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REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE

Union - Discipline - Travail


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MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DE L’ENTRETIEN ROUTIER
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ACTIVITES D’ENTRETIEN ROUTIER EN REGIE ET EN REGIE PARTIELLE
PROGRAMMES 2023-2024

ACCORD-CADRE A BONS DE COMMANDE EN VUE DE LA REALISATION DE TRAVAUX


D’URGENCE SPECIFIQUES SUR ROUTES REVÊTUES :
- LOT 1 : TRAVAUX D’URGENCE DE POINTS A TEMPS SUR ROUTES REVÊTUES
- LOT 2 : TRAVAUX D’URGENCE DE TRAITEMENT DE POINTS CRITIQUES SUR ROUTES REVÊTUES
- LOT 3 : TRAVAUX D’URGENCE MECANISES DE NETTOYAGE DES ABORDS DE ROUTES

Appel d’Offres National N°T1168/2023

Source de financement : Fonds d’Entretien Routier (FER)

Ligne : 47392430

Octobre 2023

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social, Environnemental
et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ FAX 27 20 33 25 26
email:dgir.mie.ci@gmail.com
Avis d’Appel d’Offres ii

DOSSIER D’APPEL D’OFFRES NATIONAL

Pour
ACCORD-CADRE A BONS DE COMMANDE EN VUE DE LA REALISATION DE TRAVAUX D’URGENCE
SPECIFIQUES SUR ROUTES REVÊTUES :

- LOT 1 : TRAVAUX D’URGENCE DE POINT A TEMPS SUR ROUTES REVÊTUES


- LOT 2 : TRAVAUX D’URGENCE DE TRAITEMENT DE POINTS CRITIQUES SUR ROUTES REVÊTUES
- LOT 3 : TRAVAUX D’URGENCE MECANISES DE NETTOYAGE DES ABORDS DE ROUTES
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Avis d’Appel d’Offres National N°T1168/2023

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ FAX 27 20 33 25 26
email:dgir.mie.ci@gmail.com
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FICHE D’INFORMATIONS GENERALES

Autorité contractante : Direction Générale des Infrastructures Routières (DGIR)

1. Source de financement : Fond d’Entretien Routier (FER)

2. Objet de l’appel d’offre : Accord cadre à bons de commande en vue de la réalisation de travaux
d’urgences spécifiques sur routes revêtues

3. Imputation Budgétaire : 47392430

4. Type de marché : Marché de travaux

5. Mode de passation : Appel d’offre ouvert

6. Le présent appel d’offre est composé de 03 lot(s)

7. Réservation du ou des lot(s) aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) locales (conformément au
Plan de Passation des Marchés (PPM) validé).

Lot (s) Désignation du lot Part réservée aux PME locales


Lot 1 Travaux d’urgence de point à temps sur routes revêtues Oui
Travaux d’urgence de traitement de points critiques sur
Lot 2 Oui
routes revêtues
Travaux d’urgence mécanisés de nettoyage des abords
Lot 3 Oui
de routes

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
email: dgir.mie.ci@gmail.com
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AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL N° T 1168/2023


Accord-cadre à bons de commande en vue de la réalisation de travaux d’urgence
spécifiques sur routes revêtues dans le cadre de la mise en œuvre des activités
d’entretien routier en régie et en régie partielle, lot 1, lot 2 et lot 3.
1. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités issues du Décret N°2018-484 du 16 Mai 2018
portant réaménagement de la gestion de l’entretien routier, la Direction Générale des Infrastructures
Routières (DGIR) BP V95 Abidjan, sise à l’Avenue Terrasson de Fougères en face du Conseil
Economique, Social, Environnemental et Culturel à Abidjan/Plateau, a reçu du Fonds d’Entretien Routier
(FER), pour l’année 2023, des ressources sur la ligne budgétaire 47392430 pour financer les activités
d’entretien routier en Régie et en Régie partielle, et a l’intention d’utiliser une partie de ces Fonds pour
effectuer des paiements au titre de Contrats-Cadres de réalisation de travaux d’urgence spécifiques.
2. La DGIR sollicite des offres, sous plis fermés, de la part de candidats éligibles et répondant aux
critères de qualifications requises pour la conclusion d’accords-cadres de réalisation de travaux d’urgence
spécifiques sur routes revêtues, répartis en trois (03) lots comme suit :

LOTS LIBELLE
1 TRAVAUX D’URGENCE DE POINT A TEMPS SUR ROUTES REVÊTUES
2 TRAVAUX D’URGENCE DE TRAITEMENT DE POINTS CRITIQUES SUR ROUTES REVÊTUES
3 TRAVAUX D’URGENCE MECANISES DE NETTOYAGE DES ABORDS DE ROUTES

Les accords-cadres seront passés sur prix unitaires pour une durée de deux (2) ans renouvelable une seule
fois à compter de la date de notification de l’ordre de service de démarrer les travaux.
Le délai maximum de démarrage des travaux pour chaque lot est de sept (7) jours à compter de la date de
réception des lettres de commande. Les travaux seront exécutés dans les délais requis, conformément aux
cahiers de charges et ordres de service délivrés par la DGIR aux soumissionnaires retenus.
3. La passation des accords-cadres sera conduite par Appel d‘offres, telle que définie dans le code des
marchés publics aux articles 54 et 56, et ouvert à toutes les entreprises éligibles.
4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations et prendre connaissance du dossier
d’Appel d’offres (DAO) à l’adresse mentionnée ci-après de 8h 00 mn à 12h 00 mn et de 13 h 30 mn à 16 h
30 mn Temps Universel, tous les jours ouvrables :
Direction Générale des Infrastructures Routières (DGIR) sise à l’Avenue Terrasson de Fougères en face du
Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel à Abidjan/Plateau, BP V95 Abidjan,
Voir secrétariat du Service des Marchés et Contrats situé au 3ème étage de l’immeuble DGIR (ancien bâtiment)
ou par appel téléphonique au (+225) 27 20 33 27 29 /27 20 33 18 00/07 79 68 45 33

5. Les exigences en matière de qualification sont : Conformité des pièces administratives et juridiques -
Capacité financière (chiffres d’affaires correspondant à la moitié du montant de la soumission calculé à
partir des Attestations de Bonne Exécution de prestations de toutes natures ou des procès-verbaux (PV) de
réception provisoire ou définitive) - Capacité technique et expérience de deux (02) Attestations de Bonne
Exécution dont les marchés ont été exécutés au cours des cinq (05) dernières années - Conformité
technique de l’offre (voir critères de qualification pour les informations détaillées).

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Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
email: dgir.mie.ci@gmail.com
v
_____________________________________________________________________________________________

6. Les candidats peuvent consulter gratuitement ou retirer le Dossier d’Appel d’Offres à l’adresse
mentionnée ci-dessus contre le paiement non remboursable de la somme de cinquante mille (50 000)
francs CFA. La méthode de paiement sera le versement espèce.
7. Les offres devront être soumises à l’adresse visée ci-dessus, le 10/11/2023 à 10 heures 00 minute
Temps Universel. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.
Les offres seront ouvertes à la même adresse, en présence des représentants des candidats présents, le
10/11/2023 à 10 heures 30 minutes-Temps Universel.

8. Garantie d’offres : Sans objet (Voir courrier d’autorisation d’exemption de la garantie d’offres page x).

9. Dès la validation de la décision d’attribution des accords-cadres, l'autorité contractante la notifiera


aux attributaires, informera les soumissionnaires non retenus du rejet de leurs offres et publiera la décision
d'attribution dans le Bulletin Officiel des Marchés Publics. Cette décision sera affichée dans les locaux de la
DGIR. Le rapport d'analyse de la Commission d’Ouverture des plis et de Jugement des Offres ayant guidé
ladite attribution sera tenu à la disposition des soumissionnaires à l’adresse indiquée à l’article 4 ci-dessus.
10. Les accords-cadres issus du présent Appel d’offres seront soumis aux formalités de timbres
d’enregistrement et de redevance de régulation (0,5% du montant HT) aux frais des titulaires.
11. Le présent appel d’offres est soumis aux lois et règlements en vigueur en Côte d’Ivoire, notamment à
l’ordonnance n°2019-679 du 24 juillet 2019, portant code des marchés publics.

KOUAKOU YAO GERMAIN

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
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Autorisation d’accord-cadre Vi
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Accord-cadre à bons de commande en vue de la réalisation de


travaux d’urgence spécifiques sur routes revêtues dans le cadre de
la mise en œuvre des activités d’entretien routier en régie et en
régie partielle, lot 1, 2 et 3.
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AUTORISATION D’ACCORD-CADRE

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Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ FAX 27 20 33 25 26
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Autorisation d’accord-cadre Vii
________________________________________________________________________________________________________

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ FAX 27 20 33 25 26
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Autorisation d’accord-cadre Viii
________________________________________________________________________________________________________

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ FAX 27 20 33 25 26
email:dgir.mie.ci@gmail.com
Autorisation de dispense de garantie d’offres iX
________________________________________________________________________________________________________

Accord-cadre à bons de commande en vue de la réalisation de


travaux d’urgence spécifiques sur routes revêtues dans le cadre de
la mise en œuvre des activités d’entretien routier en régie et en
régie partielle, lot 1, 2 et 3.
………

AUTORISATION DE DISPENSE DE GARANTIE


D’OFFRES

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Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ FAX 27 20 33 25 26
email:dgir.mie.ci@gmail.com
Autorisation de dispense de garantie d’offres X
________________________________________________________________________________________________________

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ FAX 27 20 33 25 26
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Autorisation de recourir à la maîtrise d’œuvre interne Xi
________________________________________________________________________________________________________

Accord-cadre à bons de commande en vue de la réalisation de travaux


d’urgence spécifiques sur routes revêtues dans le cadre de la mise en
œuvre des activités d’entretien routier en régie et en régie partielle, lot
1, 2 et 3.
………

AUTORISATION DE RECOURIR A UNE MAÎTRISE


D’ŒUVRE INTERNE

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ FAX 27 20 33 25 26
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Autorisation de recourir à la maîtrise d’œuvre interne Xii
________________________________________________________________________________________________________

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ FAX 27 20 33 25 26
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Dossier d’Appel d’Offres Xiii

Accord-cadre à bons de commande en vue de la réalisation de


travaux d’urgence spécifiques sur routes revêtues dans le cadre
de la mise en œuvre des activités d’entretien routier en régie et en
régie partielle, lot 1, 2 et 3.
………

DOSSIER D’APPEL D’OFFRES

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ FAX 27 20 33 25 26
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Dossier d’Appel d’Offres 1

Sommaire
PREMIÈRE PARTIE - PROCEDURES D’APPEL D’OFFRES ....................................................................... 2

Section I. Instructions aux Candidats ........................................................................................................ 3

Section II : Données Particulières de l’Appel d’Offres (DPAO) .............................................................. 22

Section III. Critères d’évaluation et de qualification ............................................................................... 31

Section IV. Formulaires de soumission ................................................................................................... 39

Lettre de soumission de l’offre ................................................................................................................. 42

Section V. Mode d’évaluation des travaux ............................................................................................... 70

Section VI. Formulaires de qualification .................................................................................................. 87

Section VII. Pays eligibles ....................................................................................................................... 112

DEUXIEME PARTIE – SPECIFICATIONS DES TRAVAUX ...................................................................... 114

Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières .................................................................. 115

TROISIÈME PARTIE - MARCHĖ .............................................................................................................. 241

Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales ................................................................ 242

Section X. Cahier des clauses administratives particulieres .............................................................. 293

Section XI. Formulaires du marche ....................................................................................................... 301

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ FAX 27 20 33 25 26
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Section I. Instructions aux Candidats 2

PREMIÈRE PARTIE - PROCEDURES


D’APPEL D’OFFRES

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
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Section I. Instructions aux Candidats 3

Accord-cadre à bons de commande en vue de la réalisation de


travaux d’urgence spécifiques sur routes revêtues dans le cadre
de la mise en œuvre des activités d’entretien routier en régie et en
régie partielle, lots 1, 2 et 3.
………

Section I. Instructions aux Candidats

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
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Section I. Instructions aux Candidats 4

Table des articles


A. Généralités.......................................................................................................................6
1. Objet du marché .................................................................................................................................. 6
2. Origine des fonds ................................................................................................................................ 6
3. Sanction des fautes commises dans la passation et l’exécution des marchés ............................. 6
4. Conditions à remplir pour participer à la procédure d’appel d’offres ............................................. 7
5 Qualification des candidats ................................................................................................................ 8

B. Contenu du Dossier d’appel d’offres ..................................................................................................... 8


6 Sections du Dossier d’Appel d’Offres ............................................................................................... 8
7 Éclaircissements apportés au Dossier d’Appel d’Offres, visite du site et réunion préparatoire... 9
8 Modifications apportées au Dossier d’Appel d’Offres ...................................................................... 9

C. Préparation des offres.....................................................................................................9


9 Frais de soumission ............................................................................................................................ 9
10 Langue de l’offre ................................................................................................................................ 9
11 Documents constitutifs de l’offre ...................................................................................................... 9
12 Lettre de soumission de l’offre et bordereaux des prix................................................................. 10
13 Variantes............................................................................................................................................ 10
14 Prix de l’offre et rabais ..................................................................................................................... 10
15 Monnaie de l’offre ............................................................................................................................. 11
16 Documents attestant que le candidat est admis à concourir ........................................................ 11
17 Documents constituant la proposition technique .......................................................................... 11
18 Documents attestant des qualifications du candidat .................................................................... 12
19 Période de validité des offres .......................................................................................................... 12
20 Garantie d’offre ou cautionnement provisoire ................................................................................ 12
21 Forme et signature de l’offre ........................................................................................................... 13

D. Remise des Offres et Ouverture des plis ............................................................................................ 13


22 Cachetage et marquage des offres ................................................................................................. 13
23 Date et heure limite de remise des offres ....................................................................................... 14

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Section I. Instructions aux Candidats 5

24 Offres hors délai ............................................................................................................................... 14


25 Retrait, substitution et modification des offres .............................................................................. 14
26 Ouverture des plis ............................................................................................................................ 15

E. Évaluation et comparaison des offres ................................................................................................. 15


27 Confidentialité ................................................................................................................................... 15
28 Éclaircissements concernant les Offres ......................................................................................... 16
29 Conformité des offres ...................................................................................................................... 16
30 Non-conformité, erreurs et omissions ............................................................................................ 16
31 Examen préliminaire des offres....................................................................................................... 17
32 Examen des conditions, Évaluation technique............................................................................... 17
33 Évaluation des Offres ....................................................................................................................... 17
34 Marge de préférence......................................................................................................................... 18
35 Comparaison des offres ................................................................................................................... 19
36 Vérification à postériori des qualifications des candidats ............................................................ 19
37 Droit de l’Autorité contractante d’accepter l’une quelconque des offres et de rejeter une
outoutes les offres 19

F. Attribution du marché.................................................................................................... 19
38 Critères d’attribution ........................................................................................................................ 19
39 Droit de l’Autorité contractante d’accepter l’une quelconque des offres et de rejeter une ou
toutes les offres 19
40 Notification de l’attribution du Marché............................................................................................ 20
41 Information des candidats ............................................................................................................... 20
42 Signature du marché ........................................................................................................................ 20

G. Approbation du marché................................................................................................. 20
43 Approbation ...................................................................................................................................... 20
44 Garantie de bonne de bonne exécution ou cautionnement définitif ............................................ 20
45 Recours 27

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Section I. Instructions aux Candidats 6

A. Généralités
1. Objet du 1.1 À l’appui de l’avis d’appel d’offres indiqué dans les Données Particulières de l’Appel d’Offres
marché (DPAO), l’Autorité contractante, tel qu’indiqué dans les DPAO, publie le présent Dossier d’Appel
d’Offres en vue de l’obtention des Fournitures et Services connexes spécifiés à la Section IV,
Bordereau des quantités, calendriers de livraison, Cahier des Clauses techniques, plans, inspections
et essais. Le nom, le numéro d’identification et le nombre de lots faisant l’objet de l’Appel d’Offres
(AO) figurent dans les DPAO.

1.2 Tout au long du présent Dossier d’Appel d’Offres :

a) Le terme « par écrit » signifie communiqué sous forme écrite avec accusé de réception ;

b) Si le contexte l’exige, le singulier désigne le pluriel, et vice versa ;

c) Le terme « jour » désigne un jour calendaire ; sauf indication contraire, les délais sont
exprimés en jours francs, à savoir en nombre de jours entiers, sans inclure dans le délai le jour
de son point de départ, ni le dernier jour ;

d) Le terme « Autorité contractante » désigne également le Maître d’ouvrage, le Maître d’ouvrage


délégué ou le Maître d’œuvre, le cas échéant.

e) Le terme « Services Connexes » désigne les services afférents à la fourniture des biens, tels
que l’assurance, l’installation, la formation et la maintenance initiale, ainsi que toute obligation
analogue du Titulaire dans le cadre du marché

2. Origine des L’origine des fonds budgétisés pour le financement du marché faisant l’objet du présent appel
fonds d’offres est indiqué dans les DPAO.

3. Sanction des 3.1 La République de Côte d’Ivoire exige des candidats, des soumissionnaires, des attributaires et
fautes des titulaires de ses marchés publics, qu’ils respectent les règles d’éthique professionnelle les plus
commises strictes durant la passation et l’exécution de ces marchés. Des sanctions peuvent être prononcées
dans la par l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics à l'égard des candidats et titulaires de
passation et marchés en cas de constatation d’infractions aux règles de passation des marchés publics commises
l’exécution par les intéressés. Est passible de telles sanctions le candidat, attributaire ou titulaire qui :
des marchés
a) commet des inexactitudes délibérées. Les inexactitudes délibérées dans les attestations ou
justifications contenues dans une offre entraînent l’élimination du soumissionnaire de l’appel d’offres
en cours, de même que l’annulation de la décision d’attribution si celle-ci avait été déjà prise;

b) s’est livré à des pratiques frauduleuses. Ceci disqualifie tout candidat ayant :

- fait une présentation erronée des faits afin d’influer sur la passation ou l’exécution d’un marché ;
- procédé à des pratiques de collusion entre soumissionnaires afin d’établir les prix des offres à des
niveaux artificiels et non concurrentiels et de priver l’autorité contractante des avantages d’une
concurrence libre et ouverte ;
- fait recours à la surfacturation et/ou à la fausse facturation ;
- sous-traité au-delà du plafond fixé par la réglementation.

c) s’est livré à des actes de corruption. Ceci disqualifie un candidat ou un soumissionnaire qui se livre
à toute tentative pour influer sur l’évaluation des offres ou sur les décisions d’attribution, y compris
en proposant des présents, ou tout autre avantage.

3.2 Les infractions commises sont constatées par l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ FAX 27 20 33 25 26
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Section I. Instructions aux Candidats 7

Publics (ANRMP) qui diligente toutes enquêtes nécessaires et saisit toutes autorités compétentes.
Sans préjudice de sanctions pénales encourues et d'actions en réparation du préjudice subi par
l'autorité contractante les sanctions suivantes peuvent être prononcées, et, selon le cas, de façon
cumulative :

a) Confiscation des garanties constituées par le contrevenant dans le cadre des procédures de
passation de marchés auxquelles il a participé ;

b) Exclusion du droit à concourir pour l'obtention de marchés publics, pour une durée déterminée en
fonction de la gravité de la faute commise. Cette sanction peut être étendue à toute entreprise qui
possède la majorité du capital de l’entreprise contrevenante, ou dont l’entreprise contrevenante
possède la majorité du capital, en cas de collusion prouvée.

Lorsque les infractions commises sont établies après l'attribution d'un marché, la sanction prononcée peut
être assortie de l’établissement d’une régie, suivie, s’il y a lieu, de la résiliation du marché aux frais et risques
du titulaire sanctionné.

Le contrevenant dispose d'un recours devant les tribunaux à compétence administrative à l'encontre des
décisions de l’ANRMP. Ce recours n'est pas suspensif.

4. Conditions à 4.1 Si le présent appel d’offres a été précédé d’une pré-sélection, tel que renseigné dans les DPAO,
remplir pour seuls les candidats qui se sont vus notifier qu’ils étaient présélectionnés sont autorisés à
prendre part soumissionner ; dans le cas contraire, les candidats doivent remplir les conditions de qualification en
aux marchés application de la Clause 5 ci-après. Les candidats peuvent être des personnes physiques, des
personnes morales ou toute combinaison entre-elles et ayant conclu un accord de groupement solidaire
ou conjoint. En cas de groupement solidaire, toutes les parties membres sont solidairement responsables.
En cas de groupement conjoint, chaque membre est responsable du ou des lots qui sont susceptibles de
lui être attribué. Les candidats doivent fournir tout document que l’Autorité contractante peut
raisonnablement exiger, établissant à la satisfaction de l’Autorité contractante qu’ils continuent d’être
admis à concourir.

4.2 Ne sont pas admises à concourir les personnes physiques ou morales :

a) qui sont en état de faillite personnelle, de cessation d’activités, ou qui sont soumises à une procédure
collective d’apurement du passif telle que le redressement judiciaire, la liquidation des biens ou toute
autre procédure assimilée, sauf si elles justifient avoir été autorisées en justice à poursuivre leurs
activités;

b) qui auront été reconnues coupables d’infraction à la réglementation des marchés publics ou qui
auront été exclues des procédures de passation des marchés par une décision de justice devenue
définitive en matière pénale, fiscale, ou sociale ou par une décision de l’Autorité Nationale de
Régulation des Marchés Publics ;

c) qui sont sous sanction de résiliation avec faute. Pour ce qui concerne les personnes morales,
l’exclusion restera valable pour toute nouvelle personne morale ayant les mêmes dirigeants sociaux
ou les mêmes actionnaires majoritaires que ceux de la personne morale précédemment sanctionnée ;

d) qui se trouvent en situation de conflit d’intérêt, notamment (i) les entreprises dans lesquelles les
représentants de l’autorité contractante, de la Structure administrative chargée des marchés publics,
de la cellule de passation des marchés , les membres de la Commission d’Ouverture des plis et de
Jugement des Offres, le Maître d’ouvrage délégué ou le maître d’œuvre possèdent des intérêts
financiers ou personnels de nature à compromettre la transparence des procédures de passation des
marchés publics ; ou (ii) les entreprises affiliées aux consultants ayant contribué à préparer tout ou

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Section I. Instructions aux Candidats 8

partie du Dossier d’Appel d’Offres .

Les dispositions ci-dessus sont également applicables aux membres de groupement et aux sous-traitants.

4.3 Un candidat ne peut se trouver en situation de conflit d’intérêt. Tout candidat se trouvant dans
une situation de conflit d’intérêt sera disqualifié. Un candidat (y compris tous les membres d’un
groupement d’entreprises et tous les sous-traitants du candidat) sera considéré comme étant en
situation de conflit d’intérêt s’il :

a) est associé ou a été associé dans le passé, à une entreprise (ou à une filiale de cette entreprise) qui a
fourni des services de consultant pour la conception, la préparation des prescriptions techniques et
autres documents utilisés dans le cadre des marchés passés au titre du présent appel d’offres ; ou
b) présente plus d’une offre dans le cadre du présent appel d’offres, à l’exception des offres variantes
autorisées selon la clause 13 des IC, le cas échéant ; cependant, ceci ne fait pas obstacle à la
participation de sous-traitants dans plus d’une offre .Un candidat qui présente plusieurs offres ou qui
participe à plusieurs offres (à l’exception des variantes présentées en vertu de la Clause 13 des IC )
provoquera la disqualification de toutes les offres auxquelles il aura participé ; ou

4.4 S’il est affilié à une firme ou entité que l’Autorité contractante a recruté, ou envisage de recruter,
pour participer au contrôle de travaux dans le cadre du marché.

5. Qualification 5.1 Les candidats doivent remplir les conditions de qualification, en termes de moyens matériels,
des humains et financiers, ou d’expérience acquise dans la réalisation d’activités analogues à celle
candidats faisant l’objet du marché, tel que renseigné dans les DPAO.

B. Contenu du Dossier d’Appel d’Offres

6. Sections du 6.1 Le Dossier d’Appel d’Offres comprend toutes les Sections dont la liste figure ci-après. Il doit être
Dossier interprété à la lumière de tout additif éventuellement émis conformément à la clause 8 des IC.
d’Appel
d’Offres
PREMIÈRE PARTIE : Procédures d’appel d’offres
• Section 0. Avis d’appel d’offres
• Section I. Instructions aux Candidats (IC)
• Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres (DPAO)
• Section III. Formulaires de soumission
DEUXIÈME PARTIE : Conditions de livraison des fournitures
• Section IV. Bordereau des quantités, Calendrier de livraison, Cahier des Clauses
Techniques. Plans, Inspections et Essais

TROISIÈME PARTIE : marché


• Section V. Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG)
• Section VI. Cahier des Clauses Administratives Particulières. (CCAP)
• Section VII. Formulaires du marché

6.2 Le candidat doit avoir obtenu le Dossier d’Appel d’Offres, y compris tout additif, de l’Autorité
contractante ou d’un agent autorisé par elle, conformément aux dispositions de l’Avis d’appel

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Section I. Instructions aux Candidats 9

d’offres.

6.3 Le Candidat doit examiner l’ensemble des instructions, formulaires, conditions et prescriptions
techniques figurant dans le Dossier d’Appel d’Offres. Il lui appartient de fournir tous les renseignements et
documents demandés dans le Dossier d’Appel d’Offres . Toute carence à cet égard peut entraîner le
rejet de son offre.

7. Éclaircisse- 7.1 Un candidat éventuel désirant des éclaircissements sur les documents devra contacter l’Autorité
ments contractante par écrit, à l’adresse indiquée dans les DPAO. L’Autorité contractante répondra par
apportés au écrit, au plus tard dix (10) jours avant la date limite de dépôt des offres, à toute demande
Dossier d’éclaircissements reçue au plus tard dix (10) jours avant la date limite de dépôt des offres. Il
d’Appel adressera une copie de sa réponse (indiquant la question posée mais sans en identifier l’auteur) à
d’Offres tous les candidats éventuels qui auront obtenu le Dossier d’Appel d’Offres conformément aux
dispositions de la clause 6.2 des IC. Au cas où l’Autorité contractante jugerait nécessaire de modifier
le Dossier d’Appel d’Offres suite aux demandes d’éclaircissements, il le fera conformément à la
procédure stipulée aux clauses 8 et 23.2 des IC.

8. Modification 8.1 L’Autorité contractante peut, au plus tard dix (10) jours ouvrables avant la date limite de remise
s apportées des offres, modifier le Dossier d’Appel d’Offres en publiant un additif.
au Dossier
d’Appel 8.2 Tout additif émis sera considéré comme faisant partie intégrante du Dossier d’Appel d’Offres et
d’Offres sera communiqué par écrit à tous ceux qui ont obtenu le Dossier d’Appel d’Offres directement de
l’Autorité contractante.

8.3 Afin de laisser aux candidats un délai raisonnable pour prendre en compte l’additif dans la
préparation de leurs offres, l’Autorité contractante peut, à sa discrétion, reporter la date limite de
remise des offres conformément à la clause 23.2 des IC.

C. Préparation des offres


9. Frais de 9.1 Le candidat supportera tous les frais afférents à la préparation et à la présentation de son offre,
soumission et l’Autorité contractante n’est en aucun cas responsable de ces frais ni tenu de les régler, quels que
soient le déroulement et l’issue de la procédure d’appel d’offres.

10. Langue de 10.1 L’offre ainsi que toute la correspondance et tous les documents concernant la soumission,
l’offre échangés entre le Candidat et l’Autorité contractante seront rédigés dans la langue française. Les
documents complémentaires et les imprimés fournis par le Candidat dans le cadre de la soumission
peuvent être rédigés dans une autre langue à condition d’être accompagnés d’une traduction des
passages pertinents dans la langue française, auquel cas, aux fins d’interprétation de l’offre, la
traduction fera foi.

11. Documents 11.1 L’offre comprendra les documents suivants :


constitutifs
de l’offre a) La lettre de soumission de l’offre et les bordereaux de prix applicables, remplis conformément
aux dispositions des clauses 12, 14, et 15 des IC ;

b) Le cautionnement provisoire établi conformément aux dispositions de la clause 21 des IC;

c) la confirmation écrite habilitant le signataire de l’offre à engager le Candidat, conformément


aux dispositions de la clause 22 des IC ;
d) les documents attestant, conformément aux dispositions de la clause 16 des IC, que le
Candidat est admis à concourir, incluant le Formulaire de Renseignements sur le Candidat, et

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le cas échéant, les Formulaires de Renseignements sur les membres du groupement;

e) les documents attestant, conformément aux dispositions des clauses 18 et 30 des IC, que les
Fournitures et Services connexes sont conformes aux exigences du Dossier d’Appel d’Offres ;

f) des variantes, si leur présentation est autorisée, conformément aux dispositions de la clause
13.1 des IC ;

g) les documents attestant, conformément aux dispositions de la clause 19 des IC, que le
Candidat possède les qualifications requises pour exécuter le marché si son offre est retenue ;

h) des attestations justifiant de la régularité de la situation fiscale et sociale du Candidat; cette


disposition ne s’applique qu’aux candidats ivoiriens ou ayant un établissement d’activité en
Côte d’ivoire ; et

i) tout autre document stipulé dans les DPAO.

12. Lettre de 12.1 Le Candidat soumettra son offre en remplissant le formulaire fourni à la Section III, Formulaires
soumission de soumission. Le formulaire de soumission de l’offre doit être utilisé tel quel et toute réserve ou
de l’offre et divergence majeure entraînera le rejet de l’offre. Toutes les rubriques doivent être remplies de
bordereaux manière à fournir les renseignements demandés.
des prix
12.2 Le Candidat fournira les bordereaux des prix pour les Fournitures et Services connexes, à l’aide
des formulaires appropriés figurant à la Section III, Formulaires de soumission.

13. Variantes 13.1 Sauf indication contraire dans les DPAO, les variantes ne seront pas considérées.

14. Prix de 14.1 Les prix et rabais indiqués par le Candidat sur le formulaire de soumission et les bordereaux de prix
l’offre seront conformes aux stipulations ci-après.
et rabais
14.2 Tous les lots et articles figurant sur la liste des Fournitures et Services connexes devront être
énumérés et leur prix devra figurer séparément sur les bordereaux de prix.

14.3 Le prix à indiquer sur la lettre de soumission de l’offre sera le prix total de l’offre, toutes taxes
applicables comprises.
14.4 Le Candidat indiquera tout rabais et la méthode d’application dudit rabais dans la lettre de soumission
de l’offre.
14.5 Les termes « EXW, CIF, CIP, DDP » et autres termes analogues seront régis par les règles prescrites
dans la dernière édition d’Incoterms publiée par la Chambre de Commerce internationale à la date de
l’appel d’offres.

14.6 Les prix seront indiqués comme requis dans chacun des bordereaux des prix fournis à la Section III,
Formulaires de soumission. Les prix proposés dans les formulaires de bordereaux des prix pour les
Fournitures et Services connexes, seront présentés de la manière suivante, sauf stipulation contraire
figurant dans les DPAO :

a) Pour les Fournitures : le prix des fournitures DDP Rendu Droits acquittés (lieu de destination
convenu spécifié dans les DPAO) y compris tous les droits de douanes, taxes sur les ventes
ou autres déjà payés ou à payer;

b) Pour les services connexes, lorsque de tels services connexes sont requis dans la Section V :

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Section I. Instructions aux Candidats 11

Bordereau des quantités, Calendrier de livraison, Cahier des Clauses techniques, plans,
inspections et essais : le prix de chaque élément faisant partie des Services connexes sera
indiqué (taxes applicables comprises).
14.7 Les prix proposés par le soumissionnaire seront fermes pendant toute la durée d’exécution du
marché et ne pourront varier en aucune manière, sauf stipulation contraire figurant dans les DPAO.
Une offre assortie d’une clause de révision des prix sera considérée comme non conforme et sera
écartée, en application de la clause 29 des IC. Cependant, si les DPAO prévoient que les prix seront
révisables pendant la période d’exécution du marché, une offre à prix ferme ne sera pas rejetée,
mais le candidat ne pourra plus bénéficier de la révision des prix.
14.8 Le montant d'un marché à prix ferme est actualisable pour tenir compte des variations de coûts entre
la date limite initiale de validité des offres et la date du début de l’exécution du marché, en appliquant
au montant d'origine de l'offre la formule d'actualisation stipulée par le CCAP. Toutefois, cette
disposition ne peut jouer que s’il s’est écoulé plus de trois mois entre la date d’établissement du prix
et celle du début de l’exécution des travaux.
14.9 La clause 1.1 peut prévoir que l’appel d’offres soit lancé pour un seul marché (lot) ou pour un groupe
de marchés (lots). Dans ce cas, les prix indiqués devront correspondre à la totalité des articles de
chaque lot, et à la totalité de la quantité indiquée pour chaque article. Les soumissionnaires désirant
offrir un rabais en cas d’attribution de plus d’un marché spécifieront les rabais applicables à chaque
groupe de lots ou à chaque marché du groupe de lots. Les rabais accordés seront proposés
conformément à la clause 14.4, à la condition toutefois que les offres pour tous les lots soient
soumises et ouvertes en même temps.

15. Monnaie de Les prix seront indiqués en FCFA, sauf stipulation contraire figurant dans les DPAO.
l’offre
16. Documents Pour établir qu’il est admis à concourir en application des dispositions de la clause 4 des IC, le
attestant que Candidat devra remplir la lettre de soumission de l’offre (Section III, Formulaires types de
le candidat soumission de l’offre).
est admis à
concourir

17. Documents 17.1 Pour établir la conformité des Fournitures et Services connexes au Dossier d’appel d’offre, le
attestant de Candidat fournira dans le cadre de son offre les preuves écrites que les fournitures se
la conforment aux prescriptions techniques et normes spécifiées à la Section IV.
conformité
des 17.2 Les preuves écrites peuvent revêtir la forme de prospectus, dessins ou données et comprendront
Fournitures une description détaillée des principales caractéristiques techniques et de performance des
et Services Fournitures et Services connexes, démontrant qu’ils correspondent aux spécifications et, le cas
connexes au échéant une liste des divergences et réserves par rapport aux dispositions de la Section IV.
Dossier
d’Appel 17.3 Si requis par les DPAO, le Candidat fournira également une liste donnant tous les détails, y
d’Offres compris les sources d’approvisionnement disponibles et les prix courants des pièces de rechange,
outils spéciaux, etc., nécessaires au fonctionnement correct et continu des fournitures depuis le
début de leur utilisation par l’Autorité contractante et pendant la période précisée aux DPAO.

17.4 Les normes qui s’appliquent aux modes d’exécution, procédés de fabrication, équipements et
matériels, ainsi que les références à des noms de marque ou à des numéros de catalogue spécifiés
par l’Autorité contractante ne sont mentionnés qu’à titre indicatif et n’ont nullement un caractère
restrictif. Le Candidat peut leur substituer d’autres normes de qualité, noms de marque et/ou d’autres
numéros de catalogue, pourvu qu’il établisse à la satisfaction de l’Autorité contractante que les
normes, marques et numéros ainsi substitués sont substantiellement équivalents ou supérieurs aux
prescriptions techniques.

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Section I. Instructions aux Candidats 12

18. Documents Les documents que le Candidat fournira pour établir qu’il possède les qualifications requises pour
attestant des exécuter le marché si son offre est acceptée, établiront, à la satisfaction de l’Autorité contractante,
qualification que :
s du
Candidat a) si requis par les DPAO, le Candidat qui ne fabrique ou ne produit pas les Fournitures qu’il
offre, soumettra une Autorisation du Fabriquant, en utilisant à cet effet le formulaire type
inclus dans la Section III, pour attester du fait qu’il a été dûment autorisé par le fabriquant ou
le producteur des Fournitures pour fournir ces dernières en Côte d’Ivoire ;
b) si requis par les DPAO, au cas où il n’est pas présent en Côte d’Ivoire, le Candidat est ou
sera (si son offre est acceptée) représenté par un agent équipé et en mesure de répondre
aux obligations contractuelles de l’Attributaire en matière de spécifications techniques,
d’entretien, de réparations et de fournitures de pièces détachées.
c) le Candidat remplit chacun des critères de qualification spécifiés à la Clause 5 des IC.

19. Période de 19.1 Les offres demeureront valables pendant la période spécifiée dans les DPAO après la date limite de
validité des soumission fixée par l’Autorité contractante. Une offre valable pour une période plus courte sera
offres considérée comme non conforme et rejetée par l’Autorité contractante.
19.2 Exceptionnellement, avant l’expiration de la période de validité des offres, l’Autorité contractante peut
demander aux candidats de proroger la durée de validité de leurs offres. La demande et les réponses
seront formulées par écrit. La validité du cautionnement provisoire sera prolongée pour une durée
correspondante. Un candidat peut refuser de proroger la validité de son offre sans perdre sa garantie
de soumission. Un candidat qui consent à cette prorogation ne se verra pas demander de modifier
son offre, ni ne sera autorisé à le faire, sous réserve des dispositions de la clause 14.8 des IC.
20. Garantie de 20.1 Sauf stipulation contraire dans les DPAO, le Candidat fournira un cautionnement provisoire en
l’offre ou garantie de l’engagement que constitue son offre. qui fera partie intégrante de son offre.
Cautionnem
ent
provisoire
20.2 Le montant du cautionnement provisoire est spécifié aux DPAO et le cautionnement devra :

a) au choix du Candidat, être sous l’une des formes ci- après: (i) une caution personnelle et solidaire, ou
(ii) une lettre de crédit irrévocable, ou (iii) un chèque de banque;
b) provenir d’une banque, d’un établissement financier ou d’un tiers agréé à cet effet par le Ministre
chargé des finances;
c) dans le cas d’une caution personnelle et solidaire, être conforme au formulaire de caution figurant à la
Section IV;
d) être payable immédiatement, sur demande écrite formulée par l’Autorité Contractante dans le cas où
les conditions énumérées à la clause 20.5 des IC sont évoquées ;
e) être soumise sous la forme d’un document original ; une copie ne sera pas admise;
f) demeurer valide pendant trente jours (30) après l’expiration de la durée de validité de l’offre, y compris
si la durée de validité de l’offre est prorogée selon les dispositions de la clause 19.2 des IC.

20.3 Si le cautionnement provisoire fourni par le Soumissionnaire est sous forme d’une garantie à
première demande émise par une banque, un établissement financier ou un tiers agréé à cet effet,
situé en dehors du pays du Maître de l’Ouvrage, l’institution émettrice devra avoir une institution
financière correspondante dans le pays du Maître de l’Ouvrage afin d’en permettre l’exécution, le cas
échéant.

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Section I. Instructions aux Candidats 13

20.4 Toute offre non accompagnée d’un cautionnement provisoire, selon les dispositions de la clause
20.1 des IC, sera écartée par l’Autorité contractante comme étant non conforme.
20.5 Les cautionnements provisoires des candidats non retenus leur seront restitués le plus
rapidement possible après que l’Autorité contractante aura pris la décision d’attribution du marché et
au plus tard 30 jours après la date de publication de l’avis d’attribution provisoire du marché.
20.6 Le cautionnement provisoire peut être saisi:
a) si le soumissionnaire retire son offre pendant le délai de validité qu’il aura spécifié dans sa
lettre de soumission de son offre, sous réserve des dispositions de la clause 19.2 des IC ;
b) s’agissant du soumissionnaire retenu, si ce dernier :
i) n’accepte pas les corrections apportées à son offre pendant l’évaluation et la
comparaison des offres ;
ii) manque à son obligation de signer le marché en application de la clause 39 des IC ;
20.7 manque à son obligation de fournir le cautionnement définitif en application de la clause 40 des
IC ;
21. Forme et 21.1 Le Candidat préparera un original des documents constitutifs de l’offre tels que décrits à la
signature de clause 11 des IC, en indiquant clairement la mention « ORIGINAL ». Une offre variante, lorsque
l’offre permise en application de la clause 13 des IC portera clairement la mention « VARIANTE ». Par
ailleurs, il soumettra le nombre de copies de l’offre indiqué dans les DPAO, en mentionnant
clairement sur ces exemplaires « COPIE ». En cas de différences entre les copies et l’original,
l’original fera foi.
21.2 L’original et toutes copies de l’offre seront dactylographiés ou écrits à l’encre indélébile ; ils
seront signés par une personne dûment habilitée à signer au nom du Candidat. Cette habilitation
consistera en une confirmation écrite qui sera jointe au Formulaire de renseignements sur le
Candidat qui fait partie de la Section III. Le nom et le titre de chaque personne signataire de
l’habilitation devront être dactylographiés ou imprimés sous la signature. Une même personne ne
peut représenter plus d'un candidat pour un même marché. Toutes les pages de l’offre, à l’exception
des publications non modifiées telles que le catalogue du fabricant, seront paraphées par la
personne signataire de l’offre.

21.3 Tout ajout entre les lignes, rature ou surcharge, pour être valable, devra être signé ou paraphé
par la personne signataire de l’offre.
D. Remise des Offres et Ouverture des plis

22. Cachetage et 22.1 Les offres doivent être soumises par courrier ou déposées sur place à l’adresse indiquée dans
marquage les DPAO. Le Candidat placera l’original de son offre et toutes les copies, y compris les variantes
des offres éventuellement autorisées en application de la clause 13 des IC, dans des enveloppes séparées et
cachetées, portant la mention « ORIGINAL », « VARIANTE » ou « COPIE », selon le cas. Toutes ces
enveloppes seront elles-mêmes placées dans une même enveloppe extérieure cachetée
22.2 Les offres doivent être placées dans une grande enveloppe ou enveloppe extérieure, contenant
l’enveloppe de l'offre technique et celle de l'offre financière. L'enveloppe ou le contenant extérieur
doit être fermé, de façon à ne pouvoir être ouvert qu'en séance.
22.3 Cette enveloppe ou contenant ne doit porter aucune autre indication que celle de l'appel à la
concurrence auquel l'offre se rapporte, ainsi que la mention "Appel d’offres n° … Offre à n'ouvrir
qu'en séance d'ouverture". Toutefois, si un soumissionnaire inscrit une mention autre que celle
indiquée ci-dessus, cela n’entraînera pas le rejet de son offre. Ledit soumissionnaire sera
responsable de toute manipulation que son offre pourrait subir.

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Section I. Instructions aux Candidats 14

22.4 L'enveloppe extérieure anonyme contient d'une part, l'enveloppe de l'offre technique,
rassemblant l'ensemble des pièces précisées à la clause 11.1 (alinéas b-f) et d'autre part,
l'enveloppe de l'offre financière qui contient la soumission et le (les) bordereau(x) de prix, l’acte
d’engagement et tous les éléments chiffrés de l'offre. A la différence de l'enveloppe extérieure, qui
est anonyme, les deux enveloppes intérieures portent le nom du candidat, ainsi que la mention "offre
technique" ou "offre financière" selon le cas. Le Candidat devra placer l’original de son offre et
chacune de ses copies, y compris les variantes éventuellement autorisées en application de la
clause 13 des IC, dans des enveloppes séparées et cachetées, portant la mention « Original » ou
« Copie », selon le cas.
22.5 Si des offres sont accompagnées d'échantillons, ceux-ci doivent être présentés de telle sorte que
le nom des candidats ne puisse être identifié au vu du contenant.
22.6 Les offres ainsi conditionnées devront:
a) être adressées à l’Autorité contractante conformément à la clause 23.1 des IC ;
b) comporter l’identification de l’appel d’offres indiqué à la clause 1.1 des IC, et toute autre
identification indiquées dans les DPAO ;
c) comporter la mention de ne pas les ouvrir avant la date et l’heure fixées pour l’ouverture des
plis en application de la clause 26.1 des IC.
Si les enveloppes ne sont pas cachetées et marquées comme stipulé, l’Autorité contractante ne sera
nullement responsable si l’offre est égarée ou ouverte prématurément.
23. Date et 23.1 Les offres doivent être reçues par l’Autorité contractante à l’adresse indiquée dans les DPAO et
heure limite au plus tard à la date et à l’heure spécifiées dans lesdites DPAO.
de remise
des offres 23.2 L’Autorité contractante peut, s’il le juge nécessaire, reporter la date limite de remise des offres en
modifiant le Dossier d’Appel d’Offres en application de la clause 8 des IC, auquel cas, tous les
droits et obligations de l’Autorité contractante et des candidats régis par la date limite antérieure
seront régis par la nouvelle date limite.
23.3 Si aux date et heure limites de réception des offres, il n'a pas été reçu un minimum de trois plis,
l’Autorité contractante restitue les offres éventuellement reçues aux candidats et ouvre un nouveau
délai pour le dépôt des offres en conformité à la clause 8; ce délai ne peut être inférieur à quinze
jours à compter de la date de publication de l’Avis d’Appel Offres (AAO) dans le BOMP. A l'issue de
ce nouveau délai, la Commission peut procéder à l’ouverture des plis quel que soit le nombre de plis
reçus.
24. Offres hors 24.1 L’Autorité contractante n’examinera aucune offre arrivée après l’expiration du délai de remise des
délai offres, conformément à la clause 23 des IC. Toute offre reçue par l’Autorité contractante après la
date et l’heure limites de dépôt des offres sera déclarée hors délai, écartée et renvoyée au Candidat
sans avoir été ouverte.
25. Retrait, 25.1 Un candidat peut retirer, remplacer, ou modifier son offre après l’avoir déposée, par voie de
substitution notification écrite conformément à la clause 22 des IC, dûment signée par un représentant habilité,
et assortie d’une copie de l’habilitation (pouvoir) en application de la clause 21.2 des IC (sauf pour ce
modification qui est des notifications de retrait pour lesquelles des copies ne sont pas nécessaires). La
des offres modification ou l’offre de remplacement correspondante doit être jointe à la notification écrite. Toutes
les notifications doivent être :
a) délivrées en application des clauses 21 et 22 des IC (sauf pour ce qui est des notifications de retrait
qui ne nécessitent pas de copies). Par ailleurs, les enveloppes doivent porter clairement, selon le
cas, la mention « RETRAIT », « OFFRE DE REMPLACEMENT » ou « MODIFICATION » ; et
b) reçues par l’Autorité contractante avant la date et l’heure limites de remise des offres
conformément à la clause 23 des IC.

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Section I. Instructions aux Candidats 15

25.2 Les offres dont les candidats demandent le retrait en application de la clause 26.1 leur seront
renvoyées sans avoir été ouvertes.
25.3 Aucune offre ne peut être retirée, remplacée ou modifiée entre la date et l’heure limites de dépôt
des offres et la date d’expiration de la validité spécifiée par le Candidat sur le formulaire d’offre, ou
d’expiration de toute période de prorogation.
26. Ouverture 26.1 La Commission d’Ouverture des plis et de Jugement des Offres procédera à l’ouverture des plis
des plis en séance publique à la date, à l’heure et à l’adresse indiquées dans les DPAO. Il sera demandé aux
représentants des candidats présents de signer un registre attestant de leur présence.
26.2 Dans un premier temps, les enveloppes marquées « RETRAIT » seront ouvertes et leur contenu
annoncé à haute voix, tandis que l’enveloppe contenant l’offre correspondante sera renvoyée au
Candidat sans avoir été ouverte. Si l’enveloppe marquée « RETRAIT » ne contient pas le pouvoir
confirmant que la signature est celle d’une personne autorisée à représenter le Candidat, l’offre
correspondante sera ouverte. Aucun retrait d’offre ne sera autorisé si la notification correspondante
ne contient pas une habilitation valide du signataire à demander le retrait et n’est pas lue à haute
voix. Ensuite, les enveloppes marquées « OFFRE DE REMPLACEMENT » seront ouvertes et
annoncées à haute voix et la nouvelle offre correspondante substituée à la précédente, qui sera
renvoyée sans avoir été ouverte au Candidat. Aucun remplacement d’offre ne sera autorisé si la
notification correspondante ne contient pas une habilitation valide du signataire à demander le
remplacement et n’est pas lue à haute voix. Enfin, les enveloppes marquées « MODIFICATION »
seront ouvertes et leur contenu lu à haute voix avec l’offre correspondante. Aucune modification
d’offre ne sera autorisée si la notification correspondante ne contient pas une habilitation valide du
signataire à demander la modification et n’est pas lue à haute voix. Seules les offres qui ont été
ouvertes et annoncées à haute voix lors de l’ouverture des plis seront ensuite considérées.
26.3 Toutes les autres enveloppes seront ouvertes l’une après l’autre et le nom de chaque candidat annoncé à
haute voix, ainsi que la mention éventuelle d’une modification, le montant de l’offre par lot le cas échéant, y
compris tout rabais et toutes variantes éventuelles, l’existence d’un cautionnement provisoire, et tout autre
détail que la COJO peut juger utile de mentionner. Seuls les rabais et variantes de l’offre annoncés à haute
voix lors de l’ouverture des plis seront soumis à évaluation. Aucune offre ne sera écartée à l’ouverture des plis,
excepté les offres hors délai en application de la clause 24.1 des IC. Toutes les pages de la soumission et des
Bordereaux de prix seront visées par les membres de la Commission d’Ouverture des plis et de Jugement des
Offres présents à la cérémonie d’ouverture.

26.4 Dès la fin des opérations d'ouverture des plis, le rapporteur de la Commission d’Ouverture des
plis et de Jugement des Offres établira un procès-verbal de la séance d’ouverture des plis,
consignant les informations lues à haute voix. Un exemplaire du procès-verbal sera distribué à tous
les membres de la COJO.

E. Évaluation et comparaison des offres

27. Confidentiali 27.1 Aucune information relative à l’examen, à l’évaluation, à la comparaison des offres, à la
té vérification de la qualification des candidats et à la recommandation d’attribution du marché ne sera
donnée aux candidats ni à toute autre personne non concernée par ladite procédure tant que
l’attribution du marché n’aura pas été rendue publique.

27.2 Toute tentative faite par un soumissionnaire pour influencer l’Autorité contractante lors de l’examen,
de l’évaluation, de la comparaison des offres et de la vérification de la qualification des soumissionnaires
ou lors de la décision d’attribution peut entraîner le rejet de son offre.

27.3 Nonobstant les dispositions de la clause 27.2, entre le moment où les plis seront ouverts et celui
où le marché sera attribué, si un soumissionnaire souhaite entrer en contact avec l’Autorité
Contractante pour des motifs ayant trait à son offre, il devra le faire par écrit.

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Section I. Instructions aux Candidats 16

28. Éclaircisse- 28.1 Pour faciliter l’examen, l’évaluation, la comparaison des offres et la vérification de la qualification
ments des soumissionnaires, le rapporteur de la COJO a toute latitude pour demander à un
concernant soumissionnaire des éclaircissements sur son offre. Aucun éclaircissement apporté par un
les Offres soumissionnaire autrement qu’en réponse à une demande du rapporteur de la COJO ne sera pris en
compte. La demande d’éclaircissement du rapporteur de la COJO, et la réponse apportée, seront
formulées par écrit. Aucune modification de prix ni aucun changement substantiel de l’offre ne sera
demandé, offert ou autorisé, si ce n’est pour confirmer la correction des erreurs arithmétiques
découvertes par le rapporteur de la COJO lors de l’évaluation des offres en application de la clause
30 des IC.

29. Conformité 29.1 L’Autorité contractante établira la conformité de l’offre sur la base de son seul contenu.
des offres
29.2 Une offre conforme pour l’essentiel est une offre conforme à toutes les stipulations, spécifications et
conditions du Dossier d’Appel d’Offres, sans divergence, réserve ou omission substantielles. Les
divergences ou omissions substantielles sont celles :

a) qui limiteraient de manière substantielle la portée, la qualité ou les performances des Fournitures
et Services connexes spécifiés dans le marché ;
b) qui limiteraient, d’une manière substantielle et non conforme au Dossier d’Appel d’Offres, les droits
de l’Autorité contractante ou les obligations du Candidat au titre du marché ;
c) dont l’acceptation serait préjudiciable aux autres Soumissionnaires ayant présenté des offres
conformes.

29.3 L’Autorité contractante écartera toute offre qui n’est pas conforme pour l’essentiel au Dossier
d’Appel d’Offres et le soumissionnaire ne pourra pas par la suite la rendre conforme en apportant des
corrections à la divergence, réserve ou omission substantielle constatée.

30. Non- 30.1 Si une offre est conforme pour l’essentiel, l’Autorité contractante peut tolérer toute non-conformité
conformité, ou omission qui ne constitue pas une divergence substantielle par rapport aux conditions de l’appel
erreurs et d’offres.
omissions
30.2 Si une offre est conforme pour l’essentiel, l’Autorité contractante peut demander au soumissionnaire de
présenter, dans un délai raisonnable, les informations ou la documentation nécessaire pour remédier à la non-
conformité ou aux omissions non essentielles constatées dans l’offre en rapport avec la documentation
demandée. Pareille omission ne peut, en aucun cas, être liée à un élément quelconque du prix de l’offre. Le
soumissionnaire qui ne ferait pas droit à cette demande peut voir son offre écartée.

30.3 Si une offre est conforme, l’Autorité contractante rectifiera les erreurs arithmétiques sur la base suivante :

a) S’il y a contradiction entre le prix unitaire et le prix total obtenu en multipliant le prix unitaire par
les quantités, le prix unitaire fera foi et le prix total sera corrigé, à moins que, de l’avis de la
Commission (COJO), la virgule des décimales du prix unitaire soit manifestement mal placée,
auquel cas le prix total indiqué prévaudra et le prix unitaire sera corrigé ;

b) Si le total obtenu par addition ou soustraction des sous totaux n’est pas exact, les sous totaux
feront foi et le total sera corrigé ; et

c) S’il y a contradiction entre le prix indiqué en lettres et en chiffres, le montant en lettres fera foi,
à moins que ce montant soit lié à une erreur arithmétique, auquel cas le montant en chiffres
prévaudra sous réserve des alinéas (a) et (b) ci-dessus.

30.4 Si le candidat ayant présenté l’offre conforme évaluée la moins- disante, n’accepte
pas les corrections apportées, son offre sera écartée et son cautionnement provisoire
pourra être saisi.

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Section I. Instructions aux Candidats 17

31. Examen 31.1 La COJO examinera les offres pour s’assurer que tous les documents et la
préliminaire documentation technique demandés à la clause 11 des IC ont bien été fournis et sont
des offres tous complets.

31.2 La COJO confirmera que les documents et renseignements ci-après sont inclus
dans l’offre. Au cas où l’un quelconque de ces documents ou renseignements
manquerait, l’offre sera rejetée :

a) le formulaire de soumission de l’offre, conformément à la clause 12.1 des IC.


b) le bordereau des prix, conformément à la clause 12.2 des IC.
c) le pouvoir habilitant le signataire à engager le candidat, conformément à la
clause 21.2 des IC;
d) le cautionnement provisoire conformément à la clause 20 des IC ;
e) la preuve de l’inscription au registre de commerce et du crédit mobilier
f) l’attestation de régularité fiscale (DGI) ; et
g) l’attestation de régularité sociale (CNPS).
Les documents indiqués en f) et g) ci-dessus concernent les soumissionnaires
ivoiriens.
Les soumissionnaires étrangers devront fournir la preuve du respect de ces exigences
(f ; g) par des documents équivalents provenant des autorités légales compétentes de
leur pays d’origine.
32. Examen des 32.1 La COJO examinera l’offre pour confirmer que toutes les conditions spécifiées
conditions, dans le CCAG et le CCAP ont été acceptées par le Soumissionnaire sans divergence
Évaluation ou réserve substantielle.
technique
32.2 La COJO évaluera les aspects techniques de l’offre présentée conformément à la clause
17 des IC pour confirmer que toutes les stipulations de la Section IV : Bordereau des quantités,
calendrier de livraison, Cahier des Clauses techniques, Plans et Inspections et Essais du
Dossier d’Appel d’Offres, sont respectées sans divergence ou réserve substantielle.

32.3 Si, après l’examen des termes et conditions de l’appel d’offres et l’évaluation
technique, la COJO établit que l’offre n’est pas conforme en application de la clause 29
des IC, elle écartera l’offre en question.

33. Évaluation 33.1 La COJO évaluera chacune des offres dont elle aura établi, à ce stade de
des Offres l’évaluation, qu’elle était conforme.

33.2 Pour évaluer une offre, la COJO n’utilisera que les critères et méthodes définis
dans la présente clause à l’exclusion de tous autres critères et méthodes.

33.3 Pour évaluer une offre, la COJO prendra en compte les éléments ci-après :
a) Le mode d’évaluation, par article ou par lot, comme indiqué dans les DPAO, et
le prix de l’offre indiqué suivant les dispositions de la clause 14 des IC;
b) les ajustements apportés au prix pour corriger les erreurs arithmétiques en
application de la clause 30.3 des IC:
c) les ajustements du prix imputables aux rabais offerts en application de la clause

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Section I. Instructions aux Candidats 18

14.4 des IC;


d) les ajustements, comme indiqué dans les DPAO, résultant de l’utilisation des
facteurs d’évaluation, des méthodes et critères sélectionnés;
e) les ajustements imputables à l’application d’une marge de préférence, le cas
échéant, conformément à la clause 34 des IC.
33.4 Pour évaluer le montant de l’offre, la COJO peut devoir prendre également en
considération des facteurs autres que le prix de l’offre indiqué en application de la
clause 14 des IC, dont les caractéristiques, la performance des Fournitures et Services
connexes et leurs conditions d’achat. Les facteurs retenus, le cas échéant, seront
exprimés en termes monétaires de manière à faciliter la comparaison des offres. Les
facteurs à utiliser et la méthode d’application seront comme indiqué à la clause 33.3
(d) des IC.
33.5 Si cela est prévu dans les DPAO, le Dossier d’Appel d’Offres autorise les
candidats à indiquer séparément leurs prix pour différents lots, et permet à la COJO
d’attribuer différents lots à un ou plus d’un candidat. La méthode d’évaluation pour
déterminer la combinaison d’offres la moins-disante, compte tenu de tous rabais offerts
dans la lettre de soumission de l’offre, sera précisée dans les DPAO.
34. Marge de 34.1 Si les DPAO le prévoient, la COJO accordera dans la comparaison des offres
préférence évaluées une marge de préférence aux fournitures originaires de pays membres de
l'UEMOA, par rapport aux fournitures originaires de pays de droit non communautaire
conformément aux procédures ci-après.
34.2 Pour l’octroi d’une marge de préférence aux fournitures d'origine de pays membres
de l'UEMOA, la COJO classera l’offre dans l’un des deux groupes ci-après :
(a) Groupe A: les offres proposant des fournitures d'origine de pays membres de
l'UEMOA, si le candidat établit à la satisfaction de l’Autorité contractante : (i) que le coût de la
main d’œuvre, des matières premières et des composants d'origine de pays membres de
l'UEMOA, représentent plus de trente pour cent (30%) du prix hors taxes des fournitures offertes,
et (ii) que l’établissement dans lequel ces fournitures seront fabriquées ou assemblées, fabrique
ou assemble des fournitures identiques au moins depuis la date de la remise des offres;

(b) Groupe B: toutes les autres offres ne respectant pas les conditions ci-dessus
exposées.

Pour faciliter cette classification par la COJO, le candidat devra fournir dans son offre, toutes
justifications nécessaires au classement de son offre dans le Groupe A.

34.3 La COJO examinera d’abord les offres pour vérifier dans quel groupe les candidats
auront classé leur offre en préparant leurs soumissions. Il confirmera ou modifiera ce
classement si besoin est.
34.4 Toutes les offres évaluées de chaque groupe seront ensuite comparées entre
elles, pour déterminer quelle est l’offre évaluée la moins disante de chaque groupe.
L’offre évaluée la moins disante de chaque groupe sera ensuite comparée avec l’offre
évaluée la moins disante de l’autre groupe. Si, de cette comparaison, il ressort qu’une
offre du Groupe A est l’offre évaluée la moins disante, le candidat qui l’a présentée se
verra attribuer le marché.
34.5 Si, à la suite de la comparaison qui précède, l’offre évaluée la moins disante fait
partie du Groupe B, cette offre du Groupe B sera de nouveau comparée à l’offre
évaluée la moins disante du Groupe A, après qu’on ait ajouté au prix évalué des

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Section I. Instructions aux Candidats 19

fournitures importées proposées dans l’offre la moins-disante du Groupe B, et aux


seules fins de cette comparaison supplémentaire, le pourcentage de marge de
préférence indiqué aux DPAO, le cas échéant.

34.6 Si l’offre du Groupe A est, dans cette comparaison supplémentaire, l’offre évaluée
la moins disante, elle sera retenue. Sinon, l’offre évaluée la moins disante du Groupe
B, par application des dispositions de la clause 34.5 ci-dessus sera retenue.
35. Comparaiso 35.1 La COJO comparera toutes les offres conformes pour l’essentiel afin de déterminer
n des offres l’offre évaluée la moins-disante, en application de la clause 33 des IC.
36. Vérification 36.1 L’Autorité contractante s’assurera que le soumissionnaire retenu ou attributaire
a posteriori pour avoir soumis l’offre évaluée la moins-disante et conforme aux dispositions du
des Dossier d’Appel d’Offres, possède bien les qualifications requises pour exécuter le
qualification marché de façon satisfaisante. L’Autorité contractante se réserve le droit d’accepter
s du des déviations mineures par rapport aux exigences de qualification si elles n’affectent
candidat pas matériellement la capacité d’un candidat à exécuter le marché.
36.2 Cette détermination sera fondée sur l’examen des pièces attestant les
qualifications du candidat et soumises par lui en application de la clause 18 des IC.
36.3 L’attribution du marché au soumissionnaire retenu est subordonnée à l’issue
positive de cette détermination. Au cas contraire, l’offre sera rejetée et la COJO
procédera à l’examen de la seconde offre évaluée la moins-disante afin d’établir de la
même manière si le soumissionnaire retenu est capable d’exécuter le marché de façon
satisfaisante.
37. Droit de 37.1 L’Autorité Contractante se réserve le droit d’accepter ou d’écarter toute offre, et
l’Autorité d’annuler la procédure d’appel d’offres et d’écarter toutes les offres à tout moment
contractante avant l’attribution du marché, sans encourir de ce fait une responsabilité quelconque
d’accepter vis-à-vis des candidats.
l’une
quelconque 37.2 L’Autorité contractante informera, par écrit, les candidats qui en font la demande
des offres et écrite, des motifs qui l'ont conduit à ne pas attribuer ou notifier le marché ou à
de rejeter recommencer la procédure, dans un délai de cinq (5) jours ouvrables à compter de la
une ou réception de la demande.
toutes les
offres
F. Attribution du marché

38. Critères 38.1 La COJO attribuera le marché au soumissionnaire dont l’offre aura été évaluée la
d’attribution moins-disante et jugée substantiellement conforme au Dossier d’Appel d’Offres, à
condition que le soumissionnaire soit en outre jugé qualifié pour exécuter le marché de
façon satisfaisante.

39. Droit de 39.1 Au moment de l’attribution du marché, l’Autorité contractante se réserve le droit
l’Autorité d’augmenter ou de diminuer la quantité de fournitures et de services connexes
contractante initialement spécifiée à la Section IV, pour autant que ce changement n’excède pas
de modifier les pourcentages indiqués dans les DPAO, et sans aucune modification des prix
les quantités unitaires ou autres conditions de l’offre et du Dossier d’Appel d’Offres.
au moment
de
l’attribution
du Marché

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Section I. Instructions aux Candidats 20

40. Notification 40.1. Après l’attribution par la commission d’ouverture des plis et de jugement des offres,
de l’autorité contractante notifie les attributions définitives après avis éventuel de la
l’attribution DMP ou du bailleur de fonds, aux attributaires par lettre recommandée avec accusé
du Marché de réception ou tout autre moyen permettant de donner date certaine à cet envoi

41. Information 41.1. Dès qu'elle a approuvé la proposition d'attribution, l’Autorité Contractante avise
des immédiatement les autres soumissionnaires du rejet de leurs offres et publie un avis
candidats d’attribution dans le Bulletin Officiel des Marchés Publics et par voie d’affichage dans
ses locaux, à l’adresse indiquée dans les DPAO. Cet avis contiendra au minimum :
(i) l’identification de l’appel d’offres et de chaque lot, le cas échéant ; (ii) le nom du
soumissionnaire dont l’offre a été retenue, et (iii) le montant du marché attribué.
41.2. L’Autorité Contractante tiendra à la disposition des soumissionnaires à l’adresse
indiquée ci-dessus, le rapport d'analyse de la COJO ayant guidé l’attribution Dans
les meilleurs délais après son approbation par l’autorité compétente, le marché est
notifié par l'Autorité contractante à l'attributaire du marché avant expiration du délai
de validité des offres. La notification consiste en une remise au titulaire contre
récépissé ou en un envoi par lettre recommandée avec accusé de réception ou par
tout moyen permettant de donner date certaine à cet envoi. La date de notification
est celle du récépissé ou de l'avis de réception.
42. Signature du 42.1. L’Autorité contractante enverra au soumissionnaire retenu l’Acte d’Engagement et
marché le projet de marché. Avant la signature du marché, l’Autorité contractante doit
fournir à l’Attributaire la preuve que le financement du marché est disponible et a
été réservé.
42.2. Dans les quatorze (14) jours suivant la réception de l’Acte d’Engagement, le
soumissionnaire retenu ou l’attributaire le signera, le datera et le renverra à
l’Autorité Contractante
G. Approbation du marché
43. Approbation 43.1 Dans les meilleurs délais après son approbation par l’autorité compétente, le marché est
notifié par l'Autorité contractante au titulaire du marché avant expiration du délai de
validité des offres. La notification consiste en une remise au titulaire contre récépissé ou
en un envoi par lettre recommandée avec accusé de réception ou par tout moyen
permettant de donner date certaine à cet envoi. La date de notification est celle du
récépissé ou de l'avis de réception.
43.2 Sauf dispositions contraires dans le marché, la date de notification constitue le point de
départ des délais contractuels d'exécution du marché. Le marché ne produit d'effet à
l'égard de l'attributaire qu'à compter de la date de sa notification.

44 Garantie de 44.1 Dans les quatorze (14) jours suivant la réception de la notification par l’Autorité Contractante de
bonne l’approbation du marché, le soumissionnaire retenu ou l’attributaire fournira un cautionnement
exécution définitif, conformément au CCAG (Cahier des Clauses Administratives Générales), en utilisant
ou le Formulaire de cautionnement définitif figurant à la Section VII.
Cautionnem
ent définitif
44.2 Le défaut de soumission par le soumissionnaire retenu, du cautionnement définitif
susmentionné, ou le fait qu’il ne signe pas l’Acte d’Engagement, constituera un motif
suffisant de résiliation du marché et de saisie du cautionnement provisoire, auquel cas
l’Autorité Contractante pourra attribuer le marché au soumissionnaire dont l’offre est
jugée substantiellement conforme au Dossier d’Appel d’Offres et classée la deuxième
moins-disante, et qui possède les qualifications exigées pour exécuter le marché de
façon satisfaisante.

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Section I. Instructions aux Candidats 21

45 Recours 45.1 Tout soumissionnaire est habilité à saisir l’Autorité Contractante d’un recours gracieux
par une notification écrite indiquant les références de la procédure de passation du
marché et exposant les motifs de sa réclamation par lettre recommandée avec
demande d'avis de réception ou déposée contre récépissé. Ce recours peut porter sur
la décision d’attribuer ou de ne pas attribuer le marché, les conditions de publication
des avis, les règles relatives à la participation des candidats et aux capacités et
garanties exigées, le mode de passation et la procédure de sélection retenue, la
conformité des documents d’appel d’offres à la réglementation, les spécifications
techniques retenues, les critères d’évaluation. Il doit invoquer une infraction
caractérisée de la réglementation des marchés publics. Il doit être exercé dans un
délai de dix (10) jours ouvrables à compter de la publication de l’avis d’attribution du
marché, de l’avis d’appel d’offres ou de la communication du Dossier d’Appel d’Offres,
respectivement.

45.2 L’Autorité Contractante est tenue de répondre à cette réclamation dans un L’Autorité
contractante est tenue de répondre à cette réclamation dans un délai de cinq (5) jours
ouvrables au-delà duquel le défaut de réponse sera constitutif d’un rejet implicite du
recours gracieux.

45.3 En l’absence de suite favorable de son recours gracieux le requérant devra exercer un
recours hiérarchique dans les cinq (5) jours qui suivent le délai limite de réaction à son
recours gracieux. Le défaut de réponse sera constitutif d’un rejet implicite du recours
hiérarchique. Le requérant dispose alors de cinq (5) jours ouvrables à compter de la
réception de la réponse de l'autorité contractante ou de l'expiration du délai de cinq (5)
jours mentionnés ci-dessus pour présenter un recours à l'Autorité Nationale de
Régulation des Marchés publics, qui rend sa décision dans les dix (10) jours ouvrables
à compter de la déclaration de recevabilité de la requête.

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Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres 22

Accord-cadre à bons de commande en vue de la réalisation de


travaux d’urgence spécifiques sur routes revêtues dans le cadre
de la mise en œuvre des activités d’entretien routier en régie et en
régie partielle, lots 1, 2 et 3.
………

Section II : Données Particulières de l’Appel d’Offres


(DPAO)

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Section II. Données particulières de l’Appel d’Offres 23

Les données particulières qui suivent, complètent, précisent, ou amendent les clauses des Instructions aux Candidats (IC).
En cas de conflit, les clauses ci-dessous prévalent sur celles des IC.
A. Introduction
IC 1.1 Autorité Contractante : Direction Générale des Infrastructures Routières (DGIR)
Appel d’offres N°T 1168/2023 : Accord-cadre à bons de commande en vue de la réalisation de
travaux d’urgence spécifiques sur routes revêtues.
Allotissement : le présent Appel d’Offres est constitué de trois (3) lots :
LOT N° OBJET
1 TRAVAUX D’URGENCE DE POINT A TEMPS SUR ROUTES REVÊTUES
TRAVAUX D’URGENCE DE TRAITEMENT DE POINTS CRITIQUES SUR ROUTES
2 REVÊTUES
3 TRAVAUX D’URGENCE MECANISES DE NETTOYAGE DES ABORDS DE ROUTES
Les marchés seront passés sur prix unitaires.
IC 2.1 Source de financement : Fonds d’Entretien Routier (FER),
Imputation budgétaire : 47392430/ Ressources allouées à la Convention Etat/FER pour la réalisation
des activités en régie et en régie partielle
IC 3.1 Tout candidat à un appel d’offres a l’obligation de vérifier préalablement l’authenticité de toutes les pièces
justificatives insérées dans son offre. Il vérifiera particulièrement l’authenticité des diplômes et des pièces
d’identités (carte Nationale d’Identité ou toutes pièces équivalentes) de son personnel et de l’exactitude des
mentions contenues dans le curriculum vitae (CV). Toute fausse pièce contenue dans une offre ou toute
fausse mention contenue dans un CV toute autre pièce, entrainera le rejet de l’offre.
IC 4.1 Sans objet
IC 4.2 La liste des entreprises sous sanction et/ou exclues de la passation des marchés peut être consultée à
l’adresse spécifiée ci-dessous :
www.marchespublics.ci ou www.anrmp.ci ou dans le Bulletin Officiel des Marchés Publics
Sont exclus du présent appel d’offres, toutes personnes physiques ou morales reconnues coupables de
l’une des infractions suivantes :
- blanchiment de capitaux,
- infractions sous-jacentes au blanchiment de capitaux,
- financement du terrorisme,
- financement de la prolifération des armes de destruction massive.
- Sont également exclues du présent appel d’offres, toutes personnes physiques ou morales figurant
sur une liste de sanction des Nations Unies ou nationale dans le cadre des sanctions financières
ciblées liées au financement du terrorisme et de la Prolifération des Armes de destruction
massive, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies 1267(1999),
1373(2001) et 1540(2004).
IC 5.2 Critères de qualification (voir Section III. Critères d’évaluation et de qualification)
B. Dossier d’appel d’offres
Les candidats peuvent consulter gratuitement ou retirer le Dossier d’Appel d’Offres moyennant paiement
IC 6.2
d’un montant non remboursable de cinquante mille (50 000) francs CFA à l’adresse mentionnée ci-
dessous :
Les candidats peuvent retirer gratuitement, le Dossier d’Appel d’Offres à l’adresse mentionnée ci-dessous :

Direction Générale des Infrastructures Routières (DGIR) sise à l’Avenue Terrasson de Fougères en
face du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel à Abidjan/Plateau, BP V95

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ FAX 27 20 33 25 26
email:dgir.mie.ci@gmail.com
Section II. Données particulières de l’Appel d’Offres 24
Abidjan,
Voir secrétariat du Service des Marchés et Contrats situé au 3ème étage de l’immeuble DGIR (ancien
bâtiment)
ou par appel téléphonique au (+225) 27 20 33 27 29 /27 20 33 18 00/07 79 68 45 33
email:dgir.mie.ci@gmail.com
IC 7.1 Afin d’obtenir des clarifications uniquement, l’adresse de l’Autorité contractante est la suivante :

Direction Générale des Infrastructures Routières (DGIR) sise à l’Avenue Terrasson de Fougères en
face du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel à Abidjan/Plateau, BP V95
Abidjan,
Voir secrétariat du Service des Marchés et Contrats situé au 3ème étage de l’immeuble DGIR (ancien
bâtiment)
ou par appel téléphonique au (+225) 27 20 33 27 29 /27 20 33 18 00/07 79 68 45 33
Une réunion préparatoire est prévue le …/…/2023 à 10 heures 00 minute TU, par vision conférence
Une visite du site obligatoire : Non
IC 7.2 Une réunion préparatoire se tiendra par visioconférence aux date et heure ci-après :
Date : xxxxxxxx
Heure : 10 heures 00 minute temps universel
NB : La date de la réunion préparatoire sera communiquée ultérieurement aux soumissionnaires par
email.
C. Préparation des offres
IC 11.1 (b) L’offre du soumissionnaire sera évaluée conformément aux critères de qualifications définis à la section III.
Elle comportera une proposition technique et une proposition financière.
IC 11.1 (c) Sans objet.
IC 11.1 (j) Le Candidat devra joindre à son offre les autres documents suivants :
- La copie de l’extrait d’acte d’immatriculation au Registre de Commerce et du Crédit Mobilier
(RCCM) en rapport avec l’objet de l’appel d’offres éliminatoire ;
- Lettre de Soumission timbrée et dûment signé. Elle doit comporter un timbre fiscal de 1000 FCFA.
- Bordereaux des prix unitaires renseignés en chiffre et en lettre ; Eliminatoire
- Détail quantitatif et estimatif
- Pouvoir habilitant le signataire à engager le soumissionnaire, Eliminatoire
- Formulaires de renseignements du candidat,
- Une attestation bancaire datant de moins de six (06) mois à la date limite de dépôt des offres. Cette
attestation bancaire devra mentionner le compte bancaire du soumissionnaire ;
- Le formulaire de déclaration sur l’honneur.
Le marché issu de cet appel d’offres est réservé au Petites et Moyennes Entreprises (PME) locales ;
produire tout document permettant de justifier que le soumissionnaire est une PME locale.

Conformément à l’article 3 de l’arrêté n°0403-SEPMBPE du 19 juin 2019 relatif au quitus de non


redevance dans les marchés publics, « Ne sont admis à participer à la procédure de passation du
marché public que les candidats qui sont à jour de la redevance de régulation. Le quitus de non
redevance délivré par l’ANRMP en est une preuve ».
En cas de non-production par un candidat du quitus de non-redevance, l’autorité contractante ne peut lui
attribuer le marché que s’il est établi par l’ANRMP qu’il était à jour, à la date limite de réception des
offres, de la redevance de régulation sur l’ensemble des marchés qui lui ont été attribués.

NB : Conformément à l’ordonnance n°2019-679 du 24 juillet 2019 portant Code des marchés


publics, Article 40.2 : « les pièces fiscales et sociale ne sont exigibles que pour les formalités

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
email: dgir.mie.ci@gmail.com
Section II. Données particulières de l’Appel d’Offres 25
d’approbation du marché. »
Pour être titulaire d’un marché de service public, l’attributaire doit présenter des attestations en cours de
validité confirmant ses situations fiscale et sociale à la date de notification de l’attribution.
La non-production des pièces fiscale et sociale, dans un délai de 15 jours à compter de la date de
notification de l’attribution, entraine le retrait du marché en vue d’une réattribution ».

IC 13.1 Les variantes ne sont pas autorisées.


IC 13.2 Sans objet
IC 13.4 Variante technique : Les variantes ne sont pas acceptées
IC 14 Les marchés sont passés sur prix unitaire.
IC 14.2 Le candidat ne remplira que le cadre de bordereau des prix. Tous les postes du cadre de bordereau devront
être remplis sous peine de rejet de l’offre du candidat.
IC 14.3 Etant donné qu’aucune quantité n’est indiquée, il n’aura pas de prix total d’offre du soumissionnaire.
IC 14.5 Les prix unitaires proposés par les candidats seront fermes et non révisables sur la période de l’accord
cadre.
Après les deux (02) premières années, les prix seront révisés. Ainsi, un nouveau Bordereau de prix
unitaires sera soumis par les titulaires de l’accord cadre et sera évalué conformément aux critères du
présent DAO.
IC 15.1 Les prix seront indiqués en FRANC CFA.
IC 17.2 Le délai d’exécution des travaux dans le cadre de l’accord cadre sera communiqué à l’émission de chaque
bon de commande.
IC 19.1 La période de validité de l’offre sera de 120 jours à compter de la date limite de remise des offres.
IC 20.1 Sans objet

IC 20.2 Voir autorisation d’exemption de la garantie d’offres page x

IC 21.1 Outre l’original de l’offre, le nombre de copies demandées est de : quatre (4)
Outre les cinq copies, le soumissionnaire devra joindre à son offre une clé USB contenant la version
numérique de son Bordereau des Prix Unitaires (BPU). En cas de divergence entre la version papier et la
version numérique sur clé USB, la version papier fera foi. De même, en cas de divergence entre l’original et
les copies, seul l’original fera foi.
D. Remise des offres et ouverture des plis
IC 22.6 (b) Les offres devront comporter les autres identifications suivantes :
Appel d’Offres N° T 1168/2023
Accord-cadre à bons de commande en vue de la réalisation de travaux d’urgence spécifiques sur
routes revêtues
Offre à n’ouvrir qu’en séance publique d’ouverture des plis

IC 23.1 Aux fins de remise des offres, uniquement, l’adresse est la suivante :
Direction Générale des Infrastructures Routières (DGIR) sise à l’Avenue Terrasson de Fougères en
face du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel à Abidjan/Plateau, BP V95
Abidjan,
Voir secrétariat du Service des Marchés et Contrats situé au 3ème étage de l’immeuble DGIR (ancien
bâtiment)
ou par appel téléphonique au (+225) 27 20 33 27 29 /27 20 33 18 00/07 79 68 45 33
Les date et heure limites de remise des offres sont les suivantes :

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
email: dgir.mie.ci@gmail.com
Section II. Données particulières de l’Appel d’Offres 26
Date : 10/11/2023
Heure : 10 heures 00 minute Temps Universel.
IC 23.3 Conformément aux dispositions de l’article 69 du Code des Marchés Publics (ordonnance n° 2019-679 du
24 juillet 2019), s’il est reçu au moins un (1) pli aux dates et heure limites de réception des offres, la
Commission d’Ouverture des plis et de Jugement des Offres (COJO) procède aux opérations d’ouverture
des plis.

IC 26.1 L’ouverture des plis aura lieu à l’adresse suivante : Salle de réunions de la Direction Générale des
Infrastructures Routières (DGIR) sise à l’Avenue Terrasson de Fougères en face du Conseil
Economique, Social, Environnemental et Culturel à Abidjan/Plateau, BP V95 Abidjan, au 2ème étage.
Date : 10/ 11/2023
Heure : 10 heures 30 minutes Temps Universel
La Commission d’Ouverture des plis et de Jugement des Offres (COJO) est composée comme suit :
- Le Responsable de la Cellule de Passation des Marchés du Ministère de l’Equipement et de
l’Entretien Routier ou son représentant, Président ;
- Un Représentant de la Direction Générale des Infrastructures Routières (DGIR) ;
- Un Représentant de la Direction de la Planification, de la Signalisation et de la Supervision
(DPSS),
- Le Contrôleur Financier auprès du Ministère de l’Equipement et de l’Entretien Routier ou son
Représentant ;
- Un représentant du Fonds d’Entretien Routier, Observateur.
Sur proposition du président de la commission, un comité de trois (03) membres doit être constitué au sein
de la COJO pour l’évaluation des offres, immédiatement après la séance d’ouverture de plis. Ce comité
désignera en son sein un responsable qui coordonnera ses travaux.
NB : le Président vérifie les mandats de représentation des membres de la COJO
Une copie des offres des soumissionnaires, identique à tout point de vue à l’original desdites offres devra
être impérativement mise à la disposition de la Direction Générale des Marchés Publics (DGMP), aussitôt
après l’ouverture des plis afin qu’elle puisse assurer ses missions de contrôle.

E. Évaluation et comparaison des offres


IC 31.2 Examen préliminaire des offres.
Cet examen consistera à s’assurer que les documents suivants sont inclus dans l’offres :
a) La lettre de soumission de l’offre dûment timbrée (timbre fiscale de mille (1 000) francs CFA) et ;
b) Le Bordereau des Prix Unitaires (BPU) rempli renseigné en chiffres et en lettres, signé et
cacheté, rempli conformément aux dispositions des articles 12 et 14 des IC, éliminatoire ;
NB : le soumissionnaire devra joindre à son offre une clé USB contenant la version
numérique de son Bordereau des Prix Unitaires (BPU).
c) Le Détail Quantitatif et Estimatif;
d) Le Formulaire de Renseignements sur le Candidat ;
e) « Ne sont admis à participer à la procédure de passation du marché public que les candidats qui
sont à jour de la redevance de régulation. Le quitus de non-redevance délivré par l’ANRMP en
est une preuve ».
En cas de non-production du quitus de non redevance par un candidat, le marché ne peut lui être
attribué que s’il est établi par l’ANRMP qu’il était à jour, à la date limite de réception des offres, de la
redevance de régulation sur l’ensemble des marchés qui lui ont été attribués.

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Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
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Section II. Données particulières de l’Appel d’Offres 27
IC 31.3 La commission analysera les offres conformément aux critères de qualification indiqués à la section
III (critères d’évaluation et de qualification).
Cette évaluation se fera en deux (02) étapes :
ETAPE 1 : EVALUATION DES OFFRES TECHNIQUES
Sur la base des critères énumérés à la section III, les offres techniques seront évaluées pour
déterminer si le soumissionnaire est qualifié pour l’exécution des prestations ou non.
Ceux qui seront qualifiés seront admis à l’étape d’évaluation des offres financières ci-dessous.
Les soumissionnaires qui ne satisferont pas l’ensemble des critères indiquées seront rejetés à cette
étape et ne seront pas admis à l’étape d’évaluation des offres financières.

ETAPE 2 : EVALUATION DES OFFRES FINANCIERES (BORDEREAUX DES PRIX UNITAIRES)


L’évaluation des offres financières des soumissionnaires portera sur la conformité des pièces
suivantes :
- le Bordereau des prix unitaires (BPU) dûment complété à l’aide des prix unitaires proposés
par le soumissionnaire ;
- le Détail Quantitatif et estimatif (DQE)
Les soumissionnaires seront retenus suivant les conditions définies ci-après :
Lot 1 : les vingt (20) entreprises classées économiques selon la combinaison d’offres la plus avantageuse
seront retenues pour la conclusion d’accords-cadres avec la DGIR pour l’exécution des TRAVAUX
D’URGENCE DE POINT A TEMPS SUR ROUTES REVÊTUES, selon les besoins exprimés par la DGIR et
dans les limites de son budget annuel alloué auxdits travaux. Les marchés seront attribués de la manière
suivante :
- Du premier moins disant au quinzième moins disant :
Les entreprises sélectionnées bénéficieront chacune d’un bon de commande d’un montant
compris entre 100 000 000 minimum et 300 000 000 maximum pour une enveloppe annuelle de
300 000 000 maximum par entreprise ;
- Du seizième moins disant au vingtième moins disant :
Les entreprises sélectionnées bénéficieront chacune d’un bon de commande d’un montant
compris entre 50 000 000 minimum et 99 000 000 maximum pour une enveloppe annuelle de
99 000 000 maximum par entreprise ;
Lot 2 : les vingt (20) entreprises classées économiques selon la combinaison d’offres la plus avantageuse
seront retenues pour la conclusion d’accords-cadres avec la DGIR pour l’exécution des TRAVAUX
D’URGENCE DE TRAITEMENT DE POINTS CRITIQUES SUR ROUTES REVÊTUES, selon les besoins
exprimés par la DGIR et dans les limites de son budget annuel alloué auxdits travaux. Les marchés seront
attribués de la manière suivante :
- Du premier moins disant au quinzième moins disant :
Les entreprises sélectionnées bénéficieront chacune d’un bon de commande d’un montant
compris entre 100 000 000 minimum et 300 000 000 maximum pour une enveloppe annuelle de
300 000 000 maximum par entreprise ;

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Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
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Section II. Données particulières de l’Appel d’Offres 28
- Du seizième moins disant au vingtième moins disant :
Les entreprises sélectionnées bénéficieront chacune d’un bon de commande d’un montant
compris entre 50 000 000 minimum et 99 000 000 maximum pour une enveloppe annuelle de
Lot 3 : les vingt (20) entreprises classées économiques selon la combinaison d’offres la plus avantageuse
seront retenues pour la conclusion d’accords-cadres avec la DGIR pour l’exécution des TRAVAUX
D’URGENCE MECANISES DE NETTOYAGE DES ABORDS DE ROUTES, selon les besoins exprimés par
la DGIR et dans les limites de son budget annuel alloué auxdits travaux. Les marchés seront attribués de la
manière suivante :
- Du premier moins disant au quinzième moins disant :
Les entreprises sélectionnées bénéficieront chacune d’un bon de commande d’un montant
compris entre 50 000 000 minimum et 100 000 000 maximum pour une enveloppe annuelle de
100 000 000 maximum par entreprise ;
- Du seizième moins disant au vingtième moins disant :
Les entreprises sélectionnées bénéficieront chacune d’un bon de commande d’un montant
compris entre 20 000 000 minimum et 49 000 000 maximum pour une enveloppe annuelle de
49 000 000 maximum par entreprise ;

NB :
- Les accords-cadres à bons de commande seront conclus pour une durée de deux (2) ans renouvelable
une seule fois avec les entreprises dont la collaboration aura été jugée satisfaisante par la DGIR et après
approbation de la Direction Générale des Marchés Publics (DGMP).
- Pendant cette période, la DGIR émettra des lettres de commande au profit des titulaires des accords-
cadres, sur la base de leur prix unitaires.
- la consultation des entreprises se fera selon la nature des travaux à réaliser et le classement
arrêté par lot (du premier au dernier moins disant).
L’exécution de l’accord-cadre se fera par émission de bons de commande. Ces bons de
commande seront émis au fur et à mesure des besoins de travaux du Maître d’ouvrage au
profit de chaque attributaire de l’accord cadre.

IC 31.3 Les marchés seront passés sur prix unitaires.


i) S’il y a contradiction entre le prix unitaire et le prix total obtenu en multipliant le prix unitaire par la quantité
correspondante, le prix unitaire fera foi et le prix total sera corrigé, à moins que, de l’avis de la Commission
(COJO), la virgule des décimales du prix unitaire soit manifestement mal placée, auquel cas le prix total
indiqué prévaudra et le prix unitaire sera corrigé ;
ii) Si le total obtenu par addition ou soustraction des sous totaux n’est pas exact, les sous totaux feront foi et
le total sera corrigé ; et
iii) S’il y a contradiction entre le prix indiqué en lettres et en chiffres, le montant en lettres fera foi, à moins que ce
montant ne soit entaché d’une erreur arithmétique, auquel cas le montant en chiffres prévaudra sous réserve des

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Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
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Section II. Données particulières de l’Appel d’Offres 29
alinéas i) et ii) ci-dessus.
IC 32 La monnaie utilisée pour convertir en une seule monnaie tous les prix des offres exprimées en
diverses monnaies, aux fins d’évaluation et de comparaison de ces offres, est : le francs CFA.
La source du taux de change à employer est : la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de
l’Ouest (BCEAO)
La date de référence est : la date limite de dépôt des plis
La monnaie de l’offre : le Franc CFA
IC 32.3 Exemples de facteur d’évaluation des offres :
Variantes de délai d’exécution : si elles sont permises en application de la clause 13.1 des IC, elles
seront évaluées comme suit : SANS OBJET
Variantes techniques : si elles sont permises en application de la clause 13.1 des IC, elles seront
évaluées comme suit : SANS OBJET
IC 33.3 (a) Pour évaluer une offre, la COJO prendra en compte le mode d’évaluation par lot, comme indiqué dans les
DPAO, et le prix de l’offre indiqué suivant les dispositions de la clause 14 des IC ;
La monnaie utilisée pour convertir en une seule monnaie tous les prix des offres exprimées en diverses
monnaies, aux fins d’évaluation et de comparaison de ces offres, est : Le Franc CFA
La source du taux de change à employer est : la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest
(BCEAO).
La date de référence est : la date limite de dépôt des offres
Le Soumissionnaire est requis de libeller ses prix entièrement en monnaie nationale :
Par lot, le marché étant passé sur prix unitaire, le montant de l’offre figurant dans la soumission peut être
corrigé. Pour la correction, on se réfèrera au Bordereau des Prix Unitaires (BPU) qui fera foi.
IC 33.3 (d) SANS OBJET
IC 35 Une marge de préférence de sous-traitance ou cotraitance de 15% sera accordée à un soumissionnaire qui
envisage de sous-traiter au moins trente (30%) pour cent de la valeur globale de son marché à une Petite et
Moyenne Entreprise (PME) locale.
NB : Pour être prise en compte, le soumissionnaire doit :
- Décrire les travaux à sous-traiter ;
- Indiquer la dénomination sociale et l’adresse du sous-traitant ;
- Fournir le RCCM du sous-traitant en rapport avec l’objet de l’appel d’offres ;
- Fournir à la satisfaction de l’Autorité Contractante (AC) la qualification professionnelle du personnel et les
références techniques du sous-traitant proposé ;
- Indiquer le montant prévisionnel des sommes à payer au sous-traitant ainsi que les modalités de
règlement.
La valeur globale à sous-traiter à une ou plusieurs PME ne doit pas excéder quarante (40%) pour cent de la
valeur globale du marché.
Une marge de préférence artisanale de 5% sera accordée à un soumissionnaire artisan ou une entreprise
artisanale qui a une base fixe ou un établissement stable dans l’espace UEMOA.
NB : pour être prise en compte, le soumissionnaire artisan doit fournir la preuve ou le document indiquant
qu’il est artisan.
Sauf stipulation contraire des DPAO, le Maître de l’Ouvrage, le maître d’ouvrage délégué ou le maître
IC 36.1 d’œuvre s’il existe, prévoit de ne faire exécuter aucun élément des Ouvrages par des sous-traitants que le
titulaire aurait désignés.
F. Attribution du marché

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Section II. Données particulières de l’Appel d’Offres 30
IC 38.1 Le soumissionnaire dont l’offre est retenue, sera invité à conclure l’accord-cadre avec le maître d’ouvrage
pour une période de deux (02) ans renouvelables une fois.
IC 40 NB : les anciennes entreprises (les entreprises de 18 mois et plus ne peuvent être attributaire de plus de
deux (02) lots.
Les entreprises de moins de 18 mois ne peuvent être attributaire de plus d’un (01) lot.
G. Approbation du contrat
IC 45 Une garantie de bonne exécution est exigée dès la notification de l’approbation du marché. Le taux
exigé est de: Trois pour cent (3%) du montant initial du marché, augmenté le cas échéant, du
montant des avenants.

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Section III. Critères d’évaluation et de qualification 31

Accord-cadre à bons de commande en vue de la réalisation de


travaux d’urgence spécifiques sur routes revêtues dans le cadre de
la mise en œuvre des activités d’entretien routier en régie et en
régie partielle, lots 1, 2 et 3.
………

Section III. Critères d’évaluation et de qualification

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Section III. Critères d’évaluation et de qualification 32

La présente section contient tous les facteurs, méthodes et critères que l’Autorité contractante utilisera pour
s’assurer qu’un candidat possède les qualifications requises. Le Candidat fournira tous les renseignements
demandés dans les formulaires joints à la Section IV, Formulaires de soumission

III-1. Critères d’évaluation


1.1 Variantes de délai d’exécution : Non application

1.2 Variantes techniques : Non application

1.3 Sous-traitants spécialisés : Sans objet

1.4 Appel d’offres pour lots multiples :

Les Travaux comprennent plusieurs lots pouvant faire l’objet de marchés séparés attribués à des soumissionnaires
distincts. Conformément aux dispositions de l’Article 34.5 des IC, l’Autorité contractante évaluera et comparera les
offres sur la base de l’attribution d’une combinaison de marchés à un ou plus d’un soumissionnaire, afin de minimiser
le coût total pour l’Autorité contractante, en tenant compte des rabais consentis dans leurs offres par les
soumissionnaires en cas d’attribution de plusieurs lots. Si un soumissionnaire a présenté des offres conformes pour
plus d’un lot, correspondant à la combinaison évaluée la plus économique pour l’Autorité contractante, l’évaluation
tiendra également compte de la capacité du soumissionnaire à satisfaire aux exigences spécifiées dans le Dossier
d’Appel d’offres.

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Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ FAX 27 20 33 25 26
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Section III. Critères de qualification 33

Tableaux de Qualification (sans pré qualification)


Critères de qualification

Critères de Qualification Spécifications de conformité Documentation


Groupement d’entreprises
Spécifications
N° Objet Critère Entité unique Toutes Parties Chaque Une Partie au de soumission
Combinées Partie moins
1. Critères de provenance
1.1 Admissibilité Conforme à la Sous Clause 4.1 des IC. Doit satisfaire GE existant ou Doit Sans objet Formulaires ELI
au critère prévu doit satisfaire –1.1 et 1.2,
satisfaire au au critère avec pièces
critère jointes
1.2 Non admis à Ne pas être frappé par une mesure d’interdiction, tel que Doit satisfaire GE existant doit Doit satisfaire Sans objet Formulaire
participer décrit dans la clause 4.2 des IC. au critère satisfaire au au critère d’offre
critère
1.3 Conflit d’intérêts Pas de conflit d’intérêts selon la clause 4.3 des IC. Doit satisfaire GE existant ou Doit satisfaire Sans objet Formulaire
au critère prévu doit au critère d’offre

2. Antécédents de défaut d’exécution de marchés


2.1 Antécédents de Pas de défaut d’exécution incombant au Soumissionnaire Doit satisfaire Doivent satisfaire Doit satisfaire Sans objet Formulaire ANT
non-exécution de d’un marché au cours des deux (2) dernières années au critère2. au critère. au critère1. -
marché (2022-2023)
3. Situation financière
3.1 Situation Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Formulaire FIN
financière - 2.1 avec
pièces jointes
3.2 Chiffre d’affaires Avoir un minimum de chiffres d’affaires annuel moyen sur Doit satisfaire Doivent satisfaire Sans objet Sans objet Formulaire FIN
annuel moyen des les cinq (05) dernières années (2018 à 2022) ou (2019 à au critère au critère. - 2.2 avec
activités 2023) pour les activités commerciales qui soit au moins pièces jointes
commerciales égal à :
- Lot 1 : 800 000 000
- Lot 2 : 800 000 000

1
Ce critère s’applique également aux marchés exécutés par le soumissionnaire en tant que membre d’un Groupement.

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Section III. Critères de qualification 34

Critères de Qualification Spécifications de conformité Documentation


Groupement d’entreprises
Spécifications
N° Objet Critère Entité unique Toutes Parties Chaque Une Partie au de soumission
Combinées Partie moins
Lot 3 : : 300 000 000
3.3 Capacité de Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Formulaire FIN
financement (Voir autorisation d’exemption de la garantie d’offre – 3.3 avec
page x) pièces jointes.
(Voir modèle
joint)

4. Expérience
4.1 Expérience Disposer d’une (01) expérience de marchés de travaux à Doit satisfaire Doivent satisfaire Sans objet Doit satisfaire Formulaire
générale de titre d’entrepreneur ou ensemblier ou membre d’un au critère au critère au critère EXP-3.1
construction groupement ou sous-traitant au cours des cinq (5)
dernières années (2018 à 2022) ou (2019 à 2023) qui
précèdent la date limite de dépôt des soumissions pour
chacun des lots.
4.2 Expérience Avoir effectivement exécuté en tant qu’entrepreneur ou Doit satisfaire Doivent satisfaire Sans objet Doit satisfaire Formulaire EXP
a) spécifique ensemblier ou membre de groupement ou sous-traitant, aux au critère au critère 3.2 a)
au cours des cinq (5) dernières années (2018 à 2022) ou spécifications
(2019 à 2023) au moins un (1) marché ou le cumul de
deux (2) marchés de travaux de reprofilage de route en
terre ou de construction d’ouvrages (dalot et pont) d’un
montant supérieur ou égal aux montants indiqués dans le
tableau ci-dessous :
- Lot 1 : 250 000 000
- Lot 2 : 250 000 000
- Lot 3 : 100 000 000
4.2 Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Formulaire
(b) EXP-3.2 (b)
NB : l’expérience spécifique, sont appréciées à partir des ABE ou procès-verbaux de réception définitive de projets réalisés en tant qu’entrepreneur
principal, en groupement ou en tant que sous-traitant par le soumissionnaire.

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Section III. Critères de qualification 35

le chiffre d’affaires annuel des activités commerciales sera apprécié à partir des Attestation de Bonne Exécution (ABE), des procès-verbaux de
réception provisoire ou définitive de projets réalisés en tant qu’entrepreneur principal, en groupement ou en tant que sous-traitant par le
soumissionnaire.

Les procès-verbaux de réception provisoire et définitive doivent comporter les montants des travaux exécutés, défaut, le soumissionnaire devra
joindre toutes autres pièces permettant d’apprécier le montant de ces travaux.

NB 2 : L’Autorité Contractante (AC) doit faire des vérifications sur les Attestations de Bonne Exécution (ABE).

La production de toutes fausses pièces justificatives entraîne le rejet systématique de l’offre et une exclusion selon les dispositions en vigueur.

Les entreprises de moins de dix-huit (18) mois d’existence ne disposant pas d’ABE, doivent fournir en lieu et place du chiffre d’affaires, des
expériences, une Déclaration Fiscale d’Existence (DFE) et une attestation de solde datant de moins de trente (30) jours à la date limite de dépôt des offres ou
une attestation bancaire de ligne de crédit par laquelle, la banque s’engage à financer le marché pour un montant au moins égal à 25% du montant de la
soumission.

Le montant et les références de l’appel d’offre doivent être indiqués sur les attestations de lignes de crédit. La ligne de crédit doit être délivrée par une banque et
ne doit pas contenir de réserve.

Pour les entreprises de moins de cinq (05) d’existence, le chiffre d’affaires annuel moyen des activités commerciales sera calculé en fonction du nombre d’année
de leur existence. La moyenne sera faite sur la période concernée.

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Section III. Critères de qualification 36

5. Personnel
Pour les lots 1 et 2, le Candidat doit établir qu’il dispose du personnel pour les positions-clés
suivantes :
Expérience
N° Position Formation Expérience spécifique Nombre
Professionnelle
Avoir dirigé la réalisation d’au moins deux (02) projets
de travaux sur routes revêtues (Points à temps ou
Ingénieur des Cinq (5) ans
réparation de surfaces sur routes revêtues ou
Directeur de Techniques des d’expérience dans
1 traitement de points critiques sur routes revêtues ou 01
Travaux Travaux Publics ou le domaine des
VRD ou construction de routes neuves bitumées ou
Génie Civil travaux routiers
Construction ou réhabilitation d’ouvrages routiers) en
tant que Directeur de Travaux
Avoir conduit la réalisation d’au moins deux (02)
projets de travaux sur routes revêtues (Points à
Technicien Cinq (5) ans temps ou réparation de surfaces sur routes revêtues,
Conducteur de Supérieur des d’expérience dans traitement de points critiques sur routes revêtues,
2 02
Travaux Travaux Publics ou le domaine des VRD, construction de routes neuves bitumées,
Génie Civil travaux routiers
Construction ou réhabilitation d’ouvrages routiers) en
tant que Conducteur des Travaux

Pour le lot 3, le Candidat doit établir qu’il dispose du personnel pour les positions-clés suivantes :
Expérience
N° Position Formation Expérience spécifique Nombre
Professionnelle
Avoir conduit la réalisation d’au moins deux (02)
Cinq (3) ans projets de travaux impliquant la réalisation de
Chef-
Technicien Supérieur
d’expérience dans travaux mécanisés de nettoyage des abords de
1 01
Chantier le domaine des routes (élagage ou débroussaillement ou
des Travaux Publics
travaux routiers talutage ou désensablement) en tant que Chef-
ou Génie Civil
chantier

NB :
Le Candidat doit fournir les détails concernant le personnel proposé et son expérience en utilisant les formulaires PER
1 et PER 2 de la Section III, Formulaires de soumission.
Le Candidat doit fournir les CV du personnel proposé. Les CV devront être signés de l’employé. Sous peine de rejet
du personnel proposé, les CV devront être accompagnés de la photocopie des pièces d’identité et des copies des
diplômes exigés certifiées conformes à l’original datant de moins de six (06) mois à la date limite de dépôt des plis.
Ces documents doivent être rédigés dans la langue française. A défaut, ils devront être traduit par un traducteur
agrée. Le profil du personnel d’encadrement demandé est un profil minimum. Tout membre du personnel ayant une
qualification supérieure sera accepté pour le poste proposé.
Le profil du personnel d’encadrement demandé est un profil minimum. Tout membre du personnel ayant une
qualification supérieure sera accepté pour le poste proposé. Toutefois son CV sera analysé indépendamment de son
diplôme.
Le nombre d’années d’expérience sera déterminé en faisant la différence entre la date d’ouverture des plis
dudit appel d’offres et la date de début d’activité dans le domaine concerné. Toutefois un CV se rapportant à
un diplôme non valable ne sera pas pris en compte.
Les périodes de stage ne sont pas prises en compte dans la détermination du nombre d’années d’expériences.
NB : Sans le diplôme justifiant de la qualification du personnel, l’expérience n’est pas prise en compte

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Section III. Critères de qualification 37

6. Matériel de travaux
Pour le lot 1, le Candidat doit établir qu’il dispose du matériel suivant :

Nombre minimum requis Nombre minimum du


N° Matériels
pour l’exécution des travaux matériel en propre exigé
1 Niveleuse (Grader) 1 -
2 Chargeuse 1 -
3 Compacteur à rouleaux lisses (Tandem) 1 -
4 Compacteur à main 1 -
5 Scie à sol 1 1
6 Camion (charge utile au moins 5,5 tonnes) 1 -
7 Véhicule de liaison 1 1

Pour le lot 2, le Candidat doit établir qu’il dispose du matériel suivant :


Nombre minimum requis Nombre minimum du
N° Matériels
pour l’exécution des travaux matériel en propre exigé
1 Bulldozer de type D7 ou D6 ou équivalent 1 -
2 Niveleuse (Grader) 1 1
3 Chargeuse 1 1
4 Compacteur à rouleau vibrant 1 -
5 Pelle hydraulique/mécanique ou tractopelle 1 -
6 Compacteur à main 1 -
7 Scie à sol 1 1
8 Camion benne (charge utile au moins 12 tonnes) 1 -
9 Véhicule de liaison 1 1
10 Porte char (Tracteur routier + semi-remorque) 1 -

Pour le lot 3, le Candidat doit établir qu’il dispose du matériel suivant :

Nombre minimum requis Nombre minimum du


N° Matériels
pour l’exécution des travaux matériel en propre exigé
1 Niveleuse (Grader) 2 -
2 Chargeuse 2 -
3 Pelle hydraulique/mécanique ou tractopelle 1 -
4 Tronçonneuse 2 1
5 Débroussailleuse 2 1
6 Camions benne 2 -
7 Véhicule de liaison 1 1

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Section III. Critères de qualification 38

NB : Le matériel doit être justifié par un titre de propriété (carte grise pour les véhicules, attestations d’assurance ou
reçus d’achat pour les engins et reçus d’achat pour les autres). Une attestation de location ou un contrat de location
ferme du matériel délivré par une structure officiellement déclarée (le contrat de location doit être rédigé sur l’entête
du loueur avec les mentions suivantes: nom, adresse, contact, numéro de registre de commerce et de compte
contribuable) sera exigé pour le matériel en location accompagné de justificatifs de propriété au nom de cette
structure (carte grise pour les véhicules, attestations d’assurance ou reçu d’achat pour les engins et reçus d’achats
pour les autres).

Pour le gérant ou l’actionnaire de la société qui met à disposition son matériel, il doit fournir une attestation de
location à titre gratuit.

La maison mère peut utiliser le matériel de la succursale ou vice versa, sans contrat ou attestation de location.

La maison mère peut utiliser le matériel de la filiale ou vice versa, à condition qu’elle produise un contrat ou une
attestation de location.

Le candidat doit fournir les détails concernant le matériel proposé en utilisant le formulaire MAT de la section IV,
formulaires de soumission.

La période de validité des pièces justificatives de propriétés n’est pas requise.

Le Soumissionnaire doit fournir les détails concernant le matériel proposé en utilisant le formulaire MAT de la Section
IV, Formulaires de soumission.

LES CONDITIONS POUR ETRE ATTRIBUTAIRE DE PLUSIEURS LOTS


Toutes anciennes entreprises (entreprises de dix-huit (18) mois d’existence et plus) soumissionnaire sur
plusieurs lots peut être attributaire de plus d’un lot si elle réunit les conditions suivantes :
-Le chiffre d’affaires doit couvrir le cumul des chiffres d’affaires des lots auxquels l’entreprise
soumissionnaire peut être déclaré attributaire ;
-Le nombre d’expérience spécifique doit correspondre au cumul des expériences spécifiques des lots
auxquels l’entreprise soumissionnaire peut être déclaré attributaire ;
-Le personnel doit être distinct pour chacun des lots ;
-Le matériel doit être distinct pour chacun des lots ;

NB: Les nouvelles entreprises de moins de dix-huit (18) mois d’existence ne peuvent être attributaire
de plus d’un (01) lot.

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Section IV. Formulaires de soumission 39

Accord-cadre à bons de commande en vue de la réalisation de


travaux d’urgence spécifiques sur routes revêtues dans le cadre
de la mise en œuvre des activités d’entretien routier en régie et en
régie partielle, lots 1, 2 et 3.
………

Section IV. Formulaires de soumission

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Section IV. Formulaires de soumission/Lettre de soumission 41

Liste des formulaires


Lettre de soumission de l’offre...............................................................................................41

Formulaires de Bordereau des prix et Détail quantitatif et estimatif......................................43

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Section IV. Formulaires de soumission/Lettre de soumission 42

Lettre de soumission de l’offre

[Le Candidat remplit la lettre ci-dessous conformément aux instructions entre crochets. Le format de la lettre
ne doit pas être modifié. Toute réserve ou déviation majeure, par rapport à ce format, pourra entraîner le rejet
de l’offre]

Date: [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]


AAO Numéro: [insérer le nom de l’avis d’Appel d’Offres]
Variante Numéro : [insérer le numéro d’identification si cette offre est proposée pour une variante]

À : [insérer le nom complet de l’Autorité contractante]


Nous, les soussignés attestons que :
a) Nous avons examiné le Dossier d’appel d’offres, y compris l’additif/ les additifs Numéro : [insérer les
numéros et date d’émission de chacun des additifs]; et n’avons aucune réserve à leur égard ;
b) Nous nous engageons à exécuter et achever conformément au Dossier d’Appel d’Offres et aux Cahiers
des Clauses techniques et plans, les Travaux ci-après : [insérer une brève description des travaux] dans le
délai d’exécution de [insérer le délai conformément au dossier d’appel d’offres];

b) Le prix total de notre offre, hors rabais offerts à l’alinéa (d) ci-après est de : [insérer le prix total de l’offre
en lettres et en chiffres] FCFA;
c) Les rabais offerts et les modalités d’application desdits rabais sont les suivants :
Rabais : Si notre offre est retenue, les rabais ci-après seront accordés. [Détailler tous les rabais offerts et
les postes du détail quantitatif et estimatif auquel ils s’appliquent] ;

Modalités d’application des rabais : Les rabais seront accordés comme suit : [Spécifier précisément les
modalités] ;

d) Notre offre demeurera valide pendant la période requise à la clause 19.1 des Instructions aux Candidats
à compter de la date limite fixée pour la remise des offres à la clause 23.1 des Instructions aux
Candidats ; cette offre continuera de nous engager et pourra être acceptée à tout moment avant
l’expiration de cette période ;
1. Si notre offre est acceptée, nous nous engageons à fournir un cautionnement définitif du marché
conformément à la clause 40 des Instructions aux candidats et à l’article 6.1.1 du CCAG ;

e) Notre candidature, ainsi que tous sous-traitants ou fournisseurs intervenant en rapport avec une
quelconque partie du marché, ne tombent pas sous les conditions d’exclusion des clauses 3.2 et 4.2
des Instructions aux Candidats.
f) Nous ne nous trouvons pas dans une situation de conflit d’intérêt définie à la clause 4.3 des Instructions
aux Candidats.

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Section IV. Formulaires de soumission/Lettre de soumission 43

g) Nous ne participons pas, en qualité de candidats ou sous-traitant, à plus d’une offre dans le cadre du
présent appel d’offres conformément à la clause 4.3 b) des Instructions aux candidats, autre que des
offres « variantes » présentées conformément à la clause 13 des Instructions aux candidats ;
h) Nous nous engageons à ne pas octroyer ou promettre d'octroyer à toute personne intervenant à
quelque titre que ce soit dans la procédure de passation du marché un avantage indu, pécuniaire ou
autre, directement ou par des intermédiaires, en vue d'obtenir le marché.
i) Il est entendu que la présente offre, et votre acceptation écrite de ladite offre figurant dans la notification
d’attribution du marché que vous nous adresserez tiendra lieu de contrat entre nous, jusqu’à ce qu’un
marché formel soit établi et signé.

j) Il est entendu par nous que vous n’êtes pas tenus d’accepter l’offre évaluée la moins- disante, ni l’une
quelconque des offres que vous pourrez recevoir.

Nom [insérer le nom complet de la personne signataire de l’offre]


En tant que [indiquer la capacité du signataire]

Signature [insérer la signature] et cachet

Ayant pouvoir à signer l’offre pour et au nom de [insérer le nom complet du Candidat]

En date du ________________________________ jour de [Insérer la date de signature]

Annexe:

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 44

Formulaires de Bordereau des prix et Détail quantitatif et


estimatif
A. Préambule

1. Le Bordereau des prix doit être pris en compte par le Candidat conjointement avec les Instructions
aux candidats, les Cahiers des Clauses Administratives Générales et Particulières, les Cahiers des
Clauses techniques et les plans.
2. Les quantités spécifiées dans le Détail quantitatif et estimatif sont des quantités estimées et
provisoires. Elles fourniront une base commune pour l’évaluation des offres et l’attribution du marché.
La base des règlements sera les quantités réelles de travaux commandés et exécutés, telles qu’elles
seront mesurées par l’Entrepreneur et vérifiées par le Maître d’Œuvre, et valorisées aux taux et prix
spécifiés au Bordereau des prix chiffré présenté par l’Entrepreneur dans son offre. Dans les cas où
cette valorisation n’est pas applicable, ou dans tout autre cas, le règlement se fera aux taux et prix
que le Maître d’Œuvre pourra fixer dans le cadre des termes du marché.
3. Sauf dispositions contraires spécifiées dans le marché, les prix fournis par l’Entrepreneur dans le
Bordereau des prix chiffré inclus dans son offre devront comprendre toutes les installations de
construction, la main-d’œuvre, la supervision, les matériaux, le montage, l’entretien, les assurances,
les frais généraux et profits, les impôts, droits et taxes, ainsi que la couverture des risques généraux,
des engagements et autres obligations spécifiées explicitement ou implicitement dans le marché.
4. Un prix devra être indiqué pour chaque poste dans le Détail quantitatif et estimatif chiffré, que les
quantités soient spécifiées ou non. Le coût des postes pour lesquels l’Entrepreneur n’a pas indiqué
de prix sera considéré comme couvert par d’autres prix indiqués dans le Détail quantitatif et estimatif
chiffré.
5. Le coût complet en accord avec les dispositions du marché sera inclus dans les postes spécifiés dans
le Bordereau des prix et le Détail quantitatif et estimatif chiffrés. Lorsqu’un poste n’est pas spécifié, le
coût correspondant sera considéré comme distribué parmi les prix mentionnés pour des postes
correspondants des travaux.
6. Les indications générales et les descriptions des travaux et matériaux ne sont pas nécessairement
reprises ou résumées dans le Bordereau des prix et le Détail quantitatif et estimatif inclus dans le
Dossier d’Appel d’offres. Les références, explicites ou implicites, aux sections appropriées du Dossier
doivent être considérées avant de chiffrer les prix pour chaque poste du Bordereau des prix et du
Détail quantitatif et estimatif chiffrés soumis dans l’offre.
7. Les matériaux définis comme “roches” sont ceux qui, au jugement du Maître d’Œuvre, nécessitent
l’usage d’explosifs, de pics ou marteaux pneumatiques, ou l’utilisation de foreuses à air comprimé
pour leur extraction et qui ne peuvent être enlevés / fragmentés qu’avec un bulldozer d’au moins cent
cinquante (150) chevaux au frein équipé d’un ripper à une dent.
8. Durant l’évaluation des offres, les erreurs arithmétiques éventuelles relevées dans le Bordereau des
prix et le Détail quantitatif et estimatif seront corrigées suivant les dispositions de la clause 31 des
Instructions aux candidats.
9. La méthode de constatation des prestations exécutées en vue des règlements devra être en accord
avec le Mode d’Evaluation des Travaux ci-après :
- le mode d’évaluation des travaux ;
- les spécifications techniques du marché de la section VI.

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 45

Canevas de Bordereau des prix unitaires pour travaux d’urgence


sur routes revêtues

Lot 1 : TRAVAUX D’URGENCE DE POINT A TEMPS SUR ROUTES REVÊTUES


Prix Unitaires en Prix Unitaires

Désignation des Tâches Unité Chiffres (F. CFA en Lettres (F.
Prix
HTVA) CFA HTVA)
SECTION 000: INSTALLATION DE CHANTIER
Il est demandé aux soumissionnaires
Installation générale de chantier et des services généraux de de ne pas soumettre de prix à ce poste.
001 forfait
l'entreprise y compris amenée et repli du matériel Celui-ci sera fixé à 8% du coût des
travaux
SECTION 100 : DEGAGEMENT DES EMPRISES
105 Décaissement
105a Décaissement de surfaces bitumées m²
105a Décaissement de surfaces bétonnées m²
107 Enlèvement d'ordures de toutes natures m3
108 Nettoyage des abords des routes revêtues
108a Nettoyage mécanisé sans décapage m²
108b Nettoyage mécanisé avec décapage de terre végétale m²
108c Nettoyage manuel sans décapage M²
109 Elagage des abords de routes ml
110 Désensablement mécanisé et enlèvement de dépôts alluvionnaires m3
SECTION 200: TERRASSEMENTS GENERAUX
209 Réglage et compactage du fond de décaissement m²
SECTION 300: CHAUSSEE
301 Fourniture et mise en œuvre de matériaux naturels sélectionnés
301a Pour couche de fondation et base mᶟ
302 Plus-value de transport de matériaux naturels sélectionnés
302a de 1 à 2 Km mᶟ.hm
302b de 2 à 3 Km mᶟ.hm
302c de 3 à 4 Km mᶟ.hm
302d de 4 à 5 Km mᶟ.hm
302e de 5 à 6 Km mᶟ.hm
302f au-delà de 6 Km mᶟ.hm
303 Stabilisation au ciment (CPA ou CPJ 42.5R)
303a de la couche de fondation à 2% kg
303b de la couche de fondation à 3% kg
303c de la couche de fondation à 4% kg

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 46

303d de la couche de base à 2% kg


303e de la couche de base à 3% kg
303f de la couche de base à 4% kg
304 Fourniture et mise en œuvre de concassé
304a pour couches de fondation et/ou base (GNT 0/20) mᶟ
304b pour couches de fondation et/ou base (GNT 0/31.5) mᶟ
304c pour couche de fondation (GNT 0/40) mᶟ
305 Plus-value pour transport des matériaux concassés GNT
305a de 1 à 6 Km mᶟ.hm
305b au-delà de 6 Km mᶟ.hm
Exécution de I ‘imprégnation au cut-back 0/1 pour la couche de base
306 m²
à 1,2 kg/m²
307 Couche d'accrochage à l'émulsion de bitume dosée
307a à 300 g/m² m²
307b à 450 g/m² m²
308 Fourniture et mise en œuvre d'enrobés
308a Béton Bitumineux (BBSG) épaisseur 3 cm après compactage m²
308b Béton Bitumineux (BBSG) épaisseur de 4 cm après compactage m²
308c Béton Bitumineux (BBSG) épaisseur 5 cm après compactage m²
308d Sand-Asphalt (SA) épaisseur 3 cm après compactage m²
309 Plus-value pour transport d'enrobés
309a de 1 à 6 km mᶟ.hm
309b au-delà de 6 Km mᶟ.hm
SECTION 400: ASSAINISSEMENT- DRAINAGE
401 Entretien et réparation d'ouvrages existants
401a Curage de buses et dalots ml
401b Curage de caniveaux, fossés, divergents et descentes d'eau ml
401c Recalibrage de fossés en terre ml
401d Désensablement du tablier des ponts mᶟ
SECTION 600: SIGNALISATION
SECTION 700: PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
701 Régénérescence des zones d'emprunts m2
Provision pour la sensibilisation aux maladies infectieuses et
702 forfait
endémiques
703 Provision pollution de l’air et la nuisance sonore forfait

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 47

Canevas de Bordereau des prix unitaires pour travaux d’urgence


sur routes revêtues
Lot 2 : TRAVAUX D’URGENCE DE TRAITEMENT DE POINTS CRITIQUES SUR ROUTES
REVÊTUES
Prix Unitaires en Prix Unitaires

Désignation des Tâches Unité Chiffres (F. CFA en Lettres (F.
Prix
HTVA) CFA HTVA)
SECTION 000: INSTALLATION DE CHANTIER
Il est demandé aux soumissionnaires
Installation générale de chantier et des services généraux de de ne pas soumettre de prix à ce poste.
001 forfait
l'entreprise y compris amenée et repli du matériel Celui-ci sera fixé à 8% du coût des
travaux
Il est demandé aux soumissionnaires
de ne pas soumettre de prix à ce poste.
003 Provision pour indemnisation des cultures provision Celui-ci sera fixé à 2% du coût des
travaux
SECTION 100 : DEGAGEMENT DES EMPRISES
101 Débroussement mécanique
101a Débroussement mécanique en forêt m²
101b Débroussement mécanique en savane m²
101c Débroussement mécanique en zone urbaine m²
102 Débroussement en zone marécageuse m²
103 Débroussement manuel m
104 Abattage et dessouchage d'arbres
104a de circonférence comprise entre 1 et 3 m u
104b de circonférence supérieure à 3 m u
105 Décaissement
105a Décaissement de surfaces bitumées m²
105b Décaissement de surfaces bétonnées m²
106 Décapage de terre végétale
106a Décapage de terre végétale en forêt m²
106b Décapage de terre végétale en savane m²
106c Décapage de terre végétale en zone marécageuse m²
106d Décapage de terre végétale en zone urbaine m²
107 Enlèvement d'ordures de toutes natures m3
108 Nettoyage des abords des routes revêtues
108a Nettoyage mécanisé sans décapage m²
108b Nettoyage mécanisé avec décapage de terre végétale m²
109 Nettoyage manuel M²

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 48

110 Elagage des abords de routes ml


111 Désensablement mécanisé et enlèvement de dépôts alluvionnaires m3
SECTION 200: TERRASSEMENTS GENERAUX
201 Déblais mis en dépôt
201a en terrain meuble mᶟ
201b en terrain rocheux friable mᶟ
201c en terrain rocheux compact mᶟ
202 Purge de terre de mauvaise tenue mᶟ
204 Remblais provenant d'emprunt
204a en terrain meuble mᶟ
204b en terrain rocheux friable mᶟ
205 Plus-value de transport de 500 à 1000 m
205a au prix 203 pour remblais de déblais mᶟ.hm
205b au prix 204 pour remblais d'emprunts mᶟ.hm
206 Plus-value de transport au-delà de 1000 m
206a au prix 203 pour remblais de déblais mᶟ.hm
206b au prix 204 pour remblais d'emprunts mᶟ.hm
Réglage et compactage de l'arase de terrassement / Mise en forme
207 m²
et compactage de l'arase de la plate-forme des terrassements.
209 Réglage et compactage du fond de décaissement m²
210 Protection des talus
210a Par engazonnement m²
210b Par perré maçonné m²
SECTION 300: CHAUSSEE
301 Fourniture et mise en œuvre de matériaux naturels sélectionnés
301a Pour couche de fondation et base mᶟ
302 Plus-value de transport de matériaux naturels sélectionnés
302a de 1 à 2 Km mᶟ.hm
302b de 2 à 3 Km mᶟ.hm
302c de 3 à 4 Km mᶟ.hm
302d de 4 à 5 Km mᶟ.hm
302e de 5 à 6 Km mᶟ.hm
302f au-delà de 6 Km mᶟ.hm
303 Stabilisation au ciment (CPA ou CPJ 42.5R)
303a de la couche de fondation à 2% kg
303b de la couche de fondation à 3% kg
303c de la couche de fondation à 4% kg
303d de la couche de base à 2% kg

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Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
email: dgir.mie.ci@gmail.com
Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 49

303e de la couche de base à 3% kg


303f de la couche de base à 4% kg
304 Fourniture et mise en œuvre de concassé
304a pour couches de fondation et/ou base (GNT 0/20) mᶟ
304b pour couches de fondation et/ou base (GNT 0/31.5) mᶟ
304c pour couche de fondation (GNT 0/40) mᶟ
305 Plus-value pour transport des matériaux concassés GNT
305a de 1 à 6 Km mᶟ.hm
305b au-delà de 6 Km mᶟ.hm
Exécution de I ‘imprégnation au cut-back 0/1 pour la couche de base
306 m²
à 1,2 kg/m²
307 Couche d'accrochage à l'émulsion de bitume dosée
307a à 300 g/m² m²
307b à 450 g/m² m²
308 Fourniture et mise en œuvre d'enrobés
308a Béton Bitumineux (BBSG) épaisseur 3 cm après compactage m²
308b Béton Bitumineux (BBSG) épaisseur de 4 cm après compactage m²
308c Béton Bitumineux (BBSG) épaisseur 5 cm après compactage m²
308d Sand-Asphalt (SA) épaisseur 3 cm après compactage m²
309 Plus-value pour transport d'enrobés
309a de 1 à 6 km mᶟ.hm
309b au-delà de 6 Km mᶟ.hm
310 Fourniture et pose de pavés
310a Fourniture et pose de pavés m²
SECTION 400: ASSAINISSEMENT- DRAINAGE
401 Démolition d'ouvrages existants
401a en maçonnerie ou en béton légèrement armé mᶟ
401b en béton armé mᶟ
401c Enlèvement de buses métalliques ml
401d Enlèvement de platelage d'ouvrages semi définitifs u
401e Enlèvement de poutrelles métalliques d'ouvrages u
401f Démolition d'ouvrages provisoires u
402 Construction d''ouvrages et de têtes d'ouvrages
402a Fouilles pour fondation des ouvrages en terrain meuble mᶟ
402b Fouilles pour fondation des ouvrages en terrain rocheux mᶟ
402c Remblais de fouilles mᶟ
402d Béton de propreté C 150 pour ouvrages épaisseur de 0,10 mètre mᶟ
402e Béton de propreté C 150 pour ouvrages épaisseur de 0,15 mètre m²

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 50

402f coffrages plans ordinaires m²


402g coffrages plans soignés m²
402h Armatures en aciers haute adhérence kg
402i Armatures en aciers ronds lisses kg
402j Béton de qualité Q 250 au ciment CPA 350 ou équivalent mᶟ
402k Béton de qualité Q 350 au ciment CPA 350 ou équivalent mᶟ
402l Béton de qualité Q 400 au ciment CPA 350 ou équivalent mᶟ
402m Badigeonnage des parements enterrés m²
403 Entretien et réparation d'ouvrages existants
403a Curage de buses et dalots ml
403b Curage de caniveaux, fossés, divergents et descentes d'eau ml
403c Recalibrage de fossés en terre ml
403d Peinture de gardes corps métalliques kg
403e Peinture de gardes corps et guides roues en béton kg
403f Nettoyage des gargouilles u
403g Renouvellement de platelages en bois d'ouvrages semi-définitifs mᶟ
403h Peinture des poutrelles métalliques kg
403i Traitement des fissures à la résine kg
403k Reconstitution de remblais techniques mᶟ
403l Construction des bêches mᶟ
403m Construction de murs de soutènements mᶟ
404 Dépose de bordures détériorées
404a T2 ml
404b T2CS2 ml
404c A2CS2 ml
405 Fourniture et pose de bordures
405a T2 ml
405b T2CS2 ml
405c A2CS2 ml
406 Réfection de joints de bordures
406a T2 ml
406b T2CS2 ml
406c A2CS2 ml
407 Fourniture et pose de dalot en béton armé y compris les têtes
407a de 40 x 40 ml
407b de 40 x 50 ml
407c de 50 x 40 ml
407d de 50 x 50 ml

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 51

407e de 50 x 60 ml
407f de 60x50 ml
407g de 60 x 60 ml
407h de 60 x 70 ml
407i de 70 x 60 ml
407j de 70 x 70 ml
407k de 70 x 80 ml
407l de 80 x 70 ml
407m de 80 x 80 ml
407n de 80 x 100 ml
407o de 100 x 80 ml
407p de 100 x 100 ml
407q de 100 x 150 ml
407r de 150 x 100 ml
407s de 150 x 150 ml
407t de 150 x 200 ml
407u de 200 x 150 ml
407v de 200 x 200 ml
407w de 200 x 250 ml
407x de 250 x 200 ml
407y de 250 x 250 ml
Fourniture et pose de buses en béton armé de la série 90A y
408
compris les têtes
408a de 800 mm de diamètre ml
408b de 1000 mm de diamètre ml
408c de 1200 mm de diamètre ml
408d de 1500 mm de diamètre ml
408e de 2000 mm de diamètre ml
409 Construction des têtes d'ouvrages (Buses)
409a de 800 mm de diamètre u
409b de 1000 mm de diamètre u
409c de 1200 mm de diamètre u
409d de 1500 mm de diamètre u
409e de 2000 mm de diamètre u
410 Construction des têtes d'ouvrages (Dalots)
410a de 40 x 40 u
410b de 40 x 50 u
410c de 50 x 40 u

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 52

410d de 50 x 50 u
410e de 50 x 60 u
410f de 60x50 u
410g de 60 x 60 u
410h de 60 x 70 u
410i de 70 x 60 u
410j de 70 x 70 u
410k de 70 x 80 u
410l de 80 x 70 u
410m de 80 x 80 u
410n de 80 x 100 u
410o de 100 x 80 u
410p de 100 x 100 u
410q de 100 x 150 u
410r de 150 x 100 u
410s de 150 x 150 u
410t de 150 x 200 u
410u de 200 x 150 u
410v de 200 x 200 u
410w de 200 x 250 u
410x de 250 x 200 u
410y de 250 x 250 u
411 Protection des têtes d'ouvrages en béton armé
411a Enrochement m²
411b Perré maçonné m²
411c Engazonnement m²
Caniveaux en béton armé de dimensions (largeur x profondeur
412
x épaisseur)
412a 0.40 m x 0.40 m x 0.10 m ml
412b 0.50 m x 0.40 m x 0.10 m ml
412c 0.50 m x 0.50 m x 0.10 m ml
412d 0.60 m x 0.50 m x 0.10 m ml
412e 0.80 m x 0.80 m x 0.10 m ml
412f 1,00 m x 0.80 m x 0.10 m ml
412g 1,00 m x 1,00 m x 0.10 m ml
413 Dalettes béton pour caniveaux
413a dalettes de type A ml
413b 0.40 m x 0.40 m x 0.10 m ml
413c 0.50 m x 0.40 m x 0.10 m ml

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 53

413d 0.50 m x 0.50 m x 0.10 m ml


413e 0.60 m x 0.50 m x 0.10 m ml
413f 0.80 m x 0.80 m x 0.10 m ml
413g 1,00 m x 0.80 m x 0.10 m ml
413h 1,00 m x 1,00 m x 0.10 m ml
414 Descentes d'eau bétonnées ml
414a Bande d'arrêt d'eau (à l'accotement) ml
414b Fourniture et pose de descentes d'eau (talus) ml
415 Fossés bétonnés ml
415a Fossés trapèze type A (0.5 m*0.5m*0.1m) ml
416 Caniveaux en béton armé
Caniveaux trapéziforme en béton de 0,50m x 0,50m x 0,10m (largeur
416a ml
au fond x profondeur x épaisseur)
416b Dalette en béton de type (0.95m*0.1m, largeur x épaisseur) ml
417 Fossé trapézoïdale en terre (0,5m x 0,5m, profondeur x largeur) ml
418 Fossé triangulaire en terre(0.5m, profondeur) ml
419 Drains de section de 0.50 m x 0.40 m ( largeur x profondeur) ml
420 Dalots de traversée (0.60m x 0,50m,largeur x profondeur ) ml
421 Fossé bétonné
421a Fossé triangulaire bétonné ml
421b Fossé trapézoïdal bétonné ml
SECTION 600: SIGNALISATION
601 Signalisation horizontale
Confection de bandes blanches à peinture rétroréfléchissante de
601a ml
largeur 0,15 mètre
Confection de bandes blanches à peinture rétroréfléchissante de
601b ml
largeur 0,20 mètre
Confection de bandes blanches à peinture rétroréfléchissante de
601c ml
largeur 0,50 mètre
601d Confection de bandes de passage piétons de largeur 0,50 mètre ml

601e Construction de ralentisseurs de vitesse de type dos d'âne en BB m3


601fConstruction de bandes rugueuses en BB ml
Fourniture et pose de ralentisseurs de vitesse de type dos d'âne en
601g ml
acier
Fourniture et pose de ralentisseurs de vitesse de type dos d'âne en
601h ml
caoutchouc (polymère)
602 Signalisation verticale

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 54

Fourniture et pose de panneaux de signalisation triangulaire type A


602a u
ou AB
602b Fourniture et pose de panneaux de signalisation circulaire type B u
602c Fourniture et pose de panneaux de signalisation « STOP » type AB 4 u
Fourniture et pose de panneaux de signalisation directionnel type
602d u
D21
Fourniture et pose de panneaux de signalisation de localisation type
602e u
EB 10/20
603 Fourniture et pose de bornes kilométriques u
604 Balises de sécurité
604a Balises de sécurité de signalisation de virage u
604b Balises de sécurité de signalisation de pont u
604c Balises de sécurité de signalisation de localité u
605 Glissières de sécurité métalliques ondulés de type Gr à 4E ml
606 Glissières en béton GBA ml
SOUS TOTAL SECTION 600
SECTION 700: PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
701 Régénérescence des zones d'emprunts m2
702 Provision pour la sensibilisation à la sécurité routière forfait
Provision pour la sensibilisation aux maladies infectieuses et
703 forfait
endémiques
704 Provision pollution de l’air et la nuisance sonore forfait

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Canevas de Bordereau des prix unitaires pour travaux d’urgence


sur routes revêtues
Lot 3 : TRAVAUX D’URGENCE MECANISES DE NETTOYAGE DES ABORDS DE ROUTE
Prix Unitaires Prix Unitaires
N° Prix Désignation des Tâches Unité en Chiffres (F. en Lettres (F.
CFA HTVA) CFA HTVA)
SECTION 000: INSTALLATION DE CHANTIER
Installation générale de chantier et des services Il est demandé aux soumissionnaires
de ne pas soumettre de prix à ce
001 généraux de l'entreprise y compris amenée et forfait
poste. Celui-ci sera fixé à 8% du coût
repli du matériel des travaux
SECTION 100 : DEGAGEMENT DES EMPRISES
101 Débroussement mécanique
101a Débroussement mécanique en forêt m²
101b Débroussement mécanique en savane m²
101c Débroussement mécanique en zone urbaine m²
102 Débroussement en zone marécageuse m²
103 Débroussement manuel m²
104 Abattage et dessouchage d'arbres
104a de circonférence comprise entre 1 et 3 m u
104b de circonférence supérieure à 3 m u
105 Enlèvement d'ordures de toutes natures m3
106 Nettoyage des abords des routes revêtues
106a Nettoyage mécanisé sans décapage m²
Nettoyage mécanisé avec décapage de terre
106b m²
végétale
106c Nettoyage manuel m²
107 Elagage des abords de routes ml
Désensablement mécanisé et enlèvement de
108 m3
dépôts alluvionnaires
SECTION 400: ASSAINISSEMENT- DRAINAGE
401 Entretien et réparation d'ouvrages existants
401a Curage de buses et dalots ml
Curage de caniveaux, fossés, divergents et
401b ml
descentes d'eau
401c Recalibrage de fossés en terre ml
401d Désensablement du tablier des ponts mᶟ
SECTION 700: PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
701 Provision pollution de l’air et la nuisance sonore forfait

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 56

Détail quantitatif et estimatif


LOT 1 : TRAVAUX D’URGENCE DE POINT A TEMPS SUR ROUTES REVÊTUES

Prix Montant (F.



Désignation des Tâches Unité Quantité Unitaires (F. CFA HTVA)
Prix
CFA HTVA)
SECTION 000 : INSTALLATION DE CHANTIER
Installation générale de chantier et des services généraux de
001 forfait
l’entreprise y compris amenée et repli du matériel
SOUS TOTAL SECTION 000
SECTION 100 : DEGAGEMENT DES EMPRISES
105 Décaissement
105a Décaissement de surfaces bitumées m² 1
105a Décaissement de surfaces bétonnées m² 1
107 Enlèvement d'ordures de toutes natures m3 1
108 Nettoyage des abords des routes revêtues
108a Nettoyage mécanisé sans décapage m² 1
108b Nettoyage mécanisé avec décapage de terre végétale m² 1
108c Nettoyage manuel sans décapage M² 1
109 Elagage des abords de routes ml 1
Désensablement mécanisé et enlèvement de dépôts
110 m3 1
alluvionnaires
SOUS TOTAL SECTION 100
SECTION 200: TERRASSEMENTS GENERAUX
209 Réglage et compactage du fond de décaissement m² 1
SOUS TOTAL SECTION 200
SECTION 300: CHAUSSEE
Fourniture et mise en œuvre de matériaux naturels
301
sélectionnés
301a Pour couche de fondation et base mᶟ 1
302 Plus-value de transport de matériaux naturels sélectionnés
302a de 1 à 2 Km mᶟ.hm 1
302b de 2 à 3 Km mᶟ.hm 1
302c de 3 à 4 Km mᶟ.hm 1
302d de 4 à 5 Km mᶟ.hm 1
302e de 5 à 6 Km mᶟ.hm 1
302f au-delà de 6 Km mᶟ.hm 1
303 Stabilisation au ciment (CPA ou CPJ 42.5R)
303a de la couche de fondation à 2% kg 1

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 57

303b de la couche de fondation à 3% kg 1


303c de la couche de fondation à 4% kg 1
303d de la couche de base à 2% kg 1
303e de la couche de base à 3% kg 1
303f de la couche de base à 4% kg 1
304 Fourniture et mise en œuvre de concassé
304a pour couches de fondation et/ou base (GNT 0/20) mᶟ 1
304b pour couches de fondation et/ou base (GNT 0/31.5) mᶟ 1
304c pour couche de fondation (GNT 0/40) mᶟ 1
305 Plus-value pour transport des matériaux concassés GNT
305a de 1 à 6 Km mᶟ.hm 1
305b au-delà de 6 Km mᶟ.hm 1
Exécution de I ‘imprégnation au cut-back 0/1 pour la couche de
306 m² 1
base à 1,2 kg/m²
307 Couche d'accrochage à l'émulsion de bitume dosée
307a à 300 g/m² m² 1
307b à 450 g/m² m² 1
308 Fourniture et mise en œuvre d'enrobés
308a Béton Bitumineux (BBSG) épaisseur 3 cm après compactage m² 1
308b Béton Bitumineux (BBSG) épaisseur de 4 cm après compactage m² 1
308c Béton Bitumineux (BBSG) épaisseur 5 cm après compactage m² 1
308d Sand-Asphalt (SA) épaisseur 3 cm après compactage m² 1
309 Plus-value pour transport d'enrobés
309a de 1 à 6 km mᶟ.hm 1
309b au-delà de 6 Km mᶟ.hm 1
SOUS TOTAL SECTION 300
SECTION 400: ASSAINISSEMENT- DRAINAGE
401 Entretien et réparation d'ouvrages existants
401a Curage de buses et dalots ml 1
401b Curage de caniveaux, fossés, divergents et descentes d'eau ml 1
401c Recalibrage de fossés en terre ml 1
401d Désensablement du tablier des ponts mᶟ 1
SOUS TOTAL SECTION 400
SECTION 700: PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
701 Régénérescence des zones d'emprunts m² 1
Provision pour la sensibilisation aux maladies infectieuses et
702 forfait
endémiques
703 Provision pollution de l’air et la nuisance sonore forfait

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 58

SOUS TOTAL SECTION 700

RECAPITULATIF LOT 1

Montant F. CFA
Section Désignation
HTVA
000 INSTALLATION DE CHANTIER
100 DEGAGEMENT DES EMPRISES
200 TERRASSEMENTS GENERAUX
300 CHAUSSEE
400 ASSAINISSEMENT- DRAINAGE
600 SIGNALISATION
700 PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

Total HTVA
TVA (18%)
Total TTC

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 59

Détail quantitatif et estimatif


LOT 2 : TRAVAUX D’URGENCE DE TRAITEMENT DE POINTS CRITIQUES SUR ROUTES RÊTUES

Prix Montant (F. CFA



Désignation des Tâches Unité Quantité Unitaires (F. HTVA)
Prix
CFA HTVA)
SECTION 000 : INSTALLATION DE CHANTIER
Installation générale de chantier et des services généraux de
001 forfait
l’entreprise y compris amenée et repli du matériel
002 Provision pour indemnisation des cultures provision
SOUS TOTAL SECTION 000
SECTION 100 : DEGAGEMENT DES EMPRISES
101 Débroussement mécanique
101a Débroussement mécanique en forêt m² 1
101b Débroussement mécanique en savane m² 1
101c Débroussement mécanique en zone urbaine m² 1
102 Débroussement en zone marécageuse m² 1
103 Débroussement manuel M² 1
104 Abattage et dessouchage d'arbres
104a de circonférence comprise entre 1 et 3 m u 1
104b de circonférence supérieure à 3 m u 1
105 Décaissement
105a Décaissement de surfaces bitumées m² 1
105a Décaissement de surfaces bétonnées m² 1
106 Décapage de terre végétale
106a Décapage de terre végétale en forêt m² 1
106b Décapage de terre végétale en savane m² 1
106c Décapage de terre végétale en zone marécageuse m² 1
106d Décapage de terre végétale en zone urbaine m² 1
107 Enlèvement d'ordures de toutes natures mᶟ 1
108 Nettoyage des abords des routes revêtues
108a Nettoyage mécanisé sans décapage m² 1
108b Nettoyage mécanisé avec décapage de terre végétale m² 1
108c Nettoyage manuel sans décapage m² 1
109 Elagage des abords de routes ml 1
Désensablement mécanisé et enlèvement de dépôts
110 m3 1
alluvionnaires
SOUS TOTAL SECTION 100

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 60

SECTION 200: TERRASSEMENTS GENERAUX


201 Déblais mis en dépôt
201a en terrain meuble mᶟ 1
201b en terrain rocheux friable mᶟ 1
201c en terrain rocheux compact mᶟ 1
202 Purge de terre de mauvaise tenue mᶟ 1
204 Remblais provenant d'emprunt
204a en terrain meuble mᶟ 1
204b en terrain rocheux friable mᶟ 1
205 Plus-value de transport de 500 à 1000 m
205a au prix 203 pour remblais de déblais mᶟ.hm 1
205b au prix 204 pour remblais d'emprunts mᶟ.hm 1
206 Plus-value de transport au-delà de 1000 m
206a au prix 203 pour remblais de déblais mᶟ.hm 1
206b au prix 204 pour remblais d'emprunts mᶟ.hm 1
Réglage et compactage de l'arase de terrassement / Mise en
207 forme et compactage de l'arase de la plate-forme des m² 1
terrassements.
209 Réglage et compactage du fond de décaissement m² 1
210 Protection des talus
210a Par engazonnement m² 1
210b Par perré maçonné m² 1
SOUS TOTAL SECTION 200
SECTION 300: CHAUSSEE
Fourniture et mise en œuvre de matériaux naturels
301
sélectionnés
301a Pour couche de fondation et base mᶟ 1
Plus-value de transport de matériaux naturels
302
sélectionnés
302a de 1 à 2 Km mᶟ.hm 1
302b de 2 à 3 Km mᶟ.hm 1
302c de 3 à 4 Km mᶟ.hm 1
302d de 4 à 5 Km mᶟ.hm 1
302e de 5 à 6 Km mᶟ.hm 1
302f au-delà de 6 Km mᶟ.hm 1
303 Stabilisation au ciment (CPA ou CPJ 42.5R)
303a de la couche de fondation à 2% kg 1
303b de la couche de fondation à 3% kg 1

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 61

303c de la couche de fondation à 4% kg 1


303d de la couche de base à 2% kg 1
303e de la couche de base à 3% kg 1
303f de la couche de base à 4% kg 1
304 Fourniture et mise en œuvre de concassé
304a pour couches de fondation et/ou base (GNT 0/20) mᶟ 1
304b pour couches de fondation et/ou base (GNT 0/31.5) mᶟ 1
304c pour couche de fondation (GNT 0/40) mᶟ 1
305 Plus-value pour transport des matériaux concassés GNT
305a de 1 à 6 Km mᶟ.hm 1
305b au-delà de 6 Km mᶟ.hm 1
Exécution de I ‘imprégnation au cut-back 0/1 pour la couche
306 m² 1
de base à 1,2 kg/m²
307 Couche d'accrochage à l'émulsion de bitume dosée
307a à 300 g/m² m² 1
307b à 450 g/m² m² 1
308 Fourniture et mise en œuvre d'enrobés
308a Béton Bitumineux (BBSG) épaisseur 3 cm après compactage m² 1
Béton Bitumineux (BBSG) épaisseur de 4 cm après
308b m² 1
compactage
308c Béton Bitumineux (BBSG) épaisseur 5 cm après compactage m² 1
308d Sand-Asphalt (SA) épaisseur 3 cm après compactage m² 1
309 Plus-value pour transport d'enrobés
309a de 1 à 6 km mᶟ.hm 1
309b au-delà de 6 Km mᶟ.hm 1
310 Fourniture et pose de pavés
310a Fourniture et pose de pavés m² 1
SOUS TOTAL SECTION 300
SECTION 400: ASSAINISSEMENT- DRAINAGE
401 Démolition d'ouvrages existants
401a en maçonnerie ou en béton légèrement armé mᶟ 1
401b en béton armé mᶟ 1
401c Enlèvement de buses métalliques ml 1
401d Enlèvement de platelage d'ouvrages semi définitifs u 1
401e Enlèvement de poutrelles métalliques d'ouvrages u 1
401f Démolition d'ouvrages provisoires u 1
402 Construction d''ouvrages et de têtes d'ouvrages
402a Fouilles pour fondation des ouvrages en terrain meuble mᶟ 1

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402b Fouilles pour fondation des ouvrages en terrain rocheux mᶟ 1


402c Remblais de fouilles mᶟ 1
Béton de propreté C 150 pour ouvrages épaisseur de 0,10
402d mᶟ 1
mètre
Béton de propreté C 150 pour ouvrages épaisseur de 0,15
402e m² 1
mètre
402f coffrages plans ordinaires m² 1
402g coffrages plans soignés m² 1
402h Armatures en aciers haute adhérence kg 1
402i Armatures en aciers ronds lisses kg 1
402j Béton de qualité Q 250 au ciment CPA 350 ou équivalent mᶟ 1
402k Béton de qualité Q 350 au ciment CPA 350 ou équivalent mᶟ 1
402l Béton de qualité Q 400 au ciment CPA 350 ou équivalent mᶟ 1
402m Badigeonnage des parements enterrés m² 1
403 Entretien et réparation d'ouvrages existants
403a Curage de buses et dalots ml 1
403b Curage de caniveaux, fossés, divergents et descentes d'eau ml 1
403c Recalibrage de fossés en terre ml 1
403d Peinture de gardes corps métalliques kg 1
403e Peinture de gardes corps et guides roues en béton kg 1
403f Nettoyage des gargouilles u 1
403g Désensablement du tablier des ponts mᶟ 1
403h Reconstitution de remblais techniques mᶟ 1
403i Construction des bêches mᶟ 1
403j Construction de murs de soutènements mᶟ 1
404 Dépose de bordures détériorées
404a T2 ml 1
404b T2CS2 ml 1
404c A2CS2 ml 1
405 Fourniture et pose de bordures
405a T2 ml 1
405b T2CS2 ml 1
405c A2CS2 ml 1
406 Réfection de joints de bordures
406a T2 ml 1
406b T2CS2 ml 1
406c A2CS2 ml 1
Fourniture et pose de dalot en béton armé y compris les
407
têtes

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 63

407a de 40 x 40 ml 1
407b de 40 x 50 ml 1
407c de 50 x 40 ml 1
407d de 50 x 50 ml 1
407e de 50 x 60 ml 1
407f de 60x50 ml 1
407g de 60 x 60 ml 1
407h de 60 x 70 ml 1
407i de 70 x 60 ml 1
407j de 70 x 70 ml 1
407k de 70 x 80 ml 1
407l de 80 x 70 ml 1
407m de 80 x 80 ml 1
407n de 80 x 100 ml 1
407o de 100 x 80 ml 1
407p de 100 x 100 ml 1
407q de 100 x 150 ml 1
407r de 150 x 100 ml 1
407s de 150 x 150 ml 1
407t de 150 x 200 ml 1
407u de 200 x 150 ml 1
407v de 200 x 200 ml 1
407w de 200 x 250 ml 1
407x de 250 x 200 ml 1
407y de 250 x 250 ml 1
Fourniture et pose de buses en béton armé de la série
408
90A y compris les têtes
408a de 800 mm de diamètre ml 1
408b de 1000 mm de diamètre ml 1
408c de 1200 mm de diamètre ml 1
408d de 1500 mm de diamètre ml 1
408e de 2000 mm de diamètre ml 1
409 Construction des têtes d'ouvrages (Buses)
409a de 800 mm de diamètre u 1
409b de 1000 mm de diamètre u 1
409c de 1200 mm de diamètre u 1
409d de 1500 mm de diamètre u 1
409e de 2000 mm de diamètre u 1

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410 Construction des têtes d'ouvrages (Dalots)


410a de 40 x 40 u 1
410b de 40 x 50 u 1
410c de 50 x 40 u 1
410d de 50 x 50 u 1
410e de 50 x 60 u 1
410f de 60x50 u 1
410g de 60 x 60 u 1
410h de 60 x 70 u 1
410i de 70 x 60 u 1
410j de 70 x 70 u 1
410k de 70 x 80 u 1
410l de 80 x 70 u 1
410m de 80 x 80 u 1
410n de 80 x 100 u 1
410o de 100 x 80 u 1
410p de 100 x 100 u 1
410q de 100 x 150 u 1
410r de 150 x 100 u 1
410s de 150 x 150 u 1
410t de 150 x 200 u 1
410u de 200 x 150 u 1
410v de 200 x 200 u 1
410w de 200 x 250 u 1
410x de 250 x 200 u 1
410y de 250 x 250 u 1
411 Protection des têtes d'ouvrages en béton armé
411a Enrochement m² 1
411b Perré maçonné m² 1
411c Engazonnement m² 1
Caniveaux en béton armé de dimensions (largeur x
412
profondeur x épaisseur)
412a 0.40 m x 0.40 m x 0.10 m ml 1
412b 0.50 m x 0.40 m x 0.10 m ml 1
412c 0.50 m x 0.50 m x 0.10 m ml 1
412d 0.60 m x 0.50 m x 0.10 m ml 1
412e 0.80 m x 0.80 m x 0.10 m ml 1
412f 1,00 m x 0.80 m x 0.10 m ml 1

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 65

412g 1,00 m x 1,00 m x 0.10 m ml 1


413 Dalettes béton pour caniveaux
413a dalettes de type A ml 1
413b 0.40 m x 0.40 m x 0.10 m ml 1
413c 0.50 m x 0.40 m x 0.10 m ml 1
413d 0.50 m x 0.50 m x 0.10 m ml 1
413e 0.60 m x 0.50 m x 0.10 m ml 1
413f 0.80 m x 0.80 m x 0.10 m ml 1
413g 1,00 m x 0.80 m x 0.10 m ml 1
413h 1,00 m x 1,00 m x 0.10 m ml 1
414 Descentes d'eau bétonnées ml 1
414a Bande d'arrêt d'eau (à l'accotement) ml 1
414b Fourniture et pose de descentes d'eau (talus) ml 1
415 Fossés bétonnés ml 1
415a Fossés trapèze type A (0.5 m*0.5m*0.1m) ml 1
416 Caniveaux en béton armé
Caniveaux trapéziforme en béton de 0,50m x 0,50m x 0,10m
416a ml 1
(largeur au fond x profondeur x épaisseur)
416b Dalette en béton de type (0.95m*0.1m, largeur x épaisseur) ml 1
Fossé trapézoïdale en terre (0,5m x 0,5m, profondeur x
417 ml 1
largeur)
418 Fossé triangulaire en terre(0.5m, profondeur) ml 1
419 Drains de section de 0.50 m x 0.40 m ( largeur x profondeur) ml 1
420 Dalots de traversée (0.60m x 0,50m,largeur x profondeur ) ml 1
421 Fossé bétonné
421a Fossé triangulaire bétonné ml 1
421b Fossé trapézoïdal bétonné ml 1
SOUS TOTAL SECTION 400
SECTION 600: SIGNALISATION
601 Signalisation horizontale
Confection de bandes blanches à peinture rétroréfléchissante
601a ml 1
de largeur 0,15 mètre
Confection de bandes blanches à peinture rétroréfléchissante
601b ml 1
de largeur 0,20 mètre
Confection de bandes blanches à peinture rétroréfléchissante
601c ml 1
de largeur 0,50 mètre
Confection de bandes de passage piétons de largeur 0,50
601d ml 1
mètre
Construction de ralentisseurs de vitesse de type dos d'âne en
601e m3 1
BB
601f Construction de bandes rugueuses en BB ml 1

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Fourniture et pose de ralentisseurs de vitesse de type dos


601g ml 1
d'âne en acier
Fourniture et pose de ralentisseurs de vitesse de type dos
601h ml 1
d'âne en caoutchouc (polymère)
602 Signalisation verticale
Fourniture et pose de panneaux de signalisation triangulaire
602a u 1
type A ou AB
Fourniture et pose de panneaux de signalisation circulaire
602b u 1
type B
Fourniture et pose de panneaux de signalisation « STOP »
602c u 1
type AB 4
Fourniture et pose de panneaux de signalisation directionnel
602d u 1
type D21
Fourniture et pose de panneaux de signalisation de
602e u 1
localisation type EB 10/20
603 Fourniture et pose de bornes kilométriques u 1
604 Balises de sécurité
604a Balises de sécurité de signalisation de virage u 1
604b Balises de sécurité de signalisation de pont u 1
604c Balises de sécurité de signalisation de localité u 1
605 Glissières de sécurité métalliques ondulés de type Gr à 4E ml 1
606 Glissières en béton GBA ml 1
SOUS TOTAL SECTION 600
SECTION 700: PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
701 Régénérescence des zones d'emprunts m2 1
702 Provision pour la sensibilisation à la sécurité routière forfait
Provision pour la sensibilisation aux maladies infectieuses et
703 forfait
endémiques
704 Provision pollution de l’air et la nuisance sonore forfait
SOUS TOTAL SECTION 700

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 67

RECAPITULATIF LOT 2

Montant F. CFA
Section Désignation
HTVA
000 INSTALLATION DE CHANTIER
100 DEGAGEMENT DES EMPRISES
200 TERRASSEMENTS GENERAUX
300 CHAUSSEE
400 ASSAINISSEMENT- DRAINAGE
600 SIGNALISATION
700 PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

Total HTVA
TVA (18%)
Total TTC

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Détail quantitatif et estimatif


LOT 3 : TRAVAUX D’URGENCE MECANISES DE NETTOYAGE DES ABORDS DE ROUTES

Prix Montant (F. CFA



Désignation des Tâches Unité Quantité Unitaires (F. HTVA)
Prix
CFA HTVA)
SECTION 000 : INSTALLATION DE CHANTIER
Installation générale de chantier et des services généraux de
001 forfait
l’entreprise y compris amenée et repli du matériel
SOUS TOTAL SECTION 000
SECTION 100 : DEGAGEMENT DES EMPRISES
101 Débroussement mécanique
101a Débroussement mécanique en forêt m² 1
101b Débroussement mécanique en savane m² 1
101c Débroussement mécanique en zone urbaine m² 1
102 Débroussement en zone marécageuse m² 1
103 Débroussement manuel m² 1
104 Abattage et dessouchage d'arbres
104a de circonférence comprise entre 1 et 3 m u 1
104b de circonférence supérieure à 3 m u 1
105 Enlèvement d'ordures de toutes natures m3 1
106 Nettoyage des abords des routes revêtues
106a Nettoyage mécanisé sans décapage m² 1
106b Nettoyage mécanisé avec décapage de terre végétale m² 1
106c Nettoyage manuel m² 1
107 Elagage des abords de routes ml 1
Désensablement mécanisé et enlèvement de dépôts
108 m3 1
alluvionnaires
SOUS TOTAL SECTION 300
SECTION 400: ASSAINISSEMENT- DRAINAGE
401 Entretien et réparation d'ouvrages existants
401a Curage de buses et dalots ml 1
401b Curage de caniveaux, fossés, divergents et descentes d'eau ml 1
401c Recalibrage de fossés en terre ml 1
401d Désensablement du tablier des ponts mᶟ 1
SOUS TOTAL SECTION 400
SECTION 700: PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
702 Provision pollution de l’air et la nuisance sonore forfait
SOUS TOTAL SECTION 700

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 69

RECAPITULATIF LOT 3

Montant F. CFA
Section Désignation
HTVA
000 INSTALLATION DE CHANTIER
100 DEGAGEMENT DES EMPRISES
400 ASSAINISSEMENT- DRAINAGE
700 PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

Total HTVA
TVA (18%)
Total TTC

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Section IV. Formulaires de soumission/Canevas de bordereau de prix et détail quantitatif et estimatif 70

ACCORD-CADRE A BONS DE COMMANDE EN VUE DE LA REALISATION DE TRAVAUX


D’URGENCE SPECIFIQUES SUR ROUTES REVÊTUES :

- LOT 1 : TRAVAUX D’URGENCE DE POINTS A TEMPS SUR ROUTES REVÊTUES


- LOT 2 : TRAVAUX D’URGENCE DE TRAITEMENT DE POINTS CRITIQUES SUR ROUTES REVÊTUES
- LOT 3 : TRAVAUX D’URGENCE MECANISES DE NETTOYAGE DES ABORDS DE ROUTES

Section V. Mode d’évaluation des travaux

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 71

ARTICLE 1 : CONTENU DES PRIX


Les prix du Bordereau des Prix Unitaires établis hors TVA, comprennent toutes les charges et dépenses,
sans exception, de l'Entrepreneur en vue de réaliser, avec l'obligation de "parfait achèvement", la totalité des
travaux et prestations objet du Marché.
Les prix du Bordereau des Prix Unitaires sont réputés avoir été établis en considérant qu'aucune
prestation n'est à effectuer par le Maître d’Ouvrage Délégué.
Les prix unitaires du Bordereau des Prix Unitaires comprennent notamment et sans que cette liste soit
limitative :
- les frais relatifs aux études techniques d'exécution telles que définies au Marché,
- la coordination technique des travaux et la direction des Entreprises sous-traitantes,
- les salaires et charges sociales,
- les frais de logement du personnel,
- l'amortissement et le fonctionnement du matériel,
- les fournitures, matériaux et matières consommables de toutes natures,
- les frais de fret, de transport et de transit,
- les frais de bornage, de morcellement et de piquetage,
- la construction et l'entretien des moyens d'accès et des chemins de service correspondants,
- l'établissement, le fonctionnement et l'entretien des clôtures, des dispositifs de sécurité et des
installations d'hygiène intéressant le chantier,
- l'établissement et la mise en œuvre du plan de contrôle des pollutions et des nuisances,
- le respect des normes environnementales en vigueur,
- le gardiennage, l'éclairage et le nettoyage du chantier,
- la signalisation extérieure,
- les frais d'assurances prévus au Marché,
- les frais de cautionnement ou de caution prévus au Marché,
- les brevets, droits, taxes, redevances et charges diverses de toutes natures,
- les impôts, taxes et plus particulièrement, sans que cette liste soit limitative :
- les impôts sur traitements et salaires (ITS) à la charge de l'employeur,
- la contribution nationale (CN) à la charge de l'employeur,
- la taxe d'apprentissage (TA) à la charge de l'employeur,
- la taxe à la formation professionnelle continue (FPC),
- les charges patronales sociales,
- les impôts fonciers,
- les taxes, redevances et patentes,
- l'impôt cédulaire sur les bénéfices industriels et commerciaux,
- le droit fiscal d'entrée,
- les droits de douanes,
- le droit spécial d'entrée,
- la redevance statistique,
- la TVA intérieure,

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 72

- les droits de timbre et d'enregistrement en application de la loi des finances n° 91 270 du 29 Avril
1991,
- les frais généraux, de direction et de chantier,
- les aléas et bénéfices.
Les prix unitaires du Bordereau des Prix Unitaires comprennent toutes les sujétions et les contraintes
résultant de l'application des dispositions administratives, techniques et financières prévues dans les pièces
contractuelles. Les prix tiennent compte des aléas et sujétions de toutes natures affectant les travaux objet du
Marché, dont l’Entrepreneur est réputé parfaitement connaître la nature et les difficultés.
Les prix du Bordereau des Prix Unitaires s'entendent également comme comprenant les charges liées
aux conditions particulières de réalisation des travaux et notamment celles liées :
- aux phénomènes naturels,
- à l'utilisation du domaine public et au fonctionnement des services publics,
- au maintien des circulations,
- à la présence de canalisations, conduites et câbles de toutes natures, ainsi que des chantiers
nécessaires au déplacement ou à la transformation de ces installations,
- à la réalisation simultanée d'autres ouvrages,
- à la proximité de lieux habités.
- au respect de la législation sur l’environnement.

Remarque importante : Les prix du Bordereau des Prix Unitaires comprennent également toutes les
dépenses sans exception hors de Côte d’Ivoire, qui sont la conséquence nécessaire et directe des travaux
objet du Marché et notamment tous les droits, impôts, taxes, assurances, redevances, charges diverses, frais
généraux et autres frais auxquels l’Entrepreneur serait assujetti et dont il doit faire exclusivement son affaire.
En cas de sous-traitance, les prix du Marché sont réputés couvrir tous les frais d'entreprise générale,
notamment ceux de coordination et de contrôle par l’Entrepreneur de ses sous-traitants, ainsi que les
conséquences de leurs défaillances éventuelles.
Dans le cas d'un Marché passé avec des Entrepreneurs Cotraitants, les prix du Bordereau des Prix
Unitaires sont réputés comprendre également les dépenses et marges de l'Entrepreneur y compris les
charges qu'il peut être appelé à rembourser au Mandataire.

ARTICLE 2 : CARACTÈRE DÉFINITIF DES PRIX


L'Entrepreneur ne peut en aucun cas revenir sur les prix du Bordereau des Prix Unitaires du Marché,
auxquels il a consenti et qui revêtent un caractère ferme et non révisable pendant la durée des travaux.

ARTICLE 3 : DÉFINITION ET CONSISTANCE DES PRIX DU BORDEREAU


SECTION 000 : INSTALLATION DE CHANTIER
SECTION 100 : DÉGAGEMENT DES EMPRISES
SECTION 200 : TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX
SECTION 300 : CHAUSSEE
SECTION 400 : ASSAINISSEMENT – DRAINAGE
SECTION 600 : SIGNALISATION
SECTION 700 : PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 73

SECTION 000 : INSTALLATION DE CHANTIER

PRIX 001 : INSTALLATION GÉNÉRALE DE CHANTIER, AMENÉE ET REPLI DU MATÉRIEL


GÉNÉRAL DE L’ENTREPRISE
Ce prix forfaitaire (Forfait) comprend notamment :
- la préparation de l'aire des installations, y compris le débroussement, l'abattage des arbres et les
terrassements, l'aménagement des surfaces au sol pour l'implantation et la construction des bâtiments, le
stockage des matériaux, le stationnement des engins et des véhicules, l'aménagement ou la construction des
voies d'accès à la base et leur entretien ;
- la fourniture de l'eau et de l'électricité ;
- la construction des locaux de l'Entreprise : locaux sociaux du personnel, bureaux, ateliers,
magasins ;
- la mise à disposition du Maître d’Ouvrage, du Maître d’Ouvrage Délégué et Maître d’œuvre de
locaux faisant office de salle de réunion de chantier ;
- les moyens de liaison, téléphone, radio ;
- les frais de gardiennage ;
- toutes autres dispositions nécessaires au bon fonctionnement du chantier ;
- les repliements des installations et matériels en fin de chantier ;
- les remises en état du site ;
- les déplacements d'une manière totale ou partielle des installations générales durant le déroulement
du chantier et d'une manière générale, toutes les sujétions inhérentes à ce poste ;
- etc.
Ce prix forfaitaire (Forfait) ne comprend pas l’installation de la Mission de Contrôle de l’Ingénieur.
Pour chaque période, ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas, sera payé à l'Entrepreneur dans les
conditions suivantes :
- quatre-vingt (80) pour cent (%) au vu d'une attestation délivrée par l’Ingénieur constatant que toutes
les parties importantes de ces installations ont été réalisées et que la totalité du gros matériel de l'Entreprise a
été amenée sur le chantier ;
- vingt (20) pour cent (%) au vu d'une attestation délivrée par l’Ingénieur constatant que toutes les
installations ont été démontées et que la totalité du gros matériel de l'Entreprise a été repliée.
SECTION 100 : DÉGAGEMENT DES EMPRISES

PRIX 101 : DÉBROUSSEMENT MÉCANIQUE EN ZONE DE SAVANE OU EN FORET


Ce prix comprend notamment :
- le débroussement en section courante en savane ou en forêt ;
la destruction des termitières ;
les démolitions légères (cases et constructions autres qu'en maçonnerie de ciment ou en béton) ;
L’abattage et le dessouchage des arbres ayant jusqu'à 1 mètre de circonférence comptée à 1,50
mètre du sol ;
l'abattage des cocotiers et palmiers divers, quel que soit leur diamètre ;
l'évacuation des arbres abattus, des souches et débris végétaux et leur mise en dépôt aux
emplacements indiqués par l’Ingénieur hors de l'emprise de la route en évitant au maximum le mélange de
ces produits avec la terre arable pour faciliter les opérations ultérieures de récupération des produits et de
réhabilitation ;

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 74

le remblaiement compacté des trous à l'emplacement des souches ;


le chargement, le transport (quelle que soit la distance) et la mise en dépôt aux emplacements
indiqués par l’Ingénieur ;
etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) de surface comptée
horizontalement dans les seules zones prescrites par l’Ingénieur.

PRIX 102 : DÉBROUSSEMENT MÉCANIQUE EN ZONE MARECAGE


La définition du prix 101 est applicable au débroussement en zone marécageuse.
La zone sera réputée marécageuse par l’ingénieur, lorsqu’un tracteur mécanique à chenilles de plus
80CV, muni de lame ne pourra y travailler.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) de surface comptée
horizontalement dans les seules zones prescrites par l’Ingénieur.

PRIX 103 : ABATTAGE ET DESSOUCHAGE D’ARBRES

PRIX 103 a : DE CIRCONFÉRENCE COMPRISE ENTRE 1 MÈTRE ET 3 MÈTRES


Ce prix comprend notamment :
- l'abattage et le dessouchage des arbres de circonférence comprise entre 1 mètre et 3 mètres,
comptée à 1,50 mètre du sol ;
- l'élagage et le tronçonnage des arbres abattus ;
- l'évacuation des arbres abattus, des souches et débris végétaux et la mise en dépôt aux
emplacements indiqués par l’Ingénieur, hors de l'emprise de la route ;
- le remblaiement compacté des trous à l'emplacement des souches ;
- etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique à l’unité (U).

PRIX 103 b : DE CIRCONFÉRENCE SUPÉRIEURE À 3 MÈTRES


La définition du Prix 103 a est applicable à l'abattage et au dessouchage d'arbres de circonférence
supérieure à 3 mètres comptée à 1,50 mètre du sol.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique à l’unité (U)

Précision sur les prix 103 a et 103 b : L'abattage et le dessouchage des palmiers et cocotiers, quelle
que soit leur circonférence, sont considérés comme étant inclus dans les prix 101 et 102. Les prix 103 a et
103b ne leur sont pas applicables.

PRIX 104 : DÉCAPAGE DE TERRE VÉGÉTALE EN SAVANE OU EN FORÊT SUR 0,20 METRES
Ce prix comprend notamment :
le décapage de la terre végétale à l'intérieur de l'assiette de la route et sur une épaisseur de 0,20 m ;
le chargement ;
le transport (quelle que soit la distance) et la mise en dépôt aux emplacements indiqués par
l’Ingénieur hors de l’emprise de la route ;

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 75

etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) de surface concernée par
le décapage, mesurée théoriquement et comptée horizontalement à l'intérieur de l'assiette de la route,
déduction faite de la surface correspondante occupée par la route existante selon le cas.

PRIX 105 : DÉCAPAGE DE TERRE VÉGÉTALE EN ZONE MARECAGEUSE


La définition du prix 103 est applicable au débroussement en zone marécageuse.
La zone sera réputée marécageuse par l’ingénieur, lorsqu’un tracteur mécanique à chenilles de plus
80CV, muni de lame ne pourra y travailler.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) de surface concernée par
le décapage, mesurée théoriquement et comptée horizontalement à l'intérieur de l'assiette de la route,
déduction faite de la surface correspondante occupée par la route existante selon le cas.

PRIX 108 : DÉMOLITION DE COUCHES DE CHAUSSÉE EXISTANTE


Ce prix rémunère notamment :
- le découpage et la démolition du revêtement existant dans les sections prescrites par le Marché sauf
avis contraire de l’Ingénieur ;
- l’enlèvement par décollage de la couche de revêtement sans destruction de la couche de base ;
- le chargement, le transport et la mise en dépôt des produits de démolition quel que soit la distance ;
- le chargement, le transport et la mise en dépôt des produits d’enlèvement en un lieu indiqué par
l’ingénieur quelle que soit la distance ;
- etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, notamment ceux concernant le maintien de la circulation,
s'applique au mètre carré (m2) de revêtement démoli de chaussée existante en place effectivement enlevée.

SECTION 200 : TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX


PRIX 201 : DEBLAI MISE EN DEPÔT
PRIX 201a : EN TERRAIN MEUBLE
PRIX 201b : EN TERRAIN ROCHEUX FRIABLE
PRIX 201c : EN TERRAIN ROCHEUX COMPACT

Ce prix rémunère la réalisation des déblais en terrain meuble, rocheux friable ou compact, rippable et leur
mise en remblai ou en dépôt. Sont considérés rippables les déblais défonçables par un tracteur à chenilles
d’une puissance d’au moins 260 CV équipé d’un ripper mono dent.
Il s’applique à tous les déblais nécessaires à la réalisation des profils en travers type quelles qu’en soient
la profondeur et la largeur de travail, tels que :
- Décaissements de la route existante lorsque nécessaire ;
- Rectifications des talus de déblais et rives de plates-formes ;
- L’extraction de matériaux en vue de leur substitution ;
- L’enlèvement des terres de mauvaise tenue ;
- L’exécution de fossés et exutoires de tous types non rémunérés par ailleurs ;
- La confection si besoin de redans de tous types et de toutes dimensions.
Il comprend notamment :

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 76

- Les reconnaissances géotechniques préalables ;


- Tous les piquetages ou implantations nécessaires ainsi que le suivi géométrique des talus de
déblais ;
- Le défonçage si nécessaire ;
- L’extraction quelle que soit la largeur du travail ;
- Le chargement et le transport quelle que soit la distance jusqu’à un lieu de dépôt agréé ;
- Le déchargement et le réglage sur le lieu de dépôt ;
- Le réglage et la purge éventuelle des talus de déblai ;
- La préparation de l’assise des remblais éventuels ou de la couche de fondation, et en particulier le
compactage jusqu’à l’OPM ;
- La finition des talus, risbermes et fossés ;
- La protection contre les eaux de toute origine y compris toutes sujétions d’épuisement et
d’étanchement si nécessaire ;
- La réalisation des crêtes de talus ;
- Toutes sujétions de dimension, de nature de matériaux, d’environnement ou de quelle que sorte que
ce soit.
Le volume à prendre en compte est celui entre le levé après décapage et la ligne théorique définie par les
plans d’exécution après contrôle de la conformité aux Spécifications Techniques de la réalisation.
Ce prix s’applique au mètre cube (m3) en place avant extraction.

PRIX 202 : PURGE DE TERRE DE MAUVAISE TENUE (NON COMPRIS REMBLAIEMENT)


Ce prix rémunère, dans les seules zones marécageuses prescrites par l’Ingénieur, l’enlèvement de terres
de mauvaise tenue. La zone sera réputée marécageuse par l’Ingénieur, lorsqu'un tracteur mécanique à
chenilles de plus de 80 CV, muni de lame ne pourra y travailler.
Ce prix comprend notamment :
l’extraction, le chargement, le transport ;
la mise en dépôt de la terre de mauvaise tenue au lieu indiqué par l’Ingénieur quelle que soit la
distance de transport ;
etc.
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas notamment celle concernant le maintien de la circulation,
s’applique au mètre cube (m3) de terre de mauvaise tenue purgée.

PRIX 203 : REMBLAIS PROVENANT DE DEBLAI


PRIX 203a : EN TERRAIN MEUBLE
PRIX 203b : EN TERRAIN ROCHEUX FRIABLE

Ce prix rémunère la réalisation de remblais en provenance de déblais.


Il comprend notamment :
- Les reconnaissances géotechniques préalables des zones de déblai ;
- Tous les piquetages ou implantations nécessaires ainsi que le suivi géométrique des talus de
déblais ;
- Le défonçage si nécessaire ;
- L’extraction quelle que soit la largeur de travail ;
- Le chargement et le transport dans un rayon de 2 km ;
- La préparation de l’assise de la couche de fondation, y compris réglage et compactage ;

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 77

- L’humidification ou l’aération pour obtenir la teneur en eau souhaitée ;


- Le déchargement et le réglage pour couches successives sur le lieu de mise en remblai ;
- Le compactage conformément aux Spécifications Techniques ;
- Le réglage des pentes, talus et risbermes ;
- L’enlèvement des terres excédentaires après réglage ;
- Le réglage et la purge éventuelle des talus de déblai ;
- La finition des talus, risbermes et fossés ;
- La protection contre les eaux de toute origine y compris toutes sujétions d’épuisement et
d’étanchement si nécessaire sur les lieux d’extraction et de mise en remblai ;
- La réalisation des crêtes de talus ;
- Toutes sujétions de dimension de nature de matériaux, d’environnement ou de quelle que sorte que
ce soit ;
- Toutes sujétions de travail quels que soient la largeur et le volume ;
- Les frais d’autocontrôle du laboratoire de l’entrepreneur ;
- Les frais de réception des travaux ;
- Toutes sujétions d’exécution.
Le volume à prendre en compte est le volume théorique mesuré sur les plans.
Ce prix s’applique au mètre cube de remblai mis en œuvre, quel que soit le type de remblais (remblais
courants, purges, couche de forme, couche de fondation).

PRIX 204 : REMBLAIS PROVENANT D’EMPRUNTS Y COMPRIS LE TRANSPORT


Ce prix comprend notamment :
- la recherche de sites d’emprunts et l’étude des matériaux ;
- tous les travaux de débroussement et de décapage des emprunts agréés par l’Ingénieur, ainsi que
leurs chemins d'accès,
- l'extraction, le chargement, le transport quelle que soit la distance ;
- le déchargement des matériaux d'emprunt dans la zone de remblais à approvisionner ;
- la modification éventuelle du taux d'humidité, le malaxage éventuel, le compactage complémentaire
de l'arase des terrassements, le réglage soigné et précis de la plateforme ;
- le drainage des eaux de pluie et l'entretien de la plateforme avant la mise en place de la couche de
fondation ;
- le répandage ;
- la modification éventuelle du taux d'humidité des matériaux ;
le compactage de façon à obtenir in situ une densité sèche au moins égale à 90% et 95% de la
densité sèche maximum donnée par l’essai Proctor modifié respectivement :
dans le corps des remblais
et dans les trente (30) derniers centimètres de l’arase des terrassements ;
- le recépage des terres excédentaires des talus de remblais ;
- le réglage des talus de remblais ;
- le nettoyage, le nivellement, l'entretien des emprunts et de leurs voies d'accès ;
- le régalage des produits de décapage sur l'emprunt en fin d'exploitation ;
- etc.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre cube (m3) de remblai compacté,
calculé géométriquement à partir des profils en travers type.

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 78

PRIX 207 : REGLAGE ET COMPACTAGE DE L’ARASE DE LA PLATEFORME DE


TERRASSEMENTS
Ce prix rémunère notamment :
- la modification éventuelle du taux d’humidité, le compactage complémentaire au niveau de l’arase
des terrassements, le réglage soigné et précis de la plateforme ;
- le drainage des eaux de pluie et l’entretien de la plateforme avant la mise en place de la couche de
roulement ;
- etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) de surface calculée à partir
de la largeur théorique minimale en tête de plateforme et de la longueur de la section concernée.

PRIX 210 : PROTECTION DES TALUS PAR ENGAZONNEMENT


Ce prix comprend notamment :
- la fourniture et la mise en place sur les talus de terre végétale expurgée de débris végétaux, racines,
etc., sur une épaisseur minimale de 0,15 m,
- la fourniture et la mise en œuvre des plants sauvages par repiquage sur le talus,
- l'arrosage et l'entretien pendant le délai de garantie,
- de nouveaux repiquages dans les zones où le repiquage initial s'est avéré défectueux,
- etc.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m2) traité dans les seules zones
prescrites par l’INGENIEUR.

SECTION 300 : CHAUSSÉES :

PRIX 301 : FOURNITURE ET MISE EN ŒUVRE DE MATÉRIAUX NATURELS SÉLECTIONNÉS Y


COMPRIS DISTANCE DE TRANSPORT
Ce prix rémunère notamment :
- tous les frais de prospection et d’étude de laboratoire préalable à l’exploitation des emprunts ;
- tous les travaux de débroussement (y compris abattage des arbres) et de décapage des emprunts
agréés par l’ingénieur, (en évitant de préférence les zones boisées, les plantations pérennes), ainsi que leurs
chemins d’accès en prenant soin de séparer les produits de débroussement de ceux du décapage ;
- la préparation de l’emprunt et l’ouverture des voies de circulation dans le périmètre de l’exploitation
et leur entretien ;
- l’extraction des matériaux naturels sélectionnés ;
- le buttage en tas, protégés si nécessaire des pluies ;
- le chargement des matériaux ;
- le transport des matériaux quelque soit la distance
- la modification éventuelle du taux d'humidité, le malaxage éventuel, le compactage complémentaire
au niveau de l'arase des terrassements, le réglage soigné et précis de la plateforme ;
- le drainage des eaux de pluie et l'entretien de la plateforme avant la mise en place de la couche de
fondation ;
- le déchargement, le répandage des matériaux ;
- la modification éventuelle du taux d’humidité des matériaux ;

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 79

- le malaxage éventuel, le compactage de façon à obtenir une densité sèche in situ au moins égale à
95 % de la densité sèche maximum donnée par l’essai Proctor modifié ;
- le réglage soigné et précis des couches de fondation, de base ou d’accotements, avec élimination
de tout défaut de collage éventuel ;
- la régénérescence des sites d’emprunts par :
o le reprofilage léger des sites perpendiculairement à la pente des emprunts ;
o le comblement des ravines d’érosion ;
o le régalage sur une épaisseur minimale de 10 cm des andains de terre végétale ;
o la remontée isohypse du cordon de débroussement initial sur les sites ;
- etc.
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique au mètre cube (m3) mis en place après
compactage des couches de fondation, de base et des accotements en matériaux naturels sélectionnés.

PRIX 304 : STABILISATION AU CIMENT DE LA COUCHE DE BASE


Ce prix rémunère notamment :
- la fourniture et la mise en œuvre du ciment, par malaxage homogène dans la masse, in situ ou en
centrale (au choix de l'Entrepreneur) ;
- le traitement au ciment au dosage de 4% du poids sec du matériau, avec un minimum de :
▪ 66 kg de ciment CPA par mètre cube (dosage de 3%) pour les sables argileux,
▪ 88 kg de ciment CPA par mètre cube (dosage de 4%) pour les graveleux latéritiques ;
- la modification éventuelle du taux d’humidité ;
- le compactage de façon à obtenir in situ une densité sèche au moins égale à 95% de la densité
sèche maximum donnée par l'essai Proctor modifié ;
- le réglage soigné et précis ;
- la cure des matériaux stabilisés au ciment ;
- etc.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au kilogramme (kg) de ciment défini
théoriquement, fourni et mis en œuvre.

PRIX 304 a : STABILISATION À 3% DE LA COUCHE DE BASE


PRIX 304 b : STABILISATION À 4% DE LA COUCHE DE BASE
PRIX 305 : FOURNITURE, TRANSPORT ET MISE EN ŒUVRE DE GRAVE CONCASSÉ POUR LA
COUCHE DE BASE
PRIX 305 a : GRAVE CONCASSÉ 0/31,5 POUR LA COUCHE DE BASE
Ce prix comprend notamment :
- la recherche ;
- l’extraction des matériaux ;
- le concassage et le criblage dans le respect notamment de la forme et de la granulométrie ;
- la mise en stock ;
- le chargement ;
- le transport quel que soit la distance de transport ;

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 80

- l’arrosage et le compactage de façon à obtenir in situ une densité sèche au moins égale à 2,30 pour
un poids spécifique de 2,65 t/m3 environ ;
- le réglage des matériaux ;
- etc.
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique au mètre cube (m3) en place après
compactage de la couche en grave concassée 0/31,5 mm suivant les longueurs réelles d’application et les
profils en travers théoriques.
PRIX 307 : EXÉCUTION DE L’IMPRÉGNATION DE LA COUCHE DE BASE À 1,200 KG/M²
Ce prix comprend notamment :
- les travaux préparatoires et, en particulier, le balayage énergique, le nettoyage et l'arrosage de la
couche de base ;
- la fourniture à pied d'œuvre du liant hydrocarboné, son chauffage et son répandage à la rampe sur
la couche de base en couche uniforme et selon le dosage prescrit de 1,2 kg/m² ;
- le sablage éventuel à raison de 3 à 5 litres de sable par mètre carré (la fourniture du sable étant
incluse dans le prix d'imprégnation) après moins de 36 heures ;
- etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, et plus spécialement ceux du maintien de la circulation,
s'applique au mètre carré (m²) de surface imprégnée.
PRIX 308 : COUCHE D’ACCROCHAGE À L’ÉMULSION DE BITUME
Ces prix comprennent notamment :
- les travaux préparatoires et, en particulier, le balayage énergique, le nettoyage ;
- la fourniture à pied d’œuvre de l'émulsion de bitume cationique ;
- son chauffage et son répandage uniforme à la rampe et selon le dosage prescrit de 300 g/m² ou de
450 g/m² ;
- etc.
Ces prix qui s'entendent toutes sujétions et aléas, et plus spécialement ceux du maintien de la circulation,
s'appliquent au mètre carré (m²) de surface traitée.

PRIX 308 a : POUR UN DOSAGE DE 300 G/M²


PRIX 308 b : POUR UN DOSAGE DE 450 G/M²
PRIX 310 : FABRICATION, FOURNITURE, TRANSPORT ET MISE EN ŒUVRE DE BÉTON
BITUMINEUX POUR LE REVÊTEMENT DE LA CHAUSSÉE
Ces prix comprennent notamment :
- la fourniture des granulats 0/4 mm, 4/10 mm et 10/14 mm ou des granulats 0/4 mm, 4/6 mm et 6/10
mm ;
- le chargement et le transport des granulats, quel que soit la distance ;
- la reconstitution en granulats 0/14 mm à partir des trois fractions granulométriques de matériaux 0/4
mm, 4/10 mm, 10/14 mm ou bien la reconstitution en granulats 0/10 à partir des granulats 0/4 mm, 4/16 mm et
6/10 mm ;
- la fourniture de filler, si nécessaire ;
- la fourniture du liant ;
- le chauffage du liant et des granulats ;
- le dépoussiérage des granulats ;

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 81

- la fabrication du béton bitumineux en centrale ;


- les travaux préparatoires et en particulier, le nettoyage et le balayage de la couche de base ;
- le transport du béton bitumineux entre la centrale et le lieu d’application jusqu’à une distance de 1
km ;
- la mise en œuvre au finisseur du béton bitumineux sur une épaisseur minimale de 3, 4 ou 5
centimètres, son compactage et son réglage soigné et précis ;
- l’exécution des joints de reprise avec taillage du revêtement repris ;
- le réglage des bords de chaussée avec taillage du revêtement ;
- etc.
Ces prix s’entendent toutes sujétions et aléas et en particulier ceux du maintien de la circulation.
Ces prix s'appliquent au mètre carre (m²) de revêtement.

PRIX 310 a : SUR UNE ÉPAISSEUR 3 CM APRÈS COMPACTAGE


PRIX 310 b : SUR UNE ÉPAISSEUR 4 CM APRÈS COMPACTAGE
PRIX 310 c : SUR UNE ÉPAISSEUR 5 CM APRÈS COMPACTAGE
SECTION 400 : ASSAINISSEMENT – DRAINAGE
PRIX 401 : DÉMOLITIONS D’OUVRAGES EXISTANTS
Ce prix comprend notamment :
- l’aménagement d’une déviation éventuelle ;
- la démolition des ouvrages en maçonnerie ou de buses en béton ;
- l’extraction, le chargement ou poussage, le transport éventuel ;
- la mise en dépôt de la terre, des ouvrages en maçonnerie et des buses en béton au lieu indiqué par
l'Ingénieur quelle que soit la distance de transport ;
- le remblaiement des fouilles en matériaux sélectionnés et leur compactage soigné et efficace ;
- etc.
Ce prix s’entend toutes sujétions et aléas et s’applique à l’unité (U) d’ouvrage en maçonnerie ou de
passage de buses en béton démolis et non remplacés.

PRIX 402 : FOUILLES POUR FONDATION D’OUVRAGES


PRIX 402a : En terrain meuble
PRIX 402b : En terrain rocheux friable

Ce prix comprend notamment :


- Les fouilles en terrain non rocheux compacts au sens du cahier des Clauses Techniques
Particulières (C.C.T.P.), y compris les étaiements et les blindages même jointifs et les épuisements pour
l'exécution à sec des fondations,
- La mise en dépôt provisoire ou définitif en des lieux agréés des matériaux inutilisés après
remblaiement,
- etc...

Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre cube ( m3 ) théorique de fouilles.

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 82

Par convention, le volume de chaque fouille sera égal au produit de la surface des semelles, telle qu'elle
figure sur les dessins d'exécution par la distance moyenne du fond de fouille au terrain naturel, a cote du fond
de fouille est soit celle prévue sur les plans, soit celle imposée par l'INGENIEUR, en cours de travaux. Les
surprofondeurs résultant de la détérioration éventuelle des fonds de fouille, après visite de l'INGENIEUR, ne
seront pas prises en compte.

PRIX 403 : REMBLAIS DES FOUILLES

Ce prix comprend notamment :


- la reprise des matériaux de fouilles mis en dépôt provisoire. Lorsque ces matériaux s'avèrent impropres
aux remblaiements, l'extraction, le chargement et tous les frais inhérents aux emprunts destinés au
remblaiement,
- le transport, le déchargement, le remblaiement méthodique par couche dans un ordre compatible avec
les hypothèses de calcul des ouvrages, le réglage, l'arrosage éventuel, le compactage de façon à obtenir au
moins 95 % de la densité sèche de l'OPM et d'une manière générale, toutes les sujétions relatives à ces
travaux.
- etc...

Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre cube (m3) en place mesuré
théoriquement par différence entre le volume de fouille défini par le prix 402 et le volume de béton ou de
maçonnerie qu’il contient.

PRIX 404 : BETONS POUR OUVRAGE DE DRAINAGE ET D’ASSAINISSEMENT


PRIX 404 a : BÉTON DE PROPRETÉ C150 SUR UNE ÉPAISSEUR 0,1 MÈTRE
Ce prix comprend notamment :
- toutes les fournitures sans exception, nécessaires à la parfaite exécution du béton ;
- la fabrication de béton C150 au dosage de 150 kilogrammes de ciment par mètre cube de béton mis
en œuvre ;
- le réglage soigné et précis des fonds de fouille ;
- la mise en œuvre de ce béton sur une couche de 0,10 m d'épaisseur minimale, le serrage et le
lissage de ce béton ;
- etc.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) mis en œuvre sur une
épaisseur théorique de 0,10 m, la surface étant déterminée théoriquement d'après les plans visés par
l’Ingénieur.

PRIX 404 b : BÉTON DE QUALITÉ Q250 (POUR BERCEAU DES BUSES)


Ce prix comprend notamment :
- toutes les fournitures sans exception, nécessaires à la parfaite exécution du béton ;
- la fabrication de béton Q250 dosé à 250 kilogrammes de ciment par mètre cube de béton mis en
œuvre ;
- le transport et l’amenée à pied d’œuvre ;

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 83

- la mise en œuvre de ce béton sur l’épaisseur indiquée sur les plans, la vibration, le traitement
éventuel, les ragréages éventuels ;
- le talochage fin de la surface du trottoir ;
- etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre cube (m3) en place, le volume pris en
compte étant le volume théorique calculé d’après les plans d’exécution approuvés par l’Ingénieur.

PRIX 405 : COFFRAGES POUR OUVRAGES


PRIX 405a : Coffrages plans ordinaires
PRIX 405b : Coffrages plans soignés
Ces prix comprennent notamment :
- l’approvisionnement des coffrages confectionnés, échafaudages et autres, destinés à la réalisation des
ouvrages de drainage,
- le montage, le réglage et l’entretien de ces coffrages, échafaudages et autres,
- l’étaiement de toutes les parties d’ouvrages en fondation ou en élévation,
- la fourniture et la mise en œuvre des produits de décoffrage,
- le démontage des coffrages (sauf des coffrages perdus), échafaudages et autres,
- etc...
Ces prix, qui s’entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent au mètre carré (m2) de surface effective
de parements ordinaires ou soignés.

PRIX 406 : ACIERS POUR OUVRAGES


PRIX 406a : Aciers haute adhérence

Ces prix comprennent notamment :


- la fourniture des aciers,
- le façonnage et la mise en place après ligaturage, les cales d’espacement entre les barres ou entre les
barres et les coffrages,
- etc...
Ces prix, qui s’entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent au kilogramme (kg) d’acier : Les poids
d’acier seront évalués par mètre en attribuant à l’acier une densité égale à 7,850.
Seuls seront pris en compte les recouvrements indiqués sur les dessins d’exécution approuvés par
l’INGENIEUR. Les ligatures et barres de montage ne seront pas prises en compte.

PRIX 407 : BETON DE QUALITE Q350 AU CIMENT CPA POUR OUVRAGE


Ce prix comprend notamment :
- toutes les fournitures nécessaires pour une parfaite exécution du béton,
- la fabrication du béton Q 350 dosé à 350 kilogramme de ciment par mètre cube de béton mis en œuvre,
- la mise en œuvre de ce béton,
- les ragréages,
- etc...

Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre cube (m3) calculé suivant profil
théorique des plans du marché.

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 84

PRIX 408 : BADIGEONNAGE DES PAREMENTS ENTERRES


Ce prix comprend notamment :
- la fourniture de goudron désacidifié ou de bitume à chaud ou d’émulsion de bitume non acide,
- l’exécution d’un badigeonnage en trois couches, à raison de 800 grammes par mètre carré (m2), en
évitant toute dispersion polluriel du produit dans l’eau et les sols
- l’enlèvement et la mise en décharge publique des contenants souillés,
- etc...

Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m2) de surface effective de
parement traité en trois couches.

PRIX 409 : TRANSPORT ET POSE DE BUSES EN BÉTON ARMÉ DE LA SÉRIE 90 A Y COMPRIS


TÊTES
PRIX 409 a : de diamètre 800 mm

PRIX 409 b : de diamètre 1000 mm

PRIX 409 c : de diamètre 1500 mm

Ces prix comprennent notamment :


les aménagements de déviations éventuelles ;
les fouilles en terrain non rocheux compact, y compris les blindages éventuels jointifs et les
épuisements
nécessaires à l'exécution à sec des ouvrages ;
la démolition des ouvrages existants ;
toutes les fournitures sans exception, notamment celle des buses en béton armé de la série 90 A ;
la pose des buses sur lit de sable, y compris l'exécution des joints conformément aux plans du
Marché ;
le remblaiement des tranchées en matériaux d’arase et leur compactage ;
la mise en dépôt des déblais excédentaires ;
etc.
Ces prix qui s'entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent au mètre linéaire (ml) de buses en béton
armé de la série 90 A posées conformément aux plans du Marché.

PRIX 417 : ENROCHEMENT DE PROTECTION (DIAMETRE 60 CM)


Ce prix rémunère, au mètre cube, le rangement et le réglage des enrochements 50/200kg pour protection
de l’ouvrage, conformément au Prescription Techniques et aux plans du dossier technique.
Il comprend notamment :
- L’extraction, le tri et la fourniture des matériaux ;
- Le chargement, le transport quelle que soit la distance, le déchargement au lieu de mise en œuvre ;
- Les fouilles nécessaires à la mise en œuvre des enrochements ;
- La mise en œuvre, l’appareillage et le réglage des blocs en vue d’assurer la stabilité et pérennité de
l’ouvrage ;
- Les sujétions de travail éventuel dans l’eau.
Ce prix s’applique au mètre cube géométrique d’enrochement, déterminé à partir des plans d’exécution

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 85

PRIX 425 m : CURAGE D’OUVRAGES EXISTANTS


Ce prix comprend notamment :
- l’enlèvement de tous les corps étrangers présents dans les ouvrages et de part et d’autre de leurs
ouvertures jusqu’au fil d’eau sur deux (2) mètres ;
- le débroussaillage de la surface des accotements sur deux (2) mètres de large de part et d’autre des
dimensions des ouvrages partant des abords de la chaussée jusqu’au sol naturel sur lequel prennent appui
les ouvrages, cette opération se fera de chaque côté de la chaussée ;
- à l’abattage des arbustes aux abords des ouvrages indiqués ;
- au ramassage des herbes coupées, des terres et de tous corps dégagé lors de l’opération de curage
de la chaussée, des emprises et du lit de la rivière ou du ruisseau ;
- etc.
Ce prix qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique à l’unité (U) d’ouvrage curé.

SECTION 600 : SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS

PRIX 601 : CONFECTION DE BANDES BLANCHES


PRIX 601 a : DE LARGEUR 0,12 MÈTRE
PRIX 601 b : DE LARGEUR 0,18 MÈTRE

Ces prix comprennent notamment :


- le nettoyage préalable des chaussées et le pré marquage ;
- la fourniture et l'application mécanique de peinture réflectorisée et des billes de verre, selon les
dosages prévus dans le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) ;
- la signalisation temporaire et les sujétions du maintien de la circulation ;
- etc.
Ces prix qui s'entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent au mètre linéaire (ml) de bande
effectivement peinte, conformément aux plans.
Ces prix tiennent compte également des sujétions du maintien de la circulation.

PRIX 602 : FOURNITURE ET POSE DE GLISSIERES DE SECURITE METALLIQUE GS4 (hors


ouvrages)
Ce prix rémunère au mètre lineaire (ml) l'installation de glissière métallique de sécurité type GS4 C100
en qualité S235 JR de 2 m de hauteur de support (ancré à 1.70 m) avec des supports espacés de 4 mètres, y
compris les écarteurs, les queux de carpe, les boulons et les cataphotes conformément aux spécifications du
projet. Il comprend:
- Toutes fournitures, dispositif d'écartement d’origine et de fin de file compris, et leur transport sur
toutes distances;
- Le fonçage des supports conformément au plan type quelle que soit la nature des sols;
- l’utilisation éventuelle de perforateur;
- la fixation des éléments de glissement et toutes sujétions de montage d'exécution en courbe ou
alignement droit et de raccordements aux ouvrages.
Les quantités prises en compte seront les longueurs de glissières posées, abaissements d'extrémités
compris, constatées par attachements contradictoires.

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Section V. Mode d’évaluation des travaux 86

SECTION 700 : PRESTATIONS ENVIRONNEMENTALES

PRIX 701 : RÉGÉNÉRESCENCE DES ZONES D’EMPRUNTS


Ce prix s’applique aux seules zones d’emprunts agréées par l'Ingénieur que l’Entrepreneur exploite au
titre de site du présent Marché. Ce prix ne s'applique pas aux sites d'emprunts choisis expressément à côté
des villages pour le développement d'opportunités (lotissements, aires de marchés).
Ce prix comprend notamment :
- le comblement des ravines d’érosion éventuellement existantes avec les produits du fond d’emprunt
disponibles sur place ;
- le sous-solage du fond d’emprunt sur une profondeur minimale de zéro virgule quarante (0,40) mètre
avec un espacement de deux (2) mètres maximum entre deux saignées, éventuellement réalisable à l’aide de
dents de ripage, perpendiculairement à la plus grande pente ;
- le réglage de la totalité des andains de terre végétale initialement décapée sur les sites sur une
épaisseur minimale de zéro virgule dix (0,10) mètre selon les indications de l’Ingénieur, en traitant en dernier
lieu les zones les moins soumises à des risques d’érosion ;
- le poussage s’il y a lieu sur le site d’emprunts des produits de débroussement en fin de réglage de
terre végétale pour un blocage antiérosif linéaire du matériau de réhabilitation ;
- la remise en état en fin de travaux de toute nature des accès aux sites traités ;
- la régénérescence des zones d’emprunts par repiquage de plants sauvages sur support végétal ;
- etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) de surface calculée à partir
de la largeur théorique minimale en tête de plateforme et de la longueur de la section concernée.
Nota :
les derniers passages d’engins sur le site seront effectués perpendiculairement à la pente ;
le sous-solage de fond de site d’emprunt n’est pas mis en œuvre si celui-ci présente des affleurements
continus de cuirasse et / ou des blocs rocheux en dalles ou présents à moins zéro virgule quinze (0,15) mètre de la
surface.

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Section VI. Formulaires de qualification 87

ACCORD-CADRE A BONS DE COMMANDE EN VUE DE LA REALISATION DE


TRAVAUX D’URGENCE SPECIFIQUES SUR ROUTES REVÊTUES :

- LOT 1 : TRAVAUX D’URGENCE DE POINTS A TEMPS SUR ROUTES RÊTUES


- LOT 2 : TRAVAUX D’URGENCE DE TRAITEMENT DE POINTS CRITIQUES SUR ROUTES RÊTUES
- LOT 3 : TRAVAUX D’URGENCE MECANISES DE NETTOYAGE DES ABORDS DE ROUTES

Section VI. Formulaires de qualification

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Section VI. Formulaires de qualification
88

Formulaire ELI – 1.1


Formulaire de renseignements sur le Candidat
[Le soumissionnaire remplit le tableau ci-dessous conformément aux instructions entre crochets. Le tableau ne doit
pas être modifié. Aucune substitution ne sera admise.]

Date: [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]


AAO Numéro: [insérer le nom de l’Avis d’Appel d’Offres]

1. Nom du soumissionnaire : [insérer le nom du Candidat]

2. En cas de groupement, noms de tous les membres : [insérer le nom de chaque membre du groupement]

3.a Pays où le Candidat est, ou sera légalement 3.b Numéro d’Identification nationale des Entreprises et
enregistré:[insérer le nom du pays Associations pour les candidats ivoiriens : [insérer le
d’enregistrement] numéro]
4. Année d’enregistrement du Candidat: [insérer l’année d’enregistrement]

5. Adresse officielle du Candidat dans le pays d’enregistrement: [insérer l’adresse légale du Candidat dans le pays
d’enregistrement]

6. Renseignement sur le représentant dûment habilité du Candidat:


Nom:[insérer le nom du représentant du Candidat]
Adresse:[insérer l’adresse du représentant du Candidat]
Téléphone/Fac-similé:[insérer le numéro de téléphone/fac-similé du représentant du Candidat]
Adresse électronique:[insérer l’adresse électronique du représentant du Candidat]
7. Ci-joint copie des originaux des documents ci-après: [cocher la (les) case(s) correspondant aux documents originaux
joints]
Document d’enregistrement, d’inscription ou de constitution de la firme nommée en 1 ci-dessus, en conformité avec la
clause 4.1 des IC
En cas de groupement, ou accord de groupement, en conformité avec la clause 4.1 des IC.

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Section VI. Formulaires de qualification
89

Formulaire ELI – 1.2


Formulaire de renseignements sur les membres de groupement

[le Candidat remplit le tableau ci-dessous conformément aux instructions entre crochets. Le
tableau ne doit pas être modifié. Aucune substitution ne sera admise.]

Date: [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]


AAO Numéro: [insérer le nom de l’Avis d’Appel d’Offres]

1. Nom du Candidat :[insérer le nom du Candidat]

2. Nom du membre du groupement : [insérer le nom du membre du groupement]

3.a Pays où le membre du groupement est, ou 3.b Numéro d’Identification nationale des Entreprises et
sera légalement enregistré: [insérer le nom du Associations pour les candidats ivoiriens : [insérer le
pays d’enregistrement du membre du numéro]
groupement]
4. Année d’enregistrement du membre du groupement: [insérer l’année d’enregistrement du membre du
groupement]
5. Adresse officielle du membre du groupement dans le pays d’enregistrement: [insérer l’adresse légale du
membre du groupement dans le pays d’enregistrement]
6. Renseignement sur le représentant dûment habilité du membre du groupement:
Nom:[insérer le nom du représentant du membre du groupement] Adresse:[insérer
l’adresse du représentant du membre du groupement]
Téléphone/Fac-similé:[insérer le numéro de téléphone/fac-similé du représentant du membre du groupement]
Adresse électronique:[insérer l’adresse électronique du représentant du membre du groupement]
7. Ci-joint copie des originaux des documents ci-après: [cocher la (les) case(s) correspondant aux
documents originaux joints]
Document d’enregistrement, d’inscription ou de constitution de la firme nommée en 2 ci-
dessus, en conformité avec la clause 4.1 des IC

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90

Formulaire FIN – 2.1 Situation financière


Sans objet
Nom du candidat : Date :
Nom de la partie au GE : Numéro AAO:
A compléter par le candidat et, dans le cas d’un GE, par chaque partie.

Données financières en Antécédents pour les ( ) dernières années


équivalent FCFA (équivalent milliers de FCFA)
Année 1 Année 2 Année 3 Année … Année n

Information du bilan
Total actif (TA)

Total passif (TP)


Patrimoine net (PN)
Disponibilités (D)
Engagements (E)

Information des comptes de résultats


Recettes totales (RT)
Bénéfices avant impôts (BAI)

On trouvera ci-après les copies des états financiers certifiés (y compris toutes les notes y
afférents, et comptes de résultats) pour les années spécifiées ci-dessus et qui satisfont aux
conditions suivantes :
Ils doivent refléter la situation financière du candidat ou de la Partie au GE, et non pas
celle de la maison-mère ou de filiales
Les états financiers passés doivent être vérifiés par un expert-comptable agréé
Les états financiers doivent être complets et inclure toutes les notes qui leur ont été
ajoutées
Les états financiers doivent correspondre aux périodes comptables déjà terminées et
vérifiées (les états financiers de périodes partielles ne seront ni demandés ni acceptés)

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91

Formulaire FIN – 2.2


Chiffre d’affaires annuel moyen des activités commerciales
Sans objet
Données sur le chiffre d’affaires annuel moyen
des activités commerciales
Année Montant et monnaie Equivalent FCFA

*Chiffre
d’affaires des
activités
commerciales

* Le chiffre d’affaires annuel moyen des activités commerciales est calculé en divisant le total des montants des
attestations de bonne exécution par le nombre d’années spécifié

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92

Formulaire FIN 2.3


Capacité de financement (sans objet)
Indiquer les sources de financement (liquidités, actifs réels non grevés, lignes de crédit et autres moyens financiers
nécessaires pour les besoins de trésorerie liés aux travaux afférents au(x) marché(s) considéré(s), nets des
engagements pris par le Candidat au titre d’autres marchés comme requis.
Source de financement Montant (FCFA équivalents)
1.

2.

3.

4.

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Section VI. Formulaires de qualification
93

Formulaire FIN 2.4


ATTESTATION DE LIGNE DE CREDIT BANCAIRE

(à rédiger sur papier à en-tête de la Banque)

Nous soussignés, (Indiquer le nom et le statut de la Banque), au capital social de (indiquer le


capital en chiffre et en lettre) F CFA, dont le siège est à (indiquer le siège social de la Banque et
l’adresse correspondante), immatriculé au registre de commerce et du crédit mobilier sous le
numéro (indiquer le numéro d’immatriculation au RCCM), représentée par Monsieur/Madame
(indiquer le nom et prénoms et la fonction du représentant de la Banque), attestons par la
présente que la société (indiquer le nom et l’adresse de l’entreprise), est titulaire du compte
numéro (indiquer le numéro de compte de l’entreprise) ouvert dans nos livres.

(Indiquer le nom de l’entreprise) dispose d’une ligne de crédit à hauteur de (indiquer le montant
en chiffre et en lettre de la ligne de crédit) F CFA, pour financer le marché objet de l’appel
d’offres N° (indiquer le numéro et l’objet de l’appel d’offres).

En foi de quoi, nous lui délivrons la présente attestation pour servir et valoir ce que de droit.

Fait à Abidjan le, (date en toutes lettres)


Signature du représentant de la
Banque Cachet de la Banque

Nom, signature et cachet de


l’Autorité bancaire

NB : l’attestation de disponibilité de crédit doit être rédigée sur papier entête de la banque pour être valable. Les
signatures et cachets ne doivent pas être détachés du texte

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culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
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Section VI. Formulaires de qualification
94

Formulaire EXP – 3.1


Expérience générale de construction
Nom du candidat : ________________________ Date : __________________
Nom de la partie au GE : ______________ _________ Numéro AAO : ____

Mois/ Mois/
Identification du marché Rôle du candidat
année de année
départ* final(e)
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le candidat : ______________
Nom du Maître d’ouvrage :
Adresse :
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le candidat : ______________
Maître d’ouvrage
Nom du Maître d’ouvrage :
Adresse :
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le candidat : ______________
Nom du Maître d’Ouvrage :
Adresse :
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le candidat : ______________
Nom du Maître d’ouvrage :
Adresse :
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le candidat : ______________
Nom du Maître d’ouvrage :
Adresse :
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le candidat : ______________
Nom du Maître d’ouvrage :
Adresse :

*Inscrire l’année civile en commençant par la plus ancienne.

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culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
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Section VI. Formulaires de qualification
95

Formulaire EXP – 3.2 a)


Expérience spécifique de construction
Nom du candidat : _________________________ Date : ________________
Nom de la partie au GE : ____________________ Numéro AAO : ________

Numéro de marché similaire : ___ Information


Identification du marché ________________________________________
Date d’attribution ________________________________________
Date d’achèvement ________________________________________


Rôle dans le marché  
Sous-traitant
Entrepreneur Ensemblier
Montant total du marché _____________________ FCFA_______
Dans le cas d’une partie à un GE ou d’un sous-
traitant, préciser la participation au montant total __________% _____________ FCFA_______
du marché
Nom du Maître d’ouvrage : ________________________________________
Adresse : ________________________________________
________________________________________
Numéro de téléphone/télécopie : ________________________________________
Adresse électronique : ________________________________________

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Section VI. Formulaires de qualification
96

Formulaire EXP – 3.2 a) (suite)


Expérience spécifique de construction (suite)
Nom du candidat : ___________________________
Nom de la partie au GE : ___________________________

Numéro du marché similaire :


Informations
Description de la similitude conformément au
Sous-critère 3.2 a):

Montant _________________________________

Taille physique _________________________________

Complexité _________________________________

Méthodes/Technologie _________________________________

Autres caractéristiques _________________________________

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Section VI. Formulaires de qualification
97

Formulaire EXP – 3.2 b)


Expérience spécifique de construction dans les principales
activités
Nom du candidat : ________________________ Date : __________________
Nom de la partie au GE : ______________ _________ Numéro AAO : ____

Informations
Identification du marché _______________________________________
Date d’attribution ___________________________________________
Date d’achèvement ___________________________________________

Rôle dans le marché  
Sous-traitant
Entrepreneur Ensemblier
Montant total du marché ____________________________ FCFA_________
Dans le cas d’une partie au GE ou d’un
sous-traitant, préciser la participation au ____________% _____________ FCFA_________
montant total du marché
Nom du Maître d’ouvrage : ___________________________________________
Adresse : ___________________________________________
___________________________________________
Numéro de téléphone/télécopie : ___________________________________________
Adresse électronique : ___________________________________________

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culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
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Section VI. Formulaires de qualification
98

Formulaire EXP – 3.2 b) (cont.)


Expérience spécifique de construction dans les activités
principales (suite)
Nom du candidat : ___________________________
Nom de la partie au GE : ___________________________

Information
Description des principales activités conformément
au Sous-critère 3.2 (b) :

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Section VI. Formulaires de qualification
99

Matériel

Formulaire MAT
Le Candidat doit fournir les détails concernant le matériel proposé afin d’établir qu’il a la possibilité de mobiliser le matériel clé dont
la liste figure dans les critères de qualification. Un formulaire distinct sera préparé pour chaque pièce de matériel figurant sur la
liste, ou pour du matériel de remplacement proposé par le Candidat.

Pièce de matériel

Renseignement sur Nom du fabricant Modèle et puissance


le matériel
Capacité Année de fabrication

Position courante Localisation présente

Détails sur les engagements courants

Provenance Indiquer la provenance du matériel


 en possession  en location  en location-vente  fabriqué spécialement

Les renseignements suivants seront omis pour le matériel en possession du Candidat.

Propriétaire Nom du Propriétaire


Adresse du Propriétaire

Téléphone Nom et titre de la personne à contacter


Télécopie Télex
Accords Détails de la location / location-vente / accord de fabrication

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Section VI. Formulaires de qualification
100

ATTESTATION DE LOCATION DE MATERIELS

DELIVREE PAR :

Je soussigné (nom, prénoms, fonctions loueur) Directeur de l'entreprise de location d'engins (insérer nom de l’entreprise
qui loue) Située à B.P. Téléphone Certifie que l'Entreprise : (insérer le nom de l’entreprise
locataire) Représentée par Monsieur/ Madame : (insérer les nom, prénoms et fonction du représentant de l’entreprise
locataire) a signé avec mon Entreprise, une convention de location des matériels suivants (insérer les nom et
référence des matériels objet de la location) pour l'exécution des Travaux concernant l'appel d'offre N°..........(insérer le
numéro de l’appel d’offres) relatif à (insérer l’objet de l’appel d’offres).

Cette convention est ferme et irrévocable.


En foi de quoi, je lui délivre cette attestation pour servir et valoir ce que de droit.

Fait à Abidjan le, (date en toutes lettres)


Signature du représentant de l’entreprise qui loue
Cachet de l’entreprise qui loue

NB :

- L’attestation de location de matériels doit être rédigée sur l’entête du loueur avec les mentions suivantes : nom,
adresse, contact, numéro de registre de commerce et de compte contribuable.

- Les signatures et cachet ne doivent pas être détachés du texte.

- Joindre à la présente attestation, une copie du RCCM du loueur et les justificatifs de propriété au nom de cette
structure (carte grise pour les véhicules, attestation d’assurance ou reçus d’achat pour les engins et reçus d’achats pour
les autres).

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Section VI. Formulaires de qualification
101

Personnel

Formulaire PER -1

Personnel proposé

Le Candidat doit fournir les noms de personnels ayant les qualifications requises exigées. Les renseignements concernant leur
expérience devront être indiqués dans le Formulaire ci-dessous à remplir pour chaque candidat.

1. Désignation du poste

Nom

2. Désignation du poste

Nom

3. Désignation du poste

Nom

4. Désignation du poste

Nom

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Section VI. Formulaires de qualification
102

Formulaire PER-2
Curriculum vitae du Personnel proposé

Nom du Candidat

Poste

Renseignements Nom Date de naissance


personnels

Qualifications professionnelles

Employeur actuel Nom de l’employeur

Adresse de l’employeur

Téléphone Contact (responsable / chargé du personnel)

Télécopie E-mail

Emploi tenu Nombre d’années avec le présent employeur

Résumer l’expérience professionnelle des 20 dernières années en ordre chronologique inverse. Indiquer
l’expérience technique et de gestionnaire pertinente pour le projet.

De À Société / Projet / Position / expérience technique et de gestionnaire pertinente

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Section VI. Formulaires de qualification
103

Formulaire MTC

Marchés/Travaux en cours

Les Candidats et chaque partenaire de groupements doivent fournir les renseignements concernant
leurs engagements courants pour tous les marchés attribués, ou pour lesquels ils ont reçu une
notification d’attribution, etc.…, ou pour les marchés en voie d’achèvement, mais pour lesquels un
certificat de réception provisoire sans réserve n’a pas été émis par le Maître d’ouvrage.

Intitulé du marché Maître d’ouvrage, Valeur des Date Montant moyen mensuel
contact travaux restant à d’achèvement facture au cours des 6
adresse/tél/télécopie exécuter (FCFA prévue derniers mois
équivalents) (FCFA/mois)
1.

2.

3.

4.

5.

etc.

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Section VI. Formulaires de qualification
104

Formulaire ANT:
Antécédents de marchés non exécutés

[Le formulaire ci-dessous doit être rempli par le Candidat et par chaque partenaire dans le cas
d’un GE]
Nom légal du candidat : [insérer le nom complet]
Date : [insérer jour, mois, année]
o
ou Nom légal de la Partie au GE : [insérer le nom complet]
No. AOI et titre : [numéro et titre de l’AOI]
Page [numéro de la page] de [nombre total de pages] pages

Marchés non exécutés selon les dispositions de la Section III, Critères d’évaluation et de
qualification
Il n’y a pas eu de marché non exécutés depuis le 1er janvier [insérer l’année] stipulé à la Section III, Critères
d’évaluation et de qualification, sous-critère 2.2.1.
Marché(s) non exécuté(s) depuis le 1er janvier [insérer l’année] stipulé à la Section III, Critères d’évaluation
et de qualification, sous-critère 2.2.1 :
Année Fraction non Identification du contrat Montant total
exécutée du du contrat
contrat
[insérer [indiquer le Identification du marché : [indiquer le nom
l’année] montant et complet/numéro du marché et les autres formes
pourcentage] d’identification]
Nom du Maître de l’Ouvrage : [nom complet]
Adresse du Maître de l’Ouvrage : [rue, numéro, ville,
pays]
Motifs de non-exécution : [indiquer le (les) motif(s)
principal (aux)]

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Section VI. Formulaires de qualification
105

Formulaire de Déclaration sur l’honneur


[Cette fiche est établie dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du
terrorisme en matière d’exécution des marchés publics.
Les Soumissionnaires, ainsi que chacun des membres d’un groupement produiront cet Acte].

Date de soumission : [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]


AO No. : [insérer le numéro de l’Appel d’Offres]
À : [insérer le nom complet du Maître de l’Ouvrage]
[Indiquer les sources de financement à utiliser pour l’exécution du (des) marché(s)]
[source de financement] [montant du financement]
1.
2.
.
.n.

Nous, le(s) soussigné(s) .......................... , déclarons sur l’honneur que :


(a) Nous n’avons pas eu recours ou nous n’aurons pas à
recourir à des financements provenant d’activités illicites ou à des personnes physiques ou morales
qu’on sait ou qu’on aurait dû savoir impliquées dans des activités illicites, notamment le
blanchiment de capitaux ou le financement du terrorisme dans le cadre de l’exécution des
prestations, objet de l’appel d’offres [insérer l’objet de l’appel d’offres] ;
(b) Nous avons adopté toute mesure appropriée afin d’assurer qu’aucune personne agissant en notre
nom, ou pour notre compte, ne puisse se livrer à un quelconque acte de blanchiment de capitaux, de
financement du terrorisme ou d’acquisition de biens illicites.
(c) Nous ne sommes pas et n’avons pas été en relation d’affaires avec une personne physique ou morale
faisant l’objet de sanctions du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour terrorisme, financement du
terrorisme ou financement de la prolifération des armes de destruction massive.
Nom du Soumissionnaire :* [insérer le nom complet du Soumissionnaire]
Nom de la personne signataire de l’offre : ** [insérer le titre/capacité complet de la personne
signataire de l’offre]
En tant que : [indiquer la capacité du signataire]

Signature [insérer la signature]

Dûment habilité à signer l’offre pour et au nom de : [insérer le nom complet du


Soumissionnaire]
En date du jour de [Insérer la date de signature]
*Dans le cas d’une offre présentée par un groupement d’entreprises, indiquer le nom du groupement
ou de ses partenaires, en tant que Soumissionnaire.
**La personne signataire doit avoir un pouvoir donné par le Soumissionnaire, à joindre à l’offre

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Section VII. Pays éligibles 106

Modèle de garantie d’offre (garantie bancaire ou garantie d’offre


émise par une compagnie d’assurance)
[La banque ou le garant remplit ce modèle de garantie d’offre conformément aux indications entre crochets]

[insérer le nom de la banque ou compagnie d’assurance, et l’adresse de l’agence émettrice]

Bénéficiaire : [insérer nom et adresse de l’Autorité contractante]

Date : [insérer date]

Garantie de soumission numéro : [insérer numéro de garantie]


Nous avons été informés que [insérer nom du Candidat] (ci-après dénommé « le Candidat ») a répondu à
votre appel d’offres numéro [insérer numéro de l’avis d’appel d’offres] pour la réalisation des Travaux de
[insérer description des travaux] et vous a soumis son offre en date du [insérer date du dépôt de l’offre] (ci-
après dénommée « l’Offre »).
En vertu des dispositions du dossier d’Appel d’offres, l’Offre doit être accompagnée d’une garantie d’offre.
A la demande du Candidat, nous [insérer nom de la banque ou compagnie d’assurance] nous engageons
par la présente, sans réserve et irrévocablement, à vous payer à première demande, toutes sommes
d’argent que vous pourriez réclamer dans la limite de [insérer le montant en chiffres et en lettres].
Votre demande en paiement doit être accompagnée d’une déclaration attestant que le Candidat n'a pas
exécuté une des obligations auxquelles il est tenu en vertu de l’Offre ou a fait l'objet de sanction pour faute
commise dans le cadre de la procédure de passation du marché conformément aux articles 155 et 156 du
Code des Marchés publics, à savoir :
a) s’il retire l’Offre pendant la période de validité qu‘il a spécifiée dans la lettre de soumission de l’offre; ou
b) s’étant vu notifier l’acceptation de l’Offre par l’Autorité contractante pendant la période de validité telle
qu’indiquée dans la lettre de soumission de l’offre ou prorogée par l’Autorité contractante avant
l’expiration de cette période:
1. s’il n’accepte pas les modifications de son offre suite à la correction des erreurs de calcul;
ou
2. s’il ne signe pas le marché ; ou
3. s’il ne fournit pas le cautionnement définitif du marché, s’il est tenu de le faire ainsi qu’il est
prévu dans les Instructions aux candidats ; ou
c) s'il a fait l'objet d'une sanction de l'Autorité Nationale de Régulation des Marchés publics (ANRMP) ou
d'une juridiction administrative compétente, conduisant à la saisie des garanties qu'il a constituées
dans le cadre de la passation du marché, conformément aux articles 155 et 156 de l’ordonnance n°
2019-679 du 24 juillet 2019 portant Code des Marchés publics.
La présente garantie expire (a) si le marché est octroyé au Candidat, lorsque nous recevrons une copie du
marché signé et du cautionnement définitif émis en votre nom, selon les instructions du Candidat ; ou (b) si
le marché n’est pas octroyé au Candidat, à la première des dates suivantes : (i) lorsque nous recevrons

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Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ FAX 27 20 33 25 26
email:dgir.mie.ci@gmail.com
Section VII. Pays éligibles 107

copie de votre notification au Candidat du nom du candidat retenu, ou (ii) trente (30) jours après la
désignation de l’attributaire.
Toute demande de paiement au titre de la présente garantie doit être reçue à cette date au plus tard.
La présente garantie de soumission est établie conformément à l’Acte Uniforme OHADA portant
organisation des sûretés du 15 décembre 2010 (JO OHADA n° 22 du 15 février 2011) dont les articles 40 et
41 sont relatifs aux règles de formation des garanties et contre-garantie autonomes (encore appelée
garantie à première demande) et à ses mentions obligatoires.
Nom : [nom complet de la personne signataire] Titre [capacité juridique de la personne signataire]

Signé [signature de la personne dont le nom et le titre figurent ci-dessus]

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Section VII. Pays éligibles 108

MODELE D’ATTESTATION DE BONNE EXECUTION (ABE) DES PRESTATIONS

Je soussigné (Nom, fonction, adresse, téléphone)…………………………….


Certifie que l’entreprise:……………………………………………………….…..
Représentée par:……………………………………………………………..……
A mené à bien, dans les délais prévus les fournitures / travaux de :……………….………
Réalisé à :…………………….……………...……………….……………………

Le montant des prestations réalisées en propre par l’entreprise s’élevait à la somme


de :…………………………FCFA TTC et a fait l’objet de marché N° ……../ Contrat N° ……/ Convention N°………./
Bon de commande N° ……..

Ces fournitures / travaux qui ont été réalisés du …………… ….au……………., ont
été exécutées en conformité avec les clauses des cahiers des charges.

Le délai contractuel était de ………………….mois

En foi de quoi, je lui délivre la présente attestation pour lui servir et valoir ce que de droit.

Fait à ……………….le…………

Signature, nom et cachet de l’Autorité qui délivre l’ABE

NB : Pour etre recevable, la presente attestation de bonne exécution doit etre :

- rédigée sur papier avec l’en-tête de la structure émettrice;


- delivrée par une autorité publique ou privée

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Section VII. Pays éligibles 109

MODELE D’ATTESTATION DE BONNE EXECUTION (ABE) EN CAS DE GROUPEMENT OU COTRAITANCE

Je soussigné (Nom, fonction, adresse, téléphone)…………………………….


Certifie que le groupement d’entreprises :……………………………………………………….…..
Représentée par:……………………………………………………………..……
A mené à bien, dans les délais prévus les fournitures / travaux de :……………….………
Réalisé à :…………………….……………...……………….……………………

Le montant des prestations réalisées en propre par l’entreprise s’élevait à la somme


de :…………………………FCFA TTC et a fait l’objet de marché N° ……../ Contrat N° ……/ Convention N°………./
Bon de commande N° ……..

Le volume des fournitures / travaux executés par chaque membre du groupement est reparti comme suit:
- Entreprise 1 : … (inserer la raison sociale du membre du groupement, le volumen et le montant de la part
des travaux exécutés par le membre du groupement)
- Entreprise n : … (inserer la raison sociale du membre du groupement, le volumen et le montant de la part
des travaux exécutés par le membre du groupement)
Ces travaux qui ont été réalisés du ….au…, ont
été exécutées en conformité avec les clauses des cahiers des charges.

Le délai contractuel était de ………………….mois

En foi de quoi, je lui délivre la présente attestation pour lui servir et valoir ce que de droit.

Fait à ……………….le…………

Signature, nom et cachet de l’Autorité qui délivre l’ABE

NB : Pour etre recevable, la présente attestation de bonne exécution doit etre :

- rédigée sur papier avec l’en-tête de la structure émettrice;


- delivrée par une autorité publique ou privée;
- accompagnée du contrat de sous-traitance approuvé par l’autorité contractante;

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Section VII. Pays éligibles 110

MODELE D’ATTESTATION DE BONNE EXECUTION (ABE) EN CAS DE SOUS TRAITANCE

Je soussigné (Nom, fonction, adresse, téléphone de l’autorité qui délivre l’ABE)…………certifie que le
groupement d’entreprises (Nom, fonction, adresse, téléphone de l’entreprise :……………………représentée par
(Nom, fonction du représentant de l’entreprise sous traitante) :…………………a mené à bien en tant que sous
traitant, dans les délais prévus les fournitures / travaux de (objet de l’appel d’offres) :……………….……… objets du
marché N° ……..(numéro du marché) dont le titulaire est l’entreprise (Nom, adresse, téléphone de l’entreprise titulaire
du marché) représentée par (Nom, fonction du représentant de l’entreprise principale) …………….

Le montant total du marché est de :…………………………FCFA TTC. Le montant des prestations exécutées
par l’entreprise sous traitante s’élevait à la Somme de : … FCFA TTC, correspondant à (indiquer le pourcentage des
travaux réalisés par le sous traitant) …..pour cent du volumen total des travaux réalisés.

Ces travaux qui ont été réalisés à (lieu de réalisation des travaux / fournitures)… du ….au…, ont été
exécutées en conformité avec les clauses des cahiers des charges.

Le délai contractuel était de ………………….mois

En foi de quoi, je lui délivre la présente attestation pour lui servir et valoir ce que de droit.

Fait à ……………….le…………

Signature, nom et cachet de l’Autorité qui délivre l’ABE Signature, nom et cachet du dirigeant de l’entreprise
titulaire du marché

NB : Pour etre recevable, la présente attestation de bonne exécution doit etre :

- rédigée sur papier avec l’en-tête de la structure émettrice;


- delivrée par une autorité publique ou privée;
- accompagnée du contrat de sous-traitance approuvé par l’autorité contractante ;

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Section VII. Pays éligibles 111

Pouvoirs Habilitant du Soumissionnaire


(Cas sans procuration)

Je soussigné M/Mme …………… (Insérer nom et prénoms et fonction de la personne qui donne procuration)
donne pouvoir à ………. (Insérer nom et prénoms et fonction de la personne qui déclare avoir procuration) pour
signer tout document concernant ………. .(Insérer le nom et l’adresse de l’entreprise) dans le cadre de l’appel d’offres
………….. (Insérer le numéro de l’appel d’offres) relatif à ………. (Insérer l’objet de l’appel d’offres)

En foi de quoi je lui délivre la présente habilitation pour servir et valoir ce que de droit.

Fait à Abidjan le, (date en toutes lettres)


Signature du responsable
Cachet de l’entreprise

Pouvoirs Habilitant du Soumissionnaire


(Cas avec procuration)

Je soussigné M/Mme …………… (Insérer nom et prénoms et fonction de la personne qui donne procuration)
donne pouvoir à ………. (Insérer nom et prénoms et fonction de la personne qui déclare avoir procuration) pour
signer tout document concernant ………. .(Insérer le nom et l’adresse de l’entreprise) dans le cadre de l’appel d’offres
………….. (Insérer le numéro de l’appel d’offres) relatif à ………. (Insérer l’objet de l’appel d’offres)

En foi de quoi je lui délivre la présente habilitation pour servir et valoir ce que de droit.

Fait à Abidjan le, (date en toutes lettres)


Signature de la personne qui donne procuration
Cachet de l’entreprise de la personne qui donne procuration

NB : L’acte portant pouvoir habilitant du soumissionnaire doit être rédigé sur papier avec entête de
l’entreprise pour être valable. Les signatures et cachet ne doivent pas être détachés du texte.

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Section VII. Pays éligibles 112

ACCORD-CADRE A BONS DE COMMANDE EN VUE DE LA REALISATION DE


TRAVAUX D’URGENCE SPECIFIQUES SUR ROUTES REVÊTUES :

- LOT 1 : TRAVAUX D’URGENCE DE POINTS A TEMPS SUR ROUTES RÊTUES


- LOT 2 : TRAVAUX D’URGENCE DE TRAITEMENT DE POINTS CRITIQUES SUR ROUTES RÊTUES
- LOT 3 : TRAVAUX D’URGENCE MECANISES DE NETTOYAGE DES ABORDS DE ROUTES

Section VII. Pays éligibles

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Section VII. Pays éligibles 113

Eligibilité en matière de passation des marchés de fournitures, travaux et services.

Le présent appel d’offres est ouvert aux seules entreprises et groupement d’entreprises établies en Côte d’Ivoire et
dans l’espace UEMOA pour autant que celles-ci satisfassent aux conditions de règlement dudit appel d’offres
réglementé par le décret n° 2009-259 du 06 août 2009 tel que modifié par le décret n° 2014-306 du 27 mai 2014
portant Code des Marchés Publics et ses textes d’application de la République de Côte d’Ivoire.

Néanmoins, en vertu du principe de la réciprocité, les entreprises et ressortissants d’un pays interdisant toute
relation commerciale avec la Côte d’Ivoire peuvent être exclus.

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Deuxième partie – Spécifications des travaux 114

DEUXIEME PARTIE – SPECIFICATIONS DES


TRAVAUX

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 115

ACCORD-CADRE A BONS DE COMMANDE EN VUE DE LA REALISATION DE


TRAVAUX D’URGENCE SPECIFIQUES SUR ROUTES REVÊTUES :

- LOT 1 : TRAVAUX D’URGENCE DE POINTS A TEMPS SUR ROUTES RÊTUES


- LOT 2 : TRAVAUX D’URGENCE DE TRAITEMENT DE POINTS CRITIQUES SUR ROUTES RÊTUES
- LOT 3 : TRAVAUX D’URGENCE MECANISES DE NETTOYAGE DES ABORDS DE ROUTES

Section VIII. Cahier des clauses techniques


particulières

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 116

GÉNÉRALITÉS

Dans ce qui suit les termes Maître d’Œuvre et Ingénieur du marché sont différents et sont définis dans le
Code des Marchés Publics comme suit :

Maître d’œuvre : personne physique ou morale de droit public ou privé chargée par le Maître d’Ouvrage ou
le Maître d’Ouvrage Délégué d’assurer la défense de ses intérêts aux stades de la définition, de
l’élaboration, de l’exécution et de la réception des prestations.

Ingénieur du marché : personne physique ou morale de droit public accréditée par le Maître d’Ouvrage
Délégué, pour le suivi de l’exécution du marché. Responsable du suivi technique et financier, il apprécie,
décide et donne toutes les instructions n’entraînant aucune incidence financière. Il rend compte au Chef de
Service du marché

Les présentes Spécifications Techniques établissent les normes techniques et environnementales et les
méthodes d'exécution propres à l’exécution des travaux de construction d’ouvrages hydrauliques.

Le présent Cahier est complété, pour tout ce qui ne déroge pas aux documents contractuels, par les
Cahiers de Clauses Techniques Générales (CCTG) approuvés par le Décret français du 23 mars 1993,
applicables aux marchés publics de travaux de génie civil en France, dont les dispositions devront être
suivies, et en particulier, par les fascicules suivants :
- Fascicule n2 : Travaux de Terrassement.

- Fascicule n3 : Fourniture de liants hydrauliques ; complété par les normes AFNOR NF.P
15-300 et NF.P 15-301.

- Fascicule n4 : Titres I et II, fourniture d'aciers pour béton armé et pour béton précontraint ;
complété par les normes AFNOR NF.A 35-015, NF.A 35-016 et NF.A 35-022.

- Fascicule n7 : Reconnaissance des sols.

- Fascicule n23 : Fourniture de granulats employés à la construction et à l'entretien des chaussées.


Complété par le Circulaire n77-186 du 26 décembre 1977(Instruction provisoire), et par la norme AFNOR
NF.P. 18-321.

- Fascicule n24 : Fourniture des liants hydrocarbonés employés à la construction et l'entretien des
chaussées. Complété par les normes AFNOR de la série NF.T 65 000 dont 65 001(bitumes routiers), 65
002 (bitumes fluidifiés), 65 003 (bitumes fluxés), 65 017 (NF EN 14 733 : émulsions de bitume) ; et la
Circulaire n63 du 16 mars 1987.

- Fascicule n25: Exécution des corps de chaussées.


- Fascicule n26: Exécution des enduits superficiels.
- Fascicule n30: Transport par route de matériaux.

- Fascicule n31: Bordure et caniveaux en pierre naturelle ou en béton.


Complété par la norme AFNOR NF.T 98-302.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 117

- Fascicule n32: Construction de trottoirs.


- Fascicule n35: Travaux d'espaces verts.
- Fascicule n50: Travaux topographiques.
- Fascicule n56: Protection des ouvrages métalliques contre la corrosion.
- Fascicule n61: Titre II Programme de charge et épreuve des ponts route.

- Fascicule n62: Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et


constructions en béton armé (BAEL 83).
- Fascicule n63: Exécution et mise en œuvre des bétons non armés.
Confection des mortiers.
- Fascicule n64: Travaux de maçonnerie d'ouvrages de génie civil.

- Fascicule n65-A + additif: Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou précontraint.
Complété par la norme AFNOR NF.P. 18-303 et par les normes EN 206-1 et EN 13 369.
- Fascicule n67: Etanchéité des ouvrages d'art.
- Fascicule n68: Exécution des travaux de fondation d'ouvrages.
- Fascicule n70: Canalisations d'assainissement et ouvrages annexes.

De plus, les essais en laboratoire et en place seront conduits conformément aux modes opératoires de
l'AFNOR (France) ou du LCPC (France).

Les matériaux, produits et composants de construction doivent être conformes aux stipulations du Marché
et aux prescriptions des normes AFNOR homologuées (ou leurs équivalents EN, normes européennes), les
normes applicables étant celles qui sont en vigueur le premier jour du mois qui précède celui de la
signature de la Soumission par le Cocontractant. Les dénominations citées dans le présent CCTP sont en
général les dénominations actuelles. Elles peuvent être les dénominations antérieures.

La signalisation sera conforme aux dispositions de « l’Arrêté interministériel du 24 novembre 1967 modifié »
(NB : par l’ensemble des arrêtés modificatifs) et de l’instruction interministérielle sur la sécurité routière qui
sont communiqués dans les livres I, parties 1 à 8, sur la signalisation routière du Ministre de l'Equipement
de France.

Les joints de chaussée, les appareils d'appui, les garde-corps seront conformes aux prescriptions du
SETRA (France) :
- Dossier pilote du SETRA - MUR 73
- Dossier pilote du SETRA - GC 77 et 97
- Dossier pilote du SETRA - Dalles de transition d’Octobre 1984
- Fascicule SETRA - Assainissement des Ponts-Routes
- Guide Technique du Setra - Appareils d’appuis en élastomère fretté -de septembre 2000
- Guide Technique du Setra – Garde-corps (avril 1997)
- Notice d’utilisation du programme de calcul PICF-EL.

Transport de matériel lourd


Le Cocontractant doit tenir compte des limitations éventuelles de charges sur les ponts existants. Il sera
tenu de charger le matériel sur les remorques à essieux multiples susceptibles d'assurer une distribution de
la charge totale rentrant dans les limites prescrites par la réglementation du Cote D’Ivoire.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 118

Transport de matériaux
Il est entendu que les distances de transport de matériaux sont mesurées suivant le parcours le plus court
entre les barycentres des zones ou lieux de prélèvement, de chargement, de stockage, et le barycentre de
la zone de dépôt ou de la section de route correspondante.

Le transport de matériaux n'est pas pris en compte si les véhicules effectuant ce transport sont en
surcharge.

Le Maître d’Œuvre pourra procéder à tout moment à des vérifications de la charge à l'essieu des véhicules
de transport. Les détours et les pertes de temps qui en résultent sont à la charge du Cocontractant.

Programme Technique des Travaux


Il est rappelé que le Cocontractant soumet à l’approbation du Maître d’Œuvre le programme des travaux
selon les dispositions du CCAP.

Par ailleurs, le Cocontractant tiendra constamment à jour, sur le chantier, un planning des travaux qui
tiendra compte de l’avancement réel du chantier, selon les dispositions de l’article 23.1 du CCAP.
Il sera établi chaque fin de mois, à la diligence du Cocontractant et à ses frais, un plan de l'état
d'avancement des travaux selon un modèle agréé par le Maître d’Œuvre. Ce plan sera fourni gratuitement à
l'Administration en quatre exemplaires.

CHAPITRE II — DESCRIPTION ET CONSISTANCE ET DES TRAVAUX

ARTICLE 2.1 – OBJET DU MARCHE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX

2.1.1 - OBJET DU MARCHE


Le présent marché a pour objet les travaux de rattrapage des routes revêtues ou de bitumage de
voiries.

2.1.2- DESCRIPTION DES TRAVAUX


Les travaux seront conformes aux bons de commande notifiés à l’entrepreneur.

2.1.3 DESCRIPTION DE LA ZONE DE TRAVAUX ET DISPOSITION A PRENDRE


Les travaux s’exécuteront dans les emprises des voies existantes.
Cependant, Ces travaux s’effectueront sous trafic dévié par l’entreprise et au frais du maitre d’ouvrage.
L’entrepreneur est tenu de prendre les mesures nécessaires et à ses frais, pour maintenir en état de
circulation les voies de déviation, protéger les tranchées, réguler la circulation ; limiter la vitesse des
véhicules de chantier pendant toute la durée du chantier.
A la traversée des agglomérations, les accès des riverains doivent être également maintenus pendant toute
la durée du chantier. L’Entrepreneur devra aménager les rampes d'accès raisonnablement aplanies
traversant les travaux de chaussée pour permettre aux véhicules et aux piétons de les traverser.
Il devra faire les déviations pour les circulations de véhicules et piétons de façon réduite le plus possible et
soigneusement entretenues à ses frais. En cas de travail par demi-chaussée, la régulation alternée de trafic
est obligatoire.

ARTICLE 2.2 – CONSISTANCE DES TRAVAUX


Ces travaux prévus comprennent notamment :
Le débroussement ;

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 119

Le dégagement des emprises


Les travaux de terrassement
L’enlèvement des buses métalliques existants et remplacement des buses bétons ;
L’enlèvement de la couche résiduelle de roulement et reprise du revêtement ;
Le décaissement, la reprise et/ou la mise en forme de la couche de base ;
Le décaissement, la reprise et/ou la mise en forme de la couche de fondation ;
La reconstitution de la couche de fondation ;
La reconstitution du corps de chaussée ;
Les travaux d’assainissement et de drainage ;
Les travaux de signalisations horizontales et verticales
etc.
Sont également concernées un ensemble de mesures d’atténuation des impacts environnementaux et
sociaux qui doivent être exécutées par l’Entreprise.
2.2.1 – DÉBROUSSAILLEMENT
Il s’agit :
D’un nettoyage des voies à traiter :
Le décapage de la terre végétale sur une épaisseur moyenne de 0,20 m sur les voies en terre ;

2.2.2 -TERRASSEMENTS
Les travaux concernent le décaissement, la reprise et la mise en forme des couches de roulement, de base
et/ou de fondation des voies existantes.
Ces travaux comprennent notamment :
les terrassements nécessaires à la réalisation du projet, conformément aux plans d’exécution du présent
marché ;
la protection des talus par engazonnement ;
le réaménagement des zones d’emprunt et la reconstitution du couvert végétal en fin d’exploitation sur une
épaisseur moyenne de 0,15 m.

ARTICLE 2.3 - CHAUSSÉE ET ACCOTEMENTS

2.3.1 – CHAUSSÉE
Les chaussées devront toutes être reprises conformément à l’existant. Celles-ci devront subir le traitement
préalable suivant :
décaissement de la couche de revêtement en place et de la couche de base existante sur les surfaces
agrées par l’INGÉNIEUR;
remise en place d’une nouvelle couche de fondation selon la structure existante
fourniture et mise en œuvre d’une couche de base conforme en matériaux et en épaisseur à la structure
existante ;
stabilisation au ciment à 4% de la couche de base
fourniture et mise en œuvre de la couche de roulement en béton bitumineux sur une épaisseur de 5 cm et
3 cm
les accotements seront traités conformément à l’existant.

ARTICLE 2.4 - SIGNALISATION


Les travaux concernent essentiellement des signalisations horizontale et verticale.
SIGNALISATION HORIZONTALE
Les travaux comprennent notamment le traçage et le marquage :

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 120

de bandes de rives continues ou discontinues de couleur blanche, de 0.12 m de largeur, matérialisant les
limites de la chaussée et comportant, pour les bandes discontinues, des pleins de 0.12 m, puis des vides
de 6,00 m.
de bandes axiales continues ou discontinues de couleur blanche de 0.12 m de largeur de délimitation des
voies.
Elle sera exécutée sur la chaussée reprise.

SIGNALISATION VERTICALE
Les travaux comprennent essentiellement la fourniture, le montage et la mise en place, selon les indications
de l’INGENIEUR, de panneaux conformes aux normes et règlements en vigueur en Côte d’Ivoire.

ARTICLE 2-5- OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT ET DE DRAINAGE


- la démolition d’ouvrages existants ;
- la construction d’ouvrages de drainage et d’assainissement ;
- la fourniture et pose de buse en béton armé ;
- le curage des ouvrages en bon état structurel ;
- le rétablissement des bordures ;
Etc.

ARTICLE 2-6- PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT


Les impacts ci-dessous peuvent se manifester lors des travaux :

Impacts négatifs environnementaux :


Production d’énormes quantités de déchets solides (déblais, démolition, etc.)
Pollution du milieu par les rejets solides et liquides issus du chantier
Défrichement et/ou déboisement en cas d’ouverture de carrières ou de zones d’emprunt
Bruits et vibration occasionnés par les engins opérant dans les quartiers résidentiels
Pollution de l’air par les poussières et émissions gazeuses (centrale d’enrobage en ville)
Déversements accidentels d’hydrocarbures, d’huiles, de graisses, et de pentures à l’endroit du parc de
matériel et des postes de bitumage
Risques d’érosion et d’inondation des terrains en aval des plates-formes qui reçoivent des eaux de
ruissellements du fait de l’augmentation des surfaces imperméabilisées

Impacts négatifs sociaux :


Risque de perturbation d’activités économiques le long de l’emprise
Risque de destruction de clôtures de maisons situées dans l’emprise
Gènes et nuisances au trafic routier causées par les activités de préparation et de chantiers
Perturbation de la circulation pendant les travaux et des accès riverains
Occupation non autorisée de sites privés pour les bases de chantier
Perturbation/coupure des réseaux des concessionnaires (eau, assainissement, etc.)
Risques d’accidents de la circulation

L’entrepreneur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour atténuer les impacts possibles énumérés
ci-dessus.

CHAPITRE III - PLAN D’ASSURANCE QUALITE

ARTICLE 3.1 - OBJET DU PAQ

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 121

Conformément aux prescriptions des Articles 21 à 23 du Fascicule 65A du CCTG, le contrôle de conformité
aux stipulations du Marché sera appliqué de la façon suivante :
a) Un contrôle intérieur à l’Entrepreneur, à la charge et aux frais de ce dernier. Il comprend,
conformément aux stipulations du Plan Général d’Assurances Qualité (PGAQ) du présent dossier :
un contrôle INTERNE à la chaîne de production intégrée à la conduite de chantier dont les modalités sont
fixées par un Plan d'Assurance Qualité (PAQ.) établi par l'Entrepreneur
un contrôle EXTERNE à la chaîne de production, placé sous la responsabilité d’un Responsable Assurance
Qualité (RAQ).
Les modalités de fonctionnement de ces deux niveaux de contrôle sont à définir dans le Plan d’Assurance
Qualité à établir par l’ENTREPRENEUR et à soumettre au visa de l’INGENIEUR.
b) Un contrôle EXTERIEUR au producteur exercé par l’INGENIEUR avec points d’arrêt obligatoires.
L’Entrepreneur aura à sa charge la souscription d'un contrat auprès d'organismes agréés par l’INGENIEUR,
dans le but d'obtenir les certificats de conformité des ouvrages réalisés, en ce qui concerne le respect des
règlements, normes et décrets les concernant.
L’Entrepreneur proposera à l'acceptation de l’INGENIEUR la désignation des organismes précités pendant
la période de préparation.
Il tiendra compte des stipulations des présentes Spécifications Techniques, en particulier en ce qui
concerne les contrôles minimaux à effectuer. Les essais de conformité sont à la charge de
l’ENTREPRENEUR.
Le PAQ, soumis au visa de l’Ingénieur, explicite les dispositions adoptées par l'Entrepreneur pour obtenir la
qualité requise et les principales modalités du "contrôle interne et externe à la chaîne de production". Il est
établi par l'Entrepreneur dans le cadre des dispositions générales d'organisation de la qualité figurant au
Marché. Le PAQ. Sera établi conformément au PAQ type ci-après décrit dans le présent CCTP.
Il est demandé dans le cadre du présent Marché la mise en place d'un PAQ de degré 3 au sens de l’article
35.3 du Fascicule 65A du CCTG.

ARTICLE 3.2 - COMPOSITION DU PLAN D’ASSURANCE QUALITE


Le PAQ est constitué de :
une première partie intitulée “ Organisation Générale de la Qualité ” présentant les éléments communs à
l’ensemble du chantier,
une succession de parties liées chacune à la réalisation d’un type d’ouvrage où sont définies les
procédures d’exécution,
les documents de suivi d’exécution des différentes tâches comprenant les fiches de contrôle, les fiches de
non-conformité et tous documents annexes ou récapitulatifs.
Le présent Article définit le contenu minimal du document d’organisation générale et les éléments communs
aux procédures d’exécution. Il est complété par les Articles du Fascicule 65A et des présentes
Spécifications Techniques qui traitent des documents que l’Entrepreneur doit soumettre au visa de
l’Ingénieur et aux contrôles qu’il doit effectuer. En particulier, le PAQ doit comprendre toutes les
propositions que l’Entrepreneur doit faire après la signature du Marché, en dehors des études d’exécution,
du programme d’exécution des travaux et du projet des installations de chantier, ainsi que des annexes à
ces documents.

3.2.1 PLAN GENERAL D’ASSURANCE QUALITE


Le PGAQ traite des points définis ci-après :
Affectation des tâches, moyens en personnel :
Identification des parties concernées,
Organigramme et encadrement responsable du chantier et notamment le nom du directeur de travaux, du
chargé des ouvrages provisoires et du responsable de la sécurité,

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 122

Les Entrepreneurs sous-traitants et les principaux fournisseurs, en définissant la façon dont est assurée la
qualité en liaison avec ces intervenants.
Organisation du contrôle interne et externe :
Le document définit ou rappelle les principes et les conditions d’organisation et de fonctionnement du
contrôle interne et externe, ces conditions étant en relation avec les indications concernant les personnes
désignées pour exécuter ou coordonner les tâches,
Il définit le mode de gestion des non-conformités et des actions correctives, les dérogations, modifications
et les enregistrements relatifs à la Qualité,
Il définit la liste des procédures d’exécution et leur échéancier d’établissement,
Il établit en outre la liste des tâches pour lesquelles il est prévu d’effectuer des épreuves d’étude ou de
convenance,
Il précise les circuits de vérifications et de diffusions des documents et l’enregistrement des modifications et
des visas de l’Ingénieur,
Il précise les conditions d’authentification des documents et dessins visés par l’Ingénieur pour exécution,
afin de les distinguer des versions provisoires qui ont pu être distribuées.
3.2.2. PROCEDURE D’EXECUTION

Contenu :
Les procédures d’exécution sont établies conformément aux prescriptions des chapitres ci-après et
définissent notamment :
la partie des travaux faisant l’objet de la procédure considérée ;
les moyens matériels spécifiques utilisés ;
les choix de l’Entrepreneur en matière de matériaux, produits et composants, (qualité, certification, origine,
marque et modèle exact lorsqu’il y a lieu) ;
les points sensibles de l’exécution (un point sensible est un point d’exécution qui doit particulièrement
retenir l’attention en vue d’une bonne réalisation), par référence aux phases d’exécution des travaux avec
s’il y a lieu une description des modes opératoires et les consignes d’exécution ;
le cas échéant, les interactions avec d’autres procédures et les conditions préalables à remplir pour
l’exécution ultérieure de certaines tâches ;
les modalités du contrôle interne.
Contrôle intérieur :
La partie du document traitant le contrôle intérieur explicite :
pour les matériaux, produits et composants utilisés, soumis à une procédure officielle de certification de
conformité, les conditions d’identification sur le chantier des lots livrés (l’identification consiste à comparer
d’une part le marquage ou les informations portées sur les documents accompagnant la livraison, d’autre
part le marquage prévu par le règlement de certification ou la décision accordant le bénéfice du certificat) ;
en l’absence de procédure officielle de certification, ou lorsque, par dérogation, le produit livré ne bénéficie
pas de la certification, les modalités d’exécution du contrôle de conformité des lots en indiquant les
opérations qui incombent aux fournisseurs ou sous-traitants ;
le laboratoire retenu pour le contrôle des bétons ;
les conditions d’exécution et d’interprétation des épreuves de convenance, lorsque celles-ci sont prescrites
à l’origine ou s’avèrent nécessaires en cours d’exécution ;
le modèle des documents, dits de suivi d’exécution, à recueillir ou à établir au titre du contrôle interne, ainsi
que les conditions de leur transmission à l’Ingénieur ou de tenue à disposition.
L’Entrepreneur assurera les contrôles suivants (liste minimale) :
a) Etudes :
contrôle systématique des études d’exécution des ouvrages définitifs établies par l’Entrepreneur y compris
études de soutènement provisoires (à l’exception des hypothèses de calcul des soutènements provisoires)

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 123

(contrôle externe), par un bureau d’étude indépendant de l’Entrepreneur et agréé par l’Ingénieur,
l’ensemble des autres documents faisant l’objet d’un contrôle externe,
contrôle des études de composition des bétons, mortiers et coulis (contrôle externe), par un bureau de
contrôle indépendant de l’Entrepreneur et agréé par l’INGENIEUR,
contrôle des études de béton et des essais de parement d’un point vu de l’aspect (contrôle externe),
contrôle des études d’étanchéité (notamment, nature des produits, conditions de mise en œuvre et
raccords) (contrôle externe),
contrôle des études de convenance des matériaux pour le remblaiement (zone d’emprunt, planches
d’essai) contrôle externe par un bureau d’études indépendant de l’Entrepreneur et agréé par l’Ingénieur,
b) Topographie - Implantation :
contrôle de l’implantation des ouvrages (contrôle externe), par un cabinet de géomètres indépendant de
l’ENTREPRENEUR,
c) Matériaux :
contrôle relatif aux ciments (contrôle externe), identique au contrôle études béton,
contrôle relatif au suivi des caractéristiques des granulats (contrôle externe), identique au contrôle ciment,
contrôle des caractéristiques des bétons et mortiers (contrôle externe), identique au contrôle ciment,
contrôle du suivi des caractéristiques des aciers fournis (contrôle externe).
d) Mise en œuvre des matériaux :
contrôle de la composition et de la mise en œuvre des soutènements provisoires (palplanches, ponts
provisoires, passerelles,...) (contrôle interne),
contrôle de la mise en œuvre du ferraillage (contrôle interne),
contrôle de la mise en place des câbles de précontrainte (contrôle interne et contrôle topographique
externe),
contrôle des coffrages (contrôle interne et contrôle topographique externe),
contrôle de la mise en œuvre des bétons,
contrôle des points singuliers (contrôles interne et externe),
contrôle des traitements de surface des bétons (contrôle interne),
contrôle de l’implantation et des dimensions des réservations (contrôle externe) au plutôt après réalisation,
contrôle du remblaiement (contrôles interne et externe), contrôle externe par un bureau d’études
indépendant de l’Entrepreneur et agréé par l’Ingénieur,
contrôle de la mise en place des enrobés pour voirie neuve ou remise en état (contrôles interne et externe).
e) Réception :
épreuves de réception des ouvrages (contrôle externe),
contrôle des piquetages et des levés de récolement effectués par l’Entrepreneur en vue de la réception par
un cabinet de géomètres indépendant de l’Entrepreneur,
Le contenu de cette partie du PAQ satisfait aux prescriptions des autres Articles des présentes
Spécifications Techniques et du Fascicule 65 A du CCTG.

ARTICLE 3.3- PHASES D’ÉTABLISSEMENT ET D’APPLICATION DU PAQ

Conformément à l’article 35.4 du Fascicule 65 A du CCTG, le PAQ est élaboré en plusieurs phases :

3.3.1 : PHASE 1 - AVANT DEMARRAGE DES TRAVAUX

A son offre, l’Entrepreneur joindra un projet de PAQ comprenant la partie “ Organisation Générale de la
Qualité ”, les procédures d’exécution et les contrôles envisagés sur les tâches principales du projet.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 124

Avant signature du Marché, le cadre du P.A.Q. est mis au point par accord entre l’INGENIEUR et
l'ENTREPRENEUR attributaire ou susceptible de l'être, pour être incorporé au Marché.
A ce stade sont présentés notamment :
(a) L’organigramme fonctionnel du chantier, précisant notamment les noms et qualification de
l'encadrement,
(b) Les modalités d'organisation et de fonctionnement du contrôle interne à la chaîne de production.
(c) Les moyens de l'Entrepreneur :
installations de chantier avec bureaux et ateliers (stockage des produits inclus),
moyens de fabrication, de transport et mise en œuvre du béton,
ouvrages provisoires.
(d) Les approvisionnements,
(e) La proposition, par l'Entrepreneur, des organismes chargés du contrôle externe.

3.3. 2 : PHASE 2 - PENDANT LA PERIODE DE PREPARATION DES TRAVAUX

Après démarrage des travaux, le PAQ proprement dit est établi conformément au Fascicule 65A du CCTG ;
il précise les modalités d’organisation de la Qualité. Pendant la période de préparation, après accord sur les
propositions de l’Entrepreneur, ces modalités sont intégrées dans le Schéma Directeur de la Qualité établi
par l’Ingénieur en concertation avec l’Entrepreneur.

3.3. 3 : PHASE 3 - PENDANT L’EXECUTION DES TRAVAUX

Le PAQ est complété par des documents spécifiques aux approvisionnements et aux procédures
d’exécution et contrôle des tâches élémentaires.

Avant toute phase d’exécution et conformément aux délais prescrits par le Marché :
établissement des autres procédures d’exécution,
préparation des documents de suivi d’exécution.
Pendant l’exécution :
renseignements et tenue à disposition sur le chantier des documents de suivi.

3.3. 4 : PHASE 4 :

Le PAQ définitif conforme à l’exécution est intégré au dossier de récolement accompagné des Fiches
d’action Qualité. Une note d’analyse et de synthèse établie par l’Entrepreneur, accompagnera ce document
final.

ARTICLE 3.2.4- CONTROLE EXTERIEUR AU PRODUCTEUR (ASSURE PAR L’INGENIEUR)

3.4.1 CONTENU DU CONTROLE EXTERIEUR

"Le contrôle extérieur au producteur" s'assure de la convenance du PAQ puis de son respect par
l'Entrepreneur, vérifie par sondages la conformité aux stipulations du Marché, et en particulier, exécute
certaines épreuves prévues au Marché. Il est rappelé que le contrôle extérieur ne se substitue en rien au
contrôle interne et externe sauf indication contraire des présentes Spécifications Techniques.
Parmi les épreuves visées ci -avant, on citera :

Direction Générale des Infrastructures Routières-Avenue Terrason de Fougères, Plateau, en face du Conseil Economique, Social,
Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
email: dgir.mie.ci@gmail.com
Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 125

les contrôles d’implantation des voies en x, y et z,


les contrôles d’implantation des ouvrages en x, y et z,
les essais de contrôle du compactage,
les essais de contrôle sur les ciments,
les essais complémentaires de réception des granulats,
les épreuves de contrôle des bétons,
les épreuves d’information des bétons,
les épreuves de contrôle de la chape d’étanchéité,
les mesures en cours d’épreuve d’ouvrage.

Les essais seront exécutés par le laboratoire de l’Ingénieur et les résultats seront consignés au Maître de
l’ouvrage Délégué.

La mise au point du Plan de Contrôle Extérieur (PCE.) sera réalisée par l’Ingénieur parallèlement à celle du
PAQ par l'Entrepreneur. Ce Plan de Contrôle Extérieur sera ensuite communiqué à ce dernier.

En cours de travaux, le Plan de Contrôle Extérieur sera complété en tant que de besoin.
3.4.2 SUJETIONS A L’EGARD DE L’ENTREPRENEUR
Les définitions des points sensibles et des points d’arrêt sont les suivantes :
3.4.2.1 Point sensible
Point de l’exécution qui nécessite une matérialisation du contrôle interne sur un document de suivi
d’exécution ainsi qu’une information préalable de l’Ingénieur pour qu’il puisse effectuer son contrôle.
3.4.2.2 Point d’arrêt
Point critique pour lequel un accord formel de l’Ingénieur ou d’un organisme mandaté par lui est nécessaire
à la poursuite de l’exécution.
Dans le cadre des différentes procédures d’exécution du PAQ, l’Entrepreneur récapitulera les délais de
préavis associés aux points d’arrêt.
Les documents de suivi seront tenus à la disposition de l’Ingénieur lorsqu’ils se rapportent aux points
critiques. Ils seront remis à l’Ingénieur lorsqu’ils se rapportent aux points d’arrêt. En tout état de cause, les
fiches de synthèse seront remises à l’Ingénieur. Elles feront ressortir notamment les non-conformités,
quelles que soient leurs catégories.
Pour les points d’arrêt d’exécution récapitulés ci-après sauf proposition particulière de l’Entrepreneur
acceptée par l’Ingénieur ou son représentant, les délais de préavis évalués en jours ouvrés après la remise
de la demande au contrôle extérieur sont les suivants :
3.5. POINTS CRITIQUES ET POINTS D’ARRET
Le Plan d’Assurance Qualité précisera les points critiques et points d’arrêt. Il intégrera nécessairement et
notamment les points définis dans les tableaux ci-dessous :
Points critiques Points d’arrêt levés
Travaux préparatoires levés par le par l’Ingénieur
contrôle externe
Documents d’exécution x
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêts par X
l’Ingénieur

Installation de chantier
X

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Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 126

Dégagement des emprises


Délimitation des zones x X
Points critiques Points d’arrêt levés
Terrassements et couche de forme levés par le par l’Ingénieur
contrôle externe
Documents d’exécution x
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêt par l’Ingénieur X

Réception de matériaux x X

Implantation et piquetage
Tracé x X
Terrain Naturel (T.N). des profils en travers x
Entrée en terre pour décapage x

Décapage de terre végétale


Contrôle épaisseur par puits x X
Levé fond de décapage x

Déblais
Reconnaissance : identification, teneur en eau x
Dépôt (décision) x X
Purges (décision) x X
Contrôle géométrique fond de forme x
Compactage fond de forme x

Remblais
Purges (décision) x X
Contrôle géométrique fond de purges x
Compactage remblai de purges x
Compactage remblai courant x
Compactage dernière couche de remblai x
Contrôle géométrique dernière couche x

Couche de forme
Réception des matériaux x
Compactage x X
Contrôle géométrique x X

Points critiques Points d’arrêt levés


Drainage et assainissement levés par le par l’Ingénieur
contrôle externe
Documents d’exécution x
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêt par l’Ingénieur X

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Réception de matériaux et fournitures


Qualité x X

Implantation et piquetage
Tracé x
Levé du TN x

Exécution des fouilles


Implantation x X
Compactage fond de fouille x X
Blindage de fouille (décision) x
Epuisement – rabattement x

Remblaiement des fouilles


Compactage x X

Réalisation des fossés et ouvrage béton


Implantation et pose x
Compactage lit de pose x
Béton propreté, béton, armatures et coffrage x

Pose d’éléments préfabriqués


Préparation lit de pose-assise (contrôle géotechnique et fil d’eau) x
Remblaiement x

Essais d’étanchéité et d’écoulement


Conformité au Fascicule du CCTG x X

Points critiques Points d’arrêt levés


levés par le par l’Ingénieur
Protections hydrauliques contrôle externe
Documents d’exécution x
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêt par X
l’Ingénieur

Réception de matériaux et fournitures


Provenance et qualité x X

Implantation
Tracé, levé du TN x

Fouilles
Levé de la fouille x

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Mise en œuvre des protections hydrauliques x

Points critiques Points d’arrêt levés


Chaussées levés par le par l’Ingénieur
contrôle externe
Documents d’exécution x
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêt par X
l’Ingénieur

Réception de matériaux et fournitures


Provenance et qualité x X

Implantation
Délimitation des zones à mettre en place x

Mise en œuvre des couches de chaussée


Compactage (planche d’essai) x X
Réglage et compactage final x X

Mise en œuvre de la couche d’imprégnation et des revêtements


Planche d’essai x
Contrôle de dosage

Points critiques Points d’arrêt levés


Réseaux divers levés par le par l’Ingénieur
contrôle externe
Documents d’exécution x
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêt par X
l’Ingénieur

Réception de matériaux et fournitures


Provenance et qualité x X

Fouilles
Conformité aux plans
Remblaiement des fouilles, compactage x

Pose de fourreaux
Conformité aux Spécifications Techniques x
Grillage avertisseur x

Chambres et regards
Conformité au Fascicule 70 du CCTG x

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 129

Réception du fonctionnement avec les concessionnaires (travaux x X


terminés)

Points critiques Points d’arrêt levés


Signalisation verticale, signalisation horizontale et équipements de levés par le par l’Ingénieur
sécurité contrôle externe
Documents d’exécution x
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêt par X
l’Ingénieur
Réception de matériaux et fournitures
Glissière de sécurité, clôtures, peintures, béton, etc. x X
Implantation et piquetage
Positionnement conformité aux plans x
Signalisation horizontale
Exécution : nettoyage, pré-marquage, application, épaisseur des x
bandes, conformité aux plans
Equipements de sécurité
Homologation de matériaux X
Pose : conformité aux plans X

Points critiques Points d’arrêt levés


Travaux de Génie Civil levés par le par l’Ingénieur
contrôle externe
Documents d’exécution X
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêt par x
l’Ingénieur.
Béton
Epreuve d’étude X
Epreuve de convenance X x
Conditions différentes d’utilisation par rapport à l’étude ou la X x
convenance
Eprouvettes X
Acier
Identification X
Façonnage X
Montage X
Fondations
Implantation X x
Réception de fond de fouilles X x
Armatures X
Bétonnage x
Piédroits
Implantation x
Coffrage x

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 130

Armatures x
Bétonnage x x
Décoffrage x
Appuis des ouvrages provisoires x
Dalle (traverse)
Coffrage x
Armatures X
Précontraintes x x
Bétonnage - Contrôle du béton frais x x
Traitement de surface de l’extrados x
Réception extrados avant mise en œuvre étanchéité x x
Equipements x x
Epreuves x x

Agent qualité
L’Entrepreneur affectera au chantier un poste d’Agent Qualité soumis à l’agrément de l’Ingénieur. Son rôle
est de coordonner, suivre et formaliser les contrôles ainsi que de rendre compte à l’Ingénieur.
Cet agent sera indépendant de la chaîne de production.
Fiche d’action Qualité (FAQ)
Chaque FAQ doit comporter obligatoirement, outre un numéro d’ordre et sa date d’établissement les trois
rubriques suivantes :
description détaillée de l’imperfection ou de la malfaçon constatée avec, s’il y a lieu, joints en annexe les
relevés, résultats d’épreuves ou de mesures complémentaires réalisées par l’Entrepreneur afin d’apprécier
le problème,
proposition technique détaillée de réparation accompagnée de croquis, de notices descriptives, plans et
notes de calcul étayant cette proposition. Ces documents doivent avoir, au moment du visa, la qualité
d’études d’exécution,
éléments de métré définissant les quantités mises en œuvre du fait de l’imperfection ou de la malfaçon.
A l’occasion de cette fiche FAQ, l’Entrepreneur indique si le défaut constaté est imputable à une
insuffisance du contenu du PAQ, à une insuffisance dans l’exécution du PAQ, ou à une autre cause.
Il propose les améliorations éventuelles au PAQ.
L’ensemble des FAQ est joint au PAQ dans le dossier de récolement.

CHAPITRE IV— CONDITIONS GENERALES DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE

ARTICLE 4.1 - GENERALITÉ


L’entrepreneur devra produit un PGES chantier conformément aux conditions générales de gestion
environnementales et sociale.

L’entrepreneur mettra en application toutes les mesures nécessaires pour éviter des impacts
environnementaux et sociaux défavorables dans la mesure du possible, pour reconstituer des
emplacements de travail aux normes acceptables, et pour respecter toutes les conditions
environnementales d’exécution définies dans le PGES CHANTIER. En général ces mesures incluront mais
ne seront pas limitées:

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Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 131

Réduire au minimum l’effet de la poussière sur l’environnement ambiant pour assurer la sûreté, la santé et
la protection des ouvriers et des communautés vivant à proximité des activités;
S’assurer que les niveaux de bruit émanant des machines, des véhicules et des activités bruyantes de
construction sont maintenus à un minimum pour la sûreté, la santé et la protection des ouvriers et des
communautés vivant à proximité des activités ;
Empêcher le bitume, les huiles et les eaux résiduaires utilisés ou produites pendant l’exécution des travaux
de couler dans les bas-fonds et cours d’eau et toute autre réservoir d’eau, et d’assurer également que l’eau
stagnante est traitée de la meilleure manière afin d’éviter de créer des sites de reproduction potentiels des
moustiques ;
Décourager les ouvriers de construction d’exploiter des ressources naturelles qui pourraient avoir un impact
négatif sur le bien-être social et économique des communautés locales;
Mettre en œuvre les mesures de contrôle d’érosion de sol afin d’éviter les écoulements de surface et
empêcher l’envasement, etc.;
S’assurer que la mesure du possible que des matériaux locaux sont utilisés;
Assurer la sûreté publique, et respecter les exigences de sécurité routière durant les travaux.
L’entrepreneur s’assurera que les impacts défavorables significatifs résultant des travaux ont été
convenablement adressés dans une période raisonnable.
L’entrepreneur adhérera au programme proposé d’exécution des travaux d’activité et au plan/stratégie de
surveillance pour assurer la rétroaction efficace des informations de suivi du projet de sorte que la gestion
d’impact puisse être mise en application, et besoin, s’adapte à conditions imprévues.
En plus de l’inspection régulière des sites par l’Ingénieur pour l’adhérence aux conditions et aux
caractéristiques de contrat, le propriétaire peut nommer un inspecteur pour surveiller la conformité aux
conditions environnementales et toutes les mesures de mitigation proposées.
4.1.1 Gestion des déchets de chantier
Tous déchets produits pendant la construction seront rassemblés et disposés dans des décharges en
conformité avec les règlements applicables de gestion des déchets du gouvernement.
Tous les drainages et effluents des zones de stockage, des ateliers et des chantiers seront capturés et
traités avant d’être déchargée en conformité avec les règlements de lutte contre la pollution de l’eau du
gouvernement
Les déchets de construction seront enlevés et réutilisés ou débarrassés régulièrement.

4.1.2 Excavation et Dépôt de matériels


Nouveau emplacements d’extraction :
Ne seront pas situés à proximité des emplacements du site culturel et des zones humides ;
Ne seront pas situés à côté de canaux dans la mesure du possible pour éviter l’envasement des rivières ;
Seront facile à réhabiliter. Des sites avec la végétation minimale sont préférés.
Le dégagement de végétation sera limité aux sites d’exploitation sûre pour des travaux de construction. Le
dégagement de végétation ne sera pas fait plus de pendant deux mois avant des opérations.
Des sites de réserve seront situés dans les zones où les arbres peuvent agir en tant que tampons pour
empêcher la pollution par la poussière.
L’entrepreneur déposera l’excès de matériel selon les principes de ces conditions générales, et selon les
mesures applicables du PGE, dans les sites agrées par les autorités locales et /ou l’Ingénieur.

4.1.3 Réhabilitation et Prévention de l’Erosion des sols :


Dans la mesure du possible, l’entrepreneur remettra progressivement en état l’emplacement de sorte que le
rythme de réadaptions soit similaire au rythme de construction.
Dans la mesure du possible, rétablir les réseaux naturels drainage où ils ont été changés ou altérés.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 132

Replanter avec des espèces qui permettent de réduire l’érosion, fournissent la diversité végétative et, par la
succession, contribuent à un écosystème résilient. Le choix des espèces pour la réhabilitation sera fait en
consultation avec les communautés.
4.1.4 Gestion des ressources
L’entrepreneur évitera à tout prix d’être en conflit avec les demandes en eau des communautés locales.
L’abstraction de l’eau des zones humides sera évitée. En cas de besoin, l’autorisation des autorités
compétentes doit être obtenue au préalable.
L’eau de lavage et rinçage des équipements ne sera pas déversée dans des cours d’eau ou des drains.

4.1.5 Gestion du trafic


L’endroit de l’accès des routes sera fait en consultation avec la communauté locale particulièrement dans
les environnements importants ou sensibles.
A la fin des travaux civils, toutes les voies d’accès seront réhabilitées.
Les voies d’accès seront arrosées avec de l’eau dans des sites pour supprimer les émissions de poussières

4.1.6 Santé et Sécurité :


Avant les travaux de construction, l’entrepreneur organisera une campagne de sensibilisation et d’hygiène.
Les ouvriers et les riverains seront sensibilités sur les risques sanitaires en particulier du SIDA.
La signalisation des routes sera fournie aux points appropriés afin d’avertir les piétons et les automobilistes
des activités de construction, des déviations, etc.

4.1.7 Réparation de la Propriété Privée


Si l’entrepreneur, délibérément ou accidentellement, endommage la propriété privée, il réparera la propriété
à la satisfaction du propriétaire et à ses propres frais.
Dans les cas où la compensation pour les nuisances, les dommages des récoltes etc. est réclamée par le
propriétaire, le client doit être informé par l’entrepreneur via l’Ingénieur.

4.1.8 Plan de Gestion de l’Environnement et Social, de la Santé et Sûreté de l’Entrepreneur (PGES-SSE)


Dans le délai indiqué au CCAP, l’entrepreneur préparera un PGES-SSE pour assurer la gestion des
aspects de santé, de sûreté, environnementaux et sociaux des travaux, y compris l’exécution des
obligations de ces constructions générales et de toutes les conditions spécifiques d’un PGE pour les
travaux. Le PGES-SSE permettra d’atteindre deux objectifs principaux :
Pour l’entrepreneur, pour des raisons internes, de s’assurer que toutes les mesures sont en place pour la
gestion ESS, et comme manuel opérationnel pour son personnel,
Pour le client, soutenu en cas de besoin par l’Ingénieur, pour s’assurer que l’entrepreneur est entièrement
préparé à la gestion des aspects d’ESS du projet, et comme base de surveillance de surveillance de
l’exécution de l’EES de l’entrepreneur.
Le PGE-SS de l’entrepreneur fournira au moins :
Une description des procédures et des méthodes pour se conformer à ces états environnementaux
généraux de gestion, et tous états spécifiques indiqués dans un PGE ;
Une description des mesures spécifiques de mitigation qui seront mises en application afin de réduire les
impacts défavorables ;
Une description de toutes les activités de suivi prévues,
L’organisation et la gestion interne et les mécanismes internes de reporting mis en place.
Le PGES-SSE sera passé en revue approuvé par le client avant le début des travaux. Cette revue devrait
démontrer que le PGES-SSE couvre tous les impacts identifiés, et qu’il a défini des mesures appropriées
pour contrecarrer tous les impacts potentiels.

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Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 133

4.1.9 ESS Reporting :

L’entrepreneur présentera des rapports bimestriels sur l’état d’avancement à l’Ingénieur sur la conformité à
ces conditions générales, au PGES du projet s’il existe, et à son propre PGE-SSE. Un exemple de format
pour un rapport de l’entrepreneur ESS est fourni ci-dessous.

4.1.10 Formation du personnel de l’entrepreneur :

L’entrepreneur fournira une formation à son personnel pour s’assurer qu’il maîtrise les aspects relatifs à ces
conditions générales, de PGE, et de son PGE- SSE, et peuvent accomplir leurs rôles et fonctions prévus.

4.1.11 Coût de conformité :

Il est attendu que la conformité avec ces conditions soit exigée dans le cadre du contrat. L’article
« conformité à la gestion environnementale conditionne » dans le devis quantitatif couvre ces coûts de
respect des procédures environnementales. Aucun autre paiement ne sera effectué à l’entrepreneur pour la
conformité à n’importe quelle demande d’éviter et / ou de mitiger un impact évitable d’ESS.

ARTICLE 4.2 - INSTALLATION DE CHANTIER


L'entrepreneur proposera à la mission de contrôle le lieu de ses installations de chantier et présentera dans
un délai d'un mois, à compter de la date de notification de démarrage des travaux, un plan de protection de
l'environnement du site (PPES) comportant :
un plan de gestion des déchets de chantier (type de déchets prévus, mode de récolte, mode et lieu de
stockage, mode et lieu d'élimination...),
un plan de gestion de l'eau (mode et source d'approvisionnement, débits utilisés, rejets.), le système
d'épuration prévu pour les eaux sanitaires et industrielles des chantiers, le lieu de rejet et le type de contrôle
prévu,
un plan de gestion globale pour l'exploitation et la remise en état des zones d'emprunt et des carrières
(actions contre l'érosion, l'inondation et les éboulements, réaménagement prévu).
Ces documents seront retournés au titulaire avec l'approbation de la mission de contrôle ou avec toutes
observations utiles dans un délai de 20 jours à compter de leur réception par la mission de contrôle, sauf en
cas de convocation du titulaire par cette dernière pour discussion, convocation à lui notifier dans les quinze
jours.
Le document approuvé va constituer la charte des questions environnementales et sociales durant toute la
période de chantier.
Implantation
L'importance des installations est déterminée par le volume et la nature des travaux à réaliser, le nombre
d'ouvriers, le nombre et le type d'engins. Le plan d'installation de chantier devra tenir compte des
aménagements et mesures de protection suivantes :
Le site choisi doit être à une distance d'au moins :
30 m de la route.
50 m d'un lac ou cours d'eau.
50 m des habitations.
Le site devra être choisi afin de limiter le débroussaillement, l'arrachage d'arbustes, l'abattage des arbres.
Les arbres de qualité seront à préserver et à protéger. Le site doit être choisi en dehors des zones
sensibles.

Règlement intérieur

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 134

Un règlement interne de l'installation du chantier doit mentionner spécifiquement :


les règles de sécurité, vitesse des véhicules limitée à 80 Km/h en rase campagne et 40 Km/h en
agglomération,
l'interdiction de la consommation d'alcool pendant les heures de travail,
l'interdiction de la chasse, la consommation de viande de chasse, l'utilisation abusive de bois de chauffe
l'interdiction du transport de la viande de brousse par les en gins de chantiers,
le respect des us et coutumes des populations et des relations humaines d'une manière générale,
les risques de contamination par les IST et par le VIH/SIDA.
Des séances d'information et de sensibilisation sont à tenir régulièrement et le règlement est à afficher
visiblement dans les diverses installations. Par ailleurs, le chantier doit être régulièrement et suffisamment
approvisionné en viande d'animaux d'élevage et de poisson.

Equipement
Les aires de bureaux et de logement doivent être pourvues d'installations sanitaires (latrines, fosses
septiques, puits perdus, lavabos et douches) en fonction du nombre des ouvriers. Des réservoirs d'eau
devront être installés en quantité et qualité suffisantes et être adéquates aux besoins.
Un réservoir d'eau potable doit être installé et le volume correspondre aux besoins. Des lavabos devront
faire partie de ces installations. Un drainage adéquat doit protéger les installations.

VRD et gestion des déchets


Des réceptacles pour recevoir les déchets sont à installer à proximité des diverses installations. Ces
réceptacles sont à vider périodiquement et les déchets à déposer dans un dépotoir (fosse). Cette fosse doit
être située à au moins 50 m des installations et en cas de présence de cours d'eau ou de plan d'eau à au
moins 100 m de ces derniers. La fosse doit être recouverte et protégée adéquatement par un drainage. Les
déchets toxiques sont à récupérer séparément et à traiter à part. A la fin des travaux la fosse est à combler
avec de la terre jusqu'au niveau du sol naturel.
Les aires d'entretien et de lavage des engins, devront être bétonnées et pourvues d'un puisard de
récupération des huiles et des graisses. Cette aire d'entretien devrait avoir une pente vers le puisard et vers
l'intérieur de la plateforme afin d'éviter l'écoulement des produits polluants vers les sols non revêtus.
Les huiles usées sont à stocker dans des fûts à entreposer dans un lieu sécurisé en attendant sa
récupération pour autres utilisations. Les huiles de vidange peuvent par exemple être utilisées pour
protéger les bois de construction des ouvrages (platelages) ou les charpentes des bâtiments contre les
termites et les mites.
Les filtres à huile et batteries usées sont à stocker dans des contenants étanches et à diriger vers un centre
de recyclage.
Les voies d'accès et de circulation devront être compactées et arrosées périodiquement pour réduire l'envol
de poussières.
Le site devrait prévoir un drainage adéquat des eaux sur l'ensemble de sa superficie.

Repli de chantier
A la fin des travaux, l'entrepreneur réalisera tous les travaux nécessaires à la remise en état des lieux.
L'entrepreneur devra replier tout son matériel, engins et matériaux. Il ne pourra abandonner aucun
équipement ni matériaux sur le site, ni dans les environs.
S'il est dans l'intérêt du Maître de l'ouvrage ou d'une collectivité de récupérer les installations fixes, pour
une utilisation future, l'Administration pourra demander à l'entrepreneur de lui céder sans
dédommagements les installations sujettes à démolition lors du repli.
Après le repli du matériel, un procès-verbal constatant la remise en état du site devra être dressé et joint au
P.V. de réception des travaux.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 135

ARTICLE 4.3 - REUNION DE DEMARRAGE DES TRAVAUX.


Lors de la visite des lieux avec l'entreprise chargée de réaliser les travaux, le Responsable Santé – Sécurité
- Environnement (SSE) devra être présent. Les autorités et les populations seront informées de la
consistance des travaux qui seront réalisés et ce sera le lieu de recueillir les éventuelles observations de
leur part. Les informations sur les travaux devront porter sur leurs itinéraires et les emplacements
susceptibles d'être affectés par les travaux et leur durée.
Le SSE pourra, avec l'aide d'ONG locales, sensibiliser encore la population sur les aspects
environnementaux et sociaux des activités du chantier, et les relations humaines entre les ouvriers de
l'entreprise et la population. Des précisions seront données aux populations sur les modalités de
dédommagement, et aucun travail ne pourra démarrer avant le paiement des indemnités d'expropriation.
A l'issue de cette réunion, l'entreprise arrêtera la date d'une visite contradictoire avec les agents locaux des
Eaux et Forêts, pour l'identification des espèces végétales protégées se trouvant dans l'emprise des
travaux et la détermination des solutions y relatives.

ARTICLE 4.4 - PERSONNEL DE CHANTIER


L'entrepreneur est tenu d'engager (en dehors de son personnel cadre technique) le plus de main-d'œuvre
possible dans la zone où les travaux sont réalisés. A défaut de trouver le personnel qualifié sur place, il est
autorisé d'engager la main d'œuvre à l'extérieur de la zone de travail.
L'entrepreneur doit munir ses ouvriers des équipements de sécurité nécessaires et adéquats, notamment
pour les postes de travail de :
Carrières, stations de concassage ou d'enrobage (gilets fluorescents, masques à poussière, casques
antibruit, chaussures de sécurité),
Terrassement, chambres d'emprunts (gilets fluorescents, masques à poussière, bottes,)
Ferraillage et soudure (gilets fluorescents, gants, lunettes, bottes),
Maçonnerie et coffrage (gilets fluorescents, gants et bottes).
Le port de ces équipements sera obligatoire pour tous les travailleurs de chantier.

ARTICLE 4.5 - NOTE D'INFORMATION INTERNE DE L'ENTREPRISE


L'entreprise devra émettre une note d'information interne pour sensibiliser les ouvriers aux sujets suivants:
Interdiction pour les ouvriers de pratiquer la chasse dans la région des travaux et pour la durée des travaux.
Le non-respect de cette règle devra être une cause de licenciement immédiat.
Sensibilisation des ouvriers à l'importance de la protection de l'environnement et à la consommation
abusive de la viande de chasse.
Sensibilisation des ouvriers au respect des us et coutumes des populations de la région où sont effectués
les travaux.
Sensibilisation des ouvriers aux risques des MST.

ARTICLE 4.6 - OUVERTURE ET UTILISATION DE SITES D'EMPRUNT ET DE CARRIERE


Réglementations
L'ouverture et l'utilisation des sites d'emprunt et de carrières sont réglementées par les textes en vigueur :
Les sites exploités sur le domaine public sont soumis à autorisation.
Les sites exploités sur un terrain privé sont soumis à déclaration.
L'entrepreneur devra demander les autorisations prévues par les textes et règlements en vigueur et prendra
à sa charge tous les frais y afférents, y compris les taxes d'exploitation et les frais de dédommagements
éventuels aux propriétaires.
L'entrepreneur devra présenter un plan de protection de l'environnement du site comprenant un programme
d'exploitation du site en fonction du volume à extraire pour les travaux et les réserves. Il tiendra compte de

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 136

la profondeur exploitable. Il devra déterminer la surface nécessaire à découvrir en tenant compte des aires
nécessaires pour le dépôt des matières végétales, des matériaux de découverte non utilisables pour les
travaux à exécuter, ainsi que des voies d'accès et de circulation.
Les aires de dépôts devront être choisies de manière à ne pas gêner l'écoulement normal des eaux et
devront être protégées contre l'érosion. L'entrepreneur devra obtenir pour les aires de dépôt l'agrément du
contrôleur.
La surface à découvrir doit être limitée au strict minimum et les arbres de qualité devront être préservés et
protégés.

Utilisation d'un site d'emprunt temporaire


L'entreprise exécutera à la fin des travaux, les aménagements nécessaires à la remise en état du site. Ces
aménagements comprennent :
le régalage des matériaux de découverte et ensuite le régalage des terres végétales afin de faciliter la
percolation de l'eau, un enherbement et des plantations si prescrits,
le rétablissement des écoulements naturels antérieurs,
la suppression de l'aspect délabré du site en répartissant tous les tas de matériaux non utilisés,
l'aménagement de fossés de garde afin d'éviter l'érosion des terres régalées.
l'aménagement de fossés de récupération des eaux de ruissellement et la conservation de la rampe
d'accès, si le site est déclaré utilisable pour le bétail ou les riverains, ou s'il peut servir d'ouvrage de
protection contre l'érosion.
la remise en état de l'environnement autour du site, y compris des plantations si prescrites.
Après la mise en état conformément aux prescriptions un procès-verbal sera dressé.

Utilisation d'un site d'emprunt permanent.


L'entrepreneur veillera pendant l'exécution des travaux :
à la préservation des arbres lors du gerbage des matériaux,
aux travaux de drainage nécessaires pour protéger les matériaux mis en dépôt,
à la conservation des plantations délimitant le site.
A la fin des travaux, l'entreprise gerbera un volume de matériaux déterminé par l'Administration et mettra ce
volume de matériaux en stock pour les interventions futures, à l'endroit désigné par le contrôleur.
L'entrepreneur devra dans ce cas précis exécuter les travaux suivants :
le régalage dans un endroit découvert à proximité du site des matériaux de découverte et ensuite le
régalage des terres végétales afin de faciliter la percolation de l'eau et d'éviter l'érosion. Cet espace
aménagé en dépôt sera laissé à la disposition pour récupération future de ces terres lors de la remise en
état de la carrière lorsque les quantités de matériaux utilisables seront épuisées.
l'aménagement de fossés de garde afin d'éviter l'érosion des terres régalées.
A la fin de chaque intervention un procès-verbal de l'état des lieux sera dressé.

ARTICLE 4.7 - DEBROUSSAILLAGE ET ELAGAGE


Le débroussaillage et l'élagage concernent les abords immédiats de la route, afin d'améliorer
l'ensoleillement des routes en terre et de dégager la visibilité. Ils concernent l'emprise de la route.

Elagage
Toutes les branches surplombant la plateforme seront coupées suivant une verticale passant par la limite
de débroussaillement. Seront abattus tous les arbres surplombant les abords et menaçant de tomber sur la
route et de barrer la circulation après une tornade.

Débroussaillage

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 137

Le débroussaillage des accotements et des talus consiste à couper au ras du sol, sans déraciner, la
végétation. Les arbustes ayant pu pousser sur les accotements et dans les fossés seront déracinés.
Toute végétation à l'entrée et à la sortie des ouvrages (ponts, dalots, buses, etc.) sera coupée. Les arbres
et arbustes seront déracinés de manière à faciliter l'écoulement de l'eau et à permettre les inspections
régulières de l'ouvrage, sauf s'ils servent à stabiliser un talus de remblais et ne menacent pas les
fondations de l'ouvrage.

Brûlis des déchets


Il est demandé à l'entrepreneur d'identifier dès le démarrage des chantiers, des repreneurs desdits déchets
parmi les riverains (fourrage pour le bétail, pour la construction, bois de chauffe, etc.)
Il est strictement interdit de brûler sur place les déchets végétaux coupés pour éviter les risques de
propagation des feux de brousse surtout en zones sahéliennes. Dans tous les l'entrepreneur doit requérir
l'agrément du Maître d’Œuvre ; dès lors, l'entrepreneur doit faire de petits tas à intervalles d'environ 5 m
dans les fossés, en veillant à ce que les résidus du brûlis ne forment pas un obstacle à l'écoulement des
eaux dans les fossés.
En cas de brûlis aux abords des villages, des forêts et des zones de cultures, l'entrepreneur doit prendre
des précautions supplémentaires en augmentant par exemple la largeur des ceintures de sécurité autour
des déchets à brûler.

ARTICLE 4.8 - CURAGE DES FOSSES

Curage manuel ou mécanique des fossés.


L'entrepreneur doit curer le fossé manuellement ou mécaniquement et rétablir le gabarit initial du fossé.
Il doit en outre :
exécuter suivant les indications du contrôleur des fossés divergents si la section du fossé est insuffisante,
immédiatement fermer la barrière de pluies, en cas de constat de submersion des accotements et de la
chaussée,
exécuter dans ces zones des fossés divergents suivant les indications du contrôleur,
régaler les produits de curage en aval de la route sur faible épaisseur et dans des zones ne nécessitant pas
de débroussaillage
aménager des accès riverains à la traversée des habitations.

Lutte contre l'érosion des fossés


L'entrepreneur doit :
intervenir dès que l'érosion est visible,
exécuter les travaux de stabilisation des fossés et des accotements suivant les directives du contrôleur,
exécuter les dispositifs de limitation de la vitesse de l'eau suivant les indications du contrôleur,
veiller à la sécurité du chantier et signaler les travaux,
veiller à ce que le soir aucun matériau n'encombre la chaussée,
reconstituer les accotements,
améliorer la résistance des sols par fossés maçonnés ou revêtus suivants les indications du contrôleur,
dégager hors de l'emprise de la route tous matériaux,

ARTICLE 4.9 - ENTRETIEN DES OUVRAGES D'ASSAINISSEMENT ET DES OUVRAGES D'ART


Lutte contre l'érosion
L'entrepreneur doit exécuter les travaux prescrits pour lutter contre l'érosion suivant les indications du
contrôleur :
Inspection systématique des appuis ;

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 138

Les déblais des travaux de terrassements sont à régaler dans des zones n'entravant pas l'écoulement
normal des eaux en aval des ouvrages ;
L'entreposage des matériaux et de l'équipement nécessaire aux travaux doit se faire dans les zones ne
nécessitant pas de débroussaillage ;
Pose d'enrochement ou gabions dans les zones à fort courant ;
Renforcement des berges et des sols de remblais des rives par enrochements, gabions, perrés maçonnés
ou par des protections végétales ;
Renforcement des para-fouilles en aval et amont (enrochements ou gabions).
Les travaux doivent être exécutés avant la saison des pluies.
Lorsque des travaux sont exécutés dans l'eau courante, l'entrepreneur doit prendre les mesures
nécessaires pour ne pas perturber le milieu aquatique.
L'entrepreneur doit enlever tous gravats et déchets hors de l'emprise et les déposer dans un endroit
accepté par le contrôleur.
L'entrepreneur doit signaler les travaux à proximité du bord de la chaussée.

ARTICLE 4.10 - ENTRETIEN DES BORDURES, CANIVEAUX ET DESCENTES D'EAU


L'entrepreneur doit signaler les travaux adéquatement. Il doit en outre :
exécuter le raccordement entre les bordures et la descente d'eau,
réparer les descentes d'eau, caniveaux, réceptacles,
poser des enrochements ou gabions au pied de talus et raccordement des descentes d'eau.
Les matériaux et l'équipement utilisés pour les travaux doivent être stockés en dehors de la chaussée.
L'entreprise doit évacuer à la fin des travaux tous gravats et déchets en dehors de l'emprise à un endroit
autorisé par le contrôleur.

ARTICLE 4.11 - STABILISATION ET ENTRETIEN DES TALUS


Les travaux sont à exécuter conformément aux prescriptions (descentes d’eaux, perrés maçonnés, murs de
soutènement, fascines, plantations). L’entrepreneur doit signaler les travaux adéquatement.
Les matériaux et l’équipement utilisés pour les travaux doivent être stockés en dehors de la chaussée
L’entreprise doit évacuer à la fin des travaux tous gravats et déchets en dehors de l’emprise à un endroit
autorisé par le contrôleur.

ARTICLE 4.12 - SANCTIONS ET PENALITES


Suspension
En application des dispositions du Cahier des Clauses Administratives Particulières, le non-respect des
clauses environnementales et sociales est un motif de résiliation du contrat. Et par ailleurs, une entreprise
résiliée pour cause de non application des clauses environnementales sera exclue pour une période de
cinq ans du droit de soumissionner.

Réception des travaux


En vertu des dispositions contractuelles des travaux, le non-respect des présentes clauses dans le cadre
de l'exécution d'un projet expose le contrevenant au refus de signer le Procès-verbal de réception
provisoire ou définitive des travaux, par la Commission de réception, avec blocage de la retenue de
garantie de bonne fin

Notification
Toute infraction aux prescriptions dûment notifiées à l'entreprise par le contrôle doit être redressée. La
reprise des travaux ou les travaux supplémentaires découlant du non-respect des clauses est à la charge
de l'entrepreneur.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 139

ARTICLE 4.13 - CLAUSES RELATIVES AUX IST ET AU VIH/SIDA

F1. Programme à soumettre


Le programme à soumettre pour l'exécution des travaux comportera, outre le programme portant sur les
opérations de construction proprement dites, un programme concernant les infections sexuellement
transmises (IST), dont le VIH/SIDA, destiné au personnel et à la main d'œuvre du site et à leur famille. Ce
programme indiquera quand, comment et à quel prix l'entrepreneur prévoit de satisfaire aux obligations du
présent document et aux spécifications techniques connexes. Il détaillera, pour chaque composante, les
ressources qui seront fournies où utilisées, et toute sous-traitance associée proposée. Il comprendra
également une estimation détaillée des coûts, étayée par des documents justificatifs.

F2. Sûreté, sécurité et protection de l'environnement.


L’entrepreneur devra, pendant toute la durée du contrat : i) organiser, tous les trois mois (soit 8 pendant la
durée des travaux), une campagne d’information, d’éducation et de communication (IEC), à l’intention du
personnel et de la main d’œuvre du site (dont tous les employés de l’entrepreneur, tous ceux des sous-
traitants et des consultants, et tous les camionneurs et les équipes effectuant des livraisons sur le site dans
le cadre des opérations de construction) et des populations locales voisines (celles des villages traversés
par la route), en ce qui concerne les risques et les retombées des infections sexuellement transmises (IST)
en général, et du VIH/SIDA en particulier, et le comportement approprié pour les éviter ; ii) fournir des
préservatifs masculins ou féminins à l’ensemble du personnel et de la main d’œuvre du site selon les
besoins ; et iii) assurer le dépistage et le diagnostic des IST et du VIH/SIDA, les services de conseil et
l’orientation vers un programme national spécialisé dans les IST et le VIH/SIDA (sauf disposition contraire)
de l’ensemble du personnel et de la main d’œuvre du site.
Les préservatifs pour hommes et pour femmes seront distribués respectivement au personnel masculin et
féminin, conformément aux spécifications et recommandations de l’OMS/ONUSIDA.
L’entrepreneur tiendra des registres et des dossiers de toutes les activités associées, notamment la
formation, la participation, la distribution de préservatifs, les résultats des tests de dépistage et l’orientation
des malades.
Pendant toute la durée du contrat, l’entrepreneur sera en contact avec les autorités nationales ou locales de
lutte contre le VIH/SIDA, le ministère de la santé et/ou leurs représentants ou agents locaux désignés pour
élaborer le programme de prévention des IST et du VIH/SIDA (y compris les campagnes IEC) requis, pour
confier la réalisation du programme à des ONG expérimentées dans ce domaine, et pour rendre compte
des progrès et coordonner les mesures de prévention des IST et du VIH/SIDA sur le site avec les
programmes nationaux.
Tous les services ci-dessus seront offerts gratuitement aux participants.

Les coûts directs réels engagés par l'entrepreneur pour mettre en place les mesures de prévention des IST
et du VIH/SIDA pendant la période consentie pour la réalisation de l'ensemble des travaux seront
remboursés, le remboursement des frais étant subordonné à la fourniture des factures, reçus, registres et
dossiers justificatifs pertinents suivant les modalités indiquées dans le Bordereau des Prix.

CHAPITRE V - PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX - CONNAISSANCE DES


LIEUX ET DES CONDITIONS GENERALES DE TRAVAIL

ARTICLE 5.1 - FOURNITURES DE MATERIAUX

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 140

La prospection, la reconnaissance et les essais de matériaux à utiliser sont à la charge entière de


l'ENTREPRENEUR. Il en est de même de la fourniture de tous les matériaux destinés directement ou
indirectement à l'exécution des travaux du présent marché.

5.1.1 - ORIGINE ET PROVENANCE DES MATERIAUX


La provenance des matériaux doit satisfaire aux conditions et spécifications fixées dans le présent Cahier
des Clauses Techniques Particulières et aux normes homologuées et obtenir l'agrément par l’INGENIEUR
Lorsque la provenance des matériaux est fixée dans le marché, l'ENTREPRENEUR ne peut en aucune
façon la modifier, sans que l’INGENIEUR l’y autorise par écrit par voie d'ordre de service.
Si l’INGENIEUR subordonne son autorisation à l'acceptation par l'ENTREPRENEUR d'une réfaction sur les
prix, l'ENTREPRENEUR ne peut contester sa détermination.

Nature des matériaux Provenance


Granulats pour grave non traitée (GNT A ou GNT B) Carrières ou gisements alluvionnaires agréés par le
maître d’œuvre
Granulats alluvionnaires pour béton désactivé Carrières ou gisements alluvionnaires agréés par le
maître d’œuvre
Granulats pour Béton bitumineux Carrières de roche massive agréées par le maître
Granulats pour enduits superficiels bicouche d’œuvre
Carrières de roche massive agréées par le maître
d’œuvre
Granulats pour Grave bitume Carrières de roche massive agréées par le maître
d’œuvre
Granulats pour mortiers et bétons Carrières de roche massive agréées par le maître
d’œuvre
Filler Installations agréées par le maître d’œuvre
Ciments pour mortiers et bétons Installations agréées par le maître d’œuvre
Liants hydrocarbonés Centrale agréée par le maître d’œuvre
Eléments préfabriqués en béton Fournisseurs agréés par le maître d’œuvre
Bordures et caniveaux en béton Fournisseurs agréés par le maître d’œuvre

5.1.2 - LIEUX D'EXTRACTION DES MATERIAUX, EMPRUNTS ET CARRIERES


Il ne sera pas mis à la disposition de l'ENTREPRENEUR de carrière ou de matériaux. L'ENTREPRENEUR
doit, sous sa responsabilité, s'être assuré que les gisements retenus contiennent bien en qualité et en
quantité les matériaux nécessaires aux travaux.
L'ENTREPRENEUR est tenu d'obtenir l'autorisation du bureau de contrôle pour chacun des gisements de
matériaux qu'il compte utiliser.
La prospection, la reconnaissance et les études de matériaux d'emprunts seront effectuées par un
laboratoire agréé aux frais de l'ENTREPRENEUR.
L'ENTREPRENEUR soumettra à l'agrément du bureau de contrôle, dans un délai maximum de 15 jours
après l'ordre de commencer les travaux, les gisements qu'il compte exploiter avec l'indication des
spécifications des matériaux rencontrés.
L’INGENIEUR aura 15 jours pour se prononcer sur l'agrément de l'emprunt ou prescrire des études
complémentaires.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 141

En cas d'agrément de l'emprunt, l’INGENIEUR précisera à l'ENTREPRENEUR les limites autorisées et les
épaisseurs de matériaux.
Si l'ENTREPRENEUR demande à substituer aux carrières et emprunts retenus d'autres carrières et
emprunts, l’INGENIEUR ne peut lui accorder cette autorisation que si la qualité des matériaux extraits est
supérieure ou au moins égale à celle des matériaux initialement proposés par ses soins.

L'ENTREPRENEUR ne peut alors prétendre à aucune augmentation des prix du marché du fait de la
variation éventuelle des frais d'extraction et de transport des matériaux.
L'ENTREPRENEUR ne peut, sans autorisation écrite, employer soit à l'exécution de travaux privés, soit à
l'exécution de travaux publics autres que ceux en vue desquels l'autorisation a été accordée, les matériaux
qu'il a fait extraire des carrières et emprunts exploités par lui pour la réalisation des travaux objet du
marché.
Dans tous les cas, l'ENTREPRENEUR reste responsable de la qualité des matériaux mis en œuvre.
L'ENTREPRENEUR est tenu d'obtenir, en cas de besoin, les autorisations administratives nécessaires pour
les extractions et les emprunts de matériaux. Dans tous les cas, les indemnités d'occupation, la ou les taxes
éventuellement dues pour ces extractions ou emprunts sont à la charge exclusive de l'ENTREPRENEUR.
L'ENTREPRENEUR supporte seul les charges d'exploitation des lieux d'extraction ou d'emprunt et les frais
d'ouverture.
Les opérations de débroussement et de décapage doivent être faites distinctement. Les produits en
résultant ne doivent pas être mélangés pour faciliter les récupérations ultérieures.
La hauteur maximale autorisée des andains de produits de débroussement et de décapage est de 3
mètres.
L'entrepreneur supporte également, sans recours contre le MAITRE D'OUVRAGE, la charge des
dommages entraînés par l'extraction des matériaux, par l'établissement des chemins de desserte et, d'une
façon générale, par les travaux d'aménagement nécessaires à l'exploitation des lieux d'extraction ou
d'emprunt. Il garantit le MAITRE D'OUVRAGE au cas où la réparation de tels dommages serait mise à la
charge de celui-ci.
L'ENTREPRENEUR et l’INGENIEUR se rendront sur l'emplacement du chantier pour dresser
contradictoirement le procès-verbal de mise à disposition des terrains. Par ce procès-verbal, le MAITRE
D'OUVRAGE s'engage à régler directement ou par l'intermédiaire de l'ENTREPRENEUR les problèmes
relatifs aux déplacements de canalisations de toutes sortes, de lignes électriques et téléphoniques, les frais
correspondants étant à la charge du MAITRE D'OUVRAGE.
L'ENTREPRENEUR sera tenu de veiller à la conservation du bornage géodésique et cadastral des piquets
et bornes et de les rétablir à ses frais ou de les remplacer, en cas de besoin, soit à leur emplacement
primitif, soit à un autre point si l'avancement des travaux l'exige.
Dans ce dernier cas, il sera procédé suivant les règles énoncées à l'article 3.8 du Cahier des Clauses et
Conditions Particulières.
Après l'exploitation de chaque gisement, l'ENTREPRENEUR est tenu d'aménager le ou les exutoires
nécessaires au drainage des eaux de ruissellement.
Enfin, en ce qui concerne tous les matériaux d'extraction, l’INGENIEUR pourra retirer l'agrément d'un
gisement s'il estime, au vu des essais de contrôle, que le gisement ne donne plus de matériaux répondant
aux spécifications.

5.1.3 - VERIFICATION QUALITATIVE DES MATERIAUX


Les matériaux sont soumis pour leur vérification qualitative à des essais et épreuves, conformément aux
stipulations du marché et aux normes homologuées.
Ils ne peuvent être employés qu'après avoir été vérifiés et acceptés par l’INGENIEUR.
Cette acceptation ne préjuge en rien de la réception des ouvrages dans lesquels ils sont incorporés.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 142

L'ENTREPRENEUR entrepose les matériaux de manière à faciliter les vérifications prévues. Il prend toutes
mesures utiles pour que les matériaux puissent facilement être distingués selon qu'ils sont en attente de
vérification, acceptés ou refusés. Les matériaux refusés doivent être enlevés rapidement du chantier.
Les vérifications sont faites, lorsque la quantité ou les circonstances le justifient, avec l'accord préalable de
l’INGENIEUR, soit sur le chantier, soit dans les usines, magasins ou carrières de l'ENTREPRENEUR et des
sous-traitants ou fournisseurs. Elles sont exécutées par l’INGENIEUR ou par un organisme de contrôle
lorsque le marché ou la réglementation applicable le prévoit.
Les vérifications qualitatives des matériaux et produits effectuées par un organisme de contrôle sont faits à
la diligence et à la charge de l'ENTREPRENEUR. Ce dernier adresse à l’INGENIEUR des certificats
constatant les résultats des vérifications faites. L’INGENIEUR peut alors refuser l'utilisation de ces
matériaux, produits ou composants de construction.
L'ENTREPRENEUR est tenu de fournir à ses frais tous les échantillons nécessaires pour les vérifications.
Ne sont toutefois pas à la charge de l'ENTREPRENEUR les essais et épreuves que l’INGENIEUR exécute
ou fait exécuter et qui ne sont prévus ni par le marché ni par les règlements.
L'exécution de ces essais et épreuves supplémentaires ne peut être refusée par l'ENTREPRENEUR.
5.1.4 - APPROVISIONNEMENT EN MATERIAUX
L'ENTREPRENEUR doit avoir en permanence sur le chantier les quantités de matériaux utilisables dans les
conditions prévues au paragraphe 2.1.2 ci-dessus, nécessaires au déroulement des travaux, sans risque
d’Interruption pour défaut d’approvisionnement.

5.1.5 - LIEUX DE DEPOT DES DEBLAIS EN EXCEDENT


L'ENTREPRENEUR se procure, à ses frais, risques et périls, les terrains dont il peut avoir besoin comme
lieu de dépôt des déblais en excédent, en sus des emplacements que le MAITRE D'OUVRAGE met
éventuellement à sa disposition comme lieux de dépôts définitifs ou provisoires. Le choix de ces terrains et,
le cas échéant, les dispositions particulières à prendre pour la protection de l'environnement, sont soumis à
l'agrément préalable de l’INGENIEUR.

5.1.6 - AUTORISATIONS ADMINISTRATIVES


Le MAITRE D'ŒUVRE et l’INGENIEUR peuvent apporter leur concours à l'ENTREPRENEUR pour lui
faciliter l'obtention des autres autorisations administratives dont il aurait besoin, notamment pour disposer
des emplacements nécessaires pendant l'exécution des travaux.

5.1.7— MATERIAUX A INCORPORER AUX OUVRAGES


Les matériaux destinés à la construction des ouvrages devront satisfaire aux conditions fixées par les
présentes Spécification Techniques ou à défaut le C.C.T.G et les C.P.C correspondant du ministère
Français de l'Equipement.
A défaut de spécifications pour certains matériaux par L'ENTREPRENEUR, ce dernier devra soumettre au
bureau de contrôle dans une notice descriptive et justificative, les matériaux qu'il envisage d'utiliser, ainsi
que les conditions et essais de contrôle auxquels pourraient répondre ces matériaux.

5.1.8 - CONNAISSANCE DES LIEUX ET DES CONDITIONS GENERALES DE TRAVAIL


Par le seul fait d'avoir remis une offre, l'ENTREPRENEUR est réputé parfaitement connaître toutes les
circonstances, conditions et éléments du marché susceptibles d'avoir une influence sur l'exécution des
prestations et travaux ou sur les prix et, notamment :
la nature et la situation géographique des travaux
les conditions générales d'exécution des travaux, en particulier de l'équipement nécessité par ceux-
ci,

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 143

la présence éventuelle de constructions voisines pouvant avoir une incidence sur le mode d'exécution des
travaux, notamment en matière de compactage et de déroctage,
la présence éventuelle d'aires environnementales sensibles, notamment les aires protégées ou classées,
les sites et monuments historiques ou touristiques, les lieux de rassemblement public, en particulier les
centres de soins et les écoles, les périmètres de protection des points d'alimentation en eau, susceptibles
de nécessiter des dispositions particulières.
la position exacte, en plan et en profondeur, ainsi que la nature de tous les réseaux nécessitant soit un
déplacement, soit des précautions particulières liées aux travaux,
les sujétions du maintien du trafic des véhicules ou autres, de la circulation des piétons et de l'écoulement
des eaux,
les conditions physiques propres à l'emplacement des travaux, à la nature du sol, à la qualité et à la
quantité des matériaux rencontrés en surface ou dans le sous-sol,
les conditions météorologiques ou climatiques, le niveau des lagunes, des lacs, des rivières et des fleuves,
les risques d'inondations, la présence et le niveau de la nappe phréatique, la vitesse du vent,
les conditions locales, et plus particulièrement les conditions de fourniture et de stockage des matériaux,
les moyens de communication et de transport ;
les possibilités de fourniture en eau, en électricité, en carburant et ingrédients divers,
la disponibilité de la main d'œuvre,
la législation et la réglementation notamment sociale, fiscale et douanière,
les techniques et modes d'exécution des travaux, spécifiques à la COTE D'IVOIRE.

Toutes carences, erreurs ou omissions de l'ENTREPRENEUR quant à la connaissance des lieux et des
conditions de travail engagent sa seule, totale et entière responsabilité.
Tous les essais et recherches, effectués par le MAITRE D'OUVRAGE, le MAITRE D'Œuvre, l’INGENIEUR
ou leurs mandataires éventuels, et notamment les résultats et essais concernant la prospection et l'étude
des carrières et des gisements de matériaux naturels sélectionnés, ainsi que les dossiers géotechniques
relatifs aux ouvrages, ne sont donnés qu’à titre indicatif et n'engagent en aucune manière la responsabilité
du MAITRE D'OUVRAGE, du MAITRE D'ŒUVRE, de l’INGENIEUR et de leurs mandataires éventuels.

ARTICLE 5.2 - MATERIAUX POUR REMBLAIS

5.2.1 - DEFINITION DES MATERIAUX


Les matériaux proviendront de déblais, d'emprunts ou d'excavations divers (déblais, fossés, etc....).

5.2.2 - MATERIAUX PROVENANT DE DEBLAIS


En règle générale, tous les matériaux provenant de déblais seront réutilisés en remblais, à l'exception
toutefois des matériaux contenant plus de 0,5% de matières organiques, des vases et des matériaux fins
très argileux dont la limite de liquidité (L.L) serait supérieure à 60 ou de matériaux difficiles à mettre en
œuvre dont le pourcentage de fine serait supérieur à 80.
Par convention, un mètre cube (1 m3) de remblais est réputé provenir d'un mètre cube virgule zéro huit
(1,08 m3) de déblais
Les matériaux non utilisables ne pourront, dans tous les cas, être mis au rebut qu'après accord de
l’INGENIEUR.

5.2.3 - MATERIAUX PROVENANT D'EMPRUNTS


Lorsque le volume des remblais excède celui du déblai, l'ENTREPRENEUR soumettra à l'agrément de
l’INGENIEUR, au plus tard 15 jours après l'ordre de commencer les travaux, les sites d'emprunts qu'il
envisage d'exploiter.

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email: dgir.mie.ci@gmail.com
Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 144

L’INGENIEUR disposera d'un délai de 15 jours pour se prononcer, à compter de la date de réception de la
demande d'agrément, présentée par l'ENTREPRENEUR, accompagnée d'un dossier géotechnique et d'un
dossier environnemental complets. L’INGENIEUR autorisera ou refusera l'exploitation d'un emprunt au vu
des résultats d'identification des matériaux constituant l'emprunt concerné.
En cas d'agrément de l'emprunt, l’INGENIEUR précisera notamment à l'ENTREPRENEUR les limites
autorisées et les épaisseurs de matériaux susceptibles d'être exploitées.
Quoiqu'il en soit, l'ENTREPRENEUR conserve après leur mise en place l'entière responsabilité de la
conformité des matériaux aux spécifications et prescriptions définies aux présentes Spécifications
Techniques.

5.2.4 - MATERIAUX POUR COUCHE SUPERIEURE DES REMBLAIS (COUCHE DE FORME)


Ils devront satisfaire aux conditions suivantes :
sur les derniers 0,60 mètres de la couche de forme :
Indice portant C.B.R. à 96 heures d'imbibition et à 95 % de la densité sèche optimum, supérieur ou égal à
15;
entre les cotes 0,60 m et 1,00 m en dessous de l’arase un indice portant CBR tel que défini ci-dessus,
supérieur ou égal à 10.

5.2.5 - MATERIAUX DE SUBSTITUTION DE FOND DE DEBLAIS (COUCHE DE FORME)


Ils devront satisfaire aux conditions suivantes :
sur les derniers 0,60 mètres de la couche de forme :
indice portant C.B.R. à 96 heures d'imbibition et à 95 % de la densité sèche optimum, supérieur ou égal à
15 ;
entre les cotes 0,60 mètre et 1,00 mètre en dessous de l’arase un indice portant C.B.R. tel que défini ci-
dessus, supérieur ou égal à 10;
Lorsque les matériaux en place ne rempliront pas ces conditions l’ENTREPRENEUR procèdera à un déblai
supplémentaire et à la mise de matériaux de substitution. Eventuellement ces matériaux pourront être
utilisés en remblai, en couches inférieures.

ARTICLE 5.3 - MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION OU LA COUCHE DE BASE

5.3.1- DEFINITION DES MATÉRIAUX


Les matériaux pour couche de fondation à mettre en œuvre sont constitués de matériaux naturels
sélectionnés.

5.3.2 – SPECIFICATIONS EXIGEES DES MATERIAUX


Le pourcentage en poids de matières organiques ne devra en aucun cas excéder 0,5.
- L’indice de plasticité devra être inférieur ou égal à 20;
- Le pourcentage d’éléments passant au tamis de 0,08 mm devra être inférieur ou égal à 20.
Le C.B.R. après 96 heures d’imbibition et à 95 % de la densité sèche maximum donnée par l’essai Proctor
modifié devra être supérieur ou égal à 30.

5.3.3 – GISEMENTS DU GRAVELEUX


La prospection et la reconnaissance des gisements du graveleux naturel sélectionné pour couches de
fondations et les essais d’identification correspondants seront effectuées aux frais de L’ENTREPRENEUR
par lui-même ou par tout autre établissement agréé par le MAÎTRE D’ŒUVRE.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 145

L’ENTREPRENEUR soumettra à l’agrément de L’INGENIEUR, dans un délai maximum de quinze (15)


jours après l’ordre de commencer les travaux, les sites qu’il envisage d’exploiter, avec identification des
matériaux rencontrés (limites d’Atterberg - granulométrie- C.B.R- etc..).
L’INGENIEUR disposera d’un délai de quinze (15) jours pour se prononcer sur l’agrément du gisement ou
prescrire des études complémentaires.
En cas d’agrément du gisement, L’INGÉNIEUR précisera notamment à L’ENTREPRENEUR les limites
autorisées et les épaisseurs de matériaux susceptibles d’être exploitées sans modification des prescriptions
contractuelles.
L’agrément des gisements par L’INGENIEUR ne diminue en rien la responsabilité de L’ENTREPRENEUR
qui demeure totale après mise en place de la conformité des matériaux aux spécifications définies dans le
présent C.C.T.P.

ARTICLE 5.4 – MATERIAUX POUR COUCHE DE BASE EN CONCASSE 0/31.5 MM

Les matériaux utilisés pour la couche de base seront de la grave 0/31.5 mm entièrement concassé de
granite dont les caractéristiques sont définies notamment aux paragraphes ci-après.

Après compactage, la densité sèche en place ne devra pas être inférieure à 2.30 pour un matériau de poids
spécifique de 2.65 environ.

L’INGENIEUR procédera à des contrôles d’épaisseur de la couche de base. Ces contrôles pourront être
réalisés aux emplacements des mesures de densité en place ou à d’autres emplacements désignés par
celui-ci.

L’épaisseur minimale de la couche de base devra en tous points de cette dernière être respectée.

La tolérance altimétrique est de plus ou moins un centimètre (+ ou – 1) par rapport à la côte du projet.

Si cette épaisseur minimale et la tolérance altimétrique n’étaient pas respectées, l’ENTREPRENEUR serait
tenu de reprendre à ses frais la section concernée. Dans les deux cas, il devra procéder à une scarification
de la couche de base et à son recompactage.

L’ENTREPRENEUR déterminera à partir de planches d’essais, la teneur en eau qui lui permettra, compte
tenu des moyens de compactage qu’il doit mettre œuvre et des caractéristiques des matériaux de couche
de base, d’obtenir une densité sèche in situ supérieure à 2.30.

Quelle que soit la teneur en eau obtenue, l’ENTREPRENEUR prendra toutes dispositions pour éviter une
imbibition notable de la couche de base. Dans le même ordre d’idées, l’ENTREPRENEUR devra prendre
toutes dispositions pour éviter toute ségrégation des matériaux au cours de l’approvisionnement, la mise en
place et le compactage de ces derniers.

A cet effet, l’ENTREPRENEUR devra veiller à ce que :

la hauteur de stockage en carrière n’excède pas 6 mètres;


les matériaux soient transportés avec une certaine teneur en eau initiale.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 146

5.4.1 –Granulométrie
Les matériaux concassés devront présenter une courbe granulométrique entrant dans le fuseau défini ci-
après.
Module Maille du tamis Tamisat
AFNOR en mm en %
46 31,5 100
44 20 85-99
41 10 55-82
39 6,3 42-70
37 4 32-60
34 2 22-49
28 0,5 11-30
24 0,2 7-20
20 0,08 4-10

Le fuseau de régularité, selon la définition spécifiée dans la norme NF P 18-140, correspond à la zone dans
laquelle doivent se trouver 95 % des courbes obtenues au cours du contrôle de fabrication. Il se situe à
l'intérieur du fuseau de spécifications et il a les caractéristiques suivantes :

Maille du tamis Etendue de chaque


Tamisat
en mm en %
20 +/-10
10 +/- 10
6,3 +/- 10
4 +/- 10
2 +/- 10
0,5 +/- 10
0,2 +/- 10
0,08 +/- 4

5.4.2 – Résistance à l’usure


La résistance à l’usure du granulat, mesurée par l’essai LOS ANGELES suivant essais L.C.P.C.O/ SO/ 2-
1964, devra présenter un coefficient :
LOS ANGELES sur la fraction 10/14 (NF P 18-573)  30
DEVAL humide (NF P 18-597) : supérieur ou égal à 8

5.4.3– Equivalent de sable


L’équivalent de sable devra être supérieur ou égal à 40 pour la fraction 0/2 mm du sable de concassage 0/4
mm.

ARTICLE 5.5 – GRANULATS POUR REVETEMENT EN BETON BITUMINEUX


2.5.1 – DEFINITION DES MATERIAUX
Les granulats pour revêtement en béton bitumineux proviendront de roches granitiques entièrement
concassées. Les carrières correspondantes devront être préalablement soumises à l’agrément de
L’INGENIEUR, sans pour autant dégager la responsabilité de L’ENTREPRENEUR qui demeure entière.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 147

Il est précisé que les limites de chacune de classes granulaires définissant les fuseaux des matériaux pour
revêtement constituent les limites de tolérance qui permettent d’accepter ou de refuser un lot de production,
mais que la courbe moyenne de ce dernier doit se tenir dans la partie médiane du fuseau prescrit et en
respecter l’allure.
Toutefois, le pourcentage produit de filler (passant à 0,080 mm) doit au moins être égal au pourcentage
moyen.

5.5.2 – SPECIFICATIONS EXIGEES DES MATERIAUX


5.5.2.1 –GRANULOMETRIE – DEFINITION DES CLASSES GRANULAIRES
Le béton bitumineux pour revêtement sera de granulométrie 0/14 mm ou 0/10 mm
5.5.2.2 - EQUIVALENT DE SABLE
L’équivalent de sable sur la fraction 0/ 2 mm du sable de concassage devra être supérieur ou égal à 40.

5.5.2.3 - DURETÉ LOS ANGELES


Béton bitumineux: Inférieure ou égale à 28
Enduit superficiel bicouche: Inférieure ou égale à 30

5.5.2.4 - DEVAL HUMIDE


La valeur du deval humide sera supérieure ou égale à:
12 pour le béton bitumineux
8 pour l'enduit superficiel bicouche

5.5.2.5 - COEFFICIENT DE POLISSAGE ACCELERE


Le coefficient de polissage accéléré sera supérieur ou égal à 0,50

5.5.2.6 - COEFFICIENT DE FORME (F)


Pour toutes les fractions de granulats 4/6 mm, 4/10 mm 6/10 mm et 10/14 mm le coefficient de
forme devra être supérieur à 85.
F est défini comme étant le pourcentage des éléments tels que G / E est inférieur ou égal à 2.
G et E sont respectivement la grosseur et l’épaisseur des granulats.

ARTICLE 5.6 - FABRICATION ET MISE EN ŒUVRE DES ENROBES

2.5.1- PREPARATION ET EMPLOI DES GRANULATS

Dans les paragraphes 3.16.2 , 3.16.3 , 3.16.6, 3.16.7, 3.16.8, 3.16.11, 3.16.12, 3.16.13, le terme "enrobé"
désigne le béton bitumineux.

5.6.2 - APPROVISIONNEMENT DES GRANULATS


Au moment du démarrage de la fabrication des enrobés, les quantités de granulats nécessaires devront
être approvisionnés.
5.6.3 - ALIMENTATION DE LA CENTRALE EN GRANULATS
La centrale sera pourvue d’un équipement de pointe.
La centrale sera pourvue d'un équipement de pesage continu (sauf avis contraire de l'INGENIEUR); pour
cela, les dispositifs de sécurité suivants seront mis en place :
L'enrobé pouvant être fabriqué à partir de plusieurs granulats, l'installation devra permettre un mélange
selon les proportions fixées de ces différents granulats.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 148

A cet effet, la centrale comportera plusieurs trémies doseuses divisées en compartiments séparant les
classes et catégories de granulats ; le cloisonnement sera réalisé de façon qu'au changement des trémies,
aucun mélange de granulats ne soit possible ; en particulier la largeur en tête des trémies devra être
supérieure d'au moins 50 centimètres à celle du godet de l'engin de chargement.

5.6.4 - CHAUFFAGE ET DESHYDRATATION DES GRANULATS


La centrale doit disposer des moyens mécaniques appropriés pour que l'introduction des granulats dans le
sécheur soit faite de façon uniforme, de manière à obtenir une température de sortie constante.
Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une teneur en eau limite de 0,50
%.
La température des granulats à la sortie du sécheur devra être comprise dans les limites suivantes : +150 à
+165°C.
Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas dépassées, de
façon à éviter tout risque de brûlage de bitume.
A cet effet, la centrale doit être munie d'un appareil de mesure placé de telle sorte qu'il indique la
température du granulat avant l'entrée dans le malaxeur.
5.6.5 – DEPOUSSIERAGE
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d'enrobage et fonctionnant en permanence
lors de la préparation de granulat.
5.6.6 – MALAXAGE
La centrale doit être équipée d'un malaxeur capable de fabriquer des enrobés homogènes.
Si la boite de malaxeur n'est pas fermée, elle doit être pourvue d'un capot pour empêcher la perte de
poussière par dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance volumétrique en
fonction de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit d'agrégats par minute pour
le régime de l'installation.
La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un enrobage
parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps de malaxage et de
les maintenir constants.
Dans le cas d'un malaxage discontinu, il doit d'abord être procédé, avant le malaxage humide avec le liant,
à un malaxage à sec, afin d'obtenir un mélange homogène des granulats et éventuellement du filler.
La centrale doit être dotée de moyens efficaces servant à régler le temps de malaxage et à le maintenir
constant.
Sauf avis contraire de l'INGENIEUR, la durée du malaxage sera obtenue au moyen de la formule suivante :

Capacité du malaxeur en kg
Durée du malaxage en sec = -------------------------------------------------------
Rendement du malaxeur en kg/sec
La température des enrobés à la sortie du malaxeur sera fixée dans les limites suivantes :
- bitume 60/70 : entre + 140 °C et + 155 °C
- bitume 40/50 : entre + 150 °C et + 160 °C

5.6.7 - CHARGEMENT ET TRANSPORT DE L'ENROBE


Des dispositifs doivent être aménagés à la sortie du malaxeur et toutes les précautions utiles doivent être
prises pour limiter au minimum la ségrégation au chargement des camions.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 149

A défaut d'un autre dispositif agréé par l'INGENIEUR pour les centrales continues, une trémie de
chargement ayant une capacité d'au moins dix minutes de fabrication de l'enrobé doit être disposée à la
sortie du malaxeur continu : la trappe de la trémie ne devra être ouverte qu'après remplissage de celle-ci.
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en œuvre est effectué dans les véhicules à
bennes métalliques qui doivent être nettoyées de tous corps étrangers avant chaque chargement.
L'attributaire doit disposer de camions en nombre suffisant pour évacuer normalement la production du
poste d'enrobage et alimenter régulièrement les chantiers de répandage.
Chaque véhicule de transport doit être équipé d'une bâche appropriée capable de protéger les enrobés et
d'éviter un refroidissement de plus de 10 °C avant leur mise en œuvre, même en cas d'intempéries ou de
distances de transport plus importantes.

5.6.8- L’entrepreneur devra procéder avant toute exécution de revêtement à un balayage et à un nettoyage
préalable de la surface de la couche de base imprégnée, pour éviter tout défaut d'accrochage du
revêtement sur la couche de base.
L'enrobé devra être répandu aux températures minimales figurant dans le tableau ci-après :
Nature de bitume Température de répandage en degrés Celsius
Temps très chaud Temps frais
60/70 130°/ 140° 140°/ 150°
40/50 130°/ 140° 140°/ 160°
L'enrobé ne doit être répandu que lorsque l'état de la chaussée et les conditions atmosphériques sont
compatibles avec une bonne exécution des travaux et une bonne tenue ultérieure du tapis.
Toutefois, si l'enrobé, parti de la centrale alors que les conditions atmosphériques étaient normales, arrive
au chantier de répandage alors que les conditions atmosphériques se sont modifiées entre temps, il doit
être répandu immédiatement, sauf opposition de l'INGENIEUR, pourvu que la température reste supérieure
à la limite fixée au paragraphe précédent.
L'enrobé sera mis en place au moyen d'une répandeuse mécanique automatique (finisseur) à marche avant
et arrière, capable de la répartir, sans produire de ségrégation, en respectant l'alignement, les profils et
l'épaisseur fixée. La répandeuse doit être munie d'un dispositif de vibration ou de damage et d'un dispositif
de chauffage pour maintenir l'enrobé à la température de répandage.
En vue d'éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être aussi régulière que
possible.
L'ENTREPRENEUR doit éviter de vidanger complètement la trémie de la répandeuse entre le répandage
de deux chargements successifs, il doit éviter également l'accumulation d'enrobés refroidis dans la
répandeuse et éliminer, le cas échéant, les enrobés refroidis avant la reprise du répandage.
L'approche des camions contre la répandeuse doit être opérée sans heurt, de façon qu'il n'en résulte
aucune irrégularité dans le profil en long du tapis.
L'ENTREPRENEUR doit disposer d'ouvriers qualifiés pour corriger immédiatement après le répandage et
avant le commencement du compactage, les petites irrégularités flagrantes telles que trous, rainures, etc..,
au moyen d'un apport d'enrobés frais, soigneusement déposé à la pelle.
Toute autre intervention manuelle est interdite derrière la répandeuse.

5.6.9 - CONTROLE DE LA MISE EN ŒUVRE DE L'ENROBE


La mise en œuvre doit satisfaire aux indications données ci-dessous.

5.6.10 - CONTROLE GEOMETRIQUE DE LA MISE EN ŒUVRE


Les contrôles géométriques de la mise en œuvre du revêtement doivent répondre aux prescriptions décrites
ci-dessous :

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 150

Les pentes transversales et longitudinales en tous points de la chaussée ne devront en aucun cas différer
de plus ou moins zéro virgule trois pour cent (+ ou - 0,3 %) des pentes correspondantes.
La tolérance altimétrique par rapport à la cote du projet sera en tout point de plus ou moins cinq millimètres
(5 mm) par rapport aux cotes théoriques.
Toutes les irrégularités supérieures doivent être soigneusement réparées par l'ENTREPRENEUR à ses
frais, suivant un procédé soumis à l'approbation de l'INGENIEUR. Si les résultats de cette réparation ne
sont pas conformes aux tolérances de surfaces indiquées, l'ENTREPRENEUR devra ôter et remplacer à
ses frais la partie défectueuse.

5.6.11 - JOINTS TRANSVERSAUX


Le bord de la couche ancienne doit être coupé sur toute son épaisseur, de manière à exposer une surface
fraîche, contre laquelle sont placés les enrobés de la couche nouvelle. Le réglage ancien de l'épaisseur doit
être respecté grâce à un calage approprié de la répandeuse à la fin de chaque période de travail.

5.6.12 - JOINTS LONGITUDINAUX

L'ENTREPRENEUR soumettra à l'agrément de l'INGENIEUR :


- le mode de réalisation des joints longitudinaux,
- les largeurs des passes de répandage,
- la position des joints longitudinaux.
Le répandage de la couche nouvelle est conduit de façon à épouser parfaitement le bord de la couche
ancienne, après découpage soigné de celui-ci, sauf lorsque l'enrobé de la couche ancienne n'est pas
encore compacté ni complètement durci et refroidi.
Si le bord, du côté de l'accotement, de l'enrobé présente des irrégularités, il sera coupé verticalement
suivant une ligne parallèle à l'axe de la chaussée.

5.6.13 - AUTRES JOINTS


Pour l’établissement des joints au bord des trottoirs, des caniveaux ou autres revêtements adjacents, les
vides subsistant après le passage de la répandeuse seront comblés à la pelle à l'aide de l'enrobé, de façon
qu'il ne subsiste aucune dénivellation après compactage.

5.6.14 -COMPACTAGE DE L’ENROBE


Le matériel de compactage sera soumis préalablement pour agrément à l'INGENIEUR.

5.6.15 - MODE D'EXECUTION DU COMPACTAGE


Le compactage est commencé le plus tôt possible après le répandage. Le compactage d'une bande de
répandage posée à côté d'une bande dé à en place est commencé par le joint.
La vitesse des engins effectuant la finition du compactage doit être suffisamment faible pour obtenir un bon
surfaçage. Toutes précautions doivent être prises pour empêcher le mélange d'adhérer aux roues des
engins de compactage. On évitera que le compacteur s'éloigne de plus de 50 mètres du finisseur.
Les engins doivent effectuer des passes assez longues de façon à limiter le nombre des arrêts; le
renversement de marche doit être effectué d'une façon très progressive pour éviter la formation de vagues;
les embrayages des engins doivent être en bon état. Le changement de sens sera décalé d'au moins un (1)
mètre à chaque passe. La marche des engins de compactage doit être aussi continue que possible et
conduite de manière telle que toutes les parties du revêtement reçoivent un compactage sensiblement égal.
Le compactage sera poursuivi jusqu'à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace latérale lors de
son passage.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 151

ARTICLE 5.7 – MATERIAUX POUR COUCHE DE BASE EN GRAVE BITUME (SANS OBJET)

ARTICLE 5.8 - LIANTS HYDROCARBONES


Les liants hydrocarbonés seront livrés soit en vrac soit en fûts. Les fûts devront être soigneusement obturés
et suffisamment résistants pour éviter détériorations et pertes, ils seront étiquetés et référencés
(désignation de la nature du liant, origine, référence et date du lot). Particulièrement pour les émulsions
cationiques les camions citernes et fûts devront avoir été soigneusement nettoyés s'ils ont contenu
auparavant un matériau ou liant hydrocarboné de nature différente.

Le contrôle des fournitures devra être réalisé par le fournisseur en usine. Le Cocontractant devra fournir un
mémoire indiquant les dispositions prises à cet effet :

organisation des contrôles de la fabrication,


définition des moyens permettant l'identification du produit,
les moyens, la nature et la fréquence des vérifications et essais,
l'exploitation des résultats,
les modes de consignation des constatations faites.
Chaque lot de production devra faire l'objet d'un certificat de contrôle et chaque document de livraison
devra comporter les éléments d'identification du lot de production. Les certificats de contrôle devront
pouvoir être obtenus par le Maître d’Œuvre à sa demande, sans délais.

Des essais systématiques de contrôle seront réalisés par lot de livraison ou lorsque ces livraisons
correspondent à plusieurs lots de fabrication (voir tableau relatif aux liants hydrocarbonés à la fin du présent
chapitre). Les prélèvements d'échantillons se feront à la livraison sur le chantier sur le parc de stockage du
Cocontractant.

Le stockage sur le chantier sera organisé de telle façon qu'une production non conforme puisse être
facilement identifiée.
Des essais exceptionnels pourront être réalisés à la demande du Maître d’Œuvre (voir tableaux).
En cas d'absence de certificat de conformité, ces essais deviendront systématiques pour chaque lot de
livraison. Ils seront alors réalisés dans un laboratoire d'essais indépendant.

ARTICLE 5 .9 – RECYCLAGE A FROID DU REVETEMENTDE CHAUSSEE EN ENROBE (SANS OBJET)

ARTICLE 5 .10 - ASSAINISSEMENT


Les essais de charge seront effectués au frais de l'ENTREPRENEUR et la fréquence à la convenance de
l’INGENIEUR.
Si l'ENTREPRENEUR fabrique ses buses sur le chantier il devra soumettre à l'agrément de l’INGENIEUR
les plans et mode d'exécution ainsi que le matériel correspondant qu'il envisage d'utiliser. Les buses ainsi
fabriquées devront avoir des performances identiques à celles des buses décrites dans le paragraphe
2.8.1.
Le visa des plans d'exécution et l'agrément du matériel par l’INGENIEUR ne soustrairont pas
l'ENTREPRENEUR de sa responsabilité qui demeure entièrement engagée en cas d'insuffisance
contractuelle de la qualité.

5.10.1 - DISPOSITIFS EVENTUELS DE DRAINAGE DES EAUX DE RESURGENCE

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 152

Les drains seront dans ce cas conformes aux plans. L'ENTREPRENEUR sera autorisé à proposer d'autres
types de drains. Quel que soit le type utilisé, il devra être soumis à l'agrément du bureau de contrôle.

ARTICLE 5.11 — MATERIAUX POUR LA PROTECTION DES FOSSES, PETIT OUVRAGE


HYDRAULIQUE, ET OUVRAGES DE PROTECTION.
5.11.1 —REMBLAI TECHNIQUE

Les matériaux pour remblai d'ouvrage (buses, dalots) seront des graveleux latéritiques naturels, de même
qualité que ceux utilisés pour la couche de forme.

5.11.2— PROTECTION EVENTUELLE MACONNES


Les matériaux de protection seront des plaques de béton préparées à cet usage.
Elles seront disposées à la main sur un lit de mortier de façon à présenter leur partie plate
perpendiculairement à la pente et à recouvrir les joints de la couche précédente. Les joints seront exécutés
au mortier de ciment. L'épaisseur de la protection terminée ne devra, ni au fond du fossé, ni sur les pentes
différer de 0,01 mètre de celle indiquée sur les plans.

5.11.3 — ENROCHEMENTS EVENTUELS


Les enrochements seront des blocs de forme approximativement parallélépipédique, de dimension 250/500
mm.
Au moins une de leurs dimensions doit être égale à l'épaisseur totale du revêtement. Cette partie de
l'enrochement doit alors être placée perpendiculairement au lit préparé.
Les enrochements devront de plus être disposés sur un lit de mortier de façon à ce que le poids d'un bloc
soit supporté par celui qui se trouve au-dessous et non par les éléments adjacents
Les plus gros d'entre eux devront tous être en contact. Les espaces éventuels seront comblés par des
pierres de taille inférieure et du mortier de ciment.

5.11.4 - CANIVEAUX EN BETON ARME ET AUTRES OUVRAGES EVENTUELS


Les caniveaux seront réalisés comme indiqués sur les plans. Le Béton sera dosé à 350 kg de ciment par
mètre cube de béton mis en œuvre.

ARTICLE 5.12 - CIMENTS

5.12.1 - Nature et qualité


Les ciments qui seront employés à la confection des bétons devront satisfaire aux spécifications et
prescriptions énoncées ci-dessous et devront en cours de stockage conserver leurs qualités contractuelles.
Les ciments proviendront d'usines agréées par le Maître d’Œuvre et devront satisfaire aux normes NF P 15-
300 et NF P 15-301.

Conformément à ces normes, ces ciments seront du type CEM I 32,5 ou CEM I 42,5 ou CEM I 52,5 pour
les bétons B25 et B30 et CEM I 32,5 ou CEM II A 32,5 R pour les autres bétons et mortiers.
L'incorporation d'adjuvants en usine ne sera pas admise.

5.12.2. Mode de livraison


Les ciments pour béton et mortier seront livrés en vrac ou en sacs faits de papier renforcé et imperméable
de cinquante (50) kilogrammes. Lorsque le ciment est livré en vrac, le Cocontractant s'engage à tenir à la
disposition du Maître d’Œuvre, sur le chantier, une bascule permettant de peser la masse de ciment

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 153

approvisionné avec une précision d'un demi (0,5) kilogramme. Le Cocontractant sera tenu de fournir les
dates d'ensachage des ciments.

Les ciments pour bétons et mortier devront être livrés sur chantier à une température inférieure à soixante
(60) degrés Celsius.
Durant le transport et en transit, les sacs de ciment seront continuellement protégés contre tout contact
avec l'eau et l'humidité. Aucun sac de ciment ne devra être posé à même le sol et en plein air ; sauf pour la
brève période durant le chargement et le déchargement et cela sous des conditions atmosphériques
favorables. La fourniture et le transport des ciments font partie des prix unitaires des ouvrages.

5.12.3. Conditions de stockage des ciments


Le ciment sera livré soit en sac de 50 kg, soit en vrac à la condition, dans ce dernier cas, qu'il soit possible
d'opérer une pesée précise de chaque quantité de liants introduits dans la bétonnière (matériel à dosage
pondéral).
Les ciments devront être stockés en silo ou en magasin sec, clos, couvert et capable de contenir une
quantité suffisante pour que les travaux puissent être exécutés à un rythme normal sans interruption.
Ces moyens de stockage devront être équipés d'un pyromètre de façon à pouvoir vérifier la température du
ciment à chaque approvisionnement.
Les liants devront être utilisés à une température inférieure à 60 °C, température à laquelle le phénomène
de fausse prise est à craindre.
Il sera effectué un essai de fausse prise si, à son arrivée sur le chantier, le liant est à une température de
70 °C ou supérieure.

5.12.4. Contrôle de la qualité des ciments


Les contrôles seront réalisés conformément à la norme NF P 15-300 :

- vérification des emballages et bordereaux de livraison. Dans le cas où l'usine productrice ne serait
pas homologuée à la marque NF-VP le bordereau de livraison devra comporter les éléments d'identification
du lot de production, chaque lot de production devra faire l'objet d'un certificat de contrôle qui devra pouvoir
être obtenu par le Maître d’Œuvre à sa demande,
- reconnaissance rapide selon la norme NF P 15-466,
- prélèvement conservatoire. A la demande du Maître d’Œuvre, si des anomalies susceptibles d'être
imputées à la qualité du ciment livré sont constatées moins de six mois après le prélèvement, sur des
ouvrages ou sur des éprouvettes de bétons, des essais de vérification de conformité aux normes seront
réalisés sur ce prélèvement,
- vérification de conformité aux normes
Si une qualité de ciment est approvisionnée sur le chantier à une date D, l'ENTREPRENEUR est tenu de
faire exécuter par un laboratoire agréé les essais complets de réception aux dates suivantes:
- (D)(D + 1 mois)(D + 2 mois) (D + 3 mois) etc... jusqu'à épuisement du lot.
Les essais de réception seront réalisés suivant les modes opératoires définis aux normes N.F.P. 15 300,
301 et 302.
Le prélèvement de ciment sera effectué en présence de l’INGENIEUR et de l'ENTREPRENEUR ou leurs
représentants.
Ces essais seront à la charge totale de l'ENTREPRENEUR.

ARTICLE 5.13- SABLES POUR MORTIER ET BETONS

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 154

Ils proviendront de gisements agréés par le Maître d’Œuvre sur proposition du Cocontractant sous la forme
de la remise des dossiers techniques d’agrément (articles III et V des présentes Spécifications Techniques)
et des PPES (articles 28 et 29 du CCAG/CCAP et article IV des présentes Spécifications Techniques).

Pour ce faire, avant toute exploitation et préalablement à l'étude des bétons, le Cocontractant est tenu
d'effectuer une reconnaissance préalable des gîtes qu'il compte utiliser et de s'assurer que les matériaux
répondent aux caractéristiques requises avant toute exploitation. Les prélèvements d'échantillons seront
uniformément répartis tant en plan qu'en profondeur à raison d'au moins un échantillon pour 100 m3 de
sable. Ces prélèvements seront repérés sur un plan d'implantation et les limites de l'aire ainsi reconnue
seront matérialisées sur le terrain.

5.13.1. Nature
Les sables pour mortier et béton seront des sables de rivière ou carrière non micacés. Ils seront durs,
propres, sains, criblés avec soin, débarrassés de tous détritus organiques ou terreux. Ils devront satisfaire à
l'essai d'alcali-réaction (réalisé suivant la norme ASTM C 282).
Les matériaux latéritiques ne sont pas admis comme agrégats.

5.13.2. Granulométrie
La granularité devra être contenue dans le fuseau de tolérance proposé par le Cocontractant après son
étude granulométrique de composition des bétons et agréée par le Représentant du Maître d'Œuvre.
Exempts de gros éléments et matériaux impropres, les sables respecteront les conditions suivantes :

• Sable pour béton de propreté


La proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de module 38, tamis cinq (5) mm, devra être
inférieure à 10%.

• Sable pour mortier


La proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de module 35, tamis deux virgule cinq (2,5) mm,
devra être inférieure à 10%.

• Sable pour béton armé


La granulométrie devra être contenue dans le fuseau indiqué ci-après :
Proportion en poids d'éléments traversant le tamis de :

0,16 mm 0,315 mm 0,65 mm 1,25 mm 2,5 mm 5 mm


2 à 10% 10 à 30% 28 à 55% 45 à 80% 70 à 90% 95 à 100%

La granularité des sables sera contrôlée par analyse granulométrique par tamisage réalisé suivant la norme
NF EN 933-1/P 18-622. Leur module de finesse doit être compris entre 1,8 et 3,2 (avec une tolérance
maximale de  20%) et leur teneur en fines inférieure à 10%.

5.13.3. Propreté
Les sables pour mortier et bétons ne devront pas contenir d'impuretés, notamment de matières argileuses
et organiques.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 155

Leur équivalent de sable réalisé suivant la NF EN 933-8/P 18-622-8 devra être supérieur ou égal à 80.
Toutefois, les sables dont l'ES est inférieur à cette valeur sont conformes si la valeur au bleu selon NF EN
933-9/P 18-622-9 est inférieure ou égale à 1 g/100 g de fines.

5.13.4. Friabilité des sables


Le seuil du coefficient de friabilité des sables selon NF P 18 - 576 est fixé à 40.

5.13.5. Reconnaissance en cours d’exploitation


Des essais de conformité (analyse granulométrique par tamisage et équivalent de sable) auront lieu en
cours d'exploitation, sur les sables approvisionnés sur aire de stockage par stocks de livraison ou de
production ou tous les 100 m³.

ARTICLE 5.14- GRANULATS POUR BETON


Ils proviendront de gisements agréés par le Maître d’Œuvre sur proposition du Cocontractant sous la forme
de la remise des dossiers techniques d’agrément (articles III et V des présentes Spécifications Techniques)
et des PPES (articles 28 et 29 du CCAG/CCAP et article IV des présentes Spécifications Techniques).

5.14.1. Nature
Les granulats moyens et gros pour bétons proviendront du concassage de roches dures, parfaitement
saines, dégagées de toute gangue ou terre végétale et dont le coefficient de Los Angeles sera inférieure à
35, et le coefficient Micro-Deval en présence d'eau inférieure à 30.
Les matériaux latéritiques ne seront pas admis comme granulats.

Les granulats seront conformes à la norme NF EN 12620 / P 18-601

5.14.2. Granulométrie
Les granulats pour les bétons seront criblés de façon à obtenir les deux classes 5/12,5 et 12,5/25
exprimées en dimensions des mailles carrées des tamis, au sens de la norme NF EN 933-2 / P18-622-2,
soit :
− Refus sur le plus grand diamètre D : inférieur a 20%
− Passant sur le plus petit diamètre d : inférieur à 20%
− Le passant à (d + D)/2 doit être compris entre 1/3 et 2/3.

Les analyses granulométriques par tamisage seront réalisées suivant la norme NF EN 933-1 / P18-622-1.
Le coefficient d'aplatissement déterminé suivant la norme NF EN 933-3/A1 / P18-622-3/A1 sera inférieur
ou égal à 30%.

5.14.3. Propreté
La proportion de passant au tamis de 0,5 mm (NF P 18 - 591) ne devra pas être supérieure à 1,5%.

5.14.4. Homogénéité
Le coefficient d'homogénéité doit être supérieur à 90% pour  = 0,4.

La formule de composition des bétons B 25 et B 30 sera proposée par le Cocontractant après son étude
granulométrique de composition des bétons selon la méthode "Dreux Gorisse" (cf. Georges DREUX -

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 156

Nouveau Guide du béton - Collection UTI - ITBTP - Editions Eyrolles - 1986) et agréé par le Maître
d'Œuvre.

5.14.5. Production et contrôles


a) Préalablement à l'étude des bétons, et pour chaque carrière utilisée, le Cocontractant devra
produire 50 m³ de matériaux. Sur cette production, il sera effectué au moins les essais suivants :
- 2 essais d'analyse granulométrique par tamisage
- 1 essai de propreté
- 1 essai de coefficient d'aplatissement.

Après réception des résultats de ces essais, le Maître d'Œuvre aura un délai de huit (8) jours pour donner
son agrément ou formuler ses observations. En cas de granularité, de propreté ou de forme non conformes,
les études de bétons et donc les bétonnages ne pourront pas démarrer avant que le Cocontractant ait fait la
preuve qu'il peut produire des granulats conformes.

b) Durant la production ultérieure, sur aire de stockage, les essais suivants seront effectués chaque
jour de production sur chaque classe de matériaux :
- 2 essais d'analyse granulométrique par tamisage
- 1 essai de propreté
- 1 essai de coefficient d'aplatissement.

Tout résultat non satisfaisant donnera lieu, suivant sa nature, au lavage, au recriblage ou au rejet du lot
incriminé.

ARTICLE 5.15- EAU DE GACHAGE


L'eau employée pour gâchage des mortiers et bétons devra avoir les qualités physiques et chimiques fixées
par la norme AFNOR B.T.P. 18 303.
Elle devra contenir moins de 2 grammes/litre de matière en suspension et moins de 2 grammes/litre de sels
dissous et sera exempte de matières organiques et de chlore; son effet retardateur de prise sera testé par
rapport à une eau témoin.
L'ENTREPRENEUR devra veiller à protéger les réservoirs et bacs à eau contre les élévations de
température. Le bureau de contrôle pourra arrêter la fabrication des mortiers et bétons s'il juge que la
température de l'eau est trop élevée (supérieure à 30° C).

ARTICLE 5.16 — COFFRAGES


Les coffrages et éventuellement les étaiements seront en bois, métalliques ou autres au choix de
l'ENTREPRENEUR.
Celui-ci justifiera les qualités requises pour un bon comportement des coffrages et soumettra les matériaux
utilisés à l'agrément de l’INGENIEUR
De plus, les coffrages des faces visibles devront être du type pour parements fins au sens donné par le
C.P.C. Ils seront réalisés soit en planches assemblées par rainures et languettes et rabotées après
assemblage, soit en feuilles de contreplaqué avec joints collés ou par tout autre dispositif agréé par le
bureau de contrôle de manière à obtenir un parement lisse, sans bavure ni ségrégation.

ARCTICLE 5.17 — ADJUVANTS


L'emploi des adjuvants devra être soumis à l'accord préalable de l'INGENIEUR. Ils seront choisis parmi la
liste des adjuvants agréés par la COPLA.

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Les bétons d'affaissement au cône d'ABRAMS, supérieur à 8 cm, seront obligatoirement plastifiés.
L'adjuvant devra être mélangé préalablement à une quantité d'eau au moins égale au 1/3 de la quantité
totale prévue.
La centrale devra être équipée d'un dispositif de dosage automatique.

ARTICLE 5.18 - RONDS LISSES EN ACIER POUR BETON ARME (Sans objet)

ARTICLE 5.19 - ARMATURES A HAUTE ADHERENCE

5.19.1. Nuance des aciers


Les armatures à haute adhérence pour béton armé seront de la classe Fe E 400 telle que définie au
chapitre III du titre I du fascicule 4 du C.C.T.G et qui font l’objet d’une fiche d’identification.
La catégorie utilisée sera de l’acier écroui.

5.19.2. Recette
Les armatures seront approvisionnées non pliées en barres.

En règle générale, l’Entrepreneur devra fournir à l’Ingénieur tous les certificats authentifiant l’origine et la
classe des aciers approvisionnés.

5.19.3. Approvisionnement - stockage


Les armatures seront approvisionnées en longueur telle qu’aucune armature transversale des ouvrages
dont le tablier a moins de 12m de largeur droite ne nécessite de recouvrement, que toutes armatures
transversales des autres ouvrages puissent comporter autant de tronçons d’au moins 12m qu’il pourra être
utile pour la bonne valeur technique et pour l’économie des ouvrages, et que les armatures longitudinales
puissent être constituées d’éléments de 12 m au moins.

Les armatures seront stockées sur un platelage en bois ou une aire bétonnée.

ARTICLE 5.20 - ACIERS LAMINES POUR EQUIPEMENT

Les aciers employés pour la réalisation des garde-corps, des joints légers de tabliers et trottoirs, seront des
aciers doux soudables, de la qualité courante du commerce.

Ces aciers ne donneront pas lieu à des essais de recette.

ARTICLE 5.21 – ARMATURES DE PRECONTRAINTE (Sans objet)

ARTICLE 5.22 - REMBLAIS DE FOUILLES ET REMBLAIS CONTIGUS AUX OUVRAGES


Les matériaux utilisés pour la constitution des remblais seront des graveleux latéritiques de même qualité
que ceux utilisés pour la couche de forme.

ARTICLE 5.23 - BADIGEON POUR PAROIS EN CONTACT AVEC LES TERRES


(Art. 54.3 du fasc. 65A du CCTG)
Le badigeon est constitué de goudron désacidifié, de bitume à chaud ou d'une émulsion non acide de
bitume. La composition de ce badigeon est soumise à l'acceptation préalable du maître d'œuvre. Son
épaisseur minimale est de 1 mm.

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ARTICLE 5.24 - BARBACANES


Les gargouilles sur ouvrages et les barbacanes encastrées dans les murets de soutènement, perrés
maçonnés et caniveaux en béton seront constituées par des tuyaux en polyvinyle-chlorure ou acier
galvanisé par immersion dans un bain de zinc et elles auront un diamètre intérieur de quatre-vingt (80)
millimètres.
Les avaloirs sur ouvrages seront constitués par des tuyaux en acier galvanisé par immersion dans un bain
de zinc et ils auront un diamètre intérieur de trois cent (300) millimètres et une épaisseur de quatre (4)
millimètres.

ARTICLE 5.25- GARGOUILLES (Sans objet)

ARTICLE 5.26 - BARRIERE DE SECURITE - Garde-Corps S7

Les barrières normales seront constituées d'éléments en acier. Les spécifications seront conformes au
dossier GC77 du SETRA (mise à jour comprise)
Il est précisé en particulier que tous les éléments des garde-corps S7, ainsi que les pièces de fixation,
seront protégés contre la corrosion par métallisation ou galvanisation à chaud.

ARTICLE 5.27 - BOSSAGES POUR APPAREIL D’APPUI (Sans Objet)

ARTICLE 5.28 - APPAREILS D’APPUI EN CAOUTCHOUC FRETTE (Sans Objet)

ARTICLE 5.29 - PRODUITS POUR CHAPE D’ETANCHEITE


La chape d’étanchéité sera une chape épaisse en asphalte coulé selon le procédé B.3.A décrite ci-après ou
similaire.

5.29.1. Composition du complexe étanche


Le complexe étanche sera constitué comme suit :

- une première couche d’étanchéité en bitume armé auto protégée par une feuille d’aluminium.
Cette couche assure l’étanchéité.
- une deuxième couche en asphalte coulé dit porphyré procurant une deuxième couche de
matériau imperméable et une protection mécanique de l’étanchéité.

5.29.2. Chape de bitume armé


Elle est constituée par une chape de bitume 100/40, légèrement fillerisée (température, bille et anneau :
100°, pénétration : 40), d’une armature de voile de verre et d’une feuille de protection alliage d’aluminium
(alliage A5) gaufrée de 16/100 mm. L’épaisseur totale est de quatre (4) millimètres. Le poids est de quatre
(4) Kilogrammes par mètre carré en moyenne.

5.29.3. Deuxième couche d’étanchéité


Cette couche en matériau imperméable réalise une protection mécanique. Elle est en asphalte coulé qui est
constitué de mastic d’asphalte et de granulats (sable et gravillons durs concassées). La teneur en bitume
sera au moins égale à sept (7) pour cent.
L’identification, selon les normes NFP 84-305, T66.001 et T66.002 sera comprise entre dix (10) et trente
(30) dixième de millimètres.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 159

5.29.4. Description des matériaux de la deuxième couche


L’Entrepreneur devra soumettre au visa du Maître d’Œuvre la composition qu’il se propose d’utiliser en
indiquant notamment les caractéristiques suivantes :

- La nature du composant de base : asphalte naturel (poudre d’asphalte, pains de mastic d’asphalte) avec
l’origine et la teneur en bitume de la roche asphaltique, ou asphalte synthétique avec la nature et l’origine
de fillers ainsi que la dureté du bitume utilisé.
- La nature et l’origine du liant d’apport et des granulats ;
- Le matériel de fabrication et les modalités de son contrôle ;
- Les résultats escomptés d’essais d’identification sur la deuxième couche suivant les normes NF P 84.305,
T66.001 et T 66.002

ARTICLE 5.30. JOINTS DE CHAUSSEE (Sans objet)


ARTICLE 5.31. JOINTS DE TROTTOIR (Sans objet)

ARTICLE 5.32. FOURREAUX


Les fourreaux dans les trottoirs sont en PVC.
Les lance-câbles sont en matériaux imputrescibles ou inoxydables.

ARTICLE 5.33- CORNICHES (Sans objet)

ARTICLE 5.34. DESCENTE D’EAU SUR OUVRAGE D’ART (Sans Objet)

ARTICLE 5.35. PROTECTION CONTRE LA CORROSION DES ACCESSOIRES ET PIECES


METALLIQUES
(Fasc. 56 du CCTG)
Les séparateurs en béton sont considérés comme appartenant à la catégorie 3 définie par l'article 3 du
fascicule 56 du CCTG.
La protection contre la corrosion, y compris celle de la boulonnerie, est assurée par galvanisation à chaud
dans un atelier accepté préalablement par le maître d'œuvre.

ARTICLE 5.36 - MATERIAUX POUR COULIS D’INJECTION DE CABLE DE PRECONTRAINTE (Sans


objet)
ARTICLE 5.37 – DESCENTE D’EAU ET LEURS OUVRAGES D’EXTREMITE
Les ouvrages de descente d'eau seront réalisés simultanément aux bordures caniveau type T2+CSl, Ils
seront réalisés en éléments préfabriqués en béton conformes aux plans du dossier technique.
Les éléments seront posés sur un lit de béton de propreté C150 de 0,10 mètre d'épaisseur moyenne par
l'intermédiaire d'une couche de mortier M30.
Les descentes d'eau seront raccordées, du côté amont aux coupures de bordures caniveau par un ouvrage
en béton Q350, et du côté aval par un ouvrage de pied de descente d'eau, en béton Q350 suivant les plans
types du présent Marché.

ARTICLE 5.38 - GABIONS


Les gabions sont constitués par des cages en grillage galvanisé ayant la forme de parallélépipède
rectangle, sauf formes particulières. Les mailles sont hexagonales et à double torsion.
Les gabions sont définis par les éléments suivants :
- Longueur, largeur et hauteur.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 160

Les hauteurs sont de 1 mètre sauf dans le cas de gabions semelles. La hauteur est dans ce dernier cas de
0,50 mètre. Les largeurs sont de 1 mètre, les longueurs sont de deux mètres sauf cas exceptionnel où elles
doivent être réduites à un mètre.
- Diamètre en mm du fil.
Le diamètre du fil sera égal à 3 mm (tolérance plus ou moins 2% conforme au fil n° 17 de la Jauge de
Paris),
- Dimensions D et d des mailles - d étant la distance entre les deux côtés parallèles de l'hexagone ;
D la distance entre les deux sommets des deux angles aigus. Les dimensions des mailles doubles torsion
seront 100/120 mm (tolérance (5%).
- Poids des gabions.
Le fil pour ligatures et tirants doit être de diamètre 2,2 mm et de même qualité que le fil constituant les
gabions. Le poids de ce fil est évalué par gabion à 5% du poids de celui-ci. Tous les bords du grillage
seront renforcés par des fils de diamètre 3,4 mm pour augmenter la résistance.
- Qualité du fil
Le fil de fer entrant dans la fabrication des gabions ou fourni en vue de la confection des ligatures et tirants
sera à galvanisation riche sur recuit. Tout le fil employé aura une résistance à la traction de 380 à 500 MPa
en accord avec la norme BS 1052/80 "MildSteelWire" (la mesure étant faite avant le tissage). La couverture
en zinc devra résister à six torsions autour d'un mandrin de diamètre égal à quatre fois le diamètre du fil.

ARTICLE 5.39- BARRIERE DE SECURITE GBA


Les ciments, granulats, sables, aciers, coffrages, adjuvants proviendront d’usines et gisements agréés par
le Maître d’Œuvre, et devront satisfaire aux prescriptions suivantes :
5.39.1 - Ciments
Les ciments seront conformes aux spécifications de l’article 5.12 des présentes Spécifications Techniques.
5.39.2. Granulats et sables
Les granulats et sables seront conformes aux spécifications de l’article 5.14 des présentes Spécifications
Techniques pour la classe B25.
Les granulats moyens et gros doivent être approvisionnés en deux fractions : 6/10 et 10/20. Ils devront
avoir un poids spécifique au moins égal à 2,65 t/m3.

5.39.3. Armatures à haute adhérence


Les armatures seront conformes aux spécifications de l’article 5.19 des présentes Spécifications
Techniques et aux spécifications ci-après :
Les armatures doivent être :
Approvisionnées par barres d'au moins six (6) mètres de longueur ;
A haute adhérence HA constituées d'acier de la classe FE.500.
La liaison entre deux barres se fera par recouvrement de 50 cm minimum et pointage aux extrémités.
5.39.4. Adjuvants
Les adjuvants seront conformes aux spécifications de l’article 5.17 des présentes Spécifications
Techniques.
5.39.5. Eau de gâchage
Les eaux de gâchage seront conformes aux spécifications de l’article 5.15 des présentes Spécifications
Techniques.
ARTICLE 5.40 - BORDURES EN BETON ET DESCENTE D’EAU
Les bordures seront de type : Bordures hautes Type T2 ajourée, le cas échéant bordures d’îlot et bordures
P2 dans les agglomérations et les intersections. Pour les ponts des séparateurs type GBA pourront être mis
en place.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 161

Les descentes d'eau seront conformes aux modèles décrits dans le dossier de plans.

Ces éléments seront préfabriqués suivant une méthode et avec un matériel qui devront être agréés par le
Maître d’Œuvre. Ils seront réalisés conformément au Fascicule 31 du C.C.T.G.

Ils seront réalisés avec du béton B30 réalisé avec du ciment CEM I 42,5 dosé au minimum à 400 kg par
mètre cube de béton en place. La dimension maximale des granulats sera de 12,5 mm. Le béton servant à
la fabrication des bordures et descentes d'eau sera ainsi que ses composants soumis aux prescriptions
relatives aux matériaux pour bétons et mortiers, y compris pour les contrôles.

Il ne sera réalisé d'essais systématiques de flexion, toutefois, le Maître d’Œuvre pourra décider de réaliser
de tels essais.
Les bordures préfabriquées auront une longueur de 1 mètre en alignement droit. Pour les zones en courbe,
des bordures de 0,50 et 0,33 m seront fabriquées.

ARTICLE 5.41 - PAVES PREFABRIQUES EN BETON

ARTICLE 5.42 — SIGNALISATION


Il est spécifié que la signalisation routière devra répondre à la dernière recommandation internationale du
CODE DE LA ROUTE.

5.42.1. SIGNALISATION HORIZONTALE - PEINTURES


Toutes les fournitures en matière de signalisation horizontale devraient respecter le référentiel NF2
applicable obligatoirement depuis le 1er janvier 2008. Et toutes les nouvelles règles qui en découlent.
Les peintures pour signalisation horizontale seront réflectorisées et de teinte blanche.
Les produits de marquage ainsi que les microbilles utilisées en saupoudrage pour la rétro réflexion doivent
être obligatoirement certifiés NF2.
Les produits rétro-réfléchissants doivent être utilisés dans la même nature de microbilles que celles
utilisées lors des procédures d’homologation et désignées dans le certificat d’homologation, qu’elles soient
hydrofugées ou non.
Il est rappelé qu’un produit non rétro-réfléchissant NF2, mis en œuvre avec adjonction de billes de verre
homologuées, n’est pas considéré comme un produit rétro-réfléchissant
Les produits de marquage utilisés seront mesurés selon 4 critères :
visibilité de nuit ;
visibilité de jour ;
adhérence ;
à l’état neuf, puis après un cycle sur zones ayant support de 60 000 à 1 000 000 de passage de roues
Les fiches techniques attestant de cette norme NF2 seront fournies.
5.42.2 - SIGNALISATION VERTICALE - LES PANNEAUX (SANS OBJET)
5.42.2.1 - DESCRIPTION DES PANNEAUX
Toutes les fournitures en matière de signalisation verticale (panneaux de signalisation) seront conformes
aux normes françaises NF en vigueur NF P 98-501 P 98-520 à P 98-540, P98-541 et P 98-551 et aux
prescriptions de l’instruction interministérielle sur la signalisation routière définie par l’arrêté du 24
novembre 1967 et par les textes ultérieurs qui l’ont modifié ou complété, ainsi qu’à l’instruction
interministérielle relative à la signalisation de direction(circulaires v 82-31 du 22 mars et n°84-71 du 2
novembre 1984.

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Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 162

Les inscriptions de toute nature (lettres, chiffres) devront correspondre strictement aux modèles donnés par
les instructions sus-visées.
L'année de fabrication, le numéro d'agrément du FOURNISSEUR et le numéro d'homologation seront
inscrits d'une manière indélébile et dans la forme prévue dans la circulaire, au dos des panneaux, en des
endroits où ils pourront facilement être lisibles lorsque l'appareil sera mis en place.
Les panneaux seront réflectorisés. Ces panneaux seront garantis au moins 5 ans.
5.42.2.2 - Cartouches
Les panneaux EB 10 et EB 20 seront surmontés de cartouches de couleur rouge portant la mention du
numéro de la route.
5.42.2.3 - Supports - Fixation
Les supports seront calculés pour résister à la pression maximale de 150 kg/m2.
Les supports seront en tôle galvanisée, de section rectangulaire fermée de 80 x 40 x 2 pour les panneaux
courants et de section 100 x 50 x 3 pour les panneaux de moyenne surface et panneaux de type D 42.
Les panneaux de direction et de localisation, d'une longueur égale ou supérieure à 1,20 m, nécessiteront
deux supports de section 80 x 40 x 2.
Les fixations de panneaux se feront exclusivement à l'aide des attaches fournies avec chaque type de
support.

ARTICLE 5.43 BALISES DE VIRAGES


Les balises de virage, d'intersection ou d'entrée d'ouvrage d'art seront des balises J1 de section circulaire
(diamètre 200 mm) de hauteur 1,30 m par rapport au niveau de l'accotement. Les balises seront des balises
normalisées en PVC, remplies de béton B 20.

Elles porteront un dispositif rétro-fléchissant de la couleur normalisée au Cote D’Ivoire pour les routes
nationales, sauf instruction contraire du Maître d'Œuvre, constitué par une bande de 200 mm de hauteur
placée à 300 mm de la tête de la balise.

CHAPITRE VI - MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX

PARTIE A – INSTALLATION GENERALE DU CHANTIER

ARTICLE 6.1 – PROGRAMME D’EXECUTION DES TRAVAUX — DOCUMENTS

6.1.1 – DOCUMENTS FOURNIS PAR L'ENTREPRENEUR AVANT TOUS TRAVAUX


Dans un délai maximal de 30 jours à dater de l'ordre commencer les travaux, l'ENTREPRENEUR doit
fournir au bureau de contrôle, notamment :
l'organigramme de la direction du chantier et du personnel de maîtrise avec les noms, les dates d'arrivée et
les qualifications,
le plan de sécurité et d'hygiène,
un plan de situation de toutes les zones potentielles d'emprunts incluant le type de faune et de flore existant
sur le site,
Le dispositif de prévention des accidents
le programme détaillé d'exécution des travaux, par mois et par nature d'ouvrage ; ce programme précise
notamment:
les dispositions, méthodes et modes d'exécution que l'ENTREPRENEUR se propose d'adopter pour la
réalisation des travaux,

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 163

les modifications à apporter aux réseaux existants tels que : électricité, téléphone, eau potable,
assainissement, drainage, ainsi que les dates auxquelles ces travaux devront être effectués pour respecter
le délai d'exécution du marché,
les cadences d'exécution,
les ouvrages ou parties d'ouvrages pour lesquels il peut être prévu un travail à plusieurs postes et les
durées correspondantes,
l'évolution des effectifs sur le chantier,
le programme de mobilisation et de démobilisation du gros matériel de construction,
le calendrier prévisionnel des paiements.
L'ENTREPRENEUR doit en outre soumettre au MAITRE D'ŒUVRE, une (1) semaine avant le début de
chaque mois ou, chaque fois que celui-ci ou l'Ingénieur en fait la demande, un programme mensuel détaillé
prenant le jour pour unité de temps (ou des programmes mensuels détaillés) par ouvrage ou nature de
travaux comportant notamment les cinq points énoncés ci-après :
les tâches à accomplir,
les cadences correspondantes,
le principal matériel de construction à utiliser,
les effectifs du personnel à employer,
les approvisionnements dont il faudrait disposer.
Toute modification des installations ou du matériel de construction ou des programmes d'exécution des
travaux est soumise à l'appréciation de L’INGENIEUR.
L’INGENIEUR dispose d'un délai de cinq (05) jours pour présenter ses observations sur les programmes
qui lui sont soumis par l'ENTREPRENEUR.
Le démarrage effectif des travaux sera subordonné à la présentation du planning détaillé au bureau de
contrôle, sans que le délai d'exécution soit de ce fait prolongé.

6.1.2 – DOCUMENTS FOURNIS PAR L'ENTREPRENEUR EN COURS DE TRAVAUX


L'ENTREPRENEUR établit, d'après les pièces contractuelles, les documents nécessaires à la réalisation
des ouvrages, tels que les plans d'exécution, notes de calculs et études de détails.
A cet effet, l'ENTREPRENEUR fait sur place tous les relevés nécessaires et demeure responsable des
conséquences de toutes erreurs de mesure. Il doit, suivant le cas, établir, vérifier ou compléter les calculs
de stabilité et de résistance.
Les plans d'exécution sont cotés et doivent nettement distinguer les diverses natures d'ouvrage et les
qualités des matériaux à mettre en œuvre.
Ils doivent définir complètement, en conformité avec les spécifications techniques figurant au marché, les
formes des ouvrages, la nature des parements, les formes des pièces dans tous les éléments et
assemblages, les armatures et leur disposition.
Les plans, notes de calculs, études de détails et autres documents établis par les soins ou à la diligence de
l'ENTREPRENEUR sont soumis, en cinq (5) exemplaires, au visa du bureau de contrôle, celui-ci pouvant
demander également la présentation des avant-métrés.
Le bureau de contrôle dispose d'un délai de 05 (cinq) jours pour viser chaque plan ou faire connaître les
modifications à y apporter.
Au-delà de ce délai, le plan sera considéré comme approuvé.
L'ENTREPRENEUR ne peut commencer l'exécution d'un ouvrage qu'après avoir reçu le visa du bureau de
contrôle sur les documents nécessaires à cette exécution.
Le visa ou l'absence de visa ne peut en aucun cas engager la responsabilité du bureau de contrôle ou du
MAITRE D'ŒUVRE. Le visa ne peut en aucun cas dégager l'ENTREPRENEUR de sa responsabilité au titre
du marché.

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Ces documents sont fournis en cinq (5) exemplaires.

6.1.3 – DOCUMENTS FOURNIS PAR L'ENTREPRENEUR A LA FIN DES TRAVAUX


L'ENTREPRENEUR doit constituer au cours de l'avancement des travaux un dossier complet des dessins
d'exécution, complété par un dossier environnemental.
Les plans, y compris ceux fournis par l'ENTREPRENEUR, seront aussi nombreux et détaillés que
nécessaire pour fournir des détails complets des ouvrages totalement ou partiellement réalisés.
Pour les travaux des ouvrages, l'ENTREPRENEUR doit fournir les dessins d'exécution correspondants aux
travaux effectivement exécutés.
Dans un délai de 30 jours après la réception provisoire, l'ENTREPRENEUR doit remettre au bureau de
contrôle :
- deux (2) clés USB contenant tous les documents établis par lui mis à jour et rendus conformes à
l'exécution en format numériques,
- cinq (05) copies des documents,

ARTICLE 6.2 - INSTALLATIONS DE CHANTIER


Les installations de chantier comprennent notamment les bureaux de l'ENTREPRISE, les hangars, les
magasins, les ateliers, les logements et installations sanitaires nécessaires à la vie et au travail de
l'ensemble du personnel de l'ENTREPRISE.
Le plan complet de ces installations, avec l'indication des parcs de stationnement du matériel, de l'aire de
stockage des matériaux devra être fourni au bureau de contrôle pour visa. Celui-ci disposera à cet effet d'un
délai de 05 jours suivant la remise du dossier complet des plans.
Ce n'est qu'après visa du bureau de contrôle que l'ENTREPRENEUR pourra entreprendre les travaux
d'installation.
Il appartient à l'ENTREPRENEUR de réaliser à sa charge, toutes les alimentations en eau, énergie
électrique, téléphone et autres, nécessaires au fonctionnement de son chantier.
Il règlera directement aux CONCESSIONNAIRES et ADMINISTRATIONS intéressés les dépenses à sa
charge entière (redevances de toutes natures, frais relatifs à la construction, hors de l'emprise de la route,
de ses installations de chantier, des poteaux, canalisations, conduites, etc. dont il aurait besoin).
Les emplacements nécessaires aux installations de chantier, au stationnement du matériel, au stockage
des matériaux, seront mis gratuitement par le MAITRE D'OUVRAGE à la disposition de
l'ENTREPRENEUR, pour autant qu'il existe sur les lieux des terrains libres, dont le MAITRE D'OUVRAGE
pourra disposer.
A défaut, l'ENTREPRENEUR pourrait être autorisé à utiliser, après accord du bureau de contrôle, d'autres
terrains et il ne pourra pas être remboursé des indemnités qu'il serait amené à verser pour leur occupation.
La remise des emplacements figurera dans le procès-verbal de mise à disposition des terrains.
En cas de déplacement des installations en cours de chantier, l'ENTREPRENEUR devra soumettre au
bureau de contrôle le projet détaillé de ses nouvelles installations de chantier, 01 mois avant la date prévue
pour l'utilisation effective du terrain.
L'ENTREPRENEUR est soumis à obligation de remise en état des sites concernés avant la réception
provisoire, incluant l'enlèvement des murs, plates-formes, décombres, gravats, détritus et terrains pollués
par les activités.

ARTICLE 6.3 - DISPOSITIONS PARTICULIERES

6.3.1 - BUREAU DE CHANTIER (Sans objet)

6.3.1.1 - LOGEMENTS POUR LA MISSION de contrôle (Sans objet)

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6.3.1.2 – INSTALLATION DU LABORATOIRE DE CHANTIER

6.3.1.2.1 - LABORATOIRE DE CHANTIER DE L'ENTREPRENEUR


L'ENTREPRENEUR soumettra à l’INGENIEUR les dispositions qu'il compte prendre pour réaliser les essais
d'agrément ou de composition et les essais d'auto-contrôle, qui sont obligatoires et qui restent à sa charge
exclusive.

6.1.3.2.2 – INSTALLATION DU LABORATOIRE DE CHANTIER DU bureau de contrôle


L’INGENIEUR disposera à ses frais pour effectuer les essais de réception ou de contrôle de conformité,
d'un laboratoire de chantier.
Le choix des locaux et de l’équipement du laboratoire et l’entretien des locaux pendant la durée des travaux
seront à la charge de l’INGENIEUR.

6.3.2 - SERVICE DE CANTINE


Si l'ENTREPRENEUR met en place sur le chantier une installation servant de cantine à ses propres
employés, il pourrait lui être fait obligation de fournir aux agents de l’INGENIEUR et à tout Représentant du
MAITRE D'OUVRAGE et du MAITRE D’ŒUVRE visitant le chantier, un repas de qualité égale à celle des
repas fournis par l'ENTREPRENEUR à son propre personnel.
Les frais de ce repas seront à la charge des UTILISATEURS.
Le prix de ces repas sera identique à celui payé par les employés de l'ENTREPRENEUR.

6.3.3 - MATERIEL TOPOGRAPHIQUE


L’INGENIEUR devra s’équiper pour sa mission du matériel de topographie et ceci à sa charge.

6.3.4 - VEHICULES DE CHANTIER


L’acquisition de véhicules de chantier et leur entretien sont à la charge de l’INGENIEUR.
ARTICLE 6.4 - ETUDE D'EXECUTION

6.4.1 - GENERALITES
L'ENTREPRENEUR sera tenu d'établir, à ses frais, et de soumettre à l’INGENIEUR les différents plans
d'exécution, avec métrés et toutes justifications, avant tout commencement des travaux correspondants.
Ces plans seront fournis en cinq (5) exemplaires.
L'ENTREPRENEUR devra prendre toutes dispositions pour présenter ces plans en temps voulu pour
assurer la continuité des travaux, étant entendu que l’INGENIEUR disposera d'un délai de 03 jours pour
viser chaque plan ou faire connaître les modifications à y apporter.
Au-delà de ce délai, le plan sera considéré comme non approuvé.
Les visas donnés par l’INGENIEUR ne réduisent en rien la responsabilité de l'ENTREPRENEUR.
Les plans d'exécution seront établis pour chacun des corps de travaux ci-dessous :
terrassements, ouvrages d'assainissement, ouvrages de franchissement.
Les plans d'exécution pourront être établis séparément pour chacun des tronçons pouvant éventuellement
donner lieu à une réception partielle.
Après exécution des travaux, l'ENTREPRENEUR fournira à l’INGENIEUR les plans définitifs conformes à
l'exécution et ce dans les conditions définies à l'article 6.1 des présentes Spécifications Techniques

6.4.2 - LEVES AVANT L’EXECUTION DES TERRASSEMENTS


L'ENTREPRENEUR devra procéder à l'implantation du tracé à partir de l'implantation parallèle existante et
des indications des plans.

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L'ENTREPRENEUR procédera aux opérations de levés topographiques, d'établissement des profils en long
et en travers et des métrés correspondants par site d’ouvrage.
Les profils en travers seront levés avant décapage de la terre végétale. Ils ne seront réajustés
contradictoirement après décapage que dans la mesure où des décapages supplémentaires auront été
ordonnés par l’INGENIEUR sur certains tronçons.
L'ENTREPRENEUR remettra à l’INGENIEUR un exemplaire de la cubature et du projet initial,
éventuellement corrigé s'il y a lieu par ses soins, et accompagné du diagramme des mouvements de terre.
Après visa de l’INGENIEUR sur les corrections, six (6) exemplaires lui seront remis dans un délai maximal
d'un (1) mois et deux (2) seront retournés à l'ENTREPRENEUR après visa de l’INGENIEUR.

6.4.3 - PLANS D'EXECUTION DES OUVRAGES DE DRAINAGE


Les plans d'exécution des ouvrages de drainage comprendront :
les plans d'exécution d'ouvrages courants, pour lesquels l'ENTREPRENEUR fournira les dessins types et
un tableau des cotes indiquant par ouvrage toutes dimensions nécessaires à son adaptation au terrain;
les plans d'exécution d'ouvrages nécessitant des aménagements spécifiques en fondation ou aux
extrémités ; les projets correspondants seront établis pour chacun des ouvrages.
Tous les plans d'exécution seront accompagnés des métrés correspondants.
6.4.4 - MODIFICATIONS EVENTUELLEMENT APPORTEES AUX PLANS D’EXECUTION DES
TERRASSEMENTS
En fonction des résultats de contrôle durant les terrassements, l’INGENIEUR pourra prescrire à
l'ENTREPRENEUR certaines modifications de la ligne des terrassements.
Cinq (5) exemplaires du projet modifié seront fournis à L’INGENIEUR, lequel en retournera deux (2) avec
corrections éventuelles à apporter après visa.

ARTICLE 6.5 - ETUDE GEOTECHNIQUE COMPLEMENTAIRE


Le Cocontractant aura à sa charge de contrôler et de compléter, si besoin, les documents non contractuels
remis par l'Administration concernant les données géotechniques relatives à l'exécution du projet et en
particulier :
- carrières et gisements de matériaux pour structures de chaussée (fondation et base) et pour
revêtements selon les dispositions des chapitres V des présentes Spécifications Techniques ;
- portance des sols.

En outre, les documents non contractuels remis par l'Administration concernant les remblais sur matériaux
compressibles devront être contrôlés et complétés par le Cocontractant, à sa charge.
Il soumettra au Maître d’Œuvre un programme détaillé de ces sondages à réaliser. Ce programme, après
approbation par le Maître d’Œuvre, sera réalisé aux frais du Cocontractant et sous contrôle du Maître
d’Œuvre. Sur la base des résultats de ces sondages d’exécution, le Cocontractant rédigera à ses frais et
soumettra au Maître d’Œuvre un rapport sur l’étude des sols compressibles.

PARTIE B – TRAVAUX PREPARATOIRES ET TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX

ARTICLE 6.6 - DEBROUSSAILLEMENT – NETTOYAGE DE L’EMPRISE

6.6.1 - DEBROUSSAILLEMENT
Le Cocontractant doit débarrasser le chantier de tous les arbres, souches, racines, broussailles, haies, bois
morts et toute autre végétation et tous détritus. Les travaux de débroussaillement seront effectués sur une
largeur minimum dépassant de 2,50 m de part et d'autre de l’assiette des travaux, et jusqu'au droit des
façades dans les zones bâties.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 167

Toutes les branches surplombant la plate-forme seront coupées suivant une verticale passant par la limite
de débroussaillement. Seront abattus tous les arbres surplombant les abords et menaçant de tomber sur la
route et de barrer la circulation après une tornade.

Si les arbres enlevés appartiennent à l'Etat, ils seront remis à l'Administration et le Cocontractant se
conformera aux règles de celui-ci. Si les arbres appartiennent à des particuliers, ils leur seront remis. Tous
les débris non attribués seront évacués en des lieux de dépôt agréés par le Maître d’Œuvre.

Les trous formés par l'enlèvement des souches et des racines doivent être rebouchés à l'aide de matériaux
utilisables pour les remblais aux frais du Cocontractant.
Ces matériaux seront soigneusement compactés conformément aux spécifications relatives aux remblais.

Seul l'enlèvement d'arbres de circonférence supérieure à un mètre compté à un mètre cinquante (1,5m) du
sol sera payé par le Cocontractant s’il ne s’agit pas de rôniers ou de palmiers. L'enlèvement d'arbres de
diamètre inférieur est compris dans le débroussaillement, de même que l’enlèvement des rôniers et
palmiers.

Le débroussaillement et l'enlèvement d'arbres ne doivent en aucun cas être en avance de plus de dix (10)
jours sur les opérations de terrassements. Les dépôts doivent être nettoyés au fur et à mesure de
l’avancement du projet.

6.6.2 - ABATTAGE ET DESSOUCHAGE DES ARBRES


L'ENTREPRENEUR procèdera également à l'abattage et au dessouchage des arbres existants qui seront
classés pour des questions de règlement en deux catégories, sauf en ce qui concerne les palmiers et
cocotiers, dont la rémunération est comprise dans le prix de débroussement :
arbres dont la circonférence mesurée à 1,50 mètre du sol est supérieure ou égale à 1 mètre;
arbres dont la circonférence mesurée à 1,50 mètre du sol est strictement supérieure à 3 mètres.
L'abattage des arbres comprend également le dessouchage, l'enlèvement de toutes les racines et produits
végétaux de toutes sortes, le remblaiement des trous formés par l'enlèvement des souches et des grosses
racines.
Les produits de l'abattage et du dessouchage seront évacués hors de l'emprise et mis en dépôt en des
lieux agréés par l’INGENIEUR.
Dans les mêmes conditions, l'ENTREPRENEUR sera tenu d'abattre des arbres morts de grandes
dimensions situés au-delà de l'emprise et qui risqueraient, en tombant, de couper ou d'obstruer la
circulation. Les abattages complémentaires seront soumis préalablement à l'accord de l’INGENIEUR.

ARTICLE 6.7 - DECAPAGE DE LA TERRE VEGETALE ET ENGAZONNEMENT


La terre végétale sera décapée là où elle existe dans l'assiette des terrassements, c'est-à-dire entre crêtes
des talus de déblais et pieds des talus de remblais. Dans les zones en remblais, les produits de décapage
de la terre végétale seront, après avoir été expurgés notamment de racines et de débris végétaux, étalés
sur les talus préalablement réglés et réceptionnés. Ces talus feront l'objet, si nécessaire, d'exécution de
redans appropriés de fixation des terres.
Les lieux de dépôt de la terre végétale, obtenue comme indiqué ci-dessus par décapage, seront soumis à
l'agrément de l’INGENIEUR. Les produits de décapage seront, dans tous les cas disposés de manière à ne
pas gêner l'écoulement des eaux et la circulation.

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Une couche de terre végétale de 0,2 mètre d'épaisseur maximale sera exécutée uniquement dans les
zones en remblai. Après sa mise en place sur les talus de remblais, l'ENTREPRENEUR exécutera un
engazonnement de ceux-ci par repiquage.
S'il en est requis par l’INGENIEUR, l'ENTREPRENEUR exécutera des travaux de consolidation des talus
par fascinage, conformément aux prescriptions du fascicule 35 du C.P.C.
Le fascinage comprend la fourniture de piquets épointés de section 0,025 m x 0,05 m x 0,60 m et leur
battage, de fascines de 0,025 mètre d'épaisseur et de 0,15 mètre de large et leur mise en place à cheval
sur les têtes de piquets. Les fiches seront espacées de 1,00 mètre, les lignes étant espacées de 3,00
mètres et en pente de 10 %.

ARTICLE 6.8 - DEMOLITION DES OUVRAGES EXISTANTS


Les ouvrages existants à remplacer seront démolis et reconstruits selon les nouvelles Spécifications
Techniques du présent marché.
La démolition d'un quelconque de ces ouvrages ne pourra être commencée avant la mise en place d'un
dispositif permettant le maintien de la circulation pendant et après la démolition.
Sauf instructions contraires de l’INGENIEUR, les fondations des ouvrages à démolir seront descendues
jusqu'au lit de la rivière ou à 0,30 mètre au-dessous du terrain naturel. Si les fondations existantes sont
situées dans l'emprise d'un nouvel ouvrage, elles devront être démolies de manière à permettre la
construction des fondations du nouvel ouvrage.
Les ouvrages métalliques (glissières, parapets, etc...) seront soigneusement démontés et mis en dépôt.
Tous les matériaux de récupération seront placés au-dessus du niveau des plus hautes eaux sur les aires
désignées par l’INGENIEUR. Ils resteront propriété du MAITRE D'OUVRAGE.
L’INGENIEUR pourra éventuellement prescrire à l'ENTREPRENEUR de transporter les matériaux
récupérés jusqu'au Service Départemental des Travaux Publics le plus proche. L'usage d'explosifs ou toute
autre opération de démolition risquant d'endommager le nouvel ouvrage sera prohibé.
Les tranchées et puits nécessités par la démolition seront remblayés.

ARTICLE 6.9 - DEMOLITION DE CHAUSSEE EXISTANTE


ARTICLE 6.10 - EXPLOITATION DU RESEAU ROUTIER
6.10.1 SUJETIONS D'EXPLOITATION DU RESEAU ROUTIER
L'ENTREPRENEUR ne pourra pas se prévaloir, ni pour éluder les obligations de son marché, ni pour élever
une réclamation, des sujétions qui résulteront du maintien de la circulation qu'il doit assurer à ses frais en
toutes circonstances sur les routes existantes que coupe ou emprunte sa zone projet.

6.10.1.1 - ORGANISATION DE LA CIRCULATION PROVISOIRE


L'ENTREPRENEUR doit, à ses propres frais, exécuter et entretenir sur le chantier et aux abords du
chantier une signalisation routière, un éclairage, des feux, et éventuellement des panneaux réfléchissants,
des barrières et autres dispositifs destinés à diriger et régler la circulation publique.

6.10.1.2 - ORGANISATION DE LA CIRCULATION A VOIE UNIQUE


Il est notamment indiqué à l'ENTREPRENEUR que, s'il désire réaliser les travaux en fermant la route par
moitié, il devra obtenir une autorisation préalable de l’INGENIEUR qui portera une attention particulière à la
largeur disponible pour la circulation et à la longueur de voie unique.
L'ENTREPRENEUR doit réaliser ses travaux de façon à occasionner le minimum d'obstacles, de gêne et
de retard à la circulation publique et il est responsable de la mise en place d'une organisation adéquate de
la circulation publique empruntant ces tronçons à voie unique.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 169

L'ENTREPRENEUR doit réaliser toutes les déviations nécessaires au maintien sans interruption de la
circulation publique. Il devra, notamment, les entretenir à ses frais et voire même les remettre, si
nécessaire, en état après chaque pluie et chaque crue.
En cas de carence de l'ENTREPRENEUR, en particulier s'il n'assurait pas le maintien de la circulation ou
en cas de danger, le MAITRE D’ŒUVRE se réserve le droit, sans mise en demeure préalable et aux frais
de l'ENTREPRENEUR, de prendre toutes mesures utiles, sans que pour autant cette intervention ne
dégage la responsabilité de l'ENTREPRENEUR.

6.10.2 - SUJETION RESULTANT DE LA PROTECTION DES OUVRAGES EXISTANTS

6.10.2.1 - PROTECTION DES OUVRAGES EXISTANTS


L'ENTREPRENEUR protégera les installations existantes de toute sorte contre tout dommage ou
interruption de service, pouvant résulter du fait de ses opérations de transport ou de celles d'un quelconque
de ses sous-traitants.

6.10.2.2 - DISPOSITIONS PARTICULIERES RELATIVES A LA PROTECTION DES VOIES


L'ENTREPRENEUR devra prendre toutes dispositions pour que ses engins chenillés ne dégradent pas les
routes existantes. Il devra les transporter sur remorques ou recouvrir de platelage les voies empruntées.
L'ENTREPRENEUR aura à sa charge l'entretien courant des voies empruntées, sous réserve de
l'approbation des itinéraires par le MAITRE D'ŒUVRE.

6.10.2.3 - PRECAUTIONS A PRENDRE AU VOISINAGE DES CABLES ET CANALISATIONS


Au cas où le personnel ou les engins de l'ENTREPRENEUR causeraient un dommage à ces canalisations
ou câbles, les travaux de réparation seront exécutés aux frais de l'ENTREPRENEUR.

6.10.3 - POLICE DE CHANTIERS


L'ENTREPRENEUR doit prendre sur ses chantiers toutes les mesures d'ordre et de sécurité propres à
éviter tous accidents et toutes atteintes à l'ordre public.
Il assure notamment l'éclairage et le gardiennage de ses chantiers, ainsi que leur signalisation tant à
l'intérieur de ceux-ci, qu'à l'extérieur. Il en est de même pour la clôture, dont il a la charge exclusive.
Il doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que les travaux ne causent un danger aux
tiers, notamment pour la circulation si celle-ci n'a pas été déviée.
Les points de passage dangereux, le long et à la traversée des voies de communication, doivent être
protégés par des garde-corps provisoires ou par tout autre dispositif approprié. Ils doivent être éclairés et,
au besoin, gardés.
L'ENTREPRENEUR veille notamment à ce que les travaux et installations de son Entreprise n'occasionnent
au trafic sur routes, ni gêne, ni entrave, autres que celles admises dans le marché.
Toutes les mesures d'ordre et de sécurité prescrites ci-dessus sont à la charge de l'ENTREPRENEUR.
En cas d'inobservation par l'ENTREPRENEUR des prescriptions ci-dessus, l’INGENIEUR peut prendre, les
mesures nécessaires, à tous moments, aux frais, risques et périls de l'ENTREPRENEUR, dix (10) jours
après mise en demeure restée sans effet.
En cas d'urgence ou de danger immédiat, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure
préalable et sans délai.
L'intervention de l’INGENIEUR ne dégage pas la responsabilité de l'ENTREPRENEUR.

6.10.4 - SIGNALISATION DES CHANTIERS - CIRCULATION PUBLIQUE


Lorsque les travaux affectent la circulation publique, la signalisation à l'usage du public doit être conforme
aux instructions réglementaires en la matière. Elle est réalisée par l'ENTREPRENEUR et à ses frais.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 170

L'ENTREPRENEUR a à sa charge la fourniture et la mise en place des panneaux et des dispositifs de


signalisation nécessaires.
Avant la nuit, les installations de chantier et les voies ouvertes à la circulation sont éclairées au moyen de
lanternes d'une intensité lumineuse suffisante pour assurer, le cas échéant, en toute sécurité la circulation
terrestre et la navigation maritime ou aérienne.
Si le marché prévoit une déviation de la circulation, l'ENTREPRENEUR a la charge, dans les mêmes
conditions que celles prévues ci-dessus, de la signalisation aux extrémités des sections où la circulation est
interrompue et de la signalisation des itinéraires déviés.
L'ENTREPRENEUR doit informer par écrit les services compétents, au moins cinq (5) jours ouvrables avant
la date de commencement des travaux, en mentionnant, s'il y a lieu, le caractère mobile du chantier.
L'ENTREPRENEUR doit, dans les mêmes formes et délai, informer les services compétents du repliement
ou du déplacement du chantier.
L'ENTREPRENEUR reste seul et entièrement responsable de tous les accidents ou dommages causés aux
tiers, au cours de l'exécution des travaux, par le fait de son matériel, d'erreurs ou d'omissions concernant la
signalisation.
Si l’INGENIEUR l'estime nécessaire, les installations de chantier doivent, aux frais de l'ENTREPRENEUR,
être matériellement délimitées, notamment, par des lignes de fils de fer placées sur des poteaux en bois ou
métalliques ; les frais correspondants étant à la charge exclusive de l'ENTREPRENEUR, les prix unitaires
du marché doivent tenir compte de cette disposition.

6.10.5 - MAINTIEN DES COMMUNICATIONS - ECOULEMENT DES EAUX


L'ENTREPRENEUR doit, à ses frais et sous sa responsabilité, conduire les travaux de manière à maintenir
en permanence les communications de toutes natures traversant le site des travaux, notamment celles qui
intéressent la circulation du public ainsi que l'écoulement des eaux.
En cas d'inobservation par l'ENTREPRENEUR des prescriptions ci-dessus mentionnées, l’INGENIEUR
peut prendre aux frais, risques et périls de l'ENTREPRENEUR, les mesures nécessaires dix (10) jours
après mise en demeure restée sans effet.
En cas d'urgence ou de danger immédiat, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure
préalable et sans délai.

6.10.6 - SUJETIONS RESULTANT DU VOISINAGE DE CHANTIERS


L'ENTREPRENEUR ne peut se dégager d'aucune obligation lui incombant au titre du marché, ni élever de
réclamation sur le fondement de sujétions qu'il supporterait du fait de travaux exécutés par des tiers.

ARTICLE 6.11- PURGE SUR SOL COMPRESSIBLES


Si les opérations de compactage du fond de forme ou de fond de fouille mettent en évidence des zones
localisées de portance insuffisante, l'entrepreneur est tenu de réaliser toutes les purges que le maître
d’œuvre jugera nécessaire de faire exécuter.
Les dimensions en surface et en profondeur des zones à purger seront déterminées par le maître d'œuvre
ou par le laboratoire qu'il aura désigné pour assurer les contrôles. Pour la prise en compte de la purge, on
considérera comme niveau de référence le niveau d'assise des remblais obtenu après décapage ou le
niveau du fond de forme après déblais.
Les déblais des purges seront réalisés conformément aux stipulations de l'article 6.12.1 des présentes
Spécifications Techniques, les produits en provenance des purges seront évacués à la décharge.
Le remblaiement de la purge sera réalisé avec des matériaux de remblais, similaires à ceux composant la
couche de fondation.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 171

Si après exécution d'une première purge, il s'avère que les portances nécessaires ne sont pas atteintes,
l'entrepreneur devra entreprendre une seconde purge.
Avant réalisation de cette dernière, l'entrepreneur devra préalablement justifier que le défaut de portance
n'est pas dû à un manque de compactage et dans le cas contraire poursuivre le compactage pour obtenir
les valeurs définies au 6.12.3 ; toute intervention sera soumise à l'accord préalable du maître d'œuvre.
Seuls seront pris en compte les volumes de purges et de matériaux de substitution extraits ou mis en
œuvre en deçà de la limite inférieure de la première purge.

ARTICLE 6.12 - MOUVEMENTS DES TERRES DES TERRASSEMENTS

6.12.1 EXECUTION DES DEBLAIS


Les opérations de déblais ne pourront commencer avant que l'ENTREPRENEUR n'ait fait agréer par
l’INGENIEUR les travaux préparatoires, objets des articles 6.5 et 6.6 des présentes Spécifications
Techniques
Après décapage de la terre végétale, les matériaux de déblais seront réutilisés en remblais. Lors de
l'exécution des déblais, l'ENTREPRENEUR devra tenir l’INGENIEUR informé des différents matériaux
rencontrés, en particulier ceux dont la qualité n'est pas conforme aux spécifications du paragraphe 5.2.2 de
l'article 5.2.
L'ENTREPRENEUR devra obtenir l'accord préalable de l’INGENIEUR avant de mettre des matériaux au
rebut. Tous les matériaux non réutilisables en remblais seront mis en dépôt sur dans un lieu et selon un
mode agréé par l’INGENIEUR, conformément à la réglementation en vigueur, aux clauses
environnementales du présent marché et aux prescriptions de l’INGENIEUR.
L'ENTREPRENEUR devra assurer en permanence l'évacuation rapide et efficace des eaux pluviales au fur
et à mesure de l'exécution des terrassements en déblais, de façon à éviter toute humidification affectant le
compactage.
L’INGENIEUR pourra prescrire à tout moment l'exécution de fossés en crête de talus.
Les travaux doivent être menés de façon telle qu'après le réglage les talus de déblais soient réalisés aux
tolérances de cinq centimètres (5 cm) en distance par rapport à l'axe.
Tous les fonds de déblais seront soigneusement compactés de façon à obtenir in situ une densité sèche au
moins égale à 95 % de la densité sèche maximum donnée par l'essai Proctor modifié.
Les cotes altimétriques des fonds de déblais ne devront pas différer de plus de deux centimètres (2 cm) de
celles du projet.
Dès que le fond du déblai sera amené à sa cote définitive, l'ENTREPRENEUR devra procéder à l'exécution
des fossés afin de permettre un drainage correct des terrassements. Ces fossés devront être entretenus
durant toute la durée du chantier.
Il sera effectué un levé de profils en travers de la section déblayée.
Il appartient à l'ENTREPRENEUR d'assurer à ses frais, en cours d'exécution, l'assainissement de la plate-
forme afin d'éviter toute imbibition des matériaux. Il devra, à cet effet, ouvrir des saignées, fossés ou
ouvrages provisoires de toute nature propre à assurer en toutes circonstances l'écoulement permanent des
eaux.

6.121.1 - MATERIAUX DE SUBSTITUTION DES FONDS DE DEBLAIS


Comme indiqué au paragraphe 5.2.5 de l'article 5.2, l’INGENIEUR se réserve la possibilité de renforcer les
fonds de déblais par la mise en place de matériaux de substitution de caractéristiques géotechniques
identiques à celles précisées au paragraphe 5.2.4 de l'article 5.2.

6.121.1.2 - DEBLAIS ROCHEUX FRIABLES

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 172

Sont considérés comme tels, les déblais rocheux en banc continu ou en carapace qui nécessitent pour leur
extraction l'emploi d'un ripper à dent unique, porté par un tracteur à chenilles de 260 CV.

6.12.1.3 - BLOCS ROCHEUX


Les blocs rocheux d'un volume inférieur à 2 mètres cube n'entrent pas dans la catégorie des déblais
rocheux définis au paragraphe 6.9.1.3 de l'article 6.9 et sont considérés comme inclus dans la masse du
déblai qui les entoure et payés comme tels.
Les blocs rocheux d'un volume supérieur à 2 mètres cube, et dont la destruction ne peut se faire qu'à
l'explosif, seront considérés comme déblais rocheux compacts.

6.12.2 - EXECUTION DES REMBLAIS


Toutes les assises de remblais seront, sur demande de l’INGENIEUR, préalablement compactées de façon
à obtenir in situ une densité sèche au moins égale à 90 % de la densité sèche maximale donnée par l'essai
Proctor modifié.
L’INGENIEUR avisera l'ENTREPRENEUR quant aux dispositions à prendre dans le cas de rencontre de
terrains d'assise gorgés d'eau.
Les opérations de remblais ne pourront commencer avant que l'ENTREPRENEUR n'ait fait agréer par
l’INGENIEUR les travaux préparatoires, objet des articles 6.5 et 6.6 des présentes Spécifications
Techniques
Au droit des remblais, l'ENTREPRENEUR devra s'assurer de la nature et des qualités portantes des
matériaux d'assise. Au cas où il serait décelé la présence d'une poche de vase ou de matériaux de
mauvaise tenue, l'ENTREPRENEUR devra en aviser immédiatement l’INGENIEUR, qui lui donnera toutes
instructions à cet effet. Le Bureau de contrôle pourra prescrire à l'ENTREPRENEUR la purge de ces
matériaux sur une épaisseur qu'il fixera et leur remplacement par des matériaux de qualité.
Les matériaux purgés seront évacués et mis en dépôt dans une zone désignée par l’INGENIEUR.
Les remblais seront montés par couches successives de trente centimètres (0,30 m) d'épaisseur maximale
après compactage.
L'ENTREPRENEUR devra veiller tout particulièrement à ce que les bords des talus soient à la même
compacité que les corps des remblais et prendra, à cet effet, toutes dispositions et précautions qui
s'imposent.
Les travaux doivent être conduits de telle manière qu'après compactage et réglage, les profils de talus
indiqués dans les plans soient réalisés aux tolérances près de plus ou moins cinq centimètres (5 cm).
L'attention de l'ENTREPRENEUR est attirée sur le fait que le profil des talus doit être obtenu par réglage
exécuté en "déblai" et non par rechargement, de façon à éliminer toute sur-largeur non compactée.
Les densités sèches in situ à obtenir seront au moins égales à :
90 % de la densité sèche maximum donnée par l'essai Proctor modifié pour le corps des remblais,
95 % de la densité sèche maximum donné par l'essai Proctor modifié pour les soixante (60) centimètres de
la couche de forme mise en place en deux couches de 0,30 m chacune, après compactage.

6.12.3 — PLATE-FORME
La plate-forme, constituant l'assise du corps de chaussée dont les caractéristiques géométriques sont
définies sur les plans incorporés au marché, fera l'objet après exécution de tous les ouvrages de drainage,
des terrassements et après les substitutions de matériaux éventuelles visées aux paragraphes 5.2.4 et
5.2.5 de l'article 5.2 des présentes Spécifications Techniques, d'un réglage et d'un compactage soignés
permettant d'obtenir :
une arase des terrassements réglée altimétriquement à plus ou moins 2 cm,

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 173

95 % de la densité sèche maximum donné par l'essai Proctor modifié pour les zéro virgule soixante mètre
(0,60 mètre) de la couche de forme mise en place en deux couches de 0,30 mètre chacune, après
compactage.
Avant le compactage et le réglage de la plate-forme, les ponceaux, les ouvrages de drainage et tous les
autres ouvrages situés sous le niveau de celle-ci doivent être terminés, y compris la mise en œuvre et le
compactage du remblai qui les recouvre. L'ENTREPRENEUR doit obtenir par écrit de l’INGENIEUR
l'agrément de ces ouvrages, ceci ne dégageant en rien l’ENTREPRENEUR de sa responsabilité.
L'ENTREPRENEUR devra assurer en permanence, même en cours d'exécution, l'évacuation rapide et
efficace des eaux pluviales hors de la plate-forme, de façon à éviter son imbibition ou humidification des
matériaux. A cet effet, les fossés, les drains, les évacuations et les ponceaux doivent être en état
permanent de fonctionnement.
De plus, l'ENTREPRENEUR devra ouvrir des saignées, fossés ou ouvrages provisoires de toutes natures
propres à assurer en toutes circonstances l'écoulement permanent des eaux.

6.12.4 - RECEPTION EN COURS DE TRAVAUX DES TERRASSEMENTS ET DE LA PLATE-FORME


L'ENTREPRENEUR doit solliciter l'agrément écrit de l’INGENIEUR pour les zéro virgule soixante mètre
(0,60 mètre) de la couche de forme mise en place en deux couches de 0 ,30 mètre chacune, après
compactage avant d'entreprendre l'exécution du corps de chaussée. Ce n'est qu'après autorisation écrite
de l’INGENIEUR que l'ENTREPRENEUR pourra mettre en place la couche de fondation.
Cette réception portera notamment sur le réglage de la plate-forme et tiendra compte des contrôles
effectués par l’INGENIEUR. Le contrôle de réception comportera des mesures au déflectographe. Toutes
les déformations admises devront être inférieures ou égales à 140/100 mm.
En cas de malfaçon ou de non-conformité, les travaux de terrassements seront repris à la charge de
l'ENTREPRENEUR. La réception en cours de travaux ne dégage en rien l'ENTREPRENEUR de ses
obligations et responsabilités relatives aux réceptions provisoire et définitive telles que définies C.C.A.P.

ARTICLE 6.13 - DEPLACEMENT DES RESEAUX

Il appartient au Cocontractant de vérifier avant travaux l’existence de réseaux. Il est responsable de tous les
désordres qui pourraient survenir lors des travaux (notamment une coupure de réseau non programmée) et
devra en supporter intégralement les coûts.

PARTIE C - TRAVAUX DE CHAUSSEE

ARTICLE 6.14 – COUCHE DE FONDATION OU BASE EN SABLE ARGILEUX OU GRAVELEUX


LATERITIQUE POUR CHAUSSEE ET ACCOTEMENTS
Après l'agrément écrit de la Mission de Contrôle du fond de décaissement, pour accotement, l’Entrepreneur
mettra en œuvre la couche de fondation sur toute la largeur, telle que définie sur les plans du marché.
L'entrepreneur prendra toutes les dispositions afin que les teneurs en eau des matériaux crus de fondation
à l'approvisionnement n'excèdent pas 2% de la teneur en eau optimale donnée par l'essai proctor modifié
afin de préserver la couche de plate-forme.

Les matériaux utilisés seront des sables argileux ou graveleux latéritiques :


l'indice de plasticité IP devra être inférieur à 20,
le pourcentage d'éléments passant au tamis de 80 microns devra être inférieur ou égal à 20,
le C.B.R. après 96 heures d'imbibition et à 95 % de la densité sèche maximum donnée par l'essai Proctor
modifié devra être supérieur ou égal à 30,
les matériaux seront stabilisés au ciment à 4%

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 174

la teneur en eau in situ de compactage ne devra pas varier de plus de 2 points de la teneur en eau optimale
donnée par l'essai Proctor modifié,
le compactage sera mené de façon à obtenir une densité sèche in situ au moins égale à 95 % de la densité
maximale donnée par l'essai Proctor modifié.
L’Ingénieur procédera à des contrôles de l'épaisseur minimale prescrite de la couche de base des
accotements. Ces contrôles pourront être réalisés aux emplacements des mesures de densité en place ou
à des emplacements différents désignés par l’Ingénieur.
La tolérance altimétrique est de plus ou moins un centimètre (+ ou - 1 cm) par rapport à la cote du projet.
Si cette épaisseur minimale et la tolérance altimétrique prescrite n'étaient pas respectées, l’Entrepreneur
serait tenu de reprendre à ses frais la section concernée soit par apport de matériaux, soit par élimination
en déblai des matériaux. Dans les deux cas, il devra procéder à une scarification de la couche de fondation
et à son compactage.
L’Entrepreneur prendra toutes dispositions pour éviter tout "feuilletage" des matériaux.
L’Ingénieur procèdera également à des mesures au déflectographe. Toutes les déformations admises
devront être inférieures ou égales à 110/100 mm. Si la déformation de la couche ne respectait pas ce
critère, l’Entrepreneur serait tenu de reprendre à ses frais le tronçon incriminé, soit par apport d'une couche
supplémentaire, soit par substitution des couches sous-jacentes.
ARTICLE 6.15– COUCHE DE BASE EN GRAVE BITUME (SANS OBJET)
ARTICLE 6.16 – COUCHE DE BASE EN GRAVE CONCASSEE 0/31.5 MM (Selon itinéraire)
Les matériaux utilisés seront des tout-venants de grave 0/31.5 mm entièrement concassées de granite dont
les caractéristiques sont définies notamment dans l'article 5.3 de la présente spécification technique. Après
compactage, la densité sèche en place ne devra pas être inférieure à 2,30 pour un matériau de poids
spécifique de 2,65 environ.

L'INGENIEUR procédera à des contrôles d'épaisseur de la couche de base. Ces contrôles pourront être
réalisés aux emplacements des mesures de densité en place ou à d'autres emplacements désignés par
celui-ci.
L'épaisseur minimale de la couche de base devra en tous points de cette dernière être respectée. La
tolérance altimétrique est de plus ou moins un centimètre (± 1) par rapport à la cote projet.

Si cette épaisseur minimale et la tolérance altimétrique prescrites n'étaient pas respectées,


l'ENTREPRENEUR serait tenu de reprendre à ses frais la section concernée. Dans les deux cas, il devra
procéder à une scarification de la couche de base et à son recompactage.

Une planche d'essai est réalisée avec un contrôle systématique des compacités obtenues par l'utilisation
progressive des engins de l'atelier de compactage (mais obligatoirement avec une progression géométrique
du nombre de passes). Cette planche d'essai d'une longueur de 250 m au minimum se fait aux frais du
Cocontractant et en dehors du chantier lui-même, sur une plate-forme équivalente à la plate-forme du
projet. La réalisation de cette planche d'essai permet de définir :

le mode d’emploi de l’atelier de compactage (nombre d'engins, lestage, ordre de passage, vitesse de
marche, pression de gonflage des pneumatiques) et le nombre de passes nécessaires pour chaque engin
dans le but d’obtenir la compacité requise,
la cadence de répandage et la capacité maximale de l’atelier de compactage,
les modalités de l’arrosage à la production et des amendements lors de la mise en œuvre.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 175

L'ENTREPRENEUR déterminera à partir de planches d'essais, la teneur en eau qui lui permettra, compte
tenu des moyens de compactage qu'il doit mettre en œuvre et des caractéristiques des matériaux de
couche de base, d'obtenir une densité sèche in-situ supérieure à 2,30.

Quelle que soit la teneur en eau obtenue, l'ENTREPRENEUR prendra toutes dispositions pour éviter une
imbibition notable de la couche de fondation. Dans le même ordre d'idées, l'ENTREPRENEUR devra
prendre toutes dispositions pour éviter toute ségrégation des matériaux au cours de l'approvisionnement, la
mise en place et le compactage de ces derniers.

A cet effet, l'ENTREPRENEUR devra veiller à ce que:

la hauteur de stockage des granulats en carrière n'excède pas 6 mètres;


les matériaux soient transportés avec une certaine teneur en eau initiale.

ARTICLE 6.17 - STABILISATION DE LA COUCHE DE BASE (4% DE CIMENT)


Les matériaux mis en œuvre pour couche de fondation seront des graveleux naturels sélectionnés ou du
sable argileux devant être stabilisés par un dosage au ciment de 4% minimum selon le cas, sous réserve
de l’appréciation de l’INGENIEUR.
L'incorporation du ciment se fera par malaxage homogène dans la masse in situ. Les écarts de dosage ne
devront en aucun cas et en tous points, différer de 0,5 % du dosage prescrit.
Avant compactage, le sol sera pulvérisé et on contrôlera que la pulvérisation atteint au moins 50 % (c'est-
àdire que le poids du sol passant au tamis de 5 mm après pulvérisation devra être au moins égal à 50 % du
poids total).
Au moment du compactage des matériaux stabilisés au ciment, la teneur en eau in situ devra être comprise
entre la teneur en eau optimum donnée par l'essai Proctor modifié et cette même valeur diminuée de 2 %.
On mesurera donc la teneur en eau avant incorporation du ciment et avant tout malaxage, puis on corrigera
celle-ci en arrosant ou en aérant de façon homogène.
On contrôlera l'homogénéité du malaxage en vérifiant notamment que la couleur du sol ciment est uniforme
et que l'épaisseur malaxée est bien constante et en conformité avec l'épaisseur prescrite à obtenir.
Des contrôles de dosage seront effectués par l'INGENIEUR. Au cas où un contrôle ferait apparaître dans la
masse une teneur en ciment variant de + 20 % du dosage prescrit, la section en cause serait reprise
entièrement aux frais et risques de l'ENTREPRENEUR.
Après compactage, la densité sèche in situ ne devra pas être en tous points de la couche de base
inférieure à 95 % de la densité sèche maximum donnée par l'essai Proctor modifié.
L'ENTREPRENEUR prendra toutes dispositions pour éviter tout "feuilletage" des matériaux.
L'indice C.B.R. après 72 heures de cure à l'air, 96 heures d'imbibition, et à 95 % de la densité sèche
maximale donnée par l'essai Proctor modifié, devra être au moins égal à 160 pour un dosage du matériau
de couche de fondation à 4%.
Il est précisé que ces mesures s'entendent en laboratoire sur des éprouvettes confectionnées in situ avec
du matériau malaxé et prélevé sur la route à des endroits définis par l'INGENIEUR.

ARTICLE 6.18 - IMPREGNATION DE LA COUCHE DE BASE ET DES ACCOTEMENTS

6.18.1 — COUCHE DE BASE


Sur la couche de base préalablement dressée et balayée, de façon à faire apparaître la mosaïque des
grains, et humidifiée s'il y a lieu, la couche d'imprégnation sera réalisée par l'application d'une émulsion
cationique de bitume ECL60 ou de bitume fluidifié 10/15 à raison de 1,1 kg/m², si cette quantité de liant peut

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 176

être absorbée en 24 heures, en pulvérisation uniforme par une répandeuse, sous pression suffisante et à
température minimale de 40C et maximale de 70C.
Pour une pulvérisation uniforme sans atomisation dans les limites de température prescrites, la répandeuse
sera munie d'un tachymètre enregistreur des mètres/minute pour une vitesse constante durant l'opération et
d'un débitmètre enregistreur des litres/minute passant à travers les gicleurs. De plus, la répandeuse sera
munie d'un thermomètre précis et sensible. Ces trois instruments devront être d'une lecture facile et placés
de telle sorte que le conducteur, l'opérateur et le Maître d’Œuvre puissent les contrôler à tout instant.
L'imprégnation sera répandue, après arrosage, dans un délai maximal vingt-quatre (24) heures après le
compactage. La couche d'imprégnation doit pénétrer entièrement la couche de base sur 0,5 à 1 cm au
moins et le volume de liant répandu doit être entièrement absorbé. Le revêtement, enduit superficiel, ne
pourra être appliqué avant un délai de 48 à 96 heure nécessaire au séchage de l'imprégnation.
La livraison à la circulation de la couche d'imprégnation avant le revêtement doit rester l’exception ; dans ce
cas elle devra être sablée aux frais du Cocontractant.
Pour le matériau 0/31.5 doit provisoirement supporter la circulation avant la réalisation des couches
supérieures, l'imprégnation est sablée, aux frais du Cocontractant, à l'aide d'un gravillon 2/4 ou d'un sable
très propre (ES > 80) dosé à 6 l/m².

6.18.2 — ACCOTEMENTS
L'imprégnation des accotements s'effectuera dans les mêmes conditions et suivant les mêmes prescriptions
que celles définies au paragraphe précédent 6.18.1 des présentes Spécifications Techniques
6.18.3 - AUTRES PRECISIONS
Le liant de la couche d'imprégnation et non les huiles qui le composent devront pénétrer d'au moins 5 mm
dans la couche de base et les accotements en graveleux naturels sélectionnés.
La teneur en eau in situ mesurée sur les cinq derniers centimètres de la couche de base de la chaussée et
des accotements ne devra pas excéder 3 %.
Dans les zones où le bitume sera en excès, il sera exécuté sur ordre de l’INGENIEUR un sablage aux frais
de l'ENTREPRENEUR suivi, si nécessaire, d'un balayage énergique par la suite du sable excédentaire.
Le contrôle de l'épandage du liant sera effectué selon la méthode du dosage par plaques.
Il importe que le liant soit pulvérisé de manière uniforme par une répandeuse à rampe sous pression
équipée d'une roue tachymétrique.
ARTICLE 6.19 – REVETEMENT BICOUCHE SUR ACCOTEMENTS (Sans objet)
ARTICLE 6.20- COUCHE D'ACCROCHAGE
Une couche d'accrochage sera réalisée plus de 48 heures après l'imprégnation par pulvérisation d'une
émulsion cationique surstabilisée à 65 % de bitume résiduel, à raison de 0,300 kg par mètre carré, selon
ordre de l’INGENIEUR.
La couche d'accrochage devra être exécutée au tout dernier moment, juste avant la mise en œuvre du
revêtement, la rupture de la couche d'accrochage devant avoir lieu à ce moment.
La couche de base imprégnée sera préalablement et énergiquement balayée de manière à éliminer tout
matériau roulant et toute poussière résiduelle. Le liant sera pulvérisé de manière uniforme par une
répandeuse à rampe, sous pression suffisante, équipée d'une roue tachymétrique.

ARTICLE 6.21 – FABRICATION ET MISE EN ŒUVRE DE LA COUCHE DE ROULEMENT EN BETON


BITUMINEUX
6.21.1 – GRANULATS
Le revêtement en béton bitumineux sera réalisé comme précisé à l’article 5.5 des présentes Spécifications
Techniques à partir d’une grave 0/14 mm ou 0/10 mm de granite entièrement concassée.

6.21.1.1 – APPROVISIONNEMENT DES GRANULATS

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Au moment du démarrage de la fabrication des enrobés, 50 % des quantités de granulats nécessaires


devront être approvisionnés.

6.21.1.2 – STOCKAGE DES GRANULATS


Les granulats doivent être stockés de façon à assurer leur conservation en bon état pour les travaux. Les
aires de stockage seront propres, nivelées, compactées, convenablement dressées et drainées de manière
à assurer l’écoulement efficace des eaux. Elles seront entretenues avec précaution pendant toute la durée
des travaux
La mise en stock des granulats sera réalisée de telle sorte à éviter toute ségrégation.
Les granulats seront stockés par classe granulaire.
La réalisation des aires de stockage est à la charge de L’ENTREPRENEUR. Il devra sous sa responsabilité
veiller à la mise en stock des matériaux et assurer en outre le contrôle et le gardiennage permanent de ce
stock.
6.21.1.3 – ALIMENTATION DE LA CENTRALE EN GRANULATS
La centrale sera pourvue d’un équipement de pesage continu (sauf avis contraire de L’INGENIEUR); pour
cela, les dispositifs de sécurité suivants seront mis en place.
L’enrobé pouvant être fabriqué à partir de plusieurs granulats, l’installation devra permettre un mélange
selon les proportions fixées de ces différents granulats.
A cet effet, la centrale comportera plusieurs trémies doseuses divisés en compartiments séparant les
classes et les catégories de granulats ; le cloisonnement sera réalisé de façon qu’aucun changement des
trémies, aucun mélange de granulats ne soit possible ; en particulier la largeur en tête des trémies devra
être supérieure d’au moins 50 centimètres à celle du godet de l’engin de chargement.
6.21.1.4 – CHAUFFAGE ET DÉSHYDRATATION DES GRANULATS
La centrale doit disposer des moyens mécaniques appropriés pour que l’introduction des granulats dans le
sécheur soit faite de façon uniforme, de manière à obtenir une température de sortie constante.
Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une teneur en eau limite de 0,50
%.
La température des granulats à la sortie du sécheur devra être comprise dans les limites suivantes :
+ 150 à 165 °C.
Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas dépassées, de
façon à éviter tout risque de brûlage de bitume.
A cet effet, la centrale doit être munie d’un appareil de mesure placé de telle sorte qu’il indique la
température du granulat avant l’entrée dans le malaxeur.
6.21.1.5 – DEPOUSSIERAGE
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d’enrobage et fonctionnant en permanence
lors de la préparation de granulat.

6.21.2 – LIANT
Le liant utilisé sera du bitume de pénétration 50 / 70 ou 40/50 à la demande de L’INGENIEUR.
Le dosage voisin de 6% sera défini en laboratoire en fonction :
du module de richesse prescrit qui devra être compris entre 3,50 et 3,80.
des performances du béton bitumineux à obtenir et définies ci-dessous au paragraphe 3.14.4 ci-après.
du rapport filler sur bitume qui devra être supérieur à un virgule quatre (1,4)

6.21.3 - ESSAIS DE FORMULATION ET DE CONVENANCE DES BETONS BITUMINEUX


L’ENTREPRENEUR devra procéder à l’étude de la composition du béton bitumineux à partir des granulats
définis au paragraphe 6.14.1 de l’article 6.14 et au paragraphe 5.5.2 de l’article 5.5 du présent C.C.T.P

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 178

Cette étude sera confiée à un laboratoire agréé par L’INGENIEUR. Les dépenses correspondantes seront à
la charge exclusive de L’ENTREPRENEUR.
Le béton bitumineux devra répondre aux spécifications et performances suivantes :
Module de richesse (M) : 3,5 ≤ M ≤ 3,8
Compacité DURIEZ (CD) : 92 % ≤ C D ≤ 96%
Résistance à la compression DURIEZ (RCD) d’éprouvettes conservées 7 jours à l’air à 18°C RCD ≥ 70
bars
Rapport de la résistance à la compression (RCDi) après immersion à la résistance (RCD) avant
immersion : (RCDi/ RCD) ≥ 0,70
MARSHALL 50 coups par face :
Compacité MARSHALL minimum (CM) 94% ≤ CM ≤ 97%
Stabilité MARSHALL (SM) à 60 °C, à la vitesse de déformation de 0,86 mm/s : SM ≥ 1000 kg
Fluage MARSHALL (FM) : FM ≤ 4 mm
Densité in situ (ds) après compactage du revêtement en béton bitumineux : ds ≥ 98% de la densité
maximale donnée par l’essai Marshall
Les résultats de composition de béton bitumineux devront être présentés à L’INGENIEUR au moins
soixante (60) jours avant le démarrage de la fabrication correspondante. L’INGENIEUR fixera alors la
composition définitive à adopter.
Les essais DURIEZ et MARSHALL seront effectués suivant le processus du L.C.P.C. français.
L’ENTREPRENEUR déterminera à partir de planches d’essai, les moyens à mettre en œuvre, les pressions
de gonflage et le nombre de passes qui lui permettront d’obtenir les densités exigées.

6.21.4 - MALAXAGE
La centrale doit être équipée d’un malaxeur d’un capable de fabriquer des enrobés homogènes.
Si la boite de malaxeur n’est pas fermée, elle doit être pourvue d’un capot pour empêcher la perte de
poussière par dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance volumétrique en
fonction de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit d’agrégats par minute pour
le régime de l’installation.
La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un enrobage
parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps de malaxage et de
les maintenir constants.
Dans le cas d’un malaxage discontinu, il doit d’abord être procédé, avant le malaxage humide avec le liant,
à un malaxage à sec, afin d’obtenir un mélange homogène des granulats et éventuellement du filler.
La centrale doit être dotée de moyens efficaces servant à régler le temps de malaxage et à le maintenir
constant.
Sauf avis contraire de L’INGENIEUR, la durée du malaxage sera à régler le temps de malaxage et à le
maintenir constant.
Capacité du malaxage en kg
Durée du malaxage en sec = ------------------------------------------------------
Rendement du malaxage en kg / sec
La température des enrobés à la sortie du malaxage sera fixée dans les limites suivantes :
Bitume 50/70 : entre + 140 °C et + 155 °C
Bitume 40/50 : entre + 150 °C et + 160 °C

6.21.5 – CHARGEMENT ET TRANSPORT DES BETONS BITUMINEUX


Des dispositifs doivent être aménagés à la sortie du malaxage et toutes les précautions utiles doivent être
prises pour limiter au minimum la ségrégation au chargement des camions.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 179

A défaut d’un autre dispositif agréé par L’INGENIEUR pour les centrales continues, une trémie de
chargement ayant une capacité d'au moins dix minutes de fabrication de l’enrobé doit être disposée à la
sortie du malaxeur continu: la trappe de la trémie ne devra être ouverte qu’après remplissage de celle-ci.
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en œuvre est effectué dans les véhicules à
bennes métalliques qui doivent être nettoyées de tous corps étrangers avant chaque chargement.
L’ENTREPRENEUR doit disposer de camions en nombre suffisant pour évacuer normalement la production
du poste d’enrobage et alimenter régulièrement les chantiers de répandage.
Chaque véhicule de transport doit être équipé d’une bâche appropriée capable de protéger les enrobés et
d’éviter un refroidissement de plus de 10 °C avant leur mise en œuvre, même en cas d’intempéries ou de
distance de transport plus importantes.

6.21.6 – MISE EN ŒUVRE DES BETONS BITUMINEUX


L’ENTREPRENEUR devra procéder avant toute exécution du revêtement à un balayage mécanique
énergique et à un nettoyage préalables de la surface de la couche de base, pour éviter tout défaut
d’accrochage du revêtement sur la couche de base.
L’enrobé (B.B.) devra être répandu aux températures minimales figurant dans le tableau ci-après :
Nature de bitume Température de répandage en degrés Celsius
Temps très chaud Temps frais
60/70 130°/140° 140°/150°
40/50 130°/140° 140°/160°
L’enrobé ne doit être répandu que lorsque l’état de la chaussée et les conditions atmosphériques sont
compatibles avec une bonne exécution des travaux et une bonne ultérieure du tapis.
Toutefois, si l’enrobé, parti de la centrale alors que les conditions atmosphériques étaient normales, arrive
au chantier de répandage et que les conditions atmosphériques se sont modifiées entre temps, il doit être
répandu immédiatement, sauf opposition de L’INGENIEUR, pourvu que la température reste supérieure à la
limite fixée au paragraphe précédent.
L’enrobé sera mis en place au moyen d’une répandeuse mécanique automatique (finisseur) à marche avant
et arrière, capable de le répartir, sans produire de ségrégation, en respectant l’alignement, les profils et
l’épaisseur fixée. La répandeuse doit être munie d’un dispositif de vibration ou de damage et d’un dispositif
de chauffage pour maintenir l’enrobé à la température de répandage.
En vue d’éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être aussi régulière que
possible.
L’ENTREPRENEUR doit éviter de vidanger complètement la trémie de la répandeuse entre le répandage
de deux chargements successifs, il doit éviter également l’accumulation d’enrobés refroidis dans la
répandeuse et éliminer, le cas échéant, les enrobés refroidis avant la reprise du répandage.
L’approche des camions contre la répandeuse doit être opérée sans heurt, de façon qu’il n’en résulte
aucune irrégularité dans le profil en long du tapis.
L’ENTREPRENEUR doit disposer d’ouvriers qualifiés pour corriger immédiatement après le répandage et
avant le commencement du compactage, les petites irrégularités flagrantes telles que trous, rainures,
etc.…, au moyen d’un apport d’enrobés frais, soigneusement déposé à la pelle.
Toute autre intervention manuelle est interdite derrière la répandeuse.

6.21.7 – CONTROLE DE LA MISE EN ŒUVRE DES BETONS BITUMINEUX


La mise en œuvre doit satisfaire aux indications données aux conditions ci-dessous.

6.1 0.7.1 – CONTROLE GEOMETRIQUE DE LA MISE EN ŒUVRE


Les contrôles géométriques de la mise en œuvre du revêtement doivent répondre aux prescriptions décrites
ci-dessous.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 180

Les pentes transversales et longitudinales en tous points de la chaussées ne devront en aucun cas différer
de plus ou moins zéro virgule trois pour cent (+ ou – 0,3%) des pentes correspondantes.
La tolérance altimétrique par rapport à la cote du projet sera en tout point de plus ou moins cinq millimètres
(5 mm) par rapport aux cotes théoriques.
Toutes les irrégularités supérieures doivent être soigneusement réparées par L’ENTREPRENEUR à ses
frais, suivant un procédé soumis à l’approbation de L’INGENIEUR. Si les résultats de cette réparation ne
sont pas conformes aux tolérances de surfaces indiquées, L’ENTREPRENEUR devra ôter et remplacer à
ses frais la partie défectueuse.

6.21.7.2 – JOINTS TRANSVERSAUX


Le bord de la couche ancienne doit être coupé sur toute son épaisseur, de manière à exposer une surface
fraîche, contre laquelle sont placé les enrobés de la couche nouvelle. Le réglage ancien de l’épaisseur doit
être respecté grâce à un calage approprié de la répandeuse à la fin de chaque période de travail.

6.21.7.3 – JOINTS LONGITUDINAUX


L’Entrepreneur soumettra à l’agrément de l’Ingénieur.
• Le mode de réalisation des joints longitudinaux
• Les largeurs des passes de répandage.
• La position des joints longitudinaux
• La position des joints longitudinaux.
La répandage de la couche nouvelle est conduit de façon à épouser parfaitement le bord de la couche
ancienne, après découpage soigné de celui-ci, sauf lorsque l’enrobé de la couche ancienne n’est pas
encore compacté ni complètement durci et refroidi.

6.21.7.4 – AUTRES JOINTS


Pour l’établissement des joints au bord des trottoirs, des caniveaux ou autre revêtements adjacents, les
vides subsistant après le passage de la répandeuse seront comblés à la pelle à l’aide de l’enrobé, de façon
qu’il ne subsiste aucune dénivellation après compactage.

6.21.7.5 – COMPACTAGE DE L’ENROBE


Le matériel de compactage sera soumis préalablement pour agrément à L’INGENIEUR.
Si l’indice de compactage obtenu est inférieur à 98% et supérieur ou égal à 96%, le tronçon correspondant
fera l’objet d’une réfaction sur le prix correspondant de :
5% pour les indices de compactage compris entre 98% exclus et 97% inclus.
10% pour les indices de compactage compris entre 97% exclu et 96% inclus.
Si l’indice de compactage obtenu est inférieur à 96%, la couche correspondante sera enlevée et remplacée
aux frais de L’ENTREPRENEUR.

6.21.7.6 – MODE D’EXECUTION DU COMPACTAGE


Le compactage est commencé le plus tôt possible après le répandage. Le compactage d’une bande de
répandage posée à côté d’une bande déjà en place est commencé par le joint.
La vitesse des engins effectuant la finition du compactage doit être suffisamment faible pour obtenir un bon
surfaçage. Toutes précautions doivent être prises pour empêcher le mélange d’adhérer aux roues des
engins de compactage. On évitera que le compacteur s’éloigne de plus de 50 mètres du finisseur.

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Les engins doivent effectuer des passes assez longues de façon à limiter le nombre des arrêts ; le
renversement de marche doit être effectué d’une façon très progressive pour éviter la formation de vagues ;
les embrayages des engins doivent être en bon état. Le changement de sens sera décalé d’au moins un (1)
mètre à chaque passe. La marche des engins de compactage doit être aussi continue que possible et
conduite de manière telle que toutes les parties du revêtement reçoivent un compactage sensiblement égal.
Le compactage sera poursuivi jusqu’à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace latérale lors de
son passage.

PARTIE D - TRAVAUX DE DRAINAGE ET D'ASSAINISSEMENT

ARTICLE 6.22 - MODE D'EXECUTION DES OUVRAGES

6.22.1 – FOSSE EN TERRE


Il est prévu le creusement de fossés en terre aux dimensions définies sur les plans type et le cas échéant
les plans particuliers, aux emplacements indiqués sur les plans et définis par le Maître d’Œuvre.
Le Cocontractant établira un gabarit, aux dimensions définies sur les plans, qui sera utilisé pour contrôler
l'exécution des travaux.
Les matériaux excédentaires ou impropres seront mis en dépôt à l'aval des écoulements pour éviter leur
retour dans les fossés.
Les matériaux utilisables seront mis en tas pour être réemployés dans les travaux de terrassements.
Les fossés de crête seront réalisés avant les fossés longitudinaux.
Les fossés longitudinaux seront maintenus conformes au profil en travers requis et auront une pente
continue de manière à empêcher la stagnation des eaux de ruissellement.
La tolérance sur le fil d'eau des fossés est égale à ± 2 cm par rapport au profil théorique.

6.22.2 – FOSSE BETONNE


Les fossés bétonnés trapézoïdales seront exécutés conformément au plan type.

Les travaux préparatoires seront conforment défini au paragraphe 6.22.1.


Les prescriptions applicables à ces travaux sont identiques à celles définies dans l’article 6.23

Ils seront implantés suivant les indications de l’Ingénieur et coulés en place en béton C20/25, après réglage
et compactage du terrain.

La tolérance sur le fil d'eau des fossés est égale à ± 2 cm par rapport au profil théorique.

6.22.3 – BUSES EN BETON ARME


Le mode d'exécution de ces ouvrages se fera conformément aux prescriptions afférentes concernant les
buses et au Cahier des Prescriptions Communes (C.P.C.) du Ministère Français de l'Equipement.
Toutefois, selon les terrains de fondation rencontrés, les buses en béton armé seront posées soit sur une
couche de sable d'une épaisseur de 20 cm minimum, soit sur un radier en béton Q 350, de 0,20 m
d'épaisseur, et bloquées par un berceau en béton Q350 également. Dans certains cas, l’INGENIEUR
pourra prescrire une épaisseur plus grande.
Le remblaiement des ouvrages sera effectué avec un matériau de qualité égale ou supérieure au matériau
de la couche supérieure des terrassements tel que défini à l'article 5.2 paragraphes 5.2.4 et 5.2.5 des
Spécifications Techniques ; la densité sèche in situ devra être au moins égale à 95 % de la densité sèche
maximum donnée par l'essai Proctor modifié.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 182

Les buses seront posées avec toutes les précautions nécessaires après nettoiement de l'intérieur.
Toute buse présentant des épaufrures, fêlures, etc., sera refusée et immédiatement évacuée du chantier.
A chaque arrêt du travail, les buses seront obturées pour éviter l'introduction de corps étrangers.
La tolérance en altitude pour le fil d'eau est fixée à plus ou moins 5 mm. Les buses feront l'objet d'essais
pour vérifier l'étanchéité des joints. Le bon écoulement des eaux sera vérifié en versant dans un regard de
l'eau à intervalles successifs et en vérifiant le passage dans les regards.
6.22.4 — DALOTS EN BETON ARME
L’Entrepreneur devra soumettre à l’approbation de l’Ingénieur les calculs, les plans d’exécution et le
matériel correspondant des dalots. L’Entrepreneur a la possibilité de détournement provisoire du lit de cours
d’eau.

6.22.4.1. Etudes d’exécution


Les études d’exécution et dessins d’atelier des dalots incombent à l’Entrepreneur, fournissant les détails de
différentes parties de l’ouvrage et tenant compte, des phases successives d’exécution.
Les dessins des structures comportent des plans de coffrage et d’armatures, et sont accompagnés de
notes de calcul qui seront impérativement établies sur la base des caractéristiques des matériaux et des
hypothèses de calcul des Spécifications Techniques.

6.22.4.2. Généralités
Pour tous les éléments en béton armé la norme AFNOR ou normes européennes équivalentes sont
d’application.

Actions et sollicitations pour le calcul des structures

a) Poids propre
On évalue, à partir des valeurs probables, les sollicitations d’origine pondérale au cours de diverses phases
de construction. Les effets du poids propre sont calculés sur la base des dessins de coffrage en attribuant
au béton armé une masse volumique de 2,5 t/m3 et à l’acier une masse volumique de 7,85 t/m3, et en
tenant compte, s’il y a lieu, du poids des épaississements locaux, bossages, entretoises, raidisseurs, etc.
b) Equipement
Les actions dues au poids propre des équipements fixes de toute nature seront prises en compte avec leur
valeur caractéristique maximale ou minimale. On prendra en compte les équipements suivants :
Chaussée : Le poids est évalué par métré en fonction de l’épaisseur du revêtement et de la masse
volumique de 2,4 t/m3.
Equipements en béton : Le poids des équipements tels que corniches, bordures, trottoirs est évalué par
métré à partir des dessins d’exécution.
Equipements métalliques : Le poids des dispositifs de sécurité fait l’objet d’une valeur nominale unique à
évaluer d’après le plan d’exécution.
c) Charges de chantier

d) Actions dues au sol


Les actions pondérales des terres sont introduites dans les combinaisons avec des valeurs caractéristiques
évaluées à partir des volumes définis de manière spécifique pour chaque type d’ouvrage que fait intervenir
le modèle de fonctionnement adopté et ses poids volumiques suivants :
et 20 kN/m3 respectivement pour les valeurs minimale et maximale dans le cas de sols rapportés humides.
et 22 kN/m3 respectivement pour les valeurs caractéristiques minimale et maximale dans le cas de sols
rapportés saturés.
Dans le cas de sols immergés, le poids spécifique déjaugé sera pris en compte.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 183

Pour les actions de poussées de sol, on attribue au poids volumique des terres les mêmes valeurs que pour
l’évaluation des actions d’origine pondérale.

e) Charges routières
le système de charge A
le système de charge B (2 couples de camion Bc ou Charge Bc NIGER)
les charges militaires Mc120

f) Actions accidentelles
f.1) Affouillement
f.2) Action due au freinage
La force longitudinale de freinage doit être prise en charge et en particulier, un véhicule doit pouvoir freiner
sur le pont quand une culée est affouillée.

g) Sollicitations
Les sollicitations à prendre en compte résultent des combinaisons d’actions figurant dans les textes
réglementaires généraux applicables à la structure considérée.

6.22.4.3. Détails des études

Les dessins d’exécution définissent de façon complète les ouvrages définitifs, en tenant compte, s’il y a lieu,
des phases successives d’exécution.
Les dessins de la structure sont répartis en dessins de coffrage et d’armatures; ils sont accompagnés de
notes de calcul.
Les notes de calcul définissent les méthodes utilisées, les hypothèses retenues et les valeurs numériques
des différents paramètres ou coefficients.

6.22.4.4. Programme d’exécution des travaux

Le programme d’exécution des travaux comprend :

le calendrier prévisionnel d’exécution de l’ouvrage, avec l’enchaînement des phases d’exécution, leur durée
et les délais à respecter entre celles-ci : phase de bétonnage obligatoirement ininterrompue, volumes
correspondants et cadences à respecter, modalités de mise en place ; opérations de décoffrage et de
décintrement; éventuelles opérations de préfabrication et de mise en place des éléments préfabriqués ;
traitement de surface ;
la description générale et la justification de la convenance des matériels et méthodes à utiliser pour chaque
phase de travaux.

6.22.4.5. Projet d’installation de chantier

Pour chaque partie de l’ouvrage, l’Entrepreneur devra présenter une description des installations et des
moyens qu’il pense utiliser pour la construction de l’ouvrage, avec une attention particulière aux zones de
circulation à l’intérieur du chantier, aux temps employés pour faire affluer les matériaux avec un soin
particulier à la fourniture des bétons, aux conditions d’accès à la zone en objet, aux ouvrages provisoires et
à la signalisation, si nécessaire.

6.22.4.6. Contenu du dossier d’exécution

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 184

En particulier, on attire l’attention sur la nécessité de contrôler le terrain de pose et la côte auxquels asseoir
l’ouvrage aussi à travers des essais complémentaires sur place et en laboratoire par le biais de
prélèvement d’échantillons intacts à effectuer en phase d’étude.

Chaque dalot devra être accompagné par un rapport géotechnique et hydrogéologique nécessaire à justifier
le type de fondation à adopter et en particulier :
description de la nature, des caractéristiques et de la géométrie des couches concernées par la fondation,
les côtes des nappes aquifères de la variabilité de leur niveau et sur les circulations d’eau éventuelles,
les valeurs proposées pour le paramètre intervenant dans les justifications et résultant de l’interprétation
des résultats d’essais,
une note décrivant les particularités éventuelles (nature compressible des sols, risques d’instabilité
d’ensemble, frottements négatifs, poussées latérales) des justifications en fonction de la nature des terrains
et du projet de fondations.

Un élément ultérieur que l’Entrepreneur devra évaluer attentivement est la situation hydraulique qui peut
influer soit sur les dimensions du dalot (hauteur et largeur), soit sur son placement planimétrique et sur les
interventions éventuelles pour l’aménagement hydraulique du fossé concerné par le dalot. Les dalots seront
munis de raidisseurs (ou goussets) aux pieds et en tête de chaque pied droit si la hauteur ou la largeur de
la cellule est égale ou supérieure à 2 m. Les bêches en amont et en aval du dalot doivent être structurales
(en béton armé). Prévoir un géotextile sous l’enrochement en amont et en aval du dalot.

L’Entrepreneur devra prédisposer pour chaque dalot un dossier complet des résultats des investigations
géotechniques, de l’analyse hydraulique, notamment l'implantation, ainsi que des notes de calcul et des
plans d’exécution à consigner 45 jours avant le commencement d’exécution. Les travaux devront être
exécutés en saison sèche ; si l’Entrepreneur, par son choix, les exécute pendant l'hivernage, il aura à sa
charge toute sujétion afférente.
L’approbation du dossier de béton, des plans d’exécution et des matériaux par l’Ingénieur ne soustraira pas
l’Entrepreneur à sa responsabilité entière en cas de défaillance des dalots qu’il aura fabriqué.

L’exécution des dalots en béton armé (C 25/30) comportera les opérations suivantes :
exécution des fouilles et maintien à sec par gravité ou pompage éventuel
mise en œuvre et compactage du lit de pose
exécution de l’ouvrage
exécution du remblai supérieur (si prévu) et du remblai à l’abri des parois verticales du dalot par couche de
vingt (20) centimètres compacte à 95 % OPM. Le remblai devra être compacté avec soin particulier, aussi
par l’utilisation de moyens de compactage particuliers, à proximité des parois verticales du dalot. Le
matériel de compactage utilisé et les matériaux devront être agréés par l’Ingénieur
construction des têtes.

6.22.4.7. Contrôle et réception

Les tolérances suivantes devront être respectées :


- Implantation plus ou moins 5 cm
Avant tout bétonnage l’Ingénieur procédera à la réception des coffrages et ferraillage.
L’Ingénieur se réserve le droit de faire détruire tout ouvrage qui ne serait pas exécuté dans les règles de
l’art.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 185

6.22.5. TETES DES DALOTS

6.22.5.1. Provenance et spécification des matériaux

Les têtes des dalots seront réalisées en béton armé C25/30 suivant les plans de détail joint.

Ils prévoient normalement d’adopter des murs en aile ou murs de soutènement en béton armé pour
protéger les remblais d’accès. Normalement l’exécution des ouvrages de tête des dalots s’accompagne de
l'aménagement du fossé concerné par l’ouvrage en ce qui concerne le lit ainsi que la protection du corps de
remblai d’accès à l’ouvrage.

6.22.5.2. Exécution

Elle sera conforme aux plans de détails prévus pour chaque dalot.
Il reste, cependant, l'obligation de l’Entrepreneur d'étudier à nouveau chaque ouvrage et son implantation et
en particulier les ouvrages relatifs à l'embouchure et au débouché, en les réadaptant si nécessaire aux
situations existantes.
L’Entrepreneur soumettra à l'approbation de l'Ingénieur les plans définissant le ferraillage de chaque type
de tête. Les bétons seront vibrés et resteront bruts de décoffrage.

Si malgré les précautions prises, les parements après décoffrage ne sont pas parfaitement lisses et
présentent des creux, l’Entrepreneur fera disparaître les défectuosités, à ses frais, par un ragréage soigné
ou un enduit si nécessaire.

6.22.5.3. Contrôle et réception

Les tolérances de réalisation suivantes seront à respecter en tout point par rapport aux plans d'exécution :
- cinq centimètres (5 cm) en valeur absolue mesurée par rapport au piquetage général ;
- quatre centimètres (4 cm) en valeur relative mesurée entre deux points quelconques ;
- pour le nivellement des dalots, parafouilles, tolérance de cinq millimètres (5 mm).

NOTA: Par "tête", il faut comprendre ouvrage de tête amont ou aval, et puisard amont.

6.22.6 — ENROCHEMENTS
Les enrochements seront placés et rangés à la main sur une surface parfaitement dressée. Ils devront de
plus être disposés sur un lit de mortier, de façon à ce que le poids d'un bloc soit supporté par celui qui se
trouve au-dessous et non par les éléments adjacents. Les plus gros d'entre eux devront tous être en
contact ; les espaces éventuels comblés par des pierres de taille inférieure et du mortier de ciment.

6.22.7 – BORDURES EN BETON


Les bordures seront du type préfabriqué ou coulées en place. Elles seront conformes aux plans et devront
respecter les dimensions qui y sont portées. Elles devront répondre aux spécifications, prescriptions et
normes, telles que définies aux présentes Spécifications Techniques et au C.P.C.
6.22.8 – DESCENTE D’EAU
Les descentes d'eau et leurs ouvrages de tête et de pied seront réalisés en béton préfabriqué, aux
dimensions indiquées sur les plans types.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 186

Les descentes d'eau seront réalisées selon les implantations, longueurs et orientations précisées sur le
chantier par l'Ingénieur, sur proposition de l’Entrepreneur. Ces descentes d'eau intéresseront en particulier
les talus de grande longueur en forte déclivité ou à l’intérieur des virages, les talus de grande hauteur, et les
remblais d'accès aux ouvrages d'art.

Les descentes sur le terrain naturel en place seront mises en œuvre après décapage sur une largeur égale
à celle de la descente d'eau et sur une épaisseur variable, de manière à obtenir un profil en long régulier,
épousant au mieux le terrain, sans variations excessives de pente. Les déblais seront régalés de manière à
éviter leur entraînement dans les descentes d'eau.

Les ouvrages de tête et de pied auront une épaisseur de 0,10 mètres, pour les parties en béton C25/30
dosé à trois cent cinquante (350) kilogrammes de ciment par mètre cube.

Après la pose, les descentes d'eau devront être butées latéralement par des apports de terre végétale
parfaitement damée sur une largeur de 0,50 m environ.

La continuité des fils d'eau sera parfaitement assurée par tous les travaux annexes complémentaires
requis. L'acceptation de diverses descentes d'eau sera subordonnée à la vérification de leur épaisseur, de
leur bon fonctionnement, de leur étanchéité et de la continuité des fils d'eau.
Le revêtement en terre végétale des talus sera lui-même fortement damé de part et d’autre des descentes
d’eau sur 0,50 m environ
6.22.9 – PERRES MACONNES
La maçonnerie sera constituée de roches massives agréés par l'Ingénieur, dont la plus petite dimension est
supérieure à 0,15 m. La maçonnerie est prévue pour des ouvrages d'assainissement tels que: murs de tête
de certains dalots, petits murs de soutènement, certains réceptacles d'eau pluviale. Un géotextile sous le
perré maçonné est requis.

La pose des perrés en maçonneries sera effectuée conformément aux prescriptions du Fascicule 64
("Travaux de Maçonnerie") du C.C.T.G.
La forme des blocs devra être aussi régulière que possible, et les dalles et aiguilles ne sont pas acceptées.

Les blocs devront satisfaire à la condition 1 + g < 4 e dans laquelle :


"1" est la longueur, "g" est la grosseur, "e" est l'épaisseur.

L’épaisseur minimale du perré maçonné sera de 0,30 m. Le lit de pose en béton de propreté C16/20 aura
une épaisseur de 10 centimètres.
La butée en pied de talus est assurée par une bèche de 40 cm de profondeur réalisée avec du béton C20-
25.

La proportion du mortier dans les perrés maçonnés sera de 0,4 m³ par m³.
Le mortier à utiliser est dosé à 450 kg de ciment par m³.
6.22.10 – GABIONS
Les gabions ne pourront être mis en place qu'après notification à l’Entrepreneur de l'acceptation de la
qualité des cages métalliques. Un géotextile sous le gabionnage est requis.
Le gabion reçu à pied œuvre sera au moment de son utilisation, déplié de façon à ce que toutes ses faces
reposent à plat sur le sol. Les quatre faces latérales seront relevées pour former une caisse dont le
couvercle restera ouvert, puis le gabion ainsi posé sur l'emplacement définitif qu'il devra occuper.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 187

Si ce gabion doit être juxtaposé à d'autres déjà en place, ses faces de contacts avec ces derniers seront
parfaitement appliquées contre les gabions voisins (on utilise à cet effet un maillet de bois).

Les autres arêtes verticales seront cousues avec du fil de fer galvanisé ; pour les gabions en contact les
uns avec les autres, les coutures des arêtes des gabions en cours de montage se feront en englobant les
arêtes des gabions déjà en place. Les arêtes horizontales des gabions en contacts, y compris l'arête
d'articulation du couvercle du gabion en cours de pose, seront ligaturées ensemble avant tout
commencement de remplissage de ce gabion.

Toutefois, les coutures ou ligatures seront faites en utilisant un fil de fer galvanisé, parfaitement tendu en
effectuant au moins un tour complet de l'arête à ligaturer par longueur de maille de gabion.

L'utilisation de pinces ou tenailles pour obtenir la tension du fil de ligature est formellement prohibée, cette
tension sera obtenue par traction sur une petite barre de bois ou d'acier sur laquelle aura été enroulée
l'extrémité libre du fil.

Enfin, les gabions seront soigneusement contreventés :


-avant remplissage par la mise en place des tirants verticaux,
-pendant le remplissage par la mise en place des tirants horizontaux et des tirants d'angle.
- Un géotextile sous le gabionnage est requis.

6.22.10.1. Remplissage
En cours de remplissage on donnera une forme rigide aux faces verticales libres du treillis en disposant le
long des arêtes verticales non reliées à des gabions en place, des piquets qui auront pour but d'assurer une
tension parfaite des faces libres.
Le remplissage du gabion s'effectuera à la main en rangeant sommairement les pierres les plus grosses le
long des parois des treillis. Des gabions bien parallélépipédiques présentent toutes garanties de stabilité.

Les dernières rangées de pierres seront disposées de telle sorte que la surface supérieure soit bien dans le
plan des arêtes supérieures des gabions (tolérance admise : + 3 %).

Dans le cas où il y aurait à l'intérieur du gabion une pierre ne présentant pas les qualités requises,
l’Ingénieur sera en droit d'exiger qu'il soit entièrement vidé et regarni de pierres, le tout aux frais exclusifs
de l’Entrepreneur.

Après l’achèvement du remplissage du gabion, les piquets d'angle seront retirés et le couvercle sera
rabattu. Les trois arêtes libres du couvercle seront, à l'aide d'un levier de fer, tordues avec les arêtes des
parois latérales correspondantes. Cette torsion sera faite tous les 20 centimètres et chaque opération sera
faite de façon à ce que les arêtes fassent au moins quatre tours complets l'une sur l'autre.

La fermeture sera complétée par une couture des trois arêtes supérieures. On se dispensera de coudre les
arêtes libres destinées à être ligaturées avec les gabions à juxtaposer.

Tout déplacement de gabion lesté partiellement ou totalement est à proscrire.

ARTICLE 6.23- LES TERRASSEMENTS ET FOUILLES POUR OUVRAGES DE DRAINAGE :

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 188

Fouilles pour ouvrages


Sont considérées comme "fouilles" tous les déblais exécutés au droit des ouvrages.

La tolérance qui donne lieu à l'application du paragraphe 2 de l'Article 9 du Fascicule 68, titre 1 du
C.C.T.G., est égale à dix (10) centimètres.

Tous les fonds de fouilles devront être soumis à l'inspection du Maître d’Œuvre en vue de son approbation
pour la suite des opérations.

Le fond des fouilles sera compacté de façon que sa densité sèche atteigne sur trente (30) centimètres de
profondeur au moins quatre-vingt-douze (92) pour cent de l'Optimum Proctor Modifié.

Les matériaux en provenance des fouilles seront soit laissés sur berges pour être réutilisés au
remblaiement des fouilles, soit mis en dépôt définitif, suivant les indications du Maître d’Œuvre.

Les fouilles seront descendues aux profondeurs requises pour la construction des ouvrages. Les cotes
correspondantes seront indiquées sur les plans d’exécution. L’Entrepreneur veillera à ne pas perturber le
terrain naturel au-dessous de ces cotes.

La profondeur de fouilles pourra être modifiée par le Maître d’Œuvre s'il apparaît que la portance du sol au
niveau prévu est insuffisante pour supporter l'ouvrage.

En cas de dépassement des cotes indiquées ou perturbation du terrain, l'Entrepreneur remblaiera et


compactera le fonds de fouilles selon les instructions du Maître d’Œuvre avant de commencer toute autre
opération. En cas de perturbation du terrain, juste au-dessous de la fondation, l'Entrepreneur procédera à
l'enlèvement des matériaux déplacés, au compactage du fond de fouilles et au rattrapage du niveau prescrit
à l'aide de béton maigre B 16. Ces opérations seront à la charge du Cocontractant.

L’Entrepreneur évitera toute entrée d'eau dans les fouilles et, en cas d'entrée d'eau, il procédera à
l'évacuation rapide de cette eau. Si, dans ce dernier cas, le terrain d'assise se trouve perturbé,
l'Entrepreneur procédera, à ses frais, à l'excavation des matériaux perturbés et au remplacement par des
matériaux de bonne qualité.

Les matériaux des fouilles impropres à une réutilisation en remblais ou en excès seront mis en dépôt sur
des aires prescrites par le Maître d’Œuvre.

L'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément du Maître d’Œuvre les marques types, caractéristiques, âge et
nombre des matériels qu'il se propose d'utiliser et les dispositions qu'il compte prendre pour assurer la
vidange des fouilles, l'étanchement de leurs parois et le complet épuisement des eaux souterraines, ainsi
que leur évacuation jusqu'aux exutoires où elles pourront être reçues.
Pour les terrassements des buses, dalots, ouvrages de tête, le blindage éventuel des fouilles est à la
charge de l'Entrepreneur.
Remblais techniques des ouvrages
Les matériaux pour les remblais techniques des ouvrages transversaux ou longitudinaux devront répondre
aux spécifications imposées au chapitre VI pour les matériaux de couche de forme et de remblais
techniques.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 189

Le démarrage des travaux de remblaiement sera soumis dans tous les cas à l'approbation du Maître
d’Œuvre après inspection du site.
Réglage des matériaux
Le réglage des matériaux devra s'effectuer par bandes parallèles à l'axe longitudinal de l'ouvrage et par
couches horizontales régulières n'excédant pas 0,25 m d'épaisseur. Le remblayage en talus est interdit.

Dans la zone intérieure des massifs de butée, la circulation des engins à pneus et de tous les engins lourds
de chantier est interdite. Le réglage des matériaux ne pourra être effectué qu'à l'aide d'engins légers à
chenilles adaptés au contexte (dans tous les cas de moins de 10t) ou manuellement.

La montée des engins de part et d'autre de l'ouvrage se fera de manière symétrique et sur l'ensemble de
leur emprise, simultanément des deux côtés ou alternativement d'un côté puis de l'autre, de telle sorte qu'à
aucun moment la différence de niveau entre les matériaux mis en œuvre n'excède 0,25m.

L'Entrepreneur prendra les dispositions nécessaires (légères pentes transversales et éventuellement


longitudinales, réalisation et entretien d'ouvrages provisoires de drainage, fermeture de la plate-forme, etc.)
pour éviter toute stagnation d'eaux pluviales, étant entendu que l'écoulement de ces eaux doit toujours se
faire vers l'extérieur.

Compactage des matériaux


Le compactage des matériaux devra être effectué par bandes parallèles à l'axe longitudinal de l'ouvrage ;
l'épaisseur des couches à compacter ne devra pas excéder 0,25m.

Dans les zones prescrites par le Maître d’Œuvre, le compactage des matériaux sera effectué au moyen de
petits engins, du type plaques vibrantes, ou rouleaux vibrants de petit format dont la charge statique par
unité de largeur du rouleau vibrant n'excède pas 0,10 k N/cm.

Dans les autres zones, le compactage sera réalisé au moyen de rouleaux à pneus dont la charge statique
par roue n'excède pas 40 kN (limitation aux rouleaux à pneus de la classe P1 du Guide Technique pour la
réalisation des remblais et couches de forme du SETRA) ou au moyen de rouleaux vibrants dont la charge
statique par unité de largeur du cylindre vibrant n'excède pas 0,25kN/cm (limitation aux rouleaux vibrants de
la classe V1 de la "Recommandation pour les Terrassements Routiers").

Toutes les parties de remblais techniques des ouvrages seront méthodiquement compactées :

- la densité sèche des remblais en place devra atteindre au moins quatre-vingt-quinze pour cent
(95%) de la densité sèche à l'Optimum Proctor Modifié (pour 95% des mesures). Cette disposition est
vérifiée par le contrôle intérieur avec au moins trois mesures par couche. Le contrôle extérieur effectue à
son gré et de manière inopinée les essais de vérification qu’il juge utiles, le cas échéant de façon
contradictoire.

- L'Entrepreneur soumettra à l'acceptation du Maître d’Œuvre avant l'exécution des remblais


techniques des ouvrages les conditions de mise en œuvre (épaisseur maximale des couches élémentaires)
et de compactage qu'il se propose d'adopter en fonction notamment de la partie concernée des remblais,
des qualités exigées pour celle-ci après compactage, des matériels utilisés et de la nature et de l'état des
matériaux.

ARTICLES 6.24 EXECUTION DES BETONS

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 190

6.24.1 DESIGNATION
Les différents bétons sont désignés symboliquement par une ou deux lettres suivies d'un nombre de trois
chiffres.
La première lettre C ou Q indique la classe à laquelle appartient le béton :
- C = béton courant
- Q = béton de qualité
La deuxième lettre indique la destination particulière du béton :
- F = béton pour fondation
- E = béton pour élévation
Le nombre (150, 250, 350 ou 400) indique le poids minimum de ciment exprimé en kilogramme que doit
contenir un mètre cube de ce béton, le volume considéré étant celui après mise en œuvre.

6.24.2 - CARACTERISTIQUES DES BETONS


Plusieurs catégories de béton seront mises en œuvre par l'ENTREPRENEUR :
le dosage en ciment sera de 150 kg par m3 pour le béton de propreté ;
le dosage en ciment sera de 350 kg par m3 pour le béton d'assise et d'enrobage des buses;
la résistance nominale sera de 270 bars ;
le dosage en ciment sera de 350 kg par m3 pour le béton armé des murs de tête, regards, caniveaux,
dalots et ouvrages similaires, la résistance nominale sera de 270 bars.

6.24.3 - ETUDE DE LA COMPOSITION DES BETONS


L'étude de la composition des bétons incombe à l'ENTREPRISE. La composition des bétons courants C
150 et C 250 sera telle que le volume de granulats moyens et gros se rapproche du double de celui du
sable.
L'ENTREPRISE devra en temps utile présenter à l’INGENIEUR et, après étude, ses propositions sur la
composition des bétons autres que C 150 et C 250 et soumettre à son agrément la quantité d'eau à
incorporer par mètre cube de chacun de ces bétons.
L'ENTREPRISE devra présenter à l’INGENIEUR ses propositions et son étude sur la composition du béton
Q 350 en sable, granulats moyens et gros, et eau, soixante-quinze (75) jours calendaires au moins avant la
date prévue pour leur mise en œuvre. Le délai imparti au MAITRE D'œuvre pour faire connaître son
acceptation ou ses observations, conformément à l'avant-dernier alinéa du paragraphe 8.3.2 du fascicule
65 du C.P.C., est fixé à vingt (20) jours calendaires.
A cet effet, et avant tout commencement d'exécution des ouvrages en béton, l'ENTREPRENEUR fera
parvenir à l’INGENIEUR les matériaux et l'eau qu'il compte utiliser en quantité suffisante pour effectuer
trente (30) éprouvettes cylindriques d'une hauteur de 32 cm et d'un diamètre de 16 cm. Avec ces matériaux
et cette eau, en utilisant les dosages proposés par l'ENTREPRENEUR, l’INGENIEUR fabriquera les
éprouvettes qui permettront de vérifier les résistances à la compression et à la traction à 7 jours et 28 jours
des bétons proposés. Ces essais seront à la charge de l'ENTREPRENEUR.
6.24.4 — CONSISTANCE
Elle sera mesurée par la méthode du cône d'ABRAMS conformément au mode opératoire de la norme
N.F.P. 18 34.
La consistance des bétons ne devra pas différer de plus de 1 cm pour les bétons fermes (affaissement
compris entre 0 et 5 cm) et de plus de 2 cm pour les bétons plastiques (affaissement supérieur à 5 cm) de
celle obtenue sur les bétons d'étude.
Cette manière de procéder sera obligatoirement suivie à chaque changement des composants utilisés.
Quelle que soit la composition granulométrique du béton adoptée à la suite des essais préalables,
l'ENTREPRENEUR n'aura droit à aucune indemnité ou plus-value sur son prix de béton.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 191

6.24.5 – ETUDE ET CONTROLE DES BETONS


6.24.5.1 — PRELEVEMENT DES EPROUVETTES
Il sera exécuté sur le chantier avant le démarrage des travaux, un béton témoin pour chaque "atelier" de
bétonnage.
On considère comme atelier de bétonnage un ensemble déterminé de matériels, qu'il soit à poste fixe ou
déplaçable d'un chantier à l'autre, servi par une équipe déterminée.
6.24.5.2 - EPREUVES DE CONTROLE
Le nombre minimal des éprouvettes à prélever et le rythme minimal de prélèvement seront les suivants
pour le béton Q 350 :
3 cylindres et 3 prismes par journée de bétonnage avec un minimum de six (6) cylindres et six prismes par
ouvrage;
essai de consistance du béton frais : 1 cône d'ABRAMS par 2 heures de bétonnage avec un minimum de 3
essais par ouvrage.

6.24.6 — FABRICATION DES BETONS


La fabrication des bétons devra être mécanique. Le type et la catégorie du matériel de gâchage que
l'ENTREPRENEUR se propose d'utiliser devront être agréés par l’INGENIEUR. Quel que soit le type de
matériel utilisé, le dosage des consultants devra être pondéral. Le stockage des agrégats près de la
centrale à béton devra permettre d'isoler parfaitement chaque type d'agrégats.
Lors des opérations de gâchage, l'introduction des constituants se fera dans l'ordre suivant :
• le sable,
• le ciment,
• les granulats concassés.
Le malaxage s'effectuera à sec pendant une minute. L'eau sera introduite aussitôt après, et l'ensemble
gâché pendant une durée normalement prescrite selon le matériel utilisé et qui ne peut être inférieure à
quarante secondes.

6.247 - TRANSPORT DES BETONS


Le choix du mode de transport des bétons, du lieu de fabrication au lieu d'emploi, est laissé à l'initiative de
l'ENTREPRENEUR.
Toutefois, ce dernier devra recevoir l'agrément de l’INGENIEUR quant à la méthode et au matériel utilisés.
En cas d'utilisation de camions malaxeurs, l'ENTREPRENEUR prendra toutes dispositions pour assurer la
bonne rotation de ses camions, afin d'éviter l'emploi de béton malaxé de plus de 20 minutes d'âge. Chaque
camion malaxeur devra disposer d'une citerne à eau et d'un système de mesure de débit permettant une
mesure de la quantité d'eau introduite à 2 % près.
En cas d'utilisation de méthodes de transport moins rationnelles, l'ENTREPRENEUR devra diminuer au
maximum les distances du lieu de fabrication au lieu d'emploi, afin d'éviter tous risques de ségrégation et
de coup de chaleur favorisant une prise prématurée du béton.

6.24.8 - CONDITIONS PREALABLES A TOUT BETONNAGE


Le bétonnage d'un ouvrage ou d'une partie quelconque d'ouvrage ne sera autorisé que lorsque :
La composition du béton sera approuvée par l’INGENIEUR,
L'ENTREPRENEUR aura terminé tous les coffrages et disposé toutes les armatures pour cette partie de
l'ouvrage,
L'ENTREPRENEUR aura approvisionné sur le chantier les quantités de matériaux nécessaires au travail
concerné, ainsi que l'équipement en état de fonctionnement pour la fabrication, la mise en œuvre, la
consolidation et la cure du béton,

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 192

L’INGENIEUR aura vérifié les dimensions, cotes, alignements des coffrages et armatures mis en place,
L'ENTREPRENEUR aura obtenu l'approbation de l’INGENIEUR sur son programme de bétonnage.

6.24.9 - MISE EN PLACE DES BETONS


Avant de mettre en œuvre le béton dans les coffrages, l'ENTREPRENEUR devra s'assurer de la propreté
de ceux-ci.
Les coffrages doivent être arrosés préalablement à la mise en œuvre du béton.
Le béton sera déposé dans le coffrage de façon à ce qu'il ne se produise aucune ségrégation, soit par
rebondissement sur les armatures et les coffrages, soit par amoncellement de béton en tas isolés.
Le béton devra être déposé en couches horizontales les plus minces possibles. L'épaisseur maximale ne
devra pas excéder 30 cm.
La hauteur de chute libre du béton dans les coffrages ne doit pas dépasser 1,50 m.
Après mise en place, le béton sera vibré dans la masse à l'aide d'aiguilles vibrantes d'au moins 3500
pulsations à la minute.
Les vibreurs ne devront être utilisés que pour vibrer et serrer le béton. Il sera interdit de les utiliser pour
faire circuler le béton dans les coffrages.
On devra prendre bien soin de vibrer le béton autour des armatures et puis si nécessaire par l'intermédiaire
des coffrages.
Les vibreurs devront être introduits verticalement dans le béton et retirés lentement. Leur durée d'emploi
doit être adaptée de façon à éviter des remontées locales de mortier.
La vibration des bétons devra s'effectuer en profondeur afin d'assurer une bonne liaison entre deux
couches superposées de béton frais. Cependant, il faudra se limiter à la profondeur atteinte par le vibreur,
lorsqu'il s'enfonce sous son propre poids.
Les points d'application des vibreurs ne devront pas être distants de plus de deux fois le rayon d'action des
vibreurs.
L'ENTREPRENEUR devra disposer d'un nombre suffisant de vibreurs et prévoir au moins deux vibreurs de
rechange.

6.24.10 - CURE DU BETON


L'ENTREPRENEUR veillera particulièrement à maintenir le béton fraîchement mis en place dans des
conditions d'humidité et de température favorables à l'hydratation du ciment et au durcissement du béton.
La cure pourra être assurée soit par arrosage au jet d'eau très fin, soit par protection à l'aide de
couvertures imbibées d'eau, soit par feuille plastique, soit par application de produits de cure.
La cure s'échelonnera sur au moins 4 jours consécutifs pour les ciments normaux et sur 3 jours consécutifs
pour les ciments à haute résistance initiale.

6.24.11 - CORRECTION DES SURFACES


Le décoffrage ne sera admis que 48 heures après sa mise en œuvre pour les parois verticales, et 7 jours
pour les autres éléments, après s'être assuré de l'obtention de résistances suffisantes.
Toutes les reprises de bétonnage devront être effectuées 24 heures après ce décoffrage.
Tous les parements seront conservés bruts de décoffrage. Les parements vus seront parfaitement réguliers
et de teinte uniforme, et aucun nid de caillou ne devra être apparent.
La dalle et les trottoirs des ouvrages seront, lors du bétonnage constamment vérifiés à la cerce et à la
règle, ou tout autre procédé agréé par l’INGENIEUR. La face supérieure des trottoirs sera lissée avec le
vibreur, afin d'obtenir une surface unie et parfaitement réglée, ne présentant aucune irrégularité de plus de
5 millimètres de profondeur, ni défaut d'aspect. Ces finitions devront être obtenues au cours du bétonnage
et sur le béton lui-même. Il ne sera pas toléré d'apport de mortier pour rattraper les défauts.
Toute correction à apporter aux surfaces sera à la charge de l'ENTREPRENEUR.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 193

6.24.12 - CONTROLE DES BETONS


6.24.12.1 - CONTROLE DES BETONS DURANT LA FABRICATION
Dans les conditions de chantier, avec le matériel approprié et en présence de l’INGENIEUR, le
l'ENTREPRENEUR confectionnera des éprouvettes du béton de convenance.
Avec ces bétons témoins, l’INGENIEUR fera confectionner 40 éprouvettes cylindriques en vue d'essais à 7
et 28 jours. Les éprouvettes seront conservées dans les conditions définies à la norme N.F.P. 18 305
reproduite au fascicule 26 du C.P.C.
La fourniture des matériaux nécessaires et la réalisation des essais seront à la charge de
l'ENTREPRENEUR.
L'agrément sera donné par l’INGENIEUR si la résistance nominale à 28 jours, telle que définie au
paragraphe 6.22.2 de l'article 6.22, est au moins égale à la résistance correspondante exigée.
Toutefois, les travaux ne pourront démarrer qu'après approbation de l’INGENIEUR, si la résistance
nominale à 7 jours est au moins égale aux 8/10 èmes de la résistance exigée à 28 jours. Dans le cas
contraire, il conviendra d'attendre les résultats à 28 jours. Si les essais à 28 jours ne donnent pas les
résistances prescrites, l'ENTREPRENEUR devra exécuter, à ses frais, un nouveau béton témoin, après
avoir apporté les améliorations indispensables.
6.24.12.2 - CONTROLE DES BETONS DURANT LA MISE EN PLACE
Les prélèvements seront faits par l'entrepreneur pendant le bétonnage dans le cadre du plan assurance
qualité.
Ces contrôles porteront sur des échantillons frais prélevés sur l'ouvrage après mise en œuvre.
Il sera prélevé sur chacun des ouvrages mis en œuvre le béton nécessaire pour confectionner six
éprouvettes cylindriques pour chaque 20 m3 de béton d'un certain type. Ces éprouvettes seront testées à la
compression et à la traction à 7, 28 et 90 jours. Les résultats devront être égaux ou supérieurs aux valeurs
déterminées en 6.22.2 et 6.22.12.1. La conservation des éprouvettes sera faite conformément à la norme
N.F.P. 18 305.
Pendant l'exécution de l'ouvrage, l’INGENIEUR se réserve le droit de faire des essais en vue de confirmer
les résultats de l'ENTREPRENEUR.
Les frais correspondants à la fourniture des matériaux seront à la charge de l'ENTREPRENEUR
ARTICLE 6.25— BADIGEONNAGE
Les parements non vus des ouvrages terminés seront ragréés partout où des nids de cailloux seront
visibles, puis seront badigeonnés de 3 couches d'un des produits suivants :
- goudron désacidifié,
- bitume à chaud,
- émulsion non acide de bitume de pH supérieur à 6.

ARTICLE 6.26 - CONTROLE DE RESISTANCE DES BETONS


S'il s'avère que la résistance d'un béton à 28 jours, déterminée lors des épreuves de contrôle, est inférieure
à la résistance exigée, la partie d'ouvrage concernée sera démolie et reconstruite aux frais et risques de
l'ENTREPRENEUR.

ARTICLE 6.27 — ARMATURES


Les armatures seront façonnées à froid aux dimensions strictement conformes aux plans d'exécution. Les
soudures ne seront acceptées que si elles sont indiquées sur les plans. Le recouvrement entre armatures
devra être au minimum de 30 fois le diamètre de l'armature, sauf indication contraire portée sur les plans.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 194

Les armatures seront disposées dans les coffrages exactement aux emplacements prévus sur plans. Elles
seront arrimées ou fixées par ligatures. Des cales en béton en nombre suffisant seront placées et
permettront le respect des bétons de recouvrement.
Les aciers de ligatures, d'écartement et de fixation des armatures sont inclus dans les prix unitaires
d'armature.
Il ne sera pas versé d'indemnité à l'ENTREPRENEUR pour tous les aciers ou autres matériaux utilisés dans
l'arrimage et la fixation ni pour les chutes et les recouvrements non indiqués sur les plans.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 195

PARTIE E- TRAUX D’OUVRAGE D’ART : (SANS OBJET)

ARTICLE 6.28 - ETUDES D’EXECUTION

6.28.1. Consistance des études d’exécution

Les études d’exécution comportent :

- Le programme des études d’exécution


- Les notes de calculs justifiant la stabilité et la résistance pendant les différentes phases de la
construction et en service.
- Les plans d’ensemble et de détails nécessaires à l’exécution
- Les notices et programmes techniques (programme de bétonnage, etc...)
- Les plans et les notes de calcul justificatives des ouvrages
- Les études préparatoires aux épreuves des ouvrages
- La fourniture du dossier d’ouvrage conforme à l’exécution.

6.28.2. Programme des études d’exécution

6.28.2.1 - Les études d’exécution des ouvrages seront scindées en général en cinq (5) phases.

A- 1ère phase : Programme prévisionnel et coordination

L’Entrepreneur devra soumettre à l’acceptation de l’Ingénieur un programme d’exécution comprenant


notamment:

a/ La liste prévisionnelle des notes de calculs.


b/ La liste prévisionnelle des plans.
c/ Les propositions techniques éventuellement nécessaires pour compléter les indications des documents
contractuels du marché.
d/ La liste des méthodes de calcul qu’il est prévu d’utiliser.
e/ La liste des hypothèses de calcul que l’Entrepreneur aura retenues en complément de celle indiquées au
marché, en indiquant ou en rappelant la valeur des différents paramètres ou coefficients retenus, par
exemple :

- Caractéristiques mécaniques des matériaux.


- Coefficients de poussée des terres.
- Masses spécifiques des terres et des différents matériaux.

f/ La présentation des différents programmes informatiques utilisés.


g/ Le calendrier détaillé de réalisation des études d’exécution, en isolant les phases d’études définies ci-
après.

L’ensemble des points ci-dessus sera discuté au cours d’une réunion préliminaire de coordination qui
permettra à l’Entrepreneur de commencer l’élaboration des notes de calculs et plans d’exécution.

B - 2ème phase : Stabilité d’ensemble par module de tablier indépendant

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 196

- Etude de la flexion longitudinale du tablier


- Plan de coffrage définissant l’ouvrage
- Cinématique de construction
- Etude des ouvrages provisoires pour l’exécution du tablier et des fondations
- Note de stabilité générale
- Note de calcul des fondations en construction et en service
- Plan de coffrage des fondations.

C - 3ème phase : Fondations

- Note de calcul et plans d’armatures des fondations.

D - 4ème phase : Appuis (Piédroit)

- Etudes des ouvrages provisoires autres que ceux cités ci-dessus


- Note de calculs des appuis
- Plan de coffrage des appuis
- Plan d’armatures des appuis
- Note de calculs et plans de détails des appareils d’appuis.

E - 5ème phase : Tabliers (Traverses)

- Note de calcul détaillé du tablier


- Plans de coffrage du tablier (poutres, hourdis et entretoises)
- Plans de ferraillage (poutres, hourdis et entretoises).

6.28.2.2 - Modalités de remise des documents.

Les documents constituant l’étude d’exécution seront remis à l’Administration par groupe formant des
parties d’études homogènes et contenant tous les éléments nécessaires à leur vérification.

6.28.3 - Calculs justificatifs des structures

* Charges à prendre en compte dans les calculs

L’ouvrage à réaliser est rangé en première classe. Il est soumis aux surcharges civiles réglementaires du
fascicule 61- titre II.

Il est susceptible d’être emprunté par les convois militaires MC120.

* Engins de chantier

En cas d’emploi d’engin dont l’effet sur certaines parties d’ouvrage, compte tenu d’un coefficient de
majoration dynamique de 1.5 serait supérieur à l’effet le plus défavorable des charges d’exploitation
précisées précédemment, l’Entrepreneur devra fournir une justification et les renforcements d’ouvrages
seront à sa charge.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 197

Les engins de chantier seront réputés circuler sans croisement sur une bande de largeur droite égale à 6 m
centrée sur l’ouvrage. Leurs intervalles seront tels que les efforts engendrés ne dépasseront pas les
surcharges civiles.

* Règlements et modalités de prise en compte des charges

L’Entrepreneur devra se conformer aux prescriptions des textes suivants :

- Titre II du fascicule 61 du C.C.T.G. : « programme de charges et épreuves des ponts-routes » (circulaire


n°71-155 du 29 Décembre 1971) y compris l’instruction du Directeur des Routes sur les mesures
transitoires à observer pour l’application du nouveau titre II du fascicule 61 (circulaire n°71-156).

- L’instruction provisoire du 13 Décembre 1971 sur les directives communes relatives aux calculs des
constructions.
- Le fascicule n°62 du C.C.T.G titre 1er, Section I « règles techniques de conception et de calcul des
ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode aux états limites » (règles BAEL 91).
- Le Fascicule n° 62 - Titre I - Section II : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton précontraint suivant la méthode des états limites - BPEL 91 révisé 99 ;
- Le fascicule n°62 - titre V : Règles techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages de
génie civil.
- Le titre V du fascicule 61 du C.P.C ainsi que les circulaires n°78-33 et 79-115.

* Normes et règlements de calculs

L’Entrepreneur devra se conformer aux indications données dans les dossiers pilotes du SETRA (et leurs
mises à jour), à savoir :

- BPEL91
- PP 73
- Bulletin Technique n°4 sur les appareils d’appui
- Environnement des appareils d’Appui
- Recommandations relatives aux équipements latéraux des tabliers (glissières et barrières de sécurité,
garde-corps, corniches, etc...).
- Recommandation relatives au drainage du tablier.
- Dalles de transition des ponts routes « Technique et Réalisation ».

* Hypothèses de calculs :

- Poids propre : variation + 3%


- Revêtement de chaussée : variation + 40 % - 20 % sur le béton bitumineux
- Autres équipements : L’Entreprise devra tenir compte des transformations ultérieures que les
équipements sont susceptibles de supporter et qui sont éventuellement décrites aux Spécifications
Techniques.
- Vérinage du tablier : Les équipements des têtes de piles et le ferraillage des tabliers devront
permettre le vérinage et le calage de sécurité nécessaires au changement des appareils d’appui hors
circulation ou sous trafic léger.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 198

- Fissuration du béton: L’Entrepreneur proposera à l’agrément de l’Ingénieur les dispositions à


prendre pour limiter la fissuration du béton, les calculs seront conduits en tenant compte d’une fissuration
au moins préjudiciable.

* Notes de calculs automatiques

a - Notes de calculs remises à l’entrepreneur : Néant.

b- Notes de calcul imposées à l’entrepreneur : Néant


c- Calculs automatiques produits par l’Entrepreneur : Au cas où l’Entrepreneur ferait établir, par des
moyens de calcul qui lui incombent, il joindra une notice indiquant de façon complète les hypothèses de
base des calculs, leur processus, les formules employées et les notations.

Les « sorties » de tout programme de calcul utilisé devront être suffisamment nombreuses et comporter,
outres les données particulières du calcul, assez de résultats intermédiaires pour que les options tant
techniques que logiques, soient mises en évidence et que les fractions du calcul, comprises entre deux
options consécutives, puissent être isolées en vue d’une éventuelle vérification. Sur demande de
l’Administration, l’Entrepreneur lui fournira tout autre résultat intermédiaire de calcul qu’il estimerait utiles ;
au cas où la note de calcul automatique serait très volumineuse, l’Entrepreneur fournira un extrait faisant
apparaître les résultats déterminants du dimensionnement proposé.

L’Ingénieur pourra faire compléter manuellement toute note de calcul automatique incomplète.

Sur toute demande de l’Ingénieur, l’Entrepreneur devra lui fournir de nouvelles notes de calcul, obtenues
par le même programme, à partir d’autres données particulières fixées par l’Administration. Si ces nouvelles
notes de calcul faisaient paraître que les notes initiales sont acceptables, les frais nouveaux seront à la
charge de l’Administration, dans le cas contraire ceux-ci seront à la charge de l’Entrepreneur.

II.1.4 - Dessins d’Exécution

* Dispositions générales

Chaque plan devra porter l’indication de la localisation de la partie de l’ouvrage concernée, au besoin à
l’aide d’un croquis à petite échelle sur lequel cette partie sera repérée. Ce croquis devra se trouver soit à
l’intérieur du cartouche, soit à proximité immédiate de celui-ci.

Les dessins devront indiquer le phasage de la construction et les opérations successives nécessaires à
l’exécution d’une pièce ou d’un ensemble.
Toutes les inscriptions et toutes les côtes devront être portées sur les plans à l’aide de caractères dont les
minuscules auront une hauteur minimum de 3 mm.

* Dessins de coffrage

L’ouvrage sera défini sur un plan d’ensemble précisant notamment :

- Les éléments géométriques et topographiques des voies concernées.


- L’environnement des ouvrages
- Les équipements

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 199

- Les dispositions techniques particulières provisoires ou définitives (blindages, protection, etc.).

Les dessins détaillés d’exécution, concernant chaque partie de l’ouvrage, préciseront notamment :

- Les reprises de bétonnage


- La distribution des joints de coffrage
- Les chanfreins éventuellement prévus aux angles aigus et droits
- La position et les détails des bossages des appareils d’appui
- Dans le cas d’emploi d’éléments préfabriqués, leurs assemblages et les procédés adoptés pour leurs
mises en place.
- Les tolérances des parties coulées sur chantier
- Les tolérances concernant la mise en place des éléments préfabriqués.
- Les réservations à prévoir.

* Dessins d’armatures

Les dessins d’exécution concernant les armatures devront préciser notamment :

- Les diamètres, le type, la classe ou la nuance des armatures ainsi que leur nature.
- Les diamètres des mandrins de cintrage (donnée type).
- Le recouvrement des armatures.
- Les armatures laissées en attente au droit des reprises de bétonnage.
- Les dispositifs assurant le positionnement prévu des armatures.
- Les réservations dans le béton.

Les armatures seront dessinées avec leurs mandrins de cintrage à l’échelle.

Dans le cas d’un hourdis ou d’une dalle, il ne sera pas présenté plus d’une nappe d’armatures de même
direction sur une même vue en plan.

Les parties où le ferraillage est dense, seront représentées par des détails côtés à grande échelle
comportant outre les armatures passives, les câbles de précontraint, les cheminées de bétonnage et les
cheminées de vibration. Ces détails devront permettre, par simple inspection visuelle de justifier :

- La possibilité géométrique de disposer les armatures dans leur agencement prévu.


- La possibilité d’effectuer correctement la mise en place du béton compte tenue de la grosseur de son
granulat et des moyens de vibration.

Chaque dessin d’armature sera accompagné d’un ou de plusieurs tableaux récapitulatifs des armatures
utilisées (ou nomenclatures).
Chaque tableau devra indiquer pour chaque armature :

- Le numéro de repérage
- Le diamètre.
- Le nombre d’armatures semblables.
- La longueur développée (longueur à couper).
- Le croquis côté de tracé géométrique.
- L’indication éventuelle du lit (inférieur, supérieur, 1er, 2ème, etc.).

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 200

- Le diamètre des mandrins de cintrage (cependant cette indication peut faire l’objet d’un tableau séparé).

De plus, il indiquera également :


- Le poids total par diamètre
- Le poids total des armatures prévues à l’ensemble du plan.

L’indication « longueur variable », tant dans la longueur développée que dans le croquis côté du tracé
géométrique, ne sera qu’à la condition d’indiquer les longueurs extrêmes (minimale et maximale).

Des armatures de même diamètre forme et de même longueur, mais situées dans des parties différentes
de l’ouvrage devront porter des numéros de repérage différents.

* Métrés
Tous les plans (coffrage ou ferraillage) devront porter les tableaux de métrés suivant la décomposition de
prix du bordereau de prix unitaire.

Des métrés récapitulatifs par parties d’ouvrage seront établis à la demande de l’Administration.

6.28.5 - Notice et programmes techniques

L’Entrepreneur devra fournir notamment suivant l’option retenue :


- Le programme de bétonnage.
- Le système de coffrage du tablier, ses dispositions d’appui et son mode de déplacement.

6.28.6 - Ouvrages provisoires

Les ouvrages provisoires nécessaires pour l’exécution des ouvrages, objet du présent dossier d’appel
d’offres, qui sont à la charge de l’Entrepreneur feront l’objet d’une étude à part.

L’étude doit préciser :


- Les ouvrages nécessaires pour l’étaiement et le coffrage du tablier.
- Les ouvrages nécessaires pour mettre en place les poutres préfabriquées
- Les ouvrages nécessaires pour l’exécution des fouilles

6.28.7 - Etudes préparatoires aux épreuves d’ouvrages

Les ouvrages subiront les épreuves par poids mort définies à l’article 21.2 du titre II du Fascicule n°61 du
C.C.T.G.

Le programme détaillé des épreuves sera arrêté par l’Administration sur proposition de l’Entrepreneur.
Cette proposition sera faite sous forme d’un projet et de procès-verbal qui tiendra compte des
caractéristiques exactes des véhicules dont l’utilisation est prévue.

Au moment des épreuves, l’âge des bétons sera au moins égal à 90 jours.

L’Entrepreneur devra établir à ses frais et présenter à l’Ingénieur, avant les épreuves, une note de calculs
des flèches et des sollicitations que sera susceptible de prendre, au milieu des portées, à chaque phase

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principale des essais, l’ouvrage chargé dans les conditions définies au programme. Un plan devra expliciter
clairement la nature et la position de chacun des véhicules.

Toutes les parties de tabliers indépendantes seront soumises aux épreuves.

ARTICLE 6.29 - FOUILLES

Sont considérés comme fouilles, les déblais exécutés à un niveau inférieur à celui:

- Des plates-formes exécutées préalablement aux appuis


- Du terrain naturel
- La tolérance qui donne lieu à l’application du paragraphe 2 de l’Article 9 du fascicule 68 du
C.C.T.G est égale à plus ou moins dix (10) centimètres.
- Le fond des fouilles sera, si le Maître d’œuvre le juge utile, compacté.
- Les matériaux en provenance des fouilles, s’ils sont reconnus de qualité suffisante, seront mis en
dépôt provisoire pour être éventuellement réutilisés au remblaiement des fouilles.
- Avant tout coulage du béton de fondation, les fonds de fouilles seront réceptionnés par le Maître
d’Ouvrage.

ARTICLE 6.30 - MORTIER

Les mortiers seront dosés à 450Kg de ciment par mètre cube de sable sec 0/2.5 mm.
Lorsque l’épaisseur du mortier à mettre en œuvre excédera vingt cinq (25) millimètres, on utilisera un
micro-béton dosé à 400Kg de ciment dont la composition sera soumise au préalable à l’agrément de
l’Ingénieur.

ARTICLE 6.31 - COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS


6.31.1 Désignation

Les différents bétons sont désignés symboliquement par les appellations C150,C250, Q350.

6.31.2 - Destination et résistance

Le tableau ci-après donne l’appellation, la destination, le dosage du liant, la résistance exigée à la


compression et la résistance exigée à la traction de chacun des bétons.

DESIGNATION RESISTANCE CARACTERISTIQUE


ET CLASSES LIANTS DESTINATION EN MEGA PASCALS
DES BETONS
Nature Dosage Age en Compressio Traction
jour n Fcj Ftj
C150 CPA CEM I 150Kg/m3 *Béton de propreté
32,5N * Béton maigre

Q 350 CPA CEM I 350 kg/m3 Toutes les parties du 28 25 2,1


42,5N dalots

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M 450 450 kg/m3 * Mortier de pose et de


calage des bordures et
des corniches

N.B : Les bétons Q350 correspondent aux classes de résistance B25 définies en annexé 24.1 du fascicule
n° 65 du C.C.T.G

Ciment CPA CEM I 42,5 ES au sens de la norme XP P15-319

6.31.3 - Composition

L’étude de la composition des bétons incombe à l’Entrepreneur. Elle doit être établie avec les matériaux
qu’il envisage d’utiliser.

La composition des bétons C 150 sera telle que le volume de granulats moyens et gros soit double de celui
du sable.
Dans le cadre d’application du paragraphe 3 de l’article 8 du Fascicule 65 du Cahier des Clauses
Techniques Générales et du paragraphe 2 du Chapitre 6 de la Directive Provisoire :

- L’Entrepreneur devra présenter au Maître d’œuvres ses observations sur la composition des bétons C150
et soumettre à son agrément les volumes d’eau à incorporer par mètre cube de ces bétons en temps utile
pour respecter le délai d’exécution contractuel et au maximum dans un délai de vingt-cinq (25) jours
ouvrables à compter de la date de démarrage des travaux.

- Les délais visés au paragraphe 32 de l’article 8 du fascicule 65 du Cahier des Clauses Techniques
Générales sont respectivement de quarante (40) jours ouvrables pour l’Entrepreneur et huit (8) jours pour
le Maître d’œuvre.

6.31.4 Consistance

La consistance des bétons frais Q350 et les limites admissibles pour les affaissements mesurés au cône
ASTM seront fixées d’après les études de laboratoire.

ARTICLE 6.32 - FABRICATION ET TRANSPORT DES BETONS

6.32.1 - Fabrication sur le chantier

Le béton sera fabriqué par une centrale unique, de capacité suffisante. Cette installation sera implantée en
un point permettant d’alimenter l’ouvrage sans difficulté. Le terrain choisi devra avoir une superficie
suffisante pour recevoir la totalité des installations (centrale et stockage) et assurer des circulations
rationnelles.

Le béton d’un ouvrage donné proviendra d’une seule centrale.

6.32.2 - Fabrication par centrale de béton prêt à l’emploi

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La fourniture des bétons par une centrale de béton prêt à l’emploi ne pourra être admise que si la centrale
proposée par l’Entrepreneur au Maître d’œuvre délégué a reçu au préalable l’agrément du Maitre d’ouvrage
délégué.

- La continuité dans l’approvisionnement des matériaux entrant dans la fabrication du béton devra
être assurée dans les mêmes conditions que celle décrites pour une centrale de chantier :
- La fourniture de béton prêt à l’emploi devra, pendant toute la durée du chantier, être assurée par
la même centrale. La centrale de secours doit être prévue à l’origine des travaux et sera soumise aux
mêmes contraintes.

6.32.3 - Appareils de fabrication

Les appareils de fabrication mécanique des bétons, en usine ou sur chantier, seront proposés au Maître
d’œuvre pour agrément dans un délai maximal de quinze (15) jours à compter du démarrage des travaux,
ils devront répondre aux spécifications suivantes :

- les dosages pondéraux respectifs du ciment et des granulats seront réalisés par deux chaînes de mesures
distinctes ;
- les dosages respectifs de l’eau et des adjuvants éventuels pourront être pondéraux ou volumétriques.
Dans ce cas, l’eau et les adjuvants seront mesurés par débitmètres de précision distincte ;
- les cycles de dosage des constituants devront être entièrement automatique et fonctionner après
déclenchement, sans intervention du conducteur de centrale, selon un programme mémorisé à l’avance ;
- le skip de chargement sera muni d’un vibreur ;
- le mélange sera effectué par un malaxeur à axe vertical. Sa capacité utile minimum devra être calculée en
fonction de la plus forte cadence de bétonnage du chantier et du temps minimum de malaxage nécessaire
pour obtenir un mélange homogène de constituants du béton. Cette capacité ne sera pas inférieure à 500
litres de béton mis en œuvre. Le circuit d’alimentation des moteurs sera muni d’un shunt permettant au
Maître d’Ouvrage de placer un wattmètre différentiel ;
- les moyens de stockage de granulats à la centrale devront permettre d’utiliser au minimum 4 classes
granulaires différentes et interdire toute possibilité de mélange entre elles ;
- la vidange des silos par aéro-glissière est interdite ;
- un certificat de vérification des bascules sera exigé avant le démarrage des travaux.

Lorsque les appareils de fabrication des bétons seront placés à plus de 3 mètres de hauteur par rapport au
fond des engins de transport, il sera prévu une trémie de stockage du béton frais avec vidage totale
instantanée.
Les constituants du béton seront introduits dans l’appareil de fabrication mécanique dans l’ordre suivant :
- granulats moyens et gros
- ciment
- sable
- eau.
L’Entrepreneur ne pourra procéder différemment que s’il est démontré qu’il en résulte une meilleure
homogénéité des composants du béton, dans tous les cas, la fabrication des gâchées sèches en vue d’une
addition ultérieure d’eau est interdite.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 204

La durée de malaxage sera fixée lors des essais de convenance d’après les indications du wattmètre
différentiel ou des résultats d’analyse de béton frais. Elle devra permettre une homogénéité complète du
mélange des constituants. Elle ne sera pas inférieure à 1 minute 30.

6.32.4 - Transport

Dans les cas où les bétons destinés à certains ouvrages ne seraient pas fabriqués sur le chantier de mise
en œuvre de ces ouvrages, il sera fait application des articles 11.4 à 11.6 du fascicule 65 du C.C.T.G.

L’Entrepreneur devra établir une liaison par téléphone ou tout autre moyen agréé par le Maître d’Ouvrage
entre les ateliers de la fabrication du béton et les chantiers de bétonnage. Le délai maximal compris entre la
fabrication du béton et la mise en place dans les coffrages, à définir selon la température maximale
extérieure et les moyens de déchargement du béton depuis les camions jusque dans les coffrages, sera
également soumis à l’agrément du Maître d’œuvre. Celui-ci pourra subordonner son agrément à l’obtention
des résultats d’une épreuve qui sera entièrement à la charge de l’Entrepreneur. Dans tous les cas, la
fabrication de gâchées sèches en vue d’une addition d’eau ultérieur est interdite.

Dans le cas de fourniture de béton par une centrale de béton prêt à l’emploi, le mode de transport devra
être conforme aux clauses de l’agrément de la centrale. La durée de transport devra être compatible avec
la règle de délai maximal entre fabrication et mise en œuvre déjà énoncée.

L’emploi des transporteurs pneumatiques est interdit.


Les pompes à béton à pistons pourront être utilisées après agrément du Maître d’Ouvrage.
Cet agrément ne pourra être accordé qu’après :

- une étude particulière de la composition des bétons


- des essais probants
- une proposition des dispositions particulières de mise en œuvre résultant de l’utilisation de
pompes à béton.

ARTICLE 6.33 - MISE EN PLACE ET DURCISSEMENT DES BETONS

6.33.1 - Mise en place des bétons

La mise en place des bétons C150 sera parachevée par damage.


L’épaisseur minimale du béton de propreté est fixée à dix (10) cm.

6.33.2 - Programme de bétonnage

Les programmes de bétonnage des bétons Q350 et Q400 seront soumis à l’agrément du Maître d’œuvre.

Chaque phase de bétonnage devra être effectuée sans interruption ni reprise de bétonnage (autre que
celles prévues sur les plans).
Sur les surfaces de reprise, il est formellement interdit de couler des galettes de bétons servant au calage
des coffrages.
.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 205

En aucun cas, il ne sera autorisé une hauteur de chute supérieure à 2 m, hauteur de goulotte comprise.

6.33.3 - Vibration du béton

1- Vibration interne :

Il ne sera agréé que des vibrateurs à fréquence élevée, supérieure à douze mille (12.000) cycles par
minute.

Les bétons Q350 seront pervibrés dans la masse.

L’Entreprise devra constamment posséder un nombre de pervibrateurs suffisant, en fonctionnement, pour


assurer un serrage régulier et total à la cadence de bétonnage. Elle devra avoir sur chantier un assortiment
de diamètre de 25 mm à 100 mm, permettant la pervibration dans toutes les conditions de mise en œuvre.

Le groupe compresseur aura une capacité suffisante pour alimenter sans difficulté la totalité des engins
pneumatiques.
L’Entreprise devra, enfin, maintenir en secours sur un chantier un groupe compresseur et un jeu de 3
pervibrations de 35 mm, 50 mm et 80 mm.

La pervibration sera assurée par un personnel compétent et le Maître d’œuvre pourra récuser tout ouvrier
qui effectuerait cette opération dans de mauvaises conditions.
2- Vibrations superficielles :

La finition des dalles sera effectuée par vibration superficielle.

6.33.4 - Bétonnage par temps froid (sans objet)


6.33.5 - Bétonnage par temps chaud

La protection des bétons courants, sera assurée par humidification. La cure des bétons Q350, sera assurée
par humidification puis par enduit temporaire imperméable. Le Maître d’œuvre arrêtera sur proposition de
l’Entrepreneur, le temps de protection par humidification.

Si, durant la période protection, le film protecteur est endommagé pour une raison quelconque,
l’Entrepreneur devrait recouvrir à ses frais la zone en cause par un nouveau traitement complet.

ARTICLE 6.34 - CURE DES BETONS

La cure de tous les bétons sera conforme aux prescriptions du paragraphe 3 de l’article 36 du fascicule 65
du C.C.T.G. qui sont complétées comme suit :

- les procédés de cure et les produits de cure en cas de cure par enduit temporaire, seront soumis
à l’agrément du Maître d’Ouvrage ;
- le béton du tablier sera tenu à l’abri de la pluie jusqu’au début de la cure.

ARTICLE 6.35 - FONDATIONS PAR PIEUX EXÉCUTES EN PLACE (Sans objet)

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 206

ARTICLE 6.36 - PAROIS DES MOULES (COFFRAGES)

6.36.1 - Domaine d’emploi

1/ Les parements vus seront réalisés au moyen de coffrages pour parements fins définis au paragraphe 2.2
de l’article 32 du fascicule 65 du C.C.T.G.

2/ Les parements cachés de tous les ouvrages seront réalisés s’ils sont coffrés, au moyen de coffrages
ordinaires définis au paragraphe 2.1 de l’article 32 du fascicule 65 du C.C.T.G.

6.36.2 - Coffrages pour parements fins

1/ Les coffrages pour parements fins seront constitués de panneaux identiques ayant le même nombre
d’emploi antérieurs ; les bois seront de même épaisseur, sans nœud, leurs fibres seront parallèles ou bien
ils devront être pourvus d’un revêtement plastique ou de peinture soumis préalablement à agrément du
Maître d’œuvre.

2/ Les joints éventuels de coffrages des palées, des piles et des parties visibles des culées seront
horizontaux, continus, rectilignes et régulièrement appareillés. Le dessin de leur appareillage sera soumis à
l’approbation du Maître d’œuvre.
3/ Les coffrages pour parements fins ne devront comporter aucun dispositif de fixation non prévus sur les
dessins d’exécution qui pourront prévoir des trous régulièrement espacés.

ARTICLE 6.37 - ECHAFAUDAGE, CINTRES ET OUVRAGES PROVISOIRES

Les échafaudages de cintres ne devront pas subir des déformations pouvant entraîner des désordres dans
le béton déjà mis en place.
Les plans et calculs de résistance et de déformation des échafaudages provisoires devront être soumis à
l’examen de l’Ingénieur. L’Entrepreneur restera cependant entièrement responsable des dispositions
adoptées pour ces ouvrages et de leur robustesse.

Ceux-ci devront être établis compte tenu des efforts développés lors des différentes phases d’exécution.

ARTICLE 6.38 - TRAITEMENT DES PAREMENTS - TOLERANCE SUR LES DIMENSIONS ET LE TRACE
DES OUVRAGES

6.38.1 - Parements fins bruts de décoffrage

a/ Ces parements ne devront présenter aucun des défauts énumérés ci-après : arrêtes mal dressées ou
épaufrées, empreintes de panneaux de coffrage, traces de laitance dues à des déformations de coffrage,
fissures, bulles d’air apparentes, reprises visibles de bétonnage, etc. Ils devront être de teinte uniforme.
Aucun nid de cailloux ne devra être apparent et tout ragréage est strictement interdit.
b/ Trous : la quantité et l’importance des trous (bulles, ...) réparties sur les parements fins, devront
permettre de classer ce parement en catégorie un (1) ou deux (2) de l’échelle par photographies dans
l’annexe 2 du rapport n° 24 du Comité International du Bâtiment (C.I.B).
c/ Variation des teintes : les teintes des parements fins devront être uniformes et se situer dans les
catégories 1 à 4 de l’échelle définie par photographies dans l’annexe 3 du rapport n°24 du C.I.B. (Comité
International du Bâtiment).

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 207

La différence des catégories des teintes dans l’échelle précitée devra être au maximum:
- de un (1) pour des surfaces voisines.
- de deux (2) pour des surfaces éloignées.

Deux surfaces séparées par une arête vive seront considérées comme éloignées.
En cas de différence de teintes inadmissible, les parements défectueux seront, au frais de l’Entrepreneur,
peints après nettoyage et dégraissage par lessivage.

Des essais préalables de teinte seront effectués sur des panneaux de dimensions convenables et du même
béton que celui à peindre ; le produit utilisé et la teinte seront choisis par le Maître d’Ouvrage après essais.
La peinture sera appliquée en trois couches.
L’uniformité de la teinte des parements d’un même ouvrage devra être réalisée lors de la réception
définitive.

6.38.2 - Parements cachés badigeonnés

Les parements non vus, l’ouvrage terminé, seront ragréés partout où des nids de cailloux seront visibles et
notamment aux reprises de bétonnage puis seront badigeonnés de deux (2) couches d’un des produits
définis par les présentes Spécifications Techniques.

6.38.3 - Parements non coffrés

Les dispositions du paragraphe 24 de l’article 36 du fascicule 64 du C.C.T.G. sont complétées comme suit :

- Il sera procédé à la mise en place, avec une précision de cinq (5) millimètres, de règles- guides
sur lesquelles s’appuieront des cerces balayant toute la surface des parements.
- La position de ces cerces vis-à-vis des lits supérieurs d’armature fera l’objet d’une vérification
contradictoire.
- La finition de ces parements sera, s’il y a lieu, assurée par lissage au madrier. Aucun nid de cailloux
ne sera admis, ni aucune irrégularité d’aspect.
- Il sera interdit de marcher sur ces parements pendant les trois (3) jours qui suivent la fin de la mise en
œuvre du béton les constituant.
A cet effet, l’Entrepreneur devra avoir défini à l’avance le mode d’application de la cure et comment
s’effectuera la circulation nécessaire du chantier

6.38.4 - Tolérances sur les dimensions des ouvrages terminés

Conformément au paragraphe 1.3 de l’article 39 du fascicule 65 du C.C.T.G, la tolérance de rectitude sur


une arête rectiligne ou sur toute génératrice rectiligne d’une surface plane ou réglée est caractérisée par la
flèche maximale sur tout segment de longueur L (cm ) de cette génératrice.
Cette flèche est égale à la plus grande des deux quantités L/20 (cm) en élévation ou  L/10 (cm) en plan
et 1(cm).
Cette tolérance est étendue aux parties non planes de l’extrados des tabliers et sera appréciée par rapport
à des cerces respectivement longitudinales et transversales épousant le profil de l’extrados dans les deux
directions.

6.38.5 - Tolérances sur le tracé des ouvrages terminés

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 208

Les mesures qui seront faites à l’initiative de l’Ingénieur seront corrigées si l’une des parties le demande.
Pour extrapoler les déformations de l’ouvrage par chargement ultérieur, fluage ou tassement selon les
prévisions du calcul des contres flèches approuvé par l’Administration ou selon les mesures faites si celles-
ci sont plus favorables à l’Entrepreneur. L’extrapolation sera faite pour la date de la réception définitive.

Les tolérances, lors de la réception définitive, sont dans le tableau ci-après :

ELEMENTS TOLERANCE OBSERVATIONS


Toute partie d’ouvrage Par rapport aux bases d’implantation
de l’ouvrage : ±6 cm
Piédroits Par rapport aux bases d’implantation Par rapport à des repères
de l’ouvrage et par rapport à des quelconques pris sur la même
repères quelconques pris sur une pile ou sur sa fondation :
autre pile : ± 2 cm ± 2 cm
Traverses Par rapport aux bases d’implantation Par rapport à des repères
et par rapport aux piles et aux culées quelconques pris sur le tablier :
de l’ouvrage : ± 2 cm. ± 2 cm
Murs en ailes Par rapport aux bases d’implantation Par rapport à des repères
et par rapport aux piles et culées de quelconques pris sur le même
l’ouvrage : ± 2 cm mur : ± 2 cm

Les écarts sur le profil en long de l’ouvrage terminé seront de + ou - 2 cm par rapport au profil en long des
dessins contractuels, dans les conditions précisées par les dessins et les calculs d’exécution.

ARTICLE 6.39 - ARMATURES POUR BETON ARME

Les conditions d’emploi des armatures devront satisfaire aux recommandations incluses dans leur fiche
d’identification instaurées par le titre 1er du fascicule 4 du C.C.T.G.
En l’absence d’acier soudable, toute fixation par points de soudure sur chantier est interdite.
Les prescriptions de l’article 33 du fascicule 65 du C.C.T.G sont complétées comme suit:

a/ Avant de commencer le bétonnage, l’Entrepreneur préviendra le représentant du Maître d’œuvre chargé


de la surveillance, pour lui permettre de vérifier le nombre, les dimensions, la position et l’alignement des
armatures.

b/ Pour la correction des imperfections de ferraillage, les armatures seront au besoin enlevées des
coffrages et replacées correctement après les dressages utiles.

c/ Pour les aciers à haute adhérence, le pliage des barres devra être obligatoirement effectué sur mandrins
; les rayons de courbure rapportés à l’axe des barres pliées, s’il s’agit d’acier à haute adhérence, devront
satisfaire aux conditions reprises dans l’agrément dont devra obligatoirement avoir fait l’objet l’acier utilisé.

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d/ Lorsqu’il y a lieu de constituer une armature avec plusieurs barres, les recouvrements seront répartis sur
toute la longueur, de telle sorte que dans une section, il y ait au moins les 2/3 de l’armature en barre
continue.
e/ On ne versera jamais de coulis de ciment sur les armatures; aux reprises de travail, on enlèvera
soigneusement les matières inertes et les éclaboussures de mortier qui auraient pu se déposer sur les
armatures.

ARTICLE 6.40 - ARMATURES DE PRECONTRAINTE (CABLES) (sans objet)

ARTICLE 6.41 - CHAPE D’ETANCHEITE TYPE B3A


6.41.1 - Préparation du support
Le support sur lequel l’étanchéité est à mettre en œuvre est considéré comme respectant les stipulations du
C.C.T.G. et des Spécifications Techniques relatives à la construction de gros œuvre, concernant les
tolérances géométriques d’exécution et la qualité du béton de l’extrados. La hauteur des engravures est
considérée comme au moins égale à dix (10) centimètres.

Le support recevra la préparation minimale et normale suivante :

- l’élimination des matières sans cohésion : argile, terre, poussière, laitance, etc., et du produit de
cure éventuel.
- Le nettoyage définitif de la surface à étancher par balayage et/ou aspiration suivi si besoin est,
d’un lavage à l’eau propre et sous pression.

Ces d !!eux opérations seront menées simultanément et réitérées autant que de besoins.

Les procédés, matériels et programmes nécessaires à cette préparation, seront soumis au visé du Maître
d’Ouvrage ; la mise en œuvre de l’étanchéité ne sera faite que sur son autorisation, après examen par ses
soins de la préparation du support.

6.41.2 - Première couche d’étanchéité

Le travail ne doit être ni entrepris ni poursuivi, avant que le support soit sec et les solvants de l’enduit
d’imprégnation évaporés.

La mise en œuvre se fait par « soudage en plein » au chalumeau à gaz.

Le réchauffage devra être uniforme sur toute la largeur du rouleau pour permettre de créer un bourrelet de
bitume fondu au pied du rouleau : il devra cependant ne pas être excessif au point de risquer de détériorer
la chape.

Après pose des différents lés avec recouvrements d’un (1) centimètre environ sur l’aluminium, les joints
seront repris à la spatule et au chalumeau de façon à parfaire leur soudure et afin de leur donner un profil
biais adoucissant le changement d’épaisseur au droit du recouvrement.

La chape de bitume armé sera relevée verticalement sur la hauteur totale de l’engravure.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 210

A toute extrémité ou coupure du tablier, la chape de bitume armé sera laissée telle quelle, ou en cas
d’absence de joint, prolongée en descendant jusqu’à la ligne définie par les dessins contractuels.

Les pénétrations seront traitées conformément aux règles de l’art précisées dans les D.T.U.

6.41.3 - Deuxième couche d’étanchéité

Immédiatement avant la mise en œuvre de cette deuxième couche, des bandes de papier crêpé autocollant
de huit (8) centimètres de large seront mises en place centrée sur tous les joints entre les différents lés de
la première couche et là où la feuille d’aluminium sera endommagée. L’aluminium sera séché et le papier
marouflé.

La deuxième couche « d’asphalte coulé dit porphyré » aura une épaisseur telle que l’épaisseur totale du
complexe étanche soit de trente (30) millimètres dans le cas courant ou de trente-cinq (35) millimètres dans
le cas où l’Entrepreneur lui-même ou les Spécifications Techniques prévoient une circulation d’engins de
terrassements préalablement à la mise en œuvre des couches de chaussée. Ces épaisseurs sont des
moyennes.

La réutilisation de matériaux déposés est interdite.

Le matériau devra être au moment de la mise en œuvre à une température comprise entre deux cent
trente-cinq (235°C) degrés et deux cent cinquante-cinq (255°C) degrés. Pendant sa fabrication, la
température ne devra jamais dépasser deux cent soixante (260°C) centigrades au moins.

Aux extrémités de chaque tablier, la seconde couche d’étanchéité sera laissée à l’état de façon à permettre
la mise en œuvre du dispositif destinée à assurer la continuité de l’étanchéité sous le joint, ou, en cas
d’absence de joint, prolongée en descendant jusqu’à la ligne définie par les dessins contractuels.

En aucun cas, la surface de la couche ne doit présenter de points bas intermédiaires, sauf où il en aurait
été reconnu lors de la préparation de surface.

ARTICLE 6.42 - APPAREILS D’APPUI (sans objet)


ARTICLE 6.43 - JOINTS LOURDS (sans objet)
ARTICLE 6.44. - EVACUATION DES EAUX DU TABLIER (sans objet)
ARTICLE 6.45 - CORNICHES PREFABRIQUEES EN BETON (sans objet)
ARTICLE 6.46 - JOINTS DE TROTTOIRS TYPE TR 50 (sans objet)
ARTICLE 6.47 - REMPLISSAGE ET REVETEMENT DES TROTTOIRS
Les trottoirs seront remplis en béton maigre C150 et revêtus en chape bouchardée. Des fourreaux en PVC
seront placés sous les trottoirs pour le passage des réseaux des concessionnaires. Des joints seront
aménagés aux extrémités du tablier, ils recevront des joints de trottoir.

ARTICLE 6.48 - REPERES DE NIVELLEMENT


Les emplacements des repères de nivellement seront indiqués par l’Entrepreneur sur les plans d’exécution
de l’ouvrage.

L’Entrepreneur aura à effectuer trois campagnes de nivellement :


- la première avant exécution du tablier
- la deuxième après exécution du tablier

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 211

- la troisième, huit (8) jours avant les épreuves du tablier correspondant.

Les résultats seront soumis au Maître d’Ouvrage dans un délai de sept (7) jours après le décintrement du
tablier.

Les repères type « M » sont scellés au mortier de ciment puis enduits d’une couche protectrice au
minimum.
Les repères type « rivet » sont scellés au mortier de ciment.

ARTICLE 6.49 - REMBLAIS CONTIGUS AUX OUVRAGES


Leur mise en œuvre sera précédée du décapage des terres végétales de surface sur une épaisseur qui
sera fixée à l’exécution par l’Entrepreneur et approuvée par le Maître d’Œuvre. Les matériaux seront mis en
dépôt définitif.

Les remblais contigus à l’ouvrage seront mis en œuvre par couches de 0.20m d’épaisseur et
méthodiquement compactés.
La densité sèche des remblais en place devra atteindre 95 % de la densité sèche de l’Optimum Proctor
Modifié.

ARTICLE 6.50 - COUCHE DE ROULEMENT SUR OUVRAGE


La couche de roulement sur ouvrage sera constituée d’un béton bitumineux classique amélioré. Ses
caractéristiques et son mode d’exécution seront proposés par l’entrepreneur au visa du Maître d’Œuvre.

ARTICLE 6.51 – CABLES PRECONTRAINTS (Sans Objet)

PARTIE F- TRAVAUX DE SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS

ARTICLE 6.52 —SIGNALISATION

6.52.1. Généralités
La signalisation sera mise en place conformément aux plans, les matériaux, peintures, panneaux et
supports, signaux lumineux, seront conformes aux spécifications des présentes Spécifications Techniques
et donc des instructions et arrêtés auxquels il se réfère.

Le dossier d’exécution des signalisations horizontale et verticale (origine et type des peinture et panneaux, ,
texte, taille et police des caractères, qualité du film rétro-réfléchissant et des billes, positionnement sur le
profil en long, implantation sur l'accotement) est soumis à l’approbation du Maître d’Œuvre au plus tard
douze mois avant la fin du délai contractuel et dans tous les cas en temps utile compte tenu du délai
d’instruction par le Maître d’Œuvre et des délais de livraison et fournitures.
Le dossier comprend tous les certificats d’homologation prévus par la réglementation, le CCTG et les
Spécifications Techniques.
La réalisation de la signalisation définitive est une condition nécessaire pour prononcer les réceptions
provisoires (partielles le cas échéant) ; ceci pour des raisons de sécurité.
Les travaux comprennent :

Signalisation horizontale

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 212

- la fourniture des peintures de couleur blanche réflectorisées,


- l'implantation et le pré marquage des bandes,
- le dépoussiérage des chaussées devant recevoir la signalisation horizontale,
- l'application des produits et toutes les sujétions de réalisation.

Signalisation verticale (SANS OBJET)


- la fourniture des panneaux à revêtement rétro-réfléchissant, le transport, le déchargement et
éventuellement le stockage sur chantier,
- les fournitures nécessaires à l'exécution des travaux y compris pour le béton de scellement et de
fondation,
- l'exécution des terrassements pour les fondations,
- la mise en place et fixation définitives, y compris le massif de pose et toutes les sujétions de
réalisation

6.52.2. Signalisation horizontale


Le pré marquage des bandes sera effectué par un filet continu ou pointillé. Le Cocontractant procédera
immédiatement avant l'application du produit, au dépoussiérage des parties de chaussées devant recevoir
les bandes.

La réflectorisation sera conforme aux caractéristiques portées sur le certificat d'homologation. En particulier,
le dosage sera au minimum celui porté sur le certificat d'homologation.

L'application du produit sera faite mécaniquement.

La peinture devra répondre aux Spécifications Techniques. Dans le cas où elle ne répondrait pas aux
spécifications, elle sera refusée et les travaux déjà exécutés non rémunérés.

Le démarrage effectif du marquage est conditionné par le réglage de la machine sur une planche d'essai au
cours de laquelle le Maître d’Œuvre s'assurera en particulier :
- des caractéristiques et de l'état du matériel,
- de la conformité des produits,
- de l'observation des dosages en produits pour la vitesse de fonctionnement choisie,
- de la régularité longitudinale et transversale des dosages.
Le contrôle sera effectué conformément aux dispositions du chapitre II. Si le dosage est inférieur de plus de
15% à celui prévu, le Cocontractant procédera à ses frais, à l'application d'une couche supplémentaire dans
la journée qui suivra la notification des résultats (voir annexe du chapitre III).
Le contrôle du module et de la largeur des bandes sera fait à l'initiative du Maître d’Œuvre par sondage. Le
Cocontractant aura à sa charge tous les travaux de complément de marquage qui s'avéreraient
nécessaires. Ces contrôles se feront conformément aux spécifications données à l’annexe du chapitre III).
Signalisation verticale

6.52.2.1. Implantation
Position latérale des panneaux :
Sauf instruction contraire du Maître d’Œuvre, les panneaux seront implantés sur la droite de la chaussée
dans le sens de la circulation, sur les accotements de la route, à une distance de 1,00 m du bord extérieur
de la chaussée,

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 213

La réflexion spéculaire sur le fond et les lettres des panneaux sera évitée en donnant à celui-ci une
inclinaison judicieusement choisie de moins 2° à plus 2° par rapport à la normale à l'axe de la route (le
sens positif étant le sens trigonométrique).Position verticale des panneaux :
la hauteur sous panneau est fixée à 2,00 m minimum au-dessus du niveau fini de l'accotement en rase
campagne et à 2,50 m au minimum en agglomération.
si plusieurs panneaux sont placés sur un même support, cette hauteur est celle du panneau inférieur.

6.52.2.2. Localisation des panneaux :


les panneaux d’avertissement sont implantés à une distance de 150 m du danger,
les panneaux et leur éventuel panonceau associé sont placés sur le même support,
les ouvrages présentant un danger particulier sont signalés en outre par des balises.

6.52.2.3. Ancrage et fondation


Avant le début effectif des travaux de mise en place, le Cocontractant doit être en mesure de fournir sur
demande du Maître d’Œuvre une note de calcul justifiant les dimensions adoptées pour les supports et les
massifs d'ancrage sur la base d'une surcharge statique horizontale de 180 kg/m² et de soumettre à
l'agrément du Maître d’Œuvre le piquetage de l'axe des supports de panneaux.
Les fondations doivent être exécutées très soigneusement. En particulier la partie supérieure visible des
socles est lissée et arasée au niveau de l'accotement
Les supports des panneaux sont scellés dans un massif de béton B 25 de dimensions 0,40 x 0,40 x 0,50 m.

6.52.3. Balises
Le mode d'ancrage doit être tel qu'elles ne présentent qu'un faible danger en cas de choc. Il doit être
soumis à l'approbation du Maître d'Œuvre avant toute exécution. L'implantation sur accotement et
l'écartement entre balises seront conformes aux plans d’exécution approuvés par le Maître d’Œuvre sur la
base de la réglementation en la matière ; l’écartement entre les balises étant fonction du rayon du virage.

6.52.4. Ralentisseurs

Les ralentisseurs à utiliser sont de type coussin : c'est une plaque carrée surélevée (souvent blanche pour
la repérer) posée sur 1 voie à la fois (si la route est à double sens, il y en a deux, etc.) avec 4 bords
obliques. Elle oblige le conducteur d'un véhicule léger à freiner massivement car les roues doivent
monter correctement sur la borne. Le conducteur d'un véhicule lourd peut en revanche éviter la borne si le
diamètre des essieux est plus grand que le côté de la plaque installée. Ce type de ralentisseur est réputé
dangereux par les conducteurs deux-roues surtout par temps de pluie car le risque de glisser est toujours
présent.

Les coussins sont implantés de la manière suivante :

• L’axe du cousin doit être parallèle à celui de la chaussée ;


• Un coussin doit être réalisé sur chaque voie ;
• Une ligne axiale continue commençant à moins de 10 m en amont du coussin doit être matérialisée pour
une chaussée bidirectionnelle.
• Sur les voies sur lesquelles la vitesse a été limitée ponctuellement à 30 km/h, on peut associer le
coussin à des passages pour piétons.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 214

CHAPITRE VII — ESSAIS

L'ENTREPRENEUR sera tenu de faire obligatoirement tous les essais nécessaires à la bonne exécution
des travaux selon les cadences ci-après définies.
Les cadences d'essais indiquées ci-après sont minimales et pourront être modifiées à la convenance du
MAITRE D'ŒUVRE.

ARTICLE 7.1 - ESSAIS D'AGREMENT, DE CONTROLE DECONFORMITE, D'AUTOCONTROLES


Les fournitures, les fabrications, les travaux, feront l'objet d'essai, parmi lesquels nous citerons notamment
- les essais préliminaires d'agrément ou de composition,
- les essais de contrôle de la conformité.

7.1.1 - ESSAIS PRELIMINAIRES D'AGREMENT OU DE COMPOSITION


Les essais sont à la charge totale de l'entrepreneur et exécutés :
- soit par lui, soit par un laboratoire agréé par le MAITRE D'œuvre.
Parmi les études préliminaires d'agrément, citons principalement:
- les études de certains lieux d'extraction :
• Emprunts de terrassements,
• Emprunts de graveleux naturels sélectionnés,
- les recherches de formule de composition :
• Des bétons,
• Des matériaux drainants.
Tous les éléments à soumettre à l'agrément de l’INGENIEUR doivent être présentés par
l'ENTREPRENEUR en temps utile pour ne pas, notamment, retarder la marche des travaux et au plus dans
les 60 jours à compter de l'ordre de commencer les travaux.
L’INGENIEUR disposera d'un délai de 60 jours pour faire connaître sa décision, ce délai courant à partir de
la date à laquelle ont été fournis tous les renseignements propres à justifier les propositions de
l'ENTREPRISE.
Il est précisé que l'agrément donné par l’INGENIEUR ne dégage en rien la responsabilité de
l'ENTREPRENEUR, notamment tant au point de vue de la capacité des productions ou gisements que de
celui de la qualité des matériaux, c'est-à-dire, de leur conformité aux spécifications définies aux présentes
Spécifications Techniques.
Les essais préliminaires seront exécutés en principe, sauf dérogation éventuellement accordée par
l’INGENIEUR aux lieux de production.
Le nombre des essais d'agrément reste toujours soumis à l'appréciation de l’INGENIEUR, compte tenu
notamment de l'importance et de l'hétérogénéité du gisement.
Sans que la liste ci-après soit exhaustive, il est donné ci-après à titre indicatif, quelques épreuves
spécifiques compris dans les essais préliminaires d'agrément.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 215

CONTROLE DES TRAVAUX


C.T.1

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS


Plate-forme terrassée en Densité en place et Densitomètre à membrane 95 % de l'OPM (pour 95 % des 1 tous les 1 000 m²
déblai (y compris couche teneur en eau mesures, avec un minimum de 92 %)
de forme éventuelle) Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 2.500 m²
Surfaces destinées Densité en place Densitomètre à
à être remblayées et teneur en eau membrane 92 % de l'OPM (pour 95 % des 1 tous les 2.000 m²
mesures, avec un minimum de 90 %)
Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 6.000 m²
Corps de remblai Densité en place Densitomètre à
sauf couche et teneur en eau membrane 92 % de l'OPM (pour 95 % des 1 tous les 500 m²
mesures, avec un minimum de
supérieure de 90 %)
30 cm d'épaisseur Proctor Modifié NF P 94-093 CBR  15 1 tous les 2.000 m2

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 216

C.T.2
MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS
Forme de la Densité en place Densitomètre à
chaussée et teneur en eau membrane 95 % de l'OPM (pour 95 % des 1 tous les 1 000 m2
mesures, avec un minimum de 92 %)
(plate-forme de Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 2.500 m2
terrassement) Portance CBR à 95 % de l'OPM
et à 4 jours d'immersion dans NF P 94-078 CBR  15 (terrassements normaux) 1 tous les 5.000 m2
l'eau CBR  25 (couche de forme en déblai) Ou selon le mouvement de terres
approuvé
Réglage Nivellement de précision + 2 cm et - 3 cm par rapport au profil A chaque profil en travers
théorique (3 points minimum)
Largeur Chaînage - 0cm et + 5 cm par rapport à la largeur A chaque profil en travers
théorique
Talus en déblai et en Largeur Chaînage + 10 cm et - 0 cm par rapport au profil A chaque profil en travers
remblai théorique

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS


Forme de la Densité en place Densitomètre à
chaussée et teneur en eau membrane 95 % de l'OPM (pour 95 % des 1 tous les 1 000 m2
mesures, avec un minimum de 92 %)
(plate-forme de Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 2.500 m2
terrassement) Portance CBR à 95 % de l'OPM
et à 4 jours d'immersion dans NF P 94-078 CBR  15 (terrassements normaux) 1 tous les 5.000 m2
l'eau CBR  25 (couche de forme en déblai) Ou selon le mouvement de terres
approuvé
Réglage Nivellement de précision + 2 cm et - 3 cm par rapport au profil A chaque profil en travers
théorique (3 points minimum)
Largeur Chaînage - 0cm et + 5 cm par rapport à la largeur A chaque profil en travers
théorique
Talus en déblai et en Largeur Chaînage + 10 cm et - 0 cm par rapport au profil A chaque profil en travers
remblai théorique

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 217

C.T.3

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS


Couche de Teneur en LCPC. S 12 Absence de matières organiques 1 essai par 400 m3
fondation en en matières
matériaux organiques
naturels

Limites L.C.P.C. Indice de plasticité inférieur à 10 Ip< 6 en cas d'utilisation 1 essai par 200 m3 de matériaux
d'atterberg en couche de base. mis en œuvre
Granulométrie satisfaisant aux conditions ci-après :

Mailles des Passants au différents tamis en


tamis en mm pourcentage de poids secs

Mini Maxi
120 95 100
60 75 100
20 45 95
4 22 50
0,08 5 12
Proctor modifié LCPS En vue de la détermination de la compacité en place 1 essai par 400 m3 de matériau
SC1. 1966
Equivalent de sable LCPC Accord de l'Ingénieur Au gré de l'Ingénieur
S1. 5 1963

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 218

C.T.4

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS


Couche de Densité en place et teneur en eau Densitomètre à membrane C ≥ 95% de la densité sèche OPM
fondation en pour 100% des mesures ;
Graveleux C ≥ 97% de la densité sèche OPM
latéritiques pour 95% des mesures.
Ou gamma densimètre 1 tous les 1 000 m2
NF P 98-241.1
Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 4.000 m² au moins
Portance CBR à 95 % de l'OPM
et à 4 jours d'immersion dans NF P 94-078 CBR ≥ 30 1 tous les 5.000 m2
l'eau
Réglage Nivellement de précision + 1 cm et - 2 cm par rapport au profil à chaque profil en travers au
théorique moins
(3 points minimum)
Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum 2 cm Une série de mesure par profil en
travers au moins
Largeur Chaîne - 0 cm/+5 cm par rapport à la largeur
théorique
Épaisseur Sondage + 2 cm et - 0,5 cm par rapport à
l'épaisseur théorique
Dévers Règle  0,5 % (couche de base)

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C.T.5

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS


Grave Teneur en matière organique LCPC S12 Absence en matière organique 1 essai par 400 m3
entièrement
concassée pour
couche
de base Equivalent de LCPC SP-5 E.S humide doit être supérieur à 30 Au gré de l'Ingénieur
sable
Attrition et fragmentation LCPC SP-1 Coefficient LOS ANGELES inférieur à 3 essais échelonnés sur
30 l'ensemble de la production des
granulats
Essai proctor LCPC S2 En vue de déterminer la compacité en 1 essai par 400 m3
modifié place
Limite d'Atterberg LCPC Indice de plasticité non mesurable 1 essai pour 2000 T
Analyse granulométrique LCPC S1 2 1 essai pour 2000 T
Teneur en eau Dessification Compris entre la teneur en eau optimale
-2% et la teneur en eau optimale +2%

C.T.6

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS


Imprégnation Dosage du liant Pesée de plaquettes  0,1 kg/m² par rapport au dosage ordonné 1 tous les 2.000 m2
Régularité Pesée de plaquettes R < 0,15 au gré du Maître d’œuvre

Vérification matériel inspection visuelle propreté des tuyauteries, filtres, gicleurs, etc.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 220

C.T.7

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS


NOM PROCESSUS
Enrobé Température de stockage du liant Thermomètre 145 à 155 °C au gré de l'Ingénieur
(fabrication) Analyse
granulométrique par tamisage NF P 18-560 respect du fuseau 2 analyses par jour
Température des
granulats à la sortie du sécheur Thermomètre 140 à 160 °C
2 mesures par jour
Teneur en eau des
granulats à la sortie NF P 18-555 < 1 %
du sécheur
Température de l’enrobé à la sortie du
malaxeur Thermomètre 140 à 160 °C
Essai Marshall LCPC respect des valeurs obtenues lors
de l'étude de formulation
Teneur en liant LCPC Rec 2 / 3 respect du pourcentage de la
XP T 66-041 formule

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 221

C.T.8

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS


NOM PROCESSUS
Couche Dosage du liant Pesée de plaquettes  0,1 kg/m² 1 tous les 1 500 m2
d'accrochage NF P 98-275-1
Béton bitumineux Vérification matériel Inspection visuelle propreté des bennes de camions, du finisseur, des au gré de l'Ingénieur
BBSG 0/14 compacteurs
(mise en œuvre) Température du BB Thermomètre 125 à 140 °C
derrière finisseur
Pourcentage des NF P 98-252 entre 4 et 9 % pour 90 % des valeurs mesurées 20 par jour
vides
Compacité en place Gamma densimètre entre 98 et 102 % de la compacité LCPC de référence 1 tous les 25 m
NF P 98-241-1 définie par la moyenne des résultats obtenus en
laboratoire sur le BB lors de l'étude de formulation
Réglage Nivellement de + 1 cm et - 0,5 cm par rapport au profil théorique pour 95 à chaque profil en travers
précision % des points contrôlés (3 points minimum)
Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum 0,5 cm
NF P 98-218-1
Largeur Chaîne - 0 cm par rapport à la largeur théorique à chaque profil en travers
Dévers Règle  0,5 % pour 100 % des mesures
Épaisseur Carottage + 1 cm et - 0,5 cm par rapport à l'épaisseur théorique, 1 carotte tous les 100m
pour 95% des mesures
Compacité sur LCPC entre 98 et 102 % de la compacité LCPC de référence sur chaque carotte
carotte définie par la moyenne des résultats obtenus en
laboratoire sur le BB lors de l'étude de formulation
Déflexion Poutre Benkelman déflexion caractéristique (m+ 1,3)  70 / 100 mm à la fin 1 mesure tous les 50 m
NF P 98-200-2 de la saison des pluies
Couche de Méthode radar LCPC Vérification des épaisseurs de la couche de base et du En continu
chaussée béton bitumineux.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 222

C.T.10

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS


Bétons Désignation et destination des bétons :
hydrauliques B16 : béton de propreté
B 20 : semelles de fondation non armées, béton de blocage et de remplissage, fossés triangulaires
B 25 : regards, ouvrages de tête d'assainissement, fossés rectangulaires ou trapézoïdaux armés ou
non
B 30 : semelles de fondation armées, béton en élévation, dalles de couverture de fossés.
B16 - B 20 Pas de résistance exigée
1 - Par convention, l’interprétation des résistances est conforme à l’article 75.1.2 du fascicule 65 A.
2 - La résistance du béton à 7 jours est déterminée par les épreuves d'études.
Épreuve d'étude Formulation Analyse granulométrique des constituants. Détermination d'une composition
B 25 - B 30 pondérale par courbe de référence.
Affaissement Détermination de la maniabilité optimale (ou maniabilité LCPC) par étude
de la variation du rapport sable/gravillon.
Essai d'affaissement selon EN 12350-2/ P 18 439
Résistance à la EN 196-1 R (28 jours, sur cylindres) > 25 MPa pour le B 25 6 cylindres à 7 jours
compression R (28 jours, sur cylindres) > 30 MPa pour le B 30 16 cylindres à 28 jours
Résistance à la EN 196-1 R (28 jours, sur prismes) > 1,8 MPa pour le B 25 6 prismes à 7 jours
rupture par flexion R (28 jours, sur prismes) > 2,2 MPa pour le B 30 12 prismes à 28 jours
Épreuve de Résistance à la EN 196-1 R (7 jours) = 80/100ème des résistances obtenues à 28 14 éprouvettes en compression
convenance compression jours lors de l'épreuve d'étude et 14 en traction
Résistance à la EN 196-1 R (28 jours) = résistance exigée. 4 utilisées à 7 jours
rupture par flexion 10 utilisées à 28 jours
Dans le cas de résultats insuffisants, le Cocontractant après examen de la centrale et des divers constituants doit produire un nouveau
béton de convenance fournissant des résultats satisfaisants, tout bétonnage avec le béton concerné étant interdit.

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 223

C.T.11

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS


Épreuve de Affaissement EN 12 350-2/ P 18 Entre 80 et 120% de l'affaissement obtenu avec le béton 3 mesures toutes les heures de
contrôle 439 d'étude correspondant (moyenne sur 3 mesures). bétonnage

Résistance à la EN 196-1 R (7 jours) = 9/10ème de la résistance à 7 jours du béton 12 éprouvettes par journée de
compression de convenance bétonnage :
R (28 jours) = résistance exigée 4 pour l'essai à 7 jours
Résistance à 90 jours 4 pour l'essai à 28 jours
4 pour l'essai à 90 jours
Résistance à la EN 196-1 R (7 jours) = 9/10ème de la résistance à 7 jours du béton
rupture par flexion de convenance au gré du Maître d’œuvre
R (28 jours) = résistance exigée
Résistance à 90 jours
Si les résistances d'un béton de contrôle sont insuffisantes, le Maître d’Œuvre peut prescrire l'arrêt du bétonnage, l'inspection des
installations de fabrication et la production d'un nouveau béton de convenance.
Le Maître d’Œuvre peut en outre, prescrire toutes les vérifications nécessaires pour apprécier la résistance du béton de l'ouvrage et les
mesures de consolidation, réparation ou démolition nécessaires.
Coffrages Tolérances 5 cm en valeur absolue pour l'implantation, par rapport au piquetage général
2 cm en valeur relative pour l'implantation, entre deux points quelconques des coffrages des
différentes parties d'un même appui.
 1 cm sur le nivellement de tous points d'un coffrage
- 3 mm sur la largeur ou l'épaisseur de tout élément coffré

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 224

C.T.12

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS


Dalot et buses Densité en place et Densitomètre à membrane
(fouille) teneur en eau 92 % de l'OPM sur le fond de fouille au gré du Maître d’œuvre

Proctor Modifié NF P 94-093


(ouvrage) Implantation Nivellement de précision  5 cm en nivellement
 10 cm en plan
(bloc technique) Densité en place Densitomètre à membrane 95 % de l'OPM (pour 95% des valeurs avec un 1 toutes les couches
minimum absolu de 92%)
Proctor Modifié NF P 94-093 1 par ouvrage
Caniveaux en Réglage Nivellement de précision  2 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers
béton
Résistance à la EN 196-1 R (28 jours) = résistance exigée au gré du Maître d’œuvre
compression
Drains Dimension géosynthétiques: respect des spécifications pour les au gré du Maître d’œuvre
recouvrements
Pente  1 mm/m
Descentes d'eau Épaisseur respect des plans types pour chaque descente d'eau
Fonctionnement écoulement correct à plein débit pendant 10 minutes
Bordures Alignement  1 cm en plan et en hauteur par rapport à la ligne sur toute la longueur
idéale

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 225

C.T.13

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS


Garde-corps Verticalité < 0,5 cm/hauteur
Alignement  1 cm par rapport à la ligne idéale
Signalisation Implantation respect de la distance par rapport au bord de chaussée
verticale respect de la hauteur sous panneau au gré du Maître d’Œuvre
respect de l'angle panneau / axe de la route
Signalisation Dosage de la Pesée de plaques Dosage > 85 % du dosage préconisé par le fournisseur
peinture
horizontale Largeur Chaîne respect de la largeur prévue au gré du Maître d’Œuvre
Modules Chaîne respect des longueurs trait / espace

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Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 226

ARTICLE 7.2 - ESSAIS DE CONTROLE DE CONFORMITE

7.2.1 - CONTROLE DES ELEMENTS DE BUSES EN BETON ARME


Le fabricant devra fournir les résultats des essais réalisés sur sa fabrication concernant les résistances à l'écrasement. Ces
résultats devront être visés par un organisme de contrôle agréé.
Par ailleurs, les éléments devront satisfaire aux conditions suivantes :
la surface intérieure doit être lisse; les défauts de régularité de surface ne peuvent être admis, qu'autant qu'ils ne constituent que
des irrégularités accidentelles et locales, ne pouvant nuire à la qualité de la pièce, et rentrent dans les limites de tolérance
prescrites; aucune réparation de tels défauts ne doit être faite sans l'autorisation préalable de l’INGENIEUR;
les éléments doivent obligatoirement porter un marquage indélébile donnant l'indication du fabricant et de la classe ou série à
laquelle ils appartiennent.

7.2.2 - CONTROLE DES MATERIAUX POUR OUVRAGES D'ART


7.2.2.1 – CIMENTS
L’INGENIEUR pourra demander, s'il le juge nécessaire, des essais sur le ciment conformément au fascicule 3 du C.P.C. et
notamment des essais de fissuration.
7.2.2.2 - SABLES POUR BETONS
Les cadences des essais sont laissées à l'appréciation de l’INGENIEUR, notamment en fonction des résultats obtenus et des
dispersions. Les essais à réaliser sont les suivants :
- analyse granulométrique par tamisage et sédimentométrie,
- essai d'équivalent de sable,
- essai de propreté portant sur les éléments très fins (norme NFP 18 301).
7.2.2.3 - GRANULATS POUR BETONS
- Ils devront répondre à la norme N.F.P.18 301. Les essais suivants seront réalisés :
- analyse granulométrique: 3 essais répartis sur deux semaines de prélèvements à
l'exploitation,
- essais de propreté: 3 essais comme précédemment,
- coefficient Los Angeles: 2 essais par carrière,
- coefficient volumétrique moyen: 2 essais par carrière,
- poids spécifique: 2 essais par carrière,
- porosité : 1 essai par formule de béton,
- essais de propreté : nombre d'essais laissé à l'appréciation du bureau de contrôle.

7.2.2.4 - BETONS
Seul le béton de qualité Q 350 subira ces épreuves.

7.2.2.4.1 - EPREUVES D'ETUDE


- essai de résistance à la compression à 7 jours : 6 cylindres;
- essai de résistance à la traction flexion circulaire à 7 jours: 6 prismes;
- essai de résistance à la compression à 28 jours : 12 cylindres;
- essai de résistance à la traction par flexion circulaire à 28 jours : 12 prismes.
Dans le cas où les résultats de l'épreuve d'étude du béton ne satisferaient pas aux conditions énumérées au paragraphe 5 de
l'article 12 du fascicule 65 du C.P.C., l'ENTREPRENEUR devra présenter un nouveau béton qui sera soumis aux mêmes essais.

7.2.2.4.2 - EPREUVES DE CONVENANCE


Mêmes essais que pour les épreuves d'étude.

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Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 227
La fabrication effective du béton pour la construction pourra démarrer, après accord de l’INGENIEUR, si les résistances nominales
à la traction et à la compression à 7 jours sont au moins égales aux 80/100 des résistances nominales exigées à 28 jours. Dans le
cas contraire, il conviendra de recommencer aussitôt l'épreuve avec une nouvelle composition, à moins que l’INGENIEUR autorise
l'ENTREPRENEUR à attendre les résultats des essais à 28 jours.

7.2.2.4.3 - EPREUVES DE CONTROLE ET D'INFORMATION


Suivant le paragraphe 3.22.5 de l'article 3.22 des présentes Spécifications Techniques

7.2.2.4.4 - INTERPRETATION DES ESSAIS


L'ENTREPRENEUR sera notamment soumis aux prescriptions du paragraphe 5 de l'article 12 du fascicule 65 du C.P.C.
7.2.2.4.5 - ESSAIS DE RESISTANCE
Par convention, les résistances nominales sont prises égales :
aux 80/100 de la moyenne arithmétique des mesures effectuées, lorsque le nombre de ces mesures est inférieur à 12.
-à la moyenne arithmétique des mesures diminuée des 8/10 de leur écart quadratique moyen, lorsque le nombre de ces mesures
sera égal ou supérieur à 12.
Toutefois, le résultat sera plafonné aux 9/10 de la moyenne arithmétique.

7.2.2.4.6 - ESSAIS DE CONSISTANCE


Les mesures d'affaissement au cône d'ABRAMS seront groupées par 3 au fur et à mesure de leur exécution et, par convention,
leur valeur représentative sera prise égale à la moyenne arithmétique des résultats des mesures.

ARTICLE 7.3 - ESSAI DE CONTROLES GEOMETRIQUE


Ces essais seront effectués notamment à chacun profils en travers.

ARTICLE 7.4 — PRECISION


Tous les essais de contrôle de conformité seront réalisés par le laboratoire de chantier de la MISSION DE CONTROLE et aux frais
du MAITRE D'OUVRAGE.

ARTICLE 7.5 - EPEUVES DES OUVRAGES

1- Les frais relatifs aux épreuves d’ouvrage sont rémunérés à l’Entrepreneur par le prix forfaitaire inclus dans le bordereau de prix.

2- Toutes les parties d’ouvrages indépendantes subiront les épreuves par poids mort, telles qu’elles sont définies à l’article 21 du
Titre II du fascicule 61 du C.C.T.G.

Par application du paragraphe 3 de l’Article 20 du titre II fascicule 61 du C.C.T.G, l’épreuve de chaussée par poids roulant sera
exécutée.

3 - Le programme détaillé des épreuves sera fixé par le Maître d’Œuvre sur propositions de l’Entrepreneur faites sous forme de
projet de procès-verbal qui tiendra compte des caractéristiques exactes des véhicules dont il prévoit l’utilisation.

4 - Au moment des épreuves, l’âge des bétons sera au moins égal à quatre-vingt-dix (90) jours. Le Maître d’Œuvre se réserve de
fixer la date des épreuves.

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Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 228
5 - L’Entrepreneur devra établir et présenter au Maître d’Œuvre avant les épreuves des ouvrages, une note de calculs des flèches
que seront susceptibles de prendre, au milieu des portées et à chaque phase principale des essais, les ouvrages surchargés dans
les conditions définies ci-dessus.

6 - Les fluxmètres utilisés devront être agréés.

ARTICLE 7.6 — AUTRES ESSAIS


Tous les essais d'auto-contrôle réalisés avant ceux de contrôle de conformité seront effectués par l'ENTREPRENEUR, à sa
charge et sous son

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Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 229

CLAUSES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES (CCES)

PREAMBULE
La promulgation par l’Assemblée Nationale de la loi cadre n° 96-766 du 3 Octobre 1996 portant code de
l’environnement et du décret n° 96-894 du 8 novembre 1996 par le gouvernement et déterminant les règles
et procédures applicables aux études d’impact environnemental des projets de développement, impliquent
une obligation pour les projets d’investissement publics ou privés susceptibles de porter atteinte à
l’environnement d’être soumis soit à une étude d’impact environnemental (EIE), soit à un Programme
d’Engagement Environnemental (PREE), selon la nature technique, l’ampleur de ces projets et la
sensibilité des milieux d’implantation.

Dans le cadre des dispositions légales et réglementaires susvisées, le Ministère chargé de


l’Environnement, à travers l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE), est chargé de l’enregistrement
et de l’évaluation des études d’impact environnemental (EIE) réalisées par les Bureaux d’études pour le
compte des pétitionnaires aux fins d’approbation ou d’autorisation, sous le sceau du Ministre chargé de
l’Environnement.

S’agissant plus spécifiquement des projets de travaux routiers, il est incontestable que les activités de
chantier portent atteinte à l’environnement naturel et génèrent des nuisances incommodantes sur l’espace
construit. Elles touchent particulièrement à la qualité de l’air, à la perception sonore, à la fertilité du sol, aux
ressources en eaux (eaux souterraines, eaux de surface), à la végétation, à la faune, aux activité
humaines.

La mise en place de mesures de protection et le respect des règles de gestion de l’environnement sont
indispensables pour limiter les dommages et éviter les frais coûteux de remise en état qui pourraient être à
la charge de l’entreprise. C’est pourquoi, il est fortement recommandé que le promoteur et l’entrepreneur
respectent un minimum d’engagement environnemental lors des différentes phases des travaux. C’est
dans ce contexte, que la définition de directives ou clauses- type environnementales s’est imposée à la
DGIR pour favoriser l’émergence d’informations pertinentes, explicites et homogènes sur les risques de
dégradation de l’environnement et sur les moyens de les réduire, éviter ou corriger. A cet égard, les
entreprises intervenant dans le secteur ainsi que les bureaux de contrôle des travaux et les promoteurs
sont tenus de se conformer à toutes les exigences légales, réglementaires, administratives et techniques
en vigueur relatives au respect des normes environnementales appliquées sur le territoire national. Les
présentes directives constituent un guide pour une meilleure prise en compte des mesures de protection de
l’environnement dans le cadre des travaux d’entretien périodique ou de réhabilitation de routes. Les
recommandations ci-après développées ne peuvent pas être appliquées directement aux travaux de
construction de routes neuves car ceux-ci nécessitent préalablement une étude d’impact environnemental
pleine et entière. Les directives suivantes présentent les modalités de prise en compte des mesures
d’atténuation des impacts environnementaux et sociaux dans le cadre des travaux d’entretien et de
réhabilitation des infrastructures routières ; et leur application est absolument exigée et contractuelle.

Les présentes clauses environnementales et sociales ont pour but d’orienter les travaux de sortes à
atténuer les impacts dommageables sur l’environnement et la population.

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Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 230

CHAPITRE-1 : CONDITIONS GENERALES DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ARTICLE 1.1 CONFORMITE AU PLAN DE GESTION

ENVIRONNEMENTALE
En plus des conditions générales ci-dessous présentées, l'entrepreneur se conformera au Plan de
Gestion Environnementale (PGE) pour les travaux dont il est responsable. Pour ce faire, l’entrepreneur
s'informera de l’existence d’un PGE, et prépare sa stratégie et plan de travail pour tenir compte des
dispositions appropriées de ce PGE.
Si l'entrepreneur ne met pas en application les mesures prévues dans le PGE après notification écrite par
l'Ingénieur de Contrôle (IC) de l’obligation de respecter son engagement dans le temps demandé, le
propriétaire se réserve le droit d'arranger via l’IC l'exécution des actions manquantes par un tiers sur le
compte de l'entrepreneur.

ARTICLE 1.2 MESURES D’ATTENUATION DES DOMMAGES ENVIRONNEMENTAUX


L'entrepreneur mettra en application toutes les mesures nécessaires pour éviter des impacts
environnementaux et sociaux défavorables dans la mesure du possible, pour reconstituer des
emplacements de travail aux normes acceptables, et pour respecter toutes les conditions
environnementales d'exécution définies dans le PGE.
En général ces mesures incluront mais ne seront pas limitées :
(a) Réduire au minimum l'effet de la poussière sur l'environnement ambiant pour assurer la sûreté, la
santé et la protection des ouvriers et des communautés vivant à proximité des activités.
(b) S’assurer que les niveaux de bruit émanant des machines, des véhicules et des activités bruyantes de
construction sont maintenus à un minimum pour la sûreté, la santé et la protection des ouvriers et des
communautés vivant à proximité des activités.
(c) Empêcher le bitume, les huiles et les eaux résiduaires utilisés ou produites pendant l'exécution des
travaux de couler dans les fleuves et toute autre réservoir d’eau, et s’assurez également que l'eau
stagnante est traitée de la meilleure manière afin d'éviter de créer des sites de reproduction potentiels des
moustiques.
(d) Décourager les ouvriers de construction d’exploiter des ressources naturelles qui pourraient avoir un
impact négatif sur le bien-être social et économique des communautés locales.
(e) Mettre en œuvre les mesures de contrôle d'érosion de sol afin d'éviter les écoulements de surface et
empêcher l'envasement, etc.
(f) S’assurer que dans la mesure du possible que des matériaux locaux sont utilisés.
(g) Assurer la sûreté publique, et respecter les exigences de sécurité routière durant les travaux.

ARTICLE 1.3 DELAI DE MISE EN ŒUVRE


L'entrepreneur s'assurera que des impacts défavorables significatifs résultant des travaux ont été
convenablement adressés dans une période raisonnable.

ARTICLE 1.4 PLAN DE SURVEILLANCE


L'entrepreneur adhérera au programme proposé d'exécution d'activité et au plan/ stratégie de surveillance
pour assurer la rétroaction efficace des informations de suivi du projet de sorte que la gestion d'impact
puisse être mise en application, et au besoin, s'adapte à conditions imprévues.

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Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 231

ARTICLE 1.5 CONTROLE DU RESPECT DES PRESCRITIONS ENVIRONNEMENTALES


En plus de l'inspection régulière des sites par l’IC pour l'adhérence aux conditions et aux caractéristiques
de contrat, le propriétaire peut nommer un inspecteur pour surveiller la conformité aux conditions
environnementales et à toutes les mesures de mitigation proposées.

ARTICLE-1.6 GESTION DES DECHETS DE CHANTIER

Tous les bacs à vidange et autres déchets produits pendant la construction seront rassemblés et disposés
dans des décharges en conformité avec les règlements applicables de gestion des déchets du
gouvernement ; tous les drainages et effluents des zones de stockage, des ateliers et des chantiers seront
capturés et traités avant d'être déchargée en conformité avec les règlements de lutte contre la pollution de
l'eau du Gouvernement ; les déchets de construction seront enlevés et réutilisés ou débarrassés
régulièrement.

ARTICLE 1.7 EXCAVATION ET DEPOTS DE MATERIELS

a) Nouveaux emplacements d’extraction:


- Ne seront pas situés à proximité des emplacements culturels et des zones humides ;
- Ne seront pas situés à côté de canaux dans la mesure du possible pour éviter l'envasement des
rivières ;
- Seront facile à réhabiliter. Des sites avec la végétation minimale sont préférés.

b) Le dégagement de végétation sera limité aux sites d'exploitation sûre pour des travaux de
construction. Le dégagement de végétation ne sera pas fait plus de pendant deux mois avant les
opérations.

c) Des sites de réserve seront situés dans les zones où les arbres peuvent agir en tant que tampons pour
empêcher la pollution par la poussière.

d) L'entrepreneur déposera l’excès de matériel selon les principes des conditions générales, et selon
les mesures applicables du PGE, dans les sites agrées par les autorités locales et/ou l'IC.

ARTICLE 1.8 REHABILITATION ET PREVENTION DE L’EROSION DES SOLS

Dans la mesure du possible, l'entrepreneur remettra progressivement en état l'emplacement de sorte que le
rythme de réadaptation soit similaire au rythme de construction ;
Dans la mesure du possible, rétablir les réseaux naturels drainage où ils ont été changés ou altérés
;

Replanter avec des espèces qui permettent de réduire l'érosion, fournissent la diversité végétative et, par la
succession, contribuent à un écosystème résilient. Le choix des espèces pour la réhabilitation sera fait en
consultation avec les communautés.

ARTICLE 1.9 GESTION DES RESSOURCES EN EAU

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Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 232
L'entrepreneur évitera à tout prix d'être en conflit avec les demandes en eau des communautés locales ;
L'abstraction de l'eau des zones humides sera évitée. En cas de besoin, l'autorisation des autorités
compétentes doit être obtenue au préalable ;
L'eau de lavage et de rinçage des équipements ne sera pas déchargée dans des cours d'eau ou des drains.

ARTICLE 1.9 GESTION DU TRAFIC

L'endroit de l'accès des routes sera fait en consultation avec la communauté locale particulièrement dans
les environnements importants ou sensibles ;
A la fin des travaux civils, toutes les voies d'accès seront réhabilitées ;
Les voies d'accès seront arrosées avec de l'eau dans des sites pour supprimer les émissions de
poussières.

ARTICLE 1.10 SANTE ET SECURITE


Avant les travaux de construction, l'entrepreneur organisera une campagne de sensibilisation et d'hygiène.
Les ouvriers et les riverains seront sensibilisés sur des risques sanitaires en particulier du SIDA ;
La signalisation des routes sera fournies aux points appropriés afin d'avertir les piétons et les
automobilistes des activités de construction, des déviations, etc..

ARTICLE 1.11 INFORMATION DU PUBLIC

Il est préconisé d’organiser des séances d’information et de consultation des populations (chefs de
quartiers, chefs de villages, etc…) concernées par les travaux. Ces séances porteront sur la date de
démarrage des travaux, la possibilité pour elles de tirer profit des travaux (ex. récupération des bois et
matériaux).

Pendant la phase des travaux, l’entrepreneur est tenu d’assurer une information régulière des populations
des zones concernées en vue de recueillir leurs préoccupations et leurs doléances en ce qui concerne la
préservation de la qualité de leurs milieux et de leurs intérêts socio- économiques.

ARTICLE 1.12 REPARATION DE LA PROPRIETE PRIVEE

Si l'entrepreneur, délibérément ou accidentellement, endommage la propriété privée, il réparera la


propriété à la satisfaction du propriétaire et a ses propres frais ;
Dans les cas où la compensation pour les nuisances, les dommages des récoltes etc. est réclamée par le
propriétaire, le client doit être informé par l'entrepreneur via l’IC.

ARTICLE 1.13 PLAN DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT, DE LA SANTE ET DE SECURITE (PG ESS)


Dans un délai de 3 semaines avant la signature du contrat, l'entrepreneur préparera un PGESS pour
assurer la gestion des aspects de santé, de sûreté, environnementaux et sociaux des travaux, y compris
l'exécution des obligations de ces conditions générales et de toutes les conditions

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Section VIII. Cahier des clauses techniques particulières 233

spécifiques d'un PGE pour les travaux. Le PG ESS permettra d’atteindre


deux objectifs principaux :
Pour l'entrepreneur, pour des raisons internes, de s'assurer que toutes les mesures
sont en place pour la gestion ESS, et comme manuel opérationnel pour son
personnel ;
Pour le client, soutenu en cas de besoin par un IC, pour s'assurer que
l'entrepreneur est entièrement préparé à la gestion des aspects d'ESS du projet, et
comme base de surveillance de l'exécution de l'ESS de l'entrepreneur.

Le PGE SS de l'entrepreneur fournira au moins : une description des procédures et


des méthodes pour se conformer à ces états environnementaux généraux de
gestion, et tous états spécifiques indiqués dans un PGE; une description des
mesures spécifiques de mitigation qui seront mises en application afin de réduire les
impacts défavorables ; une description de toutes les activités de suivi prévues ; et
l'organisation et la gestion interne et les mécanismes internes de reporting mis en
place.

Le PGE ESS sera passé en revue et approuvé par le client avant le début des
travaux. Cette revue devrait démontrer que le PG ESS couvre tous les impacts
identifiés, et qu’il a défini des mesures appropriées pour contrecarrer tous les
impacts potentiels.

ARTICLE 1.15 FORMATION DU PERSONNEL DE L’ENTREPRENEUR


L'entrepreneur fournira une formation à son personnel pour s'assurer qu'ils
maitrisent les aspects relatifs à ces conditions générales, de PGE, et de son PG
ESS, et peuvent accomplir leurs rôles et fonctions prévus.

ARTICLE 1.16 PROTECTION CONTRE LES NUISANCES SONORES


1° Les nuisances sonores ou acoustiques concernent à la fois les riverains, les
occupants et le personnel de chantier. Elles peuvent nuire au confort et à la santé
(altération irréversible des capacités auditives) ainsi que troubler les activités du
voisinage et peuvent même faire l’objet de plaintes des populations auprès de
l’administration.

2° Chaque chantier est spécifique en matière d’émissions acoustiques selon les


techniques de construction choisies et l’environnement du chantier. Dans tous les
cas, les nuisances sont générées par les engins, les matériels et travaux bruyants,
ou sont dues à un mauvais positionnement de la source (vibrations, absence
d’écran protecteur, etc...).

3° Il convient de limiter autant que possible et à titre préventif les émissions sonores
dans la mesure où cela est réalisable sur le plan technique et qu’il est
économiquement supportable (ex. murs antibruit). Les émissions seront limitées
plus sévèrement dès lors qu’il apparaît qu’elles sont nuisibles ou incommodantes.
Dans tous les cas, l’entreprise doit s’atteler à identifier les zones d’émergence des

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Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 234

pollutions sonores et prendre toutes dispositions et mesures pour réduire les


nuisances sonores aussi bien au niveau de l’organisation de son chantier qu’au
niveau des équipements utilisés.

4° Par exemple, il faut tenir compte de la distance entre le chantier et les


habitations les plus proches, de l’heure et du jour durant lesquels sont effectués les
travaux très bruyants, des phases et de la durée des travaux de construction très
bruyants, etc...

ARTICLE 1.17 DIRECTIVE POUR LE MAINTIEN DE L’HYGIENE ET DE LA SANTE SUR LES CHANTIERS

1° Sur les chantiers sont mis en œuvre des matériaux, des produits et des
techniques pouvant parfois présenter des dangers vis à vis de la santé des
employés, notamment lorsque ces mises en œuvre sont fréquemment repérées
pendant leur carrière. Les recenser avant le début des travaux permet de les
remplacer par d’éventuels substituts moins nocifs ou au moins d’organiser la
protection des employés.

2° L’Entrepreneur doit prendre toutes dispositions utiles pour assurer l’hygiène


des installations de chantier destinées au personnel et préserver la santé,
notamment par l’établissement des réseaux de voirie, d’alimentation en eau
potable et d’assainissement, la bonne gestion des matériels et produits de
chantiers tant que l’importance des chantiers le justifie

ARTICLE 1.18 PROTECTION DES SOLS CONTRE LES POLLUTIONS SUR LE CHANTIER

Au cours d’un chantier, en l’absence de précautions particulières, diverses


substances liquides (huiles usagées, laitance de ciment, etc...) peuvent être
déversées sur le sol et le polluer. Des systèmes de gestion de ces polluants doivent
être définis clairement pour empêcher tout déversement sur les sols notamment
lorsqu’il s’agit de terres agricoles.

ARTICLE 1.19 PROTECTION CONTRE LA POLLUTION DE L’AIR

1° Sur un chantier, il y a deux types d’émissions à prendre en considération : les


émissions gazeuses et le émissions de particules (poussière). Pour réduire les
nuisances dues aux produits gazeux, il y a lieu de favoriser l’utilisation préférentielle
de machines, d’engins et de véhicules peu polluants et répondant aux normes
techniques exigées (ex. visites techniques à jour), d’éviter les feux de déchets de
tout genre sur les chantiers.

2° Les nuisances atmosphériques concernent à la fois les riverains, les occupants


et le personnel de chantier. Elles peuvent nuire au confort et à la santé ainsi que
troubler les activités du voisinage et peuvent même faire l’objet de plaintes des
populations auprès de l’administration

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Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 235

3° Pour ce qui concerne la réduction des émissions de poussières, il convient de


prendre les mesures suivantes :
- humidification des matériaux pulvérulents par temps sec.

ATICLE 1.20 DIRECTIVE POUR LA SECURITE SUR LES CHANTIERS ET SUR LEURS ABORDS

1° Le chantier sera interdit au public et sera protégé par des balises et des
panneaux de signalisation. Les différents accès seront clairement signalés et
éclairés, leurs abords seront maintenus propres pour assurer le confort et la
sécurité.

2° A cet effet, l’Entrepreneur doit prendre toutes les mesures d’ordre et de


sécurité propres à éviter des accidents, tant à l’égard du personnel qu’à l’égard
des tiers. Il est tenu d’observer tous les règlements et consignes de l’autorité
compétente. Il assure notamment l’éclairage et le gardiennage de ses chantiers,
ainsi que leur signalisation tant intérieure qu’extérieure.

3° Il doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que les travaux
ne causent un danger aux tiers, notamment pour la circulation publique si celle-
ci n’a pas été déviée. Les points de passage dangereux, le long et à la
traversée des voies de communication, doivent être protégés par des garde-
corps provisoires ou par tout autre dispositif approprié ; ils doivent être éclairés
et, au besoin, gardés.

4° Lorsque les travaux intéressent la circulation publique, la signalisation à


l’usage du public doit être conforme aux instructions réglementaires en la
matière : elle est réalisée sous le contrôle des services compétents par
l’Entrepreneur, ce dernier ayant à sa charge la fourniture et la mise en place
des panneaux et des dispositifs de signalisation.

5° L’Entrepreneur doit informer par écrit les services compétents, au moins huit
(8) jours ouvrables à l’avance, de la date de commencement des travaux en
mentionnant, s’il y a lieu, le caractère mobile du chantier.

6° L’Entrepreneur doit, dans les mêmes formes et délai, informer les services
compétents du repliement ou du déplacement du chantier.

7° Si le site des travaux peut contenir des explosifs non explosés,


l’Entrepreneur applique les mesures spéciales de prospection et de sécurité
édictées par l’autorité compétente. En tout état de cause, si un explosif non
explosé est découvert ou repéré, l’Entrepreneur doit :

(a) suspendre le travail dans le voisinage et y interdire toute circulation


au moyen de clôtures, panneaux de signalisation, balises, etc.;
(b) informer immédiatement le Maître d’Œuvre et l’autorité chargée de faire
procéder à son enlèvement ;
(c) et ne reprendre les travaux qu’après en avoir reçu l’autorisation par ordre de service.

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Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 236

8° En cas d’explosion fortuite d’un explosif, l’Entrepreneur doit en informer


immédiatement le Maître d’Oeuvre ainsi que les autorités administratives
compétentes et prendre les mesures définies aux alinéas (a) et (c) ci-dessus.

9° Si les travaux prévoient une déviation de la circulation, l’Entrepreneur a la


charge de la signalisation aux extrémités des sections où la circulation est
interrompue et de la signalisation des itinéraires déviés. La police de la
circulation aux abords des chantiers ou aux extrémités des sections où la
circulation est interrompue et le long des itinéraires déviés, incombe aux
services compétents.

ARTICLE 1.21 DIRECTIVE POUR LA GESTION DES OBJETS ET VESTIGES TROUVES SUR LES CHANTIERS

1° L’Entrepreneur n’a aucun droit sur les matériaux et objets de toute nature
trouvés sur les chantiers en cours de travaux, notamment dans les fouilles ou
dans les démolitions, mais il a droit à être indemnisé si le Maître d’Œuvre lui
demande de les extraire ou de les conserver.

2°Lorsque les travaux mettent au jour des objets ou des vestiges pouvant avoir
un caractère artistique, archéologique ou historique, l’Entrepreneur doit le
signaler au Maître d’Œuvre et faire toute déclaration prévue par la
réglementation en vigueur.

3° Sans préjudice des dispositions législatives ou réglementaires en vigueur,


l’Entrepreneur ne doit pas déplacer ces objets ou vestiges sans autorisation du
Chef de Projet. Il doit mettre en lieu sûr ceux qui auraient été détachés
fortuitement du sol.

4° Sans préjudice de la réglementation en vigueur, lorsque les travaux mettent


au jour des restes humains, l’Entrepreneur en informe immédiatement l’autorité
compétente sur le territoire de laquelle cette découverte a été faite et en rend
compte au Maître d’Œuvre.

ARTICLE 1.22 GESTION DES ZONES DE DEPOT

Le choix du site de dépôt et son accès, doit se faire de manière à éviter les
problèmes de stagnation. Les terrains les plus favorables sont les terrains
perméables et en pente légère. Lorsqu’une voie d’accès ou de passage sur un
dépôt de sols est nécessaire durant plusieurs semaines pour l’exploitation de
dépôts intermédiaire de sol, il faut prévoir une piste en chaille de 30 cm d’épaisseur
ou en équipement technique équivalent. L’évacuation des eaux météoriques hors
des dépôts de sols doit être prévue par un des moyens suivants : avec une pente de
5 % au minimum en surface, par le captage et l’évacuation des eaux de

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Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 237

ruissellement du côté amont du dépôt, sur un sous-sol drainant (ou lit de gravier,
etc.).
Travaux de terrassement :
Le décapage des sols et la remise en état se feront sur des sols ressuyés, afin
d’éviter tout compactage, mais en aucun cas sur le sol mouillé ou en période
pluvieuse ; avec un engin à chenilles ou ayant une pression minimale au sol et une
capacité de transport élevée.
On veillera à éviter les passages répétés sur le sol en place. Le décapage, la
constitution des dépôts et la remise en état des surfaces, se feront autant que
possible en marche arrière. Le décapage du sol de l’horizon A (la terre végétale) se
fera en roulant sur l’horizon A en place, tandis que celui de l’horizon B (sous-sol
altéré) se fera en roulant sur l’horizon C (sol déjà mis à nu). Cette manière de
procéder permet d’éviter le tassement ou le compactage du sol de l’horizon B et de
conserver ainsi la perméabilité du sol et sa capacité d’observer l’eau. L’entrepreneur
est tenu de préciser les épaisseurs de décapage avant les travaux.
Travaux de remise en état des sites de dépôt :
Les travaux de remise en état des sites de dépôt comprendront entre autres le
remodelage du terrain, la mise en place d’ouvrages de drainage appropriés, le
remplacement de la terre végétale et la végétalisation des pentes.

La mise en place du dépôt doit se faire pour la terre végétale (horizon A) sur des
hauteurs ne dépassant pas 2,5 m mais une valeur inférieure est recommandée
pour des stockages de plus longue durée (1,5m) ; pour les dépôts séparés
composés uniquement se sols de l’horizon B sur une hauteur maximale de 5 m.
Dans tous les cas, la mise en place doit éviter les déplacements ultérieurs, le rajout
de matériaux après coup, les passages répétés au même endroit.
Si le sol est mis en dépôt intermédiaire, le dépôt doit dans toute la mesure du
possible être créé sur le site même du chantier. La surface de dépôt doit être
choisie de manière à éviter les problèmes de stagnation d’eau. L’entretien des
dépôts de sols doit se faire en veillant à ce que les dépôts soient fauchés 1 à 2 fois
par an avant la mise à graine afin d’éviter la prolifération des herbes indésirables.
Le dépôt de sols ne doit pas servir comme zone de dépôt de matériaux ou pour le
passage de personnes ou de véhicules ou pour toute autre activité. La pose d’une
clôture peut être indiquée.

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Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 238
ARTICLE 1.23 DIRECTIVE POUR LE REPLI EN FIN DE CHANTIER

1° A la fin des travaux, l'entrepreneur est tenu d'enlever toutes ses installations
générales des chantiers établies par lui à l'exclusion toutefois de celles que le
maître d'œuvre désirerait conserver en place. L'enlèvement total de tout
matériau, matériel et engin, convenablement stocké et provisoirement rangés
en des lieux agrées par l’Ingénieur , devra être effectué, sauf ordre contraire
écrit du maître d'œuvre, dans un délai de quinze (15) jours à dater du jour de la
réception provisoire.

2° A défaut d'exécution de tout ou partie de ces opérations, les matériels,


installations, matériaux, décombres et déchets non enlevés pourront, après
mise en demeure et suivant le cas, être déposés sur des terrains de décharge
ou transportés en fourrière, le tout aux frais de l'entrepreneur. Les frais
correspondants pourront si nécessaires être couverts par la retenue de garantie.

ARTICLE 1.24 COUTS DE CONFORMITE


Il est attendu que la conformité avec ces conditions générales soit exigée dans le
cadre du contrat. Sauf dispositions contraires du Marché, toutes les actions
environnementales et sociales visant à mitiger les impacts associés à la
construction et à l’exploitation des ouvrages et leurs voies d’accès doivent être
prise en compte dans le bordereau des prix par l’entreprise.
Pour cela, il convient de :
- Établir le libellé des actions environnementales rémunérées de manière forfaitaire;
- Prévoir la rémunération à l’unité de certaines actions (ex : débroussaillage
sélectif en FCFA/m de relevé topographique – FCFA/m3 de berges ; relever
et marquage des arbres à protéger, etc…) ;
- Valoriser financièrement les tâches environnementales (ex :
débroussaillage mécanique/ sélectif et manuel).

Par ailleurs, lorsqu’il est démontré que les travaux peuvent avoir des impacts
négatifs sur les activités socio-économiques des populations ( ex :expropriation,
pertes de terres cultivables, destruction de plantations, déplacements involontaires,
destruction de sites culturels ou religieux,

destruction de monuments, etc…), il est recommandé que l’INGENIEUR procède à


un recensement des biens et services affectés par le projet en vue de mettre en
œuvre un plan de déplacement – compensation – réinstallation au profit de ces
populations.

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Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 239

CHAPITRE-II : RESPONSABILITES ET ROLES ARTICLE

2.1RESPONSABILITES DE L’ENTREPRENEUR
L’ENTREPRENEUR a la responsabilité d’appliquer effectivement et efficacement les
prescriptions environnementales.
Pour être plus opérationnel, il est recommandé que l’ENTREPRENEUR dispose
d’un expert en environnement qui ne sera pas forcément un spécialiste en
environnement mais qui pourrait être un cadre (ingénieur de préférence) sensibilisé
à la protection de l’environnement. Ce dernier aura la responsabilité de veiller au
respect des clauses techniques environnementales après avoir répertorié les
contraintes environnementales les plus délicates sur son chantier.
Documents à fournir par l’ENTREPRENEUR :
L’ENTREPRENEUR devra produire et transmettre à l’INGENIEUR (en principe au
moins 15 jours avant l’installation du chantier et des aires de stockage) un Plan de
Gestion Environnemental (PGE) qui comportera au moins :
-Un plan de localisation des terrains qui seront utilisés lors des travaux ;
-Un plan général indiquant les différentes zones du chantier, les
implantations prévues, une description des aménagements prévus y
compris la localisation des zones d’emprunt et des carrières ;
- Un plan de gestion des déchets prévus, leur mode de collecte, leur mode et
lieu de stockage, leur mode et lieu d’élimination ;
- Un plan de gestion de l’eau (lieu d’approvisionnement, quantité, système
d’épuration prévu pour les eaux sanitaires et industrielles des chantiers, lieu
de rejets, types de contrôle prévus) ;
- Un plan de réhabilitation des sites endommagés (actions anti-érosives
prévues, réaménagement, etc...) ;
En outre, dès le démarrage des travaux, le « répondant environnemental » devra tenir un
« journal de suivi environnemental du chantier » qui attestera des indicateurs
objectivement vérifiables des clauses environnementales, et de toutes les non
conformités constatées à l’aide de photos et notes écrites relatives aux points en
question.

L’ENTREPRENEUR devra fournir des rapports bimestriels sur l'état d'avancement à


l’INGENIEUR sur la conformité à ces conditions générales, au PGE du projet s’il
existe, et à son propre PG ESS.

ARTICLE 2.2 RESPONSABILITES DE L’INGENIEUR


En plus du contrôle traditionnel des travaux, l’INGENIEUR sera chargé du contrôle
du respect de l’application des normes environnementales. En l’occurrence, il est
chargé de veiller à la mise en œuvre des mesures de protection de l’environnement
par l’ENTREPRENEUR mandaté, du suivi environnemental des travaux.

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Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 240

Il est responsable au même titre que l’ENTREPRENEUR de la qualité de


l’environnement des travaux réalisés. Les dégâts ou dommages environnementaux
de quelque nature qu’ils soient, engagent la responsabilité commune de
l’INGENIEUR et l’ENTREPRENEUR.

ARTICLE 2.3 CONTROLE PAR LA MAITRE D’OUVRAGE


Le Maître d’ouvrage ou son représentant assure le contrôle de la mise en
application effective des dispositions des présentes clauses environnementales. En
l’occurrence, il est chargé de la surveillance environnementale des travaux.
Le contrôle se fera par les moyens de visites sur les chantiers mais aussi par la consultation
du
« journal de suivi environnemental du chantier » et de tout autre document élaboré
dans le cadre du projet.

ARTICLE 2.4 PENALITES


En cas d’inobservation par l’ENTREPRENEUR des prescriptions décrites dans le
présent document, les sanctions applicables sont fixées par la législation en vigueur
et en particulier le chapitre II (Dispositions Pénales) de la loi n° 96-766 du 3 octobre
1996 portant Code de l’Environnement.
L’INGENIEUR peut prendre aux frais de l’ENTREPRENEUR les mesures
nécessaires après mise en demeure restée sans effet. En cas d’urgence ou de
danger, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure préalable.
L’intervention des autorités compétentes ou de l’INGENIEUR ne dégage pas la
responsabilité de l’ENTREPRENEUR.

Entre outre, l’ENTREPRENEUR peut subir une retenue sur ses factures pour faire face aux préjudices
causés à l’environnement ou aux populations

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Troisème partie - Marché 241

TROISIÈME PARTIE - MARCHĖ

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 242

ACCORD-CADRE A BONS DE COMMANDE EN VUE DE LA REALISATION DE


TRAVAUX D’URGENCE SPECIFIQUES SUR ROUTES REVÊTUES :

- LOT 1 : TRAVAUX D’URGENCE DE POINTS A TEMPS SUR ROUTES RÊTUES


- LOT 2 : TRAVAUX D’URGENCE DE TRAITEMENT DE POINTS CRITIQUES SUR ROUTES
RÊTUES
- LOT 3 : TRAVAUX D’URGENCE MECANISES DE NETTOYAGE DES ABORDS DE ROUTES

Section IX. Cahier des Clauses Administratives


Générales

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 243

Table des Matières

A. Généralités 246

0. Champ d’application............................................................................................................. 246

1. Définitions ............................................................................................................................ 246

2. Interprétation ........................................................................................................................ 247

3 Sanction des fautes commises par les candidats, soumissionnaires, attributaires ou titulaires
de marchés publics ........................................................................................................................... 247

4 Intervenants au marché ....................................................................................................... 248

5 Documents contractuels....................................................................................................... 250

6 Obligations générales .......................................................................................................... 251

7 Cautionnement définitif et garantie de restitution d’avance - Retenue de garantie -


Responsabilité - Assurances ............................................................................................................. 254

8 Décompte de délais - Formes des notifications.................................................................... 256

9 Propriété industrielle ou commerciale .................................................................................. 256

10 Protection de la main-d’œuvre et conditions de travail ......................................................... 257

B. Prix et règlement 257

11 Contenu et caractère des prix .............................................................................................. 257

12 Rémunération de l’Entrepreneur .......................................................................................... 261

13 Constatations et constats contradictoires ............................................................................. 262

14 Modalités de règlement du marché ...................................................................................... 263

15 Règlement du prix des ouvrages ou travaux non prévus ..................................................... 268

16 Augmentation dans la masse des travaux............................................................................ 269

17 Pertes et avaries - Force majeure ........................................................................................ 269

C. Délais 270

18 Fixation et prolongation des délais ....................................................................................... 270

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 244

19 Pénalités, et retenues .......................................................................................................... 271

D. Réalisation des ouvrages 272

20 Provenance des fournitures, équipements, matériels, matériaux et produits ....................... 272

21 Lieux d’extraction ou emprunt des matériaux ....................................................................... 272

22 Qualité des matériaux et produits—Application des normes ................................................ 272

23 Vérification qualitative des matériaux et produits - Essais et épreuves ................................ 273

24. Vérification quantitative des matériaux et produits ...................................................................... 274

25 Prise en charge, manutention et conservation par l’Entrepreneur des matériaux et produits


fournis par le Maître d’ouvrage dans le cadre du marché ................................................................. 275

26 Implantation des ouvrages ................................................................................................... 276

27 Préparation des travaux ....................................................................................................... 276

28 Plans d’exécution - Notes de calculs - Etudes de détail ....................................................... 277

29 Modifications apportées aux dispositions techniques........................................................... 278

30 Installation, organisation, sécurité et hygiène des chantiers ................................................ 278

31 Engins explosifs de guerre ................................................................................................... 282

32 Matériaux, objets et vestiges trouvés sur les chantiers ........................................................ 282

33 Dégradations causées aux voies publiques ......................................................................... 283

34 Dommages divers causés par la conduite des travaux ou les modalités de leur exécution . 283

35 Enlèvement du matériel et des matériaux sans emploi ........................................................ 284

36 Essais et contrôle des ouvrages .......................................................................................... 284

37 Vices de construction ........................................................................................................... 284

38 Documents fournis après exécution ..................................................................................... 284

E. Réception et Garanties 285

39 Réception provisoire ............................................................................................................ 285

40 Réception définitive .............................................................................................................. 286

41 Mise à disposition de certains ouvrages ou parties d’ouvrages ........................................... 287

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 245

42 Garanties contractuelles ...................................................................................................... 287

43 Garantie légale ..................................................................................................................... 288

F. Résiliation du marché - Interruption des Travaux 289

44 Résiliation du marché........................................................................................................... 289

45 Décès, incapacité, règlement judiciaire ou liquidation des biens de l’Entrepreneur ............. 290

46 Ajournement des travaux ..................................................................................................... 290

G. Mesures coercitives - Règlement des différends et des litiges - Entrée en vigueur – Critères
d’origine 290

47 Mesures coercitives ............................................................................................................. 290

48 Règlement des différends .................................................................................................... 291

49 Droit applicable et changement dans la réglementation ....................................................... 292

50 Entrée en vigueur du Marché ............................................................................................... 292

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 246

A. Généralités

0. Champ Les présentes Clauses administratives générales s’appliquent à tous les


d’application marchés de travaux. Il ne peut y être dérogé qu’à la condition que les articles,
paragraphes et alinéas auxquels il est dérogé soient expressément indiqués ou
récapitulés dans le Cahier des Clauses administratives particulières.

1. Définitions i) Au sens du présent document :


“marché” désigne le contrat approuvé qui détermine l’ensemble des droits et
obligations souscrits par les parties au titre de la réalisation des travaux. Les
documents et pièces contractuelles sont énumérés à l’Article 5.2 du CCAG.
« Documents contractuels » désigne les documents visés dans l’Acte
d’Engagement, y compris les avenants éventuels auxdits documents.
“Montant du marché” c’est le prix total des travaux à réaliser tels que défini dans le
marché approuvé y compris les avenants éventuels.
“Maître d’ouvrage” désigne la personne morale de
droit public ou de droit privé visée aux articles 36 à 38 du
code des marchés publics qui est l’initiatrice de la commande
publique et le propriétaire final de l’ouvrage ou de l’équipement
technique, objet du marché.

“Maître d’ouvrage délégué” la personne morale de droit public ou


de droit privé qui est le délégataire du maître d’ouvrage dans
l’exécution de ses missions conformément aux articles 36 à 38 du
code des marchés publics.

“Maître d’Œuvre” désigne la personne physique ou morale qui, pour sa


compétence architecturale, technique et économique, est chargée par le Maître
d’ouvrage, le Maître d’ouvrage délégué, de diriger et de contrôler l’exécution des
travaux et de proposer leur réception et leur règlement.
“L’Entrepreneur” ou « L’Entreprise » ou le « Titulaire » désigne la personne morale
dont le marché conclu avec l’Autorité contractante a été approuvé.
« Groupement d’Entreprises » désigne l’ensemble des entreprises qui ont signé
une soumission commune et qui ont été désignés comme Titulaire du marché.
“Site” désigne l’ensemble des terrains sur lesquels seront réalisés les travaux et
les ouvrages ainsi que l’ensemble des terrains nécessaires aux installations de
chantier et comprenant les voies d’accès spéciales ainsi que tous autres lieux
spécifiquement désignés dans le marché.
“Cahier des Clauses Administratives Particulières” (CCAP) est le document établi
par le Maître d’ouvrage qui fixe les dispositions juridiques, administratives et
financières propres au présent marché et indique, le cas échéant, les articles du
CCAG auxquels il déroge.
“Ordre de service” signifie toute instruction écrite donnée par le Maître d’ouvrage,
ou le Maître d’ouvrage délégué à l’Entrepreneur concernant l’exécution du
marché.
“Sous-traitant” désigne la ou les personnes morales ou physiques chargées par
l’Entrepreneur avec l’accord du Maître d’ouvrage, du Maître d’ouvrage délégué ou

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 247

du Maître d’œuvre s’il existe de réaliser une partie des travaux.

2. Interprétatio 2.1 Interprétation


n Les titres et sous-titres du présent Cahier sont exclusivement destinés à en
faciliter l’usage mais ne possèdent aucune valeur contractuelle.
Les mots désignant des personnes ou les parties peuvent englober également
des sociétés, entreprises et toute organisation ou groupement ayant une
personnalité juridique.
Les mots comportant le singulier seulement doivent également s’entendre au
pluriel et réciproquement selon le contexte.
2.2 Intégralité des conventions
Le marché représente la totalité des dispositions contractuelles sur lesquelles se
sont accordés l’Autorité contractante et le Titulaire relativement à son objet, et il
remplace toutes communications, et accords (écrits comme oraux) conclus entre
les parties relativement à son objet avant la date d’approbation du marché.
2.3 Avenants
Les avenants ne seront valables que s’ils sont approuvés par l’Autorité
compétente dans les conditions fixées par le Code des marchés publics.
2.4 Absence de renonciation
a) Toute renonciation aux droits, pouvoirs ou recours d’une partie en vertu
du marché devra être effectuée par écrit, être datée et signée par un
représentant autorisé de la partie accordant cette renonciation, et préciser le
droit faisant l’objet de cette renonciation et la portée de cette renonciation.
2.4 Divisibilité
Si une quelconque disposition ou condition du marché est interdite ou rendue
invalide ou inapplicable, cette interdiction, invalidité ou inapplicabilité ne saurait
affecter la validité ou le caractère exécutoire des autres clauses et conditions du
marché.
3 Sanction des 3.1 La République de Côte d’Ivoire exige des candidats, soumissionnaires,
fautes attributaires et des titulaires de ses marchés publics, qu’ils respectent les règles
commises d’éthique professionnelle les plus strictes durant la passation et l’exécution de ces
par les marchés. Des sanctions peuvent être prononcées par l’Autorité Nationale de
candidats, Régulation des Marchés Publics à l'égard des candidats, des soumissionnaires,
soumissionn des attributaires et titulaires de marchés en cas de constatation d’infractions aux
aires, règles de passation des marchés publics commises par les intéressés. Est
attributaires passible de telles sanctions, le candidat ou titulaire qui :
ou titulaires a) s’est livré à des pratiques frauduleuses. Ceci qualifie tout candidat ayant :
de marchés
publics - fait une présentation erronée des faits afin d’influer sur la passation ou
l’exécution d’un marché ;
- procédé à des pratiques de collusion entre soumissionnaires afin
d’établir les prix des offres à des niveaux artificiels et non concurrentiels
et de priver l’autorité contractante des avantages d’une concurrence libre
et ouverte ;
- fait recours à la surfacturation et/ou à la fausse facturation ;
- sous-traité au-delà du plafond fixé par la réglementation.

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 248

b) s’est livré à des actes de corruption. Ceci qualifie un candidat, un


entrepreneur, un prestataire ou un fournisseur qui offre un présent,
gratification ou commission, pour inciter un agent public à faire ou à
s’abstenir de faire une action donnée dans le cadre du marché ou pour le
récompenser d’avoir agi, est un motif de résiliation dudit marché.

3.2 Les infractions commises sont constatées par l’Autorité Nationale de Régulation des
Marchés Publics qui diligente toutes enquêtes nécessaires et saisit toutes autorités
compétentes Sans préjudice de poursuites pénales et d'actions en réparation du
préjudice subi par l'autorité contractante, les sanctions suivantes peuvent être
prononcées, et, selon le cas, de façon cumulative :
− établissement d’une régie, suivie, s’il y a lieu, de la résiliation du marché aux frais et
risques du titulaire ;

− confiscation des cautions versées, à titre d’indemnisation pour le préjudice subi par
l’autorité contractante ;

− exclusion des marchés publics, soit définitivement, soit pour une durée déterminée, en
fonction de la gravité de la faute commise par le fournisseur coupable y compris, en
cas de collusion prouvée, toute entreprise qui possède la majorité du capital de
l’entreprise concernée, ou dont l’entreprise accusée possède la majorité du capital.

4 Intervenants 4.1 Désignation des Intervenants


au marché 4.1.1 Le CCAP identifie le Maître d’ouvrage et le cas échéant, le Maître d’ouvrage
délégué, l’Autorité Contractante et le Maître d’Œuvre.
4.1.2 La soumission de l’Entrepreneur comprend toutes indications nécessaires ou
utiles à l’identification de l’Entrepreneur et de son ou ses représentants
légaux.
4.2 Groupement d’Entreprises
4.2.1 Au sens du présent document, des Entreprises sont considérées comme
groupées si elles consentent mettre en commun des moyens propres au
travers d’un engagement écrit signé par leurs représentants légaux dans le
cadre d’une opération donnée.
4.2.2 Sauf disposition contraire figurant au CCAP, tous les membres du groupement
seront solidairement tenus envers l’Autorité contractante de respecter les
clauses du marché, et ils devront désigner dans l’Acte d’engagement, comme
mandataire commun, l’un d’entre eux pour représenter l’ensemble des
Entreprises, vis-à-vis du Maître d’ouvrage, ou du Maître d’Œuvre, pour
l’exécution du marché.
4.3 Cession, sous-traitance
4.3.1 L’Entrepreneur ne peut en aucun cas céder ou déléguer tout ou partie du
marché. Toutefois, l’Entrepreneur peut céder au profit de ses banquiers
tout ou partie des sommes dues ou à devoir au titre du marché sous la
forme d’un nantissement.

4.3.2 L’Entrepreneur ne peut sous-traiter l’intégralité de son marché. Il peut,


toutefois, sous-traiter l’exécution de certaines parties de son marché à

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 249

concurrence de quarante (40) pourcent de son montant au plus, à condition


d’avoir obtenu l’accord préalable du Maître d’ouvrage. Dans tous les cas,
l’Entrepreneur reste pleinement responsable des actes, défaillances et
négligences des sous-traitants, de leurs représentants, employés ou ouvriers
aussi pleinement que s’il s’agissait de ses propres actes. 4.3.3 Le sous-
traitant agréé peut obtenir directement du Maître d’ouvrage le règlement des
travaux, fournitures ou services dont il a assuré l’exécution si cette part atteint
au moins 10%du montant total du marché. Dans ce cas, l’Entrepreneur remet
au Maître d’ouvrage ou à l’Autorité contractante avant tout commencement
d’exécution du contrat de sous-traitance, une déclaration mentionnant:
a) la nature des prestations dont la sous-traitance est prévue,

b) le nom, la raison ou la dénomination sociale et l’adresse du sous-


traitant proposé,

c) les conditions de paiements prévues par le projet de contrat de


sous-traitance et le montant prévisionnel pour chaque sous-
traitant.

Les demandes de paiement des sous-traitants doivent


nécessairement être acheminées par le titulaire à l’autorité
contractante dans un délai maximum de dix (10) jours, sauf
refus motivé du titulaire avant le terme. Les acheminements
directs ne sont recevables qu’en cas de défaillance prouvée du
titulaire ou de refus non motivé.

Les règlements à faire au sous-traitant sont effectués sur la base des pièces justificatives
revêtues de l’acceptation du titulaire du marché. Dans le cas où ce dernier ne donnerait
pas suite à la demande de paiement du sous-traitant, celui-ci saisi l’autorité contractante
qui met aussitôt en demeure, sous huitaine le titulaire d’apporter la preuve qu’il a opposé
un refus motivé à son sous-traitant faute de quoi, l’autorité contractante règle les sommes
restant dues aux sous-traitant.

4.4 Représentant de l’Entrepreneur


Dès l’entrée en vigueur du marché, l’Entrepreneur désigne une personne physique
qui le représente vis-à-vis de l’Autorité contractante, du Maître d’ouvrage ou du
Maître d’ouvrage délégué pour tout ce qui concerne l’exécution du marché; cette
personne, chargée de la conduite des travaux, doit disposer de pouvoirs suffisants
pour prendre sans délai les décisions nécessaires. A défaut d’une telle désignation,
l’Entrepreneur, ou son représentant légal, est réputé être personnellement chargé de
la conduite des travaux.
4.5 Domicile de l’Entrepreneur
4.5.1 L’Entrepreneur est tenu d’élire domicile à proximité du lieu des travaux et de
faire connaître l’adresse de ce domicile à l’Autorité contractante et au Maître
d’ouvrage. Faute par lui d’avoir satisfait à cette obligation dans un délai de
quinze (15) jours à dater de la notification du marché, toutes les notifications
qui se rapportent au marché seront valables lorsqu’elles ont été faites à

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 250

l’adresse du site principal des travaux.


4.5.2 Après la réception provisoire des travaux, l’Entrepreneur est relevé de
l’obligation indiquée à l’alinéa qui précède; toute notification lui est alors
valablement faite au domicile ou au siège social mentionné dans l’Acte
d’engagement.
4.6 Modification de l’entreprise
L’Entrepreneur est tenu de notifier immédiatement à l’Autorité contractante les
modifications liées à son entreprise survenant au cours de l’exécution du marché,
qui se rapportent :
a) aux personnes ayant le pouvoir d’engager l’entreprise;
b) à la forme de l’entreprise;
c) à la raison sociale de l’entreprise ou à sa dénomination;
d) à l’adresse du siège de l’entreprise;
e) au capital social de l’entreprise;
f) et, généralement, toutes les modifications importantes relatives au
fonctionnement de l’entreprise.
5 Documents 5.1 Langue
contractuels Le marché et toutes les correspondances y compris la documentation relative au
marché échangées par le Titulaire et l’Autorité contractante, seront rédigés en
langue française.
5.2 Pièces constitutives du marché - Ordre de priorité
Les pièces contractuelles constituant le marché comprennent :
a) la Lettre de notification d’attribution et l’Acte d’engagement dûment signés;
b) la soumission et ses annexes;
c) le Cahier des Clauses Administratives Particulières;
d) le Cahier des Clauses Techniques Particulières contenant la description et
les caractéristiques des ouvrages;
e) les documents tels que plans, notes de calculs, cahier des sondages,
dossier géotechnique lorsque ces pièces sont mentionnées dans le CCAP;
f) le Bordereau des prix unitaires ou la série de prix qui en tient lieu ainsi
que, le cas échéant, l’état des prix forfaitaires si le marché en prévoit;
g) le Détail quantitatif et estimatif, sous réserve de la même exception que ci-
dessus;
h) la décomposition des prix forfaitaires et les sous-détails de prix unitaires,
lorsque ces pièces sont mentionnées comme pièces contractuelles dans le
CCAP;
i) le Cahier des Clauses Administratives Générales; et
j) le Cahier des Clauses Techniques Générales applicables aux prestations
faisant l’objet du marché telles que stipulées dans le Cahier des Clauses
Techniques Particulières ainsi que tout autre document du même type visé
au CCAP.
En cas de différence entre les pièces constitutives du marché, ces pièces
prévalent dans l’ordre où elles sont énumérées ci-dessus.
5.3 Modification du marché
Après sa conclusion, le marché n’est susceptible d’être modifié que par la
conclusion d’avenants écrits soumis à la même procédure que celle du marché.
Par modification au sens du présent paragraphe, on entend un changement qui

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 251

ne découle pas de la mise en œuvre des termes du marché ou de la


réglementation en vigueur dont le changement est, le cas échéant, pris en
compte dans les conditions prévues à l’Article 51.2 du CCAG.
5.4 Plans et documents fournis par le Maître d’ouvrage
5.4.1 Deux (2) exemplaires des plans préparés par le Maître d’ouvrage ou le
Maître d’Œuvre sont fournis à l’Entrepreneur gratuitement. L’Entrepreneur
est chargé de reproduire à ses propres frais tous autres exemplaires dont
il peut avoir besoin. Sauf dans les cas où cela s’avère strictement
nécessaire pour l’exécution du marché, les plans, les spécifications et tous
autres documents fournis par le Maître d’ouvrage ou le Maître d’Œuvre ne
devront pas, sans l’accord de l’Autorité contractante, être utilisés ou
communiqués à des tiers par l’Entrepreneur.
5.4.2 L’Entrepreneur fournira au Maître d’Œuvre trois (3) exemplaires dont un
(1) sur calque de tous les plans et autres documents dont la réalisation est
à sa charge au titre du marché ainsi qu’un (1) exemplaire reproductible de
tout document dont la reproduction par photocopie ne peut pas être
d’aussi bonne qualité que l’original.
5.4.3 Un (1) exemplaire des plans, fourni à l’Entrepreneur ou réalisé par lui dans
les conditions prévues aux alinéas 4.1 et 4.2 du présent Article sera
conservé par l’Entrepreneur sur le chantier afin d’être contrôlé et utilisé par
le Maître d’Œuvre.
5.4.4 L’Entrepreneur est tenu d’avertir le Maître d’Œuvre par écrit, avec copie à
l’Autorité contractante, chaque fois que le planning ou l’exécution des
travaux est susceptible d’être retardé ou interrompu si le Maître d’Œuvre
ou l’Autorité contractante ne délivre pas dans un délai raisonnable un plan
qu’il est tenu de transmettre à l’Entrepreneur. La notification de
l’Entrepreneur doit préciser les caractéristiques des plans requis et les
dates de remise de ces plans.
5.4.5 Dans le cas où des retards du Maître d’ouvrage ou du Maître d’Œuvre
dans la remise des plans ou la délivrance des instructions portent
préjudice à l’Entrepreneur, ce dernier aura droit à réparation de ce
préjudice sauf dans le cas où ces retards sont eux-mêmes causés par une
défaillance de l’Entrepreneur dans la remise au Maître d’Œuvre
d’informations, plans ou documents qu’il est tenu de lui fournir.
5.5 Pièces à délivrer à l’Entrepreneur en cas de nantissement du marché.

5.5.1 En vue du nantissement du marché, l’Autorité contractante remet au


titulaire, sur sa demande, une copie certifiée conforme à l’original du
marché, revêtue de la mention hors texte « exemplaire unique délivré
en vue de nantissement ».

5.5.2 Le Maître d’ouvrage délivre également, sans frais, à l’Entrepreneur,


aux co-traitants et aux sous-traitants payés directement les pièces qui
leur sont nécessaires pour le nantissement de leurs créances.
6 Obligations 6.1 Adéquation de l’offre
générales 6.1.1 L’Entrepreneur est réputé avoir remis une offre complète basée sur des
prix unitaires ainsi que des prix forfaitaires si le marché en prévoit, qui

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 252

sont, sauf dispositions contraires du marché, réputés couvrir l’ensemble de


ses obligations au titre du marché et des sujétions nécessaires à la bonne
et complète exécution des travaux et à la réparation des vices de
construction ou reprise des malfaçons, plus amplement décrite à l’Article
11.1 du CCAG.
6.1.2 L’Entrepreneur est réputé avoir inspecté et examiné le site et ses environs
et avoir pris connaissance et analysé les données disponibles s’y
rapportant avant de remettre son offre, notamment en ce qui concerne :
a) la topographie du site et la nature du chantier, y compris les
conditions du sous-sol;
b) les conditions hydrologiques et climatiques;
c) l’étendue et la nature des travaux et des matériaux nécessaires à la
réalisation des travaux et à la réparation des vices de construction
ou reprise des malfaçons;
d) les moyens d’accès au site et les installations matérielles dont il peut
avoir besoin.
En règle générale, il est considéré avoir obtenu toutes les informations
nécessaires relatives aux risques, aléas et à tout élément susceptible
d’affecter ou d’influer sur son offre.
6.2 Exécution conforme au marché
L’Entrepreneur doit entreprendre les études d’exécution, dans les limites des
dispositions du marché, l’exécution complète des travaux et doit remédier aux
désordres ou malfaçons, conformément aux dispositions du marché.
L’Entrepreneur doit diriger les travaux, fournir la main-d’œuvre, les matériaux, le
matériel, les équipements, ainsi que les ouvrages provisoires requis pour
l’exécution et l’achèvement des travaux et la reprise des désordres et malfaçons.
6.3 Respect des lois et règlements
L’Entrepreneur doit se conformer en tous points aux dispositions de la
réglementation en vigueur ayant trait à l’exécution des travaux et à la reprise des
malfaçons.
6.4 Confidentialité
L’Entrepreneur est tenu à une obligation de confidentialité en ce qui concerne le
marché et les documents contractuels qui s’y rapportent. Cette même
obligation s’applique à toute information, de quelque nature que ce soit, qui ne
soit pas déjà rendue publique, dont lui-même, son personnel et ses sous-
traitants auraient pu prendre connaissance à l’occasion de la réalisation du
marché. Il ne pourra en aucun cas publier ou révéler de telles informations
sans avoir obtenu l’accord écrit et préalable de l’Autorité contractante, et
seulement dans les limites strictement nécessaires avec la bonne exécution du
marché.
6.5 Procédés et méthodes de construction
L’Entrepreneur est entièrement responsable de l’adéquation, de la stabilité et de
la sécurité de tous les procédés et méthodes de construction employées pour la
réalisation des ouvrages.
6.6 Convocation de l’Entrepreneur - Réunions de chantier
L’Entrepreneur ou son représentant se rend dans les bureaux du Maître
d’Œuvre ou sur les chantiers toutes les fois qu’il en est requis: il est

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 253

accompagné, s’il y a lieu, de ses sous-traitants. En cas d’Entrepreneurs


groupés, l’obligation qui précède s’applique au mandataire commun; il peut être
accompagné, s’il y a lieu, des autres entrepreneurs et sous-traitants.
6.7 Ordres de service
6.7.1 Les ordres de service sont écrits; ils sont signés par le Maître d’ouvrage,
datés et numérotés. Ils sont adressés en deux (2) exemplaires à
l’Entrepreneur; celui-ci renvoie immédiatement au Maître d’Œuvre l’un des
deux exemplaires après l’avoir signé et y avoir porté la date à laquelle il l’a
reçu. Le premier ordre de service est transmis à l’Entrepreneur le jour de
l’entrée en vigueur du marché.
6.7.2 Lorsque l’Entrepreneur estime que les prescriptions d’un ordre de service
appellent des réserves de sa part, il doit, sous peine de forclusion, les
présenter par écrit au Maître d’ouvrage dans un délai de quinze (15) jours
calculé dans les conditions prévues à l’Article 8 du CCAG. A l’exception
des cas prévus aux Articles 16.4 et 15.1 du CCAG, l’Entrepreneur se
conforme strictement aux ordres de service qui lui sont notifiés, qu’ils aient
ou non fait l’objet de réserves de sa part.
6.7.3 Les ordres de service relatifs à des travaux sous-traités sont adressés à
l’Entrepreneur, qui a, seul, qualité pour présenter des réserves.
6.7.4 En cas d’Entrepreneurs groupés, les ordres de services sont adressés au
mandataire commun qui a, seul, qualité pour présenter des réserves.
6.8 Estimation des engagements financiers du Maître d’ouvrage
L’Entrepreneur doit, dans le délai stipulé au CCAP, fournir au Maître d’Œuvre
une estimation trimestrielle détaillée des engagements financiers du Maître
d’ouvrage comportant tous les paiements auxquels l’Entrepreneur aura droit au
titre du marché. Il s’engage, en outre, à fournir au Maître d’Œuvre, sur simple
demande de celui-ci des estimations révisées de ces engagements.
6.9 Personnel de l’Entrepreneur
L’Entrepreneur emploiera sur le site, en vue de l’exécution des travaux et de la
reprise des malfaçons :
6.9.1 uniquement des techniciens compétents et expérimentés dans leurs
spécialités respectives ainsi que les contremaîtres et chefs d’équipe
capables d’assurer la bonne surveillance des travaux,
6.9.2 une main-d’œuvre qualifiée, semi qualifiée et non qualifiée permettant la
bonne réalisation de toutes ses obligations dans le cadre du marché et
dans le strict respect des délais d’exécution.
6.10 Sécurité des personnes et des biens et protection de l’environnement
L’Entrepreneur doit, pendant le délai d’exécution des ouvrages et la période de
garantie :
6.10.1 assurer la sécurité des personnes autorisées à être présentes sur le site
et maintenir ce dernier et les ouvrages (tant que ceux-ci ne sont pas
réceptionnés ou occupés par le Maître d’ouvrage) en bon état, de
manière à éviter tous risques pour les personnes,
6.10.2 fournir et entretenir à ses propres frais tous dispositifs d’éclairage,
protection, clôture, signaux d’alarme et gardiennage aux moments et
aux endroits nécessaires ou requis par le Maître d’Œuvre, par toute
autre autorité dûment constituée et par la réglementation en vigueur,

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 254

pour la protection des travaux ou pour la sécurité et la commodité du


public ou autres,
6.10.3 prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger l’environnement
tant sur le site qu’en dehors et pour éviter tous dégâts ou dommages
aux personnes ou propriétés publiques ou autres qui résulteraient de la
pollution, du bruit ou autres inconvénients résultant des méthodes mises
en œuvre pour la réalisation des travaux.
6.11 Facilités et accès accordés aux autres entrepreneurs
6.11.1 L’Entrepreneur doit permettre l’accès au Site, pour l’exécution des
obligations qui leur incombent :
a) aux autres entrepreneurs employés par le Maître d’ouvrage et à
leur personnel,
b) au personnel du Maître d’ouvrage ou relevant d’une autre autorité
et désigné par le Maître d’ouvrage.
6.11.2 Dans le cas où, en application de l’alinéa 11.1 ci-dessus, l’Entrepreneur
est invité par ordre de service:
a) à mettre à la disposition des autres entrepreneurs, du Maître
d’Œuvre ou des tiers, des routes ou voies dont l’entretien est à la
charge de l’Entrepreneur,
b) à permettre à ces personnes d’utiliser les ouvrages provisoires ou
l’équipement de l’Entrepreneur sur le Site,
c) à leur fournir d’autres services.
De telles prestations seront assimilées à des ouvrages non prévus qui
seront régis par les dispositions figurant à l’Article 15 ci-après.
7 Cautionnem 7.1 Garanties de bonne exécution, et de restitution d’avance
ent définitif 7.1.1 L’Entrepreneur est tenu de fournir au Maître d’ouvrage un cautionnement
et garantie définitif, conforme au modèle inclus dans le Dossier d’Appel d’offres.
de En cas de prélèvement sur la garantie, pour quelque motif que ce soit,
restitution l’Entrepreneur doit aussitôt la reconstituer.
d’avance - Le montant du cautionnement définitif sera égal à un pourcentage du
Retenue de montant du marché indiqué dans le CCAP mais qui ne pourra être inférieur
garantie - à trois pour cent (3%) ni supérieur à cinq pour cent (5%) du Montant du
Responsabili marché augmenté ou diminué, le cas échéant, du montant des avenants.
té - En cas d'avenant, la garantie doit être complétée dans les mêmes
Assurances conditions. La garantie entrera en vigueur lors de l’entrée en vigueur du
marché.
Le cautionnement définitif sera libéré dans un délai maximum de trente
(30) jours suivant la réception provisoire.
7.1.2 L’Entrepreneur fournira, en outre, au Maître d’ouvrage une garantie de
restitution d’avance de démarrage, conforme au modèle inclus dans le
Dossier d’Appel d’offres. Le montant de cette garantie sera égal au
montant de l’avance de démarrage et se réduira automatiquement et à
due concurrence, au fur et à mesure de l’imputation de l’avance sur les
acomptes. La garantie de restitution d’avance sera caduque de plein droit
le jour de l’imputation de la dernière partie de l’avance sur un acompte
contractuel.
7.2 Retenue de garantie

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 255

7.2.1 Une retenue de garantie sera prélevée, par ailleurs, sur tous les montants
à régler à l’Entrepreneur; elle sera égale à un pourcentage indiqué dans le
CCAP mais qui ne pourra être inférieur à trois pour cent (3%) ni être
supérieur à sept et demi pour cent (7,5%) du Montant du marché.
7.2.2 La retenue de garantie peut être remplacée, au gré de l’Entrepreneur, par
une caution personnelle et solidaire à première demande d'un montant
égal à la totalité des sommes à retenir.
7.2.3 Le montant de la retenue de garantie est remboursé ou la caution
personnelle et solidaire est libérée à l’expiration du délai de garantie dans
un délai maximum de trente (30) jours suivant la réception définitive.
Toutefois, si des réserves ont été notifiées au titulaire du marché ou aux
établissements ayant accordé leur garantie à première demande pendant
le délai de garantie et si elles n'ont pas été levées avant l'expiration de ce
délai, la retenue ou la garantie sont libérées un mois au plus tard après la
date de leur levée.
7.3 Responsabilité - Assurances
7.3.1 Nonobstant les obligations d’assurances imposées ci-après, l’Entrepreneur
est et demeure seul responsable et garantit le Maître d’ouvrage et le
Maître d’Œuvre contre toute réclamation émanant de tiers, pour la
réparation de préjudices de toute nature, ou de lésions corporelles
survenus à raison de la réalisation du présent marché par l’Entrepreneur,
ses sous-traitants et leurs employés.
L’Entrepreneur est tenu de souscrire au minimum les assurances figurant
aux paragraphes 3.2 à 3.5 du présent Article et pour les montants minima
spécifiés au CCAP.
7.3.2 Assurance des risques causés à des tiers
L’Entrepreneur souscrira une assurance de responsabilité civile couvrant
les dommages corporels et matériels pouvant être causés à des tiers à
raison de l’exécution des travaux ainsi que pendant le délai de garantie. La
police d’assurance doit spécifier que le personnel du Maître d’ouvrage, du
Maître d’Œuvre ainsi que celui d’autres entreprises se trouvant sur le
chantier sont considérés comme des tiers au titre de cette assurance, qui
doit être illimitée pour les dommages corporels.
7.3.3 Assurance des accidents du travail
L’Entrepreneur souscrira, en conformité avec la réglementation applicable,
les assurances nécessaires à cet effet. Il veillera à ce que ses sous-
traitants agissent de même. Il garantit le Maître d’ouvrage, le Maître
d’Œuvre contre tous recours que son personnel ou celui de ses sous-
traitants pourrait exercer à cet égard. Pour son personnel permanent
expatrié, le cas échéant, l’Entrepreneur se conformera en outre à la
législation et la réglementation applicable du pays d’origine.
7.3.4 Assurance couvrant les risques de chantier
L’Entrepreneur souscrira une assurance “Tous risques chantier” au
bénéfice conjoint de lui-même, de ses sous-traitants, du Maître d’ouvrage
et du Maître d’Œuvre. Cette assurance couvrira l’ensemble des
dommages matériels auxquels peuvent être soumis les ouvrages objet du
marché, y compris les dommages dus à un vice ou à un défaut de

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 256

conception, de plans, de matériaux de construction ou de mise en œuvre


dont l’Entrepreneur est responsable au titre du marché et les dommages
dus à des événements naturels. Cette assurance couvrira également les
dommages causés aux biens et propriétés existantes du Maître d’ouvrage.
7.3.5 Assurance de la responsabilité décennale
L’Entrepreneur souscrira une assurance couvrant intégralement sa
responsabilité décennale, susceptible d’être mise en jeu à l’occasion de la
réalisation du marché.
7.3.6 Souscription et production des polices
Les assurances figurant aux paragraphes 3.2 à 3.4 du présent Article
devront être présentées par l’Entrepreneur à l’Autorité contractante pour
approbation puis souscrites par l’Entrepreneur avant tout commencement
des travaux.
L’Entrepreneur souscrira l’assurance responsabilité décennale prévue au
paragraphe 3.5 du présent article, préalablement au commencement des
travaux.
Toutes ces polices comporteront une disposition subordonnant leur
résiliation à un avis notifié au préalable par la compagnie d’assurances au
Maître d’ouvrage.
8 Décompte 8.1 Tout délai imparti dans le marché au Maître d’ouvrage, à l’Autorité contractante, au
de délais - Maître d’Œuvre ou à l’Entrepreneur commence à courir le lendemain du jour où
Formes des s’est produit le fait qui sert de point de départ à ce délai.
notifications 8.2 Lorsque le délai est fixé en jours, il s’entend en jours de calendrier et il expire à la
fin du dernier jour de la durée prévue.
Lorsque le délai est fixé en mois, il est compté de quantième à quantième. S’il
n’existe pas de quantième correspondant dans le mois où se termine le délai,
celui-ci expire à la fin du dernier jour de ce mois.
Lorsque le dernier jour d’un délai est un jour de repos hebdomadaire, férié ou
chômé, le délai est prolongé jusqu’à la fin du premier jour ouvrable qui suit.
8.3 Lorsqu’un document doit être remis, dans un délai déterminé, par l’Entrepreneur
au Maître d’ouvrage, à l’Autorité contractante ou au Maître d’Œuvre, ou
réciproquement, ou encore lorsque la remise d’un document doit faire courir un
délai, le document doit être remis au destinataire contre récépissé ou lui être
adressé par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. La date du
récépissé ou de l’avis de réception constituera la date de remise de document.
9 Propriété 9.1 Le Maître d’ouvrage garantit l’Entrepreneur contre toute revendication des tiers
industrielle concernant les brevets, licences, dessins et modèles, marque de fabrique ou de
ou commerce dont l’emploi lui est imposé par le marché. Il appartient au Maître
commerciale d’ouvrage d’obtenir dans ce cas, à ses frais, les cessions, licences ou autorisations
nécessaires.
9.2 Sous réserve des dispositions figurant au précédent alinéa, l’Entrepreneur garantit
le Maître d’ouvrage et le Maître d’Œuvre contre toute revendication des tiers
concernant les brevets, licences, dessins et modèles, marques de fabrique ou de
commerce et tous autres droits protégés relatifs aux équipements de
l’Entrepreneur ou de ses sous-traitants, matériaux ou matériels utilisés pour ou en
relation avec les travaux ou incorporés à ceux-ci ainsi que de tous dommages
intérêts, coûts, charges et frais de toute nature y afférents. Il appartient à

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 257

l’Entrepreneur d’obtenir dans ce cas, à ses frais, toutes cessions, licences ou


autorisations nécessaires permettant notamment au Maître d’ouvrage de procéder
ou de faire procéder ultérieurement à toutes les réparations nécessaires.
10 Protection 10.1 L’Entrepreneur doit, sauf disposition contraire du marché, faire son affaire du
de la main- recrutement du personnel et de la main-d’œuvre, ainsi que de leur rémunération,
d’œuvre et hébergement, ravitaillement et transport dans le strict respect de la réglementation
conditions en vigueur en se conformant, en particulier, à la réglementation du travail
de travail (notamment en ce qui concerne les horaires de travail et les jours de repos), à la
réglementation sociale et à l’ensemble de la réglementation applicable en matière
d’hygiène et de sécurité.
10.2 En ce qui concerne le personnel expatrié, l’Entrepreneur doit veiller au strict
respect de la législation et de la réglementation qui le concerne.
10.3 Indépendamment des obligations prescrites par les lois et règlements
concernant la main-d’œuvre, l’Entrepreneur est tenu de communiquer à l’Autorité
contractante, sur sa demande, la liste nominative à jour du personnel qu’il emploie
avec leur qualification.
10.4 L’Autorité contractante peut exiger à tout moment de l’Entrepreneur la
justification qu’il est en règle, en ce qui concerne l’application à son personnel
employé à l’exécution des travaux objet du marché, à l’égard de la législation
sociale, notamment en matière de salaires, d’hygiène et de sécurité.
10.5 L’Entrepreneur peut, s’il le juge utile et après accord de l’Autorité contractante,
demander et utiliser après les avoir obtenues les dérogations à la réglementation
en vigueur et aux conventions collectives existantes. Aucune majoration du ou des
prix, ni aucun paiement supplémentaire n’est accordé à l’Entrepreneur du fait de
ces dérogations.
10.6 L’Autorité contractante peut exiger le départ du chantier de toute personne
employée par l’Entrepreneur faisant preuve d’incapacité ou coupable de
négligences, imprudences répétées ou défaut de probité et, plus généralement, de
toute personne employée par lui et dont l’action est contraire à la bonne exécution
des travaux.
10.7 L’Entrepreneur supporte seul les conséquences dommageables des fraudes
ou malfaçons commises par les personnes qu’il emploie dans l’exécution des
travaux.
10.8 Lorsque l’Entrepreneur est autorisé à sous-traiter une partie des travaux, ses
sous-traitants sont liés par des obligations identiques.

B. Prix et règlement
11 Contenu et 11.1 Contenu des prix
caractère des 11.1.1 Les prix sont réputés comprendre toutes les dépenses résultant de
prix l’exécution des travaux, y compris les frais généraux et, comme spécifié
au paragraphe 5 du présent Article sauf dispositions contraires du
CCAP, tous les impôts, droits et taxes de toute nature dus par
l’Entrepreneur et/ou ses employés et sous-traitants en raison de
l’exécution des travaux, à l’exception des impôts et taxes normalement
exigibles en vertu des paiements du Maître d’ouvrage à l’Entrepreneur
et dont le présent marché est spécifiquement exempté par une

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 258

disposition du CCAP.
11.1.2 Sous réserves de dispositions contraires du CCAP, les prix sont
exprimés en FCFA.
11.1.3 A l’exception des seules sujétions qui sont spécifiquement mentionnées
dans le marché comme n’étant pas couvertes par les prix, ceux-ci sont
réputés assurer à l’Entrepreneur une marge pour risques et bénéfices et
tenir compte de toutes les sujétions d’exécution des travaux qui sont
normalement prévisibles par un entrepreneur compétent dans les
circonstances où s’exécutent ces travaux et notamment des sujétions
résultant :
a) de phénomènes naturels;
b) de l’utilisation du domaine public et du fonctionnement des
services publics;
c) de la présence de canalisations, conduites et câbles de toute
nature, ainsi que des travaux nécessaires au déplacement ou à la
transformation de ces installations;
d) de la réalisation simultanée d’autres ouvrages, due à la présence
d’autres entrepreneurs;
e) de l’application de la réglementation fiscale et douanière.
Sauf stipulation différente du CCAP, les prix sont réputés avoir été
établis en considérant qu’aucune prestation n’est à fournir par le Maître
d’ouvrage.
11.1.4 En cas de sous-traitance, les prix du marché sont notamment réputés
couvrir les frais de coordination et de contrôle, par l’Entrepreneur, de
ses sous-traitants ainsi que les conséquences de leurs défaillances
éventuelles.
11.2 Distinction des prix unitaires et des prix forfaitaires
11.2.1 Les prix sont soit des prix unitaires, soit des prix forfaitaires qui se
définissent respectivement comme suit :
a) est prix unitaire, tout prix qui n’est pas forfaitaire au sens défini
ci-dessous, notamment, tout prix qui s’applique à une nature
d’ouvrage ou à un élément d’ouvrage dont les quantités ne sont
indiquées dans le marché qu’à titre prévisionnel.
b) est prix forfaitaire, tout prix qui rémunère l’Entrepreneur pour un
ouvrage, une partie d’ouvrage ou un ensemble déterminé de
prestations défini par le marché et qui, ou bien est mentionné
explicitement dans le marché comme étant forfaitaire, ou bien ne
s’applique dans le marché qu’à un ensemble de prestations qui
n’est pas de nature à être répété.
11.3 Décomposition et sous détails des prix
11.3.1 Les prix sont détaillés au moyen de décomposition de prix forfaitaires et
de sous détails de prix unitaires.
11.3.2 La décomposition d’un prix forfaitaire est présentée sous la forme d’un
détail estimatif comprenant, pour chaque nature d’ouvrage ou chaque
élément d’ouvrage, la quantité à exécuter et le prix correspondant et
indiquant quels sont, pour ces prix en question, les pourcentages
mentionnés aux alinéas a) et b) du paragraphe 3.3 du présent article.

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 259

11.3.3 Le sous-détail d’un prix unitaire donne le contenu du prix par référence
aux catégories suivantes :
a) les déboursés ou frais directs, décomposés en dépenses de
salaires et indemnités du personnel, charges salariales, dépenses
de matériaux et de matières consommables, dépenses de
matériels;
b) les frais généraux, d’une part, les impôts et taxes, d’autre part,
exprimés par des pourcentages des déboursés définis à l’alinéa
a);
c) la marge pour risques et bénéfices, exprimés par un pourcentage
de l’ensemble des deux postes précédents.
11.3.4 Si la décomposition d’un prix forfaitaire ou le sous-détail d’un prix
unitaire ne figure pas parmi les pièces contractuelles; si sa production
n’est pas prévue par le CCAP dans un certain délai, un ordre de service
peut ordonner cette production et, dans ce cas, le délai accordé à
l’Entrepreneur ne peut être inférieur à vingt et un (21) jours.
L’absence de production de la décomposition d’un prix forfaitaire ou du
sous-détail d’un prix unitaire, quand cette pièce est à produire dans un
délai déterminé, fait obstacle au paiement du premier acompte qui suit
la date d’exigibilité de ladite pièce.
11.4 Révision des prix
11.4.1 Les prix sont réputés fermes sauf si le marché prévoit qu’ils sont
révisables.
11.4.2 La révision de prix ne peut intervenir que si elle est expressément
prévue au CCAP. Dans ce cas, le montant du marché est révisable
comme indiqué au CCAP. Dans tous les cas, les prix sont fermes
pendant la première année de l’exécution du marché.
En cas d’un retard dans l’exécution des travaux imputables à
l’Entrepreneur, les prestations réalisées après le délai contractuel
d’exécution seront payées sur la base des prix révisés au jour de
l’expiration du délai contractuel d’exécution (lui-même, éventuellement
prorogé de la durée des retards non imputables à l’Entrepreneur).
11.4.3 Si les prix du marché sont fermes, le Montant du marché est
actualisable pour tenir compte des variations de coûts entre la date
limite de validité des offres et la date du début de l’exécution du marché,
en appliquant au montant d'origine de l'offre la formule d'actualisation
figurant au CCAP
11.5 Impôts, droits, taxes, redevances, cotisations
11.5.1 Le montant du marché comprend les impôts, droits, taxes, redevances
et cotisations de toute nature exigibles en dehors de la Côte d’Ivoire, en
relation avec l’exécution du marché, notamment à raison de la
fabrication, vente et transport des fournitures, matériels et équipements
de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants, que ces fournitures, matériels
ou équipements soient destinés à être incorporés dans les travaux ou
non, ainsi qu’à raison des services rendus, quelle que soit la nature de
ces derniers.
11.5.2 Sauf dispositions contraires du CCAP, le montant du marché comprend

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 260

également tous les impôts, droits, taxes, redevances et cotisations de


toute nature exigibles en Côte d’Ivoire. Ces derniers ont été calculés en
tenant compte des modalités d’assiette et de taux en vigueur trente (30)
jours avant la date limite fixée pour dépôt de l’offre.
11.5.3 Les prix comprennent notamment les impôts, droits et taxes exigibles à
l’importation, tant ce qui concerne l’importation définitive que
l’importation temporaire des fournitures, matériels et équipements
nécessaires à la réalisation des travaux. Ils comprennent également
tous les impôts, droits et taxes exigibles sur le bénéfice ou le chiffre
d’affaires de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants et, ce, quel que soit
le mode de détermination du bénéfice réalisé (imposition partiellement
ou entièrement forfaitaire ou autre). Ils comprennent également
l’ensemble des impôts, droits, taxes et cotisations exigibles sur le
personnel de l’Entrepreneur et celui de ses fournisseurs, prestataires ou
sous-traitants.
11.5.4 L’Entrepreneur, lorsque la réglementation le prévoit, réglera directement
l’ensemble des cotisations, impôts, droits et taxes dont il est redevable
aux organismes compétents et procurera à l’Autorité contractante, sur
simple demande, justification des paiements correspondants.
11.5.5 Lorsque la réglementation prévoit le paiement des impôts, droits, taxes
et cotisations par voie de retenue à la source opérée par l’Entrepreneur,
puis de reversement par ce dernier aux organismes compétents,
l’Entrepreneur opérera ces retenues et les reversera aux organismes en
question dans les délais prévus par la réglementation en vigueur.
11.5.6 Lorsque la réglementation prévoit des retenues à la source à opérer sur
tout ou partie des règlements faits par le Maître d’ouvrage à
l’Entrepreneur, le montant de ces retenues sera déduit des sommes
dues à l’Entrepreneur et reversées par le Maître d’ouvrage pour le
compte de l’Entrepreneur à tout autre organisme compétent. Dans ce
cas le Maître d’ouvrage transmettra à l’Entrepreneur une quittance
justifiant du versement de ces sommes dans les quinze (15) jours de
leur règlement.
11.5.7 Dans le cas où le Maître d’ouvrage obtiendrait de l’administration des
douanes un régime d’exonération ou un régime suspensif qui n’était pas
prévu à l’origine en matière d’impôts, droits et taxes dus à l’importation
des fournitures, matériels et équipements en admission définitive ou
temporaire après l’entrée en vigueur du marché, une diminution
correspondante du prix interviendra et cette diminution sera constatée
dans un avenant. Dans le cas où, pour obtenir un tel avantage, une
caution ou garantie d’une quelconque nature serait à fournir à
l’administration fiscale et douanière, cette caution ou garantie sera à la
charge du Maître d’ouvrage.
11.5.8 En cas de modifications de la réglementation fiscale, douanière ou
sociale, ou de son interprétation, en Côte d’Ivoire, par rapport à celle
applicable trente (30) jours avant la date limite fixée pour le dépôt des
offres ayant pour effet d’augmenter les coûts de l’Entrepreneur, ce
dernier aura droit à une augmentation correspondante du montant du

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 261

marché. A cet effet, dans les deux (2) mois qui suivent la modification,
l’Entrepreneur notifiera au Maître d’Œuvre les conséquences de cette
modification. Dans le mois qui suit, le Maître d’Œuvre proposera à
l’Autorité contractante la rédaction d’un avenant au marché. En cas de
désaccord entre l’Entrepreneur et l’Autorité contractante sur les termes
de l’avenant persistant un (1) mois après la notification de l’avenant par
le Maître d’Œuvre au à l’Autorité contractante, la procédure de
règlement des différends figurant à l’Article 50 du CCAG sera
applicable.
12 Rémunération 12.1 Règlement du marché
de Le règlement du marché se fait par le paiement des avances, des acomptes
l’Entrepreneur mensuels et du solde, établis et payés dans les conditions prévues à l’Article 14
du CCAG.
12.2 Travaux à l’entreprise
12.2.1 Les travaux à l’entreprise correspondent à l’ensemble des travaux
exécutés par l’Entrepreneur au titre du marché, sous sa responsabilité,
à l’exception des travaux en régie définis au paragraphe 12.3
ci-dessous. Ils sont rémunérés dans les conditions prévues au marché,
soit sur la base de prix forfaitaires ou de prix unitaires, soit selon une
formule mixte incluant prix forfaitaires et prix unitaires.
12.2.2 Dans le cas d’application d’un prix unitaire, la détermination de la
somme due s’obtient en multipliant ce prix par la quantité de natures
d’ouvrage exécutée ou par le nombre d’éléments d’ouvrage mis en
œuvre.
12.2.3 Dans le cas d’application d’un prix forfaitaire, le prix est dû dès lors que
l’ouvrage, la partie d’ouvrage ou l’ensemble de prestations auquel il se
rapporte a été exécuté; les différences éventuellement constatées, pour
chaque nature d’ouvrage ou chaque élément d’ouvrage, entre les
quantités réellement exécutées et les quantités indiquées dans la
décomposition de ce prix, établie conformément au paragraphe 11.3.2
du CCAG, même si celle-ci a valeur contractuelle, ne peuvent conduire
à une modification dudit prix; il en est de même pour les erreurs que
pourrait comporter cette décomposition.
12.3 Avances sur approvisionnements
Chaque acompte reçu dans les conditions du paragraphe 1 du présent article
comprend, s’il y a lieu, une part correspondant aux approvisionnements
constitués en vue des travaux, à condition que le CCAP prévoie la possibilité de
telles avances et les modalités de leur règlement.
Le montant correspondant s’obtient en appliquant aux quantités à prendre en
compte les prix du Bordereau de prix inséré dans le marché relatifs aux
matériaux produits ou composants de construction à mettre en œuvre.
Les matériaux, produits ou composants de construction ayant fait l’objet d’un
acompte pour approvisionnement restent la propriété de l’Entrepreneur. Ils ne
peuvent toutefois être enlevés du chantier sans l’autorisation écrite du Maître
d’ouvrage.
12.4 Avance forfaitaire de démarrage
L’Entrepreneur bénéficiera d’une avance forfaitaire de démarrage aussitôt qu’il

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 262

aura constitué la garantie visée au paragraphe 7.1.2 du CCAG. Le montant de


cette avance et les conditions d’imputation sur les acomptes sont fixés au
CCAP.
12.5 Révision des prix
Lorsque, dans les conditions précisées à l’Article 11.4 du CCAG, il est prévu une
révision des prix, le coefficient de révision s’applique:
a) aux travaux à l’entreprise exécutés pendant le mois;
b) aux indemnités, pénalités, retenues, afférentes au mois considéré;
c) à la variation, en plus ou en moins, à la fin du mois, par rapport au mois
précédent, des sommes décomptées pour approvisionnements et avances
à la fin de ce mois.
Ce coefficient est arrondi au millième supérieur.
12.6 Intérêts moratoires
En cas de retard dans les paiements exigibles conformément aux dispositions
de l’Article 14.2 du CCAG, l’Entrepreneur a droit à des intérêts moratoires au
taux prévu au CCAP. Si ces retards résultent d’une cause pour laquelle le
Maître d’ouvrage est habilité, au titre du marché, à suspendre les paiements, les
intérêts moratoires ne sont pas dus.
12.7 Rémunération des Entrepreneurs groupés
Dans le cas d’un marché passé avec des Entrepreneurs groupés, les travaux
exécutés font l’objet d’un paiement dans un compte unique dont les
caractéristiques sont transmises au Maître d’ouvrage par le mandataire
commun.
12.8 Rémunération des entrepreneurs sous-traitants payés directement
Les travaux exécutés par des sous-traitants ayant droit au paiement direct
sont payés dans les conditions stipulées par le marché, un avenant ou un
acte spécial.
12.9 règlement en cas de nantissement
En vue du nantissement du Marché et par délégation de l'Autorité Contractante, dans
les conditions fixées par la réglementation en vigueur, le Maître d’Ouvrage Délégué
délivre sans frais à l’Entrepreneur, sur sa demande expresse, une copie certifiée
conforme de l'original du Marché, revêtue de la mention hors-texte « Exemplaire
unique délivré en vue du nantissement ».
En vue du nantissement :
- l’Institution chargée de la liquidation des sommes dues en application du
présent Marché est la Direction Générale des Infrastructures Routières
(DGIR) ;
- l’Institution chargée des paiements des sommes dues en application du
présent Marché est le Fonds d’Entretien Routier;
- L’Autorité chargée de fournir au Titulaire du Marché, ainsi qu'aux
bénéficiaires du nantissement ou subrogations, les renseignements et
attestations prévus par la législation et la réglementation en vigueur, est le
Directeur Général des Infrastructures Routières (DGIR).
13 Constatations et 13.1 Au sens du présent article, la constatation est une opération matérielle, le
constats constat est le document qui en résulte.
contradictoires 13.2 Des constatations contradictoires concernant les prestations exécutées ou les
circonstances de leur exécution sont faites sur la demande, soit de l’Entrepreneur,

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 263

soit du Maître d’Œuvre.


Les constatations concernant les prestations exécutées, quand il s’agit de
travaux réglés sur prix unitaire, portent sur les éléments nécessaires au calcul
des quantités à prendre en compte, tels que résultats de mesurages, jaugeages,
pesages, comptages, et sur les éléments caractéristiques nécessaires à la
détermination du prix unitaire à appliquer.
13.3 Les constatations contradictoires faites pour la sauvegarde des droits
éventuels de l’une ou l’autre des parties ne préjugent pas l’existence de ces droits.
13.4 Le Maître d’Œuvre fixe la date des constatations ; lorsque la demande est
présentée par l’Entrepreneur, cette date ne peut être postérieure de plus de huit
(8) jours à celle de la demande. Les constatations donnent lieu à la rédaction d’un
constat dressé sur-le-champ par le Maître d’Œuvre contradictoirement avec
l’Entrepreneur.
Si l’Entrepreneur refuse de signer ce constat ou ne le signe qu’avec réserves, il
doit, dans les quinze (15) jours qui suivent, préciser par écrit ses observations
ou réserves au Maître d’Œuvre.
Si l’Entrepreneur, dûment convoqué en temps utile, n’est pas présent ou
représenté aux constatations, il est réputé accepter sans réserve le constat qui
en résulte.
13.5 L’Entrepreneur est tenu de demander en temps utile qu’il soit procédé à des
constatations contradictoires pour les prestations qui ne pourraient faire l’objet de
constatations ultérieures, notamment lorsque les ouvrages doivent se trouver, par
la suite, cachés ou inaccessibles. A défaut et sauf preuve contraire fournie par lui
et à ses frais, il n’est pas fondé à contester la décision du Maître d’Œuvre relative
à ces prestations.
14 Modalités de 14.1 Décomptes mensuels
règlement du 14.1.1 Avant la fin de chaque mois ou dans les conditions prévues au CCAP,
marché l’Entrepreneur remet au Maître d’œuvre un projet de décompte
établissant le montant total arrêté à la fin du mois précédent des
sommes auxquelles il peut prétendre, du fait de l’exécution du marché
depuis le début de ce mois.
Ce montant est établi à partir des prix de base, c’est-à-dire des prix
figurant dans le marché, y compris les rabais ou majorations qui peuvent
y être indiqués, mais sans révision des prix.
Si des réfactions ont été fixées en conformité des dispositions de l’article
25.6 du CCAG, elles sont appliquées.
Le projet de décompte mensuel établi par l’Entrepreneur est accepté ou
rectifié par le Maître d’ouvrage ; il devient alors le décompte mensuel.
14.1.2 Le décompte mensuel comprend, en tant que de besoin, les différentes
parties suivantes :
a) travaux à l’entreprise ;
b) approvisionnements ;
c) avances ;
d) indemnités, pénalités, et retenues autres que la retenue de
garantie ;
e) remboursements des dépenses incombant au Maître d’ouvrage
Maître d’ouvrage dont l’Entrepreneur a fait l’avance ;

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 264

f)
montant à déduire égal à l’excédent des dépenses faites pour les
prestations exécutées d’office à la place de l’Entrepreneur
défaillant sur les sommes qui auraient été réglées à cet
Entrepreneur s’il avait exécuté ces prestations ;
g) intérêts moratoires.
14.1.3 Le montant des travaux à l’entreprise est établi de la façon suivante :
Le décompte comporte le relevé des travaux exécutés, tels qu’ils
résultent des constats contradictoires ou, à défaut, des évaluations du
Maître d’ouvrage. Les prix forfaitaires peuvent être fractionnés si
l’ouvrage ou la partie d’ouvrage auquel le prix se rapporte n’est pas
terminé : il est alors compté une fraction du prix égale au pourcentage
d’exécution de l’ouvrage ou de la partie d’ouvrage ; pour déterminer ce
pourcentage, il est fait usage, si le Maître d’ouvrage l’exige, de la
décomposition de prix définie à l’article 11.3 du CCAG.
L’avancement des travaux déterminé selon l’un des deux modes de
règlement définis ci-dessus fait l’objet d’un constat contradictoire.
14.1.4 Le montant des approvisionnements est établi en prenant en compte
ceux qui sont constitués et non encore utilisés.
14.1.5 Dans chacune des parties énumérées au paragraphe 1.2 du présent
article, le décompte distingue, s’il y a lieu, les éléments dont le prix est
ferme et ceux dont le prix est révisable, comme il est dit à l’article 11.4
du CCAG, en répartissant éventuellement ces derniers éléments entre
les différents modes de révision prévus par le marché.
Le décompte précise, le cas échéant, les éléments passibles de la taxe
sur le chiffre d’affaires due sur les paiements du Maître d’ouvrage à
l’Entrepreneur, distinguant éventuellement les taux de taxe applicables.
14.1.6 Le Maître d’ouvrage peut demander à l’Entrepreneur d’établir le projet
de décompte suivant un modèle ou des modalités recommandés par les
autorités compétentes ou par les organismes de financement.
14.1.7 L’Entrepreneur joint au projet de décompte les pièces suivantes, s’il ne
les a pas déjà fournies :
a) les calculs des quantités prises en compte, effectués à partir des
éléments contenus dans les constats contradictoires ;
b) le calcul, avec justifications à l’appui, des coefficients de révision
des prix; et
c) le cas échéant, les pièces justifiant les débours, effectués au titre
de l’article 27.4 du CCAG, dont il demande le remboursement.
14.1.8 Les éléments figurant dans les décomptes mensuels n’ont pas un
caractère définitif et ne lient pas les parties contractantes.
14.2 Acomptes mensuels
14.2.1 Le montant de l’acompte mensuel à régler à l’Entrepreneur est
déterminé, à partir du décompte mensuel, par le Maître d’ouvrage qui
dresse à cet effet un état faisant ressortir :
a) le montant de l’acompte établi à partir des prix de base ; Il
distingue, comme les décomptes mensuels, les différents
éléments passibles des diverses modalités de révision des prix et,
le cas échéant, des divers taux de la taxe sur le chiffre d’affaires

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 265

applicable aux règlements effectués par le Maître d’ouvrage à


l’Entrepreneur;
b) l’effet de la révision des prix, conformément aux dispositions des
articles 11.4 et 12.6 du CCAG;
c) lorsque applicable, le montant de la taxe sur le chiffre d’affaires
applicable aux règlements effectués par le Maître d’ouvrage à
l’Entrepreneur ; et
d) le montant total de l’acompte à régler, ce montant étant la somme
des montants spécifiés aux alinéas a), b) et c) ci-dessus,
diminuée de la retenue de garantie prévue au marché.
14.2.2 Le Maître d’Œuvre notifie à l’Entrepreneur, par ordre de service, l’état
d’acompte accompagné du décompte ayant servi de base à ce dernier
si le projet établi par l’Entrepreneur a été modifié.
14.2.3 Le paiement de l’acompte doit être fait au compte bancaire désignés au
CCAP, et intervenir quatre -vingt-dix (90) jours au plus tard après la date
à laquelle le projet de décompte est remis par l’Entrepreneur au Maître
d’Œuvre. Lorsque, pour une raison non imputable à l’Entrepreneur, le
paiement n’est pas effectué dans ce délai, le Maître d’Œuvre en informe
l’Entrepreneur.
14.2.4 Les montants figurant dans les états d’acomptes mensuels n’ont pas un
caractère définitif et ne lient pas les parties contractantes, sauf en ce qui
concerne l’effet de la révision des prix mentionné à l’alinéa 2.1 (b) du
présent Article lorsque l’Entrepreneur n’a pas fait de réserves à ce sujet
à la réception de l’ordre de service mentionné à l’alinéa 2.2 du présent
article.
14.3 Décompte final
14.3.1 Après l’achèvement des travaux, l’Entrepreneur, concurremment avec le
projet de décompte afférent au dernier mois de leur exécution ou à la
place de ce projet, dresse le projet de décompte final établissant le
montant total des sommes auxquelles il peut prétendre du fait de
l’exécution du marché dans son ensemble, les évaluations étant faites
en tenant compte des prestations réellement exécutées. Ce projet de
décompte est établi à partir des prix de base comme les projets de
décompte mensuels et comporte les mêmes parties que ceux-ci, à
l’exception des approvisionnements et des avances ; il est accompagné
des éléments et pièces mentionnés au paragraphe 1.7 du présent
Article s’ils n’ont pas été précédemment fournis.
14.3.2 Le projet de décompte final est remis au Maître d’Œuvre dans le délai
de quarante-cinq (45) jours à compter de la date de notification de la
décision de réception provisoire des travaux telle qu’elle est prévue à
l’article 41.3 du CCAG. Toutefois, s’il est fait application des
dispositions de l’article 41.5 du CCAG, la date du procès-verbal
constatant l’exécution des prestations complémentaires est substituée à
la date de notification de la décision de réception des travaux comme
point de départ des délais ci-dessus.
En cas de retard dans la présentation du projet de décompte final, après
mise en demeure restée sans effet, le décompte peut être établi d’office

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 266

par le Maître d’Œuvre aux frais de l’Entrepreneur. Ce décompte est


notifié à l’Entrepreneur avec le décompte général prévu à l’article 14.4
ci-dessous.
14.3.3 L’Entrepreneur est lié par les indications figurant au projet de décompte
final, sauf sur les points sur lesquels il aurait émis antérieurement des
réserves, ainsi que sur le montant définitif des intérêts moratoires.
14.3.4 Le projet de décompte final émis par l’Entrepreneur est accepté ou
rectifié par le Maître d’Œuvre ; il devient alors le décompte final.
14.4 Décompte général et définitif, solde
14.4.1 Le Maître d’Œuvre établit le décompte général qui comprend :
a) Le décompte final défini au paragraphe 3.4 du présent Article ;
b) L’état du solde établi, à partir du décompte final et du dernier
décompte mensuel, dans les mêmes conditions que celles qui
sont définies au paragraphe 2.1 du présent Article pour les
acomptes mensuels ; et
c) La récapitulation des acomptes mensuels et du solde.
Le montant du décompte général est égal au résultat de cette dernière
récapitulation.
14.4.2 Le décompte général, signé par le Maître d’ouvrage, doit être notifié à
l’Entrepreneur par ordre de service avant la plus tardive des deux dates
ci-après :
a) quarante-cinq (45) jours après la date de remise du projet de décompte
final ;
b) trente (30) jours après la publication des derniers index de référence
permettant la révision du solde.
14.4.3 Le paiement du solde doit intervenir dans un délai de quatre-vingt-dix
(90) jours à compter de la notification du décompte général.
14.4.4 L’Entrepreneur doit, dans un délai de quinze (15) jours comptés à partir
de la notification du décompte général, le renvoyer au Maître d’Œuvre,
revêtu de sa signature, avec ou sans réserve, ou faire connaître les
raisons pour lesquelles il refuse de le signer. Aucune réserve ultérieure
ne sera acceptée après que l’Entrepreneur aura renvoyé le décompte.
Si la signature du décompte général est donnée sans réserve, cette
acceptation lie définitivement les parties, sauf en ce qui concerne le
montant des intérêts moratoires ; ce décompte devient ainsi le
décompte général et définitif du marché.
Si la signature du décompte général est refusée ou donnée avec
réserves, les motifs de ce refus ou de ces réserves doivent être exposés
par l’Entrepreneur dans un mémoire de réclamation qui précise le
montant des sommes dont il revendique le paiement et qui fournit les
justifications nécessaires en reprenant, sous peine de forclusion, les
réclamations déjà formulées antérieurement qui n’ont pas fait l’objet d’un
règlement définitif; ce mémoire doit être remis au Maître d’Œuvre dans
le délai indiqué au premier alinéa du présent paragraphe. Le règlement
du différend intervient alors suivant les modalités indiquées à l’article 50
du CCAG.
Si les réserves sont partielles, l’Entrepreneur est lié par son acceptation

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 267

implicite des éléments du décompte sur lesquels ces réserves ne


portent pas.
14.4.5 Dans le cas où l’Entrepreneur n’a pas renvoyé au Maître d’Œuvre le
décompte général signé dans le délai de quinze (15) jours fixé au
paragraphe 4.4 du présent article, ou encore, dans le cas où, l’ayant
renvoyé dans ce délai, il n’a pas motivé son refus ou n’a pas exposé en
détail les motifs de ses réserves en précisant le montant de ses
réclamations, ce décompte général est réputé être accepté par lui; il
devient le décompte général et définitif du marché.
14.5 Règlement en cas de sous-traitants payés directement

15.5.1 Lorsqu’un sous-traitant bénéficie d’un paiement direct, l’Entrepreneur joint au


projet de décompte une attestation indiquant la somme à prélever, sur celles
qui lui sont dues, pour la partie de la prestation exécutée, et que le Maître
d’ouvrage devra faire régler à ce sous-traitant.

Les paiements du sous-traitant intéressé sont effectués dans la limite


du montant des états d’acomptes et de solde ainsi que des
attestations prévues à l’alinéa précédent.

Le montant total des paiements effectués au profit d’un sous-traitant


ramené aux conditions du mois d’établissement des prix du marché
ne peut excéder le montant à sous-traiter qui est stipulé dans le
marché.

14.5.2 L’Entrepreneur est seule habilité à présenter les projets de décomptes et à


accepter le décompte général ; sont seules recevables les réclamations
formulées ou transmises par ses soins.

14.5.3 Les paiements à faire au sous-traitant sont effectués sur la base des pièces
justificatives et de l’acceptation de l’Entrepreneur donnée sous la forme d’une
attestation, transmises par celui-ci conformément aux stipulations de
l’article 14.5.1.

Dès réception de ces pièces, le Maître d’ouvrage avise directement le


sous-traitant de la date de réception du projet de décompte et de
l’attestation envoyés par l’Entrepreneur, et lui indique les sommes
dont le paiement à son profit a été accepté par l’Entrepreneur.

Le paiement des sommes dues au sous-traitant doit intervenir dans


les délais prévus aux Articles 14.2.3 et 14.4.3.

Un avis de paiement est adressé à l’Entrepreneur et au sous-traitant.

L’Entrepreneur dispose d’un délai de quinze (15) jours, comptés à


partir de la réception des pièces justificatives servant de base au
paiement direct, pour les accepter ou pour signifier au sous-traitant

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 268

son refus motivé d’acceptation. Passé ce délai, l’Entrepreneur est


réputé avoir accepté celles des pièces justificatives ou des parties
des pièces justificatives qu’il n’a pas expressément acceptées ou
refusées.

Dans le cas où l’Entrepreneur n’a, dans le délai de quinze (15) jours


suivant la réception du projet de décompte du sous-traitant, ni
opposé un refus motivé, ni transmis celui-ci au Maître d’ouvrage, le
sous-traitant envoie directement au Maître d’ouvrage une copie du
projet de décompte. Il y joint une copie de l’avis de réception de
l’envoi du projet de décompte à l’Entrepreneur.

Le Maître d’ouvrage met aussitôt en demeure l’Entrepreneur, par


lettre recommandée avec demande d’avis de réception postal, de lui
faire la preuve dans un délai de quinze (15) jours à compter de la
réception de cette lettre qu’il a opposé un refus motivé à son sous-
traitant dans le délai prévu au cinquième alinéa ci-dessus. Dès
réception de l’avis, le Maître d’ouvrage informe le sous-traitant de la
date de cette mise en demeure.

A l’expiration de ce délai, et au cas où l’Entrepreneur ne serait pas en


mesure d’apporter cette preuve, le Maître d’ouvrage dispose du délai
prévu à l’article 14.2.3 pour mandater les sommes à régler au sous-
traitant, à concurrence des sommes restant dues à l’Entrepreneur au
titre des projets de décompte qu’il a présentés.

14.6 Réclamation ou action directe d’un sous-traitant


Si un sous-traitant de l’Entrepreneur met en demeure le Maître d’ouvrage de
lui régler directement certaines sommes qu’il estime lui être dues par
l’Entrepreneur au titre du contrat de sous-traitance, l’Autorité contractante
peut retenir les sommes réclamées sur celles qui restent à payer à
l’Entrepreneur, à condition que le sous-traitant ait été un sous-traitant agréé
et que son droit à paiement direct ait été reconnu préalablement dans le
cadre du marché ou qu’il résulte de la réglementation en vigueur. Les
sommes ainsi retenues ne portent pas intérêt.

Si le droit du sous-traitant est définitivement établi, l’Autorité contractante paie


le sous-traitant et les sommes dues à l’Entrepreneur sont réduites en
conséquence.

15 Règlement du Le présent Article concerne les ouvrages ou travaux dont la réalisation est
prix des décidée par le Maître d’ouvrage et pour lesquels le marché ne prévoit pas de
ouvrages ou prix. Ces travaux pourront être demandés à l’Entrepreneur, par un ordre de
travaux non service, qui sera tenu de les réaliser à condition que le marché ait été modifié par
prévus un avenant conclu dans les conditions prévues au Code des marchés publics.
15.1 Les prix nouveaux concernant les ouvrages ou travaux définis au paragraphe 1
ci-dessus peuvent être soit des prix unitaires, soit des prix forfaitaires.

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 269

Sauf indication contraire, ils sont établis sur les mêmes bases que les prix du
marché et sur la base des conditions économiques en vigueur le mois
d’établissement de ces prix.
S’il existe des décompositions de prix forfaitaires ou des sous-détails de prix
unitaires, leurs éléments, notamment les prix contenus dans les décompositions,
sont utilisés pour l’établissement des prix nouveaux.

16 Augmentation 16.1 Pour l’application du présent article et de l’article 17 du CCAG, la “masse” des
dans la travaux s’entend du montant des travaux à l’entreprise, évalués à partir des prix
masse des de base définis au paragraphe 11.1.1 du CCAG, en tenant compte
travaux éventuellement des prix nouveaux, définitifs ou provisoires, fixés en application
de l’article 15 du CCAG.
La “masse initiale” des travaux est la masse des travaux résultant des prévisions
du marché, c’est-à-dire du marché initial.
16.2 Sous réserve de l’application des dispositions du paragraphe 4 du présent
article, l’Entrepreneur est tenu de mener à son terme la réalisation des
ouvrages faisant l’objet du marché, quelle que soit l’importance de
l’augmentation de la masse des travaux qui peut résulter de sujétions
techniques ou d’insuffisance des quantités prévues dans le marché.

17 Pertes et avaries 17.1 Il n’est alloué à l’Entrepreneur aucune indemnité au titre des pertes, avaries ou
- Force dommages causés par sa négligence, son imprévoyance, son défaut de
majeure moyens ou ses fausses manœuvres.
17.2 L’Entrepreneur doit prendre à ses frais, risques et périls les dispositions
nécessaires pour que les approvisionnements et le matériel et les installations
de chantier ainsi que les ouvrages en construction ne puissent être enlevés ou
endommagés par les tempêtes, les crues, la houle et les autres phénomènes
naturels qui sont normalement prévisibles dans les circonstances où sont
exécutés les travaux.
17.3 On entend par force majeure, pour l’exécution du présent marché, tout acte ou
événement imprévisible, irrésistible, hors du contrôle des parties et qui rend
l’exécution du marché pratiquement impossible, tel que catastrophes naturelles,
incendies, explosions, guerre, insurrection, mobilisation, grèves générales,
tremblements de terre, mais non les actes ou événements qui rendraient
seulement l’exécution d’une obligation plus difficile ou plus onéreuse pour son
débiteur.
Le CCAP définit, en tant que besoin, le seuil des intempéries et autres
phénomènes naturels qui sont réputés constituer un événement de force
majeure au titre du présent marché.
En cas de survenance d’un événement de force majeure, l’Entrepreneur a droit
à une augmentation raisonnable des délais d’exécution, étant précisé toutefois
qu’aucune indemnité ne peut néanmoins être accordée à l’Entrepreneur pour
perte totale ou partielle de son matériel flottant, les frais d’assurance de ce
matériel étant réputés compris dans les prix du marché.
L’Entrepreneur qui invoque le cas de force majeure devra aussitôt après
l’apparition d’un cas de force majeure, et dans un délai maximum de sept (7)
jours, adresser au Maître d’ouvrage une notification par lettre recommandée

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 270

établissant les éléments constitutifs de la force majeure et ses conséquences


probables sur la réalisation du marché.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur devra prendre toutes dispositions utiles pour
assurer, dans les plus brefs délais, la reprise normale de l’exécution des
obligations affectées par le cas de force majeure.
Si, par la suite de cas de force majeure, l’Entrepreneur ne pouvait exécuter les
prestations telles que prévues au marché pendant une période de trente (30)
jours, il devra examiner dans les plus brefs délais avec le Maître d’ouvrage les
incidences contractuelles desdits événements sur l’exécution du marché et en
particulier sur le prix, les délais et les obligations respectives de chacune des
parties.
Quand une situation de force majeure aura existé pendant une période de
soixante (60) jours au moins, chaque partie aura le droit de résilier le marché par
une notification écrite à l’autre partie.

C. Délais

18 Fixation et 18.1 Délais d’exécution


prolongation 18.1.1 Le délai d’exécution des travaux fixé par le marché s’applique à
des délais l’achèvement de tous les travaux prévus incombant à l’Entrepreneur,
y compris, sauf dispositions contraires du marché, le repliement des
installations de chantier et la remise en état des terrains et des lieux.
Ce délai tient compte notamment de toutes les sujétions résultantes,
le cas échéant, des travaux réalisés par des sous-traitants et/ou par
toutes autres entreprises sur le site.
Sous réserve de disposition contraire figurant au CCAP, ce délai
commence à courir à compter de la date de notification de l’ordre de
service de commencer les prestations.
18.1.2 Les dispositions du paragraphe 1.1 du présent article s’appliquent
aux délais, distincts du délai d’exécution de l’ensemble des travaux,
qui peuvent être fixés par le marché pour l’exécution de certaines
tranches de travaux, ou de certains ouvrages, parties d’ouvrages ou
ensembles des prestations.
18.2 Prolongation des délais d’exécution
18.2.1 Lorsqu’un changement de la masse de travaux ou une modification
de l’importance de certaines natures d’ouvrages, une substitution à
des ouvrages initialement prévus d’ouvrages différents, une
rencontre
de difficultés imprévues au cours du chantier, un ajournement de travaux
décidé par l’Autorité contractante ou encore un retard dans
l’exécution d’opérations préliminaires qui sont à la charge du Maître
d’ouvrage ou de travaux préalables qui font l’objet d’un autre
marché, justifie soit une prolongation du délai d’exécution, soit le
report du début des travaux, l’importance de la prolongation ou du
report est débattue par le Maître d’Œuvre avec l’Entrepreneur, puis
elle est soumise à l’approbation de l’Autorité contractante, et la
décision prise par celui-ci est notifiée à l’Entrepreneur par ordre de

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 271

service.
18.2.2 Dans le cas d’intempéries dépassant le seuil fixé au CCAP,
entraînant un arrêt de travail sur les chantiers, les délais d’exécution
des travaux sont prolongés. Cette prolongation est notifiée à
l’Entrepreneur par un ordre de service qui en précise la durée,
laquelle est égale au nombre de journées réellement constaté au
cours desquelles le travail a été arrêté du fait des intempéries,
conformément auxdites dispositions, en défalquant, s’il y a lieu, le
nombre de journées d’intempéries prévisibles indiqué au CCAP.
18.2.3 En dehors des cas prévus aux paragraphes 2.1 et 2.2 du présent
article, l’Entrepreneur ne pourra avoir droit à une prolongation des
délais d’exécution que dans les cas suivants :
a) mise en œuvre des dispositions de l’article 19 du CCAG,
b) non-respect par le Maître d’ouvrage de ses propres
obligations ; ou
c) conclusion d’un avenant.
18.2.4 Lorsque la prolongation des délais d’exécution notifiée à
l’Entrepreneur par ordre de service aura dépassé une durée fixée
dans le CCAP, ce dernier aura la faculté, dans les quinze (15) jours
qui suivent la notification de l’ordre de service entraînant un
dépassement de cette durée, de demander la résiliation du marché.
19 Pénalités, et 19.1 En cas de retard dans l’exécution des travaux, il est appliqué une pénalité
retenues journalière, fixée par le CCAP, égale à un certain nombre de millièmes du
montant de l’ensemble du marché. Ce montant est celui qui résulte des
prévisions du marché, c’est-à-dire du marché initial éventuellement modifié
ou complété par les avenants intervenus ; il est évalué à partir des prix de
base définis au paragraphe 14.1.1 du CCAG.
19.2 Les pénalités sont encourues du simple fait de la constatation du retard par
le Maître d’Œuvre et le Maître d’ouvrage peut, sans préjudice de toute autre
méthode de recouvrement, déduire le montant de ces pénalités de toutes
les sommes dont il est redevable à l’Entrepreneur. Le paiement de ces
pénalités par l’Entrepreneur, qui représentent une évaluation forfaitaire des
dommages-intérêts dus au Maître d’ouvrage au titre du retard dans
l’exécution des travaux, ne libère en rien l’Entrepreneur de l’ensemble des
autres obligations et responsabilités qu’il a souscrites au titre du marché.
19.3 Dans le cas de résiliation, les pénalités sont appliquées jusqu’au jour inclus
de la notification de l’Ordre de service d’arrêt des travaux ordonné par le
Maître d’ouvrage, de la notification de la décision de résiliation ou jusqu’au
jour d’arrêt de l’exploitation de l’entreprise de l’Entrepreneur si la résiliation
résulte d’un des cas prévus à l’article 47 du CCAG.
19.4 Les dispositions des deux alinéas qui précèdent sont applicables aux
pénalités éventuellement prévues par le CCAP pour le cas de retard dans la
réalisation de certains ouvrages, parties d’ouvrages ou ensembles de
prestations faisant l’objet de délais particuliers ou de dates limites fixés dans
le marché.
19.5 Les journées de repos hebdomadaire ainsi que les jours fériés ou chômés,
ne sont pas déduites pour le calcul des pénalités.

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 272

19.6 Le montant des pénalités est plafonné au niveau fixé par le CCAP. Lorsque
le plafond des pénalités est atteint, le Maître d’ouvrage est en droit de
résilier le marché sans mise en demeure préalable.

D. Réalisation des ouvrages


20 Provenance des L’Entrepreneur a le libre choix de la provenance des matériaux ou
fournitures, composants de construction ainsi que du mode de transport de ces divers
équipements, éléments, leur assurance et les services bancaires qui s’y rapportent, sous
matériels, réserve de pouvoir justifier que ceux-ci satisfont aux conditions fixées par le
matériaux et marché.
produits
21 Lieux 21.1 Lorsque le marché fixe les lieux d’extraction ou d’emprunt des matériaux et
d’extraction qu’au cours des travaux les gisements se révèlent insuffisants en qualité ou
ou emprunt en quantité, l’Entrepreneur doit en aviser à temps le Maître d’Œuvre ; ce
des matériaux dernier désigne alors, sur proposition éventuelle de l’Entrepreneur, de
nouveaux lieux d’extraction ou d’emprunt. La substitution peut donner lieu à
l’application d’un nouveau prix établi suivant les modalités prévues à l’Article
15 du CCAG.
21.2 Si le marché prévoit que des lieux d’extraction ou d’emprunt sont mis à la
disposition de l’Entrepreneur par le Maître d’ouvrage, les indemnités
d’occupation et, le cas échéant, les redevances de toute nature sont à la
charge du Maître d’ouvrage ; l’Entrepreneur ne peut alors, sans autorisation
écrite du Maître d’Œuvre, utiliser pour des travaux qui ne font pas partie du
marché les matériaux qu’il a extraits dans ces lieux d’extraction ou
d’emprunt.
21.3 Sauf dans le cas prévu au paragraphe 2 du présent Article, l’Entrepreneur
est tenu d’obtenir, en tant que de besoin, les autorisations administratives
nécessaires pour les extractions et emprunts de matériaux. Les indemnités
d’occupation ou les redevances de toute nature éventuellement dues pour
ces extractions ou emprunts sont à la charge de l’Entrepreneur. Toutefois,
le Maître d’ouvrage et le Maître d’Œuvre apporteront leur concours à
l’Entrepreneur si celui-ci le leur demande pour lui faciliter l’obtention de
toutes autorisations administratives dont il aurait besoin pour les extractions
et emprunts de matériaux.
21.4 L’Entrepreneur supporte dans tous les cas les charges d’exploitation des
lieux d’extraction ou d’emprunt et, le cas échéant, les frais d’ouverture.
Il supporte également, sans recours contre le Maître d’ouvrage, la charge
des dommages entraînés par l’extraction des matériaux, par l’établissement
des chemins de desserte et, d’une façon générale, par les travaux
d’aménagement nécessaires à l’exploitation des lieux d’extraction ou
d’emprunt, et la remise en état. Il garantit le Maître d’ouvrage au cas où la
réparation de tels dommages serait mise à la charge de celui-ci.
22 Qualité des 22.1 Les matériaux et composants de construction doivent être conformes aux
matériaux et stipulations du marché, aux prescriptions de normes homologuées au plan
produits— international et conformes à la réglementation en vigueur. Les normes
Application applicables sont celles qui sont en vigueur le premier jour du mois du dépôt

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 273

des normes des offres. Les dérogations éventuelles aux normes, si elles ne résultent
pas expressément de documents techniques du marché, sont indiquées ou
récapitulées comme telles au CCAP.
22.2 L’entrepreneur ne peut utiliser des matériaux, produits ou composants de
construction d’une qualité différente de celle qui est fixée par le marché que
si le Maître d’Œuvre l’y autorise par écrit. Les prix correspondants ne sont
modifiés que si l’autorisation accordée précise que la substitution donne lieu
à l’application de nouveaux prix et si l’augmentation ou réduction résultant
de ces nouveaux prix a été acceptée par les autorités compétentes. Ces
prix sont établis suivant les modalités prévues à l’Article 15 du CCAG, le
Maître d’Œuvre devant notifier par ordre de service les prix provisoires dans
les quinze (15) jours qui suivent l’autorisation donnée.
23 Vérification 23.1 Les matériaux produits et composants de construction sont soumis, pour
qualitative leur vérification qualitative, à des essais et épreuves, conformément aux
des matériaux stipulations du marché, aux prescriptions des normes internationales
et produits - homologuées et conformes à la réglementation en vigueur ; les dispositions
Essais et de l’article 24 du CCAG relatives à la définition des normes applicables et
épreuves les dérogations éventuelles à ces normes sont à retenir pour le présent
article.
A défaut d’indication, dans le marché ou dans les normes, des modes
opératoires à utiliser, ceux-ci font l’objet de propositions de l’Entrepreneur
soumises à l’acceptation du Maître d’Œuvre.
23.2 L’Entrepreneur entrepose les matériaux, produits et composants de
construction de manière à faciliter les vérifications prévues. Il prend toutes
mesures utiles pour que les matériaux, produits et composants puissent être
facilement distingués, selon qu’ils sont en attente de vérification ou
acceptés ou refusés ; les matériaux, produits et composants refusés doivent
être enlevés rapidement du chantier, les dispositions de l’article 37 du
CCAG étant appliquées s’il y a lieu.
23.3 Les vérifications sont faites, suivant les indications du marché ou, à défaut,
suivant les décisions du Maître d’Œuvre, soit sur le chantier, soit dans les
usines, magasins ou carrières de l’Entrepreneur et des sous-traitants ou
fournisseurs. Elles sont exécutées par le Maître d’Œuvre ou, si le marché le
prévoit, par un laboratoire ou un organisme de contrôle.
Dans le cas où le Maître d’Œuvre ou son préposé effectue personnellement
les essais, l’Entrepreneur met à sa disposition le matériel nécessaire et il doit
également fournir l’assistance, la main-d’œuvre, l’électricité, les carburants,
les entrepôts et les appareils et instruments qui sont normalement
nécessaires pour examiner, mesurer et tester tous matériaux et matériels.
Toutefois, l’Entrepreneur n’a la charge d’aucune rémunération du Maître
d’Œuvre ou de son préposé.
Les vérifications effectuées par un laboratoire ou organisme de contrôle sont
faites à la diligence et à la charge de l’Entrepreneur. Cette dernière adresse
au Maître d’Œuvre, les certificats constatant les résultats des vérifications
faites. Au vu de ces certificats, le Maître d’Œuvre décide si les matériaux,
produits ou composants de construction peuvent ou non être utilisés.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur, le fournisseur ou le sous-traitant

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 274

autorisera l’accès à ses locaux au Maître d’Œuvre ou à l’organisme de


contrôle afin qu’ils puissent opérer toutes vérifications en conformité avec les
dispositions du marché.
23.4 L’Entrepreneur doit convenir avec le Maître d’Œuvre des dates et lieux
d’exécution des contrôles et des essais des matériaux et matériel
conformément aux dispositions du marché. Le Maître d’Œuvre doit notifier
à l’Entrepreneur au moins vingt-quatre (24) heures à l’avance son intention
de procéder au contrôle ou d’assister aux essais ; si le Maître d’Œuvre n’est
pas présent à la date convenue, l’Entrepreneur peut, sauf instruction
contraire du Maître d’Œuvre, procéder aux essais, qui seront considérés
comme ayant été faits en présence du Maître d’Œuvre.
L’Entrepreneur doit immédiatement faire parvenir au Maître d’Œuvre des
copies dûment certifiées des résultats des essais. Si le Maître d’Œuvre n’a
pas assisté aux essais, les résultats de ces derniers sont présumés avoir été
approuvés par lui.
23.5 L’Entrepreneur est tenu de fournir à ses frais tous les échantillons
nécessaires pour les vérifications.
L’Entrepreneur équipe, s’il y a lieu, les matériels de fabrication des dispositifs
permettant d’opérer le prélèvement des matériaux aux différents stades de
l’élaboration des produits fabriqués.
23.6 Si les résultats de vérifications prévues dans le marché ou par les normes
pour une fourniture de matériaux, produits ou composants de construction
ne permettent pas l’acceptation de cette fourniture, le Maître d’Œuvre peut
prescrire, en accord avec l’Entrepreneur, des vérifications supplémentaires
pour permettre d’accepter éventuellement tout ou partie de la fourniture,
avec ou sans réfaction sur les prix; les dépenses correspondant à ces
dernières vérifications sont à la charge de l’Entrepreneur.
23.7 Ne sont pas à la charge de l’Entrepreneur :
a) les essais et épreuves que le Maître d’Œuvre exécute ou fait exécuter
et qui ne sont pas prévus dans le marché ou par les normes ; ni
b) les vérifications éventuellement prescrites par le Maître d’Œuvre sur
des matériaux, produits ou composants de construction devant porter
un estampillage mentionné au marché ou ayant fait l’objet d’un
agrément administratif, qui n’auraient pour but que de s’assurer du
respect des qualités inhérentes à la marque ou exigées pour
l’agrément.
23.8 L’Entrepreneur ne supporte pas la charge des frais de déplacement et de
séjour que les vérifications entraînent pour l’Autorité contractante, le Maître
d’Œuvre ou leurs préposés.
24. Vérification 24.1 La détermination des quantités de matériaux et produits est effectuée
quantitative des contradictoirement.
matériaux et Pour les matériaux et produits faisant l’objet de lettres de voiture, les
produits indications de masse portées sur celles-ci sont présumées exactes ;
toutefois, le Maître d’Œuvre a toujours le droit de faire procéder, pour
chaque livraison, à une vérification contradictoire sur bascule. Les frais de
cette vérification sont :
a) à la charge de l’Entrepreneur si la pesée révèle qu’il existe, au

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 275

préjudice du Maître d’ouvrage, un écart de masse supérieur à la


freinte normale de transport ;
b) à la charge du Maître d’ouvrage dans le cas contraire.
24.2 S’il est établi que des transports de matériaux, produits ou composants de
construction sont effectués dans des véhicules routiers en surcharge, les
dépenses afférentes à ces transports ne sont pas prises en compte dans le
règlement du marché.
Lorsque ces dépenses ne font pas l’objet d’un règlement distinct, les prix des
ouvrages qui comprennent la rémunération de ces transports subissent une
réfaction fixée par ordre de service en se référant, s’il y a lieu, aux
sous-détails des prix unitaires et aux décompositions des prix forfaitaires.
25 Prise en charge, 25.1 Lorsque le marché prévoit la fourniture par le Maître d’ouvrage de certains matériaux,
manutention et produits ou composants de construction, l’Entrepreneur, avisé en temps utile, les
conservation prend en charge à leur arrivée sur le Site.
par 25.2 Si la prise en charge a lieu en présence d’un représentant du Maître
l’Entrepreneur d’ouvrage, elle fait l’objet d’un procès-verbal contradictoire portant sur les
des matériaux quantités prises en charge.
et produits 25.3 Si la prise en charge a lieu en l’absence du Maître d’ouvrage, les quantités
fournis par le prises en charge par l’Entrepreneur sont réputées être celles pour lesquelles il
Maître a donné décharge écrite au transporteur ou au fournisseur qui a effectué la
d’ouvrage dans livraison.
le cadre du Dans ce cas, l’Entrepreneur doit s’assurer, compte tenu des indications de la
marché lettre de voiture ou de l’avis de livraison porté à sa connaissance, qu’il n’y a
ni omission, ni erreur, ni avarie ou défectuosité normalement décelables. S’il
constate une omission, une erreur, une avarie ou une défectuosité, il doit
faire à l’objet du transporteur ou du fournisseur les réserves d’usage et en
informer aussitôt le Maître d’Œuvre.
25.4 Quel que soit le mode de transport et de livraison des matériaux, produits ou
composants, et même en cas de prise sur stock, l’Entrepreneur est tenu de
procéder aux opérations nécessaires de déchargement, de débarquement, de
manutention, de rechargement et de transport, jusque et y compris la mise en
dépôt ou à pied d’œuvre des matériaux, produits ou composants,
éventuellement dans les conditions et délais stipulés au CCAP.
L’Entrepreneur acquitte tous les frais de location, de surestaries ou de
dépassement de délais, toutes redevances pour dépassement de délais
tarifaires de déchargement et, d’une façon générale, toutes pénalités et tous
frais tels qu’ils résultent des règlements, des tarifs homologués ou des
contrats, mais il ne conserve définitivement la charge de ces frais et
pénalités que dans la mesure où le retard résulte de son fait.
25.5 Si le marché stipule que la conservation qualitative ou quantitative de certains
matériaux, produits ou composants, nécessite leur mise en magasin,
l’Entrepreneur est tenu de construire ou de se procurer les magasins
nécessaires, même en dehors du chantier, dans les conditions et dans les
limites territoriales éventuellement stipulées au CCAP.
Il supporte les frais de magasinage, de manutention, d’arrimage, de
conservation et de transport entre les magasins et le chantier.
25.6 Dans tous les cas, l’Entrepreneur a la garde des matériaux, produits et

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 276

composants à partir de leur prise en charge. Il assume la responsabilité


légale du dépositaire, compte tenu des conditions particulières de
conservation imposées éventuellement par le marché.
25.7 L’Entrepreneur ne peut être chargé de procéder en tout ou partie à la
réception des matériaux, produits ou composants fournis par le Maître
d’ouvrage que si le marché précise :
a) le contenu du mandat correspondant ;
b) la nature, la provenance et les caractéristiques de ces matériaux,
produits ou composants ;
c) les vérifications à effectuer ; et
d) les moyens de contrôle à employer, ceux-ci devant être mis à la
disposition de l’Entrepreneur par le Maître d’Œuvre.
25.8 En l’absence de stipulations particulières du marché, la charge des frais
résultant des prestations prévues au présent article est réputée incluse dans
les prix.

26 Implantation des 26.1 Plan général d’implantation des ouvrages


ouvrages Le plan général d’implantation des ouvrages est un plan orienté qui précise
la position des ouvrages, en planimétrie et en altimétrie, par rapport à des
repères fixes. Ce plan est notifié à l’Entrepreneur, par ordre de service,
dans les quinze (15) jours de l’entrée en vigueur du marché.
26.2 Responsabilité de l’Entrepreneur
L’Entrepreneur est responsable :
a) de l’implantation exacte des ouvrages par rapport aux repères, lignes
et niveaux de référence originaux fournis par le Maître d’Œuvre ;
b) de l’exactitude du positionnement, du nivellement, du
dimensionnement et de l’alignement de toutes les parties des
ouvrages ; et
c) de la fourniture de tous les instruments et accessoires et de la main-
d’œuvre nécessaire en rapport avec les tâches énumérées ci-dessus.
26.3 Si, à un moment quelconque lors de l’exécution des travaux, une erreur
apparaît dans le positionnement, dans le nivellement, dans le
dimensionnement ou dans l’alignement d’une partie quelconque des
ouvrages, l’Entrepreneur doit, si le Maître d’Œuvre le demande, rectifier cette
erreur à ses propres frais et à la satisfaction du Maître d’Œuvre, à moins que
cette erreur ne repose sur des données incorrectes fournies par celui-ci,
auquel cas le coût de la rectification incombe au Maître d’ouvrage.
26.4 La vérification de tout tracement ou de tout alignement ou nivellement par le
Maître d’Œuvre ne dégage en aucune façon l’Entrepreneur de sa
responsabilité quant à l’exactitude de ces opérations ; l’Entrepreneur doit
protéger et conserver soigneusement tous les repères, jalon à voyant fixe,
piquets et autres marques utilisés lors de l’implantation des ouvrages.
27 Préparation des 27.1 Période de mobilisation
travaux La période de mobilisation est la période qui court à compter de l’entrée en
vigueur du marché et pendant laquelle, avant l’exécution proprement dite
des travaux, le Maître d’ouvrage et l’Entrepreneur ont à prendre certaines
dispositions préparatoires et à établir certains documents nécessaires à la

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 277

réalisation des ouvrages, cette période dont la durée est fixée au CCAP, est
incluse dans le délai d’exécution.
27.2 Programme d’exécution
Dans le délai stipulé au CCAP, l’Entrepreneur soumettra à l’Autorité
contractante, pour approbation, un programme d’exécution des travaux qui
soit compatible avec la bonne exécution du marché tenant compte
notamment, le cas échéant, de la présence de sous-traitants ou d’autres
entreprises sur le Site. L’Entrepreneur est tenu, en outre, sur demande du
Maître d’Œuvre, de lui donner par écrit, à titre d’information, une description
générale des dispositions et méthodes qu’il propose d’adopter pour la
réalisation des travaux.
Si à un moment quelconque, il apparaît au Maître d’Œuvre que l’avancement
des travaux ne correspond pas au programme d’exécution approuvé,
l’Entrepreneur fournira, sur demande du Maître d’Œuvre, un programme
révisé présentant les modifications nécessaires pour assurer l’achèvement
des travaux dans le délai d’exécution.
Le programme d’exécution des travaux précise notamment les matériels et
les méthodes qui seront utilisés et le calendrier d’exécution des travaux. Le
projet des installations de chantier et des ouvrages provisoires est annexé à
ce programme. Le programme correspondant distinguera les matériels et
équipements devant être importés de façon temporaire et exclusivement
destinés à la réalisation des travaux.
Le programme d’exécution des travaux est soumis au visa du Maître
d’Œuvre quinze (15) jours au moins avant l’expiration de la période de
mobilisation. Ce visa ne décharge en rien l’Entrepreneur de sa
responsabilité de réaliser les travaux dans des délais et selon un programme
compatible avec la bonne exécution du marché. En outre, sauf dispositions
contraires du marché, l’absence de visa ne saurait faire obstacle à
l’exécution des travaux.
27.3 Plan de sécurité et d’hygiène
Si le CCAP le prévoit, les mesures et dispositions énumérées au paragraphe
32.4 du CCAG font l’objet d’un plan de sécurité et d’hygiène. Les
dispositions des deuxièmes et troisièmes alinéas du paragraphe 2 du
présent Article sont alors applicables à ce plan.

28 Plans 28.1 Documents fournis par l’Entrepreneur


d’exécution - 28.1.1 Sauf dispositions contraires du marché, l’Entrepreneur établit
Notes de d’après les pièces contractuelles les documents nécessaires à la
calculs - Etudes réalisation des ouvrages, tels que les plans d’exécution, notes de
de détail calculs, études de détail. A cet effet, l’Entrepreneur fait sur place
tous les relevés nécessaires et demeure responsable des
conséquences de toute erreur de mesure. Il doit, suivant le cas,
établir, vérifier ou compléter les calculs notamment en ce qui
concerne la stabilité et la résistance des travaux et ouvrages. S’il
reconnaît une erreur dans les documents de base fournis par le
Maître d’Œuvre ; il doit le signaler immédiatement par écrit au Maître
d’Œuvre.

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 278

28.1.2 Les plans d’exécution sont cotés avec le plus grand soin et doivent
nettement distinguer les diverses natures d’ouvrages et les qualités
des matériaux à mettre en œuvre. Ils doivent définir complètement,
en conformité avec les Cahier des Clauses techniques figurant au
marché, les formes des ouvrages, la nature des parements, les
formes des pièces dans tous les éléments et assemblages, les
armatures et leur disposition.
28.1.3 Les plans, notes de calculs, études de détail et autres documents
établis par les soins ou à la diligence de l’Entrepreneur sont soumis
à l’approbation du Maître d’Œuvre, celui-ci pouvant demander
également la présentation des avant-métrés. Toutefois, si le marché
le prévoit, tout ou partie des documents énumérés ci-dessus ne sont
soumis qu’au visa du Maître d’Œuvre.
28.1.4 L’Entrepreneur ne peut commencer l’exécution d’un ouvrage
qu’après avoir reçu l’approbation ou le visa du Maître d’Œuvre sur
les documents nécessaires à cette exécution. Ces documents sont
fournis dans les conditions figurant au paragraphe 5.4.2 du CCAG,
sauf dispositions contraires des Cahier des Clauses techniques.
28.1.5 Si le marché prévoit que le Maître d’ouvrage ou le Maître d’Œuvre
fournissent à l’Entrepreneur des documents nécessaires à la
réalisation des ouvrages, la responsabilité de l’Entrepreneur n’est
pas engagée sur la teneur de ces documents. Toutefois,
l’Entrepreneur a l’obligation de vérifier, avant toute exécution, que
ces documents ne contiennent pas d’erreurs, omissions ou
contradictions qui sont normalement décelables par un homme de
l’art ; s’il relève des erreurs, omissions ou contradictions, il doit les
signaler immédiatement au Maître d’Œuvre par écrit.
29 Modifications 29.1 L’Entrepreneur ne peut, de lui-même, apporter aucun changement aux
apportées aux dispositions techniques prévues par le marché. Sur injonction du Maître
dispositions d’Œuvre par ordre de service et dans le délai fixé par cet ordre, il est tenu de
techniques reconstruire à ses frais les ouvrages qui ne sont pas conformes aux
dispositions contractuelles. Toutefois, le Maître d’Œuvre peut accepter les
changements faits par l’Entrepreneur et les dispositions suivantes sont alors
appliquées pour le règlement des comptes :
a) si les dimensions ou les caractéristiques des ouvrages sont
supérieures à celles que prévoit le marché, les métrés restent fondés
sur les dimensions et caractéristiques prescrites par le marché et
l’Entrepreneur n’a droit à aucune augmentation de prix ; et
b) si elles sont inférieures, les métrés sont fondés sur les dimensions
constatées des ouvrages, et les prix font l’objet d’une nouvelle
détermination suivant les modalités prévues à l’Article 15 du CCAG.
30 Installation, 30.1 Installation des chantiers de l’entreprise
organisation, 30.1.1 L’Entrepreneur se procure, à ses frais et risques, les terrains dont il
sécurité et peut avoir besoin pour l’installation de ses chantiers dans la mesure
hygiène des où ceux que le Maître d’ouvrage a mis à sa disposition et compris
chantiers dans le Site ne sont pas suffisants.
30.1.2 Sauf dispositions contraires du marché, l’Entrepreneur supporte

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 279

toutes les charges relatives à l’établissement et à l’entretien des


installations de chantier, y compris les chemins de service et les
voies de desserte du chantier qui ne sont pas ouverts à la circulation
publique.
30.1.3 Si les chantiers ne sont d’un accès facile que par voie d’eau,
notamment lorsqu’il s’agit de travaux de dragage, d’endiguement ou
de pose de blocs, l’Entrepreneur doit, sauf dispositions contraires du
marché, mettre gratuitement une embarcation armée à la disposition
du Maître d’Œuvre et de ses agents, chaque fois que celui-ci le lui
demande.
30.1.4 L’Entrepreneur doit faire poser dans les chantiers et ateliers un
panneau indiquant le Maître d’ouvrage pour le compte duquel les
travaux sont exécutés, les noms, qualité et adresse du Maître
d’Œuvre, ainsi que les autres renseignements requis par la
législation du travail.
30.1.5 Tout équipement de l’Entrepreneur et ses sous-traitants, tous
ouvrages provisoires et matériaux fournis par l’Entrepreneur et ses
sous-traitants sont réputés, une fois qu’ils sont sur le Site, être
exclusivement destinés à l’exécution des travaux et l’Entrepreneur
ne doit pas les enlever en tout ou en partie, sauf dans le but de les
déplacer d’une partie du Site vers une autre, sans l’accord de
l’Autorité contractante. Il est entendu que cet accord n’est pas
nécessaire pour les véhicules destinés à transporter le personnel, la
main-d’œuvre et l’équipement, les fournitures, le matériel ou les
matériaux de l’Entrepreneur vers ou en provenance du Site.
30.2 Lieux de dépôt des déblais en excédent
L’Entrepreneur se procure, à ses frais et risques, les terrains dont il peut
avoir besoin comme lieu de dépôt des déblais en excédent, en sus des
emplacements que le Maître d’Œuvre met éventuellement à sa disposition
comme lieux de dépôt définitifs ou provisoires. Il doit soumettre le choix de
ces terrains à l’accord préalable du Maître d’Œuvre, qui peut refuser
l’autorisation ou la subordonner à des dispositions spéciales à prendre,
notamment pour l’aménagement des dépôts à y constituer, si des motifs
d’intérêt général, comme la sauvegarde de l’environnement, le justifient.
30.3 Autorisations administratives
Le Maître d’ouvrage fait son affaire de la délivrance à l’Entrepreneur de
toutes autorisations administratives, telles que les autorisations d’occupation
temporaire du domaine public ou privé, les permissions de voirie, les permis
de construire nécessaires à la réalisation des ouvrages faisant l’objet du
marché.
Le Maître d’ouvrage et le Maître d’Œuvre apporteront leur concours à
l’Entrepreneur, si celui-ci le leur demande, pour lui faciliter l’obtention des
autres autorisations administratives dont il aurait besoin, notamment pour
pouvoir importer puis réexporter en temps utile, le cas échéant selon un
régime douanier et fiscal suspensif, tout le matériel et l’équipement
exclusivement destinés à la réalisation des travaux et pour disposer des
emplacements nécessaires au dépôt des déblais.

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 280

30.4 Sécurité et hygiène des chantiers


30.4.1 L’Entrepreneur doit prendre sur ses chantiers toutes les mesures
d’ordre et de sécurité propres à éviter des accidents, tant à l’égard
du personnel qu’à l’égard des tiers. Il est tenu d’observer tous les
règlements et consignes de l’autorité compétente. Il assure
notamment l’éclairage et le gardiennage de ses chantiers, ainsi que
leur signalisation tant intérieure qu’extérieure. Il assure également,
en tant que de besoin, la clôture de ses chantiers.
Il doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que les
travaux ne causent un danger aux tiers, notamment pour la
circulation publique si celle-ci n’a pas été déviée. Les points de
passage dangereux, le long et à la traversée des voies de
communication, doivent être protégés par des garde-corps
provisoires ou par tout autre dispositif approprié ; ils doivent être
éclairés et, au besoin, gardés.
30.4.2 L’Entrepreneur doit prendre les dispositions utiles pour assurer
l’hygiène des installations de chantier destinées au personnel,
notamment par l’établissement des réseaux de voirie, d’alimentation
en eau potable et d’assainissement, si l’importance des chantiers le
justifie.
30.4.3 Sauf dispositions contraires du marché, toutes les mesures d’ordre,
de sécurité et d’hygiène prescrites ci-dessus sont à la charge de
l’Entrepreneur.
30.4.4 En cas d’inobservation par l’Entrepreneur des prescriptions
ci-dessus et sans préjudice des pouvoirs des autorités compétentes,
le Maître d’Œuvre peut prendre aux frais de l’Entrepreneur les
mesures nécessaires après mise en demeure restée sans effet. En
cas d’urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans
mise en demeure préalable. L’intervention des autorités
compétentes ou du Maître d’Œuvre ne dégage pas la responsabilité
de l’Entrepreneur.
30.5 Signalisation des chantiers à l’égard de la circulation publique
Lorsque les travaux intéressent la circulation publique, la signalisation à
l’usage du public doit être conforme aux instructions réglementaires en la
matière. Elle est réalisée sous le contrôle des services compétents par
l’Entrepreneur, ce dernier ayant à sa charge la fourniture et la mise en place
des panneaux et des dispositifs de signalisation, sauf dispositions contraires
du marché et sans préjudice de l’application du paragraphe 4.4 du présent
article.
Si le marché prévoit une déviation de la circulation, l’Entrepreneur a la
charge, dans les mêmes conditions, de la signalisation aux extrémités des
sections où la circulation est interrompue et de la signalisation des itinéraires
déviés. La police de la circulation aux abords des chantiers ou aux
extrémités des sections où la circulation est interrompue et le long des
itinéraires déviés incombe aux services compétents.
L’Entrepreneur doit informer par écrit les services compétents, au moins huit
(8) jours ouvrables à l’avance, de la date de commencement des travaux en

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 281

mentionnant, s’il y a lieu, le caractère mobile du chantier. L’Entrepreneur


doit, dans les mêmes formes et délai, informer les services compétents du
repliement ou du déplacement du chantier.
30.6 Maintien des communications et de l’écoulement des eaux
30.6.1 L’Entrepreneur doit conduire les travaux de manière à maintenir
dans des conditions convenables les communications de toute
nature traversant le site des travaux, notamment celles qui
intéressent la circulation des personnes, ainsi que l’écoulement des
eaux, sous réserve des précisions données, le cas échéant, par le
CCAP sur les conditions dans lesquelles des restrictions peuvent
être apportées à ces communications et à l’écoulement des eaux.
30.6.2 En cas d’inobservation par l’Entrepreneur des prescriptions
ci-dessus et sans préjudice des pouvoirs des autorités compétentes,
le Maître d’Œuvre peut prendre aux frais de l’Entrepreneur les
mesures nécessaires après mise en demeure restée sans effet. En
cas d’urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans
mise en demeure préalable.
30.7 Sujétions spéciales pour les travaux exécutés à proximité de lieux
habités, fréquentés ou protégés
Sans préjudice de l’application des dispositions législatives et réglementaires
en vigueur, lorsque les travaux sont exécutés à proximité de lieux habités ou
fréquentés, ou méritant une protection au titre de la sauvegarde de
l’environnement, l’Entrepreneur doit prendre à ses frais et risques les
dispositions nécessaires pour réduire, dans toute la mesure du possible, les
gênes imposées aux usagers et aux voisins, notamment celles qui peuvent
être causées par les difficultés d’accès, le bruit des engins, les vibrations, les
fumées, les poussières.
30.8 Sujétions spéciales pour les travaux exécutés à proximité des câbles ou
ouvrages souterrains de télécommunications
Lorsque, au cours de l’exécution des travaux, l’Entrepreneur rencontre des
repères indiquant le parcours de câbles, de canalisations ou d’ouvrages
souterrains, il maintient ces repères à leur place ou les remet en place si
l’exécution des travaux a nécessité leur enlèvement momentané. Ces
opérations requièrent l’autorisation préalable du Maître d’Œuvre.
L’Entrepreneur est responsable de la conservation, du déplacement et de la
remise en place, selon le cas, des câbles, des canalisations et ouvrages
spécifiés par le Maître d’ouvrage dans le marché et prend à sa charge les
frais y afférents. Lorsque la présence de câbles, de canalisations ou
installations n’a pas été mentionnée dans le marché, mais est signalée par
des repères ou des indices, l’Entrepreneur a un devoir général de diligence
et des obligations analogues à celles énoncées ci-avant en ce qui concerne
la conservation, le déplacement et la remise en place. Dans ce cas, le
Maître d’ouvrage l’indemnise des frais afférents à ces travaux, dans la
mesure où ces travaux sont nécessaires à l’exécution du marché.
30.9 Démolition de constructions
30.9.1 L’Entrepreneur ne peut démolir les constructions situées dans les
emprises des chantiers qu’après en avoir fait la demande au Maître

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 282

d’Œuvre quinze (15) jours à l’avance, le défaut de réponse dans ce


délai valant autorisation.
30.9.2 Sauf dispositions contraires du marché, l’Entrepreneur n’est tenu, en
ce qui concerne les matériaux et les produits provenant de
démolition ou de démontage, à aucune précaution particulière pour
leur dépôt, ni à aucune obligation de tri en vue de leur réemploi.
30.10 Emploi des explosifs
30.10.1 Sous réserve des restrictions ou des interdictions éventuellement
stipulées dans le marché, l’Entrepreneur doit prendre sous sa
responsabilité, toutes les précautions nécessaires pour que l’emploi
des explosifs ne présente aucun danger pour le personnel et pour
les tiers, et ne cause aucun dommage aux propriétés et ouvrages
voisins ainsi qu’aux ouvrages faisant l’objet du marché.
30.10.2 Pendant toute la durée des travaux, et notamment après le tir des
mines, l’Entrepreneur, sans être pour autant dégagé de la
responsabilité prévue au paragraphe 10.1 du présent Article, doit
visiter fréquemment les talus des déblais et les terrains supérieurs
afin de faire tomber les parties de rochers ou autres qui pourraient
avoir été ébranlées directement ou indirectement par le tir des
mines.
31 Engins explosifs 31.1 Si le marché indique que le site des travaux peut contenir des engins de
de guerre guerre non explosés, l’Entrepreneur applique les mesures spéciales de
prospection et de sécurité édictées par l’autorité compétente. En tout état de
cause, si un engin de guerre est découvert ou repéré, l’Entrepreneur doit :
a) suspendre le travail dans le voisinage et y interdire toute circulation au
moyen de clôtures, panneaux de signalisation, balises, etc. ;
b) informer immédiatement le Maître d’Œuvre et l’autorité chargée de
faire procéder à l’enlèvement des engins non explosés ; et
c) ne reprendre les travaux qu’après en avoir reçu l’autorisation par ordre
de service.
31.2 En cas d’explosion fortuite d’un engin de guerre, l’Entrepreneur doit en
informer immédiatement le Maître d’Œuvre ainsi que les autorités
administratives compétentes et prendre les mesures définies aux alinéas a) et
c) du paragraphe 1 du présent Article.
31.3 Les dépenses justifiées entraînées par les stipulations du présent article ne
sont pas à la charge de l’Entrepreneur.
32 Matériaux, 32.1 L’Entrepreneur n’a aucun droit sur les matériaux et objets de toute natures
objets et trouvés sur les chantiers en cours de travaux, notamment dans les fouilles ou
vestiges dans les démolitions, mais il a droit à être indemnisé si le Maître d’Œuvre lui
trouvés sur les demande de les extraire ou de les conserver avec des soins particuliers.
chantiers 32.2 Lorsque les travaux mettent au jour des objets ou des vestiges pouvant avoir
un caractère artistique, archéologique ou historique, l’Entrepreneur doit le
signaler au Maître d’Œuvre et faire toute déclaration prévue par la
réglementation en vigueur. Sans préjudice des dispositions législatives ou
réglementaires en vigueur, l’Entrepreneur ne doit pas déplacer ces objets ou
vestiges sans autorisation de l’Autorité contractante. Il doit mettre en lieu sûr
ceux qui auraient été détachés fortuitement du sol.

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 283

32.3 Sans préjudice de la réglementation en vigueur, lorsque les travaux mettent


au jour des restes humains, l’Entrepreneur en informe immédiatement
l’autorité compétente sur le territoire de laquelle cette découverte a été faite et
en rend compte au Maître d’Œuvre.
32.4 Dans les cas prévus aux paragraphes 2 et 3 du présent Article, l’Entrepreneur
a droit à être indemnisé des dépenses justifiées entraînées par ces
découvertes.
33 Dégradations 33.1 L’Entrepreneur doit utiliser tous les moyens raisonnables pour éviter que les
causées aux routes ou les ponts communiquant avec ou se trouvant sur les itinéraires
voies publiques menant au Site ne soient endommagés ou détériorés par la circulation des
véhicules et engins de l’Entrepreneur ou de l’un quelconque de ses
sous-traitants; en particulier, il doit choisir des itinéraires et des véhicules
adaptés et limiter et répartir les chargements de manière à ce que toute
circulation exceptionnelle qui résultera du déplacement des équipements,
fournitures, matériels et matériaux de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants
vers ou en provenance du Site soit aussi limitée que possible et que ces
routes et ponts ne subissent aucun dommage ou détérioration inutile.
33.2 Sauf dispositions contraires du marché, l’Entrepreneur est responsable et doit
faire exécuter à ses frais tout renforcement des ponts ou modification ou
amélioration des routes communiquant avec ou se trouvant sur les itinéraires
menant au Site qui faciliterait le transport des équipements, fournitures,
matériels et matériaux de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants et
l’Entrepreneur doit indemniser le Maître d’ouvrage de toutes réclamations
relatives à des dégâts occasionnés à ces routes ou ponts par ledit transport, y
compris les réclamations directement adressées au Maître d’ouvrage.
33.3 Dans tous les cas, si ces transports ou ces circulations sont faits en infraction
aux prescriptions du Code de la route ou des arrêtés ou décisions pris par les
autorités compétentes, intéressant la conservation des voies publiques,
l’Entrepreneur supporte seul la charge des contributions ou réparations.
34 Dommages 34.1 L’Entrepreneur a, à l’égard du Maître d’ouvrage, la responsabilité pécuniaire
divers causés des dommages aux personnes et aux biens causés par la conduite des
par la conduite travaux ou les modalités de leur exécution, sauf s’il établit que cette conduite
des travaux ou ou ces modalités résultent nécessairement des dispositions du marché ou de
les modalités prescriptions d’ordre de service, ou sauf si le Maître d’ouvrage, poursuivi par
de leur le tiers victime de tels dommages, a été condamné sans avoir appelé
exécution l’Entrepreneur en garantie devant la juridiction saisie. Les dispositions de cet
article ne font pas obstacle à l’application des dispositions de l’Article 35 du
CCAG.

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 284

35 Enlèvement du 35.1 Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, l’Entrepreneur procède au


matériel et des dégagement, au nettoiement et à la remise en état des emplacements mis à
matériaux sans sa disposition par le Maître d’ouvrage pour l’exécution des travaux. Il doit
emploi prendre toutes dispositions pour éviter d’encombrer inutilement le Site et, en
particulier, enlever tous équipements, fournitures, matériel et matériaux qui ne
sont plus nécessaires.
35.2 A défaut d’exécution de tout ou partie de ces prescriptions, après ordre de
service resté sans effet et mise en demeure par l’Autorité contractante, les
matériels, installations, matériaux, décombres et déchets non enlevés
peuvent, à l’expiration d’un délai de trente (30) jours après la mise en
demeure, être transportés d’office, suivant leur nature, soit en dépôt, soit à la
décharge publique, aux frais et risques de l’Entrepreneur, ou être vendus aux
enchères publiques.
35.3 Les mesures définies au paragraphe 2 du présent Article sont appliquées
sans préjudice des pénalités particulières qui peuvent avoir été stipulées dans
le marché à l’encontre de l’Entrepreneur.
36 Essais et Les essais et contrôles des ouvrages, lorsqu’ils sont définis dans le marché,
contrôle des sont à la charge de l’Entrepreneur. Si le Maître d’Œuvre prescrit, pour les
ouvrages ouvrages, d’autres essais ou contrôles, ils sont à la charge du Maître
d’ouvrage.
37 Vices de 37.1 Lorsque le Maître d’Œuvre présume qu’il existe un vice de construction dans
construction un ouvrage, il peut, jusqu’à l’expiration du délai de garantie, prescrire par
ordre de service les mesures de nature à permettre de déceler ce vice. Ces
mesures peuvent comprendre, le cas échéant, la démolition partielle ou totale
de l’ouvrage. Le Maître d’Œuvre peut également exécuter ces mesures
lui-même ou les faire exécuter par un tiers, mais les opérations doivent être
faites en présence de l’Entrepreneur ou sans lui après avoir été dûment
convoqué.
37.2 Si un vice de construction est constaté, les dépenses correspondant au
rétablissement de l’intégralité de l’ouvrage ou à sa mise en conformité avec
les règles de l’art et les stipulations du marché, ainsi que les dépenses
résultant des opérations éventuelles ayant permis de mettre le vice en
évidence, sont à la charge de l’Entrepreneur sans préjudice de l’indemnité à
laquelle le Maître d’ouvrage peut alors prétendre.
Si aucun vice de construction n’est constaté, l’Entrepreneur a remboursé des
dépenses définies à l’alinéa précédent, s’il les a supportées.
38 Documents Sauf dispositions différentes du marché et indépendamment des documents
fournis après qu’il est tenu de fournir avant ou pendant l’exécution des travaux en
exécution application de l’Article 30.1 du CCAG, l’Entrepreneur remet au Maître
d’Œuvre, en trois (3) exemplaires, dont un sur calque :
a) au plus tard lorsqu’il demande la réception : les notices de
fonctionnement et d’entretien des ouvrages établies conformément
aux prescriptions et recommandations des normes internationales en
vigueur et conforme à la réglementation applicable ; et
b) dans les soixante (60) jours suivant la réception : les plans et autres
documents conformes à l’exécution, pliés au format normalisé A4.

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 285

E. Réception et Garanties
39 Réception 39.1 La réception provisoire a pour but le contrôle et la conformité des travaux
provisoire avec l’ensemble des obligations du marché et, en particulier, avec les Cahiers
des Clauses techniques. Si le CCAP le prévoit, la réception peut être
prononcée par tranche de travaux étant précisé que, dans ce cas, c’est la
réception de la dernière tranche qui tiendra lieu de réception provisoire de
travaux au sens du présent marché.
L’Entrepreneur avise à la fois l’Autorité contractante et le Maître d’Œuvre,
par écrit, de la date à laquelle il estime que les travaux ont été achevés ou le
seront.
Le Maître d’Œuvre procède, l’Entrepreneur ayant été convoqué, aux
opérations préalables à la réception des ouvrages dans un délai qui, sauf
dispositions contraires du CCAP, est de vingt (20) jours à compter de la date
de réception de l’avis mentionné ci-dessus ou de la date indiquée dans cet
avis pour l’achèvement des travaux si cette dernière date est postérieure.
L’Autorité contractante, avisé par le Maître d’Œuvre de la date de ces
opérations, peut y assister ou s’y faire représenter. Le procès-verbal prévu
au paragraphe 2 du présent article mentionne soit la présence de l’Autorité
contractante ou de son représentant, soit, en son absence, le fait que le
Maître d’Œuvre l’avait dûment avisée.
En cas d’absence de l’Entrepreneur à ces opérations, il en est fait mention
audit procès-verbal et ce procès-verbal lui est alors notifié.
39.2 Les opérations préalables à la réception comportent :
a) la reconnaissance des ouvrages exécutés ;
b) les épreuves éventuellement prévues par le CCAP;
c) la constatation éventuelle de l’inexécution des prestations prévues au
marché ;
d) la constatation éventuelle d’imperfections ou malfaçons ;
e) la constatation du repliement des installations de chantier et de la
remise en état des terrains et des lieux, sauf stipulation différente du
CCAP, prévue au paragraphe 1.1 de l’Article 20 du CCAG; et
f) les constatations relatives à l’achèvement des travaux.
Ces opérations font l’objet d’un procès-verbal dressé sur-le-champ par le
Maître d’Œuvre et signé par lui et par l’Entrepreneur ; si ce dernier refuse de
le signer ; il en est fait mention.
Dans le délai de quinze (15) jours suivant la date du procès-verbal, le Maître
d’Œuvre fait connaître à l’Entrepreneur s’il a ou non proposé à l’Autorité
contractante de prononcer la réception provisoire des ouvrages et, dans
l’affirmative, la date d’achèvement des travaux qu’il a proposé de retenir
ainsi que les réserves dont il a éventuellement proposé d’assortir la
réception.
39.3 Au vu du procès-verbal des opérations préalables à la réception provisoire et
des propositions du Maître d’Œuvre, l’Autorité contractante décide si la
réception provisoire est ou non prononcée ou si elle est prononcée avec
réserves. S’il prononce la réception, il fixe la date qu’il retient pour
l’achèvement des travaux. La décision ainsi prise est notifiée à l’Entrepreneur

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 286

dans les quarante-cinq (45) jours suivant la date du procès-verbal.


A défaut de décision de l’Autorité contractante notifiée dans le délai précisé
ci-dessus, les propositions du Maître d’Œuvre sont considérées comme
acceptées.
La réception, si elle est prononcée ou réputée prononcée, prend effet à la
date fixée pour l’achèvement des travaux.
39.4 S’il apparaît que certaines prestations prévues au marché et devant encore
donner lieu à règlement n’ont pas été exécutées, l’Autorité contractante peut
décider de prononcer la réception provisoire, sous réserve que l’Entrepreneur
s’engage à exécuter ces prestations dans un délai qui n’excède pas trois (3) mois.
La constatation de l’exécution de ces prestations doit donner lieu à un
procès-verbal dressé dans les mêmes conditions que le procès-verbal des
opérations préalables à la réception.
39.5 Lorsque la réception provisoire est assortie de réserves, l’Entrepreneur doit
remédier aux imperfections et malfaçons correspondantes dans le délai fixé
par l’Autorité contractante ou, en l’absence d’un tel délai, trois (3) mois avant
la réception définitive.
Au cas où ces travaux ne seraient pas réalisés dans le délai prescrit,
l’Autorité contractante peut les faire exécuter aux frais et risques de
l’Entrepreneur.
39.6 Si certains ouvrages ou certaines parties d’ouvrages ne sont pas entièrement
conformes aux spécifications du marché, sans que les imperfections
constatées soient de nature à porter atteinte à la sécurité, au comportement
ou à l’utilisation des ouvrages, l’Autorité contractante peut, eu égard à la faible
importance des imperfections et aux difficultés que présenterait la mise en
conformité, renoncer à ordonner la réfection des ouvrages estimés défectueux
et proposer à l’Entrepreneur une réfaction sur les prix.
Si l’Entrepreneur accepte la réfaction, les imperfections qui l’ont motivée se
trouvent couvertes de ce fait et la réception est prononcée sans réserve.
Dans le cas contraire, l’Entrepreneur demeure tenu de réparer ces
imperfections, la réception étant prononcée sous réserve de leur réparation.
39.7 Toute prise de possession des ouvrages par le Maître d’ouvrage doit être
précédée de leur réception. Toutefois, s’il y a urgence, la prise de possession
peut intervenir antérieurement à la réception, sous réserve de l’établissement
préalable d’un état des lieux contradictoire.
39.8 La réception provisoire entraîne le transfert de la propriété et des risques au
profit du Maître d’ouvrage et constitue le point de départ de l’obligation de
garantie contractuelle selon les dispositions de l’Article 44 du CCAG.
39.9 A l’issue de la réception provisoire, l’Entrepreneur doit débarrasser et retirer
tous ses équipements, fournitures, matériels et matériaux excédentaires ainsi
que tous détritus et ouvrages provisoires de toute nature et laisser le site et
les ouvrages propres et en bon état de fonctionnement. Il est toutefois
entendu que l’Entrepreneur est autorisé à conserver sur le Site, jusqu’à la fin
du délai de garantie, tous les équipements, fournitures, matériels, matériaux
et ouvrages provisoires dont il a besoin pour remplir ses obligations au cours
de la période de garantie.
40 Réception 40.1 Sous réserve de disposition contraire figurant au CCAP, la réception définitive

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 287

définitive sera prononcée un (1) an après la date du procès-verbal de réception


provisoire. Au sein de cette période, l’Entrepreneur est tenu à l’obligation de
garantie contractuelle plus amplement décrite à l’Article 44 du CCAG.
En outre, au plus tard dix (10) mois après la réception provisoire, le Maître
d’Œuvre adressera à l’Entrepreneur les listes détaillées de malfaçons
relevées, à l’exception de celles résultant de l’usure normale, d’un abus
d’usage ou de dommages causés par des tiers.
L’Entrepreneur disposera d’un délai de deux (2) mois pour y apporter
remède dans les conditions du marché. Il retournera au Maître d’Œuvre les
listes de malfaçons complétées par le détail des travaux effectués.
L’Autorité contractante délivrera alors, après avoir vérifié que les travaux ont
été correctement vérifiés et à l’issue de cette période de deux (2) mois, le
procès-verbal de réception définitive des travaux.
40.2 Si l’Entrepreneur ne remédie par aux malfaçons dans les délais, la réception
définitive ne sera prononcée qu’après la réalisation parfaite des travaux qui
s’y rapportent. Dans le cas où ces travaux ne seraient toujours pas réalisés
deux (2) mois après la fin de la période de garantie contractuelle, le Maître
d’ouvrage prononcera néanmoins la réception définitive à l’issue de cette
période tout en faisant réaliser les travaux par toute entreprise de son choix
aux frais et risques de l’Entrepreneur. Dans ce cas, le cautionnement définitif
visé à l’Article 7.1.1 demeurera en vigueur jusqu’au désintéressement complet
du Maître d’ouvrage par l’Entrepreneur.
40.3 La réception définitive marquera la fin d’exécution du présent marché et
libérera les parties contractantes de leurs obligations.
41 Mise à 41.1 Le présent article s’applique lorsque le marché, ou un ordre de service,
disposition de prescrit à l’Entrepreneur de mettre, pendant une certaine période, certains
certains ouvrages, ou certaines parties d’ouvrages, non encore achevées à la
ouvrages ou disposition du Maître d’ouvrage et sans que celui-ci en prenne possession,
parties afin notamment de lui permettre d’exécuter, ou de faire exécuter par d’autres
d’ouvrages entrepreneurs, des travaux autres que ceux qui font l’objet du marché.
41.2 Avant la mise à disposition de ces ouvrages ou parties d’ouvrages, un état
des lieux est dressé contradictoirement entre le Maître d’Œuvre et
l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur a le droit de suivre les travaux non compris dans son marché
qui intéressent les ouvrages ou parties d’ouvrages ainsi mis à la disposition
du Maître d’ouvrage. Il peut faire des réserves s’il estime que les
caractéristiques des ouvrages ne permettent pas ces travaux ou que lesdits
travaux risquent de les détériorer. Ces réserves doivent être motivées par
écrit et adressées au Maître d’Œuvre.
Lorsque la période de mise à disposition est terminée, un nouvel état des
lieux contradictoire est dressé.
41.3 Sous réserve des conséquences des malfaçons qui lui sont imputables,
l’Entrepreneur n’est pas responsable de la garde des ouvrages ou parties
d’ouvrages pendant toute la durée où ils sont mis à la disposition du Maître
d’ouvrage.
42 Garanties 42.1 Délai de garantie
contractuelles Le délai de garantie est, sauf stipulation contraire du marché égal à la durée

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 288

comprise entre la réception provisoire et la réception définitive. Pendant le


délai de garantie, indépendamment des obligations qui peuvent résulter pour
lui de l’application de l’Article 42 du CCAG, l’Entrepreneur est tenu à une
obligation dite “obligation de parfait achèvement” au titre de laquelle il doit, à
ses frais :
a) exécuter les travaux ou prestations éventuels de finition ou de reprise
prévus aux paragraphes 4 et 5 de l’Article 41 du CCAG;
b) remédier à tous les désordres signalés par le Maître d’ouvrage ou le
Maître d’Œuvre, de telle sorte que l’ouvrage soit conforme à l’état où il
était lors de la réception ou après correction des imperfections
constatées lors de celle-ci;
e) procéder, le cas échéant, aux travaux confortatifs ou modificatifs jugés
nécessaires par le Maître d’Œuvre et présentés par lui au cours de la
période de garantie; et
d) remettre au Maître d’Œuvre les plans des ouvrages conformes à
l’exécution dans les conditions précisées à l’Article 40 du CCAG.
Les dépenses correspondant aux travaux complémentaires prescrits par le
Maître d’ouvrage ou le Maître d’Œuvre ayant pour objet de remédier aux
déficiences énoncées aux alinéas b) et c) ci-dessus ne sont à la charge de
l’Entrepreneur que si la cause de ces déficiences lui est imputable.
L’obligation pour l’Entrepreneur de réaliser ces travaux de parfait
achèvement à ses frais ne s’étend pas aux travaux nécessaires pour
remédier aux effets de l’usage ou de l’usure normale, étant précisé que la
propreté et l’entretien courant incombent au Maître d’ouvrage.
A l’expiration du délai de garantie, l’Entrepreneur est dégagé de ses
obligations contractuelles, à l’exception de celles qui sont mentionnées au
paragraphe 2 du présent Article et la garantie prévue à l’Article 7.2.2 du
CCAG sera échue de plein droit sauf dans le cas prévu à l’Article 42.2 du
CCAG.
42.2 Garanties particulières
Les stipulations qui précèdent ne font pas obstacle à ce que le CCAP
définisse, pour certains ouvrages ou certaines catégories de travaux, des
garanties particulières s’étendant au-delà du délai de garantie fixé au
paragraphe 1 du présent Article. L’existence de ces garanties particulières
n’a pas pour effet de retarder la libération des sûretés au-delà de la
réception définitive.
43 Garantie légale 43.1 En application de la réglementation en vigueur, l’Entrepreneur est
responsable de plein droit pendant dix (10) ans envers le Maître d’ouvrage, à
compter de la réception provisoire, des dommages même résultant d’un vice
du sol qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui l’affectent dans l’un de
ses éléments constitutifs ou l’un de ses éléments d’équipement le rendant
impropre à sa destination. Pour s’exonérer de sa responsabilité au titre du
présent article, l’Entrepreneur doit prouver que les dommages proviennent
d’une cause qui lui est étrangère.

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 289

F. Résiliation du marché - Interruption des Travaux


44 Résiliation du 44.1 Il peut être mis fin à l’exécution des travaux faisant l’objet du marché avant
marché l’achèvement de ceux-ci, par une décision de résiliation du marché qui en fixe
la date d’effet.
Le règlement du marché est fait alors selon les modalités prévues aux
paragraphes 3 et 4 de l’article 14 du CCAG, sous réserve des autres
stipulations du présent article.
Sauf dans les cas de résiliation prévus aux Articles 47 et 49 du CCAG,
l’Entrepreneur a droit à être indemnisé, s’il y a lieu, du préjudice qu’il subit du
fait de cette décision. II doit, à cet effet, présenter une demande écrite,
dûment justifiée, dans le délai de quarante-cinq (45) jours comptés à partir
de la notification du décompte général.
44.2 En cas de résiliation, il est procédé, l’Entrepreneur ou ses ayants droit,
curateur ou syndic, dûment convoqués, aux constatations relatives aux
ouvrages et parties d’ouvrages exécutés, à l’inventaire des matériaux
approvisionnés, ainsi qu’à l’inventaire descriptif du matériel et des installations
de chantier. Il est dressé procès-verbal de ces opérations.
L’établissement de ce procès-verbal comporte réception provisoire des
ouvrages et parties d’ouvrages exécutés, avec effet de la date d’effet de la
résiliation, tant pour le point de départ du délai de garantie défini à l’Article
44 du CCAG que pour le point de départ du délai prévu pour le règlement
final du marché au paragraphe 3.2 de l’Article 14 du CCAG. En outre, les
dispositions du paragraphe 8 de l’Article 41 du CCAG sont alors applicables.
44.3 Dans les dix (10) jours suivant la date de ce procès-verbal, l’Autorité
contractante fixe les mesures qui doivent être prises avant la fermeture du
chantier pour assurer la conservation et la sécurité des ouvrages ou parties
d’ouvrages exécutés. Ces mesures peuvent comporter la démolition de
certaines parties d’ouvrages.
A défaut d’exécution de ces mesures par L’Entrepreneur dans le délai
imparti par l’Autorité contractante, le Maître d’Œuvre les fait exécuter
d’office.
Sauf dans les cas de résiliation prévus aux Articles 45 et 46 du CCAG, ces
mesures ne sont pas à la charge de L’Entrepreneur.
44.4 Le Maître d’ouvrage dispose du droit de racheter, en totalité ou en partie les
ouvrages provisoires utiles à l’exécution du marché, ainsi que les matériaux
approvisionnés, dans la limite où il en a besoin pour le chantier.
Il dispose, en outre, pour la poursuite des travaux, du droit, soit de racheter,
soit de conserver à sa disposition le matériel spécialement construit pour
l’exécution du marché.
En cas d’application des deux alinéas précédents, le prix de rachat des
ouvrages provisoires et du matériel est égal à la partie non amortie de leur
valeur. Si le matériel est maintenu à disposition, son prix de location est
déterminé en fonction de la partie non amortie de sa valeur.
Les matériaux approvisionnés sont rachetés aux prix du marché ou, à
défaut, à ceux qui résultent de l’application de l’Article 15 du CCAG.

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 290

44.5 L’Entrepreneur est tenu d’évacuer les lieux dans le délai qui est fixé par le
Maître d’Œuvre.
45 Décès, 45.1 En cas de règlement judiciaire ou de liquidation des biens de l’Entrepreneur,
incapacité, la résiliation du marché est prononcée, sauf si, , l’autorité judiciaire décide de
règlement la poursuite des activités de l’entreprise.
judiciaire ou 45.2 Dans les cas de résiliation prévus au présent Article, pour l’application des
liquidation des dispositions des paragraphes 3 et 4 de l’Article 46 du CCAG, l’autorité
biens de contractante est substituée à l’Entrepreneur.
l’Entrepreneur
46 Ajournement 46.1 L’ajournement des travaux peut être décidé par le Maître d’ouvrage. II est
des travaux alors procédé, suivant les modalités indiquées à l’Article 13 du CCAG, à la
constatation des ouvrages et parties d’ouvrages exécutés et des matériaux
approvisionnés.
L’Entrepreneur qui conserve la garde du chantier a droit à être indemnisé
des frais que lui impose cette garde et du préjudice qu’il aura éventuellement
subi du fait de l’ajournement.
Une indemnité d’attente de reprise des travaux peut être fixée dans les
mêmes conditions que les prix nouveaux, suivant les modalités prévues à
l’Article 15 du CCAG.
46.2 Si le marché a une durée de douze (12) mois ou moins, le Maître d’ouvrage
peut ordonner l’ajournement de l’exécution du marché pour une durée de plus
de six (6) mois. Dans ce cas, l’Entrepreneur a droit d’obtenir la résiliation de
son marché sauf si, informé par écrit d’une durée d’ajournement conduisant
au dépassement de la durée de six (6) mois indiqués ci-dessus, il n’a pas,
dans un délai de quinze (15) jours, demandé la résiliation. Il en est de même
en cas d'ajournements successifs dont la durée cumulée dépasse six (6)
mois. Si le marché a une durée d'exécution supérieure à douze (12) mois, le
droit de l’Entrepreneur à résiliation n'est ouvert qu'après ajournement pour
une durée ou des durées cumulées supérieures à six (6) mois et ne pouvant
excéder douze (12) mois.
46.3 Au cas où un acompte mensuel n’aurait pas été payé, l’Entrepreneur, trente
(30) jours après la date limite fixée au paragraphe 2.3 de l’Article 14 du CCAG
pour le paiement de cet acompte, peut, par lettre recommandée avec
demande d’avis de réception adressée à l’Autorité contractante, prévenir le
Maître d’ouvrage de son intention de suspendre les travaux au terme d’un
délai de quinze (15) jours. Si dans ce délai, l’acompte n’a pas été mandaté,
l’Entrepreneur peut suspendre la poursuite des travaux et obtenir la résiliation
de son marché aux torts du Maître d’ouvrage par notice effective dans un
délai de quinze (15) jours suivant son envoi.

G. Mesures coercitives - Règlement des différends et des litiges - Entrée en


vigueur – Critères d’origine
47 Mesures 47.1 A l’exception des cas prévus au paragraphe 2 de l’Article 16, lorsque
coercitives l’Entrepreneur ne se conforme pas aux dispositions du marché ou aux ordres
de service, l’Autorité contractante le met en demeure d’y satisfaire, dans un
délai déterminé, par une décision qui lui est notifiée par écrit. Ce délai de

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 291

quinze (15) jours à compter de la date de notification de la mise en demeure.


47.2 Si l’Entrepreneur n’a pas déféré à la mise en demeure, l’établissement d’une
régie totale ou partielle aux frais et risques de l’Entrepreneur, ou la résiliation
du marché aux torts, frais et risques de l’Entrepreneur peut être décidé par le
Maître d’ouvrage.
47.3 En cas d’établissement d’une régie, les excédents de dépenses qui résultent
de la régie sont à la charge de l’Entrepreneur. Ils sont prélevés sur les
sommes qui peuvent lui être dues ou, à défaut, sur ses garanties, sans
préjudice des droits à exercer contre lui en cas d’insuffisance.
47.4 En cas de résiliation aux frais et risques de l’Entrepreneur, il peut être passé
un marché avec un autre Entrepreneur pour l’achèvement des travaux. Par
exception aux dispositions du paragraphe 4.2 de l’Article 14, le décompte
général du marché résilié ne sera notifié à l’Entrepreneur qu’après règlement
définitif du nouveau marché passé pour l’achèvement des travaux.
Dans le cas d’un nouveau marché aux frais et risques de l’Entrepreneur, ce
dernier est autorisé à en suivre l’exécution sans pouvoir entraver les ordres
du Maître d’Œuvre et de ses représentants. Les excédents de dépenses qui
résultent du nouveau marché sont à la charge de l’Entrepreneur. Ils sont
prélevés sur les sommes qui peuvent lui être dues ou, à défaut, sur ses
garanties, sans préjudice des droits à exercer contre lui en cas
d’insuffisance.
47.5 Dans le cas d’un marché passé avec des Entrepreneurs groupés, si le
mandataire commun ne se conforme pas aux obligations qui lui incombent en
tant que représentant et coordonnateur des autres entrepreneurs, il est mis en
demeure d’y satisfaire suivant les modalités définies au paragraphe 1 du
présent Article.
Si cette mise en demeure reste sans effet, l’Autorité contractante invite les
entrepreneurs groupés à désigner un autre mandataire dans le délai d’un (1)
mois. Le nouveau mandataire, une fois agréé par le Maître d’ouvrage, est
alors substitué à l’ancien dans tous ses droits et obligations.
Faute de cette désignation, l’Autorité contractante choisit une personne
physique ou morale pour coordonner l’action des divers entrepreneurs
groupés. Le mandataire défaillant reste solidaire des autres entrepreneurs
et supporte les dépenses d’intervention du nouveau coordonnateur.
48 Règlement des 48.1 Intervention du Maître d’ouvrage
différends a) Si un différend survient entre l’Autorité contractante et l’Entrepreneur, sous la
forme de réserves faites à un ordre de service ou sous toute autre forme, le
fournisseur transmet à l’Autorité contractante, un mémoire exposant les motifs
et indiquant les montants de ses réclamations.
b) L’Autorité contractante et l’Entrepreneur feront tout leur possible pour régler à
l’amiable, par voie de négociation directe et informelle, tout différend entre
eux ou en rapport avec le marché.
c) L’Autorité contractante et l’Entrepreneur peuvent recourir à l’Autorité
Nationale de Régulation des Marchés Publics. Ils peuvent également avoir
recours à l’arbitrage pour le règlement de leur différend en conformité avec
l’article 46. 3 et 46.4 des IC.
48.2 Procédure contentieuse

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Section IX. Cahier des Clauses Administratives Générales 292

48.2.1 Si les parties n’ont pas réussi à résoudre leur différend à l’amiable,
le litige sera soumis à la juridiction ivoirienne compétente à
l’initiative de l’Autorité contractante ou du Titulaire, sous réserve
des dispositions du CCAP.
48.2.2 Nonobstant toute référence au titre du recours contentieux, les
parties continueront de réaliser leurs obligations contractuelles
respectives, à moins qu’elles n’en décident autrement d’un
commun accord, et l’Autorité contractante paiera au Titulaire toute
somme qui lui sera due.

49 Droit applicable 49.1 Droit applicable


et changement En l’absence de disposition figurant au CCAP, le droit applicable pour
dans la l’interprétation et l’exécution du présent marché est le droit de la
réglementation République de Côte d’Ivoire.
49.2 Changement dans la réglementation
A l’exception des changements de lois ou règlements ayant pour effet de
bouleverser l’économie des relations contractuelles et engendrant une
perte manifeste pour l’Entrepreneur et imprévisible à la date de remise de
l’offre, seuls les changements intervenus en Côte d’Ivoire pourront être
pris en compte pour modifier les conditions financières du marché.

50 Entrée en Le marché entre en vigueur dès la notification de l’approbation au titulaire ou à une


vigueur du date ultérieure si le marché le prévoit. L’entrée en vigueur du marché marque le
Marché début des obligations juridiques d’exécution et, sauf dispositions contraires du
marché, le début des délais de réalisation.

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Section X : Cahier des clauses administratives particulières 293

ACCORD-CADRE A BONS DE COMMANDE EN VUE DE LA REALISATION DE


TRAVAUX D’URGENCE SPECIFIQUES SUR ROUTES REVÊTUES :

- LOT 1 : TRAVAUX D’URGENCE DE POINTS A TEMPS SUR ROUTES RÊTUES


- LOT 2 : TRAVAUX D’URGENCE DE TRAITEMENT DE POINTS CRITIQUES SUR ROUTES RÊTUES
- LOT 3 : TRAVAUX D’URGENCE MECANISES DE NETTOYAGE DES ABORDS DE ROUTES

Section X. Cahier des clauses administratives


particulières

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Section X : Cahier des clauses administratives particulières 294

Les Clauses Administratives Particulières qui suivent complètent les Clauses Administratives Générales. Dans
tous les cas où les dispositions se contredisent, les dispositions ci-après prévaudront sur celles des Clauses
Administratives Générales. Le numéro de la Clause Générale à laquelle se réfère une Clause Particulière est
indiqué dans la colonne n°2 intitulée Article du CCAG.

CONDITIONS ARTICLE DU CCAG DISPOSITIONS

DÉSIGNATION DES 4.1.1 Autorité Contractante : Le Ministère de l’Equipement et de l’Entretien


INTERVENANTS Routier.
Maître d’Ouvrage : La Direction Générale des Infrastructures
Routières (DGIR).
Maître d’œuvre : La Direction des Routes Rurales (DRR)

4.2.2 Se conformer à la Clause 4.2 du CCAG.

DOCUMENTS 5.2 (e) Plans : Néant.


CONTRACTUELS
5.2 (h) Décomposition des prix forfaitaires et sous détail des prix unitaires
5.2 (j) Néant.

ESTIMATION DES 6.8 Le délai de remise de l’estimation trimestrielle détaillée des engagements
ENGAGEMENTS FINANCIERS financiers du Maître d’Ouvrage délégué est de quinze (15) jours avant le
DU MAÎTRE D’OUVRAGE début du trimestre concerné.

CAUTIONNEMENT DÉFINITIF 7.1.1 La garantie de bonne exécution sera de trois (3) pour cent (%) du
ET GARANTIE DE Montant du Marché, augmenté le cas échéant du montant des avenants.
RESTITUTION D’AVANCE –
RETENUE DE GARANTIE – 7.2.1 La retenue de garantie sera de cinq (5) pour cent (%) du Montant du
RESPONSABILITÉ – Marché, augmenté le cas échéant, du montant des avenants.
ASSURANCE
7.3.1 Les polices d’assurances suivantes sont requises au titre du présent
Marché :

7.3.2 ASSURANCE DES RISQUES CAUSES À DES TIERS :


L’Entrepreneur souscrira une assurance de responsabilité civile aux tiers,
couvrant tous dommages corporels et matériels pouvant être causés à
des tiers pendant l'exécution du Marché, pour un montant minimum de
cent quinze (115) pour cent (%) du montant de l’assurance tous
risques chantiers.
La franchise sera de dix (10) pour cent (%) du montant du sinistre.
Cette assurance est souscrite au nom et pour le compte de
l’Entrepreneur, du Maître d’Ouvrage, du Maître d’Ouvrage Délégué, du
Maître d’œuvre, de l'Ingénieur, ainsi que des sous-traitants pour leurs
activités sur le chantier ; ils ont ainsi tous la qualité de Co-assurés.
La police d'assurance spécifiera que le personnel du Maître d’Ouvrage,
du Maître d’Ouvrage Délégué, du Maître d’œuvre, de l'Ingénieur, ainsi
que celui d'autres Entreprises se trouvant sur le chantier sont considérés

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Section X : Cahier des clauses administratives particulières 295

CONDITIONS ARTICLE DU CCAG DISPOSITIONS


comme des tiers au titre de cette assurance de responsabilité, qui sera
illimitée pour les dommages corporels.
Cette clause, dite de "responsabilité croisée", porte tant sur les
dommages matériels que sur les lésions corporelles subies par le
personnel des Co-assurés. Cette assurance exclut les accidents du travail
subis par le personnel de l’Entrepreneur visés au point 7.3.3 ci-dessous.

7.3.3 ASSURANCE DES ACCIDENTS DE TRAVAIL :


L’Entrepreneur souscrira en conformité avec la loi ivoirienne toutes les
assurances nécessaires à cet effet.
Il veillera à ce que ses sous-traitants agissent de même.
Il garantit le Maître d’Ouvrage, le Maître d’Ouvrage Délégué, le Maître
d’œuvre et l'Ingénieur contre tous recours que son personnel ou celui de
ses sous-traitants pourrait exercer contre ceux-ci tant en Côte d’Ivoire
qu’à l'étranger.
Pour son personnel permanent expatrié, l’Entrepreneur se conformera en
outre à la législation et aux règlements du pays d'origine.

7.3.4 ASSURANCE “TOUS RISQUES CHANTIER”:


L’Entrepreneur souscrira et maintiendra en vigueur une assurance
couvrant les risques de chantiers, s'exerçant tant au profit du Maître
d’Ouvrage, du Maitre d’Ouvrage Délégué que de celui de l’Entrepreneur
et de ses sous-traitants, et se poursuivant sans interruption depuis le
début des travaux jusqu’à la réception provisoire et portant sur
l'ensemble des biens, objet du Marché (génie civil, bâtiments, matériels
et installations diverses), pour un montant minimum de cent (100)
pour cent du montant du Marché et de ses avenants éventuels.
La franchise sera de dix (10) pour cent (%) du montant du sinistre.
Cette assurance comportera les garanties les plus larges et couvrir en
conséquence tous les dommages matériels atteignant les biens objet du
Marché, y compris ceux dus à un vice ou à un défaut de conception, de
plan, de matière de construction ou de mise en œuvre, sans exclusion de
la partie viciée. Elle s’étendra aux ouvrages définitifs et provisoires pour
leur valeur totale au fur et à mesure de leur exécution, aux matériaux,
matériels et fournitures approvisionnées sur le chantier pour leur valeur
intégrale, aux ouvrages à préserver pour leur valeur intégrale.
Cette assurance garantira également tous les dommages matériels dus à
des évènements naturels : tempêtes, houle, ouragans, cyclones, crues, y
compris crues exceptionnelles, inondations, éruptions volcaniques,
tremblements de terre, affaissements ou glissements de terrain et autres
cataclysmes.
A partir de la réception provisoire, les garanties de cette assurance
continueront pendant le délai de garantie. Elles couvrent les dommages
imputables à l'intervention de l’Entrepreneur sur le site, en exécution de
ses obligations rôle, contractuelles, concernant notamment le contrôle,
l'entretien, la mise au point, les réparations ou les dommages dont le fait

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Section X : Cahier des clauses administratives particulières 296

CONDITIONS ARTICLE DU CCAG DISPOSITIONS


générateur est antérieur à la réception provisoire.
Les déclarations de sinistres, l'instruction et le suivi des dossiers, les
démarches auprès des assurances, les contestations éventuelles de
règlement auprès des Compagnies seront effectuées par l’Entrepreneur et
sous sa seule responsabilité.

7.3.5 ASSURANCE COUVRANT LA RESPONSABILITÉ DÉCENNALE :


Sans Objet.

MONTANT DU MARCHE 11.1 Le Montant global du Marché résultant du Détail quantitatif et estimatif et
calculé dans les conditions prévues à l’Article 11.1 du CCAG est un montant
estimé égal à: (insérer le montant du marché)
NB :
- Les accords-cadres à bons de commande seront conclus pour une
durée de deux (2) ans renouvelable une seule fois avec les entreprises
dont la collaboration aura été jugée satisfaisante par la DGIR et après
approbation de la Direction Générale des Marchés Publics (DGMP).
- Pendant cette période, la DGIR émettra des lettres de commande au
profit des titulaires des accords-cadres, sur la base de leur prix unitaires.
- la consultation des entreprises se fera selon la nature des
travaux à réaliser et le classement arrêté par lot (du
premier au dernier moins disant).
RÉVISION DES PRIX 11.4.2 Les prix sont fermes et les dispositions de l’Article 11.4.2 du CCAG ne
sont pas applicables.

ACTUALISATION DES PRIX 11.4.3 Sans objet

IMPÔTS, DROITS, TAXES, 11.5.2 Les prix du présent Marché sont réputés ne pas comprendre les
REDEVANCES, COTISATIONS montants dus au titre des impôts, droits et obligations suivantes : le
montant du marché comprend tous les impôts, droits, taxes,
redevances et cotisations de toutes natures exigibles en Côte
d’Ivoire.
AVANCE SUR Chaque acompte pourra comprendre une part correspondant aux
12.3
APPROVISIONNEMENT approvisionnements de matériaux et composants de construction
constitués sur le Site des travaux en vue de leur mise en œuvre. De
telles avances seront déduites de l’acompte rémunérant les
Travaux correspondants, lorsqu’ils auront été réalisés et lesdits
approvisionnements mis en œuvre. Le solde total de ces avances sur
approvisionnements ne peut excéder quinze (15) pour cent (%) du
Montant du Marché.

AVANCE FORFAITAIRE DE 12.4 Le montant de l’avance forfaitaire de démarrage est de


DÉMARRAGE
Quinze (15) pour cent (%) du Montant du Marché.
Le remboursement de cette avance commence lorsque le cumul des
décomptes atteint 20% du montant du marché, par prélèvement d’un taux
de 25% sur le montant de chaque décompte émis.
Ce remboursement devra être complètement achevé lorsque le montant

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Section X : Cahier des clauses administratives particulières 297

CONDITIONS ARTICLE DU CCAG DISPOSITIONS


des décomptes aura atteint 80% du montant du marché ou à l’expiration
du délai contractuel d’exécution des travaux.
INTÉRÊTS MORATOIRES 12.6 Les intérêts moratoires sont calculés sur la base du taux d’intérêt légal en
vigueur majoré d’un point.

DOMICILIATION DES 14.2.3 Les paiements à l’Entrepreneur seront effectués au compte bancaire
PAIEMENTS suivant :
- Monnaie locale
Compte ouvert au nom de _____________ auprès de la _______
(_______), Agence _______ à _____ sous le numéro : CI__ _____
_______ ___.
- Monnaie étrangère (en devise)
Compte ouvert au nom de _____________ auprès de la _______
(_______), Agence _______ à _____ sous le numéro : CI__ _____
_______ ___.
NB : Tous les frais de transferts en devise sont à la charge du titulaire du
marché.
FORCE MAJEURE 17.3 Seuil des intempéries constituant un cas de force majeure :
pluie supérieure à cent cinquante (150) millimètres en vingt-quatre
(24) heures.
Nombre de journées d’intempéries prévisibles quinze (15) jours qui
constituera un cas de force majeure.
DÉLAI D’EXÉCUTION 18.1.1 Le délai d’exécution des travaux est comme suit :

Le délai commence à partir de la date fixée dans l’Ordre de Service


de démarrage des travaux par la DGIR .
PROLONGATION DES DÉLAIS 18.2.2 Seuil des intempéries entraînant une prolongation des délais d’exécution
D’EXÉCUTION des travaux :
pluie centennale avec un minimum de 200 mm ;
pluie cinquantenaire avec un minimum de 150 mm, pendant au
moins deux (2) jours durant une semaine ;
vent de plus de 100 km/h pendant au moins trois (3) jours.
Nombre de journées d’intempéries prévisibles : trente (30) jours.

SEUIL DE PROLONGATION 18.2.4 Seuil de prolongation des délais d’exécution ouvrant droit à résiliation du
DES DÉLAIS D’EXÉCUTION Marché :
OUVRANT DROIT À LA 1/3 du délai initial du Marché.
RÉSILIATION DU MARCHÉ
PÉNALITÉS, ET RETENUES 19.1 La pénalité journalière pour retard dans l’exécution est fixée à : 1/1000ème
du montant non révisé dû, augmenté de ses éventuels avenants.

19.6 Le montant maximum des pénalités est de : dix (10) pour cent (%) du
montant du Marché et de ses avenants éventuels.

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Section X : Cahier des clauses administratives particulières 298

CONDITIONS ARTICLE DU CCAG DISPOSITIONS

PRISE EN CHARGE, 25.4 Non applicable.


MANUTENTION ET
CONSERVATION PAR
L’ENTREPRENEUR DES
MATÉRIAUX ET PRODUITS
FOURNIS PAR LE MAITRE
D’OUVRAGE DANS LE CADRE
DU MARCHÉ
PRÉPARATION DES 27.1 Durée de la période de mobilisation : sept (07) jours
TRAVAUX
27.2 Délai de soumission du programme d’exécution : sept (07) jours

27.3 Plan de sécurité et d’hygiène :Non applicable.


MAINTIEN DES 30.6.1 Les mesures et dispositions énumérées à l’Article 30.6 du CCAG.
COMMUNICATIONS ET DE
L’ÉCOULEMENT DES EAUX
RÉCEPTION PROVISOIRE 39.1 Le Maître d’Ouvrage Délégué se réserve la possibilité de procéder à des
opérations de réceptions provisoires des ouvrages ou parties d'ouvrage.
Les modalités relatives aux réceptions provisoires s'appliquent aux
réceptions partielles.
La réception provisoire de l'ensemble des ouvrages est prononcée avec
la dernière réception provisoire partielle.
Le délai de garantie court, pour les tranches de travaux, ouvrages ou
parties d'ouvrages ayant donné lieu à une réception provisoire partielle, à
compter de la date d'achèvement des travaux correspondants, arrêtée
dans le procès-verbal de cette réception partielle jusqu’à expiration du
délai de garantie de l'ensemble des travaux.
Modification du délai du début des opérations préalables à la réception
des ouvrages : Non Applicable
39.2 b) Epreuves comprises dans les opérations préalables à la réception
Selon les dispositions des Spécifications techniques.

DÉLAI DE GARANTIE 42.1 Sans objet


GARANTIES PARTICULIÈRES 42.2 Sans objet.
RÈGLEMENT DES 48.2 Les litiges sont réglés en premier à l’amiable devant les autorités
DIFFÉRENDS administratives. En cas de non satisfaction, la partie la plus diligente
pourra saisir l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics
(ANRMP). Après l’épuisement des voies de recours non juridictionnelles,
les litiges pourront soit être portés devant la juridiction ivoirienne
compétente pour connaitre du contentieux des contrats administratifs,
soit être portés devant un tribunal arbitral dans les conditions prévues par
l’Acte Uniforme de l’OHADA relatif à l’arbitrage.

ENTRÉE EN VIGUEUR DU 50 Le Marché n'est définitif qu'après son approbation par l’Autorité
MARCHÉ Compétente.

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Section X : Cahier des clauses administratives particulières 299

CONDITIONS ARTICLE DU CCAG DISPOSITIONS

Le marché entre en vigueur dès son approbation par l’autorité


compétente et la notification du marché au titulaire ou son délégué

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Section XI : Formulaires du marché 301

Section X. Formulaires du marché

ACCORD-CADRE A BONS DE COMMANDE EN VUE DE LA REALISATION DE


TRAVAUX D’URGENCE SPECIFIQUES SUR ROUTES REVÊTUES :

- LOT 1 : TRAVAUX D’URGENCE DE POINTS A TEMPS SUR ROUTES RÊTUES


- LOT 2 : TRAVAUX D’URGENCE DE TRAITEMENT DE POINTS CRITIQUES SUR ROUTES RÊTUES
- LOT 3 : TRAVAUX D’URGENCE MECANISES DE NETTOYAGE DES ABORDS DE ROUTES

Section XI. Formulaires du marché

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Section XI : Formulaires du marché 302

Liste des formulaires

1. Acte d’Engagement 303

2. Modèle de cautionnement définitif (garantie bancaire) 305

3. Modèle de garantie de remboursement d’avance (garantie bancaire) 305

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Section XI : Formulaires du marché 303

1. Acte d’Engagement

[L’Attributaire remplit cet Acte d’Engagement conformément aux indications en italiques]

Le présent Contrat cadre [numéro de référence du Contrat cadre] est fait pour la fourniture de matériels électriques et
la réalisation de travaux urgents sur le réseau électrique national.

ENTRE
(1) [insérer le nom légal complet de l’Autorité Contractante] ________ de [insérer l’adresse complète de
l’Autorité Contractante] ____________ (ci-après dénommé l’ « Autorité Contractante ») d’une part, et

(2) [insérer le nom légal complet du Titulaire] ___________ de [insérer l’adresse complète du Titulaire]
______________ (ci-après dénommé le « Titulaire »), d’autre part :

ATTENDU QUE l’Autorité Contractante a lancé un appel d’offres restreint pour certaines fournitures et certains
services connexes, à savoir [insérer une brève description des fournitures et des services connexes] _____________
et a accepté l’offre du Titulaire pour la livraison de ces fournitures et la prestation de ces services connexes, pour un
montant de [insérer le montant du marché] _______ (ci-après dénommé le « montant du marché») et dans le délai
maximal de [insérer le délai maximal de réalisation des fournitures et services connexes].

IL A ÉTÉ ARRÊTÉ ET CONVENU CE QUI SUIT :

1. Dans ce marché, les mots et expressions auront le même sens que celui qui leur est respectivement donné
dans les clauses du marché auxquelles il est fait référence.

2. Les documents ci-après sont réputés faire partie intégrante du marché et être lus et interprétés à ce titre :

a) Le présent Acte d’Engagement


b) la Notification d’attribution du marché adressée au Titulaire par l’Autorité Contractante ;
c) L ‘offre et les Bordereaux des prix présentés par le Titulaire ;
d) le Cahier des Clauses Administratives Particulières. ;
e) le Cahier des Clauses Administratives Générales ;
f) le bordereau des quantités, calendrier de livraison, et Cahier des Clauses Techniques ; et
f) [Ajouter ici tout(s) document(s) supplémentaire (s} éventuels] ________________

3. Le présent Acte d’Engagement prévaudra sur toute autre pièce constitutive du marché. En cas de différence
entre les pièces constitutives du marché, ces pièces prévaudront dans l’ordre où elles sont énumérées ci-dessus.

4. En contrepartie des paiements que l’Autorité Contractante doit effectuer au bénéfice du Titulaire, comme
cela est indiqué ci-après, le Titulaire convient avec l’Autorité Contractante par les présentes de livrer les fournitures,
de réaliser les services connexes, et de remédier aux défauts de ces fournitures et services connexes conformément
à tous égards aux dispositions du marché.

5. L’Autorité Contractante convient par la présente de payer au Titulaire, en contrepartie des fournitures et
services connexes, le montant du marché, ou tout autre montant dû au titre du marché, et ce, aux échéances et de la
façon prescrite par le marché sur le compte bancaire n° : _____________
Ouvert dans les livres [indiquer la banque]

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Section XI : Formulaires du marché 304

EN FOI DE QUOI les parties au présent marché ont fait signer le présent document conformément aux lois en
vigueur en Côte d’Ivoire, les jour et année mentionnés ci-dessous.

Signé par [insérer le nom et le titre de la personne habilitée à signer] _____________ (pour l’Autorité Contractante)

Signé par [insérer le nom et le titre de la personne habilitée à signer] _________________ (pour le titulaire)

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Section XI : Formulaires du marché 305

2. Modèle de cautionnement définitif (garantie bancaire)

[Sur demande de l’attributaire, la banque (garant) remplit cette garantie de bonne exécution type conformément aux
indications en italique]

Date : [insérer la date]


Identification de l ‘AAO : [insérer l’identifiant]

[Insérer les nom et adresse de la banque d’émission]

Bénéficiaire : [insérer les nom et adresse de l’Autorité Contractante]

Garantie de bonne exécution numéro : [insérer No]

Nous avons été informés que [insérer le nom du Titulaire] (ci-après dénommé « le Titulaire ») a conclu avec vous le
marché numéro [insérer No] en date du [insérer la date] pour la fourniture de [insérer la description des fournitures et
Services connexes] (ci-après dénommée « le marché »).

De plus, nous comprenons qu’un cautionnement définitif est exigé en vertu des conditions du marché.

A la demande du Titulaire, nous [insérer le nom de la banque] nous engageons par la présente, sans réserve et
irrévocablement, à vous payer à première demande, tout montant que vous pourriez réclamer dans la limite de
[insérer la somme en chiffres ; Le Garant doit insérer un montant représentant le montant ou le pourcentage
mentionné au marché] [insérer la somme en lettres]. Votre demande en paiement doit être accompagnée d’une
déclaration attestant que le Titulaire ne se conforme pas aux conditions du marché, sans que vous ayez à prouver ou
à donner les raisons ou le motif de votre demande ou du montant indiqué dans votre demande.

La présente garantie expire au plus tard le [insérer la date] jour de [insérer le mois][insérer l’année], 2 et toute
demande de paiement doit être reçue à cette date au plus tard.

La présente garantie est établie en conformité avec l’Acte Uniforme OHADA portant organisation des sûretés du 17
avril 1997 (JO OHADA n° 03 du 1er octobre 2007) dont les articles 29 et 30 sont respectivement relatifs aux règles de
formation de la lettre de garantie et à ses mentions obligatoires.
[Insérer le nom et la fonction de la personne habilitée à signer la garantie au nom de la banque]
[Insérer la signature]

3. Modèle de garantie de remboursement d’avance (garantie bancaire)

[À la demande de l’attributaire, la banque remplit cette garantie type conformément aux indications en italique]

Date : [insérer la date]


Identification de l ‘Appel d’Offres : [insérer l’identifiant]

2
La date est établie conformément à l’article 17.4 des Cahier des Clauses Administratives Générales (« CCAG »),
en tenant compte de toute obligation de garantie du Titulaire en vertu de l’article 27.2 du CCAG/CCAP. L’Autorité
Contractante doit prendre en compte le fait que, dans le cas d’une prorogation de la durée du marché, il devra
demander au Garant de prolonger la durée de la présente garantie. Une telle demande doit être faite par écrit avant
la date d’expiration mentionnée dans la garantie. Lorsqu’il préparera la garantie, l’Autorité Contractante peut
envisager d’ajouter ce qui suit à la fin de l’avant-dernier paragraphe : « Sur demande écrite de l’Autorité
Contractante formulée avant l’expiration de la présente garantie, le Garant prolongera la durée de cette garantie
pour une période ne dépassant pas [six mois] [un an]. Une telle extension ne sera accordée qu’une fois. »

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Section XI : Formulaires du marché 306

[Insérer les nom et adresse de la banque d’émission]

Bénéficiaire : [insérer les nom et adresse de l’Autorité Contractante]

Garantie de remboursement d’avance numéro : [insérer No]

Nous avons été informés que [insérer le nom du Titulaire] (ci-après dénommé « le Titulaire ») a conclu avec vous le
marché numéro [insérer No] en date du [insérer la date] pour la fourniture de [insérer la description des fournitures et
services connexes] (ci-après dénommé « le marché »).

De plus, nous comprenons qu’une garantie de remboursement d’avance est exigée en vertu des conditions du
marché.

A la demande du Titulaire, nous [insérer le nom de la banque] nous engageons par la présente, sans réserve et
irrévocablement, à vous payer à première demande, toutes sommes d’argent que vous pourriez réclamer dans la
limite de [insérer la somme en chiffres ; le Garant doit insérer un montant représentant le montant ou le pourcentage
mentionné au marché] [insérer la somme en lettres]. Votre demande en paiement doit être accompagnée d’une
déclaration attestant que le titulaire ne se conforme pas aux conditions du marché parce qu’il a utilisé l’avance à
d’autres fins que la livraison des fournitures.

Toute demande et paiement au titre de la présente garantie est conditionnée à la réception par le Titulaire de
l’avance mentionnée plus haut dans son compte portant le numéro [insérer le numéro du compte bancaire] à [insérer
les nom et adresse de la banque].

La présente garantie expire au plus tard à la première des dates suivantes : sur réception d’une copie de [Insérer le
nom des documents établissant la livraison des fournitures conformément à l’INCOTERM applicable] ou le [insérer la
date] jour de [insérer le mois] 2 [insérer l’année].3 Toute demande de paiement doit être reçue à cette date au plus
tard.

La présente garantie est établie en conformité avec l’Acte Uniforme OHADA portant organisation des sûretés du 17
avril 1997 (JO OHADA n° 03 du 1er octobre 2007) dont les articles 29 et 30 sont respectivement relatifs aux règles de
formation de la lettre de garantie et à ses mentions obligatoires.

[Insérer le nom et la fonction de la personne habilitée à signer la garantie au nom de la banque]


[Insérer la signature]

3
Insérer la date de livraison prévue au calendrier initial de livraison. L’Autorité Contractante doit prendre en
compte le fait que, dans le cas d’une prorogation de la durée du marché, il devra demander au Garant de prolonger
la durée de la présente garantie. Une telle demande doit être faite par écrit avant la date d’expiration mentionnée
dans la garantie. Lorsqu’elle préparera la garantie, l’Autorité Contractante peut envisager d’ajouter ce qui suit à la
fin de l’avant-dernier paragraphe : « Sur demande écrite de l’Autorité Contractante formulée avant l’expiration de
la présente garantie, le Garant prolongera la durée de cette garantie pour une période ne dépassant pas [six mois]
[un an]. Une telle extension ne sera accordée qu’une fois. »

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Environnemental et culturel – BP V 95 Abidjan –Tél : (225) 27 20 33 27 29 / 27 20 33 18 00/ Fax: 27 20 33 25 26
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