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EXERCICE N°1

I. ÉLÉMENTS DE FAIT PERTINENTS

1. Elliot Kardiac a acheté avec son épouse une maison d’habitation et de commerce située à Namur, rue
de la Banque n°36. Il s’agit d’un immeuble de rapport divisé en sept logements individuels et deux
studios.

2. Le 17 mai 2019, le service régional d’incendie a procédé à une visite de contrôle de l’immeuble. Le
rapport de visite constate notamment que le bâtiment « présente un certain risque en termes de sécurité
incendie. Certaines mesures supplémentaires, en termes d’accessibilité de l’immeuble, gagneraient à
être mises en place afin de garantir la sécurité des locataires ».

3. Après avoir pris connaissance de ce rapport, l’échevin chargé de la politique du logement de la


commune décide de prendre à l’égard du bien litigieux un arrêté décrétant la fermeture de logements
pour insécurité en matière d’incendie.

Cet arrêté de police, adopté le 30 mai 2019, est rédigé comme suit.

« L’échevin en charge du logement ;


Vu l’urgence ;
Vu l’article 133 et 135 de la Nouvelle Loi Communale ;
Vu le rapport du service régional d’incendie du 17 mai 2010, dont les conclusions interpellent ;
Considérant qu’il n’est pas nécessaire d’auditionner les propriétaires de l’immeuble compte tenu
de l’urgence ;
Considérant que, d’après la note de politique communale, les échevins doivent être attentifs aux
mesures de sécurité mises en place au sein des immeubles d’habitation, et sont tenus de fermer
de manière préventive les immeubles qui présente un risque en terme de sécurité incendie après
une visite du service régional d’incendie : cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une politique de
rigueur budgétaire adoptée par la commune qui vise, maitriser autant que possible les budgets
consacrés aux services d’incendie financés par des fonds communaux ;
Considérant, en outre, que, d’après les occupants de l’immeuble situés en face de l’immeuble
appartenant au sieur Kardiac et son épouse, plusieurs fêtes sont organisées au sein du bâtiment
visé par cet arrêté de police, et qui génèrent un trouble à la tranquillité publique ;
ORDONNE :
§ 1. – La fermeture immédiate de l’immeuble situé rue de la Banque n°36 ;
§ 2. – Le non-respect de cette décision est sanctionné par une amende de 1000 € par infraction ;
Fait, le 30 mai 2019
Signature de l’échevin. ».

II. QUESTIONS

Vous êtes saisis par Elliot Kardiac le 11 décembre 2019, qui souhaite obtenir une réponse aux
questions suivantes :

1. Cette décision comporte-t-elle des illégalités ? Dans l’affirmative, quelles sont-elles ?

Méthode
Vous devez vérifier si : 1°) l’auteur de l’acte était compétent pour adopter cet acte ; 2°) les motifs de fait et de
droit sur lesquels cet acte repose sont exacts, pertinents et légalement admissibles  ; 3°) la procédure applicable a
été respectée ; 4°) les formes ont été respectées ; 5°) l’acte comporte une erreur manifeste d’appréciation ou une
disproportion manifeste. Toutefois, dans votre réponse, vous ne devez indiquer que les illégalités identifiées.
2. A quel(s) contrôle(s) administratif(s) cette décision est-elle soumise ? (3 points)

Méthode
Vous devez identifier de manière précise : 1°) l’autorité compétence pour assurer ce contrôle ; 2°) les pouvoirs
dont celle-ci dispose ; 3°) les délais endéans lesquels elle peut agir.

3. A quel(s) contrôle(s) juridictionnel(s) cette décision est-elle soumise ? (2 points)


ANNEXE

 CHAPITRE III. - Des attributions du bourgmestre.

  Art. 133. [Le bourgmestre est chargé de l'exécution des lois, des décrets, des ordonnances,
des règlements et arrêtés de l'État, des Régions, des Communautés, des Commissions
communautaires, du conseil provincial et de la députation permanente du conseil provincial, à
moins qu'elle ne soit formellement attribuée au collège des bourgmestre et échevins ou au
conseil communal. <L 27-05-1989, art. 2, § 3, MB 30-05-1989>
  Il est spécialement chargé de l'exécution des lois, décrets, ordonnances, règlements et arrêtés
de police. Néanmoins, il peut, sous sa responsabilité, déléguer ses attributions, en tout ou en
partie, à l'un des échevins.] <L 15-07-1992, art. 12, MB 22-12-1992>
  [...] <AR 30-05-1989, art. 26, MB 31-05-1989>
  [Sans préjudice des compétences du Ministre de l'Intérieur, du gouverneur et des institutions
communales compétentes, le bourgmestre est l'autorité responsable en matière de police
administrative sur le territoire de la commune.] <L 1997-04-03/47, art. 2, En vigueur : 16-06-
1997> (…)
  ----------
  (1)<L 2007-05-15/61, art. 193; En vigueur : 01-01-2015>

  CHAPITRE IV. - Des attributions des communes en général. <Inséré par L 27-05-1989, art.
2, § 4, MB 30-05-1989>

  Art. 135.<Inséré par L 27-05-1989, art. 2, § 4, MB 30-05-1989> § 1er. Les attributions des
communes sont notamment : de régir les biens et revenus de la commune; de régler et
d'acquitter celles des dépenses locales qui doivent être payées des deniers communs; de
diriger et faire exécuter les travaux publics qui sont à charge de la commune; d'administrer les
établissements qui appartiennent à la commune, qui sont entretenus de ses deniers, ou qui sont
particulièrement destinés à l'usage de ses habitants.
  § 2. De même, les communes ont pour mission de faire jouir les habitants des avantages
d'une bonne police, notamment de la propreté, de la salubrité, de la sûreté et de la tranquillité
dans les rues, lieux et édifices publics.
  Plus particulièrement, et dans la mesure où la matière n'est pas exclue de la compétence des
communes, les objets de police confiés à la vigilance et à l'autorité des communes sont:
  1° tout ce qui intéresse la sûreté et la commodité du passage dans les rues, quais, places et
voies publiques; ce qui comprend le nettoiement, l'illumination, l'enlèvement des
encombrements, la démolition ou la réparation des bâtiments menaçant ruine, l'interdiction de
rien exposer aux fenêtres ou autres parties des bâtiments qui puisse nuire par sa chute, et celle
de rien jeter qui puisse blesser ou endommager les passants, ou causer des exhalaisons
nuisibles; la police de la circulation routière, en tant qu'elle s'applique à des situations
permanentes ou périodiques, ne tombe pas sous l'application du présent article;
  2° le soin de réprimer les atteintes à la tranquillité publique, telles que les rixes et disputes
accompagnées d'ameutement dans les rues; le tumulte excité dans les lieux d'assemblée
publique, les bruits et attroupements nocturnes qui troublent le repos des habitants;
  3° le maintien du bon ordre dans les endroits où il se fait de grands rassemblements
d'hommes, tels que les foires, marchés, réjouissances et cérémonies publiques, spectacles,
jeux, cafés, églises et autres lieux publics;
  4° l'inspection sur la fidélité du débit des denrées pour la vente desquelles il est fait usage
d'unités ou d'instruments de mesure, et sur la salubrité des comestibles exposés en vente
publique;
  5° le soin de prévenir, par les précautions convenables, et celui de faire cesser par la
distribution des secours nécessaires, les accidents et fléaux calamiteux, tels que les incendies,
les épidémies et les épizooties;
  6° le soin de remédier aux événements fâcheux qui pourraient être occasionnés par la
divagation des animaux malfaisants ou féroces;]
  [7° la prise des mesures nécessaires, y compris les ordonnances de police, afin de combattre
toute forme [2 d'incivilités]2.] <L 1999-05-13/32, art. 7, En vigueur : 20-06-1999>
  [1 § 3. Les communes sont chargées de faire bénéficier leurs habitants d'une administration
dont les modes et périodes d'accès sont adaptés via des heures d'ouverture plus étendues au
moins un jour par semaine, et via des services par internet.]1
  ----------
  (1)<ORD 2009-03-05/34, art. 28; En vigueur : 23-03-2009>
  (2)<L 2013-06-24/04, art. 48; En vigueur : 01-01-2014>
EXERCICE N°2

I. ÉLÉMENTS DE FAIT PERTINENTS

M. Alain Croix est l’un des cinq gérants de la société privée à responsabilité limitée (SPRL) «  El
Diabolo » dont l’un des établissements est situé rue Degrée n°43, 4020 Bressoux (Province de Liège).
Il vous contacte pour défendre les intérêts de la société dans un différend qui l’oppose à l’Agence
fédérale pour la Sécurité de la Chaine Alimentaire (ci-après « l’Agence fédérale »).

Constituée le 15 novembre 2005, la SPRL « El Diabolo » a essentiellement pour objet la vente en gros
et en détails de tous produits alimentaires. Dans les faits, elle prépare au quotidien des viandes hachées
et des brochettes de pitas qu’elle se revend, ensuite, dans le secteur Horeca. Afin d’exercer ses
activités, elle a obtenu un agrément conditionnel de l’Agence fédérale, un organisme d’intérêt public
de type A.

Par un courriel en date du 3 octobre 2019, un des clients de la SPRL décide de dénoncer anonymement
à l’Agence fédérale certains dysfonctionnements dans l’établissement situé à Liège. Se basant sur des
témoignages recueillis par caméra cachée auprès de certains ouvriers de la SPRL, il soutient
notamment que ces derniers travaillent dans des conditions d’hygiène particulièrement délicates.

Alerté par cette plainte et après avoir averti par lettre recommandée les gérants de la SPRL, des
membres de l’unité provinciale de Liège de l’Agence fédérale décident de procéder à un contrôle dans
cet établissement le 15 novembre 2019. L’accès aux locaux leur a néanmoins été refusé par les
ouvriers de la société, sur instruction de certains gérants de la SPRL.

Fort bousculé par cette attitude, par une décision du 10 décembre 2019, l’administrateur délégué de
l’Agence fédérale décide de retirer l’agrément délivré à la SPRL « El Diabolo ».

La décision est motivée comme suit.

«  Vu la loi du 4 février 2000 relative à la création de l’Agence fédérale pour la Sécurité de la


Chaine alimentaire, en particulier l’article 4 §3, 3° selon lequel : « dans l’intérêt de la santé
publique, l’agence est compétente pour (…) 3° l’octroi, la suspension et le retrait des agréments et
des autorisations liées à l’exécution de sa mission » ;

Vu l’arrêté royal du 14 novembre 2003 relatif à l’autocontrôle, à la notification obligatoire et à


la traçabilité dans la chaine alimentaire ;

Vu l’arrêté royal du 16 janvier 2006 fixant les modalités des agréments, des autorisations et des
enregistrements préalables délivrés par l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaine alimentaire,
en particulier l’article 15§1er, 4ème et 5ème tirets selon lequel : « l’Agence peut retirer l’agrément ou
l’autorisation, conditionnel ou non, délivré pour l’exercice d’une activité dans ou à partir d’un
établissement lorsque (…) 4° l’expertise ou le contrôle adéquat sont contrariés, empêchés ou
refusés (…) » ;

Vu l’arrêté ministériel du 30 octobre 2002 fixant les délégations de pouvoir au sein de l’Agence
fédérale pour la Sécurité de la Chaine alimentaire, duquel il résulte que l’administrateur-délégué peut
prendre toute mesure urgente susceptible de porter atteinte à la santé publique ;

Vu l’urgence ;
Considérant qu’il résulte du courrier recommandé adressé à l’Agence le 15 novembre 2019,
que l’établissement de la SPRL « El Diabolo » ne répond pas aux conditions légales ou
réglementaires ;

Par ces motifs, l’agrément délivré à la SPRL « El Diabolo » est retiré avec effet immédiat.
Signature de l’administrateur délégué et mention des voies de recours »

La décision est notifiée le lendemain aux gérants de la SPRL.

En annexe :

- l’arrêté royal du 16 janvier 2006 fixant les modalités des agréments, des autorisations et des
enregistrements préalables délivrés par l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaine
alimentaire ;

- l’arrêté ministériel du 30 octobre 2002 fixant les délégations de pouvoir au sein de l’Agence
fédérale pour la Sécurité de la Chaine alimentaire

Questions

1. Que pensez-vous de la légalité de la décision de l’administrateur délégué ?

2. De quel(s) recours juridictionnel(s) disposent les gérants de la SPRL « El Diabolo » ?


ANNEXE 1

  Art. 15.§ 1er. L'Agence peut retirer l'agrément ou l'autorisation, conditionnel ou non, délivré
pour l'exercice d'une activité dans ou à partir d'un établissement lorsque :
  1° l'établissement ne répond plus aux exigences en matière d'infrastructure et d'équipement
et celles-ci ne pourront pas être rencontrées dans un délai raisonnable;
  2° les conditions d'exploitation applicables à l'établissement ne sont plus respectées;
  3° d'autre(s) activité(s) que celle(s) visée(s) dans l'agrément ou l'autorisation sont effectuées
dans l'établissement alors qu'elles nécessitent un agrément ou une autorisation par l'Agence;
  4° l'expertise ou le contrôle adéquats sont contrariés, empêchés ou refusés;
  5° la sécurité ou l'intégrité des membres du personnel de l'Agence est menacée ou affectée;
  6° (des produits sont commercialisés à partir de l'établissement alors qu'ils présentent un
danger grave pour la santé publique, la santé animale ou la protection des plantes ou qu'ils
n'ont pas fait l'objet d'une expertise conformément à la réglementation applicable;) <AR
2008-07-30/35, art. 13, 1°, 002; En vigueur : 01-10-2008>
  7° la production a dû être arrêtée à plusieurs reprises au cours des deux dernières années et
l'opérateur n'est toujours pas en mesure de donner des garanties adéquates en ce qui concerne
les productions futures;
  8° une fraude est constatée (dans l'établissement) concernant le caractère propre à la
consommation humaine ou animale, l'origine ou la provenance d'un produit mentionnée sur
les documents ou les marques de salubrité ou d'identification; <AR 2008-07-30/35, art. 13, 2°,
002; En vigueur : 01-10-2008>
  9° des certificats dont le contenu ne correspond pas à l'état réel, à l'origine ou à la
provenance des produits sont utilisés;
  10° des infractions sont constatées dans le cadre des obligations (...) en exécution de l'arrêté
royal du 14 novembre 2003; <AR 2008-07-30/35, art. 13, 3°, 002; En vigueur : 01-10-2008>
  11° (l'exploitant a fait l'objet d'un jugement [1 d']1 interdiction d'exercice d'activité, ou a fait
appel à un opérateur qui a lui-même fait l'objet d'une telle mesure;) <AR 2008-07-30/35, art.
13, 4°, 002; En vigueur : 01-10-2008>
  12° lorsque les conditions de la suspension de l'agrément ou de l'autorisation ne sont pas
respectées.
  § 2. A partir de la date de retrait de l'agrément ou de l'autorisation, aucun opérateur ne peut
plus exercer l'activité concernée dans ou à partir de cet établissement.
  Toutefois, l'Agence peut autoriser la poursuite d'autres activités ou l'activité concernée par
d'autres opérateurs, dans ou à partir de l'établissement, notamment la mise sur le marché des
stocks, pour autant que celles-ci ne mettent pas en danger la santé publique, la santé animale
ou la protection des plantes, et selon les conditions et modalités qu'elle fixe. Le cas échéant,
un contrôle (...) peut être imposé aux frais de l'opérateur. <AR 2008-07-30/35, art. 13, 5°,
002; En vigueur : 01-10-2008>
  ----------
  (1)<AR 2012-08-03/28, art. 10, 006; En vigueur : 07-09-2012>

  Art. 16.§ 1er. Lorsque l'Agence estime qu'il existe des motifs pour appliquer les dispositions
des articles [1 ...]1 14 ou 15, elle fait connaître à l'(exploitant) les motifs invoqués ainsi que les
mesures envisagées par lettre recommandée à la poste ou par pli remis au destinataire avec un
accusé de réception. <AR 2008-07-30/35, art. 14, 1°, 002; En vigueur : 01-10-2008>
  § 2. L'opérateur dispose d'un délai de quinze jours pour faire connaître ses objections à
l'Agence par lettre recommandée et, le cas échéant, solliciter d'être entendu par celle-ci [1 et/]1
ou proposer des améliorations en vue de rencontrer les motifs invoqués.
  (Si l'exploitant n'introduit pas d'objections dans ce délai, les mesures visées au § 1er entrent
en vigueur à partir du premier jour qui suit l'échéance du délai.) <AR 2008-07-30/35, art. 14,
2°, 002; En vigueur : 01-10-2008>
  § 3. L'UPC concernée examine les objections et les propositions d'amélioration et exécute un
nouveau contrôle. L'Agence informe l'opérateur, par lettre recommandée ou par pli remis au
destinataire avec un accuse de réception, du résultat de ce contrôle.
  (Si l'Agence estime que l'établissement ne répond toujours pas aux exigences de santé
publique, de santé animale, de bien-être des animaux ou de protection des végétaux, elle
notifie sa décision par lettre recommandée à la poste ou par pli remis au destinataire avec un
accusé de réception.) <AR 2008-07-30/35, art. 14, 3°, 002; En vigueur : 01-10-2008>
  § 4. (...) <AR 2008-07-30/35, art. 14, 4°, 002; En vigueur : 01-10-2008>
  § 5. L'opérateur dispose d'un délai de cinq jours pour introduire un recours contre (cette
décision) auprès d'une commission de recours, instaurée auprès de l'Agence. Cette
commission de recours examine les objections reçues, les améliorations proposées, le rapport
de l'UPC et, le cas échéant, entend l'intéressé. <AR 2008-07-30/35, art. 14, 5°, 002; En
vigueur : 01-10-2008>
  Cette commission de recours est constituée d'un représentant des services de l'administrateur
délégué de l'Agence, d'un représentant de la direction générale Politique de Contrôle de
l'Agence, d'un représentant du Service juridique de l'Agence et d'un expert externe. Cette
commission remet un avis au Ministre ou à son délégué.
  (Le Ministre ou son délégué dispose de quinze jours à dater de la session de la commission
de recours pour prendre une décision finale sur le recours, sur base de l'avis précité, et la
notifier à l'intéressé par lettre recommandée à la poste ou par pli remis au destinataire avec un
accusé de réception.) <AR 2008-07-30/35, art. 14, 6°, 002; En vigueur : 01-10-2008>
  § 6. Les dispositions visées aux §§ 1er à 5 ne sont pas d'application si l'Agence prend une
décision basée entièrement ou partiellement sur un des cas mentionnés à l'article 15, (§ 1er,)
4°, 5°, 6° ou 7°. <AR 2008-07-30/35, art. 14, 7°, 002; En vigueur : 01-10-2008>

ANNEXE 2
30 OCTOBRE 2002. - Arrêté ministériel fixant les délégations de pouvoir au sein de
l'Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire

Article 1. § 1er. Délégation est donnée à l'Administrateur délégué de l'Agence fédérale pour la
Sécurité de la Chaîne alimentaire pour les pouvoirs repris à l'annexe au présent arrêté.
  § 2. En cas d'absence ou d'empêchement temporaire de l'Administrateur délégué, ces
pouvoirs sont exercés par un membre du Comité de direction désigné par lui ou, à défaut, par
ce comité en son sein.

  ANNEXE.

  Art. N. Annexe.
  TITRE I. - Délégations en matière de personnel.
  1° Les relations avec l'Administrateur délégué du SELOR.
  2° La déclaration statutaire de vacance des emplois.
  3° La nomination des membres du personnel des niveaux 2+, 2, 3 et 4.
  4° L'admission au stage.
  5° La promotion de grade et la nomination par changement de grade pour les membres du
personnel des niveaux 2+, 2, 3 et 4.
  6° La promotion par avancement barémique.
  7° Le prononcé des peines disciplinaires.
  8° La réception des démissions volontaires.
  9° La proposition de licenciement pour inaptitude professionnelle et le licenciement.
  10° La désignation aux fonctions supérieures.
  11° L'autorisation d'exercer un cumul.
  12° Le prononcé de la mise en disponibilité par retrait d'emploi dans l'intérêt du service pour
les membres du personnel des niveaux 2+, 2, 3 et 4 et le rappel en activité de service.
  13° La fixation et la modification de la résidence administrative.
  14° La réception de la demande et la décision en matière de mutation interne.
  15° La décision relative à l'octroi de la semaine volontaire de quatre jours ainsi que du départ
anticipé à mi-temps.
  16° L'élaboration des programmes d'accueil et de formation.
  17° La suspension dans l'intérêt du service.
  18° La désignation du " chef hiérarchique compétent " en matière disciplinaire.
  19° La fixation du traitement des agents et l'octroi d'allocations et d'indemnités en
application du statut pécuniaire et d'arrêtés réglementaires complémentaires et d'exécution.
  20° La décision relative à l'accomplissement de prestations supplémentaires rétribuées.
  21° La signature des contrats de travail du personnel contractuel, la suspension de ces
contrats à la demande des intéressés ainsi que le licenciement.
  22° La décision juridique relative à la reconnaissance d'accidents de travail, d'accidents
survenus sur le chemin du travail et aux maladies professionnelles, l'octroi d'indemnités de
réparation, la proposition et la fixation de la rente.
  23° La saisine de la Chambre de recours, la désignation du fonctionnaire chargé de défendre
la proposition contestée ainsi que la notification de la décision du Ministre non conforme à
l'avis de la Chambre de recours.
  24° L'autorisation d'utiliser un véhicule personnel pour raisons de service et la répartition
annuelle du contingent kilométrique pour l'utilisation d'un véhicule personnel pour raisons de
service, dans la limite des crédits à cet effet et dans les limites de la réglementation.
  25° Le refus éventuel d'indemnités de séjour.
  26° L'autorisation d'effectuer des déplacements et missions à l'étranger.
  27° L'autorisation de siéger dans des jurys d'examen auprès d'organismes publics et de
départements ministériels, à la demande de ceux-ci.
  28° L'autorisation aux membres du personnel d'accorder des interviews, de tenir des
conférences ou de prononcer des discours, en tant que représentant de l'Agence.

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