III, FILLAUER, AERIS PERFORMANCE LP.
DESCRIPTION
Le pied AERIS PERFORMANCE LP est un effecteur terminal pour prothèse externe de membre inférieur.
Il est composé de 3 éléments principaux en fibre de carbone composite : une double lame (ressort principal et ressort supérieur du pylône) et une
plaque de pied inférieure. Un revêtement esthétique en polychlorure de vinyle et Kevlar est également fourni. La jonction proximale est un
adaptateur pyramidal en aluminium.
La chaussette SPECTRA vise à protéger le revêtement.
Le pied AERIS PERFORMANCE LP est garanti 36 mois, le revêtement esthétique est garanti 6 mois, et ce dans des conditions normales d’utilisation.
Date de fin de prise en charge : 15 octobre 2027.

Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 septembre 2022.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
C. DELPECH H. MONASSE
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 124

Le ministre de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 29 septembre 2022 complétant l’arrêté du 12 avril 2022 fixant la liste des groupes
biologiques similaires substituables par le pharmacien d’officine et les conditions de
substitution et d’information du prescripteur et du patient telles que prévu au 2o de
l’article L. 5125-23-2 du code de la santé publique
NOR : SPRS2227921A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5121-1 et L. 5125-23-2 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-16 et L. 162-17 ;
Vu l’arrêté du 12 avril 2022 fixant la liste des groupes biologiques similaires substituables par le pharmacien
d’officine et les conditions de substitution et d’information du prescripteur et du patient telles que prévues au 2o de
l’article L. 5125-23-2 du code de la santé publique (NOR : SSAS2211448A) ;
Vu l’avis du conseil de la Caisse nationale de l’assurance maladie en date du 20 septembre 2022 ;
Vu l’avis de la commission des accidents du travail et des maladies professionnelles en date du
14 septembre 2022 ;
Vu l’avis du conseil central d’administration de la Mutualité sociale agricole en date du 14 septembre 2022 ;
Vu l’avis de la directrice générale de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en
date du 15 mars 2022,
Arrêtent :
Art. 1 . – Dans le tableau annexé à l’arrêté du 12 avril 2022 susvisé, la liste des médicaments biologiques
er

similaires du groupe 2 (groupe de dénomination commune Pegfilgrastim) est complétée comme suit :
« STIMUFEND® ».
Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 septembre 2022.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
C. DELPECH H. MONASSE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 29 septembre 2022 portant délégation de signature au cabinet de la ministre déléguée


auprès du ministre de la santé et de la prévention, chargée de l’organisation territoriale et des
professions de santé
NOR : SPRC2226328A

La ministre déléguée auprès du ministre de la santé et de la prévention, chargée de l’organisation territoriale et


des professions de santé,
Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ;
Vu le décret du 16 mai 2022 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret du 4 juillet 2022 relatif à la composition du Gouvernement ;
Vu l’arrêté du 29 septembre 2022 portant nomination au cabinet de la ministre déléguée auprès du ministre de la
santé et de la prévention, chargée de l’organisation territoriale et des professions de santé,
Arrête :
Art. 1 . – Délégation permanente est donnée à M. Antoine-Mathieu NICOLI, directeur adjoint de cabinet, à
er

l’effet de signer, au nom de la ministre déléguée auprès du ministre de la santé et de la prévention, chargée de
l’organisation territoriale et des professions de santé, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, en ce
qui concerne les affaires pour lesquelles délégation n’a pas été donnée aux personnes mentionnées à l’article 1er du
décret du 27 juillet 2005 susvisé.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 septembre 2022.
AGNÈS FIRMIN LE BODO
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 48 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS, DE L'AUTONOMIE


ET DES PERSONNES HANDICAPÉES

Décret no 2022-1276 du 29 septembre 2022 modifiant le décret no 2020-764 du 23 juin 2020 relatif
aux conditions d’ouverture et de continuité des droits à certaines prestations familiales dans le
contexte de l’épidémie de covid-19
NOR : APHS2226588D

Publics concernés : micro-crèches, entreprises ou associations gérant une crèche familiale auxquelles les
parents éligibles au complément de mode de garde de la prestation d’accueil du jeune enfant recourent pour
l’accueil de leurs enfants âgés de moins de six ans.
Objet : dérogation temporaire aux règles relatives au complément de libre choix du mode de garde et aux
financements versés par le fonds national d’action sociale de la branche famille.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le texte prolonge, à titre temporaire et en raison du contexte sanitaire, une modalité dérogatoire de
financement des micro-crèches et des crèches familiales pour lesquelles les familles perçoivent le complément de
libre choix du mode de garde. Ces structures pourront bénéficier d’aides financées sur le fonds national d’action
sociale de la Caisse nationale des allocations familiales au titre de leurs places temporairement fermées jusqu’au
31 décembre 2022.
Références : le décret, ainsi que le décret qu’il modifie, peuvent être consultés, dans leur rédaction issue de
cette modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées,
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 531-6 et D. 531-23 ;
Vu le décret no 2008-1025 du 7 octobre 2008 modifié étendant et adaptant à Saint-Pierre-et-Miquelon le régime
des prestations familiales, notamment son article 1er ;
Vu le décret no 2020-764 du 23 juin 2020 modifié relatif aux conditions d’ouverture et de continuité des droits à
certaines prestations familiales dans le contexte de l’épidémie de covid-19, notamment son article 2 ;
Vu l’avis du conseil d’administration de la caisse nationale des allocations familiales en date du
20 septembre 2022,
Décrète :
Art. 1 . – Le I de l’article 2 du décret du 23 juin 2020 susvisé est ainsi modifié :
er

1o Aux deuxième et au septième alinéas, après les mots : « 31 juillet 2022 » sont insérés les mots : « et entre le
er
1 septembre et le 31 décembre 2022 » ;
2o Après le cinquième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« – au titre de leurs places temporairement inoccupées par des enfants dont l’un des parents fait l’objet d’une
mesure d’isolement à la suite d’une contamination par la covid-19 établie par un examen inscrit à la
nomenclature des actes de biologie médicale, à compter du 1er septembre et jusqu’au 31 décembre 2022 ».
Art. 2. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre des
solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie,
des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, sont chargés, chacun en ce
qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 septembre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre des solidarités, de l’autonomie
et des personnes handicapées,
JEAN-CHRISTOPHE COMBE
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 48 sur 124

Le ministre de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
GABRIEL ATTAL
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 49 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Décret du 28 septembre 2022 portant radiation


(administrateurs des postes et télécommunications)
NOR : ECOP2224552D

Par décret du Président de la République en date du 28 septembre 2022, M. François GUIRAUD, administrateur
des postes et télécommunications, en position de disponibilité pour convenances personnelles, est réintégré pour
ordre dans son corps d’origine, à compter du 24 juillet 2010, et radié des cadres à cette même date.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Décret du 28 septembre 2022 portant radiation des cadres


(corps des mines) - Mme ZIEGLER-PERTHUISOT (Elodie)
NOR : ECOG2225765D

Par décret du Président de la République en date du 28 septembre 2022, Mme Elodie ZIEGLER-PERTHUISOT,
ingénieure en chef des mines, en disponibilité, est réintégrée, pour ordre, dans le corps des ingénieurs des mines,
à compter du 16 avril 2022 et radiée des cadres à la même date.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 28 septembre 2022 portant nomination


(administration centrale)
NOR : ECOP2226890A

Par arrêté de la Première ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique en date du 28 septembre 2022, Mme Clotide MERLUS, administratrice de l’Etat hors classe, est
nommée experte de haut niveau (groupe II), placée sous l’autorité du contrôleur budgétaire et comptable
ministériel auprès de la ministre de la culture, en tant que responsable du département de contrôle budgétaire, à
compter du 15 octobre 2022, pour une durée de trois ans, avec une période probatoire de six mois.
Elle sera chargée d’assister le contrôleur budgétaire et comptable ministériel dans ses fonctions de contrôleur
budgétaire des services centraux de ce ministère, en application du I de l’article 88 du décret du 7 novembre 2012
relatif à la gestion budgétaire et comptable publique.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 52 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 29 septembre 2022 portant nomination


(administration centrale)
NOR : ECOP2227615A

Par arrêté de la Première ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique en date du 29 septembre 2022, M. Romain VALENTY, ingénieur en chef des mines, est nommé sous-
directeur, directeur de participation « Energie » au sein du service à compétence nationale « Agence des
participations de l’Etat », à l’administration centrale du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté
industrielle et numérique, à compter du 30 septembre 2022, pour une durée de trois ans avec une période probatoire
de six mois.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 22 septembre 2022 portant nomination


(régisseuse titulaire d’avances et de recettes)
NOR : IOMJ2227008A

Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 22 septembre 2022, Mme BIÈVRE (Muriel),
contractuelle administrative de catégorie B, est nommée régisseuse titulaire d’avances et de recettes auprès de la
régie du musée de la gendarmerie nationale à Melun.
En cette qualité, Mme BIÈVRE (Muriel) sera tenue de constituer un cautionnement et percevra une indemnité de
responsabilité dont le montant est fixé par l’arrêté du 28 mai 1993 modifié relatif aux taux de l’indemnité de
responsabilité susceptible d’être allouée aux régisseurs d’avances et aux régisseurs de recettes relevant des
organismes publics et au montant du cautionnement imposé à ces agents.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 54 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 22 septembre 2022 portant nomination


(régisseuse mandataire suppléante d’avances et de recettes)
NOR : IOMJ2227011A

Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 22 septembre 2022, Mme DEVATH (Nessly),
maréchale des logis, est nommée régisseuse mandataire suppléante d’avances et de recettes auprès de la régie du
musée de la gendarmerie nationale à Melun.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Arrêté du 29 septembre 2022 portant cessation de fonctions


et nomination au cabinet de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères
NOR : EAEC2226274A

La ministre de l’Europe et des affaires étrangères,


Vu le décret no 2017-1063 du 18 mai 2017 relatif aux cabinets ministériels ;
Vu le décret no 2017-1098 du 14 juin 2017 relatif aux collaborateurs du Président de la République et des
membres du Gouvernement ;
Vu le décret du 16 mai 2022 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret du 20 mai 2022 relatif à la composition du Gouvernement,
Arrête :
Art. 1 . – A compter du 3 octobre 2022, il est mis fin aux fonctions de :
er

M. Augustin FAVEREAU, conseiller diplomatie culturelle, influence, francophonie, chargé des réformes ;
M. Brice FODDA, conseiller Amériques et affaires juridiques.
Art. 2. – A compter du 3 octobre 2022, sont nommés au cabinet de la ministre de l’Europe et des affaires
étrangères :
M. Brice FODDA, conseiller affaires juridiques, affaires globales, Nations unies et organisations
internationales ;
M. Hubert TARDY-JOUBERT, conseiller Amériques, culture et coopération.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 septembre 2022.
CATHERINE COLONNA
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 56 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Décret du 28 septembre 2022 modifiant le décret


du 22 août 2022 portant nomination (magistrature)
NOR : JUSB2225326D

Par décret du Président de la République en date du 28 septembre 2022, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 30 juin 2022, vu l’avis du Conseil supérieur de la magistrature lors de sa séance
du 1er septembre 2022, vu l’avis rectificatif du Conseil supérieur de la magistrature lors de sa séance du
1er septembre 2022, le décret du 22 août 2022 portant nomination de magistrats est modifié comme suit :
Les mots : « Magistrat exerçant à titre temporaire au tribunal judiciaire d’Agen : M. Jacques FAGGIANELLI,
avocat honoraire, ancien bâtonnier. » sont remplacés par les mots : « Magistrat exerçant à titre temporaire au
tribunal judiciaire d’Auch : M. Jacques FAGGIANELLI, avocat honoraire, ancien bâtonnier. »
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 57 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 21 septembre 2022


complétant la liste des magistrats administratifs honoraires
NOR : JUSE2226985A

Par arrêté du vice-président du Conseil d’Etat en date du 21 septembre 2022, Mme Dominique BONMATI,
présidente honoraire du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel,
à compter du 20 septembre 2022, est inscrite, à la même date, sur la liste des magistrats honoraires prévue
à l’article L. 222-2-1 du code de justice administrative.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 58 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 26 septembre 2022 portant admission à la retraite


(tribunaux administratifs et cours administratives d’appel)
NOR : JUSE2202109A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 26 septembre 2022, M. Philippe Raynaud,
premier conseiller du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, est
admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er novembre 2022.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 59 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 26 septembre 2022 portant admission à la retraite


(tribunaux administratifs et cours administratives d’appel)
NOR : JUSE2212726A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 26 septembre 2022, M. Jean-François Alfonsi,
président du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, est admis, sur
sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 22 décembre 2022.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 26 septembre 2022 portant admission à la retraite


(tribunaux administratifs et cours administratives d’appel)
NOR : JUSE2219517A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 26 septembre 2022, M. Franck COQUET,
président du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, est admis, sur
sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 4 décembre 2022.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 61 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 28 septembre 2022 portant réintégration


et placement en détachement (Conseil d’Etat)
NOR : JUSE2226741A

Par arrêté de la Première ministre en date du 28 septembre 2022 :


Mme Constance RIVIÈRE, maître des requêtes, placée dans la position de détachement, est réintégrée dans ses
fonctions et à son rang au Conseil d’Etat, à compter du 12 septembre 2022.
Mme Constance RIVIÈRE, maître des requêtes, est placée dans la position de détachement auprès de
l’Etablissement public du palais de la porte Dorée, à compter du 12 septembre 2022, pour une durée de trois ans,
afin d’exercer les fonctions de directrice générale.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Décret du 28 septembre 2022


portant affectation d’officiers généraux
NOR : ARMB2226599D

Par décret du Président de la République en date du 28 septembre 2022 :

DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT


M. l’ingénieur général de 1re classe de l’armement Stéphane KAMMERER est nommé adjoint au directeur des
opérations de la direction générale de l’armement.
M. l’ingénieur général de 2e classe de l’armement Jérôme PERRIN est nommé chargé de mission « fonds de
soutien » auprès du directeur du développement international de la direction générale de l’armement.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 63 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Décret du 28 septembre 2022


portant nomination des attachés de défense
NOR : ARMH2227540D

Par décret du Président de la République en date du 28 septembre 2022, les officiers désignés ci-après sont
nommés aux postes d’attaché de défense suivants :

ARMÉE DE TERRE
Les colonels :

Loechleiter (Stéphane, Jean) Autriche

Heluin (Bruno) Canada

Agazzini (Yannick, Enrico) Congo

Ettori (Frédéric, Louis, Pierre) Corée du Sud

Caille (Stéphane, Marie, François) Djibouti

Lafolie (Arnaud, Max) Israël

Dickès (François, Gérard, Joseph) Koweït

Barbe (Christophe) République démocratique du Congo

Dufour (Nicolas, Jean, Marie) Rwanda

Audy (François, Philippe, Marie) Sénégal

Desjeux (Pierre, Marie, Jacques) Serbie

Piot (Christian, Marie, Emmanuel, Régis) Tchad

Vouilloux (Jean-Baptiste, Charles, Marie, André) Tunisie

Roucher (Edouard, Christian, Michel) Ukraine

Les lieutenants-colonels :

Brisset (Denis) Kenya

Chollet (Yann, Guy, Henri) Ouganda

Marduel (Damien, Jacques, Benoît) République centrafricaine

L’Hermitte (Gildas, Jean, Laurent) Togo

Godé (Jounayd) Yémen

Le commandant :

Zelmat (Hassan) Soudan


30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 63 sur 124

MARINE NATIONALE
Les capitaines de vaisseau :

Chardon (Jérôme, Raymond, Henri) Japon

Akhoune (Riaz) Singapour

Zelazli (Nora, Jacqueline, Bedra) Turquie

Les capitaines de frégate :

Peyronnet (Arnaud, Charles, Jacques) Chypre

Caron (Cyril, Jean-Pierre, Félix) Portugal

ARMÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE


Les colonels :

Deiva (Thirouvaroulselvan) Irak

Millet (Pierre) Malaisie

Les lieutenants-colonels :

Ouali (Amar) Croatie

Contal (Frédéric, Jean-Marc) Estonie

Bertaux (Claire, Pascale, Rachel) Finlande

SERVICE DU COMMISSARIAT DES ARMÉES


Le commissaire en chef de 1re classe :

Bergey (Christophe, Marie, Joseph, François) Argentine

La commissaire en chef de 2e classe :

Tzerikiantz (Marie-Line, Christine) Angola


30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 23 septembre 2022 portant admission à la retraite


et radiation des cadres (attachés d’administration de l’Etat)
NOR : ARMH2227233A

Par arrêté du directeur du centre ministériel de gestion d’Arcueil en date du 23 septembre 2022, Mme Nicole
ROMERO, attachée d’administration de l’Etat, est admise à faire valoir ses droits à la retraite, sur sa demande,
à compter du 4 octobre 2022.
A cette même date, l’intéressée est radiée des cadres du ministère des armées.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 29 septembre 2022 portant nomination


du secrétaire général du Conseil supérieur de la fonction militaire
NOR : ARMH2227994A

Par arrêté du ministre des armées en date du 29 septembre 2022, le contrôleur général des armées
Christophe Jacquot est nommé secrétaire général du Conseil supérieur de la fonction militaire, à compter du
1er octobre 2022.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA JEUNESSE

Arrêté du 28 septembre 2022 portant nomination


(administration centrale)
NOR : MEND2225679A

Par arrêté de la Première ministre, du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, de la ministre de


l’enseignement supérieur et de la recherche et de la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques en
date du 28 septembre 2022, M. Erwan COUBRUN, attaché d’administration de l’Etat hors classe, est nommé
expert de haut niveau (groupe II) à la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) des
ministères de l’éducation nationale et de la jeunesse, de l’enseignement supérieur et de la recherche et des sports et
des jeux Olympiques et Paralympiques, à compter du 1er octobre 2022, pour une durée de trois ans avec une période
probatoire de six mois.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA JEUNESSE

Arrêté du 29 septembre 2022 portant nomination


au cabinet du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse
NOR : MENB2226157A

Le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse,


Vu le décret no 2017-1063 du 18 mai 2017 modifié relatif aux cabinets ministériels ;
Vu le décret no 2017-1098 du 14 juin 2017 relatif aux collaborateurs du Président de la République et des
membres du Gouvernement ;
Vu le décret du 16 mai 2022 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret du 20 mai 2022 relatif à la composition du Gouvernement,
Arrête :
Art. 1 . – Mme Chloé MULLER est nommée conseillère communication et presse, à compter du
er

12 septembre 2022.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 septembre 2022.
PAP NDIAYE
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Décret du 28 septembre 2022 portant nomination, titularisation


et affectation (enseignements supérieurs)
NOR : ESRH2222128D

Par décret du Président de la République en date du 28 septembre 2022 :


Les personnes dont les noms suivent sont nommées et titularisées en qualité d’astronome, à compter de la date
de leur installation au cours de l’année universitaire 2022-2023, dans l’établissement suivant :
M. Olivier GROUSSIN, Institut Pythéas, université Aix-Marseille ;
M. Misha HAYWOOD, Observatoire de Paris ;
M. Mathieu PUECH, Observatoire de Paris ;
M. Johan RICHARD, Observatoire des sciences de l’univers de Lyon, université Lyon 1.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées et titularisées en qualité de physicien, à compter de la date
de leur installation au cours de l’année universitaire 2022-2023, dans l’établissement suivant :
Mme Marie CALVET, Observatoire Midi-Pyrénées, université Toulouse-III ;
M. Franck DONNADIEU, Observatoire de physique du globe de Clermont-Ferrand, université Clermont-
Ferrand ;
Mme Marie-Claire PIERRET, Ecole et Observatoire des sciences de l’univers de Strasbourg, université de
Strasbourg.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 26 septembre 2022 portant nomination au conseil d’administration


de l’Institut national de formation des personnels du ministère de l’agriculture
NOR : AGRS2226854A

Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire en date du 26 septembre 2022, sont
renouvelés en qualité de membre du conseil d’administration de l’Institut national de formation des personnels du
ministère de l’agriculture, au titre des personnalités qualifiées, sur proposition du directeur de l’Institut :
M. Stéphane TOUZET, représentant du syndicat FO ;
M. Jean-Claude SOTTIL, représentant du syndicat SNUITAM-FSU.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 70 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 26 septembre 2022 relatif à l’intérim du poste de président-directeur général


de la Régie autonome des transports parisiens
NOR : TRET2225676A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et du ministre
de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 26 septembre 2022, M. Pierre-Alain ROCHE
est chargé, à compter du 30 septembre 2022, de l’intérim des fonctions de président-directeur général de la Régie
autonome des transports parisiens.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 26 septembre 2022 portant nomination au conseil administratif supérieur


de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris
NOR : SPRH2227486A

Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 26 septembre 2022 :


Mme Valérie DELAHAYE-GUILLOCHEAU, conseillère d’Etat en service extraordinaire est nommée
présidente du conseil administratif supérieur de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris.
M. Jean-Marc VIÉ, maître des requêtes au Conseil d’Etat, est nommé président suppléant du conseil
administratif supérieur de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris.
Sont nommés membres du conseil administratif supérieur de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris, en qualité
de représentants de l’administration de l’Assistance-publique-hôpitaux de Paris :

Titulaires
Mme Vannessa FAGE-MOREEL, directrice des ressources humaines de l’AP-HP.
M. Emmanuel RAISON, adjoint à la directrice des ressources humaines de l’AP-HP.
M. Éric CHOLLET, directeur du département de la gestion des personnels à la direction des ressources
humaines de l’AP-HP.
M. Éric SIMON, directeur du département des relations sociales à la direction des ressources humaines de l’AP-
HP.
Mme Françoise SABOTIER-GRENON, directrice, direction de l’audit, de l’inspection, de la médiation et de
l’évaluation.
M. Alban AMSELLI, adjoint au directeur du groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Université Paris Seine-
Saint-Denis.
Mme Delphine LUX, directrice adjointe chargée de la recherche et de l’innovation au groupe hospitalo-
universitaire AP-HP. Université Paris Saclay.

Suppléants
Mme Christelle CHOÏ, directrice adjointe, cheffe du projet nouveau Siège.
M. Mathieu LE POITTEVIN, adjoint au directeur du département de la gestion des personnels à la direction des
ressources humaines de l’AP-HP.
Mme Hélène GILARDI, directrice adjointe du directeur du groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Nord -
Université de Paris Cité.
Mme Marie-Pierre FEREC, directrice des ressources humaines et attractivité et directrice du site de Tenon du
groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Sorbonne Université.
Mme Pascale FINKELSTEIN, directrice de la qualité et de la gestion des risques au groupe hospitalo-
universitaire AP-HP. Centre - Université de Paris Cité.
M. Bernard BOCQUILLON, directeur des ressources humaines au groupe hospitalo-universitaire Paris Seine-
Saint-Denis.
Mme Sophie LEPAND, directrice, mise à disposition DGOS.
Sont nommés membres du conseil administratif supérieur de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris, en qualité
de représentants du personnel de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris :

Au titre du syndicat USAP-CGT


Titulaires
M. Olivier CAMMAS.
Mme Annick DÉSIRÉE.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 124

Mme Valérie HONG.

Suppléants
Mme Rose-Mary ROUSSEAU.
Mme Annick PICARD.
Mme Isabelle BERNARD.

Au titre du syndicat Sud Santé


Titulaires
Mme Cathy LE GAC.
M. Philippe BILLECARD.

Suppléants
M. Olivier YOINOU.
M. Maxime DEFIEF.

Au titre du syndicat CFDT


Titulaires
M. Jean-Marc FÉVRIER.

Suppléant
M. Cyrano VINCENT.

Au titre du syndicat Force ouvrière


Titulaires
M. Jean-Emmanuel CABO.

Suppléant
M. Vincent MARTIN.
L’arrêté ministériel du 6 juin 2019 portant nomination au conseil administratif supérieur de l’Assistance
publique-hôpitaux de Paris est abrogé.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 72 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 29 septembre 2022 portant nomination au cabinet de la ministre déléguée auprès du


ministre de la santé et de la prévention, chargée de l’organisation territoriale et des professions
de santé
NOR : SPRC2226327A

La ministre déléguée auprès du ministre de la santé et de la prévention, chargée de l’organisation territoriale et


des professions de santé,
Vu le décret no 2017-1063 du 18 mai 2017 relatif aux cabinets ministériels ;
Vu le décret no 2017-1098 du 14 juin 2017 relatif aux collaborateurs du Président de la République et des
membres du Gouvernement ;
Vu le décret du 16 mai 2022 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret du 4 juillet 2022 relatif à la composition du Gouvernement,
Arrête :
Art. 1 . – M. Antoine-Mathieu NICOLI est nommé directeur adjoint du cabinet de la ministre déléguée auprès
er

du ministre de la santé et de la prévention, chargée de l’organisation territoriale et des professions de santé, à


compter du 13 septembre 2022.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 septembre 2022.
AGNÈS FIRMIN LE BODO
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 73 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA TRANSFORMATION ET DE LA FONCTION PUBLIQUES

Arrêté du 26 septembre 2022 portant nomination


au Conseil supérieur de la fonction publique de l’Etat
NOR : TFPF2226222A

Par arrêté du ministre de la transformation et de la fonction publiques en date du 26 septembre 2022, sont
nommés membres de l’assemblée plénière et de la formation spécialisée dénommée « commission statutaire » du
Conseil supérieur de la fonction publique de l’Etat sur proposition de l’UFFA-CFDT :
Mme Florence DUBONNET, membre titulaire, en remplacement de M. Pierre-Marie ROCHARD ;
M. Christophe BONNET, membre suppléant, en remplacement de Mme Florence DUBONNET.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 74 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA TRANSFORMATION ET DE LA FONCTION PUBLIQUES

Arrêté du 27 septembre 2022 portant nomination à la formation spécialisée « Examen des


questions relatives aux conditions de travail, à l’hygiène, à la santé et à la sécurité au travail »
du Conseil commun de la fonction publique
NOR : TFPF2227434A

Par arrêté du ministre de la transformation et de la fonction publiques en date du 27 septembre 2022, est nommé
en qualité de président de la formation spécialisée « Examen des questions relatives aux conditions de travail, à
l’hygiène, à la santé et à la sécurité au travail » du Conseil commun de la fonction publique, M. Guillaume
TINLOT, chef du service des parcours de carrière et des politiques salariales et sociales à la direction générale de
l’administration et de la fonction publique.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 75 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Avis relatif à l’extension d’un avenant à la convention collective nationale


de l’assainissement et de la maintenance industrielle
NOR : MTRT2227436V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’avenant ci-après indiqué.
Cet avenant pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau RT 2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’avenant peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Avenant no 40 du 30 août 2022.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Réévaluation des salaires minima conventionnels.
Signataires :
Fédération nationale des syndicats de l’assainissement et de la maintenance industrielle (FNSA).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CGT-FO, à la CGT et à l’UNSA.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale
du personnel au sol des entreprises de transport aérien
NOR : MTRT2227438V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau RT 2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’accord peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 19 juillet 2022.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Classifications professionnelles.
Signataires :
Fédération nationale de l’aviation marchande (FNAM).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFE-CGC, à la CFDT, à la CGT et à l’UNSA.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 77 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale
de l’industrie de salaison, charcutière en gros et conserves de viandes
NOR : MTRT2227531V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau RT 2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’accord peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 1er septembre 2022.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Salaires minimaux conventionnels.
Signataires :
Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viandes (FICT).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CGT-FO, à la CFTC et à la CFE-
CGC.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 78 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Avis relatif à l’extension d’un avenant à la convention collective nationale


du personnel des administrateurs et des mandataires judiciaires
NOR : MTRT2227538V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’avenant ci-après indiqué.
Cet avenant pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau RT 2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’avenant peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Avenant du 22 janvier 2021.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Régime de prévoyance.
Signataires :
Institut Français des Praticiens des Procédures Collectives (IFPPC).
Association Syndicale Professionnelle d’Administrateurs Judiciaires ASPAJ.
Association Nationale des Greffiers des Tribunaux de Commerce Profession Libérale Employeurs (ANGTC-
PLE).
Association des Avocats aux Conseils Employeurs.
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CFTC, à la CGT-FO et à la CGT.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 79 sur 124

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Avis relatif à l’extension de l’accord de branche conclu en application de l’article 5


de l’accord relatif au dialogue social de branche du 4 février 2021 relatif aux textes obsolètes
NOR : ENER2227431V

En application des articles L. 161-2 et L. 161-3 du code de l’énergie et L. 2261-15 du code du travail, la ministre
de la transition énergétique et le ministre du travail, du plein l’emploi et de l’insertion envisagent de prendre un
arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant dans son champ
d’application, les dispositions de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère de la transition énergétique, direction générale de
l’énergie et du climat, direction de l’énergie, Tour Séquoia, 92055 La Défense Cedex.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’accord peuvent s’opposer à leur extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord conclu le 21 juillet 2022.
Dépôt :
Direction générale du travail, au ministère du travail.
Objet :
Accord de branche conclu en application de l’article 5 de l’accord relatif au dialogue social de branche
du 4 février 2021 relatif aux textes obsolètes.
Signataires :
Union Française de l’électricité (UFE).
Union nationale des employeurs des industries gazières (UNEmIG).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFE-CGC, à la FCE-CFDT, à la FNEM-FO. Et à
la FNME-CGT.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 124

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2022-NA-25 du 4 juillet 2022 modifiant la décision no 2020-NA-39 du 7 décembre 2020
portant reconduction de l’autorisation délivrée à l’association Pôle européen communication et
culture pour l’exploitation du service de radio de catégorie B par voie hertzienne terrestre en
modulation de fréquence dénommé Kit FM
NOR : RCAR2227526S

Le comité territorial de l’audiovisuel de Nancy,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 22 et 25 ;
Vu le décret no 2011-732 du 24 juin 2011 relatif aux comités techniques prévus à l’article 29-3 de la loi
o
n 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu la délibération no 2011-31 du 12 juillet 2011 modifiée du Conseil supérieur de l’audiovisuel fixant les
conditions d’application de l’article 29-3 de la loi du 30 septembre 1986 relatif aux comités territoriaux de
l’audiovisuel ;
Vu la décision no 2011-469 du 19 juillet 2011 du Conseil portant autorisation du service de radio de catégorie B
par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Kit FM ;
Vu la décision no 2020-NA-39 du 7 décembre 2020 du comité territorial de l’audiovisuel de Nancy portant
reconduction de l’autorisation délivrée à l’Association Pôle européen communication et culture pour l’exploitation
du service de radio de catégorie B par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Kit FM ;
Vu la demande de modification technique présentée par l’association Pôle européen communication et culture ;
Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – Les annexes I et II de la décision no 2020-NA-39 du 7 décembre 2020 sont remplacées par les
er

annexes suivantes :

« ANNEXE I (*)
Nom du service : Kit FM.
Zone géographique mise en appel : BAR-LE-DUC.
Fréquence : 97,7 MHz.
Adresse du site : 12, rue d’Anjou - lieudit Côte Sainte-Catherine, Bar-le-Duc (55).
Altitude du site (NGF) : 280 mètres.
Hauteur d’antenne : 12 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 2 kW.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

0 9 90 0 180 1 270 13

10 7 100 0 190 2 280 13

20 6 110 0 200 3 290 13

30 4 120 0 210 4 300 12

40 3 130 0 220 6 310 13

50 2 140 0 230 7 320 13

60 1 150 0 240 9 330 13

70 1 160 1 250 11 340 12

80 1 170 1 260 12 350 11

(1) Atténuation par rapport à la PAR maximale.


30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 124

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.

ANNEXE II (*)
Nom du service : Kit FM.
Zone géographique mise en appel : COMMERCY.
Fréquence : 103,5 MHz.
Adresse du site : 9, rue de la Pocherie, Commercy (55).
Altitude du site (NGF) : 240 mètres.
Hauteur d’antenne : 12 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 2 kW.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

0 4 90 0 180 1 270 5

10 4 100 0 190 1 280 5

20 3 110 0 200 2 290 5

30 2 120 0 210 2 300 5

40 2 130 0 220 3 310 5

50 1 140 0 230 4 320 5

60 1 150 0 240 4 330 5

70 0 160 0 250 5 340 5

80 0 170 0 260 5 350 5

(1) Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale. »
Art. 2. – La présente décision sera notifiée à l’association Pôle européen communication et culture et publiée
au Journal officiel de la République française.
Fait à Nancy, le 4 juillet 2022.
Pour le comité territorial de l’audiovisuel
de Nancy :
La présidente,
C. LEDAMOISEL
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 81 sur 124

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2022-534 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Ouégoa (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes d’éditeurs
de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la zone de Tiari
NOR : RCAC2227414S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22, 25,
26, 30-2, 30-3, 30-4 et 44 ;
Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, notamment son article 37 ;
Vu la loi no 99-210 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ;
Vu l’ordonnance no 2009-1019 du 26 août 2009 portant extension et adaptation outre-mer des dispositions
relatives à la télévision numérique terrestre ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 modifié relatif à la télévision numérique hertzienne fixant les caractéristiques
des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 modifié relatif aux caractéristiques des équipements de réception
des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la délibération no 2015-33 du 18 novembre 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative à la fixation
de règles de partage de la ressource radioélectrique pour les multiplex de télévision numérique hertzienne terrestre ;
Vu le document « Profil de signalisation pour la diffusion des services de la télévision numérique de terre
métropolitaine et ultramarine » approuvé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel lors de sa réunion
du 21 septembre 2016 et publié le 22 septembre 2016 sur son site internet ;
Vu la décision no 2019-630 du 18 décembre 2019 fixant les modalités d’utilisation, par les collectivités
territoriales et leurs groupements, les propriétaires de constructions, les syndicats de copropriétaires ou les
constructeurs, de la ressource radioélectrique nécessaire à la diffusion des programmes des éditeurs de services de
télévision diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique dans les zones non couvertes en vertu des deux
derniers alinéas de l’article 96-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 ;
Vu la décision no 2020-813 du 25 novembre 2020 du Conseil supérieur de l’audiovisuel autorisant la société
Réseau France outre-mer 1 (ROM 1) à utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes
des éditeurs de services de communication audiovisuelle diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique
du réseau OM 1 dans les départements d’outre-mer, dans les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution et
en Nouvelle-Calédonie ;
Vu le courrier du 25 février 2022 par lequel la commune de Ouégoa (Nouvelle-Calédonie) demande à pouvoir
diffuser le multiplex ROM 1 sur la zone de Tiari en application de l’article 30-3 de la loi du 30 septembre 1986
ainsi que le dossier joint à cette demande ;
Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 27 juillet 2022 ;
Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ;
Considérant ce qui suit :
Il ressort du dossier complet et recevable produit par la commune de Ouégoa que la demande du 25 février 2022
susvisée a pour objet d’assurer la diffusion de programmes d’éditeurs de services de télévision diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode numérique dans une zone non couverte en vertu des deux derniers alinéas de
l’article 96-1 de la loi du 30 septembre 1986. En conséquence, il y a lieu de faire droit à cette demande ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – La commune de Ouégoa est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe de la présente
er

décision en vue de la diffusion par voie hertzienne terrestre en mode numérique des programmes des éditeurs
composant le multiplex ROM 1 pour lequel une autorisation a été accordée à la société de gestion du
réseau ROM 1.
Art. 2. – La durée de l’autorisation est de dix ans à compter du 14 septembre 2022. Si, dans un délai de trois
mois à partir de cette date, la commune de Ouégoa n’a pas commencé à assurer la diffusion effective des services
mentionnés à l’article 1er, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut déclarer
l’autorisation caduque.
Art. 3. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
Les caractéristiques des signaux émis doivent être conformes à la réglementation en vigueur, à la configuration
technique définie à l’annexe ainsi qu’au document intitulé « Profil de signalisation pour la diffusion des services de
la télévision numérique de terre métropolitaine et ultramarine » adopté par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 81 sur 124

L’utilisation de la ressource radioélectrique doit être faite dans les conditions prévues par la délibération susvisée
du 18 novembre 2015.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’Autorité peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Art. 4. – L’autorisation peut être modifiée ou retirée lorsque la ressource radioélectrique assignée provoque des
interférences avec d’autres usages de ce type de ressource légalement autorisés.
Art. 5. – La présente décision sera notifiée à la commune de Ouégoa et publiée au Journal officiel de la
République française et au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie.
Fait à Paris, le 14 septembre 2022.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE

ANNEXE
CONDITIONS TECHNIQUES DE DIFFUSION SPÉCIFIQUES
Titulaire : la commune de Ouégoa.
Zone principale desservie : Tiari.
Site de diffusion : Tiari.
Altitude maximum de l’antenne : 443 mètres.
Puissance apparente rayonnée maximum (PAR) : 10 W.
Contrainte de rayonnement horizontal : - 10 dB dans le secteur 160° - 60°.
Fréquences : ROM 1, canal 32.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 82 sur 124

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2022-535 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Poya (Nouvelle-Calédonie)
à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes d’éditeurs de services
de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la zone de Mont Faoué
NOR : RCAC2227415S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22, 25,
26, 30-2, 30-3, 30-4 et 44 ;
Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, notamment son article 37 ;
Vu la loi no 99-210 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ;
Vu l’ordonnance no 2009-1019 du 26 août 2009 portant extension et adaptation outre-mer des dispositions
relatives à la télévision numérique terrestre ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 modifié relatif à la télévision numérique hertzienne fixant les caractéristiques
des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 modifié relatif aux caractéristiques des équipements de réception
des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la délibération no 2015-33 du 18 novembre 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative à la fixation
de règles de partage de la ressource radioélectrique pour les multiplex de télévision numérique hertzienne terrestre ;
Vu le document « Profil de signalisation pour la diffusion des services de la télévision numérique de terre
métropolitaine et ultramarine » approuvé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel lors de sa réunion
du 21 septembre 2016 et publié le 22 septembre 2016 sur son site internet ;
Vu la décision no 2019-630 du 18 décembre 2019 fixant les modalités d’utilisation, par les collectivités
territoriales et leurs groupements, les propriétaires de constructions, les syndicats de copropriétaires ou les
constructeurs, de la ressource radioélectrique nécessaire à la diffusion des programmes des éditeurs de services de
télévision diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique dans les zones non couvertes en vertu des deux
derniers alinéas de l’article 96-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 ;
Vu la décision no 2020-813 du 25 novembre 2020 du Conseil supérieur de l’audiovisuel autorisant la société
Réseau France outre-mer 1 (ROM 1) à utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes
des éditeurs de services de communication audiovisuelle diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique
du réseau OM 1 dans les départements d’outre-mer, dans les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution et
en Nouvelle-Calédonie ;
Vu le courrier du 28 février 2022 par lequel la commune de Poya (Nouvelle-Calédonie) demande à pouvoir
diffuser le multiplex ROM 1 sur la zone de Mont Faoué en application de l’article 30-3 de la loi
du 30 septembre 1986 ainsi que le dossier joint à cette demande ;
Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 27 juillet 2022 ;
Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ;
Considérant ce qui suit :
Il ressort du dossier complet et recevable produit par la commune de Poya que la demande du 28 février 2022
susvisée a pour objet d’assurer la diffusion de programmes d’éditeurs de services de télévision diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode numérique dans une zone non couverte en vertu des deux derniers alinéas de
l’article 96-1 de la loi du 30 septembre 1986. En conséquence, il y a lieu de faire droit à cette demande ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – La commune de Poya est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe de la présente
er

décision en vue de la diffusion par voie hertzienne terrestre en mode numérique des programmes des éditeurs
composant le multiplex ROM 1 pour lequel une autorisation a été accordée à la société de gestion du
réseau ROM 1.
Art. 2. – La durée de l’autorisation est de dix ans à compter du 14 septembre 2022. Si, dans un délai de trois
mois à partir de cette date, la commune de Poya n’a pas commencé à assurer la diffusion effective des services
mentionnés à l’article 1er, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut déclarer
l’autorisation caduque.
Art. 3. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
Les caractéristiques des signaux émis doivent être conformes à la réglementation en vigueur, à la configuration
technique définie à l’annexe ainsi qu’au document intitulé « Profil de signalisation pour la diffusion des services de
la télévision numérique de terre métropolitaine et ultramarine » adopté par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 82 sur 124

L’utilisation de la ressource radioélectrique doit être faite dans les conditions prévues par la délibération susvisée
du 18 novembre 2015.
Art. 4. – L’autorisation peut être modifiée ou retirée lorsque la ressource radioélectrique assignée provoque des
interférences avec d’autres usages de ce type de ressource légalement autorisés.
Art. 5. – La présente décision sera notifiée à la commune de Poya et publiée au Journal officiel de la
République française et au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie.
Fait à Paris, le 14 septembre 2022.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE

ANNEXE
CONDITIONS TECHNIQUES DE DIFFUSION SPÉCIFIQUES
Titulaire : la commune de Poya.
Zone principale desservie : Mont Faoué.
Site de diffusion : Mont Faoué.
Altitude maximum de l’antenne : 219 mètres.
Puissance apparente rayonnée maximum (PAR) : 4 W.
Contrainte de rayonnement horizontal : - 10 dB dans le secteur 140° - 60°.
Fréquences : ROM 1, canal 30.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 83 sur 124

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2022-536 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Poya (Nouvelle-Calédonie)
à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes d’éditeurs de services
de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la zone de Nekliai
NOR : RCAC2227416S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22, 25,
26, 30-2, 30-3, 30-4 et 44 ;
Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, notamment son article 37 ;
Vu la loi no 99-210 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ;
Vu l’ordonnance no 2009-1019 du 26 août 2009 portant extension et adaptation outre-mer des dispositions
relatives à la télévision numérique terrestre ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 modifié relatif à la télévision numérique hertzienne fixant les caractéristiques
des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 modifié relatif aux caractéristiques des équipements de réception
des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la délibération no 2015-33 du 18 novembre 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative à la fixation
de règles de partage de la ressource radioélectrique pour les multiplex de télévision numérique hertzienne terrestre ;
Vu le document « Profil de signalisation pour la diffusion des services de la télévision numérique de terre
métropolitaine et ultramarine » approuvé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel lors de sa réunion
du 21 septembre 2016 et publié le 22 septembre 2016 sur son site internet ;
Vu la décision no 2019-630 du 18 décembre 2019 fixant les modalités d’utilisation, par les collectivités
territoriales et leurs groupements, les propriétaires de constructions, les syndicats de copropriétaires ou les
constructeurs, de la ressource radioélectrique nécessaire à la diffusion des programmes des éditeurs de services de
télévision diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique dans les zones non couvertes en vertu des deux
derniers alinéas de l’article 96-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 ;
Vu la décision no 2020-813 du 25 novembre 2020 du Conseil supérieur de l’audiovisuel autorisant la société
Réseau France outre-mer 1 (ROM 1) à utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes
des éditeurs de services de communication audiovisuelle diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique
du réseau OM 1 dans les départements d’outre-mer, dans les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution et
en Nouvelle-Calédonie ;
Vu le courrier du 28 février 2022 par laquelle la commune de Poya (Nouvelle-Calédonie) demande à pouvoir
diffuser le multiplex ROM 1 sur la zone de Nekliai en application de l’article 30-3 de la loi du 30 septembre 1986
ainsi que le dossier joint à cette demande ;
Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 27 juillet 2022 ;
Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ;
Considérant ce qui suit :
Il ressort du dossier complet et recevable produit par la commune de Poya que la demande du 28 février 2022
susvisée a pour objet d’assurer la diffusion de programmes d’éditeurs de services de télévision diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode numérique dans une zone non couverte en vertu des deux derniers alinéas de
l’article 96-1 de la loi du 30 septembre 1986. En conséquence, il y a lieu de faire droit à cette demande ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – La commune de Poya est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe de la présente
er

décision en vue de la diffusion par voie hertzienne terrestre en mode numérique des programmes des éditeurs
composant le multiplex ROM 1 pour lequel une autorisation a été accordée à la société de gestion du
réseau ROM 1.
Art. 2. – La durée de l’autorisation est de dix ans à compter du 14 septembre 2022. Si, dans un délai de trois
mois à partir de cette date, la commune de Poya n’a pas commencé à assurer la diffusion effective des services
mentionnés à l’article 1er, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut déclarer
l’autorisation caduque.
Art. 3. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
Les caractéristiques des signaux émis doivent être conformes à la réglementation en vigueur, à la configuration
technique définie à l’annexe ainsi qu’au document intitulé « Profil de signalisation pour la diffusion des services de
la télévision numérique de terre métropolitaine et ultramarine » adopté par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 83 sur 124

L’utilisation de la ressource radioélectrique doit être faite dans les conditions prévues par la délibération susvisée
du 18 novembre 2015.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’Autorité peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Art. 4. – L’autorisation peut être modifiée ou retirée lorsque la ressource radioélectrique assignée provoque des
interférences avec d’autres usages de ce type de ressource légalement autorisés.
Art. 5. – La présente décision sera notifiée à la commune de Poya et publiée au Journal officiel de la
République française et au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie.
Fait à Paris, le 14 septembre 2022.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE

ANNEXE
CONDITIONS TECHNIQUES DE DIFFUSION SPÉCIFIQUES
Titulaire : la commune de Poya.
Zone principale desservie : Nekliai.
Site de diffusion : Nekliai.
Altitude maximum de l’antenne : 49 mètres.
Puissance apparente rayonnée maximum (PAR) : 63 W.
Contrainte de rayonnement horizontal : - 10 dB dans le secteur 290° - 130°.
Fréquences : ROM 1, canal 27.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 124

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2022-537 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Poya (Nouvelle-Calédonie)
à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes d’éditeurs de services
de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la zone de Nétéa
NOR : RCAC2227417S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22, 25,
26, 30-2, 30-3, 30-4 et 44 ;
Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, notamment son article 37 ;
Vu la loi no 99-210 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ;
Vu l’ordonnance no 2009-1019 du 26 août 2009 portant extension et adaptation outre-mer des dispositions
relatives à la télévision numérique terrestre ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 modifié relatif à la télévision numérique hertzienne fixant les caractéristiques
des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 modifié relatif aux caractéristiques des équipements de réception
des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la délibération no 2015-33 du 18 novembre 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative à la fixation
de règles de partage de la ressource radioélectrique pour les multiplex de télévision numérique hertzienne terrestre ;
Vu le document « Profil de signalisation pour la diffusion des services de la télévision numérique de terre
métropolitaine et ultramarine » approuvé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel lors de sa réunion
du 21 septembre 2016 et publié le 22 septembre 2016 sur son site internet ;
Vu la décision no 2019-630 du 18 décembre 2019 fixant les modalités d’utilisation, par les collectivités
territoriales et leurs groupements, les propriétaires de constructions, les syndicats de copropriétaires ou les
constructeurs, de la ressource radioélectrique nécessaire à la diffusion des programmes des éditeurs de services de
télévision diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique dans les zones non couvertes en vertu des deux
derniers alinéas de l’article 96-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 ;
Vu la décision no 2020-813 du 25 novembre 2020 du Conseil supérieur de l’audiovisuel autorisant la société
Réseau France outre-mer 1 (ROM 1) à utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes
des éditeurs de services de communication audiovisuelle diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique
du réseau OM 1 dans les départements d’outre-mer, dans les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution et
en Nouvelle-Calédonie ;
Vu le courrier du 28 février 2022 par laquelle la commune de Poya (Nouvelle-Calédonie) demande à pouvoir
diffuser le multiplex ROM 1 sur la zone de Nétéa en application de l’article 30-3 de la loi du 30 septembre 1986
ainsi que le dossier joint à cette demande ;
Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 27 juillet 2022 ;
Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ;
Considérant ce qui suit :
Il ressort du dossier complet et recevable produit par la commune de Poya que la demande du 28 février 2022
susvisée a pour objet d’assurer la diffusion de programmes d’éditeurs de services de télévision diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode numérique dans une zone non couverte en vertu des deux derniers alinéas de
l’article 96-1 de la loi du 30 septembre 1986. En conséquence, il y a lieu de faire droit à cette demande ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – La commune de Poya est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe de la présente
er

décision en vue de la diffusion par voie hertzienne terrestre en mode numérique des programmes des éditeurs
composant le multiplex ROM 1 pour lequel une autorisation a été accordée à la société de gestion du
réseau ROM 1.
Art. 2. – La durée de l’autorisation est de dix ans à compter du 14 septembre 2022. Si, dans un délai de trois
mois à partir de cette date, la commune de Poya n’a pas commencé à assurer la diffusion effective des services
mentionnés à l’article 1er, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut déclarer
l’autorisation caduque.
Art. 3. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
Les caractéristiques des signaux émis doivent être conformes à la réglementation en vigueur, à la configuration
technique définie à l’annexe ainsi qu’au document intitulé « Profil de signalisation pour la diffusion des services de
la télévision numérique de terre métropolitaine et ultramarine » adopté par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 124

L’utilisation de la ressource radioélectrique doit être faite dans les conditions prévues par la délibération susvisée
du 18 novembre 2015.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’Autorité peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Art. 4. – L’autorisation peut être modifiée ou retirée lorsque la ressource radioélectrique assignée provoque des
interférences avec d’autres usages de ce type de ressource légalement autorisés.
Art. 5. – La présente décision sera notifiée à la commune de Poya et publiée au Journal officiel de la
République française et au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie.
Fait à Paris, le 14 septembre 2022.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE

ANNEXE
CONDITIONS TECHNIQUES DE DIFFUSION SPÉCIFIQUES
Titulaire : la commune de Poya.
Zone principale desservie : Nétéa.
Site de diffusion : Nétéa.
Altitude maximum de l’antenne : 164 mètres.
Puissance apparente rayonnée maximum (PAR) : 32 W.
Contrainte de rayonnement horizontal : - 10 dB dans le secteur 20° - 290°.
Fréquences : ROM 1, canal 42.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 85 sur 124

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2022-538 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Sarraméa (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes d’éditeurs
de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la zone de
Grand-Couli
NOR : RCAC2227418S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22, 25,
26, 30-2, 30-3, 30-4 et 44 ;
Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, notamment son article 37 ;
Vu la loi no 99-210 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ;
Vu l’ordonnance no 2009-1019 du 26 août 2009 portant extension et adaptation outre-mer des dispositions
relatives à la télévision numérique terrestre ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 modifié relatif à la télévision numérique hertzienne fixant les caractéristiques
des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 modifié relatif aux caractéristiques des équipements de réception
des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la délibération no 2015-33 du 18 novembre 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative à la fixation
de règles de partage de la ressource radioélectrique pour les multiplex de télévision numérique hertzienne terrestre ;
Vu le document « Profil de signalisation pour la diffusion des services de la télévision numérique de terre
métropolitaine et ultramarine » approuvé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel lors de sa réunion
du 21 septembre 2016 et publié le 22 septembre 2016 sur son site internet ;
Vu la décision no 2019-630 du 18 décembre 2019 fixant les modalités d’utilisation, par les collectivités
territoriales et leurs groupements, les propriétaires de constructions, les syndicats de copropriétaires ou les
constructeurs, de la ressource radioélectrique nécessaire à la diffusion des programmes des éditeurs de services de
télévision diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique dans les zones non couvertes en vertu des deux
derniers alinéas de l’article 96-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 ;
Vu la décision no 2020-813 du 25 novembre 2020 du Conseil supérieur de l’audiovisuel autorisant la société
Réseau France outre-mer 1 (ROM 1) à utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes
des éditeurs de services de communication audiovisuelle diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique
du réseau OM 1 dans les départements d’outre-mer, dans les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution et
en Nouvelle-Calédonie ;
Vu le courrier du 7 janvier 2022 par lequel la commune de Sarraméa (Nouvelle-Calédonie) demande à pouvoir
diffuser le multiplex ROM 1 sur la zone de Grand-Couli en application de l’article 30-3 de la loi
du 30 septembre 1986 ainsi que le dossier joint à cette demande ;
Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 27 juillet 2022 ;
Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ;
Considérant ce qui suit :
Il ressort du dossier complet et recevable produit par la commune de Sarraméa que la demande du 7 janvier 2022
susvisée a pour objet d’assurer la diffusion de programmes d’éditeurs de services de télévision diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode numérique dans une zone non couverte en vertu des deux derniers alinéas de
l’article 96-1 de la loi du 30 septembre 1986. En conséquence, il y a lieu de faire droit à cette demande ;
Après en avoir délibéré,

Décide :
Art. 1 . – La commune de Sarraméa est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe de la présente
er

décision en vue de la diffusion par voie hertzienne terrestre en mode numérique des programmes des éditeurs
composant le multiplex ROM 1 pour lequel une autorisation a été accordée à la société de gestion du
réseau ROM 1.
Art. 2. – La durée de l’autorisation est de dix ans à compter du 14 septembre 2022. Si, dans un délai de trois
mois à partir de cette date, la commune de Sarraméa n’a pas commencé à assurer la diffusion effective des services
mentionnés à l’article 1er, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut déclarer
l’autorisation caduque.
Art. 3. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 85 sur 124

Les caractéristiques des signaux émis doivent être conformes à la réglementation en vigueur, à la configuration
technique définie à l’annexe ainsi qu’au document intitulé « Profil de signalisation pour la diffusion des services de
la télévision numérique de terre métropolitaine et ultramarine » adopté par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
L’utilisation de la ressource radioélectrique doit être faite dans les conditions prévues par la délibération susvisée
du 18 novembre 2015.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’Autorité peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Art. 4. – L’autorisation peut être modifiée ou retirée lorsque la ressource radioélectrique assignée provoque des
interférences avec d’autres usages de ce type de ressource légalement autorisés.
Art. 5. – La présente décision sera notifiée à la commune de Sarraméa et publiée au Journal officiel de la
République française et au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie.
Fait à Paris, le 14 septembre 2022.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE

ANNEXE
CONDITIONS TECHNIQUES DE DIFFUSION SPÉCIFIQUES
Titulaire : la commune de Sarraméa.
Zone principale desservie : Sarraméa – Grand-Couli.
Site de diffusion : Grand-Couli.
Altitude maximum de l’antenne : 178 mètres.
Puissance apparente rayonnée maximum (PAR) : 50 W.
Contrainte de rayonnement horizontal : - 10 dB dans le secteur 260° - 160°.
Fréquences : ROM 1, canal 25.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 124

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2022-539 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Sarraméa (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes d’éditeurs
de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la zone de Petit-
Couli
NOR : RCAC2227419S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22, 25,
26, 30-2, 30-3, 30-4 et 44 ;
Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, notamment son article 37 ;
Vu la loi no 99-210 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ;
Vu l’ordonnance no 2009-1019 du 26 août 2009 portant extension et adaptation outre-mer des dispositions
relatives à la télévision numérique terrestre ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 modifié relatif à la télévision numérique hertzienne fixant les caractéristiques
des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 modifié relatif aux caractéristiques des équipements de réception
des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la délibération no 2015-33 du 18 novembre 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative à la fixation
de règles de partage de la ressource radioélectrique pour les multiplex de télévision numérique hertzienne terrestre ;
Vu le document « Profil de signalisation pour la diffusion des services de la télévision numérique de terre
métropolitaine et ultramarine » approuvé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel lors de sa réunion du
21 septembre 2016 et publié le 22 septembre 2016 sur son site internet ;
Vu la décision no 2019-630 du 18 décembre 2019 fixant les modalités d’utilisation, par les collectivités
territoriales et leurs groupements, les propriétaires de constructions, les syndicats de copropriétaires ou les
constructeurs, de la ressource radioélectrique nécessaire à la diffusion des programmes des éditeurs de services de
télévision diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique dans les zones non couvertes en vertu des deux
derniers alinéas de l’article 96-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 ;
Vu la décision no 2020-813 du 25 novembre 2020 du Conseil supérieur de l’audiovisuel autorisant la société
Réseau France outre-mer 1 (ROM 1) à utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes
des éditeurs de services de communication audiovisuelle diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique
du réseau OM 1 dans les départements d’outre-mer, dans les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution et
en Nouvelle-Calédonie ;
Vu le courrier du 7 janvier 2022 par lequel la commune de Sarraméa (Nouvelle-Calédonie) demande à pouvoir
diffuser le multiplex ROM 1 sur la zone de Petit-Couli en application de l’article 30-3 de la loi du
30 septembre 1986 ainsi que le dossier joint à cette demande ;
Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 27 juillet 2022 ;
Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ;
Considérant ce qui suit :
Il ressort du dossier complet et recevable produit par la commune de Sarraméa que la demande du 7 janvier 2022
susvisée a pour objet d’assurer la diffusion de programmes d’éditeurs de services de télévision diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode numérique dans une zone non couverte en vertu des deux derniers alinéas de
l’article 96-1 de la loi du 30 septembre 1986. En conséquence, il y a lieu de faire droit à cette demande ;
Après en avoir délibéré,

Décide :
Art. 1 . – La commune de Sarraméa est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe de la présente
er

décision en vue de la diffusion par voie hertzienne terrestre en mode numérique des programmes des éditeurs
composant le multiplex ROM 1 pour lequel une autorisation a été accordée à la société de gestion du réseau
ROM 1.
Art. 2. – La durée de l’autorisation est de dix ans à compter du 14 septembre 2022. Si, dans un délai de trois
mois à partir de cette date, la commune de Sarraméa n’a pas commencé à assurer la diffusion effective des services
mentionnés à l’article 1er, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut déclarer
l’autorisation caduque.
Art. 3. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 124

Les caractéristiques des signaux émis doivent être conformes à la réglementation en vigueur, à la configuration
technique définie à l’annexe ainsi qu’au document intitulé « Profil de signalisation pour la diffusion des services de
la télévision numérique de terre métropolitaine et ultramarine » adopté par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
L’utilisation de la ressource radioélectrique doit être faite dans les conditions prévues par la délibération susvisée
du 18 novembre 2015.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’Autorité peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Art. 4. – L’autorisation peut être modifiée ou retirée lorsque la ressource radioélectrique assignée provoque des
interférences avec d’autres usages de ce type de ressource légalement autorisés.
Art. 5. – La présente décision sera notifiée à la commune de Sarraméa et publiée au Journal officiel de la
République française et au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie.
Fait à Paris, le 14 septembre 2022.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE

ANNEXE
CONDITIONS TECHNIQUES DE DIFFUSION SPÉCIFIQUES
Titulaire : la commune de Sarraméa.
Zone principale desservie : Sarraméa – Petit-Couli.
Site de diffusion : Petit-Couli.
Altitude maximum de l’antenne : 238 mètres.
Puissance apparente rayonnée maximum (PAR) : 32 W.
Contrainte de rayonnement horizontal : - 10 dB dans le secteur 270°-190°.
Fréquences : ROM 1, canal 37.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 124

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2022-540 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Touho (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes d’éditeurs
de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la zone de Fond
de Paola
NOR : RCAC2227420S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22, 25,
26, 30-2, 30-3, 30-4 et 44 ;
Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, notamment son article 37 ;
Vu la loi no 99-210 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ;
Vu l’ordonnance no 2009-1019 du 26 août 2009 portant extension et adaptation outre-mer des dispositions
relatives à la télévision numérique terrestre ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 modifié relatif à la télévision numérique hertzienne fixant les caractéristiques
des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 modifié relatif aux caractéristiques des équipements de réception
des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la délibération no 2015-33 du 18 novembre 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative à la fixation
de règles de partage de la ressource radioélectrique pour les multiplex de télévision numérique hertzienne terrestre ;
Vu le document « Profil de signalisation pour la diffusion des services de la télévision numérique de terre
métropolitaine et ultramarine » approuvé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel lors de sa réunion du
21 septembre 2016 et publié le 22 septembre 2016 sur son site internet ;
Vu la décision no 2019-630 du 18 décembre 2019 fixant les modalités d’utilisation, par les collectivités
territoriales et leurs groupements, les propriétaires de constructions, les syndicats de copropriétaires ou les
constructeurs, de la ressource radioélectrique nécessaire à la diffusion des programmes des éditeurs de services de
télévision diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique dans les zones non couvertes en vertu des deux
derniers alinéas de l’article 96-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 ;
Vu la décision no 2020-813 du 25 novembre 2020 du Conseil supérieur de l’audiovisuel autorisant la société
Réseau France outre-mer 1 (ROM 1) à utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes
des éditeurs de services de communication audiovisuelle diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique
du réseau OM 1 dans les départements d’outre-mer, dans les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution et
en Nouvelle-Calédonie ;
Vu le courrier du 4 mars 2022 par lequel la commune de Touho (Nouvelle-Calédonie) demande à pouvoir
diffuser le multiplex ROM 1 sur la zone de Fond de Paola en application de l’article 30-3 de la loi du
30 septembre 1986 ainsi que le dossier joint à cette demande ;
Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 27 juillet 2022 ;
Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ;
Considérant ce qui suit :
Il ressort du dossier complet et recevable produit par la commune de Touho que la demande du 4 mars 2022
susvisée a pour objet d’assurer la diffusion de programmes d’éditeurs de services de télévision diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode numérique dans une zone non couverte en vertu des deux derniers alinéas de
l’article 96-1 de la loi du 30 septembre 1986. En conséquence, il y a lieu de faire droit à cette demande ;
Après en avoir délibéré,

Décide :
Art. 1 . – La commune de Touho est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe de la présente
er

décision en vue de la diffusion par voie hertzienne terrestre en mode numérique des programmes des éditeurs
composant le multiplex ROM 1 pour lequel une autorisation a été accordée à la société de gestion du réseau
ROM 1.
Art. 2. – La durée de l’autorisation est de dix ans à compter du 14 septembre 2022. Si, dans un délai de trois
mois à partir de cette date, la commune de Touho n’a pas commencé à assurer la diffusion effective des services
mentionnés à l’article 1er, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut déclarer
l’autorisation caduque.
Art. 3. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 124

Les caractéristiques des signaux émis doivent être conformes à la réglementation en vigueur, à la configuration
technique définie à l’annexe ainsi qu’au document intitulé « Profil de signalisation pour la diffusion des services de
la télévision numérique de terre métropolitaine et ultramarine » adopté par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
L’utilisation de la ressource radioélectrique doit être faite dans les conditions prévues par la délibération susvisée
du 18 novembre 2015.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’Autorité peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Art. 4. – L’autorisation peut être modifiée ou retirée lorsque la ressource radioélectrique assignée provoque des
interférences avec d’autres usages de ce type de ressource légalement autorisés.
Art. 5. – La présente décision sera notifiée à la commune de Touho et publiée au Journal officiel de la
République française et au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie.
Fait à Paris, le 14 septembre 2022.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE

ANNEXE
CONDITIONS TECHNIQUES DE DIFFUSION SPÉCIFIQUES
Titulaire : la commune de Touho.
Zone principale desservie : Touho - Fond de Paola.
Site de diffusion : Fond de Paola.
Altitude maximum de l’antenne : 221 mètres.
Puissance apparente rayonnée maximum (PAR) : 1,7 W.
Contrainte de rayonnement horizontal : – 10 dB dans le secteur 350°-130°.
Fréquences : ROM 1, canal 38.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 88 sur 124

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2022-541 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Touho (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes d’éditeurs
de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la zone de Koé
NOR : RCAC2227421S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22, 25,
26, 30-2, 30-3, 30-4 et 44 ;
Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, notamment son article 37 ;
Vu la loi no 99-210 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ;
Vu l’ordonnance no 2009-1019 du 26 août 2009 portant extension et adaptation outre-mer des dispositions
relatives à la télévision numérique terrestre ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 modifié relatif à la télévision numérique hertzienne fixant les caractéristiques
des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 modifié relatif aux caractéristiques des équipements de réception
des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la délibération no 2015-33 du 18 novembre 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative à la fixation
de règles de partage de la ressource radioélectrique pour les multiplex de télévision numérique hertzienne terrestre ;
Vu le document « Profil de signalisation pour la diffusion des services de la télévision numérique de terre
métropolitaine et ultramarine » approuvé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel lors de sa réunion du
21 septembre 2016 et publié le 22 septembre 2016 sur son site internet ;
Vu la décision no 2019-630 du 18 décembre 2019 fixant les modalités d’utilisation, par les collectivités
territoriales et leurs groupements, les propriétaires de constructions, les syndicats de copropriétaires ou les
constructeurs, de la ressource radioélectrique nécessaire à la diffusion des programmes des éditeurs de services de
télévision diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique dans les zones non couvertes en vertu des deux
derniers alinéas de l’article 96-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 ;
Vu la décision no 2020-813 du 25 novembre 2020 du Conseil supérieur de l’audiovisuel autorisant la société
Réseau France outre-mer 1 (ROM 1) à utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes
des éditeurs de services de communication audiovisuelle diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique
du réseau OM 1 dans les départements d’outre-mer, dans les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution et
en Nouvelle-Calédonie ;
Vu le courrier du 4 mars 2022 par lequel la commune de Touho (Nouvelle-Calédonie) demande à pouvoir
diffuser le multiplex ROM 1 sur la zone de Koé en application de l’article 30-3 de la loi du 30 septembre 1986 ainsi
que le dossier joint à cette demande ;
Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 27 juillet 2022 ;
Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ;
Considérant ce qui suit :
Il ressort du dossier complet et recevable produit par la commune de Touho que la demande du 4 mars 2022
susvisée a pour objet d’assurer la diffusion de programmes d’éditeurs de services de télévision diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode numérique dans une zone non couverte en vertu des deux derniers alinéas de
l’article 96-1 de la loi du 30 septembre 1986. En conséquence, il y a lieu de faire droit à cette demande ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – La commune de Touho est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe de la présente
er

décision en vue de la diffusion par voie hertzienne terrestre en mode numérique des programmes des éditeurs
composant le multiplex ROM 1 pour lequel une autorisation a été accordée à la société de gestion du réseau
ROM 1.
Art. 2. – La durée de l’autorisation est de dix ans à compter du 14 septembre 2022. Si, dans un délai de trois
mois à partir de cette date, la commune de Touho n’a pas commencé à assurer la diffusion effective des services
mentionnés à l’article 1er, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut déclarer
l’autorisation caduque.
Art. 3. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
Les caractéristiques des signaux émis doivent être conformes à la réglementation en vigueur, à la configuration
technique définie à l’annexe ainsi qu’au document intitulé « Profil de signalisation pour la diffusion des services de
la télévision numérique de terre métropolitaine et ultramarine » adopté par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 88 sur 124

L’utilisation de la ressource radioélectrique doit être faite dans les conditions prévues par la délibération susvisée
du 18 novembre 2015.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’Autorité peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Art. 4. – L’autorisation peut être modifiée ou retirée lorsque la ressource radioélectrique assignée provoque des
interférences avec d’autres usages de ce type de ressource légalement autorisés.
Art. 5. – La présente décision sera notifiée à la commune de Touho et publiée au Journal officiel de la
République française et au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie.
Fait à Paris, le 14 septembre 2022.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE

ANNEXE
CONDITIONS TECHNIQUES DE DIFFUSION SPÉCIFIQUES
Titulaire : la commune de Touho.
Zone principale desservie : Touho.
Site de diffusion : Touho - Koé.
Altitude maximum de l’antenne : 126 mètres.
Puissance apparente rayonnée maximum (PAR) : 1,7 W.
Contrainte de rayonnement horizontal : - 10 dB dans le secteur 190° - 340°.
Fréquences : ROM 1, canal 35.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 124

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2022-542 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Touho (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes d’éditeurs
de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la zone de
Kokengone
NOR : RCAC2227422S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22, 25,
26, 30-2, 30-3, 30-4 et 44 ;
Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, notamment son article 37 ;
Vu la loi no 99-210 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ;
Vu l’ordonnance no 2009-1019 du 26 août 2009 portant extension et adaptation outre-mer des dispositions
relatives à la télévision numérique terrestre ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 modifié relatif à la télévision numérique hertzienne fixant les caractéristiques
des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 modifié relatif aux caractéristiques des équipements de réception
des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la délibération no 2015-33 du 18 novembre 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative à la fixation
de règles de partage de la ressource radioélectrique pour les multiplex de télévision numérique hertzienne terrestre ;
Vu le document « Profil de signalisation pour la diffusion des services de la télévision numérique de terre
métropolitaine et ultramarine » approuvé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel lors de sa réunion du
21 septembre 2016 et publié le 22 septembre 2016 sur son site internet ;
Vu la décision no 2019-630 du 18 décembre 2019 fixant les modalités d’utilisation, par les collectivités
territoriales et leurs groupements, les propriétaires de constructions, les syndicats de copropriétaires ou les
constructeurs, de la ressource radioélectrique nécessaire à la diffusion des programmes des éditeurs de services de
télévision diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique dans les zones non couvertes en vertu des deux
derniers alinéas de l’article 96-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 ;
Vu la décision no 2020-813 du 25 novembre 2020 du Conseil supérieur de l’audiovisuel autorisant la société
Réseau France outre-mer 1 (ROM 1) à utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes
des éditeurs de services de communication audiovisuelle diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique
du réseau OM 1 dans les départements d’outre-mer, dans les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution et
en Nouvelle-Calédonie ;
Vu le courrier du 4 mars 2022 par lequel la commune de Touho (Nouvelle-Calédonie) demande à pouvoir
diffuser le multiplex ROM 1 sur la zone de Kokengone en application de l’article 30-3 de la loi du
30 septembre 1986 ainsi que le dossier joint à cette demande ;
Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 27 juillet 2022 ;
Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ;
Considérant ce qui suit :
Il ressort du dossier complet et recevable produit par la commune de Touho que la demande du 4 mars 2022
susvisée a pour objet d’assurer la diffusion de programmes d’éditeurs de services de télévision diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode numérique dans une zone non couverte en vertu des deux derniers alinéas de
l’article 96-1 de la loi du 30 septembre 1986. En conséquence, il y a lieu de faire droit à cette demande ;
Après en avoir délibéré,

Décide :
Art. 1 . – La commune de Touho est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe de la présente
er

décision en vue de la diffusion par voie hertzienne terrestre en mode numérique des programmes des éditeurs
composant le multiplex ROM 1 pour lequel une autorisation a été accordée à la société de gestion du réseau
ROM 1.
Art. 2. – La durée de l’autorisation est de dix ans à compter du 14 septembre 2022. Si, dans un délai de trois
mois à partir de cette date, la commune de Touho n’a pas commencé à assurer la diffusion effective des services
mentionnés à l’article 1er, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut déclarer
l’autorisation caduque.
Art. 3. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 124

Les caractéristiques des signaux émis doivent être conformes à la réglementation en vigueur, à la configuration
technique définie à l’annexe ainsi qu’au document intitulé « Profil de signalisation pour la diffusion des services de
la télévision numérique de terre métropolitaine et ultramarine » adopté par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
L’utilisation de la ressource radioélectrique doit être faite dans les conditions prévues par la délibération susvisée
du 18 novembre 2015.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’Autorité peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Art. 4. – L’autorisation peut être modifiée ou retirée lorsque la ressource radioélectrique assignée provoque des
interférences avec d’autres usages de ce type de ressource légalement autorisés.
Art. 5. – La présente décision sera notifiée à la commune de Touho et publiée au Journal officiel de la
République française et au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie.
Fait à Paris, le 14 septembre 2022.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE

ANNEXE
CONDITIONS TECHNIQUES DE DIFFUSION SPÉCIFIQUES
Titulaire : la commune de Touho.
Zone principale desservie : Touho.
Site de diffusion : Touho - Kokengone.
Altitude maximum de l’antenne : 154 mètres.
Puissance apparente rayonnée maximum (PAR) : 4 W.
Contrainte de rayonnement horizontal : - 10 dB dans le secteur 120° - 240°.
Fréquences : ROM 1, canal 42.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 124

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2022-543 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Touho (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes d’éditeurs
de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la zone
de Pouiou
NOR : RCAC2227423S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22, 25,
26, 30-2, 30-3, 30-4 et 44 ;
Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, notamment son article 37 ;
Vu la loi no 99-210 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ;
Vu l’ordonnance no 2009-1019 du 26 août 2009 portant extension et adaptation outre-mer des dispositions
relatives à la télévision numérique terrestre ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 modifié relatif à la télévision numérique hertzienne fixant les caractéristiques
des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 modifié relatif aux caractéristiques des équipements de réception
des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la délibération no 2015-33 du 18 novembre 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative à la fixation
de règles de partage de la ressource radioélectrique pour les multiplex de télévision numérique hertzienne terrestre ;
Vu le document « Profil de signalisation pour la diffusion des services de la télévision numérique de terre
métropolitaine et ultramarine » approuvé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel lors de sa réunion
du 21 septembre 2016 et publié le 22 septembre 2016 sur son site internet ;
Vu la décision no 2019-630 du 18 décembre 2019 fixant les modalités d’utilisation, par les collectivités
territoriales et leurs groupements, les propriétaires de constructions, les syndicats de copropriétaires ou les
constructeurs, de la ressource radioélectrique nécessaire à la diffusion des programmes des éditeurs de services de
télévision diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique dans les zones non couvertes en vertu des deux
derniers alinéas de l’article 96-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 ;
Vu la décision no 2020-813 du 25 novembre 2020 du Conseil supérieur de l’audiovisuel autorisant la société
Réseau France outre-mer 1 (ROM 1) à utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes
des éditeurs de services de communication audiovisuelle diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique
du réseau OM 1 dans les départements d’outre-mer, dans les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution et
en Nouvelle-Calédonie ;
Vu le courrier du 4 mars 2022 par lequel la commune de Touho (Nouvelle-Calédonie) demande à pouvoir
diffuser le multiplex ROM 1 sur la zone de Pouiou en application de l’article 30-3 de la loi du 30 septembre 1986
ainsi que le dossier joint à cette demande ;
Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 27 juillet 2022 ;
Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ;
Considérant ce qui suit :
Il ressort du dossier complet et recevable produit par la commune de Touho que la demande du 4 mars 2022
susvisée a pour objet d’assurer la diffusion de programmes d’éditeurs de services de télévision diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode numérique dans une zone non couverte en vertu des deux derniers alinéas de
l’article 96-1 de la loi du 30 septembre 1986. En conséquence, il y a lieu de faire droit à cette demande ;
Après en avoir délibéré,

Décide :
Art. 1 . – La commune de Touho est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe de la présente
er

décision en vue de la diffusion par voie hertzienne terrestre en mode numérique des programmes des éditeurs
composant le multiplex ROM 1 pour lequel une autorisation a été accordée à la société de gestion du
réseau ROM 1.
Art. 2. – La durée de l’autorisation est de dix ans à compter du 14 septembre 2022. Si, dans un délai de trois
mois à partir de cette date, la commune de Touho n’a pas commencé à assurer la diffusion effective des services
mentionnés à l’article 1er, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut déclarer
l’autorisation caduque.
Art. 3. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 124

Les caractéristiques des signaux émis doivent être conformes à la réglementation en vigueur, à la configuration
technique définie à l’annexe ainsi qu’au document intitulé « Profil de signalisation pour la diffusion des services de
la télévision numérique de terre métropolitaine et ultramarine » adopté par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
L’utilisation de la ressource radioélectrique doit être faite dans les conditions prévues par la délibération susvisée
du 18 novembre 2015.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’Autorité peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Art. 4. – L’autorisation peut être modifiée ou retirée lorsque la ressource radioélectrique assignée provoque des
interférences avec d’autres usages de ce type de ressource légalement autorisés.
Art. 5. – La présente décision sera notifiée à la commune de Touho et publiée au Journal officiel de la
République française et au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie.
Fait à Paris, le 14 septembre 2022.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE

ANNEXE
CONDITIONS TECHNIQUES DE DIFFUSION SPÉCIFIQUES
Titulaire : la commune de Touho.
Zone principale desservie : Touho.
Site de diffusion : Touho - Pouiou.
Altitude maximum de l’antenne : 120 mètres.
Puissance apparente rayonnée maximum (PAR) : 4 W.
Contrainte de rayonnement horizontal : - 10 dB dans le secteur 80° - 310°.
Fréquences : ROM 1, canal 40.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 124

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2022-544 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Touho (Nouvelle-
Calédonie) à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes d’éditeurs
de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la zone de
Touho-Village
NOR : RCAC2227424S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22, 25,
26, 30-2, 30-3, 30-4 et 44 ;
Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, notamment son article 37 ;
Vu la loi no 99-210 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ;
Vu l’ordonnance no 2009-1019 du 26 août 2009 portant extension et adaptation outre-mer des dispositions
relatives à la télévision numérique terrestre ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 modifié relatif à la télévision numérique hertzienne fixant les caractéristiques
des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 modifié relatif aux caractéristiques des équipements de réception
des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la délibération no 2015-33 du 18 novembre 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative à la fixation
de règles de partage de la ressource radioélectrique pour les multiplex de télévision numérique hertzienne terrestre ;
Vu le document « Profil de signalisation pour la diffusion des services de la télévision numérique de terre
métropolitaine et ultramarine » approuvé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel lors de sa réunion
du 21 septembre 2016 et publié le 22 septembre 2016 sur son site internet ;
Vu la décision no 2019-630 du 18 décembre 2019 fixant les modalités d’utilisation, par les collectivités
territoriales et leurs groupements, les propriétaires de constructions, les syndicats de copropriétaires ou les
constructeurs, de la ressource radioélectrique nécessaire à la diffusion des programmes des éditeurs de services de
télévision diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique dans les zones non couvertes en vertu des deux
derniers alinéas de l’article 96-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 ;
Vu la décision no 2020-813 du 25 novembre 2020 du Conseil supérieur de l’audiovisuel autorisant la société
Réseau France outre-mer 1 (ROM 1) à utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes
des éditeurs de services de communication audiovisuelle diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique
du réseau OM 1 dans les départements d’outre-mer, dans les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution et
en Nouvelle-Calédonie ;
Vu le courrier du 4 mars 2022 par lequel la commune de Touho (Nouvelle-Calédonie) demande à pouvoir
diffuser le multiplex ROM 1 sur la zone de Touho-Village en application de l’article 30-3 de la loi
du 30 septembre 1986 ainsi que le dossier joint à cette demande ;
Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 27 juillet 2022 ;
Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ;
Considérant ce qui suit :
Il ressort du dossier complet et recevable produit par la commune de Touho que la demande du 4 mars 2022
susvisée a pour objet d’assurer la diffusion de programmes d’éditeurs de services de télévision diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode numérique dans une zone non couverte en vertu des deux derniers alinéas de
l’article 96-1 de la loi du 30 septembre 1986. En conséquence, il y a lieu de faire droit à cette demande ;
Après en avoir délibéré,

Décide :
Art. 1 . – La commune de Touho est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe de la présente
er

décision en vue de la diffusion par voie hertzienne terrestre en mode numérique des programmes des éditeurs
composant le multiplex ROM 1 pour lequel une autorisation a été accordée à la société de gestion du
réseau ROM 1.
Art. 2. – La durée de l’autorisation est de dix ans à compter du 14 septembre 2022. Si, dans un délai de trois
mois à partir de cette date, la commune de Touho n’a pas commencé à assurer la diffusion effective des services
mentionnés à l’article 1er, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut déclarer
l’autorisation caduque.
Art. 3. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 124

Les caractéristiques des signaux émis doivent être conformes à la réglementation en vigueur, à la configuration
technique définie à l’annexe ainsi qu’au document intitulé « Profil de signalisation pour la diffusion des services de
la télévision numérique de terre métropolitaine et ultramarine » adopté par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
L’utilisation de la ressource radioélectrique doit être faite dans les conditions prévues par la délibération susvisée
du 18 novembre 2015.
Art. 4. – L’autorisation peut être modifiée ou retirée lorsque la ressource radioélectrique assignée provoque des
interférences avec d’autres usages de ce type de ressource légalement autorisés.
Art. 5. – La présente décision sera notifiée à la commune de Touho et publiée au Journal officiel de la
République française et au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie.
Fait à Paris, le 14 septembre 2022.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE

ANNEXE
CONDITIONS TECHNIQUES DE DIFFUSION SPÉCIFIQUES
Titulaire : la commune de Touho.
Zone principale desservie : Touho.
Site de diffusion : Touho – Touho -Village.
Altitude maximum de l’antenne : 54 mètres.
Puissance apparente rayonnée maximum (PAR) : 1,7 W.
Contrainte de rayonnement horizontal : - 10 dB dans le secteur 280° - 100°.
Fréquences : ROM 1, canal 32.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 124

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2022-545 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Voh (Nouvelle-Calédonie) à
utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes d’éditeurs de services
de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la zone de Tiéta
NOR : RCAC2227425S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22, 25,
26, 30-2, 30-3, 30-4 et 44 ;
Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, notamment son article 37 ;
Vu la loi no 99-210 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ;
Vu l’ordonnance no 2009-1019 du 26 août 2009 portant extension et adaptation outre-mer des dispositions
relatives à la télévision numérique terrestre ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 modifié relatif à la télévision numérique hertzienne fixant les caractéristiques
des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 modifié relatif aux caractéristiques des équipements de réception
des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la délibération no 2015-33 du 18 novembre 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative à la fixation
de règles de partage de la ressource radioélectrique pour les multiplex de télévision numérique hertzienne terrestre ;
Vu le document « Profil de signalisation pour la diffusion des services de la télévision numérique de terre
métropolitaine et ultramarine » approuvé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel lors de sa réunion
du 21 septembre 2016 et publié le 22 septembre 2016 sur son site internet ;
Vu la décision no 2019-630 du 18 décembre 2019 fixant les modalités d’utilisation, par les collectivités
territoriales et leurs groupements, les propriétaires de constructions, les syndicats de copropriétaires ou les
constructeurs, de la ressource radioélectrique nécessaire à la diffusion des programmes des éditeurs de services de
télévision diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique dans les zones non couvertes en vertu des deux
derniers alinéas de l’article 96-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 ;
Vu la décision no 2020-813 du 25 novembre 2020 du Conseil supérieur de l’audiovisuel autorisant la société
Réseau France outre-mer 1 (ROM 1) à utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes
des éditeurs de services de communication audiovisuelle diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique
du réseau OM 1 dans les départements d’outre-mer, dans les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution et
en Nouvelle-Calédonie ;
Vu le courrier du 23 février 2022 par lequel la commune de Voh (Nouvelle-Calédonie) demande à pouvoir
diffuser le multiplex ROM 1 sur la zone de Tiéta en application de l’article 30-3 de la loi du 30 septembre 1986
ainsi que le dossier joint à cette demande ;
Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 27 juillet 2022 ;
Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ;
Considérant ce qui suit :
Il ressort du dossier complet et recevable produit par la commune de Voh que la demande du 23 février 2022
susvisée a pour objet d’assurer la diffusion de programmes d’éditeurs de services de télévision diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode numérique dans une zone non couverte en vertu des deux derniers alinéas de
l’article 96-1 de la loi du 30 septembre 1986. En conséquence, il y a lieu de faire droit à cette demande ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – La commune de Voh est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe de la présente
er

décision en vue de la diffusion par voie hertzienne terrestre en mode numérique des programmes des éditeurs
composant le multiplex ROM 1 pour lequel une autorisation a été accordée à la société de gestion du
réseau ROM 1.
Art. 2. – La durée de l’autorisation est de dix ans à compter du 14 septembre 2022. Si, dans un délai de trois
mois à partir de cette date, la commune de Voh n’a pas commencé à assurer la diffusion effective des services
mentionnés à l’article 1er, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut déclarer
l’autorisation caduque.
Art. 3. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
Les caractéristiques des signaux émis doivent être conformes à la réglementation en vigueur, à la configuration
technique définie à l’annexe ainsi qu’au document intitulé « Profil de signalisation pour la diffusion des services de
la télévision numérique de terre métropolitaine et ultramarine » adopté par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 124

L’utilisation de la ressource radioélectrique doit être faite dans les conditions prévues par la délibération susvisée
du 18 novembre 2015.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’Autorité peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Art. 4. – L’autorisation peut être modifiée ou retirée lorsque la ressource radioélectrique assignée provoque des
interférences avec d’autres usages de ce type de ressource légalement autorisés.
Art. 5. – La présente décision sera notifiée à la commune de Voh et publiée au Journal officiel de la
République française et au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie.
Fait à Paris, le 14 septembre 2022.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE

ANNEXE
CONDITIONS TECHNIQUES DE DIFFUSION SPÉCIFIQUES
Titulaire : la commune de Voh.
Zone principale desservie : Tiéta.
Site de diffusion : Tiéta.
Altitude maximum de l’antenne : 117 mètres.
Puissance apparente rayonnée maximum (PAR) : 50 W.
Contrainte de rayonnement horizontal : - 10 dB dans le secteur 310° - 210°.
Fréquences : ROM 1, canal 42.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 124

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2022-546 du 14 septembre 2022 autorisant la commune de Yaté (Nouvelle-Calédonie)
à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion des programmes d’éditeurs de services
de télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur la zone de Touaourou
NOR : RCAC2227426S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, notamment ses articles 22, 25,
26, 30-2, 30-3, 30-4 et 44 ;
Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, notamment son article 37 ;
Vu la loi no 99-210 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ;
Vu l’ordonnance no 2009-1019 du 26 août 2009 portant extension et adaptation outre-mer des dispositions
relatives à la télévision numérique terrestre ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 modifié relatif à la télévision numérique hertzienne fixant les caractéristiques
des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 modifié relatif aux caractéristiques des équipements de réception
des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la délibération no 2015-33 du 18 novembre 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative à la fixation
de règles de partage de la ressource radioélectrique pour les multiplex de télévision numérique hertzienne terrestre ;
Vu le document « Profil de signalisation pour la diffusion des services de la télévision numérique de terre
métropolitaine et ultramarine » approuvé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel lors de sa réunion du
21 septembre 2016 et publié le 22 septembre 2016 sur son site internet ;
Vu la décision no 2019-630 du 18 décembre 2019 fixant les modalités d’utilisation, par les collectivités
territoriales et leurs groupements, les propriétaires de constructions, les syndicats de copropriétaires ou les
constructeurs, de la ressource radioélectrique nécessaire à la diffusion des programmes des éditeurs de services de
télévision diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique dans les zones non couvertes en vertu des deux
derniers alinéas de l’article 96-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 ;
Vu la décision no 2020-813 du 25 novembre 2020 du Conseil supérieur de l’audiovisuel autorisant la société
Réseau France outre-mer 1 (ROM 1) à utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes
des éditeurs de services de communication audiovisuelle diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique
du réseau OM 1 dans les départements d’outre-mer, dans les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution et
en Nouvelle-Calédonie ;
Vu le courrier du 8 février 2022 par lequel la commune de Yaté (Nouvelle-Calédonie) demande à pouvoir
diffuser le multiplex ROM 1 sur la zone de Touaourou en application de l’article 30-3 de la loi du
30 septembre 1986 ainsi que le dossier joint à cette demande ;
Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 27 juillet 2022 ;
Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ;
Considérant ce qui suit :
Il ressort du dossier complet et recevable produit par la commune de Yaté que la demande du 8 février 2022
susvisée a pour objet d’assurer la diffusion de programmes d’éditeurs de services de télévision diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode numérique dans une zone non couverte en vertu des deux derniers alinéas de
l’article 96-1 de la loi du 30 septembre 1986. En conséquence, il y a lieu de faire droit à cette demande ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – La commune de Yaté est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe de la présente
er

décision en vue de la diffusion par voie hertzienne terrestre en mode numérique des programmes des éditeurs
composant le multiplex ROM 1 pour lequel une autorisation a été accordée à la société de gestion du réseau
ROM 1.
Art. 2. – La durée de l’autorisation est de dix ans à compter du 14 septembre 2022. Si, dans un délai de trois
mois à partir de cette date, la commune de Yaté n’a pas commencé à assurer la diffusion effective des services
mentionnés à l’article 1er, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut déclarer
l’autorisation caduque.
Art. 3. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
Les caractéristiques des signaux émis doivent être conformes à la réglementation en vigueur, à la configuration
technique définie à l’annexe ainsi qu’au document intitulé « Profil de signalisation pour la diffusion des services de
la télévision numérique de terre métropolitaine et ultramarine » adopté par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 124

L’utilisation de la ressource radioélectrique doit être faite dans les conditions prévues par la délibération susvisée
du 18 novembre 2015.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’Autorité peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Art. 4. – L’autorisation peut être modifiée ou retirée lorsque la ressource radioélectrique assignée provoque des
interférences avec d’autres usages de ce type de ressource légalement autorisés.
Art. 5. – La présente décision sera notifiée à la commune de Yaté et publiée au Journal officiel de la
République française et au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie.
Fait à Paris, le 14 septembre 2022.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE

ANNEXE
CONDITIONS TECHNIQUES DE DIFFUSION SPÉCIFIQUES
Titulaire : la commune de Yaté.
Zone principale desservie : Touaourou.
Site de diffusion : Touaourou.
Altitude maximum de l’antenne : 179 mètres.
Puissance apparente rayonnée maximum (PAR) : 4 W.
Contrainte de rayonnement horizontal : - 10 dB dans le secteur 200° - 80°.
Fréquences : ROM 1, canal 30.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 124

Caisse des dépôts et consignations


Arrêté du 19 septembre 2022 modifiant l’arrêté du 6 décembre 2021 fixant la liste et la localisation
des emplois de chef de services administratifs et financiers de la Caisse des dépôts et
consignations
NOR : CDCH2227229A

Le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations,


Vu le code général de la fonction publique ;
Vu le décret no 2012-1005 du 29 août 2012 relatif à l’emploi de chef de services administratifs et financiers de la
Caisse des dépôts et consignations ;
Vu l’arrêté du 29 août 2012 fixant le nombre d’emplois de chef de services administratifs et financiers de la
Caisse des dépôts et consignations ;
Vu l’arrêté du 6 décembre 2021 modifié fixant la liste et la localisation des emplois de chef de services
administratifs et financiers de la Caisse des dépôts et consignations,
Arrête :
Art. 1 . – L’article 1er de l’arrêté du 6 décembre 2021 susvisé est modifié comme suit.
er

1. Les mots : « Responsable gestion et production des contrats au sein de la Direction Régionale Ile-de-France »
sont remplacés par les mots : « Responsable appui à la relation clientèle de la Direction Régionale d’Ile-de-
France » ;
2. Les mots : « Responsable du service retraités solidarité/risques - Etablissement de Bordeaux » sont remplacés
par les mots : « Responsable service Fonds action sociale CNRACL - Etablissement de Bordeaux » ;
3. Sont supprimés pour la Direction des politiques sociales :
L’emploi de « Responsable du service qualités et risque - Etablissement de Bordeaux » ;
L’emploi de « Responsable du service actifs A- retraites - Etablissement de Bordeaux » ;
L’emploi de « Directeur de projet inter-régimes action sociale » ;
L’emploi de « Responsable du service gestions de flux - Etablissement de Bordeaux » ;
4. Sont ajoutés pour la Direction des politiques sociales :
L’emploi de « Responsable pensionnés - Etablissement de Bordeaux » ;
L’emploi d’« Adjoint au directeur du pilotage et de l’appui - Etablissement de Bordeaux » ;
L’emploi d’« Adjoint au responsable service régulation et financement à la direction de la Formation
professionnelle et des compétences » ;
L’emploi de « Responsable de service Offre de services » à la direction de la Stratégie clients.
Art. 2. – A compter du 1er janvier 2023, sont supprimés :
L’emploi de « Responsable du secteur données sociales » pour la Direction des Ressources Humaines ;
L’emploi de « Responsable des services parisiens de gestion de l’établissement Angers – Paris » pour la
Direction des politiques sociales.
Art. 3. – L’article 2 de l’arrêté du 6 décembre 2021 susvisé est modifié à compter du 1er janvier 2023 comme
suit.
Est supprimé pour la Direction du Contrôle Permanent et de la Conformité :
L’emploi de « Déléguée à la protection des données / Data Protection Officier ».
Art. 4. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 19 septembre 2022.
Pour le directeur général et par délégation :
La directrice adjointe des ressources humaines
du groupe et de l’établissement public,
C. KRYKWINSKI
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 124

Commission de régulation de l’énergie


Décision no 07-38-22 du 21 septembre 2022 du comité de règlement des différends et des
sanctions de la Commission de régulation de l’énergie sur le différend qui oppose M. Q. à la
société Régaz Bordeaux et relatif à l’accès au réseau de gaz naturel
NOR : CREE2227996S

Le comité de règlement des différends et des sanctions est saisi des faits suivants par M. Q., demeurant au (…).
M. Q. est raccordé au réseau de distribution de gaz naturel, dont la gestion est assurée par la société Régaz
Bordeaux (ci-après « Régaz »).
Régaz, gestionnaire de réseau de distribution de gaz naturel, a installé chez M. Q. un compteur électronique
« Datagaz » le 25 septembre 2020.
M. Q. a, ensuite, pris contact avec la société Eco CO2 pour changer le dispositif d’utilisation de la sortie
d’impulsion pour permettre une utilisation par une simple prise à brancher sur le compteur, en vue d’un suivi en
temps réel de la consommation.
Le 15 mars 2022, un agent de Régaz a informé M. Q. de la nécessité d’obtenir un accord pour réaliser une telle
modification et de ce qu’à défaut son compteur serait déposé. Le nouveau dispositif de prise a, par la suite, été
démonté par Régaz.
Après avoir contacté Régaz, M. Q. a reçu un courrier daté du 21 mars 2022 lui indiquant qu’il n’avait pas le droit
d’installer un dispositif tel que celui posé, puis démonté.
Par courrier en date du 26 mars 2022, M. Q. demandait à Régaz de modifier sa position de refus de
positionnement d’une sortie d’impulsion sur le dispositif de comptage. Aucune suite n’a été donnée à cette
demande.
Par une saisine enregistrée sous le numéro 07-38-22 le 11 juin 2022, M. Q. demandait au comité de règlement
des différends et des sanctions l’autorisation d’utiliser la sortie d’impulsion disponible sur le compteur électronique
installé par Régaz, pour remplacer le dispositif d’utilisation par une prise permettant la connexion au compteur.
Par courrier en date du 28 juin 2022, Régaz, représentée par son directeur général, M. Franck Ferre, informait le
comité de règlement des différends et des sanctions que la dépose du point d’impulsion ajouté par M. Q. sur son
point de comptage résultait d’une erreur commise par l’un de ses agents et confirmait la possibilité de raccorder une
sortie d’impulsion sur le compteur électronique installé chez M. Q.
Par courrier en date du 9 juillet 2022, M. Q. informait le comité qu’il avait rétabli son dispositif à la suite de la
réception d’un accord à cette fin de Régaz et que : « A titre personnel, le différend est réglé ». Invité, par courrier
en date du 11 juillet 2022, à présenter formellement une demande de désistement de sa saisine, M. Q. indiquait au
comité qu’il maintenait sa saisine.
Par courriers en date des 17 juillet et 4 août 2022, M. Q. demande au comité de règlement des différends et des
sanctions, dans le dernier état de ses écritures, de se prononcer sur la régularité des conditions standards de
livraison de Régaz interdisant au client toute intervention sur le compteur.
M. Q. soutient que :
– les conditions standards de livraison de Régaz ne font pas état de la possibilité de raccordement à la sortie
d’impulsion du compteur électronique, interdisent toujours au client d’opérer une intervention quelconque sur
le compteur et que la seule mention de cette possibilité dans le catalogue des prestations est insuffisante ;
– les conditions de distribution le concernant n’ont pas été modifiées sur le site de Gaz de Bordeaux, son
fournisseur de gaz ;
– les nouvelles conditions générales de vente avec les conditions modifiées de Régaz s’appliquant aux clients
domestiques sont introuvables sur le site de Gaz de Bordeaux, le seul document daté du 18 juillet 2022
figurant sur ce site s’appliquant aux clients au prix du marché et faisant référence à un poste de livraison ;
– il n’a pas trouvé les nouvelles conditions générales et particulières du contrat distributeur de gaz – fournisseur
(ci-après CDG-F et CP) validées par la CRE « le 25 mai 2022 » et n’a donc pas pu les consulter.
Par des courriers, enregistrés les 28 juin, 25 juillet et 12 août 2022, la société Régaz-Bordeaux, représentée par
son directeur général, M. Franck Ferre, fait valoir au comité de règlement des différends et des sanctions, dans le
dernier état de ses écritures, que :
– pour faire suite à la délibération de la CRE no 2021-158 du 3 juin 2021, portant décision sur l’accès à la sortie
locale des compteurs évolués, le catalogue des prestations de Régaz a été modifié et mis à jour, et que M. Q. a
parfaitement le droit de raccorder une sortie d’impulsion ;
– les conditions de distribution de Régaz ont été mises à jour sur son site internet et ont été transmises
le 5 août 2020 à tous les fournisseurs de gaz, à charge pour chacun d’eux de les publier sur leurs sites
respectifs et d’en informer leurs clients ;
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 124

– les conditions générales de vente sur le site du fournisseur Gaz de Bordeaux ne sont pas à jour, le gestionnaire
de réseau de distribution ayant veillé à ce que la mise à jour en cause soit de nouveau transmise à Gaz de
Bordeaux ; que, pour information, de nouvelles conditions générales et particulières du CFG-F pour Régaz ont
été validées par la CRE le « 25 mai 2022 », ces conditions devant être envoyées prochainement à l’ensemble
des fournisseurs ;
– le fournisseur Gaz de Bordeaux l’a informé de ce que les conditions générales de vente incluant les nouvelles
conditions de distribution seraient mises à jour sur le site internet de Gaz de Bordeaux mais que le nouveau
contrat CDG-F (conditions générales et conditions particulières) ne sera pas à disposition des clients ;
– cette décision relative à la publicité du nouveau contrat CDG-F relève de la seule responsabilité du fournisseur
Gaz de Bordeaux, M. Q. étant invité à se rapprocher des services de ce dernier pour obtenir plus de précisions.
*
* *

Par une décision du 8 juillet 2022, la clôture de l’instruction a été fixée au 26 août 2022 à 12 heures.
Le 30 août 2022, les parties ont été informées que la séance publique se tiendrait le 12 septembre 2022
à 9 heures.
*
* *

Le 7 septembre 2022, M. Q. a informé le comité qu’il ne pourrait pas assister à la séance publique
du 12 septembre 2022 au sein des locaux de la commission de régulation de l’énergie, et a sollicité un report de la
séance publique
Le 8 septembre 2022, les parties ont été informées que la séance publique inscrite au rôle de la séance
du 12 septembre 2022 à 9 heures se tiendrait au moyen d’une communication électronique, sans que ce procédé
n’ait pour objet de modifier les modalités de convocations telles qu’elles ont été adressées aux parties le
30 août 2022.
Le 9 septembre 2022, les parties ont été informées de l’annulation de la séance publique du 12 septembre 2022 et
ont été régulièrement convoquées à la séance publique du 21 septembre 2022 à 9 heures qui se tiendrait au moyen
d’une communication électronique.
*
* *

Vu les autres pièces du dossier ;


Vu :
– le code de l’énergie, notamment ses articles L. 134-19 et suivants et R. 134-7 et suivants ;
– la décision du 13 février 2019 portant adoption du règlement intérieur du comité de règlement des différends
et des sanctions de la Commission de régulation de l’énergie ;
– la décision du 16 juin 2022 du président du comité de règlement des différends et des sanctions de la
Commission de régulation de l’énergie, relative à la désignation d’un rapporteur pour l’instruction de la
demande de règlement de différend enregistrée sous le numéro 07-38-22.
*
* *

Les parties ayant été régulièrement convoquées à la séance publique du comité de règlement de différends et des
sanctions, composé de M. Thierry Tuot, président, Mme Fanélie Ducloz, M. Laurent-Xavier Simonel, membres,
qui s’est tenue par visioconférence le 21 septembre 2022, après vérification de l’identité des parties et de leurs
représentants, en présence :
de M. Emmanuel Rodriguez, directeur adjoint des affaires juridiques et représentant le directeur général empêché,
de Mme Agnès Leduc, rapporteur,
de M. Q.,
des représentantes de la société Régaz ;
Les parties ayant été informées qu’à tout moment, le président du comité peut décider de lever la séance pour
qu’elle soit prorogée à une date ultérieure en cas de difficulté matérielle, notamment liée à la capacité de connexion
de l’un des participants, ne permettant pas le déroulement normal de la séance ;
L’ensemble des parties ayant confirmé la bonne qualité de la liaison électronique et ayant été informé des
modalités de convocation à la séance publique ;
Après avoir entendu :
– le rapport de Mme Agnès Leduc, présentant les moyens et les conclusions des parties ;
– les observations de M. Q., ce dernier persiste dans ses moyens et conclusions ;
– les observations de Mme J. D. pour la société Régaz, cette dernière persiste dans ses moyens et conclusions.
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Le comité de règlement des différends et des sanctions en ayant délibéré après que les parties, le rapporteur, le
public et les agents des services se sont retirés.
*
* *

1. Aux termes des dispositions de l’article L. 134-19 du code de l’énergie : « Le comité de règlement des
différends et des sanctions peut être saisi en cas de différend : 1o Entre les gestionnaires et les utilisateurs des
réseaux publics de transport ou de distribution d’électricité ou de réseaux fermés de distribution d’électricité ; […]
Ces différends portent sur l’accès auxdits réseaux, ouvrages et installations ou à leur utilisation, notamment en cas
de refus d’accès ou de désaccord sur la conclusion, l’interprétation ou l’exécution des contrats mentionnés
aux articles L. 111-91 à L. 111-94, L. 111-97, L. 321-11 et L. 321-12, ou des contrats relatifs aux opérations de
transport et de stockage géologique de dioxyde de carbone mentionnés à l'article L. 229-49 du code de
l'environnement. La saisine du comité est à l’initiative de l’une ou l’autre des parties. […] ». L’article L. 111-91 du
code de l’énergie, auquel il est ainsi renvoyé dispose que : « I. – Un droit d’accès aux réseaux publics de transport
et de distribution est garanti par les gestionnaires de ces réseaux pour assurer : […] 1o Les missions de service
public définies à l’article L. 121-5 ; 2o L’exécution des contrats d’achat d’électricité […] II. – Pour mettre en
œuvre les dispositions du I, des contrats sont conclus entre les gestionnaires des réseaux publics de transport et de
distribution concernés et les utilisateurs de ces réseaux ».
2. M. Q. a saisi le comité d’une demande tendant à ce qu’il soit autorisé à utiliser, par un dispositif de simple
prise d’accès, la sortie d’impulsion disponible sur le compteur électronique installé par la société Régaz Bordeaux.
3. Il ressort de l’instruction qu’un dispositif de report a été installé en 2018 sur le compteur alors en service chez
M. Q., avant que la société Régaz ne lui installe le 25 septembre 2020 un compteur électronique « Datagaz ». M. Q.
a, par la suite, fait installer un dispositif lui permettant de se raccorder à la sortie d’impulsion sur ce compteur
électronique. Ce dispositif a été déposé par Régaz, qui avait estimé que son accord était nécessaire pour qu’il puisse
être installé.
4. Il est constant que Régaz, après avoir reconnu l’erreur commise par son agent intervenu pour déposer le
dispositif installé par le demandeur, a confirmé, postérieurement à la saisine du comité, la possibilité de raccorder
une sortie d’impulsion sur le compteur électronique en service chez M. Q. Le comité relève, également, que M. Q.
a pu installer à nouveau son dispositif et l’utiliser librement avec l’accord de Régaz et souligne que M. Q. lui a
indiqué clairement que : « A titre personnel, le différend est réglé ».
5. Dès lors, le comité de règlement des différends et des sanctions ne peut que constater que le différend avec
Régaz, dont l’a saisi M. Q., est devenu sans objet. En conséquence, il n’y a pas lieu pour le comité de règlement des
différends et des sanctions de statuer sur cette demande.
6. Enfin, M. Q. demande au comité de règlement des différends et des sanctions de voir modifiées, sur le site
internet du fournisseur Gaz de Bordeaux, les nouvelles conditions générales de ce dernier, incluant les conditions
modifiées de Régaz, et ce « pour la bonne information des autres usagers de Régaz ».
7. Le comité relève, toutefois, que ni l’accès ni l’utilisation du réseau par M. Q. ne sont entravés et que les
conditions de distribution ont bien été actualisées sur le site du gestionnaire de réseau, ce qui n’est pas contesté par
M. Q. Enfin, aucun différend n’existe à ce jour entre la société Gaz de Bordeaux et M. Q., qui n’établit d’ailleurs
pas qu’il l’ait même saisie d’une quelconque demande. Par suite, il n’y a pas lieu pour le comité de règlement des
différends et des sanctions de statuer sur cette demande.
Décide :
Art. 1 . – Il n’y a pas lieu de statuer sur les demandes de M. Q.
er

Art. 2. – La présente décision sera notifiée à M. Q. et à la société Régaz Bordeaux. Elle sera publiée au Journal
officiel de la République française.
Fait à Paris, le 21 septembre 2022.
Pour le comité de règlement
des différends et des sanctions :
Le président,
T. TUOT
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Commission de régulation de l’énergie


Délibération no 2022-237 du 22 septembre 2022 portant avis sur le projet d’arrêté relatif
aux tarifs réglementés de vente de gaz naturel de l’ELD la Régie Gazelec de Péronne
NOR : CREE2227746X

Participaient à la séance : Emmanuelle WARGON, présidente, Catherine EDWIGE, Ivan FAUCHEUX et


Valérie PLAGNOL, commissaires.

1. Contexte, compétence et saisine de la CRE


o
La loi n 2019-1147 relative à l’énergie et au climat (LEC), promulguée le 8 novembre 2019, met fin aux tarifs
réglementés de vente de gaz naturel (TRVG) des fournisseurs historiques, pour toutes les catégories de
consommateurs, en plusieurs étapes :
– les clients professionnels ne peuvent plus bénéficier des TRVG depuis le 1er décembre 2020 ;
– les clients résidentiels ainsi que les syndicats de copropriétés et les propriétaires uniques d’immeuble à usage
unique d’habitation dont la consommation annuelle est inférieure à 150 MWh devront, eux, opter pour une
offre de marché d’ici le 1er juillet 2023.
Les TRVG ne sont plus commercialisés depuis le 8 décembre 2019. Néanmoins, pour les contrats en cours
d’exécution à la date de publication de la LEC et jusqu’aux échéances mentionnées ci-dessus, les dispositions du
code de l’énergie relatives au mode de construction et aux missions de la Commission de régulation de l’énergie
(CRE) abrogées par la LEC restent applicables dans leur rédaction antérieure à cette loi.
Les tarifs réglementés de vente de gaz naturel sont encadrés par les articles L. 445-1 à L. 445-4 et R. 445-1
à R. 445-7 du code de l’énergie.
L’article L. 445-3 du code de l’énergie dispose que les « tarifs réglementés de vente du gaz naturel sont définis
en fonction des caractéristiques intrinsèques des fournitures et des coûts liés à ces fournitures. Ils couvrent
l’ensemble de ces coûts à l’exclusion de toute subvention en faveur des clients qui ont exercé leur droit prévu à
l’article L. 441-1 ».
L’article R. 445-3 précise que « pour chaque fournisseur est définie une formule tarifaire qui traduit la totalité
des coûts d’approvisionnement en gaz naturel ». « La formule tarifaire est fixée par arrêté des ministres chargés de
l’économie et de l’énergie, le cas échéant sur proposition du fournisseur, après avis de la Commission de
régulation de l’énergie ».
Cet article prévoit également que « la méthodologie d’évaluation des coûts hors approvisionnement pour chaque
fournisseur est précisée par arrêté des ministres chargés de l’économie et de l’énergie, après avis de la
Commission de régulation de l’énergie ».
L’article R. 445-4 précise que « pour chaque fournisseur, un arrêté des ministres chargés de l’économie et de
l’énergie pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie fixe […] les barèmes des tarifs réglementés à
partir, le cas échéant, des propositions du fournisseur ».
Enfin, l’article R. 445-5 prévoit que « le fournisseur modifie, selon une fréquence définie par arrêté des ministres
chargés de l’économie et de l’énergie et au maximum une fois par mois, jusqu’à l’intervention d’un nouvel arrêté
tarifaire […] les barèmes de ses tarifs réglementés en y répercutant les variations des coûts d’approvisionnement
en gaz naturel, telles qu’elles résultent de l’application de sa formule tarifaire ». « La répercussion des variations
des coûts d’approvisionnement en euros par mégawattheure se fait de manière uniforme sur les différents barèmes
et s’applique sur la part variable, sauf disposition contraire prévue par l’arrêté mentionné à l’article R. 445-4 ».
L’arrêté du 29 juin 2022 relatif aux tarifs réglementés de vente du gaz naturel fourni par la Régie Gazelec de
Péronne a fixé les tarifs réglementés de vente de la Régie Gazelec de Péronne ainsi que la formule permettant
d’estimer l’évolution de ses coûts d’approvisionnement entre le 1er juillet 2022 et le 30 septembre 2022.
*
* *

En réponse à la hausse importante des prix de gros du gaz naturel, le décret no 2021-1380 du 23 octobre 2021 a
gelé le niveau des tarifs réglementés de vente de gaz naturel d’ENGIE à compter du 1er novembre 2021.
La loi de finances pour 2022, dispose à l’article 181 que les fournisseurs mentionnés à l’article L. 111-54 du
code de l’énergie et au III de l’article L. 2224-31 du code général des collectivités territoriales, c’est-à-dire les
entreprises locales de distribution (ELD), sont concernées par les dispositions de gel tarifaire. La loi de finances
pour 2022 prévoit à ce titre que les tarifs réglementés de vente de gaz des ELD peuvent évoluer jusqu’au
niveau TTC des tarifs réglementés de vente de gaz d’ENGIE d’octobre 2021.
Le gel tarifaire a été prolongé par l’article 37 de la loi de finances rectificative pour 2022 du 1er septembre
jusqu’au 31 décembre 2022, dans lequel sont précisées les modalités de compensation des fournisseurs.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 96 sur 124

Les tarifs réglementés de vente de gaz de la Régie Gazelec de Péronne en vigueur au 1er juillet 2022 étant
inférieurs aux tarifs réglementés de vente d’ENGIE d’octobre 2021, les barèmes applicables sont, à date, fixés
selon les modalités de l’arrêté tarifaire du 29 juin 2022.

*
* *

En application de l’article R. 445-4 du code de l’énergie, la CRE a été saisie pour avis, le 12 septembre 2022, par
la ministre de la transition énergétique, après des échanges entre ses services et ceux du ministère concerné, d’un
projet d’arrêté relatif aux tarifs réglementés de vente de gaz naturel de la Régie Gazelec de Péronne.
Le projet d’arrêté fixe les barèmes de la Régie Gazelec de Péronne pour ses tarifs réglementés de vente en
distribution publique. Il fixe également la formule permettant d’estimer l’évolution des coûts d’approvisionnement,
la fréquence d’évolution des barèmes en application de cette formule et la méthodologie d’évaluation des coûts
hors approvisionnement de la Régie Gazelec de Péronne pour établir ses tarifs réglementés de vente en distribution
publique.
Le projet d’arrêté soumis à la CRE doit entrer en vigueur au plus tard le 1er octobre 2022.

2. Observations de la CRE

2.1. Formule d’évolution des coûts d’approvisionnement de la Régie Gazelec de Péronne


L’article 2 du projet d’arrêté précise que le terme représentant les couts d’approvisionnement en gaz naturel la
Régie Gazelec de Péronne est stable jusqu’au 30 juin 2023.
Sur le fondement de l’analyse des coûts du fournisseur, la CRE estime que la formule fournit une approximation
correcte de ses coûts.

2.2. Méthodologie d’évaluation des coûts hors approvisionnement


La méthodologie d’évaluation des coûts hors approvisionnement reflète bien la nature des coûts supportés par
l’opérateur.

2.3. Analyse des barèmes envisagés


La CRE a vérifié que les barèmes proposés couvrent les coûts supportés la Régie Gazelec de Péronne estimés
au 1er octobre 2022. Ces coûts sont :
– les coûts d’approvisionnement ;
– les coûts d’utilisation des infrastructures gazières de transport et de distribution ;
– les coûts de commercialisation, y compris une marge commerciale raisonnable, comme le prévoit
l’article R. 445-3 du code de l’énergie.
Cette proposition correspond à une hausse moyenne des TRV hors taxes de 154,4 %, par rapport au barème en
vigueur depuis le 1er juillet 2022.

2.4. Analyse des modalités de plafonnement du tarif en application


de l’article 37 de la loi de finances rectificative pour 2022
Par rapport au barème en vigueur, applicable depuis le 1er juillet 2022, le barème proposé répercute l’évolution
des coûts d’approvisionnement de la Régie Gazelec de Péronne depuis cette date.
Selon l’article 6 du projet d’arrêté tarifaire « Les barèmes des tarifs réglementés de vente de gaz naturel en
distribution publique de la Régie Gazelec Péronne en annexe entrent en vigueur le lendemain du jour de la
publication au Journal officiel du présent arrêté. » L’article 7 précisant que « le présent arrêté s’applique sous
réserve des dispositions de l’article 181 de la loi du 30 décembre 2021 susvisée, de l’article 37 de la loi
du 16 août 2022 et des textes réglementaires pris pour son application ».
La CRE a contrôlé le niveau du tarif réglementé de vente de gaz naturel de la Régie Gazelec de Péronne, par
rapport au niveau du tarif réglementé d’ENGIE en vigueur depuis le 1er octobre 2021. Cette analyse a été réalisée
pour chaque segment de consommation du tarif d’ENGIE (B0, B1 et B2I).
Chaque option peut évoluer dans la limite du niveau des tarifs réglementés de vente de gaz d’ENGIE, toutes
taxes comprises. La CRE a vérifié que l’ensemble des barèmes proposés évoluent dans la limite dudit plafond.
A cet effet, les options B0, B1 et B2I sont plafonnées dans leur évolution. Le plafonnement appliqué pour ces
trois options à partir du 1er octobre 2022 s’élève à :
– 24,29 €/MWh pour le tarif « B0 » ;
– 0,92 €/MWh pour le tarif « B1 » ;
– 2,44 €/MWh pour le tarif « B2I ».
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Avis de la CRE
En application de l’article R. 445-4 du code de l’énergie, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a été
saisie pour avis, le 12 septembre 2022 par la ministre de la transition énergétique, d’un projet d’arrêté relatif aux
tarifs réglementés de vente de gaz naturel de la Régie Gazelec de Péronne. La CRE estime que :
– la formule tarifaire fournit une approximation correcte des coûts d’approvisionnement de la Régie Gazelec de
Péronne ;
– la méthodologie d’évaluation des coûts hors approvisionnement reflète bien la nature des coûts supportés par
l’opérateur.
Les barèmes présentés en annexe 2 du projet d’arrêté permettent de couvrir les couts d’approvisionnement et
hors approvisionnement de la Régie Gazelec de Péronne, tels qu’ils peuvent être estimés au 1er octobre 2022.
Le gel tarifaire a été prolongé par l’article 37 de la loi de finances rectificative pour 2022 du 1er septembre
jusqu’au 31 décembre 2022, dans lequel sont précisées les modalités de compensation des fournisseurs. Par
conséquent, les tarifs de la Régie Gazelec de Péronne sont plafonnés dans leur évolution au niveau des tarifs
réglementés d’ENGIE fixé par le décret du 23 octobre 2021. Ces barèmes, qui s’appliqueront à compter
du 1er octobre 2022, sont publiés en annexe 1 du présent avis.
*
* *

En conséquence, en application des dispositions de l’article R. 445-4 du code de l’énergie, la CRE émet un avis
favorable au projet d’arrêté relatif aux tarifs réglementés de vente de gaz naturel de la Régie Gazelec de Péronne
dont elle a été saisie le 12 septembre 2022.
La présente délibération sera publiée au Journal officiel de la République française et publiée sur le site internet
de la CRE. Elle sera transmise à la ministre de la transition énergétique ainsi qu’au ministre de l’économie, des
finances et de la souveraineté industrielle et numérique.
Délibéré à Paris, le 22 septembre 2022.
Pour la Commission de régulation de l’énergie :
La présidente,
E. WARGON

ANNEXE 1
TARIFS RÉGLEMENTÉS DE VENTE DU GAZ NATUREL DE GAZELEC DE PÉRONNE APPLICABLES
AU 1ER OCTOBRE 2022 CONFORMEMENT AUX DISPOSITIONS DE GEL TARIFAIRE INTRODUITES DANS
LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2022
DISTRIBUTION PUBLIQUE – TARIFS HORS TAXES ET CONTRIBUTIONS
ABONNEMENT MATIÈRE
TARIF (€/an) (c€/kWh)

B0 75,0 9,929

B1 245,0 6,192

B2I 245,0 6,344

ANNEXE 2
TARIFS RÉGLEMENTÉS DE VENTE DU GAZ NATUREL DE GAZELEC DE PÉRONNE
EN APPLICATION DE LA FORMULE DE L’ARRETÉ TARIFAIRE
DISTRIBUTION PUBLIQUE – TARIFS HORS TAXES ET CONTRIBUTIONS
ABONNEMENT MATIÈRE
TARIF (€/an) (c€/kWh)

B0 75,0 19,389

B1 245,0 17,989

B2I 245,0 17,989


30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 97 sur 124

Commission de régulation de l’énergie


Délibération no 2022-238 du 22 septembre 2022 portant vérification de la conformité du barème
proposé par l’ELD Vialis au 1er octobre 2022 à la formule tarifaire fixée par l’arrêté du 29 juin 2022
NOR : CREE2227751X

Participaient à la séance : Emmanuelle WARGON, présidente, Catherine EDWIGE, Ivan FAUCHEUX, Valérie
PLAGNOL commissaires.

1. Contexte et cadre juridique

1.1. Cadre juridique


L’article 63 de la loi no 2019-1147, promulguée le 8 novembre 2019, relative à l’énergie et au climat (LEC) met
fin aux tarifs réglementés de vente de gaz des fournisseurs historiques en plusieurs étapes. Cet article dispose
notamment que « l’arrêt de la commercialisation du tarif réglementé de vente de gaz naturel prend effet au plus
tard trente jours après la publication de la présente loi », soit le 8 décembre 2019.
Cette disposition prévoit également que les articles L. 445-1 à L. 445-4 du code de l’énergie encadrant les tarifs
réglementés de vente en distribution publique sont abrogés. Toutefois, il est prévu que ces articles restent
applicables dans leur rédaction antérieure à la LEC « aux contrats de fourniture de gaz souscrits aux tarifs
mentionnés à l’article L. 445-3 dudit code, dans sa rédaction antérieure à la [LEC], en cours d’exécution à la date
de publication de la [LEC] » jusqu’aux échéances prévues au V de l’article 63 de la LEC.
Les tarifs réglementés de vente de gaz naturel sont encadrés par les articles L. 445-1 à L. 445-4 et R. 445-1
à R. 445-7 du code de l’énergie.
L’article R. 445-2 du code de l’énergie dispose que « les tarifs réglementés de vente du gaz naturel couvrent les
coûts d’approvisionnement en gaz naturel et les coûts hors approvisionnement. Ils comportent une part variable
liée à la consommation effective et une part forfaitaire calculée à partir des coûts fixes de fourniture du gaz
naturel ».
L’article R. 445-4 du code de l’énergie prévoit que pour chaque fournisseur, un arrêté des ministres chargés de
l’économie et de l’énergie, pris après avis de la CRE fixe, au moins une fois par an, les barèmes des tarifs
réglementés de vente de gaz.
L’article R. 445-5 du code de l’énergie prévoit que le fournisseur « modifie selon une fréquence prévue par
arrêté des ministres chargés de l’économie et de l’énergie et au maximum une fois par mois, jusqu’à l’intervention
d’un nouvel arrêté tarifaire […] les barèmes de ses tarifs réglementés en y répercutant les variations des coûts
d’approvisionnement en gaz naturel, telles qu’elles résultent de l’application de sa formule tarifaire ». « La
répercussion des variations des coûts d’approvisionnement en euros par mégawattheure se fait de manière
uniforme sur les différents barèmes et s’applique sur la part variable, sauf disposition contraire prévue par
l’arrêté mentionné à l’article R. 445-4 ».
L’article R. 445-5 du code de l’énergie indique qu’« avant de procéder à une telle modification, le fournisseur
saisit la Commission de régulation de l’énergie d’une proposition de barème accompagnée des éléments
d’information permettant de la justifier, afin qu’elle en vérifie la conformité avec la formule tarifaire […]. Le
fournisseur ne peut appliquer la modification avant l’expiration d’un délai de vingt jours à compter de la saisine
de la Commission de régulation de l’énergie ».

1.2. Contexte de saisine de l’ELD


En réponse à la hausse importante des prix de gros du gaz naturel, le décret no 2021-1380 du 23 octobre 2021 a
gelé le niveau des tarifs réglementés de vente de gaz naturel d’ENGIE à compter du 1er novembre 2021.
La loi de finances pour 2022, dispose à l’article 181 que les fournisseurs mentionnés à l’article L.111-54 du code
de l’énergie et au III de l’article L. 2224-31 du code général des collectivités territoriales, c’est-à-dire les
entreprises locales de distribution (ELD), sont concernées par les dispositions de gel tarifaire. La loi de finances
pour 2022 prévoit à ce titre que les tarifs réglementés de vente de gaz des ELD peuvent évoluer jusqu’au niveau
TTC des tarifs réglementés de vente de gaz d’ENGIE d’octobre 2021.
Le gel tarifaire a été prolongé par l’article 37 de la loi de finances rectificative pour 2022 jusqu’au
31 décembre 2022 dans lequel sont précisées les modalités de compensation des fournisseurs.
Les tarifs réglementés de vente de gaz de Vialis en vigueur au 1er juillet 2022 ont été en partie gelés par
application des dispositions de la loi de finances pour 2022. Le « tarif général » de Vialis étant à ce stade inférieur
aux tarifs réglementés de vente d’ENGIE d’octobre 2021, les barèmes applicables pour ces tranches sont, à date,
fixés selon les modalités de l’arrêté tarifaire du 29 juin 2022.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 97 sur 124

2. Analyse de la CRE
er
Au 1 avril 2022, les tarifs « Général de 1 à 140 kWh/mois », « Général au-delà de 140 kWh/mois »,
« Binôme », et « B2I », proposés par Vialis, toutes taxes comprises, étaient inférieurs à ceux d’ENGIE.
A compter du 1er juillet 2022 :
– les options « Binôme » et « B2I » ont été fixées aux niveaux des tarifs des options d’ENGIE pour toute la
période d’application du gel tarifaire ;
– les tarifs « Général » ont pu évoluer sans dépasser le tarif réglementé de vente de gaz naturel d’ENGIE.
En application de l’article R. 445-5 du code de l’énergie, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a été
saisie par Vialis, le 9 septembre 2022, d’une proposition de barème pour ses tarifs réglementés de vente de gaz
naturel au 1er octobre 2022.
Par rapport au barème en vigueur, applicable depuis le 1er juillet 2022, le barème proposé répercute l’évolution
des coûts d’approvisionnement de Vialis depuis cette date, estimée par le fournisseur à 5,230 c€/kWh en
application de la formule fixée par l’arrêté du 29 juin 2022.
La CRE a vérifié que l’application de cette formule entre le 1er juillet 2022 et le 1er octobre 2022 correspond à une
hausse de 5,230 c€/kWh.
Cette évolution des coûts d’approvisionnement de Vialis, estimée à 5,230 c€/kWh en application de la formule
en vigueur, conduirait à un dépassement du niveau autorisé des options tarif « Général ».
La CRE a vérifié que les options « Général » évoluent dans la limite du plafond de la loi de finances,
correspondant ainsi à une évolution de :
– 46,82 €/MWh pour le tarif général de 1 à 140 kWh/mois ;
– 6,17 €/MWh pour le tarif général supérieur à 140 kWh/mois.

Vérification de la conformité du barème à la formule tarifaire


En application des dispositions de l’article R. 445-5 du code de l’énergie, la CRE a vérifié la conformité des
barèmes proposés par Vialis et constate que les barèmes publiés en annexe 1 sont conformes à l’article 37 loi de
finances rectificative pour 2022. Ce barème sera applicable au 1er octobre 2022.
La CRE a également vérifié la conformité des barèmes proposés en l’absence de gel tarifaire et en application de
la formule tarifaire fixée par l’arrêté du 29 juin 2022. Ce barème « théorique » est publié en annexe 2.
Ces évolutions sont liées à la hausse des coûts d’approvisionnement du gaz en France.
La présente délibération sera publiée au Journal officiel de la République française et publiée sur le site internet
de la CRE. Elle sera transmise à la ministre de la transition énergétique ainsi qu’au ministre de l’économie, des
finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
Délibéré à Paris, le 22 septembre 2022.
Pour la Commission de régulation de l’énergie :
La présidente,
E. WARGON

ANNEXE 1
TARIFS RÉGLEMENTÉS DE VENTE DU GAZ NATUREL DE VIALIS
APPLICABLES AU 1er OCTOBRE 2022 (HORS TAXES ET HORS CTA)
Tarifs Prix

Tarif Général

Abonnement en €/mois 3,54

Prix proportionnel de 1 à 140 kWh/mois en c€/kWh 14.743

Prix proportionnel au-delà de 140 kWh/mois en c€/kWh 10.024

Tarif Binôme

Abonnement en €/mois 14.51

Prix proportionnel en c€/kWh 6.649

Tarif B2I

Abonnement en €/mois 20.22

Prix proportionnel en c€/kWh 6.362


30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 97 sur 124

ANNEXE 2
TARIFS RÉGLEMENTÉS DE VENTE DU GAZ NATUREL DE VIALIS (HORS TAXES ET HORS CTA) QUI
AURAIENT ÉTÉ APPLIQUÉS SI LA FORMULE TARIFAIRE FIXÉE PAR L’ARRÊTÉ DU 29 JUIN 2022
S’ÉTAIT APPLIQUÉE
Tarifs Prix

Tarif Général

Abonnement en €/mois 3.54

Prix proportionnel de 1 à 140 kWh/mois en c€/kWh 15.291

Prix proportionnel au-delà de 140 kWh/mois en c€/kWh 14.637

Tarif Binôme

Abonnement en €/mois 14.51

Prix proportionnel en c€/kWh 12.031

Tarif B2I

Abonnement en €/mois 20.22

Prix proportionnel en c€/kWh 11.878


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Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE

GROUPES POLITIQUES

NOR : INPA2228052X

MODIFICATION À LA COMPOSITION DES GROUPES


GROUPE ÉCOLOGISTE – NUPES
La Présidente de l’Assemblée nationale a été informée du remplacement de M. Julien BAYOU par
Mme Cyrielle CHATELAIN à la présidence du groupe.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 99 sur 124

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE

COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE

NOR : INPA2228051X

1. Réunions
Lundi 3 octobre 2022
Commission des affaires sociales,
A 21 h 15 (Salle 6351 – Palais Bourbon, 1ème étage) :
-- projet de loi portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein
emploi (no 219) (M. Marc Ferracci, rapporteur) (amenements - art. 88)
Commission du développement durable,
A 18 heures (Salle 6237 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- examen pour avis de la première partie du projet de loi de finances 2023 (no 273) (M. Jean-Luc Fugit,
rapporteur pour avis).
A 21 h 30 (Salle 6237 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- éventuellement, suite de l’ordre du jour de l’après-midi.

Mardi 4 octobre 2022


Commission des affaires économiques,
A 17 h 15 (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- audition de M. Olivier Becht, ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères,
chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger ;
- examen pour avis des articles 6 et 7 de la première partie du projet de loi de finances pour 2023 (Mme Nicole
Le Peih, rapporteure pour avis).
A 21 h 30 (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- éventuellement, suite de l’examen pour avis des articles 6 et 7 de la première partie du projet de loi de finances
pour 2023 (Mme Nicole Le Peih, rapporteure pour avis).
Commission des affaires étrangères,
A 17 h 30 (Salle 4223 – Commission des affaires étrangères, 33, rue Saint Dominique, 2ème étage) :
- audition, ouverte à la presse, de Mme Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, sur le
projet de loi de finances pour 2023.
Commission de la défense,
A 17 h 30 (Salle 4123 – 33, rue Saint Dominique, 1er étage) :
- audition, ouverte à la presse, de Mme Patricia Mirallès, secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de
la Mémoire, sur le projet de loi de finances 2023.
Commission du développement durable,
A 17 h 15 (Salle 6237 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- audition de M. Clément Beaune, ministre délégué chargé des transports, sur la feuille de route de son ministère
et le projet de loi de finances pour 2023.
Commission des finances,
A 10 h 30 (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- examen du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 (no 272) (M.
Jean-René Cazeneuve, rapporteur général).
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A 17 h 15 (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :


- suite de l’examen du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027
(no 272) (M. Jean-René Cazeneuve, rapporteur général) ;
- communication de MM. David Amiel et Manuel Bompard, co-rapporteurs de la mission flash sur les
entreprises pétrolières et gazières et celles du secteur du transport maritime qui ont dégagé des profits
exceptionnels pendant la crise ;
- examen de la première partie du projet de loi de finances pour 2023 (no 273) (M. Jean-René Cazeneuve,
rapporteur général).
A 21 heures (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- suite de l’examen de la première partie du projet de loi de finances pour 2023 (no 273) (M. Jean-René
Cazeneuve, rapporteur général).
Commission des lois,
A 17 h 15 (6ème Bureau – Palais Bourbon, 1er étage et en visioconférence) :
- audition de Mme Claire Hédon, Défenseure des droits.
Délégation aux droits des enfants,
A 14 heures (Salle 6242 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- nomination du bureau

Mercredi 5 octobre 2022


Commission des affaires culturelles,
A 9 h 30 (Salle 6242 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- audition de MM. Jean-Philippe Thiellay, président du Centre national de la musique (CNM), et Romain Laleix,
directeur général délégué ;
- communication de la Présidente Isabelle Rauch sur l’application des lois relevant de la compétence de la
commission des affaires culturelles et de l’éducation adoptées sous la XVe législature.
Commission des affaires économiques,
A 9 h 30 (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- examen de la recevabilité de la proposition de résolution de M. Olivier Marleix tendant à la création d’une
commission d’enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la
France (no 218) (M. Antoine Armand, rapporteur) ;
- examen du rapport d’application de la loi no 2022-268 du 28 février 2022 visant à simplifier l’accès des experts
forestiers aux données cadastrales (Mme Hélène Laporte et M. Nicolas Turquois, rapporteurs) ;
- examen du rapport d’application de la loi no 2022-271 du 28 février 2022 relative à l’aménagement du Rhône
(Mmes Marina Ferrari et Bénédicte Taurine, rapporteures)
Commission des affaires étrangères,
A 9 heures (Salle 4223 – Commission des affaires étrangères, 33, rue Saint Dominique, 2ème étage) :
- examen, ouvert à la presse, et vote sur les projets de loi suivants :
- projet de loi autorisant la ratification du Protocole d’amendement à la convention pour la protection des
personnes à l’égard du traitement automatisé des données à caractère personnel (no 5) (Mme Ersilia Soudais,
rapporteure) ;
- projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le
Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord relatif à la coopération sur les questions
de sûreté maritime et portuaire s’agissant spécifiquement des navires à passagers dans la Manche (no 214) (M.
Pierre-Henri Dumont, rapporteur).
- nomination de rapporteurs sur les projets de loi suivants :
- projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le
Gouvernement du Royaume des Pays-Bas relatif à la coopération en matière de défense et au statut de leurs forces
sur les territoires caribéens et sud-américain de la République française et du Royaume des Pays-Bas (no 7) ;
- projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et la Cour
pénale internationale sur l’exécution des peines prononcées par la Cour (no 145) ;
- projet de loi, adopté par le Sénat, autorisant l’approbation de l’accord portant révision de l’accord général de
coopération entre les États membres de la Commission de l’océan Indien (no 150) ;
- projet de loi, adopté par le Sénat, autorisant l’approbation de la convention d’entraide judiciaire en matière
pénale entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République du Sénégal, et de la
convention d’extradition entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République du
Sénégal (no 213).
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Commission des affaires européennes,


A 13 h 30 (Salle 4325 – Commission des affaires européennes, 33, rue Saint Dominique, 3ème étage) :
- audition de M. Stefano Sannino, Secrétaire général du Service européen d’action extérieure (SEAE) sur
l’action de l’Union européenne face à la guerre en Ukraine ;
- communication sur la proposition de règlement visant à promouvoir les acquisitions conjointes d’équipements
de défense et sur d’autres textes européens relatif au marché intérieur (Mmes Sabine Thillaye et Marietta
Karamanli).
Commission des affaires sociales,
A 11 heures (Salle 6351 – Palais Bourbon, 1ème étage) :
-- audition de M. Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, sur le rapport sur l’application des
lois de financement de la sécurité sociale.
Commission de la défense,
A 9 heures (Salle 4123 – 33, rue Saint Dominique, 1er étage) :
- audition, ouverte à la presse, d’associations d’anciens combattants, sur le projet de loi de finances 2023 ;
- audition, ouverte à la presse, du général d’armée Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie
nationale, sur le projet de loi de finances 2023.
A 16 heures (Salle Lamartine – 101, rue de l’Université, 1er sous-sol) :
- audition, ouverte à la presse, de M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, sur le projet de loi de finances
2023.
- audition, à huis clos, du général d’armée Thierry Burkhard, chef d’état-major des Armées, sur le projet de loi
de finances 2023.
Commission du développement durable,
A 9 h 30 (Salle 6237 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- audition de M. Alexandre Saubot, président de France Industrie, sur les enjeux de la sobriété énergétique.
A 17 heures (Salle 6237 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- audition de Mme Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition énergétique, sur la feuille de route de son
ministère et le projet de loi de finances pour 2023.
Commission des finances,
A 9 h 30 (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- suite de l’examen de la première partie du projet de loi de finances pour 2023 (no 273) (M. Jean-René
Cazeneuve, rapporteur général).
A 15 heures (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- suite de l’examen de la première partie du projet de loi de finances pour 2023 (no 273) (M. Jean-René
Cazeneuve, rapporteur général).
A 21 heures (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- suite de l’examen de la première partie du projet de loi de finances pour 2023 (no 273) (M. Jean-René
Cazeneuve, rapporteur général).
Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation,
A 13 h 30 (Salle 7040 – 103, rue de l’Université, 2ème sous-sol) :
- audition de M. Stanislas Bourron, directeur général des collectivités locales.
Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes,
A 11 heures (Salle Lamartine – 101, rue de l’Université, 1er sous-sol) :
- audition, ouverte à la presse, de Mme Hélène Furnon-Petrescu, cheffe du service des droits des femmes et de
l’égalité (SDFE) de la Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS) dans le cadre du rapport d’information
sur le projet de loi de finances pour 2023 (Mme Julie Delpech, rapporteure).

Jeudi 6 octobre 2022


Commission du développement durable,
A 8 h 45 (Salle 6237 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- éventuellement, examen, en application de l’article 88 du Règlement, des amendements restant en discussion
sur PPL no 205 et no 134.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 99 sur 124

Commission des finances,


A 9 h 30 (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- suite de l’examen de la première partie du projet de loi de finances pour 2023 (no 273) (M. Jean-René
Cazeneuve, rapporteur général).
A 15 heures (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- examen, en application de l’article 88 du Règlement, des amendements à la proposition de loi relative à la
charge fiscale de la pension alimentaire (no 209) ;
- suite de l’examen de la première partie du projet de loi de finances pour 2023 (no 273) (M. Jean-René
Cazeneuve, rapporteur général).
A 21 heures (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- suite de l’examen de la première partie du projet de loi de finances pour 2023 (no 273) (M. Jean-René
Cazeneuve, rapporteur général).

2. Membres présents ou excusés


Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire
Réunion du mercredi 28 septembre 2022 à 15 h 05
Présents. - M. Antoine Armand, M. Emmanuel Blairy, M. Jorys Bovet, Mme Pascale Boyer, M. Guy Bricout,
M. Anthony Brosse, Mme Danielle Brulebois, M. Sylvain Carrière, M. Lionel Causse, M. Pierre Cazeneuve,
M. François Cormier-Bouligeon, M. Mickaël Cosson, Mme Annick Cousin, Mme Catherine Couturier,
Mme Christine Decodts, M. Stéphane Delautrette, M. Nicolas Dragon, Mme Sylvie Ferrer, M. Jean-Luc Fugit,
M. Philippe Guillemard, Mme Florence Lasserre, Mme Sandrine Le Feur, M. Jean-François Lovisolo,
Mme Laurence Maillart-Méhaignerie, Mme Alexandra Masson, Mme Manon Meunier, M. Pierre Meurin,
M. Bruno Millienne, M. Hubert Ott, M. Jimmy Pahun, Mme Mathilde Paris, Mme Christelle Petex-Levet,
Mme Claire Pitollat, Mme Marie Pochon, M. Loïc Prud’homme, M. Richard Ramos, M. Benjamin Saint-Huile,
Mme Anne Stambach-Terrenoir, M. Emmanuel Taché de la Pagerie, M. Vincent Thiébaut, Mme Huguette Tiegna,
M. David Valence, Mme Anne-Cécile Violland, M. Hubert Wulfranc, M. Jean-Marc Zulesi
Excusés. - M. Gabriel Amard, Mme Nathalie Bassire, M. Jean-Victor Castor, Mme Nathalie Da Conceicao
Carvalho, Mme Clémence Guetté, Mme Chantal Jourdan, M. Marcellin Nadeau, M. David Taupiac
Assistait également à la réunion. - Mme Anne-Laure Babault
Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire
Réunion du mercredi 28 septembre 2022 à 16 heures
Présents. - Mme Christine Arrighi, M. Karim Ben Cheikh, M. Mickaël Bouloux, M. Michel Castellani,
M. Thomas Cazenave, M. Jean-René Cazeneuve, M. Éric Coquerel, Mme Marie-Christine Dalloz, Mme Stella
Dupont, Mme Félicie Gérard, M. Victor Habert-Dassault, Mme Nadia Hai, M. François Jolivet, M. Pascal Lecamp,
Mme Patricia Lemoine, Mme Véronique Louwagie, Mme Marianne Maximi, M. Benoit Mournet, Mme Christine
Pires Beaune, M. Sébastien Rome, M. Emeric Salmon, M. Nicolas Sansu, M. Jean-Philippe Tanguy
Excusés. - M. Christian Baptiste, Mme Émilie Bonnivard, Mme Constance Le Grip, Mme Karine Lebon,
M. Jean-Paul Mattei, M. Charles Sitzenstuhl
Assistaient également à la réunion. - M. Pierre Cordier, M. Michel Lauzzana
Réunion du mercredi 28 septembre 2022 à 18 h 05
Présents. - Mme Christine Arrighi, M. Karim Ben Cheikh, M. Mickaël Bouloux, M. Jean-René Cazeneuve,
M. Florian Chauche, M. Éric Coquerel, Mme Stella Dupont, M. François Jolivet, M. Pascal Lecamp, M. Mathieu
Lefèvre, Mme Véronique Louwagie, M. Nicolas Sansu, M. Jean-Philippe Tanguy
Excusés. - M. Christian Baptiste, Mme Émilie Bonnivard, Mme Karine Lebon, M. Jean-Paul Mattei,
Mme Christine Pires Beaune, M. Charles Sitzenstuhl
Assistait également à la réunion. - M. Luc Geismar
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 100 sur 124

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE

DOCUMENTS ET PUBLICATIONS

NOR : INPA2228053X

Documents parlementaires
Distribution de documents en date du vendredi 30 septembre 2022
Textes adoptés en commission
No 276 (annexe). – Projet de loi portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en
vue du plein emploi : texte de la commission des affaires sociales.
No 278 (annexe). – Proposition de loi visant à lutter contre les abus et les fraudes au compte personnel de
formation : texte de la commission des affaires sociales.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 101 sur 124

Informations parlementaires
SÉNAT

COMMISSIONS / ORGANES TEMPORAIRES

NOR : INPS2228048X

Membres présents ou excusés


Commission des affaires sociales
2ème séance du mercredi 28 septembre 2022
Présents : Daniel Chasseing, Laurence Cohen, Annie Delmont-Koropoulis, Catherine Deroche, Chan­
tal Deseyne, Élisabeth Doineau, Corinne Féret, Frédérique Gerbaud, Pascale Gruny, Jocelyne Guidez,
Véronique Guillotin, Abdallah Hassani, Olivier Henno, Xavier Iacovelli, Corinne Imbert, Annick Jacquemet,
Victoire Jasmin, Florence Lassarade, Annie Le Houerou, Monique Lubin, Alain Milon, Philippe Mouiller,
Annick Petrus, Raymonde Poncet Monge, Émilienne Poumirol, Catherine Procaccia, Frédérique Puissat, Marie-
Pierre Richer, Laurence Rossignol, René-Paul Savary, Jean-Marie Vanlerenberghe.
Excusés : Cathy Apourceau-Poly, Christine Bonfanti-Dossat, Colette Mélot.
Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable
Séance du mercredi 28 septembre 2022
Présents : Jean-Claude Anglars, Bruno Belin, Nicole Bonnefoy, Guillaume Chevrollier, Jean-Pierre Corbisez,
Patricia Demas, Gilbert Favreau, Martine Filleul, Hervé Gillé, Éric Gold, Gérard Lahellec, Jean-François Longeot,
Didier Mandelli, Frédéric Marchand, Pascal Martin, Laurence Muller-Bronn, Cyril Pellevat, Évelyne Perrot, Jean-
Paul Prince, Philippe Tabarot.
Commission des finances
2ème séance du mercredi 28 septembre 2022
Présents : Jérôme Bascher, Arnaud Bazin, Jean-Baptiste Blanc, Isabelle Briquet, Daniel Breuiller, Michel Cané­
vet, Vincent Capo-Canellas, Thierry Cozic, Bernard Delcros, Frédérique Espagnac, Rémi Féraud, Charles Guené,
Jean-François Husson, Roger Karoutchi, Christian Klinger, Marc Laménie, Christine Lavarde, Sébastien Meurant,
Claude Nougein, Didier Rambaud, Claude Raynal, Stéphane Sautarel, Vincent Segouin.
Excusés : Jean-Michel Arnaud, Dominique de Legge, Vanina Paoli-Gagin, Jean-Claude Requier.
Ont délégué leur droit de vote : Philippe Dominati, Dominique de Legge, Gérard Longuet, Thierry Meignen,
Albéric de Montgolfier, Vincent Segouin.

Convocations
Commission des Affaires économiques
I. Mardi 4 octobre 2022 à 18 heures (Salle Médicis)
Captation vidéo.
1o Audition, en commun avec la délégation aux entreprises, de Mme Olivia Grégoire, ministre déléguée auprès
du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargée des petites et
moyennes entreprises, du commerce, de l’artisanat et du tourisme ;
2o Questions diverses.
II. Mercredi 5 octobre 2022 à 9 h 30 (Salle A263 - 2ème étage Ouest)
1o Examen du rapport de M. Franck Menonville et du texte de la commission sur la proposition de loi no 731 rect.
(2021-2022) présentée par MM. Jean-Pierre Decool, Pierre-Jean Verzelen, Pierre Médevielle, Daniel Chasseing,
Mme Vanina Paoli-Gagin et plusieurs de leurs collègues en faveur du développement de l’agrivoltaïsme ;
Le délai limite pour le dépôt des amendements auprès du secrétariat de la commission (Ameli commission) est
fixé au : Lundi 3 octobre à 12 heures
2o Désignation des rapporteurs pour avis budgétaires sur le projet de loi de finances pour 2023 ;
3o Questions diverses.
Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées
Mardi 4 octobre 2022 à 17 heures (Salle René Monory)
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 101 sur 124

1o Examen des rapports et des textes proposés par la commission sur :


- le projet de loi no 517 (2021-2022) autorisant l’approbation de la convention d’entraide judiciaire en matière
pénale entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République de Singapour
(Mme Michelle Gréaume, rapporteure) ;
- le projet de loi no 522 (2021-2022) autorisant la ratification de la convention portant création de l’Organisation
internationale pour les aides à la navigation maritime (M. Philippe Folliot, rapporteur) ;
2o Examen du rapport pour avis sur le projet de loi d’orientation et de programmation no 876 (2021-2022) du
ministère de l’intérieur (M. Philippe Paul et Mme Gisèle Jourda, rapporteurs).
3o Questions diverses.
Mercredi 5 octobre 2022 à 9 h 30 (Salle René Monory)
À 9 h 30
Captation vidéo.
1o Audition conjointe de MM. Stéphane Bouillon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale
(SGDSN), et de Guillaume Poupard, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes
d’information (ANSSI), sur le projet de loi de finances pour 2023.
À 10 h 45
Captation vidéo.
2o Audition de M. Emmanuel Moulin, directeur général du Trésor, sur le projet de loi de finances pour 2023.1
3o Questions diverses.
Commission de la Culture
Mercredi 5 octobre 2022 à 9 h 30 (Salle A245 - 2ème étage Ouest)
1o Désignations des rapporteurs pour avis budgétaires sur le projet de loi de finances pour 2023 ;
Captation vidéo.
2o Audition de M. Manuel Tunon de Lara, président de France Universités ;
3o Questions diverses.
Commission des Finances
Mercredi 5 octobre 2022 à 10 heures (Salle de la commission)
1o Contrôle budgétaire – communication de M. Dominique de LEGGE, rapporteur spécial, sur les forces de
souveraineté
2o Contrôle budgétaire – communication de M. Vincent CAPO-CANELLAS, rapporteur spécial, sur l’Institut
national de l’information géographique et forestière (IGN)
3o Contrôle budgétaire – communication de M. Emmanuel CAPUS, rapporteur spécial, sur les entreprises
adaptées
4o Désignation d’un rapporteur sur le projet de loi (procédure accélérée) (A.N., XVIe législature, no 272) de
programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027, sous réserve de sa transmission
5o Questions diverses.
Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration
générale
Mercredi 5 octobre 2022 à 9 h 30 (Salle 216 – 2e étage aile Est) et à 16 h 30 (Salle 216 – 2e étage aile Est)
A. À 9 h 30 (Salle 216 – 2e étage aile Est)
1o Désignation des rapporteurs pour avis des crédits budgétaires pour 2023 ;
2o Examen des amendements éventuels au texte no 902 (2021-2022) de la commission sur la proposition de loi
o
n 768 (2021-2022) visant à actualiser le régime de réélection des juges consulaires dans les tribunaux de
commerce, présentée par Mme Nathalie Goulet (rapporteur : M. Thani Mohamed Soilihi) ;
3o Examen du rapport de MM. Marc-Philippe Daubresse et Loïc Hervé et du texte proposé par la commission sur
le projet de loi no 876 (2021-2022) d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur (procédure
accélérée) ;
Le délai limite pour le dépôt des amendements, auprès du secrétariat de la commission (Ameli Commission), est
fixé au : Lundi 3 octobre 2022, à 12 heures.
4o Questions diverses.
B. À 16 h 30 (Salle 216 – 2e étage aile Est)
Captation vidéo.
1o Audition de M. Éric Dupond-Moretti, garde des sceaux, ministre de la justice, sur les « revenantes » du
djihad ;
2o Questions diverses.

Délais limites de dépôt des amendements en commission


Commission des affaires économiques
- Proposition de loi en faveur du développement de l’agrivoltaïsme : Lundi 3 octobre 2022 12h00
Commission des affaires sociales
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 101 sur 124

- Proposition de loi visant à accompagner la mise en place de comités sociaux et économiques à La Poste : Lundi
3 octobre 2022 12h00
- Proposition de loi visant à faire évoluer la formation de sage-femme : Lundi 3 octobre 2022 12h00
- Proposition de loi créant une aide universelle d’urgence pour les victimes de violences conjugales : Lundi
3 octobre 2022 12h00
- Proposition de loi visant à la consolidation et à la professionnalisation de la formation des internes en médecine
générale afin de lutter contre « les déserts médicaux » : Lundi 3 octobre 2022 12h00
- Projet de loi portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein
emploi : Lundi 10 octobre 2022 12h00
Commission des finances
- Proposition de loi visant à mieux valoriser certaines des externalités positives de la forêt : Lundi
10 octobre 2022 12h00
Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration
générale
- Projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur : Lundi 3 octobre 2022 12h00
- Proposition de loi constitutionnelle visant à protéger et à garantir le droit fondamental à l’interruption
volontaire de grossesse et à la contraception : Lundi 10 octobre 2022 12h00
- Proposition de loi encadrant l’intervention des cabinets de conseil privés dans les politiques publiques : Lundi
10 octobre 2022 12h00

COMMISSION DES AFFAIRES EUROPÉENNES


Convocation
Commission des affaires européennes
Mercredi 5 octobre 2022 à 13 h 30 (Salle Médicis)
1o Travailleurs de plateformes : examen du rapport, de la proposition de résolution européenne et de l’avis
politique de Mmes Pascale Gruny et Laurence Harribey ;
2o Questions diverses.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 102 sur 124

Informations parlementaires
SÉNAT

DOCUMENTS PUBLIÉS

NOR : INPS2228044X

Documents publiés sur le site internet du Sénat


le jeudi 29 septembre 2022
No 889 (2021-2022) Projet de loi présenté par Mme Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre de la transition
énergétique, relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables. (Procédure accélérée),
envoyé à la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, sous réserve de la
constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.
No 894 (2021-2022) Texte de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées sur le projet
de loi autorisant la ratification de la Convention du Conseil de l’Europe sur la manipulation de compétitions
sportives.
No 898 (2021-2022) Texte de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées sur le projet
de loi, adopté par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, autorisant
l’approbation de l’accord de siège entre le Gouvernement de la République française et la Banque des
règlements internationaux relatif au statut et aux activités de la Banque des règlements internationaux en
France, et de l’accord de sécurité sociale entre le Gouvernement de la République française et la Banque
des règlements internationaux.
No 907 (2021-2022) Proposition de loi présentée par Mmes Alexandra BORCHIO FONTIMP, Françoise
DUMONT, MM. Jean BACCI et Olivier RIETMANN, visant à alléger la fiscalité des services d’incendie et
de secours, envoyée à la commission des finances, sous réserve de la constitution éventuelle d’une
commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 103 sur 124

Informations parlementaires
OFFICES ET DÉLÉGATIONS

OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES

NOR : INPX2228050X

Réunions
Jeudi 6 octobre 2022
Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques,
A 9 h 30 Assemblée nationale (Salle 7040 – 103, rue de l’Université, 2ème sous-sol) :
- audition publique sur la rénovation énergétique des bâtiments (Pierre Henriet, député, et Gérard Longuet,
sénateur, rapporteurs).
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 104 sur 124

Informations parlementaires
OFFICES ET DÉLÉGATIONS

DÉLÉGATION PARLEMENTAIRE AU RENSEIGNEMENT

NOR : INPX2228049X

Membres présents ou excusés


Commission de vérification des fonds spéciaux
Réunion du mardi 27 septembre 2022 à 15 h 00

Députées
Présente. – Mme Constance Le Grip
Excusée. – Mme Caroline Colombier

Sénateurs
Présent. – M. Yannick Vaugrenard
Excusée. – Mme Agnès Canayer
Réunion du mercredi 28 septembre 2022 à 14 h 30

Députées
Présente. – Mme Caroline Colombier
Excusée. – Mme Constance Le Grip

Sénateurs
Présent. – M. Yannick Vaugrenard
Excusée. – Mme Agnès Canayer
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 124

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

PREMIÈRE MINISTRE

Avis de vacance d’un emploi


de sous-directeur ou de sous-directrice
NOR : PRMG2227837V

Est susceptible d’être vacant un emploi de sous-directeur ou de sous-directrice à l’administration centrale du


ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.
Le ou la titulaire de cet emploi est placé auprès du chef du service de l’économie numérique (SEN).
Le ou la titulaire de l’emploi a la charge de la sous-direction du spatial, de l’électronique et du logiciel (parmi
les 3 sous-directions du service) qui comporte 25 agents.

Localisation géographique
Bâtiment Necker, 120, rue de Bercy, 75012 Paris.

Date prévisible de vacance de l’emploi


er
1 novembre 2022.

Description de la structure à laquelle est rattaché l’emploi


Le service de l’économie numérique est chargé d’animer la politique des filières industrielles numériques, de
l’électronique, des communications électroniques et des activités postales en veillant au développement de leurs
usages ainsi qu’à l’intérêt des utilisateurs. En lien avec les autres services, il accompagne la transformation
numérique de l’économie et l’appropriation des entreprises du numérique. Il est chargé de la réglementation, tant
nationale qu’européenne, du secteur.
Il comprend la sous-direction des réseaux et des usages numériques ; la sous-direction des communications
électroniques et des postes ; le secrétariat général du conseil national du numérique ; le commissariat aux
communications électroniques de défense ; enfin la sous-direction du spatial, de l’électronique et du logiciel, à
laquelle est rattaché l’emploi susceptible d’être vacant.
La sous-direction du spatial, de l’électronique et du logiciel propose, met en œuvre et évalue la politique
industrielle française dans les secteurs de l’électronique, du logiciel et de l’économie de la donnée, en vue
d’accroître leur compétitivité.
Elle propose, met en œuvre et évalue la politique française relative à l’espace, en lien avec la direction générale
de la recherche et de l’innovation.
Elle assure, pour le compte du ministre chargé de l’industrie, la tutelle de l’Institut national de recherche en
informatique et en automatique.
Elle assure, pour le compte du ministre chargé de l’espace, la tutelle du Centre national d’études spatiales.

Description du poste
Le ou la titulaire de l’emploi propose, met en œuvre et évalue la politique industrielle française dans les secteurs
de l’électronique, des industries spatiales, du logiciel et de l’économie de la donnée, en vue d’accroître leur
compétitivité.
Garant du bon fonctionnement du mode projet au sein de sa sous-direction, le ou la titulaire de l’emploi
coordonne le travail de ses directeurs de projets et s’assure de la mise en œuvre des actions répondant aux missions
de la direction générale. Il ou elle incite au travail transversal.

Profil recherché
Le ou la titulaire de l’emploi doit présenter le profil suivant :
– aptitude au management d’équipes ;
– expérience du travail interministériel ;
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 124

– capacité à mener des réflexions stratégiques et prospectives dans le cadre d’une approche généraliste de la
sphère industrielle et à développer une expertise technique et économique pointue sur les différents secteurs
industriels relevant du domaine d’intervention de cette sous-direction ;
– connaissances approfondies des technologies de l’information et de la communication sous l’angle
économique, juridique ou technologique ;
– goût pour les négociations dans le cadre de débats exigeants, tant au plan national que communautaire et
international ;
– pratique courante de l’anglais.
Une expérience minimale de six ans d’activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur est
requise.

Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat.
La durée d’occupation est de trois ans, renouvelable une fois. La période probatoire est fixée à six mois.
La rémunération comprend une part fixe comprise entre 94 000 € et 125 400 € brut par an.
A l’intérieur de cette fourchette, si le ou la titulaire de l’emploi est un fonctionnaire, sa rémunération est établie
au regard de son classement dans la grille indiciaire des fonctionnaires. Pour les personnes n’ayant pas la qualité de
fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences professionnelles antérieures
en rapport avec l’emploi à pourvoir.
A cette rémunération fixe pourra être ajouté un complément indemnitaire annuel dont le montant dépend de la
manière de servir. Celui-ci ne peut réglementairement excéder 12 940 €. Il est versé en une seule fois.

Procédure de recrutement
L’autorité de recrutement est le secrétariat général des ministères économiques et financiers.
L’emploi à pourvoir relève de l’autorité du directeur général des entreprises.
Envoi des candidatures :
Les candidatures, accompagnées d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae, doivent être transmises
dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République
française. Elles peuvent être complétées du nom et des coordonnées de personnes pouvant se porter référentes du
candidat ou de la candidate.
La lettre de motivation devra comporter les éléments permettant d’apprécier la bonne adéquation entre le
parcours professionnel du candidat ou de la candidate, les compétences et le niveau d’expérience attendus pour le
poste.
Les candidatures sont transmises par courriel à l’adresse suivante : candidatures-ed.sgsrh2@finances.gouv.fr
exclusivement.
Pour les agents publics, les candidatures sont accompagnées d’un état des services établi par le service RH du
corps d’origine.
Pour les agents relevant du secteur privé, les candidatures sont accompagnées d’une copie d’une pièce d’identité,
des trois derniers bulletins de salaire et de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés
dans le curriculum vitae.
Toute candidature ne respectant pas ces exigences ne sera pas examinée.
Les candidatures font systématiquement l’objet d’un accusé de réception. A défaut de réception d’un accusé de
réception dans les 48 heures, les candidats sont invités à vérifier la bonne réception de leur candidature en appelant
le 01-53-44-26-76 (bureau de l’encadrement supérieur – SRH2A).
Recevabilité et examen des candidatures :
Le service des ressources humaines du ministère de l’économie, des finances et de la relance étudie la
recevabilité des candidatures et les examine en lien avec la direction générale des entreprises. Il établit une liste des
candidats et candidates présélectionnés pour l’audition.
Audition des candidats :
L’audition des candidats et candidates présélectionnés est confiée à une instance collégiale dont la composition
est la suivante :
– un représentant de la direction générale des entreprises occupant un emploi de directeur, chef de service ou
sous-directeur ;
– un cadre supérieur du secrétariat général exerçant des responsabilités dans la gestion de l’encadrement
supérieur ;
– une personne occupant ou ayant occupé des fonctions d’un niveau de responsabilités au moins équivalent à
l’emploi à pourvoir, choisie à raison de ses compétences dans le domaine de l’emploi à pourvoir.
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Information des candidats non retenus :


Les candidats ou candidates non retenus pour occuper l’emploi à pourvoir sont informés par le service des
ressources humaines.

Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de sous-directeur suivront, dans les six mois à
compter de leur prise de fonction, le séminaire des nouveaux sous-directeurs. Ce séminaire interministériel de
management combine notamment des apports théoriques, des témoignages de cadres dirigeants et des travaux de
groupes.
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module relatif aux obligations des agents en
matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion des
ressources humaines dans la fonction publique.

Déontologie
Le candidat ou la candidate retenu devra, préalablement à sa nomination, renseigner et renvoyer un formulaire
de déclaration d’intérêts conformément à l’article L. 122-2 du code général de la fonction publique et au décret
no 2016-1967 du 28 décembre 2016 modifié relatif à l’obligation de transmission d’une déclaration d’intérêts.
Il ou elle devra également, dans les deux mois suivant sa nomination, adresser une déclaration de situation
patrimoniale au Président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique conformément à
l’article L. 122-10 du code général de la fonction publique et au décret no 2016-1968 du 28 décembre 2016 modifié
relatif à l’obligation de transmission d’une déclaration de situation patrimoniale.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué
préalablement à la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement
à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en
application de l’article L. 124-7 du code général de la fonction publique.

Personnes à contacter pour tout renseignement sur l’emploi à pourvoir


Mme Julie GALLAND - Sous-directrice du spatial, de l’électronique et du logiciel – Tél. : 01-53-18-35-79 ;
julie.galland@finances.gouv.fr ;
Mme Barbara SIGURET - Secrétaire générale de la DGE – Tél. : 01-44-97-04-63 ; barbara.siguret@finances.
gouv.fr.

Références
Code général de la fonction publique.
Article 12 du décret no 2008-836 du 22 août 2008 modifié fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des
emplois communs aux administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de
fonctionnaires de l’Etat et de ses établissements publics.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de directions de l’Etat.
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 2 janvier 2020 fixant les modalités de recrutement de certains emplois de direction de l’Etat relevant
des ministères économiques et financiers prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux
emplois de direction de l’Etat.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 106 sur 124

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Avis fixant le nombre de places offertes aux concours pour le recrutement de personnels
de catégorie C des ministères économiques et financiers au titre de l’année 2022
NOR : ECOE2227114V

L’avis de concours pour le recrutement au titre de l’année 2022 de personnels de catégorie C des ministères
économiques et financiers (NOR : ECOE2212437V), paru au Journal officiel du 27 avril 2022, est complété comme
indiqué ci-dessous :
Le point « II. – Nombre de postes offerts » est remplacé par les dispositions suivantes :
« II. – Nombre de places offertes : 1 562.
A. – Places offertes dans la branche administrative :
I. – Corps des agents administratifs des finances publiques
Le nombre total de places offertes est fixé à 1 306.
Ces places sont réparties de la manière suivante :
1. Concours externe : 870 places ;
2. Concours interne : 436 places.
En outre, 155 places seront offertes aux bénéficiaires du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes
de guerre et 93 places seront offertes par la voie contractuelle aux bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue à
l’article L. 351-1 du code général de la fonction publique.
II. – Corps des agents de constatation des douanes dans la branche du contrôle des opérations commerciales
et d’administration générale
Le nombre total de places offertes est fixé à 15.
Ces places sont réparties de la manière suivante :
1. Concours externe : 10 places ;
2. Concours interne : 5 places.
En outre, 26 places seront offertes aux bénéficiaires du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes
de guerre et 1 place sera offerte par la voie contractuelle aux bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue à
l’article L. 351-1 du code général de la fonction publique.
B. – Places offertes dans la branche de la surveillance :
Le nombre total de places offertes dans le corps des agents de constatation des douanes dans la branche de la
surveillance est fixé à 241.
Ces places sont réparties de la manière suivante :
– pour les concours dont les affectations sont nationales :
1. Concours externe : 114 places ;
2. Concours interne : 57 places ;
– pour les concours dont les affectations sont situées dans la région des Hauts-de-France :
1. Concours externe : 46 places ;
2. Concours interne : 24 places.
A défaut de candidate ou de candidat qualifié inscrit sur la liste d’aptitude établie par le ministre chargé de la
défense, en application des dispositions du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre, pour
exercer les fonctions d’agent administratif principal des finances publiques de 2e classe ou d’agent de constatation
principal des douanes de 2e classe dans la branche du contrôle des opérations commerciales et d’administration
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 106 sur 124

générale, l’emploi vacant ne peut être pourvu qu’en satisfaisant aux priorités définies à l’article L. 242-7 de ce
code, et selon la procédure définie aux articles R. 242-17 et suivants du même code.
A défaut de candidate ou de candidat qualifié pour exercer les fonctions d’agent administratif principal des
finances publiques de 2e classe ou d’agent de constatation principal des douanes de 2e classe dans la branche du
contrôle des opérations commerciales et d’administration générale, ou en cas de refus de la candidate ou du
candidat, l’emploi non pourvu dans les conditions définies à l’article L. 242-7 précité s’ajoute aux emplois à
pourvoir au titre du recrutement suivant, dans les conditions définies à l’article R. 242-21 du même code. »
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 107 sur 124

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Avis relatif aux concours et examen professionnel pour le recrutement de techniciens supérieurs
du ministère chargé de l’agriculture (recrutement dans les grades de technicien et technicien
principal)
NOR : AGRS2227004V

Au titre de l’année 2023, sont organisés des concours externe et interne et un examen professionnel pour le
recrutement de techniciens supérieurs du ministère chargé de l’agriculture, dans le grade de technicien, et ainsi que
des concours externe et interne pour le recrutement de techniciens supérieurs du ministère chargé de l’agriculture,
dans le grade de technicien principal.
Le concours externe pour le recrutement dans le grade de technicien (TSMA1) est ouvert dans les spécialités
suivantes :
– vétérinaire et alimentaire ;
– vétérinaire et alimentaire, concours national à affectation locale (CNAL) ;
– techniques et économie agricoles ;
– forêts et territoires ruraux.
Le concours interne pour le recrutement dans le grade de technicien (TSMA1) est ouvert dans les spécialités
suivantes :
– vétérinaire et alimentaire ;
– techniques et économie agricoles ;
– forêts et territoires ruraux.
L’examen professionnel pour le recrutement dans le grade de technicien (TSMA1) est ouvert dans les spécialités
suivantes :
– vétérinaire et alimentaire ;
– techniques et économie agricoles ;
– forêts et territoires ruraux.
Les concours externe et interne pour le recrutement dans le grade de technicien principal (TSMA2) sont ouverts
dans les spécialités suivantes :
– vétérinaire et alimentaire ;
– techniques et économie agricoles ;
– forêts et territoires ruraux.
Le nombre total de places offertes à ces concours et à cet examen professionnel sera fixé ultérieurement.
Peuvent faire acte de candidature au concours externe pour le recrutement dans le grade de technicien les
candidats titulaires d’un baccalauréat ou d’un titre ou d’un diplôme classé au moins au niveau 4 (anciennement
niveau IV), ou d’une qualification reconnue comme équivalente à l’un de ces titres ou diplômes dans les conditions
fixées par le décret no 2007-196 du 13 février 2007 modifié.
Peuvent faire acte de candidature au concours interne pour le recrutement dans le grade de technicien :
– les fonctionnaires et agents de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en
dépendent, les agents de la fonction publique hospitalière et les militaires. Les intéressés doivent être à la date
de clôture des inscriptions, soit le 4 novembre 2022, en position d’activité, de détachement ou de congé
parental ;
– les agents des organisations intergouvernementales en fonction à la date de clôture des inscriptions, soit
le 4 novembre 2022.
Peuvent faire acte de candidature à l’examen professionnel pour le recrutement dans le grade de technicien les
fonctionnaires appartenant à un corps de catégorie C relevant du ministère chargé de l’agriculture ou affectés dans
ce ministère ou dans ses établissements publics et justifiant au 1er janvier 2023 de sept années de services publics.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 107 sur 124

Peuvent faire acte de candidature au concours externe pour le recrutement dans le grade de technicien principal
les candidats titulaires d’un titre ou diplôme sanctionnant deux années de formation classées au moins au niveau 5
(anciennement niveau III), ou d’une qualification reconnue comme équivalente à l’un de ces titres ou diplômes
dans les conditions fixées par le décret du 13 février 2007 modifié.
Peuvent faire acte de candidature au concours interne pour le recrutement dans le grade de technicien principal :
– les fonctionnaires et agents de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en
dépendent, les agents de la fonction publique hospitalière et les militaires. Les intéressés doivent être à la date
de clôture des inscriptions, soit le 4 novembre 2022, en position d’activité, de détachement ou de congé
parental ;
– les agents des organisations intergouvernementales, en fonction à la date de clôture des inscriptions, soit
le 4 novembre 2022.
Tous les candidats aux concours internes pour le recrutement dans les grades de technicien et de technicien
principal doivent justifier, au 1er janvier 2023, de quatre années de services publics.
Les inscriptions se feront par internet sur le site : https://www.concours.agriculture.gouv.fr/ du 5 octobre 2022
au 4 novembre 2022 à minuit (heure de Paris). La date limite de dépôt des pièces justificatives est fixée
au 22 novembre 2022.
En cas d’impossibilité de s’inscrire par voie électronique, les candidats pourront obtenir un dossier d’inscription
sur demande écrite, en recommandé simple, au ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,
secrétariat général, service des ressources humaines, SDDPRS, bureau des concours et des examens professionnels,
78, rue de Varenne, 75349 Paris 07 SP.
La date limite de retour des dossiers papier complets d’inscription est fixée au 22 novembre 2022 (le cachet de la
poste faisant foi). Ils devront être renvoyés obligatoirement par voie postale et en recommandé simple à l’adresse
mentionnée ci-dessus.
Tout dossier d’inscription parvenu au bureau des concours et des examens professionnels après
le 22 novembre 2022 avec un cachet de la poste comportant une date postérieure ou ne comportant pas de date,
ou parvenu incomplet après cette date entraînera le rejet de la candidature.
Les candidats devront donc veiller à demander leur dossier d’inscription suffisamment tôt pour tenir compte des
délais d’acheminement du courrier.
Les épreuves écrites des concours se dérouleront le 2 février 2023, dans les centres ouverts sur le territoire
national. Des centres seront également ouverts dans les départements et collectivités d’outre-mer en fonction des
candidatures exprimées.
Les candidats au concours interne et à l’examen professionnel de TSMA1 devront téléverser leur dossier de
reconnaissance des acquis de leur expérience professionnelle au plus tard le 22 novembre 2022 dernier délai, sous
format numérique, dans leur espace candidat par internet sur le site : https://www.concours.agriculture.gouv.fr.
Les candidats déclarés admissibles à l’issue de l’épreuve écrite devront téléverser :
– pour les TSMA1 – concours externe, leur dossier de présentation dans leur espace candidat, par internet sur le
site : https://www.concours.agriculture.gouv.fr au plus tard le 25 avril 2023 ;
– pour les TSMA2, leur dossier de présentation (concours externe) ou de reconnaissance des acquis de leur
expérience professionnelle (concours interne) dans leur espace candidat, par internet sur le site : https://www.
concours.agriculture.gouv.fr/. La date limite d’envoi de ces dossiers est fixée au 24 mars 2023, dernier délai.
Les modèles du dossier de présentation et du dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience
professionnelle, le guide remplissage et le référentiel (fiches métiers) des techniciens supérieurs sont
téléchargeables sur internet à l’adresse suivante : https://www.concours.agriculture.gouv.fr/espace-telecharge­
ment/.
L’épreuve orale d’admission aura lieu à partir du 9 mai 2023 à Paris pour les concours du TSMA2.
L’épreuve orale d’admission aura lieu à partir du 30 mai 2023 à Paris pour les concours et l’examen
professionnel du TSMA1.
Les candidats en situation de handicap qui demandent un aménagement de l’épreuve orale doivent fournir un
certificat médical établi par un médecin agréé par l’administration. Le certificat médical, qui doit avoir été établi
moins de six mois avant le déroulement des épreuves, précise la nature des aides humaines et techniques ainsi que
des aménagements nécessaires pour permettre aux candidats, compte tenu de la nature et de la durée de l’épreuve,
d’y participer dans des conditions compatibles avec leur situation. Le candidat doit transmettre le certificat médical
dans son espace candidat, par internet sur le site https://www.concours.agriculture.gouv.fr/, avant la date limite de
dépôt des pièces justificatives, soit le 22 novembre 2022.
Tout candidat résidant dans l’une des collectivités mentionnées à l’article 72-3 de la Constitution ou à l’étranger,
en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l’état de santé le nécessite, bénéficie, à sa demande, du
recours à la visioconférence pour passer l’épreuve orale dans les conditions prévues par l’arrêté
du 22 décembre 2017 fixant les conditions de recours à la visioconférence pour l’organisation des voies d’accès
à la fonction publique de l’Etat.
Sa demande écrite doit être adressée au bureau des concours et des examens professionnels au plus tard le au
plus tard le 21 décembre 2022 pour le TSMA1 et le 4 janvier 2023 pour le TSMA2 :
– soit par voie électronique, à l’adresse suivante : concours.sg@agriculture.gouv.fr ;
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 107 sur 124

– soit par voie postale, à l’adresse suivante : ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,
secrétariat général, service des ressources humaines, SDDPRS, bureau des concours et des examens
professionnels, 78, rue de Varenne, 75349 Paris 07 SP.
Par ailleurs, les candidats en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l’état de santé le nécessite, ayant
demandé à bénéficier du recours à la visioconférence, devront produire à la même adresse, dans les meilleurs délais
et au plus tard 15 jours avant le début des épreuves orales, un certificat médical délivré par un médecin agréé par
l’administration et comportant la mention de l’aménagement relatif à la visioconférence.
Pour tout renseignement complémentaire, les intéressés pourront s’adresser au service précité, à l’attention :
– pour le grade de technicien (TSMA1), envoi des dossiers au :
Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, SG/SRH/SDDPRS/ Bureau des concours et des
examens professionnels, M. Jean-Claude BOSQ-CARE, 78, rue de Varenne, 75349 Paris 07 SP. Mél. : jean-claude.
bosq-care@agriculture.gouv.fr – Tél. : 01-49-55-58-41 ;
– pour le grade de technicien principal (TSMA2), envoi des dossiers au :
Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, SG/SRH/SDDPRS/ Bureau des concours et des
examens professionnels, Mme Laurence TAVERNIER, 78, rue de Varenne, 75349 Paris 07 SP. Mél. : laurence.
tavernier1@agriculture.gouv.fr – Tél. : 01-49-55-48-89 / 06-69-77-70-55.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 108 sur 124

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Avis de vacance de l’emploi de directeur de l’alimentation,


de l’agriculture et de la forêt de Martinique
NOR : AGRS2227211V

L’emploi de directeur de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Martinique (Groupe II) sera


prochainement vacant.
L’emploi s’exerce à Fort-de-France, Jardin Desclieux.

Description de la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Martinique


et missions principales de l’emploi
La direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Martinique (DAAF) est un service déconcentré
relevant du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire. Sous l’autorité du préfet de région,
la DAAF coordonne et anime la mise en œuvre des politiques publiques, nationales et européennes relevant du
ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire. En particulier :
– elle contribue à l’orientation, au soutien et à la structuration des filières agricoles et agroalimentaires et agro-
industrielles et à leur bonne insertion dans le développement durable des territoires ;
– elle coordonne ou met en œuvre directement la politique de l’alimentation, notamment en ce qui concerne la
protection de la santé des végétaux, la santé et la protection animale, la sécurité sanitaire de l’alimentation et
le plan national de l’alimentation et la promotion d’une offre alimentaire de qualité ;
– elle assure le pilotage de la politique foncière agricole, la DAAF assurant les missions de commissaire du
Gouvernement de la SAFER et le secrétariat de la Commission de préservation des espaces naturels, agricoles
et forestiers ;
– elle met en œuvre au niveau régional la politique forestière.
Elle assure ces missions en lien étroit avec les services déconcentrés des autres ministères, avec les services de la
collectivité territoriale de Martinique en charge du fonds européen FEADER suite au transfert prévu en
janvier 2023, ainsi qu’avec les opérateurs, établissements publics et organismes de recherche présents dans la
région. Elle exerce par délégation du préfet de région les missions de délégué territorial de l’ODEADOM.
Sous l’autorité directe du ministre, la DAAF exerce la mission d’autorité académique sur les 5 établissements
d’enseignement agricole de la région (2 établissements publics et 3 établissements privés). Elle participe
également, sous l’autorité directe du ministre, à la collecte, au traitement et à la diffusion des statistiques et des
données économiques et territoriales agricoles, forestières, agroalimentaires et agro-environnementales.
La DAAF compte 90 agents répartis sur 4 sites.

Compétences recherchées, nature et niveau d’expériences professionnelles attendues


Les candidats devront disposer d’une expérience minimale de six ans d’activités professionnelles diversifiées et
particulièrement qualifiantes pour l’exercice de ces fonctions de direction intégrant :
– une excellente connaissance du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et des politiques
publiques relatives à ses différents domaines d’activité ;
– une expérience significative en matière de pilotage stratégique et de management ;
– une aptitude marquée au management, au dialogue social et à la conduite du changement ;
– une capacité d’entraînement et de créativité ;
– une aptitude marquée à la communication, au dialogue et à la négociation afin de susciter les collaborations
avec les autres structures concernées ;
– au moins une expérience sur un emploi de direction en services déconcentrés ou au sein de l’administration
centrale du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 108 sur 124

Conditions d’emploi
Les candidates et candidats doivent satisfaire aux conditions d’accès aux emplois de direction de l’Etat régis par
le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
brute comprise entre 108 905 euros et 131 245 euros. Un complément indemnitaire annuel sera également versé.
Son montant dépend de la manière de servir.

Procédure de recrutement
L’autorité de recrutement est la secrétaire générale du ministère de l’agriculture et de la souveraineté
alimentaire. L’emploi à pourvoir relève de l’autorité de la secrétaire générale.
Le secrétariat général procède à la vérification de la recevabilité des candidatures et en accuse réception.
L’examen des candidatures est confié à une instance collégiale dont la composition est fixée par la Secrétaire
générale selon les modalités prévues à l’article 6 du décret du 31 décembre 2019 précité.
A l’issue de la procédure, les candidats non retenus sont informés.
Les dossiers de candidature sont composés d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae.
Les dossiers doivent être transmis dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du présent
avis au Journal officiel de la République française, par courriel exclusivement, à l’adresse dmc.sg@agriculture.
gouv.fr.
Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de la déléguée à la mobilité et aux carrières,
Claudine Lebon, à l’adresse claudine.lebon@agriculture.gouv.fr (tél. : 01-49-55-41-55), ainsi qu’auprès de
l’inspectrice générale d’appui aux personnes et aux structures, Valérie Campos, à l’adresse valerie.
campos@agriculture.gouv.fr. (tél. : 05-61-10-61-56).

Déontologie
La candidate ou le candidat retenu devra fournir, préalablement à sa nomination, une déclaration d’intérêts
conformément au décret no 2016-1967 du 28 décembre 2016 et, dans les deux mois suivant sa nomination, adresser
une déclaration de situation patrimoniale au président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
conformément au décret no 2016-1968 du 28 décembre 2016.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précèdent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le collège de déontologie du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence
de la vie publique, en application de l’article L. 124-7 du code général de la fonction publique.

Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module de formation adapté à leur profil.

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de directions de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l'échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics.
Arrêté du 6 février 2020 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère de
l’agriculture et de l’alimentation.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 109 sur 124

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Avis de vacance d’un emploi de sous-directeur


NOR : AGRS2227543V

L’emploi de sous-directeur des synthèses statistiques et des revenus au service de la statistique et de la


prospective (SSP) du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire est susceptible d’être
prochainement vacant.
L’emploi s’exerce au 3, rue Barbet-de-Jouy, à Paris 75007.

Description de la structure et missions principales de l’emploi


Le service de la statistique et de la prospective comprend 3 sous-directions, la sous-direction de la prospective et
de l’évaluation, la sous-direction des statistiques agricoles, forestières et agroalimentaires et la sous-direction des
synthèses statistiques et des revenus.
La sous-direction des synthèses statistiques et des revenus assure la production de données et d’analyses
économiques, notamment sur le champ de la production et des prix agricoles, ainsi que sur les revenus des
exploitations agricoles et des exploitants. Elle contribue également aux réflexions du ministère sur ces thématiques
en vue d’adapter ou de réformer les politiques publiques.
Ses missions sont les suivantes :
– le suivi de la conjoncture agricole et agroalimentaire ;
– le suivi de l’activité de la pêche ;
– la production des données de synthèse de la production annuelle agricole et de l’emploi annuel ;
– la contribution à l’élaboration des comptes de l’agriculture établis par l’Institut national de la statistique et des
études économiques et la réalisation des comptes régionaux ;
– le secrétariat de la commission des comptes de l’agriculture de la nation ;
– la production de données économiques comptables sur les exploitations agricoles, grâce au pilotage du réseau
d’information comptable agricole ;
– la réalisation d’études sur les revenus ainsi que le suivi et l’évaluation des politiques menées en matière de
soutien au revenu et à la production, avec notamment la réalisation de chiffrages sur la politique agricole
commune.
La sous-direction comprend 2 bureaux, le bureau des synthèses statistiques conjoncturelles et le bureau des
statistiques sur les productions et les comptabilités agricoles.
Sous l’autorité de la cheffe du service de la statistique et de la prospective, le sous-directeur assure le pilotage de
la sous-direction. A ce titre, il est responsable de la conduite des travaux de validation des productions statistiques,
relectures des publications, travaux d’expertise en appui au cabinet du ministre et des directions opérationnelles du
ministère, supervision des projets de refonte. Il travaille en étroite collaboration avec les autres unités du SSP ainsi
qu’avec les directions du ministère, France Agrimer, l’Agence de services et de paiement, l’Insee, la FNSAFER,
Eurostat, la Commission européenne, l’APCA notamment.

Profil recherché
Une expérience minimale de six ans d’activités professionnelles diversifiées et qualifiantes pour l’exercice des
fonctions de sous-directeur d’administration centrale est requise.
Compétences :
Les compétences attendues sont notamment :
– des compétences affirmées en animation d’équipe ;
– des compétences en analyse économique quantitative et en production de statistiques ;
– des connaissances en conduite de projets d’amélioration des systèmes d’information ;
– des qualités rédactionnelles ;
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 109 sur 124

– des capacités relationnelles et de prise de décision développées.


Des connaissances en comptabilité d’entreprise et/ou en sciences du vivant seront un atout.

Conditions d’emploi
Les conditions d’emploi sont fixées par les articles 11 à 16 du décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif
aux emplois de direction de l’Etat.
La durée d’occupation de l’emploi est de 3 ans, renouvelable une fois. En application de l’article 13 du décret
précité, la période probatoire est fixée à 6 mois.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
brute comprise entre 82 000 € et 112 000 €. Un complément indemnitaire sera également versé en fonction de la
manière de servir au cours de l’année précédente.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement est fixée par les articles 2 à 10 du décret du 31 décembre 2019 précité.
La secrétaire générale du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire est l’autorité de recrutement
et l’autorité d’emploi.
Les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae, sont transmises, dans un délai de 30 jours à compter de
la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République française, uniquement par courriel à la
délégation à la mobilité et aux carrières et à la cheffe du service de la statistique et de la prospective, aux adresses
suivantes :
– dmc.sg@agriculture.gouv.fr ;
– corinne.prost@agriculture.gouv.fr.
L’autorité de recrutement procède à la vérification de la recevabilité des candidatures. Elle en accuse réception et
présélectionne les candidats à auditionner. L’audition des candidats est confiée à l’instance collégiale prévue par
l’article 6 du décret 31 décembre 2019 précité. Elle est présidée par la secrétaire générale ou son représentant.
A l’issue de la procédure, les candidats non retenus sont informés.

Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de sous-directeur suivront, dans les six mois à
compter de leur prise de fonction, le séminaire des nouveaux sous-directeurs. Ce séminaire interministériel de
management combine notamment des apports théoriques, des témoignages de cadres dirigeants et des travaux de
groupes.
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront dans le même délai un module de formation
adapté.

Déontologie
L’accès à cet emploi est soumis à l’obligation de transmission, préalablement à la nomination, de la déclaration
d’intérêts prévue à l’article L. 122-2 du code général de la fonction publique.
Dans le cas où la personne retenue aurait exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières
années qui précédent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées serait effectué
préalablement à la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourrait, le cas échéant, saisir pour avis,
préalablement à sa décision, le collège de déontologie du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la
vie publique, en application de l’article L. 124-7 du code précité.
Cet emploi est également soumis à l’obligation de transmission de la déclaration de situation patrimoniale
prévue à l’article L. 122-10 du code précité, dans les deux mois suivant la nomination.

Contacts
Tout renseignement complémentaire peut être obtenu auprès de :
Corinne Prost, cheffe du service de la statistique et de la prospective, 01-49-55-85-06, corinne.
prost@agriculture.gouv.fr ;
Claudine Lebon, déléguée à la mobilité et aux carrières, 01-49-55-41-55, claudine.lebon@agriculture.gouv.fr.

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l'échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l'Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l'Etat et
de ses établissements publics.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de directions de l’Etat.
Arrêté du 6 février 2020 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère de
l’agriculture et de l’alimentation.
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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis de vacance du poste de sous-directeur


de la régulation de l’offre de soins
NOR : SPRH2227097V

Un emploi de sous-directeur est susceptible d’être vacant à compter du 4 novembre 2022 à l’administration
centrale du ministère des solidarités et de la santé.
Cet emploi est affecté à la direction générale de l’offre de soins. Le titulaire aura la charge de la sous-direction
de la régulation de l’offre de soins.
Le sous-directeur pilote la conception d’organisations de soins à même de répondre aux besoins de santé de la
population. La sous-direction intervient tant sur l’organisation des soins primaires que des soins de recours et de
grand recours ; elle définit la stratégie nationale d’organisation et de gradation des soins. Elle travaille, en lien
constant avec les acteurs professionnels et les ARS, à la définition des conditions d’organisation des soins, tant
pour les activités cliniques que techniques. Elle met au point les textes relatifs aux autorisations d’activités.
Elle veille à la structuration des soins de premier recours, par le déploiement de dispositifs de coordination de la
réponse des acteurs de soins aux besoins des patients (services d’accès aux soins, organisation de la permanence
des soins) et par des actions de répartition des professionnels dans les territoires (zonages d’installation en ville,
organisation des transports sanitaires, etc).
La sous-direction déploie des plans répondant aux enjeux de prise en charge de certaines pathologies (stratégie
endométriose, stratégie décennale cancer, assises de la santé mentale et de la psychiatrie…) ou de certains besoins
en soins (plan soins palliatifs…). Elle conçoit des réponses adaptées aux publics spécifiques (détenus, personnes en
grande précarité). Elle travaille en faveur de l’accès aux soins des personnes en situation de handicap. La sous-
direction participe à la création et à l’évaluation des innovations organisationnelles (dispositif dit « article 51 »).
Elle propose des moyens de renforcer l’accès aux soins dans les territoires par la coordination des acteurs de santé
(CPTS, hôpitaux de proximité).
La sous-direction pilote le sous-objectif « Etablissements de santé » (ES) de l’ONDAM. Elle coordonne la
DGOS dans la préparation annuelle de la LFSS et des campagnes tarifaires à destination des ES. Elle conçoit les
modèles de financement des activités hospitalières et participe à la décision sur les modèles de financement des
activités en ville.
Manager de haut niveau, il participe au Comité de direction. Il est en contact direct avec le cabinet du ministre
compétent. Il dispose de l’assurance nécessaire pour représenter le ministère en toutes circonstances. Il possède des
qualités managériales avérées et installe un leadership puissant. Il met en responsabilité ses collaborateurs et
stimule leur autonomie. Il est doté d’un esprit d’équipe favorisant le travail collaboratif et la transversalité au sein
de la DGOS. Il est capable de dégager et synthétiser les enjeux politiques de son secteur. Il démontre une appétence
pour les questions organisationnelles et d’efficacité collective. Il propose des outils de pilotage, stimule
l’expérimentation de méthodes nouvelles, accorde une attention particulière au progrès des collaborateurs. Il est
apte et prêt à guider les équipes dans un contexte d’évolution des organisations.
Le sous-directeur est assisté de deux adjoints, 5 chefs de bureau, 11 adjoints aux chefs de bureau et un pilote
mission réforme du financement, une assistante et de 80 collaborateurs.
La sous-direction de la régulation de l’offre de soins comprend :
– le bureau « synthèse organisationnelle et financière » ;
– le bureau « premier recours » ;
– le bureau « plateaux techniques et prise en charge hospitalières aigues » ;
– le bureau « prises en charge post aigues, pathologies chroniques et santé mentale » ;
– le bureau « évaluation, modèles et méthodes » ;
– la mission réformes du financement.
La sous-direction est principalement composée de cadres et d’experts de haut niveau (catégorie A). Elle
regroupe des professionnels aux profils et parcours variés : professionnels de santé (médecin de santé publique,
praticiens hospitaliers, infirmiers, pharmaciens), cadres administratifs généralistes (administrateurs de l’Etat,
attachés, contractuels) ou spécialisés (directeurs d’hôpital, IASS), cadres techniques spécialisés (statisticiens).
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Profil recherché
L’emploi s’adresse à un cadre de haut niveau, fonctionnaire ou contractuel, avec une expérience minimale de six
années d’activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur. Pour les fonctionnaires, l’appartenance
à un corps ou à un cadre d’emplois relevant de la catégorie A et dont l’indice terminal brut est au moins égal à la
hors-échelle B ou ayant occupé durant au moins trois ans en position de détachement un ou plusieurs emplois
culminant au moins à la hors-échelle B sera exigée.
La candidate ou le candidat devra justifier d’une expérience probante dans le domaine des politiques publiques
de la santé et des fonctions supports. Ce poste implique la mise en œuvre des compétences suivantes :
Compétences techniques (domaines d’expertise) :
– connaissances techniques dans le domaine concerné ;
– management et gestion publique ;
– connaissance fine du milieu professionnel et des acteurs du domaine d'activité ;
– connaissance en finances publiques et particulièrement des dispositifs de financement dans le domaine de la
santé.
Compétences personnelles :
– travailler en équipe et avoir le sens de la collégialité ;
– avoir le sens de l’écoute et du dialogue ;
– avoir une force de conviction ;
– savoir déléguer ;
– maîtriser les techniques de la négociation professionnelle ;
– animer une équipe, notamment gérer les compétences, évaluer les collaborateurs dans leur activité
professionnelle ;
– assurer la cohésion de l’équipe ;
– être capable de prendre des décisions dans un système complexe ;
– représentation de sa direction en ayant le pouvoir de l’engager ;
– communiquer les résultats aux autorités compétentes ;
– adopter une posture de réflexion stratégique et prospective.

Conditions d’emploi
La durée prévisible de cet emploi est de trois ans, renouvelable une fois. Une période probatoire de six mois est
prévue.
La rémunération dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi et pour les personnes fonctionnaires de son
classement dans la grille indiciaire des fonctionnaires. Elle comprend une part fixe brute annuelle comprise
entre 86 000 € et 116 360 €.
Localisation géographique : 14, avenue Duquesne, 75007 Paris.

Procédure de recrutement
L’autorité de recrutement est le secrétaire général chargés des ministères sociaux. L’emploi à pourvoir relève de
l’autorité de la directrice générale de l’offre de soins par intérim.
Envoi des candidatures : Les candidatures, doivent être transmises par la voie hiérarchique, dans un délai de 30
jours à compter de la date de publication de l’avis de vacance de poste au Journal officiel de la République
française, au secrétariat général des ministères sociaux, par courriel uniquement et impérativement à l’adresse drh-
cadres-sup@sg.social.gouv.fr et avec copie à l’adresse fonctionnelle : DGOS-SR4-RECRUTEMENT@sante.gouv.
fr.
Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de Mme Cécile LAMBERT, directrice
générale par intérim, cheffe de service (mél : cecile.lambert@sante.gouv.fr, tél. : 01-40-56-42-08).
Conformément aux dispositions du décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de
l’Etat, les candidatures, sont accompagnées :
– d’un curriculum vitae ;
– d’une lettre de motivation.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état de service établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire ;
– d’une copie de la carte d’identité ;
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 110 sur 124

– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae.
Recevabilité et présélection des candidatures :
La directrice des ressources humaines des ministères sociaux, autorité de recrutement, fera procéder à la
vérification de la recevabilité des candidatures en fonction des conditions générales d’accès à la fonction publique
prévues aux articles L. 321-1, L. 321-2 et L. 321-3 du code général de la fonction publique et des critères définis
par la présente offre d’emploi, puis à la présélection des candidats à auditionner.
Audition des candidats :
Les candidats présélectionnés seront auditionnés par un comité chargé d’émettre un avis sur l’aptitude de chaque
candidat entendu à occuper l’emploi à pourvoir.
Information :
Les candidats non retenus en sont informés à l’issue de la procédure.

Déontologie
L’accès à cet emploi est soumis à une déclaration d’intérêts préalable à la prise de fonctions. Pour les personnes
ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années, un contrôle de la compatibilité
de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité hiérarchique
qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la
Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application de l’article L. 124-7 du code général de la
fonction publique.

Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de sous-directeur suivront, dans les six mois à
compter de leur prise de fonction, le séminaire des nouveaux sous-directeurs. Les personnes n’ayant pas la qualité
de fonctionnaire suivront un module relatif aux obligations des agents en matière de déontologie, à l’organisation et
au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion des ressources humaines dans la fonction publique.

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Article 2-1 du décret no 2016-1967 du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de transmission d’une déclaration
d’intérêts prévue à l’article 25 ter de la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des
fonctionnaires.
Article 12 du décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois
communs aux administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de
fonctionnaires de l’Etat et de ses établissements publics.
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 6 février 2020 fixant les modalités de recrutement sur les emplois de direction des ministères chargés
des affaires sociales.
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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis modifiant l’avis de vacance d’emplois de directeurs


et directrices des soins de la fonction publique hospitalière
NOR : SPRN2227909V

L’avis de vacance d’emplois de directeurs ou directrices des soins proposés aux directeurs ou directrices des
soins en vue d’être pourvus par voie de mutation ou détachement en application des articles 22 et 23 du décret
no 2002-550 du 19 avril 2002 modifié portant statut particulier du corps de directeurs des soins de la fonction
publique hospitalière, publié au Journal officiel no 225 du 28 septembre 2022 (NOR : SPRN2227536V) texte no 82,
est modifié comme suit :
Il convient de modifier les postes suivants :
Lire :
« – Centres hospitaliers de Digne-les-Bains et de Manosque, établissements publics de santé de Castellane, de
Seyne-les-Alpes et de Riez et EHPAD de Thoard, de Valensole et de Puimoisson (Alpes-de-Haute-Provence),
un emploi de “coordonnateur général ou coordonnatrice générale des instituts de formation en soins infirmiers
et d’aides-soignants” »,
au lieu de :
« – Centres hospitaliers de Digne-les-Bains et de Manosque, établissements publics de santé de Castellane, de
Seyne-les-Alpes et de Riez et EHPAD de Thoard, de Valensole et de Puimoisson (Alpes-de-Haute-Provence),
un emploi de “chargé des instituts de formations en soins infirmiers et d’aides-soignants” ».
Il convient d’ajouter les postes suivants :
– Centre hospitalier intercommunal de Ribérac-Dronne-Double et EHPAD de La Roche-Chalais (Dordogne), un
emploi de « directeur ou directrice des soins » ;
– Centres hospitaliers de Saint-Malo, de Dinan et de Cancale (Ille-et-Vilaine), un emploi de « directeur ou
directrice des soins » ;
– Centre hospitalier universitaire de Nancy, centres hospitaliers de Dieuze et de Pont-à-Mousson et centre
hospitalier intercommunal de Pompey (Meurthe-et-Moselle), un emploi d’« adjoint ou adjointe à la
coordonnatrice générale des soins ».
(Le reste est sans changement.)
Peuvent faire acte de candidature :
1. Les directeurs ou directrices des soins régis par les dispositions du décret no 2002-550 du 19 avril 2002
modifié ;
2. Les fonctionnaires de catégorie A appartenant à un corps ou un cadre d’emplois d’un niveau comparable au
sens des dispositions de la loi no 2009-972 du 3 août 2009 relative à la mobilité et aux parcours professionnels
dans la fonction publique, et justifiant des diplômes et titres exigés pour être recrutés dans le corps de
directeur des soins. Le dossier se compose de :
– la photocopie de la carte d’identité ou du livret de famille ;
– la copie de la décision prononçant la nomination dans le corps ou cadre d’emplois actuel ;
– l’arrêté fixant l’échelonnement indiciaire de ce corps ;
– la copie de la dernière décision indiciaire.
Toute demande de communication de fiche de poste devra être effectuée par l’intéressé auprès de l’établissement
de santé concerné.
Les candidats doivent adresser leur candidature dans un délai de trois semaines à compter de la date de
publication du présent avis au Centre national de gestion à l’adresse électronique suivante :
cng-mobilite-dirsoins@sante.gouv.fr.
Un accusé de réception vous sera adressé à la réception de votre dossier.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 111 sur 124

Les candidatures, si elles sont multiples, seront regroupées sur une seule lettre revêtue du visa du supérieur
hiérarchique, et accompagnée d’un curriculum vitae. Aucune candidature ne pourra être prise en compte sans l’avis
du chef d’établissement d’origine.
Les candidats à ces emplois doivent également adresser directement leur dossier de candidature aux chefs des
établissements de santé où ils sont candidats, composé de leur curriculum vitae, de leur lettre de motivation et de
leurs trois dernières fiches d’évaluation.
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 112 sur 124

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés


en application de l’article L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2224554V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société TEVA SANTE et
du I de l’article L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale, les tarifs de responsabilité et les prix limite de vente des
spécialités ci-après sont :
Laboratoire Tarif de responsabilité HT Prix limite de vente HT par UCD
Code UCD Libellé exploitant par UCD (en €) aux établissements de santé (en €)

34008 900 204 1 1 TRABECTEDINE TVC 0,25MG INJ FL TEVA SANTE 115,490 115,490

34008 900 204 2 8 TRABECTEDINE TVC 1MG INJ FL TEVA SANTE 461,960 461,960
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 113 sur 124

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif à la tarification du substitut osseux sur mesure pour reconstruction


crânienne CROWN visé à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2227651V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société EUROS, le tarif et
le prix limite de vente au public en € TTC (PLV) du produit visé ci-dessous sont fixés comme suit :
Tarif PLV
CODE DÉSIGNATION en € TTC en € TTC

3101641 Substitut osseux sur mesure pour reconstruction crânienne, EUROS, CROWN. 5 750,00 5 750,00
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 114 sur 124

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif à la tarification du ballon actif à élution de paclitaxel


LUTONIX 035 visé à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2227653V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société BECTON
DICKINSON, le tarif et le prix limite de vente au public en € TTC (PLV) du produit visé ci-dessous sont fixés
comme suit :
TARIF PLV
CODE DÉSIGNATION en € TTC en € TTC

5233335 Ballon actif à élution de paclitaxel, BD, LUTONIX 035. 450,00 450,00
30 septembre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 115 sur 124

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif à la tarification des pieds à restitution d’énergie de classe III AERIS PERFORMANCE 2
et AERIS PERFORMANCE LP visés à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2227864V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et respectivement la société
FILLAUER Europe et l’Union française des orthoprothésistes (UFOP), le prix de cession en euros HT, le tarif et le
prix limite de vente (PLV) au public en euros TTC des produits visés ci-dessous sont fixés comme suit :
Prix de cession TARIF PLV
CODE DÉSIGNATION en € HT en € TTC en € TTC

Pied restitution énergie, classe III, FILLAUER, AERIS PERFOR­


2784974 MANCE 2. 1 566,80 2 512,82 2 512,82

Pied restitution énergie, classe III, FILLAUER, AERIS PERFOR­


2728579 MANCE LP. 1 566,80 2 512,82 2 512,82
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ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche

Autres annonces : annonces.jorf@dila.gouv.fr


ou
DILA, DIRE JOURNAUX OFFICIELS, TSA No 71641, 75901 PARIS CEDEX 15

(L'Administration décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces.)

DEMANDES DE CHANGEMENT DE NOM


(textes 116 à 124)

En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et


R. 221-16 pris après avis de la CNIL, du code des relations
entre le public et l’administration, les actes individuels relatifs
à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés
au Journal officiel de la République française, que dans des
conditions garantissant qu’ils ne font pas l’objet d’une
indexation par des moteurs de recherche.
Les actes concernés sont accessibles sur le site Légifrance en
"Accès protégé"

ISSN 0373-0425 La Directrice de l’information légale et administrative : Anne DUCLOS-GRISIER

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