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Préparé par :
AAMIR ILHAM EL HAIL INSAF
Encadré par :
Mme Miri Meriem encadrante pédagogique
1
Dédicace
REMERCIEMENT
Nos plus vifs remerciements à notre encadrante pédagogie Mme Miri Meriem
tout d’abord pour avoir accepté d’être notre encadrante et pour leurs conseils, sa
patience, son aide et le soutien.
Enfin nous adressons nos plus sincères remerciements à nos familles qui nous a
accompagnés, aidé, soutenu et encouragé tout au long notre parcours
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SOMMAIRE
Dédicaces
Remerciements
Introduction générale
Introduction de partie 1
Introduction de la partie 2
Conclusion générale
3
Référence de bibliographie
Liste de figures
Introduction générale :
Si les décisions publiques marocaines sont de plus en plus décentralisées, les
réformes en ce sens se sont multipliées depuis l’indépendance du pays en 1956. Le
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gouvernement marocain a historiquement donné la priorité à une décentralisation
basée sur les communes (banque mondiale 2009). En effet, les constitutions
successives de 1963, 1970, 1976 et 1996 ont consolidé le statut des communes sur
le plan institutionnel et économique, en élargissant les limites de leurs pouvoirs et
leur périmètre d’intervention. A ce sens, le processus de la décentralisation
marocaine s’est traduit par l’accroissement des compétences des collectivités
territoriales et le renforcement de leur autonomie fiscale.
Au cours des dernières années, le Maroc a engagé une réforme importante de son
système de décentralisation, cette réforme renforce le processus graduel de transfert
les compétences et les responsabilités de l’état vers les collectivités territoriales.
Cette dernière réforme fait partie d’une modernisation à grande échelle de l’Etat et
d’amélioration de son efficacité à travers la mise en valeur de ses territoires et une
gestion de proximité. Elle a été encouragée par une volonté de sa Majesté le Roi
Mohammed VI qui n’a pas cessé depuis son intronisation d’appeler à la
consolidation des acquis de la décentralisation et la démocratie locale et à faire de
la régionalisation le fondement de l’organisation territoriale du Royaume.
Dans ce contexte, et dans le cadre de notre projet de fin d’étude nous avons
travaillé sur le rapport suivant : les finances des collectivités territoriales et le
développement local. Et en essayant de répondre à la problématique suivante : «
l’importance des finances des collectivités territoriales par rapport le
développement local ».
Dans le but de traiter ce sujet, nous avons prévus deux parties qui se présent
comme suit :
5
Une première partie concernant le cadre théorique de l’étude qui divisé en deux
chapitres, le premier c’est les collectivités territoriales et ses finances et le second
est le développement local et la redistribution des revenus.
Alors que la deuxième partie sera consacré pour traiter la décentralisation fiscale et
son impact sur le développement local. Et dans le but de concrétiser le sujet, on va
entamer un cas pratique au niveau de la commune de Safi.
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Partie 1 : cadre théorique de l’étude
Après une recherche préalable consiste à lire des ouvrages de notes et d’articles
pertinents, cette section passe en revue les écrits d’éminents expert dans le domaine
des collectivités territorial.
Cette partie est divisée en deux chapitres, dans la première, il est important de
comprendre le concept de finance publique, la décentralisation, la finance locale
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puis on passe à présenter les collectivités territoriales et ses financements, puis on a
passé à la structuration de finance locale.
Les finances publiques est instrument utilisé par l’état pour étudier l’ensemble des
problèmes qui se posent au pouvoir publique dans leurs actions de perception et
d’allocation des ressources financière, ainsi qu’assurer le progrès social. Elles sont
au cœur de la vie administrative, de la réalisation de l’intérêt général et,
indirectement, de l’épanouissement de la sphère privée. Ainsi, les finances
publiques sont, aujourd’hui, au cœur de la décision politique. Elles constituent un
des principaux leviers de l’action publique et exprime des choix de société. Par les
ressources étatiques et les dépenses, les acteurs publics pèsent sur la croissance
économique, la répartition de ces ressources et le développement de certains
secteurs. En effet les finances publiques étudient la gestion des ressources, des
charges et des comptes des collectivités publiques (L’Etat, divers, organismes
d’administration central, les administrations de sécurités sociales et les
administrations publiques locales).
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Selon les classiques au 18ème et 19ème siècles le rôle de l’état est liée à l’Etat-
Gendarme, ne devait assurer que des fonctions indispensables à sa survie comme à
la défense nationale, la diplomatie, la justice, la monnaie et la police, c’est-à-dire
que la non-intervention de l’état dans le domaine économique et sociale, pour ne
pas porter atteinte à la liberté individuelle, à l’initiative privée et aux lois naturelles
de l’économie du marché, comme stipulé dans la doctrine classique. L’abstention
de l’état, selon ces derniers est alors la condition de développement de l’économie.
Si l’état intervient donc, c’est pour réglementer et pour assurer une fonction
normale. Cela se traduit par la célèbre formule des physiocrates, qui sont à l’origine
de cette idéologie : « laissez faire, laissez passer, car Le monde va de lui-même »
La doctrine moderne :
Ainsi, pour faire face aux retombées de la crise, il fallait une nouvelle doctrine pour
légitimer l’action de l’état dans l’économie. Le professeur de l’économie à
l’université de Cambridge, John Maynard Keynes, dans son ouvrage intitulé
« théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie » a fait l’apologie de
l’intervention de l’état dans l’économie at a encouragé les états à voter et à
appliquer des budgets en déficit afin de relancer les économies meurtries par la
crise. Les finances publiques ont été divisées en trois branches :
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1-2 La décentralisation :
-La déconcentration consiste à accorder une latitude plus au moins consistante aux
responsables des branches territoriales des administrations publiques centrales aux
fins de prendre certaines décisions, tout en étant subordonnées à l’autorité
hiérarchique du gouvernement central. Ainsi les échelons déconcentrés sont les
exécutants de programmes et activités qui sont planifiés et financés par l’autorité
centrale. La déconcentration vise en fait à ‘décongestionner’ l’administration
centrale et améliorer son efficacité.
-La délégation est l’acte de transfert vers des entités publiques ou vers des CT
décentralisées la responsabilité exercer des missions particulières pour le compte
du gouvernement central. Les CT agissent en tant qu’à agents du gouvernement
central, ce dernier étant appelé à fournir des ressources et d’autres moyens
nécessaires à l’exécution des taches déléguées.
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administrées par des organes élus par leur population respectives. Ces entités
jouissent d’une autonomie considérable de décision sur la façon d’utiliser leurs
ressources dans l’exercice de leurs compétences. La dévolution va de pair donc
avec la décentralisation politique, et se confond avec la décentralisation
budgétaire quand elle s’accompagne d’une répartition claire des relations
financières et des compétences entre échelons de gouvernement.
D’une manière générale les finances des collectivités locales couvrent toutes les
activités liées directement ou indirectement à toutes les opérations financières de
ces unités décentralisées : analyse des recettes et des dépenses, paiements et
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recherche monétaire, des instruments fiscaux, du cadre budgétaire et de la politique
financière.
On peut dire que l’analyse des finances locales est une analyse d’un caractère
pluridisciplinaire parce que le budget local peut être abordé selon plusieurs
approches.
Le budget local est la traduction d’un acte par lequel le conseil local c’est-à-dire
conseil municipal ou conseil régional, autorise annuellement l’exécutif local
(maires de communes ou présidents de conseil régionaux) à réaliser des recettes et
à affecter des dépenses.
Les mécanismes financiers et les systèmes fiscaux pour soutenir l’action des
collectivités locales, la structure territoriales reflète la structure sociale et les
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rapports de force entre les divers de groupes sociaux, le finance de l’action
publique locales est aussi lié à la situation psychologie des citoyens, en effet, a
psychologie peut étudier l’attitude du citoyen à l’égard de la gestion des finances
locales, sa contribution à la formation de l’opinion et de la volonté publiques
locales en matière financière, son attitude vis-à-vis des autorités locales, sa
décentralisation d’impôt plus ou moins honnête et complète, elle peut également
analyser le comportement qui résulte de ces attitudes.
Le but des CT est simple, prendre en charge les intérêts de la population d’un
territoire précis et exercent certaines compétences qui lui sont évoluées par l’état
dans un processus de décentralisation, les CT sont dirigés par le président de
conseil et les membres des conseils régionaux et communaux sont élus au suffrage
universel direct.
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qui fournit directement ou indirectement un grand nombre de services
publiques locaux et contribue l’amélioration de notre cadre de
Les CT sont de plus en plus participés à la gestion des affaires publiques, elles sont
chargées de fournir des services et équipement publics à leurs citoyens respectifs,
elles contribuent au développement économique de leurs territoires et à la
protection de l’environnement, l’exécution de ces fonctions de manière efficace et
responsable est tributaire de la disponibilité d’un financement adéquat quant à son
volume et aux conditions de sa mobilisation. Il s’agit des ressources propres
(fiscales et non fiscales) que les collectivités locales peuvent mobiliser elle-même
en fonction des privilèges accordés par la loi. Cependant il est rare que de telles
ressources suffisent à répond aux besoins de financement des compétences
décentralisées, d’où la nécessité de de les compléter par des transferts budgétaires
provenant du gouvernement central. Eventuellement, des mécanismes pertinents
devraient être mis en place pour permettre au CT de financer leurs investissements
en infrastructures et équipements collectifs au moyen de l’endettement.
exclusive
fiscalité
locale
partagée
Ressources
propres
redevance
recettes non
fiscale
revenus
patrimoin
d'ordre génér
panoplie de
transfert
Financement transferts conditionnel
des CT budgétaires
fiscalité
partage des
14 ressources
ressources
naturelles
transferts
contractuels
subventions
projets
instrument agence
financement publique
accés au
projets
crédit
marché des
capitaux
-les ressources propres ainsi les liens de responsabilité des collectivités locales vis-
à-vis de leurs populations respectives, ils servent comme catalyseur pour une
gouvernance locale efficace et l’implication des citoyens dans la gestion des
affaires locales.
-La fiscalité local constitue un outil approprié de financement des CT, si les deux
règles suivantes sont respectées :
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Les ressources propres doivent générer au moins des recettes suffisantes au
moins pour les collectivités les plus loties en potentiel fiscal pour procurer
une relative autonomie financière.
Les CT devraient jouir d’une certaine marge de manœuvre pour décider de
l’assiette et des taux et tarifs applicables aux différents impôts, taxes et
redevances, afin de les inciter à agir avec responsabilité et assurer les
conséquences de leurs décisions fiscales.
Les transferts budgétaires : Les ressources propres ne sont pas jamais suffisantes
pour couvrir d’une manière honnête le cout des compétences dévolues aux
collectivités territoriales, et donc en besoins à autre choses sont les transferts
budgétaires (financières), sous forme des transferts contractuels et partage des
ressources (fiscalité, ressources naturelles), et panoplie de transfert (ordre générale,
conditionnels), pour combler autant que possible les besoins de financement de ces
collectivités, dans ce qui suit, limitons à exposer très succinctement les aspects les
plus emblématiques des transferts à savoir leur justification et typologie, comment
déterminer le volume de ressources publiques devant être allouées aux transferts, et
aussi les critères et méthodes de répartition entre les collectivités territoriales
bénéficiaires.
Chaque année pour assurer ses missions l’état propose à l’assemblé nationale
d’adopter un budget constitué des recettes et des dépenses, alors le budget est un
acte récapitulatif des recettes c’est-à-dire les ressources et les dépenses
prévisionnelles ça veut dire que les charges pour l’exercice comptable à venir
généralement une année civile. Il y a d’abord les recettes fiscales qui regroupe les
impôts et taxes quel que soit directe ou indirecte IS, IR et la TVA sur les biens
consommés, a cote de celle-ci il existe les recettes non fiscales tel que la revenue de
domaine, la revenue de monopole et la privatisation (l’exemple de l’entreprise de
Maroc télécom en 1990) ou bien les recettes d’emprunt (bon de trésor)
16
Par ailleurs les recettes des CT sont classées en deux catégories, à savoir, les
recettes de fonctionnement et les recettes d’investissement :
Ainsi les recettes doivent couvrir les dépenses et au niveau des collectivités
locales ces dépenses sont classées en deux grandes catégories, à savoir, les
dépenses d’investissement et les dépenses de fonctionnement :
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grosses réparations, travaux neufs. Elles regroupent aussi le paiement des
subventions d’équipement.
Les recettes fiscales ont atteint 10 MMDH, en augmentation de18 ,5% par rapport à
Leur niveau à fin avril 2021, suite à la baisse de 1,1% des impôts directs et à la
hausse de 30% des impôts indirects. Les recettes fiscales ont constitué 80,8% des
recettes globales des collectivités territoriales à fin 2022
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c) Ressources gérées par les collectivités territoriales : les ressources
gérées par les CT se sont établies à 2.709 MDH à fin 2022 contre
2.567 MDH enregistré un an auparavant, en hausse de 5,5%. Elles
sont constituées en grande partie des recettes de la taxe sur les terrains
urbains non bâtis (931 MDH), de la redevance d’occupation
temporaire du domaine public communal (317 MDH), des recettes
domaniales (292 MDH) et de la taxe sur les opérations de construction
(214 MDH).
Les recettes non fiscales ont atteint 2,4 MMDH, en hausse de 12,7% par rapport à
leur niveau à fin avril 2021, en raison principalement de l’augmentation des fonds
de concours (+291 MDH), des recettes domaniales (+67 MDH) et de la redevance
d’occupation temporaire du domaine public communal (+61 MDH).
Les fonds de concours sont constitués pour une grande partie des versements
effectués par certains départements ministériels (336 MDH contre 46 MDH).
Les recettes des communes ont été de 9,1 MMDH et représentent 73,6% des
recettes globales des CT à fin avril 2022.
La répartition des recettes par type de CT à fin avril 2022, permet de relever que les
ressources transférées sont inversement proportionnelles aux ressources propres.
Ainsi, les ressources transférées constituent 61,6% des recettes des communes
contre 87% pour les préfectures et provinces et 94% pour les régions
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6% communes régions provinces
13%
38% provinces
6%
Colonne1
ressources régions
94% 87% propres 20%
62% ressources
trasférées
communes
74%
communes régions provinces
La répartition des recettes des budgets principaux des CT par région, montre une
forte concentration au niveau de six régions avec 71,3% de ces recettes.
1% Souss-Massa7,8%
20%
Tanger-Tétouan-ALHOCEIMA
Marrakech-Safi
54% Fès-Meknès
24% Rabat-Salé-Kénitra
Casablanca-Settat
A fin avril 2022, les dépenses globales réalisées par les collectivités territoriales
(dépenses ordinaires, dépenses d’investissement, et remboursement principal de la
dette) se sont établies à 9,405 MDH n hausse de 9,4% par rapport à leur niveau à
fin avril 2022, elles se composent à hauteur de 73,2% de dépenses ordinaire.
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2-1-5 Dépenses ordinaires :
Les dépenses ordinaires des collectivités territoriales ont atteint 6,881MDH, soit
une augmentation de 11,5% en raison de la hausse de 2,9% des dépenses de
personnel et de 32,7% des dépenses des autres biens et services, conjuguée à la
baisse de 2,6% des charges en intérêt de la dette.
Cette baisse s’explique notamment par la diminution des émissions en titre des
programmes nationaux (-264MDH) des acquisitions mobilier (-55 MDH), des
projets intégrés (52MDH) et des acquisitions immobilières (-44MDH), conjuguée à
la hausse de subvention (+288MDH).
Avec 6343 MDH, la part des communes dans le total des dépenses ordinaires et
d’investissement des CT est 75,6%) fin avril 2022.
La répartition de ces dépenses par type de CT à fin avril 2022 permet de constater
que :
-Les dépenses de personnel constituent des parts importantes des budgets des
communes (53,4%) et des préfectures et provinces (55,9%).
-Les dépenses réalisées par les régions sont constituées à hauteur de 64% des
dépenses d’investissement, de 18,4% des charges en intérêts de la dette, de 13,2%
des dépenses de matériel et de 4,4% des dépenses de personnel .
21
7.60%
6.60%
4.40%
29.70%
64.00% 3.50% 36%
16.80% 11%
personnel matériel
communes régions provinces intéret dettes investissement
La répartition des dépenses des CT par région montre une forte concentration au
niveau de six régions avec 70% de ces dépenses.
8.90%
10.50%
22
Chapitre 2 : le développement local et les allocations des biens
et services
De façon générale, nous convenons que le développement local est une expression
de solidarité qui crée des nouveaux rapports sociaux, et une expression de la
volanté des habitants d’une région de promouvoir la richesse locale.
23
territoire à travers une définition de son identité spécifique qui permet sa
différenciation et sa compétitivité par rapport aux autres territoires.
24
Les collectivités territoriales : concernent les régions, les provinces, les communes,
elles agissant par l’intermédiaire des assemblées régionales, provinciales,
communales, elles sont incarnées par tous les analystes comme par exemple le
levier puissant de développement local.
Ce sont les entreprises, les organismes professionnels, les secteurs bancaires, les
associations culturelles etc… Il y a aussi les petites et moyennes entreprises qui
représente un tissu productif à leurs atouts et aux potentialités qu’elles offrent au
développement local.
Dans cette partie, on parle sur les caractéristiques du développement local pour
mieux comprendre le concept, donc le développement local est décrit à travers
plusieurs attributs qui sont :
25
- la proximité est un atout majeur car elle s’appuie sur une bureaucratie qui réduire
les failles dans le processus de décision, De plus, elle implique la participation d’un
nombre élargi de groupes de population et favorise des synergies.
-Si cette multi dimensionnalité reste une référence forte de développement local, il
n’en demeure pas moins que les acteurs locaux sont contraints de considérer
l’environnement plus large (région, nation) pour fournit les ressources techniques,
ressources financières, et humaines accessible supplémentaires au lieu de compter
uniquement sur celles disponibles.
Parmi les principaux objectifs de développement local que nous avons relevés le
premier est de mobiliser tout le potentiel dont dispose un territoire donné afin de
dynamiser les activités productives et améliorer le niveau de vie des citoyens d’un
même territoire. Deuxièmes il s’agit de l’élaboration et le fonctionnement des
projets de développement local qui crées une synergie entre :
26
-Ses ressources (dynamique et qualification, esprit d’entreprise et la richesse
culturelle des populations locales).
Au niveau social le développent local doit réduire les facteurs de vulnérabilité des
populations locales par le renforcement des structures de santé, de formation, de
culture pour réduire la pauvreté en s’attaquant directement aux inégalités et aussi en
assurant l’égalité des chances au plan économique et social. La question est
d’établir les conditions nécessaires qui permettant aux pauvres de ces territoire de
sortir progressivement de leur misère, au développement économique et social
d’être équitable voire juste.
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1-5 Les défis de développement local :
-le défis de la modification des attitudes et des pratiques aussi bien dans les
organisations du secteur public que dans la société civile pour légitimer les valeurs
d’équiter, de réceptivité, de de responsabilités et de responsabilisation.
-le défis de surmonter les frontières institutionnelles qui séparent les acteurs et les
organisations sectorielles, de gouvernement local et communautaires par suite de
valeurs et d’intérêts différents.
-le défi du réalignement des relations de pouvoir de sorte que soient favorisés les
acteurs locaux plutôt que les acteurs nationaux, et les communautés et la société
civile plutôt que les fonctionnaires.
Toutefois, la répartition primaire qui résulte les mécanismes du marché dans une
économie capitaliste, est à l’origine injustices et d’inégalités, d’où la nécessité
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d’une politique de redistribution pour remédier aux effets des inégalités, à travers la
mise en œuvre d’un système fiscale qui prône l’équité entre les contribuables, et la
mise en place d’une politique de protection sociale.
-des prélèvements obligatoires effectués par l’état sur certains agents économiques
(impôts et cotisations sociales).
-le versement a d’autre individus ou aux mêmes individus, par les administrations
publiques, de revenus de transferts (prestations sociales en espèces ou en nature) ou
de services non marchands.
29
les ménages. Elle se mesure en comparant la répartition des niveaux de vie avant et
après les prélèvements et transferts.
La seconde fonction c’est la répartition des richesses, alors que cette fonction se
rapporte au rôle que jouent les pouvoirs publics dans la répartition des revenus, les
pouvoirs publics viennent corriger la répartition primaire des revenus en mettre en
œuvre une répartition secondaire encore appelé la redistribution qui est fondée sur
la prélèvement et prestation sociales, à travers cette fonction de répartition des
revenus l’état cherche à favoriser l’activité économique et réduire les inégalités
entre les citoyens, pour comprendre comment fonctionner cette répartition, il est
30
possible s’appuyer sur la notion de revenu disponible des ménages, donc le
revenus disponible des ménages est la somme dont disponible des ménages pour
consommer ou pour épargner, ou bien pour investir, au calcul le revenu disponible
des ménages en ajoutant les revenus primaires, les revenus de transfert et en
soustrayant les prélèvement obligatoire c’est-à-dire les impôts et les taxes et les
cotisation. La répartition primaire des revenus est d’issu les revenus primaires,
donc ces revenus du travail (les salaires), les revenus la propriété et des revenus
mixtes, en revanche les revenus de transfert eux correspondant aux aides et les
prestations qui sont versée par l’état, les prélèvement obligatoire contribuer au
financement de l’état et des administrations de sécurité sociales, donc à travers les
revenus de transfert et les prélèvements obligatoire s’opère ce qu’on appelle la
répartition secondaires des revenus.
31
interventionnistes, ce n’est pas un objectif à atteindre. Il faut atteindre un équilibre
économique et financier. Cet équilibre devrait permettre d’arriver au plein emploi.
Le budget dans le cadre de cet équilibre sert à rééquilibrer le système. Donc, le
budget sera déficitaire quand il faudra relancer la demande, et pourra être
excédentaire si la production est inférieure à la demande.
Wagner explique cette tendance par des éléments à savoir, l’amélioration du niveau
de vie de la population (éducation, santé,), les dépenses sociales, le développement
économique et développement de recherche d’infrastructure, bureaucratie qui
correspond au cout d’adaptation aux normes d’une société industrialisée plus
complexes, et aussi les dépenses de fonctionnement de l’administration.
32
Alors, le mécanisme de fiscalité (redistribution des revenus) permet à l’état d’avoir
les allocations des biens et services publique, pour les citoyens, ça peut être d’une
façon centrale, ça peut être d’une façon locale.
33
Introduction de la partie 2 :
1. La décentralisation fiscale :
34
La décentralisation fiscale peut être définie comme la répartition des ressources
publiques et l’organisation des relations financières entre l’état et les collectivités
territorial. Elle recouvre ainsi la définition d’un champ de ressources propres pour
les CT. L’identification d’un domaine de ressources partagées entre l’état et CT, et
les transferts des ressources de budget à l’état à celui des collectivités territoriales.
35
La décentralisation entraine des comportements stratégiques entre les collectivités
territoriales que ce soit dans les pays en développement que ce soit dans les pays
développé. Le mécanisme de la décentralisation marocaine s’est traduit par
l’accroissement des compétences des CT et le renforcement de leur autonomie
fiscale.
Selon Deryck et Gilbert, l’offre décentralisée d’un service public local particulier
est plus efficace qu’une offre centralisée car elle permet la prise de compte des
disparités locales de préférences concernant les services publics locaux.
37
Selon le littérateur classique sur le fédéralisme fiscale, connue sous le nom de
fédéralisme de première génération par Qates, la décentralisation entrainer une
compétition entre les gouvernements locaux devait améliorer l’adéquation entre
l’offre et la demande de biens et services publics et aussi favoriser l’efficacité
politiques, en peut dire que grâce à la concurrence, les gouvernements locaux sont
maintenus sur les orteils limitant la possibilité de l’inefficacité.
38
-La phase de la consultation et de préparation : englobe le cadre juridique, l’équipe
de préparation du programme, la méthodologie de fonctionnement et les
participant.
-phase de financement de PA
La commune urbaine de Safi s’étend sur une superficie de 74 Km2 avec une ligne
côtière de 16 Km, elle est la capitale administrative de la province de Safi et de la
région Marrakech Safi.
39
dans le cadre de la réaction aux résultats du diagnostic et d’évoquer la capacité de
la commune, citons cinq domaines :
-Le domaine social comprend 11 axes (la santé, l’éducation, transport urbaine, les
mosquées, la sécurité urbaine, logement social …), la totalité des projets dans ce
domaine s’élève à 68 projets avec un montant de 1246,17 MDH.
40
Le budget total : 3320,26 MDH
Les recettes de la commune proviennent de deux sources : d’un côté, les recettes de
fonctionnement liées à la fiscalité locale et aux transferts de l’État aux collectivités
et les recettes d’équipement comprenant les produits des services, les recettes du
patrimoine, les dons et legs, l’excédent précédent, l’aliénation du domaine privé et
les emprunts.
41
les recettes de la commune de Safi
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
2018 2019 2020 2021
42
2-3 le développement socio-économique de la commune de Safi
Par ailleurs les résultats concernent les autres services de base mis en disposition au
niveau communal 92,2% de la population ont accès au réseau public d’égouts et un
pourcentage de 7,1% de fosse septique, 93,1% ont accès au bac communal à ordres,
4,6% n’utilise que le mode de camion commun ou privé.
43
Commentaire :
44
Conclusion générale
Ainsi, Les communes comptent aujourd’hui sur les transferts de l’État et les taxes
gérées par l’administration centrale. Cette autonomie devrait conduire à une plus
grande concurrence entre les communes, renforçant ainsi l’adéquation entre l’offre
et la demande de biens et services publics, et améliorant aussi l’efficacité des
politiques publiques. On peut dire que la décentralisation est susceptible
d’améliorer l’asymétrie informationnel et développer la responsabilité politique des
décideurs, per conséquent améliorer l’efficacité dans l’allocation des biens et
services publics par les deux mécanismes la proximité et la compétition.
45
Liste des abréviations :
46
Bibliographie :
Thèse de doctorat :
Mme MIRI MERIEM (2017) sous le thème la décentralisation
fiscale et le développement socio-économique.
Les cours :
Cours présenté par Mr. OURIQUA Abdelkader (finances
publiques) / FPS département E & G.
Cours de Dr. Théodore J. O KABORE (2016 / février) finances
publiques locales. Master pro Management des ONG.
Les Mémoires :
EL-MENSI Mohamed (2018) Finances de CT et mécanismes de
péréquation O. PS, Numbers 18.
Plan d’action de la commune de Safi entre 2017/2022 (version
finale).
EL ALAOUI Zine Samir (2015) rapport sur la décentralisation
entraine-t-elle des comportements stratégiques entre les CL au
Maroc.
SAADI Amina et AMRANI Saïd (2020) rapport sur le rôle des
acteurs locaux dans le développement local. M. P.
Trésorerie générale du royaume /Bulletin mensuel de statistiques
des finances locales. Fin d’avril de l’année 2022.
Web-graphie :
Selon recensement général de la population et l’habitat 2014.
http://rgph2014.hcp.ma/Résultat.
WWW.Wikimémoire/2011/02/dévloppement-local
http://WWW.crain.info/revue-d-economie-du-develppement-2017-
2-page-94.
47
Table des matières :
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Introduction…………………………………………………………………….... (5)
Introduction de partie……………………………………………………………. (7)
Chapitre1 : les CT et ses financements…………………………………………... (7)
1- définition et concept de base……………...………………………………... (7)
1-1 Finances publics……………………………………………………....... (8)
1-2 Décentralisation………………………………………………………… (9)
1-2-1 Financement de CT………………………………………………. (10)
2- structuration des finance local……………………………………………. (13)
2-1 les statistiques des CT………………………………………………… (14)
2-1-1 les recettes fiscales………………………………………………… (15)
2-1-2 les recettes non fiscales……………………………………………. (16)
2-1-3 répartition des recettes par type des CT…………………………… (16)
2-1-4 répartition des recettes des CT par région…………………………. (16)
2-1-5 Dépenses ordinaire……………………………………………....... (17)
2-1-6 Dépenses d’investissement………………………………………... (17)
2-1-7 Répartition des dépenses par type de CT…………………………. (18)
2-1-8 Répartition des dépenses des CT par région………………………. (18)
Chapitre2 : le développement local et les allocations des biens et services……. (19)
1- Le mécanisme de développement local…………………………………. (19)
1-1 Le développement local……………………………………………... (19)
1-2 les acteurs locaux……………………………………………………. (21)
1-3 les caractéristiques…………………………………………………… (22)
1-4 les objectifs DL……………………………………………………… (23)
1-5 les défis de DL………………………………………………………. (24)
2- redistribution des revenus et allocation des biens et services…………. (25)
Introduction de partie2…………………………………………………………. (31)
Chapitre1 : décentralisation fiscal et développement local…………………… (31)
1- Décentralisation fiscale…………………………………………………... (31)
49
2- Décentralisation fiscale et développement local…………………...……. (32)
2-1 les effets de la DF sur DL…………………………………………...… (33)
2-1-1 principe de proximité……………………………………………… (33)
2-1-2 principe de compétition……………………………………………... (34)
Chapitre2 : plan d’action communal et décentralisation fiscal………………… (34)
1- Plan d’action communal…………………………………………………. (34)
2- décentralisation fiscal au niveau de la commune de Safi………………... (37)
Commentaire…………………………………………………………………… (40)
Conclusion……………………………………………………………………... (41)
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