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MINISTERE DE L’INTERIEUR DE LA
MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE SECURITE PUBLIQUE, DE LA
ET DE L’ASSAINISSEMENT DECENTRALISATION
ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET
RELIGIEUSES
Marché de Travaux
NER 231/CTB/PAMED2 EXT/2016
Décembre 2016
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PIECE N°1 DU D.A.O.
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Avis d’Appel d’Offres International :
Le présent avis d’appel d’offres est lancé dans le cadre de la réalisation d’une AEP multi
villages dans la Commune Rurale de KIECHE, Département de Dogondoutchi, Région de
Dosso/Niger sous l’autorité des Ordonnateurs du Programme d’Appui à la Mise en place des
Entités Décentralisées, du Programme d’Hydraulique Villageoise et Pastorale à savoir, le
Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et
des Affaires Coutumières et Religieuses, le Secrétaire Général du Ministère de l’Hydraulique et
de l’Assainissement et le Représentant Résident de la Coopération Technique Belge au Niger.
Le projet est cofinancé par le Programme d’Appui à la Mise en place des Entités Décentralisées
dans la Région de Dosso Phase 2 (PAMED2 EXT) financé par le Royaume de Belgique, le
Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg sur base de la lettre de cofinancement
NIG/018 15 1045 et la République du Niger.
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tous les jours ouvrables de 08 h à 13 h le matin et de 15 h à 17 h 30 mn dans
l’après-midi à compter de la publication du présent avis.
4. Délai d’exécution : Le délai d’exécution est de neuf (9) mois à compter de la
date de notification de l’ordre de service de démarrage des travaux.
5. Tout candidat, intéressé par le présent avis, doit acquérir un jeu complet du Dossier
d’Appel d’Offres au PAMED2 sise sur la route de Gaya, moyennant paiement d’un
montant non remboursable de Deux cent mille francs (200.000) francs CFA
acquitté par la délivrance d’un reçu.
6. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais y afférents sont
à la charge de l’acheteur et le maître d’ouvrage ne peut être responsable de la non
réception du dossier par le candidat.
7. Les offres sont présentées en un (1) original et trois (3) copies, conformément aux
Instructions aux Soumissionnaires, et accompagnées d’une garantie de soumission
d’un montant de 2 % du montant de la soumission et devront parvenir à la
représentation de la CTB - BP 12987 - Niamey/Niger (Avenue de Niamey –
Yantala Nouveau – YN 39 - Niamey), tél :(+227) 20 73 39 61 au plus tard le 31
janvier 2017 à 09 h 00. L’ouverture des offres se fera en séance publique le même
jour à 10 h à l’adresse ci-dessus, en présence des représentants des
soumissionnaires qui souhaitent y assister. Les offres reçues après le début de
l’ouverture des enveloppes seront rejetées.
8. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour une période de 120
jours, à compter de la date de remise des offres. Par décision motivée,
l’Administration se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou partie du
présent Appel d’offres.
Ont signé
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PIECE N°2 DU D.A.O.
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INSTRUCTIONS AUX SOUMISSIONNAIRES
CHAPITRE I : GENERALITES
Le présent Appel d’Offres, lancé par le Maître d’Œuvre tel que défini dans le DPAO, a pour
objet la réalisation des travaux tels que décrits au DPAO. Les travaux seront financés sur les
ressources (indiquées dans les DPAO).
L’Appel d’Offres s’adresse à tous les soumissionnaires ressortissants des pays membres de
l’UEMOA ou des pays et/ou institutions prêteurs ou octroyant le financement.
a) ne doit pas être affilié à une société ou entité qui a fourni des services de conseil pendant la
phase préparatoire des travaux ou du projet dont les travaux font partie ou qui a été engagée
(ou serait engagée) comme maître d'œuvre délégué au titre du marché ;
b) doit être inscrit au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM) et ne doit pas être
sous le coup d’une suspension, d’une interdiction, d’une exclusion ou d’une liquidation des
biens (fournir une attestation de non liquidation des biens, copies dûment légalisées des
documents définissant le statut juridique, le lieu d'enregistrement et le principal lieu d'activités) ;
2.2 En plus des critères cités ci-dessus, les soumissionnaires nationaux doivent être en règle
vis-à-vis de l’Administration (attestation de régularité fiscale (ARF) et législation du travail et
CNSS) ;
2.4 Les entreprises publiques nationales et des autres pays de l’Union Economique et
Monétaire Ouest Africaine ne peuvent participer à l’appel d’offres, que si elles sont
juridiquement et financièrement autonomes.
2.5 Le non-respect d’un des critères ci-dessus entraîne le rejet pur et simple de l‘offre.
Ces critères font l’objet d’une notation chiffrée dans le cadre de l’évaluation des offres.
3.1 Le soumissionnaire doit fournir les documents prouvant qu'il dispose des capacités
techniques et financières ; et des ressources humaines nécessaires pour mener à bien
l'exécution du marché. À cette fin, le maître d’ouvrage pourra requérir (en fonction de la nature
et de l’importance des travaux) les documents suivants :
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a) la liste, les qualifications et l'expérience des principaux responsables et techniciens chargés
de l’exécution des travaux ;
b) une liste du matériel essentiel (en propre ou en location) dont dispose le soumissionnaire
pour réaliser les travaux ;
c) éventuellement, une liste des marchés antérieurs accompagnée des attestations de bonne
fin d’exécution prouvant l’expérience du soumissionnaire dans la réalisation de travaux
similaires ainsi que les informations détaillées sur les travaux et engagements contractuels en
cours.
3.2 Les offres présentées par un groupement de deux ou plusieurs entreprises doivent se
conformer aux conditions suivantes :
c) le mandataire commun doit signer l'offre de manière à engager toutes les parties ;
d) la délégation de pouvoirs au mandataire commun doit indiquer clairement que les membres
du groupement restent conjointement et solidairement responsables de l'exécution du marché.
Article 4 : Sous-traitance
c) La valeur totale des travaux confiés à un ou plusieurs sous-traitants ne devra pas dépasser
50% du montant du marché ;
d) Chaque sous-traitant doit satisfaire aux critères d'éligibilité définis aux paragraphes 2.1 a, b,
c et 2.2.
Le soumissionnaire supportera tous les frais liés à la préparation et à la remise de son offre et
le Maître d'ouvrage ne sera en aucun cas responsable de ces frais, ni tenu de les payer, quel
que soit le déroulement ou l'issue de la procédure d'appel d'offres.
La visite du site des travaux et ses environs, est obligatoire ; et permet au soumissionnaire
d'obtenir par lui-même et à ses risques tous les renseignements qui peuvent s'avérer
nécessaires pour la préparation de son offre et la conclusion éventuelle du marché. Les coûts
liés à ces visites sont à la charge du soumissionnaire.
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CHAPITRE II : DOSSIER D'APPEL D'OFFRES
8.1 Le Dossier d’Appel d’Offres décrit les travaux faisant l’objet du marché, fixe les procédures
de l’Appel d’Offres et stipule les conditions d’exécution du marché. Il doit être interprété, le cas
échéant, avec les additifs publiés conformément aux dispositions de l’article 10 ci-dessous et
comprend les documents énumérés ci-après :
1) Modèle de soumission ;
8) Modèle de marché.
8.2 Le Maître d’œuvre se réserve le droit de vérifier, par n'importe quel moyen, les informations
données par le soumissionnaire.
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réponse du Maître d’œuvre sera adressée à tous les candidats qui auront acheté le Dossier
d'Appel d'Offres ; cette copie indique la question posée sans mentionner le nom de son auteur.
10.2 Tout additif publié fera partie intégrante des documents de l'Appel d'Offres et sera
communiqué par écrit à tout soumissionnaire qui a acheté le dossier d'appel d'offres. Ce dernier
accusera réception, par écrit, de chacun des additifs au Maître d’œuvre.
10.3 En cas d’additif, le Maître d’œuvre pourra reporter autant que nécessaire, la date limite de
remise des offres afin de donner aux soumissionnaires suffisamment de temps pour préparer
leurs offres.
- La garantie de l’offre ;
- Toute autre information ou document devant être rempli ou présenté par les soumissionnaires
conformément aux instructions aux soumissionnaires.
Les soumissionnaires utiliseront à cet effet les documents et modèles correspondants inclus
dans le DAO.
13.2 Le soumissionnaire remplira les prix unitaires et totaux de tous les postes du bordereau
des prix unitaires et du détail quantitatif et estimatif des travaux.
Lorsque le marché est à prix forfaitaires, les postes pour lesquels le soumissionnaire n'a pas
indiqué de prix unitaire ne feront l'objet d'aucun paiement par le maître d'ouvrage après
exécution et seront supposés couverts par d'autres prix du détail quantitatif et estimatif.
Pour les marchés à prix unitaires, toute offre comportant des postes du bordereau des
prix non remplis est considérée comme incomplète et doit être rejetée.
13.3 Le soumissionnaire présentera ses prix (unitaires et totaux) de manière à y inclure les frais
forfaitaires d’adjudication sur les marchés publics qui correspondent à un pour cent (1%) des
coûts hors taxes des travaux.
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13.4 Les prix unitaires devront être présentés en hors taxes dans le bordereau des prix
unitaires, séparément en chiffres et en lettres. Le soumissionnaire devra également donner un
sous détail des prix unitaires.
Sous réserve des dispositions contraires prévues aux DPAO, les droits, impôts et taxes
payables par l'entrepreneur au titre du marché sont ceux en vigueur trente (30) jours avant la
date limite de remise des offres.
13.5 En cas de discordance entre le prix estimé en lettres et celui donné en chiffres, le prix
donné en toutes lettres fera foi.
En cas de discordance entre le prix unitaire utilisé dans le devis estimatif et celui donné dans le
bordereau des prix unitaires, le prix donné par ce dernier fera foi.
13.6 À moins qu’il n’en soit stipulé autrement dans les DPAO et le CCAP, les prix indiqués par
le soumissionnaire seront révisés durant l’exécution du marché, conformément aux dispositions
de l’article 10.4 du CCAG.
Le prix unitaire, les prix totaux de la soumission et le règlement du marché sont libellés dans la
monnaie ayant cours légal au Niger.
15.1 Les offres demeureront valides pour la durée indiquée aux DPAO à compter de la date
d'ouverture des plis.
Toute offre dont la durée de validité est plus courte que celle indiquée aux DPAO sera
rejetée par le Maître d’ouvrage comme étant non conforme.
15.2 Dans des circonstances exceptionnelles, avant l'expiration du délai initial de validité des
offres, le Maître d’œuvre peut demander aux soumissionnaires de proroger la durée de validité
pour une durée additionnelle déterminée. La demande et les réponses doivent être faites par
écrit. Le soumissionnaire qui accepte de proroger la durée de validité de son offre ne peut
modifier son offre, mais doit proroger la durée de validité de la garantie de soumission en
conséquence.
Un Soumissionnaire peut refuser de proroger la durée de validité de son offre sans perdre
sa garantie de soumission ; dans ce cas son offre ne sera pas évaluée.
16.1 Le soumissionnaire joindra à son offre une garantie de soumission dont le montant est
indiqué dans les DPAO ; cette garantie sera conforme au modèle présenté dans le DAO.
16.2 La garantie de soumission demeurera valide trente (30) jours après la date limite de
validité des offres.
16.3 Toute offre non accompagnée d'une garantie de soumission telle que demandée par
le maître d’œuvre sera rejetée.
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La garantie de soumission d'un groupement d'entreprises doit être établie au nom du
groupement ; le groupement mentionnera le nom de chacun de ses membres.
16.4 Les garanties des soumissionnaires non retenus seront restituées dans un bref délai et au
plus tard trente (30) jours après l'expiration du délai de validité des offres.
16.5 La garantie de soumission de l'attributaire du marché sera libérée dès que ce dernier aura
signé le marché et fourni la garantie de bonne exécution requise.
17.1 Les soumissionnaires présenteront des offres qui répondent aux conditions fixées dans les
DAO, notamment en ce qui concerne la conception technique de base telle qu’elle est indiquée
dans les plans et les spécifications techniques.
17.2 Les soumissionnaires désireux de présenter des offres comportant des variantes
techniques par rapport aux conditions fixées dans les DPAO devront d’abord présenter l’offre de
base. En plus de l’offre de base le soumissionnaire fournira tous les renseignements
nécessaires pour qu’il soit procédé à une évaluation complète de la proposition variante, y
compris les notes de calcul, les spécifications techniques, la ventilation des prix, les méthodes
de construction envisagées et autres détails pertinents.
17.3 Le maître d’œuvre pourra, si les circonstances l’exigent, prévoir au DAO que les
soumissionnaires présentent leurs offres en une tranche ferme et une tranche optionnelle.
18.1 Le soumissionnaire remettra son offre en un original et en nombre de copies (spécifié dans
les DPAO) en indiquant clairement « original » et « copies » selon le cas. En cas de divergence
entre l’original et les copies, l’original fera foi.
18.2 L’original de l’offre est paraphé et signé par la ou les personne(s) dûment habilitées à
apposer leurs signatures au nom du soumissionnaire.
19.1 Le soumissionnaire devra présenter l’original et les copies de la soumission dans des
enveloppes séparées, cachetées (cire) en marquant sur les enveloppes « original » et « copies
». Les enveloppes seront alors placées dans une enveloppe extérieure cachetée (cire) et non
identifiable.
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- porter le nom et le numéro de l’appel d’offres ;
19.4 Si l’enveloppe extérieure n’est pas cachetée (scellée) et marquée comme indiqué ci-
dessus, le maître d’œuvre ne sera en aucun cas responsable si l’offre est égarée ou si elle est
ouverte prématurément.
Sous peine de rejet, l’enveloppe extérieure doit être cachetée et ne porter aucun signe
permettant d’identifier le soumissionnaire.
20.1 Le maître d’œuvre doit recevoir les offres à l’adresse spécifiée dans les DPAO au plus tard
aux, date et heures indiquées aux DPAO.
Les soumissionnaires ont également la possibilité de remettre leurs offres séance tenante.
Toute offre reçue par le maître d’œuvre après la date limite précisée à l’article 20 ci-dessus sera
rejetée sans être ouverte quel que soit le motif du retard.
Lors de la séance d’ouverture des plis, aucune offre ne sera admise séance tenante une fois
que le président aura déclaré la séance ouverte.
22.1 Le soumissionnaire peut modifier ou retirer son offre après l’avoir présentée, sous réserve
que le maître d’œuvre reçoive notification écrite de la modification ou du retrait avant les dates
et heures limites de remise des offres.
22.2 Aucune offre ne peut être modifiée après la date limite fixée pour la remise des offres.
22.3 Le retrait d’une offre entre la date limite fixée pour la remise des offres et l’expiration du
délai de validité des offres entraîne la saisie de la garantie de soumission conformément aux
dispositions de l’article 16 ci-dessus.
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CHAPITRE V : OUVERTURE DES PLIS ET EVALUATION DES OFFRES
23.1 L’auxiliaire de justice assermenté ouvrira, pour le compte du maître d’ouvrage, les plis en
présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister. Les représentants
des soumissionnaires présents signeront une liste de présence qui sera jointe au procès-verbal
d’ouverture.
23.2 Lors de l’ouverture des plis, le maître d’ouvrage annoncera les noms des
soumissionnaires, les montants des offres, y compris toute variante, les rabais éventuels, la
présence (ou l’absence) de garantie de soumission et toute autre information qu’il juge
appropriée. Aucune offre ne sera rejetée à l’ouverture, à l’exception des offres reçues hors
délai.
Le maître d’œuvre établira le procès-verbal de l’ouverture des plis, qui comporte notamment les
informations communiquées aux soumissionnaires présents. Ce procès-verbal sera signé par
tous les membres de la commission d’ouverture ; tout procès-verbal non signé par l’auxiliaire de
justice assermenté ne sera pas valable.
23.3 Les offres qui n’ont pas été ouvertes (hors délai, présentation non conforme) ne seront en
aucun cas soumises à l’évaluation.
23.4 Les pages des originaux des offres seront paraphées par les membres de la commission
d’ouverture avant remise à la commission d’évaluation et d’attribution.
Toute tentative dûment constatée faite par un soumissionnaire pour influencer le maître
d’œuvre dans l’examen des soumissions ou la décision d’attribution peut entraîner le rejet
de son offre.
Pour faciliter l’examen, l’évaluation et la comparaison des offres, le maître d’œuvre peut, s’il le
désire, demander à tout soumissionnaire de donner des éclaircissements sur son offre, y
compris un sous détail des prix unitaires. La demande d’éclaircissements et la réponse qui lui
est apportée sont formulées par écrit, mais aucun changement du montant ou du contenu de la
soumission n’est recherché, offert ou autorisé.
26.1 Avant d’effectuer l’évaluation détaillée des offres, le maître d’œuvre vérifiera que chaque
offre
2) est conforme pour l’essentiel aux conditions fixées dans le dossier d’appel d’offres ;
3) présente toute précision et/ou justification que le maître d’œuvre peut exiger pour déterminer
sa conformité.
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26.2 Une offre conforme pour l’essentiel au dossier d’appel d’offres est une offre qui respecte
tous les termes, conditions, et spécifications du dossier d’appel d’offres, sans divergence ni
réserve importante.
(ii) Limite sensiblement, en contradiction avec le dossier d’appel d’offres, les droits du
maître d’œuvre ou les obligations de l’entrepreneur au titre du marché ;
(iii) Ou est telle que sa rectification affecterait injustement la compétitivité des autres
soumissionnaires qui ont présenté des offres conformes pour l’essentiel au dossier
d’appel d’offres.
Le maître d’œuvre déterminera si l’offre est conforme pour l’essentiel aux dispositions du
dossier d’appel d’offres en se basant sur son contenu sans avoir recours à des éléments de
preuve extrinsèques.
26.3 Si une soumission n’est pas conforme pour l’essentiel, elle sera rejetée par le maître
d’œuvre et ne peut être par la suite rendue conforme par la correction ou le retrait subséquent
de la divergence ou réserve qui la rendait non conforme.
27.1 Le maître d’œuvre vérifiera les offres reconnues conformes pour l’essentiel au dossier
d’appel d’offres pour en rectifier les erreurs de calcul éventuelles. Le maître d’ouvrage corrigera
les erreurs de la façon suivante :
a) lorsqu’il y a une différence entre les montants en chiffres et en lettres, le montant en lettres
fera foi ;
b) lorsqu’il y a une incohérence entre le prix unitaire et le prix total obtenu en multipliant le prix
unitaire par la quantité, le prix unitaire cité fera foi, à moins que le maître d’ouvrage n’estime
qu’il s’agît d’une erreur grossière de virgule dans le prix unitaire, auquel cas le prix total tel qu’il
est présenté fera foi et le prix unitaire sera corrigé.
27.2 Le montant figurant dans la soumission sera corrigé par le maître d’œuvre, conformément
à la procédure susmentionnée pour la correction des erreurs et, avec l’accord du
soumissionnaire, ledit montant sera réputé engager le soumissionnaire.
Si le soumissionnaire n’accepte pas la correction ainsi effectuée, son offre sera rejetée et
la garantie d’offre saisie conformément aux dispositions de l’article 16.6 ci-dessus.
La personne responsable du marché peut rejeter les offres anormalement basses sous réserve
que le candidat ait été invité à présenter des justifications par écrit et que ces justifications ne
soient pas acceptables.
Le terme « offres anormalement basses » désigne un prix inférieur de 20% et plus au prix
estimé par le maître d’œuvre.
29.1 Dans le cadre de l’évaluation, seules les offres financières présentées dans la monnaie
indiquée à l’article 14 ci-dessus seront prises en compte.
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29.2 Seules les offres conformes, selon les dispositions de l’article 26, seront évaluées et
comparées par le maître d’ouvrage.
29.3 En évaluant les offres, le maître d’œuvre déterminera pour chaque offre le montant évalué
de l’offre en rectifiant, le cas échéant, son montant comme suit :
c) en ajustant de façon appropriée, sur des bases techniques ou financières, toute autre
modification, divergence ou réserve quantifiable ;
e) en appliquant les rabais offerts par le soumissionnaire pour l’attribution de plus d’un lot si cet
appel d’offres est lancé simultanément pour plusieurs lots ;
f) en appliquant les rabais offerts par le soumissionnaire pour l’attribution de plus d’un marché,
si cet appel d’offres est lancé simultanément pour plusieurs marchés ;
g) lorsque les variantes techniques sont permises, en ne prenant en considération que celles du
soumissionnaire évalué le moins-disant, conformément aux conditions techniques de base.
29.5 L’effet estimé des formules de révision des prix figurant dans les C.C.A.G et CCAP
appliqué durant la période d’exécution du marché, ne sera pas pris en considération lors de
l’évaluation des offres.
La commission d’évaluation élimine les offres non conformes aux conditions du dossier d’appel
d’offres et retient l’offre conforme évaluée la moins disante.
L'offre conforme évaluée la moins disante sera celle qui aura proposé le montant le moins cher
parmi les propositions techniques évaluées acceptables, c’est-à-dire en respectant toutes les
conditions de conformité de l’article 26 ci-dessus et après que le montant de chaque proposition
financière correspondante ait été éventuellement corrigé.
Lors de l’évaluation financière des offres une marge de préférence n’excédant pas 15% est
accordée aux entreprises nationales.
Sont considérées comme entreprises nationales celles qui satisfont aux conditions suivantes :
a) être juridiquement constituée conformément à la législation du Niger, avoir son siège social
au Niger et y exercer son activité principale ;
c) avoir la majorité des membres de son conseil d'administration constituée par des
Nigériens ;
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d) avoir au moins 50 % de ses cadres constitués par des Nigériens ;
e) ne pas être liée par un quelconque accord par lequel une part importante des profits nets ou
autres avantages tangibles reviendrait ou serait payée à des personnes non éligibles.
Les entreprises des Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
bénéficient des mêmes avantages que ceux accordés aux Entreprises Nigériennes.
Après évaluation et comparaison des offres, le maître d’ouvrage établira un rapport d’évaluation
qui retrace tous les éléments d’appréciation en référence aux critères d’évaluation prévus au
DAO ; les offres conformes les moins disantes sont alors classées dans l’ordre croissant des
prix.
Article 33 : Attribution
34.1 Le maître d’œuvre se réserve le droit de poursuivre ou d’annuler, par décision motivée
(lorsque les éléments techniques ou économiques du marché ont été fondamentalement
modifiés, des circonstances exceptionnelles et/ou de force majeure rendent impossible
l’exécution normale du marché), la procédure d’appel d’offres, à tout moment avant l’attribution
du marché, sans encourir de responsabilité à l’égard du ou des soumissionnaires.
34.2 Le maître d’œuvre peut également déclarer un appel d'offres infructueux lorsqu'il constate
que :
- Aucune des offres reçues n’est conforme pour l’essentiel aux spécifications techniques
prévues au DAO ;
- Les montants des offres conformes dépassent largement les ressources financières allouées
au titre du marché.
Toutefois, lorsque le dépassement sur les ressources financières disponibles n’est pas
significatif (3% maximum) et sous réserve que les spécifications techniques prévues au DAO ne
soient pas substantiellement modifiées, le maître d’œuvre pourra demander, avant la décision
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d’attribution, à la commission d’évaluation de discuter avec les soumissionnaires dont les offres
ont été jugées conformes dans l’ordre croissant de classement des prix afin de réduire le
montant de leurs offres en conséquence.
Si aucun des soumissionnaires n’accepte de diminuer son prix en conséquence, l’appel d’offres
doit être déclaré infructueux.
Avant l’expiration du délai de validité des offres fixé par le maître d’œuvre, ce dernier notifiera à
l’attributaire du marché par écrit, que sa soumission a été retenue. Cette lettre indiquera le
montant du marché, le délai d’exécution des travaux ainsi que les garanties requises ; le délai
d’exécution court de la date fixée sur l’ordre de service.
Le maître d’œuvre informera dans le même temps les autres soumissionnaires non retenus du
motif de rejet de leurs offres ainsi que le nom de l’adjudicataire provisoire et le montant de son
offre.
36.1 Le maître d’œuvre enverra à l’attributaire le document du marché qui récapitule toutes les
dispositions acceptées par les parties après l’expiration du délai légal du recours préalable qui
est de cinq (05) jours ouvrables à compter de la date de réception de la lettre de notification.
36.2 Dans les dix (10) jours ouvrables suivant la réception du document, l’attributaire du marché
doit le signer et le renvoyer au maître d’œuvre
37.1 Dans les quinze (15) jours suivant la réception de la lettre de notification du document du
marché, l’attributaire fournira au maître d’œuvre une garantie de bonne exécution, sous la
forme stipulée conformément au modèle de garantie fourni au DAO.
Le maître d’œuvre devra alors restituer les garanties d’offres à l’adjudicataire et aux
soumissionnaires non retenus.
37.2 Si l'attributaire du marché ne remplit pas les conditions stipulées aux articles 36.2 et 37.1
ci-dessus, l'attribution du marché sera annulée et la garantie de l'offre saisie. Le maître d’œuvre
peut alors attribuer le marché au soumissionnaire classé second.
Le marché entre en vigueur et engage entièrement les deux parties après approbation par
l’autorité compétente.
Le maître d’œuvre exigera des soumissionnaires le respect des règles d'éthique professionnelle
les plus strictes durant la passation et l'exécution du marché. En vertu de ce principe, le maître
d’œuvre entend les expressions ci-dessous de la façon suivante :
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a) est considéré comme acte de "corruption" le fait d’offrir, de donner, de solliciter ou d’accepter
un quelconque avantage en vue d'influencer l'action d'un agent public au cours de l'attribution
ou de l'exécution d'un marché ;
b) est considéré comme "manœuvres frauduleuses" tout acte qui déforme ou dénature des faits
afin d'influencer l'attribution ou l'exécution d'un marché de manière préjudiciable au maître
d’œuvre. Les "manœuvres frauduleuses" comprennent notamment toute entente ou manœuvre
collusoire des soumissionnaires (avant ou après la remise de l'offre) visant à maintenir
artificiellement les prix des offres à des niveaux ne correspondant pas à ceux qui résulteraient
du jeu d'une concurrence libre et ouverte, et à priver le maître d’œuvre des avantages de cette
dernière.
Sur demande du maître d’œuvre, l’Agence de Régulation des Marchés Publics pourra exclure
toute entreprise, pour une période déterminée, de toute attribution de marchés s’il est établi à
un moment quelconque, que cette entreprise s'est livrée à la corruption ou à des manœuvres
frauduleuses en vue de l'obtention ou au cours de l'exécution d'un marché.
Le maître d’œuvre rejettera toute proposition d'attribution s’il s’avère que l'attributaire proposé
s’est livré à des actes de corruption ou à des manœuvres frauduleuses pour l'attribution de ce
marché.
Les griefs formulés par les soumissionnaires sur les dossiers d’appel d’offres ou au cours de la
procédure d’attribution des marchés publics font l’objet d’un recours préalable auprès du maître
d’œuvre ou, auprès du maître d’œuvre délégué, le cas échéant.
En l’absence de réponse ou en cas de suite non favorable dans les délais prescrits par le code
des marchés publics, ils sont adressés au Comité de Règlement des Différends de l’Agence de
Régulation des Marchés Publics.
Tout recours déclaré recevable par le Comité de Règlement des Différends entraîne la
suspension de la procédure d’attribution du marché.
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PIECE N°3 DU D.A.O.
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DONNEES PARTICULIERES DE L’APPEL D’OFFRES
Le présent avis d’appel d’offres est lancé dans le cadre de la réalisation d’une AEP multi
villages dans la Commune Rurale de KIECHE, Département de Dogondoutchi, Région de
Dosso/Niger sous l’autorité des Ordonnateurs du Programme d’Appui à la Mise en place des
Entités Décentralisées et du Programme d’Hydraulique Villageoise et Pastorale à savoir le
Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et
des Affaires Coutumières et Religieuses, le Secrétaire Général du Ministère de l’Hydraulique et
de l’Assainissement, et le Représentant Résident de la Coopération Technique Belge au Niger.
Les données particulières sont spécifiques aux travaux de construction des infrastructures de
production et du réseau d’adduction et de distribution d’une AEP multi-villages dans la
Commune Rurale de Kiéché. Elles complètent ou, le cas échéant, modifient les dispositions des
Instructions aux Soumissionnaires. En cas de conflit, les dispositions ci-après prévalent sur
celles des Instructions aux Soumissionnaires. Les chiffres de la première colonne se réfèrent à
la clause correspondante des Instructions aux Soumissionnaires.
GENERALITES
Nom du projet : Construction des infrastructures de production, de stockage et du
réseau d’adduction et de distribution d’une AEP multi-villages dans la Commune Rurale
de Kiéché, Département de Dogondoutchi, Région de Dosso.
Article Définition des Travaux :
premier La fourniture et la pose d’une électropompe immergée avec un débit de 50 m3/h à
des IS une hauteur manométrique totale de 70 m y compris colonne d’exhaure,
raccordement électrique, raccordement hydraulique et les accessoires d’installation ;
La réalisation d’une tête de forage et son raccordement à la conduite de
refoulement ;
La réalisation de la conduite de refoulement et tous les accessoires ;
La construction d’un réservoir en acier inoxydable de 300 m³ avec un support et une
plateforme en béton armé de 10 m de hauteur et de ses équipements hydrauliques
La fourniture et la pose des équipements électriques et de commande de la pompe
et leur raccordement au poste d’électrique existant à réaliser par la NIGELEC (hors
prestation de l’entreprise) ;
La fourniture et la pose des équipements de traitement (unité compacte de
chloration) ;
La construction de bâtiments d’exploitation, abri groupe, bloc de latrine et clôtures
grillagées ;
La fourniture et la pose d’un groupe électrogène de secours de 70 KVA et son
raccordement aux installations existantes y compris l’installation d’un dispositif de
basculement sur la ligne NIGELEC ;
La fourniture et la pose de 24 169 ml de conduite en PEHD et PVC (diamètre de
conduite variant de 63 à 250 mm) y compris grillage avertisseur, équipements et
ouvrages de gestion et de sécurisation de réseau (vannes, ventouses, protection
pour traversées de koris et traversées de route et regards de protection) ;
La réalisation de 26 bornes fontaines à deux robinets et de 1 kiosque à quatre
robinets ;
La fourniture et la pose des bornes de repérage du réseau de distribution à installer
tous les 500 m (les dimensions sont à préciser dans le détail des prix).
Les soumissionnaires exécuteront les travaux avec le matériel dont ils disposent ou
qu’ils jugeront utile d’acquérir, ces matériels devant être conformes aux normes
imposées par le Cahier de Clauses Techniques Particulières.
Nom et adresse du Maître d’ouvrage : Commune de Kiéché
La commune rurale d’attache des villages où les travaux sont réalisés.
20
Origine du financement :
Les travaux seront payés sur un cofinancement octroyé par :
Le Programme d’Appui à la Mise en Place des Entités Décentralisées dans la
Région de Dosso Phase 2 (PAMED2 EXT) financé par le Royaume de Belgique.
Le Programme d’Appui au Développement Agricole Durable (NIG/018) financé
par le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg. La contribution
luxembourgeoise est mise à la disposition du PAMED2 EXT pour l’exécution des
travaux prévus dans le marché par la lettre de cofinancement NIG/018 15 1045
entre Lux-Development, l’Agence luxembourgeoise pour la Coopération au
Développement et la Coopération Technique Belge, l’Agence Belge de
Développement datée du 23 décembre 2015.
Délai d’exécution
Neuf (9) mois à compter de la date de notification de l’ordre de service de démarrage
des travaux qui sera donné après la remise des sites à l’entreprise adjudicataire des
travaux.
Bureau où les renseignements sont disponibles :
Programme d’Hydraulique Villageoise et Pastorale de Dosso sis dans l’enceinte de la
Direction Régionale de l’Hydraulique BP 74 DOSSO Tél : +227 20 650 917 Email :
phvp2belge@yahoo.fr
Prix du Dossier d’Appel d’Offres :
Deux cent mille francs (200.000) F.CFA, auprès du Programme d’Appui à la Mise en
place des Entités Décentralisées dans la Région de Dosso Phase 2 (PAMED2 EXT) à
Dosso à compter du 13 décembre 2016 date de publication du présent avis.
Tél : +227 20650466
Critères d’éligibilité
Article 2 L’appel d’offres s’adresse à tous les soumissionnaires ressortissants des pays
membres de l’UEMOA ou des pays et/ou institutions prêteurs ou octroyant le
financement. Il est ouvert à tous les soumissionnaires qui remplissent les critères
d’éligibilité repris dans l’article 2 des Instructions aux Soumissionnaires. Pour
prouver leur éligibilité, les soumissionnaires produiront les pièces suivantes :
1. une déclaration sur l’honneur du soumissionnaire attestant sa non-affiliation à
une société ou entité qui a fourni des services de conseil pendant la phase
préparatoire des travaux ou du projet dont les travaux font partie ou qui a été
engagée (ou serait engagée) comme maître d'œuvre au titre du marché
2. une copie légalisée du certificat d’agrément de l'Entreprise en Hydraulique :
option AEP (2ième catégorie) ;
3. une copie légalisée de l’attestation de non faillite, de non liquidation judiciaire
datant de moins de six (6) mois ;
4. une attestation d’engagement indiquant que le soumissionnaire a pris
connaissance des dispositions du code d’éthique en matière de marchés publics
et qu’il s’engage à les respecter (voir modèle DAO) ;
5. une attestation de régularité fiscale (ARF) datant d’au moins six (6) mois
attestant que le soumissionnaire est en règle vis-à-vis de la législation fiscale
pour les soumissionnaires nationaux ; et pour les soumissionnaires
communautaires et étrangers, joindre, le cas échéant, une attestation
d’engagement à payer, par retenue à la source, l’impôt sur les bénéfices des
non-résidents, délivrée par les services fiscaux nationaux ou une attestation de
non double imposition ;
6. une attestation de la CNSS, de l’Inspection du Travail et de l’ANPE datant de
moins de 6 mois, et pour les soumissionnaires communautaires et étrangers,
une attestation délivrée par l’administration compétente, datant de moins de 6
mois, prouvant qu’ils sont à jour de leurs cotisations sociales;
7. une copie légalisée de l’attestation d’inscription au Registre du Commerce et du
Crédit Mobilier (RCCM) ;
8. une attestation de l’autorité de régulation des marchés publics attestant que le
soumissionnaire ne fait l’objet d’aucune suspension ou d’exclusion de la
commande publique datant de moins de 6 mois ;
21
9. copies dûment légalisées des documents définissant le statut juridique, le lieu
d'enregistrement et le principal lieu d'activités ou tout document équivalent pour
les soumissionnaires étrangers;
NB :
Les entreprises étrangères qui souhaitent soumissionner à l’appel d’offres doivent
fournir toutes les pièces administratives exigées dans l’appel d’offres soit de leur pays
d’origine soit du Niger lorsqu’elles ont une représentation au Niger. Si une même pièce
remplace une ou plusieurs pièces demandées, le soumissionnaire doit la signaler avec
preuve à l’appui.
Critères de qualification (technique et financière)
Article 3 3.1. Le soumissionnaire doit fournir les documents suivants prouvant qu'il
dispose de la capacité économique et financière, de la capacité technique et des
ressources humaines nécessaires pour mener à bien l'exécution du marché :
1. Les références techniques au cours des six (6) dernières années dans
des prestations similaires (voir Pièce N°8 du présent DAO - Formulaires
et grilles de notation) accompagnées des certificats de bonne fin, des
pages de garde et de signature des marchés de 2011 à 2016
2. une attestation bancaire certifiée prouvant l’existence de fonds propres
d’un montant d’au moins cent millions (100 000 000) de francs CFA ou
une ligne de crédit et/ou une caution délivrée par une banque agréée de
même montant ;
3. La liste du personnel et les CV datés et signés du personnel clé (voir
Pièce N°8 du présent DAO - Formulaires et grilles de
notation) accompagnés de la copie du dernier diplôme légalisée une
fois;
4. la liste détaillée et justifiée (carte grise, certificat d’achat ou de location,
PV de constat d’un auxiliaire de justice assermenté) des moyens
(véhicule, engins et matériels techniques, matériel de sécurité, matériel
de mesure, matériel scientifique, matériel de communication, matériel
informatique etc.…) que le soumissionnaire compte mettre à la
disposition du chantier (Pièce N°8 du présent DAO - Formulaires et grilles
de notation)
d) Chaque sous-traitant doit satisfaire aux critères d'éligibilité définis aux paragraphes
2.1 a, b, c et 2.2. (de l’IS)
Article 7 : La visite du site des travaux et ses environs est obligatoire et permet au
Visite du soumissionnaire d'obtenir par lui-même et à ses risques tous les renseignements qui
site des peuvent s'avérer nécessaires pour la préparation de son offre et la conclusion
travaux éventuelle du marché. Les coûts liés à ces visites sont à la charge du soumissionnaire.
La date de visite des lieux est fixée au 12 janvier 2017.
Les fonds de contribution belge ne seront pas utilisés pour le payement de tous impôts,
droit de douane, taxes et autres charges fiscales et administratives (y compris la TVA)
sur les fournitures et équipements, travaux et prestations de services de service à
l’exception des frais qui constituent la contrepartie d’un service rendu.
Les fournisseurs et prestataires non belges, agissant en tant que tels, ne peuvent pas
24
se prévaloir de cette immunité fiscale du projet, relativement aux impôts qui leur
seraient personnellement exigibles.
Si des taxes ou autres charges sont exigibles selon la législation nationale, elles seront
prises en charge par la Partie nigérienne conformément à la Loi 94-023 du 06/06/1994
portant régime fiscal des marchés financés sur fonds extérieurs.
Les garanties des soumissionnaires non retenus seront restituées dans un bref délai et
au plus tard trente (30) jours après l'expiration du délai de validité des offres.
Les offres doivent être présentées dans une enveloppe absolument neutre, ne portant
aucune mention du soumissionnaire mais seulement les indications suivantes dans le
coin supérieur gauche :
25
Article 23 Lieu, date et heure de l’ouverture des plis :
L’ouverture des plis interviendra à 10 H c’est-à-dire une (1) heure après l’heure de
remise des offres.
La séance publique d'ouverture des plis aura lieu dans la salle de réunion du bureau de
la Coopération Technique Belge à Niamey à 10 heures en présence des représentants
des soumissionnaires qui souhaitent y assister.
Evaluation et comparaison des offres
Article 29 La monnaie retenue pour l’évaluation des offres est le Franc CFA
Attribution du marché
Article 36 Signature du marché
36.1 Le maître d’œuvre enverra à l’attributaire le document du marché qui récapitule
toutes les dispositions acceptées par les parties après l’expiration du délai légal du
recours préalable qui est de cinq (05) jours ouvrables à compter de la date de réception
de la lettre de notification.
36.2 Dans les dix (10) jours ouvrables suivant la réception du document, l’attributaire du
marché doit le signer et le renvoyer au maître d’œuvre.
Article 37.1 Après notification du document du marché, l’attributaire fournira au maître d’œuvre une
garantie de bonne exécution, sous la forme stipulée conformément au modèle de
garantie fourni au DAO.
Le montant de cette garantie est de cinq pour cent (5%) du montant du Marché, il
fournira également un contrat d’assurance responsabilité civil vis-à-vis des tiers et
couvrant les risques d’accident de travail de son personnel.
En cas de demande de l’avance de démarrage l’entrepreneur fournira également une
caution qui couvrira à 100% le montant total de l’avance de démarrage.
NB : Par décision motivée, l’Administration se réserve le droit de ne donner aucune
suite à tout ou partie du présent Appel d’offres
26
PIECE N°4 DU D.A.O.
27
CHAPITRE I : GENERALITES
Il ne peut être dérogé aux dispositions du présent C.C.A.G. que si la possibilité d’une telle
dérogation est expressément prévue dans le Cahier des Clauses Administratives Particulières
(CCAP).
Article 2 : Définitions
Au sens du présent document on entend par :
- Accord-cadre : l’accord conclu entre une ou plusieurs autorités contractantes ayant pour
objet d'établir les termes régissant les marchés à passer au cours d'une période donnée,
notamment en ce qui concerne les prix et, le cas échéant, les quantités envisagées ;
- Affermage : le contrat par lequel l’autorité contractante charge le fermier, personne publique
ou privée, de l’exploitation d’ouvrages qu’elle a acquis préalablement afin que celui-ci assure la
fourniture d’un service public, le fermier ne réalisant pas les investissements initiaux ;
- Autorité contractante : la personne morale de droit public ou de droit privé, signataire d’un
marché public tel que défini au code des marchés publics ;
- Candidat : la personne physique ou morale qui manifeste un intérêt à participer ou qui est
retenue par une autorité contractante pour participer à une procédure de passation de marchés
;
- Candidature : acte par lequel le candidat manifeste un intérêt à participer, sans que cet acte
ne l’engage ni ne lui impose d’obligations vis-à-vis de l’autorité contractante ;
- Concession de service public : le mode de gestion d'un service public dans le cadre duquel
un opérateur privé ou public, le concessionnaire, est sélectionné conformément au code des
marchés publics. Elle se caractérise par le mode de rémunération de l'opérateur à qui est
reconnu le droit d'exploiter l'ouvrage à titre onéreux pendant une durée déterminée ;
- Délégataire : la personne morale de droit privé ou de droit public signataire d’une convention
de délégation de service public et à laquelle l’autorité délégante confie, conformément au code
des marchés publics, l’exploitation d’un service public avec ou sans prestations
complémentaires ;
- Délégation de service public : le contrat par lequel une des personnes morales de droit
public ou de droit privé visées au code des marchés publics confie la gestion d’un service public
relevant de sa compétence à un délégataire dont la rémunération est liée ou substantiellement
assurée par les résultats de l’exploitation du service. Les délégations de services publics
28
comprennent les régies intéressées, les affermages, (l’opération de réseau) ainsi que les
concessions de service public, qu’elles incluent ou non l’exécution d’un ouvrage ;
- Maître d’ouvrage : la personne morale de droit public ou de droit privé qui est propriétaire
final de l’ouvrage ou de l’équipement technique, objet du marché ;
- Maître d’ouvrage délégué : la personne morale de droit public ou de droit privé qui est le
délégataire du maître d’ouvrage dans l’exécution de ses missions ;
- Marché public : contrat écrit conclu a titre onéreux par une autorité contractante pour
répondre à ses besoins en matière de travaux, de fournitures ou de services au sens de la
présente loi ;
- Marché public de fournitures : le marché qui a pour objet l’achat, le crédit-bail, la location ou
la location-vente avec ou sans option d’achat de biens de toute nature y compris des matières
premières, produits, équipements et objets sous forme solide, liquide ou gazeuse, ainsi que les
services accessoires à la fourniture de ces biens ;
- Marché public de travaux : le marché qui a pour objet soit, l’exécution, soit, conjointement, la
conception et l’exécution de travaux ou d’un ouvrage ;
- Marché public de type mixte : le marché relevant d’une des trois catégories mentionnées ci-
dessus qui peut comporter, à titre accessoire, des éléments relevant d’une autre catégorie. Les
procédures de passation et d’exécution des marchés publics devront prendre en compte les
spécificités applicables pour chaque type d’acquisition ;
- Ordre de service : toute instruction écrite donnée par le maître d’œuvre à l’entrepreneur
concernant l’exécution du marché ;
- Organisme de droit public : l’organisme créé pour satisfaire spécifiquement des besoins
d'intérêt général ayant un caractère autre qu'industriel ou commercial, doté de la personnalité
juridique et dont, soit l'activité est financée majoritairement par l'État, les collectivités territoriales
ou d'autres organismes de droit public, soit la gestion est soumise à un contrôle par ces
derniers, soit l'organe d'administration, de direction ou de surveillance est composé de
membres dont plus de la moitié sont désignés par l'État, les collectivités territoriales ou d'autres
organismes de droit public ;
29
- Ouvrage : le résultat d’un ensemble de travaux de bâtiment ou de génie civil destiné à remplir
par lui-même une fonction économique ou technique. Il peut comprendre notamment des
opérations de construction, de reconstruction, de démolition, de réparation ou rénovation, tel
que la préparation du chantier, les travaux de terrassement, l’érection, la construction,
l’installation d’équipement ou de matériel, la décoration et la finition ainsi que les services
accessoires aux travaux si la valeur de ces services ne dépasse pas celle des travaux eux-
mêmes ;
- Régie intéressée : le contrat par lequel l’autorité contractante finance elle même
l’établissement d’un service, mais en confie la gestion à une personne privée ou publique qui
est rémunérée par l’autorité contractante tout en étant intéressée aux résultats que ce soit au
regard des économies réalisées, des gains de productivité ou de l’amélioration de la qualité du
service ;
- Site : l’ensemble des terrains sur lesquels seront réalisés les travaux et les ouvrages ainsi que
l’ensemble des terrains nécessaires aux installations de chantier et comprenant les voies
d’accès spéciales ainsi que tous autres lieux spécifiquement désignés dans le Marché ;
- Titulaire : la personne physique ou morale, attributaire, dont le marché conclu avec l’autorité
contractante, conformément à la présente Loi, a été approuvé ;
- Variante : différence ou ensemble de différences que présente une proposition nouvelle par
rapport à la proposition de base.
30
3.3 Sous-traitance
3.3.1 L’entrepreneur ne peut sous-traiter l’intégralité de son marché. Il peut toutefois sous-traiter
l’exécution de certaines parties de son marché dans la limite fixée par le CCAP à condition
d’avoir obtenu de la personne responsable du marché l’acceptation de chaque sous-traitant et
l’agrément des conditions de paiement de chaque contrat de sous-traitance.
A l’appui de cette demande, il remet à la personne responsable du marché une déclaration
mentionnant notamment :
- la nature des prestations dont la sous-traitance est envisagée ;
- le nom, la raison ou la dénomination sociale, l’adresse et les références du sous-traitant
proposé ;
- les conditions de paiement prévues par le projet de contrat de sous-traitance et le montant
envisagé.
Le sous-traitant ne peut être accepté que s’il justifie de compétences techniques requises pour
les travaux qui lui sont confiés et qu’il remplit les obligations d’assurance qui sont à sa charge
aux termes de l’article 6 ci-dessous.
3.3.2 La personne responsable du marché doit donner son accord ou son refus dans les quinze
(15) jours qui suivent la demande de l’entrepreneur.
3.3.3 Dès que l’acceptation et l’agrément ont été obtenus, l’entrepreneur fait connaître au
Maître d’œuvre le nom de la personne physique qualifiée pour représenter le sous-traitant et le
domicile élu par ce dernier à proximité des travaux.
3.3.4 En cours d’exécution, l’entrepreneur est tenu de notifier, sans délai à la personne
responsable du marché, toutes les modifications concernant la situation des sous-traitants et se
rapportant aux modifications dont la liste figure à l’article 3.3.1 ci-dessus.
3.5.2 Après la réception des travaux, l’entrepreneur est relevé de l’obligation indiquée à l’alinéa
précédent ; toute notification lui est alors valablement faite au domicile ou au siège social
mentionné dans la soumission.
31
3.6 Modification de l’entreprise
L’entrepreneur est tenu de notifier immédiatement à la personne responsable du marché les
modifications survenant au cours de l’exécution du marché, qui se rapportent :
- aux personnes ayant le pouvoir d’engager l’entreprise ;
- à la forme de l’entreprise ;
- à la raison sociale de l’entreprise ou à sa dénomination ;
- à l’adresse du siège de l’entreprise ;
- au capital social de l’entreprise et ;
- toutes modifications importantes du fonctionnement de l’entreprise.
(e) les documents tels que plans, notes de calculs, cahier des sondages, dossier
géotechnique lorsque ces pièces sont mentionnées dans le CCAP ;
(f) le Bordereau des prix unitaires ou la série de prix qui en tient lieu ainsi que, le cas
échéant, l’état des prix forfaitaires si le Marché en prévoit ;
(g) le Détail quantitatif et estimatif, sous réserve de la même exception que ci-dessus ;
(h) la décomposition des prix forfaitaires et les sous détails de prix unitaires, lorsque ces
pièces sont mentionnées comme pièces contractuelles dans le CCAP ;
(j) les spécifications techniques générales applicables aux prestations faisant l’objet du
Marché telles que stipulées dans les Spécifications techniques ainsi que tout autre
document du même type visé au CCAP.
En cas de différence entre les pièces constitutives du Marché, ces pièces prévalent dans l’ordre
où elles sont énumérées ci-dessus.
- les avenants ;
- les états supplémentaires des prix forfaitaires ;
- les bordereaux supplémentaires de prix unitaires établis dans les conditions prévues à
l’article 14 ci-dessous.
4.3.1 Dès la notification du marché, la personne responsable du marché délivre sans frais à
l’entrepreneur, contre reçu, une expédition certifiée conforme de la soumission et des autres
32
pièces que mentionne l’article 4.1 ci-dessus, à l’exclusion des C.P.C et C.C.A.G. Il en est de
même, dès leur signature, pour les pièces que mentionne l’article 4.2 ci-dessus.
5.1.2 L’entrepreneur est réputé avoir inspecté et examiné le site et ses environs et avoir pris
connaissance et analysé les données disponibles s’y rapportant avant de remettre son offre,
notamment en ce qui concerne :
d) les moyens d’accès au site et les installations matérielles dont il peut avoir besoin.
33
En règle générale, il est considéré avoir obtenu toutes les informations nécessaires relatives
aux risques, aléas et à tout élément susceptible d’affecter ou d’influer sur son offre.
5.4 Confidentialité
L’entrepreneur est tenu à une obligation de confidentialité en ce qui concerne le marché et les
documents contractuels qui s’y rapportent. Cette même obligation s’applique à toute
information, de quelque nature que ce soit, qui ne soit pas déjà rendue publique, dont lui-même,
son personnel et ses sous-traitants auraient pu prendre connaissance à l’occasion de la
réalisation du marché. Il ne pourra en aucun cas publier ou révéler de telles informations sans
avoir obtenu l’accord écrit et préalable de la personne responsable du marché, et seulement
dans les limites strictement nécessaires à la bonne exécution du Marché.
5.7.2 Lorsque l’entrepreneur estime que les prescriptions d’un ordre de service appellent des
réserves de sa part, il doit, sous peine de forclusion, les présenter par écrit au Maître d’Œuvre
dans un délai de quinze (15) jours calculés dans les conditions prévues à l’article 7 du CCAG. A
l’exception des cas prévus aux articles 14.1 et 15.22 du CCAG, l’Entrepreneur se conforme
strictement aux ordres de service qui lui sont notifiés, qu’ils aient ou non fait l’objet de réserves
de sa part.
5.7.3 Les ordres de service relatifs à des travaux sous-traités sont adressés à l’Entrepreneur,
qui a seule qualité pour présenter des réserves.
34
5.8 Estimation des engagements financiers du Maître d’ouvrage
L’Entrepreneur doit, dans le délai stipulé au CCAP, fournir au Maître d’Œuvre une estimation
trimestrielle détaillée des engagements financiers du Maître d’Ouvrage comportant tous les
paiements auxquels l’Entrepreneur aura droit au titre du Marché. Il s’engage, en outre, à fournir
au Maître d’Œuvre, sur simple demande de celui-ci des estimations révisées de ces
engagements.
5.9.2 Une main-d’œuvre qualifiée, semi qualifiée et non qualifiée permettant la bonne réalisation
de toutes ses obligations dans le cadre du marché et dans le strict respect des délais
d’exécution.
5.10.1 assurer la sécurité des personnes autorisées à être présentes sur le site et maintenir ce
dernier et les ouvrages (tant que ceux-ci ne sont pas réceptionnés ou occupés par le Maître
d’Ouvrage) en bon état, de manière à éviter tous risques pour les personnes ;
5.10.2 fournir et entretenir à ses propres frais tous dispositifs d’éclairage, protection, clôture,
signaux d’alarme et gardiennage aux moments et aux endroits nécessaires ou requis par le
Maître d’Œuvre, par toute autre autorité dûment constituée et par la réglementation en vigueur,
pour la protection des travaux ou pour la sécurité et la commodité du public ou autres;
.10.3 prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger l’environnement tant sur le site
qu’en dehors et pour éviter tous dégâts ou dommages aux personnes ou propriétés publiques
ou autres qui résulteraient de la pollution, du bruit ou autres inconvénients résultant des
méthodes mises en œuvre pour la réalisation des travaux.
5.11.2 L’entrepreneur doit également permettre l’accès au site dans le cas où, en application de
l’alinéa 5.11.1 ci-dessus, l’Entrepreneur est invité par ordre de service :
a) à mettre à la disposition des autres entrepreneurs, du maître d’œuvre ou des tiers,
des routes ou voies dont l’entretien est à sa charge ;
b) à permettre à ces personnes d’utiliser les ouvrages provisoires ou son équipement
sur le site ;
c) à leur fournir d’autres services.
De telles prestations seront assimilées à des ouvrages non prévus qui seront régis par les
dispositions figurant à l’article 14 ci-après.
35
Article 6 : Garanties de bonne exécution et de bonne fin - Retenue de garantie -
Responsabilité - Assurances
36
6.3.4 Assurance couvrant les risques de chantier
L’entrepreneur souscrira une assurance “Tous risques chantier” au bénéfice conjoint de lui-
même, de ses sous-traitants, du Maître d’ouvrage et du Maître d’Œuvre. Cette assurance
couvrira l’ensemble des dommages matériels auxquels peuvent être soumis les ouvrages objet
du marché, y compris les dommages dus à un vice ou à un défaut de conception, de plans, de
matériaux de construction ou de mise en œuvre dont l’Entrepreneur est responsable au titre du
Marché et les dommages dus à des événements naturels. Cette assurance couvrira également
les dommages causés aux biens et propriétés existants du Maître d’Ouvrage.
7.2 Lorsque le délai est fixé en jours, il s’entend en jours de calendrier et il expire à la fin du
dernier jour de la durée prévue.
Lorsque le délai est fixé en mois, il est compté de quantième à quantième. S’il n’existe pas de
quantième correspondant dans le mois où se termine le délai, celui-ci expire à la fin du dernier
jour de ce mois.
Lorsque le dernier jour d’un délai est un jour de repos hebdomadaire, férié ou chômé dans le
pays du Maître d’ouvrage, le délai est prolongé jusqu’à la fin du premier jour ouvrable qui suit.
7.3 Lorsqu’un document doit être remis, dans un délai déterminé, par l’Entrepreneur au Maître
d’ouvrage, à la personne responsable du marché ou au Maître d’Œuvre, ou réciproquement, ou
encore lorsque la remise d’un document doit faire courir un délai, le document doit être remis au
destinataire contre récépissé ou lui être adressé par lettre recommandée avec demande d’avis
de réception. La date du récépissé ou de l’avis de réception constituera la date de remise de
document.
8.2 Sous réserve des dispositions figurant au précédent alinéa, l’Entrepreneur garantit le Maître
d’ouvrage et le Maître d’œuvre contre toute revendication des tiers concernant les brevets,
licences, dessins et modèles, marques de fabrique ou de commerce et tous autres droits
protégés relatifs aux équipements de l’Entrepreneur ou de ses sous-traitants, matériaux ou
matériels utilisés pour ou en relation avec les travaux ou incorporés à ceux-ci ainsi que de tous
dommages intérêts, coûts, charges et frais de toute nature y afférents. Il appartient à
l’Entrepreneur d’obtenir dans ce cas, à ses frais, toutes cessions, licences ou autorisations
nécessaires permettant notamment au Maître d’ouvrage de procéder ou de faire procéder
ultérieurement et par qui bon lui semble à toutes les réparations nécessaires.
37
Article 9 : Protection de la main-d’œuvre et conditions de travail
9.1 L’Entrepreneur doit, sauf disposition contraire du Marché, faire son affaire du recrutement
du personnel et de la main-d’œuvre, d’origine nationale ou non, ainsi que de leur rémunération,
hébergement, ravitaillement et transport dans le strict respect de la réglementation en vigueur
en se conformant, en particulier, à la réglementation du travail (notamment en ce qui concerne
les horaires de travail et les jours de repos), à la réglementation sociale et à l’ensemble de la
réglementation applicable en matière d’hygiène et de sécurité.
9.2 En ce qui concerne le personnel expatrié, l’Entrepreneur doit veiller au strict respect de la
législation et de la réglementation qui le concerne.
9.3 Sous réserve des dispositions législatives et réglementaires applicables en matière d’emploi
de main-d’œuvre étrangère du pays où les travaux doivent être exécutés, le Maître d’ouvrage
prendra les dispositions nécessaires pour faciliter l’obtention par l’Entrepreneur de tous les
visas et permis requis et, notamment, les permis de travail et de séjour destinés au personnel
dont les services sont jugés nécessaires par l’Entrepreneur ainsi que les permis de séjour
destinés aux membres des familles de ce personnel.
Toutefois, l’Entrepreneur ne pourra être soumis à aucune restriction relative à l’origine et à
l’emploi du personnel autre que non qualifié.
9.4 Indépendamment des obligations prescrites par les lois et règlements concernant la main-
d’œuvre, l’Entrepreneur est tenu de communiquer à la personne responsable du marché, sur sa
demande, la liste nominative à jour du personnel qu’il emploie avec leur qualification.
9.6 L’entrepreneur peut, s’il le juge utile et après accord de la personne responsable du marché,
demander et utiliser après les avoir obtenues les dérogations à la réglementation en vigueur et
aux conventions collectives existantes. Aucune majoration du ou des prix, ni aucun paiement
supplémentaire n’est accordé à l’Entrepreneur du fait de ces dérogations.
9.7 La personne responsable du marché peut exiger le départ du chantier de toute personne
employée par l’Entrepreneur faisant preuve d’incapacité ou coupable de négligences,
imprudences répétées ou défaut de probité et, plus généralement, de toute personne employée
par lui et dont l’action est contraire à la bonne exécution des travaux.
9.8 L’Entrepreneur supporte seul les conséquences dommageables des fraudes ou malfaçons
commises par les personnes qu’il emploie dans l’exécution des travaux.
9.9 Lorsque l’Entrepreneur est autorisé à sous-traiter une partie des travaux, ses sous-traitants
sont liés par des obligations identiques.
38
10.1.2 Conformément aux dispositions du CCAP, les prix sont exprimés intégralement en
monnaie nationale.
10.1.3 A l’exception des seules sujétions qui sont spécifiquement mentionnées dans le marché
comme n’étant pas couvertes par les prix, ceux-ci sont réputés assurer à l’Entrepreneur une
marge pour risques et bénéfices et tenir compte de toutes les sujétions d’exécution des travaux
qui sont normalement prévisibles par un entrepreneur compétent dans les circonstances où
s’exécutent ces travaux et notamment des sujétions résultant :
a) de phénomènes naturels ;
Sauf stipulation différente du CCAP, les prix sont réputés avoir été établis en considérant
qu’aucune prestation n’est à fournir par le Maître d’ouvrage.
10.1.4 En cas de sous-traitance, les prix du marché sont notamment réputés couvrir les frais de
coordination et de contrôle, par l’Entrepreneur, de ses sous-traitants ainsi que les
conséquences de leurs défaillances éventuelles.
10.3.2 La décomposition d’un prix forfaitaire est présentée sous la forme d’un devis estimatif
comprenant, pour chaque nature d’ouvrage ou chaque élément d’ouvrage, la quantité à
exécuter et le prix de l’unité correspondant indiquant quels sont, pour les prix d’unité en
question, les pourcentages mentionnés aux articles 10.3.3 (2) et 10.3.3 (3) ci-dessous.
(2) les frais généraux d’une part, les impôts et taxes d’autre part, exprimés par des
pourcentages des déboursés définis au (1) ci-dessus ;
39
(3) la marge pour risques et bénéfices, exprimée par un pourcentage de l’ensemble des deux
postes précédents.
10.3.4 Si la décomposition d’un prix forfaitaire ou le sous-détail d’un prix unitaire ne figure pas
parmi les pièces contractuelles et si sa production n’est pas prévue par le CCAP dans un
certain délai, un ordre de service peut ordonner cette production, et dans ce cas, le délai
accordé à l’entrepreneur ne peut être inférieur à vingt (20) jours.
L’absence de production de la décomposition d’un prix forfaitaire ou du sous-détail d’un prix
unitaire, quand cette pièce est à produire dans un délai déterminé, fait obstacle au paiement du
premier acompte qui suit la date d’exigibilité de ladite pièce.
10.4.2 Les prix fermes peuvent être actualisés lorsque la notification du marché intervient après
l’expiration de la durée de validité de l’offre et que les clauses du marché prévoient les
modalités de l’actualisation à compter du premier jour du mois d’établissement des prix.
10.4.3 L’actualisation ou la révision des prix se fait en appliquant des coefficients établis à partir
d’index de référence fixés par le marché.
La valeur initiale du ou des index à prendre en compte est celle du mois d’établissement des
prix.
10.4.5 Le mois d’établissement des prix est celui qui est précisé dans le marché ou, à défaut
d’une telle précision, le mois calendaire qui précède celui de la signature de la soumission par
l’entrepreneur.
10.4.6 Pour les marchés à commandes qui prévoient la mise à jour des prix à certaines dates,
les prix ainsi mis à jour sont considérés comme des prix fermes.
Cette stipulation s’applique aux marchés de clientèle lorsque des dispositions réglementaires
autorisent de tels marchés.
10.5.2 Sauf dispositions contraires du CCAP, le montant du marché comprend également tous
les impôts, droits, taxes, redevances et cotisations de toute nature exigibles selon la
réglementation en vigueur. Ces derniers ont été calculés en tenant compte des modalités
d’assiette et de taux en vigueur trente (30) jours avant la date limite fixée pour le dépôt de
l’offre.
40
10.5.3 Les prix comprennent notamment les impôts, droits et taxes exigibles à l’importation, tant
ce qui concerne l’importation définitive que l’importation temporaire des fournitures, matériels et
équipements nécessaires à la réalisation des travaux. Ils comprennent également tous les
impôts, droits et taxes exigibles sur le bénéfice ou le chiffre d’affaires de l’entrepreneur et de
ses sous-traitants et, ce, quel que soit le mode de détermination du bénéfice réalisé (imposition
partiellement ou entièrement forfaitaire ou autre). Ils comprennent également l’ensemble des
impôts, droits, taxes et cotisations exigibles sur le personnel de l’entrepreneur et celui de ses
fournisseurs, prestataires ou sous-traitants.
11.2.2 Dans le cas d’application d’un prix forfaitaire, le prix est dû dès lors que l’ouvrage, la
partie d’ouvrage ou l’ensemble des prestations auquel il se rapporte a été exécuté ; les
différences éventuellement constatées, pour chaque nature d’ouvrage ou chaque élément
d’ouvrage, entre les quantités réellement exécutées et les quantités indiquées dans la
décomposition de ce prix établie conformément à l’article 10.3.2 ci-dessus, même si celle-ci a
valeur contractuelle, ne peuvent conduire à une modification dudit prix ; il en est de même pour
les erreurs que pourrait comporter cette décomposition.
11.2.3 Dans le cas d’application d’un prix unitaire, la détermination de la somme due s’obtient
en multipliant ce prix par la quantité de nature d’ouvrages exécutée ou par le nombre
d’éléments d’ouvrage mis en œuvre.
11.2.5 Dans le cas d’une formule mixte faisant intervenir plusieurs modes de rémunération, les
prescriptions relatives à chacun de ces modes sont applicables pour le calcul de la somme due
à l’entrepreneur.
41
- des sommes qu’il a dépensées pour les autres prestations fournies, à savoir les indemnités
payées aux ouvriers non passibles des charges salariales, les fournitures et le matériel, ces
sommes étant majorées dans les conditions fixées par le CCAP pour couvrir les frais généraux,
impôts, taxes et bénéfice.
L’obligation pour l’entrepreneur d’exécuter des travaux en régie cesse lorsque le montant total
des droits à remboursement atteint 3% du montant du marché.
Le CCAP peut fixer un pourcentage inférieur.
11.8.1 Dans le cas d’un marché passé avec des entrepreneurs groupés solidaires, les travaux
exécutés font l’objet d’un paiement à un compte unique, sauf si le marché prévoit une répartition
des paiements entre ces entrepreneurs et indique les modalités de cette répartition.
11.8.2 Les travaux exécutés par des sous-traitants ayant droit au paiement direct,
conformément aux dispositions du Code des Marchés Publics, sont payés dans les conditions
stipulées par le marché ou un avenant.
11.8.3 Dans tous les cas où les travaux exécutés ne font pas l’objet d’un paiement à un compte
unique, le calcul du montant des avances prévues à l’article 11.4 est fait pour chaque part du
marché faisant l’objet d’un paiement direct.
42
12.3 Les constatations contradictoires faites pour la sauvegarde des droits éventuels de l’une
ou l’autre des parties ne préjugent pas de l’existence de ces droits, elles ne peuvent porter que
sur l’appréciation des responsabilités.
12.4 Le maître d’œuvre fixe la date des constatations ; lorsque la demande est présentée par
l’entrepreneur, cette date ne peut être postérieure de plus de quinze (15) jours à celle de la
demande.
L’absence de constatation quinze (15) jours après l’expiration du délai ci-dessus, peut ouvrir
droit, lorsqu’elle est imputable au maître d’œuvre à des intérêts moratoires calculés depuis le
jour qui suit l’expiration du délai jusqu’à celui de la constatation.
Les constatations donnent lieu à la rédaction d’un constat dressé sur le champ par le maître
d’œuvre contradictoirement avec l’entrepreneur.
Si l’entrepreneur refuse de signer ce constat, ou ne le signe qu’avec réserves, il doit, dans les
quinze (15) jours qui suivent, préciser par écrit ses observations ou réserves au maître d’œuvre.
Si l’entrepreneur, dûment convoqué en temps utile n’est pas présent ou représenté aux
constatations, il est réputé accepter sans réserve le constat qui en résulte.
12.5 L’entrepreneur est tenu de demander en temps utile qu’il soit procédé à des constatations
contradictoires pour les prestations qui ne pourraient faire l’objet de constatations ultérieures,
notamment lorsque les ouvrages doivent se trouver par la suite cachés ou inaccessibles. A
défaut, et sauf preuve contraire fournie par lui et à ses frais, il n’est pas fondé à contester la
décision du maître d’œuvre relative à ces prestations.
13.1.2 Le décompte mensuel comprend, en tant que de besoin, les différentes parties
suivantes :
(1) les travaux à l’entreprise ;
(2) les travaux en régie ;
(3) les avances ;
(4) les indemnités, pénalités, primes et retenues autres que la retenue de garantie ;
(5) les remboursements des dépenses incombant au Maître d’ouvrage dont l’entrepreneur a fait
l’avance ;
(6) le montant à déduire égal à l’excédent des dépenses faites pour les prestations exécutées
d’office à la place de l’entrepreneur défaillant sur les sommes qui auraient été réglées à cet
entrepreneur s’il avait exécuté ces prestations ;
(7) les intérêts moratoires.
43
déterminer ce pourcentage, il est fait usage, si le maître d’œuvre l’exige, de la décomposition de
prix définie à l’article 10.3 ci-dessus.
13.1.4 Le montant des approvisionnements est établi en prenant en compte ceux qui sont
constitués et non encore utilisés.
13.1.5 Dans chacune des parties énumérées à l’article 13.1.2 ci-dessus, le décompte distingue,
s’il y a lieu, les éléments dont le prix est ferme et non actualisable et ceux dont le prix est
actualisable ou révisable, comme stipulé à l’article 11.6 ci-dessus, en répartissant
éventuellement ces derniers éléments entre les différents modes d’actualisation ou de révision
prévus par le marché.
13.1.7 L’entrepreneur joint au projet de décompte les pièces suivantes, s’il ne les a pas déjà
fournies :
- les calculs des quantités prises en compte, effectués à partir des éléments contenus dans les
constats contradictoires ;
- le calcul, avec justification à l’appui, des coefficients d’actualisation ou de révision des prix ;
- le cas échéant, les pièces justifiant les débours, effectués au titre de l’article 26.4 ci-dessous,
dont il demande le remboursement.
13.1.8 Les éléments figurant dans les décomptes mensuels n’ont pas un caractère définitif et ne
lient pas les parties contractantes.
13.2.2 Le maître d’œuvre notifie à l’entrepreneur, par ordre de service, l’état d’acompte,
accompagné du décompte ayant servi de base au calcul de cet acompte si le projet établi par
l’entrepreneur a été modifié.
13.2.3 Le paiement de l’acompte doit intervenir dans les soixante (60) jours après la date de la
constatation, le décompte à présenter par l’entrepreneur devant lui-même être remis dans les
trente (30) jours suivant ladite constatation.
44
des avances. Il est accompagné des éléments et pièces mentionnés à l’article 13.1.7 ci-dessus
s’ils n’ont pas été précédemment fournis.
13.3.2 Le projet de décompte final est remis au maître d’œuvre dans le délai de quarante cinq
(45) jours à compter de la date de notification de la décision de réception des travaux, telle que
prévue à l’article 41.3 ci-dessous. Ce délai est réduit à quinze (15) jours pour les marchés dont
le délai d’exécution n’excède pas trois (3) mois.
Toutefois, s’il est fait application des dispositions de l’article 41.5 ci-dessous, la date du procès-
verbal constatant l’exécution des prestations complémentaires est substituée à la date de
notification de la décision de réception des travaux comme point de départ des délais ci-dessus.
13.3.3 L’entrepreneur est lié par les indications figurant au projet de décompte final, sauf sur les
points ayant fait l’objet de réserves antérieures de sa part, ainsi que sur le montant définitif des
intérêts moratoires.
13.3.4 Le projet de décompte final établi par l’entrepreneur est accepté ou rectifié par le maître
d’œuvre ; il devient alors le décompte final.
13.4.2 Le décompte général, signé par la personne responsable du marché, doit être notifié à
l’entrepreneur par ordre de service avant la plus tardive des dates ci-après :
- quarante cinq (45) jours après la date de remise du projet de décompte final ;
- trente (30) jours après la publication de l’index de référence permettant la révision du solde.
Le délai de quarante cinq (45) jours est ramené à trente (30) jours pour les marchés dont le
délai d’exécution n’excède pas trois mois.
13.4.3 Le paiement du solde doit intervenir dans un délai de soixante (60) jours à compter de la
notification du décompte général.
La date de paiement du solde est portée à la connaissance de l’entrepreneur.
13.4.5 Dans le cas où l’entrepreneur n’a pas envoyé au maître d’œuvre le décompte général
signé dans le délai de trente (30) jours ou de quarante-cinq (45) jours, fixé à l’article 13.4.4 ci-
45
dessus, ou encore, dans le cas où, l’ayant renvoyé dans ce délai, il n’a pas motivé son refus ou
n’a pas exposé en détail les motifs de ses réserves en précisant le montant de ses
réclamations, ce décompte général est réputé être accepté par lui ; il devient le décompte
général et définitif du marché.
46
vingt-cinq pour cent (25%) en plus ou en moins des quantités prévues au marché,
l’entrepreneur peut présenter une demande d’indemnité accompagnée de justificatifs pour
couvrir le préjudice actuel, direct et certain que lui auraient causé les modifications imposées
par le maître d’œuvre.
Les dispositions de l’alinéa qui précède ne sont pas applicables aux natures d’ouvrages pour
lesquels les montants des travaux figurant d’une part aux sous-détails de prix unitaires pour les
marchés à prix forfaitaires et d’autre part au décompte final sont l’un et l’autre inférieurs à cinq
pour cent (5%) du montant du marché.
L’indemnité accordée, s’il y a lieu, est calculée sur la base de différence entre les quantités
réellement exécutées et les quantités prévues diminuées ou augmentées de vingt cinq pour
cent (25%).
47
l’exécution du marché et en particulier sur le prix, les délais et les obligations respectives de
chacune des parties.
Quand une situation de force majeure aura existé pendant une période de soixante (60) jours
au moins, chaque partie aura le droit de résilier le marché par une notification écrite à l’autre
partie.
Tout litige sur l’existence ou les conséquences de la force majeure est réglé conformément aux
dispositions de l’article 51 ci-dessous.
19.1.2 Les dispositions de l’article 19.1.1 ci-dessus s’appliquent aux délais distincts du délai
d’exécution de l’ensemble des travaux, qui peuvent être fixés par le marché pour l’exécution de
certaines tranches de travaux, ou de certains ouvrages, parties d’ouvrages ou ensemble de
prestations.
19.2.3 En dehors des cas prévus aux articles 19.2.1 et 19.2.2 ci-dessus, la prolongation du
délai d’exécution ne peut résulter que d’un avenant.
48
éventuellement modifié ou complété par les avenants intervenus ; il est évalué à partir des prix
de base définis au paragraphe 13.11 du CCAG.
Les pénalités sont encourues du simple fait de la constatation du retard par le maître d’œuvre et
le maître d’ouvrage peut, sans préjudice de toute autre méthode de recouvrement, déduire le
montant de ces pénalités de toutes les sommes dont il est redevable à l’entrepreneur. Le
paiement de ces pénalités par l’entrepreneur, qui représentent une évaluation forfaitaire des
dommages intérêts dus au Maître d’ouvrage au titre du retard dans l’exécution des travaux, ne
libère en rien l’Entrepreneur de l’ensemble des autres obligations et responsabilités qu’il a
souscrites au titre du marché.
Dans le cas de résiliation, les pénalités sont appliquées jusqu’au jour inclus de la notification de
la décision de résiliation ou jusqu’au jour d’arrêt de l’exploitation de l’entreprise si la résiliation
résulte d’un des cas prévus à l’article 47 du CCAG.
Les dispositions des deux alinéas qui précèdent sont applicables aux pénalités éventuellement
prévues par le CCAP pour le cas de retard dans la réalisation de certains ouvrages, parties
d’ouvrages ou ensembles de prestations faisant l’objet de délais particuliers ou de dates limites
fixés dans le marché.
20.2 Si le CCAP prévoit des primes d’avance, leur attribution est faite sans que l’Entrepreneur
soit tenu de les demander, au taux fixé au CCAP.
20.3 Les journées de repos hebdomadaire ainsi que les jours fériés ou chômés, ne sont pas
déduits pour le calcul des pénalités et des primes.
20.4 Le montant des pénalités et, le cas échéant, des primes, est plafonné au niveau fixé par le
CCAP. Lorsque le plafond des pénalités est atteint, le Maître d’ouvrage est en droit de résilier le
marché sans mise en demeure préalable.
22.2 Si le marché prévoit que des lieux d’extraction ou d’emprunt sont mis à la disposition de
l’entrepreneur par le maître d’ouvrage, les indemnités d’occupation et, le cas échéant, les
redevances au Trésor, sont à la charge du maître d’ouvrage ; l’entrepreneur ne peut alors, sans
autorisation écrite du maître d’œuvre, utiliser pour des travaux qui ne font pas partie du marché
les matériaux qu’il a extraits dans ces lieux d’extraction ou d’emprunt.
49
22.3 Sauf le cas prévu à l’article 22.2 ci-dessus, l’entrepreneur est tenu d’obtenir, en tant que de
besoin, les autorisations administratives nécessaires pour les extractions et emprunts de
matériaux. Les indemnités d’occupation ou les redevances au Trésor éventuellement dues pour
ces extractions ou emprunts sont à la charge de l’entrepreneur.
22.4 L’entrepreneur supporte dans tous les cas les charges d’exploitation des lieux d’extraction
ou d’emprunt, ainsi que les frais d’ouverture.
Il supporte également, sans recours contre le maître d’ouvrage, la charge des dommages
entraînés par l’extraction des matériaux, par l’établissement des chemins de desserte et, d’une
façon générale, par les travaux d’aménagement nécessaires à l’exploitation des lieux
d’extraction ou d’emprunt et leur remise en état.
Il garantit le maître d’ouvrage au cas où la réparation de tels dommages serait mise à la charge
de celui-ci.
24.3 Les vérifications sont faites suivant les indications du marché ou à défaut, suivant les
décisions du maître d’œuvre, soit sur le chantier, soit dans les usines, magasins ou carrières de
l’entrepreneur et des sous-traitants ou fournisseurs. Elles sont exécutées par le maître d’œuvre
ou, si le marché le prévoit, par un laboratoire ou organisme de contrôle.
Dans le cas où le maître d’œuvre ou son préposé effectue personnellement les essais,
l’entrepreneur met à sa disposition le matériel nécessaire, mais il n’a la charge d’aucune
rémunération du maître d’œuvre ou de son préposé.
Les vérifications effectuées par un laboratoire ou organisme de contrôle sont faites à la
diligence et à la charge de l’entrepreneur. Ce dernier adresse au maître d’œuvre les certificats
constatant les résultats des vérifications faites. Au vu de ces certificats, le maître d’œuvre
décide si les matériaux, produits ou composants de construction peuvent ou non être utilisés.
Dans tous les cas l’entrepreneur, le fournisseur ou le sous-traitant autorisera l’accès à ses
50
locaux au maître d’œuvre ou à l’organisme de contrôle afin qu’ils puissent opérer toute
vérification en conformité avec les dispositions du marché.
24.4 L’entrepreneur doit convenir avec le maître d’œuvre des dates et lieux d’exécution des
contrôles et des essais des matériaux et matériel conformément aux dispositions du marché.
Le maître d’œuvre doit notifier à l’entrepreneur au moins vingt-quatre (24) heures à l’avance
son intention de procéder au contrôle ou d’assister aux essais ; si le maître d’œuvre n’est pas
présent à la date convenue, l’entrepreneur peut, sauf instruction contraire du maître d’œuvre,
procéder aux essais, qui seront considérés comme ayant été faits en présence du maître
d’œuvre.
L’entrepreneur doit immédiatement faire parvenir au maître d’œuvre des copies dûment
certifiées des résultats des essais. Si le maître d’œuvre n’a pas assisté aux essais, les
résultats de ces derniers sont présumés avoir été approuvés par lui.
24.5 L’entrepreneur est tenu de fournir, à ses frais, tous les échantillons nécessaires pour les
vérifications.
L’entrepreneur équipe, s’il y a lieu, les matériels de fabrication des dispositifs permettant
d’opérer le prélèvement des matériaux aux différents stades de l’élaboration des produits
fabriqués.
24.6 Si les résultats des vérifications prévues dans le marché ou par les normes pour une
fourniture de matériaux, produits ou composants de construction ne permettent pas
l’acceptation de cette fourniture, le maître d’œuvre peut prescrire, en accord avec
l’entrepreneur, des vérifications supplémentaires pour permettre d’accepter éventuellement tout
ou partie de la fourniture, avec ou sans réfaction sur les prix ; les dépenses correspondant à
ces dernières vérifications sont à la charge de l’entrepreneur.
24.8 L’entrepreneur ne supporte pas la charge des frais de déplacement et de séjour que les
vérifications entraînent pour la personne responsable du marché, le maître d’œuvre ou leurs
préposés.
25.2 S’il est établi que des transports de matériaux, produits ou composants de construction
sont effectués dans des véhicules routiers en surcharge, les dépenses afférentes à ces
transports routiers ne sont pas prises en compte dans le règlement du marché.
Lorsque ces dépenses ne font pas l’objet d’un règlement distinct, les prix des ouvrages qui
comprennent la rémunération de ces transports subissent une réfaction fixée par ordre de
service en se référant, s’il y a lieu, aux sous-détails des prix unitaires et aux décompositions des
prix forfaitaires.
51
Article 26 : Prise en charge, manutention et conservation par l’entrepreneur des
matériaux et produits fournis par le maître d’ouvrage dans le cadre du marché
26.1 Lorsque le marché prévoit la fourniture par le maître d’ouvrage de certains matériaux,
produits ou composants de construction, l’entrepreneur, avisé en temps utile, les prend en
charge à leur arrivée sur le chantier.
26.2 Si la prise en charge a lieu en présence d’un représentant du maître d’ouvrage, elle fait
l’objet d’un procès-verbal contradictoire portant sur les quantités prises en charge.
26.3 Si la prise en charge a lieu en l’absence d’un représentant du maître d’ouvrage, les
quantités prises en charge par l’entrepreneur sont réputées être celles pour lesquelles il a
donné décharge écrite au transporteur ou au fournisseur qui a effectué la livraison.
Dans ce cas, l’entrepreneur doit s’assurer, compte tenu des indications de la lettre de voiture ou
de l’avis de livraison porté à sa connaissance, qu’il n’y a ni omission, ni erreur, ni avarie ou
défectuosité normalement décelable.
S’il constate une omission, une erreur, une avarie ou une défectuosité, il doit faire à l’égard du
transporteur ou du fournisseur, les réserves d’usage et en informer aussitôt le maître d’œuvre.
26.4 Quel que soit le mode de transport et de livraison des matériaux, produits ou composants,
et même en cas de prise sur stock, l’entrepreneur est tenu de procéder aux opérations
nécessaires de déchargement, de débarquement, de manutention, de rechargement et de
transport, jusqu’à la mise en dépôt ou à pied d’œuvre des matériaux, produits ou composants
éventuellement dans les conditions et délais stipulés par le CCAP.
L’entrepreneur acquitte tous les frais de locations de surestaries ou de dépassement de délais
de planche, toutes redevances pour dépassement de délais tarifaires de déchargement et,
d’une façon générale, toutes pénalités et tous frais tels qu’ils résultent des règlements, des
tarifs homologués ou des contrats, mais il ne conserve définitivement la charge de ces frais et
pénalités que dans la mesure où le retard résulte de son fait.
26.6 Dans tous les cas, l’entrepreneur a la garde des matériaux, produits ou composants à
partir de leur prise en charge. Il assume la responsabilité légale du dépositaire, compte tenu
des conditions particulières de conservation imposées éventuellement par le marché.
26.7 L’entrepreneur ne peut être chargé de procéder en tout ou partie à la réception des
matériaux, produits ou composants fournis par le maître d’ouvrage que si le marché précise :
- le contenu du mandat correspondant ;
- la nature, la provenance et les caractéristiques de ces matériaux, produits ou composants ;
- les vérifications à effectuer ;
- les moyens de contrôle à employer, ceux-ci devant être mis par le maître d’œuvre à la
disposition de l’entrepreneur.
26.8 En l’absence de stipulations particulières du marché, la charge des frais résultant des
prestations prévues au présent article est réputée incluse dans les prix.
52
ou, si l’ordre de service prescrivant de commencer les travaux est postérieur à celle-ci, au plus
tard en même temps que cet ordre.
27.2.2 Si le piquetage général a été exécuté avant la passation du marché, le plan général
d’implantation notifié à l’entrepreneur comporte l’indication de la position des piquets.
27.2.3 Si le piquetage général n’a pas été exécuté avant la passation du marché, et sauf
stipulation différente dudit marché, il est effectué par l’entrepreneur, à ses frais,
contradictoirement avec le maître d’œuvre.
27.3.2 Sauf si le piquetage spécial a été exécuté avant la passation du marché, il est effectué
par l’entrepreneur, à ses frais, contradictoirement avec le maître d’œuvre.
27.3.3 Si des ouvrages souterrains ou enterrés non repérés par le piquetage spécial sont
découverts en cours d’exécution des travaux, l’entrepreneur en informe par écrit le maître
d’œuvre ; il est alors procédé contradictoirement à leur relevé.
L’entrepreneur doit, en outre, surseoir aux travaux adjacents jusqu’à décision du maître
d’œuvre sur les mesures à prendre, prise par ordre de service.
27.5.2 Les piquets placés au titre d’un piquetage complémentaire doivent pouvoir être
distingués de ceux qui ont été placés au titre du piquetage général.
27.5.3 L’entrepreneur est seul responsable des piquetages complémentaires, même s’il y a eu
des vérifications faites par le maître d’œuvre.
53
c) de la fourniture de tous les instruments et accessoires et de la main d’œuvre nécessaires en
rapport avec les tâches énumérées ci-dessus.
29.1.2 Les plans d’exécution sont côtés avec le plus grand soin et doivent nettement distinguer
les diverses natures d’ouvrages et les qualités de matériaux à mettre en œuvre.
Ils doivent définir complètement, en conformité avec les spécifications techniques figurant au
marché, les formes des ouvrages, la nature des parements, les formes des pièces dans tous
leurs éléments et assemblages, les armatures et leur disposition.
54
29.1.3 Les plans, notes de calculs, études de détail et autres documents établis par les soins ou
à la diligence de l’entrepreneur sont soumis au visa du maître d’œuvre, celui-ci pouvant
demander également la présentation des avant-métrés.
29.1.4 L’entrepreneur ne peut commencer l’exécution d’un ouvrage qu’après avoir reçu le visa
du maître d’œuvre sur les documents nécessaires à cette exécution.
31.1.2 Sauf disposition contraire du marché, l’entrepreneur supporte toutes les charges
relatives à l’établissement et à l’entretien des installations de chantier, y compris les chemins
d’accès et de service et les voies de desserte du chantier qui ne sont pas ouvertes à la
circulation publique.
31.1.3 Si les chantiers ne sont d’un accès facile que par voie d’eau, notamment lorsqu’il s’agit
de travaux de dragage, d’endiguement ou de pose de blocs, l’entrepreneur doit, sauf disposition
contraire du marché, mettre gratuitement une embarcation armée à la disposition du maître
d’œuvre et de ses agents, chaque fois que celui-ci le lui demande.
31.1.4 L’entrepreneur doit faire apposer dans les chantiers et ateliers une affiche indiquant le
maître d’ouvrage pour le compte de qui les travaux sont exécutés, les noms, qualité et adresse
du maître d’œuvre, la source de financement, ainsi que les autres renseignements requis par la
législation du travail.
55
la subordonner à des dépôts à y constituer si des motifs d’intérêt général, comme la
sauvegarde de l’environnement, le justifient.
31.4.2 L’entrepreneur doit prendre les dispositions utiles pour assurer l’hygiène des installations
de chantier destinées au personnel.
31.4.3 Sauf disposition contraire du marché, toutes les mesures d’ordre, de sécurité et
d’hygiène prescrites ci-dessus sont à la charge de l’entrepreneur.
31.4.4 En cas d’inobservation par l’entrepreneur des prescriptions ci-dessus et sans préjudice
des pouvoirs des autorités compétentes, le maître d’œuvre peut prendre, aux frais de
l’entrepreneur, les mesures nécessaires après mise en demeure restée sans effet.
En cas d’urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure
préalable.
L’intervention des autorités compétentes ou du maître d’œuvre ne dégage pas l’entrepreneur de
sa responsabilité.
56
L’entrepreneur doit, dans les mêmes formes et délai, informer les services compétents du
repliement ou du déplacement du chantier.
L’entrepreneur reste seul et entièrement responsable de tous les accidents ou dommages
causés aux tiers au cours de l’exécution des travaux par le fait de son matériel, d’erreurs ou
d’omissions concernant la signalisation.
31.6.2 En cas d’inobservation par l’entrepreneur des prescriptions ci-dessus et sans préjudice
des pouvoirs des autorités compétentes, le maître d’œuvre peut prendre, aux frais de
l’entrepreneur, les mesures nécessaires après mise en demeure restée sans effet.
En cas d’urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure
préalable.
31.7 Sujétions spéciales pour les travaux exécutés à proximité de lieux habités,
fréquentés ou protégés
Sans préjudice de l’application des dispositions législatives et réglementaires en vigueur,
lorsque les travaux sont exécutés à proximité de lieux habités ou fréquentés ou méritant une
protection au titre de la sauvegarde de l’environnement, l’entrepreneur doit prendre à ses frais
et risques les dispositions nécessaires pour réduire, dans toute la mesure du possible, les
gênes imposées aux usagers et aux voisins, notamment celles qui peuvent être causées par les
difficultés d’accès, le bruit des engins, les vibrations, les fumées, les poussières.
31.8 Sujétions spéciales pour les travaux exécutés à proximité des câbles ou ouvrages
souterrains de télécommunications
Lorsque, au cours de l’exécution des travaux, l’entrepreneur rencontre des repères indiquant le
parcours de câbles, de canalisations ou d’ouvrages souterrains, il maintient ces repères à leur
place ou les remet en place si l’exécution des travaux a nécessité leur enlèvement momentané.
Ces opérations requièrent l’autorisation préalable du maître d’œuvre.
L’entrepreneur est responsable de la conservation, du déplacement et de la remise en place,
selon le cas, des câbles, des canalisations et ouvrages spécifiés par le maître d’ouvrage dans
le marché et prend à sa charge les frais y afférents. Lorsque la présence de câbles, de
canalisations ou installations n’a pas été mentionnée dans le marché, mais est signalée par des
repères ou des indices, l’entrepreneur a un devoir général de diligence et des obligations
analogues à celles énoncées ci-avant en ce qui concerne la conservation, le déplacement et la
remise en place. Dans ce cas, le maître d’ouvrage l’indemnise des frais afférents à ces travaux,
dans la mesure où ces travaux sont nécessaires à l’exécution du marché.
31.9.2 Sauf disposition contraire du marché, l’entrepreneur n’est tenu, en ce qui concerne les
matériaux et produits provenant de démolition ou de démontage, à aucune précaution
particulière pour leur dépôt, ni à aucune obligation de tri en vue de leur réemploi.
57
cause aucun dommage aux propriétés et ouvrages voisins ainsi qu’aux ouvrages faisant l’objet
du marché.
31.10.2 Pendant toute la durée du travail, et notamment après le tir des mines, l’entrepreneur,
sans être pour autant dégagé de la responsabilité prévue à l’article 31.10.1 ci-dessus, doit
visiter fréquemment les talus des déblais et les terrains supérieurs afin de faire tomber les
parties de roches ou autres qui pourraient avoir été ébranlées directement ou indirectement par
le tir des mines.
c) ne reprendre les travaux qu’après en avoir reçu l’autorisation par ordre de service.
32.2 En cas d’explosion fortuite d’un engin de guerre, l’entrepreneur doit en informer
immédiatement le maître d’œuvre ainsi que les autorités administratives compétentes et
prendre les mesures définies aux a) et c) de l’article 32.1 ci-dessus.
32.3 Les dépenses justifiées entraînées par les stipulations du présent article ne sont pas à la
charge de l’entrepreneur.
33.2 Lorsque les travaux mettent au jour des objets ou des vestiges pouvant avoir un caractère
artistique, archéologique ou historique, l’entrepreneur doit le signaler au maître d’œuvre et faire
la déclaration réglementaire à l’autorité administrative locale sur le territoire de laquelle cette
découverte a été faite.
Sans préjudice des dispositions législatives ou réglementaires en vigueur, l’entrepreneur ne doit
pas déplacer ces objets ou vestiges sans autorisation de la personne responsable du marché.
Il doit mettre en lieu sûr, ceux qui auraient été détachés fortuitement du sol.
33.3 Sans préjudice des dispositions législatives ou réglementaires en vigueur, lorsque les
travaux mettent au jour des restes humains, l’entrepreneur en informe immédiatement l’autorité
administrative locale sur le territoire de laquelle cette découverte a été faite et en rend compte
au maître d’œuvre.
33.4 Dans les cas prévus aux articles 33.2 et 33.3 ci-dessus, l’entrepreneur a droit à être
indemnisé des dépenses justifiées entraînées par ces découvertes.
58
matériaux de l’entrepreneur et de ses sous-traitants vers ou en provenance du site soit aussi
limitée que possible et que ces routes et ponts ne subissent aucun dommage ou détérioration
inutile.
34.2 Sauf dispositions contraires du marché, l’entrepreneur est responsable et doit faire
exécuter à ses frais tout renforcement des ponts ou modification ou amélioration des routes
communiquant avec ou se trouvant sur les itinéraires menant au site qui faciliterait le transport
des équipements, fournitures, matériels et matériaux de l’entrepreneur et de ses sous-traitants.
L’entrepreneur doit indemniser le maître d’ouvrage de toutes réclamations relatives à des
dégâts occasionnés à ces routes ou ponts par ledit transport, y compris les réclamations
directement adressées au maître d’ouvrage.
34.3 Dans tous les cas, si ces transports ou ces circulations sont faits en infraction aux
prescriptions du Code de la route, des arrêtés ou des décisions pris par les autorités
compétentes, intéressant la conservation des voies publiques, l’entrepreneur supporte seul la
charge des contributions ou réparations.
Article 35 : Dommages divers causés par la conduite des travaux ou les modalités de
leur exécution
L’entrepreneur a, à l’égard du maître d’ouvrage, la responsabilité pécuniaire des dommages
aux personnes et aux biens causés par la conduite des travaux ou les modalités de leur
exécution, sauf si le maître d’ouvrage, poursuivi par la tierce victime de dommages, a été
condamné sans avoir appelé l’entrepreneur en garantie devant la juridiction saisie.
Les stipulations de l’alinéa précédent ne font pas obstacle à l’application des dispositions de
l’article 34 ci-dessus.
37.2 A défaut d’exécution de tout ou partie de ces prescriptions, après ordre de service resté
sans effet et mise en demeure par la personne responsable du marché, les matériels,
installations, matériaux, décombres et déchets non enlevés peuvent, à l’expiration d’un délai de
trente (30) jours après la mise en demeure, être transportés d’office, suivant leur nature, soit en
dépôt, soit à la décharge publique, aux frais et risques de l’entrepreneur, ou être vendus aux
enchères publiques.
37.3 Les mesures définies à l’article 37.2 ci-dessus sont appliquées sans préjudice des
pénalités particulières qui peuvent avoir été stipulées dans le marché à l’encontre de
l’entrepreneur.
59
Le maître d’œuvre peut également exécuter ces mesures lui-même ou les faire exécuter par un
tiers, mais les opérations doivent être faites en présence de l’entrepreneur dûment convoqué.
60
réception des ouvrages et, dans l’affirmative, la date d’achèvement des travaux qu’il a proposé
de retenir, ainsi que les réserves dont il a éventuellement proposées d’assortir la réception.
41.4 Dans le cas où certaines épreuves doivent, conformément aux stipulations du CCAP être
exécutées après une durée déterminée de service des ouvrages ou à certaines périodes de
l’année, la réception provisoire ne peut être prononcée que sous réserve de l’exécution
concluante de ces épreuves.
Si de telles épreuves, exécutées pendant le délai de garantie défini à l’article 44.1 ci-dessous,
ne sont pas concluantes, la réception est rapportée.
41.5 S’il apparaît que certaines prestations prévues au marché et devant encore donner lieu à
règlement n’ont pas été exécutées, la personne responsable du marché peut décider de
prononcer la réception provisoire, sous réserve que l’entrepreneur s’engage à exécuter ces
prestations dans un délai qui n’excède pas trois (3) mois. La constatation de l’exécution de ces
prestations donne lieu à un procès-verbal dressé dans les mêmes conditions que le procès-
verbal des opérations préalables à la réception.
41.6 Lorsque la réception provisoire est assortie de réserves, l’entrepreneur doit remédier aux
imperfections et malfaçons correspondantes dans le délai fixé par la personne responsable du
marché ou, en l’absence d’un tel délai, trois (3) mois avant l’expiration du délai de garantie
défini à l’article 45.1.ci-dessous.
Au cas où ces travaux ne seraient pas exécutés dans le délai prescrit, la personne responsable
du marché peut les faire exécuter aux frais et risques de l’entrepreneur.
41.7 Si certains ouvrages ou certaines parties d’ouvrage ne sont pas entièrement conformes
aux spécifications du marché, sans que les imperfections constatées soient de nature à porter
atteinte à la sécurité, au comportement ou à l’utilisation des ouvrages, la personne responsable
du marché peut, eu égard à la faible importance des imperfections et aux difficultés que
présenterait la mise en conformité, renoncer à ordonner la réfection des ouvrages estimés
défectueux et proposer à l’entrepreneur une réfaction sur les prix. Si l’entrepreneur accepte la
réfaction, les imperfections qui l’ont motivée se trouvent couvertes de ce fait et la réception est
prononcée sans réserve.
Dans le cas contraire, l’entrepreneur demeure tenu de réparer ces imperfections, la réception
provisoire étant prononcée sous réserve de leur réparation.
41.8 Toute prise de possession des ouvrages par le maître d’ouvrage doit être précédée de leur
réception provisoire.
Toutefois, s’il y a urgence, la prise de possession peut intervenir antérieurement à la réception
provisoire, sous réserve de l’établissement préalable d’un état des lieux contradictoire.
41.9 La réception provisoire entraîne le transfert de la propriété et des risques au profit du
maître d’ouvrage et constitue le point de départ de l’obligation de garantie contractuelle selon
les dispositions de l’article 45 ci-dessous.
41.10 A l’issue de la réception provisoire l’entrepreneur doit débarrasser et retirer tous ses
équipements, fournitures, matériels, et matériaux excédentaires ainsi que tous détritus et
ouvrages provisoires de toute nature et laisser le site et les ouvrages propres et en bon état de
fonctionnement.
61
Il est toutefois entendu que l’entrepreneur est autorisé à conserver sur le site, jusqu’à la fin du
délai de garantie, tous les équipements, fournitures, matériels, matériaux et ouvrages
provisoires dont il a besoin pour remplir ses obligations au cours de la période de garantie.
42.2 La prise de possession par le maître d’ouvrage, avant l’achèvement de l’ensemble des
travaux, de certains ouvrages ou parties d’ouvrages, doit être précédée d’une réception partielle
dont les conditions sont, à défaut d’indication figurant dans le CCAP, fixées par la personne
responsable du marché et notifiées par ordre de service. Ces conditions doivent au moins
comporter l’établissement d’un état des lieux contradictoire.
42.3 Pour les tranches de travaux, ouvrages ou parties d’ouvrages ayant donné lieu à une
réception partielle, le délai de garantie court, sauf stipulation différente du CCAP, à compter de
la date d’effet de cette réception partielle.
42.4 Le décompte général est unique pour l’ensemble des travaux, la notification de la dernière
décision de réception partielle faisant courir le délai prévu à l’article 13.3.2 ci-dessus.
42.5 Les stipulations générales relatives à la libération des sûretés ne sont applicables qu’à
l’expiration du délai de garantie de l’ensemble des travaux.
43.2 Avant la mise à disposition de ces ouvrages ou parties d’ouvrages, un état des lieux est
dressé contradictoirement entre le maître d’œuvre et l’entrepreneur.
L’entrepreneur a le droit de suivre les travaux non compris dans son marché qui intéressent les
ouvrages ou parties d’ouvrages ainsi mis à la disposition du maître d’ouvrage.
Il peut faire des réserves s’il estime que les caractéristiques des ouvrages ne permettent pas
ces travaux ou que lesdits travaux risquent de les détériorer. Ces réserves doivent être
motivées par écrit et adressées au maître d’œuvre.
Lorsque la période de mise à disposition est terminée, un nouvel état des lieux contradictoire
est dressé.
43.3 Sous réserve des conséquences des malfaçons qui lui sont imputables, l’entrepreneur
n’est pas responsable de la garde des ouvrages ou parties d’ouvrages pendant toute la durée
où ils sont mis à la disposition du maître d’ouvrage.
62
L’entrepreneur disposera d’un délai de deux (2) mois pour y apporter remède dans les
conditions du marché. Il retournera au maître d’œuvre les listes de malfaçons complétées par le
détail des travaux effectués.
La personne responsable du marché délivrera alors, après avoir vérifié que les travaux ont été
correctement exécutés et à l’issue de cette période de deux (2) mois, le procès-verbal de
réception définitive des travaux.
44.2 Si l’entrepreneur ne remédie par aux malfaçons dans les délais, la réception définitive ne
sera prononcée qu’après la réalisation parfaite des travaux qui s’y rapportent. Dans le cas où
ces travaux ne seraient toujours pas réalisés deux (2) mois après la fin de la période de
garantie contractuelle, le maître d’ouvrage prononcera néanmoins la réception définitive à
l’issue de cette période tout en faisant réaliser les travaux par toute entreprise de son choix aux
frais et risques de l’entrepreneur. Dans ce cas, la garantie de bonne exécution visée à l’article
6.11 demeurera en vigueur jusqu’au désintéressement complet du maître d’ouvrage par
l’entrepreneur.
44.3 La réception définitive marquera la fin d’exécution du marché et libérera les parties
contractantes de leurs obligations.
a) exécuter les travaux et prestations éventuels de finition ou de reprise prévus aux articles 41.5
et 41.6 ci-dessus ;
b) remédier à tous les désordres signalés par le maître d’ouvrage ou le maître d’œuvre, de telle
sorte que l’ouvrage soit conforme à l’état où il était lors de la réception provisoire ou après
correction des imperfections constatées lors de celle-ci ;
c) procéder, le cas échéant, aux travaux confortatifs ou modificatifs jugés nécessaires par le
maître d’œuvre et présentés par lui au cours de la période de garantie ;
d) remettre au maître d’œuvre les plans des ouvrages conformes à l’exécution dans les
conditions précisées à l’article 40 ci-dessus.
Les dépenses correspondant aux travaux complémentaires prescrits par le maître d’ouvrage ou
le maître d’œuvre ayant pour objet de remédier aux déficiences énoncées aux paragraphes b)
et c) ci-dessus ne sont à la charge de l’entrepreneur que si la cause de ces déficiences lui est
imputable.
L’obligation de parfait achèvement ne s’étend pas aux travaux nécessaires pour remédier aux
effets de l’usage ou de l’usure normale, étant précisé que la propreté et l’entretien courant
incombent au maître d’ouvrage.
A l’expiration du délai de garantie, l’entrepreneur est dégagé de ses obligations contractuelles,
à l’exception de celles qui sont mentionnées à l’article 45.3 ci-dessous ; les sûretés
éventuellement constituées sont libérées dans les conditions prévues à l’article 4.1.6 ci-dessus.
63
décision de la personne responsable du marché jusqu'à l’exécution complète des travaux et
prestations, que cette exécution soit assurée par l’entrepreneur lui-même ou qu’elle le soit
d’office conformément aux stipulations de l’article 41.6 ci-dessus.
47.2 En cas de résiliation, il est procédé avec l’entrepreneur ou ses ayant droits, tuteur, curateur
ou syndic, dûment convoqués, aux constatations relatives aux ouvrages et parties d’ouvrages
exécutés, à l’inventaire des matériaux approvisionnés ainsi qu’à l’inventaire descriptif du
matériel et des installations de chantier. Il est dressé procès-verbal de ces opérations.
L’établissement de ce procès-verbal comporte réception provisoire des ouvrages et parties
d’ouvrages exécutés, avec effet de la date de la résiliation, tant pour le point de départ du délai
de garantie défini à l’article 45 ci-dessus que pour le point de départ du délai prévu pour le
règlement final du marché à l’article 13.3.2 ci-dessus.
47.3 Dans les quinze (15) jours suivant la date de ce procès-verbal, la personne responsable du
marché fixe les mesures qui doivent être prises avant la fermeture du chantier pour assurer la
conservation et la sécurité des ouvrages ou parties d’ouvrages exécutés. Ces mesures peuvent
comporter la démolition de certaines parties d’ouvrages.
A défaut d’exécution de ces mesures par l’entrepreneur dans le délai imparti par la personne
responsable du marché, le maître d’œuvre les fait exécuter d’office.
Sauf dans les cas de résiliation prévus aux articles 47 et 49 ci-dessous, ces mesures ne sont
pas à la charge de l’entrepreneur.
64
En cas d’application des deux alinéas précédents, le prix de rachat des ouvrages provisoires et
du matériel est égal à la partie non amortie de leur valeur. Si le matériel est maintenu à
disposition, son prix de location est déterminé en fonction de la partie non amortie de sa valeur.
Les matériaux approvisionnés sont rachetés aux prix du marché ou, à défaut, à ceux qui
résultent de l’application de l’article 14 ci-dessus.
47.5 L’entrepreneur est tenu d’évacuer les lieux dans le délai qui est fixé par le maître d’œuvre.
47.6 Dans le cas où le marché prévoit que les travaux doivent commencer sur un ordre de
service intervenant après la notification du marché, si cet ordre de service n’a pas été notifié
dans le délai fixé par le marché ou, à défaut d’un tel délai, dans les six (6) mois suivant la
notification du marché, l’entrepreneur a le droit d’obtenir la résiliation du marché. Il perd ce droit
si, ayant reçu l’ordre de commencer les travaux, il n’a pas, dans le délai de quinze (15) jours,
refusé d’exécuter cet ordre et demandé par écrit la résiliation du marché.
48.2 En cas d’incapacité physique, manifeste et durable, de l’entrepreneur, le marché peut être
résilié sans que l’entrepreneur puisse prétendre à indemnité.
48.4 Dans les cas de résiliation prévus au présent article, pour l’application des stipulations des
articles 47.3 et 47.4 ci-dessus, les ayant-droits, le tuteur ou le curateur ou le syndic sont
substitués à l’entrepreneur.
49.2 Si, par suite d’un ajournement ou de plusieurs ajournements successifs, les travaux ont été
interrompus pendant plus de deux (2) mois, l’entrepreneur a le droit d’obtenir la résiliation du
marché, sauf si, informé par écrit d’une durée d’ajournement conduisant au dépassement de la
durée de deux (2) mois indiqués ci-dessus, il n’a pas, dans un délai de quinze (15) jours,
demandé la résiliation.
65
du marché le met en demeure d’y satisfaire dans un délai déterminé, par une décision qui lui est
notifiée par écrit.
Toutefois, en cas d’urgence, ce délai est fixé à quinze (15) jours à compter de la date de
notification de la mise en demeure.
50.2 Si l’entrepreneur n’a pas déféré à la mise en demeure, une mise en régie, à ses frais et
risques peut être ordonnée, ou la résiliation du marché décidée.
50.3 Pour établir la régie, laquelle peut n’être que partielle, il est procédé, l’entrepreneur étant
présent ou ayant été dûment appelé, à la constatation des travaux exécutés et des
approvisionnements existants ainsi qu’à l’inventaire descriptif du matériel de l’entrepreneur et à
la remise à celui-ci de la partie de ce matériel qui n’est pas utile à l’achèvement des travaux
poursuivis en régie.
L’entrepreneur peut être relevé de la régie s’il justifie des moyens nécessaires pour reprendre
les travaux et les mener à bonne fin, après l’expiration d’un délai d’un (1) mois suivant la
notification de la décision de mise en régie.
50.4 La résiliation du marché décidée en application du présent article peut être soit simple, soit
aux frais et risques de l’entrepreneur.
Dans les deux cas, les mesures prises en application de l’article 47.3 ci-dessus sont à la charge
de l’entrepreneur.
En cas de résiliation aux frais et risques de l’entrepreneur, il est passé un marché avec un autre
entrepreneur pour l’achèvement des travaux. Ce marché est conclu après appel d’offres avec
publicité préalable.
Toutefois, pour les marchés intéressant la défense nationale ou en cas d’urgence, il peut être
passé un marché par entente directe. Par exception aux dispositions de l’article 13.4.3 ci-
dessus, le décompte général du marché résilié ne sera notifié à l’entrepreneur qu’après
règlement définitif du nouveau marché passé pour l’achèvement des travaux.
50.5 L’entrepreneur dont les travaux sont mis en régie est autorisé à suivre l’exécution sans
pouvoir entraver les ordres du maître d’œuvre et de ses représentants.
Il en est de même en cas de nouveau marché passé à ses frais et risques.
50.6 Les excédents de dépenses qui résultent de la régie ou du nouveau marché sont à la
charge de l’entrepreneur défaillant. Ils sont prélevés sur les sommes qui peuvent lui être dues
ou, à défaut, sur ses sûretés éventuelles, sans préjudice des droits à exercer contre lui en cas
d’insuffisance.
Dans le cas d’une diminution des dépenses, l’entrepreneur ne peut en bénéficier, même
partiellement.
50.7 Dans le cas d’un marché passé avec des entrepreneurs groupés, si le mandataire
commun ne se conforme pas aux obligations qui lui incombent en tant que représentant et
coordonnateur des autres entrepreneurs, il est mis en demeure d’y satisfaire suivant les
modalités définies au paragraphe1 du présent article.
Si cette mise en demeure reste sans effet, la personne responsable du marché invite les
entrepreneurs groupés à désigner un autre mandataire dans le délai d’un (1) mois. Le nouveau
mandataire une fois agréé par le maître d’ouvrage est alors substitué à l’ancien dans ses droits
et obligations.
Faute de cette désignation la personne responsable du marché choisit une personne physique
ou morale pour coordonner l’action des divers entrepreneurs groupés. Le mandataire défaillant
reste solidaire des autres entrepreneurs et supporte les dépenses d’intervention du nouveau
coordonnateur.
66
Aux fins de ce paragraphe, les termes ci-après sont définis comme suit :
1) est considéré comme acte de « corruption » le fait d’offrir, de donner, de solliciter, de susciter
ou d’accepter un quelconque avantage en vue d’influencer l’action d’un agent public au cours
de l’attribution ou de l’exécution d’un marché ;
2) est considéré comme « manœuvres frauduleuses » tout acte qui déforme ou dénature des
faits afin d’influencer l’attribution ou l’exécution d’un marché de manière préjudiciable au maître
d’ouvrage ou s’entend ou tente de s’entendre avec d’autres soumissionnaires (avant ou après
remise des offres) pour fixer des prix à un niveau artificiel et non compétitif et de priver ainsi le
maître d’ouvrage des bénéfices d’un appel ouvert à la concurrence.
Toute tentative dûment établit faite par un soumissionnaire pour influer sur l’évaluation des
offres ou sur les décisions d’attribution, y compris en proposant des pots de vin, des cadeaux
ou tout autre avantage pécuniaire, entraîne :
- l’annulation de son offre et la saisie de la garantie correspondante ;
- l’exclusion de la concurrence pour une durée déterminée en fonction de la gravité de la faute
commise.
Tout pot de vin, cadeaux, gratification ou commission, offerts par le fournisseur, l’entrepreneur
ou le prestataire de service, pour inciter un agent public à faire ou à s’abstenir de faire une
action donnée dans le cadre du marché ou pour le récompenser d’avoir agi conformément à ce
qui était demandé est un motif de résiliation dudit marché et de l’application des sanctions
cumulatives suivantes :
- établissement d’une régie ou résiliation du marché au frais et risque du titulaire ;
- confiscation des cautions versées à titre d’indemnisation pour le préjudice subi par l’autorité
contractante ;
- exclusion de la concurrence pour une durée déterminée en fonction de la gravité de la faute
commise, sans préjudice des sanctions pénales encourues.
67
PIECE N°5 DU D.A.O.
CAHIERDESCLAUSES
ADMINISTRATIVESPARTICULIERES
CCAP
68
CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES
Les clauses administratives particulières qui suivent complètent les clauses administratives
générales. Dans tous les cas où les dispositions se contredisent, les dispositions ci-après
prévaudront sur celles des clauses administratives générales. Le numéro de la clause générale
à laquelle se réfère une clause particulière est indiquée entre parenthèses.
La lettre de soumission ;
Le contrat d’assurance (responsabilité civile vis-à-vis des tiers) couvrant les risques et
accidents de travail du personnel de l’entreprise ;
69
Les plans et coupes des ouvrages du DAO qui seront remplacés durant l’exécution du
marché par les plans d’exécution préparés par l’entreprise et approuvés par le maître
d’œuvre ou son représentant ;
Les autres pièces annexes et tout additif, modification ou erratum éventuel, transmis par
courrier recommandé avec accusé de réception.
Les fonds de contribution belge ne seront pas utilisés pour le payement de tous impôts, droit de
douane, taxes et autres charges fiscales et administratives (y compris la TVA) sur les
fournitures et équipements, travaux et prestations de services à l’exception des frais qui
constituent la contrepartie d’un service rendu.
Les fournisseurs et prestataires non belges, agissant en tant que tels, ne peuvent pas se
prévaloir de cette immunité fiscale du projet, relativement aux impôts qui leur seraient
personnellement exigibles.
Si des taxes ou autres charges sont exigibles selon la législation nationale, elles seront prises
en charge par la Partie nigérienne conformément à la Loi 94-023 du 06/06/1994 portant régime
fiscal des marchés financés sur fonds extérieurs.
70
Article 10 : Pourcentage maximum des travaux en régie par rapport au Montant du
Marché
SANS OBJET
dans laquelle :
Le règlement des travaux se fera sur la base des quantités réellement exécutées qui seront
constatées par attachements contradictoires entre le maître d’œuvre ou son représentant
(l’Ingénieur-conseil) et l'Entrepreneur par application des prix unitaires ou forfaitaires du
bordereau des prix.
Les décomptes provisoires sont dressés périodiquement par l'Entrepreneur vérifié et signé par
le maître d’œuvre délégué, vérifié et signé par l’Unité de Gestion du PHVP II/Dosso, et après
la clôture du PHVP II, par la DRH/A de Dosso, avant d’être transmis à l’UGP/PAMED2 pour
paiement. Ils feront apparaître le montant des travaux exécutés, diminués des acomptes
antérieurs, du remboursement des avances et de la retenue de garantie annuelle. Le dernier
acompte portera règlement de toutes les sommes dues à l'Entrepreneur diminué des
éventuelles pénalités pour retard.
71
14.2 MODALITES DE PAIEMENT
Le règlement interviendra au plus tard dans un délai de soixante (60) jours calendaires à
compter de l'acceptation par le maître d’œuvre du décompte présenté par l’Entrepreneur et de
son approbation par les ordonnateurs (MHA, MI/SP/D/ACR et CTB).
Les paiements seront effectués EXCLUSIVEMENT par virement bancaire au compte ouvert par
l'Entrepreneur auprès d'une Banque agréée par l’Administration (ME/F).
19.2.4 Seuil de prolongation des délais d’exécution ouvrant droit à la résiliation du marché : 3
mois
- 0,05% (soit 0,0005) du montant initial du marché par jour calendaire de retard, du 1er au
ème
30 jour de retard ;
- 0,1% (soit 0,001) du montant initial du marché par jour calendaire de retard, du 31ème au
ème
60 jour de retard et au-delà ;
72
Le montant des pénalités applicable est plafonné à 10% du montant initial du marché.
Une fois que ce montant est atteint, le marché sera résilié.
La date de réception provisoire du dernier ouvrage est réputée être la date de l'achèvement
définitif des travaux et entraînera l'application éventuelle des pénalités de retard.
Les jours écoulés entre la demande de réception et la réception provisoire effective seront
déduits du nombre de jours de retard éventuellement pris en compte pour les pénalités.
L’autorité contractante peut à tout moment résilier le contrat par notification au soumissionnaire,
sans indemnisation, si celui-ci est déclaré en faillite ou devient insolvable.
Il est entendu toutefois que cette résiliation ne préjugera ni n'affectera aucun des droits ou
recours que l’autorité contractante obtiendra ultérieurement.
73
PIECE N°6 CCTG
74
Table de matières
CHAPITRE 1 : PRINCIPE.................................................................................................................................. 76
Article 1.1 - Généralités ................................................................................................................ 76
Article 1.2 - Contrôle de l'exécution ............................................................................................ 77
Article 1.3 - Documents d'exécution ........................................................................................... 77
Article 1.4. Réception et mise en service Garantie..................................................................... 79
CHAPITRE 2 : TERRASSEMENTS .................................................................................................................. 81
Article 2.1 - Généralités ................................................................................................................ 81
Article 2.2 - Travaux préalables ................................................................................................... 82
Article 2.3 - Terrassements en pleine masse .............................................................................. 83
Article 2.4 - Fouilles en tranchée ................................................................................................. 86
CHAPITRE 3: BETONS, BETONS ARMES ET MORTIERS............................................................................ 90
Article 3.1. Matériaux constitutifs ................................................................................................ 90
Article 3.2 - Préparation ............................................................................................................... 94
Article 3.3 - Mise en place ............................................................................................................ 96
CHAPITRE 4: CONSTRUCTION METALLIQUE .............................................................................................. 99
Article 4.1 - Généralités ................................................................................................................ 99
Article 4.2 - Usinage, soudage et assemblage............................................................................ 99
Article 4.3 - Protection des surfaces métalliques contre la corrosion .................................... 100
Article 4.4 - Menuiserie métallique ............................................................................................ 103
CHAPITRE 5 : SECOND ŒUVRE, AMENAGEMENT DES PARCELLES .......................................... 105
Article 5.1 - Généralités .............................................................................................................. 105
Article 5.2 - Second œuvre......................................................................................................... 105
Article 5.3 - Aménagements extérieurs ..................................................................................... 110
CHAPITRE 6 : TUYAUTERIES ET CANALISATIONS ................................................................................... 110
Article 6.1 - Généralités .............................................................................................................. 110
Article 6.2 - Choix du matériel ................................................................................................... 112
Article 6.3 - Canalisations d'assainissement et de vidange .................................................... 120
Article 6.4 - Mise en œuvre ........................................................................................................ 122
Article 6.5 - Essais ...................................................................................................................... 126
CHAPITRE 8: EQUIPEMENTS ELECTROMECANIQUES ............................................................................ 128
Article 8.1 - Généralités .............................................................................................................. 128
Article 8.2 - Caractéristiques des équipements........................................................................ 128
CHAPITRE 9 : ALIMENTATION ELECTRIQUE ............................................................................................. 130
Article 9.1 - Généralités .............................................................................................................. 130
Article 9.2 - Transformateurs MT / BT ....................................................................................... 131
Article 9.3 - Ligne aérienne moyenne ou basse tension .......................................................... 131
Article 9.4 - Distribution basse tension ..................................................................................... 132
Article 9.5 - Equipement électrique ........................................................................................... 133
Article 9.6 - Générateur de secours........................................................................................... 136
CHAPITRE 10 : TECHNIQUE DE MESURE ET DE COMMANDE ................................................................ 137
Article 10.1 - Généralités ............................................................................................................ 137
Article 10.2 - Mesures de débit .................................................................................................. 138
Article 10.3 - Mesures de niveau................................................................................................ 138
Article 10.4 - Commande de l'installation ................................................................................. 139
Article 10.5 - Système de commande ........................................................................................ 140
Article 10.6 - Télé contrôle et télétransmission ........................................................................ 141
CHAPITRE 11 : EQUIPEMENTS DE CHLORATION ..................................................................................... 141
Article 11.1 – Généralités - Consistance ................................................................................... 141
Article 11.2 - Fûts du stockage .................................................................................................. 142
Article 11.3 – Mesure de chlore résiduel ................................................................................... 142
Article 11.3 - Pompes doseuses ................................................................................................ 143
Article 11.3 – Commande de la chloration ................................................................................ 143
Article 11.4 - Manuel opératoire et d’Entretien ......................................................................... 143
CHAPITRE 12 : INFRASTRUCTURE POUR LE CONTROLE DES TRAVAUX ............................................ 143
75
Chapitre 1 : Principe
Article 1.1 - Généralités
1.1.1 Etendue du contrat
Le Maître de l'Ouvrage entend disposer d'un ouvrage en parfait ordre de marche, établi en
tenant compte des techniques les plus récentes et capable d'assurer, dans toutes les
conditions normales et exceptionnelles d'utilisation, le service attendu.
1.1.2 Charges générales et obligations de l'Entrepreneur
L'Entrepreneur se conformera, dans l'organisation des chantiers et la conduite des travaux
aux prescriptions de l’Article 43 du Fascicule N°7 et à toutes les normes et réglementations en
vigueur émanant des Administrations Publiques et Sociétés Nationalisées (SPEN, SEEN.
NIGELEC. TRAVAUX PUBLICS), ainsi qu'aux prescriptions particulières suivantes :
o assurer le libre accès aux propriétés riveraines (dans ce but, des passerelles de service
seront établies aux endroits où elles seront nécessaires).
o assurer la sécurité de la circulation : Dans ce but, les fouilles et les tranchées situées sous
chemins ouverts à la circulation seront, en tant que de besoins, entourés de solides
barrières. Les passerelles seront munies de garde-corps.
o assurer le passage des véhicules : Dans ce but, les franchissements de routes et chemins
s'opéreront par demi-largeur de chaussée. En cas d'impossibilité, l'Entrepreneur établira, à
ses frais, des pistes de déviation contournant les franchissements ou des itinéraires de
détournement après accord des autorités compétentes.
o Les tranchées longeant les routes et les chemins ne seront pas ouvertes sur une longueur
supérieure à 200 m, lorsque l'emprise des travaux empiétera sur l'emprise de la voie. Dans
les agglomérations, l'Entrepreneur se conformera aux indications de l’Administration dont
dépend la voie intéressée.
o remettre sans délai en leur état antérieur, les routes et chemins dont la dégradation est le
fait des véhicules et engins de l'entreprise. Il est bien précisé à ce sujet, que l'Entrepreneur
est seul responsable vis à vis des communautés, et que le Maître de l'Ouvrage n'a à
supporter aucune charge, tant en ce qui concerne les travaux de remise en état, que les
frais de procédure éventuelle.
o L'Entrepreneur aura à sa charge, s'il y a lieu, les constats d'huissier sur l'état de la voirie
avant et après les travaux.
o assurer le libre écoulement des eaux pluviales ou autres, ainsi que l'évacuation et
l'épuisement des venues d'eaux souterraines.
o préserver de toutes dégradations les maisons ou murs riverains, les ouvrages des voies
publiques tels que bordures, bornes, etc., les lignes électriques, lignes NIGELEC, et les
canalisations, feeders et câbles de toute nature rencontrés dans le sol.
o maintenir en état de fonctionnement pendant la durée des travaux, les câbles, les
canalisations et les installations existants assurant la distribution d'eau potable ou d'eau
d'irrigation ou l'évacuation d'eaux usées.
o dans le cas où les travaux auraient lieu dans des bâtiments ou installations existants,
l'Entrepreneur devra faire tout son possible pour minimiser l'impact des travaux sur
l'exploitation ou l'utilisation desdits bâtiments ou installations.
Pour tous les travaux exécutés, et à tous les points de vue, l'Entrepreneur sera entièrement
responsable des accidents, dommages ou préjudices quelconques qui pourraient, par son
manque de précaution ou par la faute de ses ouvriers et employés, être occasionnés à son
personnel, à ses travaux, aux particuliers occupant la voie publique, aux passants, aux
riverains et à leurs immeubles, et à n'importe quelle personne. L'Entrepreneur sera, en
particulier, responsable des dégâts de toutes sortes qui pourraient résulter des terrassements
ou des démolitions, ainsi que des éboulements qui pourraient survenir dans les fouilles.
L'Entrepreneur sera également responsable des dégâts occasionnés à tous câbles,
canalisations et ouvrages rencontrés dans le sol. Il devra les repérer, les préserver, les
réparer ou en supporter les frais de remise en état s'il les dégrade, payer des indemnités
éventuelles qui lui seraient réclamées pour interruption de service ou accident, et, d'une
manière générale, faire son affaire de toutes réclamations émanant des Services Publics (eau,
gaz, électricité, téléphone, communications militaires, etc.) ou des particuliers.
76
L'Entrepreneur sera enfin responsable de tous les dégâts pouvant survenir aux immeubles
riverains, il aura à sa charge, s'il y a lieu, les constats d'huissier sur l'état de ces immeubles,
avant et après les travaux, ainsi que les réparations des dommages quelle que soit leur
importance. Il fera son affaire de toutes les réclamations à ce sujet. Il est expressément
stipulé, que pour tout ce qui concerne les points précisés ci-avant au présent article, le Maître
d'Œuvre et ses agents sont entièrement dégagés de toute responsabilité. Les prix proposés
par l'Entrepreneur et portés au bordereau sont considérés comme tenant implicitement
compte de faux frais, dépenses et sujétions, occasionnés par les mesures de tous ordres
résultant de l'exécution des travaux. Les obligations ci-dessus énumérées ne pourront en
aucun cas, donner lieu à une indemnité.
77
et directives spécifiées dans le présent document font référence aux normes françaises, ainsi
qu'aux différents Cahiers des Clauses Techniques Générales français.
79
1.4.2 Réception
A partir de la réception provisoire des ouvrages, le Maître de l'Ouvrage assurera la conduite et
l'entretien de l'installation et l'Entrepreneur pourra alors retirer ses monteurs mais sous
condition, jusqu'à la fin du délai de garantie, de leur retour immédiat sur simple demande
motivée du Maître de l'Ouvrage.
Les opérations de réception comprendront les vérifications et les essais destinés à assurer
que l'installation répond bien à toutes les conditions du Marché. Elles seront constatées par
l'établissement de procès-verbaux signés par le chef de projet ou son Représentant. Le Maître
d'Œuvre, le représentant de l'Exploitant et l'Entrepreneur et mentionnant les réparations et
mises au point éventuellement nécessaires.
Les essais qui auraient été effectués avant les opérations de réception proprement dites
seront considérés comme inclus dans ces opérations ; il en sera toutefois fait rappel dans les
procès-verbaux. Ces essais dits partiels sont placés sous la responsabilité du chef de projet
du Maître d'Œuvre et de l'Entrepreneur.
Quand la procédure de réception sera terminée, la réception du matériel sera prononcée, s'il y
a lieu.
La réception prendra effet dès que le matériel aura satisfait pendant les périodes de marche
aux conditions précisées au Marché, et pour autant que les essais prévus soient eux-mêmes
satisfaisants.
En cas de refus du certificat de conformité, l'Entrepreneur devra effectuer les réparations
nécessaires à ses frais et demander une nouvelle réception.
S'il y’a lieu à refus pour certains matériels, la réception pourra être prononcée pour le matériel
satisfaisant dans la mesure où ce matériel sera utilisable indépendamment du matériel refusé.
80
A l'expiration du délai de garantie, il sera procédé au démontage et à l'examen contradictoire
de tout organe mécanique dont le fonctionnement semblerait anormal.
Chapitre 2 : Terrassements
Article 2.1 - Généralités
2.1.1 Consistance des travaux
Les travaux comprennent les terrassements généraux, les excavations nécessaires aux
constructions, les fouilles en tranchées nécessaires à la pose des conduites, l'exécution de
fossés et drainages nécessaires à l'écoulement des eaux, la protection des talus.
Les différentes opérations devront être faites conformément au programme général établi par
le Maître d'Œuvre et présenté au chapitre précédent. L'Entrepreneur devra présenter un
programme détaillé et le soumettre à l'approbation du Maître d'Œuvre. En outre, des
programmes partiels pourront être établis par l'Entrepreneur en cours d'exécution, et
présentés à l'agrément du Maître d'Œuvre.
L'Entrepreneur sera supposé avoir examiné sous sa propre responsabilité le site, les relevés
de sondage, les résultats d'essai de laboratoire et avoir, après cet examen, fait toutes les
études qu'il pourrait désirer pour juger par lui-même des conditions de travail.
L'Entrepreneur évaluera les sondages et essais complémentaires nécessaires pour mieux
connaître les conditions géologiques et géotechniques, la situation des réseaux existants.
Le matériel utilisé pour les fouilles devra être agréé.
Les travaux comprendront tout nettoyage de surface, décapage, excavation, confortement,
étanchement et mise à sec, mise en dépôt ou à la décharge des déblais, ceci quels que soient
les matériaux rencontrés et tout nettoyage et mise à sec pour les préparer en vue des
bétonnages.
L'Entrepreneur sera tenu, partout où le Maître d'Œuvre lui en fera la demande, de déposer à
part la terre végétale pour qu'elle soit remise en place en fin de remblaiement.
L'Entrepreneur prendra les mesures nécessaires pour réutiliser en remblai, conformément aux
plans, des matériaux provenant du terrassement, en les rendant conformes aux prescriptions
en la matière (par exemple par triage et/ou concassage).Il peut de son propre choix proposer
d'amener des matériaux de remplacement agréés par le Maître d'Œuvre, à condition d'évacuer
les matériaux impropres, et pour autant que cela soit sans frais supplémentaires pour le
Maître de l'Ouvrage.
Fouilles en puits
Terrassement en puits exécuté à la main, y compris rognon de basalte, pour exécution de
semelles isolées, y compris chargement des déblais et transport des excédents à la décharge
publique.
A prévoir pour semelles isolées de tout le bâtiment, pour d’éventuelles semelles pour radier de
réservoir ou toute semelle isolée.
Fouilles en rigoles
Réalisées manuellement dans terrain de toute nature y compris blindage des fouilles suivant
la nature du terrain, chargement des déblais et transport des excédents selon instructions du
Maître d'Œuvre. A prévoir pour:
• semelles filantes,
• longrines,
• fondations diverses pour clôture, dallage et retour de dallage,
• caniveau pour passages fourreaux électriques.
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2.1.3 Textes de référence
Pour tout ce qui n'est pas contraire aux présentes Spécifications Techniques, le Fascicule N°2
"Terrassements généraux" du Cahier des Clauses Techniques Générales français fera
référence.
2.2.2 Piquetage
Le piquetage général sera effectué contradictoirement entre le Maître d'Œuvre et
l'Entrepreneur, à la diligence de ce dernier, selon les prescriptions de l'article 27 du CCAG.
L'Entrepreneur est responsable de l'entretien et la préservation de ce piquetage jusqu'à la fin
des travaux.
82
Article 2.3 - Terrassements en pleine masse
2.3.1 Décapage et mise en dépôt
Toutes les surfaces nécessaires à la fondation et à l'exécution suivant les plans des ouvrages
définitifs devront être décapées, ainsi qu'éventuellement les zones de dépôt de déblais
utilisées. Cette opération devra faire disparaître les terres végétales, les matières végétales,
les souches, les racines et tous les autres objets indésirables.
Les terres végétales de bonne qualité seront stockées à proximité du chantier, en vue de leur
réutilisation future.
Les déblais à réutiliser en remblai seront mis en dépôt provisoire en des zones et selon les
modalités désignées par le Maître d'Œuvre.
L'Entrepreneur devra faire des propositions à cet effet avant de commencer les travaux.
Les zones de dépôts devront être stables, protégées de l'érosion et ne devront pas gêner
l'écoulement de l'eau lors des travaux ultérieurs. En fin de travaux, l'Entrepreneur procédera à
ses frais à la remise en état du terrain.
Les déblais impropres aux remblais devront être évacués systématiquement aux décharges
ou éventuellement stockés sur le chantier en dehors de l'emprise des voiries.
Les nettoyages de surface dont l'Entrepreneur pourrait avoir besoin devront être approuvés
par le Maître d'Œuvre. Tous les objets désignés par le Maître d'Œuvre comme ne devant pas
être touchés devront être protégés contre tout dommage.
Les radiers devront être, chaque fois que la nature du sol le permettra, coulés àpleine fouille.
A cet effet, la fouille sera, sur le périmètre et la hauteur du radier, réalisée aux dimensions de
ce dernier, augmentée de 0,10 m de toutes parts ; cette marge de 0,10 m étant destinée à
assurer l'enrobage des aciers dans un béton non souillé de terre. Le fond des fouilles sera très
soigneusement dressé conformément aux indications portées sur le plan d'exécution.
L'Entrepreneur procédera, à ses frais, aux étaiements, blindages et épuisements des fouilles
qu'il estimera nécessaire. Il pourra également à ses frais, ouvrir les fouilles en donnant aux
parois, prévues ci-dessus, un fruit destiné à faciliter leur tenue.
Les volumes d'excavation rémunérés seront exactement ceux décrits ci-dessus, non
foisonnés.
L'Entrepreneur choisira un système garantissant la stabilité des bords de fouille.
L'Entrepreneur tiendra compte dans ses prix unitaires de la mise en œuvre de ce système.
L'étayage de la fouille ou les volumes d'exécution nécessaires au talutage des bords de fouille
ne seront pas comptés en sus.
83
En aucun cas ne sera toléré l'abandon de bois dans des fouilles au moment du bétonnage ou
de l'exécution des remblais.
2.3.4 Exécution
Les terrassements seront exécutés manuellement aussi souvent que possible.
Les excavations devront être approuvées par le Maître d'Œuvre avant la mise en place du
béton de propreté (couche de béton maigre destiné à recevoir les fondations).
2.3.5 Stabilité
L'Entrepreneur est tenu de prendre toutes précautions nécessaires pour assurer la stabilité
des fouilles. Il est responsable de cette stabilité et de toutes les conséquences d'éboulements
éventuels. Si l'Entrepreneur adopte un système de talutage, la pente du talus sera fonction de
la qualité des sols ; l'Entrepreneur est entièrement responsable du choix de celle-ci.
Au cas où des éboulements surviendraient pendant ou après la construction, mais avant la
réception des travaux, l'Entrepreneur devra enlever et mettre en dépôt les matériaux éboulés,
excaver et mettre en dépôt les matériaux supplémentaires selon les nécessités appréciées par
le Maître d'Œuvre, et réaliser tous les confortements nécessaires pour assurer la stabilité des
pentes et empêcher tout éboulement ultérieur. Ces opérations seront réalisées à ses frais.
Si des éboulements se produisaient à la suite d'instabilité et notamment suite à l'arrivée d'eau
de toute nature (pluie, etc.) ou de modifications imprévues dans la nature du terrain, il ne sera
dû aucune indemnité à l'Entrepreneur, celui-ci devant prendre toutes les précautions utiles
pour les éviter.
Bâtiments existants
L'Entrepreneur est tenu de prendre toutes les précautions nécessaires pour assurer la stabilité
des fouilles et de la fondation d'éventuels bâtiments existants. Il est responsable de cette
stabilité et de toutes les conséquences d'éboulements éventuels.
Au cas où les éboulements surviendraient pendant ou après la construction mais avant la
réception des travaux, l'Entrepreneur devra enlever et mettre en dépôt les matériaux éboulés,
excaver et mettre en dépôt tous les matériaux supplémentaires selon les nécessités
appréciées par le Maître d'Œuvre, et réaliser tous les confortements nécessaires pour assurer
la stabilité des pentes et empêcher tout éboulement ultérieur.
2.3.8 Remblais
Les remblais ne seront exécutés qu'après constat par le Maître d'Œuvre de la bonne
exécution générale des travaux, y compris le plein succès des essais d'étanchéité.
L'Entrepreneur est tenu de fournir tous les renseignements pouvant servir à l'élaboration des
plans de récolement avant le début du remblayage.
L'accord du Maître d'Œuvre fera l'objet d'un ordre de service.
84
2.3.9 Fourniture et mise en place de matériaux de remblais et de fondation
Généralités
Les matériaux de remblais fournis par l'Entrepreneur devront satisfaire les mêmes exigences
que les matériaux excavés pouvant être réutilisés (voir 2.3.7).
Les volumes de remblais seront rémunérés selon les quantités réellement remises en place,
non foisonnées.
L'Entrepreneur prévoira en cas d'apport de matériaux de fondation :
• du gravier. par exemple d'origine latéritique, contenant un minimum de fines,
• ou des matériaux de remblais (voir 2.3.7) renforcés par du béton maigre en couches
successives.
Toute autre solution proposée par l'Entrepreneur devra être soumise pour approbation au
Maître d'Œuvre.
Mise en œuvre
Les matériaux seront mis en œuvre par couches de faible épaisseur et compactés de façon à
obtenir une compacité au moins égale à 95% de l'Optimum PROCTOR modifié (98% sous les
ouvrages).
L'Entrepreneur fournira les études de compactage et fera agréer les méthodes et le matériel
pour la mise en place.
Contrôles et essais
Les contrôles et essais seront effectués en cours de chantier conformément aux normes.
L'entreprise est tenue de faire les essais par un laboratoire agréé.
Les essais devront être entièrement exécutés selon le mode opératoire des normes
référentielles ou suivant celui du Laboratoire National des Travaux Publics et Bâtiments.
Des essais contradictoires peuvent être demandés par le Maître d'Œuvre. Le cas échéant ces
essais seront effectués soit au laboratoire de chantier en sa présence ou au niveau d'un
laboratoire agréé.
Les essais devront parvenir en trois exemplaires au Maître d'Œuvre datés et signés.
85
Le remblai ne devra pas dépasser de plus de cinq centimètres (0,05 m) le niveau normal du
sol. Après tassement, il sera nivelé suivant le profil initial du terrain et/ou selon les plans
d'exécution approuvés.
Pour le compactage de remblais des ouvrages soumis à une charge hydrostatique (digue de
retenue), l'Entrepreneur compactera les remblais par couches de 0,20 m d'épaisseur. Les
remblais seront à cet effet triés et humidifiés si nécessaire. Leur densité sèche, après
compactage, devra atteindre 95% de l'optimum PROCTOR.
Diamètre Largeur
Les volumes d'exécution rémunérés seront comptés selon les prescriptions explicitées ci-
dessus, non foisonnés.
En cas de présence de plus d'une conduite dans la même fouille, le métré sera effectué de la
manière suivante : pour la conduite du plus gros diamètre, 100 % selon tableau ci-dessus, et
pour chaque conduite supplémentaire, 50 % selon tableau ci-dessus. La distance entre 2
conduites sera au moins de 10 cm. L'Entrepreneur choisira un système garantissant la
stabilité des bords de fouille.
L'Entrepreneur tiendra compte dans ses prix unitaires de la mise en œuvre de ce système.
L'étayage de la fouille (obligatoire dès 1,30 m de profondeur) ou les volumes d'excavation
nécessaires au talutage des bords de fouille ne seront pas comptés en sus.
2.4.3 Exécution
L'exécution des tranchées répondra aux prescriptions des Articles 47 à 50 du fascicule N°71
du C.C.T.G, ainsi qu'aux prescriptions particulières ci-après :
86
Profondeur des tranchées
La profondeur normale des tranchées sera telle que l'épaisseur du remblai au-dessus de la
génératrice supérieure extérieure de la canalisation, ne sera pas inférieure à 0,90 m ou
supérieure à 3,00 m. Toutefois, lorsque le tracé traverse des terrains rocheux, la profondeur
des tranchées pourra être diminuée sur instruction du Maître d'Œuvre.
Lit de pose
Le fond de fouille sera très soigneusement dressé, conformément aux indications portées sur
le profil en long, sans aucune ondulation ni irrégularité. Il sera purgé de corps durs et au
besoin corrigé de façon que les canalisations reposent sur le sol sur toute leur longueur, par
apport de sable ou de terre meuble exempte d'éléments ne passant pas à l'anneau de :
• 0,04 m pour les conduites en fonte ductile,
• 0,025 m pour les conduites acier,
• 0,020 m pour les conduites en en PVC et PEHD.
Les matériaux seront prélevés sur les déblais ou approvisionnés aux frais de l'Entrepreneur.
Dans le cas de tranchées réalisées en « zone à protéger» où, sur demande du Maître
d'Œuvre, un lit drainant devra être réalisé, les fouilles seront approfondies de 0,10 m au-
dessous du fond théorique et remplies sur cette épaisseur par des matériaux graveleux
passant à l'anneau de 0,04 m.
Traversée de chaussée
Lorsqu'une tranchée sera ouverte sous route, trottoir ou chemin, l'Entrepreneur commencera
par découper avec soin à la scie sur l'emprise de la tranchée, les matériaux qui constitueront
le revêtement ainsi que ceux de la fondation, sans ébranler ni dégrader les parties voisines.
Ces matériaux seront triés et déposés parallèlement à la tranchée de façon à ne pas les
mélanger.
87
Vérification des réseaux existants - Contrôles en cours d'exécution
L'Entrepreneur aura à sa charge toutes sujétions pouvant résulter de la rencontre des réseaux
d'eau, d'électricité, de téléphone ou égouts. Il devra se renseigner auprès des services
intéressés sur les emplacements de ces différentes canalisations.
Les interventions éventuelles sur le réseau d'eau existant seront réalisées par les services de
la Société d'Exploitation. Les fouilles en terrain rocheux, de n'importe quelle dureté, nature ou
consistance, devront être exécutées selon les méthodes agréées par le Maître d'Œuvre et
relèveront de l'entière responsabilité de l'Entrepreneur. Il sera absolument interdit à
l'Entrepreneur de commencer la pose de tuyaux dans une tranchée avant d'avoir reçu
l'autorisation du Maître d'Œuvre. Celle-ci sera donnée après vérification du fond de fouille.
L'Entrepreneur tiendra, sur le chantier, tout le matériel topographique nécessaire à la
vérification de la profondeur et de l'alignement de la canalisation.
2.4.5 Remblais
L'Entrepreneur est tenu de fournir tous les renseignements nécessaires pouvant servir à
l'élaboration des plans de récolement avant le début du remblayage. Les remblais ne seront
réalisés qu'après constat par le Maître d'Œuvre de la bonne exécution générale des travaux.
La pente des canalisations sera relevée. L'accord du Maître d'Œuvre fera l'objet d'un ordre de
service.
Le remblaiement des tranchées sera exécuté dans les conditions prescrites par l'article 8.1 du
fascicule N°71 du C.C.T.G. Il répondra, en outre aux prescriptions particulières suivantes :
Jusqu'à 10 cm au-dessus de la cote de la génération supérieure, le remblai sera
constitué de sable damé.
Au fur et à mesure de la pose, les remblais seront exécutés soigneusement, jusqu'à
0,20 m de la cote de la génératrice supérieure extérieure de la conduite avec des
matériaux exempts d'éléments ne passant pas à l'anneau de :
o 0,025 m pour les conduites acier,
o 0,020 m pour les conduites en béton ou en PVC et PEHD
les joints resteront découverts jusqu'à l'essai hydraulique, mais aussitôt après ce
dernier, ils seront recouverts à la main, suivant les mêmes prescriptions que ci-dessus.
le remblaiement définitif, après essai, devra intervenir au plus tard un mois après
l'ouverture des fouilles et sera exécuté mécaniquement,
ces matériaux seront en principe prélevés sur les déblais de la tranchée. Si le volume
des matériaux ainsi prélevé se révélait insuffisant, l'Entrepreneur devra approvisionner
les quantités complémentaires nécessaires à ses frais,
dans le cas de terrains rocheux, les dispositions particulières du remblaiement seront
les suivantes:
• les matériaux d'enrobage et de protection de la conduite répondront aux
caractéristiques ci-dessus,
• les matériaux mis en remblai au-dessus de 0,20 m par rapport à la génératrice
supérieure ne devront pas comporter de bloc ne passant pas l'anneau de 0,15 m.
l'élimination des blocs de dimensions plus importantes pourra être obtenue, avant
remblai, par l'emploi de moyens appropriés, à la convenance de l'Entrepreneur. Elle
pourra aussi être opérée lors de l'ouverture de la tranchée,
les déblais rocheux non réutilisables seront considérés comme déblais
excédentaires, et seront chargés et évacués sur décharges autorisées et
88
agréées par le Maître de l'Ouvrage (soit directement à l'ouverture de la
tranchée, soit mis en dépôt en cordon séparé et repris).
Quelle que soit la nature des sols, le Maître d'Œuvre pourra également exiger de
l'Entrepreneur que, les remblais des tranchées soient exécutés par couches de 0,20 m
d'épaisseur et compactés soigneusement, après humidification éventuelle, par tout moyen
approprié.
Les volumes de remblais seront rémunérés selon les quantités réellement remises en place,
non foisonnées.
Pour les tronçons de canalisations, les matériaux d'excavation et de déblai devront satisfaire
aux exigences minimales suivantes pour être jugés acceptables par le Maître d'Œuvre pour
les remblais, incluant l'assise et le remplissage des tranchées.
Les matériaux devront être purgés de pierres et de matières dures et ne devront contenir
aucune matière organique ou vaseuse.
Propriétés Exigences
Les matériaux d'emprunt devront répondre aux mêmes exigences. Avant de débuter les
travaux, l'Entrepreneur devra faire savoir au Maître d'Œuvre la provenance des matériaux
d'emprunt qu'il entend utiliser. L'Entrepreneur ne pourra utiliser aucun matériau avant d'avoir
obtenu l'approbation écrite du Maître d'Œuvre.
Caractéristiques Exigences
Indice de concassage IC Supérieur ou égal à 30
Los Angeles LA Inférieur ou égal à 40
Micro Deval en présence d'eau MDE Inférieur ou égal à 35
Equivalent de sable ES Supérieur ou égal à 30
Pistes latéritiques
Un sol ciment, composé de matériaux latéritiques et de ciment, sera mis en œuvre sur une
épaisseur égale à celle de la fondation de la chaussée et d'au moins 0,30 m dans la limite de
la largeur théorique de la tranchée plus 0,20 m de part et d'autre.
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Routes et chemins goudronnés
Il sera procédé comme ci-dessus en sol ciment pour la fondation et dans la limite de la largeur
théorique de la tranchée plus 0,20 m de part et d'autre. Le revêtement sera reconstitué par un
matériau équivalent à la chaussée existante selon les normes et directives de l'Administration
concernée.
Dans tous les cas, l'Entrepreneur soignera tout particulièrement les raccordements de la
chaussée reconstituée, avec les chaussées existantes de part et d'autre. Il devra, par ailleurs,
reconstituer parfaitement les accotements et fossés, sans que ces sujétions ne donnent lieu à
plus-value.
L'Entrepreneur veillera à réparer, sans délai, les tassements qui viendraient à se produire, et
qui devraient rester exceptionnels si les travaux sont exécutés suivant les règles de l'Art.
L'Entrepreneur maintiendra en place une signalisation réglementaire pendant tout le temps
des travaux jusqu'à la réfection définitive de la chaussée.
3.1.2 Ciment
Le ciment utilisé sera du ciment PORTLAND artificiel (CP A) de la classe 45 ou 55 répondant
aux spécifications de la norme NF P 15-301. L'emploi de ciment éventé, trop vieux ou encore
chaud est interdit. Le ciment comportant des grumeaux solides (à la suite d'absorption
d'humidité) doit être remplacé.
Les ciments entrant dans la composition des bétons armés des éléments enterrés seront
réalisés en ciment CLK. Ils devront satisfaire à la norme NF P 15-301. L'utilisation de ciments
spéciaux est subordonnée à l'autorisation écrite du Maître d'Œuvre.
Le ciment devra être livré et stocké à proximité du chantier dans des locaux secs, fermés et
munis d'un plancher. Il sera stocké en quantité suffisante pour que le chantier n'ait pas à
souffrir de retard à cause d'une livraison défectueuse. Le cas échéant, les silos de ciment
doivent être équipés d'une balance à ciment.
3.1.3 Granulats
Conformité aux normes
Les granulats doivent répondre aux prescriptions de la norme NF P 18-301.
Les granulats proviendront de carrières agréées par le Maître d'Œuvre. Ils seront durs,
propres et sains. Tout matériau tendant à se casser en plaques ou aiguilles sera éliminé. Le
90
pourcentage en poids de matériaux étrangers contenus dans l'ensemble des granulats ne
dépassera pas 1 %.
Sables
• la teneur en silice devra être> 75%
• sa courbe granulométrique sera comprise dans l'intervalle 0,25 - 3,15
• sable pour mortier 0/2,5, la proportion d'éléments retenus sur le tamis de module 35
(tamis de 2,5 mm) devra être < 10%
• sable pour béton 0/2,5 - 2,5/7,5
• les équivalents de sable seront> 90 (mesuré sans séchage préalable)
• la proportion d'impuretés (argile, vase, matières solides ou solubles susceptibles d'être
élimées par« essais de décantation») devra être < 1%.
Les sables entrant dans la composition des mortiers et des bétons ne doivent pas contenir en
poids plus de 2% de grains passant dans les mailles du tamis 0,10 mm.
Ils ne doivent pas renfermer plus de 5% de grains dont la plus grande dimension dépasse les
limites ci-après:
• sable pour maçonnerie, enduits etc. 2,5 mm
• sable pour béton armé 5,0 mm
La teneur en eau du sable ne dépassera pas 6% en poids.
Les matériaux hors catégories ne devront pas représenter, en poids, plus de 10% du total
aussi bien au-dessus qu'au-dessous des limites de la classe.
En cas de résistance insuffisante du béton à la pression, le Maître d'Œuvre a le droit de
demander à tout moment que des adjuvants appropriés soient ajoutés aux graviers et sables,
sans dédommagement particulier de L'Entrepreneur.
Graviers
Les graviers destinés à la confection du béton seront complètement purgés de terre, tamisés
et lavés si l'on en reconnaît la nécessité.
• la teneur en silice devra être> 75%
• le coefficient de Los Angeles au plus égal à 25%.
Granulométrie :
• béton de qualité : 8/15 et 15/25
• gros bétons : 8/40 (sauf pour les bétons de remplissage où le diamètre maximum
pourra atteindre 50 mm).
Le coefficient de forme devra être ~ 0,15.
Ils devront être propres et ne pas contenir de détritus animaux ou végétaux.
La proportion d'impuretés et de matières solubles devra être <1 % (processus de la norme NF
P 18301).
3.1.6 Armatures
Les câbles mono-toron graissés pourront être utilisés dans les conditions ayant déjà retenus
l'avis favorable des Services Centraux du Ministère de l'Equipement.
Les aciers à béton seront d'un type et d'une nuance agréés par le Maître d'Œuvre. Les
caractéristiques mécaniques, garanties par le producteur devront être au moins celles qui
figurent dans la fiche d'homologation acceptée par la commission instituée en application des
règles BAEL.
Les armatures seront de qualité Fe E400 ou Fe E500. Les aciers seront exempts de pailles,
fentes, criques, stries, gerçures, soufflures et autres défauts préjudiciables à leur résistance.
Leur surface ne devra pas présenter d'aspérités susceptibles de blesser les ouvriers.
L'Entrepreneur pourra proposer à l'agrément du Maître d'Œuvre des armatures d'autres
nuances et de caractéristiques équivalentes. Dans tous les cas, c'est à l'entrepreneur qu'il
incombe de prouver, à ses propres frais, que la qualité des aciers d'armature correspond à
celle qui est requise.
Pour un même élément de construction et de mêmes fonctions de soutènement, il n'est pas
permis de changer la provenance des aciers d'armature d'un même groupe d'aciers.
Les aciers d'armature doivent être stockés sur des supports en bois, béton ou acier et
protégés des salissures.
Les aciers à béton seront à raccorder à l'installation de mise à terre des bâtiments. Des brides
de mise à terre reliées à la structure métallique du béton devront être prévues pour la
connexion des liaisons équipotentielles (voir chapitre "alimentation électrique").
3.1.7 Coffrages
L'Entrepreneur doit respecter les prescriptions indiquées à l'Art. 32 relatifs aux coffrages du
fascicule n 065 du C.C.T.G.
On distingue deux types de coffrages répondant aux différentes contraintes techniques:
Type 1: Parements soignés simples, soit coffrage pour surfaces non apparentes,
sans exigences particulières, aspect quelconque, sans ébarbage ni reprise
des redents, mais reprise des nids de gravier.
L'aspect ne fait l'objet que d'une exigence de régularité générale.
92
Type 2: Parements soignés fins. Pour les surfaces appelées à être en contact avec
l'eau, aspect propre, uniforme, sans bullage. Pour les surfaces destinées à
rester apparentes, aspect propre, uniforme, sans bullage, avec ébarbage et
reprise des redents et nids de gravier (voir ci-dessous).
Les parois de coffrage visibles de l'extérieur seront de classe « parois spéciales ». Elles
doivent permettre de réaliser des parements fins d'aspect très soignés, parfaitement dressés,
sans irrégularité et notamment sans nids de cailloux ni bavures de laitance. Pour obtenir ce
résultat, ils doivent être réalisés soit en planches rabotées après assemblage, soit en feuilles
de contre-plaqué ou de produit de synthèse avec joints collés par ruban, soit en tôles bien
dressées, ou par tout autre dispositif agréé par le Maître d'Œuvre.
Les coffrages pour les surfaces brutes de décoffrage doivent être bien dressés, sans
irrégularité localisée. Sauf pour les parties enterrées ou cachées, tous les coffrages sont
prévus pour parois soignées avec parements fins.
La classe de parois de coffrage (parois ordinaires, parois soignées, parois spéciales) doit
obligatoirement figurer sur les dessins d'exécution et être approuvée préalablement par le
Maître d'Œuvre.
Mise en œuvre
Tous les coffrages seront soigneusement étudiés et construits avec des joints bien fermés. Ils
seront rigides et suffisamment étayés pour éviter toute déformation et toute fuite de mortier ou
de laitance pendant la construction. Ils seront conçus de façon à pouvoir être aisément
enlevés lors du décoffrage sans dommage pour le béton.
Tous les coffrages seront implantés correctement et toute trace de sciure ou de matériaux
étrangers sera soigneusement enlevée avant le bétonnage. Si nécessaire, on prévoira dans
les panneaux des ouvertures provisoires à cet effet.
La mise en place des coffrages sera assurée avec une tolérance de +/- 0,5 cm par rapport à
l'alignement théorique. Dans le cas où des coffrages auraient fléchi ou se seraient déplacés
ou si après décoffrage, les parements ne présentaient pas les qualités, la position ou la forme
requises, la démolition des parties défectueuses et leur remise en état seront ordonnées par le
Maître d'Œuvre et exécutées par l'Entrepreneur à ses frais.
En cas d'emploi de coffrages glissants, l'Entrepreneur devra se référer aux «
Recommandations pour la conception et l'utilisation des coffrages glissants » éditées par
I.B.T.P. (n027 de Juillet-Août 1976).
Huile de coffrage
L'huile de coffrage doit remplir les conditions suivantes :
• Être conforme aux exigences des lois et règlement sur les denrées alimentaires et plus
particulièrement pour l'eau de boisson (attestation délivrée par un laboratoire exigée).
• Ne pas laisser des traces sur le béton après décoffrage.
• Être sans effet sur les coffrages. Ne pas provoquer de taches par action sur leur
surface.
Être compatible avec les peintures dans les locaux secs (ne pas produire des taches).
93
Réutilisation
Le nombre de réutilisations des coffrages sera déterminé par la qualité de ces derniers.
L'Entrepreneur est tenu de mettre à disposition, sans frais supplémentaires, de nouveaux jeux
de coffrages sur demande du Maître d'œuvre.
Le choix du ciment pour le béton de propreté et des fondations sera adapté en fonctions des
qualités du terrain et soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Il est prévu une incorporation d'hydrofuge dans la masse du béton C45.
Les dosages exacts de granulats pour les différentes parties des ouvrages seront déterminés
par des essais qui seront faits par l'Entrepreneur avec les agrégats produits par la station de
concassage. Les dosages seront ajustés périodiquement d'après les résultats d'essais sur les
échantillons fabriqués par les installations du chantier.
Le rapport eau-ciment devra être modifiable à la demande de façon à produire un béton à la
consistance requise pour les ouvrages intéressés et en tenant compte de toute variation de la
teneur en eau ou de la granulométrie des granulats à l'entrée du malaxeur. L’eau de gâchage
nécessaire doit être apportée à l'aide d'un dispositif de mesure installé sur le tambour du
malaxeur à béton. Pour obtenir un béton à faible retrait, il convient de ne pas dépasser un
rapport E/C de 0.45.
La plasticité du béton obtenu sera régulièrement contrôlée sur le chantier à l'aide du cône
d'Abrahms (équipement à fournir par l'Entrepreneur), conformément au mode opératoire de la
norme NF P 18 350. L’affaissement maximal devra être compris entre 3 et 6 cm. les essais
correspondants effectués à la demande du Maitre d'Œuvre seront à la charge de l'entreprise.
L’addition d'eau pour compenser une diminution de la maniabilité du béton qui aurait pour
cause soit une trop longue durée de malaxage, soit un séchage excessif avant la mise en
place, ne sera pas tolérée.
Pour obtenir un béton de haute qualité avec le minimum de ciment et d'eau, les deux
caractéristiques suivantes seront considérées comme essentielles :
• l'uniformité des bétons de gâchée en gâchée et d'un jour à l'autre,
• la mise en place très soignée, avec des moyens suffisants permettant de travailler de
manière satisfaisante des bétons peu fluides.
94
3.2.3 Préparation
La centrale à béton ou les bétonnières de type tambour seront étanches et équipées d'un
système de lames assurant un malaxage efficace. Le malaxage durera au moins une minute
et demie après introduction de tous les éléments du béton y compris la quantité totale d'eau.
Si cette opération ne produit pas un béton dans lequel les constituants sont uniformément
répartis, sa durée pourra être augmentée. La bétonnière tournera à une vitesse uniforme et
devra être complètement vidée après chaque gâchée.
La première gâchée dans une bétonnière propre, à moins qu'elle ne soit une gâchée au
mortier, contiendra seulement la moitié de la quantité normale de gros agrégats pour tenir
compte des matériaux fins et du ciment qui pourraient rester adhérés au tambour.
Cette gâchée sera malaxée pendant au moins une minute de plus que la gâchée normale.
La bétonnière sera lavée à la fin de chaque période d'utilisation.
La consistance du béton classé est désignée comme suit:
K1 : ferme
K2 : plastique
K3 : molle
K4 : fluide
Sauf indication contraire dans l'article du bordereau des prix correspondant, on exigera pour le
béton classé la consistance K2.
3.2.4 Résistance
Les résistances exigées à la compression à 28 jours seront les suivantes :
Dosage (kg/m3) 250 300 350 400
2
Pression adm. (N/mm ) 18 23 27 30
Ces valeurs sont relatives à des essais portant sur un minimum de 10 éprouvettes. La
résistance à la compression à 28 jours sur un seul échantillon ne devra pas être inférieure aux
résistances indiquées ci-dessus moins 30 bars (3 N/mm2).
Par béton 25/30, on entend du béton de construction d'une résistance moyenne à la
compression sur éprouvette de 30,0 N/mm2 après 28 jours. Aucun des échantillons ne doit
présenter une résistance à la compression sur éprouvette inférieure à 25,0 N/mm2. La
justification de la qualité doit être apportée par le contrôle permanent de la production ainsi
que par des prises d'échantillons sur le chantier.
3.2.6 Mortiers
Composition en kg de ciment par m3 de sable sec:
Mortier 1 : Maçonnerie 300 kg
Mortier 2 : Chapes et enduits ordinaires 400 kg
Mortier 3 : Chapes et enduits étanches 600 kg
Mortier 4 : Scellements 750 kg
95
3.2.7 Agglomérés
Le béton pour agglomérés est dosé sauf dérogation autorisée par le Maître d'Œuvre à 300 kg
de ciment CPA 45 pour un mélange approprié de 1 300 litres de granulats. Les agglos devront
avoir une résistance à l'écrasement de 3 bars au minimum et pourront être au grain de riz ou
en sable. Ils seront conservés à l'ombre et fréquemment arrosés jusqu'à durcissement
complet.
3.3.2 Armatures
Le façonnage et la mise en place des armatures seront exécutés suivant les plans et en
conformité avec les prescriptions du chap. VI du fasc. 65a du CCTG. Les barres seront
coudées ou cintrées à froid, suivant les besoins. Le cintrage à chaud ne sera pas admis.
Les rayons de courbure ne devront pas être inférieurs aux valeurs figurant dans les fiches
d'agrément les plus récentes. Le redressement des barres à haute adhérence sera interdit.
Les armatures sont propres, sans trace de rouille non adhérente, sans terre, ni ciment. Elles
occuperont exactement les emplacements prévus sur les plans. Elles seront soigneusement
ligaturées au moyen de ligatures métalliques, de manière à garantir la stabilité de leur position
pendant le bétonnage. Les bouts des fils d'assemblage doivent toujours être recourbés vers
l'intérieur du béton afin d'éviter des taches de rouille à sa surface. Le cas échéant, toute tache
de rouille en surface fera l'objet d'un traitement complet adapté selon les cas, en accord avec
le Maître d'Œuvre. L'enrobage des barres sera conforme aux indications des plans. Les
écarts tolérés seront les suivants:
+/- 2 cm pour l'espacement entre deux barres voisines +/- 1 cm pour la distance
aux parements.
Sauf indication contraire des dessins d'exécution, la distance minimum des armatures aux
parements sera de 2,5 cm, 4 cm pour du béton dit « étanche» ou destiné à être en contact
avec de l'eau.
Les distances prévues doivent être assurées par des dispositifs d'écartement appropriés entre
les aciers d'armature et le coffrage.
96
Les barres d'armature ne doivent pas être en contact avec les éléments incorporés en acier.
Des protections en plastique seront mises en place pour chaque barre.
En cas de soudage de force, la qualité de la soudure doit être garantie par une vérification
préalable et la surveillance des travaux de soudure. Dans des cas particuliers, il convient de
prélever en permanence des échantillons de travail.
Le soudage par épinglage n'est pas autorisé sur les aciers d'armature porteurs.
Le bétonnage d'une tranche de construction ne peut être entrepris qu'après achèvement de la
pose et de l'assemblage des aciers. L'armature doit faire l'objet d'un contrôle et d'une
réception par la direction des travaux. L'Entrepreneur devra prévenir le Maître d'Œuvre par
écrit, au moins 2 jours avant le coulage du béton afin qu'il puisse vérifier les armatures. Au cas
où l'Entrepreneur omettrait de le prévenir, ce dernier se réserve le droit d'exiger la démolition
des parties dont il n'aurait pu vérifier le ferraillage.
3.3.4 Décoffrage
L'enlèvement des appuis de coffrage sera fait progressivement, sans choc et par efforts
purement statiques. Les délais pour l'enlèvement même partiel des étais et du coffrage seront
fixés par l'Entrepreneur en accord avec le Maître d'Œuvre. Il se fera le plus tôt possible pour
éviter tout retard dans le traitement des parements et permettre au plus tôt les réfections des
parties défectueuses, et en présence du représentant du Maître d'Œuvre.
Le décoffrage ne se fera jamais avant que le béton ait atteint une résistance suffisante pour ne
pas craindre ni affaissement, ni dommage quelconque du fait des contraintes qu'on lui
imposerait créant des microfissures préjudiciables à l'étanchéité et à l'esthétique des
ouvrages.
L’Entrepreneur conserve l'entière responsabilité de toutes ces opérations.
3.3.9 Agglomérés
La maçonnerie d'agglomérés est montée par assises réglées à joints croisés, hourdés au
mortier. Les agglomérés sont plongés dans l'eau avant leur mise en œuvre. Les joints ont une
épaisseur moyenne de 15 mm.
Les joints de dilatation doivent être prévus conformément aux textes en vigueur.
3.3.11 Scellements
Avant le bétonnage tous les matériels à enrober devront être solidement fixés à leur place
exacte. Ils seront propres, exempts de toute graisse, débarrassés de rouille, peinture,
calamine ou laitance.
98
Les gros scellements pourront être réservés au moyen de coffrages perdus confectionnés
autour des étriers ou pièces de scellement, au moyen de grillage découpé et soudé aux
formes appropriées et fixé au moyen de ronds à béton servant de raidisseurs. Après la prise
du béton, l'intérieur des réservations sera contrôlé. Celles-ci seront au besoin débarrassées
de tout corps étranger, puis elles seront soigneusement obturées en attendant le montage du
matériel.
L'Entrepreneur est tenu de faire les réservations selon les indications des plans d'équipement.
Il a la charge également des scellements après la mise en place d'équipement. Ces travaux
sont compris dans les prix unitaires du bordereau des prix.
4.1.2 Responsabilités
L'Entrepreneur supporte entièrement la responsabilité du dimensionnement des structures
métalliques et de leur mode de fixation. Les plans du Dossier d'Appel d'Offres doivent être
considérés, sur ce point-là, comme des plans de principe indiquant essentiellement la
fonctionnalité des ouvrages.
L'Entrepreneur comprendra dans son prix le nettoyage et l'entretien des structures métalliques
jusqu'à leur réception par le Maître de l'Ouvrage. Les travaux supplémentaires engendrés par
cette clause seront entièrement à sa charge. L'Entrepreneur sera tenu responsable de la
corrosion des métaux intervenue avant la réception définitive.
4.2.3 Soudures
Les soudures seront réalisées par des ouvriers spécialisés, au chalumeau (gaz) ou à l'arc
électrique suivant la nature des travaux. Les cordons de soudure seront continus.
100
Au cas où des couches de protection des pièces auraient été endommagées, il faut dérouiller
ces endroits à l'aide de grattoirs et de brosses et ensuite appliquer les systèmes de peinture
comme utilisés pour le matériel courant.
L'Entrepreneur est tenu d'observer strictement les indications du fabricant de peinture.
Les pièces peintes ne peuvent être déplacées ou transportées qu'après expiration du délai
nécessaire au séchage indiqué par le fournisseur.
Quant à l'achat des biens fournis par d'autres fournisseurs, il est préférable de suivre le même
système de peinture que celui appliqué par l'Entrepreneur. Si c'est impossible, il faudra
appliquer au moins un système de peinture équivalent.
Les surfaces des pièces d'acier ou de fonte qui seront scellées n'ont pas besoin d'une
protection. Elles doivent toutefois être exemptes de graisse, de saleté et de rouille. Les
surfaces peuvent être galvanisées.
4.3.2 Nettoyage
Les pièces d'acier en forme définitive doivent être dégraissées à fond, bien séchées,
dérouillées et décapées.
Le degré de décapage est de Sa 2.5 pour l'application de la peinture et de Sa 3 pour la
shérardisation, conformément à l'échelle suédoise ISO 5 5900.
Les pièces fonte sont à dérouiller et à décaper soigneusement.
Toutes les pièces soumises à usure provenant notamment du transport des liquides
du sable, doivent être pourvues d'une épaisseur de couche résistant à l'usure indiquée plus
haut.
101
Désignation Epaisseur (µm)
Toutes les pièces soumises à usure provenant notamment du transport des liquides et du
sable, doivent être pourvues d'une épaisseur de couche résistant à l’usure.
102
Les tableaux installés à l'extérieur doivent être traités comme des pièces d'acier n'étant pas
en contact avec la terre, l'eau, etc.
4.3.8 Garanties
Le fabricant de peinture est tenu de fournir un certificat de garantie stipulant que le système
de peinture appliqué selon et sous son contrôle, ne dépassera pas le degré Re2 de
dérouillement de l'échelle européenne des degrés d'enrouillement pour peinture antirouille,
dans une période de 5 ans à partir de la date de la réception provisoire.
Conformément au fasc. N°56 - titre premier du CCTG, les pièces métalliques galvanisées à
chaud seront garanties 11 ans contre la corrosion ; les pièces zinguées électrolytique ment
seront garanties 7 ans contre la corrosion.
Généralités
L'entreprise devra soumettre ses dessins au Maître d'Œuvre pour accord préalable.
Toute la quincaillerie sera mise en place avec le plus grand soin, les entailles nécessaires
auront la profondeur voulue pour ne pas altérer les scellements.
Les pièces de quincaillerie ou ferrure ainsi que les entailles destinées à les recevoir seront
imprimées au minium de plomb sur toutes les faces avant d'être posées.
L'Entrepreneur seul en supportera toutes les responsabilités et charges. Il fournira toutes les
pattes de scellement pour les bâtis, contrebâtis, huisseries et poteaux, sans exception, les
plates-bandes des équerres de façon qu'elles soient entaillées et fixées au moyen de vis
fraisées à têtes plates, conformément aux usages et besoins de la profession.
Les paumelles seront en acier chromé ou roulé selon la description des ouvrages. Tous les
objets fournis qui ne seraient pas conformes par la qualité, la provenance ou le poids aux
échantillons, seront refusés.
Deux clés seront fournies avec chacune des serrures. Elles présenteront des panetons variés.
Une clé ne devra pas ouvrir deux portes. Elles seront munies d'une étiquette en laiton portant
indication du local, jusqu'à l'achèvement complet du chantier. L'Entrepreneur sera
responsable de toutes les clés.
L'Entrepreneur devra avant la réception définitive remédier à ses frais aux inconvénients
signalés jusqu'à ce que les ouvrages aient été reconnus par le
Maître d'Œuvre.
La quincaillerie et ferrage devront être adaptés aux différents types de menuiserie proposés.
Ils seront nécessairement de première qualité en acier inoxydable et laiton.
Les modèles seront soumis au préalable à l'agrément du Maître d'Œuvre.
103
Assemblage
Soudé par rapprochement procédé oxyacétylénique et soudo-brasage ; en règle générale,
aucune vis apparente ne sera admise.
Protection
Durant l'exécution des travaux des autres corps d'état, la protection des menuiseries mises en
place sera assurée par l'entreprise.
D'autre part, l'Entrepreneur devra effectuer avant réception provisoire des travaux, un
nettoyage soigné de ses fournitures, en ce qui concerne la protection des menuiseries
métalliques.
Pose
Les réservations pour les scellements seront à la charge de l'Entrepreneur. Les indications
d'emplacement devront être fournies en temps utile par l'Entrepreneur qui assurera la mise en
œuvre de ces ouvrages et leur protection pendant la durée des travaux et leur réglage.
Etanchéité
La perméabilité à l'air des éléments de menuiserie ne devra pas être supérieure à 7m3/heure
par mètre linéaire de joint, pour une pression d'air équivalent à une colonne d'eau de 10 cm
(ceci étant un maximum toléré).
En ce qui concerne les portes, les joints assurant la liaison entre dormants et ouvrants ainsi
que les liaisons IPE-porte métallique, seront étudiés avec le plus grand soin.
L'Entrepreneur devra également assurer l'étanchéité parfaite à l'eau des joints entre ses
ouvrages et la maçonnerie.
Ces joints seront constitués par un mastic souple résistant aux U.V. (tiockol, butyl ou
similaire). Les joints Néoprène pour la fixation des vitrages font partie des fournitures du
présent chapitre.
Les grilles d'aération dans les portes seront des ouvertures de dim. 30 x 30 cm, avec lamelles
pare-pluie et treillis anti-insectes, le tout obturable en cas de vent de sable.
Ces portes seront en acier et arriveront sur le site avec une couche de peinture antirouille, les
couches de finition étant appliquées sur place (couleur à choix du Maître de l'Ouvrage).
Fenêtres
Les cadres des fenêtres seront en aluminium éloxé nature. Ils seront équipés de châssis en
aluminium éloxé nature. Les fenêtres seront posées en tableau, avec tablette pour renvoi
d'eau. Ouverture à la française, verres simples, teintés, épaisseur 4 mm. Dimension pour un
vantail: 1 = 60 x h = 120 cm minimum.
104
Caillebotis
Les caillebotis auront un maillage de 30 x 30 mm. Ils seront en acier galvanisé à chaud. Ils
seront dimensionnés pour tenir une charge de 5 kN/m2•
Potence de levage
Matériau : acier galvanisé à chaud, peint. Potence avec possibilité de rotation horizontale min.
180°, poulie, corde en matériau synthétique possibilité de lever 200 kg, hauteur selon plan.
105
Le gros œuvre tiendra compte de la présence de revêtements de sol pour que les niveaux
finis soient respectés avec les épaisseurs normales à chaque type de revêtement. Les sols
bruts seront convenablement nettoyés et débarrassés de tout déchet.
Carrelage
Les carreaux en grès cérame, dim. 15 x 15 cm, épaisseur 6 mm, seront de premier choix. Ils
seront livrés en bottes permettant un comptage et un contrôle rapide.
Chapes
Les chapes seront collées. Elles auront une épaisseur minimum de 3 cm et des pentes
doivent être prévues pour les écoulements. Les chapes seront bouchardées (échantillon à
présenter au Maître d'Œuvre). Spécifications de dosage et mise en œuvre au chapitre 3
5.2.3 Peintures
Textes
Les travaux de peinture seront conformes aux prescriptions du DTU N°59.1 (NF P 70 - 201).
Généralités
L'Entrepreneur aura à assurer les peintures, badigeons pour l'ensemble des surfaces
enduites, et les parties métalliques non protégées d'origine.
La peinture sur la maçonnerie est une peinture mate vinylique à deux couches sur des
supports lisses, propres et homogènes.
Toutes les parties métalliques en acier ordinaire seront peintes comme suit: une couche type
ICOSIT AKTIYPRIMER + deux couches ICOSIT 6630M ou similaire. La couleur de finition
proposée par l'entreprise doit avoir un accord préalable du Maître d'Œuvre.
En cas de peinture d'éléments en acier galvanisé, des précautions particulières sont à prendre
au niveau de la préparation du support.
Tous les matériaux et produits employés ainsi que leur mise en œuvre seront conformes au
Cahier des Prescriptions Générales applicables aux travaux de peinture édictés par le Centre
Scientifique et Technique du Bâtiment. Cahier n°139.
Il devra être tenu compte également des normes parues à ce jour, l'Entrepreneur devra
présenter avant tout commencement des travaux, un échantillon de chaque matériau à utiliser.
Le Maître d'Œuvre se réserve le droit de faire procéder à des contrôles et prélèvements pour
analyse de tous les produits employés, et ceci aux frais de l'Entrepreneur.
Ces contrôles, prélèvements et analyses seront effectués aussi bien à la livraison qu'en cours
de travaux.
106
Si les contrôles opérés révélaient une fraude tant dans la qualité des produits employés que
dans les conditions de mise en œuvre, l'Entrepreneur devra effectuer la réfection complète à
ses frais des ouvrages refusés.
L'Entrepreneur devra exécuter à sa charge les échantillons nécessaires demandés par le
Maître de l'Ouvrage afin d'arrêter sur place les teintes à choisir par celui-ci.
L'Entrepreneur devra exiger de son fournisseur que les caractéristiques des produits soient
parfaitement définies. Il s'assurera que les différentes couches forment un système
recommandé par le fournisseur et vérifiera que la matière chimique des produits de première
impression permet un bon accrochage des couches supplémentaires.
Coordination
Les divers travaux de peinture devront être exécutés au fur et à mesure de l'achèvement de
chaque poste de travail.
L'Entrepreneur devra, au fur et à mesure de la finition de ses travaux, prendre toutes les
précautions nécessaires pour une livraison de ces ouvrages en parfait état de réception, et
ceci sous son entière responsabilité.
Il sera dû toutes les sujétions de la fourniture et de la pose pour une finition complète dans les
règles de l'art des travaux nécessaires à la réalisation des ouvrages. Avant toute exécution,
l'Entrepreneur devra faire la réception des différents subjectiles extérieurs et intérieurs et
signalera au Maître d'Œuvre ceux qui ne seraient pas en état de recevoir la peinture. La
couche de finition sera conforme à la teinte choisie par le Maître de l'Ouvrage.
Si les couches dues ne recouvrent pas parfaitement les surfaces peintes et ne dissimulent pas
les rebouchages, la peinture devra être reprise sans supplément par une couche
supplémentaire de ton choisi par le Maître d'Œuvre.
L'Entrepreneur devra prévoir dans son estimation toutes les sujétions particulières à
l'exécution de ces travaux et aux difficultés de mise en œuvre (hauteur, difficultés d'accès,
protection, etc.).
Egrenage
Les murs et panneaux seront égrenés et débarrassés de toutes aspérités, sans exception. Les
projections de ciment dues aux raccords des autres corps d'état, devront être enlevées. Ceci
est également valable pour toutes les dégradations au crayon de couleur qui devront être
entièrement grattées.
Rebouchage
Avant l'exécution des badigeons et peintures, le peintre devra faire tous les rebouchages. En
conséquence, il devra arracher tous les clous sur murs et bois et reboucher leurs traces. Il en
sera de même pour les éraflures.
Au cas où certains raccords ou solins seraient mal exécutés et demanderaient trop de travail,
le peintre devra le signaler au Maître d'Œuvre et ne rien faire avant leur réfection. Il sera tenu
responsable de toutes les défectuosités.
Il est précisé que la peinture des ferronneries, des ferrures, canalisations et plus
généralement, de toutes les pièces métalliques fait partie du présent chapitre.
Nettoyage
L'Entrepreneur procédera, à ses frais, au balayage et au nettoyage du chantier, avant et après
l'exécution de ses travaux. Tous les dallages et caniveaux intérieurs seront lavés, grattés ou
passés au grès avec soin. Après l'achèvement des travaux de peinture, l'Entrepreneur devra
effectuer, en particulier, le nettoyage des prises de courant et interrupteurs, etc.
Les pièces des serrures seront grattées afin d'obtenir un fonctionnement normal. Sont compris
dans le présent chapitre tous les raccords de peinture après le nettoyage et le rabotage de
façon à présenter un travail impeccable lors de la réception provisoire.
107
Qualité des peintures
Toutes les peintures seront des produits de marque, conformément àla classification des
normes NF 30 003. Un échantillon pour chaque type de peinture sera remis au Maître
d'Œuvre avant l'application.
108
L'Entrepreneur devra exécuter les plans d'installation en indiquant les circuits, les sections de
câble, les boîtes de raccordement, tableaux de distribution, etc.
Il y aura un circuit 400V et un circuit 230V; il est prévu une mise à terre de tous les appareils,
châssis, supports métalliques des installations, prises de courant, etc. L'installation
comprendra la fourniture et la pose des fourreaux, câblages, boîtes, appareils, luminaires,
tableaux, etc.
Les circuits de prises seront équipés de protections différentielles, selon les normes en
vigueur.
Tous les conducteurs seront en fil de cuivre isolé. Les conducteurs actifs auront une section
au moins égale à :
• 1,5 mm2 pour l'alimentation de foyers lumineux fixes
• 2,5 mm2 pour les prises de courant.
Les conducteurs de terre auront la même section que les conducteurs actifs. Les plaques de
recouvrement, capots, couvercles enjoliveurs, manettes et boutons de manœuvre seront en
matériaux isolants.
Les appareils encastrés dans les murs seront munis d'une boîte d'encastrement, isolée
intérieurement si elle est métallique.
Chaque bâtiment sera mis à terre par une boucle périphérique. Les aciers à béton seront
reliés au système de mise à terre. Les prises de terre devront être constituées par des piquets
de terre de type Coppeweld ou similaire. Aucun élément constituant la prise de terre ne devra
se trouver à moins de 1 m de profondeur par rapport au sol naturel. Les conducteurs devront
descendre verticalement contre la paroi.
Des garnitures de raccordement reliées aux aciers à béton devront être posées lors du
coffrage. Celles-ci serviront de points de connexion pour les liaisons équipotentielles et les
raccordements de mise à terre de toutes les parties métalliques de l'ouvrage.
Les résistances de terre du neutre et des masses seront séparées et auront des valeurs
inférieures à 3 ohms.
Pour les locaux à très forte humidité, un appareillage adéquat doit être installé (interrupteurs et
prises étanches).
5.2.7 Mobilier
Le mobilier proposé devra être robuste et de parfaite qualité, de façon à garantir sa fonction
même après de nombreuses années. Le mobilier de bureau sera en bois, de même que les
placards de rangement, excepté les rayonnages pour local de stockage qui seront en acier
peint.
5.2.8 Nettoyage
Pendant les travaux, l'Entrepreneur est tenu de procéder au nettoyage régulier des sites de
travail. y compris l'enlèvement des déchets en découlant. Le Maître d'Œuvre pourra à tout
moment exiger un nettoyage complet s'il juge l'entretien régulier insuffisant.
L'Entrepreneur exécutera à la fin des travaux le nettoyage final de toutes ses constructions,
installations, l'enlèvement de tous matériaux, gravats, détritus sur l'ensemble du site du
chantier.
Il devra en outre assurer la protection et le bon fonctionnement de toutes ses constructions,
installations jusqu'à la réception provisoire. Le remplacement ou la réparation de tout élément
défectueux ou endommagé lui incombera.
5.3.4 Clôture
Si les plans le mentionnent les parcelles destinées à accueillir les ouvrages seront entourées
d'une clôture d'une hauteur de 2,5 m en maçonnerie d'agglomérés, conformément aux
prescriptions du présent document. Elle sera munie:
• d'une semelle filante en béton armé,
• de poteaux en béton armé espacés de 4 m au maximum,
• d'une maçonnerie d'agglomérés revêtue d'un corps d'enduit au mortier de ciment avec
une finition d'un enduit tyrolien,
• la couleur de l'enduit tyrolien sera au choix du Maître de l'Ouvrage.
La réalisation sera dans tous les cas conforme à d'éventuels détails-type joints aux plans.
5.3.5 Portail
Les accès aux parcelles sont munis de portails à deux vantaux de 2,0 mx 2,0 m chacun, en
acier peint, avec poteaux en béton armé adaptés, serrure de sécurité avec poignée et clé sur
un vantail, et fermeture verticale au sol cadenassable, pour le vantail semi-fixe.
La partie inférieure de chacun des battants sera constituée d'une tôle pleine, la partie
supérieure d'une grille à barreaux verticaux.
Corrosion
Les eaux transportées et les terrains traversés ne présentent pas de caractère corrosif. Le pH
de l'eau est pratiquement neutre. Toutefois, l'Entrepreneur est supposé connaître la réaction
du matériau proposé aux agressions en provenance tant du milieu traversé que de l'eau
transportée.
Pression extérieure
Elle est la résultante de deux éléments:
• le poids des terres : le calcul sera fait pour une couverture sur la génératrice
supérieure de 1 à3 mètres,
• les surcharges roulantes:
- pour le cas général. on adoptera une surcharge de 2 tonnes par essieu,
- aux traversées de routes sous chaussée. on prendra en compte les surcharges
définies selon les normes et règlements en vigueur.
Les conduites en polyéthylène (PEHD), seront fabriquées par la résine PE100, caractérisé
par la résistance minimale requise MRS (Minimum Required Strength) de 10 MPa. Les
références auxquelles doivent se référer les fabricants pour les fournitures de tuyaux et les
essais sont celles des normes NF T 54 063,EN 12 201,DIN 8074-8075 ou UNI 7611-7613-
7614 et les normes auxquelles celles-ci font référence. Les conduites doivent comporter des
filets de repérage longitudinaux bleus co-extrudés sur les parois externes des conduites.
Les éléments constitutifs des accouplements répondront aux normes :
NF E 29-201 Brides
NF E 27-31 1 Boulons
112
NF E 27-41 1 Ecrous
Les appareils de robinetterie, fontainerie et accessoires répondront aux normes : NF E 29-
306, 29-307, 29-310, 29-311,29-324
Conduites en fonte
Les tuyaux en fonte ductile centrifugée seront à joints automatiques standard. Ils comporteront
un revêtement intérieur centrifugé à base de mortier de ciment, et un revêtement extérieur
réalisé en vernis noir de marque agréée. La qualité des conduites sera équivalente ou
supérieure à celle des conduites PONT-AMOUSSON.
Les joints mécaniques seront fournis avec de la boulonnerie en acier cadmié.
Les pièces de raccord seront en fonte à joints automatiques standard. Ces joints à brides
seront prévus pour le raccordement aux vannes et autres armatures, ou aux conduites
prévues dans un autre matériau.
Les tuyaux, raccords et pièces en fonte ductile devront répondre aux caractéristiques définies
dans la norme ISO 2531. Les tuyaux, coudes et pièces spéciales ou de raccords devront
provenir du même fabricant.
La longueur minimale des tuyaux sera de 6 mètres.
Essais
• essais de traction sur éprouvettes selon ISO 2531,
• essais de dureté BRINNEL selon les modalités des normes ISO 2531 et ISO/R 79,
amendement 1, avec une bille en acier de 10 mm ou de 5 mm de diamètre.
La dureté superficielle doit être égale ou inférieure à 230 HB dans les cas des tuyaux et à250
HB dans le cas des pièces accessoires et raccords.
113
Epaisseurs des tuyaux en fonte
L'épaisseur standard des tuyaux est calculée en fonction de leur diamètre nominal DN par la
formule :
e = K (0,05 + 0,001 DN)
où : e = épaisseur en mm
K = nombre entier égal à 9 - 10 - 11 ou 12
DN = diamètre nominal en mm
Le facteur K sera déterminé en fonction des conditions de service et proposé par
l'Entrepreneur (minimal K9).
Joints
Les joints de tuyaux et raccords en fonte ductile peuvent être des deux types suivants:
• joints standard : toutes les pièces de raccord seront assemblées par joints
automatiques standard,
• joints à bride: certains raccords (bride, emboîtements, bout-uni. tubulure de té plaque
pleine,) sont prévus pour joints à brides.
De plus, tous les accessoires tels que robinets-vannes papillon sont munis de brides. Ces
brides doivent pouvoir résister à la pression maximale de service et sont choisies parmi les
standards suivants:
• PN 10, PN 16 et PN 25 : pression nominale 10, 16 et 25 bars
Le perçage des brides est effectué suivant les gabarits PN 10 et 16 correspondants à la
pression nominale.
La bague de joint des raccords aura une épaisseur minimale de 3 mm et sera renforcée par
une armature métallique.
114
Revêtements
Sauf indication contraire, tous les tuyaux, raccords et pièces accessoires de canalisations
doivent être revêtus intérieurement et extérieurement.
Revêtement extérieur
Tous les tuyaux en fonte ductile sont d'abord électro-zingués (épaisseur minimale 200 g/m2),
puis revêtus extérieurement d'une couche bitumineuse adhésive, appliquée au pistolet et
d'une épaisseur minimale de 0,1 mm selon la norme ISO8179.
Les extrémités de tuyau, bout uni du fût et intérieur de l'emboîtement seront revêtus d'EPOXY.
Protection spéciale
Les conduites enfouies dans des sols agressifs à basse résistivité (1'200 ohm-cm et moins),
bas pH (4 et moins), contenant des sulfates et mal drainés, doivent être protégés par les
manchons en polyéthylène.
Les manchons ont une épaisseur minimale de 0,2 mm.
Les caractéristiques de ces manchons ainsi que la méthode de pose doivent être en tout point
conforme à la norme ISO 8180. Cette norme fixe également les conditions permettant
d'évaluer la nécessité de ces manchons.
Une protection sera prévue par manche polyéthylène pour les traversées des zones d'argiles
organiques et les points bas humides.
Dans les zones très agressives, la protection par manchon pourra être remplacée par un
revêtement polyuréthanne appliqué en usine et répondant aux caractéristiques de la norme
NFA48-851.
Une étude préalable d'analyse chimique des sols, à la charge de l'Entrepreneur et sous la
responsabilité du fabricant, déterminera les zones à protéger et le type de protection à mettre
en œuvre. Elle sera soumise à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Raccords
Tous les raccords seront protégés intérieurement et extérieurement d'une couche bitumineuse
adhésive.
115
Raccordement aux conduites en fonte
Le raccordement aux conduites en fonte se fera par l'intermédiaire de brides. Des brides
d'isolation ou joints diélectriques sont à prévoir à chaque changement de matériau (ex.
fonte/acier), que les conduites soient enterrées ou non.
Revêtements
Sauf indication contraire, tous les tuyaux, raccords et pièces accessoires de canalisations
doivent être revêtus extérieurement (protection intérieure par couche de zinc) comme indiqué
ci-dessus.
Conduites en PVC
Pour les conduites en PVC, la gaine intérieure ne devra pas présenter d'éléments solubles
dans l'eau ou insalubres et devra laisser l'eau sans odeur, sans goût et sans couleur.
Les diamètres nominaux indiqués sont toujours les diamètres intérieurs. Les tolérances
géométriques seront déterminées par la norme ISO 4422.
Les tuyaux seront stockés conformément aux indications du fabricant et à l'abri du soleil.
Raccordement
Le raccordement des conduites PVC sera effectué par emboitement.
Ni saleté, ni sable ne doivent se mettre dans le joint d'étanchéité, le poseur de tuyaux doit
donc nettoyer les embouts des tuyaux à l'aide d'un chiffon ou d'une laine à nettoyer, avant tout
emboîtement.
Vu leur sensibilité en égard à la pression, on veillera particulièrement à ce que le support dans
la tranchée pour la pose de conduite ne contienne aucune pierre. Des marques de pression
actives en permanence, réduisent la résistance au fluage des matériaux pour une durée
déterminée.
Conduites en PEHD
Les conduites doivent avoir des surfaces extérieures et intérieures propres et lisses et être
exempt de défauts d'importance ou de fréquences telles qu'ils soient nuisibles à sa qualité :
rayures, marques, piqûres formées par des bulles, grains, criques et soufflures.
Leur couleur doit être homogène en dehors des bandes de repérage éventuelles.
Les tuyaux peuvent être livrés en couronnes de longueur :
- 100 mètres minimum pour le DE 90 mm,
- 100 mètres minimum pour le DE 110 mm
Ou en tubes de 12 mètres pour les DE 160, 200, 250 mm
Les extrémités des tuyaux et des couronnes doivent être convenablement obturés par des
bouchons en plastiques pouvant résister à la manutention et au transport.
Un tube conforme à la présente norme, NF T 54 063, est désigné par :
Exemple de désignation :
Tuyau polyéthylène 100-eau potable 10- 200 x 14,7 NF T 54 063 Exemple de Marquage :
116
A PE100 EAU POTABLE 10 160 x14,6 99M XXX X XX
Origine de la
Logo A mat. première
Sigle du Pression nominale
N° du lot de
fabricant Application fabrication
Diamètre du tuyau et Longueur
Désignation du tuyau épaisseur cumulée (*)
Date de fabrication
Année et quinzaine
Assemblage
L'assemblage des éléments constituant les tuyaux s'effectuera par des manchons type long
électro-soudables ou par un soudage bout à bout.
L'étanchéité étant assurée par la fusion de la surface des 2 pièces à assembler à la suite de
l'opération de l'électro-soudage ou par le soudage bout à bout.
Raccords en PEHD
Tous les raccords et pièces spéciales doivent être moulés et non soudés. Les raccords
électro-soudables doivent être conformes aux normes NFT 54066, NFT 54068 et NFT 54079
ou équivalent. Le produit servant pour la production doit être du type alimentaire et en aucun
cas ne doit altérer ni la qualité ni le goût de l'eau. Leur date de fabrication ne doit pas être
antérieure à 1 an à la date de livraison. Ils doivent être compatibles avec les tuyaux en PE 100
fabriqués selon la norme NFT 54063 ou équivalent. Chaque raccord électro-soudable à
tension régulée doit être muni d'un code à barres indélébile et parfaitement lisible permettant
une lecture automatique des paramètres de soudage. La tension de soudage ne doit pas
dépasser 48 V.
Robinets-vannes
En règle générale, les robinets-vannes seront de type à opercule jusqu'à et y compris le
diamètre 300 mm, et du type papillon Pont-à-Mousson "Eurostop®" BBX-JPA et BB-JP A ou
similaire au-dessus de 300 mm.
Les vannes de type à opercule seront conformes aux normes NF E 29 422 et 425. Les vannes
à papillon seront conformes aux normes NF E 29-201 et ISO-5752.
Réducteurs de pression.
Pour les petits diamètres (3/4’’ à 1’’1/2), la construction est en cupro-alliage ou matériaux
équivalent. Le clapet est en élastomère, membrane en élastomère armée tissu.
Les deux extrémités sont taraudées, femelles ou filetées, mâles. La pression amont est
maximum 16 bars. La pression aval est réglable entre 1 et 8 bars.
Pour les grands diamètres (> = DN50), la construction est en fonte. Il s’agit d’un appareil à
ressort, sans frottement, à clapet équilibré par membrane à déroulement. Les réducteurs
seront équipés d’un manomètre amont et d’un manomètre aval. Le raccordement se fera par
bride GN16. La pression amont sera au maximum de 16 bars et la pression aval réglable
entre 1.4 à 12 bars. Les réducteurs de pression de grands diamètres seront fournis avec une
boite à crépine de même diamètre.
117
Ventouses
Deux types de ventouses pourront être mis en place selon les caractéristiques du tronçon à
protéger:
• les ventouses de dégazage,
• les ventouses à triple fonction.
Le corps des ventouses sera en fonte. Dans le cas de ventouses triple fonction, il comportera
deux orifices obturés par une boule. L'un des orifices, de calibre important assurera
l'évacuation ou l'entrée de l'air pendant les opérations de remplissage et de vidange. L'autre,
moins important, assurera l'évacuation de l'air en service continu.
Les caractéristiques des ventouses seront dimensionnées en fonction des diamètres des
conduites sur lesquelles elles sont disposées, des linéaires à protéger et dénivelées; elles
seront associées à un robinet-vanne d'isolement afin de faciliter les remises en état
éventuelles des ventouses.
L'Entrepreneur sera tenu de présenter une étude détaillée de la protection des conduites vis-
à-vis de l'accumulation d'air en faisant apparaître les détails des calculs de dimensionnement
des ventouses.
Vidanges
Des vidanges seront installées à tous les points bas du réseau de canalisations. L'ensemble
des conduites doit pouvoir être purgé.
Les vidanges seront réalisées conformément au plan-type: elles seront pourvues au minimum
d'un robinet d'arrêt avec bouche à clé et d'une tuyauterie d'écoulement. Un puits perdu pour
l'écoulement des eaux de vidange sera prévu lorsque cela est nécessaire. Il ne pourra être
omis qu'avec accord du Maître d'Œuvre.
Protection intérieure
Il est également précisé que les robinets-vannes papillon seront protégés intérieurement, soit
par deux couches de peinture à base de résine épikote soit par 3 couches de peinture
vinylique.
L'application de l'un ou de l'autre des revêtements se fera après décapage des surfaces au jet
de sable.
Stockage
L'Entrepreneur soumettra à l'approbation du Maître d'Œuvre, en particulier à l'aide de croquis,
le mode de stockage qu'il préconise afin de limiter l'espace nécessaire.
L'acquisition, l'aménagement, l'entretien et le gardiennage des aires de stockage sont à la
charge de l'Entrepreneur.
Pendant le transport, les tuyaux reposeront sur toute leur longueur ; prévoir des cales pour
éviter tout voilement ou déformation.
L'entreposage aura lieu de façon à éviter toute déformation permanente ou détérioration. Les
tuyaux seront entreposés bien à plat sur des poutrelles de telle sorte qu'un espace entre le sol
et les pièces soit respecté ; les piles ne dépasseront pas 1,5 m ; les manchons seront décalés.
L'Entrepreneur prendra toutes les dispositions nécessaires pour protéger les tuyaux des
intempéries et des rayons du soleil pendant leur stockage.
Manutention
Pour éviter les rayures et l'endommagement des revêtements et extrémités, les tuyaux ne
seront en aucun cas traînés sur le sol. L'emploi de chaînes et de câbles lors du déchargement
est interdit.
La manutention des tuyaux de toutes espèces devra se faire avec les plus grandes
précautions. Les tuyaux seront déposés sans brutalité sur le sol ou dans le fond des
tranchées, et il conviendra de ne pas les rouler sur des pierres ou en sol rocheux sans avoir
constitué au préalable des chemins de roulement à l'aide de madriers.
Tout tuyau qu'une fausse manœuvre aurait laissé tomber de quelque hauteur que ce soit
devra être considéré comme suspect et ne pourra être posé qu'après une nouvelle
vérification.
Au moment de leur mise en place, les tuyaux seront examinés à l'intérieur et soigneusement
débarrassés de tous corps étrangers qui pourraient y avoir été introduits.
L'Entrepreneur aura l'entière responsabilité de cette vérification ainsi que l'existence de tout
corps étranger dans la conduite avant la mise en service.
Toutes les prescriptions qui précèdent s'appliqueront aux raccords et accessoires. Les
références nécessaires au revêtement des tuyaux et accessoires seront àla charge de
l'Entrepreneur et ne pourront être réalisées qu'après accord du Maître d'Œuvre.
119
Cette réception n'aura d'ailleurs qu'un caractère de reconnaissance. Elle n'empêchera pas le
rejet des éléments, pièces, appareillage ou mécanismes qui ne répondraient pas aux
conditions qui leur auront été imposées par le présent C.P.T.P. ou les textes généraux
auxquels on se réfère.
Le Maître d'Œuvre pourra prescrire avant et après la mise en œuvre, et chaque fois que cela
est nécessaire, des analyses et essais portant sur les sables, agrégats, mortiers et bétons.
Ces essais seront effectués aux frais de l'Entrepreneur par un laboratoire officiel et leurs
résultats détermineront si les matériaux ou fournitures éprouvés ont les caractéristiques
imposées.
L'ensemble des fournitures qui aura été refusé sera immédiatement retiré du chantier.
Tous les frais de fournitures, d'outillages et de main-d'œuvre résultant des vérifications et des
essais pratiqués seront à la charge de l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur devra prendre toutes mesures utiles pour avoir sur le chantier les quantités
vérifiées ou essayées, nécessaires à l’exécution des travaux.
Généralités
Chaque élément vertical résistera à une charge minimale de rupture de 30 kN/m2 pour les
matériaux à comportement rigide.
Pour les matériaux à comportement flexible, l'élément présentera un module de rigidité
minimale de 2 kN/m2 (Art. 4.2 du fascicule n°70 du C.C.T.G).
Les éléments constituant les cheminées de descente seront étanches sous une pression
interne de 0,05 MPa (Art. 4.2.2 du fascicule n°70 du C.C.T.G).
Les éléments de fond seront étanches sous une pression interne de 0,1 MPa (Art.
4.2.1 - annexe 1 du fascicule n°70 du C.C.T.G).
Les dalles de réduction en béton armé résisteront à300 kN (Art. 402.2 - annexe 1 du fascicule
n°70 du CCTG).
Dans tous les cas :
• l'élément de fond sera étanche sous une pression interne de 0,01 MPa,
• pour les boites de branchement, cette pression est ramenée à 0,04 MPa,
• les autres éléments constituant l'ouvrage seront étanches sous une pression interne de
0,05 MPa pour les boites de branchement. Les jonctions avec les tuyaux sont réalisés à l'aide
de joints souples, eux-mêmes étanches sous une pression identique à celle prescrite pour
l'ouvrage considéré (article 4.21 et 4.3.1 du fascicule n°70 du C.C.T.G).
L'ensemble des éléments constituant les regards visitables, les boites de branchement et les
regards non visitables seront conformes aux prescriptions de la norme NF P 16 100.
Eléments préfabriqués
Les éléments préfabriqués pour regard de visite en béton seront conformes àla norme NF P
16 342.
Les éléments préfabriqués pour boîtes de branchement seront conformes àla norme NF P
16343.
Dispositif de fermeture
Les dispositifs de couronnement et de fermeture peuvent faire l'objet de la certification de
qualité suivante: marque NF SP Voirie.
Les dispositifs de fermeture seront en fonte ou en acier et devront répondre àla norme NF P
98 312 (norme européenne EN 124).
Ils résisteront à une charge de :
• 400 kN sous chaussée,
• 250 kN en bordure de chaussée à 0,50 m maxi du fil d'eau (Art. 4.1.2 - annexe 1 du
fascicule n°70 du C.C.T.G),
• 125 kN sous cheminement piétons non accessibles aux véhicules.
122
d'étanchéité. Les poussées occasionnées par les courbes à grand rayon seront reprises par le
calage du remblai.
Lorsque pour des questions d'encombrement ou de mauvaise tenue des terrains, la
construction de butées d'appui en béton ne serait pas possible, l'Entrepreneur utilisera les
dispositifs de verrouillage contre les déplacements axiaux recommandés par le fournisseur de
la canalisation.
L’Entrepreneur veillera à ce qu'il ne reste aucun corps étranger à l’intérieur des canalisations
qui devront être soigneusement nettoyées avant la mise en service. Les conduites posées
dans la fouille doivent toujours être obturées avec des couvercles provisoires.
Sur les tronçons prescrits par le Maître d'Œuvre, on procédera à l’enrobage des canalisations.
L’enrobage se fera avec un béton dosé à 250 kg/m3. Les tuyaux seront correctement alignés
et calés latéralement.
Dans les zones où les conduites seront posées en partie sur un remblai, des massifs de
renforcement type cavaliers en béton doivent être prévus pour améliorer la portance du sol. Le
plan de pose devra indiquer ces dispositions particulières, et une note de calcul justificative
devra être fournie.
Toutes les conduites enterrées seront signalées par une bande de signalisation en PVC
disposée 10 cm au-dessus de la génératrice supérieure de la conduite.
Le remblayage se fera avec du sable jusqu'à 10 cm au-dessus de la génératrice supérieure
des tuyaux. A sa mise en place, il sera fortement compacté à la dame pneumatique au niveau
axial du tuyau, puis à son niveau supérieur où il sera compacté de manière identique sur les
parties latérales à l'exclusion de la partie occupée par le tuyau. Le remblai se poursuivra par
apport de déblais en couches compactables de 30 cm. La profondeur minimale de la
génératrice supérieure de la conduite sera de 90 cm sous le terrain.
Aux points bas du profil en long des conduites de distribution et de refoulement indiqués sur
les plans du projet l’Entrepreneur installera une vidange. Aux points hauts des conduites de
refoulement où le risque d'une concentration d'air est évidente, on procédera à l’installation de
ventouses. La détermination de ces différents emplacements est du seul ressort du Maître
d'Œuvre. Les frais entraînés par l'application du présent article sont compris dans les prix
unitaires déposés au cadre du bordereau des prix.
123
6.4.5 Franchissement d'obstacles
Préambule
L'Entrepreneur est tenu de s'informer avant que les travaux soient commencés des obstacles
existants et connus tels que canalisations, etc. En cas d'apparition d'obstacles imprévus, il en
informe immédiatement le Maître d'Œuvre qui donnera des instructions quant aux travaux
nécessaires.
L'Entrepreneur est obligé de prendre sans délai et de son propre coût toutes les mesures de
sécurité pour les conduites, canalisations, câbles, etc.
Il en assume seul la responsabilité.
Il devra remettre au profil initial et avec des matériaux identiques les caniveaux et des
ponceaux qu'il aurait à démolir.
Traversée de chaussée
Lorsque les Administrations compétentes n'exigeront pas un fourreau protecteur, les
traversées des routes et chemins seront exécutées selon les prescriptions suivantes; les
canalisations reposeront sur un lit de pose en sable damé de 0,20 m. Leur calage et
remblaiement, jusqu'au niveau inférieur des fondations de la chaussée seront exécutés en
sable damé.
L'Entrepreneur procédera, si cela s'avère nécessaire, à la réalisation, en travers de la
tranchée, de part et d'autre de la chaussée, d'écrans en béton destinés à empêcher le sable
d'être chassé sur les côtés de la voie traversée.
Préalablement à l'ouverture de la tranchée, le revêtement des voies revêtues doit être
soigneusement découpé à la pelle mécanique suivant deux droites parallèles encadrant la
fouille à réaliser.
Les chaussées seront immédiatement reconstituées de la façon suivante:
• Pistes latéritiques
Un sol ciment, composé de matériaux latéritiques et de ciment, sera mis en Œuvre sur une
épaisseur égale à celle de la fondation de la chaussée et d'au moins 0,30 m dans la limite de
la largeur théorique de la tranchée plus 0,20 m de part et d'autre.
• Routes et chemins goudronnés
Il sera procédé comme ci-dessus en sol ciment pour la fondation et dans la limite de la largeur
théorique de la tranchée plus 0,20 m de part et d'autre. Le revêtement sera reconstitué par un
matériau équivalent à la chaussée existante selon les normes et directives de l'Administration
concernée.
Dans tous les cas, l'Entrepreneur soignera tout particulièrement les raccordements de la
chaussée reconstituée, avec les chaussées existantes de part et d'autre. Il devra, par ailleurs,
reconstituer parfaitement les accotements et fossés, sans que ces sujétions ne donnent lieu à
plus-value. Il devra particulièrement soigner le compactage dans toutes ces traversées.
L'Entrepreneur veillera à réparer, sans délai, les tassements qui viendraient à se produire, et
qui devraient rester exceptionnels si les travaux sont exécutés suivant les règles de l'Art.
Il maintiendra en place une signalisation réglementaire pendant tout le temps des travaux
jusqu'à la réfection définitive de la chaussée.
124
Traversées de marigots importants
D'une manière générale, les marigots importants seront franchis par un passage inférieur. Les
canalisations seront, si le Maître d'Œuvre l'estime nécessaire, noyées dans une longrine
protectrice en béton.
Forages horizontaux
Si, aux franchissements des voies ferrées ou des routes importantes, l'exécution des travaux
à ciel ouvert s'avérait difficile ou impossible, la mise en place des canalisations s'opérerait en
plaçant, sous l'emprise des voies traversées, un fourreau en acier, en béton à tôle médiane
d'acier ou assainissement renforcé pour forage horizontal.
A partir d'une fouille de mise en place du matériel, on placera sous la route, la gaine, en
prenant soin qu'elle pénètre sous la voie à franchir, exactement au fur et à mesure de
l'exécution du trou de forage, exécution qui pourra être manuelle ou mécanique.
En forage mécanique, les mèches hélicoïdales introduites dans la gaine auront pour but de
véhiculer la terre arrachée en tête par un outil spécial porté par ladite mèche hélicoïdale.
L'outil spécial ou le front de taille dans le cas d'un forage exécuté à la main, ne dépasseront
jamais de plus de 0,10 m l'extrémité de la gaine.
Les caractéristiques des gaines (épaisseur des tôles, section des armatures, épaisseur des
revêtements) seront justifiées conformément aux réglementations techniques des
Administrations et Organismes dont dépendent les voies, objet de franchissements.
On placera, dans certains cas, à l'intérieur des gaines en acier une seconde gaine en acier
dont le diamètre mesurera 0,10 m de moins que la gaine extérieure. Les deux gaines seront
ajustées de façon concentrique et l'espace annulaire sera rempli par injection de mortier dosé
à400 kg de ciment par m3.
A cet effet, l'Entrepreneur se conformera à toutes les instructions qui lui seront données par le
Maître de l'Ouvrage ou le concessionnaire de la voie concernée. La qualité et l'épaisseur des
revêtements devront être suffisantes pour résister aux facteurs de corrosion.
Les diamètres intérieurs des gaines seront, en principe, égaux au diamètre de la canalisation
majoré de 30 centimètres. Pour éviter tout tassement qui pourrait résulter de cavités
éventuelles entre terrain et gaine, provoquées par l'exécution du forage, il pourra être
demandé à l'Entrepreneur, qu'il procède à des injections sous pression à l'extérieur et autour
de la gaine.
La déviation maximale admise lors du forage par rapport à la position théorique du fourreau
restera, aussi bien en altimétrie qu'en planimétrie inférieure à 1 % de la longueur du forage.
Dans le respect des délais fixant le programme général d'exécution des travaux l'Entrepreneur
pourra être tenu, pour la réalisation des fonçages sous voies, à adapter son planning de
travaux pour se conformer aux dates qui lui seraient imposées par le concessionnaire de la
dite voie. L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de cette disposition, soit pour obtenir un
dédommagement, soit pour justifier un allongement des délais de travaux.
125
frais, des platelages ou des dallages pour assurer ces franchissements. Il devra soumettre à
la Direction des Travaux les dispositions proposées et l'emplacement de ces passages.
Pression d'essai:
La pression d'essai pour toutes les conduites, tuyauteries et canalisations sera de
:
16 21 21
Après essai préalable durée d'essai 150 3
en heures pour : 3
200
250-300 6
6
400
500-700 18 -
>700 24
Chute de pression max en bar pour 10 0,10 0,20
PN 16 0,15
Les essais d'étanchéité sont une des conditions de la réception provisoire des travaux; ils se
dérouleront de la façon suivante :
Essai partiel:
a) Conditions de départ
• les conduites sont posées, tous les joints sont montés,
• les conduites sont correctement disposées et fixées sur les massifs de butée.
126
c) Mise en eau
• la conduite est mise progressivement en eau; s'il s'agit d'une conduite de refoulement,
se servir de pompes pour la remplir par le bas, en limitant le débit,
• le remplissage de la canalisation exige l'évacuation complète de l'air. Il convient
donc de vérifier le fonctionnement des ventouses (robinets d'arrêt ouverts) et d'utiliser
les robinets-vannes sur les plaques pleines provisoires pour vérifier l'arrivée
progressive de l'eau,
• la pression doit monter lentement, afin de permettre la surveillance des butées.
Si le résultat est satisfaisant, le Maître d'Œuvre donnera son accord pour le remblayage de la
fouille et la mise en service.
Essai général :
Même processus que pour les essais partiels. L'essai général concernera tout le nouveau
réseau, globalement ou par secteurs entiers le cas échéant. La pression d'essai sera alors
fixée au cas par cas, en fonction des réseaux concernés, et des pressions d'essais qui y ont
déjà été appliquées.
La fourniture de l'eau, des équipements d'essai et des instruments de mesure pour les essais
incombe à l'Entrepreneur.
128
Le choix de la pompe se portera sur un type capable de travailler avec des niveaux
d’aspiration très variables. Sont donc particulièrement adaptées les pompes dont les
caractéristiques hauteur-débit sont plongeantes avec le maximum de rendement sur la partie
plongeante. Les pompes multicellulaires possèdent cette propriété.
Les roues des différents étages de la pompe seront toutes d’une pièce. Leur position et leur
ordre le long de l’arbre seront indiqués précisément après équilibrage statique et dynamique
du système, de façon à permettre un ré assemblage aisé lors des opérations de maintenance.
L’arbre de la pompe sera dimensionné de manière à exclure toute vibration et devra pouvoir
supporter de légères déviations dues à un déplacement des fondations ou du terrain.
La colonne montante permet au tuyau soutenant la pompe d’atteindre le niveau du sol, à
l’intérieur du forage. Elle est supportée à sa partie supérieure par un châssis en profiles
d’acier soudé. Elle sera constituée de tubes assemblés par manchons taraudés se vissant sur
les extrémités filetées des tubes. Un tube d’aération permet de maintenir la pression
atmosphérique à l’intérieur. Le groupe est assuré par un câble de sécurité.
La pompe de forage sera équipée des dispositifs suivants pour le contrôle de son
fonctionnement :
• électrode haute : détection du niveau d’eau dans le forage pour le réamorçage après
manque d’eau,
• électrode basse : seuil de détection du niveau minimum admissible dans le forage pour
protection contre la marche à sec,
• électrode de masse pour la continuité électrique,
• détecteur de position du clapet anti-retour, sur le tube d’exhaure pour détection du
débit et indication du fonctionnement.
De plus, les pompes seront équipées de sonde de température et de protection contre les
surpressions.
129
Câble d’alimentation du moteur
Le câble sera de type rond souple en polyéthylène pour une immersion permanente résistant
à une température de l’ordre de 45° C. La section du câble d’alimentation du moteur sera
choisie pour une chute de tension de 3% de la tension nominale aux bornes du moteur. Le
câble d’alimentation sera raccordé aux câbles unifilaires sortis moteur par des boîtes de
jonction étanches et résistantes aux chocs mécaniques. Le diamètre de la bride clapet pompe
avec les câbles doit être inférieur au diamètre intérieur du forage.
Protection moteur
Le moteur sera protégé en température par des sondes incorporées de type PT100 ou
dispositif similaire. Les sondes seront, par l’intermédiaire d’un câble immergé souple
raccordés à un convertisseur de température de marque JUMO ou similaire, à affichage
numérique 2000 points de type encastré.
• Température 0 à 99°C
• Seuil de déclenchement programmable
• Fonctionnement électropompe
Suivant la puissance la pompe des forages, la mise en place d’un système de démarrage par
auto-transformateur ou en étoile triangle sera adoptée
8.2.3 Manutention
L'Entrepreneur prévoira tous les systèmes de manutention nécessaires à proximité des
équipements électromécaniques.
130
9.1.3 Responsabilités
L'Entrepreneur sera responsable de faire inspecter et approuver les installations électriques
par le service de l'administration nigérienne concerné avant la mise en service des
équipements. Cette approbation constituera une des conditions de réception provisoire.
L'Entrepreneur sera seul responsable du dimensionnement des éléments constitutifs des
installations électriques (tableaux, câbles, sectionneurs, disjoncteurs, appareils de mesure).
9.4.3 Alimentation 24 V
Pour la technique de mesure et de commande une alimentation 24 V courant continu (DC)
sera prévue pour les installations du projet selon le devis quantitatif, comprenant entre autres :
• redresseur, avec ampèremètre et voltmètre.
• relais de surveillance de tension.
• batterie de secours pour une autonomie minimale de 24 heures.
• départs protégés par disjoncteurs. séparés pour chaque équipement.
9.4.4 Câblage
L'Entrepreneur prévoira tous les câblages nécessaires et les reportera sur les
schémas et plans correspondants. L'Entrepreneur prévoira également les installations de mise
à terre selon les prescriptions de la NIGELEC pour
• tableau(x) BT
• câbles de commande pour tableau(x) BI.
Si nécessaire, l'Entrepreneur prévoira la pose de
tranchées entre les différentes installations du projet pour le tirage des câbles d'alimentation et
132
de signalisation. Le recouvrement des fourreaux posés dans les tranchées devra être au
minimum de 50 cm.
La section des câbles d'alimentation devra être choisie de telle manière à ce que la chute de
tension ne dépasse pas 3% de la tension nominale.
133
Toutes les armatures des lampes, des pièces secondaires, des accessoires etc., doivent être
fournies et montées et raccordées.
Les appareils d'éclairage doivent être munis de conducteurs isolés résistant à la chaleur. Les
appareils d'éclairage à tubes fluorescents doivent être compensés. Ils doivent être munis
d'équipement anti-perturbateur et anti-bourdonnement.
Les luminaires fluorescents seront des luminaires de longueur 1 mètre environ, avec capot
translucide en verre acryl équipés de tubes fluorescents. La puissance à prévoir sera en
fonction, de l'intensité lumineuse à atteindre dans le local considéré.
Pour les locaux à forte teneur en humidité, des luminaires spéciaux "locaux mouillés". IP54
sont à prévoir.
Les lampes à incandescence seront posées dans des plafonniers et appliques composés de
socles en matière isolante avec joint caoutchouc, fermeture à ressorts, douille porcelaine E27,
capot en verre acryl.
Pour l'extérieur, les lampes à incandescence seront posées dans des armatures en matière
synthétique, IP44, avec grille de protection, fermées par des vis, douille E27.
9.5.10 Epigraphes
Tous les composants des installations doivent être pourvus d'écriteaux en matière inoxydable
mentionnant les caractéristiques principales ou fonction de ces équipements.
Toutes les prises et les interrupteurs seront également repérés en fonction de leur numéro
dans les schémas électriques.
Toutes les parties de l'installation électrique encastrées dans les faces avant des tableaux,
notamment les interrupteurs, les commutateurs, les voyants lumineux, les ampèremètres, les
compteurs horaires etc., doivent être pourvues d'écriteaux en matière synthétique
mentionnant la fonction de ces dispositifs.
Toutes les parties de l'installation électrique montées à l'intérieur des tableaux, notamment les
relais, les contacteurs etc., doivent être pourvues d'écriteaux en matière synthétique
mentionnant les repères utilisés dans les schémas électriques.
Les fusibles doivent être pourvus d'écriteaux en matière synthétique mentionnant la fonction
du départ et le calibre des cartouches.
Les écriteaux mentionnés dans les deux premiers paragraphes doivent être fixés par des vis,
les autres se trouvant à l'intérieur des tableaux, peuvent être collés.
Chaque câble enterré doit être pourvu de bracelets ou de médailles, mentionnant les repères
utilisés dans les schémas électriques, à des distances de 5 m, à ses extrémités et à l'endroit
où le câble pénètre dans un bâtiment.
136
Les générateurs standards sont construits pour la tension nominale suivante : 400 V-50 Hz
(tension secteur 380 V)
9.6.2 Installation
Le générateur sera installé de manière souple sur le cadre de base, ce qui empêchera autant
que possible la transmission de vibrations sur le fondement.
L'installation souple sera effectuée sous forme de montage en trois points, le générateur étant
accroché par des griffes au cadre de base recouvert de caoutchouc.
La fixation du cadre du base sur le fondement a lieu de manière rigide grâce à des vis de
scellement ou à un assemblage par chevilles. S'il d'avère nécessaire, le cadre peut être
également fixé au socle avec une colle spéciale.
Le groupe générateur sera accompagné d'un réservoir à carburant contenant l'équivalent de
deux fois la consommation journalière, le réservoir sera équipé d'une pompe Japy.
137
En cas de doute, le Maître d'Œuvre sera en droit de demander une attestation du fabricant sur
les limites de fonctionnement du matériel proposé.
Dans tous les cas, l'ensemble des coûts de réalisation de ces mesures sont réputés compris
dans l'offre de l'Entrepreneur.
138
Pour ces mesures de niveau, une alimentation 24 VDC, sera prévue. Sauf indication contraire,
cette alimentation sera secourue par batteries pour l'autonomie suivante :
o 2 heures pour les installations secourues par un groupe électrogène
o 24 heures pour les autres installations.
140
• A distance (si pertinent) : les vannes d'alimentation pourront être commandées à partir
d'un système de commande situé un niveau plus haut. La fermeture et l'ouverture de
ces vannes s'effectuera en fonction du niveau dans le réservoir.
Les éventuelles installations de chloration ainsi que les équipements de sécurité et de
surveillance telle que l'installation de ventilation et la tour de neutralisation seront également
commandés à partir du système de commande.
141
6. Canalisations, vannes de sectionnement, raccordements et accessoires assurant les
liaisons suivantes :
• entre les fûts de stockage et les pompes doseuses (tous à installer dans la
chambre de javellisation).
• entre les fûts de stockage et un exutoire (pour vidange du fût) à coté de la
chambre de javellisation.
• entre les pompes doseuses et le lieu d’injection.
7. Deux pompes doseuses, complètement équipées, raccordées et câblées. Le
fonctionnement des pompes doseuses est conditionné et régulé en fonction du volume d'eau
sortant de la station de pompage affiné par le chlore résiduel mesuré. Le choix du
fonctionnement de l’une ou l’autre des pompes doseuses doit être assuré par commutateur sur
le coffret électrique. Le soumissionnaire doit également prévoir le basculement automatique des
pompes doseuses en cas de panne de la première.
8. Un coffret électrique pour l’affichage des mesures et des états, de protection et de
commande, à installer dans la chambre de javellisation.
Le soumissionnaire doit utiliser les plans ci-joint (plans coté, plans de la station de pompage,
…) pour le dimensionnement de ses canalisations et de ses câbles afin d’assurer le bon
fonctionnement de toute l’installation. Il ne peut en aucun cas demander des paiements
supplémentaires pour des raisons de dimensions et longueurs prévus par lui et qui s’avèrent
insuffisantes.
143
• 1 table de conférence 250 x 110 cm, 12 chaises,
• 2 étagères 200 x 100 x 40 cm,
• un système d'affichage des plans, 2 points d'éclairage (tubes néons).
• 1 Bureau 4 x 10 m contenant:
• 4 bureaux avec 2 corps à tiroirs (fermant à clef) 160 x 80 cm, 4 chaises de bureau,
• 4 tables 180 x 60 cm,
• 4 étagères 200 x 100 x 40 cm avec rayonnages, 1 armoire 200 x 100 x 40 cm fermant à
clef,
• 3 points d'éclairage (tubes néons), 2 prises de courant 220 V, 1 téléphone et sa ligne
limitée au Niger.
• Des sanitaires comprenant:
• 1 WC équipé avec robinet d'eau, y compris drainage, 1 lavabo,
• 1 douche avec boiler (eau chaude), y compris drainage, 1 miroir,
L'Entrepreneur prévoira et supportera les frais des raccords et de l'alimentation en eau,
téléphone et électricité (abonnement et consommations) des baraquements
mis à la disposition du Maître de l'Ouvrage et du Maître d'Œuvre. Il prévoira et supportera
également les frais de branchement et de fonctionnement (abonnement et consommations)
d'une ligne téléphonique limitée au Niger. Cette ligne sera installée dans le bureau de chantier
du Maître d'Œuvre, et destinée uniquement au Maître de l'Ouvrage et au Maître d'Œuvre.
Les infrastructures précitées devront être mises en place au moment de l'installation du
chantier. Leur disposition devra permettre l'exécution de la totalité des travaux faisant l'objet du
présent Appel d'Offres. Le déplacement éventuel des infrastructures de chantier avant le terme
de celui-ci, se fera avec l'accord du Maître d'Œuvre, et aux frais de l'Entrepreneur.
Sur demande du Maître d'Œuvre, elles pourront rester plus longtemps que la durée prévue (voir
prix de location mensuel dans le bordereau des prix), dans la limite de 3 mois supplémentaires
qui ne sont pas imputables à un retard de l'Entrepreneur. En cas de retard imputable à
l'Entrepreneur, la durée supplémentaire nécessaire de maintien des infrastructures ne sera en
aucun cas à la charge du Maître de l'Ouvrage.
144
PIECE N°7 CCTP
145
Caractéristiques des ouvrages et descriptions des travaux
GENERALITES
Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) fixe les conditions
d'exécution des travaux par l’Entreprise ou le groupement d’Entreprises, consortium ou
association d’entreprises adjudicataires des travaux de réalisation des infrastructures de
production, de stockage et du réseau d’adduction et de distribution d’une AEP- multi-villages
de Kiéché. Il a pour but de définir la nature, les prescriptions techniques et les normes à
observer pour la réalisation des travaux. Il laisse cependant à l’entrepreneur, sous son entière
responsabilité, le choix de la méthode d'exécution, de la conception du matériel et des
techniques à mettre en œuvre. Le maître d’ouvrage entend toutefois disposer d’ouvrages et
équipements réalisés et installés selon les normes en vigueur et en parfait état de marche
dans les conditions normales et exceptionnelles d’utilisation.
L’entrepreneur devra tenir compte dans son offre, des sujétions et obligations éventuelles que
lui imposent les autres corps d’Etat ainsi que des calculs techniques.
146
La fourniture et pose d’un groupe électrogène de secours de 70 KVA et son raccordement
aux installations existantes y compris l’installation d’un dispositif de basculement sur la
ligne NIGELEC ;
La fourniture et pose de 24 169 ml de conduite en PEHD et PVC (diamètre de conduite
variant de 63 à 250 mm) y compris grillage avertisseur, équipements et ouvrages de
gestion et de sécurisation de réseau (vannes, ventouses, protection pour traversées de
koris et traversées de route et regards de protection) ;
La réalisation de 26 bornes fontaines à deux robinets et de 1 kiosque à quatre robinets ;
La fourniture et la pose des bornes de repérage du réseau de distribution à installer tous
les 500 m (les dimensions sont à préciser dans le détail des prix).
EQUIPEMENT DE PRODUCTION
Les caractéristiques des équipements de production sont les suivantes :
Electropompe immergée
Hauteur manométrique totale HMT (m) 70
Débit global (m3/h) 50
Nombre 1,0
Groupes électrogène de secours
Nombre (u) 1
Puissance du groupe électrogène (kVa) 70,0
Unité
Compacte de chloration
Nombre (u) 2
Débit mini (l/h) 10,0
Capacité du bac PE (litres) 500
147
- D’un compteur d’eau, de type Woltman DN 100 ;
- D’un clapet anti-retour ;
- D’un Té avec tubulure de 20 sur lequel sera monté un robinet de prélèvement DN
20 ;
- D’un robinet vanne à brides ;
- D’un manomètre 5 bars muni de robinet-purge pour la lecture de la pression
Alimentions électriques
Liaison Transfo – TGBT et TGBT- Coffret électrique armoire Pompes Source :
Ligne 20 kV venant de Doutchi
• Distance Estimée dérivation HTA= 1portée 240m en technique nappe-voute
• Conducteur almélec 54.6mm² sur la dérivation alimentant le nouveau poste H61 Haut de
poteau 50KVA 20kV/400V Dyn11 ONA
• Type de câble U1000RV âme cuivre pour la partie secondaire du transfo jusqu’au tableau
de comptage
• Mode de pose : chemin de câble aérien code C selon la norme NF C 15100
Coffret Electropompe forage - Pompes doseuses-Utilités
• Distance Estimée entre local électrique et forage =20m maxi
• Type de câble U1000RV âme cuivre
• Mode de pose : chemin de câble aérien code C selon la norme NF C 15100
Fonctions et composition du coffret Electrique
Le coffret électrique doit assurer les fonctions suivantes :
• Alimentation utilités Eclairage intérieur& extérieur et Prises force
• Alimentation et commande marche arrêt & sécurités asservissements de l’électropompe
forage
• Alimentation Pompes doseuses et agitateurs bacs de préparation réactifs
• Protections contre la surintensité para-tenseur
Ce coffret doit être alimenté à partir du coffret inverseurs de sources Groupe GE Diesel et
Arrivée NIGELEC via comptage Triphasé Triple Tarif. Il doit être équipé d’un interrupteur
général pour les besoins de consignation
Ainsi, pour l’électropompe du forage, les signalisations et les informations suivantes doivent
être câblées :
• Marche/arrêt pompe
• Défauts électriques pompe
• Défauts sécurités bloquantes anti-cavitation, marche à sec
• Etat de la Commande soit Local/Auto-Distant
• Commande distante marche/arrêt
148
• Afficheur voltmètre avec un commutateur RST N
• Afficheur du courant absorbé pour l’électropompe
• Afficheur de compteur horaire de marche forage
Instrumentation et télégestion
Equipements de chloration
Consistance
149
Mesure de chlore résiduel
Il est prévu une mesure de chlore résiduel dans l'eau aux endroits indiqués. Le système de
mesure se composera d'une sonde de mesure et d'un module électrique pour la conversion
de la grandeur mesurée en un signal de sortie de 4 - 20 mA. Une fonction de self-control
générera une alarme en cas de défaut du système de mesure.
Commande de la chloration
Les équipements de commande pour la chloration seront installés au niveau du local de
chloration.
L'injection du chlore se fera au moyen d'une installation de dosage, laquelle sera régulée, en
fonction du débit momentané mesuré au point d'injection affiné par le chlore résiduel mesuré
à la sortie de l'espace de réaction. A des fins d'entretien, un commutateur à trois positions,
"En" / "Hors" / "Automatique" sera prévu pour sélectionner le mode d'opération de l'installation
de dosage.
150
- Remblais de fouille ;
- Béton de propreté ;
- Béton armé pour semelles isolées ;
- Béton armé pour poteaux amorces ;
- Béton armé pour longrine ;
- Béton armé pour chainages intermédiaires ;
- Béton armé pour poutres ;
- Dispositif en béton armé de protection de la cuve ;
- Et toutes les suggestions nécessaires à la bonne réalisation de l’ouvrage.
Outre les équipements hydrauliques, le château d’eau sera doté des équipements
électromécaniques suivants :
CLOTURE GRILLAGEE
Le forage, le réservoir, les équipements de départ des têtes de forage, les bâtiments
d’exploitations et les latrines seront protégés par une clôture grillagée de 300 ml de longueur.
La clôture sera constituée de grillage (diamètre 3 mm) galvanisé simple torsion de maille
50mm x 50mm et soutenu par des cornières de 50 et des poteaux de 15 x 15 cm en béton
armé dosé à 300 kg/m3 réalisés aux différents angles et après toutes les trois cornières. Le
151
grillage sera posé sur un soubassement en agglos plein de 40 x 20 x 20 cm construit sur une
semelle filante de de 30 x 15 cm. L’espacement maximum entre les axes des cornières ne
pourra excéder 3 m. Le grillage sera attaché au moyen de quatre (4) rangées de fil de fer
galvanisé diamètre 2.5 mm et du fil de fer recuit. Le fil de fer galvanisé sera tendu sur les
poteaux avec quatre tendeurs et raidisseurs. Les cornières seront protégées de la rouille par
une double couche croisée de peinture antirouille.
Tous les produits et matériaux utilisés pour la fabrication, la mise en œuvre et le traitement du
béton (adjuvants, rubans, huiles de coffrage, incorporés, etc.) doivent satisfaire entièrement
aux exigences de la production et du stockage de l'eau de boisson. A la demande du Maître
d'Œuvre, l'Entreprise devra, pour les matériaux non connus, apporter la preuve scientifique, à
ses frais, de cette propriété.
Ciment
Le ciment utilisé sera du ciment PORTLAND artificiel (CP A) de la classe 45 ou 55 répondant
aux spécifications de la norme NF P 15-301. L'emploi de ciment éventé, trop vieux ou encore
chaud est interdit. Le ciment comportant des grumeaux solides (à la suite d'absorption
d'humidité) doit être remplacé.
Les ciments entrant dans la composition des bétons armés des éléments enterrés seront
réalisés en ciment CLK. Ils devront satisfaire à la norme NF P 15-301. L'utilisation de ciments
spéciaux est subordonnée à l'autorisation écrite du Maître d'Œuvre.
Le ciment devra être livré et stocké à proximité du chantier dans des locaux secs, fermés et
munis d'un plancher. Il sera stocké en quantité suffisante pour que le chantier n'ait pas à
souffrir de retard à cause d'une livraison défectueuse. Le cas échéant, les silos de ciment
doivent être équipés d'une balance à ciment.
Granulats
Les granulats doivent répondre aux prescriptions de la norme NF P 18-301.
152
Les granulats proviendront de carrières agréées par le Maître d'Œuvre. Ils seront durs,
propres et sains. Tout matériau tendant à se casser en plaques ou aiguilles sera éliminé. Le
pourcentage en poids de matériaux étrangers contenus dans l'ensemble des granulats ne
dépassera pas 1 %.
Sables
- La teneur en silice devra être> 75% ;
- La courbe granulométrique sera comprise dans l'intervalle 0,25 - 3,15 ;
- Sable pour mortier 0/2,5, la proportion d'éléments retenus sur le tamis de module
35 (tamis de 2,5 mm) devra être < 10% ;
- Sable pour béton 0/2,5 - 2,5/7,5 ;
- Les équivalents de sable seront> 90 (mesuré sans séchage préalable) ;
- La proportion d'impuretés (argile, vase, matières solides ou solubles susceptibles
d'être élimées par « essais de décantation ») devra être < 1%.
Les sables entrant dans la composition des mortiers et des bétons ne doivent pas contenir en
poids plus de 2% de grains passant dans les mailles du tamis 0,10 mm.
Ils ne doivent pas renfermer plus de 5% de grains dont la plus grande dimension dépasse les
limites ci-après :
- Sable pour maçonnerie, enduits etc. 2,5 mm
- Sable pour béton armé 5,0 mm
Les matériaux hors catégories ne devront pas représenter, en poids, plus de 10% du total
aussi bien au-dessus qu'au-dessous des limites de la classe.
Graviers
Les graviers destinés à la confection du béton seront complètement purgés de terre, tamisés
et lavés si l'on en reconnaît la nécessité.
- La teneur en silice devra être> 75%
- Le coefficient de Los Angeles au plus égal à 25%.
Granulométrie :
- Béton de qualité : 8/15 et 15/25
- Gros bétons : 8/40 (sauf pour les bétons de remplissage où le diamètre maximum
pourra atteindre 50 mm).
Le coefficient de forme devra être ~ 0,15.
153
La proportion d'impuretés et de matières solubles devra être <1 % (processus de la norme NF
P 18301).
Eau de gâchage
L'eau de gâchage devra satisfaire aux exigences de la norme NF P 18-303. L'entrepreneur
doit justifier d'une source d'approvisionnement appropriée et, au besoin, faire effectuer des
analyses. Le Maître d'Œuvre pourra demander d'autres analyses pendant le déroulement du
chantier s'il a un doute sur la qualité de cette eau.
Adjuvants
Les adjuvants doivent répondre aux prescriptions des normes NF P 18-103 et NF P 18-331 à
338.
L'Entrepreneur devra, préalablement à l'emploi de ces produits, adresser une demande écrite
au Maître d'Œuvre en précisant la nature de l'adjuvant, les conditions de mise en œuvre et
les parties d'ouvrage dans lesquelles il compte les utiliser.
Il devra tenir compte de l'Art. 24.2.4 du fascicule spécial n083.23 bis (circulaire n083.30 du
27/5/83) relatif à l'agrément des adjuvants des bétons et de la circulaire n080.1 08 du 8 août
1980 du Ministère de l'Environnement et du Cadre de Vie (circulaire concernant l'agrément
des adjuvants et ajouts de bétons). L'incorporation en usine dans les liants d'un adjuvant ou
d'une addition améliorante quelconque, sans avis favorable écrit de la part du Maître d'Œuvre
est interdite.
La quantité de ces produits ne devra pas être supérieure à celle strictement requise pour le
résultat poursuivi.
154
L'acceptation du Maître d'Œuvre ne dégage en rien la responsabilité de l'Entrepreneur qui
reste entière quant à la solidité et à l'étanchéité des ouvrages.
Armatures
Les aciers à béton seront d'un type et d'une nuance agréés par le Maître d'Œuvre. Les
caractéristiques mécaniques, garanties par le producteur devront être au moins celles qui
figurent dans la fiche d'homologation acceptée par la commission instituée en application des
règles BAEL.
Les armatures seront de qualité Fe E400 ou Fe E500. Les aciers seront exempts de pailles,
fentes, criques, stries, gerçures, soufflures et autres défauts préjudiciables à leur résistance.
Leur surface ne devra pas présenter d'aspérités susceptibles de blesser les ouvriers.
Les aciers d'armature doivent être stockés sur des supports en bois, béton ou acier et
protégés des salissures.
Les aciers à béton seront à raccorder à l'installation de mise à terre des bâtiments. Des brides
de mise à terre reliées à la structure métallique du béton devront être prévues pour la
connexion des liaisons équipotentielles (voir chapitre "alimentation électrique").
Coffrages
L'Entrepreneur doit respecter les prescriptions indiquées à l'Art. 32 relatifs aux coffrages du
fascicule n 065 du C.C.T.G.
On distingue deux types de coffrages répondant aux différentes contraintes techniques :
Type 1 : Parements soignés simples, soit coffrage pour surfaces non apparentes, sans
exigences particulières, aspect quelconque, sans ébarbage ni reprise des redents,
mais reprise des nids de gravier.
L'aspect ne fait l'objet que d'une exigence de régularité générale.
Type 2 : Parements soignés fins. Pour les surfaces appelées à être en contact avec l'eau,
aspect propre, uniforme, sans bullage. Pour les surfaces destinées à rester
apparentes, aspect propre, uniforme, sans bullage, avec ébarbage et reprise des
redents et nids de gravier (voir ci-dessous).
Les parois de coffrage visibles de l'extérieur seront de classe « parois spéciales ». Elles
doivent permettre de réaliser des parements fins d'aspect très soignés, parfaitement dressés,
sans irrégularité et notamment sans nids de cailloux ni bavures de laitance. Pour obtenir ce
résultat, ils doivent être réalisés soit en planches rabotées après assemblage, soit en feuilles
de contre-plaqué ou de produit de synthèse avec joints collés par ruban, soit en tôles bien
dressées, ou par tout autre dispositif agréé par le Maître d'Œuvre.
155
Les coffrages pour les surfaces brutes de décoffrage doivent être bien dressés, sans
irrégularité localisée. Sauf pour les parties enterrées ou cachées, tous les coffrages sont
prévus pour parois soignées avec parements fins.
La classe de parois de coffrage (parois ordinaires, parois soignées, parois spéciales) doit
obligatoirement figurer sur les dessins d'exécution et être approuvée préalablement par le
Maître d'Œuvre.
Ils seront sains, de bonne qualité, exempts de fentes et de cassures, leurs arrêtes seront
vives et rectilignes, ils ne seront ni gauches, ni voilés.
Les coffrages seront rigides, indéformables, parfaitement étanches. Ils seront réalisés de telle
façon que le décoffrage des piliers, murs et poutres puisse s'effectuer avant celui des radiers,
hourdis et fonds de poutres.
Tous les angles des murs, exposés à la vue recevront une baguette d'angle triangulaire de 2
cm.
Mise en œuvre
Tous les coffrages seront soigneusement étudiés et construits avec des joints bien fermés. Ils
seront rigides et suffisamment étayés pour éviter toute déformation et toute fuite de mortier ou
de laitance pendant la construction. Ils seront conçus de façon à pouvoir être aisément
enlevés lors du décoffrage sans dommage pour le béton.
Tous les coffrages seront implantés correctement et toute trace de sciure ou de matériaux
étrangers sera soigneusement enlevée avant le bétonnage. Si nécessaire, on prévoira dans
les panneaux des ouvertures provisoires à cet effet.
La mise en place des coffrages sera assurée avec une tolérance de +/- 0,5 cm par rapport à
l'alignement théorique. Dans le cas où des coffrages auraient fléchi ou se seraient déplacés
ou si après décoffrage, les parements ne présentaient pas les qualités, la position ou la forme
requises, la démolition des parties défectueuses et leur remise en état seront ordonnées par
le Maître d'Œuvre et exécutées par l'Entrepreneur à ses frais.
Huile de coffrage
L'huile de coffrage doit remplir les conditions suivantes :
- Être conforme aux exigences des lois et règlement sur les denrées alimentaires et
plus particulièrement pour l'eau de boisson (attestation délivrée par un laboratoire
exigée).
156
- Ne pas laisser des traces sur le béton après décoffrage.
- Être sans effet sur les coffrages. Ne pas provoquer de taches par action sur leur
surface.
- Être compatible avec les peintures dans les locaux secs (ne pas produire des taches).
Réutilisation
Le nombre de réutilisations des coffrages sera déterminé par la qualité de ces derniers.
L'Entrepreneur est tenu de mettre à disposition, sans frais supplémentaires, de nouveaux
jeux de coffrages sur demande du Maître d'œuvre.
Préparation
Dès la mise en place des installations de chantier, des essais de convenance devront être
pratiqués pour établir la formulation optimale des bétons à mettre en œuvre pour l'ouvrage.
Les éléments ci-dessous donnent une première approximation destinée à être affinée par
ces essais de convenance.
Composition
Le béton sera composé :
- De ciment entrant dans l'une des catégories précisées à l'article 3.2.2 ;
- De sable ;
- De gravier ;
- D’eau de gâchage ;
- D’adjuvant(s) éventuel(s).
3
Béton B kg/m
150 Béton de propreté
B16
250 Béton de forme, de pente et de remplissage.
Béton étanche armé des radiers, murs et dalles de
B25 350 couverture des bâtiments et cuves, béton armé
préfabriqué.
B30 400 minimums Béton précontraint
Le choix du ciment pour le béton de propreté et des fondations sera adapté en fonctions des
qualités du terrain et soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Les dosages exacts de granulats pour les différentes parties des ouvrages seront déterminés
par des essais qui seront faits par l'Entrepreneur avec les agrégats produits par la station de
157
concassage. Les dosages seront ajustés périodiquement d'après les résultats d'essais sur les
échantillons fabriqués par les installations du chantier.
Le rapport eau-ciment devra être modifiable à la demande de façon à produire un béton à la
consistance requise pour les ouvrages intéressés et en tenant compte de toute variation de la
teneur en eau ou de la granulométrie des granulats à l'entrée du malaxeur. L’eau de gâchage
nécessaire doit être apportée à l'aide d'un dispositif de mesure installé sur le tambour du
malaxeur à béton. Pour obtenir un béton à faible retrait, il convient de ne pas dépasser un
rapport E/C de 0.45.
La plasticité du béton obtenu sera régulièrement contrôlée sur le chantier à l'aide du cône
d'Abrahms (équipement à fournir par l'Entrepreneur), conformément au mode opératoire de la
norme NF P 18 350. L’affaissement maximal devra être compris entre 3 et 6 cm. les essais
correspondants effectués à la demande du Maitre d'Œuvre seront à la charge de l'entreprise.
L’addition d'eau pour compenser une diminution de la maniabilité du béton qui aurait pour
cause soit une trop longue durée de malaxage, soit un séchage excessif avant la mise en
place, ne sera pas tolérée.
Pour obtenir un béton de haute qualité avec le minimum de ciment et d'eau, les deux
caractéristiques suivantes seront considérées comme essentielles :
- L’uniformité des bétons de gâchée en gâchée et d'un jour à l'autre ;
- La mise en place très soignée, avec des moyens suffisants permettant de travailler de
manière satisfaisante des bétons peu fluides.
Préparation
La centrale à béton ou les bétonnières de type tambour seront étanches et équipées d'un
système de lames assurant un malaxage efficace. Le malaxage durera au moins une minute
et demie après introduction de tous les éléments du béton y compris la quantité totale d'eau.
Si cette opération ne produit pas un béton dans lequel les constituants sont uniformément
répartis, sa durée pourra être augmentée. La bétonnière tournera à une vitesse uniforme et
devra être complètement vidée après chaque gâchée.
La première gâchée dans une bétonnière propre, à moins qu'elle ne soit une gâchée au
mortier, contiendra seulement la moitié de la quantité normale de gros agrégats pour tenir
compte des matériaux fins et du ciment qui pourraient rester adhérés au tambour.
Cette gâchée sera malaxée pendant au moins une minute de plus que la gâchée normale.
La bétonnière sera lavée à la fin de chaque période d'utilisation.
158
Résistance
Les résistances exigées à la compression à 28 jours seront les suivantes :
Dosage (kg/m3) 250 300 350 400
Pression adm. (N/mm2) 18 23 27 30
Ces valeurs sont relatives à des essais portant sur un minimum de 10 éprouvettes. La
résistance à la compression à 28 jours sur un seul échantillon ne devra pas être inférieure
aux résistances indiquées ci-dessus moins 30 bars (3 N/mm2).
Pièces préfabriquées
Le béton pour pièces préfabriquées est dosé sauf dérogations autorisées par le Maître
d'Œuvre, à 400 kg/m3. Pendant la prise et le durcissement, les pièces sont maintenues
humides par des arrosages fréquents.
Toutes précautions sont prises pour leur transport sur le chantier, de façon à ce qu'elles ne
soient ni épaufrées ni fissurées.
Les pièces en mauvais état seront refusées aussi bien au stockage qu'après leur mise en
œuvre. Les pièces rebutées sont enlevées du chantier aux frais de l'Entrepreneur à la
demande du Maître d'Œuvre.
Mortiers
Composition en kg de ciment par m3 de sable sec :
Agglomérés
Le béton pour agglomérés est dosé sauf dérogation autorisée par le Maître d'Œuvre à 300 kg
de ciment CPA 45 pour un mélange approprié de 1 300 litres de granulats. Les agglos
devront avoir une résistance à l'écrasement de 3 bars au minimum et pourront être au grain
de riz ou en sable. Ils seront conservés à l'ombre et fréquemment arrosés jusqu'à
durcissement complet.
159
RESEAU D’ADDUCTION ET DE DISTRIBUTION
Matériaux
Le réseau de distribution sera réalisé avec le matériel que la SPEN utilise sur ses réseaux
afin de standardiser l'équipement et faciliter éventuellement la maintenance.
Les matériaux retenus pour la conduite de refoulement sont de nature organique, en PVC ou
PEHD. La pression nominale de la conduite de distribution est de 10 bars (PN10).
Les pièces spéciales sur les ouvrages courants seront en fonte PN10.
Afin d'être suffisamment protégées contre les actions mécaniques causées par le trafic, les
conditions atmosphériques, etc., les conduites sont enterrées en règle générale avec un
recouvrement de 0,80 m au minimum. La largeur de la fouille sera d’au moins 60 cm. Cette
profondeur est également indispensable pour protéger la conduite des grandes variations de
160
température. En effet, une conduite placée trop près de la surface subit un grand
échauffement et l'eau tiède devient un excellent terrain pour le développement des germes.
Ventouses
Une mauvaise désaération des canalisations lors du remplissage, l'aspiration dans les
conduites en dépression (mauvaise étanchéité des conduites d'aspiration des pompes, par
exemple), ou le dégazage de l'eau sous pression peut entraîner la présence d'air dans la
conduite de refoulement.
Les poches d'air ainsi constituées dans les conduites nuisent au bon fonctionnement des
installations car :
• Elles augmentent les pertes de charge en diminuant la section de passage dans les
conduites qui entraîne une diminution du débit et un gaspillage d'énergie ;
• Elles augmentent le risque de coups de bélier.
Pour les ventouses, les conduites de diamètre inférieur ou égal à 250 mm seront équipées de
purgeurs d'air de 60 mm de diamètre. Pour les conduites de diamètre 250 mm, le diamètre du
purgeur d'air sera égal à 100 mm.
Vidange
Les robinets vannes de vidange seront placés aux points bas du réseau, de façon à permettre
sa vidange en totalité lors de travaux d'entretien ou de réparations et également au moment
du remplissage des conduites précédant leur mise en service.
Aux points du réseau où cela est nécessaire, une canalisation d'écoulement et un puits perdu
seront prévus pour l'évacuation des eaux de vidange.
Les robinets vannes seront installés dans des regards en maçonnerie dont la largeur et
longueur seront fonction du nombre de vanne abritées. Les dimensions indicatives des
regards prévus sont :
• Regard de type 1 : 100 cm x 100 cm et hauteur variable. Il est prévu pour recevoir une
seule vanne.
• Regard de type 2 : 100 cm x 150 cm et hauteur variable. Il est prévu pour recevoir
deux (2) vannes.
• Regard de type 3 : 150 cm x 150 cm et hauteur variable. Il est prévu pour recevoir
trois (3) à quatre (4) vannes.
•
161
La profondeur des regards est quant à elle fonction de la profondeur de pose de conduites.
Tout regard d'une profondeur excédant 1 m sera équipé d'une échelle ou d'échelons en acier
galvanisé.
Les couvercles d'accès des regards seront en fonte, diamètre 600 mm.
Massifs de butée
Afin d'éviter les mouvements dus aux poussées de l'eau transportée dans les conduites (par
exemple un coup de bélier), des butées seront réalisées chaque fois que la conduite :
• Change de direction
• Change de diamètre
• Est dérivée (té. branchement. etc.)
Ainsi, des butées seront prévues au droit de chaque té, coude, plaque pleine, etc., à
l'exception des tés des ventouses qui ne produisent pas de poussée particulière. Lorsque la
conduite traverse un fossé, elle sera ancrée de chaque côté du fossé par une butée en béton
adéquate.
Dans les courbes à grands rayons obtenues par une suite de déviation soit aux joints des
tuyaux en fonte, soit grâce à la flexibilité des tuyaux PVC, les poussées sont absorbées par le
remblai.
Les butées agissent par la réaction de leur surface d'appui sur la conduite et par le frottement
du massif sur le terrain ; les forces de poussées et de réactions s'équilibrent et permettent de
reprendre des forces qui ne peuvent pas être reportées sur les joints d'étanchéité. Les
dimensions des butées suivant les diamètres de conduites et nature de terrain devront
également faire partie des dossiers d’exécution de l’entreprise.
N° Description
01. Equipements de production
01 - 01 Plan d’implantation des équipements de la station de pompage
01 - 02 Equipement tête de forage
01 - 03 Bâtiment d’exploitation
01 – 04 Clôture grillagée
01 - 05 Bloc latrine
162
02. Ouvrage de stockage et équipement
02 - 01 Equipement hydraulique du réservoir
03. Réseau d’adduction et de distribution
03 - 01 Plan de masse global du réseau
03 - 02 Plan du réseau à mettre en œuvre dans le cadre de ce marché
03 - 03 Borne fontaine
03 - 04 Traversée de route latéritique
03 - 05 Traversée de route bitumée
03 - 06 Traversés koris enterrés
03 - 07 Dispositif de vidange
03 – 08 Dispositif de ventouse
03 – 09 Plan type regard de visite
03 – 10 Bouche à clef
03 – 11 Kiosque – borne fontaine
163
PIECE N°8 : ANNEXES DAO
164
ANNEXES AU DAO
9. PLANS DE MASSE
165
MODELE DE DECLARATION D'ENGAGEMENT D'ASSURANCES (1)
Représentant de l’Entreprise…………………………………………………...............
Les frais et primes résultant de ces assurances sont inclus dans mes prix unitaires et
forfaitaires, ils ne feront l'objet d'aucun paiement séparé sous quelque prétexte que ce
soit.
Le soumissionnaire
166
MODELE DE LETTRE DE SOUMISSION (2)
Après avoir pris connaissance de toutes les pièces constitutives du dossier d'appel
d'offres « NER 231/CTB/PAMED2 EXT/2016 » relatif aux travaux de construction des
infrastructures de production, de stockage et du réseau de d’adduction et de
distribution d’une AEP multi villages dans la commune rurale de Kiéché, Département
de Dogondoutchi, Région de Dosso, Niger.
Après avoir apprécié la nature, les difficultés, le volume et la valeur des prestations à
réaliser et sous la responsabilité de ……………………, m’engage à fournir et ce
conformément aux dispositions du Cahier des Clauses Administratives Particulières,
Cahier des Clauses Techniques Particulières et les documents annexes, les
prestations prévues moyennant les prix unitaires et forfaitaires indiqués dans le
bordereau des prix.
Le montant total du devis estimatif s'élève à la somme de: ……….. (en lettres et en
chiffres en FCFA) ;
Demande que les sommes dues par le PAMED2 EXT Dosso, au titre de l'exécution du
marché « NER 231/CTB/PAMED2 EXT/2016 », me soient payées par crédit au
compte N° …………ouvert au nom de l’entreprise ………………. à la Banque
…………………………
Signature du Soumissionnaire
167
FORMULAIRE DE GARANTIE DE SOUMISSION (3)
Nous nous engageons à payer au « Programme d’Appui à la Mise en place des Entités
Décentralisées dans la Région de Dosso Phase 2 Extension (PAMED2 Ext) », le montant
stipulé ci-dessus dès réception de sa première demande écrite, sans que celui-ci soit tenu de
justifier sa demande, étant entendu toutefois que, dans sa demande, il notera que le montant qu’il
réclame lui est dû parce que l’une ou l’autre des conditions ci-dessus, ou toutes les deux sont
remplies, et qu’il spécifiera quelle(s) condition(s) a ou ont joué.
La présente garantie sera valable pour toute la période pendant laquelle les offres des
soumissionnaires seront examinées par le maître d’œuvre, c’est-à-dire 120 jours à partir de la
date d’ouverture des plis.
Fait à………………le………………….
Madame/Monsieur
Après avoir examiné, en vue de la soumission de notre offre pour les travaux de
construction des infrastructures de production, de stockage et du réseau de
d’adduction et de distribution d’une AEP multi villages dans la commune rurale
de Kiéché, Département de Dogondoutchi, Région de Dosso, Niger, nous
soussignés, avons bien pris connaissance des dispositions du code d’éthique en
marché public et délégation de service public approuvé par décret N°2011-
688/PRN/PM du Décembre 2011 et nous engageons à respecter toutes les
dispositions de ce texte nous concernant, pendant la procédure de passation de
marché et, si notre soumission est acceptée pendant son exécution.
Nous savons, qu’à titre de sanction, nous pouvons être écartés temporairement de la
commande publique, conformément à la réglementation, s’il est établi que nous nous
sommes livrés à une ou plusieurs des pratiques, ci-après, dans le cadre de la
passation et de l’exécution du marché ;
• Activités corruptives à l’égard des agents publics en charge de la passation de
marché
• Manœuvres frauduleuses en vue de l’obtention du marché
• Ententes illégales
• Renoncement injustifié à l’exécution du marché si notre soumission est
acceptée ; et
• Défaillance par rapport aux engagements que nous nous sommes souscrits.
Nous savons aussi que ces sanctions administratives sont sans préjudice aux
sanctions pénales prévues par les lois et réglementations en vigueur au Niger.
Fait à ………………………………….
169
MODELE A REMPLIR SEULEMENT EN CAS D’ADJUDICATION
DU MARCHE
170
FORMULAIRE DE GARANTIE DE REMBOURSEMENT DE L’AVANCE DE DEMARRAGE
(5)
Bénéficiaire :
Programme d’Appui à la Mise en place des Entités Décentralisées dans la Région de Dosso
Phase 2 (PAMED2 EXT)
Le recouvrement sera effectué par précomptes sur les acomptes dus à l’attributaire.
La main levée sera prononcée au dépôt d’un document émis par le « PAMED2 EXT »
prouvant que l’avance de démarrage a été totalement remboursée par l’entreprise.
171
FORMULAIRE DE GARANTIE DE BONNE EXECUTION (6)
Bénéficiaire :
Programme d’Appui à la Mise en place des Entités Décentralisées dans la Région de Dosso
Phase 2 (PAMED2 EXT)
Attendu que, si l’offre de (a) ………………est retenue, le soumissionnaire doit fournir une
garantie de bonne exécution de cinq pour cent (5%) du montant initial du marché.
172
CRITERES DE NOTATIONS DES OFFRES – ANNEXES AU DPAO
CRITERES DE NOTATION DES OFFRES TECHNIQUES (1)
DENOMINATION DE L'ENTREPRISE :
PERSONNEL DE L’ENTREPRISE NOTE RECUE
Nombre de projets (réalisation d’AEP multi-
Nombre d’années d’expérience dans le domaine (domaine des AEP
villages avec pose de conduite en PVC et en
Chef de projet sur 9 points multi-villages)
PEHD) similaires réalisés
Sur 4 points
Sur 5 points
Ingénieur (BAC +5) hydraulicien, Si le diplôme est conforme : Si le diplôme est conforme :
génie civil ou génie rural sur 9 10 ans d’expérience professionnelle dans le domaine Au moins 3 projets similaires
points = 4 points = 5 points
Niveau de formation et nombre d’années d’expérience dans le domaine Nombre de projets (réalisation d’AEP multi-
Chef ou conducteur de de la réalisation d’AEP multi-villages avec pose de conduite en PVC et villages avec pose de conduite en PVC et en
chantier sur 6 points en PEHD (Ingénieur, TS, Adjoint Technique) Sur 3 points PEHD) similaires réalisés
Sur 3 points
10 ans d’expérience professionnel et diplôme d’ingénieur
= 3 points
Ingénieur, technicien ou adjoint
10 ans d’expérience professionnel et diplôme de technicien
technique hydraulicien, génie Au moins 2 chantiers similaires = 3 points
= 2 points
civil ou génie rural sur 6 points
10 ans d’expérience professionnel et diplôme d’adjoint technique
= 1 point
Chefs d’équipe sur le chantier sur 8 points
(Indiquer pour chacun d’entre eux le nombre d’années d’expériences et les projets similaires réalisés : réalisation d’AEP multi-villages avec pose de conduite
en PVC et en PEHD)
Plombier /2 Plombier : Si 5 ans d’expérience et au moins 2 projets AEP simple ou multi-villages= 2 points
Electromécanicien /2 Electromécanicien : Si 5 ans d’expérience et au moins 2 projets d’AEP simple ou multi-villages = 2 points
Maître Macon /2 Maître Macon : Si 5ans d’expérience et au moins 2 projets d’AEP simple ou multi-villages = 2 points
Ferrailleur /2 Ferrailleur : Si 5ans d’expérience et au moins 2 projets d’AEP simple ou multi-villages = 2 points
TOTAL 1 Sur 23 points
NB : Pour le personnel clé (chef de projet, chef de chantier, tous les chefs d’équipes) joindre obligatoirement les copies légalisées du dernier diplôme et les CV
signés et daté. La notation ne doit pas être relative afin d’éviter par exemple d’attribuer des notes maximales aux candidats ayant présentés le plus de moyens
et de noter les autres candidats disposant de peu de moyens au prorata de ces notes.
173
CRITERES DE NOTATION DES OFFRES TECHNIQUES (2)
MOYENS MATERIEL ET EQUIPEMENT A METTRE A LA
NOTE RECUE :
DISPOSITION DES TRAVAUX : NOTE SUR 30 POINTS.
Note
MATERIEL ET EQUIPEMENT (JUSTIFIE) Note maxi. Propre A louer Commentaires
obtenue
1 Camion benne/camion de transport du matériel et des matériaux 2
1 Camion grue 2
1 Véhicule de liaison 2
1 Camion-citerne ou citerne tractable/Cuve 2
2 Vibreurs 2
Divers matériels du chantier (brouette, pioche, pelle, barre à mine, ...)
1
(à spécifier par le soumissionnaire)
Outillages de plomberie (à spécifier par le soumissionnaire) 1
Outillages d'électromécanique (à spécifier par le soumissionnaire) 2
Groupe électrogène 10 KVA au minimum pour le besoin du chantier 2
Matériel de topographie (Niveau de chantier ou théodolite, mires,
2
jalons, piquets métalliques, …) (à spécifier par le soumissionnaire)
Equipements d'essai de pression des canalisations (pompe
d’épreuve, groupe et accessoires) (à spécifier par le 2
soumissionnaire)
Matériels de soudure (à spécifier par le soumissionnaire) 2
Outillage de maçon (à spécifier par le soumissionnaire) 2
Outillage de ferraillage et de menuiserie bois 2
Matériel de mesure (décamètre, sonde électrique, PH-mètre,
2
conductimètre, …) (à spécifier par le soumissionnaire)
Matériel de sécurité dont trousse de secours (à spécifier par le
1
soumissionnaire)
Matériel de communication 1
TOTAL 2 30
NB : Matériel propre et justifié = totalité des points - matériel à louer avec attestation de mise à disposition = moitié des points
174
CRITERES DE NOTATION DES OFFRES TECHNIQUES (3)
REFERENCES TECHNIQUES DE L’ENTREPRISE / 30 POINTS NOTE RECUE :
- AEP multi-villages avec pose de conduites en PVC d’un ∅ de 250 et plus
= 3 points par tranche de 1000 ml
- AEP multi-villages avec pose de conduites en PVC d’un ∅ compris entre
Nombre d’AEP neuves multi-villages réalisées et attestées au 100 et 250 = 1 point par tranche de 1000 ml
cours des cinq (5) dernières années de 2011 à 2015 - AEP multi-villages avec pose de conduites en PVC d’un ∅ inférieur à 100
= 1 point par tranche de 5000 ml
- AEP multi-villages avec pose de conduites en PEHD quel que soit le ∅ =
3 points par tranche de 1000 ml
NB : les points se cumulent jusqu’à un maximum de 30 points
TOTAL3 Sur 30pts
175
B) NOTE FINANCIERE (sur 100 points)
Où :
Ni = note du soumissionnaire considéré
MD = l'offre du moins disant
Mi = l'offre du soumissionnaire considéré
NB :
- Note de l’offre la moins disante est de : 100 points
- Les erreurs de calcul entraîneront une diminution de la note financière établie de la façon suivante :
• Manque de concordance entre les chiffres et les lettres des prix unitaires (- 2 points) ;
• Erreur dans le calcul horizontal dans le devis estimatif (- 1,5 points) ;
• Erreur dans le calcul vertical dans le devis estimatif (- 1,5 points) ;
• Erreur de report des prix ou des quantités des travaux prévus (- 1.5 points).
Une erreur commise est pénalisée une seule fois lorsqu’elle entraîne d’autres erreurs.
La note totale sur 100, obtenue par chaque soumissionnaire est calculée à partir de la pondération ci-dessous :
176
Formulaires de Bordereau des Prix Unitaires et de
Détail Quantitatif et Estimatif
177
Modèle de Bordereau des Prix Unitaires (BPU) et Détail Quantitatif et
Estimatif (DQE)
A. Préambule
1. Le Bordereau des prix doit être pris en compte par le Soumissionnaire conjointement
avec les Instructions aux Soumissionnaires, les Cahiers des Clauses Administratives Générales
et Particulières, les spécifications techniques et les plans.
2. Les quantités spécifiées dans le Devis Quantitatif et Estimatif (DQE) sont des quantités
estimées et provisoires. Elles fourniront une base commune pour l’évaluation des offres et
l’attribution du marché. La base des règlements sera les quantités réelles de travaux
commandés et exécutés, telles qu’elles seront mesurées par l’Entrepreneur et vérifiées par le
Maître d’Œuvre, et valorisées aux taux et prix spécifiés au Bordereau des prix chiffré présenté
par l’Entrepreneur dans son offre. Dans les cas où cette valorisation n’est pas applicable, ou
dans tout autre cas, le règlement se fera aux taux et prix que le Maître d’Œuvre pourra fixer
dans le cadre des termes du Marché.
3. Sauf dispositions contraires spécifiées dans le Marché, les prix fournis par
l’Entrepreneur dans le Bordereau des prix chiffré inclus dans son offre devront comprendre
toutes les installations de construction, la main-d’œuvre, la supervision, les matériaux, le
montage, l’entretien, les assurances, les frais généraux et profits, les impôts, droits et taxes,
ainsi que la couverture des risques généraux, des engagements et autres obligations spécifiées
explicitement ou implicitement dans le Marché.
4. Un prix devra être indiqué pour chaque poste dans le Détail quantitatif et estimatif
chiffré, que les quantités soient spécifiées ou non. Le coût des postes pour lesquels
l’Entrepreneur n’a pas indiqué de prix sera considéré comme couvert par d’autres prix indiqués
dans le Détail quantitatif et estimatif chiffré.
5. Le coût total en accord avec les dispositions du Marché sera inclus dans les postes
spécifiés dans le Bordereau des prix et le Détail quantitatif et estimatif chiffrés. Lorsqu’un poste
n’est pas spécifié, le coût correspondant sera considéré comme distribué parmi les prix
mentionnés pour des postes correspondants des travaux.
6. Les indications générales et les descriptions des travaux et matériaux ne sont pas
nécessairement reprises ou résumées dans le Bordereau des Prix Unitaires (BPU) et le Devis
Quantitatif et Estimatif (DQE) inclus dans le Dossier d’Appel d’Offres. Les références, explicites
ou implicites, aux sections appropriées du Dossier doivent être considérées avant de chiffrer les
prix pour chaque poste du Bordereau des prix et du Détail quantitatif et estimatif chiffrés soumis
dans l’offre.
7. Les matériaux définis comme “roches” sont ceux qui, au jugement du Maître d’Œuvre,
nécessitent l’usage d’explosifs, de pics ou marteaux pneumatiques, ou l’utilisation de foreuses à
air comprimé pour leur extraction et qui ne peuvent être enlevés/fragmentés qu’avec un
bulldozer d’au moins cent cinquante (150) chevaux au frein équipé d’un ripper à une dent.
8. Durant l’évaluation des offres, les erreurs arithmétiques éventuelles relevées dans le
Bordereau des Prix Unitaires et le Devis Quantitatif et Estimatif seront corrigées par la
commission d’analyse. Le soumissionnaire à l’obligation d’acceptation de ces prix corrigés.
9. La méthode de constatation des prestations exécutées en vue des règlements devra
être en accord avec : les quantités spécifiées et acceptées dans le cadre du devis estimatif sur
accord du dossier d’exécution accepté par le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage.
178
CADRE DE BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES
179
CADRE DE BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES
Poste 1 - Prix généraux
Prix Prix
unitaires unitaires
N° Désignation des tâches Unité
en chiffre en lettre
(FCFA) (FCFA)
1 PRIX GENERAUX
1.1 Installations de chantier et travaux préparatoires
Amenée, mise à disposition et repli des installations
1.1.1 ff
de chantier
1.1.2 Implantation et levé topographique ff
1.1.3 Plans d’exécution et de récolement ff
1.2 Essais d’étanchéité et désinfection
1.2.1 Essais de pression (d'étanchéité) conduite ff
1.2.2 Lavage et désinfection des conduites ff
1.3 Essai de mise en service
1.3.1 Essai général de mise en service ff
Prix Prix
unitaires unitaires
N° Désignation des tâches Unité
en chiffre en lettre
(FCFA) (FCFA)
180
2.4.1 Armoire électrique commande électropompe ens
2.4.2 F&P chemins de câbles et câbles U1000RV ens
2.4.3 Coffret inverseur 125A tetra ens
2.5 Partie "Electropompe" - Groupes électropompes
2.5.1 F&P Electropompe 50 m³ - 70 m ens
2.5.2 F&P colonne d'exhaure DN 80 ens
Ballon application "surpresseur" 5000L + accessoires
2.5.3 ens
raccordements
2.6 Instrumentation & contrôle commande
Débitmètre électromagnétique Endress H. 50m3/h +
2.6.1 ens
accessoires de pose
2.6.2 Equipement complet en tête de forage DN 80 ens
F&P capteur de pression 4-20mA, 0-6bar fixation
2.6.3 ens
refoulement
2.6.4 Sonde niveau poire TOR ens
2.6.5 Pressostat plage ON/OFF pce
Sonde niveau château ANA 4-20mA Plage 0-6m eau
2.6.6 ens
avec rall. câble 30m
Coffret Télégestion avec RTU S520 Boitier
2.6.7 ens
entrées/sorties liaison DL-HFO
Paramétrage et mise à jour et modification du poste
2.6.8 ens
superviseur
2.6.9 Manomètre à cadran sur refoulement pompe ens
Dispositif modem transmission par radio niveau 4 -20mA
2.6.10 ens
réservoir - forage
2.6.11 Alimentation photovoltaïque du réservoir ens
Prix Prix
unitaires unitaires
N° Désignation des tâches Unité
en chiffre en lettre
(FCFA) (FCFA)
3 GROUPE ELECTROGENE DIESEL
F&P groupe électrogène Diesel 70kVA PRP
3.1 insonorisé accompagne de deux futs de 200 L de ens
gas-oil chacun y compris toute sujétion
La formation deux surveillants de station en entretien
et plomberie et leur équipement de caisse outils
3.2 d'électromécanicien complète, la fourniture de guide U
de maintenance et d'entretien y compris toutes
sujétions
181
CADRE DE BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES
Poste 4 - Ouvrage de stockage et équipement
Prix Prix
unitaires unitaires
N° Désignation des tâches Unité
en chiffre en lettre
(FCFA) (FCFA)
4 STOCKAGE ET EQUIPEMENT
4.1 Sondage et étude technique ff
4.2 Support en béton armé de 10 m de hauteur
4.2.1 Fouille en pleine masse pour semelle m³
4.2.2 Remblais de fouille m³
4.2.3 Béton de propreté m³
4.2.4 Béton armé pour semelles isolées m³
4.2.5 Béton armé pour amorces des poteaux m³
4.2.6 Béton armé pour longrines m³
4.2.7 Béton armé pour poteaux m³
4.2.8 Béton armé pour chainage intermédiaire m³
4.2.9 Béton armé pour poutres m³
4.2.10 Béton armé pour dalle m³
Dispositif en béton armé pour la protection de la
4.2.11 m³
cuve
Cuve de 300 m³ en acier inoxydable
- Fond plat en tôle de 5 mm
- Virole cylindrique en tôle de 4 mm
- Toit conique en tôle de 3 mm avec pare soleil
en cornière de 50x50x5 et fer IPN 80
- Trou d'homme sur la partie supérieure de ∅ 60
4.3 cm ens
- Echelle intérieure en acier inoxydable amovible
- Indicateur de niveau avec flotteur et contre-
poids
- Echelle extérieure à crinolines
- Quatre réservations sur le fond pour le
passage des conduites
Equipement hydraulique du château
- Tuyau en acier galva de 250
- Robinets vannes de 200
4.4 - Clapet antiretours de 200 ens
- Joints
- Conduite d'évacuation du trop-plein vers le
puits perdu hors clôture grillagée y compris
toutes sujétions
182
CADRE DE BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES
Poste 5 - Réseau d'adduction - distribution
Prix Prix
unitaires unitaires
N° Désignation des ouvrages Unité
en chiffre en lettre
(FCFA) (FCFA)
5 RESEAU D'ADDUCTION ET DE DISTRIBUTION
5.1 TRANCHEES ET CANALISATION EN PEHD ET EN PVC
Tranchée + Fourniture et pose tuyau PEHD à
5.1.1 ml
pression PN10-DE63
Fourniture et pose tuyau PVC à pression PN10-
5.1.2 ml
DE90
Tranchée + Fourniture et pose tuyau PVC à
5.1.3 ml
pression PN10-DE110
Tranchée + Fourniture et pose tuyau PVC à
5.1.4 ml
pression PN10-DE160
Tranchée + Fourniture et pose tuyau PVC à
5.1.5 ml
pression PN10-DE 200
Tranchée + Fourniture et pose tuyau PVC à
5.1.6 ml
pression PN10-DE 250
5.1.7 Plus-values pour tranchées sur route de latérite ml
5.1.8 Plus-values pour tranchées sur route bitumée ml
5.2 GENIE CIVIL
5.2.1 Regards
5.2.1.1 Regard pour vanne de sectionnement, type 1 U
5.2.1.2 Regard pour vanne de sectionnement, type 2 U
5.2.1.3 Regard pour vanne de sectionnement, type 3 U
5.2.1.4 Regard pour ventouses U
5.2.1.5 Ouvrage de vidange complet U
5.2.2 Vannes
5.2.2.1 Robinet-vanne à brides DN60 U
5.2.2.2 Robinet-vanne à brides DN80 U
5.2.2.3 Robinet-vanne à brides DN100 U
5.2.2.4 Robinet-vanne à brides DN150 U
5.2.2.5 Robinet-vanne à brides DN200 U
5.2.2.6 Robinet-vanne à brides DN250 U
5.2.3 Ventouses
5.2.3.1 Ventouses pour conduites DN 60 U
5.2.3.2 Ventouses pour conduites DN 80 U
5.2.3.3 Ventouses pour conduites DN 110 U
5.2.3.4 Ventouses pour conduites DN 150 U
5.2.3.5 Ventouses pour conduites DN 200 U
183
5.2.3.6 Ventouses pour conduites DN 250 U
5.2.4 Vidanges
5.2.4.1 Dispositif de vidange pour conduites PVC 63 U
5.2.4.2 Dispositif de vidange pour conduites PVC 90 U
5.2.4.3 Dispositif de vidange pour conduites PVC 110 U
5.2.4.4 Dispositif de vidange pour conduites PVC 160 U
5.2.4.5 Dispositif de vidange pour conduites PVC 200 U
5.2.5 Bornes fontaine - Génie civil et équipement
Bornes fontaine à deux robinets y compris toutes
5.2.5.1 Ens
sujétions
Bornes fontaines Kiosque à 4 robinets y compris le
5.2.5.2 canal et puits perdu pour l''évacuation des eaux Ens
perdues et toutes sujétions
184
CADRE DE DEVIS ESTIMATIF
185
Récapitulatif des coûts des travaux
N° Prix
Désignation des tâches Unité Qté Montant
Prix unitaires
1 PRIX GENERAUX
1.1 Installations de chantier et travaux préparatoires
1.1.1 Amenée, mise à disposition et repli des installations de chantier ff 1
1.1.2 Implantation et levé topographique ff 1
1.1.3 Plans d’exécution et de récolement ff 1
Sous total 1.1 - Installation de chantier
1.2 Essais d’étanchéité et désinfection
1.2.1 Essais de pression (d'étanchéité) conduite ff 1
1.2.2 Lavage et désinfection des conduites ff 1
Sous total 1.2 - Essais d'étanchéité et désinfection
1.3 Essai de mise en service
1.3.1 Essai général de mise en service ff 1
Sous total 1.3 - Essais mise en service
Total 1 - Prix généraux
Prix
N° Désignation des tâches Unité Qté Montant
unitaires
2.1 TERRASSEMENTS
2.1.1 Tranchées
Tranchée pour pose sur sable de canalisations en
2.1.1.1 ml 100
terrain latéritique
Sous-total 2.1 -TERRASSEMENTS
2.2 Bâtiments d'exploitation et local groupe
2.2.1 Latrine ff 1
Local de groupe électrogène + tête de forage +
2.2.2 ff 1
chloration
2.2.3 Local de tête de forage + chloration ff 1
186
Sous-total 2.2 - Bâtiments d'exploitation et local groupe
2.3 Clôture en matériau définitif
Construction d’une clôture grillagée de 2 m de
hauteur y compris un portail avec 2 battants de 4m
2.3.1 ml 300
de largeur et un portillon de 1m de largeur (voir
détails au niveau de la définition des prix)
Sous-total 2.3 - Clôture en matériau définitif
2.4 ARMOIRE ELECTRIQUE + coffret INVERSEUR de sources N/S
2.4.1 Armoire électrique commande électropompe ens 1
2.4.2 F&P chemins de câbles et câbles U1000RV ens 1
2.4.3 Coffret inverseur 125A tetra ens 1
Sous-total 2.4 - ARMOIRE ELECTRIQUE + coffret INVERSEUR de sources N/S
2.5 Partie "Electropompe" - Groupes électropompes
2.5.1 F&P Electropompe 50m³ - 70m ens 1
2.5.2 F&P colonne d'exhaure DN 80 ens 1
Ballon application "surpresseur" 5000L
2.5.3 ens 1
+accessoires raccordements
Sous-total 2.5 - Partie "Electropompe" - Groupes électropompes
2.6 INSTRUMENTATION & CONTRÔLE COMMANDE
Débitmètre électromagnétique Endress H. 50m3/h
2.6.1 ens 1
+accessoires de pose
2.6.2 Equipement complet en tête de forage DN 80 ens 1
F&P Capteur de pression 4-20mA, 0-6bar fixation
2.6.3 ens 1
refoulement
2.6.4 Sonde niveau poire TOR ens 2
2.6.5 Pressostat plage ON OFF pce 1
Sonde niveau château ANA 4-20mA Plage 0-6m
2.6.6 ens 1
eau avec rall. câble 30m
Coffret Télégestion avec RTU S520 Boitier
2.6.7 ens 2
Entrées/sorties liaison DL-HFO
Paramétrage et mise à jour et modification du
2.6.8 ens 1
poste superviseur
2.6.9 Manomètre à cadran sur refoulement pompe ens 1
Dispositif Modem Transmission par radio Niveau 4-
2.6.10 ens 1
20mA Réservoir - forage
2.6.11 Alimentation photovoltaïque du réservoir ens 1
Sous-total 2.6 - INSTRUMENTATION & CONTRÔLE COMMANDE
TOTAL 2 - EQUIPEMENTS DE PRODUCTION ET DE COMMANDE
187
CADRE DE DEVIS ESTIMATIF QUANTITATIF
Poste 3 - Groupe électrogène
N° Prix
Désignation des tâches Unité Qté Montant
Prix unitaires
3 GROUPE ELECTROGENE DIESEL
F&P groupe électrogène Diesel 70kVA PRP
3.1 insonorisé accompagne de deux futs de 200 L de ens 1
gas-oil chacun y compris toute sujétion
La formation deux surveillants de station en entretien
et plomberie, et leur équipement de caisse outils
3.2 d'électromécanicien complète , la fourniture de guide u 1
de maintenance et d'entretien y compris toutes
sujétions
Total 4 - Groupe électrogène
Prix
N° Désignation des tâches Unité Qté unitaires Montant
FCFA
4 STOCKAGE ET EQUIPEMENT
4.1 Sondage et étude technique ff 1
Sous-total 4.1 -
4.2 Support en béton armé de 10 m de hauteur
4.2.1 Fouille en pleine masse pour semelle m³ 74
4.2.2 Remblais de fouille m³ 52
4.2.3 Béton de propreté m³ 12
4.2.4 Béton armé pour semelles isolées m³ 43
4.2.5 Béton armé pour amorces des poteaux m³ 2,76
4.2.6 Béton armé pour longrines m³ 19,7
4.2.7 Béton armé pour poteaux m³ 26
4.2.8 Béton armé pour chainage intermédiaire m³ 16,5
4.2.9 Béton armé pour poutres m³ 42
4.2.10 Béton armé pour dalle m³ 25
Dispositif en béton armé pour la protection de la
4.2.11 m³ 3
cuve
Sous-total 4.2 - Support en béton armé de 10 m de hauteur
Cuve de 300 m³ en acier inoxydable
- Fond plat en tôle de 5 mm
- Virole cylindrique en tôle de 4 mm
4.3 - Toit conique en tôle de 3 mm avec pare soleil ens 1
en cornière de 50x50x5 et fer IPN 80
- Trou d'homme sur la partie supérieure de ∅ 60
cm
188
- Echelle intérieure en acier inoxydable amovible
- Indicateur de niveau avec flotteur et contre-
poids
- Echelle extérieure à crinolines
- Quatre réservations sur le fond pour le passage
des conduites
Sous-total 4.3 - Cuve de 300 m³ en acier inoxydable
Equipement hydraulique du château
- Tuyau en acier galva de 200
- Robinets vannes de 200
- Clapet antiretours de 200
4.4 ens 1
- Joints
- Puits perdu
- Conduite d'évacuation du trop vers le puits
perdu hors clôture grillagée y compris toutes
sujétions
Sous-total 4.4 - Equipement hydraulique du château
Total 4 - Ouvrage de stockage et équipement
Prix
N°
Désignation des ouvrages Unité Qté unitaires Montant
prix
FCFA
189
5.2.1.2 Regard pour vanne de sectionnement, type 2 U 12
5.2.1.3 Regard pour vanne de sectionnement, type 3 U 1
5.2.1.4 Regard pour ventouses U 3
5.2.1.5 Ouvrage de vidange complet U 3
Sous-total 5.2.1 - Regards
5.2.2 Vannes
5.2.2.1 Robinet-vanne à brides DN60 U 25
5.2.2.2 Robinet-vanne à brides DN80 U 2
5.2.2.3 Robinet-vanne à brides DN100 U 4
5.2.2.4 Robinet-vanne à brides DN150 U 2
5.2.2.5 Robinet-vanne à brides DN200 U 3
5.2.2.6 Robinet-vanne à brides DN250 U 2
Sous-total 5.2.2 - Vannes
5.2.3 Ventouses
5.2.3.1 Ventouses pour conduites DN 60 U 0
5.2.3.2 Ventouses pour conduites DN 80 U 0
5.2.3.3 Ventouses pour conduites DN 110 U 1
5.2.3.4 Ventouses pour conduites DN 150 U 0
5.2.3.5 Ventouses pour conduites DN 200 U 1
5.2.3.6 Ventouses pour conduites DN 250 U 1
Sous-total 5.2.3 - Ventouses
5.2.4 Vidanges
5.2.4.1 Dispositif de vidange pour conduites PVC 63 U 0
5.2.4.2 Dispositif de vidange pour conduites PVC 90 U 1
5.2.4.3 Dispositif de vidange pour conduites PVC 110 U 0
5.2.4.4 Dispositif de vidange pour conduites PVC 160 U 1
5.2.4.5 Dispositif de vidange pour conduites PVC 200 U 1
Sous-total 5.2.4 - Vidanges
5.2.5 Bornes fontaine - Génie civil et équipement
Bornes fontaine à deux robinets y compris toutes
5.2.5.1 Ens 26
sujétions
Bornes fontaines Kiosque à 4 robinets y compris le
5.2.5.2 canal et puits perdu pour l''évacuation des eaux Ens 1
perdues et toutes suggestions
Sous total 5.2.5 - Bornes fontaine - Génie civil et équipement
Sous-total 5.2 - GENIE CIVIL
Total 5 - Réseau adduction distribution
DEFINITIONS DES PRIX
190
Prix 1 : PRIX GENERAUX
Le prix 1.1 rémunère au forfait les frais d’installation de chantier ainsi que l’amenée de tout le
matériel nécessaire. Il comprend la préparation de l’aire des installations ; la construction, les
aménagements des baraques de chantier, des ateliers, des entrepôts, bureaux de chantier selon
les exigences locales, réalisation d'une voirie de chantier ; les frais d’entretien, de nettoyage et
d’exploitation des locaux , atelier et entrepôts, y compris gardiennage ; la signalisation provisoire du
chantier ; l’élaboration des panneaux de chantier conformément aux indications du Maître d'œuvre
institutionnel et du ou des Représentants du ou des Bailleurs de fonds ; les aménagements des
emprunts et carrières après exploitation.
Le prix 1.2 rémunère au forfait les essais de pression, et de lavage et de désinfection des conduites
et y compris toutes sujétions.
Le prix 1.3 rémunère au forfait les essais de mise en service de l’ensemble du réseau d’eau et y
compris toutes sujétions.
Le prix 2.1 rémunère au mètre linéaire les travaux de terrassements à savoir les tranchées pour
pose sur sable de canalisations en terrain latéritique y compris toutes sujétions.
Le prix 2.2 rémunère au forfait les travaux de construction des bâtiments d’exploitation, du local du
groupe électrogène et d’une latrine conformément aux plans d’exécutions contenus dans le DAO y
compris toutes sujétions.
Le prix 2.3 rémunère au mètre linéaire les travaux de la fourniture et de la pose 300 ml de clôture
grillagée y compris un portail avec 2 battants de 4 m de largeur et un portillon de 1m de largeur y
compris toutes sujétions.
Les prix 2.4, 2.5 et 2.6 rémunèrent l’ensemble des travaux liés respectivement la fourniture et la
pose d’une armoire électrique y compris les câblages et le coffret inverseur 125 A tetra, la fourniture
et la pose d’une pompe immergée y compris la colonne d’exhaure et le dispositif d’anti-bélier (ballon
et tous les accessoires de raccordement), la fourniture d’instruments et d’équipements de contrôle y
compris toutes sujétions.
Les prix 2.5.1 et 2.5 .2 rémunèrent la fourniture, l'installation complète et la mise en service d'une
pompe immergée avec raccordement fileté, pour le forage vertical, complète avec moteur, matériel
adapté aux caractéristiques du forage et à l'agressivité de l'eau (débit, HMT et longueur du câblage
électrique selon le site) et la fourniture du tuyau flexible type Foraduc ou Wellmaster ou équivalent.
La fourniture comprend également les électrodes et les câbles correspondants pour la protection
contre la marche à sec ainsi qu'un bon nombre de fiches de raccordement et armoire de commande
191
Prix 3 : GROUPE ELECTROGENE 70 KVA
Ce prix rémunère la fourniture, l'installation et la mise en service d’un groupe électrogène insonorisé
à moteur diesel 1500 tr/min monté sur skid avec réservoir incorporé, démarrage électrique et
manuel, équipé conformément aux dispositions du CCTP, y compris l’installation d’un dispositif de
basculement du groupe électrogène vers la ligne NIGELEC (inverseurs de sources Groupe GE
Diesel et Arrivée NIGELEC) et un lot de pièces détachées (liste à préciser) et 1 fût de 200 litres de
gas-oil.
Prix 4 : OUVRAGE DE STOCKAGE ET EQUIPEMENTS
Le prix 4.1 rémunère au forfait les sondages et les études techniques pour la réalisation d’un
château d’eau de 300 m³ en acier inoxydable sur un support en béton armé de 10 m de hauteur y
compris toutes sujétions.
Le prix 4.2 rémunère l’ensemble des travaux pour la réalisation d’un support en béton armé de 10 m
de hauteur y compris toutes sujétions.
Le prix 4.3 rémunère l’ensemble des travaux pour la réalisation d’une cuve en acier inoxydable de
300 m³ y compris toutes sujétions.
Le prix 4.4 rémunère l’ensemble des fournitures et des travaux de l’équipement du château d’eau y
compris toutes sujétions.
Prix 5 : RESEAU D’ADDUCTION ET DE DISTRIBUTION
Le prix 5.1 rémunère au mètre linéaire les travaux de terrassements à savoir les tranchées pour
pose sur sable de canalisations en terrain latéritique et la fourniture et la pose de conduites PEHD
et PVC de pression de tout le réseau d’eau potable y compris toutes sujétions.
Le prix 5.2 rémunère l’ensemble des travaux de génie civil : la construction des regards pour les
vannes de sectionnement, la fourniture et la pose des robinets vannes à brides, les ventouses sur le
réseau d’eau et tous les dispositifs de vidange du réseau d’eau et l’ensemble les travaux de
réalisation des bornes fontaines y compris toutes sujétions.
Les prix 5.2.1 rémunère à l’unité les travaux de génie civil en particulier la construction des regards
pour les vannes de sectionnement y compris toutes sujétions.
Les prix 5.2.2, 5.2.3 et 5.2.4 rémunèrent à l’unité des travaux liés respectivement la fourniture et
pose des robinets vannes à brides, les ventouses sur le réseau d’eau et tous les dispositifs de
vidange du réseau d’eau y compris toutes sujétions.
Le prix 5.2.5 rémunère par ensemble les travaux de réalisation des bornes fontaines y compris
toutes sujétions.
Le prix 4.2.5.1 rémunère la réalisation d'une borne fontaine, à deux robinets, construite sur site et
conformément aux CCPT et aux plans y compris l'ensemble de l'équipement : collier de prise en
charge, tuyau PEM 32 mm (longueur moyenne de 15 m), tuyau AG 33/42, robinet vannes avant et
après compteur, deux robinets de puisage, pièces de raccordement et toutes sujétions.
Le prix 4.2.5.2 rémunère la réalisation d'une borne fontaine, à quatre robinets, construite sur site et
conformément aux CCPT et aux plans y compris l'ensemble de l'équipement : collier de prise en
charge, tuyau PEM 32 mm (longueur moyenne de 15 m), tuyau AG 33/42, robinet vannes avant et
après compteur, deux robinets de puisage, pièces de raccordement et toutes sujétions.
192