Vous êtes sur la page 1sur 343

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

UNION – DISCIPLINE – TRAVAIL

MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DE
L’ENTRETIEN ROUTIER

UNITE SECTORIELLE D’EXECUTION DU PROJET


-----------------------
PROJET D’APPUI AU PROGRAMME SOCIAL DU GOUVERNEMENT
(PA-PSGOUV) P-CI-A00-011
VOLET « PISTES RURALES »
-------------------
AGENCE DE GESTION DES ROUTES

PROJET MULTISECTORIEL D’APPUI AU PROGRAMME


SOCIAL DU GOUVERNEMENT

TRAVAUX DE CONSTRUCTION D’OUVRAGES


HYDRAULIQUES EN COTE D’IVOIRE
LOT 17 à LOT 30

FINANCEMENT : FONDS D’ENTRETIEN ROUTIER

DOSSIER D’APPEL D’OFFRES NATIONAL

AAO N° T 1083 / 2023

AOUT 2023
2

Préface
Ce dossier type d’appel d’offres pour la passation des marchés de travaux reflète les dispositions
de l’ordonnance n°2019-679 du 24 juillet 2019 portant Code des Marchés publics de Côte
d’Ivoire, adopté en vue de la transposition en Côte d’Ivoire de la Directive
N°04/2005/CM/UEMOA du 09 décembre 2005 portant procédure de passation, d’exécution et de
règlement des marchés publics et des délégations de service public dans l’UEMOA et la Directive
N°05/2005/CM/UEMOA portant contrôle et régulation des marchés publics et des délégations de
service public dans l’UEMOA en date du même jour.

Le présent dossier type est adapté du Dossier Standard Régional d’Acquisition pour la passation
des marchés publics de travaux préparé par l’UEMOA, qui s’inspire des documents types d’appel
d’offres de la Banque mondiale en la matière pour les pays de système de droit civil et emprunte
également aux modèles de la Banque africaine de développement (BAD) et des principes de
bonne gouvernance économique dont s’inspirent les directives communautaires de la commande
publique de l’UEMOA.

Afin de simplifier la préparation des Dossiers d'Appel d'offres pour un marché spécifique, le dossier
type d’appel d’offres regroupe les articles types à ne pas modifier et qui sont inclus dans la Section I,
Instructions aux candidats, et dans la Section V, Cahier des Clauses Administratives Générales. Les
renseignements et articles spécifiques à chaque marché doivent être précisés dans la Section II,
Données Particulières de l'Appel d'Offres (DPAO); la Section IV, Cahier des clauses techniques et
plans; Section VI, Cahier des Clauses Administratives Particulières. Des documents modèles sont
présentés dans la Section III, Formulaires de soumission, et dans la Section VII, Formulaires de
marché.

Les instructions générales ci-après doivent être respectées lors de l'utilisation du présent dossier type.
Les notes de la Section VII, Formulaires de marché, doivent être conservées dans le Dossier d’Appel
d’Offres final puisqu'elles sont utiles aux candidats.

a) Les détails spécifiques, tels que le nom de l’« Autorité contractante »1et l'adresse à laquelle
doivent être envoyées les offres doivent figurer dans l'Avis d'Appel d'Offres, les Données
Particulières de l'Appel d'offres, et le Cahier des Clauses Administratives Particulières.

b) Les modifications éventuelles aux Instructions aux candidats et au Cahier des Clauses
Administratives Générales doivent être incluses respectivement dans les Données
particulières de l'Appel d'offres et dans le Cahier des Clauses Administratives Particulières.

1
Désigne la personne morale de droit public ou de droit privé ou l’entité visée à l’article 2 du Code des Marchés
publics, signataire d’un marché public. L’Autorité contractante est en général le Maître d’Ouvrage ou le Maître
d’Ouvrage délégué.
3

c) Le Cahier des Clauses Administratives Particulières comprend, à titre d'exemple, des


dispositions que l’autorité contractante doit rédiger pour chaque marché spécifique.

d) Les modèles présentés dans la Section VII doivent être complétés par le Candidat ou
l'Attributaire; les notes de bas de page de ces formulaires doivent être conservées dans le
dossier final car elles contiennent des instructions à l'intention du Candidat ou de
l'Attributaire.

e) Le dossier type prévoit la possibilité pour le Candidat de présenter dans son offre des
variantes dans le cadre des dispositions permises dans les Instructions aux candidats. Il est toutefois
recommandé que le Maître d’ouvrage limite les variantes à des aspects bien spécifiques des travaux
ou des ouvrages. En tout état de cause, les modalités de mise en œuvre des variantes doivent être
conformes à l’article 70.2 du Code des marchés publics.
4

INFORMATIONS POUR INSCRIPTION AU SIGOMAP V2

Dans le cadre du processus de dématérialisation des marchés publics, les


entreprises prenant part à cet appel d’offres sont invitées à s’inscrire dans la
version 2 du Système Intégré de Gestion des Opérations de Marchés
Publics (SIGOMAP V2) sur le lien suivant : www.sigomap.gouv.ci
La liste des documents requis est la suivante :
▪ Pièce d’identité du chef d’entreprise
▪ Pièce d’identité du mandataire
▪ Autorisation de l’employeur pour la création du compte
(le modèle d’autorisation de l’employeur est téléchargeable
sur la page de dépôt des pièces justificatives)

En cas de soucis joindre la DGMP


Téléphone : (+225) 27 22 55 88 88
E-mail : sigomap@marchespublics.gouv.ci
5

FICHE D’INFORMATIONS GENERALES

Autorité contractante : l’Unité Sectorielle d’Exécution du PA-PSGouv volet « Pistes Rurales


» en abrégé USEP Entretien Routier pour le compte du Ministère de l’Equipement et de
l’Entretien Routier
1. Source de financement : Fonds d’Entretien Routier
2. Objet de l’appel d’offres : travaux de construction d’ouvrages hydrauliques en Côte
d’Ivoire _ Lot 17 à Lot 30
3. Imputation budgétaire : (insérer la destination et la ligne ou l’article ou le compte
budgétaire) Exercice budgétaire 2023
4. Type de marché : Marché à prix unitaires
5. Mode de passation : Appel d’offres ouvert
6. Le présent appel d’offres est composé de quatorze (14) lots.
7. Réservation du ou des lot(s) aux Petites et Moyennes Entreprises (PME)locales
(conformément au Plan de Passation des Marchés (PPM) validé).

Lot (s) Désignation du lot Part réservée aux PME locales


Lot 17 Construction de six (06) ouvrages hydrauliques Oui Non x
Lot 18 Construction de deux (02) ouvrages hydrauliques Oui Non x
Lot 19 Construction de huit (08) ouvrages hydrauliques Oui Non x
Lot 20 Construction de trois (03) ouvrages hydrauliques Oui Non x
Lot 21 Construction de six (06) ouvrages hydrauliques Oui Non x
Lot 22 Construction de huit (08) ouvrages hydrauliques Oui Non x
Lot 23 Construction de six (06) ouvrages hydrauliques Oui Non x
Lot 24 Construction de cinq (05) ouvrages hydrauliques Oui Non x
Lot 25 Construction de trois (03) ouvrages hydrauliques Oui Non x
Lot 26 Construction de quatre (04) ouvrages hydrauliques Oui Non x
Lot 27 Construction de trois (03) ouvrages hydrauliques Oui Non x
Lot 28 Construction de trois (03) ouvrages hydrauliques Oui Non x
Lot 29 Construction de six (06) ouvrages hydrauliques Oui Non x
Lot 30 Construction de cinq (05) ouvrages hydrauliques Oui Non x
6

AVIS D’APPEL D’OFFRES (AAO)


7

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE


UNION – DISCIPLINE – TRAVAIL
MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DE
L’ENTRETIEN ROUTIER
UNITE SECTORIELLE D’EXECUTION DU PROJET
-----------------------
PROJET D’APPUI AU PROGRAMME SOCIAL DU GOUVERNEMENT
(PA-PSGOUV) P-CI-A00-011
VOLET « PISTES RURALES »
-------------------

Avis d’Appel d’offres (AA0)


AAO N°T 1083 /2023
1. Le Ministère de l’Equipement et de l’Entretien Routier à travers l’Unité Sectorielle
d’Exécution du PA-PSGouv volet « Pistes Rurales » en abrégé USEP Entretien Routier dans le
cadre de son budget d’investissements routiers a reçu du Fonds d’Entretien Routier (FER) des
fonds, afin de financer une partie du Projet multisectoriel d’appui au Programme Social du
Gouvernement, et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au
titre des marchés des travaux de construction d’ouvrages hydrauliques (dalots) en Côte d’Ivoire.
2. Les travaux objet du présent appel d’offres sont subdivisés en quatorze (14) lots comme
suit :
Ouvrage à construire
NUM_OU Délai
Lot Région Département Itinéraire PK Type (Dalots Longueur
V (jours)
et Buses) (m)
TONKPI BIANKOUMA TB 313 BLAPLEU - ZOCOMA 2 3 x 5,00 x 4,00 9
TONKPI BIANKOUMA TB 320 BLAPLEU - ZOCOMA 4,2 2 x 3,00 x 2,00 7,5
TONKPI BIANKOUMA TB 330 BLAPLEU - ZOCOMA 8,3 3 x 5,00 x 4,00 9
Lot 17 360
TONKPI BIANKOUMA TB 331 BLAPLEU - ZOCOMA 9,7 3 x 4,00 x 3,00 7,5
TONKPI BIANKOUMA TB 335 BLAPLEU - ZOCOMA 11,3 2 x 4,00 x 3,00 7,5
TONKPI BIANKOUMA TB 337 BLAPLEU - ZOCOMA 12,6 2 x 3,00 x 3,00 7,5
TONKPI BIANKOUMA TB 231 GAN 1 -KPATA 2,2 3 x 4,00 x 3,00 7,5
Lot 18 180
TONKPI BIANKOUMA TB 12 BIANKOUMA - KABAKOUMA - GBABLASSO 0,2 3 x 5,00 x 4,00 9
KABADOUGOU ODIENNE KO 307 GBANHANLA-RIVIERE KOUROUKÊLÊ 9,2 2 x 2,00 x 2,00 7,5
KABADOUGOU MADINANI KM 253 SEGUELON - MADINANI 9,7 2 x 2,00 x 2,00 7,5
KABADOUGOU MADINANI KM 251 SEGUELON - MADINANI 11,4 1 x 3,00 x 2,00 7,5
KABADOUGOU MADINANI KM 249 SEGUELON - MADINANI 13,5 1 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 19 300
KABADOUGOU MADINANI KM 248 SEGUELON - MADINANI 20,2 3 x 3,00 x 3,00 7,5
KABADOUGOU MADINANI KM 915 SEGUELON - MADINANI 32,7 2 x 2,00 x 2,00 7,5
KABADOUGOU MADINANI KM 235 SEGUELON - MADINANI 35,8 1 x 2,00 x 2,00 7,5
KABADOUGOU MADINANI KM 916 SEGUELON - MADINANI 37 2 x 2,00 x 2,00 7,5
PORO SINEMANTIALI PS 32 SINEMANTIALI-KOMBORODOUGOU 1,9 2 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 20 PORO KORHOGO PK 59 KORHOGO-SIRASSO-GAMA 10,1 2 x 3,00 x 3,00 7,5 180
PORO KORHOGO PK 61 KORHOGO-SIRASSO-GAMA 11,3 3 x 4,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 74 KORHOGO-SIRASSO-GAMA 24 2 x 3,00 x 3,00 7,5
Lot 21 PORO KORHOGO PK 75 KORHOGO-SIRASSO-GAMA 26 2 x 3,00 x 3,00 7,5 300
PORO KORHOGO PK 76 KORHOGO-SIRASSO-GAMA 27,7 2 x 4,00 x 3,00 7,5
8

Ouvrage à construire
NUM_OU Délai
Lot Région Département Itinéraire PK Type (Dalots Longueur
V (jours)
et Buses) (m)
PORO KORHOGO PK 80 KORHOGO-SIRASSO-GAMA 32,6 2 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 85 KORHOGO-SIRASSO-GAMA 46,5 2 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 678 DAGBA-KADJOA 0,4 2 x 4,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 09 DIKODOUGOU-GUIEMBE 20,6 1 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 630 DIKODOUGOU - DALANGBO 1,5 1 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 635 DIKODOUGOU - DALANGBO 7 1 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK1 DIKODOUGOU - DALANGBO 11,5 2 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 22 300
PORO KORHOGO PK 644 DIKODOUGOU - DALANGBO 17,3 2 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 638 DIKODOUGOU - DALANGBO 2 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK2 KIEMOU-SIOLOKAHA 1,1 2 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 195 KIEMOU-SIOLOKAHA-LABELEKAHA 15,7 2 x 4,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 368 TARATO-NIOFOUN-N'GANON-TANGAFLA 27,1 2 x 2,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 370 N'GALON - KATIALI 2,2 2 x 3,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK3 N'GALON - KATIALI 7,5 1 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 23 270
PORO KORHOGO PK 377 N'GALON - KATIALI 14,9 2 x 2,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 378 N'GALON - KATIALI 16,7 2 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 1000 KATIALI-CARR, KATIALI 9 2 x 4,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 585 M'BENGUE-KANTARA 10,3 3 x 4,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 980 BOUGOU - NAMBIRA 5,2 2 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 24 PORO KORHOGO PK 208 KORHOGO-M'BENGUE 16,3 2 x 4,00 x 3,00 7,5 270
PORO KORHOGO PK 630 bis KONI - KRIGNAVOGO 6,7 2 x 4,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 271 TONGON-GBODONON 25 2 x 2,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 1309 BOUGOU-TOUMOUKRO 3,4 2 x 3,00 x 3,00 7,5
Lot 25 PORO KORHOGO PK 1308 BOUGOU-TOUMOUKRO 5,4 2 x 3,00 x 2,00 7,5 240
PORO KORHOGO PK 1306 BOUGOU-TOUMOUKRO 11,9 2 x 3,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 1630 KAFA-KASSINGBARAGA 0,4 2 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 5 KRIGNAVOGO-KONI 3,4 1 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 26 210
PORO KORHOGO PK 296 GBODONON-TONGON 5,1 2 x 4,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 286 GBODONON-TONGON 12,4 3 x 4,00 x 3,00 7,5
FERKESSEDOU
TCHOLOGO TF589 BOUGOU- TOUMOUKRO 24,7 2 x 4,00 x 3,00 7,5
GOU
FERKESSEDOU
Lot 27 TCHOLOGO TF1 TOUMOUKRO-NALEHO 0,7 2 x 3,00 x 2,00 7,5 270
GOU
OUANGOLODO
TCHOLOGO TO267 TOUMOUKRO-NIELLE 13,7 4 x 4,00 x 3,00 9
UGOU
OUANGOLODO
TCHOLOGO TF2 DIAWALA- KASSIONGO KOURA 2 2 x 3,00 x 2,00 7,5
UGOU
OUANGOLODO
Lot 28 TCHOLOGO TO319 DIAWALA- KASSIONGO KOURA 5,6 2 x 3,00 x 2,00 7,5 180
UGOU
OUANGOLODO
TCHOLOGO TO272 DIAWALA- KASSIONGO KOURA -NIELLE 16 3 x 3,00 x 3,00 7,5
UGOU
KANAKONO - LIMITE DEPARTEMENT
BAGOUE TENGRELA BT105 5,7 2 x 4,00 x 3,00 7,5
KOROGHO
BAGOUE TENGRELA BT247 BLESSEGUE - SANAHOULE 7,5 1 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 29 BAGOUE TENGRELA BT 919 BOLOUA-KANAKONO 12,2 2 x 2,00 x 2,00 7,5 240
BAGOUE TENGRELA BT 920 TENGRELA - LIMITE TENGRELA/ ODIENNE 4,3 1 x 3,00 x 2,00 7,5
BAGOUE TENGRELA BT 921 TENGRELA - LIMITE TENGRELA/ ODIENNE 4,8 2 x 2,00 x 2,00 7,5
BAGOUE TENGRELA BT275 TENGRELA - LIMITE TENGRELA/ ODIENNE 6 2 x 4,00 x 2,00 7,5
BAGOUE KOUTO BK 922 KOUTO -KASSERE 2,5 2 x 2,00 x 2,00 7,5
BAGOUE KOUTO BK46 KOUTO -KASSERE 20,5 1 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 30 BAGOUE BOUNDIALI BB 926 BOUNDIALI-SISSEDOUGOU 3,5 1 x 2,00 x 2,00 7,5 180
BAGOUE BOUNDIALI BT923 TOUMBOL-BAYA 3,8 1 x 2,00 x 1,50 7,5
BAGOUE BOUNDIALI BB66 BAYA - TIORO 0,6 3 x 3,00 x 3,00 7,5

Les marchés issus du présent appel d’offres seront passés sur prix unitaires.

3. L’Unité Sectorielle d’Exécution du PA-PSGouv volet « Pistes Rurales » en abrégé USEP


Entretien Routier, sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant
9

aux qualifications requises pour réaliser les travaux de construction d’ouvrages hydrauliques en
Côte d’Ivoire (Lots 17 à 30).

4. La passation des marchés sera conduite par Appel d’offres ouvert tel que défini dans le Code
des Marchés publics à l’article 56, et ouvert à tous les candidats éligibles.
Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de :
USEP ENTRETIEN ROUTIER
Sise Abidjan Cocody 8ème tranche, Immeuble « DABAH » rez-de-chaussée, Appartement
A2 – BPV 04 ABIDJAN _ TEL : (225) 27 22 49 14 80

Personne à contacter : Mme MANOU Emmanuelle Epouse N’GUESSAN, Cheffe de l’USEP


Entretien Routier.
E-mail : usepmeer@gmail.com ; copie à lucbressou@gmail.com

et prendre connaissance des documents d’appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-dessus de 8


heures 00 minute à 16 heures 00 minute Temps Universel, tous les jours ouvrables.

5. Les exigences en matière de qualifications sont :

➢ Disposer de ressources financières suffisantes sous forme de liquidités (attestation de solde


datant de moins de 30 jours à la date limite de dépôt des plis) et/ou de facilités de crédit
bancaire (attestation de ligne de crédit) net de tout autre engagement contractuel et à
l’exclusion de tout paiement d’avance qui pourrait être fait dans le cadre du Marché, tel
que spécifié au point 3.3 de la section III des critères d’évaluation et de qualification

➢ Avoir effectivement exécuté en tant qu’entrepreneur, ensemblier, membre de groupement


ou sous-traitant, au cours des cinq (5) dernières années (jusqu’à la date limite de dépôt des
offres) des travaux routiers tels que spécifié au point 4 de la section III des critères
d’évaluation et de qualification.
➢ Disposer du personnel requis et du matériel nécessaire tels que spécifiés aux points 5 et 6
de la Section III des critères d’évaluation et de qualification.

6. Les candidats intéressés par cet appel d’offres peuvent consulter gratuitement ou retirer le
Dossier d’Appel d’Offres contre un paiement non remboursable de cinquante mille (50 000)
Francs CFA à l’adresse mentionnée ci-dessus de 8 heures 00 minute à 12 heures 00 minute et
de 14 heures 00 minute à 16 heures 00 minute Temps Universel. La méthode de paiement sera
en espèces.

7. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-dessous indiquée au plus tard le 22 septembre
2023 à 10 heures 00 minute temps universel, accompagnée de la version électronique (sur clé
USB) du Bordereau des Prix Unitaires (BPU) et du devis quantitatif et estimatif (DQE)
(fichier en Excel). Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes
10

en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-dessous indiquée, le 22


septembre 2023 à 10 heures 30 minutes Temps Universel.
USEP ENTRETIEN ROUTIER
Sise Abidjan Cocody 8ème tranche, Immeuble « DABAH » rez-de-chaussée
BPV 04 ABIDJAN – Salle de réunions.

8. Le présent appel d’offres est dispensé de la production de g provisoire conformément à


l’article 4 du décret n°2019-185 du 06 mars 2019 relatif aux marchés publics passés dans le
cadre de la mise en œuvre du programme social du gouvernement.
9. Les soumissionnaires resteront engagés par leur offre pendant un délai de cent vingt (120)
jours à compter de la date limite de dépôt des offres.
10. Dès la validation de la décision d’attribution du (ou des) marché(s), l'autorité contractante
publiera dans le Bulletin Officiel des Marchés Publics et par voie d'affichage dans ses locaux, la
décision d'attribution et tiendra à la disposition des soumissionnaires, le rapport d'analyse de la
commission de jugement des offres, ayant guidé ladite attribution à l’adresse ci-dessous indiquée.
USEP ENTRETIEN ROUTIER, Cocody 8ème tranche, Immeuble « DABAH » rez-de-chaussée –
Boite postale : BP V6 Abidjan – Email : usepmeer@gmail.com, copie à lucbressou@gmail.com – :
Tél : 27 22 49 14 80.

11. Les marchés issus du présent Appel d’offres seront soumis aux formalités de timbres
d’enregistrement et de redevance de régulation (0.5% du montant hors taxes) aux frais des
titulaires.
12. Le présent appel d’offres est soumis aux lois et règlements en vigueur en Côte d’Ivoire,
notamment à l’ordonnance n° 2019-679 du 24 juillet 2019 portant Code des Marchés Publics.
11

Sommaire
PREMIÈRE PARTIE –PROCÉDURES D’APPEL D’OFFRES

Section I. Instructions aux Candidats (IC)


Cette Section fournit aux candidats les informations utiles pour préparer leurs
soumissions. Elle comporte aussi des renseignements sur la soumission, l’ouverture
des plis et l’évaluation des offres, et sur l’attribution des marchés. Les dispositions
figurant dans cette Section I ne doivent pas être modifiées.
Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres (DPAO)
Cette Section énonce les dispositions propres à chaque passation de marché, qui
complètent les informations ou conditions figurant à la Section I, Instructions aux
Candidats.
Section III. Critères d’évaluation et de qualification

Cette Section contient tous les facteurs, méthodes et critères que l’Autorité
contractante utilisera pour s’assurer qu’un candidat possède les qualifications
requises. Le Candidat fournira tous les renseignements demandés dans les
formulaires joints à la Section IV, Formulaires de soumission.

Section IV. Formulaires de soumission


Cette Section contient les modèles des formulaires que les candidats devront
utiliser pour préparer leur offre : (i) le formulaire d’offre et ses annexes, (ii) le
bordereau des prix et de détail quantitatif et estimatif, (iii) les formulaires de
proposition techniques, (iv) les formulaires de qualification, et (v) le modèle de
cautionnement provisoire et les modèles d’avis d’appel d’offres, selon la méthode
d’appel d’offres utilisée : AO non précédé de présélection, AO après présélection,
ou AO restreint, respectivement.

Section V. Pays éligibles


Cette Section contient les principes régissant l’éligibilité des pays pouvant
participer aux appels d’offres lancés par la Côte d’Ivoire.

DEUXIÈME PARTIE – SPECIFICATIONS DES TRAVAUX

Section VI. Cahier des Clauses techniques et plans


Dans cette Section figurent les Spécifications techniques, et les plans décrivant les
travaux devant être réalisés.
12

TROISIÈME PARTIE – MARCHÉ

Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG)


Cette Section contient les dispositions générales applicables à tous les marchés. La
formulation des clauses de cette Section ne doit pas être modifiée.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP)

Cette Section énonce les clauses propres à chaque marché, et modifie ou complète
la Section V, Cahier des Clauses Administratives Générales.

Section IX. Formulaires du Marché


Cette Section contient le modèle de Lettre de notification d’attribution et le
modèle d’Acte d’Engagement qui, une fois rempli, incorpore toutes corrections ou
modifications à l’offre acceptée en rapport avec les modifications permises par les
Instructions aux candidats, le Cahier des Clauses Administrative Générales, et le
Cahier des Clauses Administratives Particulières.
Les formulaires de cautionnement définitif et de garantie de remboursement
d’avance, le cas échéant, seront remplis uniquement par le Soumissionnaire retenu
après l’attribution du marché.
DOSSIER D’APPEL D’OFFRES
Émis-le : 22 août 2023

TRAVAUX DE CONSTRUCTION D’OUVRAGES HYDRAULIQUES EN COTE D’IVOIRE


LOT 17 à LOT 30

Appel d’Offres No T 1083 /2023

Autorité contractante : L’UNITE SECTORIELLE D’EXECUTION


DU PA-PSGOUV VOLET « PISTES
RURALES » en abrégé ‘USEP ENTRETIEN
ROUTIER’ POUR LE COMPTE DU
MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DE
L’ENTRETIEN ROUTIER

Maître d’ouvrage délégué : AGENCE DE GESTION DES ROUTES


(AGEROUTE)

AOUT 2023
Table des matières

PREMIÈRE PARTIE - Procédures d’appel d’offres ............................................................1

Section I. Instructions aux Candidats .........................................................................................2

Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres ...............................................................28

Section IV. Formulaires de soumission .....................................................................................50

Section V. Pays éligibles .........................................................................................................136

DEUXIÈME PARTIE - Spécification des Travaux ...........................................................137

Section VI. Cahier des Clauses techniques et plans .................................................................138

TROISIÈME PARTIE - MARCHE .........................................................................................265

Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales ....................................................266

Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières ...............................................312

Section IX. Formulaires de marchés ........................................................................................323


1

PREMIÈRE PARTIE - Procédures


d’appel d’offres
2

Section I. Instructions aux Candidats


Table des articles
A. Généralités .........................................................................................................................4
1. Objet du marché............................................................................................................................. 4
2. Origine des fonds............................................................................................................................ 4
3. Sanction des fautes commises dans la passation et l’exécution des marchés ................................ 4
4. Conditions à remplir pour participer à la procédure d’appel d’offres ............................................. 6
5 Qualification des candidats ............................................................................................................ 7

B. Contenu du Dossier d’appel d’offres .......................................................................................8


6 Sections du Dossier d’Appel d’Offres.............................................................................................. 8
7 Éclaircissements apportés au Dossier d’Appel d’Offres, visite du site et réunion préparatoire ...... 9
8 Modifications apportées au Dossier d’Appel d’Offres .................................................................. 10

C. Préparation des offres ....................................................................................................10


9 Frais de soumission ...................................................................................................................... 10
10 Langue de l’offre........................................................................................................................... 10
11 Documents constitutifs de l’offre ................................................................................................. 11
12 Lettre de soumission de l’offre et bordereaux des prix ................................................................ 12
13 Variantes ...................................................................................................................................... 12
14 Prix de l’offre et rabais ................................................................................................................. 12
15 Monnaie de l’offre........................................................................................................................ 13
16 Documents attestant que le candidat est admis à concourir ........................................................ 13
17 Documents constituant la proposition technique ........................................................................ 13
18 Documents attestant des qualifications du candidat.................................................................... 14
19 Période de validité des offres ....................................................................................................... 14
20 Cautionnement provisoire ............................................................................................................ 14
21 Forme et signature de l’offre ........................................................................................................ 15

D. Remise des Offres et Ouverture des plis ...............................................................................16


22 Cachetage et marquage des offres ............................................................................................... 16
23 Date et heure limite de remise des offres .................................................................................... 17
3

24 Offres hors délai ........................................................................................................................... 17


25 Retrait, substitution et modification des offres ............................................................................ 18
26 Ouverture des plis ........................................................................................................................ 18

E. Évaluation et comparaison des offres ...................................................................................19


27 Confidentialité.............................................................................................................................. 19
28 Éclaircissements concernant les Offres......................................................................................... 20
29 Divergences, réserves ou omissions ............................................................................................. 20
30 Conformité des offres................................................................................................................... 20
31 Non-conformité, erreurs et omissions .......................................................................................... 21
32 Conversion en une seule monnaie................................................................................................ 22
33 Examen préliminaire des offres .................................................................................................... 22
34 Évaluation des Offres ................................................................................................................... 22
35 Marge de préférence .................................................................................................................... 24
36 Sous-traitants ............................................................................................................................... 24
37 Comparaison des offres ................................................................................................................ 24
38 Qualification du Soumissionnaire ................................................................................................. 24
39 Droit de l’Autorité contractante d’accepter l’une quelconque des offres et de rejeter une ou
toutes les offres ................................................................................................................................ 25

F. Attribution du marché ....................................................................................................25


40 Critères d’attribution.................................................................................................................... 25
41 Notification de l’attribution du Marché ....................................................................................... 25
43 Signature du marché .................................................................................................................... 26
44 Notification de l’approbation du Marché ..................................................................................... 26
45 Cautionnement définitif ............................................................................................................... 26
46 Recours......................................................................................................................................... 27
4

Section I. Instructions aux Candidats


A. Généralités
1. Objet du 1.1 A l’appui de l’avis d’appel d’offres indiqué dans les Données
marché Particulières de l’Appel d’Offres (DPAO), l’Autorité contractante,
tel qu’indiqué dans les DPAO, publie le présent Dossier d’appel
d’offres en vue de la réalisation des travaux spécifiés à la Section
IV, Cahier des Clauses techniques et plans. Le nom, le numéro
d’identification et le nombre de lots faisant l’objet de l’Appel
d’Offres (AO) figurent dans les DPAO.

1.2 Tout au long du présent Dossier d’appel d’offres :

a) Le terme « par écrit » signifie communiqué sous forme écrite


avec accusé de réception ;
b) Si le contexte l’exige, le singulier désigne le pluriel, et vice
versa ;
c) Le terme « jour » désigne un jour calendaire; sauf indication
contraire, les délais sont exprimés en jours francs, à savoir en
nombre de jours entiers, sans inclure dans le délai le jour de
son point de départ, ni le dernier jour ;
d) Le terme « Autorité contractante » désigne également le Maître
d’Ouvrage, le Maître d’Ouvrage délégué ou le Maître
d’œuvre, le cas échéant.
2. Origine des L’origine des fonds budgétisés pour le financement du Marché
fonds faisant l’objet du présent appel d’offres est indiquée dans les
DPAO.

3. Sanction des 3.1 La République de Côte d’Ivoire exige des candidats, des
fautes commises dans soumissionnaires et des titulaires de ses marchés publics, qu’ils
la passation et respectent les règles d’éthique professionnelle les plus strictes
l’exécution des durant la passation et l’exécution de ces marchés. Conformément à
marchés l’arrêté portant modalités d’application des sanctions aux
violations de la réglementation des marchés publics, des
sanctions peuvent être prononcées par la Cellule Recours et
Sanctions de l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés
Publics (ANRMP) à l'égard des candidats, soumissionnaires,
attributaires et titulaires de marchés en cas de constatation
d’infractions aux règles de passation des marchés publics
commises par les intéressés. Est passible de telles sanctions le
candidat, le soumissionnaire, l’attributaire ou titulaire qui :
5

a) commet des inexactitudes délibérées. Les inexactitudes


délibérées dans les attestations ou justifications contenues
dans une offre entraînent l’élimination du soumissionnaire
de l’appel d’offres en cours, de même que l’annulation de
la décision d’attribution si celle-ci avait été déjà prise;

b) s’est livré à des pratiques frauduleuses. Ceci disqualifie tout


candidat ou soumissionnaire ayant fait une présentation
erronée des faits afin d’influer sur la passation ou
l’exécution d’un marché ;

c) Procède à des pratiques de collusion entre soumissionnaires


afin d’établir les prix des offres à des niveaux artificiels et
non concurrentiels et de priver l’autorité contractante des
avantages d’une concurrence libre et ouverte ;

d) fait recours à la surfacturation et/ou à la fausse facturation ;


Sous-traite au-delà du plafond fixé par la réglementation.

e) s’est livré à des actes de corruption. Ceci disqualifie tout


candidat qui se livre à toute tentative pour influer sur
l’évaluation des offres ou sur les décisions d’attribution, y
compris en proposant des présents, ou tout autre avantage ;

3.2 Les infractions commises sont constatées par l’Autorité Nationale


de Régulation des Marchés Publics (l’ANRMP) qui diligente
toutes enquêtes nécessaires et saisit toutes autorités compétentes.
Sans préjudice de sanctions pénales encourues et d'actions en
réparation du préjudice subi par l'autorité contractante, les
sanctions suivantes peuvent être prononcées, et, selon le cas, de
façon cumulative :

(a) confiscation des garanties constituées par le contrevenant


dans le cadre des procédures de passation de marchés
auxquelles il a participé ;

(b) exclusion du droit à concourir pour l'obtention de marchés


publics, pour une durée déterminée en fonction de la gravité
de la faute commise. Cette sanction peut être étendue à toute
entreprise qui possède la majorité du capital de l’entreprise
contrevenante, ou dont l’entreprise contrevenante possède la
majorité du capital, en cas de collusion prouvée.

Lorsque les infractions commises sont établies après


l'attribution d'un marché, la sanction prononcée peut être
assortie de l’établissement d’une régie, suivie, s’il y a lieu, de
la résiliation du marché aux frais et risques du
6

titulaire sanctionné.

Le contrevenant dispose d'un recours devant les tribunaux à


compétence administrative à l'encontre des décisions de
l’ANRMP. Ce recours n'est pas suspensif. Le contrevenant
dispose également d’un recours devant la Chambre
Administrative de la Cour Suprême à l’encontre des
décisions de l’ANRMP. Ce recours n’est pas suspensif.

4. Conditions à 4.1 Si le présent appel d’offres a été précédé d’une pré-


remplir pour qualification, tel que renseigné dans les DPAO, seuls les candidats
participer à qui se sont vus notifier qu’ils étaient pré-qualifiés sont autorisés à
la procédure soumissionner ; dans le cas contraire, les candidats doivent remplir
d’appel les conditions de qualification en application de la Clause 5 ci-
d’offres après. Les candidats peuvent être des personnes physiques, des
personnes morales ou toute combinaison entre elles et ayant conclu un
accord de groupement solidaire ou conjoint. En cas de groupement
solidaire, toutes les parties membres sont solidairement responsables.
En cas de groupement conjoint, chaque membre est responsable du ou
des lots qui sont susceptibles de lui être attribués. Il doit être désigné
dans tout groupement solidaire ou conjoint un mandataire chargé de
représenter l’ensemble des membres du groupement vis-à-vis de
l’autorité contractante et d’assurer la coordination des prestations des
membres du groupement. Les candidats doivent fournir tout
document que l’Autorité contractante peut raisonnablement exiger,
établissant à la satisfaction de l’Autorité contractante qu’ils
continuent d’être admis à concourir.

4.2 Ne sont pas admises à concourir, les personnes physiques ou


morales :

a) qui sont en état de faillite personnelle, de cessation d’activités,


ou qui sont soumises à une procédure collective d’apurement
du passif telle que le redressement judiciaire, la liquidation
des biens ou toute autre procédure assimilée, sauf si elles
justifient avoir été autorisées en justice à poursuivre leurs
activités;

b) qui auront été reconnues coupables d’infraction à la


réglementation des marchés publics ou qui auront été exclues
des procédures de passation des marchés par une décision de
justice devenue définitive en matière pénale, fiscale, ou
sociale ou par une décision de l’Autorité Nationale de
Régulation des Marchés Publics ;

c) qui sont sous sanction de résiliation avec faute. Pour ce qui


7

concerne les personnes morales, l’exclusion restera valable


pour toute nouvelle personne morale ayant les mêmes
dirigeants sociaux ou les mêmes actionnaires majoritaires que
ceux de la personne morale précédemment sanctionnée.

d) qui se trouvent en situation de conflit d’intérêt, notamment (i)


les entreprises dans lesquelles les représentants de l’autorité
contractante, de la Structure administrative chargée des
marchés publics, de la cellule de passation des marchés , les
membres de la Commission d’Ouverture des plis et de
Jugement des Offres, le maître d’ouvrage délégué ou le maître
d’œuvre possèdent des intérêts financiers ou personnels de
nature à compromettre la transparence des procédures de
passation des marchés publics ; ou (ii) les entreprises affiliées
aux consultants ayant contribué à préparer tout ou partie du
Dossier d’Appel d’Offres.

4.3 Les dispositions ci-dessus sont également applicables aux membres


de groupement et aux sous-traitants.

a) Un candidat ne peut se trouver en situation de conflit d’intérêt. Tout


candidat se trouvant dans une situation de conflit d’intérêt sera
disqualifié. Un candidat (y compris tous les membres d’un
groupement d’entreprises et tous les sous-traitants du candidat) sera
considéré comme étant en situation de conflit d’intérêt s’il :

b) est associé ou a été associé dans le passé, à une entreprise (ou à


une filiale de cette entreprise) qui a fourni des services de
consultant pour la conception, la préparation des prescriptions
techniques et autres documents utilisés dans le cadre des
marchés passés au titre du présent appel d’offres ; ou
a) présente plus d’une offre dans le cadre du présent appel d’offres, à
l’exception des offres variantes autorisées selon la clause 13 des IC,
le cas échéant ; cependant, ceci ne fait pas obstacle à la participation
de sous-traitants dans plus d’une offre. Un candidat qui présente
plusieurs offres ou qui participe à plusieurs offres (à l’exception des
variantes présentées en vertu de la Clause 13 des IC) provoquera la
disqualification de toutes les offres auxquelles il aura participé ; ou
b) S’il est affilié à une firme ou entité que l’Autorité contractante a
recruté, ou envisage de recruter, pour participer au contrôle de
travaux dans le cadre du marché.
5. Qualification Les candidats doivent remplir les conditions de qualification, en
des candidats termes de moyens matériels, humains et financiers, ou
d’expérience acquise dans la réalisation d’activités analogues à
8

celle faisant l’objet du marché, tel que renseigné dans les DPAO.

B. Contenu du Dossier d’appel d’offres

6. Sections du 6.1 Le Dossier d’Appel d’Offres comprend toutes les Sections dont la
Dossier d’Appel liste figure ci-après. Il doit être interprété à la lumière de tout
d’Offres additif éventuellement émis conformément à la clause 8 des IC.

PREMIÈRE PARTIE : Procédures d’appel d’offres

• Section 0. Avis d’appel d’offres


• Section I. Instructions aux Candidats (IC)
Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres
(DPAO)
• Section III. Critères d’évaluation et de qualification
• Section IV. Formulaires de soumission
DEUXIÈME PARTIE : Spécification des travaux
• Section V. Cahier des Clauses techniques et plans
TROISIÈME PARTIE : Marché

• Section VI. Cahier des Clauses Administratives


Générales (CCAG)
Section VII. Cahier des Clauses Administratives
Particulières (CCAP)
• Section VIII. Formulaires du marché
9

6.2 Le candidat doit avoir obtenu le Dossier d’appel d’offres, y compris


tout additif, de l’Autorité contractante ou d’un agent autorisé par
elle, conformément aux dispositions de l’Avis d’appel d’offres.

6.3 Le Candidat doit examiner l’ensemble des instructions, formulaires,


conditions et spécifications figurant dans le Dossier d’appel
d’offres. Il lui appartient de fournir tous les renseignements et
documents demandés dans le Dossier d’appel d’offres. Toute
carence à cet égard peut entraîner le rejet de son offre.
7. Éclaircissements 7.1 Un candidat éventuel désirant des éclaircissements sur les documents
apportés au contactera l’Autorité contractante, par écrit, à l’adresse de
Dossier d’Appel
d’Offres, visite du l’Autorité contractante indiquée dans les DPAO ou soumettra ses
site et réunion requêtes durant la réunion préparatoire éventuellement prévue
préparatoire selon les dispositions de la clause 7.4 des IC. L’Autorité
contractante répondra par écrit, au plus tard dix (10) jours
ouvrables avant la date limite de dépôt des offres, à toute demande
d’éclaircissements reçue au plus tard quatorze (14) jours ouvrables
avant la date limite de dépôt des offres. Il adressera une copie de sa
réponse (indiquant la question posée mais sans mention de
l’origine) à tous les candidats éventuels qui auront obtenu le
Dossier d’appel d’offres conformément aux dispositions de la
clause 6.2 des IC. Au cas où l’Autorité contractante jugerait
nécessaire de modifier le Dossier d’appel d’offres suite aux
éclaircissements demandés, il le fera conformément à la procédure
stipulée aux clauses8 et 23.2 des IC.

7.2 Il est conseillé au Candidat de visiter et d’inspecter le site des


travaux et ses environs et d’obtenir par lui-même, et sous sa propre
responsabilité, tous les renseignements qui peuvent être nécessaires
pour la préparation de l’offre et la signature d’un marché pour
l’exécution des Travaux. Les coûts liés à la visite du site sont à la
seule charge du Candidat.

7.3 Sauf cas de visite obligatoire, requise par elle-même, l’Autorité


contractante autorisera le Candidat et ses employés ou agents à
pénétrer dans ses locaux et sur ses terrains aux fins de ladite visite,
mais seulement à la condition expresse que le Candidat, ses
employés et agents dégagent l’Autorité contractante, ses employés
et agents, de toute responsabilité pouvant en résulter et les
indemnisent si nécessaire, et qu’ils demeurent responsables des
accidents mortels ou corporels, des pertes ou dommages matériels,
coûts et frais encourus du fait de cette visite.

7.4 Lorsque requis par les DPAO, le représentant que le Candidat aura
désigné est invité à assister à une réunion préparatoire qui se
tiendra aux lieux et date indiqués aux DPAO. L’objet de la réunion
10

est de clarifier tout point et répondre aux questions qui pourraient


être soulevées à ce stade.

7.5 Il est demandé au Candidat, autant que possible, de soumettre toute


question par écrit, de façon qu’elle parvienne à l’Autorité
contractante au moins une semaine avant la réunion préparatoire.

7.6 Le compte-rendu de la réunion, incluant le texte des questions


posées et des réponses données, y compris les réponses préparées
après la réunion, sera transmis sans délai à tous ceux qui ont
obtenu le dossier d’appel d’offres en conformité avec les
dispositions de la clause 6.3 des IC. Toute modification des
documents d’appel d’offres qui pourrait s’avérer nécessaire à
l’issue de la réunion préparatoire sera faite par l’Autorité
contractante en publiant un additif conformément aux dispositions
de la clause 8 des IC, et non par le biais du compte-rendu de la
réunion préparatoire.

7.7 Le fait qu’un candidat n’assiste pas à la réunion préparatoire à


l’établissement des offres, ne constituera pas un motif de
disqualification.

8. Modifications 8.1 L’Autorité contractante peut, au plus tard dix (10) jours ouvrables
apportées au avant la date limite de remise des offres, modifier le Dossier
Dossier d’Appel d’appel d’offres en publiant un additif.
d’Offres
8.2 Tout additif émis sera considéré comme faisant partie intégrante du
Dossier d’appel d’offres et sera communiqué par écrit à tous ceux
qui ont obtenu le Dossier d’appel d’offres de l’Autorité
contractante en conformité avec les dispositions de la clause 6.3
des IC.

8.3 Afin de laisser aux candidats éventuels un délai raisonnable pour


prendre en compte l’additif dans la préparation de leurs offres,
l’Autorité contractante peut, à sa discrétion, reporter la date limite
de remise des offres conformément à la clause 23.2 des IC.

C. Préparation des offres


9. Frais de 9.1 Le candidat supportera tous les frais afférents à la préparation et à la
soumission présentation de son offre, et l’Autorité contractante n’est en aucun
cas responsable de ces frais ni tenu de les régler, quels que soient le
déroulement et l’issue de la procédure d’appel d’offres.

10. Langue de L’offre, ainsi que toute la correspondance et tous les documents
l’offre concernant la soumission, échangés entre le Candidat et l’Autorité
contractante seront rédigés dans la langue française. Les
documents complémentaires et les imprimés fournis par le
11

Candidat dans le cadre de la soumission peuvent être rédigés dans


une autre langue à condition d’être accompagnés d’une traduction
des passages pertinents dans la langue française qui fera foi.

11. Documents 11. 1 L’offre comprendra les documents suivants :


constitutifs de
l’offre a) La lettre de soumission de l’offre
b) le bordereau des prix unitaires et le détail quantitatif et
estimatif, remplis conformément aux dispositions des
clauses12 et 14 des IC ;
c) le cautionnement provisoire établi conformément aux
dispositions de la clause 20 des IC ;
d) des variantes, si leur présentation est autorisée,
conformément aux dispositions de la clause 13 des IC ;
e) la confirmation écrite habilitant le signataire de l’offre à
engager le Candidat, conformément aux dispositions de la
clause 21.2 des IC ;
f) les documents attestant, conformément aux dispositions de la
clause 16 des IC, que le Candidat est admis à concourir,
incluant le Formulaire de Renseignements sur le Candidat, et
le cas échéant, les Formulaires de Renseignements sur les
membres du groupement;
g) des pièces attestant, conformément aux dispositions de la
clause 18 des IC que le Candidat possède les qualifications
exigées pour exécuter le marché si son offre est retenue ;
h) la proposition technique, conformément aux dispositions de
la clause 17 des IC ;
i) des attestations justifiant de la régularité de la situation
fiscale et sociale du Candidat; cette disposition ne s’applique
qu’aux candidats ivoiriens ou ayant un établissement
d’activité en Côte d’Ivoire ; et
j) tout autre document stipulé dans les DPAO.
11.2 En sus des documents requis à la clause 11.1 des IC, l’offre
présentée par un groupement d’entreprises devra inclure une copie
de l’accord de groupement liant tous les membres du groupement
signée par tous les membres.
12

12. Lettre de 12.1 Le Candidat soumettra son offre en remplissant le formulaire fourni
soumission de à la Section III, Formulaires de soumission. Le formulaire de
l’offre et soumission de l’offre doit être utilisé tel quel et toute réserve ou
bordereaux des divergence majeure entraînera le rejet de l’offre. Toutes les
prix rubriques doivent être remplies de manière à fournir les
renseignements demandés.

12.2 Le Candidat présentera le bordereau des prix unitaires et le détail


quantitatif et estimatif à l’aide des formulaires figurant à la Section
III, Formulaires de soumission.

13. Variantes 13.1 Sauf indication contraire dans les DPAO, les variantes ne seront pas
prises en compte.

13.2 Lorsque les travaux peuvent être exécutés dans des délais
d’exécution variables, les DPAO préciseront ces délais, et
indiqueront la méthode retenue pour l’évaluation du délai
d’achèvement proposé par le Candidat à l’intérieur des délais
spécifiés. Les offres proposant des délais au-delà de ceux spécifiés
seront considérées comme non conformes.

13.3 Excepté dans le cas mentionné à la clause13.4 ci-dessous, les


candidats souhaitant offrir des variantes techniques de moindre
coût doivent d’abord chiffrer la solution de base de l’Autorité
contractante telle que décrite dans le Dossier d’appel d’offres, et
fournir en outre tous les renseignements dont l’Autorité
contractante a besoin pour procéder à l’évaluation complète de la
variante proposée, y compris les plans, notes de calcul,
spécifications techniques, sous détails de prix et méthodes de
construction proposées, et tous autres détails utiles. Le cas
échéant, seules les variantes techniques du Candidat ayant offert
l’offre conforme à la solution de base évaluée la moins disante
seront examinées.

13.4 Quand les candidats sont autorisés, dans les DPAO, à soumettre
directement des variantes techniques pour certaines parties des
travaux, ces parties de travaux doivent être décrites dans les
Cahiers des clauses techniques.

14. Prix de 14.1 Les prix et rabais indiqués par le Candidat dans le formulaire de
l’offre et rabais soumission, le bordereau des prix unitaires et le détail quantitatif et
estimatif seront conformes aux stipulations ci-après.

14.2 Le Candidat remplira les prix unitaires et totaux de tous les postes
du Bordereau de prix et du Détail quantitatif et estimatif. Les
postes pour lesquels le Candidat n’a pas indiqué de prix unitaires
ne feront l’objet d’aucun paiement par le Maître d’Ouvrage après
exécution et seront supposés couverts par d’autres prix du Détail
13

quantitatif et estimatif.

14.3 Le prix à indiquer sur le formulaire d’offre, conformément aux


dispositions de la clause 14.1 des IC, sera le prix total de l’Offre y
compris tout rabais éventuel.

14.4 Le Candidat indiquera tout rabais inconditionnel ou conditionnel et


la méthode d’application dudit rabais sur le formulaire d’offre
conformément aux dispositions de la clause 14.1 des IC.

14.5 À moins qu’il n’en soit stipulé autrement dans les DPAO et le
CCAP, les prix indiqués par le Candidat seront révisés durant
l’exécution du marché, conformément aux dispositions de l’Article
11.4 du CCAG. Le montant d'un marché à prix fermes, c’est-à-dire
non révisables, est actualisable pour tenir compte des variations de
coûts entre la date limite initiale de validité des offres et la date du
début de l’exécution du marché, en appliquant au montant d'origine
de l'offre la formule d'actualisation stipulée par le CCAP.
Toutefois, une telle actualisation ne peut jouer que s’il s’est écoulé
plus de trois mois entre la date d’établissement du prix et celle du
début de l’exécution des travaux.

14.6 Si la clause 1.1 indique que l’appel d’offres est lancé pour un
groupe de marchés (lots), les Candidats désirant offrir une
réduction de prix en cas d’attribution de plus d’un marché
spécifieront les réductions applicables à chaque groupe de lots ou à
chaque marché du groupe de lots. Les réductions de prix ou rabais
accordés seront proposés conformément à la clause 14.4 des IC, à
la condition toutefois que les offres pour tous les lots soient
soumises et ouvertes en même temps.

15 Monnaie de 15.1 Les prix seront indiqués en FCFA, sauf stipulation contraire
l’offre figurant dans les DPAO

15.2 Le soumissionnaire retenu ou l’attributaire pourra être tenu de


soumettre une décomposition des prix forfaitaires ou, le cas
échéant un sous-détail des prix unitaires conformément à l’Article
4.2 du CCAG.

16 Documents 16.1 Pour établir qu’il est admis à concourir en application des
attestant que le dispositions de la clause 4 des IC, le Candidat devra remplir la
candidat est lettre de soumission de l’offre (Section III, Formulaires types de
admis à soumission de l’offre).
concourir

17 Documents Le Candidat devra fournir une Proposition technique incluant un


constituant la programme des travaux et les méthodes d’exécution prévues, la
14

proposition liste du matériel, du personnel, le calendrier d’exécution et tous


technique autres renseignements demandés à la Section III- Proposition
technique. La Proposition technique devra inclure tous les détails
nécessaires pour établir que l’offre du Candidat est conforme aux
exigences des spécifications et du calendrier d’exécution des
travaux.

18 Documents Pour établir qu’il possède les qualifications exigées à la clause 5


attestant des des IC pour exécuter le marché, le Candidat fournira les pièces
qualifications justificatives demandées dans les formulaires figurant à la Section
du candidat III, Formulaires de soumission.

19 Période de 19.1 Les offres demeureront valables pendant la période spécifiée dans
validité des les DPAO après la date limite de soumission fixée par l’Autorité
offres contractante. Une offre valable pour une période plus courte sera
considérée comme non conforme et rejetée par l’Autorité
contractante.

19.2 Exceptionnellement, avant l’expiration de la période de validité des


offres, l’Autorité contractante peut demander aux candidats de
proroger la durée de validité de leur offre. La demande et les
réponses seront formulées par écrit. Si un cautionnement provisoire
est exigé en application de la clause 20 des IC, sa validité sera
prolongée pour une durée correspondante. Un candidat peut refuser
de proroger la validité de son offre sans perdre sa garantie de
soumission. Un candidat qui consent à cette prorogation ne se verra
pas demander de modifier son offre, ni ne sera autorisé à le faire,
sous réserve des dispositions de la clause14.5 des IC.

20 20.1 Sauf stipulation contraire dans les DPAO, le Candidat fournira un


Cautionnement cautionnement provisoire en garantie de l’engagement que
provisoire constitue son offre, qui fera partie intégrante de son offre, comme
spécifié dans les DPAO.

20.2 Le cautionnement provisoire devra :

a) au choix du soumissionnaire, être sous l’une des formes ci- après:


(i) une caution personnelle et solidaire, ou (ii) un dépôt d’espèce au
Trésor contre remise de lettre de consignation, ou (iii) un chèque de
banque;
b) provenir d’une banque, un établissement financier ou un tiers
agréé à cet effet par le ministre chargé des finances ;
c) dans le cas d’une caution personnelle et solidaire, être conforme
au formulaire de caution figurant à la Section III;
d) être payable immédiatement, sur demande écrite formulée par
l’Autorité contractante dans le cas où les conditions énumérées à la
15

clause 20.5 des IC sont évoquées ;


e) être soumise sous la forme d’un document original ; une copie ne
sera pas admise;
f) demeurer valide pendant trente jours (30) après l’expiration de la
durée de validité de l’offre, y compris si la durée de validité de
l’offre est prorogée selon les dispositions de la clause19.2 des IC.
20.3 Toute offre non accompagnée d’un cautionnement provisoire, selon
les dispositions de la clause 20.1 des IC, sera écartée par l’Autorité
contractante comme étant non conforme.

20.4 Les cautionnements provisoires des soumissionnaires non retenus


leur seront restitués le plus rapidement possible après que
l’Autorité contractante aura pris la décision d’attribution du marché
et au plus tard 30 jours après la date de publication de l’avis
d’attribution provisoire du marché.

20.5 Le cautionnement provisoire peut être saisi:

a) si le soumissionnaire retire son offre pendant le délai de validité


qu’il aura spécifié dans sa lettre de soumission de son offre,
sous réserve des dispositions de la clause 19.2 des IC ;
b) s’agissant du soumissionnaire retenu, si ce dernier :
i) manque à son obligation de signer le marché en
application de la clause 39 des IC ;
ii) manque à son obligation de fournir le cautionnement
définitif en application de la clause 40 des IC ;
20.6 Le cautionnement provisoire d’un groupement d’entreprises doit
désigner comme soumissionnaire le groupement qui a soumis
l’offre.

20.7 Le cautionnement provisoire du candidat retenu lui sera restitué


après la signature du marché, et contre remise du cautionnement
définitif requis.

21 Forme et 21.1 Le Candidat préparera un original des documents constitutifs de


signature de l’offre tels que décrits à la clause11 des IC, en indiquant
l’offre clairement la mention « ORIGINAL ». Une offre variante, lorsque
permise en application de la clause 13 des IC, portera clairement la
mention « VARIANTE ». Par ailleurs, le Candidat soumettra le
nombre de copies de l’offre indiqué dans les DPAO, en
mentionnant clairement sur ces exemplaires « COPIE ». En cas de
16

différences entre les copies et l’original, l’original fera foi.

21.2 L’original et toutes copies de l’offre seront dactylographiés ou


écrits à l’encre indélébile ; ils seront signés par une personne
dûment habilitée à signer au nom du candidat. Cette habilitation
consistera en une confirmation écrite, qui sera jointe au Formulaire
de renseignements sur le Candidat qui fait partie de la Section IV.
Le nom et le titre de chaque personne signataire de l’habilitation
devront être dactylographiés ou imprimés sous la signature. Une
même personne ne peut représenter plus d'un candidat pour un
même marché. Toutes les pages de l’offre, à l’exception des
publications non modifiées telles que le catalogue de fabricant
d’équipements ou de matériaux, seront paraphées par la personne
signataire de l’offre.

21.3 Tout ajout entre les lignes, rature ou surcharge, pour être valable,
devra être signé ou paraphé par la personne signataire.

21.4 L’offre soumise en cas de groupement doit être signée au nom du


groupement par un représentant ou un mandataire du groupement.

D. Remise des Offres et Ouverture des plis


22 Cachetage et 22.1 Les offres doivent être soumises par courrier ou déposées sur place.
marquage des Le Candidat placera l’original de son offre et toutes les copies, y
offres compris les variantes éventuellement autorisées en application de
la clause 13 des IC, dans des enveloppes séparées et cachetées,
portant la mention « ORIGINAL », « VARIANTE » ou
« COPIE », selon le cas. Toutes ces enveloppes seront elles-mêmes
placées dans une même enveloppe extérieure cachetée.

22.2 Les offres doivent être placées dans une grande enveloppe ou
enveloppe extérieure, contenant l'enveloppe de l'offre technique et
celle de l'offre financière. L'enveloppe ou le contenant extérieur
doit être fermé, de façon à ne pouvoir être ouvert qu'en séance.
22.3 Cette enveloppe ou contenant ne doit porter aucune autre indication
que celle de l'appel à la concurrence auquel l'offre se rapporte,
ainsi que la mention "Appel d’offres n° … Offre à n'ouvrir qu'en
séance d'ouverture". Toutefois, si un soumissionnaire inscrit une
mention autre que celle indiquée ci-dessus, cela n’entraînera pas le
rejet de son offre. Ledit soumissionnaire sera responsable de toute
manipulation que son offre pourrait subir.

22.4 L'enveloppe extérieure anonyme contient d'une part, l'enveloppe de


l'offre technique, rassemblant l'ensemble des pièces précisées à la
17

clause 11.1 (alinéas b-f) et d'autre part, l'enveloppe de l'offre


financière qui contient la soumission et le (les) bordereaux(x) de
prix, l’acte d’engagement et tous les éléments chiffrés de l'offre. A
la différence de l'enveloppe extérieure, qui est anonyme, les deux
enveloppes intérieures portent le nom du candidat, ainsi que la
mention "offre technique" ou "offre financière" selon le cas. Le
Candidat devra placer l’original de son offre et chacune de ses
copies, y compris les variantes éventuellement autorisées en
application de la clause 13 des IC, dans des enveloppes séparées et
cachetées, portant la mention « Original » ou « Copie », selon le
cas.
22.5 Les offres ainsi conditionnées doivent:

(a) être adressées à l’Autorité contractante conformément à la


clause 22.1 des IC ;
(b) comporter l’identification de l’appel d’offres indiquée à la
clause 1.1 des IC, et toute autre identification indiquée dans
les DPAO ;
(c) comporter la mention de ne pas les ouvrir avant la date et
l’heure fixées pour l’ouverture des plis en application de la
clause 26.1 des IC.
22.6 Si les enveloppes ne sont pas cachetées et marquées comme stipulé,
l’Autorité contractante ne sera nullement responsable si l’offre est
égarée ou ouverte prématurément.

23 Date et 23.1 Les offres doivent être reçues par l’Autorité contractante à l’adresse
heure limite de indiquée dans les DPAO et au plus tard à la date et à l’heure
remise des spécifiées dans lesdites DPAO.
offres
23.2 L’Autorité contractante peut, s’il le juge bon, reporter la date limite
de remise des offres en modifiant le Dossier d’appel d’offres en
application de la clause 8 des IC, auquel cas, tous les droits et
obligations de l’Autorité contractante et des Candidats régis par la
date limite antérieure seront régis par la nouvelle date limite.

23.3 Si aux date et heure limites de réception des offres, il n'a pas été
reçu un minimum de trois plis, l’Autorité contractante restitue les
offres éventuellement reçues aux candidats et ouvre un nouveau
délai pour le dépôt des offres en conformité à la clause 8; ce délai
ne peut être inférieur à quinze jours. A l'issue de ce nouveau délai,
la Commission peut procéder à l’ouverture des plis quel que soit le
nombre de plis reçus.

24 Offres hors 24.1 L’Autorité contractante n’acceptera aucune offre arrivée après
délai l’expiration du délai de remise des offres, conformément à la
18

clause 23 des IC. Toute offre reçue par l’Autorité contractante


après la date et l’heure limites de dépôt des offres sera déclarée
hors délai, écartée et renvoyée au Candidat sans avoir été ouverte.

25 Retrait, 25.1 Un candidat peut retirer, remplacer, ou modifier son offre après
substitution et l’avoir déposée, avant l’heure limite de dépôt légal, par voie de
modification notification écrite, et ce, conformément à la clause 22 des IC,
des offres dûment signée par un représentant habilité, assortie d’une copie de
l’habilitation (pouvoir) en application de la clause 21.2 des IC
(sauf pour ce qui est des notifications de retrait pour lesquelles des
copies ne sont pas nécessaires). La modification ou l’offre de
remplacement correspondante doit être jointe à la notification
écrite. Toutes les notifications doivent être :

a) délivrées en application des clauses 21 et 22 des IC (sauf pour ce


qui est des notifications de retrait qui ne nécessitent pas de
copies). Par ailleurs, les enveloppes doivent porter clairement,
selon le cas, la mention « RETRAIT », « OFFRE DE
REMPLACEMENT » ou « MODIFICATION » ; et
b) reçues par l’Autorité contractante avant la date et l’heure limites de
remise des offres conformément à la clause 23 des IC.
25.2 Les offres dont les soumissionnaires demandent le retrait en
application de la clause 25.1 des IC leur seront renvoyées sans
avoir été ouvertes.

25.3 Aucune offre ne peut être retirée, remplacée ou modifiée entre la


date et l’heure limites de dépôt des offres et la date d’expiration de
la validité spécifiée par le Candidat sur le formulaire d’offre, ou
d’expiration de toute période de prorogation.

26 Ouverture 26.1 La Commission d’Ouverture des plis et de Jugement des Offres


des plis procédera à l’ouverture des plis en public à la date, à l’heure et à
l’adresse indiquées dans les DPAO en présence des représentants
des soumissionnaires et de toute personne qui souhaite être
présente. Il sera demandé aux représentants des candidats présents
de signer un registre attestant de leur présence.

26.2 Dans un premier temps, les enveloppes marquées « RETRAIT »


seront ouvertes et leur contenu annoncé à haute voix, tandis que
l’enveloppe contenant l’offre correspondante sera renvoyée au
Candidat sans avoir été ouverte. Le retrait d’une offre ne sera
autorisé que si la notification correspondante contient une
habilitation valide du signataire à demander le retrait et si cette
notification est lue à haute voix. Ensuite, les enveloppes marquées
« OFFRE DE REMPLACEMENT » seront ouvertes et annoncées à haute
voix et la nouvelle offre correspondante substituée à la précédente,
19

qui sera renvoyée au Candidat concerné sans avoir été ouverte. Le


remplacement d’offre ne sera autorisé que si la notification
correspondante contient une habilitation valide du signataire à
demander le remplacement et est lue à haute voix. Enfin, les
enveloppes marquées « MODIFICATION » seront ouvertes et leur
contenu lu à haute voix avec l’offre correspondante. La
modification d’offre ne sera autorisée que si la notification
correspondante contient une habilitation valide du signataire à
demander la modification et est lue à haute voix. Seules les offres
qui ont été ouvertes et annoncées à haute voix lors de l’ouverture
des plis seront ensuite considérées.

26.3 Toutes les autres enveloppes seront ouvertes l’une après l’autre et le
nom du candidat annoncé à haute voix, ainsi que la mention
éventuelle d’une modification, le prix de l’offre, y compris tout
rabais et toute variante le cas échéant, l’existence d’un
cautionnement provisoire s’il est exigé, et tout autre détail que la
Commission peut juger utile de mentionner. Seuls les rabais et
variantes de l’offre annoncés à haute voix lors de l’ouverture des
plis seront soumis à évaluation. Aucune offre ne sera écartée à
l’ouverture des plis, excepté les offres hors délai en application de
la clause 24.1 des IC. Toutes les pages du Formulaire d’offre, du
Bordereau de prix et du Détail quantitatif et estimatif seront visées
par les membres de la Commission d’ouverture présents à la
cérémonie d’ouverture.

26.4 Dès la fin des opérations d'ouverture des plis, la Commission


établira un procès-verbal de la séance d’ouverture des plis,
consignant les informations lues à haute voix. Un exemplaire du
procès-verbal sera distribué à tous les membres de la COJO.

E. Évaluation et comparaison des offres


27 Confidentialité 27.1 Aucune information relative à l’examen, à l’évaluation, à la
comparaison des offres, à la vérification de la qualification des
candidats et à la recommandation d’attribution du marché ne sera
fournie aux candidats ni à toute autre personne non concernée par
ladite procédure tant que l’attribution du marché n’aura pas été
rendue publique.

27.2 Toute tentative faite par un soumissionnaire pour influencer


l’Autorité contractante et/ou la commission d’évaluation des offres
durant l’examen, l’évaluation, la comparaison des offres et la
vérification de la capacité des candidats ou la prise de décision
d’attribution peut entraîner le rejet de son offre.

27.3 Nonobstant les dispositions de la clause 27.2 des IC, entre le


20

moment où les plis seront ouverts et celui où le marché sera


attribué, si un soumissionnaire souhaite entrer en contact avec
l’Autorité contractante pour des motifs ayant trait à son offre, il
devra le faire uniquement par écrit.

28 Pour faciliter l’examen, l’évaluation, la comparaison des offres et


Éclaircissement la vérification des qualifications des soumissionnaires, le
s concernant les rapporteur de la COJO a toute latitude pour demander à un
Offres soumissionnaire des éclaircissements sur son offre. Aucun
éclaircissement apporté par un soumissionnaire autrement qu’en
réponse à une demande du rapporteur ne sera pris en compte. La
demande d’éclaircissement de l’Autorité contractante, et la réponse
apportée, seront formulées par écrit. Aucune modification de prix,
ni aucun changement substantiel de l’offre ne sera demandé, offert
ou autorisé, si ce n’est pour confirmer la correction des erreurs
arithmétiques découvertes par le rapporteur lors de l’évaluation des
offres en application de la clause 30 des IC.

29 Divergences, Aux fins de l’évaluation des offres, les définitions suivantes seront
réserves ou d’usage :
omissions
29.1 Une « divergence » est un écart par rapport aux stipulations
du Dossier d’Appel d’Offres ;

29.2 Une « réserve » constitue la formulation d’une conditionnalité


restrictive, ou la non acceptation de toutes les exigences du Dossier
d’Appel d’Offres ; et

29.3 Une « omission » constitue un manquement à fournir en tout ou en


partie, les renseignements et documents exigés par le Dossier
d’Appel d’Offres.

30 Conformité 30.1 L’Autorité contractante établira la conformité de l’offre sur la base


des offres de son seul contenu.

30.2 Une offre conforme pour l’essentiel est une offre conforme à toutes les
stipulations, spécifications et conditions du Dossier d’appel d’offres,
sans divergence, réserve ou omission substantielles. Les divergences
ou omission substantielles sont celles qui:

a) si elles étaient acceptées,


i) limiteraient de manière substantielle la portée, la qualité
ou les performances des travaux spécifiés dans le
marché ;
ii) limiteraient, d’une manière substantielle et non
conforme au Dossier d’appel d’offres, les droits du Maître
21

d’ouvrage ou les obligations du Candidat au titre du


marché ;

• b) dont l’acceptation serait préjudiciable aux autres Candidats


ayant présenté des offres conformes.
30.3 Le Maître d’ouvrage examinera les aspects techniques de l’offre en
application de la clause 17 des IC, notamment pour s’assurer que
toutes les exigences de la Section IV (Cahier des Clauses
techniques et plans) ont été satisfaites sans divergence ou réserve
substantielle.

30.4 L’Autorité contractante écartera toute offre qui n’est pas conforme
pour l’essentiel au Dossier d’Appel d’Offres et le soumissionnaire ne
pourra pas, par la suite, la rendre conforme en apportant des
corrections à la divergence, réserve ou omission substantielle
constatée.

31 Non- 31.1 Si une offre est conforme pour l’essentiel, l’Autorité contractante
conformité, peut tolérer toute non-conformité ou omission qui ne constitue pas
erreurs et une divergence, réserve ou omission substantielle par rapport aux
omissions conditions de l’appel d’offres.

31.2 Si une offre est conforme pour l’essentiel, l’Autorité contractante


peut demander au soumissionnaire de présenter, dans un délai
raisonnable, les informations ou la documentation nécessaire pour
remédier à la non-conformité ou aux omissions non essentielles
constatées dans l’offre en rapport avec la documentation
demandée. Pareille omission ne peut, en aucun cas, être liée à un
élément quelconque du prix de l’offre. Le soumissionnaire qui ne
ferait pas droit à cette demande peut voir son offre écartée.

31.3 Si une offre est conforme, l’Autorité contractante rectifiera les


erreurs arithmétiques sur la base suivante :

a) S’il y a contradiction entre le prix unitaire et le prix total


obtenu en multipliant le prix unitaire par la quantité
correspondante, le prix unitaire fera foi et le prix total sera
corrigé, à moins que, de l’avis de la Commission (COJO), la
virgule des décimales du prix unitaire soit manifestement mal
placée, auquel cas le prix total indiqué prévaudra et le prix
unitaire sera corrigé;
b) Si le total obtenu par addition ou soustraction des sous totaux
n’est pas exact, les sous totaux feront foi et le total sera
corrigé; et
c) S’il y a contradiction entre le prix indiqué en lettres et en
chiffres, le montant en lettres fera foi, à moins que ce
22

montant ne soit entaché d’une erreur arithmétique, auquel cas


le montant en chiffres prévaudra sous réserve des alinéas a) et
b) ci-dessus.
31.4 Si le Soumissionnaire ayant présenté l’offre conforme évaluée la
moins-disante n’accepte pas les corrections apportées, son offre
sera écartée.

32 Conversion Aux fins d’évaluation et de comparaison, le Maître d’Ouvrage


en une seule convertira tous les prix des offres exprimés dans diverses monnaies
monnaie en une seule monnaie, en utilisant le cours vendeur fixé par la
source spécifiée dans les DPAO, en vigueur à la date qui y est
également spécifiée

33 Examen 33.1 La COJO examinera les offres pour s’assurer que tous les
préliminaire documents et la documentation technique demandés à la clause 11
des offres des IC ont bien été fournis et sont tous complets.

33.2 La COJO confirmera que les documents et renseignements ci-après


sont inclus dans l’offre. Au cas où l’un quelconque de ces
documents ou renseignements manquerait, l’offre sera rejetée :

a) le formulaire de soumission de l’offre, conformément à la clause


12.1 des IC.
b) le Bordereau des prix et le Détail quantitatif, conformément à
la clause 12.2 des IC.
c) le pouvoir habilitant le signataire à engager le
Soumissionnaire, conformément à la clause 21.2 des IC;
d) le cautionnement provisoire conformément à la clause 20 des
IC ;
e) la preuve de l’inscription au registre de commerce et de crédit
mobilier ;
f) l’attestation de régularité fiscale (DGI) ; et
g) l’attestation de régularité sociale (CNPS).
Les documents indiqués en f) et g) ci-dessus concernent les
soumissionnaires ivoiriens.
Les soumissionnaires étrangers devront produire des documents
équivalents conformément aux lois et règlements de leur pays
d’origine.
34 Évaluation 34.1 La COJO évaluera chacune des offres dont elle aura établi, à ce
des Offres stade de l’évaluation, qu’elle était conforme. .
23

34.2 Pour évaluer une offre, la COJO n’utilisera que les critères et
méthodes définis dans la présente clause à l’exclusion de tous
autres critères et méthodes.

34.3 Pour évaluer une offre, la COJO prendra en compte les éléments ci-
après :

a) le prix de l’offre, en excluant les sommes provisionnelles et, le


cas échéant, les provisions pour imprévus figurant dans le
Détail quantitatif et estimatif récapitulatif, mais en ajoutant le
montant des travaux en régie, lorsqu’ils sont chiffrés de façon
compétitive;
b) les ajustements apportés au prix pour rectifier les erreurs
arithmétiques en application de la clause 30.3 des IC:
c) les ajustements du prix imputables aux rabais offerts en
application de la clause 14.4;
d) les ajustements calculés de façon appropriée, sur des bases
techniques ou financières, résultant de toute autre
modification, divergence ou réserve quantifiable;
e) les ajustements résultant de l’utilisation des facteurs d’évaluation
additionnels figurant à la Section III, Critères d’évaluation et
de qualification.
34.4 L’effet estimé des formules de révision des prix ou d’actualisation,
figurant dans les CCAG et CCAP, appliquées durant la période
d’exécution du marché, ne sera pas pris en considération lors de
l’évaluation des offres.

34.5 Si cela est prévu dans les DPAO, le Dossier d’Appel d’Offres peut
autoriser les soumissionnaires à indiquer séparément leurs prix
pour chaque lot, et permettre à la COJO d’attribuer des marchés
par lots à plus d’un candidat. La méthode d’évaluation pour
déterminer la combinaison d’offres la moins-disante, compte tenu
de tous rabais offerts dans le Formulaire d’offre, sera précisée dans
la Section III, Critères d’évaluation et de qualification, le cas
échéant.

34.6 Si l’offre évaluée la moins disante est fortement déséquilibrée par


rapport à l’estimation de l’Autorité contractante de l’échéancier de
paiement des travaux à exécuter, l’Autorité contractante peut
demander au Soumissionnaire de fournir le sous détail de prix pour
tout élément du Détail quantitatif et estimatif, aux fins de prouver
que ces prix sont compatibles avec les méthodes de construction et
le calendrier proposé. Après avoir examiné le sous détail de prix,
l’Autorité contractante peut demander que le montant du
24

cautionnement définitif soit porté, aux frais de l’attributaire du


marché, à un niveau suffisant pour protéger l’Autorité contractante
contre toute perte financière au cas où l’attributaire viendrait à
manquer à ses obligations au titre du marché.

35 Marge de Sauf stipulation contraire dans les DPAO, aucune marge de


préférence préférence ne sera accordée.

36 Sous- 36.1 Sauf stipulation contraire des DPAO, le Maître de l’Ouvrage, le


traitants maître d’ouvrage délégué ou le maître d’œuvre s’il existe, prévoit
de ne faire exécuter aucun élément des Ouvrages par des sous-
traitants que le titulaire aurait désignés.
36.2 Lorsque l’Appel d’Offres a été précédé d’une pré-qualification, le
Soumissionnaire inclura dans son Offre les mêmes sous-traitants
spécialisés que ceux qui figuraient dans sa Demande de Pré-
qualification tels qu’ils ont été approuvés par le Maître de
l’Ouvrage, le maître d’ouvrage délégué ou le maître d’œuvre.
36.3 Lorsque l’Appel d’Offres n’a pas été précédé d’une pré-
qualification, le Maître de l’Ouvrage, le maître d’ouvrage délégué
ou le maître d’œuvre pourra autoriser que certains travaux
spécialisés soient sous-traités, ainsi qu’indiqué à la Section III 1.2
Expérience. En un tel cas, l’expérience des sous-traitants
spécialisés sera prise en compte aux fins d’évaluation de la
qualification du Soumissionnaire conformément aux dispositions
de la Section III relative à la qualification des sous-traitants.
36.4 Les Soumissionnaires peuvent proposer une sous-traitance à
concurrence du pourcentage de la valeur du Marché ou du volume
des Travaux tel que prévu aux DPAO.

37 La COJO comparera toutes les offres conformes pour l’essentiel


Comparaison afin de déterminer l’offre évaluée la moins-disante, en application
des offres de la clause 32.3 des IC.

38 Qualification 38.1 L’Autorité contractante s’assurera que le Soumissionnaire ayant


du soumis l’offre évaluée la moins-disante et conforme pour
Soumissionnaire l’essentiel aux dispositions du dossier d’appel d’offres, satisfait
aux critères de qualification stipulés dans la Section III, Critères
d’évaluation et de qualification, et a démontré dans son offre qu’il
possède les qualifications requises pour exécuter le Marché de
façon satisfaisante.

38.2 Cette détermination sera fondée sur l’examen des pièces attestant
les qualifications du soumissionnaire et soumises par lui en
application de la clause 18.1 des IC, sur les éclaircissements
apportés en application de la clause 28 des IC, le cas échéant, et la
25

Proposition technique du candidat.

38.3 L’attribution du marché au soumissionnaire est subordonnée à la


vérification que le soumissionnaire satisfait aux critères de
qualification. Dans le cas contraire, l’offre sera rejetée et l’Autorité
contractante procédera à l’examen de la seconde offre évaluée la
moins-disante afin d’établir de la même manière si le
soumissionnaire est qualifié pour exécuter le marché

39 Droit de L’Autorité contractante se réserve le droit d’accepter ou d’écarter


l’Autorité toute offre conformément aux critères du dossier d’appel d’offres
contractante sans encourir de ce fait une responsabilité quelconque vis-à-vis des
d’accepter soumissionnaires. Pour l’annulation de la procédure d’appel
l’une d’offres, l’accord préalable du ministre chargé des marchés publics
quelconque des ou de son représentant est exigé.
offres et de
rejeter une ou
toutes les offres

F. Attribution du marché
40 Critères La COJO attribuera le marché au soumissionnaire dont l’offre aura
d’attribution été évaluée la moins-disante et jugée substantiellement conforme
au Dossier d’appel d’offres, à condition que le soumissionnaire soit
en outre jugé qualifié pour exécuter le marché de façon
satisfaisante.

41 Notification Après l’attribution par la commission d’ouverture des plis et de


de l’attribution jugement des offres, l’autorité contractante notifie les attributions
du Marché définitives après avis éventuel de la DMP ou du bailleur de fonds,
aux attributaires par lettre recommandée avec accusé de réception
ou tout autre moyen permettant de donner date certaine à cet envoi.

42 Information 42.1 Après publication de la décision d’attribution, l’Autorité


des candidats contractante informera, par écrit, les soumissionnaires qui en font
la demande écrite, des motifs qui l'ont conduit à ne pas attribuer ou
à annuler la procédure, dans un délai de cinq (5) jours ouvrables à
compter de la réception de la demande

42.2 Dès qu'elle a approuvé la proposition d'attribution, l’Autorité


contractante avise immédiatement les autres soumissionnaires du
rejet de leurs offres et publie un avis d’attribution dans le Bulletin
Officiel des Marchés Publics et par voie d’affichage dans ses
locaux, à l’adresse indiquée dans les DPAO. Cet avis contiendra au
minimum: (i) l’identification de l’appel d’offres et de chaque lot, le
cas échéant ; (ii) le nom du soumissionnaire dont l’offre a été
retenue, et (iii) le montant du marché attribué
26

43 Signature du 43.1 L’Autorité contractante enverra au soumissionnaire retenu l’Acte


marché d’Engagement et le projet de marché. Avant la signature du
marché, l’Autorité contractante doit fournir à l’Attributaire la
preuve que le financement du marché est disponible et a été
réservé.
43.2 L’Autorité contractante tiendra à la disposition des soumissionnaires
à l’adresse indiquée ci-dessus, le rapport d'analyse de la
Commission ayant guidé l’attribution
43.3 Dans les quatorze (14) jours suivant la réception de l’Acte
d’Engagement, le soumissionnaire retenu le signera, le datera et le
renverra à l’Autorité contractante

G. APPROBATION DU MARCHE

44 Notification
de 44.1 Dans les meilleurs délais après son approbation par l’autorité
l’approbation compétente, le marché est notifié par l'Autorité contractante au
du Marché titulaire du marché avant expiration du délai de validité des offres.
La notification consiste en une remise au titulaire contre récépissé
ou en un envoi par lettre recommandée avec accusé de réception ou
par tout moyen permettant de donner date certaine à cet envoi. La
date de notification est celle du récépissé ou de l'avis de réception.

44.2 Sauf dispositions contraires dans le marché, la date de notification


constitue le point de départ des délais contractuels d'exécution du
marché. Le marché ne produit d'effet à l'égard de l'attributaire qu'à
compter de la date de sa notification

45 45.1 Dans les quatorze (14) jours suivant la réception de la notification


Cautionnement par l’Autorité contractante de l’approbation du marché, le
définitif soumissionnaire retenu fournira un cautionnement définitif,
conformément au CCAG en utilisant le Formulaire de
cautionnement définitif figurant à la Section IX.

45.2 Le défaut de fourniture par le soumissionnaire retenu, du


cautionnement définitif susmentionné, constituera un motif
suffisant de résiliation du marché et de saisie du cautionnement
provisoire.
27

46 Recours 46.1 Tout soumissionnaire est habilité à saisir l’Autorité contractante


d’un recours gracieux ou hiérarchique par une notification écrite
indiquant les références de la procédure de passation du marché et
exposant les motifs de sa réclamation par lettre recommandée avec
demande d'avis de réception ou déposée contre récépissé. Ce
recours peut porter sur la décision d’attribuer ou de ne pas attribuer
le marché, les conditions de publication des avis, les règles
relatives à la participation des candidats et aux capacités et
garanties exigées, le mode de passation et la procédure de sélection
retenue, la conformité des documents d’appel d’offres à la
réglementation, les spécifications techniques retenues, et les
critères d’évaluation. Il doit invoquer une infraction caractérisée de
la réglementation des marchés publics. Il doit être exercé dans un
délai de dix (10) jours ouvrables à compter de la publication de
l’avis d’attribution du marché, de l’avis d’appel d’offres ou de la
communication du dossier d’appel d’offres, respectivement.

46.2 L’Autorité contractante est tenue de répondre à cette réclamation


dans un délai de cinq (5) jours ouvrables au-delà duquel le défaut
de réponse sera constitutif d’un rejet implicite du recours gracieux.

46.3 En l’absence de suite favorable de son recours gracieux le requérant


devra exercer un recours hiérarchique dans les cinq (5) jours qui
suivent le délai limite de réaction à son recours gracieux. Le défaut
de réponse sera constitutif d’un rejet implicite du recours
hiérarchique. Le requérant dispose alors de cinq (5) jours ouvrables
à compter de la réception de la réponse de l'autorité contractante ou
de l'expiration du délai de cinq (5) jours mentionné ci-dessus pour
présenter un recours à l’Autorité Nationale de Régulation des
Marchés Publics, qui rend sa décision dans les dix (10) jours
ouvrables à compter de la déclaration de recevabilité de la requête.

46.4 Les litiges relatifs aux marchés publics peuvent également être
soumis à un tribunal arbitral dans les conditions prévues par l’Acte
Uniforme de l’OHADA relative à l’arbitrage.
28

Section II. Données Particulières de l’Appel


d’Offres
Les données particulières qui suivent, complètent, précisent, ou amendent les clauses des Instructions
aux Candidats (IC). En cas de conflit, les clauses ci-dessous prévalent sur celles des IC.

A. Introduction
Référence de l’avis d’appel d’offres : N° T 1083 /2023
IC 1.1
TRAVAUX DE CONSTRUCTION D’OUVRAGES HYDRAULIQUES EN COTE
D’IVOIRE _ LOT 17 à LOT 30

Nom de l’Autorité contractante : USEP ENTRETIEN ROUTIER POUR LE COMPTE


IC 1.1
DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DE L’ENTRETIEN ROUTIER

Maitre d’ouvrage délégué : AGENCE DE GESTION DES ROUTES (AGEROUTE)

Maitre d’œuvre : AGENCE DE GESTION DES ROUTES (AGEROUTE)


29

Nombre et identification des lots faisant l’objet du présent appel d’offres :


IC 1.1
Les travaux du présent appel d’offres sont subdivisés en quatorze (14) lots répartis
comme suit :

Type d’ouvrage
Délai
Lot Département Itinéraire PK à construire
(jours)
(Dalot)
BIANKOUMA BLAPLEU - ZOCOMA 2 3 x 5,00 x 4,00
BIANKOUMA BLAPLEU - ZOCOMA 4,2 2 x 3,00 x 2,00
BIANKOUMA BLAPLEU - ZOCOMA 8,3 3 x 5,00 x 4,00
Lot 17 360
BIANKOUMA BLAPLEU - ZOCOMA 9,7 3 x 4,00 x 3,00
BIANKOUMA BLAPLEU - ZOCOMA 11,3 2 x 4,00 x 3,00
BIANKOUMA BLAPLEU - ZOCOMA 12,6 2 x 3,00 x 3,00
BIANKOUMA GAN 1 -KPATA 2,2 3 x 4,00 x 3,00
Lot 18 180
BIANKOUMA BIANKOUMA - KABAKOUMA - GBABLASSO 0,2 3 x 5,00 x 4,00
ODIENNE GBANHANLA-RIVIERE KOUROUKÊLÊ 9,2 2 x 2,00 x 2,00
MADINANI SEGUELON - MADINANI 9,7 2 x 2,00 x 2,00
MADINANI SEGUELON - MADINANI 11,4 1 x 3,00 x 2,00
MADINANI SEGUELON - MADINANI 13,5 1 x 3,00 x 2,00
Lot 19 300
MADINANI SEGUELON - MADINANI 20,2 3 x 3,00 x 3,00
MADINANI SEGUELON - MADINANI 32,7 2 x 2,00 x 2,00
MADINANI SEGUELON - MADINANI 35,8 1 x 2,00 x 2,00
MADINANI SEGUELON - MADINANI 37 2 x 2,00 x 2,00
SINEMANTIALI SINEMANTIALI-KOMBORODOUGOU 1,9 2 x 3,00 x 2,00
Lot 20 KORHOGO KORHOGO-SIRASSO-GAMA 10,1 2 x 3,00 x 3,00 180
KORHOGO KORHOGO-SIRASSO-GAMA 11,3 3 x 4,00 x 3,00
KORHOGO KORHOGO-SIRASSO-GAMA 24 2 x 3,00 x 3,00
KORHOGO KORHOGO-SIRASSO-GAMA 26 2 x 3,00 x 3,00
KORHOGO KORHOGO-SIRASSO-GAMA 27,7 2 x 4,00 x 3,00
Lot 21 300
KORHOGO KORHOGO-SIRASSO-GAMA 32,6 2 x 3,00 x 2,00
KORHOGO KORHOGO-SIRASSO-GAMA 46,5 2 x 3,00 x 2,00
KORHOGO DAGBA-KADJOA 0,4 2 x 4,00 x 3,00
KORHOGO DIKODOUGOU-GUIEMBE 20,6 1 x 3,00 x 2,00
KORHOGO DIKODOUGOU - DALANGBO 1,5 1 x 3,00 x 2,00
KORHOGO DIKODOUGOU - DALANGBO 7 1 x 3,00 x 2,00
KORHOGO DIKODOUGOU - DALANGBO 11,5 2 x 3,00 x 2,00
Lot 22 300
KORHOGO DIKODOUGOU - DALANGBO 17,3 2 x 3,00 x 2,00
KORHOGO DIKODOUGOU - DALANGBO 2 x 3,00 x 2,00
KORHOGO KIEMOU-SIOLOKAHA 1,1 2 x 3,00 x 2,00
KORHOGO KIEMOU-SIOLOKAHA-LABELEKAHA 15,7 2 x 4,00 x 3,00
KORHOGO TARATO-NIOFOUN-N'GANON-TANGAFLA 27,1 2 x 2,00 x 2,00
KORHOGO N'GALON - KATIALI 2,2 2 x 3,00 x 3,00
KORHOGO N'GALON - KATIALI 7,5 1 x 3,00 x 2,00
Lot 23 270
KORHOGO N'GALON - KATIALI 14,9 2 x 2,00 x 2,00
KORHOGO N'GALON - KATIALI 16,7 2 x 3,00 x 2,00
KORHOGO KATIALI-CARR, KATIALI 9 2 x 4,00 x 3,00
KORHOGO M'BENGUE-KANTARA 10,3 3 x 4,00 x 3,00
KORHOGO BOUGOU - NAMBIRA 5,2 2 x 3,00 x 2,00
Lot 24 KORHOGO KORHOGO-M'BENGUE 16,3 2 x 4,00 x 3,00 270
KORHOGO KONI - KRIGNAVOGO 6,7 2 x 4,00 x 3,00
KORHOGO TONGON-GBODONON 25 2 x 2,00 x 2,00
KORHOGO BOUGOU-TOUMOUKRO 3,4 2 x 3,00 x 3,00
Lot 25 KORHOGO BOUGOU-TOUMOUKRO 5,4 2 x 3,00 x 2,00 240
KORHOGO BOUGOU-TOUMOUKRO 11,9 2 x 3,00 x 3,00
KORHOGO KAFA-KASSINGBARAGA 0,4 2 x 3,00 x 2,00
KORHOGO KRIGNAVOGO-KONI 3,4 1 x 3,00 x 2,00
Lot 26 210
KORHOGO GBODONON-TONGON 5,1 2 x 4,00 x 3,00
KORHOGO GBODONON-TONGON 12,4 3 x 4,00 x 3,00
FERKESSEDOU
BOUGOU- TOUMOUKRO 24,7 2 x 4,00 x 3,00
GOU
FERKESSEDOU
Lot 27 TOUMOUKRO-NALEHO 0,7 2 x 3,00 x 2,00 270
GOU
OUANGOLODO
TOUMOUKRO-NIELLE 13,7 4 x 4,00 x 3,00
UGOU
30

Lot Département Itinéraire PK Type d’ouvrage Délai


à construire
OUANGOLODO
DIAWALA- KASSIONGO KOURA 2 2 x 3,00 x 2,00
UGOU
OUANGOLODO
Lot 28 DIAWALA- KASSIONGO KOURA 5,6 2 x 3,00 x 2,00 180
UGOU
OUANGOLODO
DIAWALA- KASSIONGO KOURA -NIELLE 16 3 x 3,00 x 3,00
UGOU
KANAKONO - LIMITE DEPARTEMENT
TENGRELA 5,7 2 x 4,00 x 3,00
KOROGHO
TENGRELA BLESSEGUE - SANAHOULE 7,5 1 x 3,00 x 2,00
Lot 29 TENGRELA BOLOUA-KANAKONO 12,2 2 x 2,00 x 2,00 240
TENGRELA TENGRELA - LIMITE TENGRELA/ ODIENNE 4,3 1 x 3,00 x 2,00
TENGRELA TENGRELA - LIMITE TENGRELA/ ODIENNE 4,8 2 x 2,00 x 2,00
TENGRELA TENGRELA - LIMITE TENGRELA/ ODIENNE 6 2 x 4,00 x 2,00
KOUTO KOUTO -KASSERE 2,5 2 x 2,00 x 2,00
KOUTO KOUTO -KASSERE 20,5 1 x 3,00 x 2,00
Lot 30 BOUNDIALI BOUNDIALI-SISSEDOUGOU 3,5 1 x 2,00 x 2,00 180
BOUNDIALI TOUMBOL-BAYA 3,8 1 x 2,00 x 1,50
BOUNDIALI BAYA - TIORO 0,6 3 x 3,00 x 3,00

Source de financement du marché : Fonds d’Entretien Routier (FER).


IC 2.1
Tout candidat à un appel d’offres a l’obligation de vérifier préalablement
IC 3
l’authenticité de toutes les pièces justificatives insérées dans son offre. Il vérifiera
particulièrement l’authenticité des diplômes et des pièces d’identités (Cartes
Nationale d’Identité ou toutes pièces équivalentes) de son personnel et l’exactitude
des mentions contenues dans les Curriculum Vitae (CV). Toute fausse pièce
contenue dans une offre ou toute fausse mention contenue dans un CV ou toute
autre pièce, entrainera le rejet de l’offre.

L’appel d’offres n’a pas été précédé d’une pré-qualification.


IC 4.1
La liste des entreprises sous sanction et/ou exclues de la passation des marchés peut être
IC 4.2 consultée à l’adresse spécifiée ci-dessous :

www.marchespublics.ci ou www.anrmp.ci ou dans le Bulletin Officiel des Marchés


Publics

Sont exclus du présent appel d’offres, toutes personnes physiques ou morales


reconnues coupables de l’une des infractions suivantes :
- blanchiment de capitaux,
- infractions sous-jacentes au blanchiment de capitaux,
- financement du terrorisme,
- financement de la prolifération des armes de destruction massive.
Sont également exclues du présent appel d’offres, toutes personnes physiques ou
morales figurant sur une liste de sanction des Nations Unies ou nationale dans le
cadre des sanctions financières ciblées liées au financement du terrorisme et de la
Prolifération des Armes de destruction massive, conformément aux résolutions du
Conseil de Sécurité des Nations Unies 1267(1999), 1373(2001) et 1540(2004).
31

Critères de qualification (voir Section III du DPAO)


IC 5

B. Dossier d’appel d’offres


IC 7.1 Afin d’obtenir des clarifications uniquement, l’adresse de l’Autorité contractante
est la suivante :
USEP ENTRETIEN ROUTIER
Sise Abidjan Cocody 8ème tranche, Immeuble « DABAH » rez-de-chaussée,
Appartement A2 – BPV 04 ABIDJAN _ TEL : (225) 27 22 49 14 80
Personne à contacter : Mme MANOU Emmanuelle Epouse N’GUESSAN,
Cheffe de l’USEP Entretien Routier.
E-mail : usepmeer@gmail.com ; copie à luomokroi@ageroute.ci

IC 7.4 Une réunion préparatoire à la remise des offres sera organisée par l’USEP
Entretien Routier, dans les locaux de l’Unité, Cocody 8ème tranche, Immeuble
« DABAH » rez-de-chaussée, Appartement A2 :
Date : 5 septembre 2023
Heure : 10 heures 00 minute, Temps Universel,
afin d'apporter tous les éclaircissements éventuels, nécessaires à la finalisation
des offres par les soumissionnaires.
Aucune visite du site n’est organisée par le maitre d’ouvrage. Toutefois la visite du
site est recommandée.

C. Préparation des offres


Le Candidat devra joindre à son offre les autres documents suivants :
IC 11.1
- Lettre de Soumission timbrée et dûment signé ; elle doit comporter un
timbre fiscal de 1 000 F CFA ;
- Bordereaux des prix unitaires renseigné en chiffre et en lettre, éliminatoire ;
- Pouvoir habilitant le signataire à engager le soumissionnaire, éliminatoire ;
- Formulaires de renseignements du candidat,
- Formulaire de déclaration sur l’honneur ;
- Une attestation bancaire datant de moins de six (06) mois à la date limite de
dépôt des offres. Cette attestation bancaire devra mentionner le compte
bancaire du soumissionnaire.
➢ Pour les entreprises étrangères
- La copie du Registre de Commerce et de Crédit mobilier (RCCM) dont
l’objet est en rapport avec l’objet de l’appel d’offres ou tout autre document
équivalent, éliminatoire ;
- Fournir une attestation de non faillite datant de moins de six (06) mois à la
date limite de dépôt des plis, éliminatoire ;
32

➢ Pour les entreprises nationales


- La copie du Registre de Commerce et de Crédit mobilier (RCCM) dont
l’objet est en rapport avec l’objet de l’appel d’offres ou tout autre document
équivalent pour les entreprise étrangères, éliminatoire ;
- Conformément à l’ordonnance n°2019-679 du 24 juillet 2019 portant Code
des marchés publics,
Article 40.2 : « les pièces fiscales et sociale ne sont exigibles que pour les
formalités d’approbation du marché. »
Pour être titulaire d’un marché de service public, l’attributaire doit présenter
des attestations en cours de validité confirmant ses situations fiscale et
sociale à la date de notification de l’attribution.
La non-production des pièces fiscale et sociale, dans un délai de 15 jours à
compter de la date de notification de l’attribution, entraine le retrait du
marché en vue d’une réattribution ».
➢ Pour toutes les entreprises (nationale comme étrangère)
- Conformément à l’article 3 de l’arrêté n°0403-SEPMBPE du 19 juin 2019
relatif au quitus de non redevance dans les marchés publics, « Ne sont admis
à participer à la procédure de passation du marché public que les candidats
qui sont à jour de la redevance de régulation. Le quitus de non redevance
délivré par l’ANRMP en est une preuve ».
En cas de non-production par un candidat du quitus de non-redevance,
l’autorité contractante ne peut lui attribuer le marché que s’il est établi par
l’ANRMP qu’il était à jour, à la date limite de réception des offres, de la
redevance de régulation sur l’ensemble des marchés qui lui ont été attribués.
La non-production de la non-redevance ne pourra pas constituer un motif de
rejet de l’offre du soumissionnaire au stade de l’évaluation des offres.

Les variantes ne sont pas autorisées.


IC 13.1
Le délai maximum d’exécution des travaux est comme suit:

Lot Région Délai (jours)


Lot 17 TONKPI 360
Lot 18 TONKPI 180
Lot 19 KABADOUGOU 300
Lot 20 PORO 180
Lot 21 PORO 300
Lot 22 PORO 300
Lot 23 PORO 270
Lot 24 PORO 270
Lot 25 PORO 240
Lot 26 PORO 210
Lot 27 TCHOLOGO 270
Lot 28 TCHOLOGO 180
Lot 29 BAGOUE 240
Lot 30 BAGOUE 180
33

Tout délai supérieur à celui mentionné ci-avant conduira au rejet de l’offre.

Variante technique : Les variantes ne sont pas acceptées


IC 13.4

IC 14.5 Les prix proposés par les candidats seront fermes et non révisables.

IC 15.1 Les prix seront indiqués en FCFA.

IC 19.1 La période de validité de l’offre sera de 120 jours.


IC 20.1 Garantie d’offre : Non applicable
Conformément à l’article 4 du décret n°2019-185 du 06 mars 2019 relatif aux
marchés publics passés dans le cadre de la mise en œuvre du programme social
du gouvernement.

IC 20.2 Le montant de la garantie d’offre est : Sans Objet

IC 21.1 Outre l’original de l’offre, le nombre de copies demandé est de : quatre (04).
Joindre la copie du BPU et du DQE au format EXCEL sur clé USB
D. Remise des offres et ouverture des plis
IC 22.5 Les offres devront comporter les autres identifications suivantes :
(b) « TRAVAUX DE CONSTRUCTION D’OUVRAGES HYDRAULIQUES EN COTE
D’IVOIRE – LOT 17 à LOT 30 »
(OUVRIR CE PLI QU’EN SEANCE PUBLIQUE)
Aux fins de remise des offres, uniquement, l’adresse de l’Autorité contractante est
IC 23.1
la suivante :

USEP ENTRETIEN ROUTIER


Sise Abidjan Cocody 8ème tranche, Immeuble « DABAH » rez-de-chaussée,
Appartement A2 – BPV 04 ABIDJAN _ TEL : (225) 27 22 49 14 80
E-mail : usepmeer@gmail.com ; copie à luomokroi@ageroute.ci
Les date et heure limites de remise des offres sont les suivantes :
Date : 22 septembre 2023
Heure : 10 heures 00 minute Temps Universel
L’ouverture des plis aura lieu à l’adresse suivante :
IC 26.1
USEP ENTRETIEN ROUTIER
Sise Abidjan Cocody 8ème tranche, Immeuble « DABAH » rez-de-chaussée,
Appartement A2 – BPV 04 ABIDJAN _ TEL : (225) 27 22 49 14 80
A la salle de réunion de l’Unité
34

Date : 22 septembre 2023


Heure : 10 heures 30 minutes Temps Universel
La Commission d’Ouverture des plis et de Jugement des Offres (COJO) est
composée comme suit :
Le Responsable de la Cellule de Passation des Marchés Publics du Ministère de
l’Equipement et de l’Entretien Routier (CPMP-MEER) ou son représentant,
Président ;
Le Représentant de l’Unité Sectorielle d’Exécution du PA-PSGouv volet « Pistes
Rurales » en abrégé USEP Entretien Routier ;
Le Contrôleur Financier auprès de l’Unité Sectorielle d’Exécution du PA-PSGouv
volet « Pistes Rurales » en abrégé USEP Entretien Routier ou son représentant ;
Le Représentant du Directeur Général de l’Agence de Gestion des Routes
(AGEROUTE).
NB : Sur proposition du président de la commission, un comité de trois (03)
membres doit être constitué au sein de la COJO pour l’évaluation des offres,
immédiatement après la séance d’ouverture des plis. Ce comité désignera en son
sein un responsable qui coordonnera ses travaux.
N.B : Le président vérifie les mandats de représentation des membres de la
COJO.

Une copie des offres des soumissionnaires, identique à tout point de vue à l’original
desdites offres devra être impérativement mise à la disposition de la Direction
Générale des Marchés Publics (DGMP), aussitôt après l’ouverture des plis par
l’Autorité Contractante afin qu’elle puisse assurer ses missions de contrôle.

E. Évaluation et comparaison des offres


IC 31.3 Le marché sera à prix unitaires.
Le montant de l’offre figurant dans la soumission peut être corrigé. Pour la
correction, on se référa au Bordereau des Prix Unitaires (BPU) qui fera foi
conformément aux dispositions de l’article 31 de l’ordonnance n° 2019-679 du 24
juillet 2019 portant code des marchés.
IC 32 La monnaie utilisée pour convertir en une seule monnaie tous les prix des offres
exprimées en diverses monnaies, aux fins d’évaluation et de comparaison de ces
offres, est : le francs CFA.
La source du taux de change à employer est: la Banque Centrale des Etats de
l’Afrique de l’Ouest (BCEAO)
La date de référence est : la date limite de dépôt des plis
La(es) monnaie(s) de l’Offre sera (ont) convertie(s) en une seule monnaie
conformément à la procédure correspondant à l’Option A telle que précisée ci-
35

après :
Option A (le Soumissionnaire est requis de libeller ses prix entièrement en
monnaie nationale) :
Aux fins de comparaison des offres, dans une première étape, le Montant de l’Offre,
tel que corrigé conformément à l’article 31, sera d’abord décomposé et converti
suivant les pourcentages respectifs payables en diverses monnaies selon les taux de
changes spécifiés par le Soumissionnaire et en conformité avec les dispositions de
l’article 15.1.
Dans une seconde étape, le Maître de l’Ouvrage reconvertira les montants ainsi
obtenus dans la monnaie d’évaluation mentionnée au présent article au taux de
change vendeur établi à la date et par l’autorité mentionnées en cet article.
Quel que soit l’option choisie, aux fins de cette évaluation, le montant des Travaux
en Régie, si leurs prix ne sont pas fixés d’avance par le Maître de l’Ouvrage, sera
inclus ; mais le montant des Sommes à valoir sera exclu du Montant de l’Offre.
IC 35 Une marge de préférence de cotraitance ou de sous-traitance de 5% sera
accordée à un soumissionnaire qui envisage de sous-traiter au moins trente (30)
pour cent de la valeur globale de son marché à une Petite et Moyenne
Entreprise (PME) locale.
Pour être prise en compte, le soumissionnaire doit :
- décrire les travaux à sous-traiter ;
- indiquer la dénomination sociale et l’adresse du sous-traitant ;
- fournir le RCCM du sous-traitant en rapport avec l’objet de l’appel d’offres ;
- fournir à la satisfaction de l’Autorité Contractante (AC) la qualification
professionnelle du personnel et les références techniques du sous-traitant
proposé ;
- indiquer le montant prévisionnel des sommes à payer au sous-traitant ainsi
que les modalités de règlement.

Une marge de préférence artisanale de 5% sera accordée à un soumissionnaire


artisan ou une entreprise artisanale qui a une base fixe ou un établissement
stable dans l’espace UEMOA.
Nb : Le soumissionnaire doit donner la preuve qu’il est artisan pour bénéficier de
cette marge de préférence.

IC 36.1 La valeur globale à sous-traiter à une ou plusieurs PME ne doit pas excéder 40% de
la valeur globale du marché.

F. Attribution du marché
IC 40 La COJO attribuera librement les différents lots aux soumissionnaires dont les
offres sont conformes et évaluées économiques selon la combinaison la plus
36

avantageuse.
Conditions pour être attributaire de plusieurs lots :
NB 1 : Toute ancienne entreprise (entreprise de 18 mois d’existence et plus)
soumissionnaire sur plusieurs lots peut être attributaire de plusieurs lots, si elle
réunit les conditions suivantes :
- Le chiffre d’affaires doit couvrir le cumul des chiffres d’affaires des lots
auxquels l’entreprise soumissionnaire peut être déclaré attributaire ;
- Le nombre d’expérience spécifique doit correspondre au cumul des
expériences spécifiques des lots auxquels l’entreprise soumissionnaire peut
être déclarée attributaire ;
- Le personnel doit être distinct pour chacun des lots ;
- Le matériel doit être distinct pour chacun des lots ;
- La ligne de crédit ou l’attestation de solde datant de moins de trente (30)
jours à la date limite de dépôt des offres doit couvrir le cumul des lignes de
crédit ou des attestations de solde du ou des lots pour lesquels(s) l’entreprise
soumissionnaire peut être déclarée attributaire.

NB 2 : Les nouvelles entreprises de moins de 18 mois d’existence ne peuvent être


attributaire de plus d’un (01) lot.

Appels d’offres liés :


Dans le cadre du Projet d’Appui Programme Social du Gouvernement (PA-
PSGouv) volet ‘Pistes Rurales’, les travaux de construction d’ouvrages
hydrauliques font l’objet de deux (2) appels d’offres correspondants chacun à des
deux groupes de lots (appel d’offres relatif à : lot 1 à lot 16) et (appel d’offres
relatif à : lot 17 à lot 30) qui sont liés entre eux.
Ainsi, un soumissionnaire ne peut être attributaire que d’au plus deux (2) lots dans
l’ensemble des deux (2) appels d’offres (appel d’offres relatif à : lot 1 à lot 16) et
(appel d’offres relatif à : lot 17 à lot 30) conformément aux conditions indiquées ci-
dessus.
Les nouvelles entreprises de moins de dix huit (18) mois d’existence ne peuvent
être attributaire de plus d’un (01) lot dans l’ensemble des deux (2) appels
d’offres.

NB 3 : En cas d’attribution de deux (02) lots ne faisant pas partie du même appel
d’offres, à une ancienne entreprise (entreprise de 18 mois d’existence et plus) :
- Le chiffre d’affaires doit couvrir le cumul des chiffres d’affaires des lots
auxquels l’entreprise soumissionnaire peut être déclaré attributaire ;
- Le nombre d’expérience spécifique doit correspondre au cumul des
expériences spécifiques des lots auxquels l’entreprise soumissionnaire peut
être déclarée attributaire ;
37

- Le personnel doit être distinct pour chacun des lots ;


- Le matériel doit être distinct pour chacun des lots ;
- La ligne de crédit ou l’attestation de solde datant de moins de trente (30)
jours à la date limite de dépôt des offres doit couvrir le cumul des lignes de
crédit ou des attestations de solde du ou des lots pour lesquels(s) l’entreprise
soumissionnaire peut être déclarée attributaire.
NB 4 : en cas de groupement constitué d’entreprise (s) de moins de 18 mois
d’existence avec une/des ancienne(s) entreprise(s) (entreprise(s) de 18 mois
d’existence et plus), les dispositions afférentes aux entreprises de moins de 18
mois d’existence ne sont pas applicables.

G. Approbation du contrat
IC 45 La garantie de bonne exécution sera de trois (03) pour cent (%) du montant du
marché, augmenté le cas échéant, du montant des avenants.
Section III. Critères d’évaluation et de qualification 38

Section III. Critères d’évaluation et de


qualification

La présente section contient tous les facteurs, méthodes et critères que l’Autorité
contractante utilisera pour s’assurer qu’un candidat possède les qualifications requises. Le
Candidat fournira tous les renseignements demandés dans les formulaires joints à la Section
IV, Formulaires de soumission.

III-1 : Critères d’évaluation


1.1 Variantes de délai d’exécution : Non application

1.2 Variantes techniques : Non application

1.3 Sous-traitants spécialisés : Sans objet

1.4 Appel d’offres pour lots multiples :


Les Travaux comprennent plusieurs lots pouvant faire l’objet de marchés séparés attribués à des soumissionnaires distincts.
Conformément aux dispositions de l’Article 34.5 des IC, l’Autorité contractante évaluera et comparera les offres sur la base de
l’attribution d’une combinaison de marchés à un ou plus d’un soumissionnaire, afin de minimiser le coût total pour l’Autorité
contractante, en tenant compte des rabais consentis dans leurs offres par les soumissionnaires en cas d’attribution de plusieurs lots. Si un
soumissionnaire a présenté des offres conformes pour plus d’un lot, correspondant à la combinaison évaluée la plus économique pour
l’Autorité contractante, l’évaluation tiendra également compte de la capacité du soumissionnaire à satisfaire aux exigences spécifiées
dans le Dossier d’Appel d’offres.
39

III-2 : Critères de Qualification

Document
Critères de Qualification Spécifications de conformité
ation
Groupement d’entreprises
Nu Spécificati
mér Objet Critère Entité unique Toutes Chaque Partie Une Partie ons de
o Parties au moins soumission
Combinées

1. Critères de provenance
1.1 Admissibilité Conforme à la Sous Clause 4.1 des IC. Doit satisfaire au GE existant Doit Sans objet Formulair
critère ou prévu doit satisfaire es ELI –
satisfaire au au critère 1.1 et 1.2,
critère avec
pièces
jointes
1.2 Non admis à participer Ne pas être frappé par une mesure d’interdiction, tel que Doit satisfaire au GE existant Doit satisfaire Sans objet Formulair
décrit dans la clause 4.2 des IC critère doit satisfaire au critère e d’offre
au critère
1.3 Conflit d’intérêts Pas de conflit d’intérêts selon la clause 4.3 des IC. Doit satisfaire au GE existant Doit satisfaire Sans objet Formulair
critère ou prévu doit au critère e d’offre
satisfaire au
critère

2. Antécédents de défaut d’exécution de marchés


2.1 Antécédents de non- Pas de défaut d’exécution incombant au Soumissionnaire Doit satisfaire au Doit satisfaire Doit satisfaire Sans objet Formulair
exécution de marché d’un marché au cours1des deux (2) dernières années (2021 critère². au critère. au critère2. e ANT -
et 2022)

1
Un marché sera considéré en défaut d’exécution par le Maître de l’Ouvrage lorsque le défaut d’exécution n’a pas été contesté par l’Entrepreneur y compris par
recours au mécanisme de règlement des litiges prévu au marché en question, ou lorsqu’il a fait l’objet de contestation par l’Entrepreneur mais a été réglé entièrement
à l’encontre de l’Entrepreneur . Le défaut d’exécution ne comprend pas le cas des marchés contestés pour lesquels le Maître de l’Ouvrage n’a pas obtenu gain de
cause au cours du règlement des litiges.
2
Ce critère s’applique également aux marchés exécutés par le Soumissionnaire en tant que membre d’un Groupement.
40

Document
Critères de Qualification Spécifications de conformité
ation
Groupement d’entreprises
Nu Spécificati
mér Objet Critère Entité unique Toutes Chaque Partie Une Partie ons de
o Parties au moins soumission
Combinées

3. Situation financière
3.1 Situation financière Soumission des états financiers certifiés ou, si cela n’est pas Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Formulaire
requis par la réglementation du pays du candidat, autres états FIN - 2.1
financiers acceptables par l’Autorité Contractante pour les avec pièces
cinq (5) dernières années démontrant la solidité actuelle de la jointes :
position financière du candidat et sa profitabilité à long terme : sans objet
Sans objet

3.2 Chiffre d’affaires annuel Avoir un minimum de chiffres d’affaires annuel moyen des Doit satisfaire au Doivent Sans objet Sans objet Formulaire
moyen des activités activités commerciales au cours des cinq (5) dernières années critère satisfaire au FIN - 2.2
commerciales de l’entreprise (2019 – 2023) ou (2018 – 2022), d’un montant de : critère

LOTS MONTANT EN FCFA


Lot 17 700 000 000
Lot 18 300 000 000
Lot 19 500 000 000
Lot 20 300 000 000
Lot 21 500 000 000
Lot 22 700 000 000
Lot 23 500 000 000
Lot 24 500 000 000
Lot 25 500 000 000
Lot 26 500 000 000
Lot 27 500 000 000
Lot 28 300 000 000
Lot 29 500 000 000
Lot 30 300 000 000
41

Document
Critères de Qualification Spécifications de conformité
ation
Groupement d’entreprises
Nu Spécificati
mér Objet Critère Entité unique Toutes Chaque Partie Une Partie ons de
o Parties au moins soumission
Combinées
3.3 Capacité de financement Accès à des financements tels que des avoirs liquides Doit satisfaire au Doivent Sans objet Sans objet Formulaire
(attestation de solde datant de moins de 30 jours à la date critère satisfaire au s FIN - 2.3
limite de dépôt des plis), attestation de lignes de crédit critère et FIN 2.4
bancaire, autres que l’avance de démarrage éventuelle, à + pièces
hauteur de : justificatives

LOTS MONTANT EN FCFA


Lot 17 160 000 000
Lot 18 85 000 000
Lot 19 120 000 000
Lot 20 85 000 000
Lot 21 120 000 000
Lot 22 160 000 000
Lot 23 120 000 000
Lot 24 120 000 000
Lot 25 120 000 000
Lot 26 85 000 000
Lot 27 120 000 000
Lot 28 60 000 000
Lot 29 120 000 000
Lot 30 85 000 000

4. Expérience
4.1 Expérience générale de Avoir une (01) expérience de marchés de travaux Doit satisfaire au Doivent Sans objet Doit Formulaire
construction d’infrastructures à titre d’entrepreneur ou ensemblier ou critère satisfaire au satisfaire EXP-3.1
d’infrastructures membre d’un groupement ou sous-traitant au cours des cinq critère au critère
(05) dernières années pour chaque lot.
La période concernée (2019 à 2023 ou 2018 à 2022)

4.1 Expérience spécifique de Avoir effectivement exécuté en tant qu’entrepreneur ou Doit satisfaire au Doivent Sans objet Sans objet Formulaire
42

Document
Critères de Qualification Spécifications de conformité
ation
Groupement d’entreprises
Nu Spécificati
mér Objet Critère Entité unique Toutes Chaque Partie Une Partie ons de
o Parties au moins soumission
Combinées
a) construction ensemblier ou membre de groupement ou sous-traitant, au critère satisfaire au EXP 3.2 a)
cours des cinq (5) dernières années (2019 à 2023) ou (2018 à critère
2022) au moins :

Un (1) marché de travaux de construction d’ouvrages


hydrauliques (dalot et pont) ou de reprofilage/réhabilitation de
route en terre avec construction d’ouvrages hydrauliques (dalot et
pont) pour chacun des lots d’un montant supérieur ou égal aux
montants indiqué dans le tableau ci-dessous :

Ou

Deux (2) marchés de travaux de construction d’ouvrages


hydrauliques (dalot et pont) ou de reprofilage/réhabilitation de
route en terre avec construction d’ouvrages hydrauliques (dalot et
pont) pour chacun des lots dont le cumul des montants correspond
aux montants par lot indiqués dans le tableau ci-dessous :

LOTS MONTANT EN FCFA


Lot 17 600 000 000
Lot 18 200 000 000
Lot 19 400 000 000
Lot 20 200 000 000
Lot 21 400 000 000
Lot 22 600 000 000
Lot 23 400 000 000
Lot 24 400 000 000
Lot 25 400 000 000
Lot 26 400 000 000
Lot 27 400 000 000
Lot 28 200 000 000
Lot 29 400 000 000
Lot 30 200 000 000
43

Document
Critères de Qualification Spécifications de conformité
ation
Groupement d’entreprises
Nu Spécificati
mér Objet Critère Entité unique Toutes Chaque Partie Une Partie ons de
o Parties au moins soumission
Combinées
4.2 b) Pour les marchés référenciés ci-dessus ou pour d’autres Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Formulaire
(b) marchés exécutés pendant la période stipulée au paragraphe EXP-3.2
4.2 a) ci-dessus, une expérience minimale de construction (b)
dans les principales activités suivantes (Corps d’Etat):
- Sans objet

Nota Bene :
A) Justification de la capacité financière
La ligne de crédit bancaire doit faire référence à l’objet de l’Appel d’Offres et à l’intitulé du lot pour être acceptée et ne doit pas
contenir de réserves.

Les nouvelles entreprises de moins de dix-huit (18) mois d’existence n’ayant pas d’attestation de bonne exécution doivent produire une
déclaration fiscale d’existence. Elles doivent également produire en contrepartie du chiffre d’affaires, de l’expérience générale et de
l’expérience spécifique, une attestation de ligne de crédit bancaire ou une attestation de solde datant de moins de trente (30) jours à la
date limite dépôt des offres par laquelle la banque s’engage à financer le marché pour un montant au moins égal à 25% du montant de la
soumission en plus de la ligne de crédit/attestation de solde visée au point 3.3. Capacité de financement. Le montant disponible doit être
indiqué sur l’attestation de ligne de crédit bancaire ainsi que l’objet de l’appel d’offres. La ligne de crédit délivrée par la banque ne doit
pas contenir de réserves.

Pour les entreprises de moins de 5 ans d’existence, Le chiffre d’affaires annuel moyen des activités commerciales sera calculé en fonction
du nombre d’année de leur existence. La moyenne sera faite sur la période concernée.
NB 2 : l’expérience générale et l’expérience spécifique seront appréciées à partir des Attestations de Bonne Exécution (ABE) ou des PV
de réception provisoire ou définitive.
44

Le chiffre d’affaires annuel moyen des activités commerciales sera apprécié à partir des Attestation de Bonne Exécution (ABE), des
procès-verbaux de réception provisoire ou définitive de projets réalisés en tant qu’entrepreneur principal, en groupement ou en tant que
sous-traitant par le soumissionnaire.
Les Procès-verbaux de réception provisoire et définitive doivent comporter les montants des travaux exécutés ; à défaut, le soumissionnaire
devra joindre toutes autres pièces permettant d’apprécier le montant de ces travaux.

L’Autorité Contractante (AC) doit faire des vérifications sur les Attestations de Bonne Exécution (ABE). La production de toutes
fausses pièces justificatives entraîne le rejet systématique de l’offre et une exclusion selon les dispositions en vigueur .
45

4. Personnel
Le Candidat doit établir qu’il dispose du personnel pour les positions-clés suivantes:

PERSONNEL CLE (Ce personnel sera évalué à l’analyse des offres)

Pour chacun des lots

Expérience dans des


Expérience
N° Position Formation travaux similaires Nombre
Professionnelle
Etre titulaire d’un diplôme Il doit posséder au
d’Ingénieur en génie civil minimum cinq (5) années Avoir dirigé la
ou des Travaux Publics ou d’expérience réalisation d’au moins
équivalent professionnelle dans le deux (02) projets de
domaine du génie civil en travaux de construction
Ou tant qu’Ingénieur d’ouvrages hydrauliques
(dalots, ouvrages d’art,
1 Directeur des Travaux …) ou de travaux de 01
Ou reprofilage avec
construction d’ouvrages
Être titulaire d’un diplôme Il doit posséder au hydrauliques (dalots,
de Technicien Supérieur minimum dix (10) années ouvrages d’art, …) en
en génie civil ou des d’expérience tant que Directeur des
Travaux Publics ou professionnelle dans le Travaux
équivalent domaine du génie civil
Être titulaire d’un diplôme Il doit posséder au
de Technicien Supérieur minimum cinq (5) années Avoir réalisé deux (02)
en génie civil ou des d’expérience projets de travaux de
Travaux Publics ou professionnelle dans le construction d’ouvrages
équivalent domaine du génie civil. hydrauliques (dalots,
Conducteur des ouvrages d’art, …) ou de
2 Travaux Ou Ou travaux de reprofilage 01
avec construction
Être titulaire d’un Brevet Il doit posséder au d’ouvrages hydrauliques
de Technicien (BT) en minimum dix (10) années (dalots, ouvrages d’art,
génie civil ou des Travaux d’expérience …) en tant que
Publics ou équivalent professionnelle dans le Conducteur des Travaux
domaine du génie civil.
Avoir au moins trois
(03) expériences dans
Technicien Supérieur en
trois (03) ans la mise en œuvre de
gestion de
d’expérience générale PGES de travaux
l’Environnement ou
dans le domaine des d’infrastructures
3 Environnementaliste Hygiène-Sécurité- 01
prestations routières dont au
Environnement (HSE)
environnementales des moins une (01)
ou tout autre diplôme
projets d’infrastructures expérience en milieu
équivalent
rural au cours des six
(6) dernières années

NB : En cas d’attribution de marché, le titulaire a l’obligation de mettre en œuvre un Plan


de Gestion Environnemental et Social (PGES) pendant l’exécution du marché.
Le Bureau de Contrôle veillera à la mise en œuvre de ce PGES par les titulaires de marché.
46

Le Candidat doit fournir les détails concernant le personnel proposé et son expérience en utilisant
les formulaires PER 1 et PER 2 de la Section III, Formulaires de soumission.

Sous peine de rejet du personnel proposé, les CV devront être signés de l’employé et être
accompagnés de la photocopie des pièces d’identité et des copies des diplômes exigés certifiées
conformes à l’original datant de moins de six (06) mois à la date limite du dépôt des plis. Ces
documents doivent être rédigés en français. A défaut, ils seront traduits en français par un
traducteur agréé, sinon rejet.
Le profil du personnel d’encadrement demandé est un profil minimum. Tout membre du
personnel ayant une qualification supérieure sera accepté pour le poste proposé. Toutefois son
CV sera analysé indépendamment de son diplôme.

Le nombre d’années d’expérience sera déterminé en faisant la différence entre la date


d’ouverture des plis dudit appel d’offres et la date de début d’activité dans le domaine
concerné. Toutefois un CV se rapportant à un diplôme non valable ne sera pas pris en compte.

Les périodes de stage ne sont pas prises en compte dans la détermination du nombre d’années
d’expériences.

➢ PERSONNEL D’APPUI

Ce personnel ne sera pas évalué lors de l’analyse des offres. En revanche, il sera exigé aux soumissionnaires
retenus d’avoir au sein de leur équipe d’exécution des travaux ledit personnel par lot. L’entrepreneur devra
alors présenter leur CV et diplômes au démarrage des travaux ou les pièces exigées pour le cas d’un cabinet.

Pour chacun des lots

Expérience globale Expérience dans des travaux


No. Postes Formation en travaux similaires Nombre
(années) (années)
S’il s’agit d’un
S’il s’agit d’un chef
chef de labo : S’il s’agit d’un chef de labo :
de labo :
Cinq (5) ans Avoir dirigé une équipe labo durant au
Technicien Supérieur
d’expérience dans moins la réalisation de deux projets de
Chef de des Travaux Publics
les travaux routiers routes (en terre ou revêtue).
laboratoire ou Génie Civil
géotechnique
S’il s’agit d’un
1 Laboratoire 01
ou S’il s’agit d’un Laboratoire
géotechnique :
S’il s’agit d’un géotechnique :
Laboratoire Laboratoire
géotechnique Avoir en son sein un
géotechnique : Avoir une expérience dans la
Ingénieur ou un
réalisation d’au moins deux projets de
Technicien supérieur
SANS OBJET projets de routes (en terre ou revêtue).
en génie civil
(joindre les références du Labo)
(joindre CV et
diplôme de cet agent)
47

NB : Au démarrage des travaux, le titulaire du marché donnera la preuve qu’elle dispose d’un
laboratoire pour les essais géotechniques au démarrage des travaux. Au cas où le titulaire
disposerait d’un laboratoire interne à l’entreprise, elle devra fournir les documents justificatifs de
son existence. Dans le cas contraire, elle fournira un contrat signé avec un laboratoire pour la
réalisation des essais géotechniques.

5. Matériel

Le Candidat doit établir qu’il a les matériels suivants :

Matériel clé (ce matériel sera évalué à l’analyse des offres)


- En propre ou en location pour chaque lot :

Nombre minimum total


N° Matériels pour l’exécution des travaux
par lot
1 Pelle hydraulique/mécanique ou tractopelle 1
2 Chargeuse 1
3 Compacteur à rouleau vibrant 1
4 Compacteur à main 2
5 Bétonnière d’au moins 500 litres 1
6 Porte-chars (tracteur routier + semi-remorque) 1

7 Citerne à eau 1

8 Camions bennes 2

La COJO se réserve le droit de vérifier l’existence du matériel.

Le matériel doit être justifié par un titre de propriété (carte grise pour les véhicules, attestation
d’assurance ou facture d’achat pour les engins et reçus d’achats pour les autres).

Une attestation de location ou un contrat de location ferme du matériel délivré par une structure
officiellement déclarée (le contrat de location doit être rédigé sur l’entête du loueur avec les
mentions suivantes : nom, adresse, contact, numéro de registre de commerce et de compte
contribuable) sera exigé pour le matériel en location accompagné des justificatifs de propriétés
au nom de cette structure (carte grise pour les véhicules, attestation d’assurance ou facture
d’achat pour les engins et reçus d’achats pour les autres).

Pour le gérant ou l’actionnaire de la société qui met à disposition son matériel, il doit fournir une
attestation de location à titre gratuit.
48

La maison mère peut utiliser le matériel de la succursale ou vice versa, sans contrat ou attestation
de location.

La maison mère peut utiliser le matériel de la filiale ou vice versa, à condition qu’elle produise
un contrat ou une attestation de location.

Le candidat doit fournir les détails concernant le matériel proposé en utilisant le formulaire MAT
de la section IV, formulaires de soumission.

Les pièces justificatives de propriétés (carte grise pour les véhicules, attestations d’assurance ou
facture d’achat pour les engins et reçus d’achats pour les autres) doivent mentionner le nom et le
type du matériel exigé.

La période de validité des pièces justificatives de propriétés n’est pas requise.

NB: Il est entendu que le soumissionnaire devra disposer de matériel en nombre suffisant pour
l’exécution des travaux.

Le Soumissionnaire doit fournir les détails concernant le matériel proposé en utilisant le


formulaire MAT de la Section IV, Formulaires de soumission.

Conditions pour être attributaire de plusieurs lots :


NB 1 : Toute ancienne entreprise (entreprise de 18 mois d’existence et plus) soumissionnaire sur
plusieurs lots peut être attributaire de deux (02) lots, si elle réunit les conditions suivantes :
- Le chiffre d’affaires doit couvrir le cumul des chiffres d’affaires des lots auxquels l’entreprise
soumissionnaire peut être déclaré attributaire ;
- Le nombre d’expérience spécifique doit correspondre au cumul des expériences spécifiques des
lots auxquels l’entreprise soumissionnaire peut être déclarée attributaire ;
- Le personnel doit être distinct pour chacun des lots ;
- Le matériel doit être distinct pour chacun des lots ;
- La ligne de crédit ou l’attestation de solde datant de moins de trente (30) jours à la date limite
de dépôt des offres doit couvrir le cumul des lignes de crédit ou des attestations de solde du ou
des lots pour lesquels(s) l’entreprise soumissionnaire peut être déclarée attributaire.

NB 2: Les nouvelles entreprises de moins de dix huit (18) mois d’existence ne peuvent être
attributaire de plus d’un (01) lot.

Appels d’offres liés :


Dans le cadre du Projet d’Appui Programme Social du Gouvernement (PA-PSGouv) volet
‘Pistes Rurales’, les travaux de construction d’ouvrages hydrauliques font l’objet de deux (2)
appels d’offres correspondants chacun à des deux groupes de lots (appel d’offres relatif à : lot 1
à lot 16) et (appel d’offres relatif à : lot 17 à lot 30) qui sont liés entre eux.
49

Ainsi, un soumissionnaire ne peut être attributaire que d’au plus deux (2) lots dans l’ensemble
des deux (2) appels d’offres (appel d’offres relatif à : lot 1 à lot 16) et (appel d’offres relatif à :
lot 17 à lot 30) conformément aux conditions indiquées ci-dessus.
Les nouvelles entreprises de moins de dix-huit (18) mois d’existence ne peuvent être
attributaire de plus d’un (01) lot dans l’ensemble des deux (2) appels d’offres.

NB : en cas d’attribution de deux (02) lots ne faisant pas partie du même appel d’offres, à
une ancienne entreprise (entreprise de 18 mois d’existence et plus) :
- Le chiffre d’affaires doit couvrir le cumul des chiffres d’affaires des lots auxquels l’entreprise
soumissionnaire peut être déclaré attributaire ;
- Le nombre d’expérience spécifique doit correspondre au cumul des expériences spécifiques des
lots auxquels l’entreprise soumissionnaire peut être déclarée attributaire ;
- Le personnel doit être distinct pour chacun des lots ;
- Le matériel doit être distinct pour chacun des lots ;
- La ligne de crédit ou l’attestation de solde datant de moins de trente (30) jours à la date limite de
dépôt des offres doit couvrir le cumul des lignes de crédit ou des attestations de solde du ou des
lots pour lesquels(s) l’entreprise soumissionnaire peut être déclarée attributaire.

NB 4 : en cas de groupement constitué d’entreprise (s) de moins de 18 mois d’existence avec une/des
ancienne(s) entreprise(s) (entreprise(s) de 18 mois d’existence et plus), les dispositions afférentes aux
entreprises de moins de 18 mois d’existence ne sont pas applicables.

6. Dispositions environnementales et sociales du projet

Les conditions générales environnementales et sociales (CGES) des travaux sont indiquées au
chapitre IV des cahiers des clauses techniques particulières du présent dossier d’appel d’offres
(DAO). Toutefois les dispositions particulières environnementales et sociales seront intégrées
sous forme d’avenant dans les marchés issus du présent appel d’offres suite à la mission de
constat d’impact environnemental et social prévue dans les zones des travaux.
Aussi, le démarrage de l’exécution des travaux est conditionné par la mise à disposition desdites
mesures environnementales et sociales particulières.
Section IV. Formulaires de Soumission 50

Section IV. Formulaires de soumission

Liste des formulaires


Lettre de soumission de l’offre .................................................................................................51

Formulaires de Bordereau des prix et Détail quantitatif et estimatif .......................................54

Formulaires de Proposition technique ....................................................................................104

Formulaires de qualification ...................................................................................................112

Modèle de garantie d’offre (garantie bancaire ou cautionnement émis par une compagnie
d’assurance) ...........................................................................................................................132
51

Lettre de soumission de l’offre

[Le Candidat remplit la lettre ci-dessous conformément aux instructions entre crochets. Le
format de la lettre ne doit pas être modifié. Toute réserve ou déviation majeure, par rapport à ce
format, pourra entraîner le rejet de l’offre]

Date: [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]


AAO Numéro: [insérer le nom de l’avis d’Appel d’Offres]

À : [insérer le nom complet de l’Autorité contractante]

Nous, les soussignés attestons que :


a) Nous avons examiné le Dossier d’appel d’offres, y compris l’additif/ les additifs
Numéro : [insérer les numéros et date d’émission de chacun des additifs]; et n’avons
aucune réserve à leur égard ;
b) Nous nous engageons à exécuter et achever conformément au Dossier d’Appel d’Offres
et au délai d’exécution spécifié dans le Cahier des Clauses Administratives Particulières
et le Cahier des Clauses techniques, les Travaux ci-après : (préciser l’objet de l’appel
d’offres);

c) Le prix total de notre offre, hors rabais offerts à la clause (d) ci-après est de :

− En chiffres hors T.V.A :………………….F CFA ; (insérer le montant)

− En chiffres T.V.A. au taux de 18% :………………….F CFA ; (insérer le montant)

− En chiffres T.T.C :………………….F CFA ; (insérer le montant)

− En lettres :……..……………., Toutes Taxes Comprises. F CFA ; (insérer le montant)

d) Les rabais offerts et les modalités d’application desdits rabais sont les suivants :
[Indiquer en détail les rabais offerts, le cas échéant, s’ils s’appliquent]

[Indiquer aussi en détail la méthode qui sera utilisée pour appliquer les rabais offerts, le
cas échéant]

e) Notre offre demeurera valide pendant la période requise à la clause 19.1 des Données
Particulières de l’Appel d’Offres à compter de la date limite fixée pour la remise des
offres à la clause 23.1 des Données Particulières de l’Appel d’Offres ; cette offre
continuera de nous engager et pourra être acceptée à tout moment avant l’expiration de
cette période ;
52

f) Si notre offre est acceptée, nous nous engageons à fournir un cautionnement définitif du
marché conformément à la clause 45 des Données Particulières de l’Appel d’Offres et à
la clause 17 du Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP);

g) Notre candidature, ainsi que tous sous-traitants ou entrepreneur intervenant en rapport


avec une quelconque partie du marché, ne tombent pas sous les conditions d’exclusion de
la clause 4.2 des Données Particulières de l’Appel d’Offres.
h) Nous ne nous trouvons pas dans une situation de conflit d’intérêt définie à la clause 4.3
des Données Particulières de l’Appel d’Offres.
i) Nous nous engageons à ne pas octroyer ou promettre d'octroyer à toute personne
intervenant à quelque titre que ce soit dans la procédure de passation du marché un
avantage indu, pécuniaire ou autre, directement ou par des intermédiaires, en vue
d'obtenir le marché.
j) Il est entendu que la présente offre, et votre acceptation écrite de ladite offre figurant dans
la notification d’attribution du marché que vous nous adresserez tiendra lieu de contrat
entre nous, jusqu’à ce qu’un marché formel soit établi et signé.

Nom [insérer le nom complet de la personne signataire de l’offre]


En tant que [indiquer la capacité du signataire]

Signature et cachet [insérer la signature et apposer le cachet du candidat ou du mandataire du


groupement]

Ayant pouvoir à signer l’offre pour et au nom de [insérer le nom complet du Candidat ou du
mandataire du groupement]

En date du ________________________________ jour de [Insérer la date de signature]


53

Annexe à la soumission - Sous-traitants

[à remplir, le cas échéant, par le Candidat]


54

Formulaires de Bordereau des prix et Détail quantitatif et


estimatif
A. Préambule

1. Le Bordereau des prix doit être pris en compte par le Candidat conjointement avec les Instructions aux
candidats, les Cahiers des Clauses Administratives Générales et Particulières, les Cahiers des Clauses
techniques et les plans.

2. Les quantités spécifiées dans le Détail quantitatif et estimatif sont des quantités estimées et provisoires.
Elles fourniront une base commune pour l’évaluation des offres et l’attribution du marché. La base des
règlements sera les quantités réelles de travaux commandés et exécutés, telles qu’elles seront mesurées par
l’Entrepreneur et vérifiées par le Maître d’Œuvre, et valorisées aux taux et prix spécifiés au Bordereau des
prix chiffré présenté par l’Entrepreneur dans son offre. Dans les cas où cette valorisation n’est pas
applicable, ou dans tout autre cas, le règlement se fera aux taux et prix que le Maître d’Œuvre pourra fixer
dans le cadre des termes du marché.

3. Sauf dispositions contraires spécifiées dans le marché, les prix fournis par l’Entrepreneur dans le Bordereau
des prix chiffré inclus dans son offre devront comprendre toutes les installations de construction, la main-
d’œuvre, la supervision, les matériaux, le montage, l’entretien, les assurances, les frais généraux et profits,
les impôts, droits et taxes, ainsi que la couverture des risques généraux, des engagements et autres
obligations spécifiées explicitement ou implicitement dans le marché.

4. Un prix devra être indiqué pour chaque poste dans le Détail quantitatif et estimatif chiffré, que les quantités
soient spécifiées ou non. Le coût des postes pour lesquels l’Entrepreneur n’a pas indiqué de prix sera
considéré comme couvert par d’autres prix indiqués dans le Détail quantitatif et estimatif chiffré.

5. Le coût complet en accord avec les dispositions du marché sera inclus dans les postes spécifiés dans le
Bordereau des prix et le Détail quantitatif et estimatif chiffrés. Lorsqu’un poste n’est pas spécifié, le coût
correspondant sera considéré comme distribué parmi les prix mentionnés pour des postes correspondants
des travaux.

6. Les indications générales et les descriptions des travaux et matériaux ne sont pas nécessairement reprises
ou résumées dans le Bordereau des prix et le Détail quantitatif et estimatif inclus dans le Dossier d’Appel
d’offres. Les références, explicites ou implicites, aux sections appropriées du Dossier doivent être
considérées avant de chiffrer les prix pour chaque poste du Bordereau des prix et du Détail quantitatif et
estimatif chiffrés soumis dans l’offre.

7. Les matériaux définis comme “roches” sont ceux qui, au jugement du Maître d’Œuvre, nécessitent l’usage
d’explosifs, de pics ou marteaux pneumatiques, ou l’utilisation de foreuses à air comprimé pour leur
extraction et qui ne peuvent être enlevés / fragmentés qu’avec un bulldozer d’au moins cent cinquante
(150) chevaux au frein équipé d’un ripper à une dent.
8. Durant l’évaluation des offres, les erreurs arithmétiques éventuelles relevées dans le Bordereau des prix et
le Détail quantitatif et estimatif seront corrigées suivant les dispositions de la clause 31 des Instructions aux
candidats.

9. La méthode de constatation des prestations exécutées en vue des règlements devra être en accord avec le
Mode d’Evaluation des Travaux ci-après :

le mode d’évaluation des travaux ;

les spécifications techniques du marché de la section VI.


55

PIECE N°4b1

MODE D’ÉVALUATION DES


TRAVAUX (MET)
56

MODE D’ÉVALUATION DES TRAVAUX

ARTICLE 1 : CONTENU DES PRIX


Les prix du Bordereau des Prix Unitaires établis hors TVA, comprennent toutes les charges et
dépenses, sans exception, de l'Entrepreneur en vue de réaliser, avec l'obligation de "parfait
achèvement", la totalité des travaux et prestations objet du Marché.
Les prix du Bordereau des Prix Unitaires sont réputés avoir été établis en considérant qu'aucune
prestation n'est à effectuer par le Maître d’Ouvrage Délégué.
Les prix unitaires du Bordereau des Prix Unitaires comprennent notamment et sans que cette liste
soit limitative :
- les frais relatifs aux études techniques d'exécution telles que définies au Marché,
- la coordination technique des travaux et la direction des Entreprises sous-traitantes,
- les salaires et charges sociales,
- les frais de logement du personnel,
- l'amortissement et le fonctionnement du matériel,
- les fournitures, matériaux et matières consommables de toutes natures,
- les frais de fret, de transport et de transit,
- les frais de bornage, de morcellement et de piquetage,
- la construction et l'entretien des moyens d'accès et des chemins de service
correspondants,
- l'établissement, le fonctionnement et l'entretien des clôtures, des dispositifs de sécurité et
des installations d'hygiène intéressant le chantier,
- l'établissement et la mise en œuvre du plan de contrôle des pollutions et des nuisances,
- le respect des normes environnementales en vigueur,
- le gardiennage, l'éclairage et le nettoyage du chantier,
- la signalisation extérieure,
- les frais d'assurances prévus au Marché,
- les frais de cautionnement ou de caution prévus au Marché,
- les brevets, droits, taxes, redevances et charges diverses de toutes natures,
- les impôts, taxes et plus particulièrement, sans que cette liste soit limitative :
les impôts sur traitements et salaires (ITS) à la charge de l'employeur,
▪ la contribution nationale (CN) à la charge de l'employeur,
la taxe d'apprentissage (TA) à la charge de l'employeur,
la taxe à la formation professionnelle continue (FPC),
les charges patronales sociales,
les impôts fonciers,
les taxes, redevances et patentes,
l'impôt cédulaire sur les bénéfices industriels et commerciaux,
le droit fiscal d'entrée,
les droits de douanes,
57

le droit spécial d'entrée,


la redevance statistique,
la TVA intérieure,
les droits de timbre et d'enregistrement en application de la loi des finances n° 91 270 du
29 Avril 1991,
- les frais généraux, de direction et de chantier,
- les aléas et bénéfices.
Les prix unitaires du Bordereau des Prix Unitaires comprennent toutes les sujétions et les
contraintes résultant de l'application des dispositions administratives, techniques et financières
prévues dans les pièces contractuelles. Les prix tiennent compte des aléas et sujétions de toutes
natures affectant les travaux objet du Marché, dont l’Entrepreneur est réputé parfaitement
connaître la nature et les difficultés.

Les prix du Bordereau des Prix Unitaires s'entendent également comme comprenant les charges
liées aux conditions particulières de réalisation des travaux et notamment celles liées :
- aux phénomènes naturels,
- à l'utilisation du domaine public et au fonctionnement des services publics,
- au maintien des circulations,
- à la présence de canalisations, conduites et câbles de toutes natures, ainsi que des
chantiers nécessaires au déplacement ou à la transformation de ces installations,
- à la réalisation simultanée d'autres ouvrages,
- à la proximité de lieux habités.
- au respect de la législation sur l’environnement.

Remarque importante : Les prix du Bordereau des Prix Unitaires comprennent également
toutes les dépenses sans exception hors de Côte d’Ivoire, qui sont la
conséquence nécessaire et directe des travaux objet du Marché et
notamment tous les droits, impôts, taxes, assurances, redevances, charges
diverses, frais généraux et autres frais auxquels l’Entrepreneur serait
assujetti et dont il doit faire exclusivement son affaire.
En cas de sous-traitance, les prix du Marché sont réputés couvrir tous les frais d'entreprise
générale, notamment ceux de coordination et de contrôle par l’Entrepreneur de ses sous-traitants,
ainsi que les conséquences de leurs défaillances éventuelles.
Dans le cas d'un Marché passé avec des Entrepreneurs Cotraitants, les prix du Bordereau des
Prix Unitaires sont réputés comprendre également les dépenses et marges de l'Entrepreneur y
compris les charges qu'il peut être appelé à rembourser au Mandataire.
58

ARTICLE 2 : CARACTÈRE DÉFINITIF DES PRIX


L'Entrepreneur ne peut en aucun cas revenir sur les prix du Bordereau des Prix Unitaires du
Marché, auxquels il a consenti et qui revêtent un caractère ferme et non révisable pendant la
durée des travaux.

ARTICLE 3 : DÉFINITION ET CONSISTANCE DES PRIX DU BORDEREAU


SECTION 000 : INSTALLATION DE CHANTIER
SECTION 100 : DÉGAGEMENT DES EMPRISES
SECTION 200 : TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX
SECTION 300 : CHAUSSEE
SECTION 400 : ASSAINISSEMENT – DRAINAGE
SECTION 600 : SIGNALISATION
SECTION 700 : PRESTATIONS ENVIRONNEMENTALES
59

SECTION 000 : INSTALLATION DE CHANTIER

PRIX 001 : INSTALLATION GÉNÉRALE DE CHANTIER, AMENÉE ET REPLI DU MATÉRIEL GÉNÉRAL DE L’ENTREPRISE
Ce prix comprend notamment :
la préparation de l'aire des installations, y compris le débroussement et l'abattage des arbres, l'aménagement
des surfaces au sol pour l'implantation et la construction des bâtiments, le stockage des matériaux, le stationnement
des engins et des véhicules, l'aménagement ou la construction des voies d'accès à la base et leur entretien ;
l'amenée et le repli du matériel général nécessaire à l'exécution de l'ouvrage et notamment :
les engins de terrassement,
les grues de manutention,
les engins de transport,
les engins de terrassements,
les engins de production d'énergie et air comprimé,
la fourniture de l'eau et de l'électricité ;
la construction des locaux de l’Entreprise : locaux sociaux du personnel, bureaux, ateliers, magasins, etc…,
la mise à disposition du Maître d’Ouvrage, du Maître d’Ouvrage Délégué et Maître d’œuvre de locaux
faisant office de salle de réunion de chantier ;
les moyens de liaisons, téléphone, radio ;
les frais de gardiennage ;
- toutes autres dispositions nécessaires au bon fonctionnement du chantier ;
- les repliements des installations et matériels en fin de chantier ;
- les remises en état du site ;
les déplacements d'une manière totale ou partielle des installations générales durant le déroulement du
chantier et d'une manière générale, toutes les sujétions inhérentes à ce poste ;
- etc.
Ce prix est forfaitaire (FF) et s'entend toutes sujétions et aléas mais ne comprend pas l’installation de la Mission de
Contrôle de l’Ingénieur.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas, sera payé à l'Entrepreneur dans les conditions suivantes :
- quatre-vingts (80) pour cent (%) au vu d'une attestation délivrée par l’Ingénieur constatant que toutes les
parties importantes de ces installations ont été réalisées et que la totalité du gros matériel de l'Entreprise a
été amenée sur le chantier ;
- vingt (20) pour cent (%) au vu d'une attestation délivrée par l’Ingénieur constatant que toutes les
installations ont été démontées et que la totalité du gros matériel de l'Entreprise a été repliée.

PRIX 002 : PROVISION POUR SONDAGE GEOTECHNIQUE


Ce prix comprend notamment :
- l’ouverture des voies d’accès au site ;
- l’implantation des sondages ;
- l’exécution des sondages et des essais ;
- le repli du matériel ;
- les essais au laboratoire ;
- etc.
Cette provision (Prov.) sera rémunérée sur la base du Devis Estimatif fourni par un laboratoire validé par le Maitre
d’Ouvrage Délégué. Elle s’entend toutes sujétions et aléas et sera payée à l’Entrepreneur après majoration de 6.25%.

SECTION 100 : DÉGAGEMENT DES EMPRISES

PRIX 101 : DÉBROUSSEMENT MÉCANIQUE EN ZONE DE SAVANE OU EN FORET


Ce prix comprend notamment :
60

- le débroussement en section courante en savane ou en forêt ;


la destruction des termitières ;
les démolitions légères (cases et constructions autres qu'en maçonnerie de ciment ou en béton) ;
L’abattage et le dessouchage des arbres ayant jusqu'à 1 mètre de circonférence comptée à 1,50 mètre du
sol ;
l'abattage des cocotiers et palmiers divers, quel que soit leur diamètre ;
l'évacuation des arbres abattus, des souches et débris végétaux et leur mise en dépôt aux emplacements
indiqués par l’Ingénieur hors de l'emprise de la route en évitant au maximum le mélange de ces produits avec la terre
arable pour faciliter les opérations ultérieures de récupération des produits et de réhabilitation ;
le remblaiement compacté des trous à l'emplacement des souches ;
le chargement, le transport (quelle que soit la distance) et la mise en dépôt aux emplacements indiqués par
l’Ingénieur ;
etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) de surface comptée horizontalement
dans les seules zones prescrites par l’Ingénieur.

PRIX 102 : DÉBROUSSEMENT MÉCANIQUE EN ZONE MARECAGE


La définition du prix 101 est applicable au débroussement en zone marécageuse.
La zone sera réputée marécageuse par l’ingénieur, lorsqu’un tracteur mécanique à chenilles de plus 80CV, muni de
lame ne pourra y travailler.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) de surface comptée horizontalement
dans les seules zones prescrites par l’Ingénieur.

PRIX 103 : ABATTAGE ET DESSOUCHAGE D’ARBRES

PRIX 103 a : DE CIRCONFÉRENCE COMPRISE ENTRE 1 MÈTRE ET 3 MÈTRES


Ce prix comprend notamment :
- l'abattage et le dessouchage des arbres de circonférence comprise entre 1 mètre et 3 mètres, comptée à 1,50
mètre du sol ;
- l'élagage et le tronçonnage des arbres abattus ;
- l'évacuation des arbres abattus, des souches et débris végétaux et la mise en dépôt aux emplacements
indiqués par l’Ingénieur, hors de l'emprise de la route ;
- le remblaiement compacté des trous à l'emplacement des souches ;
- etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique à l’unité (U).

PRIX 103 b : DE CIRCONFÉRENCE SUPÉRIEURE À 3 MÈTRES


La définition du Prix 103 a est applicable à l'abattage et au dessouchage d'arbres de circonférence supérieure à 3
mètres comptée à 1,50 mètre du sol.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique à l’unité (U)

Précision sur les prix 103 a et 103 b : L'abattage et le dessouchage des palmiers et cocotiers, quelle que soit leur
circonférence, sont considérés comme étant inclus dans les prix 101 et 102. Les prix 103 a et 103b ne leur sont pas
applicables.

PRIX 104 : DÉCAPAGE DE TERRE VÉGÉTALE EN SAVANE OU EN FORÊT SUR 0,20 METRES
Ce prix comprend notamment :
le décapage de la terre végétale à l'intérieur de l'assiette de la route et sur une épaisseur de 0,20 m ;
le chargement ;
le transport (quelle que soit la distance) et la mise en dépôt aux emplacements indiqués par l’Ingénieur
hors de l’emprise de la route ;
61

etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) de surface concernée par le décapage,
mesurée théoriquement et comptée horizontalement à l'intérieur de l'assiette de la route, déduction faite de la surface
correspondante occupée par la route existante selon le cas.

PRIX 105 : DÉCAPAGE DE TERRE VÉGÉTALE EN ZONE MARECAGEUSE


La définition du prix 103 est applicable au débroussement en zone marécageuse.
La zone sera réputée marécageuse par l’ingénieur, lorsqu’un tracteur mécanique à chenilles de plus 80CV, muni de
lame ne pourra y travailler.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) de surface concernée par le décapage,
mesurée théoriquement et comptée horizontalement à l'intérieur de l'assiette de la route, déduction faite de la surface
correspondante occupée par la route existante selon le cas.

SECTION 200 : TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX

PRIX 201 : DEBLAI MISE EN DEPÔT


PRIX 201a : EN TERRAIN MEUBLE
PRIX 201b : EN TERRAIN ROCHEUX FRIABLE
PRIX 201 : EN TERRAIN ROCHEUX COMPACT

Ce prix rémunère la réalisation des déblais en terrain meuble, rocheux friable ou compact, rippable et leur mise en
remblai ou en dépôt. Sont considérés rippables les déblais défonçables par un tracteur à chenilles d’une puissance
d’au moins 260 CV équipé d’un ripper mono dent.
Il s’applique à tous les déblais nécessaires à la réalisation des profils en travers type quelles qu’en soient la
profondeur et la largeur de travail, tels que :
- Décaissements de la route existante lorsque nécessaire ;
- Rectifications des talus de déblais et rives de plates-formes ;
- L’extraction de matériaux en vue de leur substitution ;
- L’enlèvement des terres de mauvaise tenue ;
- L’exécution de fossés et exutoires de tous types non rémunérés par ailleurs ;
- La confection si besoin de redans de tous types et de toutes dimensions.
Il comprend notamment :
- Les reconnaissances géotechniques préalables ;
- Tous les piquetages ou implantations nécessaires ainsi que le suivi géométrique des talus de déblais ;
- Le défonçage si nécessaire ;
- L’extraction quelle que soit la largeur du travail ;
- Le chargement et le transport quelle que soit la distance jusqu’à un lieu de dépôt agréé ;
- Le déchargement et le réglage sur le lieu de dépôt ;
- Le réglage et la purge éventuelle des talus de déblai ;
- La préparation de l’assise des remblais éventuels ou de la couche de fondation, et en particulier le compactage
jusqu’à l’OPM ;
- La finition des talus, risbermes et fossés ;
- La protection contre les eaux de toute origine y compris toutes sujétions d’épuisement et d’étanchement si
nécessaire ;
- La réalisation des crêtes de talus ;
- Toutes sujétions de dimension, de nature de matériaux, d’environnement ou de quelle que sorte que ce soit.
Le volume à prendre en compte est celui entre le levé après décapage et la ligne théorique définie par les plans
d’exécution après contrôle de la conformité aux Spécifications Techniques de la réalisation.
62

Ce prix s’applique au mètre cube en place avant extraction

PRIX 202 : PURGE DE TERRE DE MAUVAISE TENUE Y COMPRIS REMBLAIEMENT


Ce prix rémunère, dans les seules zones marécageuses prescrites par l’Ingénieur, l’enlèvement de terres de mauvaise
tenue en pouvant être réutilisée en remblais. La zone sera réputée marécageuse par l’Ingénieur, lorsqu'un tracteur
mécanique à chenilles de plus de 80 CV, muni de lame ne pourra y travailler.
Ce prix comprend notamment :
l’extraction, le chargement, le transport ;
la mise en dépôt de la terre de mauvaise tenue au lieu indiqué par l’Ingénieur quelle que soit la distance de
transport ;
etc.
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas notamment celle concernant le maintien de la circulation, s’applique
au mètre cube (m3) de terre de mauvaise tenue purgée.

PRIX 203 : REMBLAIS PROVENANT DE DEBLAI


PRIX 203a : EN TERRAIN MEUBLE
PRIX 203b : EN TERRAIN ROCHEUX FRIABLE

Ce prix rémunère la réalisation de remblais en provenance de déblais.


Il comprend notamment :
- Les reconnaissances géotechniques préalables des zones de déblai ;
- Tous les piquetages ou implantations nécessaires ainsi que le suivi géométrique des talus de déblais ;
- Le défonçage si nécessaire ;
- L’extraction quelle que soit la largeur de travail ;
- Le chargement et le transport dans un rayon de 2 km ;
- La préparation de l’assise de la couche de fondation, y compris réglage et compactage ;
- L’humidification ou l’aération pour obtenir la teneur en eau souhaitée ;
- Le déchargement et le réglage pour couches successives sur le lieu de mise en remblai ;
- Le compactage conformément aux Spécifications Techniques ;
- Le réglage des pentes, talus et risbermes ;
- L’enlèvement des terres excédentaires après réglage ;
- Le réglage et la purge éventuelle des talus de déblai ;
- La finition des talus, risbermes et fossés ;
- La protection contre les eaux de toute origine y compris toutes sujétions d’épuisement et d’étanchement si
nécessaire sur les lieux d’extraction et de mise en remblai ;
- La réalisation des crêtes de talus ;
- Toutes sujétions de dimension de nature de matériaux, d’environnement ou de quelle que sorte que ce soit ;
- Toutes sujétions de travail quels que soient la largeur et le volume ;
- Les frais d’autocontrôle du laboratoire de l’entrepreneur ;
- Les frais de réception des travaux ;
- Toutes sujétions d’exécution.
Le volume à prendre en compte est le volume théorique mesuré sur les plans.
Ce prix s’applique au mètre cube de remblai mis en œuvre, quel que soit le type de remblais (remblais courants,
purges, couche de forme, couche de fondation).

PRIX 204 : REMBLAIS PROVENANT D’EMPRUNTS Y COMPRIS LE TRANSPORT QUELQUE SOIT LA DISTANCE
Ce prix comprend notamment :
- la recherche de sites d’emprunts et l’étude des matériaux ;
- tous les travaux de débroussement et de décapage des emprunts agréés par l’Ingénieur, ainsi que leurs
chemins d'accès,
- l'extraction, le chargement, le transport quelle que soit la distance ;
- le déchargement des matériaux d'emprunt dans la zone de remblais à approvisionner ;
- la modification éventuelle du taux d'humidité, le malaxage éventuel, le compactage complémentaire de
l'arase des terrassements, le réglage soigné et précis de la plateforme ;
63

- le drainage des eaux de pluie et l'entretien de la plateforme avant la mise en place de la couche de
fondation ;
- le répandage ;
- la modification éventuelle du taux d'humidité des matériaux ;
le compactage de façon à obtenir in situ une densité sèche au moins égale à 90% et 95% de la densité sèche
maximum donnée par l’essai Proctor modifié respectivement :
dans le corps des remblais
et dans les trente (30) derniers centimètres de l’arase des terrassements ;
- le recépage des terres excédentaires des talus de remblais ;
- le réglage des talus de remblais ;
- le nettoyage, le nivellement, l'entretien des emprunts et de leurs voies d'accès ;
- le régalage des produits de décapage sur l'emprunt en fin d'exploitation ;
- etc.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre cube (m3) de remblai compacté, calculé
géométriquement à partir des profils en travers type.

PRIX 207 : REGLAGE ET COMPACTAGE DE L’ARASE DE LA PLATEFORME DE TERRASSEMENTS


Ce prix rémunère notamment :
- la modification éventuelle du taux d’humidité, le compactage complémentaire au niveau de l’arase des
terrassements, le réglage soigné et précis de la plateforme ;
- le drainage des eaux de pluie et l’entretien de la plateforme avant la mise en place de la couche de
roulement ;
- etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) de surface calculée à partir de la
largeur théorique minimale en tête de plateforme et de la longueur de la section concernée.

PRIX 210 : PROTECTION DES TALUS PAR ENGAZONNEMENT


Ce prix comprend notamment :
- la fourniture et la mise en place sur les talus de terre végétale expurgée de débris végétaux, racines, etc., sur
une épaisseur minimale de 0,15 m,
- la fourniture et la mise en œuvre des plants sauvages par repiquage sur le talus,
- l'arrosage et l'entretien pendant le délai de garantie,
- de nouveaux repiquages dans les zones où le repiquage initial s'est avéré défectueux,
- etc.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m2) traité dans les seules zones prescrites
par l’INGENIEUR.

SECTION 400 : ASSAINISSEMENT – DRAINAGE

PRIX 401 : DÉMOLITIONS D’OUVRAGES EXISTANTS

Ce prix forfaitaire (FF) comprend notamment


- l’aménagement d’une déviation éventuelle ;
- la démolition des ouvrages en maçonnerie ou de buses en béton ;
- l’extraction, le chargement ou poussage, le transport éventuel ;
- la mise en dépôt de la terre, des ouvrages en maçonnerie et des buses en béton au lieu indiqué par
l'Ingénieur quelle que soit la distance de transport ;
- le remblaiement des fouilles en matériaux sélectionnés et leur compactage soigné et efficace ;
- etc.
64

PRIX 401bis : EXÉCUTION ET ENLÈVEMENT DE REMBLAIS POUR BATARDEAUX


Ce prix forfaitaire (FF) comprend notamment
- le débroussement des emprunts ;
- l’aménagement et l’entretien des pistes d’accès à ces derniers ;
- l’extraction, le chargement, le transport des matériaux quelle que soit la distance ;
- la mise en dépôt provisoire éventuelle des matériaux ;
- la reprise éventuelle, le répandage et l’arrosage éventuel ou l’aération ;
- le compactage des matériaux de façon à obtenir au moins 90% de la densité sèche de l’OPM dans le corps
du remblai et 95% dans les trente derniers centimètres ;
- le réglage de la plateforme des talus ;
- l’enlèvement des matériaux de remblais des batardeaux ;
- leur chargement et leur mise en dépôt dans un lieu défini par l’Ingénieur ;
- les frais relatifs aux engins et aux matériaux nécessaires à la remise en état initial du lit mineur ;
- etc.
Par convention, l’arase du batardeau est fixée à la cote + 1,50 mètre au-dessus du niveau d’eau d’étiage, la largeur
en tête du batardeau à 12 mètres ; les pentes sont à 2 horizontalement pour 1 verticalement.

PRIX 402 : FOUILLES POUR FONDATION D’OUVRAGES

PRIX 402a : En terrain meuble


PRIX 402b : En terrain rocheux friable

Ce prix comprend notamment :


- Les fouilles en terrain non rocheux compacts au sens du cahier des Clauses Techniques Particulières
(C.C.T.P.), y compris les étaiements et les blindages même jointifs et les épuisements pour l'exécution à
sec des fondations,
- La mise en dépôt provisoire ou définitif en des lieux agréés des matériaux inutilisés après remblaiement,
- etc...

Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre cube ( m3 ) théorique de fouilles.
Par convention, le volume de chaque fouille sera égal au produit de la surface des semelles, telle qu'elle figure sur
les dessins d'exécution par la distance moyenne du fond de fouille au terrain naturel, a cote du fond de fouille est
soit celle prévue sur les plans, soit celle imposée par l'INGENIEUR, en cours de travaux. Les surprofondeurs
résultant de la détérioration éventuelle des fonds de fouille, après visite de l'INGENIEUR, ne seront pas prises en
compte.

PRIX 403 : REMBLAIS DES FOUILLES

Ce prix comprend notamment :


- la reprise des matériaux de fouilles mis en dépôt provisoire. Lorsque ces matériaux s'avèrent impropres aux
remblaiements, l'extraction, le chargement et tous les frais inhérents aux emprunts destinés au
remblaiement,
- le transport, le déchargement, le remblaiement méthodique par couche dans un ordre compatible avec les
hypothèses de calcul des ouvrages, le réglage, l'arrosage éventuel, le compactage de façon à obtenir au
moins 95 % de la densité sèche de l'OPM et d'une manière générale, toutes les sujétions relatives à ces
travaux.
- etc...

Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre cube (m3) en place mesuré théoriquement par
différence entre le volume de fouille défini par le prix 402 et le volume de béton ou de maçonnerie qu’il contient.

PRIX 403bis : REMBLAIS CONTIGUS AUX OUVRAGES


Ce prix rémunère l’exécution des remblais contigus aux ouvrages. Il comprend notamment :
65

- la fourniture à pied d'œuvre des matériaux de qualité satisfaisante ;


- le réglage et la mise en œuvre conformément aux prescriptions du CCTP ;
- les opérations nécessaires au compactage notamment, une teneur en eau correcte et un compactage par
couche de 15 à 20 cm jusqu’à obtention de la compacité spécifiée ainsi que toutes les sujétions ou
difficultés de mise en œuvre ;
- etc.
Il s’applique au mètre cube (m3) calculé géométriquement à partir des plans.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités théoriques calculées suivant les volumes de remblais contigus
aux ouvrages. Les longueurs de ces zones sont arrêtées en accord avec l’Ingénieur.
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique au mètre cube (m3) mis en œuvre.

PRIX 404 : BETON DE PROPRETE C150 POUR OUVRAGE DE DRAINAGE ET D’ASSAINISSEMENT


Ce prix comprend notamment :
- toutes les fournitures sans exception, nécessaires à la parfaite exécution du béton.
- la fabrication de béton C 150 au dosage de 150 kilogramme de ciment par mètre cube de béton mis en
œuvre,
- le réglage soigné et précis des fonds de fouille,
- la mise en œuvre de ce béton sur une couche de 0,10 m d’épaisseur minimale, le serrage et le lissage de ce
béton,
- etc...
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) mis en œuvre sur une épaisseur
théorique de 0,10 m, la surface étant déterminée théoriquement d’après les plans visés par l’INGENIEUR.

PRIX 405 : COFFRAGES POUR OUVRAGES


PRIX 405a : Coffrages plans ordinaires
PRIX 405b : Coffrages plans soignés
Ces prix comprennent notamment :
- l’approvisionnement des coffrages confectionnés, échafaudages et autres, destinés à la réalisation des
ouvrages de drainage,
- le montage, le réglage et l’entretien de ces coffrages, échafaudages et autres,
- l’étaiement de toutes les parties d’ouvrages en fondation ou en élévation,
- la fourniture et la mise en œuvre des produits de décoffrage,
- le démontage des coffrages (sauf des coffrages perdus), échafaudages et autres,
- etc...
Ces prix, qui s’entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent au mètre carré (m2) de surface effective de
parements ordinaires ou soignés.

PRIX 406 : ACIERS POUR OUVRAGES


PRIX 406a : Aciers haute adhérence
PRIX 406b : Aciers ronds lisses

Ces prix comprennent notamment :


- la fourniture des aciers,
- le façonnage et la mise en place après ligaturage, les cales d’espacement entre les barres ou entre les barres
et les coffrages,
- etc...
Ces prix, qui s’entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent au kilogramme (kg) d’acier : Les poids d’acier
seront évalués par mètre en attribuant à l’acier une densité égale à 7,850.
Seuls seront pris en compte les recouvrements indiqués sur les dessins d’exécution approuvés par l’INGENIEUR.
Les ligatures et barres de montage ne seront pas prises en compte.
66

PRIX 407 : BETON DE QUALITE Q350 AU CIMENT CPA POUR OUVRAGE


Ce prix comprend notamment :
- toutes les fournitures nécessaires pour une parfaite exécution du béton,
- la fabrication du béton Q 350 dosé à 350 kilogramme de ciment par mètre cube de béton mis en œuvre,
- la mise en œuvre de ce béton,
- les ragréages,
- etc...

Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre cube (m3) calculé suivant profil théorique des
plans du marché.
PRIX 408 : BADIGEONNAGE DES PAREMENTS ENTERRES
Ce prix comprend notamment :
- la fourniture de goudron désacidifié ou de bitume à chaud ou d’émulsion de bitume non acide,
- l’exécution d’un badigeonnage en trois couches, à raison de 800 grammes par mètre carré (m2), en évitant
toute dispersion pollutive du produit dans l’eau et les sols
- l’enlèvement et la mise en décharge publique des contenants souillés,
- etc...

Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m2) de surface effective de parement traité
en trois couches.

PRIX 409 : TRANSPORT ET POSE DE BUSES EN BÉTON ARMÉ DE LA SÉRIE 90 A Y COMPRIS TÊTES
PRIX 409 a : de diamètre 800 mm
PRIX 409 b : de diamètre 1000 mm
PRIX 409 c : de diamètre 1500 mm
Ces prix comprennent notamment :
les aménagements de déviations éventuelles ;
les fouilles en terrain non rocheux compact, y compris les blindages éventuels jointifs et les épuisements
nécessaires à l'exécution à sec des ouvrages ;
la démolition des ouvrages existants ;
toutes les fournitures sans exception, notamment celle des buses en béton armé de la série 90 A ;
la pose des buses sur lit de sable, y compris l'exécution des joints conformément aux plans du Marché ;
le remblaiement des tranchées en matériaux d’arase et leur compactage ;
la mise en dépôt des déblais excédentaires ;
etc.
Ces prix qui s'entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent au mètre linéaire (ml) de buses en béton armé de la
série 90 A posées conformément aux plans du Marché.

PRIX 413 : REMPLISSAGE DES TROTTOIRS


Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) de trottoirs remplis.

PRIX 415 : TRANSPORT, FOURNITURE ET POSE DE BORDURES


Ces prix comprennent notamment :
- les terrassements des fouilles nécessaires à l’exécution des fondations des bordures, y compris évacuation
des terres excédentaires ;
- la fourniture et la mise en œuvre de béton de fondation des bordures ;
- la fourniture et la pose d’éléments de classe I, compris sujétions de coupe et de pose en courbe dans le cas
de bordures préfabriquées ;
- la fourniture et la mise en œuvre du béton des bordures dans le cas d’ouvrages coulés en place ;
- la réalisation des joints au mortier ;
67

- la fourniture et la pose du béton d’épaulement ;


- le remblai d’épaulement
- etc.
Ces prix, qui s'entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent au mètre linéaire (ml) de bordure effectivement
posée, mesurée le long des couronnements arrière.
PRIX 415 a : DE TYPE T1

PRIX 416 b : PERRÉS BETONNÉS (Y COMPRIS BÊCHE PARA FOUILLE)


Ce prix comprend notamment :
- les fouilles en terrain de toute nature ;
- toutes les fournitures et l’amenée à pied d’œuvre de tous les matériaux et matériels nécessaires :
o béton de propreté (ciment CPJ 350),
o le coffrage des bêches,
o le ferraillage,
o le béton Q350 (ciment CPJ 350) et toutes sujétions ;
- l’exécution des perrés en moellons bruts, d’épaisseur moyenne de 30 cm, avec jointoiement et selon les
plans,
- le remblaiement et réglage de terrain nécessaire ;
- la mise en dépôt des déblais excédentaires ;
- l’exécution d’une murette para fouille en pied des perrés ;
- etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) en place de perrés de protection.

PRIX 417 : ENROCHEMENT DE PROTECTION (DIAMETRE 60 CM)


Ce prix rémunère, au mètre cube, le rangement et le réglage des enrochements 50/200kg pour protection de
l’ouvrage, conformément au Prescription Techniques et aux plans du dossier technique.
Il comprend notamment :
- L’extraction, le tri et la fourniture des matériaux ;
- Le chargement, le transport quelle que soit la distance, le déchargement au lieu de mise en œuvre ;
- Les fouilles nécessaires à la mise en œuvre des enrochements ;
- La mise en œuvre, l’appareillage et le réglage des blocs en vue d’assurer la stabilité et pérennité de l’ouvrage ;
- Les sujétions de travail éventuel dans l’eau.
Ce prix s’applique au mètre cube géométrique d’enrochement, déterminé à partir des plans d’exécution

PRIX 417 a : GABIONS 50x50 A L’AVAL (Y COMPRIS GRAVIONS SUPPORT)


Ce prix rémunère la fourniture et la mise en œuvre du treillis métallique et des moellons, le remplissage, les
ligatures, conformément aux spécifications du CCTP.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre cube (m3) de gabions mis en œuvre selon les
instructions de l’Ingénieur ou les plans du Marché.

PRIX 418b : CANIVEAUX EN BÉTON ARMÉ 100 x 100


Ces prix comprennent notamment et conformément aux plans du Marché :
- La préparation initiale du terrain, y compris abattages et démolitions éventuelles ;
- L’exécution des fouilles en terrain non rocheux compact, avec mise en dépôt des matériaux excédentaires ;
- La fourniture et l'amenée à pied d’œuvre des matériaux, liants et matériels nécessaires ;
- La fabrication du béton dosé à 350 kilogrammes de ciment CPA par mètre cube mis en œuvre ;
- Le façonnage et la mise en place des armatures ;
- La fourniture et la mise en place des coffrages ;
68

- La mise en œuvre et le traitement du béton ;


- Le remblaiement des fouilles et le remblai d’épaulement ;
- etc.
Ces prix qui s'entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent au mètre linéaire (ml) de caniveaux en béton armé.

PRIX 426 : FOURNITURE ET POSE DE FOURREAUX PVC  160


Ce prix comprend notamment :
- les fouilles en terrain non rocheux compact, y compris les blindages éventuels jointifs et les épuisements
nécessaires à l’exécution à sec des ouvrages ;
- toutes les fournitures sans exception ; notamment celle des fourreaux PVC  … de la série I ;
- la pose des fourreaux sur lit de sable conformément aux plans du Marché ;
- la mise en place des joints et l’emboîtement des fourreaux ;
- le remblaiement des tranchées en matériaux sélectionnés et leur compactage ;
- la mise en dépôt des déblais excédentaires ;
- etc.
Ce prix qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique au mètre linéaire (ml) de fourreau PVC série I fourni et
mis en place, conformément aux plans visés par l’Ingénieur.

PRIX 427 : FOURNITURE ET POSE DE GARGOUILLES PVC DE 100 MM DE DIAMÈTRE


Ce prix comprend notamment :
- la fourniture et la pose de tous les éléments constitutifs des gargouilles, y compris les tuyaux de descente
d’eau en PVC ;
- toutes les sujétions relatives à ces travaux ;
- etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions, s'applique à l’unité (U) de gargouille de diamètre 100 mm posé.

PRIX 431 : TRAVAUX DE GARDE-CORPS


PRIX 431 a : FOURNITURE ET MISE EN PLACE DE GARDE-CORPS DE TYPE S7
Ce prix comprend notamment :
- la fourniture, la mise en œuvre, le réglage des garde-corps de type S7 ainsi que les matériaux nécessaires à
leur scellement ;
- l’exécution des peintures comportant 2 couches anticorrosives et 2 couches de peinture de couleur définie
par l’Ingénieur ;
- toutes les sujétions relatives à ces travaux ;
- etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions, s'applique au mètre linéaire (ml) de garde-corps effectivement posé, la
longueur de chaque garde-corps est prise égale à celle de sa projection horizontale hors tout.

PRIX 431 e : FOURNITURE ET MISE EN ŒUVRE DE PEINTURE SUR GARDE-CORPS EN BÉTON ARMÉ
Ce prix comprend notamment :
- le nettoyage préalable de la surface des garde-corps béton à peindre ;
- la protection des parties d’ouvrage non concernées ;
- la fourniture et l’application de peinture réflectorisée ;
- toutes les sujétions relatives à ces travaux ;
- etc.
69

Ce prix, qui s'entend toutes sujétions, s'applique au mètre carré (m2) de peinture effectivement mise en œuvre.

PRIX 433 : RACCORDEMENT DE GLISSIÈRE DE SÉCURITÉ – GARDE-CORPS


Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique à l’unité (u) de glissières raccordées.
.

SECTION 500 : OUVRAGES D’ART (SANS OBJET)

SECTION 600 : SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS

PRIX 602 : FOURNITURE ET POSE DE PANNEAUX EN BÉTON ARMÉ


Ce prix comprend notamment :
- la fourniture et la mise en œuvre de matériaux pour la confection en un seul élément des panneaux de béton
armé (agrégats, sable, aciers, eau et peinture). Les épaisseurs du béton mis en œuvre varient de 10 à 20 cm
selon le type de panneaux et les éléments à confectionner ;
- le marquage des écritures encastrées dans le béton ;
- la peinture appliquée au pinceau ou à la tyrolienne de toutes les parties visibles des panneaux ;
- la fourniture et la mise en œuvre du béton de scellement à l’embase du panneau s ;
- etc.
Ce prix qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique à l’unité (U) de panneaux posés.

PRIX 607 : GLISSIÈRES DE SÉCURITÉ MÉTALLIQUES


Ce prix comprend notamment :
- la fourniture, le transport, la mise en œuvre, la fixation et le réglage des parties courantes de glissières, des
abouts (débuts et fins de section, musoirs), des supports et écarteurs ;
- etc.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre linéaire (ml) de longueur utile abouts compris,
mais sans tenir compte des longueurs de recouvrements.

SECTION 700 : PRESTATIONS ENVIRONNEMENTALES

PRIX 701 : RÉGÉNÉRESCENCE DES ZONES D’EMPRUNTS


Ce prix s’applique aux seules zones d’emprunts agréées par l'Ingénieur que l’Entrepreneur exploite au titre de site
du présent Marché. Ce prix ne s'applique pas aux sites d'emprunts choisis expressément à côté des villages pour le
développement d'opportunités (lotissements, aires de marchés).
Ce prix comprend notamment :
- le comblement des ravines d’érosion éventuellement existantes avec les produits du fond d’emprunt
disponibles sur place ;
- le sous-solage du fond d’emprunt sur une profondeur minimale de zéro virgule quarante (0,40) mètre avec
un espacement de deux (2) mètres maximum entre deux saignées, éventuellement réalisable à l’aide de
dents de ripage, perpendiculairement à la plus grande pente ;
- le réglage de la totalité des andains de terre végétale initialement décapée sur les sites sur une épaisseur
minimale de zéro virgule dix (0,10) mètre selon les indications de l’Ingénieur, en traitant en dernier lieu les
zones les moins soumises à des risques d’érosion ;
- le poussage s’il y a lieu sur le site d’emprunts des produits de débroussement en fin de réglage de terre
végétale pour un blocage antiérosif linéaire du matériau de réhabilitation ;
- la remise en état en fin de travaux de toute nature des accès aux sites traités ;
- la régénérescence des zones d’emprunts par repiquage de plants sauvages sur support végétal ;
70

- etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) de surface calculée à partir de la
largeur théorique minimale en tête de plateforme et de la longueur de la section concernée.
Nota :
les derniers passages d’engins sur le site seront effectués perpendiculairement à la pente ;
le sous-solage de fond de site d’emprunt n’est pas mis en œuvre si celui-ci présente des affleurements
continus de cuirasse et / ou des blocs rocheux en dalles ou présents à moins zéro virgule quinze (0,15) mètre de la
surface.
71

PIECE N°4b1

Tableaux du Bordereau des prix et Détail quantitatif et estimatif


72

BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES


(BPU)
73

TRAVAUX DE CONSTRUCTION D’OUVRAGES HYDRAULIQUES EN


COTE D’IVOIRE

BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES (BPU) POUR CHACUN DES LOTS


LOT 17 à LOT 30

PRIX UNITAIRES PRIX UNITAIRES
DES DÉSIGNATION DES TRAVAUX UNITÉ
EN CHIFFRE (FCFA) EN LETTRE (FCFA)
PRIX
000 SECTION 000 - INSTALLATIONS DE CHANTIER
Installation générale de chantier et des services généraux
001 Forfait
de l'entreprise y compris amenée et repli du matériel
En fonction des lots
002 Provision pour sondage géotechnique Prov
(voir DQE)
100 SECTION 100- DÉGAGEMENT DES EMPRISES
101 Débroussement mécanique en zone de savane ou forêt m²
102 Débroussement en zone marécageuse m²
103 Abattage et dessouchage d’arbres
103a de circonférence comprise entre 1 mètre et 3 mètres u
103b de circonférence supérieure à 3 mètres u
104 Décapage de terre végétale en savane ou en forêt sur 0.2m m²
105 Décapage de terre végétale en zone marécageuse m²
200 SECTION 200 – TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX
201 Déblais mis en dépôt
201 a - en terrain meuble m³
201 b - en terrain rocheux friable m³
201 c - en terrain rocheux compact m³
202 Purge de terre de mauvaise tenue y compris remblaiement m³
203 Remblais provenant de déblais
203 a - en terrain meuble m³
203 b - en terrain rocheux friable m³
204 Remblai provenant d’emprunts quelque soit la distance m³
207 Réglage et compactage de l’arase de terrassement m²
210 Protection des talus par engazonnement m²

400 SECTION 400- ASSAINISSEMENT ET DRAINAGE


401 Démolition d’ouvrages existants U
401bis Exécution et enlèvement de remblais pour batardeaux Forfait
CONSTRUCTION DE CADRES FERMES
402 Fouilles pour fondation d’ouvrages des ouvrages
402 a en terrain meuble m³
402 b en terrain rocheux friable m³
201 Déblais mis en dépôt m³
403 Remblais de fouilles m³
403bis Remblais contigus aux ouvrages m³
Béton de propreté pour ouvrage de drainage et
404
d'assainissement
404 a - Béton de propreté C 150 sur une épaisseur de 0,1 mètre m²
405 Coffrages pour ouvrages
405 a - coffrages plans ordinaires m²
405 b - coffrages plans soignés m²
406 Aciers pour ouvrages
74


PRIX UNITAIRES PRIX UNITAIRES
DES DÉSIGNATION DES TRAVAUX UNITÉ
EN CHIFFRE (FCFA) EN LETTRE (FCFA)
PRIX
406 a - Aciers haute adhérence kg
407 Béton de qualité Q 350 au ciment CPA 350 pour ouvrages m³
408 Badigeonnage des parements enterrés m²
Fourniture, transport et pose de buse en béton armé de la
409
série 90 A y compris tête de diamètre :
409b - de diamètre 800 mm ml
409b - de diamètre 1000 mm ml
409c - de diamètre 1500 mm ml
416b Perrés bétonnés (y compris bêche para fouille) m²
417 Enrochement de protection (diamètre 60cm) m³
417a Gabions 50x70 à l’aval (y compris gravions support)
418b Fourniture et pose de caniveaux 100 x 100 ml
422b Fourniture et pose dalot préfabriqué 100 x 100 ml
Fourniture et pose de gargouilles pvc de 100 mm de
427 u
diamètre
431 Travaux de garde-corps
431a Dépose des gardes corps existants endommagés ml
Fourniture et mise en place de garde-corps en
431b ml
remplacement de l’existant
Fourniture et mise en œuvre de peinture sur garde-corps en
431e m²
béton armé
SECTION 600 - SIGNALISATION ET
600
EQUIPEMENTS
602 Fourniture et pose de panneaux en béton armé
fourniture et pose de glissières de sécurité métalliques GS4
607
(hors ouvrages)
SECTION 700 - PROTECTION DE
700
L'ENVIRONNEMENT
701 Régénérescence des zones d'emprunts m²
75

DETAILS QUANTITATIFS ET
ESTIMATIFS (DQE)
76

DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF CUMULE


DU LOT 17

NB : Les soumissionnaires doivent faire leur évaluation sur la base du devis


quantitatif et estimatif cumulé des six (6) itinéraires du lot 17.
77

DEVIS QUANTITATIF PAR ITINERAIRE DU LOT 17

NB : Les devis quantitatifs par itinéraire sont donnés à titre indicatif afin de
présenter les tâches prévues pour chacun des six (6) ouvrages hydrauliques du
lot 17
78

DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF CUMULE


DU LOT 18

NB : Les soumissionnaires doivent faire leur évaluation sur la base du devis


quantitatif et estimatif cumulé des deux (2) ouvrages hydrauliques du lot 8.
79

DEVIS QUANTITATIF PAR ITINERAIRE DU LOT 18

NB : Les devis quantitatifs par itinéraire sont donnés à titre indicatif afin de
présenter les tâches prévus sur chacun des deux (2) ouvrages hydrauliques du
lot 18
80

DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF CUMULE


DU LOT 19

NB : Les soumissionnaires doivent faire leur évaluation sur la base du devis


quantitatif et estimatif cumulé des huit (8) ouvrages hydrauliques du lot 19.
81

DEVIS QUANTITATIF PAR ITINERAIRE DU LOT 19

NB : Les devis quantitatifs par itinéraire sont donnés à titre indicatif afin de
présenter les tâches prévus sur chacun des huit (8) ouvrages hydrauliques du
lot 19
82

DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF CUMULE


DU LOT 20

NB : Les soumissionnaires doivent faire leur évaluation sur la base du devis


quantitatif et estimatif cumulé des trois (3) ouvrages hydrauliques du lot 20.
83

DEVIS QUANTITATIF PAR ITINERAIRE DU LOT 20

NB : Les devis quantitatifs par itinéraire sont donnés à titre indicatif afin de
présenter les tâches prévus sur chacun des trois (3) ouvrages hydrauliques du
lot 20
84

DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF CUMULE


DU LOT 21

NB : Les soumissionnaires doivent faire leur évaluation sur la base du devis


quantitatif et estimatif cumulé des six (6) ouvrages hydrauliques du lot 21.
85

DEVIS QUANTITATIF PAR ITINERAIRE DU LOT 21

NB : Les devis quantitatifs par itinéraire sont donnés à titre indicatif afin de
présenter les tâches prévus sur chacun des six (6) ouvrages hydrauliques du
lot 21
86

DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF CUMULE


DU LOT 22

NB : Les soumissionnaires doivent faire leur évaluation sur la base du devis


quantitatif et estimatif cumulé des huit (8) ouvrages hydrauliques du lot 22.
87

DEVIS QUANTITATIF PAR ITINERAIRE DU LOT 22

NB : Les devis quantitatifs par itinéraire sont donnés à titre indicatif afin de
présenter les tâches prévus sur chacun des huit (8) ouvrages hydrauliques du
lot 22
88

DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF CUMULE


DU LOT 23

NB : Les soumissionnaires doivent faire leur évaluation sur la base du devis


quantitatif et estimatif cumulé des six (6) ouvrages hydrauliques du lot 23.
89

DEVIS QUANTITATIF PAR ITINERAIRE DU LOT 23

NB : Les devis quantitatifs par itinéraire sont donnés à titre indicatif afin de
présenter les tâches prévus sur chacun des six (6) ouvrages hydrauliques du
lot 23
90

DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF CUMULE


DU LOT 24

NB : Les soumissionnaires doivent faire leur évaluation sur la base du devis


quantitatif et estimatif cumulé des cinq (5) ouvrages hydrauliques du lot 24.
91

DEVIS QUANTITATIF PAR ITINERAIRE DU LOT 24

NB : Les devis quantitatifs par itinéraire sont donnés à titre indicatif afin de
présenter les tâches prévus sur chacun des cinq (5) ouvrages hydrauliques du
lot 24
92

DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF CUMULE


DU LOT 25

NB : Les soumissionnaires doivent faire leur évaluation sur la base du devis


quantitatif et estimatif cumulé des trois (3) ouvrages hydrauliques du lot 25.
93

DEVIS QUANTITATIF PAR ITINERAIRE DU LOT 25

NB : Les devis quantitatifs par itinéraire sont donnés à titre indicatif afin de
présenter les tâches prévus sur chacun des trois (3) itinéraires du lot 25
94

DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF CUMULE


DU LOT 26

NB : Les soumissionnaires doivent faire leur évaluation sur la base du devis


quantitatif et estimatif cumulé des quatre (4) itinéraires du lot 26.
95

DEVIS QUANTITATIF PAR ITINERAIRE DU LOT 26

NB : Les devis quantitatifs par itinéraire sont donnés à titre indicatif afin de
présenter les tâches prévus sur chacun des quatre (4) itinéraires du lot 26
96

DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF CUMULE


DU LOT 27

NB : Les soumissionnaires doivent faire leur évaluation sur la base du devis


quantitatif et estimatif cumulé des trois (3 ouvrages hydrauliques du lot 27.
97

DEVIS QUANTITATIF PAR ITINERAIRE DU LOT 27

NB : Les devis quantitatifs par itinéraire sont donnés à titre indicatif afin de
présenter les tâches prévus sur chacun des trois (3) ouvrages hydrauliques du
lot 27
98

DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF CUMULE


DU LOT 28

NB : Les soumissionnaires doivent faire leur évaluation sur la base du devis


quantitatif et estimatif cumulé des trois (3) ouvrages hydrauliques du lot 28.
99

DEVIS QUANTITATIF PAR ITINERAIRE DU LOT 28

NB : Les devis quantitatifs par itinéraire sont donnés à titre indicatif afin de
présenter les tâches prévus sur chacun des trois (3) ouvrages hydrauliques du
lot 28
100

DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF CUMULE


DU LOT 29

NB : Les soumissionnaires doivent faire leur évaluation sur la base du devis


quantitatif et estimatif cumulé des six (6) itinéraires du lot 29.
101

DEVIS QUANTITATIF PAR ITINERAIRE DU LOT 29

NB : Les devis quantitatifs par itinéraire sont donnés à titre indicatif afin de
présenter les tâches prévus sur chacun des six (6) itinéraires du lot 29
102

DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF CUMULE


DU LOT 30

NB : Les soumissionnaires doivent faire leur évaluation sur la base du devis


quantitatif et estimatif cumulé des cinq (5) ouvrages hydrauliques du lot 30.
103

DEVIS QUANTITATIF PAR ITINERAIRE DU LOT 30

NB : Les devis quantitatifs par itinéraire sont donnés à titre indicatif afin de
présenter les tâches prévus sur chacun des cinq (5) itinéraires du lot 30
104

Formulaires de Proposition technique


105

Personnel affecté aux Travaux


106

Matériel affecté aux Travaux


107

Organisation des travaux sur site


108

Méthode de réalisation
109

Programme/Calendrier de Mobilisation
110

Programme/Calendrier de Construction
111

Autres
112

Formulaires de qualification
Formulaire ELI – 1.1
Formulaire de renseignements sur le Candidat

[Le Candidat remplit le tableau ci-dessous conformément aux instructions entre crochets. Le
tableau ne doit pas être modifié. Aucune substitution ne sera admise.]

Date: [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]


AAO Numéro: [insérer le nom de l’Avis d’Appel d’Offres]

1. Nom du Candidat : [insérer le nom du Candidat]

2. En cas de groupement, noms de tous les membres : [insérer le nom de chaque membre du
groupement]

3.a Pays où le Candidat est, ou sera 3.b Numéro d’Identification nationale des
légalement enregistré:[insérer le nom du Entreprises et Associations pour les candidats
pays d’enregistrement] ivoiriens : [insérer le numéro]
4. Année d’enregistrement du Candidat: [insérer l’année d’enregistrement]

5. Adresse officielle du Candidat dans le pays d’enregistrement: [insérer l’adresse légale du


Candidat dans le pays d’enregistrement]

6. Renseignement sur le représentant dûment habilité du Candidat:


Nom:[insérer le nom du représentant du Candidat]
Adresse:[insérer l’adresse du représentant du Candidat]
Téléphone/Fac-similé:[insérer le numéro de téléphone/fac-similé du représentant du Candidat]
Adresse électronique:[insérer l’adresse électronique du représentant du Candidat]
7. Ci-joint copie des originaux des documents ci-après: [cocher la (les) case(s) correspondant
aux documents originaux joints]
 Document d’enregistrement, d’inscription ou de constitution de la firme nommée en 1 ci-
dessus, en conformité avec la clause 4.1 des IC
En cas de groupement, ou accord de groupement, en conformité avec la clause 4.1 des IC.
113

Formulaire ELI – 1.2

Formulaire de renseignements sur les membres de groupement

[le Candidat remplit le tableau ci-dessous conformément aux instructions entre crochets. Le
tableau ne doit pas être modifié. Aucune substitution ne sera admise.]

Date: [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]


AAO Numéro: [insérer le nom de l’Avis d’Appel d’Offres]

1. Nom du Candidat :[insérer le nom du Candidat]

2. Nom du membre du groupement : [insérer le nom du membre du groupement]

3.a Pays où le membre du groupement est, ou 3.b Numéro d’Identification nationale des
sera légalement enregistré: [insérer le nom Entreprises et Associations pour les candidats
du pays d’enregistrement du membre du ivoiriens : [insérer le numéro]
groupement]
4. Année d’enregistrement du membre du groupement: [insérer l’année d’enregistrement du
membre du groupement]
5. Adresse officielle du membre du groupement dans le pays d’enregistrement: [insérer l’adresse
légale du membre du groupement dans le pays d’enregistrement]
6. Renseignement sur le représentant dûment habilité du membre du groupement:
Nom:[insérer le nom du représentant du membre du groupement]
Adresse:[insérer l’adresse du représentant du membre du groupement]
Téléphone/Fac-similé:[insérer le numéro de téléphone/fac-similé du représentant du membre du
groupement]
Adresse électronique:[insérer l’adresse électronique du représentant du membre du groupement]

7. Ci-joint copie des originaux des documents ci-après: [cocher la (les) case(s) correspondant
aux documents originaux joints]
 Document d’enregistrement, d’inscription ou de constitution de la firme nommée en 2 ci-
dessus, en conformité avec la clause 4.1 des IC
114

Formulaire ANT:
Antécédents de marchés non exécutés

[Le formulaire ci-dessous doit être rempli par le Candidat et par chaque partenaire dans le cas
d’un GE]
Nom légal du candidat : [insérer le nom complet]
Date : [insérer jour, mois, année]
ou
Nom légal de la Partie au GE : [insérer le nom complet]
No. AOI et titre : [numéro et titre de l’AOI]
Page [numéro de la page] de [nombre total de pages] pages

Marchés non exécutés selon les dispositions de la Section III, Critères d’évaluation et de
qualification
Il n’y a pas eu de marché non exécutés depuis le 1er janvier [insérer l’année] stipulé à la
Section III, Critères d’évaluation et de qualification, sous-critère 2.2.1.
 Marché(s) non exécuté(s) depuis le 1er janvier [insérer l’année] stipulé à la Section III, Critères
d’évaluation et de qualification, sous-critère 2.2.1 :
Année Fraction non Identification du contrat Montant total
exécutée du du contrat
contrat
[insérer [indiquer le Identification du marché : [indiquer le nom
l’année] montant et complet/numéro du marché et les autres formes
pourcentage] d’identification]
Nom du Maître de l’Ouvrage : [nom complet]
Adresse du Maître de l’Ouvrage : [rue, numéro,
ville, pays]
Motifs de non-exécution : [indiquer le (les)
motif(s) principal (aux)]
115

Formulaire FIN – 2.1


Situation financière (SANS OBJET)
Nom du candidat : _______________________ Date : _________________
Nom de la partie au GE : ___________________ __ Numéro AAO: ___
A compléter par le candidat et, dans le cas d’un GE, par chaque partie.

Données financières en Antécédents pour les ______ (__) dernières années


équivalent FCFA (équivalent milliers de FCFA)
Année 1 Année 2 Année 3 Année … Année n

Information du bilan
Total actif (TA)

Total passif (TP)


Patrimoine net (PN)
Disponibilités (D)
Engagements (E)

Information des comptes de résultats


Recettes totales (RT)
Bénéfices avant impôts
(BAI)

On trouvera ci-après les copies des états financiers certifiés (y compris toutes les notes y
afférents, et comptes de résultats) pour les années spécifiées ci-dessus et qui satisfont aux
conditions suivantes :
Ils doivent refléter la situation financière du candidat ou de la Partie au GE, et non pas
celle de la maison-mère ou de filiales
Les états financiers passés doivent être vérifiés par un expert-comptable agréé
Les états financiers doivent être complets et inclure toutes les notes qui leur ont été
ajoutées
Les états financiers doivent correspondre aux périodes comptables déjà terminées et
vérifiées (les états financiers de périodes partielles ne seront ni demandés ni acceptés)
116

Formulaire FIN – 2.2


Chiffre d’affaires annuel moyen des activités commerciales

Nom du candidat : ________________________ Date: _________________


Nom de la partie au GE : _________________ Numéro AAO: ___

Données sur le chiffre d’affaires annuel


Année Montant et monnaie Equivalent FCFA
_________________________________________ __________________
_________________________________________ __________________
_________________________________________ __________________
_________________________________________ __________________
_________________________________________ __________________
*Chiffre _________________________________________ __________________
d’affaires
moyen des
activités
commerciales

*Le chiffre d’affaires moyen des activités commerciales est calculé en divisant le total des
paiements ordonnancés pour la période définie pour les activités commerciales en cours ou
achevés par le nombre d’années spécifié.
117

Formulaire FIN 2.3


Capacité de financement
Indiquer les sources de financement (liquidités, actifs réels non grevés, lignes de crédit et autres
moyens financiers nécessaires pour les besoins de trésorerie liés aux travaux afférents au(x)
marché(s) considéré(s), nets des engagements pris par le Candidat au titre d’autres marchés
comme requis.
Source de financement Montant (FCFA équivalents)
1.

2.

Formulaire FIN 2.4


ATTESTATION DE LIGNE DE CREDIT BANCAIRE

(à rédiger sur papier à en-tête de la Banque)

Nous soussignés, (Indiquer le nom et le statut de la Banque), au capital social de (indiquer le


capital en chiffre et en lettre) F CFA, dont le siège est à (indiquer le siège social de la Banque et
l’adresse correspondante), immatriculé au registre de commerce et du crédit mobilier sous le
numéro (indiquer le numéro d’immatriculation au RCCM), représentée par Monsieur/Madame
(indiquer le nom et prénoms et la fonction du représentant de la Banque), attestons par la
présente que la société (indiquer le nom et l’adresse de l’entreprise), est titulaire du compte
numéro (indiquer le numéro de compte de l’entreprise) ouvert dans nos livres.

(Indiquer le nom de l’entreprise) dispose d’une ligne de crédit à hauteur de (indiquer le montant
en chiffre et en lettre de la ligne de crédit) F CFA, pour financer le marché objet de l’appel
d’offres N° (indiquer le numéro et l’objet de l’appel d’offres).

En foi de quoi, nous lui délivrons la présente attestation pour servir et valoir ce que de droit.

Fait à Abidjan le, (date en toutes lettres)


Signature du représentant de la Banque
Cachet de la Banque

Nom, signature et cachet de l’Autorité


bancaire

NB : l’attestation de disponibilité de crédit doit être rédigée sur papier entête de la


banque pour être valable. Les signatures et cachets ne doivent pas être détachés du
texte.
118

Formulaire EXP – 3.1


Expérience générale de construction
Nom du candidat : ________________________ Date: __________________
Nom de la partie au GE : ______________ _________ Numéro AAO: ____

Mois/ Mois/ Identification du marché Rôle du candidat


année de année
départ* final(e)
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le ______________
candidat :
Nom du Maître d’ouvrage :
Adresse :
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le ______________
candidat : Maître d’ouvrage
Nom du Maître d’ouvrage :
Adresse :
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le ______________
candidat :
Nom du Maître d’Ouvrage :
Adresse :
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le ______________
candidat :
Nom du Maître d’ouvrage :
Adresse :
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le ______________
candidat :
Nom du Maître d’ouvrage :
Adresse :
Nom du marché :
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le ______________
candidat :
Nom du Maître d’ouvrage :
Adresse :

*Inscrire l’année civile en commençant par la plus ancienne.


119

Formulaire EXP – 3.2 a)


Expérience spécifique de construction

Nom du candidat : _________________________ Date: ________________


Nom de la partie au GE : ____________________ Numéro AAO : ________

Numéro de marché similaire : ___ Information


Identification du marché ________________________________________
Date d’attribution ________________________________________
Date d’achèvement ________________________________________

Rôle dans le marché


  
Sous-traitant
Entrepreneur Ensemblier
Montant total du marché _____________________ FCFA_______
Dans le cas d’une partie à un GE ou d’un
sous-traitant, préciser la participation au __________% _____________ FCFA_______
montant total du marché
Nom du Maître d’ouvrage : ________________________________________
Adresse : ________________________________________
________________________________________
Numéro de téléphone/télécopie : ________________________________________
Adresse électronique : ________________________________________
120

Formulaire EXP – 3.2 a) (suite)


Expérience spécifique de construction (suite)
Nom du candidat : ___________________________
Nom de la partie au GE : ___________________________

Numéro du marché similaire : Informations


Description de la similitude
conformément au Sous-critère 3.2 a):

Montant _________________________________

Taille physique _________________________________

Complexité _________________________________

Méthodes/Technologie _________________________________

Autres caractéristiques _________________________________


121

Formulaire EXP – 3.2 b)


Expérience spécifique de construction dans les principales activités

Nom du candidat : ________________________ Date: __________________


Nom de la partie au GE : ______________ _________ Numéro AAO: ____

Informations
Identification du marché _______________________________________
Date d’attribution ___________________________________________
Date d’achèvement ___________________________________________
Rôle dans le marché
  
Sous-traitant
Entrepreneur Ensemblier
Montant total du marché ____________________________ FCFA_________
Dans le cas d’une partie au GE ou
d’un sous-traitant, préciser la ____________% _____________ FCFA_________
participation au montant total du
marché
Nom du Maître d’ouvrage : ___________________________________________
Adresse : ___________________________________________
___________________________________________
Numéro de téléphone/télécopie : ___________________________________________
Adresse électronique : ___________________________________________
122

Formulaire EXP – 3.2 b) (cont.)


Expérience spécifique de construction dans les activités principales
(suite)
Nom du candidat : ___________________________
Nom de la partie au GE : ___________________________

Information
Description des principales activités
conformément au Sous-critère 3.2 (b):
123

Formulaire EXP – 3.2 c)

ATTESTATION DE BONNE EXECUTION


Je soussigné (Nom, prénoms, fonction, adresse, téléphone)................................
certifie que l'Entreprise : .......................................................................................
représentée par .....................................................................................................
a mené à bien, dans les délais prévus, les travaux de : .........................................
réalisé à ……................................
Le montant des prestations réalisées en production propre par l’entreprise s’élevait à la
somme de : ......................................................francs CFA et a fait l’objet d’un
marché/contrat/convention/bon de commande N° ………………………………….
Ces prestations, qui se sont déroulées du ................au .................ont été exécutés suivant les
règles de l'art, et ont fait l'objet d'une réception............................en date du ................
Le délai contractuel était de ..........................mois
En foi de quoi, je lui délivre la présente attestation pour servir et valoir ce que de droit.

Fait à .................................le..........................

Signature et cachet

*L’attestation est recevable dès lors qu’elle contient les mentions ci-dessous énumérées :
- Nom, Prénoms et fonction de l’autorité qui délivre l’acte ;
- Adresse, téléphone et téléfax de la structure émettrice de l’acte ;
- Dénomination précise du bénéficiaire de l’attestation ;
- Consistance exacte des prestations concernées ;
- Date et périodes précises de réalisation ;
- Lieu de réalisation ou de livraison ;
- Coûts précis des prestations pour chaque type, si prestations de nature différente et
dissociable
- Signature de l’autorité qui délivre l’attestation
124

Formulaire EXP – 3.2 d)

MODELE D’ATTESTATION DE BONNE EXECUTION (ABE) EN CAS DE SOUS TRAITANCE

Je soussigné (Nom, fonction, adresse, téléphone de l’autorité qui délivre l’ABE) …………….,
certifie que l’entreprise (Nom, adresse, téléphone de l’entreprise)………… ….représentée par
(Nom, fonction du représentant de l’entreprise sous traitante):………………a mené à bien en tant
que sous
traitant, dans les délais prévus, les travaux de (objet de l’appel d’offres) :……………objets du
marché numéro (numéro du marché)…………… dont le titulaire est l’entreprise (Nom, adresse,
téléphone de l’entreprise titulaire du marché) ……………représentée par (Nom, fonction du
représentant de l’entreprise principale)…………………………….

Le montant total du marché est de ………..F CFA TTC. Le montant des prestations
exécutées par l’entreprise sous traitante s’élevait à la somme de :……… F CFA TTC,
correspondant à (indiquer le pourcentage des travaux réalisés par le sous traitant) …………..pour
cent du volume total des prestations réalisées.

Ces prestations qui ont été réalisées à (lieu de réalisation des travaux)… ….du
…….au…, ont été exécutés en conformité avec les clauses des cahiers des charges.

Le délai contractuel était de ………………….mois.

En foi de quoi, je délivre la présente attestation pour lui servir et valoir ce que de
droit.

Fait à ……………….le…………

Signature et cachet de l’autorité publique Signature et cachet du Dirigeant


qui délivre l’ABE de l’entreprise titulaire du marché

NB : pour être valide, la présente attestation de bonne exécution doit être :


- rédigée sur papier en-tête de la structure émettrice ;
- délivrée par une autorité publique ou privée;
- accompagnée du contrat de sous-traitance approuvé par l’autorité contractante ;
125

MODELE D’ABE EN CAS DE GROUPEMENT OU COTRAITANCE

Je soussigné, (nom, fonction, adresse, téléphone), …………………………………….


Atteste que le groupement d’entreprises : …………………………………….
Représentée par …………………………………….
A mené à bien, dans les délais prévus, les travaux de ………………………………
Réalisés à………………………………
Le montant des prestations réalisées en propre par l’entreprise s’élevait à la somme de :
……………………………… F CFA TTC et a fait l’objet de marché N°…………/ Contrat
N°………/ Convention N°………../ Bon de commande N°…………

Le volume des travaux exécutés par chaque membre du groupement est reparti comme suit :
Entreprise 1 : ………………. (insérer la raison sociale du membre du groupement, le volume et
le montant de la part des travaux exécutés par le membre du groupement)

Entreprise n :…………………. (insérer la raison sociale du membre du groupement, le volume


et le montant de la part des travaux exécutés par le membre du groupement)

Ces travaux qui ont été réalisés du ………..au ……..…, ont été exécutés en conformité avec les
clauses des cahiers des charges.

Le délai contractuel était de …………… mois.

En foi de quoi, je délivre la présente attestation pour lui servir et valoir ce que de droit.

Fait à ………………………..le ………/……/20….


Signature et cachet de l’Autorité qui délivre l’ABE

NB : pour être valide, la présente attestation de bonne exécution doit être :


- rédigée sur papier en-tête de la structure émettrice ;
− délivrée par une autorité publique ou privée ;
− accompagnée du contrat de sous-traitance approuvé par l’autorité contractante ;
126

Matériel

Formulaire MAT
Le Candidat doit fournir les détails concernant le matériel proposé afin d’établir qu’il a la
possibilité de mobiliser le matériel clé dont la liste figure dans les critères de qualification. Un
formulaire distinct sera préparé pour chaque pièce de matériel figurant sur la liste, ou pour du
matériel de remplacement proposé par le Candidat.

Pièce de matériel

Renseignement Nom du fabricant Modèle et puissance


sur le matériel
Capacité Année de fabrication

Position courante Localisation présente

Détails sur les engagements courants

Provenance Indiquer la provenance du matériel


 en possession en location en location-vente fabriqué
spécialement

Les renseignements suivants seront omis pour le matériel en possession du Candidat.

Propriétaire Nom du Propriétaire


Adresse du Propriétaire

Téléphone Nom et titre de la personne à contacter


Télécopie Télex
Accords Détails de la location / location-vente / accord de fabrication
127

Personnel

Formulaire PER -1

Personnel proposé

Le Candidat doit fournir les noms de personnels ayant les qualifications requises exigées. Les
renseignements concernant leur expérience devront être indiqués dans le Formulaire ci-dessous à
remplir pour chaque candidat.

1. Désignation du poste

Nom

2. Désignation du poste

Nom

3. Désignation du poste

Nom

4. Désignation du poste

Nom
128

Formulaire PER-2

Curriculum vitae du Personnel proposé

Nom du Candidat

Poste

Renseignemen Nom Date de naissance


ts personnels

Qualifications professionnelles

Employeur Nom de l’employeur


actuel

Adresse de l’employeur

Téléphone Contact (responsable / chargé du


personnel)

Télécopie E-mail

Emploi tenu Nombre d’années avec le présent


employeur

Résumer l’expérience professionnelle des 20 dernières années en ordre chronologique inverse.


Indiquer l’expérience technique et de gestionnaire pertinente pour le projet.

De À Société / Projet / Position / expérience technique et de gestionnaire


pertinente
129

Formulaire MTC

marchés/Travaux en cours

Les Candidats et chaque partenaire de groupements doivent fournir les renseignements


concernant leurs engagements courants pour tous les marchés attribués, ou pour lesquels ils ont
reçu une notification d’attribution, etc.…, ou pour les marchés en voie d’achèvement, mais pour
lesquels un certificat de réception provisoire sans réserve n’a pas été émis par le Maître
d’ouvrage.

Intitulé du marché Maître d’ouvrage, Valeur des Date Montant moyen


contact travaux restant d’achèvement mensuel facture au
adresse/tél/téléco à exécuter prévue cours des 6 derniers
pie (FCFA mois
équivalents) (FCFA/mois)
1.

2.

3.

4.

5.

etc.
130

POUVOIRS HABILITANT DU SOUMISSIONNAIRE

(Cas sans procuration)

Je soussigné M/Mme ……………….. (Insérer nom, prénoms et fonction du responsable de


l’entreprise) déclare avoir pouvoir pour signer tout document concernant ………… (Insérer le
nom et l’adresse de l’entreprise) dans le cadre de l’appel d’offres …………….. (Insérer le
numéro de l’appel d’offres) relatif à …………….. (Insérer l’objet de l’appel d’offres)

Fait à ………………. le, (date en toutes


lettres)

Signature du responsable

Cachet de l’entreprise

POUVOIRS HABILITANT DU SOUMISSIONNAIRE

(Cas d’une procuration)

Je soussigné M/Mme ……………….. (Insérer nom, prénoms et fonction de la personne qui


donne procuration) donne pouvoir à …………. (Insérer nom, prénoms et fonction de la
personne qui déclare avoir procuration) pour signer tout document concernant …………
(Insérer le nom et l’adresse de l’entreprise) dans le cadre de l’appel d’offres ……………..
(Insérer le numéro de l’appel d’offres) relatif à …………….. (Insérer l’objet de l’appel d’offres)

Fait à ………………. le, (date en toutes


lettres)

Signature de la personne qui donne


procuration

Cachet de l’entreprise de la personne qui


donne procuration

NB : Le pouvoir habilitant du soumissionnaire doit être rédigé sur papier avec entête de
l’entreprise, signé et cacheté. Les signatures et cachet ne doivent pas être détachés du texte.
Sinon rejet de l’offre.
131

ATTESTATION DE LOCATION DE MATERIELS


DELIVREE PAR :

Je soussigné (nom, prénoms, fonctions du loueur) de l’entreprise de location d’engins (insérer


nom de l’entreprise qui loue) située à (insérer l’adresse et contacts de l’entreprise qui loue)
certifie que l’Entreprise : (insérer le nom de l’entreprise locataire) représentée par
Monsieur/Madame : (insérer les nom, prénoms et fonction du représentant de l’entreprise
locataire) a signé avec mon entreprise, une convention de location des matériels suivants
(insérer les nom et référence des matériels objet de la location) pour l’exécution des travaux
concernant l’appel d’offres N°….. (Insérer le numéro de l’appel d’offres) relatif à (insérer l’objet
de l’appel d’offres).

Cette convention est ferme et irrévocable.


En foi de quoi, je lui delivre cette attestation pour servir et valoir ce que de droit.

Fait à Abidjan le, (date en toutes lettres)


Signature du représentant de l’entreprise qui loue
Cachet de l’entreprise qui loue

NB : l’attestation de location de matériels doit être rédigée sur papier entête de l’entreprise
qui loue pour être valable. Les signature et cachet ne doivent pas être détachés du texte.

Joindre à la présente attestation, les cartes grises pour les véhicules, attestations
d’assurance ou facture d’achat pour les engins et les reçus d’achat pour le reste du matériel
au nom du loueur.
Les particuliers peuvent délivrer une attestation de location. Celle-ci doit être accompagnée
des copies des cartes grises pour les véhicules, attestations d’assurance ou factures d’achat
pour les engins et les reçus d’achat pour le reste du matériel au nom du particulier qui les
loue.
132

Modèle de cautionnement provisoire (garantie bancaire


ou cautionnement émis par une compagnie d’assurance)
(SANS OBJET)

[La banque ou le garant remplit ce modèle de cautionnement provisoire conformément aux


indications entre crochets]

[insérer le nom de la banque ou compagnie d’assurance, et l’adresse de l’agence émettrice]

Bénéficiaire : [insérer nom et adresse de l’Autorité contractante]

Date : [insérer date]

Garantie de soumission numéro : [insérer numéro de garantie]

Nous avons été informés que [insérer nom du Candidat] (ci-après dénommé « le Candidat ») a
répondu à votre appel d’offres numéro [insérer numéro de l’avis d’appel d’offres] pour la
réalisation des Travaux de [insérer description des travaux] et vous a soumis son offre en date
du [insérer date du dépôt de l’offre] (ci-après dénommée « l’Offre »).
En vertu des dispositions du dossier d’Appel d’offres, l’Offre doit être accompagnée d’un
cautionnement provisoire.
A la demande du Candidat, nous [insérer nom de la banque ou compagnie d’assurance] nous
engageons par la présente, sans réserve et irrévocablement, à vous payer à première demande,
toutes sommes d’argent que vous pourriez réclamer dans la limite de [insérer le montant en en
chiffres et en lettres].
Votre demande en paiement doit être accompagnée d’une déclaration attestant que le Candidat
n'a pas exécuté une des obligations auxquelles il est tenu en vertu de l’Offre ou a fait l'objet de
sanction pour faute commise dans le cadre de la procédure de passation du marché
conformément aux articles 186 et 187 du Code des Marchés publics, à savoir :

s’il retire l’Offre pendant la période de validité qu‘il a spécifiée dans la lettre de
soumission de l’offre; ou

s’étant vu notifier l’acceptation de l’Offre par l’Autorité contractante pendant la période


de validité telle qu’indiquée dans la lettre de soumission de l’offre ou prorogée par l’Autorité
contractante avant l’expiration de cette période:

s’il n’accepte pas les modifications de son offre suite à la correction des erreurs de calcul;
ou

s’il ne signe pas le marché ; ou


133

s’il ne fournit pas le cautionnement définitif du marché, s’il est tenu de le faire ainsi qu’il
est prévu dans les Instructions aux candidats ; ou

s'il a fait l'objet d'une sanction de l'Autorité Nationale de Régulation des Marchés publics
(ANRMP) ou d'une juridiction administrative compétente, conduisant à la saisie des garanties
qu'il a constituées dans le cadre de la passation du marché, conformément aux articles 145 et 146
du décret n° 2007-545 du 25 avril 2007 portant Code des Marchés publics.

s'il a fait l'objet d'une sanction de l'Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics
ou d'une juridiction administrative compétente, conduisant à la saisie des garanties qu'il a
constituées dans le cadre de la passation du marché, conformément aux articles 186 et 187 du
Code des Marchés publics.

La présente garantie expire (a) si le marché est octroyé au Candidat, lorsque nous recevrons une
copie du marché signé et du cautionnement définitif émis en votre nom, selon les instructions du
Candidat ; ou (b) si le marché n’est pas octroyé au Candidat, à la première des dates
suivantes : (i) lorsque nous recevrons copie de votre notification au Candidat du nom du candidat
retenu, ou (ii) trente (30) jours après la désignation de l’attributaire.

Toute demande de paiement au titre de la présente garantie doit être reçue à cette date au plus
tard.

La présente garantie de soumission est établie conformément à l’Acte Uniforme OHADA portant
organisation des sûretés du 17 avril 1997 (JO OHADA n° 03 du 1 er octobre 2007) dont les
articles 29 et 30 sont respectivement relatifs aux règles de formation de la lettre de garantie
(encore appelée garantie à première demande) et à ses mentions obligatoires.

Nom : [nom complet de la personne signataire] Titre [capacité juridique de la personne


signataire]

Signé [signature de la personne dont le nom et le titre figurent ci-dessus]


134

FORMULAIRE DE DECLARATION SUR L’HONNEUR

[Cette fiche est établie dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le
financement du terrorisme en matière d’exécution des marchés publics.
Les Soumissionnaires, ainsi que chacun des membres d’un groupement produiront cet Acte].

Date de soumission : [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]


AO No. : : [insérer le numéro de l’Appel d’Offres]
À : [insérer le nom complet du Maître de l’Ouvrage]
[Indiquer les sources de financement à utiliser pour l’exécution du (des) marché(s)]
[source de financement] [montant du financement]

1-
2-
3-
-
-
n

Nous, le(s) soussigné(s) …... représentée par Monsieur …. déclarons sur l’honneur que :

(a) Nous n’avons pas eu recours ou nous


n’aurons pas à recourir à des financements provenant d’activités illicites ou à des personnes
physiques ou morales qu’on sait ou qu’on aurait dû savoir impliquées dans des activités
illicites , notamment le blanchiment de capitaux ou le financement du terrorisme dans le
cadre de l’exécution des prestations, objet de l’appel d’offres [insérer l’objet de l’appel
d’offres] ;
(b) Nous avons adopté toute mesure
appropriée afin d’assurer qu’aucune personne agissant en notre nom, ou pour notre compte,
ne puisse se livrer à un quelconque acte de blanchiment de capitaux, de financement du
terrorisme ou d’acquisition de biens illicites.
(c) Nous ne sommes pas et n’avons pas été en
relation d’affaires avec une personne physique ou morale faisant l’objet de sanctions du
Conseil de Sécurité des Nations Unies pour terrorisme, financement du terrorisme ou
financement de la prolifération des armes de destruction massive.

Nom du Soumissionnaire :* [insérer le nom complet du Soumissionnaire]

Nom de la personne signataire de l’offre : ** [insérer le titre/capacité complet de la personne


signataire de l’offre]

En tant que : [indiquer la capacité du signataire]

________________________________________
135

Signature [insérer la signature]

Dûment habilité à signer l’offre pour et au nom de : [insérer le nom complet du


Soumissionnaire]

En date du ________________________________ jour de [Insérer la date de signature]

*Dans le cas d’une offre présentée par un groupement d’entreprises, indiquer le nom du
groupement ou de ses partenaires, en tant que Soumissionnaire.

**La personne signataire doit avoir un pouvoir donné par le Soumissionnaire, à joindre à l’offre.
136

Section V. Pays éligibles


Eligibilité en matière de passation des marchés de fournitures, travaux et services.

Le présent appel d’offres est ouvert aux seules entreprises et groupement d’entreprises établies
en Côte d’Ivoire et dans l’espace UEMOA pour autant que celles-ci satisfassent aux conditions
de règlement dudit appel d’offres réglementé par l’ordonnance n°2019-679 du 24 juillet 2019
portant Code des Marchés Publics.

Néanmoins, en vertu du principe de la réciprocité, les entreprises et ressortissants d’un pays


interdisant toute relation commerciale avec la Côte d’Ivoire peuvent être exclus.
137

DEUXIÈME PARTIE - Spécification


des Travaux
138

Section VI. Cahier des Clauses techniques et


plans
139

PIECE N°1 :
Cahier des Clauses techniques Particulières
140

CHAPITRE I: GENERALITES

ARTICLE 1.1 - CONDITIONS GENERALES

1.1.1. Généralités
Dans ce qui suit les termes Maître d’Œuvre et Ingénieur du marché sont différents et sont définis
dans le Code des Marchés Publics comme suit :

i) Maître d’œuvre : personne physique ou morale de droit public ou privé chargée par le
Maître d’Ouvrage ou le Maître d’Ouvrage Délégué d’assurer la défense de ses intérêts
aux stades de la définition, de l’élaboration, de l’exécution et de la réception des
prestations.
ii) Ingénieur du marché : personne physique ou morale de droit public accréditée par le
Maître d’Ouvrage Délégué, pour le suivi de l’exécution du marché. Responsable du
suivi technique et financier, il apprécie, décide et donne toutes les instructions
n’entraînant aucune incidence financière. Il rend compte au Chef de Service du
marché

Les présentes Spécifications Techniques établissent les normes techniques et environnementales


et les méthodes d'exécution propres à l’exécution des travaux de construction d’ouvrages
hydrauliques et de réfection de chaussée.

Le présent Cahier est complété, pour tout ce qui ne déroge pas aux documents contractuels, par
les Cahiers de Clauses Techniques Générales (CCTG) approuvés par le Décret français du 23
mars 1993, applicables aux marchés publics de travaux de génie civil en France, dont les
dispositions devront être suivies, et en particulier, par les fascicules suivants :
- Fascicule n2 : Travaux de Terrassement.

- Fascicule n3 : Fourniture de liants hydrauliques ; complété par les normes AFNOR NF.P
15-300 et NF.P 15-301.

- Fascicule n4 : Titres I et II, fourniture d'aciers pour béton armé et pour béton
précontraint ; complété par les normes AFNOR NF.A 35-015, NF.A 35-
016 et NF.A 35-022.

- Fascicule n7 : Reconnaissance des sols.

- Fascicule n23 : Fourniture de granulats employés à la construction et à l'entretien des


chaussées. Complété par le Circulaire n77-186 du 26 décembre
1977(Instruction provisoire), et par la norme AFNOR NF.P. 18-321.

- Fascicule n24 : Fourniture des liants hydrocarbonés employés à la construction et l'entretien


des chaussées. Complété par les normes AFNOR de la série NF.T 65 000
dont 65 001(bitumes routiers), 65 002 (bitumes fluidifiés), 65 003
(bitumes fluxés), 65 017 (NF EN 14 733 : émulsions de bitume) ; et la
Circulaire n63 du 16 mars 1987.
141

- Fascicule n25: Exécution des corps de chaussées.


- Fascicule n26: Exécution des enduits superficiels.
- Fascicule n30: Transport par route de matériaux.

- Fascicule n31: Bordure et caniveaux en pierre naturelle ou en béton.


Complété par la norme AFNOR NF.T 98-302.
- Fascicule n32: Construction de trottoirs.
- Fascicule n35: Travaux d'espaces verts.
- Fascicule n50: Travaux topographiques.
- Fascicule n56: Protection des ouvrages métalliques contre la corrosion.
- Fascicule n61: Titre II Programme de charge et épreuve des ponts route.
- Fascicule n62: Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton armé (BAEL 83).
- Fascicule n63: Exécution et mise en œuvre des bétons non armés.
Confection des mortiers.
- Fascicule n64: Travaux de maçonnerie d'ouvrages de génie civil.
- Fascicule n65-A + additif: Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou
précontraint. Complété par la norme AFNOR NF.P. 18-303 et par
les normes EN 206-1 et EN 13 369.
- Fascicule n67: Etanchéité des ouvrages d'art.
- Fascicule n68: Exécution des travaux de fondation d'ouvrages.
- Fascicule n70: Canalisations d'assainissement et ouvrages annexes.
De plus, les essais en laboratoire et en place seront conduits conformément aux modes
opératoires de l'AFNOR (France) ou du LCPC (France).
Les matériaux, produits et composants de construction doivent être conformes aux stipulations
du Marché et aux prescriptions des normes AFNOR homologuées (ou leurs équivalents EN,
normes européennes), les normes applicables étant celles qui sont en vigueur le premier jour du
mois qui précède celui de la signature de la Soumission par le Cocontractant. Les dénominations
citées dans le présent CCTP sont en général les dénominations actuelles. Elles peuvent être les
dénominations antérieures.
La signalisation sera conforme aux dispositions de « l’Arrêté interministériel du 24 novembre
1967 modifié » (NB : par l’ensemble des arrêtés modificatifs) et de l’instruction
interministérielle sur la sécurité routière qui sont communiqués dans les livres I, parties 1 à 8, sur
la signalisation routière du Ministre de l'Equipement de France.
Les joints de chaussée, les appareils d'appui, les garde-corps seront conformes aux prescriptions
du SETRA (France) :
- Dossier pilote du SETRA - MUR 73
- Dossier pilote du SETRA - GC 77 et 97
- Dossier pilote du SETRA - Dalles de transition d’Octobre 1984
- Fascicule SETRA - Assainissement des Ponts-Routes
- Guide Technique du Setra - Appareils d’appuis en élastomère fretté -de septembre 2000
- Guide Technique du Setra – Garde-corps (avril 1997)
142

- Notice d’utilisation du programme de calcul PICF-EL.

1.1.2. Transport de matériel lourd


Le Cocontractant doit tenir compte des limitations éventuelles de charges sur les ponts existants.
Il sera tenu de charger le matériel sur les remorques à essieux multiples susceptibles d'assurer
une distribution de la charge totale rentrant dans les limites prescrites par la réglementation du
Cote D’Ivoire.

1.1.3. Transport de matériaux


Il est entendu que les distances de transport de matériaux sont mesurées suivant le parcours le
plus court entre les barycentres des zones ou lieux de prélèvement, de chargement, de stockage,
et le barycentre de la zone de dépôt ou de la section de route correspondante.

Le transport de matériaux n'est pas pris en compte si les véhicules effectuant ce transport sont en
surcharge.

Le Maître d’Œuvre pourra procéder à tout moment à des vérifications de la charge à l'essieu des
véhicules de transport. Les détours et les pertes de temps qui en résultent sont à la charge du
Cocontractant.

1.1.4. Programme Technique des Travaux


Il est rappelé que le Cocontractant soumet à l’approbation du Maître d’Œuvre le programme des
travaux selon les dispositions du CCAP.

Par ailleurs, le Cocontractant tiendra constamment à jour, sur le chantier, un planning des
travaux qui tiendra compte de l’avancement réel du chantier, selon les dispositions de l’article
23.1 du CCAP.
Il sera établi chaque fin de mois, à la diligence du Cocontractant et à ses frais, un plan de l'état
d'avancement des travaux selon un modèle agréé par le Maître d’Œuvre. Ce plan sera fourni
gratuitement à l'Administration en quatre exemplaires.

CHAPITRE II — DESCRIPTION ET CONSISTANCE ET DES TRAVAUX

ARTICLE 2.1 – OBJET DU MARCHE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX

2.1.1 - OBJET DU MARCHE


Le présent marché a pour objet les l’exécution des travaux de construction d’ouvrages
hydrauliques. Il s’inscrit dans le cadre des travaux du Projet d’Appui au Programme Social du
Gouvernement (PA-PSGouv).

2.1.2- DESCRIPTION DES TRAVAUX


Les travaux seront réalisés en quatorze (14) lots et se répartissent comme suit :
143

Ouvrage à construire
NUM_OU Délai
Lot Région Département Itinéraire PK Longueur
V Type (jours)
(m)
TONKPI BIANKOUMA TB 313 BLAPLEU - ZOCOMA 2 3 x 5,00 x 4,00 9
TONKPI BIANKOUMA TB 320 BLAPLEU - ZOCOMA 4,2 2 x 3,00 x 2,00 7,5
TONKPI BIANKOUMA TB 330 BLAPLEU - ZOCOMA 8,3 3 x 5,00 x 4,00 9
Lot 17 360
TONKPI BIANKOUMA TB 331 BLAPLEU - ZOCOMA 9,7 3 x 4,00 x 3,00 7,5
TONKPI BIANKOUMA TB 335 BLAPLEU - ZOCOMA 11,3 2 x 4,00 x 3,00 7,5
TONKPI BIANKOUMA TB 337 BLAPLEU - ZOCOMA 12,6 2 x 3,00 x 3,00 7,5
TONKPI BIANKOUMA TB 231 GAN 1 -KPATA 2,2 3 x 4,00 x 3,00 7,5
Lot 18 180
TONKPI BIANKOUMA TB 12 BIANKOUMA - KABAKOUMA - GBABLASSO 0,2 3 x 5,00 x 4,00 9
KABADOUGOU ODIENNE KO 307 GBANHANLA-RIVIERE KOUROUKÊLÊ 9,2 2 x 2,00 x 2,00 7,5
KABADOUGOU MADINANI KM 253 SEGUELON - MADINANI 9,7 2 x 2,00 x 2,00 7,5
KABADOUGOU MADINANI KM 251 SEGUELON - MADINANI 11,4 1 x 3,00 x 2,00 7,5
KABADOUGOU MADINANI KM 249 SEGUELON - MADINANI 13,5 1 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 19 300
KABADOUGOU MADINANI KM 248 SEGUELON - MADINANI 20,2 3 x 3,00 x 3,00 7,5
KABADOUGOU MADINANI KM 915 SEGUELON - MADINANI 32,7 2 x 2,00 x 2,00 7,5
KABADOUGOU MADINANI KM 235 SEGUELON - MADINANI 35,8 1 x 2,00 x 2,00 7,5
KABADOUGOU MADINANI KM 916 SEGUELON - MADINANI 37 2 x 2,00 x 2,00 7,5
PORO SINEMANTIALI PS 32 SINEMANTIALI-KOMBORODOUGOU 1,9 2 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 20 PORO KORHOGO PK 59 KORHOGO-SIRASSO-GAMA 10,1 2 x 3,00 x 3,00 7,5 180
PORO KORHOGO PK 61 KORHOGO-SIRASSO-GAMA 11,3 3 x 4,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 74 KORHOGO-SIRASSO-GAMA 24 2 x 3,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 75 KORHOGO-SIRASSO-GAMA 26 2 x 3,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 76 KORHOGO-SIRASSO-GAMA 27,7 2 x 4,00 x 3,00 7,5
Lot 21 300
PORO KORHOGO PK 80 KORHOGO-SIRASSO-GAMA 32,6 2 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 85 KORHOGO-SIRASSO-GAMA 46,5 2 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 678 DAGBA-KADJOA 0,4 2 x 4,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 09 DIKODOUGOU-GUIEMBE 20,6 1 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 630 DIKODOUGOU - DALANGBO 1,5 1 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 635 DIKODOUGOU - DALANGBO 7 1 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK1 DIKODOUGOU - DALANGBO 11,5 2 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 22 300
PORO KORHOGO PK 644 DIKODOUGOU - DALANGBO 17,3 2 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 638 DIKODOUGOU - DALANGBO 2 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK2 KIEMOU-SIOLOKAHA 1,1 2 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 195 KIEMOU-SIOLOKAHA-LABELEKAHA 15,7 2 x 4,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 368 TARATO-NIOFOUN-N'GANON-TANGAFLA 27,1 2 x 2,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 370 N'GALON - KATIALI 2,2 2 x 3,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK3 N'GALON - KATIALI 7,5 1 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 23 270
PORO KORHOGO PK 377 N'GALON - KATIALI 14,9 2 x 2,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 378 N'GALON - KATIALI 16,7 2 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 1000 KATIALI-CARR, KATIALI 9 2 x 4,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 585 M'BENGUE-KANTARA 10,3 3 x 4,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 980 BOUGOU - NAMBIRA 5,2 2 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 24 PORO KORHOGO PK 208 KORHOGO-M'BENGUE 16,3 2 x 4,00 x 3,00 7,5 270
PORO KORHOGO PK 630 bis KONI - KRIGNAVOGO 6,7 2 x 4,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 271 TONGON-GBODONON 25 2 x 2,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 1309 BOUGOU-TOUMOUKRO 3,4 2 x 3,00 x 3,00 7,5
Lot 25 PORO KORHOGO PK 1308 BOUGOU-TOUMOUKRO 5,4 2 x 3,00 x 2,00 7,5 240
PORO KORHOGO PK 1306 BOUGOU-TOUMOUKRO 11,9 2 x 3,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 1630 KAFA-KASSINGBARAGA 0,4 2 x 3,00 x 2,00 7,5
PORO KORHOGO PK 5 KRIGNAVOGO-KONI 3,4 1 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 26 210
PORO KORHOGO PK 296 GBODONON-TONGON 5,1 2 x 4,00 x 3,00 7,5
PORO KORHOGO PK 286 GBODONON-TONGON 12,4 3 x 4,00 x 3,00 7,5
FERKESSEDOU
TCHOLOGO TF589 BOUGOU- TOUMOUKRO 24,7 2 x 4,00 x 3,00 7,5
GOU
FERKESSEDOU
Lot 27 TCHOLOGO TF1 TOUMOUKRO-NALEHO 0,7 2 x 3,00 x 2,00 7,5 270
GOU
OUANGOLODO
TCHOLOGO TO267 TOUMOUKRO-NIELLE 13,7 4 x 4,00 x 3,00 9
UGOU
OUANGOLODO
TCHOLOGO TF2 DIAWALA- KASSIONGO KOURA 2 2 x 3,00 x 2,00 7,5
UGOU
Lot 28 180
OUANGOLODO
TCHOLOGO TO319 DIAWALA- KASSIONGO KOURA 5,6 2 x 3,00 x 2,00 7,5
UGOU
144

Ouvrage à construire
NUM_OU Délai
Lot Région Département Itinéraire PK Longueur
V Type (jours)
(m)
OUANGOLODO
TCHOLOGO TO272 DIAWALA- KASSIONGO KOURA -NIELLE 16 3 x 3,00 x 3,00 7,5
UGOU
KANAKONO - LIMITE DEPARTEMENT
BAGOUE TENGRELA BT105 5,7 2 x 4,00 x 3,00 7,5
KOROGHO
BAGOUE TENGRELA BT247 BLESSEGUE - SANAHOULE 7,5 1 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 29 BAGOUE TENGRELA BT 919 BOLOUA-KANAKONO 12,2 2 x 2,00 x 2,00 7,5 240
BAGOUE TENGRELA BT 920 TENGRELA - LIMITE TENGRELA/ ODIENNE 4,3 1 x 3,00 x 2,00 7,5
BAGOUE TENGRELA BT 921 TENGRELA - LIMITE TENGRELA/ ODIENNE 4,8 2 x 2,00 x 2,00 7,5
BAGOUE TENGRELA BT275 TENGRELA - LIMITE TENGRELA/ ODIENNE 6 2 x 4,00 x 2,00 7,5
BAGOUE KOUTO BK 922 KOUTO -KASSERE 2,5 2 x 2,00 x 2,00 7,5
BAGOUE KOUTO BK46 KOUTO -KASSERE 20,5 1 x 3,00 x 2,00 7,5
Lot 30 BAGOUE BOUNDIALI BB 926 BOUNDIALI-SISSEDOUGOU 3,5 1 x 2,00 x 2,00 7,5 180
BAGOUE BOUNDIALI BT923 TOUMBOL-BAYA 3,8 1 x 2,00 x 1,50 7,5
BAGOUE BOUNDIALI BB66 BAYA - TIORO 0,6 3 x 3,00 x 3,00 7,5
145

2.1.3 DESCRIPTION DE LA ZONE DE TRAVAUX ET DISPOSITION A PRENDRE


Les travaux s’exécuteront dans les emprises des voies existantes.
Cependant, Ces travaux s’effectueront sous trafic dévié par l’entreprise et au frais de l’entreprise.
L’entrepreneur est tenu de prendre les mesures nécessaires et à ses frais, pour maintenir en état
de circulation les voies de déviation, protéger les tranchées, réguler la circulation ; limiter la
vitesse des véhicules de chantier pendant toute la durée du chantier.
A la traversée des agglomérations, les accès des riverains doivent être également maintenus
pendant toute la durée du chantier. L’Entrepreneur devra aménager les rampes d'accès
raisonnablement aplanies traversant les travaux de chaussée pour permettre aux véhicules et aux
piétons de les traverser.
Il devra faire les déviations pour les circulations de véhicules et piétons de façon réduite le plus
possible et soigneusement entretenues à ses frais. En cas de travail par demi-chaussée, la
régulation alternée de trafic est obligatoire.

ARTICLE 2.2 – CONSISTANCE DES TRAVAUX


Ces travaux prévus comprennent notamment :
- Le débroussement ;
- Le dégagement des emprises
- Les travaux de terrassement
- La démolition des ouvrages hydrauliques existants à reconstruire
- Les travaux de remblais d‘accès aux ouvrages ;
- Les travaux d’assainissement et de drainage ;
- Les travaux d’équipements pour les ouvrages ;
- Les travaux de signalisations verticales
- etc.
Sont également concernées un ensemble de mesures d’atténuation des impacts
environnementaux et sociaux qui doivent être exécutées par l’Entreprise.
2.2.1 – DÉBROUSSAILLEMENT
Il s’agit :
- D’un nettoyage des voies et zones à traiter ;
- L’abattage, l’essouchement et l’évacuation des arbres ;
- Le décapage de la terre végétale sur une épaisseur moyenne de 0,20 m sur les voies
en terre ;

2.2.2 -TERRASSEMENTS
Les travaux concernent le décaissement, la reprise et la mise en forme des couches de roulement,
de basse et de fondation des voies existantes.
Ces travaux comprennent notamment :
- les terrassements nécessaires à la réalisation du projet, conformément aux plans
d’exécution du présent marché ;
146

- le réaménagement des zones d’emprunt et la reconstitution du couvert végétal en fin


d’exploitation sur une épaisseur moyenne de 0,15 m.

ARTICLE 2.3 - CHAUSSÉE ET ACCOTEMENTS (SANS OBJET)

2.3.1 – CHAUSSÉE

ARTICLE 2.4 - SIGNALISATION


Les travaux concernent essentiellement la signalisation verticale.
SIGNALISATION HORIZONTALE (SANS OBJET)
SIGNALISATION VERTICALE
Les travaux comprennent essentiellement la fourniture, le montage et la mise en place, selon les
indications de l’INGENIEUR, de panneaux conformes aux normes et règlements en vigueur en
Côte d’Ivoire.

ARTICLE 2-5- OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT ET DE DRAINAGE


- la démolition et de la reconstruction des ouvrages effondrés ;
- la construction d’ouvrages hydrauliques y compris les remblais d’accès
- le curage des ouvrages en bon état structurel ;
- le rétablissement des bordures ;
- Etc.

ARTICLE 2-6- PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT


Les impacts ci-dessous peuvent se manifester lors des travaux :

Impacts négatifs environnementaux :


• Production d’énormes quantités de déchets solides (déblais, démolition, etc.)
• Pollution du milieu par les rejets solides et liquides issus du chantier
• Défrichement et/ou déboisement en cas d’ouverture de carrières ou de zones d’emprunt
• Bruits et vibration occasionnés par les engins opérant dans les quartiers résidentiels
• Pollution de l’air par les poussières et émissions gazeuses (centrale d’enrobage en ville)
• Déversements accidentels d’hydrocarbures, d’huiles, de graisses, et de pentures à
l’endroit du parc de matériel et des postes de bitumage
• Risques d’érosion et d’inondation des terrains en aval des plates-formes qui reçoivent des
eaux de ruissellements du fait de l’augmentation des surfaces imperméabilisées

Impacts négatifs sociaux :


• Risque de perturbation d’activités économiques le long de l’emprise
• Risque de destruction de clôtures de maisons situées dans l’emprise
• Gènes et nuisances au trafic routier causées par les activités de préparation et de chantiers
• Perturbation de la circulation pendant les travaux et des accès riverains
147

• Occupation non autorisée de sites privés pour les bases de chantier


• Perturbation/coupure des réseaux des concessionnaires (eau, assainissement, etc.)
• Risques d’accidents de la circulation

L’entrepreneur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour atténuer les impacts possibles
énumérés ci-dessus.

CHAPITRE III - PLAN D’ASSURANCE QUALITE


ARTICLE 3.1 - OBJET DU PAQ
Conformément aux prescriptions des Articles 21 à 23 du Fascicule 65A du CCTG, le contrôle de
conformité aux stipulations du Marché sera appliqué de la façon suivante :
a) Un contrôle intérieur à l’Entrepreneur, à la charge et aux frais de ce dernier. Il
comprend, conformément aux stipulations du Plan Général d’Assurances Qualité
(PGAQ) du présent dossier :
- un contrôle INTERNE à la chaîne de production intégrée à la conduite de chantier dont
les modalités sont fixées par un Plan d'Assurance Qualité (PAQ.) établi par
l'Entrepreneur
- un contrôle EXTERNE à la chaîne de production, placé sous la responsabilité d’un
Responsable Assurance Qualité (RAQ).
Les modalités de fonctionnement de ces deux niveaux de contrôle sont à définir dans le Plan
d’Assurance Qualité à établir par l’ENTREPRENEUR et à soumettre au visa de l’INGENIEUR.
b) Un contrôle EXTERIEUR au producteur exercé par l’INGENIEUR avec points
d’arrêt obligatoires.
L’Entrepreneur aura à sa charge la souscription d'un contrat auprès d'organismes agréés par
l’INGENIEUR, dans le but d'obtenir les certificats de conformité des ouvrages réalisés, en ce qui
concerne le respect des règlements, normes et décrets les concernant.
L’Entrepreneur proposera à l'acceptation de l’INGENIEUR la désignation des organismes
précités pendant la période de préparation.
Il tiendra compte des stipulations des présentes Spécifications Techniques, en particulier en ce
qui concerne les contrôles minimaux à effectuer. Les essais de conformité sont à la charge de
l’ENTREPRENEUR.
Le PAQ, soumis au visa de l’Ingénieur, explicite les dispositions adoptées par l'Entrepreneur
pour obtenir la qualité requise et les principales modalités du "contrôle interne et externe à la
chaîne de production". Il est établi par l'Entrepreneur dans le cadre des dispositions générales
d'organisation de la qualité figurant au Marché. Le PAQ. Sera établi conformément au PAQ type
ci-après décrit dans le présent CCTP.
Il est demandé dans le cadre du présent Marché la mise en place d'un PAQ de degré 3 au sens de
l’article 35.3 du Fascicule 65A du CCTG.
148

ARTICLE 3.2 - COMPOSITION DU PLAN D’ASSURANCE QUALITE


Le PAQ est constitué de :
- une première partie intitulée “ Organisation Générale de la Qualité ” présentant les
éléments communs à l’ensemble du chantier,
- une succession de parties liées chacune à la réalisation d’un type d’ouvrage où sont
définies les procédures d’exécution,
- les documents de suivi d’exécution des différentes tâches comprenant les fiches de
contrôle, les fiches de non-conformité et tous documents annexes ou récapitulatifs.
Le présent Article définit le contenu minimal du document d’organisation générale et les
éléments communs aux procédures d’exécution. Il est complété par les Articles du Fascicule 65A
et des présentes Spécifications Techniques qui traitent des documents que l’Entrepreneur doit
soumettre au visa de l’Ingénieur et aux contrôles qu’il doit effectuer. En particulier, le PAQ doit
comprendre toutes les propositions que l’Entrepreneur doit faire après la signature du Marché, en
dehors des études d’exécution, du programme d’exécution des travaux et du projet des
installations de chantier, ainsi que des annexes à ces documents.

3.2.1 PLAN GENERAL D’ASSURANCE QUALITE


Le PGAQ traite des points définis ci-après :
Affectation des tâches, moyens en personnel :
• Identification des parties concernées,
• Organigramme et encadrement responsable du chantier et notamment le nom du
directeur de travaux, du chargé des ouvrages provisoires et du responsable de la
sécurité,
• Les Entrepreneurs sous-traitants et les principaux fournisseurs, en définissant la
façon dont est assurée la qualité en liaison avec ces intervenants.
Organisation du contrôle interne et externe :
• Le document définit ou rappelle les principes et les conditions d’organisation et
de fonctionnement du contrôle interne et externe, ces conditions étant en relation
avec les indications concernant les personnes désignées pour exécuter ou
coordonner les tâches,
• Il définit le mode de gestion des non-conformités et des actions correctives, les
dérogations, modifications et les enregistrements relatifs à la Qualité,
• Il définit la liste des procédures d’exécution et leur échéancier d’établissement,
• Il établit en outre la liste des tâches pour lesquelles il est prévu d’effectuer des
épreuves d’étude ou de convenance,
• Il précise les circuits de vérifications et de diffusions des documents et
l’enregistrement des modifications et des visas de l’Ingénieur,
149

• Il précise les conditions d’authentification des documents et dessins visés par


l’Ingénieur pour exécution, afin de les distinguer des versions provisoires qui ont
pu être distribuées.
3.2.2. PROCEDURE D’EXECUTION
Contenu :
Les procédures d’exécution sont établies conformément aux prescriptions des chapitres ci-après
et définissent notamment :
• la partie des travaux faisant l’objet de la procédure considérée ;
• les moyens matériels spécifiques utilisés ;
• les choix de l’Entrepreneur en matière de matériaux, produits et composants, (qualité,
certification, origine, marque et modèle exact lorsqu’il y a lieu) ;
• les points sensibles de l’exécution (un point sensible est un point d’exécution qui doit
particulièrement retenir l’attention en vue d’une bonne réalisation), par référence aux
phases d’exécution des travaux avec s’il y a lieu une description des modes
opératoires et les consignes d’exécution ;
• le cas échéant, les interactions avec d’autres procédures et les conditions préalables à
remplir pour l’exécution ultérieure de certaines tâches ;
• les modalités du contrôle interne.
Contrôle intérieur :
La partie du document traitant le contrôle intérieur explicite :
• pour les matériaux, produits et composants utilisés, soumis à une procédure
officielle de certification de conformité, les conditions d’identification sur le
chantier des lots livrés (l’identification consiste à comparer d’une part le
marquage ou les informations portées sur les documents accompagnant la
livraison, d’autre part le marquage prévu par le règlement de certification ou la
décision accordant le bénéfice du certificat) ;
• en l’absence de procédure officielle de certification, ou lorsque, par dérogation,
le produit livré ne bénéficie pas de la certification, les modalités d’exécution du
contrôle de conformité des lots en indiquant les opérations qui incombent aux
fournisseurs ou sous-traitants ;
• le laboratoire retenu pour le contrôle des bétons ;
• les conditions d’exécution et d’interprétation des épreuves de convenance,
lorsque celles-ci sont prescrites à l’origine ou s’avèrent nécessaires en cours
d’exécution ;
• le modèle des documents, dits de suivi d’exécution, à recueillir ou à établir au
titre du contrôle interne, ainsi que les conditions de leur transmission à
l’Ingénieur ou de tenue à disposition.
L’Entrepreneur assurera les contrôles suivants (liste minimale) :
150

a) Etudes :
• contrôle systématique des études d’exécution des ouvrages définitifs établies par
l’Entrepreneur y compris études de soutènement provisoires (à l’exception des
hypothèses de calcul des soutènements provisoires) (contrôle externe), par un
bureau d’étude indépendant de l’Entrepreneur et agréé par l’Ingénieur,
l’ensemble des autres documents faisant l’objet d’un contrôle externe,
• contrôle des études de composition des bétons, mortiers et coulis (contrôle
externe), par un bureau de contrôle indépendant de l’Entrepreneur et agréé par
l’INGENIEUR,
• contrôle des études de béton et des essais de parement d’un point vu de l’aspect
(contrôle externe),
• contrôle des études d’étanchéité (notamment, nature des produits, conditions de
mise en œuvre et raccords) (contrôle externe),
• contrôle des études de convenance des matériaux pour le remblaiement (zone
d’emprunt, planches d’essai) contrôle externe par un bureau d’études
indépendant de l’Entrepreneur et agréé par l’Ingénieur,
b) Topographie - Implantation :
• contrôle de l’implantation des ouvrages (contrôle externe), par un cabinet de
géomètres indépendant de l’ENTREPRENEUR,
c) Matériaux :
• contrôle relatif aux ciments (contrôle externe), identique au contrôle études
béton,
• contrôle relatif au suivi des caractéristiques des granulats (contrôle externe),
identique au contrôle ciment,
• contrôle des caractéristiques des bétons et mortiers (contrôle externe), identique
au contrôle ciment,
• contrôle du suivi des caractéristiques des aciers fournis (contrôle externe).
d) Mise en œuvre des matériaux :
• contrôle de la composition et de la mise en œuvre des soutènements provisoires
(palplanches, ponts provisoires, passerelles,...) (contrôle interne),
• contrôle de la mise en œuvre du ferraillage (contrôle interne),
• contrôle de la mise en place des câbles de précontrainte (contrôle interne et
contrôle topographique externe),
• contrôle des coffrages (contrôle interne et contrôle topographique externe),
• contrôle de la mise en œuvre des bétons,
• contrôle des points singuliers (contrôles interne et externe),
• contrôle des traitements de surface des bétons (contrôle interne),
151

• contrôle de l’implantation et des dimensions des réservations (contrôle externe)


au plutôt après réalisation,
• contrôle du remblaiement (contrôles interne et externe), contrôle externe par un
bureau d’études indépendant de l’Entrepreneur et agréé par l’Ingénieur,
• contrôle de la mise en place des enrobés pour voirie neuve ou remise en état
(contrôles interne et externe).
e) Réception :
• épreuves de réception des ouvrages (contrôle externe),
• contrôle des piquetages et des levés de récolement effectués par l’Entrepreneur
en vue de la réception par un cabinet de géomètres indépendant de
l’Entrepreneur,
• Le contenu de cette partie du PAQ satisfait aux prescriptions des autres Articles
des présentes Spécifications Techniques et du Fascicule 65 A du CCTG.

ARTICLE 3.3- PHASES D’ÉTABLISSEMENT ET D’APPLICATION DU PAQ

Conformément à l’article 35.4 du Fascicule 65 A du CCTG, le PAQ est élaboré en plusieurs


phases :

3.3.1 : PHASE 1 - AVANT DEMARRAGE DES TRAVAUX

A son offre, l’Entrepreneur joindra un projet de PAQ comprenant la partie “ Organisation


Générale de la Qualité ”, les procédures d’exécution et les contrôles envisagés sur les tâches
principales du projet.

Avant signature du Marché, le cadre du P.A.Q. est mis au point par accord entre l’INGENIEUR
et l'ENTREPRENEUR attributaire ou susceptible de l'être, pour être incorporé au Marché.
A ce stade sont présentés notamment :
(a) L'organigramme fonctionnel du chantier, précisant notamment les noms et
qualification de l'encadrement,
(b) Les modalités d'organisation et de fonctionnement du contrôle interne à la
chaîne de production.
(c) Les moyens de l'Entrepreneur :
- installations de chantier avec bureaux et ateliers (stockage des produits
inclus),
- moyens de fabrication, de transport et mise en œuvre du béton,
- ouvrages provisoires.
152

(d) Les approvisionnements,


(e) La proposition, par l'Entrepreneur, des organismes chargés du contrôle
externe.

3.3. 2 : PHASE 2 - PENDANT LA PERIODE DE PREPARATION DES TRAVAUX

Après démarrage des travaux, le PAQ proprement dit est établi conformément au Fascicule 65A
du CCTG ; il précise les modalités d’organisation de la Qualité. Pendant la période de
préparation, après accord sur les propositions de l’Entrepreneur, ces modalités sont intégrées
dans le Schéma Directeur de la Qualité établi par l’Ingénieur en concertation avec
l’Entrepreneur.

3.3. 3 : PHASE 3 - PENDANT L’EXECUTION DES TRAVAUX

Le PAQ est complété par des documents spécifiques aux approvisionnements et aux procédures
d’exécution et contrôle des tâches élémentaires.

Avant toute phase d’exécution et conformément aux délais prescrits par le Marché :
- établissement des autres procédures d’exécution,
- préparation des documents de suivi d’exécution.
Pendant l’exécution :
- renseignements et tenue à disposition sur le chantier des documents de suivi.

3.3. 4 : PHASE 4 :

Le PAQ définitif conforme à l’exécution est intégré au dossier de récolement accompagné des
Fiches d’action Qualité. Une note d’analyse et de synthèse établie par l’Entrepreneur,
accompagnera ce document final.

ARTICLE 3.2.4- CONTROLE EXTERIEUR AU PRODUCTEUR (ASSURE PAR


L’INGENIEUR)

3.4.1 CONTENU DU CONTROLE EXTERIEUR

"Le contrôle extérieur au producteur" s'assure de la convenance du PAQ puis de son respect par
l'Entrepreneur, vérifie par sondages la conformité aux stipulations du Marché, et en particulier,
exécute certaines épreuves prévues au Marché. Il est rappelé que le contrôle extérieur ne se
substitue en rien au contrôle interne et externe sauf indication contraire des présentes
Spécifications Techniques.
Parmi les épreuves visées ci -avant, on citera :

- les contrôles d’implantation des voies en x, y et z,


- les contrôles d’implantation des ouvrages en x, y et z,
- les essais de contrôle du compactage,
- les essais de contrôle sur les ciments,
153

- les essais complémentaires de réception des granulats,


- les épreuves de contrôle des bétons,
- les épreuves d’information des bétons,
- les épreuves de contrôle de la chape d’étanchéité,
- les mesures en cours d’épreuve d’ouvrage.

Les essais seront exécutés par le laboratoire de l’Ingénieur et les résultats seront consignés au
Maître de l’ouvrage Délégué.

La mise au point du Plan de Contrôle Extérieur (PCE.) sera réalisée par l’Ingénieur parallèlement
à celle du PAQ par l'Entrepreneur. Ce Plan de Contrôle Extérieur sera ensuite communiqué à ce
dernier.

En cours de travaux, le Plan de Contrôle Extérieur sera complété en tant que de besoin.
3.4.2 SUJETIONS A L’EGARD DE L’ENTREPRENEUR
Les définitions des points sensibles et des points d’arrêt sont les suivantes :
3.4.2.1 Point sensible
Point de l’exécution qui nécessite une matérialisation du contrôle interne sur un document de
suivi d’exécution ainsi qu’une information préalable de l’Ingénieur pour qu’il puisse effectuer
son contrôle.
3.4.2.2 Point d’arrêt
Point critique pour lequel un accord formel de l’Ingénieur ou d’un organisme mandaté par lui est
nécessaire à la poursuite de l’exécution.
Dans le cadre des différentes procédures d’exécution du PAQ, l’Entrepreneur récapitulera les
délais de préavis associés aux points d’arrêt.
Les documents de suivi seront tenus à la disposition de l’Ingénieur lorsqu’ils se rapportent aux
points critiques. Ils seront remis à l’Ingénieur lorsqu’ils se rapportent aux points d’arrêt. En tout
état de cause, les fiches de synthèse seront remises à l’Ingénieur. Elles feront ressortir
notamment les non-conformités, quelles que soient leurs catégories.
Pour les points d’arrêt d’exécution récapitulés ci-après sauf proposition particulière de
l’Entrepreneur acceptée par l’Ingénieur ou son représentant, les délais de préavis évalués en jours
ouvrés après la remise de la demande au contrôle extérieur sont les suivants :
3.5. POINTS CRITIQUES ET POINTS D’ARRET

Le Plan d’Assurance Qualité précisera les points critiques et points d’arrêt. Il intégrera
nécessairement et notamment les points définis dans les tableaux ci-dessous :
154

Points Points d’arrêt


Travaux préparatoires critiques levés levés par
par le contrôle l’Ingénieur
externe
Documents d’exécution x
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêts par X
l’Ingénieur

Installation de chantier
X

Dégagement des emprises


Délimitation des zones x X
Points Points d’arrêt
Terrassements et couche de forme critiques levés levés par
par le contrôle l’Ingénieur
externe
Documents d’exécution x
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêt par X
l’Ingénieur

Réception de matériaux x X

Implantation et piquetage
Tracé x X
Terrain Naturel (T.N). des profils en travers x
Entrée en terre pour décapage x

Décapage de terre végétale


Contrôle épaisseur par puits x X
Levé fond de décapage x

Déblais
Reconnaissance : identification, teneur en eau x
Dépôt (décision) x X
Purges (décision) x X
Contrôle géométrique fond de forme x
Compactage fond de forme x

Remblais
Purges (décision) x X
Contrôle géométrique fond de purges x
Compactage remblai de purges x
Compactage remblai courant x
Compactage dernière couche de remblai x
155

Contrôle géométrique dernière couche x

Couche de forme
Réception des matériaux x
Compactage x X
Contrôle géométrique x X

Points critiques Points d’arrêt


Drainage et assainissement levés par le levés par
contrôle externe l’Ingénieur
Documents d’exécution x
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêt par X
l’Ingénieur

Réception de matériaux et fournitures


Qualité x X

Implantation et piquetage
Tracé x
Levé du TN x

Exécution des fouilles


Implantation x X
Compactage fond de fouille x X
Blindage de fouille (décision) x
Epuisement – rabattement x

Remblaiement des fouilles


Compactage x X

Réalisation des fossés et ouvrage béton


Implantation et pose x
Compactage lit de pose x
Béton propreté, béton, armatures et coffrage x

Pose d’éléments préfabriqués


Préparation lit de pose-assise (contrôle géotechnique et fil x
d’eau)
Remblaiement x

Essais d’étanchéité et d’écoulement


Conformité au Fascicule du CCTG x X
156

Points critiques Points d’arrêt


levés par le levés par
Protections hydrauliques contrôle externe l’Ingénieur
Documents d’exécution x
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêt X
par l’Ingénieur

Réception de matériaux et fournitures


Provenance et qualité x X

Implantation
Tracé, levé du TN x

Fouilles
Levé de la fouille x

Mise en œuvre des protections hydrauliques x

Points critiques Points d’arrêt


Chaussées levés par le levés par
contrôle externe l’Ingénieur
Documents d’exécution x
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêt X
par l’Ingénieur

Réception de matériaux et fournitures


Provenance et qualité x X

Implantation
Délimitation des zones à mettre en place x

Mise en œuvre des couches de chaussée


Compactage (planche d’essai) x X
Réglage et compactage final x X

Mise en œuvre de la couche d’imprégnation et des


revêtements
Planche d’essai x
Contrôle de dosage
157

Points critiques Points d’arrêt


Réseaux divers levés par le levés par
contrôle externe l’Ingénieur
Documents d’exécution x
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêt X
par l’Ingénieur

Réception de matériaux et fournitures


Provenance et qualité x X

Fouilles
Conformité aux plans
Remblaiement des fouilles, compactage x

Pose de fourreaux
Conformité aux Spécifications Techniques x
Grillage avertisseur x

Chambres et regards
Conformité au Fascicule 70 du CCTG x

Réception du fonctionnement avec les concessionnaires x X


(travaux terminés)

Points Points d’arrêt


Signalisation verticale, signalisation horizontale et critiques levés levés par
équipements de sécurité par le contrôle l’Ingénieur
externe
Documents d’exécution x
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêt X
par l’Ingénieur
Réception de matériaux et fournitures
Glissière de sécurité, clôtures, peintures, béton, etc. x X
Implantation et piquetage
Positionnement conformité aux plans x
Signalisation horizontale
Exécution : nettoyage, pré-marquage, application, x
épaisseur des bandes, conformité aux plans
Equipements de sécurité
Homologation de matériaux X
Pose : conformité aux plans X
158

Points Points d’arrêt


Travaux de Génie Civil critiques levés levés par
par le contrôle l’Ingénieur
externe
Documents d’exécution X
Visa du Contrôleur autorisant la levée des points d’arrêt x
par l’Ingénieur.
Béton
Epreuve d’étude X
Epreuve de convenance X x
Conditions différentes d’utilisation par rapport à l’étude X x
ou la convenance
Eprouvettes X
Acier
Identification X
Façonnage X
Montage X
Fondations
Implantation X x
Réception de fond de fouilles X x
Armatures X
Bétonnage x
Piédroits
Implantation x
Coffrage x
Armatures x
Bétonnage x x
Décoffrage x
Appuis des ouvrages provisoires x
Dalle (traverse)
Coffrage x
Armatures X
Précontraintes x x
Bétonnage - Contrôle du béton frais x x
Traitement de surface de l’extrados x
Réception extrados avant mise en œuvre étanchéité x x
Equipements x x
Epreuves x x

Agent qualité
L’Entrepreneur affectera au chantier un poste d’Agent Qualité soumis à l’agrément de
l’Ingénieur. Son rôle est de coordonner, suivre et formaliser les contrôles ainsi que de rendre
compte à l’Ingénieur.
Cet agent sera indépendant de la chaîne de production.
159

Fiche d’action Qualité (FAQ)

Chaque FAQ doit comporter obligatoirement, outre un numéro d’ordre et sa date d’établissement
les trois rubriques suivantes :
- description détaillée de l’imperfection ou de la malfaçon constatée avec, s’il y a lieu,
joints en annexe les relevés, résultats d’épreuves ou de mesures complémentaires
réalisées par l’Entrepreneur afin d’apprécier le problème,
- proposition technique détaillée de réparation accompagnée de croquis, de notices
descriptives, plans et notes de calcul étayant cette proposition. Ces documents doivent
avoir, au moment du visa, la qualité d’études d’exécution,
- éléments de métré définissant les quantités mises en œuvre du fait de l’imperfection ou de
la malfaçon.
A l’occasion de cette fiche FAQ, l’Entrepreneur indique si le défaut constaté est imputable à une
insuffisance du contenu du PAQ, à une insuffisance dans l’exécution du PAQ, ou à une autre
cause.
Il propose les améliorations éventuelles au PAQ.

L’ensemble des FAQ est joint au PAQ dans le dossier de récolement.


160

CHAPITRE IV— CONDITIONS GENERALES DE GESTION ENVIRONNEMENTALE


ET SOCIALE

ARTICLE 4.1 - GENERALITÉ


L’entrepreneur devra produit un PGES chantier conformément aux conditions générales de
gestion environnementales et sociale.

L’entrepreneur mettra en application toutes les mesures nécessaires pour éviter des impacts
environnementaux et sociaux défavorables dans la mesure du possible, pour reconstituer des
emplacements de travail aux normes acceptables, et pour respecter toutes les conditions
environnementales d’exécution définies dans le PGES-CHANTIER découlant du PGES issu du
rapport du Constat d’Impact Environnemental et Social (CIES). En général ces mesures incluront
mais ne seront pas limitées:

• Réduire au minimum l’effet de la poussière sur l’environnement ambiant pour assurer la


sûreté, la santé et la protection des ouvriers et des communautés vivant à proximité des
activités;
• S’assurer que les niveaux de bruit émanant des machines, des véhicules et des activités
bruyantes de construction sont maintenus à un minimum pour la sûreté, la santé et la
protection des ouvriers et des communautés vivant à proximité des activités ;
• Empêcher le bitume, les huiles et les eaux résiduaires utilisés ou produites pendant
l’exécution des travaux de couler dans les bas-fonds et cours d’eau et toute autre réservoir
d’eau, et d’assurer également que l’eau stagnante est traitée de la meilleure manière afin
d’éviter de créer des sites de reproduction potentiels des moustiques ;
• Décourager les ouvriers de construction d’exploiter des ressources naturelles qui
pourraient avoir un impact négatif sur le bien-être social et économique des communautés
locales;
• Mettre en œuvre les mesures de contrôle d’érosion de sol afin d’éviter les écoulements de
surface et empêcher l’envasement, etc.;
• S’assurer que la mesure du possible que des matériaux locaux sont utilisés;
• Assurer la sûreté publique, et respecter les exigences de sécurité routière durant les
travaux.
L’entrepreneur s’assurera que les impacts défavorables significatifs résultant des travaux ont été
convenablement adressés dans une période raisonnable.
L’entrepreneur adhérera au programme proposé d’exécution des travaux d’activité et au
plan/stratégie de surveillance pour assurer la rétroaction efficace des informations de suivi du
projet de sorte que la gestion d’impact puisse être mise en application, et besoin, s’adapte à
conditions imprévues.
161

En plus de l’inspection régulière des sites par l’Ingénieur pour l’adhérence aux conditions et aux
caractéristiques de contrat, le propriétaire peut nommer un inspecteur pour surveiller la
conformité aux conditions environnementales et toutes les mesures de mitigation proposées.

4.1.1 Gestion des déchets de chantier


Tous déchets produits pendant la construction seront rassemblés et disposés dans des décharges
en conformité avec les règlements applicables de gestion des déchets du gouvernement.
Tous les effluents des zones de stockage, des ateliers et des chantiers seront collectés et traités
avant d’être élimiés en conformité avec les règlements de lutte contre la pollution de l’eau
envigeur. Confier si possible l’élimination aux structures professionnelles agréées;
Les déchets de construction seront enlevés et réutilisés ou débarrassés régulièrement
conformement à la règlement en vigeur.

4.1.2 Excavation et Dépôt de matériels


Nouveau emplacements d’extraction :
• Ne seront pas situés à proximité des emplacements du site culturel et des zones humides ;
• Ne seront pas situés à côté de canaux dans la mesure du possible pour éviter l’envasement
des rivières ;
• Seront facile à réhabiliter. Des sites avec la végétation minimale sont préférés.
Le dégagement de végétation sera limité aux sites d’exploitation sûre pour des travaux de
construction. Le dégagement de végétation ne sera pas fait plus de pendant deux mois avant des
opérations.
Des sites de réserve seront situés dans les zones où les arbres peuvent agir en tant que tampons
pour empêcher la pollution par la poussière.
L’entrepreneur déposera l’excès de matériel selon les principes de ces conditions générales, et
selon les mesures applicables du PGE, dans les sites agrées par les autorités locales et /ou
l’Ingénieur.

Entretien des équipements


- Délimiter les aires de garage, de réparation et de maintenance (lavage, vidange) des
matériels et équipements loin de toute source d’eau;
- Réaliser les maintenances sur les aires délimitées ;
- Gérer adéquatement les huiles de vidange.

4.1.4 Réhabilitation et Prévention de l’Erosion des sols :


Dans la mesure du possible, l’entrepreneur remettra progressivement en état l’emplacement de
sorte que le rythme de réadaption soit similaire au rythme de construction.
Dans la mesure du possible, rétablir les réseaux naturels drainage où ils ont été changés ou
altérés.
162

Replanter avec des espèces qui permettent de réduire l’érosion, fournissent la diversité végétative
et, par la succession, contribuent à un écosystème résilient. Le choix des espèces pour la
réhabilitation sera fait en consultation avec les communautés.
4.1.5 Gestion des ressources
L’entrepreneur évitera à tout prix d’être en conflit avec les demandes en eau des communautés
locales.
L’abstraction de l’eau des zones humides sera évitée. En cas de besoin, l’autorisation des
autorités compétentes doit être obtenue au préalable.
L’eau de lavage et rinçage des équipements ne sera pas déversée dans des cours d’eau ou des
drains.

4.1.6 Gestion du trafic


L’endroit de l’accès des routes sera fait en consultation avec la communauté locale
particulièrement dans les environnements importants ou sensibles.
A la fin des travaux civils, toutes les voies d’accès seront réhabilitées.
Les voies d’accès seront arrosées avec de l’eau dans des sites pour supprimer les émissions de
poussières

4.1.6 Gestion de la Santé et Sécurité :


L’entreprise contractante doit prendre les dispositions sécuritaires sur le chantier. Il s’agira
de respecter les normes nationales de santé et de sécurité au travail au bénéfice des ouvriers
et de signalisation adéquate du chantier pour éviter les accidents.
- Signaliser correctement et en permanence les voies d’accès au chantier ainsi que
les endroits dangereux du chantier;
- Bien sensibiliser le personnel au port des équipements de sureté (cache nez, gant,
casque, chaussure de sécurité, etc.);
- Interrompre tous les travaux pendant les fortes pluies ou en cas de survenance de
toute urgence.
- organiser des campagnes de sensibilisation sur l’hygiène et la santé.
- Sensibiliser les ouvriers et les riverains sur des risques sanitaires en particulier du
VIH /SIDA /IST, sur le Coronavirus, grossesses non désirées et autres maladies
endémiques (Paludisme, fièvre typhoïde, méningite, etc.); et sur le code de bonne
conduite visant à prévenir la violence basée sur le genre, les abus et le
harcèlement sexuel des femmes et le travail des mineurs ;
- Disposer d’une boite à pharmacie sur tous les sites et des trousses de secours dans
les engins et véhicules de chantier.
4.1.7 Relations avec la communauté
Pour maintenir les relations favorables à une bonne réalisation des travaux, l’entreprise
devra :
- Informer les autorités locales sur le calendrier détaillé des travaux et les risques
associés au chantier;
- Recruter systématiquement la main d’œuvre locale à compétence égale;
163

- organiser des séances d’information et de consultation des populations (chef de


quartiers, chefs de communautés, organisations communautaires de Base (OCB),
personnes susceptibles d’être affectées par le projet, groupes vulnérables, etc.)
concernées par les travaux. Ces séances porteront sur la date de démarrage des
travaux, la possibilité pour elles de tirer profit des travaux (ex. emploi de la main
d’œuvre locale), les potentiels risques et impacts positifs et négatifs des travaux et
les mesures pour la prévention et la gestion des risques et d'atténuations des
impacts négatifs.
- mettre en place un mécanisme de gestion des plaintes afin d’assurer une
information régulière des populations des zones concernées en vue de recueillir
leurs préoccupations et leurs doléances en ce qui concerne la préservation de la
qualité de leurs milieux de vie et de leurs intérêts socio-économiques;
- prendre des dispositions de maintenir la consultation des parties prenantes durant
toutes les phases d’exécution des travaux.

4.1.8 Réparation de la Propriété Privée


Si l’entrepreneur, délibérément ou accidentellement, endommage la propriété privée, il réparera
la propriété à la satisfaction du propriétaire et à ses propres frais.
Dans les cas où la compensation pour les nuisances, les dommages des récoltes etc. est réclamée
par le propriétaire, le client doit être informé par l’entrepreneur via l’Ingénieur.

4.1.9 Plan de Gestion de l’Environnement et Social, de la Santé et Sûreté de l’Entrepreneur


(PGES-SSE)
Dans le délai indiqué au CCAP, l’entrepreneur préparera un PGES-SSE pour assurer la gestion
des aspects de santé, de sûreté, environnementaux et sociaux des travaux, y compris l’exécution
des obligations de ces constructions générales et de toutes les conditions spécifiques d’un PGES
pour les travaux. Le PGES-SSE permettra d’atteindre deux objectifs principaux :
• pernettre à l’entreprise de s’assurer que toutes les mesures sont en place pour la gestion
de l’environnement, de la santé et la sureté en terme de manuel opérationnel pour son
personnel,
• Pour le client, s’assurer que l’entrepreneur est entièrement préparé à la surveillance de
l’exécution des mesures de protection de l’environnement naturel et humainS.
Le PGE-SS de l’entrepreneur fournira au moins :
• Une description des procédures et des méthodes pour se conformer à ces états
environnementaux généraux de gestion, et tous états spécifiques indiqués dans un PGE ;
• Une description des mesures spécifiques de mitigation qui seront mises en application
afin de réduire les impacts défavorables ;
• Une description de toutes les activités de suivi prévues,
• L’organisation et la gestion interne et les mécanismes internes de reporting mis en place.
164

Le PGES-SSE sera passé en revue approuvé par le client avant le début des travaux. Cette revue
devrait démontrer que le PGES-SSE couvre tous les impacts identifiés, et qu’il a défini des
mesures appropriées pour contrecarrer tous les impacts potentiels.

4.1.10 ESS Reporting :

L’entrepreneur présentera des rapports bimestriels sur l’état d’avancement à l’Ingénieur sur la
conformité à ces conditions générales, au PGES du projet s’il existe, et à son propre PGE-SSE.
Un exemple de format pour un rapport de l’entrepreneur ESS est fourni ci-dessous.

4.1.11 Formation du personnel de l’entrepreneur :

L’entrepreneur fournira une formation à son personnel pour s’assurer qu’il maîtrise les aspects
relatifs à ces conditions générales, de PGES, et de son PGES- SSE, et peuvent accomplir leurs
rôles et fonctions prévus.

4.1.12 Coût de conformité :

Il est attendu que la conformité avec ces conditions soit exigée dans le cadre du contrat. L’article
« conformité à la gestion environnementale conditionne » dans le devis quantitatif couvre ces
coûts de respect des procédures environnementales. Aucun autre paiement ne sera effectué à
l’entrepreneur pour la conformité à n’importe quelle demande d’éviter et / ou de mitiger un
impact évitable d’ESS.

ARTICLE 4.2 - INSTALLATION DE CHANTIER


L'entrepreneur proposera à la mission de contrôle le lieu de ses installations de chantier et présentera
dans un délai d'un mois, à compter de la date de notification de démarrage des travaux, un plan de
protection de l'environnement du site (PPES) comportant :
- un plan de gestion des déchets de chantier (type de déchets prévus, mode de récolte, mode et
lieu de stockage, mode et lieu d'élimination...),
- un plan de gestion de l'eau (mode et source d'approvisionnement, débits utilisés, rejets.), le
système d'épuration prévu pour les eaux sanitaires et industrielles des chantiers, le lieu de
rejet et le type de contrôle prévu,
- un plan de gestion globale pour l'exploitation et la remise en état des zones d'emprunt et des
carrières (actions contre l'érosion, l'inondation et les éboulements, réaménagement prévu).
Ces documents seront retournés au titulaire avec l'approbation de la mission de contrôle ou avec
toutes observations utiles dans un délai de 20 jours à compter de leur réception par la mission de
contrôle, sauf en cas de convocation du titulaire par cette dernière pour discussion, convocation à lui
notifier dans les quinze jours.
Le document approuvé va constituer la charte des questions environnementales et sociales durant
toute la période de chantier.
165

Implantation
L'importance des installations est déterminée par le volume et la nature des travaux à réaliser, le
nombre d'ouvriers, le nombre et le type d'engins. Le plan d'installation de chantier devra tenir
compte des aménagements et mesures de protection suivantes :
Le site choisi doit être à une distance d'au moins :
− 30 m de la route.
− 50 m d'un lac ou cours d'eau.
− 50 m des habitations.
Le site devra être choisi afin de limiter le débroussaillement, l'arrachage d'arbustes, l'abattage des
arbres. Les arbres de qualité seront à préserver et à protéger. Le site doit être choisi en dehors des
zones sensibles.

Règlement intérieur
Un règlement interne de l'installation du chantier doit mentionner spécifiquement :
- les règles de sécurité, vitesse des véhicules limitée à 80 Km/h en rase campagne et 40 Km/h
en agglomération,
- l'interdiction de la consommation d'alcool pendant les heures de travail,
- l'interdiction de la chasse, la consommation de viande de chasse, l'utilisation abusive de bois
de chauffe l'interdiction du transport de la viande de brousse par les en gins de chantiers,
- le respect des us et coutumes des populations et des relations humaines d'une manière
générale,
- les risques de contamination par les IST et par le VIH/SIDA.
Des séances d'information et de sensibilisation sont à tenir régulièrement et le règlement est à
afficher visiblement dans les diverses installations. Par ailleurs, le chantier doit être régulièrement et
suffisamment approvisionné en viande d'animaux d'élevage et de poisson.

Equipement
Les aires de bureaux et de logement doivent être pourvues d'installations sanitaires (latrines, fosses
septiques, puits perdus, lavabos et douches) en fonction du nombre des ouvriers. Des réservoirs
d'eau devront être installés en quantité et qualité suffisantes et être adéquates aux besoins.
Un réservoir d'eau potable doit être installé et le volume correspondre aux besoins. Des lavabos
devront faire partie de ces installations. Un drainage adéquat doit protéger les installations.

VRD et gestion des déchets


Des réceptacles pour recevoir les déchets sont à installer à proximité des diverses installations. Ces
réceptacles sont à vider périodiquement et les déchets à déposer dans un dépotoir (fosse). Cette
fosse doit être située à au moins 50 m des installations et en cas de présence de cours d'eau ou de
plan d'eau à au moins 100 m de ces derniers. La fosse doit être recouverte et protégée adéquatement
par un drainage. Les déchets toxiques sont à récupérer séparément et à traiter à part. A la fin des
travaux la fosse est à combler avec de la terre jusqu'au niveau du sol naturel.
166

Les aires d'entretien et de lavage des engins, devront être bétonnées et pourvues d'un puisard de
récupération des huiles et des graisses. Cette aire d'entretien devrait avoir une pente vers le puisard
et vers l'intérieur de la plateforme afin d'éviter l'écoulement des produits polluants vers les sols non
revêtus.
Les huiles usées sont à stocker dans des fûts à entreposer dans un lieu sécurisé en attendant sa
récupération pour autres utilisations. Les huiles de vidange peuvent par exemple être utilisées pour
protéger les bois de construction des ouvrages (platelages) ou les charpentes des bâtiments contre
les termites et les mites.
Les filtres à huile et batteries usées sont à stocker dans des contenants étanches et à diriger vers un
centre de recyclage.
Les voies d'accès et de circulation devront être compactées et arrosées périodiquement pour réduire
l'envol de poussières.
Le site devrait prévoir un drainage adéquat des eaux sur l'ensemble de sa superficie.

Repli de chantier
A la fin des travaux, l'entrepreneur réalisera tous les travaux nécessaires à la remise en état des
lieux. L'entrepreneur devra replier tout son matériel, engins et matériaux. Il ne pourra abandonner
aucun équipement ni matériaux sur le site, ni dans les environs.
S'il est dans l'intérêt du Maître de l'ouvrage ou d'une collectivité de récupérer les installations fixes,
pour une utilisation future, l'Administration pourra demander à l'entrepreneur de lui céder sans
dédommagements les installations sujettes à démolition lors du repli.
Après le repli du matériel, un procès-verbal constatant la remise en état du site devra être dressé et
joint au P.V. de réception des travaux.

ARTICLE 4.3 - REUNION DE DEMARRAGE DES TRAVAUX.


Lors de la visite des lieux avec l'entreprise chargée de réaliser les travaux, le Responsable Santé –
Sécurité - Environnement (SSE) devra être présent. Les autorités et les populations seront informées
de la consistance des travaux qui seront réalisés et ce sera le lieu de recueillir les éventuelles
observations de leur part. Les informations sur les travaux devront porter sur leurs itinéraires et les
emplacements susceptibles d'être affectés par les travaux et leur durée.
Le SSE pourra, avec l'aide d'ONG locales, sensibiliser encore la population sur les aspects
environnementaux et sociaux des activités du chantier, et les relations humaines entre les ouvriers
de l'entreprise et la population. Des précisions seront données aux populations sur les modalités de
dédommagement, et aucun travail ne pourra démarrer avant le paiement des indemnités
d'expropriation.
A l'issue de cette réunion, l'entreprise arrêtera la date d'une visite contradictoire avec les agents
locaux des Eaux et Forêts, pour l'identification des espèces végétales protégées se trouvant dans
l'emprise des travaux et la détermination des solutions y relatives.

ARTICLE 4.4 - PERSONNEL DE CHANTIER


L'entrepreneur est tenu d'engager (en dehors de son personnel cadre technique) le plus de main-
d'œuvre possible dans la zone où les travaux sont réalisés. A défaut de trouver le personnel qualifié
sur place, il est autorisé d'engager la main d'œuvre à l'extérieur de la zone de travail.
L'entrepreneur doit munir ses ouvriers des équipements de sécurité nécessaires et adéquats,
notamment pour les postes de travail de :
167

- Carrières, stations de concassage ou d'enrobage (gilets fluorescents, masques à poussière,


casques antibruit, chaussures de sécurité),
- Terrassement, chambres d'emprunts (gilets fluorescents, masques à poussière, bottes,)
- Ferraillage et soudure (gilets fluorescents, gants, lunettes, bottes),
- Maçonnerie et coffrage (gilets fluorescents, gants et bottes).
Le port de ces équipements sera obligatoire pour tous les travailleurs de chantier.

ARTICLE 4.5 - NOTE D'INFORMATION INTERNE DE L'ENTREPRISE


L'entreprise devra émettre une note d'information interne pour sensibiliser les ouvriers aux sujets
suivants:
- Interdiction pour les ouvriers de pratiquer la chasse dans la région des travaux et pour la
durée des travaux. Le non-respect de cette règle devra être une cause de licenciement
immédiat.
- Sensibilisation des ouvriers à l'importance de la protection de l'environnement et à la
consommation abusive de la viande de chasse.
- Sensibilisation des ouvriers au respect des us et coutumes des populations de la région où
sont effectués les travaux.
- Sensibilisation des ouvriers aux risques des MST.

ARTICLE 4.6 - OUVERTURE ET UTILISATION DE SITES D'EMPRUNT ET DE


CARRIERE
Réglementations
L'ouverture et l'utilisation des sites d'emprunt et de carrières sont réglementées par les textes en
vigueur :
- Les sites exploités sur le domaine public sont soumis à autorisation.
- Les sites exploités sur un terrain privé sont soumis à déclaration.
L'entrepreneur devra demander les autorisations prévues par les textes et règlements en vigueur et
prendra à sa charge tous les frais y afférents, y compris les taxes d'exploitation et les frais de
dédommagements éventuels aux propriétaires.
L'entrepreneur devra présenter un plan de protection de l'environnement du site comprenant un
programme d'exploitation du site en fonction du volume à extraire pour les travaux et les réserves. Il
tiendra compte de la profondeur exploitable. Il devra déterminer la surface nécessaire à découvrir en
tenant compte des aires nécessaires pour le dépôt des matières végétales, des matériaux de
découverte non utilisables pour les travaux à exécuter, ainsi que des voies d'accès et de circulation.
Les aires de dépôts devront être choisies de manière à ne pas gêner l'écoulement normal des eaux et
devront être protégées contre l'érosion. L'entrepreneur devra obtenir pour les aires de dépôt
l'agrément du contrôleur.
La surface à découvrir doit être limitée au strict minimum et les arbres de qualité devront être
préservés et protégés.
168

Utilisation d'un site d'emprunt temporaire


L'entreprise exécutera à la fin des travaux, les aménagements nécessaires à la remise en état du site.
Ces aménagements comprennent :
- le régalage des matériaux de découverte et ensuite le régalage des terres végétales afin de
faciliter la percolation de l'eau, un enherbement et des plantations si prescrits,
- le rétablissement des écoulements naturels antérieurs,
- la suppression de l'aspect délabré du site en répartissant tous les tas de matériaux non
utilisés,
- l'aménagement de fossés de garde afin d'éviter l'érosion des terres régalées.
- l'aménagement de fossés de récupération des eaux de ruissellement et la conservation de la
rampe d'accès, si le site est déclaré utilisable pour le bétail ou les riverains, ou s'il peut servir
d'ouvrage de protection contre l'érosion.
- la remise en état de l'environnement autour du site, y compris des plantations si prescrites.
Après la mise en état conformément aux prescriptions un procès-verbal sera dressé.

Utilisation d'un site d'emprunt permanent.


L'entrepreneur veillera pendant l'exécution des travaux :
- à la préservation des arbres lors du gerbage des matériaux,
- aux travaux de drainage nécessaires pour protéger les matériaux mis en dépôt,
- à la conservation des plantations délimitant le site.
A la fin des travaux, l'entreprise gerbera un volume de matériaux déterminé par l'Administration et
mettra ce volume de matériaux en stock pour les interventions futures, à l'endroit désigné par le
contrôleur.
L'entrepreneur devra dans ce cas précis exécuter les travaux suivants :
- le régalage dans un endroit découvert à proximité du site des matériaux de découverte et
ensuite le régalage des terres végétales afin de faciliter la percolation de l'eau et d'éviter
l'érosion. Cet espace aménagé en dépôt sera laissé à la disposition pour récupération future
de ces terres lors de la remise en état de la carrière lorsque les quantités de matériaux
utilisables seront épuisées.
- l'aménagement de fossés de garde afin d'éviter l'érosion des terres régalées.
- A la fin de chaque intervention un procès-verbal de l'état des lieux sera dressé.

ARTICLE 4.7 - DEBROUSSAILLAGE ET ELAGAGE


Le débroussaillage et l'élagage concernent les abords immédiats de la route, afin d'améliorer
l'ensoleillement des routes en terre et de dégager la visibilité. Ils concernent l'emprise de la route.

Elagage
Toutes les branches surplombant la plateforme seront coupées suivant une verticale passant par la
limite de débroussaillement. Seront abattus tous les arbres surplombant les abords et menaçant de
tomber sur la route et de barrer la circulation après une tornade.
169

Débroussaillage
Le débroussaillage des accotements et des talus consiste à couper au ras du sol, sans déraciner, la
végétation. Les arbustes ayant pu pousser sur les accotements et dans les fossés seront déracinés.
Toute végétation à l'entrée et à la sortie des ouvrages (ponts, dalots, buses, etc.) sera coupée. Les
arbres et arbustes seront déracinés de manière à faciliter l'écoulement de l'eau et à permettre les
inspections régulières de l'ouvrage, sauf s'ils servent à stabiliser un talus de remblais et ne menacent
pas les fondations de l'ouvrage.

Brûlis des déchets


Il est demandé à l'entrepreneur d'identifier dès le démarrage des chantiers, des repreneurs desdits
déchets parmi les riverains (fourrage pour le bétail, pour la construction, bois de chauffe, etc.)
Il est strictement interdit de brûler sur place les déchets végétaux coupés pour éviter les risques de
propagation des feux de brousse surtout en zones sahéliennes. Dans tous les l'entrepreneur doit
requérir l'agrément du Maître d’Œuvre ; dès lors, l'entrepreneur doit faire de petits tas à intervalles
d'environ 5 m dans les fossés, en veillant à ce que les résidus du brûlis ne forment pas un obstacle à
l'écoulement des eaux dans les fossés.
En cas de brûlis aux abords des villages, des forêts et des zones de cultures, l'entrepreneur doit
prendre des précautions supplémentaires en augmentant par exemple la largeur des ceintures de
sécurité autour des déchets à brûler.

ARTICLE 4.8 - CURAGE DES FOSSES

Curage manuel ou mécanique des fossés.


L'entrepreneur doit curer le fossé manuellement ou mécaniquement et rétablir le gabarit initial du
fossé.
Il doit en outre :
- exécuter suivant les indications du contrôleur des fossés divergents si la section du fossé est
insuffisante,
- immédiatement fermer la barrière de pluies, en cas de constat de submersion des
accotements et de la chaussée,
- exécuter dans ces zones des fossés divergents suivant les indications du contrôleur,
- régaler les produits de curage en aval de la route sur faible épaisseur et dans des zones ne
nécessitant pas de débroussaillage
- aménager des accès riverains à la traversée des habitations.

Lutte contre l'érosion des fossés


L'entrepreneur doit :
- intervenir dès que l'érosion est visible,
- exécuter les travaux de stabilisation des fossés et des accotements suivant les directives du
contrôleur,
170

- exécuter les dispositifs de limitation de la vitesse de l'eau suivant les indications du


contrôleur,
- veiller à la sécurité du chantier et signaler les travaux,
- veiller à ce que le soir aucun matériau n'encombre la chaussée,
- reconstituer les accotements,
- améliorer la résistance des sols par fossés maçonnés ou revêtus suivants les indications du
contrôleur,
- dégager hors de l'emprise de la route tous matériaux,

ARTICLE 4.9 - ENTRETIEN DES OUVRAGES D'ASSAINISSEMENT ET DES


OUVRAGES D'ART
Lutte contre l'érosion
L'entrepreneur doit exécuter les travaux prescrits pour lutter contre l'érosion suivant les indications
du contrôleur :
- Inspection systématique des appuis ;
- Les déblais des travaux de terrassements sont à régaler dans des zones n'entravant pas
l'écoulement normal des eaux en aval des ouvrages ;
- L'entreposage des matériaux et de l'équipement nécessaire aux travaux doit se faire dans les
zones ne nécessitant pas de débroussaillage ;
- Pose d'enrochement ou gabions dans les zones à fort courant ;
- Renforcement des berges et des sols de remblais des rives par enrochements, gabions, perrés
maçonnés ou par des protections végétales ;
- Renforcement des para-fouilles en aval et amont (enrochements ou gabions).
Les travaux doivent être exécutés avant la saison des pluies.
Lorsque des travaux sont exécutés dans l'eau courante, l'entrepreneur doit prendre les mesures
nécessaires pour ne pas perturber le milieu aquatique.
L'entrepreneur doit enlever tous gravats et déchets hors de l'emprise et les déposer dans un endroit
accepté par le contrôleur.
L'entrepreneur doit signaler les travaux à proximité du bord de la chaussée.

ARTICLE 4.10 - ENTRETIEN DES BORDURES, CANIVEAUX ET DESCENTES


D'EAU
L'entrepreneur doit signaler les travaux adéquatement. Il doit en outre :
- exécuter le raccordement entre les bordures et la descente d'eau,
- réparer les descentes d'eau, caniveaux, réceptacles,
- poser des enrochements ou gabions au pied de talus et raccordement des descentes d'eau.
Les matériaux et l'équipement utilisés pour les travaux doivent être stockés en dehors de la
chaussée.
171

L'entreprise doit évacuer à la fin des travaux tous gravats et déchets en dehors de l'emprise à un
endroit autorisé par le contrôleur.

ARTICLE 4.11 - STABILISATION ET ENTRETIEN DES TALUS


Les travaux sont à exécuter conformément aux prescriptions (descentes d’eaux, perrés maçonnés,
murs de soutènement, fascines, plantations). L’entrepreneur doit signaler les travaux adéquatement.
Les matériaux et l’équipement utilisés pour les travaux doivent être stockés en dehors de la chaussée
L’entreprise doit évacuer à la fin des travaux tous gravats et déchets en dehors de l’emprise à un
endroit autorisé par le contrôleur.

ARTICLE 4.12 - SANCTIONS ET PENALITES


Suspension
En application des dispositions du Cahier des Clauses Administratives Particulières, le non respect
des clauses environnementales et sociales est un motif de résiliation du contrat. Et par ailleurs, une
entreprise résiliée pour cause de non application des clauses environnementales sera exclue pour
une période de cinq ans du droit de soumissionner.

Réception des travaux


En vertu des dispositions contractuelles des travaux, le non-respect des présentes clauses dans le
cadre de l'exécution d'un projet expose le contrevenant au refus de signer le Procès-verbal de
réception provisoire ou définitive des travaux, par la Commission de réception, avec blocage de la
retenue de garantie de bonne fin

Notification
Toute infraction aux prescriptions dûment notifiées à l'entreprise par le contrôle doit être redressée.
La reprise des travaux ou les travaux supplémentaires découlant du non-respect des clauses est à la
charge de l'entrepreneur.

ARTICLE 4.13 - CLAUSES RELATIVES AUX IST ET AU VIH/SIDA

F1. Programme à soumettre


Le programme à soumettre pour l'exécution des travaux comportera, outre le programme portant sur
les opérations de construction proprement dites, un programme concernant les infections
sexuellement transmises (IST), dont le VIH/SIDA, destiné au personnel et à la main d'œuvre du site
et à leur famille. Ce programme indiquera quand, comment et à quel prix l'entrepreneur prévoit de
satisfaire aux obligations du présent document et aux spécifications techniques connexes. Il
détaillera, pour chaque composante, les ressources qui seront fournies où utilisées, et toute sous-
traitance associée proposée. Il comprendra également une estimation détaillée des coûts, étayée par
des documents justificatifs.

F2. Sûreté, sécurité et protection de l'environnement.


L’entrepreneur devra, pendant toute la durée du contrat : i) organiser, tous les trois mois (soit 8
pendant la durée des travaux), une campagne d’information, d’éducation et de communication
172

(IEC), à l’intention du personnel et de la main d’œuvre du site (dont tous les employés de
l’entrepreneur, tous ceux des sous-traitants et des consultants, et tous les camionneurs et les équipes
effectuant des livraisons sur le site dans le cadre des opérations de construction) et des populations
locales voisines (celles des villages traversés par la route), en ce qui concerne les risques et les
retombées des infections sexuellement transmises (IST) en général, et du VIH/SIDA en particulier,
et le comportement approprié pour les éviter ; ii) fournir des préservatifs masculins ou féminins à
l’ensemble du personnel et de la main d’œuvre du site selon les besoins ; et iii) assurer le dépistage
et le diagnostic des IST et du VIH/SIDA, les services de conseil et l’orientation vers un programme
national spécialisé dans les IST et le VIH/SIDA (sauf disposition contraire) de l’ensemble du
personnel et de la main d’œuvre du site.
Les préservatifs pour hommes et pour femmes seront distribués respectivement au personnel
masculin et féminin, conformément aux spécifications et recommandations de l’OMS/ONUSIDA.
L’entrepreneur tiendra des registres et des dossiers de toutes les activités associées, notamment la
formation, la participation, la distribution de préservatifs, les résultats des tests de dépistage et
l’orientation des malades.
Pendant toute la durée du contrat, l’entrepreneur sera en contact avec les autorités nationales ou
locales de lutte contre le VIH/SIDA, le ministère de la santé et/ou leurs représentants ou agents
locaux désignés pour élaborer le programme de prévention des IST et du VIH/SIDA (y compris les
campagnes IEC) requis, pour confier la réalisation du programme à des ONG expérimentées dans ce
domaine, et pour rendre compte des progrès et coordonner les mesures de prévention des IST et du
VIH/SIDA sur le site avec les programmes nationaux.
Tous les services ci-dessus seront offerts gratuitement aux participants.

Les coûts directs réels engagés par l'entrepreneur pour mettre en place les mesures de prévention des
IST et du VIH/SIDA pendant la période consentie pour la réalisation de l'ensemble des travaux
seront remboursés, le remboursement des frais étant subordonné à la fourniture des factures, reçus,
registres et dossiers justificatifs pertinents suivant les modalités indiquées dans le Bordereau des
Prix.
173

CHAPITRE V - PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES


MATERIAUX - CONNAISSANCE DES LIEUX ET DES CONDITIONS
GENERALES DE TRAVAIL

ARTICLE 5.1 - FOURNITURES DE MATERIAUX


La prospection, la reconnaissance et les essais de matériaux à utiliser sont à la charge entière de
l'ENTREPRENEUR. Il en est de même de la fourniture de tous les matériaux destinés
directement ou indirectement à l'exécution des travaux du présent marché.

5.1.1 - ORIGINE ET PROVENANCE DES MATERIAUX


La provenance des matériaux doit satisfaire aux conditions et spécifications fixées dans le
présent Cahier des Clauses Techniques Particulières et aux normes homologuées et obtenir
l'agrément par l’INGENIEUR
Lorsque la provenance des matériaux est fixée dans le marché, l'ENTREPRENEUR ne peut en
aucune façon la modifier, sans que l’INGENIEUR l’y autorise par écrit par voie d'ordre de
service.
Si l’INGENIEUR subordonne son autorisation à l'acceptation par l'ENTREPRENEUR d'une
réfaction sur les prix, l'ENTREPRENEUR ne peut contester sa détermination.

Nature des matériaux Provenance

Granulats pour grave non traitée (GNT A ou GNT B) Carrières ou gisements alluvionnaires agréés par le maître
d’œuvre
Granulats alluvionnaires pour béton désactivé Carrières ou gisements alluvionnaires agréés par le maître
d’œuvre
Granulats pour Béton bitumineux Carrières de roche massive agréées par le maître d’œuvre
Granulats pour enduits superficiels bicouche Carrières de roche massive agréées par le maître d’œuvre
Granulats pour Grave bitume Carrières de roche massive agréées par le maître d’œuvre
Granulats pour mortiers et bétons Carrières de roche massive agréées par le maître d’œuvre
Filler Installations agréées par le maître d’œuvre
Ciments pour mortiers et bétons Installations agréées par le maître d’œuvre

Liants hydrocarbonés Centrale agréée par le maître d’œuvre


Eléments préfabriqués en béton Fournisseurs agréés par le maître d’œuvre
Bordures et caniveaux en béton Fournisseurs agréés par le maître d’œuvre

5.1.2 - LIEUX D'EXTRACTION DES MATERIAUX, EMPRUNTS ET CARRIERES


174

Il ne sera pas mis à la disposition de l'ENTREPRENEUR de carrière ou de matériaux.


L'ENTREPRENEUR doit, sous sa responsabilité, s'être assuré que les gisements retenus
contiennent bien en qualité et en quantité les matériaux nécessaires aux travaux.
L'ENTREPRENEUR est tenu d'obtenir l'autorisation du BUREAU DE CONTROLE pour
chacun des gisements de matériaux qu'il compte utiliser.
La prospection, la reconnaissance et les études de matériaux d'emprunts seront effectuées par un
laboratoire agréé aux frais de l'ENTREPRENEUR.
L'ENTREPRENEUR soumettra à l'agrément du bureau de contrôle, dans un délai maximum de
15 jours après l'ordre de commencer les travaux, les gisements qu'il compte exploiter avec
l'indication des spécifications des matériaux rencontrés.
L’INGENIEUR aura 15 jours pour se prononcer sur l'agrément de l'emprunt ou prescrire des
études complémentaires.
En cas d'agrément de l'emprunt, l’INGENIEUR précisera à l'ENTREPRENEUR les limites
autorisées et les épaisseurs de matériaux.
Si l'ENTREPRENEUR demande à substituer aux carrières et emprunts retenus d'autres carrières
et emprunts, l’INGENIEUR ne peut lui accorder cette autorisation que si la qualité des matériaux
extraits est supérieure ou au moins égale à celle des matériaux initialement proposés par ses
soins.

L'ENTREPRENEUR ne peut alors prétendre à aucune augmentation des prix du marché du fait
de la variation éventuelle des frais d'extraction et de transport des matériaux.
L'ENTREPRENEUR ne peut, sans autorisation écrite, employer soit à l'exécution de travaux
privés, soit à l'exécution de travaux publics autres que ceux en vue desquels l'autorisation a été
accordée, les matériaux qu'il a fait extraire des carrières et emprunts exploités par lui pour la
réalisation des travaux objet du marché.
Dans tous les cas, l'ENTREPRENEUR reste responsable de la qualité des matériaux mis en
œuvre.
L'ENTREPRENEUR est tenu d'obtenir, en cas de besoin, les autorisations administratives
nécessaires pour les extractions et les emprunts de matériaux. Dans tous les cas, les indemnités
d'occupation, la ou les taxes éventuellement dues pour ces extractions ou emprunts sont à la
charge exclusive de l'ENTREPRENEUR.
L'ENTREPRENEUR supporte seul les charges d'exploitation des lieux d'extraction ou d'emprunt
et les frais d'ouverture.
Les opérations de débroussement et de décapage doivent être faites distinctement. Les produits
en résultant ne doivent pas être mélangés pour faciliter les récupérations ultérieures.
La hauteur maximale autorisée des andains de produits de débroussement et de décapage est de 3
mètres.
L'entrepreneur supporte également, sans recours contre le MAITRE D'OUVRAGE, la charge des
dommages entraînés par l'extraction des matériaux, par l'établissement des chemins de desserte
et, d'une façon générale, par les travaux d'aménagement nécessaires à l'exploitation des lieux
175

d'extraction ou d'emprunt. Il garantit le MAITRE D'OUVRAGE au cas où la réparation de tels


dommages serait mise à la charge de celui-ci.
L'ENTREPRENEUR et l’INGENIEUR se rendront sur l'emplacement du chantier pour dresser
contradictoirement le procès-verbal de mise à disposition des terrains. Par ce procès-verbal, le
MAITRE D'OUVRAGE s'engage à régler directement ou par l'intermédiaire de
l'ENTREPRENEUR les problèmes relatifs aux déplacements de canalisations de toutes sortes, de
lignes électriques et téléphoniques, les frais correspondants étant à la charge du MAITRE
D'OUVRAGE.
L'ENTREPRENEUR sera tenu de veiller à la conservation du bornage géodésique et cadastral
des piquets et bornes et de les rétablir à ses frais ou de les remplacer, en cas de besoin, soit à leur
emplacement primitif, soit à un autre point si l'avancement des travaux l'exige.
Dans ce dernier cas, il sera procédé suivant les règles énoncées à l'article 3.8 du Cahier des
Clauses et Conditions Particulières.
Après l'exploitation de chaque gisement, l'ENTREPRENEUR est tenu d'aménager le ou les
exutoires nécessaires au drainage des eaux de ruissellement.
Enfin, en ce qui concerne tous les matériaux d'extraction, l’INGENIEUR pourra retirer
l'agrément d'un gisement s'il estime, au vu des essais de contrôle, que le gisement ne donne plus
de matériaux répondant aux spécifications.

5.1.3 - VERIFICATION QUALITATIVE DES MATERIAUX


Les matériaux sont soumis pour leur vérification qualitative à des essais et épreuves,
conformément aux stipulations du marché et aux normes homologuées.
Ils ne peuvent être employés qu'après avoir été vérifiés et acceptés par l’INGENIEUR.
Cette acceptation ne préjuge en rien de la réception des ouvrages dans lesquels ils sont
incorporés.
L'ENTREPRENEUR entrepose les matériaux de manière à faciliter les vérifications prévues. Il
prend toutes mesures utiles pour que les matériaux puissent facilement être distingués selon
qu'ils sont en attente de vérification, acceptés ou refusés. Les matériaux refusés doivent être
enlevés rapidement du chantier.
Les vérifications sont faites, lorsque la quantité ou les circonstances le justifient, avec l'accord
préalable de l’INGENIEUR, soit sur le chantier, soit dans les usines, magasins ou carrières de
l'ENTREPRENEUR et des sous-traitants ou fournisseurs. Elles sont exécutées par
l’INGENIEUR ou par un organisme de contrôle lorsque le marché ou la réglementation
applicable le prévoit.
Les vérifications qualitatives des matériaux et produits effectuées par un organisme de contrôle
sont faites à la diligence et à la charge de l'ENTREPRENEUR. Ce dernier adresse à
l’INGENIEUR des certificats constatant les résultats des vérifications faites. L’INGENIEUR
peut alors refuser l'utilisation de ces matériaux, produits ou composants de construction.
L'ENTREPRENEUR est tenu de fournir à ses frais tous les échantillons nécessaires pour les
vérifications.
176

Ne sont toutefois pas à la charge de l'ENTREPRENEUR les essais et épreuves que


l’INGENIEUR exécute ou fait exécuter et qui ne sont prévus ni par le marché ni par les
règlements.
L'exécution de ces essais et épreuves supplémentaires ne peut être refusée par
l'ENTREPRENEUR.
5.1.4 - APPROVISIONNEMENT EN MATERIAUX
L'ENTREPRENEUR doit avoir en permanence sur le chantier les quantités de matériaux
utilisables dans les conditions prévues au paragraphe 2.1.2 ci-dessus, nécessaires au déroulement
des travaux, sans risque d’Interruption pour défaut d’approvisionnement.

5.1.5 - LIEUX DE DEPOT DES DEBLAIS EN EXCEDENT


L'ENTREPRENEUR se procure, à ses frais, risques et périls, les terrains dont il peut avoir
besoin comme lieu de dépôt des déblais en excédent, en sus des emplacements que le MAITRE
D'OUVRAGE met éventuellement à sa disposition comme lieux de dépôts définitifs ou
provisoires. Le choix de ces terrains et, le cas échéant, les dispositions particulières à prendre
pour la protection de l'environnement, sont soumis à l'agrément préalable de l’INGENIEUR.

5.1.6 - AUTORISATIONS ADMINISTRATIVES


Le MAITRE D'ŒUVRE et l’INGENIEUR peuvent apporter leur concours à
l'ENTREPRENEUR pour lui faciliter l'obtention des autres autorisations administratives dont il
aurait besoin, notamment pour disposer des emplacements nécessaires pendant l'exécution des
travaux.

5.1.7— MATERIAUX A INCORPORER AUX OUVRAGES


Les matériaux destinés à la construction des ouvrages devront satisfaire aux conditions fixées par
les présentes Spécification Techniques ou à défaut le C.C.T.G et les C.P.C correspondant du
ministère Français de l'Equipement.
A défaut de spécifications pour certains matériaux par L'ENTREPRENEUR, ce dernier devra
soumettre au bureau de contrôle dans une notice descriptive et justificative, les matériaux qu'il
envisage d'utiliser, ainsi que les conditions et essais de contrôle auxquels pourraient répondre ces
matériaux.

5.1.8 - CONNAISSANCE DES LIEUX ET DES CONDITIONS GENERALES DE TRAVAIL


Par le seul fait d'avoir remis une offre, l'ENTREPRENEUR est réputé parfaitement connaître
toutes les circonstances, conditions et éléments du marché susceptibles d'avoir une influence sur
l'exécution des prestations et travaux ou sur les prix et, notamment :
- la nature et la situation géographique des travaux
- les conditions générales d'exécution des travaux, en particulier de l'équipement
nécessité par ceux-ci,
177

- la présence éventuelle de constructions voisines pouvant avoir une incidence sur le


mode d'exécution des travaux, notamment en matière de compactage et de
déroctage,
- la présence éventuelle d'aires environnementales sensibles, notamment les aires
protégées ou classées, les sites et monuments historiques ou touristiques, les lieux
de rassemblement public, en particulier les centres de soins et les écoles, les
périmètres de protection des points d'alimentation en eau, susceptibles de nécessiter
des dispositions particulières.
- la position exacte, en plan et en profondeur, ainsi que la nature de tous les réseaux
nécessitant soit un déplacement, soit des précautions particulières liées aux travaux,
- les sujétions du maintien du trafic des véhicules ou autres, de la circulation des
piétons et de l'écoulement des eaux,
- les conditions physiques propres à l'emplacement des travaux, à la nature du sol, à
la qualité et à la quantité des matériaux rencontrés en surface ou dans le sous-sol,
- les conditions météorologiques ou climatiques, le niveau des lagunes, des lacs, des
rivières et des fleuves, les risques d'inondations, la présence et le niveau de la nappe
phréatique, la vitesse du vent,
- les conditions locales, et plus particulièrement les conditions de fourniture et de
stockage des matériaux,
- les moyens de communication et de transport ;
- les possibilités de fourniture en eau, en électricité, en carburant et ingrédients
divers,
- la disponibilité de la main d'œuvre,
- la législation et la réglementation notamment sociale, fiscale et douanière,
- les techniques et modes d'exécution des travaux, spécifiques à la COTE D'IVOIRE.

Toutes carences, erreurs ou omissions de l'ENTREPRENEUR quant à la connaissance des lieux


et des conditions de travail engagent sa seule, totale et entière responsabilité.
Tous les essais et recherches, effectués par le MAITRE D'OUVRAGE, le MAITRE D'Œuvre,
l’INGENIEUR ou leurs mandataires éventuels, et notamment les résultats et essais concernant la
prospection et l'étude des carrières et des gisements de matériaux naturels sélectionnés, ainsi que
les dossiers géotechniques relatifs aux ouvrages, ne sont donnés qu’à titre indicatif et n'engagent
en aucune manière la responsabilité du MAITRE D'OUVRAGE, du MAITRE D'ŒUVRE, de
l’INGENIEUR et de leurs mandataires éventuels.

ARTICLE 5.2 - MATERIAUX POUR REMBLAIS

5.2.1 - DEFINITION DES MATERIAUX


Les matériaux proviendront de déblais, d'emprunts ou d'excavations divers (déblais, fossés,
etc....).
178

5.2.2 - MATERIAUX PROVENANT DE DEBLAIS


En règle générale, tous les matériaux provenant de déblais seront réutilisés en remblais, à
l'exception toutefois des matériaux contenant plus de 0,5% de matières organiques, des vases et
des matériaux fins très argileux dont la limite de liquidité (L.L) serait supérieure à 60 ou de
matériaux difficiles à mettre en œuvre dont le pourcentage de fine serait supérieur à 80.
Par convention, un mètre cube (1 m3) de remblais est réputé provenir d'un mètre cube virgule
zéro huit (1,08 m3) de déblais.
Les matériaux non utilisables ne pourront, dans tous les cas, être mis au rebut qu'après accord de
l’INGENIEUR.

5.2.3 - MATERIAUX PROVENANT D'EMPRUNTS


Lorsque le volume des remblais excède celui du déblai, l'ENTREPRENEUR soumettra à
l'agrément de l’INGENIEUR, au plus tard 15 jours après l'ordre de commencer les travaux, les
sites d'emprunts qu'il envisage d'exploiter.
L’INGENIEUR disposera d'un délai de 15 jours pour se prononcer, à compter de la date de
réception de la demande d'agrément, présentée par l'ENTREPRENEUR, accompagnée d'un
dossier géotechnique et d'un dossier environnemental complets. L’INGENIEUR autorisera ou
refusera l'exploitation d'un emprunt au vu des résultats d'identification des matériaux constituant
l'emprunt concerné.
En cas d'agrément de l'emprunt, l’INGENIEUR précisera notamment à l'ENTREPRENEUR les
limites autorisées et les épaisseurs de matériaux susceptibles d'être exploitées.
Quoiqu'il en soit, l'ENTREPRENEUR conserve après leur mise en place l'entière responsabilité
de la conformité des matériaux aux spécifications et prescriptions définies aux présentes
Spécifications Techniques.

5.2.4 - MATERIAUX POUR COUCHE SUPERIEURE DES REMBLAIS (COUCHE DE FORME)


Ils devront satisfaire aux conditions suivantes :
- sur les derniers 0,60 mètres de la couche de forme :
▪ Indice portant C.B.R. à 96 heures d'imbibition et à 95 % de la densité sèche
optimum, supérieur ou égal à 15 ;
▪ entre les cotes 0,60 m et 1,00 m en dessous de l’arase un indice portant CBR
tel que défini ci-dessus, supérieur ou égal à 10.

5.2.5 - MATERIAUX DE SUBSTITUTION DE FOND DE DEBLAIS (COUCHE DE FORME)


Ils devront satisfaire aux conditions suivantes :
- sur les derniers 0,60 mètres de la couche de forme :
o indice portant C.B.R. à 96 heures d'imbibition et à 95 % de la densité sèche
optimum, supérieur ou égal à 15 ;
179

o entre les cotes 0,60 mètre et 1,00 mètre en dessous de l’arase un indice portant
C.B.R. tel que défini ci-dessus, supérieur ou égal à 10;
Lorsque les matériaux en place ne rempliront pas ces conditions, l’ENTREPRENEUR procèdera
à un déblai supplémentaire et à la mise de matériaux de substitution. Eventuellement ces
matériaux pourront être utilisés en remblai, en couches inférieures.

ARTICLE 5.3 - MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION OU LA COUCHE DE


BASE

5.3.1- DEFINITION DES MATÉRIAUX


Les matériaux pour couche de fondation à mettre en œuvre sont constitués de matériaux naturels
sélectionnés.

5.3.2 – SPECIFICATIONS EXIGEES DES MATERIAUX


Le pourcentage en poids de matières organiques ne devra en aucun cas excéder 0,5.
- L’indice de plasticité devra être inférieur ou égal à 20 ;
- Le pourcentage d’éléments passant au tamis de 0,08 mm devra être inférieur ou égal à 20.
Le C.B.R. après 96 heures d’imbibition et à 95 % de la densité sèche maximum donnée par
l’essai Proctor modifié devra être supérieur ou égal à 30.

5.3.3 – GISEMENTS DU GRAVELEUX


La prospection et la reconnaissance des gisements du graveleux naturel sélectionné pour couches
de fondations et les essais d’identification correspondants seront effectuées aux frais de
L’ENTREPRENEUR par lui-même ou par tout autre établissement agréé par le MAÎTRE
D’ŒUVRE.
L’ENTREPRENEUR soumettra à l’agrément de L’INGENIEUR, dans un délai maximum de
quinze (15) jours après l’ordre de commencer les travaux, les sites qu’il envisage d’exploiter,
avec identification des matériaux rencontrés (limites d’Atterberg - granulométrie- C.B.R- etc..).
L’INGENIEUR disposera d’un délai de quinze (15) jours pour se prononcer sur l’agrément du
gisement ou prescrire des études complémentaires.
En cas d’agrément du gisement, L’INGÉNIEUR précisera notamment à L’ENTREPRENEUR
les limites autorisées et les épaisseurs de matériaux susceptibles d’être exploitées sans
modification des prescriptions contractuelles.
L’agrément des gisements par L’INGENIEUR ne diminue en rien la responsabilité de
L’ENTREPRENEUR qui demeure totale après mise en place de la conformité des matériaux aux
spécifications définies dans le présent C.C.T.P.
180

ARTICLE 5.4 – MATERIAUX POUR COUCHE DE BASE EN CONCASSE 0/31.5 MM


(SANS OBJET)

5.4.1 –Granulométrie
5.4.2 – Résistance à l’usure
5.4.3– Equivalent de sable

ARTICLE 5.5 – GRANULATS POUR REVETEMENT EN BETON BITUMINEUX


(SANS OBJET)
5.5.1 – DEFINITION DES MATERIAUX
5.5.2 – SPECIFICATIONS EXIGEES DES MATERIAUX
5.5.2.1 –GRANULOMETRIE – DEFINITION DES CLASSES GRANULAIRES
5.5.2.2 - EQUIVALENT DE SABLE

5.5.2.3 - DURETÉ LOS ANGELES

5.5.2.4 - DEVAL HUMIDE

5.5.2.5 - COEFFICIENT DE POLISSAGE ACCELERE

5.5.2.6 - COEFFICIENT DE FORME (F)

ARTICLE 5.6 - FABRICATION ET MISE EN ŒUVRE DES ENROBES (SANS OBJET)

2.5.1- PREPARATION ET EMPLOI DES GRANULATS

5.6.2 - APPROVISIONNEMENT DES GRANULATS


5.6.3 - ALIMENTATION DE LA CENTRALE EN GRANULATS
5.6.4 - CHAUFFAGE ET DESHYDRATATION DES GRANULATS
5.6.5 – DEPOUSSIERAGE
5.6.6 – MALAXAGE
5.6.7 - CHARGEMENT ET TRANSPORT DE L'ENROBE
5.6.8- L’ENTREPRENEUR devra procéder avant toute exécution de revêtement à un
balayage et à un nettoyage préalables de la surface de la couche de base imprégnée,
pour éviter tout défaut d'accrochage du revêtement sur la couche de base.
5.6.9 - CONTROLE DE LA MISE EN ŒUVRE DE L'ENROBE
5.6.10 - CONTROLE GEOMETRIQUE DE LA MISE EN ŒUVRE
5.6.11 - JOINTS TRANSVERSAUX
181

5.6.12 - JOINTS LONGITUDINAUX

5.6.13 - AUTRES JOINTS


5.6.14 -COMPACTAGE DE L'ENROBE
5.6.15 - MODE D'EXECUTION DU COMPACTAGE

ARTICLE 5.7 – MATERIAUX POUR COUCHE DE BASE EN GRAVE BITUME (SANS


OBJET)

ARTICLE 5.8 - LIANTS HYDROCARBONES (SANS OBJET)


ARTICLE 5 .9 – RECYCLAGE A FROID DU REVETEMENTDE CHAUSSEE EN
ENROBE (SANS OBJET)

ARTICLE 5 .10 - ASSAINISSEMENT


Les essais de charge seront effectués au frais de l'ENTREPRENEUR et la fréquence à la
convenance de l’INGENIEUR.
Si l'ENTREPRENEUR fabrique ses buses sur le chantier il devra soumettre à l'agrément de
l’INGENIEUR les plans et mode d'exécution ainsi que le matériel correspondant qu'il envisage
d'utiliser. Les buses ainsi fabriquées devront avoir des performances identiques à celles des buses
décrites dans le paragraphe 2.8.1.
Le visa des plans d'exécution et l'agrément du matériel par l’INGENIEUR ne soustrairont pas
l'ENTREPRENEUR de sa responsabilité qui demeure entièrement engagée en cas d'insuffisance
contractuelle de la qualité.

5.10.1 - DISPOSITIFS EVENTUELS DE DRAINAGE DES EAUX DE RESURGENCE


Les drains seront dans ce cas conformes aux plans. L'ENTREPRENEUR sera autorisé à proposer
d'autres types de drains. Quel que soit le type utilisé, il devra être soumis à l'agrément du bureau
de contrôle.

ARTICLE 5.11 — MATERIAUX POUR LA PROTECTION DES FOSSES, PETIT


OUVRAGE HYDRAULIQUE, ET OUVRAGES DE PROTECTION.
5.11.1 —REMBLAI TECHNIQUE

Les matériaux pour remblai d'ouvrage (buses, dalots) seront des graveleux latéritiques naturels,
de même qualité que ceux utilisés pour la couche de forme.

5.11.2— PROTECTION EVENTUELLE MACONNES


Les matériaux de protection seront des plaques de béton préparées à cet usage.
Elles seront disposées à la main sur un lit de mortier de façon à présenter leur partie plate
perpendiculairement à la pente et à recouvrir les joints de la couche précédente. Les joints seront
182

exécutés au mortier de ciment. L'épaisseur de la protection terminée ne devra, ni au fond du


fossé, ni sur les pentes différer de 0,01 mètre de celle indiquée sur les plans.

5.11.3 — ENROCHEMENTS EVENTUELS


Les enrochements seront des blocs de forme approximativement parallélépipédique, de
dimension 250/500 mm.
Au moins une de leurs dimensions doit être égale à l'épaisseur totale du revêtement. Cette partie
de l'enrochement doit alors être placée perpendiculairement au lit préparé.
Les enrochements devront de plus être disposés sur un lit de mortier de façon à ce que le poids
d'un bloc soit supporté par celui qui se trouve au-dessous et non par les éléments adjacents
Les plus gros d'entre eux devront tous être en contact. Les espaces éventuels seront comblés par
des pierres de taille inférieure et du mortier de ciment.

5.11.4 - CANIVEAUX EN BETON ARME ET AUTRES OUVRAGES EVENTUELS


Les caniveaux seront réalisés comme indiqués sur les plans. Le Béton sera dosé à 350 kg de
ciment par mètre cube de béton mis en œuvre.
ARTICLE 5.12 - CIMENTS

5.12.1 - Nature et qualité


Les ciments qui seront employés à la confection des bétons devront satisfaire aux spécifications
et prescriptions énoncées ci-dessous et devront en cours de stockage conserver leurs qualités
contractuelles.
Les ciments proviendront d'usines agréées par le Maître d’Œuvre et devront satisfaire aux
normes NF P 15-300 et NF P 15-301.

Conformément à ces normes, ces ciments seront du type CEM I 32,5 ou CEM I 42,5 ou CEM I
52,5 pour les bétons B25 et B30 et CEM I 32,5 ou CEM II A 32,5 R pour les autres bétons et
mortiers.
L'incorporation d'adjuvants en usine ne sera pas admise.

5.12.2. Mode de livraison


Les ciments pour béton et mortier seront livrés en vrac ou en sacs faits de papier renforcé et
imperméable de cinquante (50) kilogrammes. Lorsque le ciment est livré en vrac, le
Cocontractant s'engage à tenir à la disposition du Maître d’Œuvre, sur le chantier, une bascule
permettant de peser la masse de ciment approvisionné avec une précision d'un demi (0,5)
kilogramme. Le Cocontractant sera tenu de fournir les dates d'ensachage des ciments.

Les ciments pour bétons et mortier devront être livrés sur chantier à une température inférieure à
soixante (60) degrés Celsius.
Durant le transport et en transit, les sacs de ciment seront continuellement protégés contre tout
contact avec l'eau et l'humidité. Aucun sac de ciment ne devra être posé à même le sol et en plein
183

air ; sauf pour la brève période durant le chargement et le déchargement et cela sous des
conditions atmosphériques favorables. La fourniture et le transport des ciments font partie des
prix unitaires des ouvrages.

5.12.3. Conditions de stockage des ciments


Le ciment sera livré soit en sac de 50 kg, soit en vrac à la condition, dans ce dernier cas, qu'il
soit possible d'opérer une pesée précise de chaque quantité de liants introduits dans la bétonnière
(matériel à dosage pondéral).
Les ciments devront être stockés en silo ou en magasin sec, clos, couvert et capable de contenir
une quantité suffisante pour que les travaux puissent être exécutés à un rythme normal sans
interruption.
Ces moyens de stockage devront être équipés d'un pyromètre de façon à pouvoir vérifier la
température du ciment à chaque approvisionnement.
Les liants devront être utilisés à une température inférieure à 60 °C, température à laquelle le
phénomène de fausse prise est à craindre.
Il sera effectué un essai de fausse prise si, à son arrivée sur le chantier, le liant est à une
température de 70 °C ou supérieure.

5.12.4. Contrôle de la qualité des ciments


Les contrôles seront réalisés conformément à la norme NF P 15-300 :

- vérification des emballages et bordereaux de livraison. Dans le cas où l'usine productrice


ne serait pas homologuée à la marque NF-VP le bordereau de livraison devra comporter les
éléments d'identification du lot de production, chaque lot de production devra faire l'objet
d'un certificat de contrôle qui devra pouvoir être obtenu par le Maître d’Œuvre à sa
demande,
- reconnaissance rapide selon la norme NF P 15-466,
- prélèvement conservatoire. A la demande du Maître d’Œuvre, si des anomalies
susceptibles d'être imputées à la qualité du ciment livré sont constatées moins de six mois
après le prélèvement, sur des ouvrages ou sur des éprouvettes de bétons, des essais de
vérification de conformité aux normes seront réalisés sur ce prélèvement,
- vérification de conformité aux normes
Si une qualité de ciment est approvisionnée sur le chantier à une date D, l'ENTREPRENEUR est
tenu de faire exécuter par un laboratoire agréé les essais complets de réception aux dates
suivantes:
- (D)(D + 1 mois)(D + 2 mois) (D + 3 mois) etc... jusqu'à épuisement du lot.
Les essais de réception seront réalisés suivant les modes opératoires définis aux normes N.F.P.
15 300, 301 et 302.
Le prélèvement de ciment sera effectué en présence de l’INGENIEUR et de l'ENTREPRENEUR
ou leurs représentants.
Ces essais seront à la charge totale de l'ENTREPRENEUR.
184

ARTICLE 5.13- SABLES POUR MORTIER ET BETONS

Ils proviendront de gisements agréés par le Maître d’Œuvre sur proposition du Cocontractant
sous la forme de la remise des dossiers techniques d’agrément (articles III et V des présentes
Spécifications Techniques) et des PPES (articles 28 et 29 du CCAG/CCAP et article IV des
présentes Spécifications Techniques).

Pour ce faire, avant toute exploitation et préalablement à l'étude des bétons, le Cocontractant est
tenu d'effectuer une reconnaissance préalable des gîtes qu'il compte utiliser et de s'assurer que les
matériaux répondent aux caractéristiques requises avant toute exploitation. Les prélèvements
d'échantillons seront uniformément répartis tant en plan qu'en profondeur à raison d'au moins un
échantillon pour 100 m3 de sable. Ces prélèvements seront repérés sur un plan d'implantation et
les limites de l'aire ainsi reconnue seront matérialisées sur le terrain.

5.13.1. Nature

Les sables pour mortier et béton seront des sables de rivière ou carrière non micacés. Ils seront
durs, propres, sains, criblés avec soin, débarrassés de tous détritus organiques ou terreux. Ils
devront satisfaire à l'essai d'alcali-réaction (réalisé suivant la norme ASTM C 282).
Les matériaux latéritiques ne sont pas admis comme agrégats.

5.13.2. Granulométrie

La granularité devra être contenue dans le fuseau de tolérance proposé par le Cocontractant après
son étude granulométrique de composition des bétons et agréée par le Représentant du Maître
d'Œuvre. Exempts de gros éléments et matériaux impropres, les sables respecteront les
conditions suivantes :

• Sable pour béton de propreté


La proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de module 38, tamis cinq (5) mm, devra
être inférieure à 10%.

• Sable pour mortier


La proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de module 35, tamis deux virgule cinq
(2,5) mm, devra être inférieure à 10%.

• Sable pour béton armé


La granulométrie devra être contenue dans le fuseau indiqué ci-après :
Proportion en poids d'éléments traversant le tamis de :

0,16 mm 0,315 mm 0,65 mm 1,25 mm 2,5 mm 5 mm


2 à 10% 10 à 30% 28 à 55% 45 à 80% 70 à 90% 95 à 100%
185

La granularité des sables sera contrôlée par analyse granulométrique par tamisage réalisé suivant
la norme NF EN 933-1/P 18-622. Leur module de finesse doit être compris entre 1,8 et 3,2 (avec
une tolérance maximale de  20%) et leur teneur en fines inférieure à 10%.

5.13.3. Propreté

Les sables pour mortier et bétons ne devront pas contenir d'impuretés, notamment de matières
argileuses et organiques.
Leur équivalent de sable réalisé suivant la NF EN 933-8/P 18-622-8 devra être supérieur ou égal
à 80. Toutefois, les sables dont l'ES est inférieur à cette valeur sont conformes si la valeur au
bleu selon NF EN 933-9/P 18-622-9 est inférieure ou égale à 1 g/100 g de fines.

5.13.4. Friabilité des sables

Le seuil du coefficient de friabilité des sables selon NF P 18 - 576 est fixé à 40.

5.13.5. Reconnaissance en cours d’exploitation

Des essais de conformité (analyse granulométrique par tamisage et équivalent de sable) auront
lieu en cours d'exploitation, sur les sables approvisionnés sur aire de stockage par stocks de
livraison ou de production ou tous les 100 m³.

ARTICLE 5.14- GRANULATS POUR BETON


Ils proviendront de gisements agréés par le Maître d’Œuvre sur proposition du Cocontractant
sous la forme de la remise des dossiers techniques d’agrément (articles III et V des présentes
Spécifications Techniques) et des PPES (articles 28 et 29 du CCAG/CCAP et article IV des
présentes Spécifications Techniques).

5.14.1. Nature
Les granulats moyens et gros pour bétons proviendront du concassage de roches dures,
parfaitement saines, dégagées de toute gangue ou terre végétale et dont le coefficient de Los
Angeles sera inférieur à 35, et le coefficient Micro-Deval en présence d'eau inférieure à 30.
Les matériaux latéritiques ne seront pas admis comme granulats.

Les granulats seront conformes à la norme NF EN 12620 / P 18-601

5.14.2. Granulométrie
Les granulats pour les bétons seront criblés de façon à obtenir les deux classes 5/12,5 et 12,5/25
exprimées en dimensions des mailles carrées des tamis, au sens de la norme NF EN 933-2 / P18-
622-2, soit :
− Refus sur le plus grand diamètre D : inférieur a 20%
− Passant sur le plus petit diamètre d : inférieur à 20%
− Le passant à (d + D)/2 doit être compris entre 1/3 et 2/3.
186

Les analyses granulométriques par tamisage seront réalisées suivant la norme NF EN 933-1 /
P18-622-1. Le coefficient d'aplatissement déterminé suivant la norme NF EN 933-3/A1 / P18-
622-3/A1 sera inférieur ou égal à 30%.

5.14.3. Propreté
La proportion de passant au tamis de 0,5 mm (NF P 18 - 591) ne devra pas être supérieure à
1,5%.

5.14.4. Homogénéité

Le coefficient d'homogénéité doit être supérieur à 90% pour  = 0,4.

La formule de composition des bétons B 25 et B 30 sera proposée par le Cocontractant après son
étude granulométrique de composition des bétons selon la méthode "Dreux Gorisse" (cf. Georges
DREUX - Nouveau Guide du béton - Collection UTI - ITBTP - Editions Eyrolles - 1986) et
agréé par le Maître d'Œuvre.

5.14.5. Production et contrôles


a) Préalablement à l'étude des bétons, et pour chaque carrière utilisée, le Cocontractant
devra produire 50 m³ de matériaux. Sur cette production, il sera effectué au moins les essais
suivants :
- 2 essais d'analyse granulométrique par tamisage
- 1 essai de propreté
- 1 essai de coefficient d'aplatissement.

Après réception des résultats de ces essais, le Maître d'Œuvre aura un délai de huit (8) jours pour
donner son agrément ou formuler ses observations. En cas de granularité, de propreté ou de
forme non conformes, les études de bétons et donc les bétonnages ne pourront pas démarrer
avant que le Cocontractant ait fait la preuve qu'il peut produire des granulats conformes.

b) Durant la production ultérieure, sur aire de stockage, les essais suivants seront effectués
chaque jour de production sur chaque classe de matériaux :
- 2 essais d'analyse granulométrique par tamisage
- 1 essai de propreté
- 1 essai de coefficient d'aplatissement.

Tout résultat non satisfaisant donnera lieu, suivant sa nature, au lavage, au recriblage ou au rejet
du lot incriminé.

ARTICLE 5.15- EAU DE GACHAGE


L'eau employée pour gâchage des mortiers et bétons devra avoir les qualités physiques et
chimiques fixées par la norme AFNOR B.T.P. 18 303.
187

Elle devra contenir moins de 2 grammes/litre de matière en suspension et moins de 2


grammes/litre de sels dissous et sera exempte de matières organiques et de chlore ; son effet
retardateur de prise sera testé par rapport à une eau témoin.
L'ENTREPRENEUR devra veiller à protéger les réservoirs et bacs à eau contre les élévations de
température. Le bureau de contrôle pourra arrêter la fabrication des mortiers et bétons s'il juge
que la température de l'eau est trop élevée (supérieure à 30° C).

ARTICLE 5.16 — COFFRAGES


Les coffrages et éventuellement les étaiements seront en bois, métalliques ou autres au choix de
l'ENTREPRENEUR.
Celui-ci justifiera les qualités requises pour un bon comportement des coffrages et soumettra les
matériaux utilisés à l'agrément de l’INGENIEUR
De plus, les coffrages des faces visibles devront être du type pour parements fins au sens donné
par le C.P.C. Ils seront réalisés soit en planches assemblées par rainures et languettes et rabotées
après assemblage, soit en feuilles de contreplaqué avec joints collés ou par tout autre dispositif
agréé par le bureau de contrôle de manière à obtenir un parement lisse, sans bavure ni
ségrégation.

ARCTICLE 5.17 — ADJUVANTS


L'emploi des adjuvants devra être soumis à l'accord préalable de l'INGENIEUR. Ils seront
choisis parmi la liste des adjuvants agréés par la COPLA.
Les bétons d'affaissement au cône d'ABRAMS, supérieur à 8 cm, seront obligatoirement
plastifiés. L'adjuvant devra être mélangé préalablement à une quantité d'eau au moins égale au
1/3 de la quantité totale prévue.
La centrale devra être équipée d'un dispositif de dosage automatique.

ARTICLE 5.18 - RONDS LISSES EN ACIER POUR BETON ARME (Sans objet)

ARTICLE 5.19 - ARMATURES A HAUTE ADHERENCE

5.19.1. Nuance des aciers


Les armatures à haute adhérence pour béton armé seront de la classe Fe E 400 telle que définie
au chapitre III du titre I du fascicule 4 du C.C.T.G et qui font l’objet d’une fiche d’identification.
La catégorie utilisée sera de l’acier écroui.

5.19.2. Recette
Les armatures seront approvisionnées non pliées en barres.

En règle générale, l’Entrepreneur devra fournir à l’Ingénieur tous les certificats authentifiant
l’origine et la classe des aciers approvisionnés.
188

5.19.3. Approvisionnement - stockage


Les armatures seront approvisionnées en longueur telle qu’aucune armature transversale des
ouvrages dont le tablier a moins de 12m de largeur droite ne nécessite de recouvrement, que
toutes armatures transversales des autres ouvrages puissent comporter autant de tronçons d’au
moins 12m qu’il pourra être utile pour la bonne valeur technique et pour l’économie des
ouvrages, et que les armatures longitudinales puissent être constituées d’éléments de 12 m au
moins.

Les armatures seront stockées sur un platelage en bois ou une aire bétonnée.

ARTICLE 5.20 - ACIERS LAMINES POUR EQUIPEMENT

Les aciers employés pour la réalisation des garde-corps, des joints légers de tabliers et trottoirs,
seront des aciers doux soudables, de la qualité courante du commerce.

Ces aciers ne donneront pas lieu à des essais de recette.

ARTICLE 5.21 – ARMATURES DE PRECONTRAINTE (SANS OBJET)

ARTICLE 5.22 - REMBLAIS DE FOUILLES ET REMBLAIS CONTIGUS AUX


OUVRAGES
Les matériaux utilisés pour la constitution des remblais seront des graveleux latéritiques de
même qualité que ceux utilisés pour la couche de forme.

ARTICLE 5.23 - BADIGEON POUR PAROIS EN CONTACT AVEC LES TERRES


(Art. 54.3 du fasc. 65A du CCTG)
Le badigeon est constitué de goudron désacidifié, de bitume à chaud ou d'une émulsion non
acide de bitume. La composition de ce badigeon est soumise à l'acceptation préalable du maître
d'œuvre. Son épaisseur minimale est de 1 mm.

ARTICLE 5.24 - BARBACANES


Les gargouilles sur ouvrages et les barbacanes encastrées dans les murets de soutènement, perrés
maçonnés et caniveaux en béton seront constituées par des tuyaux en polyvinyle-chlorure ou
acier galvanisé par immersion dans un bain de zinc et elles auront un diamètre intérieur de
quatre-vingt (80) millimètres.
Les avaloirs sur ouvrages seront constitués par des tuyaux en acier galvanisé par immersion dans
un bain de zinc et ils auront un diamètre intérieur de trois cent (300) millimètres et une épaisseur
de quatre (4) millimètres

ARTICLE 5.25- GARGOUILLES (SANS OBJET)

ARTICLE 5.26 - BARRIERE DE SECURITE - Garde-Corps S7

Les barrières normales seront constituées d'éléments en acier. Les spécifications seront
conformes au dossier GC77 du SETRA (mise à jour comprise)
189

Il est précisé en particulier que tous les éléments des garde-corps S7, ainsi que les pièces de
fixation, seront protégés contre la corrosion par métallisation ou galvanisation à chaud.

ARTICLE 5.27 - BOSSAGES POUR APPAREIL D’APPUI (SANS OBJET)

ARTICLE 5.28 - APPAREILS D’APPUI EN CAOUTCHOUC FRETTE (SANS OBJET)

ARTICLE 5.29 - PRODUITS POUR CHAPE D’ETANCHEITE


La chape d’étanchéité sera une chape épaisse en asphalte coulé selon le procédé B.3.A décrite ci-
après ou similaire.

5.29.1. Composition du complexe étanche


Le complexe étanche sera constitué comme suit :

- une première couche d’étanchéité en bitume armé auto protégée par une feuille
d’aluminium. Cette couche assure l’étanchéité.
- une deuxième couche en asphalte coulé dit porphyré procurant une deuxième couche de
matériau imperméable et une protection mécanique de l’étanchéité.

5.29.2. Chape de bitume armé


Elle est constituée par une chape de bitume 100/40, légèrement fillérisée (température, bille et
anneau : 100°, pénétration : 40), d’une armature de voile de verre et d’une feuille de protection
alliage d’aluminium (alliage A5) gaufrée de 16/100 mm. L’épaisseur totale est de quatre (4)
millimètres. Le poids est de quatre (4) Kilogrammes par mètre carré en moyenne.

5.29.3. Deuxième couche d’étanchéité


Cette couche en matériau imperméable réalise une protection mécanique. Elle est en asphalte
coulé qui est constitué de mastic d’asphalte et de granulats (sable et gravillons durs concassées).
La teneur en bitume sera au moins égale à sept (7) pour cent.
L’identification, selon les normes NFP 84-305, T66.001 et T66.002 sera comprise entre dix (10)
et trente (30) dixième de millimètres.

5.29.4. Description des matériaux de la deuxième couche


L’Entrepreneur devra soumettre au visa du Maître d’Œuvre la composition qu’il se propose
d’utiliser en indiquant notamment les caractéristiques suivantes :

- La nature du composant de base : asphalte naturel (poudre d’asphalte, pains de mastic


d’asphalte) avec l’origine et la teneur en bitume de la roche asphaltique, ou asphalte synthétique
avec la nature et l’origine de fillers ainsi que la dureté du bitume utilisé.
- La nature et l’origine du liant d’apport et des granulats ;
- Le matériel de fabrication et les modalités de son contrôle ;
- Les résultats escomptés d’essais d’identification sur la deuxième couche suivant les normes NF
P 84.305, T66.001 et T 66.002
190

ARTICLE 5.30. JOINTS DE CHAUSSEE (Sans objet)


ARTICLE 5.31. JOINTS DE TROTTOIR (Sans objet)

ARTICLE 5.32. FOURREAUX


Les fourreaux dans les trottoirs sont en PVC.
Les lance-câbles sont en matériaux imputrescibles ou inoxydables.

ARTICLE 5.33- CORNICHES (Sans objet)

ARTICLE 5.34. DESCENTE D’EAU SUR OUVRAGE D’ART (SANS OBJET)

ARTICLE 5.35. PROTECTION CONTRE LA CORROSION DES ACCESSOIRES ET


PIECES METALLIQUES
(Fasc. 56 du CCTG)
Les séparateurs en béton sont considérés comme appartenant à la catégorie 3 définie par l'article
3 du fascicule 56 du CCTG.
La protection contre la corrosion, y compris celle de la boulonnerie, est assurée par galvanisation
à chaud dans un atelier accepté préalablement par le maître d'œuvre.

ARTICLE 5.36 - MATERIAUX POUR COULIS D’INJECTION DE CABLE DE


PRECONTRAINTE (SANS OBJET)
ARTICLE 5.37 – DESCENTE D’EAU ET LEURS OUVRAGES D’EXTREMITE
Les ouvrages de descente d'eau seront réalisés simultanément aux bordures caniveau type
T2+CSl, Ils seront réalisés en éléments préfabriqués en béton conformes aux plans du dossier
technique.
Les éléments seront posés sur un lit de béton de propreté C150 de 0,10 mètre d'épaisseur
moyenne par l'intermédiaire d'une couche de mortier M30.
Les descentes d'eau seront raccordées, du côté amont aux coupures de bordures caniveau par un
ouvrage en béton Q350, et du côté aval par un ouvrage de pied de descente d'eau, en béton Q350
suivant les plans types du présent Marché.

ARTICLE 5.38 - GABIONS


Les gabions sont constitués par des cages en grillage galvanisé ayant la forme de parallélépipède
rectangle, sauf formes particulières. Les mailles sont hexagonales et à double torsion.
Les gabions sont définis par les éléments suivants :
- Longueur, largeur et hauteur.
Les hauteurs sont de 1 mètre sauf dans le cas de gabions semelles. La hauteur est dans ce dernier
cas de 0,50 mètre. Les largeurs sont de 1 mètre, les longueurs sont de deux mètres sauf cas
exceptionnel où elles doivent être réduites à un mètre.
- Diamètre en mm du fil.
Le diamètre du fil sera égal à 3 mm (tolérance plus ou moins 2% conforme au fil n° 17 de la
Jauge de Paris),
191

- Dimensions D et d des mailles - d étant la distance entre les deux côtés parallèles de
l'hexagone ; D la distance entre les deux sommets des deux angles aigus. Les dimensions des
mailles doubles torsion seront 100/120 mm (tolérance (5%).
- Poids des gabions.
Le fil pour ligatures et tirants doit être de diamètre 2,2 mm et de même qualité que le fil
constituant les gabions. Le poids de ce fil est évalué par gabion à 5% du poids de celui-ci. Tous
les bords du grillage seront renforcés par des fils de diamètre 3,4 mm pour augmenter la
résistance.
- Qualité du fil
Le fil de fer entrant dans la fabrication des gabions ou fourni en vue de la confection des
ligatures et tirants sera à galvanisation riche sur recuit. Tout le fil employé aura une résistance à
la traction de 380 à 500 MPa en accord avec la norme BS 1052/80 "MildSteelWire" (la mesure
étant faite avant le tissage). La couverture en zinc devra résister à six torsions autour d'un
mandrin de diamètre égal à quatre fois le diamètre du fil.

ARTICLE 5.39- BARRIERE DE SECURITE GBA


Les ciments, granulats, sables, aciers, coffrages, adjuvants proviendront d’usines et gisements
agréés par le Maître d’Œuvre, et devront satisfaire aux prescriptions suivantes :

5.39.1 - Ciments
Les ciments seront conformes aux spécifications de l’article 5.12 des présentes Spécifications
Techniques.
5.39.2. Granulats et sables
Les granulats et sables seront conformes aux spécifications de l’article 5.14 des présentes
Spécifications Techniques pour la classe B25.
Les granulats moyens et gros doivent être approvisionnés en deux fractions : 6/10 et 10/20. Ils
devront avoir un poids spécifique au moins égal à 2,65 t/m3.

5.39.3. Armatures à haute adhérence


Les armatures seront conformes aux spécifications de l’article 5.19 des présentes Spécifications
Techniques et aux spécifications ci-après :
Les armatures doivent être :
• Approvisionnées par barres d'au moins six (6) mètres de longueur ;
• A haute adhérence HA constituées d'acier de la classe FE.500.
La liaison entre deux barres se fera par recouvrement de 50 cm minimum et pointage aux
extrémités.
5.39.4. Adjuvants
Les adjuvants seront conformes aux spécifications de l’article 5.17 des présentes Spécifications
Techniques.
5.39.5. Eau de gâchage
Les eaux de gâchage seront conformes aux spécifications de l’article 5.15 des présentes
Spécifications Techniques.

ARTICLE 5.40 - BORDURES EN BETON ET DESCENTE D’EAU


192

Les bordures seront de type : Bordures hautes Type T2 ajourée, le cas échéant bordures d’îlot et
bordures P2 dans les agglomérations et les intersections. Pour les ponts des séparateurs type
GBA pourront être mis en place.

Les descentes d'eau seront conformes aux modèles décrits dans le dossier de plans.

Ces éléments seront préfabriqués suivant une méthode et avec un matériel qui devront être
agréés par le Maître d’Œuvre. Ils seront réalisés conformément au Fascicule 31 du C.C.T.G.

Ils seront réalisés avec du béton B30 réalisé avec du ciment CEM I 42,5 dosé au minimum à
400 kg par mètre cube de béton en place. La dimension maximale des granulats sera de 12,5
mm. Le béton servant à la fabrication des bordures et descentes d'eau sera ainsi que ses
composants soumis aux prescriptions relatives aux matériaux pour bétons et mortiers, y compris
pour les contrôles.

Il ne sera réalisé d'essais systématiques de flexion, toutefois, le Maître d’Œuvre pourra décider
de réaliser de tels essais.
Les bordures préfabriquées auront une longueur de 1 mètre en alignement droit. Pour les zones
en courbe, des bordures de 0,50 et 0,33 m seront fabriquées.
ARTICLE 5.41 - PAVES PREFABRIQUES EN BETON

ARTICLE 5.42 — SIGNALISATION


Il est spécifié que la signalisation routière devra répondre à la dernière recommandation
internationale du CODE DE LA ROUTE.

5.42.1. SIGNALISATION HORIZONTALE - PEINTURES (SANS OBJET)

5.42.2 - SIGNALISATION VERTICALE - LES PANNEAUX

5.42.2.1 - DESCRIPTION DES PANNEAUX

Toutes les fournitures en matière de signalisation verticale (panneaux de signalisation) seront


conformes aux normes françaises NF en vigueur NF P 98-501 P 98-520 à P 98-540, P98-541 et
P 98-551 et aux prescriptions de l’instruction interministérielle sur la signalisation routière
définie par l’arrêté du 24 novembre 1967 et par les textes ultérieurs qui l’ont modifié ou
complété, ainsi qu’à l’instruction interministérielle relative à la signalisation de
direction(circulaires v 82-31 du 22 mars et n°84-71 du 2 novembre 1984.

Les inscriptions de toute nature (lettres, chiffres) devront correspondre strictement aux modèles
donnés par les instructions sus-visées.
193

L'année de fabrication, le numéro d'agrément du FOURNISSEUR et le numéro d'homologation


seront inscrits d'une manière indélébile et dans la forme prévue dans la circulaire, au dos des
panneaux, en des endroits où ils pourront facilement être lisibles lorsque l'appareil sera mis en
place.
Les panneaux seront réflectorisés. Ces panneaux seront garantis au moins 5 ans.
5.42.2.2 - CARTOUCHES

Les panneaux EB 10 et EB 20 seront surmontés de cartouches de couleur rouge portant la


mention du numéro de la route.
5.42.2.3 - SUPPORTS - FIXATION

Les supports seront calculés pour résister à la pression maximale de 150 kg/m2.
Les supports seront en béton armé, de section rectangulaire fermée de 80 x 40 x 2 pour les
panneaux courants et de section 100 x 50 x 3 pour les panneaux de moyenne surface et panneaux
de type D 42.
Les panneaux de direction et de localisation, d'une longueur égale ou supérieure à 1,20 m,
nécessiteront deux supports de section 80 x 40 x 2.
Les fixations de panneaux se feront exclusivement à l'aide des attaches fournies avec chaque type
de support.

ARTICLE 5.43 BALISES DE VIRAGES

Les balises de virage, d'intersection ou d'entrée d'ouvrage d'art seront des balises J1 de section
circulaire (diamètre 200 mm) de hauteur 1,30 m par rapport au niveau de l'accotement. Les
balises seront des balises normalisées en PVC, remplies de béton B 20.

Elles porteront un dispositif rétro-fléchissant de la couleur normalisée au Côte d’Ivoire pour les
routes nationales, sauf instruction contraire du Maître d'Œuvre, constitué par une bande de
200 mm de hauteur placée à 300 mm de la tête de la balise.
194

CHAPITRE VI - MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX

PARTIE A – INSTALLATION GENERALE DU CHANTIER

ARTICLE 6.1 – PROGRAMME D’EXECUTION DES TRAVAUX — DOCUMENTS

6.1.1 – DOCUMENTS FOURNIS PAR L'ENTREPRENEUR AVANT TOUS TRAVAUX


Dans un délai maximal de 30 jours à dater de l'ordre commencer les travaux,
l'ENTREPRENEUR doit fournir au bureau de contrôle, notamment :
- l'organigramme de la direction du chantier et du personnel de maîtrise avec les
noms, les dates d'arrivée et les qualifications,
- le plan de sécurité et d'hygiène,
- un plan de situation de toutes les zones potentielles d'emprunts incluant le type de
faune et de flore existant sur le site,
- Le dispositif de prévention des accidents
- le programme détaillé d'exécution des travaux, par mois et par nature d'ouvrage ; ce
programme précise notamment:
▪ les dispositions, méthodes et modes d'exécution que l'ENTREPRENEUR se
propose d'adopter pour la réalisation des travaux,
▪ les modifications à apporter aux réseaux existants tels que : électricité,
téléphone, eau potable, assainissement, drainage, ainsi que les dates
auxquelles ces travaux devront être effectués pour respecter le délai
d'exécution du marché,
▪ les cadences d'exécution,
▪ les ouvrages ou parties d'ouvrages pour lesquels il peut être prévu un travail
à plusieurs postes et les durées correspondantes,
▪ l'évolution des effectifs sur le chantier,
▪ le programme de mobilisation et de démobilisation du gros matériel de
construction,
▪ le calendrier prévisionnel des paiements.
L'ENTREPRENEUR doit en outre soumettre au MAITRE D'ŒUVRE, une (1) semaine avant le
début de chaque mois ou, chaque fois que celui-ci ou l'Ingénieur en fait la demande, un
programme mensuel détaillé prenant le jour pour unité de temps (ou des programmes mensuels
détaillés) par ouvrage ou nature de travaux comportant notamment les cinq points énoncés ci-
après :
- les tâches à accomplir,
- les cadences correspondantes,
195

- le principal matériel de construction à utiliser,


- les effectifs du personnel à employer,
- les approvisionnements dont il faudrait disposer.
Toute modification des installations ou du matériel de construction ou des programmes
d'exécution des travaux est soumise à l'appréciation de L’INGENIEUR.
L’INGENIEUR dispose d'un délai de cinq (05) jours pour présenter ses observations sur les
programmes qui lui sont soumis par l'ENTREPRENEUR.
Le démarrage effectif des travaux sera subordonné à la présentation du planning détaillé au
bureau de contrôle, sans que le délai d'exécution soit de ce fait prolongé.

6.1.2 – DOCUMENTS FOURNIS PAR L'ENTREPRENEUR EN COURS DE TRAVAUX


L'ENTREPRENEUR établit, d'après les pièces contractuelles, les documents nécessaires à la
réalisation des ouvrages, tels que les plans d'exécution, notes de calculs et études de détails.
A cet effet, l'ENTREPRENEUR fait sur place tous les relevés nécessaires et demeure
responsable des conséquences de toutes erreurs de mesure. Il doit, suivant le cas, établir, vérifier
ou compléter les calculs de stabilité et de résistance.
Les plans d'exécution sont cotés et doivent nettement distinguer les diverses natures d'ouvrage et
les qualités des matériaux à mettre en œuvre.
Ils doivent définir complètement, en conformité avec les spécifications techniques figurant au
marché, les formes des ouvrages, la nature des parements, les formes des pièces dans tous les
éléments et assemblages, les armatures et leur disposition.
Les plans, notes de calculs, études de détails et autres documents établis par les soins ou à la
diligence de l'ENTREPRENEUR sont soumis, en cinq (5) exemplaires, au visa du bureau de
contrôle, celui-ci pouvant demander également la présentation des avant-métrés.
Le bureau de contrôle dispose d'un délai de 05 (cinq) jours pour viser chaque plan ou faire
connaître les modifications à y apporter.
Au-delà de ce délai, le plan sera considéré comme approuvé.
L'ENTREPRENEUR ne peut commencer l'exécution d'un ouvrage qu'après avoir reçu le visa du
bureau de contrôle sur les documents nécessaires à cette exécution.
Le visa ou l'absence de visa ne peut en aucun cas engager la responsabilité du bureau de contrôle
ou du MAITRE D'ŒUVRE. Le visa ne peut en aucun cas dégager l'ENTREPRENEUR de sa
responsabilité au titre du marché.
Ces documents sont fournis en cinq (5) exemplaires.

6.1.3 – DOCUMENTS FOURNIS PAR L'ENTREPRENEUR A LA FIN DES TRAVAUX


L'ENTREPRENEUR doit constituer au cours de l'avancement des travaux un dossier complet
des dessins d'exécution, complété par un dossier environnemental.
196

Les plans, y compris ceux fournis par l'ENTREPRENEUR, seront aussi nombreux et détaillés
que nécessaire pour fournir des détails complets des ouvrages totalement ou partiellement
réalisés.
Pour les travaux des ouvrages, l'ENTREPRENEUR doit fournir les dessins d'exécution
correspondants aux travaux effectivement exécutés.
Dans un délai de 30 jours après la réception provisoire, l'ENTREPRENEUR doit remettre au
bureau de contrôle :
- deux (2) clés usb contenant tous les documents établis par lui mis à jour et rendus
conformes à l'exécution en format numériques,
- cinq (05) copies des documents,

ARTICLE 6.2 - INSTALLATIONS DE CHANTIER


Les installations de chantier comprennent notamment les bureaux de l'ENTREPRISE, les
hangars, les magasins, les ateliers, les logements et installations sanitaires nécessaires à la vie et
au travail de l'ensemble du personnel de l'ENTREPRISE.
Le plan complet de ces installations, avec l'indication des parcs de stationnement du matériel, de
l'aire de stockage des matériaux devra être fourni au bureau de contrôle pour visa. Celui-ci
disposera à cet effet d'un délai de 05 jours suivant la remise du dossier complet des plans.
Ce n'est qu'après visa du bureau de contrôle que l'ENTREPRENEUR pourra entreprendre les
travaux d'installation.
Il appartient à l'ENTREPRENEUR de réaliser à sa charge, toutes les alimentations en eau,
énergie électrique, téléphone et autres, nécessaires au fonctionnement de son chantier.
Il règlera directement aux CONCESSIONNAIRES et ADMINISTRATIONS intéressés les
dépenses à sa charge entière (redevances de toutes natures, frais relatifs à la construction, hors de
l'emprise de la route, de ses installations de chantier, des poteaux, canalisations, conduites, etc.
dont il aurait besoin).
Les emplacements nécessaires aux installations de chantier, au stationnement du matériel, au
stockage des matériaux, seront mis gratuitement par le MAITRE D'OUVRAGE à la disposition
de l'ENTREPRENEUR, pour autant qu'il existe sur les lieux des terrains libres, dont le MAITRE
D'OUVRAGE pourra disposer.
A défaut, l'ENTREPRENEUR pourrait être autorisé à utiliser, après accord du bureau de
contrôle, d'autres terrains et il ne pourra pas être remboursé des indemnités qu'il serait amené à
verser pour leur occupation. La remise des emplacements figurera dans le procès-verbal de mise
à disposition des terrains.
En cas de déplacement des installations en cours de chantier, l'ENTREPRENEUR devra
soumettre au bureau de contrôle le projet détaillé de ses nouvelles installations de chantier, 01
mois avant la date prévue pour l'utilisation effective du terrain.
L'ENTREPRENEUR est soumis à obligation de remise en état des sites concernés avant la
réception provisoire, incluant l'enlèvement des murs, plates-formes, décombres, gravats, détritus
et terrains pollués par les activités.
197

ARTICLE 6.3 - DISPOSITIONS PARTICULIERES

6.3.1 - BUREAU DE CHANTIER (SANS OBJET)

6.3.1.1 - LOGEMENTS POUR LA MISSION DE CONTROLE (SANS OBJET)

6.3.1.2 – INSTALLATION DU LABORATOIRE DE CHANTIER

6.3.1.2.1 - LABORATOIRE DE CHANTIER DE L'ENTREPRENEUR


L'ENTREPRENEUR soumettra à l’INGENIEUR les dispositions qu'il compte prendre pour
réaliser les essais d'agrément ou de composition et les essais d'auto-contrôle, qui sont
obligatoires et qui restent à sa charge exclusive.

6.1.3.2.2 – INSTALLATION DU LABORATOIRE DE CHANTIER DU BUREAU DE


CONTROLE
L’INGENIEUR disposera à ses frais pour effectuer les essais de réception ou de contrôle de
conformité, d'un laboratoire de chantier.
Le choix des locaux et de l’équipement du laboratoire et l’entretien des locaux pendant la durée
des travaux seront à la charge de l’INGENIEUR.

6.3.2 - SERVICE DE CANTINE


Si l'ENTREPRENEUR met n place sur le chantier une installation servant de cantine à ses
propres employés, il pourrait lui être fait obligation de fournir aux agents de l’INGENIEUR et à
tout Représentant du MAITRE D'OUVRAGE et du MAITRE D’ŒUVRE visitant le chantier, un
repas de qualité égale à celle des repas fournis par l'ENTREPRENEUR à son propre personnel.
Les frais de ce repas seront à la charge des UTILISATEURS.
Le prix de ces repas sera identique à celui payé par les employés de l'ENTREPRENEUR.

6.3.3 - MATERIEL TOPOGRAPHIQUE


L’INGENIEUR devra s’équiper pour sa mission du matériel de topographie et ceci à sa charge.

6.3.4 - VEHICULES DE CHANTIER


L’acquisition de véhicules de chantier et leur entretien sont à la charge de l’INGENIEUR.
ARTICLE 6.4 - ETUDE D'EXECUTION
198

6.4.1 - GENERALITES
L'ENTREPRENEUR sera tenu d'établir, à ses frais, et de soumettre à l’INGENIEUR les
différents plans d'exécution, avec métrés et toutes justifications, avant tout commencement des
travaux correspondants.
Ces plans seront fournis en cinq (5) exemplaires.
L'ENTREPRENEUR devra prendre toutes dispositions pour présenter ces plans en temps voulu
pour assurer la continuité des travaux, étant entendu que l’INGENIEUR disposera d'un délai de
03 jours pour viser chaque plan ou faire connaître les modifications à y apporter.
Au-delà de ce délai, le plan sera considéré comme non approuvé.
Les visas donnés par l’INGENIEUR ne réduisent en rien la responsabilité de
l'ENTREPRENEUR.
Les plans d'exécution seront établis pour chacun des corps de travaux ci-dessous :
- terrassements,
- ouvrages d'assainissement,
- ouvrages de franchissement.
Les plans d'exécution pourront être établis séparément pour chacun des tronçons pouvant
éventuellement donner lieu à une réception partielle.
Après exécution des travaux, l'ENTREPRENEUR fournira à l’INGENIEUR les plans définitifs
conformes à l'exécution et ce dans les conditions définies à l'article 6.1 des présentes
Spécifications Techniques

6.4.2 - LEVES AVANT L’EXECUTION DES TERRASSEMENTS


L'ENTREPRENEUR devra procéder à l'implantation du tracé à partir de l'implantation parallèle
existante et des indications des plans.
L'ENTREPRENEUR procédera aux opérations de levés topographiques, d'établissement des
profils en long et en travers et des métrés correspondants par site d’ouvrage.
Les profils en travers seront levés avant décapage de la terre végétale. Ils ne seront réajustés
contradictoirement après décapage que dans la mesure où des décapages supplémentaires auront
été ordonnés par l’INGENIEUR sur certains tronçons.
L'ENTREPRENEUR remettra à l’INGENIEUR un exemplaire de la cubature et du projet initial,
éventuellement corrigé s'il y a lieu par ses soins, et accompagné du diagramme des mouvements
de terre.
Après visa de l’INGENIEUR sur les corrections, six (6) exemplaires lui seront remis dans un
délai maximal d'un (1) mois et deux (2) seront retournés à l'ENTREPRENEUR après visa de
l’INGENIEUR.

6.4.3 - PLANS D'EXECUTION DES OUVRAGES DE DRAINAGE


Les plans d'exécution des ouvrages de drainage comprendront :
199

- les plans d'exécution d'ouvrages courants, pour lesquels l'ENTREPRENEUR


fournira les dessins types et un tableau des cotes indiquant par ouvrage toutes
dimensions nécessaires à son adaptation au terrain;
- les plans d'exécution d'ouvrages nécessitant des aménagements spécifiques en
fondation ou aux extrémités ; les projets correspondants seront établis pour
chacun des ouvrages.
Tous les plans d'exécution seront accompagnés des métrés correspondants.
6.4.4 - MODIFICATIONS EVENTUELLEMENT APPORTEES AUX PLANS
D’EXECUTION DES TERRASSEMENTS
En fonction des résultats de contrôle durant les terrassements, l’INGENIEUR pourra prescrire à
l'ENTREPRENEUR certaines modifications de la ligne des terrassements.
Cinq (5) exemplaires du projet modifié seront fournis à L’INGENIEUR, lequel en retournera
deux (2) avec corrections éventuelles à apporter après visa.

ARTICLE 6.5 - ETUDE GEOTECHNIQUE COMPLEMENTAIRE


Le Cocontractant aura à sa charge de contrôler et de compléter, si besoin, les documents non
contractuels remis par l'Administration concernant les données géotechniques relatives à
l'exécution du projet et en particulier :
- carrières et gisements de matériaux pour structures de chaussée (fondation et base) et pour
revêtements selon les dispositions des chapitres V des présentes Spécifications Techniques;
- portance des sols.

En outre, les documents non contractuels remis par l'Administration concernant les remblais sur
matériaux compressibles devront être contrôlés et complétés par le Cocontractant, à sa charge.
Il soumettra au Maître d’Œuvre un programme détaillé de ces sondages à réaliser. Ce
programme, après approbation par le Maître d’Œuvre, sera réalisé aux frais du Cocontractant et
sous contrôle du Maître d’Œuvre. Sur la base des résultats de ces sondages d’exécution, le
Cocontractant rédigera à ses frais et soumettra au Maître d’Œuvre un rapport sur l’étude des sols
compressibles.

PARTIE B – TRAVAUX PREPARATOIRES ET TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX

ARTICLE 6.6 - DEBROUSSAILLEMENT – NETTOYAGE DE L’EMPRISE

6.6.1 - DEBROUSSAILLEMENT
Le Cocontractant doit débarrasser le chantier de tous les arbres, souches, racines, broussailles,
haies, bois morts et toute autre végétation et tous détritus. Les travaux de débroussaillement
seront effectués sur une largeur minimum dépassant de 2,50 m de part et d'autre de l’assiette des
travaux, et jusqu'au droit des façades dans les zones bâties.

Toutes les branches surplombant la plate-forme seront coupées suivant une verticale passant par
la limite de débroussaillement. Seront abattus tous les arbres surplombant les abords et menaçant
de tomber sur la route et de barrer la circulation après une tornade.
200

Si les arbres enlevés appartiennent à l'Etat, ils seront remis à l'Administration et le Cocontractant
se conformera aux règles de celui-ci. Si les arbres appartiennent à des particuliers, ils leur seront
remis. Tous les débris non attribués seront évacués en des lieux de dépôt agréés par le Maître
d’Œuvre.

Les trous formés par l'enlèvement des souches et des racines doivent être rebouchés à l'aide de
matériaux utilisables pour les remblais aux frais du Cocontractant.
Ces matériaux seront soigneusement compactés conformément aux spécifications relatives aux
remblais.

Seul l'enlèvement d'arbres de circonférence supérieure à un mètre compté à un mètre cinquante


(1,5m) du sol sera payé par le Cocontractant s’il ne s’agit pas de rôniers ou de palmiers.
L'enlèvement d'arbres de diamètre inférieur est compris dans le débroussaillement, de même que
l’enlèvement des rôniers et palmiers.

Le débroussaillement et l'enlèvement d'arbres ne doivent en aucun cas être en avance de plus de


dix (10) jours sur les opérations de terrassements. Les dépôts doivent être nettoyés au fur et à
mesure de l’avancement du projet.

6.6.2 - ABATTAGE ET DESSOUCHAGE DES ARBRES


L'ENTREPRENEUR procèdera également à l'abattage et au dessouchage des arbres existants qui
seront classés pour des questions de règlement en deux catégories, sauf en ce qui concerne les
palmiers et cocotiers, dont la rémunération est comprise dans le prix de débroussement :
- arbres dont la circonférence mesurée à 1,50 mètre du sol est supérieure ou
égale à 1 mètre;
- arbres dont la circonférence mesurée à 1,50 mètre du sol est strictement
supérieure à 3 mètres.
L'abattage des arbres comprend également le dessouchage, l'enlèvement de toutes les racines et
produits végétaux de toutes sortes, le remblaiement des trous formés par l'enlèvement des
souches et des grosses racines.
Les produits de l'abattage et du dessouchage seront évacués hors de l'emprise et mis en dépôt en
des lieux agréés par l’INGENIEUR.
Dans les mêmes conditions, l'ENTREPRENEUR sera tenu d'abattre des arbres morts de grandes
dimensions situés au-delà de l'emprise et qui risqueraient, en tombant, de couper ou d'obstruer la
circulation. Les abattages complémentaires seront soumis préalablement à l'accord de
l’INGENIEUR.

ARTICLE 6.7 - DECAPAGE DE LA TERRE VEGETALE ET ENGAZONNEMENT


La terre végétale sera décapée là où elle existe dans l'assiette des terrassements, c'est-à-dire entre
crêtes des talus de déblais et pieds des talus de remblais. Dans les zones en remblais, les produits
de décapage de la terre végétale seront, après avoir été expurgés notamment de racines et de
201

débris végétaux, étalés sur les talus préalablement réglés et réceptionnés. Ces talus feront l'objet,
si nécessaire, d'exécution de redans appropriés de fixation des terres.
Les lieux de dépôt de la terre végétale, obtenue comme indiqué ci-dessus par décapage, seront
soumis à l'agrément de l’INGENIEUR. Les produits de décapage seront, dans tous les cas
disposés de manière à ne pas gêner l'écoulement des eaux et la circulation.
Une couche de terre végétale de 0,2 mètre d'épaisseur maximale sera exécutée uniquement dans
les zones en remblai. Après sa mise en place sur les talus de remblais, l'ENTREPRENEUR
exécutera un engazonnement de ceux-ci par repiquage.
S'il en est requis par l’INGENIEUR, l'ENTREPRENEUR exécutera des travaux de consolidation
des talus par fascinage, conformément aux prescriptions du fascicule 35 du C.P.C.
Le fascinage comprend la fourniture de piquets épointés de section 0,025 m x 0,05 m x 0,60 m et
leur battage, de fascines de 0,025 mètre d'épaisseur et de 0,15 mètre de large et leur mise en
place à cheval sur les têtes de piquets. Les fiches seront espacées de 1,00 mètre, les lignes étant
espacées de 3,00 mètres et en pente de 10 %.

ARTICLE 6.8 - DEMOLITION DES OUVRAGES EXISTANTS


Les ouvrages existants à remplacer seront démolis et reconstruits selon les nouvelles
Spécifications Techniques du présent marché.
La démolition d'un quelconque de ces ouvrages ne pourra être commencée avant la mise en
place d'un dispositif permettant le maintien de la circulation pendant et après la démolition.
Sauf instructions contraires de l’INGENIEUR, les fondations des ouvrages à démolir seront
descendues jusqu'au lit de la rivière ou à 0,30 mètre au dessous du terrain naturel. Si les
fondations existantes sont situées dans l'emprise d'un nouvel ouvrage, elles devront être démolies
de manière à permettre la construction des fondations du nouvel ouvrage.
Les ouvrages métalliques (glissières, parapets, etc...) seront soigneusement démontés et mis en
dépôt.
Tous les matériaux de récupération seront placés au-dessus du niveau des plus hautes eaux sur
les aires désignées par l’INGENIEUR. Ils resteront propriété du MAITRE D'OUVRAGE.
L’INGENIEUR pourra éventuellement prescrire à l'ENTREPRENEUR de transporter les
matériaux récupérés jusqu'au Service Départemental des Travaux Publics le plus proche. L'usage
d'explosifs ou toute autre opération de démolition risquant d'endommager le nouvel ouvrage sera
prohibé.
Les tranchées et puits nécessités par la démolition seront remblayés.
202

ARTICLE 6.9 - DEMOLITION DE CHAUSSEE EXISTANTE (SANS OBJET)

ARTICLE 6.10 - EXPLOITATION DU RESEAU ROUTIER


6.10.1 SUJETIONS D'EXPLOITATION DU RESEAU ROUTIER
L'ENTREPRENEUR ne pourra pas se prévaloir, ni pour éluder les obligations de son marché, ni
pour élever une réclamation, des sujétions qui résulteront du maintien de la circulation qu'il doit
assurer à ses frais en toutes circonstances sur les routes existantes que coupe ou emprunte sa
zone projet.
6.10.1.1 - ORGANISATION DE LA CIRCULATION PROVISOIRE
L'ENTREPRENEUR doit, à ses propres frais, exécuter et entretenir sur le chantier et aux abords
du chantier une signalisation routière, un éclairage, des feux, et éventuellement des panneaux
réfléchissants, des barrières et autres dispositifs destinés à diriger et régler la circulation
publique.
6.10.1.2 - ORGANISATION DE LA CIRCULATION A VOIE UNIQUE
Il est notamment indiqué à l'ENTREPRENEUR que, s'il désire réaliser les travaux en fermant la
route par moitié, il devra obtenir une autorisation préalable de l’INGENIEUR qui portera une
attention particulière à la largeur disponible pour la circulation et à la longueur de voie unique.
L'ENTREPRENEUR doit réaliser ses travaux de façon à occasionner le minimum d'obstacles, de
gêne et de retard à la circulation publique et il est responsable de la mise en place d'une
organisation adéquate de la circulation publique empruntant ces tronçons à voie unique.
L'ENTREPRENEUR doit réaliser toutes les déviations nécessaires au maintien sans interruption
de la circulation publique. Il devra, notamment, les entretenir à ses frais et voire même les
remettre, si nécessaire, en état après chaque pluie et chaque crue.
En cas de carence de l'ENTREPRENEUR, en particulier s'il n'assurait pas le maintien de la
circulation ou en cas de danger, le MAITRE D'ŒUVRE se réserve le droit, sans mise en
demeure préalable et aux frais de l'ENTREPRENEUR, de prendre toutes mesures utiles, sans que
pour autant cette intervention ne dégage la responsabilité de l'ENTREPRENEUR.

6.10.2 - SUJETION RESULTANT DE LA PROTECTION DES OUVRAGES EXISTANTS


6.10.2.1 - PROTECTION DES OUVRAGES EXISTANTS
L'ENTREPRENEUR protégera les installations existantes de toute sorte contre tout dommage ou
interruption de service, pouvant résulter du fait de ses opérations de transport ou de celles d'un
quelconque de ses sous-traitants.
6.10.2.2 - DISPOSITIONS PARTICULIERES RELATIVES A LA PROTECTION DES
VOIES
L'ENTREPRENEUR devra prendre toutes dispositions pour que ses engins chenillés ne
dégradent pas les routes existantes. Il devra les transporter sur remorques ou recouvrir de
platelage les voies empruntées.
L'ENTREPRENEUR aura à sa charge l'entretien courant des voies empruntées, sous réserve de
l'approbation des itinéraires par le MAITRE D'ŒUVRE.
203

6.10.2.3 - PRECAUTIONS A PRENDRE AU VOISINAGE DES CABLES ET


CANALISATIONS
Au cas où le personnel ou les engins de l'ENTREPRENEUR causeraient un dommage à ces
canalisations ou câbles, les travaux de réparation seront exécutés aux frais de
l'ENTREPRENEUR.

6.10.3 - POLICE DE CHANTIERS


L'ENTREPRENEUR doit prendre sur ses chantiers toutes les mesures d'ordre et de sécurité
propres à éviter tous accidents et toutes atteintes à l'ordre public.
Il assure notamment l'éclairage et le gardiennage de ses chantiers, ainsi que leur signalisation tant
à l'intérieur de ceux-ci, qu'à l'extérieur. Il en est de même pour la clôture, dont il a la charge
exclusive.
Il doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que les travaux ne causent un danger
aux tiers, notamment pour la circulation si celle-ci n'a pas été déviée.
Les points de passage dangereux, le long et à la traversée des voies de communication, doivent
être protégés par des garde-corps provisoires ou par tout autre dispositif approprié. Ils doivent
être éclairés et, au besoin, gardés.
L'ENTREPRENEUR veille notamment à ce que les travaux et installations de son Entreprise
n'occasionnent au trafic sur routes, ni gêne, ni entrave, autres que celles admises dans le marché.
Toutes les mesures d'ordre et de sécurité prescrites ci-dessus sont à la charge de
l'ENTREPRENEUR.
En cas d'inobservation par l'ENTREPRENEUR des prescriptions ci-dessus, l’INGENIEUR peut
prendre, les mesures nécessaires, à tous moments, aux frais, risques et périls de
l'ENTREPRENEUR, dix (10) jours après mise en demeure restée sans effet.
En cas d'urgence ou de danger immédiat, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure
préalable et sans délai.
L'intervention de l’INGENIEUR ne dégage pas la responsabilité de l'ENTREPRENEUR.

6.10.4 - SIGNALISATION DES CHANTIERS - CIRCULATION PUBLIQUE


Lorsque les travaux affectent la circulation publique, la signalisation à l'usage du public doit être
conforme aux instructions réglementaires en la matière. Elle est réalisée par l'ENTREPRENEUR
et à ses frais. L'ENTREPRENEUR a à sa charge la fourniture et la mise en place des panneaux et
des dispositifs de signalisation nécessaires.
Avant la nuit, les installations de chantier et les voies ouvertes à la circulation sont éclairées au
moyen de lanternes d'une intensité lumineuse suffisante pour assurer, le cas échéant, en toute
sécurité la circulation terrestre et la navigation maritime ou aérienne.
Si le marché prévoit une déviation de la circulation, l'ENTREPRENEUR a la charge, dans les
mêmes conditions que celles prévues ci-dessus, de la signalisation aux extrémités des sections où
la circulation est interrompue et de la signalisation des itinéraires déviés.
204

L'ENTREPRENEUR doit informer par écrit les services compétents, au moins cinq (5) jours
ouvrables avant la date de commencement des travaux, en mentionnant, s'il y a lieu, le caractère
mobile du chantier.
L'ENTREPRENEUR doit, dans les mêmes formes et délai, informer les services compétents du
repliement ou du déplacement du chantier.
L'ENTREPRENEUR reste seul et entièrement responsable de tous les accidents ou dommages
causés aux tiers, au cours de l'exécution des travaux, par le fait de son matériel, d'erreurs ou
d'omissions concernant la signalisation.
Si l’INGENIEUR l'estime nécessaire, les installations de chantier doivent, aux frais de
l'ENTREPRENEUR, être matériellement délimitées, notamment, par des lignes de fils de fer
placées sur des poteaux en bois ou métalliques ; les frais correspondants étant à la charge
exclusive de l'ENTREPRENEUR, les prix unitaires du marché doivent tenir compte de cette
disposition.
6.10.5 - MAINTIEN DES COMMUNICATIONS - ECOULEMENT DES EAUX
L'ENTREPRENEUR doit, à ses frais et sous sa responsabilité, conduire les travaux de manière à
maintenir en permanence les communications de toutes natures traversant le site des travaux,
notamment celles qui intéressent la circulation du public ainsi que l'écoulement des eaux.
En cas d'inobservation par l'ENTREPRENEUR des prescriptions ci-dessus mentionnées,
l’INGENIEUR peut prendre aux frais, risques et périls de l'ENTREPRENEUR, les mesures
nécessaires dix (10) jours après mise en demeure restée sans effet.
En cas d'urgence ou de danger immédiat, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure
préalable et sans délai.

6.10.6 - SUJETIONS RESULTANT DU VOISINAGE DE CHANTIERS


L'ENTREPRENEUR ne peut se dégager d'aucune obligation lui incombant au titre du marché, ni
élever de réclamation sur le fondement de sujétions qu'il supporterait du fait de travaux exécutés
par des tiers.

ARTICLE 6.11- PURGE SUR SOL COMPRESSIBLES


Si les opérations de compactage du fond de forme ou de fond de fouille mettent en évidence des
zones localisées de portance insuffisante, l'entrepreneur est tenu de réaliser toutes les purges que
le maître d’œuvre jugera nécessaire de faire exécuter.
Les dimensions en surface et en profondeur des zones à purger seront déterminées par le maître
d'œuvre ou par le laboratoire qu'il aura désigné pour assurer les contrôles. Pour la prise en
compte de la purge, on considérera comme niveau de référence le niveau d'assise des remblais
obtenu après décapage ou le niveau du fond de forme après déblais.
Les déblais des purges seront réalisés conformément aux stipulations de l'article 6.12.1 des
présentes Spécifications Techniques, les produits en provenance des purges seront évacués à la
décharge.
Le remblaiement de la purge sera réalisé avec des matériaux de remblais, similaires à ceux
composant la couche de fondation.
205

Si après exécution d'une première purge, il s'avère que les portances nécessaires ne sont pas
atteintes, l'entrepreneur devra entreprendre une seconde purge.
Avant réalisation de cette dernière, l'entrepreneur devra préalablement justifier que le défaut de
portance n'est pas du à un manque de compactage et dans le cas contraire poursuivre le
compactage pour obtenir les valeurs définies au 6.12.3 ; toute intervention sera soumise à
l'accord préalable du maître d'œuvre.
Seuls seront pris en compte les volumes de purges et de matériaux de substitution extraits ou mis
en œuvre en deçà de la limite inférieure de la première purge.
ARTICLE 6.12 - MOUVEMENTS DES TERRES DES TERRASSEMENTS
6.12.1 EXECUTION DES DEBLAIS
Les opérations de déblais ne pourront commencer avant que l'ENTREPRENEUR n'ait fait agréer
par l’INGENIEUR les travaux préparatoires, objets des articles 6.5 et 6.6 des présentes
Spécifications Techniques
Après décapage de la terre végétale, les matériaux de déblais seront réutilisés en remblais. Lors
de l'exécution des déblais, l'ENTREPRENEUR devra tenir l’INGENIEUR informé des différents
matériaux rencontrés, en particulier ceux dont la qualité n'est pas conforme aux spécifications du
paragraphe 5.2.2 de l'article 5.2.
L'ENTREPRENEUR devra obtenir l'accord préalable de l’INGENIEUR avant de mettre des
matériaux au rebut. Tous les matériaux non réutilisables en remblais seront mis en dépôt sur dans
un lieu et selon un mode agréé par l’INGENIEUR, conformément à la réglementation en
vigueur, aux clauses environnementales du présent marché et aux prescriptions de
l’INGENIEUR.
L'ENTREPRENEUR devra assurer en permanence l'évacuation rapide et efficace des eaux
pluviales au fur et à mesure de l'exécution des terrassements en déblais, de façon à éviter toute
humidification affectant le compactage.
L’INGENIEUR pourra prescrire à tout moment l'exécution de fossés en crête de talus.
Les travaux doivent être menés de façon telle qu'après le réglage les talus de déblais soient
réalisés aux tolérances de cinq centimètres (5 cm) en distance par rapport à l'axe.
Tous les fonds de déblais seront soigneusement compactés de façon à obtenir in situ une densité
sèche au moins égale à 95 % de la densité sèche maximum donnée par l'essai Proctor modifié.
Les cotes altimétriques des fonds de déblais ne devront pas différer de plus de deux centimètres
(2 cm) de celles du projet.
Dès que le fond du déblai sera amené à sa cote définitive, l'ENTREPRENEUR devra procéder à
l'exécution des fossés afin de permettre un drainage correct des terrassements. Ces fossés devront
être entretenus durant toute la durée du chantier.
Il sera effectué un levé de profils en travers de la section déblayée.
Il appartient à l'ENTREPRENEUR d'assurer à ses frais, en cours d'exécution, l'assainissement de
la plate-forme afin d'éviter toute imbibition des matériaux. Il devra, à cet effet, ouvrir des
saignées, fossés ou ouvrages provisoires de toute nature propres à assurer en toutes circonstances
l'écoulement permanent des eaux.
206

6.121.1 - MATERIAUX DE SUBSTITUTION DES FONDS DE DEBLAIS


Comme indiqué au paragraphe 5.2.5 de l'article 5.2, l’INGENIEUR se réserve la possibilité de
renforcer les fonds de déblais par la mise en place de matériaux de substitution de
caractéristiques géotechniques identiques à celles précisées au paragraphe 5.2.4 de l'article 5.2.

6.121.1.2 - DEBLAIS ROCHEUX FRIABLES


Sont considérés comme tels, les déblais rocheux en banc continu ou en carapace qui nécessitent
pour leur extraction l'emploi d'un ripper à dent unique, porté par un tracteur à chenilles de 260
CV.
6.12.1.3 - BLOCS ROCHEUX
Les blocs rocheux d'un volume inférieur à 2 mètres cube n'entrent pas dans la catégorie des
déblais rocheux définis au paragraphe 6.9.1.3 de l'article 6.9 et sont considérés comme inclus
dans la masse du déblai qui les entoure et payés comme tels.
Les blocs rocheux d'un volume supérieur à 2 mètres cube, et dont la destruction ne peut se faire
qu'à l'explosif, seront considérés comme déblais rocheux compacts.

6.12.2 - EXECUTION DES REMBLAIS


Toutes les assises de remblais seront, sur demande de l’INGENIEUR, préalablement compactées
de façon à obtenir in situ une densité sèche au moins égale à 90 % de la densité sèche maximale
donnée par l'essai Proctor modifié.
L’INGENIEUR avisera l'ENTREPRENEUR quant aux dispositions à prendre dans le cas de
rencontre de terrains d'assise gorgés d'eau.
Les opérations de remblais ne pourront commencer avant que l'ENTREPRENEUR n'ait fait
agréer par l’INGENIEUR les travaux préparatoires, objet des articles 6.5 et 6.6 des présentes
Spécifications Techniques
Au droit des remblais, l'ENTREPRENEUR devra s'assurer de la nature et des qualités portantes
des matériaux d'assise. Au cas où il serait décelé la présence d'une poche de vase ou de
matériaux de mauvaise tenue, l'ENTREPRENEUR devra en aviser immédiatement
l’INGENIEUR, qui lui donnera toutes instructions à cet effet. Le BUREAU DE CONTROLE
pourra prescrire à l'ENTREPRENEUR la purge de ces matériaux sur une épaisseur qu'il fixera et
leur remplacement par des matériaux de qualité.
Les matériaux purgés seront évacués et mis en dépôt dans une zone désignée par
l’INGENIEUR.
Les remblais seront montés par couches successives de trente centimètres (0,30 m) d'épaisseur
maximale après compactage.
L'ENTREPRENEUR devra veiller tout particulièrement à ce que les bords des talus soient à la
même compacité que les corps des remblais et prendra, à cet effet, toutes dispositions et
précautions qui s'imposent.
Les travaux doivent être conduits de telle manière qu'après compactage et réglage, les profils de
talus indiqués dans les plans soient réalisés aux tolérances près de plus ou moins cinq
centimètres (5 cm).
207

L'attention de l'ENTREPRENEUR est attirée sur le fait que le profil des talus doit être obtenu
par réglage exécuté en "déblai" et non par rechargement, de façon à éliminer toute sur-largeur
non compactée.
Les densités sèches in situ à obtenir seront au moins égales à:
- 90 % de la densité sèche maximum donnée par l'essai Proctor modifié pour le corps
des remblais,
- 95 % de la densité sèche maximum donné par l'essai Proctor modifié pour les
soixante (60) centimètres de la couche de forme mise en place en deux couches de
0,30 m chacune, après compactage.

6.12.3 — PLATE-FORME
La plate-forme, constituant l'assise du corps de chaussée dont les caractéristiques géométriques
sont définies sur les plans incorporés au marché, fera l'objet après exécution de tous les ouvrages
de drainage, des terrassements et après les substitutions de matériaux éventuelles visées aux
paragraphes 5.2.4 et 5.2.5 de l'article 5.2 des présentes Spécifications Techniques, d'un réglage et
d'un compactage soignés permettant d'obtenir :
- une arase des terrassements réglée altimétriquement à plus ou moins 2 cm,
- 95 % de la densité sèche maximum donné par l'essai Proctor modifié pour les zéro
virgule soixante mètre (0,60 mètre) de la couche de forme mise en place en deux
couches de 0,30 mètre chacune, après compactage.
Avant le compactage et le réglage de la plate-forme, les ponceaux, les ouvrages de drainage et
tous les autres ouvrages situés sous le niveau de celle-ci doivent être terminés, y compris la mise
en œuvre et le compactage du remblai qui les recouvre. L'ENTREPRENEUR doit obtenir par
écrit de l’INGENIEUR l'agrément de ces ouvrages, ceci ne dégageant en rien
l'ENTREPRENEUR de sa responsabilité.
L'ENTREPRENEUR devra assurer en permanence, même en cours d'exécution, l'évacuation
rapide et efficace des eaux pluviales hors de la plate-forme, de façon à éviter son imbibition ou
humidification des matériaux. A cet effet, les fossés, les drains, les évacuations et les ponceaux
doivent être en état permanent de fonctionnement.
De plus, l'ENTREPRENEUR devra ouvrir des saignées, fossés ou ouvrages provisoires de toutes
natures propres à assurer en toutes circonstances l'écoulement permanent des eaux.

6.12.4 - RECEPTION EN COURS DE TRAVAUX DES TERRASSEMENTS ET DE LA PLATE-FORME


L'ENTREPRENEUR doit solliciter l'agrément écrit de l’INGENIEUR pour les zéro virgule
soixante mètre (0,60 mètre) de la couche de forme mise en place en deux couches de 0 ,30 mètre
chacune, après compactage avant d'entreprendre l'exécution du corps de chaussée. Ce n'est
qu'après autorisation écrite de l’INGENIEUR que l'ENTREPRENEUR pourra mettre en place la
couche de fondation.
Cette réception portera notamment sur le réglage de la plate-forme et tiendra compte des
contrôles effectués par l’INGENIEUR. Le contrôle de réception comportera des mesures au
208

déflectographe. Toutes les déformations admises devront être inférieures ou égales à 140/100
mm.
En cas de malfaçon ou de non-conformité, les travaux de terrassements seront repris à la charge
de l'ENTREPRENEUR. La réception en cours de travaux ne dégage en rien l'ENTREPRENEUR
de ses obligations et responsabilités relatives aux réceptions provisoire et définitive telles que
définies C.C.A.P.

ARTICLE 6.13 - DEPLACEMENT DES RESEAUX

Il appartient au Cocontractant de vérifier avant travaux l’existence de réseaux. Il est responsable


de tous les désordres qui pourraient survenir lors des travaux (notamment une coupure de réseau
non programmée) et devra en supporter intégralement les coûts.

PARTIE C - TRAVAUX DE CHAUSSEE

ARTICLE 6.14 – COUCHE DE FONDATION OU BASE EN SABLE ARGILEUX OU


GRAVELEUX LATERITIQUE POUR CHAUSSEE ET ACCOTEMENTS
Après l'agrément écrit de la Mission de Contrôle du fond de décaissement, pour accotement,
l’Entrepreneur mettra en œuvre la couche de fondation sur toute la largeur, telle que définie sur
les plans du marché.
L'entrepreneur prendra toutes les dispositions afin que les teneurs en eau des matériaux crus de
fondation à l'approvisionnement n'excèdent pas 2% de la teneur en eau optimale donnée par
l'essai proctor modifié afin de préserver la couche de plate-forme.

Les matériaux utilisés seront des sables argileux ou graveleux latéritiques :


- l'indice de plasticité IP devra être inférieur à 20,
- le pourcentage d'éléments passant au tamis de 80 microns devra être inférieur ou égal à
20,
- le C.B.R. après 96 heures d'imbibition et à 95 % de la densité sèche maximum donnée
par l'essai Proctor modifié devra être supérieur ou égal à 30,
- les matériaux seront stabilisés au ciment à 4%
- la teneur en eau in situ de compactage ne devra pas varier de plus de 2 points de la
teneur en eau optimale donnée par l'essai Proctor modifié,
- le compactage sera mené de façon à obtenir une densité sèche in situ au moins égale à
95 % de la densité maximale donnée par l'essai Proctor modifié.
L’Ingénieur procédera à des contrôles de l'épaisseur minimale prescrite de la couche de base des
accotements. Ces contrôles pourront être réalisés aux emplacements des mesures de densité en
place ou à des emplacements différents désignés par l’Ingénieur.
La tolérance altimétrique est de plus ou moins un centimètre (+ ou - 1 cm) par rapport à la cote
du projet.
209

Si cette épaisseur minimale et la tolérance altimétrique prescrite n'étaient pas respectées,


l’Entrepreneur serait tenu de reprendre à ses frais la section concernée soit par apport de
matériaux, soit par élimination en déblai des matériaux. Dans les deux cas, il devra procéder à
une scarification de la couche de fondation et à son compactage.
L’Entrepreneur prendra toutes dispositions pour éviter tout "feuilletage" des matériaux.
L’Ingénieur procèdera également à des mesures au déflectographe. Toutes les déformations
admises devront être inférieures ou égales à 110/100 mm. Si la déformation de la couche ne
respectait pas ce critère, l’Entrepreneur serait tenu de reprendre à ses frais le tronçon incriminé,
soit par apport d'une couche supplémentaire, soit par substitution des couches sous-jacentes.
ARTICLE 6.15– COUCHE DE BASE EN GRAVE BITUME (SANS OBJET)
ARTICLE 6.16 – COUCHE DE BASE EN GRAVE CONCASSEE 0/31.5 MM (SANS
OBJET)

ARTICLE 6.17 - STABILISATION DE LA COUCHE DE BASE (4% DE CIMENT)


(SANS OBJET)
ARTICLE 6.18 - IMPREGNATION DE LA COUCHE DE BASE ET DES
ACCOTEMENTS (SANS OBJET)

6.18.1 — COUCHE DE BASE

6.18.2 — ACCOTEMENTS
6.18.3 - AUTRES PRECISIONS
ARTICLE 6.19 – REVETEMENT BICOUCHE SUR ACCOTEMENTS (SANS OBJET)

ARTICLE 6.20- COUCHE D'ACCROCHAGE (SANS OBJET)

ARTICLE 6.21 – FABRICATION ET MISE EN ŒUVRE DE LA COUCHE DE


ROULEMENT EN BETON BITUMINEUX (SANS OBJET)
6.21.1 – GRANULATS

6.21.1.1 – APPROVISIONNEMENT DES GRANULATS

6.21.1.2 – STOCKAGE DES GRANULATS


6.21.1.3 – ALIMENTATION DE LA CENTRALE EN GRANULATS
6.21.1.4 – CHAUFFAGE ET DÉSHYDRATATION DES GRANULATS
6.21.1.5 – DEPOUSSIERAGE

6.21.2 – LIANT
210

6.21.3 - ESSAIS DE FORMULATION ET DE CONVENANCE DES BETONS


BITUMINEUX

6.21.4 - MALAXAGE
6.21.5 – CHARGEMENT ET TRANSPORT DES BETONS BITUMINEUX
6.21.6 – MISE EN ŒUVRE DES BETONS BITUMINEUX
6.21.7 – CONTROLE DE LA MISE EN ŒUVRE DES BETONS BITUMINEUX
La mise en œuvre doit satisfaire aux indications données aux conditions ci-dessous.

6.21.7.1 – CONTROLE GEOMETRIQUE DE LA MISE EN ŒUVRE

6.21.7.2 – JOINTS TRANSVERSAUX


6.21.7.3 – JOINTS LONGITUDINAUX
6.21.7.4 – AUTRES JOINTS
6.21.7.5 – COMPACTAGE DE L’ENROBE
6.21.7.6 – MODE D’EXECUTION DU COMPACTAGE

PARTIE D - TRAVAUX DE DRAINAGE ET D'ASSAINISSEMENT

ARTICLE 6.22 - MODE D'EXECUTION DES OUVRAGES

6.22.1 – FOSSE EN TERRE


Il est prévu le creusement de fossés en terre aux dimensions définies sur les plans type et le cas
échéant les plans particuliers, aux emplacements indiqués sur les plans et définis par le Maître
d’Œuvre.
Le Cocontractant établira un gabarit, aux dimensions définies sur les plans, qui sera utilisé pour
contrôler l'exécution des travaux.
Les matériaux excédentaires ou impropres seront mis en dépôt à l'aval des écoulements pour
éviter leur retour dans les fossés.
Les matériaux utilisables seront mis en tas pour être réemployés dans les travaux de
terrassements.
Les fossés de crête seront réalisés avant les fossés longitudinaux.
Les fossés longitudinaux seront maintenus conformes au profil en travers requis et auront une
pente continue de manière à empêcher la stagnation des eaux de ruissellement.
La tolérance sur le fil d'eau des fossés est égale à ± 2 cm par rapport au profil théorique.

6.22.2 – FOSSE BETONNE


Les fossés bétonnés trapézoïdales seront exécutés conformément au plan type.
211

Les travaux préparatoires seront conformes défini au paragraphe 6.22.1.


Les prescriptions applicables à ces travaux sont identiques à celles définies dans l’article 6.23

Ils seront implantés suivant les indications de l’Ingénieur et coulés en place en béton C20/25,
après réglage et compactage du terrain.

La tolérance sur le fil d'eau des fossés est égale à ± 2 cm par rapport au profil théorique.

6.22.3 – BUSES EN BETON ARME


Le mode d'exécution de ces ouvrages se fera conformément aux prescriptions afférentes
concernant les buses et au Cahier des Prescriptions Communes (C.P.C.) du Ministère Français de
l'Equipement.
Toutefois, selon les terrains de fondation rencontrés, les buses en béton armé seront posées soit
sur une couche de sable d'une épaisseur de 20 cm minimum, soit sur un radier en béton Q 350, de
0,20 m d'épaisseur, et bloquées par un berceau en béton Q350 également. Dans certains cas,
l’INGENIEUR pourra prescrire une épaisseur plus grande.
Le remblaiement des ouvrages sera effectué avec un matériau de qualité égale ou supérieure au
matériau de la couche supérieure des terrassements tel que défini à l'article 5.2 paragraphes 5.2.4
et 5.2.5 des Spécifications Techniques ; la densité sèche in situ devra être au moins égale à 95 %
de la densité sèche maximum donnée par l'essai Proctor modifié.
Les buses seront posées avec toutes les précautions nécessaires après nettoiement de l'intérieur.
Toute buse présentant des épaufrures, fêlures, etc., sera refusée et immédiatement évacuée du
chantier.
A chaque arrêt du travail, les buses seront obturées pour éviter l'introduction de corps étrangers.
La tolérance en altitude pour le fil d'eau est fixée à plus ou moins 5 mm. Les buses feront l'objet
d'essais pour vérifier l'étanchéité des joints. Le bon écoulement des eaux sera vérifié en versant
dans un regard de l'eau à intervalles successifs et en vérifiant le passage dans les regards.
6.22.4 — DALOTS EN BETON ARME
L’Entrepreneur devra soumettre à l’approbation de l’Ingénieur les calculs, les plans d’exécution
et le matériel correspondant des dalots. L’Entrepreneur a la possibilité de détournement
provisoire du lit de cours d’eau.

6.22.4.1. Etudes d’exécution


Les études d’exécution et dessins d’atelier des dalots incombent à l’Entrepreneur, fournissant les
détails de différentes parties de l’ouvrage et tenant compte, des phases successives d’exécution.
Les dessins des structures comportent des plans de coffrage et d’armatures, et sont accompagnés
de notes de calcul qui seront impérativement établies sur la base des caractéristiques des
matériaux et des hypothèses de calcul des Spécifications Techniques.

6.22.4.2. Généralités
Pour tous les éléments en béton armé la norme AFNOR ou normes européennes équivalentes
sont d’application.
212

Actions et sollicitations pour le calcul des structures

a) Poids propre

On évalue, à partir des valeurs probables, les sollicitations d’origine pondérale au cours de
diverses phases de construction. Les effets du poids propre sont calculés sur la base des dessins
de coffrage en attribuant au béton armé une masse volumique de 2,5 t/m3 et à l’acier une masse
volumique de 7,85 t/m3, et en tenant compte, s’il y a lieu, du poids des épaississements locaux,
bossages, entretoises, raidisseurs, etc.
b) Equipement

Les actions dues au poids propre des équipements fixes de toute nature seront prises en compte
avec leur valeur caractéristique maximale ou minimale. On prendra en compte les équipements
suivants :
- Chaussée : Le poids est évalué par métré en fonction de l’épaisseur du revêtement et de la
masse volumique de 2,4 t/m3.
- Equipements en béton : Le poids des équipements tels que corniches, bordures, trottoirs
est évalué par métré à partir des dessins d’exécution.
- Equipements métalliques : Le poids des dispositifs de sécurité fait l’objet d’une valeur
nominale unique à évaluer d’après le plan d’exécution.

c) Charges de chantier

d) Actions dues au sol

Les actions pondérales des terres sont introduites dans les combinaisons avec des valeurs
caractéristiques évaluées à partir des volumes définis de manière spécifique pour chaque type
d’ouvrage que fait intervenir le modèle de fonctionnement adopté et ses poids volumiques
suivants :
- et 20 kN/m3 respectivement pour les valeurs minimale et maximale dans le cas de sols
rapportés humides.
- et 22 kN/m3 respectivement pour les valeurs caractéristiques minimale et maximale dans
le cas de sols rapportés saturés.
Dans le cas de sols immergés, le poids spécifique déjaugé sera pris en compte.
Pour les actions de poussées de sol, on attribue au poids volumique des terres les mêmes valeurs
que pour l’évaluation des actions d’origine pondérale.

e) Charges routières

- le système de charge A
- le système de charge B (2 couples de camion Bc ou Charge Bc NIGER)
213

- les charges militaires Mc120

f) Actions accidentelles

- f.1) Affouillement
- f.2) Action due au freinage
- La force longitudinale de freinage doit être prise en charge et en particulier, un véhicule
doit pouvoir freiner sur le pont quand une culée est affouillée.

g) Sollicitations

Les sollicitations à prendre en compte résultent des combinaisons d’actions figurant dans les
textes réglementaires généraux applicables à la structure considérée.

6.22.4.3. Détails des études

Les dessins d’exécution définissent de façon complète les ouvrages définitifs, en tenant compte,
s’il y a lieu, des phases successives d’exécution.
Les dessins de la structure sont répartis en dessins de coffrage et d’armatures; ils sont
accompagnés de notes de calcul.
Les notes de calcul définissent les méthodes utilisées, les hypothèses retenues et les valeurs
numériques des différents paramètres ou coefficients.

6.22.4.4. Programme d’exécution des travaux

Le programme d’exécution des travaux comprend :

- le calendrier prévisionnel d’exécution de l’ouvrage, avec l’enchaînement des phases


d’exécution, leur durée et les délais à respecter entre celles-ci : phase de bétonnage
obligatoirement ininterrompue, volumes correspondants et cadences à respecter,
modalités de mise en place ; opérations de décoffrage et de décintrement; éventuelles
opérations de préfabrication et de mise en place des éléments préfabriqués ; traitement de
surface ;
- la description générale et la justification de la convenance des matériels et méthodes à
utiliser pour chaque phase de travaux.

6.22.4.5. Projet d’installation de chantier

Pour chaque partie de l’ouvrage, l’Entrepreneur devra présenter une description des installations
214

et des moyens qu’il pense utiliser pour la construction de l’ouvrage, avec une attention
particulière aux zones de circulation à l’intérieur du chantier, aux temps employés pour faire
affluer les matériaux avec un soin particulier à la fourniture des bétons, aux conditions d’accès à
la zone en objet, aux ouvrages provisoires et à la signalisation, si nécessaire.

6.22.4.6. Contenu du dossier d’exécution

En particulier, on attire l’attention sur la nécessité de contrôler le terrain de pose et la côte


auxquels asseoir l’ouvrage aussi à travers des essais complémentaires sur place et en laboratoire
par le biais de prélèvement d’échantillons intacts à effectuer en phase d’étude.

Chaque dalot devra être accompagné par un rapport géotechnique et hydrogéologique nécessaire
à justifier le type de fondation à adopter et en particulier :
- description de la nature, des caractéristiques et de la géométrie des couches concernées par la
fondation,
- les côtes des nappes aquifères de la variabilité de leur niveau et sur les circulations d’eau
éventuelles,
- les valeurs proposées pour le paramètre intervenant dans les justifications et résultant de
l’interprétation des résultats d’essais,
- une note décrivant les particularités éventuelles (nature compressible des sols, risques
d’instabilité d’ensemble, frottements négatifs, poussées latérales) des justifications en
fonction de la nature des terrains et du projet de fondations.

Un élément ultérieur que l’Entrepreneur devra évaluer attentivement est la situation hydraulique
qui peut influer soit sur les dimensions du dalot (hauteur et largeur), soit sur son placement
planimétrique et sur les interventions éventuelles pour l’aménagement hydraulique du fossé
concerné par le dalot. Les dalots seront munis de raidisseurs (ou goussets) aux pieds et en tête de
chaque pied droit si la hauteur ou la largeur de la cellule est égale ou supérieure à 2 m. Les
bêches en amont et en aval du dalot doivent être structurales (en béton armé). Prévoir un
géotextile sous l’enrochement en amont et en aval du dalot.

L’Entrepreneur devra prédisposer pour chaque dalot un dossier complet des résultats des
investigations géotechniques, de l’analyse hydraulique, notamment l'implantation, ainsi que des
notes de calcul et des plans d’exécution à consigner 45 jours avant le commencement
d’exécution. Les travaux devront être exécutés en saison sèche; si l’Entrepreneur, par son choix,
les exécute pendant l'hivernage, il aura à sa charge toute sujétion afférente.
L’approbation du dossier de béton, des plans d’exécution et des matériaux par l’Ingénieur ne
soustraira pas l’Entrepreneur à sa responsabilité entière en cas de défaillance des dalots qu’il aura
fabriqué.

L’exécution des dalots en béton armé (C 25/30) comportera les opérations suivantes :
- exécution des fouilles et maintien à sec par gravité ou pompage éventuel
- mise en œuvre et compactage du lit de pose
- exécution de l’ouvrage
- exécution du remblai supérieur (si prévu) et du remblai à l’abri des parois verticales du dalot
215

par couche de vingt (20) centimètres compacte à 95 % OPM. Le remblai devra être compacté
avec soin particulier, aussi par l’utilisation de moyens de compactage particuliers, à
proximité des parois verticales du dalot. Le matériel de compactage utilisé et les matériaux
devront être agréés par l’Ingénieur
- construction des têtes.

6.22.4.7. Contrôle et réception

Les tolérances suivantes devront être respectées :


- Implantation plus ou moins 5 cm
Avant tout bétonnage l’Ingénieur procédera à la réception des coffrages et ferraillage.
L’Ingénieur se réserve le droit de faire détruire tout ouvrage qui ne serait pas exécuté dans les
règles de l’art.

6.22.5. TETES DES DALOTS

6.22.5.1. Provenance et spécification des matériaux

Les têtes des dalots seront réalisées en béton armé C25/30 suivant les plans de détail joint.

Ils prévoient normalement d’adopter des murs en aile ou murs de soutènement en béton armé
pour protéger les remblais d’accès. Normalement l’exécution des ouvrages de tête des dalots
s’accompagne de l'aménagement du fossé concerné par l’ouvrage en ce qui concerne le lit ainsi
que la protection du corps de remblai d’accès à l’ouvrage.

6.22.5.2. Exécution

Elle sera conforme aux plans de détails prévus pour chaque dalot.
Il reste, cependant, l'obligation de l’Entrepreneur d'étudier à nouveau chaque ouvrage et son
implantation et en particulier les ouvrages relatifs à l'embouchure et au débouché, en les
réadaptant si nécessaire aux situations existantes.
L’Entrepreneur soumettra à l'approbation de l'Ingénieur les plans définissant le ferraillage de
chaque type de tête. Les bétons seront vibrés et resteront bruts de décoffrage.

Si malgré les précautions prises, les parements après décoffrage ne sont pas parfaitement lisses et
présentent des creux, l’Entrepreneur fera disparaître les défectuosités, à ses frais, par un ragréage
soigné ou un enduit si nécessaire.

6.22.5.3. Contrôle et réception

Les tolérances de réalisation suivantes seront à respecter en tout point par rapport aux plans
d'exécution :
- cinq centimètres (5 cm) en valeur absolue mesurée par rapport au piquetage général ;
- quatre centimètres (4 cm) en valeur relative mesurée entre deux points quelconques ;
- pour le nivellement des dalots, parafouilles, tolérance de cinq millimètres (5 mm).
216

NOTA: Par "tête", il faut comprendre ouvrage de tête amont ou aval, et puisard amont.

6.22.6 — ENROCHEMENTS
Les enrochements seront placés et rangés à la main sur une surface parfaitement dressée. Ils
devront de plus être disposés sur un lit de mortier, de façon à ce que le poids d'un bloc soit
supporté par celui qui se trouve au-dessous et non par les éléments adjacents. Les plus gros
d'entre eux devront tous être en contact; les espaces éventuels comblés par des pierres de taille
inférieure et du mortier de ciment.

6.22.7 – BORDURES EN BETON


Les bordures seront du type préfabriqué ou coulées en place. Elles seront conformes aux plans et
devront respecter les dimensions qui y sont portées. Elles devront répondre aux spécifications,
prescriptions et normes, telles que définies aux présentes Spécifications Techniques et au C.P.C.
6.22.8 – DESCENTE D’EAU
Les descentes d'eau et leurs ouvrages de tête et de pied seront réalisés en béton préfabriqué, aux
dimensions indiquées sur les plans types.

Les descentes d'eau seront réalisées selon les implantations, longueurs et orientations précisées
sur le chantier par l'Ingénieur, sur proposition de l’Entrepreneur. Ces descentes d'eau
intéresseront en particulier les talus de grande longueur en forte déclivité ou à l’intérieur des
virages, les talus de grande hauteur, et les remblais d'accès aux ouvrages d'art.

Les descentes sur le terrain naturel en place seront mises en œuvre après décapage sur une
largeur égale à celle de la descente d'eau et sur une épaisseur variable, de manière à obtenir un
profil en long régulier, épousant au mieux le terrain, sans variations excessives de pente. Les
déblais seront régalés de manière à éviter leur entraînement dans les descentes d'eau.

Les ouvrages de tête et de pied auront une épaisseur de 0,10 mètres, pour les parties en béton
C25/30 dosé à trois cent (350) kilogrammes de ciment par mètre cube.

Après la pose, les descentes d'eau devront être butées latéralement par des apports de terre
végétale parfaitement damée sur une largeur de 0,50 m environ.

La continuité des fils d'eau sera parfaitement assurée par tous les travaux annexes
complémentaires requis. L'acceptation de diverses descentes d'eau sera subordonnée à la
vérification de leur épaisseur, de leur bon fonctionnement, de leur étanchéité et de la continuité
des fils d'eau.
Le revêtement en terre végétale des talus sera lui même fortement damé de part et d’autre des
descentes d’eau sur 0,50 m environ
6.22.9 – PERRES MACONNES
La maçonnerie sera constituée de roches massives agréés par l'Ingénieur, dont la plus petite
dimension est supérieure à 0,15 m. La maçonnerie est prévue pour des ouvrages d'assainissement
217

tels que: murs de tête de certains dalots, petits murs de soutènement, certains réceptacles d'eau
pluviale. Un géotextile sous le perré maçonné est requis.

La pose des perrés en maçonneries sera effectuée conformément aux prescriptions du Fascicule
64 ("Travaux de Maçonnerie") du C.C.T.G.
La forme des blocs devra être aussi régulière que possible, et les dalles et aiguilles ne sont pas
acceptées.

Les blocs devront satisfaire à la condition 1 + g < 4 e dans laquelle :


"1" est la longueur, "g" est la grosseur, "e" est l'épaisseur.

L’épaisseur minimale du perré maçonné sera de 0,30 m. Le lit de pose en béton de propreté
C16/20 aura une épaisseur de 10 centimètres.
La butée en pied de talus est assurée par une bèche de 40 cm de profondeur réalisée avec du
béton C20-25.

La proportion du mortier dans les perrés maçonnés sera de 0,4 m³ par m³.
Le mortier à utiliser est dosé à 450 kg de ciment par m³.
6.22.10 – GABIONS
Les gabions ne pourront être mis en place qu'après notification à l’Entrepreneur de l'acceptation
de la qualité des cages métalliques. Un géotextile sous le gabionnage est requis.
Le gabion reçu à pied œuvre sera au moment de son utilisation, déplié de façon à ce que toutes
ses faces reposent à plat sur le sol. Les quatre faces latérales seront relevées pour former une
caisse dont le couvercle restera ouvert, puis le gabion ainsi posé sur l'emplacement définitif qu'il
devra occuper.
Si ce gabion doit être juxtaposé à d'autres déjà en place, ses faces de contacts avec ces derniers
seront parfaitement appliquées contre les gabions voisins (on utilise à cet effet un maillet de
bois).

Les autres arêtes verticales seront cousues avec du fil de fer galvanisé ; pour les gabions en
contact les uns avec les autres, les coutures des arêtes des gabions en cours de montage se feront
en englobant les arêtes des gabions déjà en place. Les arêtes horizontales des gabions en
contacts, y compris l'arête d'articulation du couvercle du gabion en cours de pose, seront
ligaturées ensemble avant tout commencement de remplissage de ce gabion.

Toutefois, les coutures ou ligatures seront faites en utilisant un fil de fer galvanisé, parfaitement
tendu en effectuant au moins un tour complet de l'arête à ligaturer par longueur de maille de
gabion.

L'utilisation de pinces ou tenailles pour obtenir la tension du fil de ligature est formellement
prohibée, cette tension sera obtenue par traction sur une petite barre de bois ou d'acier sur
laquelle aura été enroulée l'extrémité libre du fil.

Enfin, les gabions seront soigneusement contreventés :


-avant remplissage par la mise en place des tirants verticaux,
218

-pendant le remplissage par la mise en place des tirants horizontaux et des tirants d'angle.
- Un géotextile sous le gabionnage est requis.

6.22.10.1. Remplissage
En cours de remplissage on donnera une forme rigide aux faces verticales libres du treillis en
disposant le long des arêtes verticales non reliées à des gabions en place, des piquets qui auront
pour but d'assurer une tension parfaite des faces libres.
Le remplissage du gabion s'effectuera à la main en rangeant sommairement les pierres les plus
grosses le long des parois des treillis. Des gabions bien parallélépipédiques présentent toutes
garanties de stabilité.

Les dernières rangées de pierres seront disposées de telle sorte que la surface supérieure soit bien
dans le plan des arêtes supérieures des gabions (tolérance admise : + 3 %).

Dans le cas où il y aurait à l'intérieur du gabion une pierre ne présentant pas les qualités requises,
l’Ingénieur sera en droit d'exiger qu'il soit entièrement vidé et regarni de pierres, le tout aux frais
exclusifs de l’Entrepreneur.

Après l’achèvement du remplissage du gabion, les piquets d'angle seront retirés et le couvercle
sera rabattu. Les trois arêtes libres du couvercle seront, à l'aide d'un levier de fer, tordues avec les
arêtes des parois latérales correspondantes. Cette torsion sera faite tous les 20 centimètres et
chaque opération sera faite de façon à ce que les arêtes fassent au moins quatre tours complets
l'une sur l'autre.

La fermeture sera complétée par une couture des trois arêtes supérieures. On se dispensera de
coudre les arêtes libres destinées à être ligaturées avec les gabions à juxtaposer.

Tout déplacement de gabion lesté partiellement ou totalement est à proscrire.

ARTICLE 6.23- LES TERRASSEMENTS ET FOUILLES POUR OUVRAGES DE


DRAINAGE:

6.23.1. Fouilles pour ouvrages


Sont considérées comme "fouilles" tous les déblais exécutés au droit des ouvrages.

La tolérance qui donne lieu à l'application du paragraphe 2 de l'Article 9 du Fascicule 68, titre 1
du C.C.T.G., est égale à dix (10) centimètres.

Tous les fonds de fouilles devront être soumis à l'inspection du Maître d’Œuvre en vue de son
approbation pour la suite des opérations.
219

Le fond des fouilles sera compacté de façon que sa densité sèche atteigne sur trente (30)
centimètres de profondeur au moins quatre-vingt-douze (92) pour cent de l'Optimum Proctor
Modifié.

Les matériaux en provenance des fouilles seront soit laissés sur berges pour être réutilisés au
remblaiement des fouilles, soit mis en dépôt définitif, suivant les indications du Maître d’Œuvre.

Les fouilles seront descendues aux profondeurs requises pour la construction des ouvrages. Les
cotes correspondantes seront indiquées sur les plans d’exécution. L’Entrepreneur veillera à ne
pas perturber le terrain naturel au-dessous de ces cotes.

La profondeur de fouilles pourra être modifiée par le Maître d’Œuvre s'il apparaît que la portance
du sol au niveau prévu est insuffisante pour supporter l'ouvrage.

En cas de dépassement des cotes indiquées ou perturbation du terrain, l'Entrepreneur remblaiera


et compactera le fonds de fouilles selon les instructions du Maître d’Œuvre avant de commencer
toute autre opération. En cas de perturbation du terrain, juste au-dessous de la fondation,
l'Entrepreneur procédera à l'enlèvement des matériaux déplacés, au compactage du fond de
fouilles et au rattrapage du niveau prescrit à l'aide de béton maigre B 16. Ces opérations seront à
la charge du Cocontractant.

L’Entrepreneur évitera toute entrée d'eau dans les fouilles et, en cas d'entrée d'eau, il procédera à
l'évacuation rapide de cette eau. Si, dans ce dernier cas, le terrain d'assise se trouve perturbé,
l'Entrepreneur procédera, à ses frais, à l'excavation des matériaux perturbés et au remplacement
par des matériaux de bonne qualité.

Les matériaux des fouilles impropres à une réutilisation en remblais ou en excès seront mis en
dépôt sur des aires prescrites par le Maître d’Œuvre.

L'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément du Maître d’Œuvre les marques types,


caractéristiques, âge et nombre des matériels qu'il se propose d'utiliser et les dispositions qu'il
compte prendre pour assurer la vidange des fouilles, l'étanchement de leurs parois et le complet
épuisement des eaux souterraines, ainsi que leur évacuation jusqu'aux exutoires où elles pourront
être reçues.
Pour les terrassements des buses, dalots, ouvrages de tête, le blindage éventuel des fouilles est à
la charge de l'Entrepreneur.

6.23.2. Remblais techniques des ouvrages


Les matériaux pour les remblais techniques des ouvrages transversaux ou longitudinaux devront
répondre aux spécifications imposées au chapitre VI pour les matériaux de couche de forme et de
remblais techniques.

Le démarrage des travaux de remblaiement sera soumis dans tous les cas à l'approbation du
Maître d’Œuvre après inspection du site.

6.23.2.1. Réglage des matériaux


220

Le réglage des matériaux devra s'effectuer par bandes parallèles à l'axe longitudinal de l'ouvrage
et par couches horizontales régulières n'excédant pas 0,25 m d'épaisseur. Le remblayage en talus
est interdit.

Dans la zone intérieure des massifs de butée, la circulation des engins à pneus et de tous les
engins lourds de chantier est interdite. Le réglage des matériaux ne pourra être effectué qu'à
l'aide d'engins légers à chenilles adaptés au contexte (dans tous les cas de moins de 10t) ou
manuellement.

La montée des engins de part et d'autre de l'ouvrage se fera de manière symétrique et sur
l'ensemble de leur emprise, simultanément des deux côtés ou alternativement d'un côté puis de
l'autre, de telle sorte qu'à aucun moment la différence de niveau entre les matériaux mis en œuvre
n'excède 0,25m.

L'Entrepreneur prendra les dispositions nécessaires (légères pentes transversales et


éventuellement longitudinales, réalisation et entretien d'ouvrages provisoires de drainage,
fermeture de la plate-forme, etc.) pour éviter toute stagnation d'eaux pluviales, étant entendu que
l'écoulement de ces eaux doit toujours se faire vers l'extérieur.

6.23.2.2. Compactage des matériaux

Le compactage des matériaux devra être effectué par bandes parallèles à l'axe longitudinal de
l'ouvrage ; l'épaisseur des couches à compacter ne devra pas excéder 0,25m.

Dans les zones prescrites par le Maître d’Œuvre, le compactage des matériaux sera effectué au
moyen de petits engins, du type plaques vibrantes, ou rouleaux vibrants de petit format dont la
charge statique par unité de largeur du rouleau vibrant n'excède pas 0,10 k N/cm.

Dans les autres zones, le compactage sera réalisé au moyen de rouleaux à pneus dont la charge
statique par roue n'excède pas 40 kN (limitation aux rouleaux à pneus de la classe P1 du Guide
Technique pour la réalisation des remblais et couches de forme du SETRA) ou au moyen de
rouleaux vibrants dont la charge statique par unité de largeur du cylindre vibrant n'excède pas
0,25kN/cm (limitation aux rouleaux vibrants de la classe V1 de la "Recommandation pour les
Terrassements Routiers").

Toutes les parties de remblais techniques des ouvrages seront méthodiquement compactées :

- la densité sèche des remblais en place devra atteindre au moins quatre-vingt-quinze pour
cent (95%) de la densité sèche à l'Optimum Proctor Modifié (pour 95% des mesures).
Cette disposition est vérifiée par le contrôle intérieur avec au moins trois mesures par
couche. Le contrôle extérieur effectue à son gré et de manière inopinée les essais de
vérification qu’il juge utiles, le cas échéant de façon contradictoire.

- L'Entrepreneur soumettra à l'acceptation du Maître d’Œuvre avant l'exécution des remblais


techniques des ouvrages les conditions de mise en œuvre (épaisseur maximale des couches
élémentaires) et de compactage qu'il se propose d'adopter en fonction notamment de la
221

partie concernée des remblais, des qualités exigées pour celle-ci après compactage, des
matériels utilisés et de la nature et de l'état des matériaux.

ARTICLES 6.24 EXECUTION DES BETONS

6.24.1 DESIGNATION
Les différents bétons sont désignés symboliquement par une ou deux lettres suivies d'un nombre
de trois chiffres.
La première lettre C ou Q indique la classe à laquelle appartient le béton :
- C= béton courant
- Q= béton de qualité
La deuxième lettre indique la destination particulière du béton :
- F= béton pour fondation
- E= béton pour élévation
Le nombre (150, 250, 350 ou 400) indique le poids minimum de ciment exprimé en kilogramme
que doit contenir un mètre cube de ce béton, le volume considéré étant celui après mise en
œuvre.

6.24.2 - CARACTERISTIQUES DES BETONS


Plusieurs catégories de béton seront mises en œuvre par l'ENTREPRENEUR :
- le dosage en ciment sera de 150 kg par m3 pour le béton de propreté ;
- le dosage en ciment sera de 350 kg par m3 pour le béton d'assise et d'enrobage des
buses;
- la résistance nominale sera de 270 bars ;
- le dosage en ciment sera de 350 kg par m3 pour le béton armé des murs de tête,
regards, caniveaux, dalots et ouvrages similaires, la résistance nominale sera de
270 bars.

6.24.3 - ETUDE DE LA COMPOSITION DES BETONS


L'étude de la composition des bétons incombe à l'ENTREPRISE. La composition des bétons
courants C 150 et C 250 sera telle que le volume de granulats moyens et gros se rapproche du
double de celui du sable.
L'ENTREPRISE devra en temps utile présenter à l’INGENIEUR et, après étude, ses propositions
sur la composition des bétons autres que C 150 et C 250 et soumettre à son agrément la quantité
d'eau à incorporer par mètre cube de chacun de ces bétons.
L'ENTREPRISE devra présenter à l’INGENIEUR ses propositions et son étude sur la
composition du béton Q 350 en sable, granulats moyens et gros, et eau, soixante-quinze (75)
jours calendaires au moins avant la date prévue pour leur mise en œuvre. Le délai imparti au
222

MAITRE D'ŒUVRE pour faire connaître son acceptation ou ses observations, conformément à
l'avant-dernier alinéa du paragraphe 8.3.2 du fascicule 65 du C.P.C., est fixé à vingt (20) jours
calendaires.
A cet effet, et avant tout commencement d'exécution des ouvrages en béton, l'ENTREPRENEUR
fera parvenir à l’INGENIEUR les matériaux et l'eau qu'il compte utiliser en quantité suffisante
pour effectuer trente (30) éprouvettes cylindriques d'une hauteur de 32 cm et d'un diamètre de 16
cm. Avec ces matériaux et cette eau, en utilisant les dosages proposés par l'ENTREPRENEUR,
l’INGENIEUR fabriquera les éprouvettes qui permettront de vérifier les résistances à la
compression et à la traction à 7 jours et 28 jours des bétons proposés. Ces essais seront à la
charge de l'ENTREPRENEUR.
6.24.4 — CONSISTANCE
Elle sera mesurée par la méthode du cône d'ABRAMS conformément au mode opératoire de la
norme N.F.P. 18 34.
La consistance des bétons ne devra pas différer de plus de 1 cm pour les bétons fermes
(affaissement compris entre 0 et 5 cm) et de plus de 2 cm pour les bétons plastiques
(affaissement supérieur à 5 cm) de celle obtenue sur les bétons d'étude.
Cette manière de procéder sera obligatoirement suivie à chaque changement des composants
utilisés.
Quelle que soit la composition granulométrique du béton adoptée à la suite des essais préalables,
l'ENTREPRENEUR n'aura droit à aucune indemnité ou plus-value sur son prix de béton.

6.24.5 – ETUDE ET CONTROLE DES BETONS


6.24.5.1 — PRELEVEMENT DES EPROUVETTES
Il sera exécuté sur le chantier avant le démarrage des travaux, un béton témoin pour chaque
"atelier" de bétonnage.
On considère comme atelier de bétonnage un ensemble déterminé de matériels, qu'il soit à poste
fixe ou déplaçable d'un chantier à l'autre, servi par une équipe déterminée.
6.24.5.2 - EPREUVES DE CONTROLE
Le nombre minimal des éprouvettes à prélever et le rythme minimal de prélèvement seront les
suivants pour le béton Q 350 :
- 3 cylindres et 3 prismes par journée de bétonnage avec un minimum de six (6)
cylindres et six prismes par ouvrage;
- essai de consistance du béton frais : 1 cône d'ABRAMS par 2 heures de bétonnage
avec un minimum de 3 essais par ouvrage.

6.24.6 — FABRICATION DES BETONS


La fabrication des bétons devra être mécanique. Le type et la catégorie du matériel de gâchage
que l'ENTREPRENEUR se propose d'utiliser devront être agréés par l’INGENIEUR. Quel que
soit le type de matériel utilisé, le dosage des consultants devra être pondéral. Le stockage des
agrégats près de la centrale à béton devra permettre d'isoler parfaitement chaque type d'agrégats.
223

Lors des opérations de gâchage, l'introduction des constituants se fera dans l'ordre suivant :
• le sable,
• le ciment,
• les granulats concassés.
Le malaxage s'effectuera à sec pendant une minute. L'eau sera introduite aussitôt après, et
l'ensemble gâché pendant une durée normalement prescrite selon le matériel utilisé et qui ne peut
être inférieure à quarante secondes.

6.247 - TRANSPORT DES BETONS


Le choix du mode de transport des bétons, du lieu de fabrication au lieu d'emploi, est laissé à
l'initiative de l'ENTREPRENEUR.
Toutefois, ce dernier devra recevoir l'agrément de l’INGENIEUR quant à la méthode et au
matériel utilisés.
En cas d'utilisation de camions malaxeurs, l'ENTREPRENEUR prendra toutes dispositions pour
assurer la bonne rotation de ses camions, afin d'éviter l'emploi de béton malaxé de plus de 20
minutes d'âge. Chaque camion malaxeur devra disposer d'une citerne à eau et d'un système de
mesure de débit permettant une mesure de la quantité d'eau introduite à 2 % près.
En cas d'utilisation de méthodes de transport moins rationnelles, l'ENTREPRENEUR devra
diminuer au maximum les distances du lieu de fabrication au lieu d'emploi, afin d'éviter tous
risques de ségrégation et de coup de chaleur favorisant une prise prématurée du béton.

6.24.8 - CONDITIONS PREALABLES A TOUT BETONNAGE


Le bétonnage d'un ouvrage ou d'une partie quelconque d'ouvrage ne sera autorisé que lorsque :
- La composition du béton sera approuvée par l’INGENIEUR,
- L'ENTREPRENEUR aura terminé tous les coffrages et disposé toutes les armatures
pour cette partie de l'ouvrage,
- L'ENTREPRENEUR aura approvisionné sur le chantier les quantités de matériaux
nécessaires au travail concerné, ainsi que l'équipement en état de fonctionnement
pour la fabrication, la mise en œuvre, la consolidation et la cure du béton,
- L’INGENIEUR aura vérifié les dimensions, cotes, alignements des coffrages et
armatures mis en place,
- L'ENTREPRENEUR aura obtenu l'approbation de l’INGENIEUR sur son
programme de bétonnage.

6.24.9 - MISE EN PLACE DES BETONS


Avant de mettre en œuvre le béton dans les coffrages, l'ENTREPRENEUR devra s'assurer de la
propreté de ceux-ci.
Les coffrages doivent être arrosés préalablement à la mise en œuvre du béton.
224

Le béton sera déposé dans le coffrage de façon à ce qu'il ne se produise aucune ségrégation, soit
par rebondissement sur les armatures et les coffrages, soit par amoncellement de béton en tas
isolés.
Le béton devra être déposé en couches horizontales les plus minces possibles. L'épaisseur
maximale ne devra pas excéder 30 cm.
La hauteur de chute libre du béton dans les coffrages ne doit pas dépasser 1,50 m.
Après mise en place, le béton sera vibré dans la masse à l'aide d'aiguilles vibrantes d'au moins
3500 pulsations à la minute.
Les vibreurs ne devront être utilisés que pour vibrer et serrer le béton. Il sera interdit de les
utiliser pour faire circuler le béton dans les coffrages.
On devra prendre bien soin de vibrer le béton autour des armatures et puis si nécessaire par
l'intermédiaire des coffrages.
Les vibreurs devront être introduits verticalement dans le béton et retirés lentement. Leur durée
d'emploi doit être adaptée de façon à éviter des remontées locales de mortier.
La vibration des bétons devra s'effectuer en profondeur afin d'assurer une bonne liaison entre
deux couches superposées de béton frais. Cependant, il faudra se limiter à la profondeur atteinte
par le vibreur, lorsqu'il s'enfonce sous son propre poids.
Les points d'application des vibreurs ne devront pas être distants de plus de deux fois le rayon
d'action des vibreurs.
L'ENTREPRENEUR devra disposer d'un nombre suffisant de vibreurs et prévoir au moins deux
vibreurs de rechange.

6.24.10 - CURE DU BETON


L'ENTREPRENEUR veillera particulièrement à maintenir le béton fraîchement mis en place
dans des conditions d'humidité et de température favorables à l'hydratation du ciment et au
durcissement du béton.
La cure pourra être assurée soit par arrosage au jet d'eau très fin, soit par protection à
l'aide de couvertures imbibées d'eau, soit par feuille plastique, soit par application de produits de
cure.
La cure s'échelonnera sur au moins 4 jours consécutifs pour les ciments normaux et sur 3 jours
consécutifs pour les ciments à haute résistance initiale.

6.24.11 - CORRECTION DES SURFACES


Le décoffrage ne sera admis que 48 heures après sa mise en œuvre pour les parois verticales, et 7
jours pour les autres éléments, après s'être assuré de l'obtention de résistances suffisantes.
Toutes les reprises de bétonnage devront être effectuées 24 heures après ce décoffrage.
Tous les parements seront conservés bruts de décoffrage. Les parements vus seront parfaitement
réguliers et de teinte uniforme, et aucun nid de caillou ne devra être apparent.
225

La dalle et les trottoirs des ouvrages seront, lors du bétonnage constamment vérifiés à la cerce et
à la règle, ou tout autre procédé agréé par l’INGENIEUR. La face supérieure des trottoirs sera
lissée avec le vibreur, afin d'obtenir une surface unie et parfaitement réglée, ne présentant aucune
irrégularité de plus de 5 millimètres de profondeur, ni défaut d'aspect. Ces finitions devront être
obtenues au cours du bétonnage et sur le béton lui-même. Il ne sera pas toléré d'apport de mortier
pour rattraper les défauts.
Toute correction à apporter aux surfaces sera à la charge de l'ENTREPRENEUR.
6.24.12 - CONTROLE DES BETONS
6.24.12.1 - CONTROLE DES BETONS DURANT LA FABRICATION
Dans les conditions de chantier, avec le matériel approprié et en présence de l’INGENIEUR, le
l'ENTREPRENEUR confectionnera des éprouvettes du béton de convenance.
Avec ces bétons témoins, l’INGENIEUR fera confectionner 40 éprouvettes cylindriques en vue
d'essais à 7 et 28 jours. Les éprouvettes seront conservées dans les conditions définies à la norme
N.F.P. 18 305 reproduite au fascicule 26 du C.P.C.
La fourniture des matériaux nécessaires et la réalisation des essais seront à la charge de
l'ENTREPRENEUR.
L'agrément sera donné par l’INGENIEUR si la résistance nominale à 28 jours, telle que définie
au paragraphe 6.22.2 de l'article 6.22, est au moins égale à la résistance correspondante exigée.
Toutefois, les travaux ne pourront démarrer qu'après approbation de l’INGENIEUR, si la
résistance nominale à 7 jours est au moins égale aux 8/10 èmes de la résistance exigée à 28
jours. Dans le cas contraire, il conviendra d'attendre les résultats à 28 jours. Si les essais à 28
jours ne donnent pas les résistances prescrites, l'ENTREPRENEUR devra exécuter, à ses frais,
un nouveau béton témoin, après avoir apporté les améliorations indispensables.
6.24.12.2 - CONTROLE DES BETONS DURANT LA MISE EN PLACE
Les prélèvements seront faits par l'entrepreneur pendant le bétonnage dans le cadre du plan
assurance qualité.
Ces contrôles porteront sur des échantillons frais prélevés sur l'ouvrage après mise en œuvre.
Il sera prélevé sur chacun des ouvrages mis en œuvre le béton nécessaire pour confectionner six
éprouvettes cylindriques pour chaque 20 m3 de béton d'un certain type. Ces éprouvettes seront
testées à la compression et à la traction à 7, 28 et 90 jours. Les résultats devront être égaux ou
supérieurs aux valeurs déterminées en 6.22.2 et 6.22.12.1. La conservation des éprouvettes sera
faite conformément à la norme N.F.P. 18 305.
Pendant l'exécution de l'ouvrage, l’INGENIEUR se réserve le droit de faire des essais en vue de
confirmer les résultats de l'ENTREPRENEUR.
Les frais correspondants à la fourniture des matériaux seront à la charge de l'ENTREPRENEUR
ARTICLE 6.25— BADIGEONNAGE
Les parements non vus des ouvrages terminés seront ragréés partout où des nids de cailloux
seront visibles, puis seront badigeonnés de 3 couches d'un des produits suivants :
- goudron désacidifié,
226

- bitume à chaud,
- émulsion non acide de bitume de pH supérieur à 6.

ARTICLE 6.26 - CONTROLE DE RESISTANCE DES BETONS

S'il s'avère que la résistance d'un béton à 28 jours, déterminée lors des épreuves de contrôle, est
inférieure à la résistance exigée, la partie d'ouvrage concernée sera démolie et reconstruite aux
frais et risques de l'ENTREPRENEUR.

ARTICLE 6.27 — ARMATURES


Les armatures seront façonnées à froid aux dimensions strictement conformes aux plans
d'exécution. Les soudures ne seront acceptées que si elles sont indiquées sur les plans. Le
recouvrement entre armatures devra être au minimum de 30 fois le diamètre de l'armature, sauf
indication contraire portée sur les plans.
Les armatures seront disposées dans les coffrages exactement aux emplacements prévus sur
plans. Elles seront arrimées ou fixées par ligatures. Des cales en béton en nombre suffisant seront
placées et permettront le respect des bétons de recouvrement.
Les aciers de ligatures, d'écartement et de fixation des armatures sont inclus dans les prix
unitaires d'armature.
Il ne sera pas versé d'indemnité à l'ENTREPRENEUR pour tous les aciers ou autres matériaux
utilisés dans l'arrimage et la fixation ni pour les chutes et les recouvrements non indiqués sur les
plans.
227

PARTIE E- TRAVAUX D’OUVRAGE HYDRAULIQUES

ARTICLE 6.28 - ETUDES D’EXECUTION

6.28.1. Consistance des études d’exécution

Les études d’exécution comportent :

- Le programme des études d’exécution


- Les notes de calculs justifiant la stabilité et la résistance pendant les différentes phases
de la construction et en service.
- Les plans d’ensemble et de détails nécessaires à l’exécution
- Les notices et programmes techniques (programme de bétonnage, etc...)
- Les plans et les notes de calcul justificatives des ouvrages
- Les études préparatoires aux épreuves des ouvrages
- La fourniture du dossier d’ouvrage conforme à l’exécution.

6.28.2. Programme des études d’exécution

6.28.2.1 - Les études d’exécution des ouvrages seront scindées en général en cinq (5) phases.

A- 1ère phase : Programme prévisionnel et coordination

L’Entrepreneur devra soumettre à l’acceptation de l’Ingénieur un programme d’exécution


comprenant notamment :

a/ La liste prévisionnelle des notes de calculs.


b/ La liste prévisionnelle des plans.
c/ Les propositions techniques éventuellement nécessaires pour compléter les indications des
documents contractuels du marché.
d/ La liste des méthodes de calcul qu’il est prévu d’utiliser.
e/ La liste des hypothèses de calcul que l’Entrepreneur aura retenues en complément de celle
indiquées au marché, en indiquant ou en rappelant la valeur des différents paramètres ou
coefficients retenus, par exemple :

- Caractéristiques mécaniques des matériaux.


- Coefficients de poussée des terres.
- Masses spécifiques des terres et des différents matériaux.

f/ La présentation des différents programmes informatiques utilisés.


g/ Le calendrier détaillé de réalisation des études d’exécution, en isolant les phases d’études
définies ci-après.

L’ensemble des points ci-dessus sera discuté au cours d’une réunion préliminaire de coordination
qui permettra à l’Entrepreneur de commencer l’élaboration des notes de calculs et plans
d’exécution.

B - 2ème phase : Stabilité d’ensemble par module de tablier indépendant


- Etude de la flexion longitudinale du tablier
- Plan de coffrage définissant l’ouvrage
228

- Cinématique de construction
- Etude des ouvrages provisoires pour l’exécution du tablier et des fondations
- Note de stabilité générale
- Note de calcul des fondations en construction et en service
- Plan de coffrage des fondations.

C - 3ème phase : Fondations

- Note de calcul et plans d’armatures des fondations.

D - 4ème phase : Appuis (Piédroit)

- Etudes des ouvrages provisoires autres que ceux cités ci-dessus


- Note de calculs des appuis
- Plan de coffrage des appuis
- Plan d’armatures des appuis
- Note de calculs et plans de détails des appareils d’appuis.
E - 5ème phase : Tabliers (Traverses)

- Note de calcul détaillé du tablier


- Plans de coffrage du tablier (poutres, hourdis et entretoises)
- Plans de ferraillage (poutres, hourdis et entretoises).

6.28.2.2 - Modalités de remise des documents.

Les documents constituant l’étude d’exécution seront remis à l’Administration par groupe
formant des parties d’études homogènes et contenant tous les éléments nécessaires à leur
vérification.

6.28.3 - Calculs justificatifs des structures

* Charges à prendre en compte dans les calculs

L’ouvrage à réaliser est rangé en première classe. Il est soumis aux surcharges civiles
réglementaires du fascicule 61- titre II.
Il est susceptible d’être emprunté par les convois militaires MC120.

* Engins de chantier

En cas d’emploi d’engin dont l’effet sur certaines parties d’ouvrage, compte tenu d’un
coefficient de majoration dynamique de 1.5 serait supérieur à l’effet le plus défavorable des
charges d’exploitation précisées précédemment, l’Entrepreneur devra fournir une justification et
les renforcements d’ouvrages seront à sa charge.

Les engins de chantier seront réputés circuler sans croisement sur une bande de largeur droite
égale à 6 m centrée sur l’ouvrage. Leurs intervalles seront tels que les efforts engendrés ne
dépasseront pas les surcharges civiles.

* Règlements et modalités de prise en compte des charges


L’Entrepreneur devra se conformer aux prescriptions des textes suivants :
229

- Titre II du fascicule 61 du C.C.T.G. : « programme de charges et épreuves des ponts-routes »


(circulaire n°71-155 du 29 Décembre 1971) y compris l’instruction du Directeur des Routes sur
les mesures transitoires à observer pour l’application du nouveau titre II du fascicule 61
(circulaire n°71-156).

- L’instruction provisoire du 13 Décembre 1971 sur les directives communes relatives aux
calculs des constructions.
- Le fascicule n°62 du C.C.T.G titre 1er, Section I « règles techniques de conception et de calcul
des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode aux états limites » (règles BAEL
91).
- Le Fascicule n° 62 - Titre I - Section II : Règles techniques de conception et de calcul des
ouvrages et constructions en béton précontraint suivant la méthode des états limites - BPEL 91
révisé 99 ;
- Le fascicule n°62 - titre V : Règles techniques de conception et de calcul des fondations des
ouvrages de génie civil.
- Le titre V du fascicule 61 du C.P.C ainsi que les circulaires n°78-33 et 79-115.

* Normes et règlements de calculs

L’Entrepreneur devra se conformer aux indications données dans les dossiers pilotes du SETRA
(et leurs mises à jour), à savoir :

- BPEL91
- PP 73
- Bulletin Technique n°4 sur les appareils d’appui
- Environnement des appareils d’Appui
- Recommandations relatives aux équipements latéraux des tabliers (glissières et barrières de
sécurité, garde-corps, corniches, etc...).
- Recommandation relatives au drainage du tablier.
- Dalles de transition des ponts routes « Technique et Réalisation ».

* Hypothèses de calculs :

- Poids propre : variation + 3%


- Revêtement de chaussée : variation + 40 % - 20 % sur le béton bitumineux
- Autres équipements : L’Entreprise devra tenir compte des transformations ultérieures
que les équipements sont susceptibles de supporter et qui sont éventuellement décrites
aux Spécifications Techniques.
- Vérinage du tablier : Les équipements des têtes de piles et le ferraillage des tabliers
devront permettre le vérinage et le calage de sécurité nécessaires au changement des appareils
d’appui hors circulation ou sous trafic léger.
- Fissuration du béton: L’Entrepreneur proposera à l’agrément de l’Ingénieur les
dispositions à prendre pour limiter la fissuration du béton, les calculs seront conduits en tenant
compte d’une fissuration au moins préjudiciable.

* Notes de calculs automatiques

a - Notes de calculs remises à l’entrepreneur : Néant.

b- Notes de calcul imposées à l’entrepreneur : Néant


230

c- Calculs automatiques produits par l’Entrepreneur : Au cas où l’Entrepreneur ferait établir, par
des moyens de calcul qui lui incombent, il joindra une notice indiquant de façon complète les
hypothèses de base des calculs, leur processus, les formules employées et les notations.

Les « sorties » de tout programme de calcul utilisé devront être suffisamment nombreuses et
comporter, outres les données particulières du calcul, assez de résultats intermédiaires pour que
les options tant techniques que logiques, soient mises en évidence et que les fractions du calcul,
comprises entre deux options consécutives, puissent être isolées en vue d’une éventuelle
vérification. Sur demande de l’Administration, l’Entrepreneur lui fournira tout autre résultat
intermédiaire de calcul qu’il estimerait utiles ; au cas où la note de calcul automatique serait très
volumineuse, l’Entrepreneur fournira un extrait faisant apparaître les résultats déterminants du
dimensionnement proposé.

L’Ingénieur pourra faire compléter manuellement toute note de calcul automatique incomplète.

Sur toute demande de l’Ingénieur, l’Entrepreneur devra lui fournir de nouvelles notes de calcul,
obtenues par le même programme, à partir d’autres données particulières fixées par
l’Administration. Si ces nouvelles notes de calcul faisaient paraître que les notes initiales sont
acceptables, les frais nouveaux seront à la charge de l’Administration, dans le cas contraire ceux-
ci seront à la charge de l’Entrepreneur.

II.1.4 - Dessins d’Exécution

* Dispositions générales

Chaque plan devra porter l’indication de la localisation de la partie de l’ouvrage concernée, au


besoin à l’aide d’un croquis à petite échelle sur lequel cette partie sera repérée. Ce croquis devra
se trouver soit à l’intérieur du cartouche, soit à proximité immédiate de celui-ci.

Les dessins devront indiquer le phasage de la construction et les opérations successives


nécessaires à l’exécution d’une pièce ou d’un ensemble.
Toutes les inscriptions et toutes les côtes devront être portées sur les plans à l’aide de caractères
dont les minuscules auront une hauteur minimum de 3 mm.

* Dessins de coffrage

L’ouvrage sera défini sur un plan d’ensemble précisant notamment :

- Les éléments géométriques et topographiques des voies concernées.


- L’environnement des ouvrages
- Les équipements
- Les dispositions techniques particulières provisoires ou définitives (blindages,
protection, etc.).

Les dessins détaillés d’exécution, concernant chaque partie de l’ouvrage, préciseront notamment
:

- Les reprises de bétonnage


- La distribution des joints de coffrage
- Les chanfreins éventuellement prévus aux angles aigus et droits
- La position et les détails des bossages des appareils d’appui
- Dans le cas d’emploi d’éléments préfabriqués, leurs assemblages et les procédés
adoptés pour leurs mises en place.
231

- Les tolérances des parties coulées sur chantier


- Les tolérances concernant la mise en place des éléments préfabriqués.
- Les réservations à prévoir.

* Dessins d’armatures

Les dessins d’exécution concernant les armatures devront préciser notamment :

- Les diamètres, le type, la classe ou la nuance des armatures ainsi que leur nature.
- Les diamètres des mandrins de cintrage (donnée type).
- Le recouvrement des armatures.
- Les armatures laissées en attente au droit des reprises de bétonnage.
- Les dispositifs assurant le positionnement prévu des armatures.
- Les réservations dans le béton.

Les armatures seront dessinées avec leurs mandrins de cintrage à l’échelle.

Dans le cas d’un hourdis ou d’une dalle, il ne sera pas présenté plus d’une nappe d’armatures de
même direction sur une même vue en plan.

Les parties où le ferraillage est dense, seront représentées par des détails côtés à grande échelle
comportant outre les armatures passives, les câbles de précontraint, les cheminées de bétonnage
et les cheminées de vibration. Ces détails devront permettre, par simple inspection visuelle de
justifier :

- La possibilité géométrique de disposer les armatures dans leur agencement prévu.


- La possibilité d’effectuer correctement la mise en place du béton compte tenue de la
grosseur de son granulat et des moyens de vibration.

Chaque dessin d’armature sera accompagné d’un ou de plusieurs tableaux récapitulatifs des
armatures utilisées (ou nomenclatures).
Chaque tableau devra indiquer pour chaque armature :

- Le numéro de repérage
- Le diamètre.
- Le nombre d’armatures semblables.
- La longueur développée (longueur à couper).
- Le croquis côté de tracé géométrique.
- L’indication éventuelle du lit (inférieur, supérieur, 1er, 2ème, etc.).
- Le diamètre des mandrins de cintrage (cependant cette indication peut faire l’objet d’un
tableau séparé).

De plus, il indiquera également :


- Le poids total par diamètre
- Le poids total des armatures prévues à l’ensemble du plan.

L’indication « longueur variable », tant dans la longueur développée que dans le croquis côté du
tracé géométrique, ne sera qu’à la condition d’indiquer les longueurs extrêmes (minimale et
maximale).

Des armatures de même diamètre forme et de même longueur, mais situées dans des parties
différentes de l’ouvrage devront porter des numéros de repérage différents.

* Métrés
232

Tous les plans (coffrage ou ferraillage) devront porter les tableaux de métrés suivant la
décomposition de prix du bordereau de prix unitaire.

Des métrés récapitulatifs par parties d’ouvrage seront établis à la demande de l’Administration.

6.28.5 - Notice et programmes techniques

L’Entrepreneur devra fournir notamment suivant l’option retenue :


- Le programme de bétonnage.
- Le système de coffrage du tablier, ses dispositions d’appui et son mode de déplacement.

6.28.6 - Ouvrages provisoires

Les ouvrages provisoires nécessaires pour l’exécution des ouvrages, objet du présent dossier
d’appel d’offres, qui sont à la charge de l’Entrepreneur feront l’objet d’une étude à part.

L’étude doit préciser :


- Les ouvrages nécessaires pour l’étaiement et le coffrage du tablier.
- Les ouvrages nécessaires pour mettre en place les poutres préfabriquées
- Les ouvrages nécessaires pour l’exécution des fouilles

6.28.7 - Etudes préparatoires aux épreuves d’ouvrages

Les ouvrages subiront les épreuves par poids mort définies à l’article 21.2 du titre II du Fascicule
n°61 du C.C.T.G.

Le programme détaillé des épreuves sera arrêté par l’Administration sur proposition de
l’Entrepreneur. Cette proposition sera faite sous forme d’un projet et de procès-verbal qui tiendra
compte des caractéristiques exactes des véhicules dont l’utilisation est prévue.

Au moment des épreuves, l’âge des bétons sera au moins égal à 90 jours.

L’Entrepreneur devra établir à ses frais et présenter à l’Ingénieur, avant les épreuves, une note de
calculs des flèches et des sollicitations que sera susceptible de prendre, au milieu des portées, à
chaque phase principale des essais, l’ouvrage chargé dans les conditions définies au programme.
Un plan devra expliciter clairement la nature et la position de chacun des véhicules.

Toutes les parties de tabliers indépendantes seront soumises aux épreuves.

ARTICLE 6.29 - FOUILLES

Sont considérés comme fouilles, les déblais exécutés à un niveau inférieur à celui:

- Des plates-formes exécutées préalablement aux appuis


- Du terrain naturel
- La tolérance qui donne lieu à l’application du paragraphe 2 de l’Article 9 du fascicule
68 du C.C.T.G est égale à plus ou moins dix (10) centimètres.
- Le fond des fouilles sera, si le Maître d’œuvre le juge utile, compacté.
- Les matériaux en provenance des fouilles, s’ils sont reconnus de qualité suffisante,
seront mis en dépôt provisoire pour être éventuellement réutilisés au remblaiement des fouilles.
233

- Avant tout coulage du béton de fondation, les fonds de fouilles seront réceptionnés par
le Maître d’Ouvrage.

ARTICLE 6.30 - MORTIER

Les mortiers seront dosés à 450Kg de ciment par mètre cube de sable sec 0/2.5 mm.
Lorsque l’épaisseur du mortier à mettre en œuvre excédera vingt cinq (25) millimètres, on
utilisera un micro-béton dosé à 400Kg de ciment dont la composition sera soumise au préalable à
l’agrément de l’Ingénieur.

ARTICLE 6.31 - COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS


6.31.1 Désignation

Les différents bétons sont désignés symboliquement par les appellations C150,C250, Q350.

6.31.2 - Destination et résistance

Le tableau ci-après donne l’appellation, la destination, le dosage du liant, la résistance exigée à la


compression et la résistance exigée à la traction de chacun des bétons.

DESIGNATION RESISTANCE CARACTERISTIQUE EN


ET CLASSES DES LIANTS DESTINATION MEGA PASCALS
BETONS
Natu Do A Compression Traction
re sage ge en Fcj Ftj
jour
C150 CPA 150 *Béton de propreté
CEM I Kg/m3 * Béton maigre
32,5N

Q 350 CPA CEM I 350 kg/m3 Toutes les parties du dalots 28 25 2,1
42,5N

M 450 450 * Mortier de pose et de


kg/m3 calage des bordures et des
corniches

N.B : Les bétons Q350 correspondent aux classes de résistance B25 définies en annexé 24.1 du
fascicule n° 65 du C.C.T.G

• Ciment CPA CEM I 42,5 ES au sens de la norme XP P15-319

6.31.3 - Composition

L’étude de la composition des bétons incombe à l’Entrepreneur. Elle doit être établie avec les
matériaux qu’il envisage d’utiliser.
234

La composition des bétons C 150 sera telle que le volume de granulats moyens et gros soit
double de celui du sable.
Dans le cadre d’application du paragraphe 3 de l’article 8 du Fascicule 65 du Cahier des Clauses
Techniques Générales et du paragraphe 2 du Chapitre 6 de la Directive Provisoire :

- L’Entrepreneur devra présenter au Maître d’œuvres ses observations sur la composition des
bétons C150 et soumettre à son agrément les volumes d’eau à incorporer par mètre cube de ces
bétons en temps utile pour respecter le délai d’exécution contractuel et au maximum dans un
délai de vingt-cinq (25) jours ouvrables à compter de la date de démarrage des travaux.

- Les délais visés au paragraphe 32 de l’article 8 du fascicule 65 du Cahier des Clauses


Techniques Générales sont respectivement de quarante (40) jours ouvrables pour l’Entrepreneur
et huit (8) jours pour le Maître d’œuvre.

6.31.4 Consistance

La consistance des bétons frais Q350 et les limites admissibles pour les affaissements mesurés au
cône ASTM seront fixées d’après les études de laboratoire.

ARTICLE 6.32 - FABRICATION ET TRANSPORT DES BETONS

6.32.1 - Fabrication sur le chantier

Le béton sera fabriqué par une centrale unique, de capacité suffisante. Cette installation sera
implantée en un point permettant d’alimenter l’ouvrage sans difficulté. Le terrain choisi devra
avoir une superficie suffisante pour recevoir la totalité des installations (centrale et stockage) et
assurer des circulations rationnelles.

Le béton d’un ouvrage donné proviendra d’une seule centrale.

6.32.2 - Fabrication par centrale de béton prêt à l’emploi

La fourniture des bétons par une centrale de béton prêt à l’emploi ne pourra être admise que si la
centrale proposée par l’Entrepreneur au Maître d’œuvre délégué a reçu au préalable l’agrément
du Maitre d’ouvrage délégué.

- La continuité dans l’approvisionnement des matériaux entrant dans la fabrication du


béton devra être assurée dans les mêmes conditions que celle décrites pour une centrale de
chantier :
- La fourniture de béton prêt à l’emploi devra, pendant toute la durée du chantier, être
assurée par la même centrale. La centrale de secours doit être prévue à l’origine des travaux et
sera soumise aux mêmes contraintes.

6.32.3 - Appareils de fabrication

Les appareils de fabrication mécanique des bétons, en usine ou sur chantier, seront proposés au
Maître d’œuvre pour agrément dans un délai maximal de quinze (15) jours à compter du
démarrage des travaux, ils devront répondre aux spécifications suivantes :
235

- les dosages pondéraux respectifs du ciment et des granulats seront réalisés par
deux chaînes de mesures distinctes ;
- les dosages respectifs de l’eau et des adjuvants éventuels pourront être pondéraux ou
volumétriques. Dans ce cas, l’eau et les adjuvants seront mesurés par débitmètres de précision
distincte ;
- les cycles de dosage des constituants devront être entièrement automatique et fonctionner après
déclenchement, sans intervention du conducteur de centrale, selon un programme mémorisé à
l’avance ;
- le skip de chargement sera muni d’un vibreur ;
- le mélange sera effectué par un malaxeur à axe vertical. Sa capacité utile minimum devra être
calculée en fonction de la plus forte cadence de bétonnage du chantier et du temps minimum de
malaxage nécessaire pour obtenir un mélange homogène de constituants du béton. Cette capacité
ne sera pas inférieure à 500 litres de béton mis en œuvre. Le circuit d’alimentation des moteurs
sera muni d’un shunt permettant au Maître d’Ouvrage de placer un wattmètre différentiel ;
- les moyens de stockage de granulats à la centrale devront permettre d’utiliser au minimum 4
classes granulaires différentes et interdire toute possibilité de mélange entre elles;
- la vidange des silos par aéro-glissière est interdite;
- un certificat de vérification des bascules sera exigé avant le démarrage des travaux.

Lorsque les appareils de fabrication des bétons seront placés à plus de 3 mètres de hauteur par
rapport au fond des engins de transport, il sera prévu une trémie de stockage du béton frais avec
vidage totale instantanée.
Les constituants du béton seront introduits dans l’appareil de fabrication mécanique dans l’ordre
suivant :
- granulats moyens et gros
- ciment
- sable
- eau.
L’Entrepreneur ne pourra procéder différemment que s’il est démontré qu’il en résulte une
meilleure homogénéité des composants du béton, dans tous les cas, la fabrication des gâchées
sèches en vue d’une addition ultérieure d’eau est interdite.

La durée de malaxage sera fixée lors des essais de convenance d’après les indications du
wattmètre différentiel ou des résultats d’analyse de béton frais. Elle devra permettre une
homogénéité complète du mélange des constituants. Elle ne sera pas inférieure à 1 minute 30.

6.32.4 - Transport

Dans les cas où les bétons destinés à certains ouvrages ne seraient pas fabriqués sur le chantier
de mise en œuvre de ces ouvrages, il sera fait application des articles 11.4 à 11.6 du fascicule 65
du C.C.T.G.
236

L’Entrepreneur devra établir une liaison par téléphone ou tout autre moyen agréé par le Maître
d’Ouvrage entre les ateliers de la fabrication du béton et les chantiers de bétonnage. Le délai
maximal compris entre la fabrication du béton et la mise en place dans les coffrages, à définir
selon la température maximale extérieure et les moyens de déchargement du béton depuis les
camions jusque dans les coffrages, sera également soumis à l’agrément du Maître d’œuvre.
Celui-ci pourra subordonner son agrément à l’obtention des résultats d’une épreuve qui sera
entièrement à la charge de l’Entrepreneur. Dans tous les cas, la fabrication de gâchées sèches en
vue d’une addition d’eau ultérieur est interdite.

Dans le cas de fourniture de béton par une centrale de béton prêt à l’emploi, le mode de transport
devra être conforme aux clauses de l’agrément de la centrale. La durée de transport devra être
compatible avec la règle de délai maximal entre fabrication et mise en œuvre déjà énoncée.

L’emploi des transporteurs pneumatiques est interdit.


Les pompes à béton à pistons pourront être utilisées après agrément du Maître d’Ouvrage.
Cet agrément ne pourra être accordé qu’après :

- une étude particulière de la composition des bétons


- des essais probants
- une proposition des dispositions particulières de mise en œuvre résultant de l’utilisation
de pompes à béton.

ARTICLE 6.33 - MISE EN PLACE ET DURCISSEMENT DES BETONS

6.33.1 - Mise en place des bétons

La mise en place des bétons C150 sera parachevée par damage.


L’épaisseur minimale du béton de propreté est fixée à dix (10) cm.

6.33.2 - Programme de bétonnage

Les programmes de bétonnage des bétons Q350 et Q400 seront soumis à l’agrément du Maître
d’œuvre.

Chaque phase de bétonnage devra être effectuée sans interruption ni reprise de bétonnage (autre
que celles prévues sur les plans).
Sur les surfaces de reprise, il est formellement interdit de couler des galettes de bétons servant au
calage des coffrages.
.
En aucun cas, il ne sera autorisé une hauteur de chute supérieure à 2 m, hauteur de goulotte
comprise.
237

6.33.3 - Vibration du béton

1- Vibration interne :

Il ne sera agréé que des vibrateurs à fréquence élevée, supérieure à douze mille (12.000) cycles
par minute.

Les bétons Q350 seront pervibrés dans la masse.

L’Entreprise devra constamment posséder un nombre de pervibrateurs suffisant, en


fonctionnement, pour assurer un serrage régulier et total à la cadence de bétonnage. Elle devra
avoir sur chantier un assortiment de diamètre de 25 mm à 100 mm, permettant la pervibration
dans toutes les conditions de mise en œuvre.

Le groupe compresseur aura une capacité suffisante pour alimenter sans difficulté la totalité des
engins pneumatiques.
L’Entreprise devra, enfin, maintenir en secours sur un chantier un groupe compresseur et un jeu
de 3 pervibrations de 35 mm, 50 mm et 80 mm.

La pervibration sera assurée par un personnel compétent et le Maître d’œuvre pourra récuser tout
ouvrier qui effectuerait cette opération dans de mauvaises conditions.
2- Vibrations superficielles :

La finition des dalles sera effectuée par vibration superficielle.

6.33.4 - Bétonnage par temps froid (SANS OBJET)


6.33.5 - Bétonnage par temps chaud

La protection des bétons courants, sera assurée par humidification. La cure des bétons Q350, sera
assurée par humidification puis par enduit temporaire imperméable. Le Maître d’œuvre arrêtera
sur proposition de l’Entrepreneur, le temps de protection par humidification.

Si, durant la période protection, le film protecteur est endommagé pour une raison quelconque,
l’Entrepreneur devrait recouvrir à ses frais la zone en cause par un nouveau traitement complet.

ARTICLE 6.34 - CURE DES BETONS

La cure de tous les bétons sera conforme aux prescriptions du paragraphe 3 de l’article 36 du
fascicule 65 du C.C.T.G. qui sont complétées comme suit :

- les procédés de cure et les produits de cure en cas de cure par enduit temporaire, seront
soumis à l’agrément du Maître d’Ouvrage ;
- le béton du tablier sera tenu à l’abri de la pluie jusqu’au début de la cure.
238

ARTICLE 6.35 - FONDATIONS PAR PIEUX EXÉCUTES EN PLACE (SANS OBJET)


ARTICLE 6.36 - PAROIS DES MOULES (COFFRAGES)

6.36.1 - Domaine d’emploi

1/ Les parements vus seront réalisés au moyen de coffrages pour parements fins définis au
paragraphe 2.2 de l’article 32 du fascicule 65 du C.C.T.G.

2/ Les parements cachés de tous les ouvrages seront réalisés s’ils sont coffrés, au moyen de
coffrages ordinaires définis au paragraphe 2.1 de l’article 32 du fascicule 65 du C.C.T.G.

6.36.2 - Coffrages pour parements fins

1/ Les coffrages pour parements fins seront constitués de panneaux identiques ayant le même
nombre d’emploi antérieurs ; les bois seront de même épaisseur, sans nœud, leurs fibres seront
parallèles ou bien ils devront être pourvus d’un revêtement plastique ou de peinture soumis
préalablement à agrément du Maître d’œuvre.

2/ Les joints éventuels de coffrages des palées, des piles et des parties visibles des culées seront
horizontaux, continus, rectilignes et régulièrement appareillés. Le dessin de leur appareillage sera
soumis à l’approbation du Maître d’œuvre.
3/ Les coffrages pour parements fins ne devront comporter aucun dispositif de fixation non
prévus sur les dessins d’exécution qui pourront prévoir des trous régulièrement espacés.

ARTICLE 6.37 - ECHAFAUDAGE, CINTRES ET OUVRAGES PROVISOIRES

Les échafaudages de cintres ne devront pas subir des déformations pouvant entraîner des
désordres dans le béton déjà mis en place.
Les plans et calculs de résistance et de déformation des échafaudages provisoires devront être
soumis à l’examen de l’Ingénieur. L’Entrepreneur restera cependant entièrement responsable des
dispositions adoptées pour ces ouvrages et de leur robustesse.

Ceux-ci devront être établis compte tenu des efforts développés lors des différentes phases
d’exécution.

ARTICLE 6.38 - TRAITEMENT DES PAREMENTS - TOLERANCE SUR LES


DIMENSIONS ET LE TRACE DES OUVRAGES

6.38.1 - Parements fins bruts de décoffrage

a/ Ces parements ne devront présenter aucun des défauts énumérés ci-après : arrêtes mal dressées
ou épaufrées, empreintes de panneaux de coffrage, traces de laitance dues à des déformations de
coffrage, fissures, bulles d’air apparentes, reprises visibles de bétonnage, etc. Ils devront être de
239

teinte uniforme. Aucun nid de cailloux ne devra être apparent et tout ragréage est strictement
interdit.
b/ Trous : la quantité et l’importance des trous (bulles, ...) réparties sur les parements fins,
devront permettre de classer ce parement en catégorie un (1) ou deux (2) de l’échelle par
photographies dans l’annexe 2 du rapport n° 24 du Comité International du Bâtiment (C.I.B).
c/ Variation des teintes : les teintes des parements fins devront être uniformes et se situer dans les
catégories 1 à 4 de l’échelle définie par photographies dans l’annexe 3 du rapport n°24 du C.I.B.
(Comité International du Bâtiment).

La différence des catégories des teintes dans l’échelle précitée devra être au maximum:
- de un (1) pour des surfaces voisines.
- de deux (2) pour des surfaces éloignées.

Deux surfaces séparées par une arête vive seront considérées comme éloignées.
En cas de différence de teintes inadmissible, les parements défectueux seront, au frais de
l’Entrepreneur, peints après nettoyage et dégraissage par lessivage.

Des essais préalables de teinte seront effectués sur des panneaux de dimensions convenables et
du même béton que celui à peindre ; le produit utilisé et la teinte seront choisis par le Maître
d’Ouvrage après essais.
La peinture sera appliquée en trois couches.
L’uniformité de la teinte des parements d’un même ouvrage devra être réalisée lors de la
réception définitive.

6.38.2 - Parements cachés badigeonnés

Les parements non vus, l’ouvrage terminé, seront ragréés partout où des nids de cailloux seront
visibles et notamment aux reprises de bétonnage puis seront badigeonnés de deux (2) couches
d’un des produits définis par les présentes Spécifications Techniques.

6.38.3 - Parements non coffrés

Les dispositions du paragraphe 24 de l’article 36 du fascicule 64 du C.C.T.G. sont complétées


comme suit :

- Il sera procédé à la mise en place, avec une précision de cinq (5) millimètres, de règles- guides
sur lesquelles s’appuieront des cerces balayant toute la surface des parements.
- La position de ces cerces vis-à-vis des lits supérieurs d’armature fera l’objet d’une vérification
contradictoire.
- La finition de ces parements sera, s’il y a lieu, assurée par lissage au madrier. Aucun nid de
cailloux ne sera admis, ni aucune irrégularité d’aspect.
- Il sera interdit de marcher sur ces parements pendant les trois (3) jours qui suivent la fin de la
mise en œuvre du béton les constituant.
A cet effet, l’Entrepreneur devra avoir défini à l’avance le mode d’application de la cure et
comment s’effectuera la circulation nécessaire du chantier
240

6.38.4 - Tolérances sur les dimensions des ouvrages terminés

Conformément au paragraphe 1.3 de l’article 39 du fascicule 65 du C.C.T.G, la tolérance de


rectitude sur une arête rectiligne ou sur toute génératrice rectiligne d’une surface plane ou réglée
est caractérisée par la flèche maximale sur tout segment de longueur L (cm ) de cette génératrice.
Cette flèche est égale à la plus grande des deux quantités L/20 (cm) en élévation ou  L/10 (cm)
en plan et 1(cm).
Cette tolérance est étendue aux parties non planes de l’extrados des tabliers et sera appréciée par
rapport à des cerces respectivement longitudinales et transversales épousant le profil de
l’extrados dans les deux directions.

6.38.5 - Tolérances sur le tracé des ouvrages terminés

Les mesures qui seront faites à l’initiative de l’Ingénieur seront corrigées si l’une des parties le
demande. Pour extrapoler les déformations de l’ouvrage par chargement ultérieur, fluage ou
tassement selon les prévisions du calcul des contres flèches approuvé par l’Administration ou
selon les mesures faites si celles-ci sont plus favorables à l’Entrepreneur. L’extrapolation sera
faite pour la date de la réception définitive.

Les tolérances, lors de la réception définitive, sont dans le tableau ci-après :

ELEMENTS TOLERANCE OBSERVATIONS


Toute partie d’ouvrage Par rapport aux bases
d’implantation de l’ouvrage : ±6
cm
Piédroits Par rapport aux bases
Par rapport à des repères
d’implantation de l’ouvrage et par quelconques pris sur la
rapport à des repères quelconques même pile ou sur sa
pris sur une autre pile : ± 2 cm fondation :
± 2 cm
Traverses Par rapport aux bases Par rapport à des repères
d’implantation et par rapport aux quelconques pris sur le
piles et aux culées de l’ouvrage : tablier : ± 2 cm
± 2 cm.
Murs en ailes Par rapport aux bases Par rapport à des repères
d’implantation et par rapport aux quelconques pris sur le
piles et culées de l’ouvrage : ± 2 même mur : ± 2 cm
cm

Les écarts sur le profil en long de l’ouvrage terminé seront de + ou - 2 cm par rapport au profil
en long des dessins contractuels, dans les conditions précisées par les dessins et les calculs
d’exécution.
241

ARTICLE 6.39 - ARMATURES POUR BETON ARME

Les conditions d’emploi des armatures devront satisfaire aux recommandations incluses dans
leur fiche d’identification instaurées par le titre 1er du fascicule 4 du C.C.T.G.
En l’absence d’acier soudable, toute fixation par points de soudure sur chantier est interdite.
Les prescriptions de l’article 33 du fascicule 65 du C.C.T.G sont complétées comme suit :

a/ Avant de commencer le bétonnage, l’Entrepreneur préviendra le représentant du Maître


d’œuvre chargé de la surveillance, pour lui permettre de vérifier le nombre, les dimensions, la
position et l’alignement des armatures.

b/ Pour la correction des imperfections de ferraillage, les armatures seront au besoin enlevées des
coffrages et replacées correctement après les dressages utiles.

c/ Pour les aciers à haute adhérence, le pliage des barres devra être obligatoirement effectué sur
mandrins ; les rayons de courbure rapportés à l’axe des barres pliées, s’il s’agit d’acier à haute
adhérence, devront satisfaire aux conditions reprises dans l’agrément dont devra obligatoirement
avoir fait l’objet l’acier utilisé.

d/ Lorsqu’il y a lieu de constituer une armature avec plusieurs barres, les recouvrements seront
répartis sur toute la longueur, de telle sorte que dans une section, il y ait au moins les 2/3 de
l’armature en barre continue.
e/ On ne versera jamais de coulis de ciment sur les armatures; aux reprises de travail, on enlèvera
soigneusement les matières inertes et les éclaboussures de mortier qui auraient pu se déposer sur
les armatures.

ARTICLE 6.40 - ARMATURES DE PRECONTRAINTE (CABLES) (SANS OBJET)

ARTICLE 6.41 - CHAPE D’ETANCHEITE TYPE B3A


6.41.1 - Préparation du support
Le support sur lequel l’étanchéité est à mettre en œuvre est considéré comme respectant les
stipulations du C.C.T.G. et des Spécifications Techniques relatives à la construction de gros
œuvre, concernant les tolérances géométriques d’exécution et la qualité du béton de l’extrados.
La hauteur des engravures est considérée comme au moins égale à dix (10) centimètres.

Le support recevra la préparation minimale et normale suivante :

- l’élimination des matières sans cohésion : argile, terre, poussière, laitance, etc., et du
produit de cure éventuel.
- Le nettoyage définitif de la surface à étancher par balayage et/ou aspiration suivi si
besoin est, d’un lavage à l’eau propre et sous pression.

Ces deux opérations seront menées simultanément et réitérées autant que de besoins.
242

Les procédés, matériels et programmes nécessaires à cette préparation, seront soumis au visé du
Maître d’Ouvrage ; la mise en œuvre de l’étanchéité ne sera faite que sur son autorisation, après
examen par ses soins de la préparation du support.

6.41.2 - Première couche d’étanchéité

Le travail ne doit être ni entrepris ni poursuivi, avant que le support soit sec et les solvants de
l’enduit d’imprégnation évaporés.

La mise en œuvre se fait par « soudage en plein » au chalumeau à gaz.

Le réchauffage devra être uniforme sur toute la largeur du rouleau pour permettre de créer un
bourrelet de bitume fondu au pied du rouleau : il devra cependant ne pas être excessif au point de
risquer de détériorer la chape.

Après pose des différents lés avec recouvrements d’un (1) centimètre environ sur l’aluminium,
les joints seront repris à la spatule et au chalumeau de façon à parfaire leur soudure et afin de
leur donner un profil biais adoucissant le changement d’épaisseur au droit du recouvrement.

La chape de bitume armé sera relevée verticalement sur la hauteur totale de l’engravure.

A toute extrémité ou coupure du tablier, la chape de bitume armé sera laissée telle quelle, ou en
cas d’absence de joint, prolongée en descendant jusqu’à la ligne définie par les dessins
contractuels.

Les pénétrations seront traitées conformément aux règles de l’art précisées dans les D.T.U.

6.41.3 - Deuxième couche d’étanchéité

Immédiatement avant la mise en œuvre de cette deuxième couche, des bandes de papier crêpé
autocollant de huit (8) centimètres de large seront mises en place centrée sur tous les joints entre
les différents lés de la première couche et là où la feuille d’aluminium sera endommagée.
L’aluminium sera séché et le papier marouflé.

La deuxième couche « d’asphalte coulé dit porphyré » aura une épaisseur telle que l’épaisseur
totale du complexe étanche soit de trente (30) millimètres dans le cas courant ou de trente cinq
(35) millimètres dans le cas où l’Entrepreneur lui-même ou les Spécifications Techniques
prévoient une circulation d’engins de terrassements préalablement à la mise en œuvre des
couches de chaussée. Ces épaisseurs sont des moyennes.

La réutilisation de matériaux déposés est interdite.

Le matériau devra être au moment de la mise en œuvre à une température comprise entre deux
cent trente-cinq (235°C) degrés et deux cent cinquante-cinq (255°C) degrés. Pendant sa
243

fabrication, la température ne devra jamais dépasser deux cent soixante (260°C) centigrades au
moins.

Aux extrémités de chaque tablier, la seconde couche d’étanchéité sera laissée à l’état de façon à
permettre la mise en œuvre du dispositif destinée à assurer la continuité de l’étanchéité sous le
joint, ou, en cas d’absence de joint, prolongée en descendant jusqu’à la ligne définie par les
dessins contractuels.

En aucun cas, la surface de la couche ne doit présenter de points bas intermédiaires, sauf où il en
aurait été reconnu lors de la préparation de surface.

ARTICLE 6.42 - APPAREILS D’APPUI (SANS OBJET)


ARTICLE 6.43 - JOINTS LOURDS (SANS OBJET)
ARTICLE 6.44. - EVACUATION DES EAUX DU TABLIER (SANS OBJET)
ARTICLE 6.45 - CORNICHES PREFABRIQUEES EN BETON (SANS OBJET)
ARTICLE 6.46 - JOINTS DE TROTTOIRS TYPE TR 50 (SANS OBJET)
ARTICLE 6.47 - REMPLISSAGE ET REVETEMENT DES TROTTOIRS (SANS
OBJET)
Les trottoirs seront remplis en béton maigre C150 et revêtus en chape bouchardée. Des
fourreaux en PVC seront placés sous les trottoirs pour le passage des réseaux des
concessionnaires. Des joints seront aménagés aux extrémités du tablier, ils recevront des joints
de trottoir.

ARTICLE 6.48 - REPERES DE NIVELLEMENT


Les emplacements des repères de nivellement seront indiqués par l’Entrepreneur sur les plans
d’exécution de l’ouvrage.

L’Entrepreneur aura à effectuer trois campagnes de nivellement :


- la première avant exécution du tablier
- la deuxième après exécution du tablier
- la troisième, huit (8) jours avant les épreuves du tablier correspondant.

Les résultats seront soumis au Maître d’Ouvrage dans un délai de sept (7) jours après le
décintrement du tablier.

Les repères type « M » sont scellés au mortier de ciment puis enduits d’une couche protectrice au
minimum.
Les repères type « rivet » sont scellés au mortier de ciment.

ARTICLE 6.49 - REMBLAIS CONTIGUS AUX OUVRAGES


Leur mise en œuvre sera précédée du décapage des terres végétales de surface sur une épaisseur
qui sera fixée à l’exécution par l’Entrepreneur et approuvée par le Maître d’Œuvre. Les
matériaux seront mis en dépôt définitif.
244

Les remblais contigus à l’ouvrage seront mis en œuvre par couches de 0.20m d’épaisseur et
méthodiquement compactés.
La densité sèche des remblais en place devra atteindre 95 % de la densité sèche de l’Optimum
Proctor Modifié.

ARTICLE 6.50 - COUCHE DE ROULEMENT SUR OUVRAGE


La couche de roulement sur ouvrage sera constituée d’un béton bitumineux classique amélioré.
Ses caractéristiques et son mode d’exécution seront proposés par l’entrepreneur au visa du
Maître d’Œuvre.

ARTICLE 6.51 – CABLES PRECONTRAINTS (Sans Objet)

PARTIE F- TRAVAUX DE SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS

ARTICLE 6.52 —SIGNALISATION

6.52.1. Généralités
La signalisation sera mise en place conformément aux plans, les matériaux, peintures, panneaux
et supports, signaux lumineux, seront conformes aux spécifications des présentes Spécifications
Techniques et donc des instructions et arrêtés auxquels il se réfère.

Le dossier d’exécution des signalisations horizontale et verticale (origine et type des peinture et
panneaux, , texte, taille et police des caractères, qualité du film rétro-réfléchissant et des billes,
positionnement sur le profil en long, implantation sur l'accotement) est soumis à l’approbation
du Maître d’Œuvre au plus tard douze mois avant la fin du délai contractuel et dans tous les cas
en temps utile compte tenu du délai d’instruction par le Maître d’Œuvre et des délais de livraison
et fournitures.
Le dossier comprend tous les certificats d’homologation prévus par la réglementation, le CCTG
et les Spécifications Techniques.
La réalisation de la signalisation définitive est une condition nécessaire pour prononcer les
réceptions provisoires (partielles le cas échéant) ; ceci pour des raisons de sécurité.
Les travaux comprennent :

Signalisation horizontale (SANS OBJET)


- la fourniture des peintures de couleur blanche réflectorisées,
- l'implantation et le pré marquage des bandes,
- le dépoussiérage des chaussées devant recevoir la signalisation horizontale,
- l'application des produits et toutes les sujétions de réalisation.

Signalisation verticale
245

- la fourniture des panneaux à revêtement rétro-réfléchissant, le transport, le déchargement et


éventuellement le stockage sur chantier,
- les fournitures nécessaires à l'exécution des travaux y compris pour le béton de scellement
et de fondation,
- l'exécution des terrassements pour les fondations,
- la mise en place et fixation définitives, y compris le massif de pose et toutes les sujétions
de réalisation

6.52.2. Signalisation horizontale (SANS OBJET)


Le pré marquage des bandes sera effectué par un filet continu ou pointillé. Le Cocontractant
procédera immédiatement avant l'application du produit, au dépoussiérage des parties de
chaussées devant recevoir les bandes.

La réflectorisation sera conforme aux caractéristiques portées sur le certificat d'homologation. En


particulier, le dosage sera au minimum celui porté sur le certificat d'homologation.

L'application du produit sera faite mécaniquement.

La peinture devra répondre aux Spécifications Techniques. Dans le cas où elle ne répondrait pas
aux spécifications, elle sera refusée et les travaux déjà exécutés non rémunérés.

Le démarrage effectif du marquage est conditionné par le réglage de la machine sur une planche
d'essai au cours de laquelle le Maître d’Œuvre s'assurera en particulier :
- des caractéristiques et de l'état du matériel,
- de la conformité des produits,
- de l'observation des dosages en produits pour la vitesse de fonctionnement choisie,
- de la régularité longitudinale et transversale des dosages.
Le contrôle sera effectué conformément aux dispositions du chapitre II. Si le dosage est inférieur
de plus de 15% à celui prévu, le Cocontractant procédera à ses frais, à l'application d'une couche
supplémentaire dans la journée qui suivra la notification des résultats (voir annexe du chapitre
III).
Le contrôle du module et de la largeur des bandes sera fait à l'initiative du Maître d’Œuvre par
sondage. Le Cocontractant aura à sa charge tous les travaux de complément de marquage qui
s'avéreraient nécessaires. Ces contrôles se feront conformément aux spécifications données à
l’annexe du chapitre III).
Signalisation verticale

6.52.2.1. Implantation
Position latérale des panneaux :
- Sauf instruction contraire du Maître d’Œuvre, les panneaux seront implantés sur la droite
de la chaussée dans le sens de la circulation, sur les accotements de la route, à une
distance de 1,00 m du bord extérieur de la chaussée,
- La réflexion spéculaire sur le fond et les lettres des panneaux sera évitée en donnant à
celui-ci une inclinaison judicieusement choisie de moins 2° à plus 2° par rapport à la
normale à l'axe de la route (le sens positif étant le sens trigonométrique).Position
verticale des panneaux :
246

- la hauteur sous panneau est fixée à 2,00 m minimum au-dessus du niveau fini de
l'accotement en rase campagne et à 2,50 m au minimum en agglomération.
- si plusieurs panneaux sont placés sur un même support, cette hauteur est celle du panneau
inférieur.
6.52.2.2. Localisation des panneaux :
- les panneaux d’avertissement sont implantés à une distance de 150 m du danger,
- les panneaux et leur éventuel panonceau associé sont placés sur le même support,
- les ouvrages présentant un danger particulier sont signalés en outre par des balises.

6.52.2.3. Ancrage et fondation


Avant le début effectif des travaux de mise en place, le Cocontractant doit être en mesure de
fournir sur demande du Maître d’Œuvre une note de calcul justifiant les dimensions adoptées
pour les supports et les massifs d'ancrage sur la base d'une surcharge statique horizontale de 180
kg/m² et de soumettre à l'agrément du Maître d’Œuvre le piquetage de l'axe des supports de
panneaux.
Les fondations doivent être exécutées très soigneusement. En particulier la partie supérieure
visible des socles est lissée et arasée au niveau de l'accotement
Les supports des panneaux sont scellés dans un massif de béton B 25 de dimensions 0,40 x 0,40
x 0,50 m.

6.52.3. Balises
Le mode d'ancrage doit être tel qu'elles ne présentent qu'un faible danger en cas de choc. Il doit
être soumis à l'approbation du Maître d'Œuvre avant toute exécution. L'implantation sur
accotement et l'écartement entre balises seront conformes aux plans d’exécution approuvés par le
Maître d’Œuvre sur la base de la réglementation en la matière ; l’écartement entre les balises
étant fonction du rayon du virage.

6.52.4. Ralentisseurs

Les ralentisseurs à utiliser sont de type coussin : c'est une plaque carrée surélevée (souvent
blanche pour la repérer) posée sur 1 voie à la fois (si la route est à double sens, il y en a deux,
etc.) avec 4 bords obliques. Elle oblige le conducteur d'un véhicule léger à freiner massivement
car les roues doivent monter correctement sur la borne. Le conducteur d'un véhicule lourd peut
en revanche éviter la borne si le diamètre des essieux est plus grand que le côté de la plaque
installée. Ce type de ralentisseur est réputé dangereux par les conducteurs deux-roues surtout par
temps de pluie car le risque de glisser est toujours présent.

Les coussins sont implantés de la manière suivante :

• L’axe du cousin doit être parallèle à celui de la chaussée ;


• Un coussin doit être réalisé sur chaque voie ;
• Une ligne axiale continue commençant à moins de 10 m en amont du coussin doit être
matérialisée pour une chaussée bidirectionnelle.
• Sur les voies sur lesquelles la vitesse a été limitée ponctuellement à 30 km/h, on peut associer
le coussin à des passages pour piétons.
247

CHAPITRE VII — ESSAIS

L'ENTREPRENEUR sera tenu de faire obligatoirement tous les essais nécessaires à la bonne
exécution des travaux selon les cadences ci-après définies.
Les cadences d'essais indiquées ci-après sont minimales et pourront être modifiées à la
convenance du MAITRE D'ŒUVRE.

ARTICLE 7.1 - ESSAIS D'AGREMENT, DE CONTROLE DECONFORMITE,


D'AUTOCONTROLES
Les fournitures, les fabrications, les travaux, feront l'objet d'essai, parmi lesquels nous citerons
notamment
- les essais préliminaires d'agrément ou de composition,
- les essais de contrôle de la conformité.

7.1.1 - ESSAIS PRELIMINAIRES D'AGREMENT OU DE COMPOSITION


Les essais sont à la charge totale de l'entrepreneur et exécutés :
- soit par lui, soit par un laboratoire agréé par le MAITRE D'ŒUVRE.
Parmi les études préliminaires d'agrément, citons principalement :
- les études de certains lieux d'extraction :
• Emprunts de terrassements,
• Emprunts de graveleux naturels sélectionnés,
- les recherches de formule de composition :
• Des bétons,
• Des matériaux drainants.
Tous les éléments à soumettre à l'agrément de l’INGENIEUR doivent être présentés par
l'ENTREPRENEUR en temps utile pour ne pas, notamment, retarder la marche des travaux et au
plus dans les 60 jours à compter de l’ordre de commencer les travaux.
L’INGENIEUR disposera d'un délai de 60 jours pour faire connaître sa décision, ce délai courant
à partir de la date à laquelle ont été fournis tous les renseignements propres à justifier les
propositions de l'ENTREPRISE.
Il est précisé que l'agrément donné par l’INGENIEUR ne dégage en rien la responsabilité de
l'ENTREPRENEUR, notamment tant au point de vue de la capacité des productions ou
gisements que de celui de la qualité des matériaux, c'est-à-dire, de leur conformité aux
spécifications définies aux présentes Spécifications Techniques.
Les essais préliminaires seront exécutés en principe, sauf dérogation éventuellement accordée
par l’INGENIEUR aux lieux de production.
248

Le nombre des essais d'agrément reste toujours soumis à l'appréciation de l’INGENIEUR,


compte tenu notamment de l'importance et de l'hétérogénéité du gisement.
Sans que la liste ci-après soit exhaustive, il est donné ci-après à titre indicatif, quelques épreuves
spécifiques compris dans les essais préliminaires d'agrément.
249

CONTROLE DES TRAVAUX C.T.1

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE


D'ESSAIS

Plate-forme terrassée en déblai (y compris Densité en Densitomètre à


couche de forme éventuelle) place et teneur en membrane 95 % de l'OPM (pour 95 % des mesures, 1 tous les 1 000
eau avec un minimum de 92 %) m²
Proctor NF P 94-093 1 tous
Modifié les 2.500 m²
Surfaces destinées Densité en Densitomètre à
place
à être remblayées et teneur en eau membrane 92 % de l'OPM (pour 95 % des 1 tous
mesures, avec un minimum de les 2.000 m²
90 %)
Proctor NF P 94-093 1 tous
Modifié les 6.000 m²
Corps de remblai Densité en Densitomètre à
place
sauf couche et teneur en eau membrane 92 % de l'OPM (pour 95 % des 1 tous
mesures, avec un minimum de les 500 m²
supérieure de 90 %)
30 cm d'épaisseur Proctor NF P 94-093 CBR  15 1 tous
Modifié les 2.000 m2
250

CONTROLE DES TRAVAUX C.T.2

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

Forme de la Densité en place Densitomètre à


chaussée et teneur en eau membrane 95 % de l'OPM (pour 95 % des mesures, avec un 1 tous les 1 000 m2
minimum de 92 %)

(plate-forme Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 2.500 m2


de
terrassement) Portance CBR à
95 % de l'OPM et NF P 94-078 CBR  15 (terrassements normaux) 1 tous les 5.000 m2
à 4 jours CBR  25 (couche de forme en déblai) Ou selon le mouvement de terres
d'immersion dans approuvé
l'eau
Réglage Nivellement de + 2 cm et - 3 cm par rapport au profil théorique A chaque profil en travers
précision (3 points minimum)
Largeur Chaînage - 0cm et + 5 cm par rapport à la largeur théorique A chaque profil en travers
Talus en déblai Largeur Chaînage + 10 cm et - 0 cm par rapport au profil théorique A chaque profil en travers
et en remblai
251

CONTROLE DES TRAVAUX C.T.3

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

Couche de
fondation en en Teneur en
materiaux
naturels
matières LCPC. S 12 Absence de matières organiques 1 essai par 400 m3
organiques

Limites L.C.P.C. Indice de plasticité inférieur à 10 Ip< 6 en cas 1 essai par 200 m3 de
d'atterberg d'utilisation en couche de base. matériaux mis en œuvre

Granulométrie satisfaisant aux conditions ci-après :

Mailles des Passants aux différents tamis en


tamis en mm pourcentage de poids secs

Mini Maxi
120 95 100
60 75 100
20 45 95
4 22 50
0,08 5 12
Proctor modifié LCPS En vue de la détermination de la compacité en place 1 essai par 400 m3 de
SC1. 1966 matériau
Equivalent de LCPC Accord de l'Ingénieur Au gré de l'Ingénieur
sable S1. 5 1963
252

CONTROLE DES TRAVAUX C.T.4

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

Couche de Densité en place et Densitomètre à C ≥ 95% de la densité sèche OPM pour 100% des
fondation en teneur en eau membrane mesures ;
Graveleux C ≥ 97% de la densité sèche OPM pour 95% des
latéritiques mesures.
Ou gamma 1 tous les 1 000 m2
densimètre
NF P 98-241.1
Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 4.000 m² au moins
Portance CBR à
95 % de l'OPM et NF P 94-078 CBR ≥ 30 1 tous les 5.000 m2
à 4 jours
d'immersion dans
l'eau
Réglage Nivellement de + 1 cm et - 2 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers au
précision moins
(3 points minimum)
Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum 2 cm Une série de mesure par profil
en travers au moins
Largeur Chaîne - 0 cm/+5 cm par rapport à la largeur théorique
Épaisseur Sondage + 2 cm et - 0,5 cm par rapport à l'épaisseur théorique
Dévers Règle  0,5 % (couche de base)
253

CONTROLE DES TRAVAUX C.T.5

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

Grave Teneur en matière LCPC S12 Absence en matière organique 1 essai par 400 m3
entièrement organique
concassée pour
couche
de base Equivalent de LCPC SP-5 E.S humide doit être supérieur à 30 Au gré de l'Ingénieur
sable
Attrition et LCPC SP-1 Coefficient LOS ANGELES inférieur à 30 3 essais échelonnés sur
fragmentation l'ensemble de la production
des granulats
Essai proctor LCPC S2 En vue de déterminer la compacité en place 1 essai par 400 m3
modifié
Limite d'Atterberg LCPC Indice de plasticité non mesurable 1 essai pour 2000 T
Analyse LCPC S1 2 1 essai pour 2000 T
granulométrique
Teneur en eau Dessification Compris entre la teneur en eau optimale -2% et la
teneur en eau optimale +2%
254

CONTROLE DES TRAVAUX C.T.6

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

Imprégnation Dosage du liant Pesée de  0,1 kg/m² par rapport au dosage ordonné 1 tous les 2.000 m2
plaquettes
Régularité Pesée de R < 0,15 au gré du Maître d’œuvre
plaquettes

Vérification inspection visuelle propreté des tuyauteries, filtres, gicleurs, etc.


matériel
255

CONTROLE DES TRAVAUX C.T.7

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS


NOM PROCESSUS
Enrobé Température de Thermomètre 145 à 155 °C au gré de l'Ingénieur
(fabrication) stockage du liant
Analyse
granulométrique NF P 18-560 respect du fuseau 2 analyses par jour
par tamisage
Température des
granulats à la Thermomètre 140 à 160 °C
sortie du sécheur 2 mesures par jour
Teneur en eau des
granulats à la NF P 18-555 < 1 %
sortie
du sécheur
Température de
l’enrobé à la sortie Thermomètre 140 à 160 °C
du malaxeur
Essai Marshall LCPC respect des valeurs obtenues lors de l'étude de
formulation
Teneur en liant LCPC Rec 2 / 3 respect du pourcentage de la formule
XP T 66-041
256

CONTROLE DES TRAVAUX C.T.8

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS


NOM PROCESSUS
Couche Dosage du liant Pesée de  0,1 kg/m² 1 tous les 1 500 m2
d'accrochage plaquettes
NF P 98-275-1
Béton Vérification Inspection visuelle propreté des bennes de camions, du finisseur, des au gré de l'Ingénieur
bitumineux matériel compacteurs
BBSG 0/14 Température du Thermomètre 125 à 140 °C
(mise en BB
œuvre) derrière finisseur
Pourcentage des NF P 98-252 entre 4 et 9 % pour 90 % des valeurs mesurées 20 par jour
vides
Compacité en Gamma entre 98 et 102 % de la compacité LCPC de 1 tous les 25 m
place densimètre référence définie par la moyenne des résultats
NF P 98-241-1 obtenus en laboratoire sur le BB lors de l'étude de
formulation
Réglage Nivellement de + 1 cm et - 0,5 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers
précision pour 95 % des points contrôlés (3 points minimum)
Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum 0,5 cm
NF P 98-218-1
Largeur Chaîne - 0 cm par rapport à la largeur théorique à chaque profil en travers
Dévers Règle  0,5 % pour 100 % des mesures
Épaisseur Carottage + 1 cm et - 0,5 cm par rapport à l'épaisseur 1 carotte tous les 100m
théorique, pour 95% des mesures
257

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS


NOM PROCESSUS
Compacité sur LCPC entre 98 et 102 % de la compacité LCPC de sur chaque carotte
carotte référence définie par la moyenne des résultats
obtenus en laboratoire sur le BB lors de l'étude de
formulation
Déflexion Poutre Benkelman déflexion caractéristique (m+ 1,3)  70 / 100 mm à 1 mesure tous les 50 m
NF P 98-200-2 la fin de la saison des pluies
Couche de Méthode radar LCPC Vérification des épaisseurs de la couche de base et En continu
chaussée du béton bitumineux.
258

CONTROLE DES TRAVAUX C.T.10

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

Bétons Désignation et destination des bétons :


hydrauliques B16 : béton de propreté
B 20 : semelles de fondation non armées, béton de blocage et de remplissage, fossés
triangulaires
B 25 : regards, ouvrages de tête d'assainissement, fossés rectangulaires ou trapézoïdaux
armés ou non
B 30 : semelles de fondation armées, béton en élévation, dalles de couverture de fossés.
B16 - B 20 Pas de résistance exigée
1 - Par convention, l’interprétation des résistances est conforme à l’article 75.1.2 du fascicule 65 A.
2 - La résistance du béton à 7 jours est déterminée par les épreuves d'études.
Épreuve Formulation Analyse granulométrique des constituants. Détermination d'une
d'étude composition pondérale par courbe de référence.
B 25 - B 30
Affaissement Détermination de la maniabilité optimale (ou maniabilité LCPC) par
étude
de la variation du rapport sable/gravillon.
Essai d'affaissement selon EN 12350-2/ P 18 439
Résistance à la EN 196-1 R (28 jours, sur cylindres) > 25 MPa pour le B 25 6 cylindres à 7 jours
compression R (28 jours, sur cylindres) > 30 MPa pour le B 30 16 cylindres à 28 jours
Résistance à la EN 196-1 R (28 jours, sur prismes) > 1,8 MPa pour le B 25 6 prismes à 7 jours
rupture par flexion R (28 jours, sur prismes) > 2,2 MPa pour le B 30 12 prismes à 28 jours
Épreuve de Résistance à la EN 196-1 R (7 jours) = 80/100ème des résistances obtenues à 14 éprouvettes en compression
convenance compression 28 jours lors de l'épreuve d'étude et 14 en traction
Résistance à la EN 196-1 R (28 jours) = résistance exigée. • 4 utilisées à 7 jours
rupture par flexion • 10 utilisées à 28 jours
259

Dans le cas de résultats insuffisants, le Cocontractant après examen de la centrale et des divers constituants doit produire un
nouveau béton de convenance fournissant des résultats satisfaisants, tout bétonnage avec le béton concerné étant interdit.

CONTROLE DES TRAVAUX C.T.11

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

Épreuve de Affaissement EN 12 350-2/ P 18 Entre 80 et 120% de l'affaissement obtenu avec le 3 mesures toutes les heures de
contrôle 439 béton d'étude correspondant (moyenne sur 3 bétonnage
mesures).
ème
Résistance à la EN 196-1 R (7 jours) = 9/10 de la résistance à 7 jours du 12 éprouvettes par journée de
compression béton de convenance bétonnage :
R (28 jours) = résistance exigée • 4 pour l'essai à 7 jours
Résistance à 90 jours • 4 pour l'essai à 28 jours
• 4 pour l'essai à 90 jours
Résistance à la EN 196-1 R (7 jours) = 9/10ème de la résistance à 7 jours du
rupture par flexion béton de convenance au gré du Maître d’œuvre
R (28 jours) = résistance exigée
Résistance à 90 jours
Si les résistances d'un béton de contrôle sont insuffisantes, le Maître d’Œuvre peut prescrire l'arrêt du bétonnage, l'inspection
des installations de fabrication et la production d'un nouveau béton de convenance.
Le Maître d’Œuvre peut en outre, prescrire toutes les vérifications nécessaires pour apprécier la résistance du béton de
l'ouvrage et les mesures de consolidation, réparation ou démolition nécessaires.
Coffrages Tolérances • 5 cm en valeur absolue pour l'implantation, par rapport au piquetage général
• 2 cm en valeur relative pour l'implantation, entre deux points quelconques des
coffrages des différentes parties d'un même appui.
•  1 cm sur le nivellement de tous points d'un coffrage
• - 3 mm sur la largeur ou l'épaisseur de tout élément coffré
260

CONTROLE DES TRAVAUX C.T.12


MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

Dalot et buses Densité en place et Densitomètre à


(fouille) teneur en eau membrane 92 % de l'OPM sur le fond de fouille au gré du Maître d’œuvre

Proctor Modifié NF P 94-093


(ouvrage) Implantation Nivellement de  5 cm en nivellement
précision  10 cm en plan
(bloc Densité en place Densitomètre à 95 % de l'OPM (pour 95% des valeurs avec un minimum 1 toutes les couches
technique) membrane absolu de 92%)

Proctor Modifié NF P 94-093 1 par ouvrage


Caniveaux en Réglage Nivellement de  2 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers
béton précision
Résistance à la EN 196-1 R (28 jours) = résistance exigée au gré du Maître d’œuvre
compression
Drains Dimension géosynthétiques: respect des spécifications pour les au gré du Maître d’œuvre
recouvrements
Pente  1 mm/m
Descentes Épaisseur respect des plans types pour chaque descente
d'eau d'eau
Fonctionnement écoulement correct à plein débit pendant 10 minutes
Bordures Alignement  1 cm en plan et en hauteur par rapport à la ligne idéale sur toute la longueur
261

CONTROLE DES TRAVAUX C.T.13

MATERIAU ESSAIS PROCESSUS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

Garde-corps Verticalité < 0,5 cm/hauteur


Alignement  1 cm par rapport à la ligne idéale
Signalisation Implantation • respect de la distance par rapport au bord de
verticale chaussée au gré du Maître d’Œuvre
• respect de la hauteur sous panneau
• respect de l'angle panneau / axe de la route
Signalisation Dosage de la Pesée de plaques Dosage > 85 % du dosage préconisé par le
peinture fournisseur
horizontale Largeur Chaîne respect de la largeur prévue au gré du Maître d’Œuvre
Modules Chaîne respect des longueurs trait / espace
262

ARTICLE 7.2 - ESSAIS DE CONTROLE DE CONFORMITE


7.2.1 - CONTROLE DES ELEMENTS DE BUSES EN BETON ARME
Le fabricant devra fournir les résultats des essais réalisés sur sa fabrication concernant les
résistances à l'écrasement. Ces résultats devront être visés par un organisme de contrôle agréé.
Par ailleurs, les éléments devront satisfaire aux conditions suivantes :
- la surface intérieure doit être lisse; les défauts de régularité de surface ne peuvent
être admis, qu'autant qu'ils ne constituent que des irrégularités accidentelles et
locales, ne pouvant nuire à la qualité de la pièce, et rentrent dans les limites de
tolérance prescrites; aucune réparation de tels défauts ne doit être faite sans
l'autorisation préalable de l’INGENIEUR;
- les éléments doivent obligatoirement porter un marquage indélébile donnant
l'indication du fabricant et de la classe ou série à laquelle ils appartiennent.
7.2.2 - CONTROLE DES MATERIAUX POUR OUVRAGES HYDRAULIQUES
7.2.2.1 – CIMENTS
L’INGENIEUR pourra demander, s'il le juge nécessaire, des essais sur le ciment conformément
au fascicule 3 du C.P.C. et notamment des essais de fissuration.
7.2.2.2 - SABLES POUR BETONS
Les cadences des essais sont laissées à l'appréciation de l’INGENIEUR, notamment en fonction
des résultats obtenus et des dispersions. Les essais à réaliser sont les suivants :
- analyse granulométrique par tamisage et sédimentométrie,
- essai d'équivalent de sable,
- essai de propreté portant sur les éléments très fins (norme NFP 18 301).
7.2.2.3 - GRANULATS POUR BETONS
- Ils devront répondre à la norme N.F.P.18 301. Les essais suivants seront réalisés :
- analyse granulométrique : 3 essais répartis sur deux semaines de prélèvements à
l'exploitation,
- essais de propreté : 3 essais comme précédemment,
- coefficient Los Angeles : 2 essais par carrière,
- coefficient volumétrique moyen : 2 essais par carrière,
- poids spécifique : 2 essais par carrière,
- porosité : 1 essai par formule de béton,
- essais de propreté : nombre d'essais laissé à l'appréciation du bureau de contrôle.

7.2.2.4 - BETONS
Seul le béton de qualité Q 350 subira ces épreuves.
Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 263

7.2.2.4.1 - EPREUVES D'ETUDE


- essai de résistance à la compression à 7 jours : 6 cylindres ;
- essai de résistance à la traction flexion circulaire à 7 jours : 6 prismes ;
- essai de résistance à la compression à 28 jours : 12 cylindres ;
- essai de résistance à la traction par flexion circulaire à 28 jours : 12 prismes.
Dans le cas où les résultats de l'épreuve d'étude du béton ne satisferaient pas aux conditions
énumérées au paragraphe 5 de l'article 12 du fascicule 65 du C.P.C., l'ENTREPRENEUR devra
présenter un nouveau béton qui sera soumis aux mêmes essais.

7.2.2.4.2 - EPREUVES DE CONVENANCE


Mêmes essais que pour les épreuves d'étude.
La fabrication effective du béton pour la construction pourra démarrer, après accord de
l’INGENIEUR, si les résistances nominales à la traction et à la compression à 7 jours sont au
moins égales aux 80/100 des résistances nominales exigées à 28 jours. Dans le cas contraire, il
conviendra de recommencer aussitôt l'épreuve avec une nouvelle composition, à moins que
l’INGENIEUR autorise l'ENTREPRENEUR à attendre les résultats des essais à 28 jours.

7.2.2.4.3 - EPREUVES DE CONTROLE ET D'INFORMATION


Suivant le paragraphe 3.22.5 de l'article 3.22 des présentes Spécifications Techniques

7.2.2.4.4 - INTERPRETATION DES ESSAIS


L'ENTREPRENEUR sera notamment soumis aux prescriptions du paragraphe 5 de l'article 12 du
fascicule 65 du C.P.C.
7.2.2.4.5 - ESSAIS DE RESISTANCE
Par convention, les résistances nominales sont prises égales :
- aux 80/100 de la moyenne arithmétique des mesures effectuées, lorsque le nombre
de ces mesures est inférieur à 12.
- -à la moyenne arithmétique des mesures diminuée des 8/10 de leur écart
quadratique moyen, lorsque le nombre de ces mesures sera égal ou supérieur à 12.
Toutefois, le résultat sera plafonné aux 9/10 de la moyenne arithmétique.

7.2.2.4.6 - ESSAIS DE CONSISTANCE


Les mesures d'affaissement au cône d'ABRAMS seront groupées par 3 au fur et à mesure de leur
exécution et, par convention, leur valeur représentative sera prise égale à la moyenne
arithmétique des résultats des mesures.

ARTICLE 7.3 - ESSAI DE CONTROLES GEOMETRIQUE


Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 264

Ces essais seront effectués notamment à chacun profils en travers.

ARTICLE 7.4 — PRECISION


Tous les essais de contrôle de conformité seront réalisés par le laboratoire de chantier de la
MISSION DE CONTROLE et aux frais du MAITRE D'OUVRAGE.

ARTICLE 7.5 - EPEUVES DES OUVRAGES

1- Les frais relatifs aux épreuves d’ouvrage sont rémunérés à l’Entrepreneur par le prix
forfaitaire inclus dans le bordereau de prix.

2- Toutes les parties d’ouvrages indépendantes subiront les épreuves par poids mort, telles
qu’elles sont définies à l’article 21 du Titre II du fascicule 61 du C.C.T.G.

Par application du paragraphe 3 de l’Article 20 du titre II fascicule 61 du C.C.T.G, l’épreuve de


chaussée par poids roulant sera exécutée.

3 - Le programme détaillé des épreuves sera fixé par le Maître d’Œuvre sur propositions de
l’Entrepreneur faites sous forme de projet de procès-verbal qui tiendra compte des
caractéristiques exactes des véhicules dont il prévoit l’utilisation.

4 - Au moment des épreuves, l’âge des bétons sera au moins égal à quatre-vingt-dix (90) jours.
Le Maître d’Œuvre se réserve de fixer la date des épreuves.

5 - L’Entrepreneur devra établir et présenter au Maître d’Œuvre avant les épreuves des ouvrages,
une note de calculs des flèches que seront susceptibles de prendre, au milieu des portées et à
chaque phase principale des essais, les ouvrages surchargés dans les conditions définies ci-
dessus.

6 - Les fluxmètres utilisés devront être agréés.

ARTICLE 7.6 — AUTRES ESSAIS


Tous les essais d'auto-contrôle réalisés avant ceux de contrôle de conformité seront effectués par
l'ENTREPRENEUR, à sa charge et sous son entière responsabilité.
Section VI. Cahier des Clauses Techniques Particulières 265

TROISIÈME PARTIE - MARCHE


266

Section VII. Cahier des Clauses Administratives


Générales

TABLE DES MATIÈRES


A : GÉNÉRALITÉS ........................................................................................................................................................................................270
0 : CHAMP D’APPLICATION ........................................................................................................................................................................270
1 : DÉFINITIONS..........................................................................................................................................................................................270
1.1 : AU SENS DU PRÉSENT DOCUMENT ..............................................................................................................................................270
2 : INTERPRÉTATIONS.................................................................................................................................................................................271
2.1 : INTERPRÉTATIONS .......................................................................................................................................................................271
2.2 : INTÉGRALITÉ DES CONVENTIONS .................................................................................................................................................271
2.3 : AVENANTS ...................................................................................................................................................................................271
2.4 : ABSENCE DE RENONCIATION .......................................................................................................................................................271
2.5 : DIVISIBILITÉ .................................................................................................................................................................................271
3 : SANCTION DES FAUTES COMMISES PAR LES CANDIDATS, SOUMISSIONNAIRES, ATTRIBUTAIRES OU TITULAIRES DE MARCHÉS
PUBLICS ...............................................................................................................................................................................................271
4 : INTERVENANTS AU MARCHÉ .................................................................................................................................................................272
4.1 : DÉSIGNATION DES INTERVENANTS ..............................................................................................................................................272
4.2 : GROUPEMENT D’ENTREPRISES ....................................................................................................................................................272
4.3 : CESSION, SOUS-TRAITANCE .........................................................................................................................................................272
4.4 : REPRÉSENTANT DE L’ENTREPRENEUR ..........................................................................................................................................273
4.5 : DOMICILE DE L’ENTREPRENEUR ...................................................................................................................................................273
4.6 : MODIFICATION DE L’ENTREPRISE ................................................................................................................................................273
5 : DOCUMENTS CONTRACTUELS ...............................................................................................................................................................273
5.1 : LANGUE .......................................................................................................................................................................................274
5.2 : PIÈCES CONSTITUTIVES DU MARCHÉ – ORDRE DE PRIORITÉ ........................................................................................................274
5.3 : MODIFICATION DU MARCHÉ .......................................................................................................................................................274
5.4 : PLANS ET DOCUMENTS FOURNIS PAR LE MAÎTRE D’OUVRAGE ....................................................................................................274
5.5 : PIÈCES À DÉLIVRER À L’ENTREPRENEUR EN CAS DE NANTISSEMENT DU MARCHÉ .......................................................................275
6 : OBLIGATIONS GÉNÉRALES .....................................................................................................................................................................275
6.1 : ADÉQUATION DE L’OFFRE ............................................................................................................................................................275
6.2 : EXÉCUTION CONFORME AU MARCHÉ ..........................................................................................................................................275
6.3 : RESPECT DES LOIS ET RÈGLEMENTS .............................................................................................................................................275
6.4 : CONFIDENTIALITÉ ........................................................................................................................................................................275
6.5 : PROCÉDÉS ET MÉTHODES DE CONSTRUCTION .............................................................................................................................276
6.6 : CONVOCATION DE L’ENTREPRENEUR – RÉUNIONS DE CHANTIER ................................................................................................276
6.7 : ORDRES DE SERVICE ....................................................................................................................................................................276
6.8 : ESTIMATION DES ENGAGEMENTS FINANCIERS DU MAÎTRE D’OUVRAGE .....................................................................................276
6.9 : PERSONNEL DE L’ENTREPRENEUR ................................................................................................................................................276
6.10 : SÉCURITÉ DES PERSONNES ET DES BIENS ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ....................................................................276
6.11 : FACILITÉS ET ACCÈS ACCORDÉS AUX AUTRES ENTREPRENEURS .................................................................................................277
267

7 : CAUTIONNEMENT DÉFINITIF ET GARANTIE DE RESTITUTION D’AVANCE – RETENUE DE GARANTIE – RESPONSABILITÉ –


ASSURANCES .......................................................................................................................................................................................277
7.1 : GARANTIES DE BONNE EXÉCUTION ET DE RESTITUTION D’AVANCE .............................................................................................277
7.2 : RETENUE DE GARANTIE ...............................................................................................................................................................278
7.3 : RESPONSABILITÉ – ASSURANCES .................................................................................................................................................278
8 : DÉCOMPTE DE DÉLAIS – FORMES DES NOTIFICATIONS ..........................................................................................................................279
9 : PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE OU COMMERCIALE .......................................................................................................................................279
10 : PROTECTION DE LA MAIN-D’ŒUVRE ET CONDITIONS DE TRAVAIL ......................................................................................................280
B : PRIX ET RÈGLEMENT..............................................................................................................................................................................280
11 : CONTENU ET CARACTÈRE DES PRIX .....................................................................................................................................................280
11.0 : MONTANT DU MARCHÉ .............................................................................................................................................................280
11.1 : CONTENU DES PRIX ...................................................................................................................................................................280
11.2 : DISTINCTION DES PRIX UNITAIRES ET DES PRIX FORFAITAIRES ..................................................................................................281
11.3 : DÉCOMPOSITION ET SOUS DÉTAILS DES PRIX ............................................................................................................................281
11.4 : VARIATION DES PRIX .................................................................................................................................................................282
11.4.2 : RÉVISION DES PRIX .................................................................................................................................................................282
11.4.3 : ACTUALISATION DES PRIX .......................................................................................................................................................282
11.5 : IMPÔTS, DROITS, TAXES, REDEVANCES, COTISATIONS ...............................................................................................................282
12 : RÉMUNÉRATION DE L’ENTREPRENEUR ................................................................................................................................................283
12.1 : RÈGLEMENT DU MARCHÉ ..........................................................................................................................................................283
12.2 : TRAVAUX À L’ENTREPRISE .........................................................................................................................................................283
12.3 : TRAVAUX ET FOURNITURES EN RÉGIE........................................................................................................................................283
12.4 : AVANCES SUR APPROVISIONNEMENTS .....................................................................................................................................284
12.5 : AVANCE FORFAITAIRE DE DÉMARRAGE – AVANCE FACULTATIVE DE DÉMARRAGE ....................................................................284
12.6 : RÉVISION DES PRIX ....................................................................................................................................................................284
12.7 : INTÉRÊTS MORATOIRES .............................................................................................................................................................285
12.8 : RÉMUNÉRATION DES ENTREPRENEURS GROUPÉS .....................................................................................................................285
12.9 : RÉMUNÉRATION DES ENTREPRENEURS SOUS-TRAITANTS PAYÉS DIRECTEMENT .......................................................................285
12.10 : RÈGLEMENT EN CAS DE NANTISSEMENT ..................................................................................................................................285
12.11 : TRAVAUX EN DÉPENSES CONTRÔLÉES .....................................................................................................................................285
12.12 : MANDAT POUR REMBOURSEMENT DIVERS .............................................................................................................................286
13 : CONSTATATIONS ET CONSTATS CONTRADICTOIRES ............................................................................................................................287
14 : MODALITÉS DE RÈGLEMENT DU MARCHÉ ...........................................................................................................................................287
14.1 : DÉCOMPTES MENSUELS.............................................................................................................................................................287
14.2 : ACOMPTES MENSUELS ..............................................................................................................................................................288
14.3 : DÉCOMPTE FINAL ......................................................................................................................................................................289
14.4 : DÉCOMPTE GÉNÉRAL ET DÉFINITIF – SOLDE ...............................................................................................................................289
14.5 : RÈGLEMENT EN CAS DE SOUS-TRAITANTS PAYÉS DIRECTEMENT ...............................................................................................290
14.6 : RÉCLAMATION OU ACTION DIRECTE D’UN SOUS-TRAITANT ......................................................................................................291
15 : RÈGLEMENT DU PRIX DES OUVRAGES OU TRAVAUX NON PRÉVUS......................................................................................................291
16 : AUGMENTATION DANS LA MASSE DES TRAVAUX – ............................................................................................................................291
16.1 : AUGMENTATION DANS LA MASSE DES TRAVAUX ......................................................................................................................291
17 : PERTES ET AVARIES – FORCE MAJEURE................................................................................................................................................291
C : DÉLAIS ...................................................................................................................................................................................................292
18 : FIXATION ET PROLONGATION DES DÉLAIS ...........................................................................................................................................292
268

18.1 : DÉLAIS D’EXÉCUTION .................................................................................................................................................................292


18.2 : PROLONGATION DES DÉLAIS D’EXÉCUTION ...............................................................................................................................293
19 : PÉNALITÉS ET RETENUES .....................................................................................................................................................................293
D : RÉALISATION DES OUVRAGES ...............................................................................................................................................................294
20 : PROVENANCE DES FOURNITURES, ÉQUIPEMENTS, MATÉRIELS, MATÉRIAUX ET PRODUITS .................................................................294
21 : LIEUX D’EXTRACTION OU EMPRUNT DES MATÉRIAUX .........................................................................................................................294
22 : QUALITÉ DES MATÉRIAUX ET PRODUITS – APPLICATION DES NORMES ...............................................................................................295
23 : VÉRIFICATION QUALITATIVE DES MATÉRIAUX ET PRODUITS – ESSAIS ET ÉPREUVES............................................................................295
24 : VÉRIFICATION QUANTITATIVE DES MATÉRIAUX ET PRODUITS ............................................................................................................296
25 : PRISE EN CHARGE, MANUTENTION ET CONSERVATION PAR L’ENTREPRENEUR DES MATÉRIAUX ET PRODUITS FOURNIS PAR LE
MAITRE D’OUVRAGE DANS LE CADRE DU MARCHÉ .............................................................................................................................296
26 : IMPLANTATION DES OUVRAGES..........................................................................................................................................................297
26.1 : PLAN GÉNÉRAL D’IMPLANTATION DES OUVRAGES ....................................................................................................................298
26.2 : RESPONSABILITÉ DE L’ENTREPRENEUR ......................................................................................................................................298
27 : PRÉPARATION DES TRAVAUX ..............................................................................................................................................................298
27.1 : PÉRIODE DE MOBILISATION .......................................................................................................................................................298
27.2 : PROGRAMME D’EXÉCUTION ......................................................................................................................................................298
27.3 : PLAN DE SÉCURITÉ ET D’HYGIÈNE ..............................................................................................................................................299
28 : PLANS D’EXÉCUTION – NOTES DE CALCULS – ÉTUDES DE DÉTAIL .........................................................................................................299
28.1 : DOCUMENTS FOURNIS PAR L’ENTREPRENEUR ...........................................................................................................................299
29 : MODIFICATIONS APPORTÉES AUX DISPOSITIONS TECHNIQUES ...........................................................................................................299
30 : INSTALLATION, ORGANISATION, SÉCURITÉ ET HYGIÈNE DES CHANTIERS .............................................................................................300
30.1 : INSTALLATION DES CHANTIERS DE L’ENTREPRISE ......................................................................................................................300
30.2 : LIEUX DE DÉPÔT DES DÉBLAIS EN EXCÉDENT .............................................................................................................................300
30.3 : AUTORISATIONS ADMINISTRATIVES ..........................................................................................................................................300
30.4 : SÉCURITÉ ET HYGIÈNE DES CHANTIERS ......................................................................................................................................300
30.5 : SIGNALISATION DES CHANTIERS À L’ÉGARD DE LA CIRCULATION PUBLIQUE .............................................................................301
30.6 : MAINTIEN DES COMMUNICATIONS ET DE L’ÉCOULEMENT DES EAUX ........................................................................................301
30.7 : SUJÉTIONS SPÉCIALES POUR LES TRAVAUX EXÉCUTÉS À PROXIMITÉ DE LIEUX HABITÉS, FRÉQUENTÉS OU PROTÉGÉS ...............301
30.8 : SUJÉTIONS SPÉCIALES POUR LES TRAVAUX EXÉCUTÉS À PROXIMITÉ DES CÂBLES OU OUVRAGES SOUTERRAINS DE
TÉLÉCOMMUNICATIONS .....................................................................................................................................................................302
30.9 : DÉMOLITION DE CONSTRUCTIONS.............................................................................................................................................302
30.10 : EMPLOI DES EXPLOSIFS ............................................................................................................................................................302
31 : ENGINS EXPLOSIFS DE GUERRE ............................................................................................................................................................302
32 : MATÉRIAUX, OBJETS ET VESTIGES TROUVÉS SUR LES CHANTIERS .......................................................................................................303
33 : DÉGRADATIONS CAUSÉES AUX VOIES PUBLIQUES ...............................................................................................................................303
34 : DOMMAGES DIVERS CAUSÉS PAR LA CONDUITE DES TRAVAUX OU LES MODALITÉS DE LEUR EXÉCUTION ..........................................304
35 : ENLÈVEMENT DU MATÉRIEL ET DES MATÉRIAUX SANS EMPLOI ..........................................................................................................304
36 : ESSAIS ET CONTRÔLE DES OUVRAGES .................................................................................................................................................304
37 : VICES DE CONSTRUCTION ....................................................................................................................................................................304
38 : DOCUMENTS FOURNIS APRÈS EXÉCUTION ..........................................................................................................................................305
E : RÉCEPTION ET GARANTIES.....................................................................................................................................................................305
39 : RÉCEPTION PROVISOIRE ......................................................................................................................................................................305
40 : RÉCEPTION DÉFINITIVE ........................................................................................................................................................................306
41 : MISE À DISPOSITION DE CERTAINS OUVRAGES OU PARTIES D’OUVRAGES ..........................................................................................307
269

42 : GARANTIES CONTRACTUELLES.............................................................................................................................................................307
42.1 : DÉLAI DE GARANTIE ...................................................................................................................................................................307
42.2 : GARANTIES PARTICULIÈRES .......................................................................................................................................................308
43 : GARANTIE DÉCENNALE ........................................................................................................................................................................308
F : RÉSILIATION DU MARCHÉ – INTERRUPTION DES TRAVAUX ...................................................................................................................308
44 : RÉSILIATION DU MARCHÉ ....................................................................................................................................................................308
45 : DÉCÈS, DISSOULUTION, INCAPACITÉ, RÈGLEMENT PRÉVENTIF, RÈGLEMENT JUDICIAIRE OU LIQUIDATION DES BIENS DE
L’ENTREPRENEUR ................................................................................................................................................................................309
46 : AJOURNEMENT DES TRAVAUX ............................................................................................................................................................309
G : MESURES COERCITIVES – RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS ET DES LITIGES – ENTRÉE EN VIGUEUR – CRITÈRES D’ORIGINE .......................310
47 : MESURES COERCITIVES........................................................................................................................................................................310
48 : RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS .............................................................................................................................................................311
48.1 : INTERVENTION DU MAÎTRE D’OUVRAGE ...................................................................................................................................311
48.2 : PROCÉDURE CONTENTIEUSE ......................................................................................................................................................311
49 : DROIT APPLICABLE ET CHANGEMENT DANS LA RÈGLEMENTATION .....................................................................................................311
49.1 : DROIT APPLICABLE.....................................................................................................................................................................311
49.2 : CHANGEMENT DANS LA RÈGLEMENTATION ..............................................................................................................................311
50 : ENTRÉE EN VIGUEUR DU MARCHÉ .......................................................................................................................................................311
270

VII. LE CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES GÉNÉRALES (CCAG)

A : GÉNÉRALITÉS

0 : CHAMP D’APPLICATION
Les présentes Clauses Administratives Générales s’appliquent à tous les marchés de travaux. Il ne peut y être dérogé
qu’à la condition que les articles, paragraphes et alinéas auxquels il est dérogé soient expressément indiqués ou
récapitulés dans le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP).

1 : DÉFINITIONS

1.1 : AU SENS DU PRÉSENT DOCUMENT

Le terme "Marché" désigne le Contrat approuvé qui détermine l’ensemble des droits et obligations souscrits par les
parties au titre de la réalisation des travaux. Les documents et pièces contractuelles sont énumérés à l’Article 5.2 du
CCAG.
Le terme "Documents contractuels" désigne les documents visés dans l’Acte d’Engagement, y compris les
avenants éventuels auxdits documents.
Le terme "Montant du Marché" désigne le prix total des travaux à réaliser tels que défini dans le Marché approuvé
y compris les avenants éventuels.
Le terme " Autorité Contractante ou Maître d’Ouvrage" désigne la personne morale de droit public ou de droit
privé visée aux articles 36 à 38 du Code des Marchés Publics qui est l’initiatrice de la commande publique et le
propriétaire final de l’ouvrage ou de l’équipement technique, objet du Marché.
Le terme " Maître d’Ouvrage Délégué" désigne la personne morale de droit public ou de droit privé qui est le
délégataire du Maître d’Ouvrage dans l’exécution de ses missions conformément aux articles 36 à 38 du Code des
Marchés Publics.
Le terme "Maître d’œuvre" désigne la personne physique ou morale qui, pour sa compétence architecturale,
technique et économique, est chargée par le Maître d’Ouvrage, le Maître d’Ouvrage Délégué, de diriger et de
contrôler l’exécution des travaux et de proposer leur réception et leur règlement.
Le terme "l’Entrepreneur" ou "l’Entreprise" ou le "Titulaire" désigne la personne morale dont le Marché conclu
avec l’Autorité Contractante a été approuvé.
Le terme "Groupement d’Entreprises" désigne l’ensemble des entreprises qui ont signé une soumission commune
et qui ont été désignés comme Titulaire du Marché.
Le terme "Site" désigne l’ensemble des terrains sur lesquels seront réalisés les travaux et les ouvrages ainsi que
l’ensemble des terrains nécessaires aux installations de chantier et comprenant les voies d’accès spéciales ainsi que
tous autres lieux spécifiquement désignés dans le Marché.
Le terme "Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP)" désigne le document établi par le Maître
d’Ouvrage qui fixe les dispositions juridiques, administratives et financières propres au présent Marché et indique, le
cas échéant, les articles du CCAG auxquels il déroge.
Le terme "Ordre de Service" signifie toute instruction écrite donnée par le Maître d’Ouvrage, ou le Maître
d’Ouvrage Délégué, à l’Entrepreneur concernant l’exécution du Marché.
Le terme "Sous-traitant" désigne la ou les personnes morales ou physiques chargées par l’Entrepreneur avec
l’accord du Maître d’Ouvrage, du Maître d’Ouvrage Délégué ou du Maître d’œuvre, s’il existe, de réaliser une partie
des travaux.
271

Le terme " AGEROUTE " désigne l’Agence de Gestion des Routes.

2 : INTERPRÉTATIONS

2.1 : INTERPRÉTATIONS
Les titres et sous-titres du présent Cahier sont exclusivement destinés à en faciliter l’usage mais ne possèdent aucune
valeur contractuelle.
Les mots désignant des personnes ou les parties peuvent englober également des sociétés, entreprises et toute
organisation ou groupement ayant une personnalité juridique.
Les mots comportant le singulier seulement doivent également s’entendre au pluriel et réciproquement selon le
contexte.
2.2 : INTÉGRALITÉ DES CONVENTIONS
Le Marché représente la totalité des dispositions contractuelles sur lesquelles se sont accordés l’Autorité
Contractante et le Titulaire relativement à son objet, et il remplace toutes communications, et accords (écrits comme
oraux) conclus entre les parties relativement à son objet avant la date d’approbation du Marché.
2.3 : AVENANTS
Les avenants ne seront valables que s’ils sont approuvés par l’Autorité Compétente dans les conditions fixées par le
Code des Marchés Publics.
2.4 : ABSENCE DE RENONCIATION
Toute renonciation aux droits, pouvoirs ou recours d’une partie en vertu du Marché se fera par écrit, sera datée et
sera signée par un représentant autorisé de la partie accordant cette renonciation, et précisera le droit faisant l’objet
de cette renonciation et la portée de cette renonciation.
2.5 : DIVISIBILITÉ
Si une quelconque disposition ou condition du Marché est interdite ou rendue invalide ou inapplicable, cette
interdiction, invalidité ou inapplicabilité ne saurait affecter la validité ou le caractère exécutoire des autres clauses et
conditions du Marché.

3 : SANCTION DES FAUTES COMMISES PAR LES CANDIDATS, SOUMISSIONNAIRES, ATTRIBUTAIRES OU


TITULAIRES DE MARCHÉS PUBLICS

3.1 :
La République de Côte d’Ivoire exige des candidats, soumissionnaires, attributaires et des titulaires de ses marchés
publics, qu’ils respectent les règles d’éthique professionnelle les plus strictes durant la passation et l’exécution de
ces marchés. Des sanctions peuvent être prononcées par l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics
(ANRMP) à l'égard des candidats, des soumissionnaires, des attributaires et titulaires de marchés en cas de
constatation d’infractions aux règles de passation des marchés publics commises par les intéressés.
Est passible de telles sanctions, le candidat ou titulaire qui :
a) s’est livré à des pratiques frauduleuses. Ceci qualifie tout Candidat ayant :

- fait une présentation erronée des faits afin d’influer sur la passation ou l’exécution d’un
marché,

- procédé à des pratiques de collusion entre soumissionnaires afin d’établir les prix des
offres à des niveaux artificiels et non concurrentiels et de priver l’Autorité Contractante des
avantages d’une concurrence libre et ouverte,

- fait recours à la surfacturation et/ou à la fausse facturation,


272

- sous-traité au-delà du plafond fixé par la réglementation ;

a) s’est livré à des actes de corruption. Ceci qualifie un Candidat, un Entrepreneur, un Prestataire ou un
Fournisseur qui offre un présent, gratification ou commission, pour inciter un agent public à faire ou à
s’abstenir de faire une action donnée dans le cadre du Marché ou pour le récompenser d’avoir agi, est
un motif de résiliation dudit Marché.
3.2 :
Les infractions commises sont constatées par l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics qui diligente
toutes enquêtes nécessaires et saisit toutes autorités compétentes. Sans préjudice de poursuites pénales et d'actions
en réparation du préjudice subi par l'Autorité Contractante, les sanctions suivantes peuvent être prononcées, et, selon
le cas, de façon cumulative :
- établissement d’une régie, suivie, s’il y a lieu, de la résiliation du Marché aux frais et
risques du Titulaire ;

- confiscation des cautions versées, à titre d’indemnisation pour le préjudice subi par
l’Autorité Contractante ;

- exclusion des marchés publics, soit définitivement, soit pour une durée déterminée, en
fonction de la gravité de la faute commise par le Fournisseur coupable y compris, en cas de
collusion prouvée, toute Entreprise qui possède la majorité du capital de l’Entreprise concernée, ou
dont l’Entreprise accusée possède la majorité du capital.

4 : INTERVENANTS AU MARCHÉ

4.1 : DÉSIGNATION DES INTERVENANTS

4.1.1 :
Le CCAP identifie le Maître d’Ouvrage et le cas échéant, le Maître d’Ouvrage Délégué, l’Autorité Contractante et le
Maître d’œuvre.
4.1.2 :
La soumission de l’Entrepreneur comprend toutes indications nécessaires ou utiles à l’identification de
l’Entrepreneur et de son ou ses représentants légaux.

4.2 : GROUPEMENT D’ENTREPRISES

4.2.1 :
Au sens du présent document, des Entreprises sont considérées comme groupées si elles consentent mettre en
commun des moyens propres au travers d’un engagement écrit signé par leurs représentants légaux dans le cadre
d’une opération donnée.
4.2.2 :
Sauf disposition contraire figurant au CCAP, tous les membres du groupement seront solidairement tenus envers
l’Autorité Contractante de respecter les clauses du Marché, et ils désigneront dans l’Acte d’Engagement, comme
Mandataire commun, l’un d’entre eux pour représenter l’ensemble des Entreprises, vis-à-vis du Maître d’Ouvrage,
ou du Maître d’œuvre, pour l’exécution du Marché.

4.3 : CESSION, SOUS-TRAITANCE

4.3.1 :
L’Entrepreneur ne peut en aucun cas céder ou déléguer tout ou partie du Marché. Toutefois, l’Entrepreneur peut
céder au profit de ses banquiers tout ou partie des sommes dues ou à devoir au titre du Marché sous la forme d’un
nantissement.
4.3.2 :
L’Entrepreneur ne peut sous-traiter l’intégralité de son Marché. Il peut, toutefois, sous-traiter l’exécution de
certaines parties de son Marché à concurrence de quarante (40) pour cent (%) de son montant au plus, à condition
273

d’avoir obtenu l’accord préalable du Maître d’Ouvrage. Dans tous les cas, l’Entrepreneur reste pleinement
responsable des actes, défaillances et négligences des sous-traitants, de leurs représentants, employés ou ouvriers
aussi pleinement que s’il s’agissait de ses propres actes.
4.3.3 :
Le sous-traitant agréé peut obtenir directement du Maître d’Ouvrage le règlement des travaux, fournitures ou
services dont il a assuré l’exécution si cette part atteint au moins dix (10) pour cent (%) du montant total du Marché.
Dans ce cas, l’Entrepreneur remettra au Maître d’Ouvrage ou à l’Autorité Contractante avant tout commencement
d’exécution du contrat de sous-traitance, une déclaration mentionnant :
a) la nature des prestations dont la sous-traitance est prévue ;

b) le nom, la raison ou la dénomination sociale et l’adresse du sous-traitant proposé ;

c) les conditions de paiements prévues par le projet de Contrat de sous-traitance et le montant


prévisionnel pour chaque sous-traitant.
Les demandes de paiement des sous-traitants seront nécessairement acheminées par le Titulaire à l’Autorité
Contractante dans un délai maximum de dix (10) jours, sauf refus motivé du Titulaire avant le terme. Les
acheminements directs ne sont recevables qu’en cas de défaillance prouvée du Titulaire ou de refus non motivé.
Les règlements à faire au sous-traitant se feront sur la base des pièces justificatives revêtues de l’acceptation du
Titulaire du Marché. Dans le cas où ce dernier ne donnerait pas suite à la demande de paiement du sous-traitant,
celui-ci saisi l’Autorité Contractante qui met aussitôt en demeure, sous huitaine le Titulaire d’apporter la preuve
qu’il a opposé un refus motivé à son sous-traitant faute de quoi, l’Autorité Contractante règle les sommes restant
dues aux sous-traitant.

4.4 : REPRÉSENTANT DE L’ENTREPRENEUR


Dès l’entrée en vigueur du Marché, l’Entrepreneur désigne une personne physique qui le représente vis-à-vis de
l’Autorité Contractante, du Maître d’Ouvrage Délégué pour tout ce qui concerne l’exécution du Marché ; cette
personne, chargée de la conduite des travaux, doit disposer de pouvoirs suffisants pour prendre sans délai les
décisions nécessaires. A défaut d’une telle désignation, l’Entrepreneur, ou son représentant légal, est réputé être
personnellement chargé de la conduite des travaux.

4.5 : DOMICILE DE L’ENTREPRENEUR

4.5.1 :
L’Entrepreneur est tenu d’élire domicile à proximité du lieu des travaux et de faire connaître l’adresse de ce
domicile à l’Autorité Contractante et au Maître d’Ouvrage Délégué. Faute par lui d’avoir satisfait à cette obligation
dans un délai de quinze (15) jours à dater de la notification du Marché, toutes les notifications qui se rapportent au
Marché seront valables lorsqu’elles ont été faites à l’adresse du site principal des travaux.
4.5.2 :
Après la réception provisoire des travaux, l’Entrepreneur est relevé de l’obligation indiquée à l’alinéa qui précède.
Toute notification lui est alors valablement faite au domicile ou au siège social mentionné dans l’Acte
d’Engagement.

4.6 : MODIFICATION DE L’ENTREPRISE


L’Entrepreneur notifiera immédiatement à l’Autorité Contractante ou au Maitre d’Ouvrage Délégué les
modifications liées à son Entreprise survenant au cours de l’exécution du Marché, qui se rapportent :
a) aux personnes ayant le pouvoir d’engager l’Entreprise ;
b) à la forme de l’Entreprise ;
c) à la raison sociale de l’Entreprise ou à sa dénomination ;
d) à l’adresse du siège de l’Entreprise ;
e) au capital social de l’Entreprise ;
f) et, généralement, toutes les modifications importantes relatives au fonctionnement de l’Entreprise.

5 : DOCUMENTS CONTRACTUELS
274

5.1 : LANGUE
Le Marché et toutes les correspondances y compris la documentation relative au Marché échangées par le Titulaire,
l’Autorité Contractante et le Maitre d’Ouvrage Délégué, seront rédigés en langue française.

5.2 : PIÈCES CONSTITUTIVES DU MARCHÉ – ORDRE DE PRIORITÉ


Les pièces contractuelles constituant le Marché comprennent :
a) la Lettre de notification d’attribution et l’Acte d’Engagement dûment signés ;
b) la Soumission et ses annexes ;
c) le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) ;
d) le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) contenant la description et les caractéristiques
des ouvrages ;
e) les documents tels que plans, notes de calculs, cahier des sondages, dossier géotechnique lorsque ces
pièces sont mentionnées dans le CCAP ;
f) le Bordereau des Prix Unitaires (BPU) ou la série de prix qui en tient lieu ainsi que, le cas échéant,
l’état des prix forfaitaires si le Marché en prévoit ;
g) le Détail Quantitatif et Estimatif (DQE) sous réserve de la même exception que ci-dessus ;
h) la décomposition des prix forfaitaires et les sous-détails de prix unitaires, lorsque ces pièces sont
mentionnées comme pièces contractuelles dans le CCAP ;
i) le Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG) et
j) le Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) applicables aux prestations faisant l’objet du
Marché telles que stipulées dans le Cahier des Clauses Techniques Particulières ainsi que tout autre
document du même type visé au CCAP.
En cas de différence entre les pièces constitutives du Marché, ces pièces prévalent dans l’ordre où elles sont
énumérées ci-dessus.

5.3 : MODIFICATION DU MARCHÉ


Après sa conclusion, le Marché n’est susceptible d’être modifié que par la conclusion d’avenants écrits soumis à la
même procédure que celle du Marché. Par modification au sens du présent paragraphe, on entend un changement qui
ne découle pas de la mise en œuvre des termes du Marché ou de la réglementation en vigueur dont le changement
est, le cas échéant, pris en compte dans les conditions prévues à l’Article 49.2 du CCAG.

5.4 : PLANS ET DOCUMENTS FOURNIS PAR LE MAÎTRE D’OUVRAGE

5.4.1 :
Deux (2) exemplaires des plans préparés par le Maître d’Ouvrage, le Maitre d’Ouvrage Délégué ou le Maître
d’œuvre seront fournis à l’Entrepreneur gratuitement. L’Entrepreneur est chargé de reproduire à ses propres frais
tous les autres exemplaires dont il peut avoir besoin. Sauf dans les cas où cela s’avère strictement nécessaire pour
l’exécution du Marché, les plans, les spécifications et tous autres documents fournis par le Maître d’Ouvrage, le
Maitre d’Ouvrage Délégué ou le Maître d’œuvre ne devront pas, sans l’accord de l’Autorité Contractante, être
utilisés ou communiqués à des tiers par l’Entrepreneur.
5.4.2 :
L’Entrepreneur fournira au Maître d’œuvre trois (3) exemplaires dont un (1) sur calque de tous les plans et autres
documents dont la réalisation est à sa charge au titre du Marché ainsi qu’un (1) exemplaire reproductible de tout
document dont la reproduction par photocopie ne peut pas être d’aussi bonne qualité que l’original.
5.4.3 :
Un (1) exemplaire des plans, fourni à l’Entrepreneur ou réalisé par lui dans les conditions prévues aux alinéas 4.1 et
4.2 du présent article sera conservé par l’Entrepreneur sur le chantier afin d’être contrôlé et utilisé par le Maître
d’œuvre.
5.4.4 :
L’Entrepreneur avertira le Maître d’œuvre par écrit, avec copie au Maitre d’Ouvrage Délégué ou à l’Autorité
Contractante, chaque fois que le planning ou l’exécution des travaux est susceptible d’être retardé ou interrompu si
le Maître d’œuvre, le Maitre d’Ouvrage Délégué ou l’Autorité Contractante ne délivre pas dans un délai raisonnable
un plan qu’il est tenu de transmettre à l’Entrepreneur. La notification de l’Entrepreneur précisera les caractéristiques
des plans requis et les dates de remise de ces plans.
275

5.4.5 :
Dans le cas où des retards du Maître d’Ouvrage, du Maitre d’Ouvrage Délégué ou du Maître d’œuvre dans la remise
des plans ou la délivrance des instructions portent préjudice à l’Entrepreneur, ce dernier aura droit à réparation de ce
préjudice sauf dans le cas où ces retards sont eux-mêmes causés par une défaillance de l’Entrepreneur dans la remise
au Maître d’œuvre d’informations, plans ou documents qu’il est tenu de lui fournir.

5.5 : PIÈCES À DÉLIVRER À L’ENTREPRENEUR EN CAS DE NANTISSEMENT DU MARCHÉ

5.5.1 :
En vue du nantissement du Marché, l’Autorité Contractante, ou le Maitre d’ Ouvrage Délégué, remettra au Titulaire,
sur sa demande, une copie certifiée conforme à l’original du Marché, revêtue de la mention hors texte « exemplaire
unique délivré en vue de nantissement ».
5.5.2 :
Le Maître d’Ouvrage Délégué délivrera également, sans frais, à l’Entrepreneur, aux Cotraitants et aux sous-traitants
payés directement les pièces qui leur sont nécessaires pour le nantissement de leurs créances.

6 : OBLIGATIONS GÉNÉRALES

6.1 : ADÉQUATION DE L’OFFRE

6.1.1 :
L’Entrepreneur est réputé avoir remis une offre complète basée sur des prix unitaires ainsi que des prix forfaitaires si
le Marché en prévoit, qui sont, sauf dispositions contraires du Marché, réputés couvrir l’ensemble de ses obligations
au titre du Marché et des sujétions nécessaires à la bonne et complète exécution des travaux et à la réparation des
vices de construction ou reprise des malfaçons, plus amplement décrite à l’Article 11.1 du CCAG.
6.1.2 :
L’Entrepreneur est réputé avoir inspecté et examiné le site et ses environs et avoir pris connaissance et analysé les
données disponibles s’y rapportant avant de remettre son offre, notamment en ce qui concerne :
a) la topographie du site et la nature du chantier, y compris les conditions du sous-sol ;
b) les conditions hydrologiques et climatiques ;
c) l’étendue et la nature des travaux et des matériaux nécessaires à la réalisation des travaux et à la
réparation des vices de construction ou reprise des malfaçons ;
d) les moyens d’accès au site et les installations matérielles dont il peut avoir besoin.
En règle générale, il est considéré avoir obtenu toutes les informations nécessaires relatives aux risques, aléas et à
tout élément susceptible d’affecter ou d’influer sur son offre.

6.2 : EXÉCUTION CONFORME AU MARCHÉ


L’Entrepreneur entreprendra les études d’exécution, dans les limites des dispositions du Marché, l’exécution
complète des travaux et remédiera aux désordres ou malfaçons, conformément aux dispositions du Marché.
L’Entrepreneur dirigera les travaux, fournira la main-d’œuvre, les matériaux, le matériel, les équipements, ainsi que
les ouvrages provisoires requis pour l’exécution et l’achèvement des travaux et la reprise des désordres et malfaçons.

6.3 : RESPECT DES LOIS ET RÈGLEMENTS


L’Entrepreneur se conformera en tous points aux dispositions de la réglementation en vigueur ayant trait à
l’exécution des travaux et à la reprise des malfaçons.

6.4 : CONFIDENTIALITÉ
L’Entrepreneur est tenu à une obligation de confidentialité en ce qui concerne le Marché et les documents
contractuels qui s’y rapportent. Cette même obligation s’applique à toute information, de quelque nature que ce soit,
qui ne soit pas déjà rendue publique, dont lui-même, son personnel et ses sous-traitants auraient pu prendre
connaissance à l’occasion de la réalisation du Marché. Il ne pourra en aucun cas publier ou révéler de telles
informations sans avoir obtenu l’accord écrit et préalable de l’Autorité Contractante ou du Maitre d’Ouvrage
Délégué et seulement dans les limites strictement nécessaires avec la bonne exécution du Marché.
276

6.5 : PROCÉDÉS ET MÉTHODES DE CONSTRUCTION


L’Entrepreneur est entièrement responsable de l’adéquation, de la stabilité et de la sécurité de tous les procédés et
méthodes de construction employées pour la réalisation des ouvrages.

6.6 : CONVOCATION DE L’ENTREPRENEUR – RÉUNIONS DE CHANTIER


L’Entrepreneur ou son représentant se rend dans les bureaux du Maître d’œuvre ou sur les chantiers toutes les fois
qu’il en est requis : il est accompagné, s’il y a lieu, de ses sous-traitants. En cas d’Entrepreneurs groupés,
l’obligation qui précède s’applique au Mandataire commun. Il peut être accompagné, s’il y a lieu, des autres
entrepreneurs et sous-traitants.

6.7 : ORDRES DE SERVICE

6.7.1 :
Les ordres de service sont écrits. Ils sont signés par le Maître d’Ouvrage Délégué, datés et numérotés. Ils sont
adressés en dix (10) exemplaires à l’Entrepreneur. Celui-ci renvoie immédiatement au Maître d’Ouvrage Délégué
l’un des dix exemplaires après les avoir signés et y avoir porté la date à laquelle il les as reçus. Le premier ordre de
service est transmis à l’Entrepreneur le jour de l’entrée en vigueur du Marché.
6.7.2 :
Lorsque l’Entrepreneur estime que les prescriptions d’un ordre de service appellent des réserves de sa part, il doit,
sous peine de forclusion, les présenter par écrit au Maître d’Ouvrage Délégué dans un délai de quinze (15) jours
calculé dans les conditions prévues à l’Article 8 du CCAG. A l’exception des cas prévus aux articles 16.4 et 15.1 du
CCAG, l’Entrepreneur se conforme strictement aux ordres de service qui lui sont notifiés, qu’ils aient ou non fait
l’objet de réserves de sa part.
6.7.3 :
Les ordres de service relatifs à des travaux sous-traités sont adressés à l’Entrepreneur, qui a, seul, qualité pour
présenter des réserves.
6.7.4 :
En cas d’Entrepreneurs groupés, les ordres de services sont adressés au Mandataire commun qui a, seul, qualité pour
présenter des réserves.

6.8 : ESTIMATION DES ENGAGEMENTS FINANCIERS DU MAÎTRE D’OUVRAGE


L’Entrepreneur doit, dans le délai stipulé au CCAP, fournir au Maître d’œuvre une estimation trimestrielle détaillée
des engagements financiers du Maître d’Ouvrage comportant tous les paiements auxquels l’Entrepreneur aura droit
au titre du Marché. Il s’engage, en outre, à fournir au Maître d’œuvre, sur simple demande de celui-ci des
estimations révisées de ces engagements.

6.9 : PERSONNEL DE L’ENTREPRENEUR


L’Entrepreneur emploiera sur le site, en vue de l’exécution des travaux et de la reprise des malfaçons :
6.9.1 :
- uniquement des techniciens compétents et expérimentés dans leurs spécialités respectives ainsi que les
contremaîtres et chefs d’équipe capables d’assurer la bonne surveillance des travaux ;
6.9.2 :
- une main-d’œuvre qualifiée, semi qualifiée et non qualifiée permettant la bonne réalisation de toutes ses
obligations dans le cadre du Marché et dans le strict respect des délais d’exécution.

6.10 : SÉCURITÉ DES PERSONNES ET DES BIENS ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT


L’Entrepreneur doit, pendant le délai d’exécution des ouvrages et la période de garantie :
6.10.1 :
- assurer la sécurité des personnes autorisées à être présentes sur le site et maintenir ce dernier et les
ouvrages (tant que ceux-ci ne sont pas réceptionnés ou occupés par le Maître d’Ouvrage) en bon état, de
manière à éviter tous risques pour les personnes ;
277

6.10.2 :
- fournir et entretenir à ses propres frais tous dispositifs d’éclairage, protection, clôture, signaux d’alarme
et gardiennage aux moments et aux endroits nécessaires ou requis par le Maître d’œuvre, par toute autre
autorité dûment constituée et par la réglementation en vigueur, pour la protection des travaux ou pour la
sécurité et la commodité du public ou autres ;
6.10.3 :
- prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger l’environnement tant sur le site qu’en dehors et
pour éviter tous dégâts ou dommages aux personnes ou propriétés publiques ou autres qui résulteraient
de la pollution, du bruit ou autres inconvénients résultant des méthodes mises en œuvre pour la
réalisation des travaux.

6.11 : FACILITÉS ET ACCÈS ACCORDÉS AUX AUTRES ENTREPRENEURS

6.11.1 :
L’Entrepreneur permettra l’accès au site, pour l’exécution des obligations qui leur incombent :
a) aux autres entrepreneurs employés par le Maître d’Ouvrage, le Maitre d’Ouvrage Délégué et à leur
personnel ;
b) au personnel du Maître d’Ouvrage, du Maitre d’Ouvrage Délégué ou relevant d’une autre autorité et
désigné par le Maître d’Ouvrage.
6.11.2 :
Dans le cas où, en application de l’alinéa 11.1 ci-dessus, l’Entrepreneur est invité par ordre de service :
a) à mettre à la disposition des autres entrepreneurs, du Maître d’œuvre ou des tiers, des routes ou voies
dont l’entretien est à la charge de l’Entrepreneur ;
b) à permettre à ces personnes d’utiliser les ouvrages provisoires ou l’équipement de l’Entrepreneur sur le
Site ;
c) à leur fournir d’autres services.
De telles prestations seront assimilées à des ouvrages non prévus qui seront régis par les dispositions figurant à
l’Article 15 ci-après.

7 : CAUTIONNEMENT DÉFINITIF ET GARANTIE DE RESTITUTION D’AVANCE – RETENUE DE GARANTIE –


RESPONSABILITÉ – ASSURANCES

7.1 : GARANTIES DE BONNE EXÉCUTION ET DE RESTITUTION D’AVANCE

7.1.1 :
L’Entrepreneur fournira au Maître d’Ouvrage Délégué une garantie de bonne exécution ou un cautionnement
définitif, conforme au modèle inclus dans le Dossier d’Appel d’Offres.
En cas de prélèvement sur le cautionnement définitif, pour quelque motif que ce soit, l’Entrepreneur le reconstituera
aussitôt.
Le montant du cautionnement définitif sera égal à un pourcentage du montant du Marché indiqué dans le CCAP
mais qui ne pourra être inférieur à trois (3) pour cent (%) ni supérieur à cinq (5) pour cent (%) du Montant du
Marché augmenté ou diminué, le cas échéant, du montant des avenants. En cas d'avenant, la garantie sera complétée
dans les mêmes conditions. La garantie entrera en vigueur dans les trente (30) jours à compter de la notification de
l’approbation du Marché.
Le cautionnement définitif sera libéré dans un délai maximum de trente (30) jours suivant la réception provisoire.
7.1.2 :
L’Entrepreneur fournira, en outre, au Maître d’Ouvrage Délégué une garantie de restitution d’avance de démarrage
(forfaitaire et/ou facultative), conforme au modèle inclus dans le Dossier d’Appel d’Offres. Le montant de cette
garantie sera égal au montant de l’avance de démarrage et se réduira automatiquement et à due concurrence, au fur
et à mesure de l’imputation de l’avance sur les acomptes. La garantie de restitution d’avance sera caduque de plein
droit le jour de l’imputation de la dernière partie de l’avance sur un acompte contractuel.
278

7.2 : RETENUE DE GARANTIE

7.2.1 :
Une retenue de garantie sera prélevée, par ailleurs, sur tous les montants à régler à l’Entrepreneur. Elle sera égale à
un pourcentage indiqué dans le CCAP mais qui ne pourra être inférieur à trois (3) pour cent (%) ni être supérieur à
sept et demi (7,5) pour cent (%) du Montant du Marché.
7.2.2 :
La retenue de garantie sera remplacée, au gré de l’Entrepreneur, par une caution personnelle et solidaire à première
demande d'un montant égal à la totalité des sommes à retenir.
7.2.3 :
Le montant de la retenue de garantie est remboursé ou la caution personnelle et solidaire est libérée à l’expiration du
délai de garantie dans un délai maximum de trente (30) jours suivant la réception définitive. Toutefois, si des
réserves ont été notifiées au Titulaire du Marché ou aux établissements ayant accordé leur garantie à première
demande pendant le délai de garantie et si elles n'ont pas été levées avant l'expiration de ce délai, la retenue ou la
garantie sont libérées un (1) mois au plus tard après la date de leur levée.

7.3 : RESPONSABILITÉ – ASSURANCES

7.3.1 :
Nonobstant les obligations d’assurances imposées ci-après, l’Entrepreneur est et demeure seul responsable et
garantit le Maître d’Ouvrage, le Maitre d’Ouvrage Délégué et le Maître d’œuvre contre toute réclamation émanant
de tiers, pour la réparation de préjudices de toute nature, ou de lésions corporelles survenus à raison de la réalisation
du présent Marché par l’Entrepreneur, ses sous-traitants et leurs employés.
L’Entrepreneur souscrira au minimum les assurances figurant aux paragraphes 3.2 à 3.5 du présent article et pour les
montants minima spécifiés au CCAP.
7.3.2 : ASSURANCE DES RISQUES CAUSÉS À DES TIERS
L’Entrepreneur souscrira une assurance de responsabilité civile couvrant les dommages corporels et matériels
pouvant être causés à des tiers à raison de l’exécution des travaux ainsi que pendant le délai de garantie. La police
d’assurance spécifiera que le personnel du Maître d’Ouvrage, du Maitre d’Ouvrage Délégué, du Maître d’œuvre
ainsi que celui d’autres entreprises se trouvant sur le chantier sont considérés comme des tiers au titre de cette
assurance, qui sera illimitée pour les dommages corporels.
7.3.3 : ASSURANCE DES ACCIDENTS DU TRAVAIL
L’Entrepreneur souscrira, en conformité avec la réglementation applicable, les assurances nécessaires à cet effet. Il
veillera à ce que ses sous-traitants agissent de même. Il garantit le Maître d’Ouvrage, le Maitre d’Ouvrage Délégué,
le Maître d’œuvre contre tous recours que son personnel ou celui de ses sous-traitants pourrait exercer à cet égard.
Pour son personnel permanent expatrié, le cas échéant, l’Entrepreneur se conformera en outre à la législation et la
réglementation applicable du pays d’origine.
7.3.4 : ASSURANCE COUVRANT LES RISQUES DE CHANTIER
L’Entrepreneur souscrira une assurance “Tous risques chantier” au bénéfice conjoint de lui-même, de ses sous-
traitants, du Maître d’Ouvrage, du Maitre d’Ouvrage Délégué et du Maître d’œuvre. Cette assurance couvrira
l’ensemble des dommages matériels auxquels peuvent être soumis les ouvrages objet du Marché, y compris les
dommages dus à un vice ou à un défaut de conception, de plans, de matériaux de construction ou de mise en œuvre
dont l’Entrepreneur est responsable au titre du marché et les dommages dus à des événements naturels. Cette
assurance couvrira également les dommages causés aux biens et propriétés existantes du Maître d’Ouvrage.
7.3.5 : ASSURANCE DE LA RESPONSABILITÉ DÉCENNALE
L’Entrepreneur souscrira une assurance couvrant intégralement sa responsabilité décennale, susceptible d’être mise
en jeu à l’occasion de la réalisation du Marché.
7.3.6 : SOUSCRIPTION ET PRODUCTION DES POLICES
Les assurances figurant aux paragraphes 3.2 à 3.4 du présent article seront présentées par l’Entrepreneur à l’Autorité
Contractante pour approbation puis souscrites par l’Entrepreneur avant tout commencement des travaux.
L’Entrepreneur souscrira l’assurance responsabilité décennale prévue au paragraphe 3.5 du présent article,
préalablement au commencement des travaux.
279

Toutes ces polices seront souscrites auprès d'une compagnie d'assurances agréée en Côte d’Ivoire et comporteront
une disposition subordonnant leur résiliation à un avis notifié au préalable par la compagnie d’assurances au Maître
d’Ouvrage Délégué.
Le cas échéant le Maître d'Ouvrage pourra se substituer à l'Entrepreneur pour le règlement des primes d'assurances.
Dans ce cas les sommes correspondantes, majorées de dix (10) pour cent (%) seront déduites des sommes dues par
l'Entrepreneur au titre de l'exécution du Marché.
7.3.7 : SANCTIONS
Outre l'exemplaire des polices souscrites, l’Entrepreneur présentera au Maître d’Ouvrage Délégué les attestations de
quittances des polices d'assurances. Le défaut de production de ces pièces peut interdire tout règlement à
l’Entrepreneur au titre du Marché.
7.3.8 : DIVERS
Les obligations d'assurance prévues au présent article s'étendent également aux sous-traitants.
L’Entrepreneur ne peut faire obstacle à la faculté, pour le Maître d’Ouvrage de disposer, outre de son droit de
recours contre l'auteur du dommage, d'un droit d'action directe envers l'assureur.
Sans préjudice des dispositions du présent article, l’Entrepreneur est également tenu de souscrire les autres
assurances rendues obligatoires par la législation en vigueur.

8 : DÉCOMPTE DE DÉLAIS – FORMES DES NOTIFICATIONS

8.1 :
Tout délai imparti dans le Marché au Maître d’Ouvrage, au Maitre d’Ouvrage Délégué, au Maître d’œuvre ou à
l’Entrepreneur commence à courir le lendemain du jour où s’est produit le fait qui sert de point de départ à ce délai.
8.2 :
Lorsque le délai est fixé en jours, il s’entend en jours de calendrier et il expire à la fin du dernier jour de la durée
prévue.
Lorsque le délai est fixé en mois, il est compté de quantième à quantième. S’il n’existe pas de quantième
correspondant dans le mois où se termine le délai, celui-ci expire à la fin du dernier jour de ce mois.
Lorsque le dernier jour d’un délai est un jour de repos hebdomadaire, férié ou chômé, le délai est prolongé jusqu’à la
fin du premier jour ouvrable qui suit.
8.3 :
Lorsqu’un document doit être remis, dans un délai déterminé, par l’Entrepreneur au Maître d’Ouvrage, au Maitre
d’Ouvrage Délégué ou au Maître d’œuvre, ou réciproquement, ou encore lorsque la remise d’un document doit faire
courir un délai, ledit document sera remis au destinataire contre récépissé ou lui sera adressé par lettre recommandée
avec demande d’avis de réception. La date du récépissé ou de l’avis de réception constituera la date de remise de
document.

9 : PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE OU COMMERCIALE

9.1 :
Le Maître d’Ouvrage garantit l’Entrepreneur contre toute revendication des tiers concernant les brevets, licences,
dessins et modèles, marque de fabrique ou de commerce dont l’emploi lui est imposé par le Marché. Il appartient au
Maître d’Ouvrage d’obtenir dans ce cas, à ses frais, les cessions, licences ou autorisations nécessaires.
9.2 :
Sous réserve des dispositions figurant au précédent alinéa, l’Entrepreneur garantit le Maître d’Ouvrage, le Maitre
d’Ouvrage Délégué et le Maître d’œuvre contre toute revendication des tiers concernant les brevets, licences, dessins
et modèles, marques de fabrique ou de commerce et tous autres droits protégés relatifs aux équipements de
l’Entrepreneur ou de ses sous-traitants, matériaux ou matériels utilisés pour ou en relation avec les travaux ou
incorporés à ceux-ci ainsi que de tous dommages intérêts, coûts, charges et frais de toute nature y afférents. Il
appartient à l’Entrepreneur d’obtenir dans ce cas, à ses frais, toutes cessions, licences ou autorisations nécessaires
permettant notamment au Maître d’Ouvrage de procéder ou de faire procéder ultérieurement à toutes les réparations
nécessaires.
280

10 : PROTECTION DE LA MAIN-D’ŒUVRE ET CONDITIONS DE TRAVAIL

10.1 :
L’Entrepreneur doit, sauf disposition contraire du Marché, faire son affaire du recrutement du personnel et de la
main-d’œuvre, ainsi que de leur rémunération, hébergement, ravitaillement et transport dans le strict respect de la
réglementation en vigueur en se conformant, en particulier, à la réglementation du travail (notamment en ce qui
concerne les horaires de travail et les jours de repos), à la réglementation sociale et à l’ensemble de la
réglementation applicable en matière d’hygiène et de sécurité.
10.2 :
En ce qui concerne le personnel expatrié, l’Entrepreneur doit veiller au strict respect de la législation et de la
réglementation qui le concerne.
10.3 :
Indépendamment des obligations prescrites par les lois et règlements concernant la main-d’œuvre, l’Entrepreneur est
tenu de communiquer à l’Autorité Contractante ou au Maitre d’Ouvrage Délégué, sur sa demande, la liste
nominative à jour du personnel qu’il emploie avec leur qualification.
10.4 :
L’Autorité Contractante ou le Maitre d’Ouvrage Délégué peuvent exiger à tout moment de l’Entrepreneur la
justification qu’il est en règle, en ce qui concerne l’application à son personnel employé à l’exécution des travaux
objet du Marché, à l’égard de la législation sociale, notamment en matière de salaires, d’hygiène et de sécurité.
10.5 :
L’Entrepreneur peut, s’il le juge utile et après accord de l’Autorité Contractante, ou du Maitre d’Ouvrage Délégué
demander et utiliser après les avoir obtenues les dérogations à la réglementation en vigueur et aux conventions
collectives existantes. Aucune majoration du ou des prix, ni aucun paiement supplémentaire n’est accordé à
l’Entrepreneur du fait de ces dérogations.
10.6 :
L’Autorité Contractante ou le Maitre d’Ouvrage Délégué peuvent exiger le départ du chantier de toute personne
employée par l’Entrepreneur faisant preuve d’incapacité ou coupable de négligences, imprudences répétées ou
défaut de probité et, plus généralement, de toute personne employée par lui et dont l’action est contraire à la bonne
exécution des travaux.
10.7 :
L’Entrepreneur supporte seul les conséquences dommageables des fraudes ou malfaçons commises par les
personnes qu’il emploie dans l’exécution des travaux.
10.8 :
Lorsque l’Entrepreneur est autorisé à sous-traiter une partie des travaux, ses sous-traitants sont liés par des
obligations identiques.

B : PRIX ET RÈGLEMENT

11 : CONTENU ET CARACTÈRE DES PRIX

11.0 : MONTANT DU MARCHÉ


Le Montant du Marché résulte du Détail quantitatif et estimatif et est calculé dans les conditions prévues aux articles 11.1
et 11.5 du présent CCAG.

11.1 : CONTENU DES PRIX

11.1.1 :
Les prix sont réputés comprendre toutes les dépenses résultant de l’exécution des travaux, y compris les frais
généraux et, comme spécifié au paragraphe 5 du présent Article sauf dispositions contraires du CCAP, tous les
281

impôts, droits et taxes de toute nature dus par l’Entrepreneur et/ou ses employés et sous-traitants en raison de
l’exécution des travaux, à l’exception des impôts et taxes normalement exigibles en vertu des paiements du Maître
d’Ouvrage à l’Entrepreneur et dont le présent Marché est spécifiquement exempté par une disposition du CCAP.
11.1.2 :
Sous réserves de dispositions contraires du CCAP, les prix sont exprimés en Francs CFA (F CFA).
11.1.3 :
A l’exception des seules sujétions qui sont spécifiquement mentionnées dans le Marché comme n’étant pas
couvertes par les prix, ceux-ci sont réputés assurer à l’Entrepreneur une marge pour risques et bénéfices et tenir
compte de toutes les sujétions d’exécution des travaux qui sont normalement prévisibles par un entrepreneur
compétent dans les circonstances où s’exécutent ces travaux et notamment des sujétions résultant :
a) de phénomènes naturels ;
b) de l’utilisation du domaine public et du fonctionnement des services publics ;
c) de la présence de canalisations, conduites et câbles de toute nature, ainsi que des travaux nécessaires au
déplacement ou à la transformation de ces installations ;
d) de la réalisation simultanée d’autres ouvrages, due à la présence d’autres entrepreneurs ;
e) de l’application de la réglementation fiscale et douanière.
Sauf stipulation différente du CCAP, les prix sont réputés avoir été établis en considérant qu’aucune prestation n’est
à fournir par le Maître d’Ouvrage.
11.1.4 :
En cas de sous-traitance, les prix du Marché sont notamment réputés couvrir les frais de coordination et de contrôle,
par l’Entrepreneur, de ses sous-traitants ainsi que les conséquences de leurs défaillances éventuelles.

11.2 : DISTINCTION DES PRIX UNITAIRES ET DES PRIX FORFAITAIRES

11.2.1 :
Les prix sont soit des prix unitaires, soit des prix forfaitaires qui se définissent respectivement comme suit :
a) est prix unitaire, tout prix qui n’est pas forfaitaire au sens défini ci-dessous, notamment, tout prix qui
s’applique à une nature d’ouvrage ou à un élément d’ouvrage dont les quantités ne sont indiquées dans
le Marché qu’à titre prévisionnel ;
b) est prix forfaitaire, tout prix qui rémunère l’Entrepreneur pour un ouvrage, une partie d’ouvrage ou un
ensemble déterminé de prestations défini par le Marché et qui, ou bien est mentionné explicitement
dans le Marché comme étant forfaitaire, ou bien ne s’applique dans le Marché qu’à un ensemble de
prestations qui n’est pas de nature à être répété.

11.3 : DÉCOMPOSITION ET SOUS DÉTAILS DES PRIX

11.3.1 :
Les prix sont détaillés au moyen de décomposition de prix forfaitaires et de sous détails de prix unitaires.
11.3.2 :
La décomposition d’un prix forfaitaire est présentée sous la forme d’un détail estimatif comprenant, pour chaque
nature d’ouvrage ou chaque élément d’ouvrage, la quantité à exécuter et le prix correspondant et indiquant quels
sont, pour ces prix en question, les pourcentages mentionnés aux alinéas a) et b) du paragraphe 3.3 du présent
article.
11.3.3 :
Le sous-détail d’un prix unitaire donne le contenu du prix par référence aux catégories suivantes :
a) les déboursés ou frais directs, décomposés en dépenses de salaires et indemnités du personnel, charges
salariales, dépenses de matériaux et de matières consommables, dépenses de matériels ;
b) les frais généraux, d’une part, les impôts et taxes, d’autre part, exprimés par des pourcentages des
déboursés définis à l’alinéa a) ;
c) la marge pour risques et bénéfices, exprimés par un pourcentage de l’ensemble des deux postes
précédents.
11.3.4 :
Si la décomposition d’un prix forfaitaire ou le sous-détail d’un prix unitaire ne figure pas parmi les pièces
contractuelles ; si sa production n’est pas prévue par le CCAP dans un certain délai, un ordre de service peut
282

ordonner cette production et, dans ce cas, le délai accordé à l’Entrepreneur ne peut être inférieur à vingt et un (21)
jours.
L’absence de production de la décomposition d’un prix forfaitaire ou du sous-détail d’un prix unitaire, quand cette
pièce est à produire dans un délai déterminé, fait obstacle au paiement du premier acompte qui suit la date
d’exigibilité de ladite pièce.

11.4 : VARIATION DES PRIX

11.4.1 :
Les prix sont réputés fermes sauf si le Marché prévoit qu’ils sont révisables.
11.4.2 : RÉVISION DES PRIX
La révision de prix ne peut intervenir que si elle est expressément prévue au CCAP. Dans ce cas, le montant du
Marché est révisable comme indiqué au CCAP. Dans tous les cas, les prix sont fermes pendant la première année de
l’exécution du Marché.
En cas d’un retard dans l’exécution des travaux imputables à l’Entrepreneur, les prestations réalisées après le délai
contractuel d’exécution seront payées sur la base des prix révisés au jour de l’expiration du délai contractuel
d’exécution (lui-même, éventuellement prorogé de la durée des retards non imputables à l’Entrepreneur).
11.4.3 : ACTUALISATION DES PRIX
Si les prix du Marché sont fermes, le montant du Marché est actualisable pour tenir compte des variations de coûts
entre la date limite de validité des offres et la date du début de l’exécution du Marché, en appliquant au montant
d'origine de l'offre la formule d'actualisation figurant au CCAP.

11.5 : IMPÔTS, DROITS, TAXES, REDEVANCES, COTISATIONS

11.5.1 :
Le montant du Marché comprend les impôts, droits, taxes, redevances et cotisations de toute nature exigibles en
dehors de la Côte d’Ivoire, en relation avec l’exécution du Marché, notamment à raison de la fabrication, vente et
transport des fournitures, matériels et équipements de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants, que ces fournitures,
matériels ou équipements soient destinés à être incorporés dans les travaux ou non, ainsi qu’à raison des services
rendus, quelle que soit la nature de ces derniers.
11.5.2 :
Sauf dispositions contraires du CCAP, le montant du Marché comprend également tous les impôts, droits, taxes,
redevances et cotisations de toute nature exigibles en Côte d’Ivoire. Ces derniers ont été calculés en tenant compte
des modalités d’assiette et de taux en vigueur trente (30) jours avant la date limite fixée pour dépôt de l’offre.
11.5.3 :
Les prix comprennent notamment les impôts, droits et taxes exigibles à l’importation, tant ce qui concerne
l’importation définitive que l’importation temporaire des fournitures, matériels et équipements nécessaires à la
réalisation des travaux. Ils comprennent également tous les impôts, droits et taxes exigibles sur le bénéfice ou le
chiffre d’affaires de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants et, ce, quel que soit le mode de détermination du bénéfice
réalisé (imposition partiellement ou entièrement forfaitaire ou autre). Ils comprennent également l’ensemble des
impôts, droits, taxes et cotisations exigibles sur le personnel de l’Entrepreneur et celui de ses fournisseurs,
prestataires ou sous-traitants.
11.5.4 :
L’Entrepreneur, lorsque la réglementation le prévoit, réglera directement l’ensemble des cotisations, impôts, droits
et taxes dont il est redevable aux organismes compétents et procurera à l’Autorité Contractante ou au Maitre
d’Ouvrage Délégué, sur simple demande, justification des paiements correspondants.
11.5.5 :
Lorsque la réglementation prévoit le paiement des impôts, droits, taxes et cotisations par voie de retenue à la source
opérée par l’Entrepreneur, puis de reversement par ce dernier aux organismes compétents, l’Entrepreneur opérera
ces retenues et les reversera aux organismes en question dans les délais prévus par la réglementation en vigueur.
11.5.6 :
Lorsque la réglementation prévoit des retenues à la source à opérer sur tout ou partie des règlements faits par le
Maître d’Ouvrage à l’Entrepreneur, le montant de ces retenues sera déduit des sommes dues à l’Entrepreneur et
reversées par le Maître d’Ouvrage pour le compte de l’Entrepreneur à tout autre organisme compétent. Dans ce cas
283

le Maître d’Ouvrage transmettra à l’Entrepreneur une quittance justifiant du versement de ces sommes dans les
quinze (15) jours de leur règlement.
11.5.7 :
Dans le cas où le Maître d’Ouvrage obtiendrait de l’Administration des douanes un régime d’exonération ou un
régime suspensif qui n’était pas prévu à l’origine en matière d’impôts, droits et taxes dus à l’importation des
fournitures, matériels et équipements en admission définitive ou temporaire après l’entrée en vigueur du Marché,
une diminution correspondante du prix interviendra et cette diminution sera constatée dans un avenant. Dans le cas
où, pour obtenir un tel avantage, une caution ou garantie d’une quelconque nature serait à fournir à l’Administration
fiscale et douanière, cette caution ou garantie sera à la charge du Maître d’Ouvrage.
11.5.8 :
En cas de modifications de la réglementation fiscale, douanière ou sociale, ou de son interprétation, en Côte
d’Ivoire, par rapport à celle applicable trente (30) jours avant la date limite fixée pour le dépôt des offres ayant pour
effet d’augmenter les coûts de l’Entrepreneur, ce dernier aura droit à une augmentation correspondante du montant
du Marché. A cet effet, dans les deux (2) mois qui suivent la modification, l’Entrepreneur notifiera au Maitre
d’Ouvrage Délégué ou au Maître d’œuvre les conséquences de cette modification. Dans le mois qui suit, le Maître
d’œuvre proposera à l’Autorité Contractante la rédaction d’un avenant au Marché. En cas de désaccord entre
l’Entrepreneur et l’Autorité Contractante sur les termes de l’avenant persistant un (1) mois après la notification de
l’avenant par le Maître d’œuvre au à l’Autorité Contractante, la procédure de règlement des différends figurant à
l’Article 48 du CCAG sera applicable.

12 : RÉMUNÉRATION DE L’ENTREPRENEUR

12.1 : RÈGLEMENT DU MARCHÉ


Le règlement du Marché se fait par le paiement des avances, des acomptes mensuels et du solde, établis et payés
dans les conditions prévues à l’Article 14 du CCAG.

12.2 : TRAVAUX À L’ENTREPRISE

12.2.1 :
Les travaux à l’Entreprise correspondent à l’ensemble des travaux exécutés par l’Entrepreneur au titre du Marché,
sous sa responsabilité, à l’exception des travaux en régie définis au paragraphe 12.3 ci-dessous. Ils sont rémunérés
dans les conditions prévues au Marché, soit sur la base de prix forfaitaires ou de prix unitaires, soit selon une
formule mixte incluant prix forfaitaires et prix unitaires.
12.2.2 :
Dans le cas d’application d’un prix unitaire, la détermination de la somme due s’obtient en multipliant ce prix par la
quantité de natures d’ouvrage exécutée ou par le nombre d’éléments d’ouvrage mis en œuvre.
12.2.3 :
Dans le cas d’application d’un prix forfaitaire, le prix est dû dès lors que l’ouvrage, la partie d’ouvrage ou
l’ensemble de prestations auquel il se rapporte a été exécuté ; les différences éventuellement constatées, pour chaque
nature d’ouvrage ou chaque élément d’ouvrage, entre les quantités réellement exécutées et les quantités indiquées
dans la décomposition de ce prix, établie conformément au paragraphe 11.3.2 du CCAG, même si celle-ci a valeur
contractuelle, ne peuvent conduire à une modification dudit prix; il en est de même pour les erreurs que pourrait
comporter cette décomposition.

12.3 : TRAVAUX ET FOURNITURES EN RÉGIE

12.3.1 : DÉFINITION
Les travaux en régie sont des travaux exécutés par le Maître d’Ouvrage Délégué, le Maître d’œuvre avec les moyens
matériels et humains de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur fournira, lorsqu'il en sera requis, au Maître d’Ouvrage Délégué, au Maître d’œuvre les ouvriers
munis de leurs outils, ainsi que les matériaux et matériels nécessaires aux travaux en régie.
12.3.2 : LIMITE
L'obligation imposée à l’Entrepreneur d'effectuer des travaux en régie, ne s'applique que jusqu’à concurrence d'une
dépense totale n'excédant pas dix (10) pour cent (%) du montant de base du Marché et de ses éventuels avenants.
284

Les sommes payées à l’Entrepreneur au titre du présent article n'interviendront pas pour l'application éventuelle des
articles 15 et 16 ci-dessous, relatifs aux variations dans la masse ou la nature des travaux.
12.3.3 : BASE DE LA RÉMUNÉRATION DES TRAVAUX EN RÉGIE

12.3.3.1 : SALAIRES
Les salaires sont remboursés à l’Entrepreneur sur la base des heures réellement effectuées, y compris les heures
supplémentaires éventuelles, au taux résultant des barèmes appliqués aux catégories professionnelles définies dans
la Convention Collective Interprofessionnelle de Côte d’Ivoire du 20 Juillet 1977, charges sociales et indemnités
légales comprises.
12.3.3.2 : FOURNITURES
Les dépenses de fournitures sont remboursées sur factures justificatives établies Hors TVA, à condition que cette
taxe constitue pour l’Entrepreneur un crédit d'impôt déductible.
12.3.3.3 : MATÉRIEL
Le matériel n'est pris en compte que pour les heures réelles de travail effectif.
Chaque heure supplémentaire effective est payée au huitième (1/8ème) du prix de la journée normale de location.
Les salaires du personnel de conduite d'engin sont remboursés selon les dispositions du paragraphe 2.4.3.1 ci-dessus
relatif aux salaires.
12.3.3.4 : CARBURANTS ET INGRÉDIENTS
Les dépenses sont remboursées sur la valeur d'achat Hors TVA, à condition que cette taxe constitue pour
l’Entrepreneur un crédit d'impôt déductible.
12.3.3.5 : MAJORATION FORFAITAIRE
Une majoration forfaitaire de six virgule vingt-cinq (6,25) pour cent (%) est appliquée aux dépenses des paragraphes
12.3.3.1, 12.3.3.2, 12.3.3.3 et 12.3.3.4 ci-dessus pour tenir compte, notamment, de tous les frais généraux, des
assurances et du bénéfice.
Toutefois pour la partie des travaux en régie qui excèderait dix (10) pour cent (%) du montant de base du Marché, la
majoration forfaitaire ci avant fixée, est portée à dix (10) pour cent.
12.3.3.6 : FISCALITÉ
L'ensemble des dépenses des paragraphes 12.3.3.1, 12.3.3.2, 12.3.3.3, 12.3.3.4 et 12.3.3.5 ci-dessus, est majoré de la
TVA au taux en vigueur à la date d'établissement du décompte correspondant.

12.4 : AVANCES SUR APPROVISIONNEMENTS


Chaque acompte reçu dans les conditions du paragraphe 1 du présent article comprend, s’il y a lieu, une part
correspondant aux approvisionnements constitués en vue des travaux, à condition que le CCAP prévoie la possibilité
de telles avances et les modalités de leur règlement.
Le montant correspondant s’obtient en appliquant aux quantités à prendre en compte les prix du Bordereau de Prix
inséré dans le Marché relatifs aux matériaux produits ou composants de construction à mettre en œuvre.
Les matériaux, produits ou composants de construction ayant fait l’objet d’un acompte pour approvisionnement
restent la propriété de l’Entrepreneur. Ils ne peuvent toutefois être enlevés du chantier sans l’autorisation écrite du
Maître d’Ouvrage Délégué.

12.5 : AVANCE FORFAITAIRE DE DÉMARRAGE


L’Entrepreneur bénéficiera d’une avance forfaitaire de démarrage aussitôt qu’il aura constitué la garantie visée au
paragraphe 7.1.2 du CCAG. Le montant de ces avances et les conditions d’imputation sur les acomptes sont fixés au
CCAP.

12.6 : RÉVISION DES PRIX


Lorsque, dans les conditions précisées à l’Article 11.4 du CCAG, il est prévu une révision des prix, le coefficient de
révision s’applique :
a) aux travaux à l’entreprise exécutés pendant le mois ;
b) aux indemnités, pénalités, retenues, afférentes au mois considéré ;
c) à la variation, en plus ou en moins, à la fin du mois, par rapport au mois précédent, des sommes
décomptées pour approvisionnements et avances à la fin de ce mois.
Ce coefficient est arrondi au millième supérieur.
285

12.7 : INTÉRÊTS MORATOIRES


En cas de retard dans les paiements exigibles conformément aux dispositions de l’Article 14.2 du CCAG,
l’Entrepreneur a droit à des intérêts moratoires au taux prévu au CCAP. Si ces retards résultent d’une cause pour
laquelle le Maître d’Ouvrage est habilité, au titre du Marché, à suspendre les paiements, les intérêts moratoires ne
sont pas dus.

12.8 : RÉMUNÉRATION DES ENTREPRENEURS GROUPÉS


Dans le cas d’un marché passé avec des Entrepreneurs groupés, les travaux exécutés font l’objet d’un paiement dans
un compte unique dont les caractéristiques sont transmises au Maître d’Ouvrage Délégué par le Mandataire
commun.

12.9 : RÉMUNÉRATION DES ENTREPRENEURS SOUS-TRAITANTS PAYÉS DIRECTEMENT


Les travaux exécutés par des sous-traitants ayant droit au paiement direct sont payés dans les conditions stipulées
par le Marché, un avenant ou un acte spécial.

12.10 : RÈGLEMENT EN CAS DE NANTISSEMENT


En vue du nantissement du Marché et par délégation de l'Autorité Contractante, dans les conditions fixées par la
réglementation en vigueur, le Maître d’Ouvrage Délégué délivre sans frais à l’Entrepreneur, sur sa demande
expresse, une copie certifiée conforme de l'original du Marché, revêtue de la mention hors-texte « Exemplaire
unique délivré en vue du nantissement ».
En vue du nantissement :
- l’Institution chargée de la liquidation des sommes dues en application du présent Marché est l'Agence de
Gestion des Routes (AGEROUTE) ;

- l’Institution chargée des paiements des sommes dues en application du présent Marché est le Fonds
d’Entretien Routier (FER) ;

- l’Autorité chargée de fournir au Titulaire du Marché, ainsi qu'aux bénéficiaires du nantissement ou


subrogations, les renseignements et attestations prévus par la législation et la réglementation en vigueur,
est le Directeur Général de l'Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE).

12.11 : TRAVAUX EN DÉPENSES CONTRÔLÉES

12.11.1 : DÉFINITION
Les travaux en dépenses contrôlées sont des travaux exécutés par l’Entrepreneur rémunéré selon ses débours réels.
12.11.2 : LIMITE
L’obligation imposée à l’Entrepreneur d'effectuer des travaux en dépenses contrôlées, ne s'applique que jusqu’à
concurrence d'une dépense totale n'excédant pas quatre (4) pour cent (%) du montant de base du Marché et de ses
éventuels avenants.
Les sommes payées à l’Entrepreneur en vertu du présent article n'interviendront pas pour l'application éventuelle des
paiements relatifs aux variations dans la masse ou la nature des travaux.
12.11.3 : BASE DE LA RÉMUNÉRATION DES TRAVAUX EN DÉPENSES CONTRÔLÉES

12.11.3.1 : SALAIRES
Les salaires du personnel sont remboursés à l’Entrepreneur sur la base des heures réellement effectuées, y compris
les heures supplémentaires éventuelles, au taux résultant des barèmes appliqués aux catégories professionnelles
définies dans la Convention Collective Interprofessionnelle de Côte d’Ivoire du 20 Juillet 1977, charges sociales et
indemnités légales comprises.
12.11.3.2 : FOURNITURES
Les dépenses de fournitures sont remboursées sur factures justificatives établies hors TVA, à condition que cette
taxe constitue pour l’Entrepreneur un crédit d'impôt déductible.
12.11.3.3 : MATÉRIEL
Le matériel n'est pris en compte que pour les heures réelles de travail effectif. Il est payé sur la base d’une journée
normale de location.
Chaque heure supplémentaire effective est payée au huitième (1/8ème) du prix de la journée normale de location.
286

Les salaires du personnel de conduite d'engins sont remboursés selon les dispositions du paragraphe 12.11.3.1 ci-
dessus relatif aux salaires.
12.11.3.4 : CARBURANTS ET INGRÉDIENTS
Les dépenses sont remboursées sur la valeur d'achat Hors TVA, à condition que cette taxe constitue pour
l’Entrepreneur un crédit d'impôt déductible.
12.11.3.5 : MAJORATION FORFAITAIRE
Une majoration forfaitaire de six virgule vingt-cinq (6,25) pour cent (%) est appliquée aux dépenses des paragraphes
12.11.3.1, 12.11.3.2, 12.11.3.3 et 12.11.3.4 ci-dessus pour tenir compte, notamment, de tous les frais généraux, des
assurances et du bénéfice.
Toutefois pour la partie des travaux en dépenses contrôlées, qui excèderait quatre (4) pour cent (%) du montant de
base du Marché, la majoration forfaitaire ci avant fixée est portée à dix (10) pour cent (%).
12.11.3.6 : FISCALITÉ
L'ensemble des dépenses des paragraphes 12.11.3.1, 12.11.3.2, 12.11.3.3, 12.11.3.4 et 12.11.3.5 ci-dessus, est
majoré de la TVA au taux en vigueur à la date d'établissement du décompte correspondant.

12.12 : MANDAT POUR REMBOURSEMENT DIVERS

12.12.1 : OBJET ET ACCEPTATION DU MANDAT


Le Maître d’Ouvrage Délégué a la faculté de demander à l’Entrepreneur qu'il se substitue au Maître d’Ouvrage pour
régler aux fournisseurs désignés par le Maître d’Ouvrage Délégué certaines dépenses, dont l'objet doit être en
rapport direct avec les travaux du Marché et notamment :
- le déplacement de réseaux rendus nécessaires pour l'exécution des travaux objet du Marché,

- la construction et installation des bâtiments nécessaires à une Mission de Contrôle, dans le cas où
ces bâtiments sont réalisés par une tierce entreprise,
- l’achat de mobiliers de bureau pour le fonctionnement de la Mission de Contrôle,

- les études et reconnaissances nouvelles rendues nécessaires pour l'exécution des travaux objet du
Marché.

Le règlement des dépenses concernées est effectué par l’Entrepreneur qui, par la signature du Marché, est réputé
avoir accepté le mandat.
12.12.2 : REMBOURSEMENT À L’ENTREPRENEUR
Le Maître d’Ouvrage règle à l’Entrepreneur, sur la production d'un compte rendu d'exécution de mandat, au franc le
franc le montant hors taxes sur le chiffre d'affaires de ces dépenses à l’Entrepreneur, à condition que ces taxes
constituent pour l’Entrepreneur un crédit d'impôts déductibles.
Ces remboursements sont repris dans les décomptes provisoires sous une rubrique spéciale appelée
"remboursements divers".
12.12.3 : RÉMUNÉRATION DE L’ENTREPRENEUR
Pour l'exécution de son mandat, l’Entrepreneur reçoit une rémunération globale et forfaitaire de six virgule vingt-
cinq (6,25) pour cent (%) du montant des dépenses concernées.
12.12.4 : LIMITE AUX REMBOURSEMENTS DIVERS
Par l'acceptation expresse des clauses du Marché, l’Entrepreneur est tenu d'accomplir le mandat jusqu’à concurrence
d'une dépense totale n'excédant pas quatre (4) pour cent (%) des sommes versées à l’Entrepreneur au titre du
Marché, rémunération du mandat comprise.
Les sommes remboursées à l’Entrepreneur au titre du présent article ne sont pas prises en compte pour l'application
éventuelle de l’article 16 ci-dessous relatifs aux variations dans la masse ou la nature des travaux.
12.12.5 : MAJORATION FORFAITAIRE
Une majoration forfaitaire de six virgule vingt-cinq (6,25) pour cent (%) est appliquée aux dépenses des paragraphes
12.12.3.1, 12.12.3.2, 12.12.3.3 et 12.12.3.4 ci-dessus pour tenir compte, notamment, de tous les frais généraux, des
assurances et du bénéfice.
Toutefois pour la partie des travaux en dépenses contrôlées, qui excèderait quatre (4) pour cent (%) du montant de
base du Marché, la majoration forfaitaire ci avant fixée est portée à dix (10) pour cent (%).
287

12.12.6 : FISCALITÉ
L'ensemble des dépenses effectuées pour remboursements divers est majoré de la TVA au taux en vigueur à la date
d'établissement du décompte correspondant.

13 : CONSTATATIONS ET CONSTATS CONTRADICTOIRES

13.1 :
Au sens du présent article, la constatation est une opération matérielle, le constat est le document qui en résulte.
13.2 :
Des constatations contradictoires concernant les prestations exécutées ou les circonstances de leur exécution sont
faites sur la demande, soit de l’Entrepreneur, soit du Maître d’œuvre.
Les constatations concernant les prestations exécutées, quand il s’agit de travaux réglés sur prix unitaires, portent sur
les éléments nécessaires au calcul des quantités à prendre en compte, tels que résultats de mesurages, jaugeages,
pesages, comptages, et sur les éléments caractéristiques nécessaires à la détermination du prix unitaire à appliquer.
13.3 :
Les constatations contradictoires faites pour la sauvegarde des droits éventuels de l’une ou l’autre des parties ne
préjugent pas l’existence de ces droits.
13.4 :
Le Maître d’œuvre fixe la date des constatations ; lorsque la demande est présentée par l’Entrepreneur, cette date ne
peut être postérieure de plus de huit (8) jours à celle de la demande. Les constatations donnent lieu à la rédaction
d’un constat dressé sur-le-champ par le Maître d’œuvre contradictoirement avec l’Entrepreneur.
Si l’Entrepreneur refuse de signer ce constat ou ne le signe qu’avec réserves, il doit, dans les quinze (15) jours qui
suivent, préciser par écrit ses observations ou réserves au Maître d’œuvre.
Si l’Entrepreneur, dûment convoqué en temps utile, n’est pas présent ou représenté aux constatations, il est réputé
accepter sans réserve le constat qui en résulte.
13.5 :
L’Entrepreneur est tenu de demander en temps utile qu’il soit procédé à des constatations contradictoires pour les
prestations qui ne pourraient faire l’objet de constatations ultérieures, notamment lorsque les ouvrages doivent se
trouver, par la suite, cachés ou inaccessibles. A défaut et sauf preuve contraire fournie par lui et à ses frais, il n’est
pas fondé à contester la décision du Maître d’œuvre relative à ces prestations.

14 : MODALITÉS DE RÈGLEMENT DU MARCHÉ

14.1 : DÉCOMPTES MENSUELS

14.1.1 :
Avant la fin de chaque mois ou dans les conditions prévues au CCAP, l’Entrepreneur remet au Maître d’œuvre un
projet de décompte établissant le montant total arrêté à la fin du mois précédent des sommes auxquelles il peut
prétendre, du fait de l’exécution du Marché depuis le début de ce mois.
Ce montant est établi à partir des prix de base, c’est-à-dire des prix figurant dans le Marché, y compris les rabais ou
majorations qui peuvent y être indiqués, mais sans révision des prix.
Si des réfactions ont été fixées en conformité des dispositions de l’Article 23.6 du CCAG, elles sont appliquées.
Le projet de décompte mensuel établi par l’Entrepreneur est accepté ou rectifié par le Maître d’Ouvrage Délégué ; il
devient alors le décompte mensuel.
14.1.2 :
Le décompte mensuel comprend, en tant que de besoin, les différentes parties suivantes :
a) les travaux à l’Entreprise ;
b) les approvisionnements ;
c) les avances ;
d) les indemnités, les pénalités, et les retenues autres que la retenue de garantie ;
288

e) les remboursements des dépenses incombant au Maître d’Ouvrage dont l’Entrepreneur a fait l’avance ;
f) le montant à déduire égal à l’excédent des dépenses faites pour les prestations exécutées d’office à la
place de l’Entrepreneur défaillant sur les sommes qui auraient été réglées à cet Entrepreneur s’il avait
exécuté ces prestations ;
g) les intérêts moratoires.
14.1.3 :
Le montant des travaux à l’Entreprise est établi de la façon suivante :
a) le décompte comporte le relevé des travaux exécutés, tels qu’ils résultent des constats contradictoires
ou, à défaut, des évaluations du Maître d’Ouvrage Délégué. Les prix forfaitaires peuvent être
fractionnés si l’ouvrage ou la partie d’ouvrage auquel le prix se rapporte n’est pas terminé : il est alors
compté une fraction du prix égale au pourcentage d’exécution de l’ouvrage ou de la partie d’ouvrage.
Pour déterminer ce pourcentage, il est fait usage, si le Maître d’Ouvrage Délégué l’exige, de la
décomposition de prix définie à l’article 11.3 du CCAG ;
b) l’avancement des travaux déterminé selon l’un des deux modes de règlement définis ci-dessus fait
l’objet d’un constat contradictoire.
14.1.4 :
Le montant des approvisionnements est établi en prenant en compte ceux qui sont constitués et non encore utilisés.
14.1.5 :
Dans chacune des parties énumérées au paragraphe 1.2 du présent article, le décompte distingue, s’il y a lieu, les
éléments dont le prix est ferme et ceux dont le prix est révisable, comme il est dit à l’article 11.4 du CCAG, en
répartissant éventuellement ces derniers éléments entre les différents modes de révision prévus par le Marché.
Le décompte précise, le cas échéant, les éléments passibles de la taxe sur le chiffre d’affaires due sur les paiements
du Maître d’Ouvrage à l’Entrepreneur, distinguant éventuellement les taux de taxe applicables.
14.1.6 :
Le Maître d’Ouvrage Délégué peut demander à l’Entrepreneur d’établir le projet de décompte suivant un modèle ou
des modalités recommandés par les autorités compétentes ou par les organismes de financement.
14.1.7 :
L’Entrepreneur joint au projet de décompte les pièces suivantes, s’il ne les a pas déjà fournies :
a) les calculs des quantités prises en compte, effectués à partir des éléments contenus dans les constats
contradictoires ;
b) le calcul, avec justifications à l’appui, des coefficients de révision des prix ; et
c) le cas échéant, les pièces justifiant les débours, effectués au titre de l’Article 25.4 du CCAG, dont il
demande le remboursement.
14.1.8 :
Les éléments figurant dans les décomptes mensuels n’ont pas un caractère définitif et ne lient pas les parties
contractantes.

14.2 : ACOMPTES MENSUELS

14.2.1 :
Le montant de l’acompte mensuel à régler à l’Entrepreneur est déterminé, à partir du décompte mensuel, par le
Maître d’Ouvrage Délégué qui dresse à cet effet un état faisant ressortir :
a) le montant de l’acompte établi à partir des prix de base. Il distingue, comme les décomptes mensuels,
les différents éléments passibles des diverses modalités de révision des prix et, le cas échéant, des
divers taux de la taxe sur le chiffre d’affaires applicable aux règlements effectués par le Maître
d’Ouvrage à l’Entrepreneur ;
b) l’effet de la révision des prix, conformément aux dispositions des articles 11.4 et 12.6 du CCAG ;
c) lorsque applicable, le montant de la taxe sur le chiffre d’affaires applicable aux règlements effectués
par le Maître d’Ouvrage à l’Entrepreneur ; et
d) le montant total de l’acompte à régler, ce montant étant la somme des montants spécifiés aux alinéas a),
b) et c) ci-dessus, diminuée de la retenue de garantie prévue au Marché.
14.2.2 :
Le Maître d’œuvre notifie à l’Entrepreneur, par ordre de service, l’état d’acompte accompagné du décompte ayant
servi de base à ce dernier si le projet établi par l’Entrepreneur a été modifié.
289

14.2.3 :
Le paiement de l’acompte se fera sur le compte bancaire désigné au CCAP, et interviendra quatre-vingt-dix (90)
jours au plus tard après la date à laquelle le projet de décompte aura été validé par le Maitre d’Ouvrage Délégué.
Lorsque, pour une raison non imputable à l’Entrepreneur, le paiement n’est pas effectué dans ce délai, le Maître
d’œuvre en informe l’Entrepreneur.
14.2.4 :
Les montants figurant dans les états d’acomptes mensuels n’ont pas un caractère définitif et ne lient pas les parties
contractantes, sauf en ce qui concerne l’effet de la révision des prix mentionné à l’alinéa 2.1 (b) du présent Article
lorsque l’Entrepreneur n’a pas fait de réserves à ce sujet à la réception de l’ordre de service mentionné à l’alinéa 2.2
du présent article.

14.3 : DÉCOMPTE FINAL

14.3.1 :
Après l’achèvement des travaux, l’Entrepreneur, concurremment avec le projet de décompte afférent au dernier mois
de leur exécution ou à la place de ce projet, dresse le projet de décompte final établissant le montant total des
sommes auxquelles il peut prétendre du fait de l’exécution du Marché dans son ensemble, les évaluations étant faites
en tenant compte des prestations réellement exécutées. Ce projet de décompte est établi à partir des prix de base
comme les projets de décompte mensuels et comporte les mêmes parties que ceux-ci, à l’exception des
approvisionnements et des avances. Il est accompagné des éléments et pièces mentionnés au paragraphe 1.7 du
présent Article s’ils n’ont pas été précédemment fournis.
14.3.2 :
Le projet de décompte final est remis au Maître d’œuvre dans le délai de quarante-cinq (45) jours à compter de la
date de notification de la décision de réception provisoire des travaux telle qu’elle est prévue à l’article 39.3 du
CCAG. Toutefois, s’il est fait application des dispositions de l’Article 39.5 du CCAG, la date du procès-verbal
constatant l’exécution des prestations complémentaires est substituée à la date de notification de la décision de
réception des travaux comme point de départ des délais ci-dessus.
En cas de retard dans la présentation du projet de décompte final, après mise en demeure restée sans effet, le
décompte peut être établi d’office par le Maître d’œuvre aux frais de l’Entrepreneur. Ce décompte est notifié à
l’Entrepreneur avec le décompte général prévu à l’article 14.4 ci-dessous.
14.3.3 :
L’Entrepreneur est lié par les indications figurant au projet de décompte final, sauf sur les points sur lesquels il
aurait émis antérieurement des réserves, ainsi que sur le montant définitif des intérêts moratoires.
14.3.4 :
Le projet de décompte final émis par l’Entrepreneur est accepté ou rectifié par le Maître d’œuvre; il devient alors le
décompte final.

14.4 : DÉCOMPTE GÉNÉRAL ET DÉFINITIF – SOLDE

14.4.1 :
Le Maître d’œuvre établit le décompte général qui comprend :
a) le décompte final défini au paragraphe 3.4 du présent Article ;
b) l’état du solde établi, à partir du décompte final et du dernier décompte mensuel, dans les mêmes
conditions que celles qui sont définies au paragraphe 2.1 du présent Article pour les acomptes
mensuels ; et
c) la récapitulation des acomptes mensuels et du solde.
Le montant du décompte général est égal au résultat de cette dernière récapitulation.
14.4.2 :
Le décompte général, signé par le Maître d’Ouvrage Délégué, doit être notifié à l’Entrepreneur par ordre de service
avant la plus tardive des deux dates ci-après :
a) quarante-cinq (45) jours après la date de remise du projet de décompte final ;
b) trente (30) jours après la publication des derniers index de référence permettant la révision du solde.
14.4.3 :
Le paiement du solde interviendra dans un délai de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la notification du
décompte général.
290

14.4.4 :
L’Entrepreneur le renverra, dans un délai de quinze (15) jours compté à partir de la notification du décompte
général, au Maître d’œuvre, revêtu de sa signature, avec ou sans réserves, ou faire connaître les raisons pour
lesquelles il refuse de le signer. Aucune réserve ultérieure ne sera acceptée après que l’Entrepreneur aura renvoyé le
décompte.
Si la signature du décompte général est donnée sans réserve, cette acceptation lie définitivement les parties, sauf en
ce qui concerne le montant des intérêts moratoires ; ce décompte devient ainsi le décompte général et définitif du
Marché.
Si la signature du décompte général est refusée ou donnée avec réserves, les motifs de ce refus ou de ces réserves
doivent être exposés par l’Entrepreneur dans un mémoire de réclamation qui précise le montant des sommes dont il
revendique le paiement et qui fournit les justifications nécessaires en reprenant, sous peine de forclusion, les
réclamations déjà formulées antérieurement qui n’ont pas fait l’objet d’un règlement définitif; ce mémoire doit être
remis au Maître d’œuvre dans le délai indiqué au premier alinéa du présent paragraphe. Le règlement du différend
intervient alors suivant les modalités indiquées à l’article 48 du CCAG.
Si les réserves sont partielles, l’Entrepreneur est lié par son acceptation implicite des éléments du décompte sur
lesquels ces réserves ne portent pas.
14.4.5 :
Dans le cas où l’Entrepreneur n’a pas renvoyé au Maître d’œuvre le décompte général signé dans le délai de quinze
(15) jours fixé au paragraphe 4.4 du présent article, ou encore, dans le cas où, l’ayant renvoyé dans ce délai, il n’a
pas motivé son refus ou n’a pas exposé en détail les motifs de ses réserves en précisant le montant de ses
réclamations, ce décompte général est réputé être accepté par lui; il devient le décompte général et définitif du
Marché.

14.5 : RÈGLEMENT EN CAS DE SOUS-TRAITANTS PAYÉS DIRECTEMENT

14.5.1 :
Lorsqu’un sous-traitant bénéficie d’un paiement direct, l’Entrepreneur joint au projet de décompte une attestation
indiquant la somme à prélever, sur celles qui lui sont dues, pour la partie de la prestation exécutée, et que le Maître
d’Ouvrage devra faire régler à ce sous-traitant.
Les paiements du sous-traitant intéressé sont effectués dans la limite du montant des états d’acomptes et de solde
ainsi que des attestations prévues à l’alinéa précédent.
Le montant total des paiements effectués au profit d’un sous-traitant ramené aux conditions du mois d’établissement
des prix du Marché ne peut excéder le montant à sous-traiter qui est stipulé dans le Marché.
14.5.2 :
L’Entrepreneur est seul habilité à présenter les projets de décomptes et à accepter le décompte général ; les
réclamations formulées ou transmises par ses soins sont les seules recevables.
14.5.3 :
Les paiements à faire au sous-traitant sont effectués sur la base des pièces justificatives et de l’acceptation de
l’Entrepreneur donnée sous la forme d’une attestation, transmises par celui-ci conformément aux stipulations de
l’Article 14.5.1.
Dès réception de ces pièces, le Maître d’Ouvrage Délégué avise directement le sous-traitant de la date de réception
du projet de décompte et de l’attestation envoyés par l’Entrepreneur, et lui indique les sommes dont le paiement à
son profit a été accepté par l’Entrepreneur.
Le paiement des sommes dues au sous-traitant interviendra dans les délais prévus aux Articles 14.2.3 et 14.4.3.
Un avis de paiement est adressé à l’Entrepreneur et au sous-traitant.
L’Entrepreneur dispose d’un délai de quinze (15) jours, comptés à partir de la réception des pièces justificatives
servant de base au paiement direct, pour les accepter ou pour signifier au sous-traitant son refus motivé
d’acceptation. Passé ce délai, l’Entrepreneur est réputé avoir accepté celles des pièces justificatives ou des parties
des pièces justificatives qu’il n’a pas expressément acceptées ou refusées.
Dans le cas où l’Entrepreneur n’a, dans le délai de quinze (15) jours suivant la réception du projet de décompte du
sous-traitant, ni opposé un refus motivé, ni transmis celui-ci au Maître d’Ouvrage, le sous-traitant envoie
291

directement au Maître d’Ouvrage Délégué une copie du projet de décompte. Il y joint une copie de l’avis de
réception de l’envoi du projet de décompte à l’Entrepreneur.
Le Maître d’Ouvrage Délégué met aussitôt en demeure l’Entrepreneur, par lettre recommandée avec demande d’avis
de réception postal, de lui faire la preuve dans un délai de quinze (15) jours à compter de la réception de cette lettre
qu’il a opposé un refus motivé à son sous-traitant dans le délai prévu au cinquième alinéa ci-dessus. Dès réception
de l’avis, le Maître d’Ouvrage Délégué informe le sous-traitant de la date de cette mise en demeure.
A l’expiration de ce délai, et au cas où l’Entrepreneur ne serait pas en mesure d’apporter cette preuve, le Maître
d’Ouvrage Délégué dispose du délai prévu à l’article 14.2.3 pour faire mandater les sommes à régler au sous-
traitant, à concurrence des sommes restant dues à l’Entrepreneur au titre des projets de décompte qu’il a présentés.

14.6 : RÉCLAMATION OU ACTION DIRECTE D’UN SOUS-TRAITANT


Si un sous-traitant de l’Entrepreneur met en demeure le Maître d’Ouvrage de lui régler directement certaines
sommes qu’il estime lui être dues par l’Entrepreneur au titre du contrat de sous-traitance, l’Autorité Contractante
peut retenir les sommes réclamées sur celles qui restent à payer à l’Entrepreneur, à condition que le sous-traitant ait
été un sous-traitant agréé et que son droit à paiement direct ait été reconnu préalablement dans le cadre du Marché
ou qu’il résulte de la réglementation en vigueur. Les sommes ainsi retenues ne portent pas intérêt.
Si le droit du sous-traitant est définitivement établi, l’Autorité Contractante paie le sous-traitant et les sommes dues
à l’Entrepreneur sont réduites en conséquence.

15 : RÈGLEMENT DU PRIX DES OUVRAGES OU TRAVAUX NON PRÉVUS


Le présent Article concerne les ouvrages ou travaux dont la réalisation est décidée par le Maître d’Ouvrage et pour
lesquels le Marché ne prévoit pas de prix. Ces travaux pourront être demandés à l’Entrepreneur, par un ordre de
service, qui sera tenu de les réaliser à condition que le Marché ait été modifié par un avenant conclu dans les
conditions prévues au Code des Marchés Publics.
15.1 :
Les prix nouveaux concernant les ouvrages ou travaux définis au paragraphe 1 ci-dessus peuvent être soit des prix
unitaires, soit des prix forfaitaires.
Sauf indication contraire, ils sont établis sur les mêmes bases que les prix du Marché et sur la base des conditions
économiques en vigueur le mois d’établissement de ces prix.
S’il existe des décompositions de prix forfaitaires ou des sous-détails de prix unitaires, leurs éléments, notamment
les prix contenus dans les décompositions, sont utilisés pour l’établissement des prix nouveaux.

16 : AUGMENTATION DANS LA MASSE DES TRAVAUX

16.1 : AUGMENTATION DANS LA MASSE DES TRAVAUX

16.1.1 :
Pour l’application du présent article et de l’Article 16.2 du CCAG, la “masse” des travaux s’entend du montant des
travaux à l’Entreprise, évalués à partir des prix de base définis au paragraphe 11.1.1 du CCAG, en tenant compte
éventuellement des prix nouveaux, définitifs ou provisoires, fixés en application de l’Article 15 du CCAG.
La “masse initiale” des travaux est la masse des travaux résultant des prévisions du Marché, c’est-à-dire du Marché
initial.
16.1.2 :
Sous réserve de l’application des dispositions du paragraphe 1.3 du présent article, l’Entrepreneur est tenu de mener
à son terme la réalisation des ouvrages faisant l’objet du Marché, quelle que soit l’importance de l’augmentation de
la masse des travaux qui peut résulter de sujétions techniques ou d’insuffisance des quantités prévues dans le
Marché.
16.1.3 :
L’augmentation de la masse des travaux dans le cadre d’un Avenant sera conclue dans les conditions prévues par le
Code des Marchés Publics.

17 : PERTES ET AVARIES – FORCE MAJEURE


292

17.1 :
Il n’est alloué à l’Entrepreneur aucune indemnité au titre des pertes, avaries ou dommages causés par sa négligence,
son imprévoyance, son défaut de moyens ou ses fausses manœuvres.
17.2 :
L’Entrepreneur doit prendre à ses frais, risques et périls les dispositions nécessaires pour que les
approvisionnements et le matériel et les installations de chantier ainsi que les ouvrages en construction ne puissent
être enlevés ou endommagés par les tempêtes, les crues, la houle et les autres phénomènes naturels qui sont
normalement prévisibles dans les circonstances où sont exécutés les travaux.
Les frais d'assurances du matériel de l’Entrepreneur sont réputés être compris dans les prix du Marché et aucune
indemnité ne peut donc être accordée à l’Entrepreneur pour la perte totale ou partielle de ce matériel.
17.3 :
On entend par force majeure, pour l’exécution du présent Marché, tout acte ou événement imprévisible, irrésistible,
hors du contrôle des parties et qui rend l’exécution du Marché pratiquement impossible, tel que catastrophes
naturelles, incendies, explosions, guerre, insurrection, mobilisation, grèves générales, tremblements de terre, mais
non les actes ou événements qui rendraient seulement l’exécution d’une obligation plus difficile ou plus onéreuse
pour son débiteur.
Le CCAP définit, en tant que besoin, le seuil des intempéries et autres phénomènes naturels qui sont réputés
constituer un événement de force majeure au titre du présent Marché.
En cas de survenance d’un événement de force majeure, l’Entrepreneur a droit à une augmentation raisonnable des
délais d’exécution, étant précisé toutefois qu’aucune indemnité ne peut néanmoins être accordée à l’Entrepreneur
pour perte totale ou partielle de son matériel flottant, les frais d’assurance de ce matériel étant réputés compris dans
les prix du Marché.
L’Entrepreneur qui invoque le cas de force majeure devra aussitôt après l’apparition d’un cas de force majeure, et
dans un délai maximum de sept (7) jours, adresser au Maître d’Ouvrage une notification par lettre recommandée
établissant les éléments constitutifs de la force majeure et ses conséquences probables sur la réalisation du Marché.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur devra prendre toutes dispositions utiles pour assurer, dans les plus brefs délais, la
reprise normale de l’exécution des obligations affectées par le cas de force majeure.
Si, par la suite de cas de force majeure, l’Entrepreneur ne pouvait exécuter les prestations telles que prévues au
Marché pendant une période de trente (30) jours, il devra examiner dans les plus brefs délais avec le Maître
d’Ouvrage les incidences contractuelles desdits événements sur l’exécution du Marché et en particulier sur le prix,
les délais et les obligations respectives de chacune des parties.
Quand une situation de force majeure aura existé pendant une période de soixante (60) jours au moins, chaque partie
aura le droit de résilier le Marché par une notification écrite à l’autre partie.

C : DÉLAIS

18 : FIXATION ET PROLONGATION DES DÉLAIS

18.1 : DÉLAIS D’EXÉCUTION

18.1.1 :
Le délai d’exécution des travaux fixé par le marché s’applique à l’achèvement de tous les travaux prévus incombant
à l’Entrepreneur, y compris, sauf dispositions contraires du Marché, le repliement des installations de chantier et la
remise en état des terrains et des lieux. Ce délai tient compte notamment de toutes les sujétions résultant, le cas
échéant, des travaux réalisés par des sous-traitants et/ou par toutes autres entreprises sur le site.
Sous réserve de disposition contraire figurant au CCAP, ce délai commence à courir à compter de la date de
notification de l’ordre de service de commencer les prestations.
293

18.1.2 :
Les dispositions du paragraphe 1.1 du présent article s’appliquent aux délais, distincts du délai d’exécution de
l’ensemble des travaux, qui peuvent être fixés par le Marché pour l’exécution de certaines tranches de travaux, ou de
certains ouvrages, parties d’ouvrages ou ensembles des prestations.

18.2 : PROLONGATION DES DÉLAIS D’EXÉCUTION

18.2.1 :
Lorsqu’un changement de la masse de travaux ou une modification de l’importance de certaines natures d’ouvrages,
une substitution à des ouvrages initialement prévus d’ouvrages différents, une rencontre de difficultés imprévues au
cours du chantier, un ajournement de travaux décidé par l’Autorité Contractante ou encore un retard dans
l’exécution d’opérations préliminaires qui sont à la charge du Maître d’Ouvrage ou de travaux préalables qui font
l’objet d’un autre marché, justifie soit une prolongation du délai d’exécution, soit le report du début des travaux,
l’importance de la prolongation ou du report est débattue par le Maitre d’Ouvrage Délégué et le Maître d’œuvre
avec l’Entrepreneur, puis elle est soumise à l’approbation de l’Autorité Contractante, et la décision prise par celui-ci
est notifiée à l’Entrepreneur par ordre de service.
18.2.2 :
Dans le cas d’intempéries dépassant le seuil fixé au CCAP, entraînant un arrêt de travail sur les chantiers, les délais
d’exécution des travaux sont prolongés. Cette prolongation est notifiée à l’Entrepreneur par un ordre de service qui
en précise la durée, laquelle est égale au nombre de journées réellement constaté au cours desquelles le travail a été
arrêté du fait des intempéries, conformément auxdites dispositions, en défalquant, s’il y a lieu, le nombre de journées
d’intempéries prévisibles indiqué au CCAP.
18.2.3 :
En dehors des cas prévus aux paragraphes 2.1 et 2.2 du présent article, l’Entrepreneur ne pourra avoir droit à une
prolongation des délais d’exécution que dans les cas suivants :
a) mise en œuvre des dispositions de l’Article 19 du CCAG ;
b) non-respect par le Maître d’Ouvrage de ses propres obligations ; ou
c) conclusion d’un avenant.
18.2.4 :
Lorsque la prolongation des délais d’exécution notifiée à l’Entrepreneur par ordre de service aura dépassé une durée
fixée dans le CCAP, ce dernier aura la faculté, dans les quinze (15) jours qui suivent la notification de l’ordre de
service entraînant un dépassement de cette durée, de demander la résiliation du Marché.

19 : PÉNALITÉS ET RETENUES

19.1 :
En cas de retard dans l’exécution des travaux, il est appliqué une pénalité journalière, fixée par le CCAP, égale à un
certain nombre de millièmes du montant de l’ensemble du Marché. Ce montant est celui qui résulte des prévisions
du Marché, c’est-à-dire du marché initial éventuellement modifié ou complété par les avenants intervenus ; il est
évalué à partir des prix de base définis au paragraphe 14.1.1 du CCAG.
19.2 :
Les pénalités sont encourues du simple fait de la constatation du retard par le Maître d’œuvre et le Maitre d’Ouvrage
Délégué et le Maître d’Ouvrage peut, sans préjudice de toute autre méthode de recouvrement, déduire le montant de
ces pénalités de toutes les sommes dont il est redevable à l’Entrepreneur. Le paiement de ces pénalités par
l’Entrepreneur, qui représentent une évaluation forfaitaire des dommages-intérêts dus au Maître d’Ouvrage au titre
du retard dans l’exécution des travaux, ne libère en rien l’Entrepreneur de l’ensemble des autres obligations et
responsabilités qu’il a souscrites au titre du Marché.
19.3 :
Dans le cas de résiliation, les pénalités sont appliquées jusqu’au jour inclus de la notification de l’Ordre de service
d’arrêt des travaux ordonné par le Maître d’Ouvrage, de la notification de la décision de résiliation ou jusqu’au jour
d’arrêt de l’exploitation de l’Entreprise de l’Entrepreneur si la résiliation résulte d’un des cas prévus à l’article 47 du
CCAG.
294

19.4 :
Les dispositions des deux alinéas qui précèdent sont applicables aux pénalités éventuellement prévues par le CCAP
pour le cas de retard dans la réalisation de certains ouvrages, parties d’ouvrages ou ensembles de prestations faisant
l’objet de délais particuliers ou de dates limites fixés dans le Marché.
19.5 :
Les journées de repos hebdomadaire ainsi que les jours fériés ou chômés, ne sont pas déduits pour le calcul des
pénalités.
19.6 :
Le montant des pénalités est plafonné au niveau fixé par le CCAP. Lorsque le plafond des pénalités est atteint, le
Maître d’Ouvrage est en droit de résilier le Marché sans mise en demeure préalable.

D : RÉALISATION DES OUVRAGES

20 : PROVENANCE DES FOURNITURES, ÉQUIPEMENTS, MATÉRIELS, MATÉRIAUX ET PRODUITS


L’Entrepreneur a le libre choix de la provenance des matériaux ou composants de construction ainsi que du mode de
transport de ces divers éléments, leur assurance et les services bancaires qui s’y rapportent, sous réserve de pouvoir
justifier que ceux-ci satisfont aux conditions fixées par le Marché.

21 : LIEUX D’EXTRACTION OU EMPRUNT DES MATÉRIAUX

21.1 :
Lorsque le Marché fixe les lieux d’extraction ou d’emprunt des matériaux et qu’au cours des travaux les gisements
se révèlent insuffisants en qualité ou en quantité, l’Entrepreneur doit en aviser à temps le Maître d’œuvre ; ce dernier
désigne alors, sur proposition éventuelle de l’Entrepreneur, de nouveaux lieux d’extraction ou d’emprunt. La
substitution peut donner lieu à l’application d’un nouveau prix établi suivant les modalités prévues à l’Article 15 du
CCAG.
21.2 :
Si le Marché prévoit que des lieux d’extraction ou d’emprunt sont mis à la disposition de l’Entrepreneur par le
Maître d’Ouvrage, les indemnités d’occupation et, le cas échéant, les redevances de toute nature sont à la charge du
Maître d’Ouvrage ; l’Entrepreneur ne peut alors, sans autorisation écrite du Maître d’œuvre, utiliser pour des travaux
qui ne font pas partie du Marché les matériaux qu’il a extraits dans ces lieux d’extraction ou d’emprunt.
21.3 :
Sauf dans le cas prévu au paragraphe 2 du présent Article, l’Entrepreneur est tenu d’obtenir, en tant que de besoin,
les autorisations administratives nécessaires pour les extractions et emprunts de matériaux. Les indemnités
d’occupation ou les redevances de toute nature éventuellement dues pour ces extractions ou emprunts sont à la
charge de l’Entrepreneur. Toutefois, le Maître d’Ouvrage, le Maitre d’Ouvrage Délégué et le Maître d’œuvre
apporteront leur concours à l’Entrepreneur si celui-ci le leur demande pour lui faciliter l’obtention de toutes
autorisations administratives dont il aurait besoin pour les extractions et emprunts de matériaux.
21.4 :
L’Entrepreneur supporte dans tous les cas les charges d’exploitation des lieux d’extraction ou d’emprunt et, le cas
échéant, les frais d’ouverture.
Il supporte également, sans recours contre le Maître d’Ouvrage et le Maitre d’Ouvrage Délégué la charge des
dommages entraînés par l’extraction des matériaux, par l’établissement des chemins de desserte et, d’une façon
générale, par les travaux d’aménagement nécessaires à l’exploitation des lieux d’extraction ou d’emprunt, et la
remise en état. Il garantit le Maître d’Ouvrage et le Maitre d’Ouvrage Délégué au cas où la réparation de tels
dommages serait mise à la charge de celui-ci.
295

22 : QUALITÉ DES MATÉRIAUX ET PRODUITS – APPLICATION DES NORMES

22.1 :
Les matériaux et composants de construction doivent être conformes aux stipulations du Marché, aux prescriptions
de normes homologuées au plan international et conformes à la réglementation en vigueur. Les normes applicables
sont celles qui sont en vigueur le premier jour du mois du dépôt des offres. Les dérogations éventuelles aux normes,
si elles ne résultent pas expressément de documents techniques du Marché, sont indiquées ou récapitulées comme
telles au CCAP.
22.2 :
L’Entrepreneur ne peut utiliser des matériaux, produits ou composants de construction d’une qualité différente de
celle qui est fixée par le Marché que si le Maître d’œuvre l’y autorise par écrit. Les prix correspondants ne sont
modifiés que si l’autorisation accordée précise que la substitution donne lieu à l’application de nouveaux prix et si
l’augmentation ou réduction résultant de ces nouveaux prix a été acceptée par les autorités compétentes. Ces prix
sont établis suivant les modalités prévues à l’Article 15 du CCAG, le Maître d’œuvre devant notifier par ordre de
service les prix provisoires dans les quinze (15) jours qui suivent l’autorisation donnée.

23 : VÉRIFICATION QUALITATIVE DES MATÉRIAUX ET PRODUITS – ESSAIS ET ÉPREUVES

23.1 :
Les matériaux produits et composants de construction sont soumis, pour leur vérification qualitative, à des essais et
épreuves, conformément aux stipulations du Marché, aux prescriptions des normes internationales homologuées et
conformes à la réglementation en vigueur ; les dispositions de l’Article 22 du CCAG relatives à la définition des
normes applicables et les dérogations éventuelles à ces normes sont à retenir pour le présent article.
A défaut d’indication, dans le Marché ou dans les normes, des modes opératoires à utiliser, ceux-ci font l’objet de
propositions de l’Entrepreneur soumises à l’acceptation du Maître d’œuvre.
23.2 :
L’Entrepreneur entrepose les matériaux, produits et composants de construction de manière à faciliter les
vérifications prévues. Il prend toutes mesures utiles pour que les matériaux, produits et composants puissent être
facilement distingués, selon qu’ils sont en attente de vérification ou acceptés ou refusés ; les matériaux, produits et
composants refusés doivent être enlevés rapidement du chantier, les dispositions de l’Article 35 du CCAG étant
appliquées s’il y a lieu.
23.3 :
Les vérifications sont faites, suivant les indications du Marché ou, à défaut, suivant les décisions du Maître d’œuvre,
soit sur le chantier, soit dans les usines, magasins ou carrières de l’Entrepreneur et des sous-traitants ou fournisseurs.
Elles sont exécutées par le Maître d’œuvre ou, si le Marché le prévoit, par un laboratoire ou un organisme de
contrôle.
Dans le cas où le Maître d’œuvre ou son préposé effectue personnellement les essais, l’Entrepreneur met à sa
disposition le matériel nécessaire et il doit également fournir l’assistance, la main-d’œuvre, l’électricité, les
carburants, les entrepôts et les appareils et instruments qui sont normalement nécessaires pour examiner, mesurer et
tester tous matériaux et matériels. Toutefois, l’Entrepreneur n’a la charge d’aucune rémunération du Maître d’œuvre
ou de son préposé.
Les vérifications effectuées par un laboratoire ou organisme de contrôle sont faites à la diligence et à la charge de
l’Entrepreneur. Ce dernier adresse au Maître d’œuvre, les certificats constatant les résultats des vérifications faites.
Au vu de ces certificats, le Maître d’œuvre décide si les matériaux, produits ou composants de construction peuvent
ou non être utilisés.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur, le Fournisseur ou le sous-traitant autorisera l’accès à ses locaux au Maître d’œuvre
ou à l’organisme de contrôle afin qu’ils puissent opérer toutes vérifications en conformité avec les dispositions du
Marché.
23.4 :
L’Entrepreneur doit convenir avec le Maître d’œuvre des dates et lieux d’exécution des contrôles et des essais des
matériaux et matériel conformément aux dispositions du Marché. Le Maître d’œuvre doit notifier à l’Entrepreneur
au moins vingt-quatre (24) heures à l’avance son intention de procéder au contrôle ou d’assister aux essais ; si le
296

Maître d’œuvre n’est pas présent à la date convenue, l’Entrepreneur peut, sauf instruction contraire du Maître
d’œuvre, procéder aux essais, qui seront considérés comme ayant été faits en présence du Maître d’œuvre.
L’Entrepreneur doit immédiatement faire parvenir au Maître d’œuvre des copies dûment certifiées des résultats des
essais. Si le Maître d’œuvre n’a pas assisté aux essais, les résultats de ces derniers sont présumés avoir été approuvés
par lui.
23.5 :
L’Entrepreneur est tenu de fournir à ses frais tous les échantillons nécessaires pour les vérifications.
L’Entrepreneur équipe, s’il y a lieu, les matériels de fabrication des dispositifs permettant d’opérer le prélèvement
des matériaux aux différents stades de l’élaboration des produits fabriqués.
23.6 :
Si les résultats de vérifications prévues dans le Marché ou par les normes pour une fourniture de matériaux, produits
ou composants de construction ne permettent pas l’acceptation de cette fourniture, le Maître d’œuvre peut prescrire,
en accord avec l’Entrepreneur, des vérifications supplémentaires pour permettre d’accepter éventuellement tout ou
partie de la fourniture, avec ou sans réfaction sur les prix ; les dépenses correspondant à ces dernières vérifications
sont à la charge de l’Entrepreneur.
23.7 :
Ne sont pas à la charge de l’Entrepreneur :
a) les essais et épreuves que le Maître d’œuvre exécute ou fait exécuter et qui ne sont pas prévus dans le
Marché ou par les normes ; ni

b) les vérifications éventuellement prescrites par le Maître d’œuvre sur des matériaux, produits ou
composants de construction devant porter un estampillage mentionné au marché ou ayant fait l’objet
d’un agrément administratif, qui n’auraient pour but que de s’assurer du respect des qualités inhérentes
à la marque ou exigées pour l’agrément.

L’Entrepreneur ne supporte pas la charge des frais de déplacement et de séjour que les vérifications entraînent pour
l’Autorité Contractante, le Maître d’œuvre ou leurs préposés.

24 : VÉRIFICATION QUANTITATIVE DES MATÉRIAUX ET PRODUITS

24.1 :
La détermination des quantités de matériaux et produits est effectuée contradictoirement.
Pour les matériaux et produits faisant l’objet de lettres de voiture, les indications de masse portées sur celles-ci sont
présumées exactes ; toutefois, le Maître d’œuvre a toujours le droit de faire procéder, pour chaque livraison, à une
vérification contradictoire sur bascule. Les frais de cette vérification sont :
a) à la charge de l’Entrepreneur si la pesée révèle qu’il existe, au préjudice du Maître d’Ouvrage, un écart
de masse supérieur à la freinte normale de transport ;

b) à la charge du Maître d’Ouvrage dans le cas contraire.


24.2 :
S’il est établi que des transports de matériaux, produits ou composants de construction sont effectués dans des
véhicules routiers en surcharge, les dépenses afférentes à ces transports ne sont pas prises en compte dans le
règlement du Marché.
Lorsque ces dépenses ne font pas l’objet d’un règlement distinct, les prix des ouvrages qui comprennent la
rémunération de ces transports subissent une réfaction fixée par ordre de service en se référant, s’il y a lieu, aux
sous-détails des prix unitaires et aux décompositions des prix forfaitaires.

25 : PRISE EN CHARGE, MANUTENTION ET CONSERVATION PAR L’ENTREPRENEUR DES MATÉRIAUX ET


PRODUITS FOURNIS PAR LE MAITRE D’OUVRAGE DANS LE CADRE DU MARCHÉ
297

25.1 :
Lorsque le Marché prévoit la fourniture par le Maître d’Ouvrage de certains matériaux, produits ou composants de
construction, l’Entrepreneur, avisé en temps utile, les prend en charge à leur arrivée sur le Site.
25.2 :
Si la prise en charge a lieu en présence d’un représentant du Maître d’Ouvrage ou du Maitre d’Ouvrage Délégué,
elle fait l’objet d’un procès-verbal contradictoire portant sur les quantités prises en charge.
25.3 :
Si la prise en charge a lieu en l’absence du Maître d’Ouvrage ou du Maitre d’Ouvrage Délégué, les quantités prises
en charge par l’Entrepreneur sont réputées être celles pour lesquelles il a donné décharge écrite au transporteur ou au
fournisseur qui a effectué la livraison.
Dans ce cas, l’Entrepreneur doit s’assurer, compte tenu des indications de la lettre de voiture ou de l’avis de
livraison porté à sa connaissance, qu’il n’y a ni omission, ni erreur, ni avarie ou défectuosité normalement
décelables. S’il constate une omission, une erreur, une avarie ou une défectuosité, il doit faire à l’objet du
transporteur ou du Fournisseur les réserves d’usage et en informer aussitôt le Maître d’œuvre.
25.4 :
Quel que soit le mode de transport et de livraison des matériaux, produits ou composants, et même en cas de prise
sur stock, l’Entrepreneur est tenu de procéder aux opérations nécessaires de déchargement, de débarquement, de
manutention, de rechargement et de transport, jusque et y compris la mise en dépôt ou à pied d’œuvre des matériaux,
produits ou composants, éventuellement dans les conditions et délais stipulés au CCAP.
L’Entrepreneur acquitte tous les frais de location, de surestaries ou de dépassement de délais, toutes redevances pour
dépassement de délais tarifaires de déchargement et, d’une façon générale, toutes pénalités et tous frais tels qu’ils
résultent des règlements, des tarifs homologués ou des contrats, mais il ne conserve définitivement la charge de ces
frais et pénalités que dans la mesure où le retard résulte de son fait.
25.5 :
Si le Marché stipule que la conservation qualitative ou quantitative de certains matériaux, produits ou composants,
nécessite leur mise en magasin, l’Entrepreneur est tenu de construire ou de se procurer les magasins nécessaires,
même en dehors du chantier, dans les conditions et dans les limites territoriales éventuellement stipulées au CCAP.
Il supporte les frais de magasinage, de manutention, d’arrimage, de conservation et de transport entre les magasins et
le chantier.
25.6 :
Dans tous les cas, l’Entrepreneur a la garde des matériaux, produits et composants à partir de leur prise en charge. Il
assume la responsabilité légale du dépositaire, compte tenu des conditions particulières de conservation imposées
éventuellement par le Marché.
25.7 :
L’Entrepreneur ne peut être chargé de procéder en tout ou partie à la réception des matériaux, produits ou
composants fournis par le Maître d’Ouvrage que si le Marché précise :
a) le contenu du mandat correspondant ;

b) la nature, la provenance et les caractéristiques de ces matériaux, produits ou composants ;

c) les vérifications à effectuer ; et

d) les moyens de contrôle à employer, ceux-ci devant être mis à la disposition de l’Entrepreneur par le
Maître d’œuvre.
25.8 :
En l’absence de stipulations particulières du Marché, la charge des frais résultant des prestations prévues au présent
article est réputée incluse dans les prix.

26 : IMPLANTATION DES OUVRAGES


298

26.1 : PLAN GÉNÉRAL D’IMPLANTATION DES OUVRAGES


Le plan général d’implantation des ouvrages est un plan orienté qui précise la position des ouvrages, en planimétrie
et en altimétrie, par rapport à des repères fixes. Ce plan est notifié à l’Entrepreneur, par ordre de service, dans les
quinze (15) jours de l’entrée en vigueur du Marché.

26.2 : RESPONSABILITÉ DE L’ENTREPRENEUR


L’Entrepreneur est responsable :
a) de l’implantation exacte des ouvrages par rapport aux repères, lignes et niveaux de référence originaux
fournis par le Maître d’œuvre ;

b) de l’exactitude du positionnement, du nivellement, du dimensionnement et de l’alignement de toutes les


parties des ouvrages ; et

c) de la fourniture de tous les instruments et accessoires et de la main-d’œuvre nécessaires en rapport avec


les tâches énumérées ci-dessus.
26.3 :
Si, à un moment quelconque lors de l’exécution des travaux, une erreur apparaît dans le positionnement, dans le
nivellement, dans le dimensionnement ou dans l’alignement d’une partie quelconque des ouvrages, l’Entrepreneur
doit, si le Maître d’œuvre le demande, rectifier cette erreur à ses propres frais et à la satisfaction du Maître d’œuvre,
à moins que cette erreur ne repose sur des données incorrectes fournies par celui-ci, auquel cas le coût de la
rectification incombe au Maître d’Ouvrage.
26.4 :
La vérification de tout tracement ou de tout alignement ou nivellement par le Maître d’œuvre ne dégage en aucune
façon l’Entrepreneur de sa responsabilité quant à l’exactitude de ces opérations ; l’Entrepreneur doit protéger et
conserver soigneusement tous les repères, jalon à voyant fixe, piquets et autres marques utilisés lors de
l’implantation des ouvrages.

27 : PRÉPARATION DES TRAVAUX

27.1 : PÉRIODE DE MOBILISATION


La période de mobilisation est la période qui court à compter de l’entrée en vigueur du Marché et pendant laquelle,
avant l’exécution proprement dite des travaux, le Maître d’Ouvrage, le Maitre d’Ouvrage Délégué et l’Entrepreneur
ont à prendre certaines dispositions préparatoires et à établir certains documents nécessaires à la réalisation des
ouvrages, cette période dont la durée est fixée au CCAP, est incluse dans le délai d’exécution.
27.2 : PROGRAMME D’EXÉCUTION
Dans le délai stipulé au CCAP, l’Entrepreneur soumettra à l’Autorité Contractante, pour approbation, un programme
d’exécution des travaux qui soit compatible avec la bonne exécution du marché tenant compte notamment, le cas
échéant, de la présence de sous-traitants ou d’autres entreprises sur le Site. L’Entrepreneur est tenu, en outre, sur
demande du Maître d’œuvre, de lui donner par écrit, à titre d’information, une description générale des dispositions
et méthodes qu’il propose d’adopter pour la réalisation des travaux.
Si à un moment quelconque, il apparaît au Maître d’œuvre que l’avancement des travaux ne correspond pas au
programme d’exécution approuvé, l’Entrepreneur fournira, sur demande du Maître d’œuvre, un programme révisé
présentant les modifications nécessaires pour assurer l’achèvement des travaux dans le délai d’exécution.
Le programme d’exécution des travaux précise notamment les matériels et les méthodes qui seront utilisés et le
calendrier d’exécution des travaux. Le projet des installations de chantier et des ouvrages provisoires est annexé à ce
programme. Le programme correspondant distinguera les matériels et équipements devant être importés de façon
temporaire et exclusivement destinés à la réalisation des travaux.
Le programme d’exécution des travaux est soumis au visa du Maître d’œuvre quinze (15) jours au moins avant
l’expiration de la période de mobilisation. Ce visa ne décharge en rien l’Entrepreneur de sa responsabilité de réaliser
les travaux dans des délais et selon un programme compatible avec la bonne exécution du Marché. En outre, sauf
dispositions contraires du Marché, l’absence de visa ne saurait faire obstacle à l’exécution des travaux.
299

27.3 : PLAN DE SÉCURITÉ ET D’HYGIÈNE


Si le CCAP le prévoit, les mesures et dispositions énumérées à l’article 30.4 du CCAG font l’objet d’un plan de
sécurité et d’hygiène. Les dispositions des deuxième et troisième alinéas de l’article 27.2 du présent Article sont
alors applicables à ce plan.

28 : PLANS D’EXÉCUTION – NOTES DE CALCULS – ÉTUDES DE DÉTAIL

28.1 : DOCUMENTS FOURNIS PAR L’ENTREPRENEUR

28.1.1 :
Sauf dispositions contraires du Marché, l’Entrepreneur établit d’après les pièces contractuelles les documents
nécessaires à la réalisation des ouvrages, tels que les plans d’exécution, notes de calculs, études de détail. A cet
effet, l’Entrepreneur fait sur place tous les relevés nécessaires et demeure responsable des conséquences de toute
erreur de mesure. Il doit, suivant le cas, établir, vérifier ou compléter les calculs notamment en ce qui concerne la
stabilité et la résistance des travaux et ouvrages. S’il reconnaît une erreur dans les documents de base fournis par le
Maître d’œuvre ; il doit le signaler immédiatement par écrit au Maître d’œuvre.
28.1.2 :
Les plans d’exécution sont cotés avec le plus grand soin et doivent nettement distinguer les diverses natures
d’ouvrages et les qualités des matériaux à mettre en œuvre. Ils doivent définir complètement, en conformité avec les
Cahier des Clauses Techniques figurant au Marché, les formes des ouvrages, la nature des parements, les formes des
pièces dans tous les éléments et assemblages, les armatures et leur disposition.
28.1.3 :
Les plans, notes de calculs, études de détail et autres documents établis par les soins ou à la diligence de
l’Entrepreneur sont soumis à l’approbation du Maître d’œuvre, celui-ci pouvant demander également la présentation
des avant-métrés. Toutefois, si le Marché le prévoit, tout ou partie des documents énumérés ci-dessus ne sont soumis
qu’au visa du Maître d’œuvre.
28.1.4 :
L’Entrepreneur ne peut commencer l’exécution d’un ouvrage qu’après avoir reçu l’approbation ou le visa du Maître
d’œuvre sur les documents nécessaires à cette exécution. Ces documents sont fournis dans les conditions figurant au
paragraphe 5.4.2 du CCAG, sauf dispositions contraires des Cahier des Clauses Techniques.
28.1.5 :
Si le Marché prévoit que le Maître d’Ouvrage, le Maitre d’Ouvrage Délégué, ou le Maître d’œuvre fournissent à
l’Entrepreneur des documents nécessaires à la réalisation des ouvrages, la responsabilité de l’Entrepreneur n’est pas
engagée sur la teneur de ces documents. Toutefois, l’Entrepreneur a l’obligation de vérifier, avant toute exécution,
que ces documents ne contiennent pas d’erreurs, omissions ou contradictions qui sont normalement décelables par
un homme de l’Art ; s’il relève des erreurs, omissions ou contradictions, il doit les signaler immédiatement au
Maître d’œuvre par écrit.

29 : MODIFICATIONS APPORTÉES AUX DISPOSITIONS TECHNIQUES

29.1 :
L’Entrepreneur ne peut, de lui-même, apporter aucun changement aux dispositions techniques prévues par le
Marché. Sur injonction du Maître d’œuvre par ordre de service et dans le délai fixé par cet ordre, il est tenu de
reconstruire à ses frais les ouvrages qui ne sont pas conformes aux dispositions contractuelles. Toutefois, le Maître
d’œuvre peut accepter les changements faits par l’Entrepreneur et les dispositions suivantes sont alors appliquées
pour le règlement des comptes :
a) si les dimensions ou les caractéristiques des ouvrages sont supérieures à celles que prévoit le Marché,
les métrés restent fondés sur les dimensions et caractéristiques prescrites par le Marché et
l’Entrepreneur n’a droit à aucune augmentation de prix ; et
300

b) si elles sont inférieures, les métrés sont fondés sur les dimensions constatées des ouvrages, et les prix
font l’objet d’une nouvelle détermination suivant les modalités prévues à l’Article 15 du CCAG.

30 : INSTALLATION, ORGANISATION, SÉCURITÉ ET HYGIÈNE DES CHANTIERS

30.1 : INSTALLATION DES CHANTIERS DE L’ENTREPRISE

30.1.1 :
L’Entrepreneur se procure, à ses frais et risques, les terrains dont il peut avoir besoin pour l’installation de ses
chantiers dans la mesure où ceux que le Maître d’Ouvrage a mis à sa disposition et compris dans le Site ne sont pas
suffisants.
30.1.2 :
Sauf dispositions contraires du Marché, l’Entrepreneur supporte toutes les charges relatives à l’établissement et à
l’entretien des installations de chantier, y compris les chemins de service et les voies de desserte du chantier qui ne
sont pas ouverts à la circulation publique.
30.1.3 :
Si les chantiers ne sont d’un accès facile que par voie d’eau, notamment lorsqu’il s’agit de travaux de dragage,
d’endiguement ou de pose de blocs, l’Entrepreneur doit, sauf dispositions contraires du Marché, mettre gratuitement
une embarcation armée à la disposition du Maître d’œuvre et de ses agents, chaque fois que celui-ci le lui demande.
30.1.4 :
L’Entrepreneur doit faire poser dans les chantiers et ateliers un panneau indiquant le Maître d’Ouvrage pour le
compte duquel les travaux sont exécutés, les noms, qualité et adresse du Maitre d’Ouvrage Délégué les noms,
qualité et adresse du Maître d’œuvre, ainsi que les autres renseignements requis par la Législation du travail.
30.1.5 :
Tout équipement de l’Entrepreneur et ses sous-traitants, tous ouvrages provisoires et matériaux fournis par
l’Entrepreneur et ses sous-traitants sont réputés, une fois qu’ils sont sur le Site, être exclusivement destinés à
l’exécution des travaux et l’Entrepreneur ne doit pas les enlever en tout ou en partie, sauf dans le but de les déplacer
d’une partie du Site vers une autre, sans l’accord de l’Autorité Contractante. Il est entendu que cet accord n’est pas
nécessaire pour les véhicules destinés à transporter le personnel, la main-d’œuvre et l’équipement, les fournitures, le
matériel ou les matériaux de l’Entrepreneur vers ou en provenance du Site.

30.2 : LIEUX DE DÉPÔT DES DÉBLAIS EN EXCÉDENT


L’Entrepreneur se procure, à ses frais et risques, les terrains dont il peut avoir besoin comme lieu de dépôt des
déblais en excédent, en sus des emplacements que le Maître d’œuvre met éventuellement à sa disposition comme
lieux de dépôt définitifs ou provisoires. Il doit soumettre le choix de ces terrains à l’accord préalable du Maître
d’œuvre, qui peut refuser l’autorisation ou la subordonner à des dispositions spéciales à prendre, notamment pour
l’aménagement des dépôts à y constituer, si des motifs d’intérêt général, comme la sauvegarde de l’environnement,
le justifient.

30.3 : AUTORISATIONS ADMINISTRATIVES


Le Maître d’Ouvrage fait son affaire de la délivrance à l’Entrepreneur de toutes autorisations administratives, telles
que les autorisations d’occupation temporaire du domaine public ou privé, les permissions de voirie, les permis de
construire nécessaires à la réalisation des ouvrages faisant l’objet du Marché.
Le Maître d’Ouvrage, le Maitre d’Ouvrage Délégué et le Maître d’œuvre apporteront leur concours à l’Entrepreneur,
si celui-ci le leur demande, pour lui faciliter l’obtention des autres autorisations administratives dont il aurait besoin,
notamment pour pouvoir importer puis réexporter en temps utile, le cas échéant selon un régime douanier et fiscal
suspensif, tout le matériel et l’équipement exclusivement destinés à la réalisation des travaux et pour disposer des
emplacements nécessaires au dépôt des déblais.

30.4 : SÉCURITÉ ET HYGIÈNE DES CHANTIERS


301

30.4.1 :
L’Entrepreneur doit prendre sur ses chantiers toutes les mesures d’ordre et de sécurité propres à éviter des accidents,
tant à l’égard du personnel qu’à l’égard des tiers. Il est tenu d’observer tous les règlements et consignes de l’Autorité
Compétente. Il assure notamment l’éclairage et le gardiennage de ses chantiers, ainsi que leur signalisation tant
intérieure qu’extérieure. Il assure également, en tant que de besoin, la clôture de ses chantiers.
Il doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que les travaux ne causent un danger aux tiers,
notamment pour la circulation publique si celle-ci n’a pas été déviée. Les points de passage dangereux, le long et à
la traversée des voies de communication, doivent être protégés par des garde-corps provisoires ou par tout autre
dispositif approprié ; ils doivent être éclairés et, au besoin, gardés.
30.4.2 :
L’Entrepreneur doit prendre les dispositions utiles pour assurer l’hygiène des installations de chantier destinées au
personnel, notamment par l’établissement des réseaux de voirie, d’alimentation en eau potable et d’assainissement,
si l’importance des chantiers le justifie.
30.4.3 :
Sauf dispositions contraires du Marché, toutes les mesures d’ordre, de sécurité et d’hygiène prescrites ci-dessus sont
à la charge de l’Entrepreneur.
30.4.4 :
En cas d’inobservation par l’Entrepreneur des prescriptions ci-dessus et sans préjudice des pouvoirs des autorités
compétentes, le Maître d’œuvre peut prendre aux frais de l’Entrepreneur les mesures nécessaires après mise en
demeure restée sans effet. En cas d’urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure
préalable. L’intervention des autorités compétentes ou du Maître d’œuvre ne dégage pas la responsabilité de
l’Entrepreneur.

30.5 : SIGNALISATION DES CHANTIERS À L’ÉGARD DE LA CIRCULATION PUBLIQUE


Lorsque les travaux intéressent la circulation publique, la signalisation à l’usage du public doit être conforme aux
instructions réglementaires en la matière. Elle est réalisée sous le contrôle des services compétents par
l’Entrepreneur, ce dernier ayant à sa charge la fourniture et la mise en place des panneaux et des dispositifs de
signalisation, sauf dispositions contraires du marché et sans préjudice de l’application du paragraphe 4.4 du présent
article.
Si le Marché prévoit une déviation de la circulation, l’Entrepreneur a la charge, dans les mêmes conditions, de la
signalisation aux extrémités des sections où la circulation est interrompue et de la signalisation des itinéraires déviés.
La police de la circulation aux abords des chantiers ou aux extrémités des sections où la circulation est interrompue
et le long des itinéraires déviés incombe aux services compétents.
L’Entrepreneur doit informer par écrit les services compétents, au moins huit (8) jours ouvrables à l’avance, de la
date de commencement des travaux en mentionnant, s’il y a lieu, le caractère mobile du chantier. L’Entrepreneur
doit, dans les mêmes formes et délai, informer les services compétents du repliement ou du déplacement du chantier.

30.6 : MAINTIEN DES COMMUNICATIONS ET DE L’ÉCOULEMENT DES EAUX

30.6.1 :
L’Entrepreneur doit conduire les travaux de manière à maintenir dans des conditions convenables les
communications de toute nature traversant le site des travaux, notamment celles qui intéressent la circulation des
personnes, ainsi que l’écoulement des eaux, sous réserve des précisions données, le cas échéant, par le CCAP sur les
conditions dans lesquelles des restrictions peuvent être apportées à ces communications et à l’écoulement des eaux.
30.6.2 :
En cas d’inobservation par l’Entrepreneur des prescriptions ci-dessus et sans préjudice des pouvoirs des autorités
compétentes, le Maître d’œuvre peut prendre aux frais de l’Entrepreneur les mesures nécessaires après mise en
demeure restée sans effet. En cas d’urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure
préalable.

30.7 : SUJÉTIONS SPÉCIALES POUR LES TRAVAUX EXÉCUTÉS À PROXIMITÉ DE LIEUX HABITÉS, FRÉQUENTÉS OU
PROTÉGÉS
Sans préjudice de l’application des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, lorsque les travaux sont
exécutés à proximité de lieux habités ou fréquentés, ou méritant une protection au titre de la sauvegarde de
l’environnement, l’Entrepreneur doit prendre à ses frais et risques les dispositions nécessaires pour réduire, dans
302

toute la mesure du possible, les gênes imposées aux usagers et aux voisins, notamment celles qui peuvent être
causées par les difficultés d’accès, le bruit des engins, les vibrations, les fumées, les poussières.

30.8 : SUJÉTIONS SPÉCIALES POUR LES TRAVAUX EXÉCUTÉS À PROXIMITÉ DES CÂBLES OU OUVRAGES
SOUTERRAINS DE TÉLÉCOMMUNICATIONS
Lorsque, au cours de l’exécution des travaux, l’Entrepreneur rencontre des repères indiquant le parcours de câbles,
de canalisations ou d’ouvrages souterrains, il maintient ces repères à leur place ou les remet en place si l’exécution
des travaux a nécessité leur enlèvement momentané. Ces opérations requièrent l’autorisation préalable du Maître
d’œuvre.
L’Entrepreneur est responsable de la conservation, du déplacement et de la remise en place, selon le cas, des câbles,
des canalisations et ouvrages spécifiés par le Maître d’Ouvrage dans le Marché et prend à sa charge les frais y
afférents. Lorsque la présence de câbles, de canalisations ou installations n’a pas été mentionnée dans le marché,
mais est signalée par des repères ou des indices, l’Entrepreneur a un devoir général de diligence et des obligations
analogues à celles énoncées ci-avant en ce qui concerne la conservation, le déplacement et la remise en place. Dans
ce cas, le Maître d’Ouvrage l’indemnise des frais afférents à ces travaux, dans la mesure où ces travaux sont
nécessaires à l’exécution du marché.

30.9 : DÉMOLITION DE CONSTRUCTIONS

30.9.1 :
L’Entrepreneur ne peut démolir les constructions situées dans les emprises des chantiers qu’après en avoir fait la
demande au Maître d’œuvre quinze (15) jours à l’avance, le défaut de réponse dans ce délai valant autorisation.
30.9.2 :
Sauf dispositions contraires du Marché, l’Entrepreneur n’est tenu, en ce qui concerne les matériaux et les produits
provenant de démolition ou de démontage, à aucune précaution particulière pour leur dépôt, ni à aucune obligation
de tri en vue de leur réemploi.

30.10 : EMPLOI DES EXPLOSIFS

30.10.1 :
Sous réserve des restrictions ou des interdictions éventuellement stipulées dans le marché, l’Entrepreneur doit
prendre sous sa responsabilité, toutes les précautions nécessaires pour que l’emploi des explosifs ne présente aucun
danger pour le personnel et pour les tiers, et ne cause aucun dommage aux propriétés et ouvrages voisins ainsi
qu’aux ouvrages faisant l’objet du Marché.
30.10.2 :
Pendant toute la durée des travaux, et notamment après le tir des mines, l’Entrepreneur, sans être pour autant dégagé
de la responsabilité prévue au paragraphe 10.1 du présent Article, doit visiter fréquemment les talus des déblais et
les terrains supérieurs afin de faire tomber les parties de rochers ou autres qui pourraient avoir été ébranlées
directement ou indirectement par le tir des mines.

31 : ENGINS EXPLOSIFS DE GUERRE

31.1 :
Si le marché indique que le site des travaux peut contenir des engins de guerre non explosés, l’Entrepreneur applique
les mesures spéciales de prospection et de sécurité édictées par l’Autorité Compétente. En tout état de cause, si un
engin de guerre est découvert ou repéré, l’Entrepreneur doit :
a) suspendre le travail dans le voisinage et y interdire toute circulation au moyen de clôtures, panneaux de
signalisation, balises, etc. ;

b) informer immédiatement le Maître d’œuvre et l’autorité chargée de faire procéder à l’enlèvement des
engins non explosés ; et
c) ne reprendre les travaux qu’après en avoir reçu l’autorisation par ordre de service.
303

31.2 :
En cas d’explosion fortuite d’un engin de guerre, l’Entrepreneur doit en informer immédiatement le Maître d’œuvre
ainsi que les autorités administratives compétentes et prendre les mesures définies aux alinéas a) et c) du paragraphe
1 du présent Article.
31.3 :
Les dépenses justifiées entraînées par les stipulations du présent article ne sont pas à la charge de l’Entrepreneur.

32 : MATÉRIAUX, OBJETS ET VESTIGES TROUVÉS SUR LES CHANTIERS

32.1 :
L’Entrepreneur n’a aucun droit sur les matériaux et objets de toute nature trouvés sur les chantiers en cours de
travaux, notamment dans les fouilles ou dans les démolitions, mais il a droit à être indemnisé si le Maître d’œuvre
lui demande de les extraire ou de les conserver avec des soins particuliers.
32.2 :
Lorsque les travaux mettent au jour des objets ou des vestiges pouvant avoir un caractère artistique, archéologique
ou historique, l’Entrepreneur doit le signaler au Maître d’œuvre et faire toute déclaration prévue par la
réglementation en vigueur. Sans préjudice des dispositions législatives ou réglementaires en vigueur, l’Entrepreneur
ne doit pas déplacer ces objets ou vestiges sans autorisation de l’Autorité Contractante. Il doit mettre en lieu sûr
ceux qui auraient été détachés fortuitement du sol.
32.3 :
Sans préjudice de la réglementation en vigueur, lorsque les travaux mettent au jour des restes humains,
l’Entrepreneur en informe immédiatement l’Autorité Compétente sur le territoire de laquelle cette découverte a été
faite et en rend compte au Maître d’œuvre.
32.4 :
Dans les cas prévus aux paragraphes 2 et 3 du présent Article, l’Entrepreneur a droit à être indemnisé des dépenses
justifiées entraînées par ces découvertes.

33 : DÉGRADATIONS CAUSÉES AUX VOIES PUBLIQUES

33.1 :
L’Entrepreneur doit utiliser tous les moyens raisonnables pour éviter que les routes ou les ponts communiquant avec
ou se trouvant sur les itinéraires menant au Site ne soient endommagés ou détériorés par la circulation des véhicules
et engins de l’Entrepreneur ou de l’un quelconque de ses sous-traitants ; en particulier, il doit choisir des itinéraires
et des véhicules adaptés et limiter et répartir les chargements de manière à ce que toute circulation exceptionnelle
qui résultera du déplacement des équipements, fournitures, matériels et matériaux de l’Entrepreneur et de ses
sous-traitants vers ou en provenance du Site soit aussi limitée que possible et que ces routes et ponts ne subissent
aucun dommage ou détérioration inutile.
33.2 :
Sauf dispositions contraires du Marché, l’Entrepreneur est responsable et doit faire exécuter à ses frais tout
renforcement des ponts ou modification ou amélioration des routes communiquant avec ou se trouvant sur les
itinéraires menant au Site qui faciliterait le transport des équipements, fournitures, matériels et matériaux de
l’Entrepreneur et de ses sous-traitants et l’Entrepreneur doit indemniser le Maître d’Ouvrage de toutes réclamations
relatives à des dégâts occasionnés à ces routes ou ponts par ledit transport, y compris les réclamations directement
adressées au Maître d’Ouvrage.
33.3 :
Dans tous les cas, si ces transports ou ces circulations sont faits en infraction aux prescriptions du Code de la route
ou des arrêtés ou décisions pris par les autorités compétentes, intéressant la conservation des voies publiques,
l’Entrepreneur supporte seul la charge des contributions ou réparations.
304

34 : DOMMAGES DIVERS CAUSÉS PAR LA CONDUITE DES TRAVAUX OU LES MODALITÉS DE LEUR
EXÉCUTION

34.1 :
L’Entrepreneur a, à l’égard du Maître d’Ouvrage, la responsabilité pécuniaire des dommages aux personnes et aux
biens causés par la conduite des travaux ou les modalités de leur exécution, sauf s’il établit que cette conduite ou ces
modalités résultent nécessairement des dispositions du marché ou de prescriptions d’ordre de service, ou sauf si le
Maître d’Ouvrage, poursuivi par le tiers victime de tels dommages, a été condamné sans avoir appelé l’Entrepreneur
en garantie devant la juridiction saisie. Les dispositions de cet article ne font pas obstacle à l’application des
dispositions de l’Article 33 du CCAG.

35 : ENLÈVEMENT DU MATÉRIEL ET DES MATÉRIAUX SANS EMPLOI

35.1 :
Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, l’Entrepreneur procède au dégagement, au nettoiement et à la
remise en état des emplacements mis à sa disposition par le Maître d’Ouvrage pour l’exécution des travaux. Il doit
prendre toutes dispositions pour éviter d’encombrer inutilement le Site et, en particulier, enlever tous équipements,
fournitures, matériel et matériaux qui ne sont plus nécessaires.
35.2 :
A défaut d’exécution de tout ou partie de ces prescriptions, après ordre de service resté sans effet et mise en demeure
par l’Autorité Contractante, les matériels, installations, matériaux, décombres et déchets non enlevés peuvent, à
l’expiration d’un délai de trente (30) jours après la mise en demeure, être transportés d’office, suivant leur nature,
soit en dépôt, soit à la décharge publique, aux frais et risques de l’Entrepreneur, ou être vendus aux enchères
publiques.
35.3 :
Les mesures définies au paragraphe 2 du présent Article sont appliquées sans préjudice des pénalités particulières
qui peuvent avoir été stipulées dans le Marché à l’encontre de l’Entrepreneur.

36 : ESSAIS ET CONTRÔLE DES OUVRAGES

Les essais et contrôles des ouvrages, lorsqu’ils sont définis dans le Marché, sont à la charge de l’Entrepreneur. Si le
Maître d’œuvre prescrit, pour les ouvrages, d’autres essais ou contrôles, ils sont à la charge du Maître d’Ouvrage.

37 : VICES DE CONSTRUCTION

37.1 :
Lorsque le Maître d’œuvre présume qu’il existe un vice de construction dans un ouvrage, il peut, jusqu’à
l’expiration du délai de garantie, prescrire par ordre de service les mesures de nature à permettre de déceler ce vice.
Ces mesures peuvent comprendre, le cas échéant, la démolition partielle ou totale de l’ouvrage. Le Maître d’œuvre
peut également exécuter ces mesures lui-même ou les faire exécuter par un tiers, mais les opérations doivent être
faites en présence de l’Entrepreneur ou sans lui après avoir été dûment convoqué.
37.2 :
Si un vice de construction est constaté, les dépenses correspondant au rétablissement de l’intégralité de l’ouvrage ou
à sa mise en conformité avec les règles de l’Art et les stipulations du Marché, ainsi que les dépenses résultant des
opérations éventuelles ayant permis de mettre le vice en évidence, sont à la charge de l’Entrepreneur sans préjudice
de l’indemnité à laquelle le Maître d’Ouvrage peut alors prétendre.
Si aucun vice de construction n’est constaté, l’Entrepreneur est remboursé des dépenses définies à l’alinéa
précédent, s’il les a supportées.
305

38 : DOCUMENTS FOURNIS APRÈS EXÉCUTION


Sauf dispositions différentes du Marché et indépendamment des documents qu’il est tenu de fournir avant ou
pendant l’exécution des travaux en application de l’Article 28.1 du CCAG, l’Entrepreneur remet au Maître d’œuvre,
en trois (3) exemplaires, dont un sur calque :
a) au plus tard lorsqu’il demande la réception : les notices de fonctionnement et d’entretien des ouvrages
établies conformément aux prescriptions et recommandations des normes internationales en vigueur et
conforme à la réglementation applicable ; et
b) dans les soixante (60) jours suivant la réception : les plans et autres documents conformes à
l’exécution, pliés au format normalisé A4.

E : RÉCEPTION ET GARANTIES

39 : RÉCEPTION PROVISOIRE

39.1 :
La réception provisoire a pour but le contrôle et la conformité des travaux avec l’ensemble des obligations du
Marché et, en particulier, avec les Cahiers des Clauses Techniques. Si le CCAP le prévoit, la réception peut être
prononcée par tranche de travaux étant précisé que, dans ce cas, c’est la réception de la dernière tranche qui tiendra
lieu de réception provisoire de travaux au sens du présent Marché.
L’Entrepreneur avise à la fois l’Autorité Contractante et le Maître d’œuvre, par écrit, de la date à laquelle il estime
que les travaux ont été achevés ou le seront.
Le Maître d’œuvre procède, l’Entrepreneur ayant été convoqué, aux opérations préalables à la réception des
ouvrages dans un délai qui, sauf dispositions contraires du CCAP, est de vingt (20) jours à compter de la date de
réception de l’avis mentionné ci-dessus ou de la date indiquée dans cet avis pour l’achèvement des travaux si cette
dernière date est postérieure.
L’Autorité Contractante, avisé par le Maître d’œuvre de la date de ces opérations, peut y assister ou s’y faire
représenter. Le procès-verbal prévu au paragraphe 2 du présent article mentionne soit la présence de l’Autorité
Contractante ou de son Représentant, soit, en son absence, le fait que le Maître d’œuvre l’avait dûment avisée.
En cas d’absence de l’Entrepreneur à ces opérations, il en est fait mention audit procès-verbal et ce procès-verbal lui
est alors notifié.
39.2 :
Les opérations préalables à la réception comportent :
a) la reconnaissance des ouvrages exécutés ;
b) les épreuves éventuellement prévues par le CCAP ;

c) la constatation éventuelle de l’inexécution des prestations prévues au Marché ;

d) la constatation éventuelle d’imperfections ou malfaçons ;

e) la constatation du repliement des installations de chantier et de la remise en état des terrains et des
lieux, sauf stipulation différente du CCAP, prévue au paragraphe 1.1 de l’Article 19 du CCAG ; et
f) les constatations relatives à l’achèvement des travaux.

Ces opérations font l’objet d’un procès-verbal dressé sur-le-champ par le Maître d’œuvre et signé par lui et par
l’Entrepreneur ; si ce dernier refuse de le signer ; il en est fait mention.
Dans le délai de quinze (15) jours suivant la date du procès-verbal, le Maître d’œuvre fait connaître à l’Entrepreneur
s’il a ou non proposé à l’Autorité Contractante de prononcer la réception provisoire des ouvrages et, dans
l’affirmative, la date d’achèvement des travaux qu’il a proposé de retenir ainsi que les réserves dont il a
éventuellement proposé d’assortir la réception.
306

39.3 :
Au vu du procès-verbal des opérations préalables à la réception provisoire et des propositions du Maître d’œuvre,
l’Autorité Contractante décide si la réception provisoire est ou non prononcée ou si elle est prononcée avec réserves.
S’il prononce la réception, il fixe la date qu’il retient pour l’achèvement des travaux. La décision ainsi prise est
notifiée à l’Entrepreneur dans les quarante-cinq (45) jours suivant la date du procès-verbal.
A défaut de décision de l’Autorité Contractante notifiée dans le délai précisé ci-dessus, les propositions du Maître
d’œuvre sont considérées comme acceptées.
La réception, si elle est prononcée ou réputée prononcée, prend effet à la date fixée pour l’achèvement des travaux.
39.4 :
S’il apparaît que certaines prestations prévues au Marché et devant encore donner lieu à règlement n’ont pas été exécutées,
l’Autorité Contractante peut décider de prononcer la réception provisoire, sous réserve que l’Entrepreneur s’engage à
exécuter ces prestations dans un délai qui n’excède pas trois (3) mois. La constatation de l’exécution de ces prestations
doit donner lieu à un procès-verbal dressé dans les mêmes conditions que le procès-verbal des opérations préalables à la
réception.
39.5 :
Lorsque la réception provisoire est assortie de réserves, l’Entrepreneur doit remédier aux imperfections et malfaçons
correspondantes dans le délai fixé par l’Autorité Contractante ou, en l’absence d’un tel délai, trois (3) mois avant la
réception définitive.
Au cas où ces travaux ne seraient pas réalisés dans le délai prescrit, l’Autorité Contractante peut les faire exécuter
aux frais et risques de l’Entrepreneur.
39.6 :
Si certains ouvrages ou certaines parties d’ouvrages ne sont pas entièrement conformes aux spécifications du
Marché, sans que les imperfections constatées soient de nature à porter atteinte à la sécurité, au comportement ou à
l’utilisation des ouvrages, l’Autorité Contractante peut, eu égard à la faible importance des imperfections et aux
difficultés que présenterait la mise en conformité, renoncer à ordonner la réfection des ouvrages estimés défectueux
et proposer à l’Entrepreneur une réfaction sur les prix.
Si l’Entrepreneur accepte la réfaction, les imperfections qui l’ont motivée se trouvent couvertes de ce fait et la
réception est prononcée sans réserve.
Dans le cas contraire, l’Entrepreneur demeure tenu de réparer ces imperfections, la réception étant prononcée sous
réserve de leur réparation.
39.7 :
Toute prise de possession des ouvrages par le Maître d’Ouvrage doit être précédée de leur réception. Toutefois, s’il
y a urgence, la prise de possession peut intervenir antérieurement à la réception, sous réserve de l’établissement
préalable d’un état des lieux contradictoire.
39.8 :
La réception provisoire entraîne le transfert de la propriété et des risques au profit du Maître d’Ouvrage et constitue
le point de départ de l’obligation de garantie contractuelle selon les dispositions de l’Article 42 du CCAG.
39.9 :
A l’issue de la réception provisoire, l’Entrepreneur doit débarrasser et retirer tous ses équipements, fournitures,
matériels et matériaux excédentaires ainsi que tous détritus et ouvrages provisoires de toute nature et laisser le site et
les ouvrages propres et en bon état de fonctionnement. Il est toutefois entendu que l’Entrepreneur est autorisé à
conserver sur le Site, jusqu’à la fin du délai de garantie, tous les équipements, fournitures, matériels, matériaux et
ouvrages provisoires dont il a besoin pour remplir ses obligations au cours de la période de garantie.

40 : RÉCEPTION DÉFINITIVE

40.1 :
Sous réserve de disposition contraire figurant au CCAP, la réception définitive sera prononcée un (1) an après la
date du procès-verbal de réception provisoire. Au sein de cette période, l’Entrepreneur est tenu à l’obligation de
garantie contractuelle plus amplement décrite à l’Article 42 du CCAG.
307

En outre, au plus tard dix (10) mois après la réception provisoire, le Maître d’œuvre adressera à l’Entrepreneur les
listes détaillées de malfaçons relevées, à l’exception de celles résultant de l’usure normale, d’un abus d’usage ou de
dommages causés par des tiers.
L’Entrepreneur disposera d’un délai de deux (2) mois pour y apporter remède dans les conditions du Marché. Il
retournera au Maître d’œuvre les listes de malfaçons complétées par le détail des travaux effectués.
L’Autorité Contractante délivrera alors, après avoir vérifié que les travaux ont été correctement vérifiés et à l’issue
de cette période de deux (2) mois, le procès-verbal de réception définitive des travaux.
40.2 :
Si l’Entrepreneur ne remédie par aux malfaçons dans les délais, la réception définitive ne sera prononcée qu’après la
réalisation parfaite des travaux qui s’y rapportent. Dans le cas où ces travaux ne seraient toujours pas réalisés deux
(2) mois après la fin de la période de garantie contractuelle, le Maître d’Ouvrage prononcera néanmoins la réception
définitive à l’issue de cette période tout en faisant réaliser les travaux par toute entreprise de son choix aux frais et
risques de l’Entrepreneur. Dans ce cas, le cautionnement définitif visé à l’Article 7.1.1 demeurera en vigueur
jusqu’au désintéressement complet du Maître d’Ouvrage par l’Entrepreneur.
40.3 :
La réception définitive marquera la fin d’exécution du présent Marché et libérera les parties contractantes de leurs
obligations.

41 : MISE À DISPOSITION DE CERTAINS OUVRAGES OU PARTIES D’OUVRAGES

41.1 :
Le présent article s’applique lorsque le Marché, ou un ordre de service, prescrit à l’Entrepreneur de mettre, pendant
une certaine période, certains ouvrages, ou certaines parties d’ouvrages, non encore achevées à la disposition du
Maître d’Ouvrage et sans que celui-ci en prenne possession, afin notamment de lui permettre d’exécuter, ou de faire
exécuter par d’autres entrepreneurs, des travaux autres que ceux qui font l’objet du Marché.
41.2 :
Avant la mise à disposition de ces ouvrages ou parties d’ouvrages, un état des lieux est dressé contradictoirement
entre le Maître d’œuvre et l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur a le droit de suivre les travaux non compris dans son Marché qui intéressent les ouvrages ou parties
d’ouvrages ainsi mis à la disposition du Maître d’Ouvrage. Il peut faire des réserves s’il estime que les
caractéristiques des ouvrages ne permettent pas ces travaux ou que lesdits travaux risquent de les détériorer. Ces
réserves doivent être motivées par écrit et adressées au Maître d’œuvre.
Lorsque la période de mise à disposition est terminée, un nouvel état des lieux contradictoire est dressé.
41.3 :
Sous réserve des conséquences des malfaçons qui lui sont imputables, l’Entrepreneur n’est pas responsable de la
garde des ouvrages ou parties d’ouvrages pendant toute la durée où ils sont mis à la disposition du Maître
d’Ouvrage.

42 : GARANTIES CONTRACTUELLES

42.1 : DÉLAI DE GARANTIE


Le délai de garantie est, sauf stipulation contraire du Marché égal à la durée comprise entre la réception provisoire et
la réception définitive. Pendant le délai de garantie, indépendamment des obligations qui peuvent résulter pour lui de
l’application de l’Article 40 du CCAG, l’Entrepreneur est tenu à une obligation dite “obligation de parfait
achèvement” au titre de laquelle il doit, à ses frais :
a) exécuter les travaux ou prestations éventuels de finition ou de reprise prévus aux paragraphes 4 et 5 de
l’Article 39 du CCAG ;

b) remédier à tous les désordres signalés par le Maître d’Ouvrage Délégué ou le Maître d’œuvre, de telle
sorte que l’ouvrage soit conforme à l’état où il était lors de la réception ou après correction des
imperfections constatées lors de celle-ci ;
308

c) procéder, le cas échéant, aux travaux confortatifs ou modificatifs jugés nécessaires par le Maître
d’œuvre et présentés par lui au cours de la période de garantie ; et

d) remettre au Maître d’œuvre les plans des ouvrages conformes à l’exécution dans les conditions
précisées à l’Article 38 du CCAG.

Les dépenses correspondant aux travaux complémentaires prescrits par le Maître d’Ouvrage Délégué ou le Maître
d’œuvre ayant pour objet de remédier aux déficiences énoncées aux alinéas b) et c) ci-dessus ne sont à la charge de
l’Entrepreneur que si la cause de ces déficiences lui est imputable.
L’obligation pour l’Entrepreneur de réaliser ces travaux de parfait achèvement à ses frais ne s’étend pas aux travaux
nécessaires pour remédier aux effets de l’usage ou de l’usure normale, étant précisé que la propreté et l’entretien
courant incombent au Maître d’Ouvrage.
A l’expiration du délai de garantie, l’Entrepreneur est dégagé de ses obligations contractuelles, à l’exception de
celles qui sont mentionnées au paragraphe 2 du présent Article et la garantie prévue à l’Article 7.2.2 du CCAG sera
échue de plein droit sauf dans le cas prévu à l’Article 40.2 du CCAG.
42.2 : GARANTIES PARTICULIÈRES
Les stipulations qui précèdent ne font pas obstacle à ce que le CCAP définisse, pour certains ouvrages ou certaines
catégories de travaux, des garanties particulières s’étendant au-delà du délai de garantie fixé au paragraphe 1 du
présent Article. L’existence de ces garanties particulières n’a pas pour effet de retarder la libération des sûretés
au-delà de la réception définitive.

43 : GARANTIE DÉCENNALE

43.1 :
En application de la réglementation en vigueur, l’Entrepreneur est responsable de plein droit pendant dix (10) ans
envers le Maître d’Ouvrage, à compter de la réception définitive, des dommages même résultant d’un vice du sol qui
compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui l’affectent dans l’un de ses éléments constitutifs ou l’un de ses
éléments d’équipement le rendant impropre à sa destination. Pour s’exonérer de sa responsabilité au titre du présent
article, l’Entrepreneur doit prouver que les dommages proviennent d’une cause qui lui est étrangère.

F : RÉSILIATION DU MARCHÉ – INTERRUPTION DES TRAVAUX

44 : RÉSILIATION DU MARCHÉ

44.1 :
Il peut être mis fin à l’exécution des travaux faisant l’objet du Marché avant l’achèvement de ceux-ci, par une
décision de résiliation du Marché qui en fixe la date d’effet.
Le règlement du Marché est fait alors selon les modalités prévues aux paragraphes 3 et 4 de l’Article 14 du CCAG,
sous réserve des autres stipulations du présent article.
Sauf dans les cas de résiliation prévus aux Articles 45 et 47 du CCAG, l’Entrepreneur a droit à être indemnisé, s’il y
a lieu, du préjudice qu’il subit du fait de cette décision. II doit, à cet effet, présenter une demande écrite, dûment
justifiée, dans le délai de quarante-cinq (45) jours compté à partir de la notification du décompte général.
44.2 :
En cas de résiliation, il est procédé, l’Entrepreneur ou ses ayants droit, curateur ou syndic, dûment convoqués, aux
constatations relatives aux ouvrages et parties d’ouvrages exécutés, à l’inventaire des matériaux approvisionnés,
ainsi qu’à l’inventaire descriptif du matériel et des installations de chantier. Il est dressé procès-verbal de ces
opérations.
L’établissement de ce procès-verbal comporte réception provisoire des ouvrages et parties d’ouvrages exécutés, avec
effet de la date d’effet de la résiliation, tant pour le point de départ du délai de garantie défini à l’Article 42 du
CCAG que pour le point de départ du délai prévu pour le règlement final du Marché au paragraphe 3.2 de l’Article
14 du CCAG. En outre, les dispositions du paragraphe 8 de l’Article 39 du CCAG sont alors applicables.
309

44.3 :
Dans les dix (10) jours suivant la date de ce procès-verbal, l’Autorité Contractante fixe les mesures qui doivent être
prises avant la fermeture du chantier pour assurer la conservation et la sécurité des ouvrages ou parties d’ouvrages
exécutés. Ces mesures peuvent comporter la démolition de certaines parties d’ouvrages.
A défaut d’exécution de ces mesures par l’Entrepreneur dans le délai imparti par l’Autorité Contractante, le Maître
d’œuvre les fait exécuter d’office.
Sauf dans les cas de résiliation prévus aux Articles 43 et 44 du CCAG, ces mesures ne sont pas à la charge de
L’Entrepreneur.
44.4 :
Le Maître d’Ouvrage dispose du droit de racheter, en totalité ou en partie les ouvrages provisoires utiles à
l’exécution du Marché, ainsi que les matériaux approvisionnés, dans la limite où il en a besoin pour le chantier.
Il dispose, en outre, pour la poursuite des travaux, du droit, soit de racheter, soit de conserver à sa disposition le
matériel spécialement construit pour l’exécution du Marché.
En cas d’application des deux alinéas précédents, le prix de rachat des ouvrages provisoires et du matériel est égal à
la partie non amortie de leur valeur. Si le matériel est maintenu à disposition, son prix de location est déterminé en
fonction de la partie non amortie de sa valeur.
Les matériaux approvisionnés sont rachetés aux prix du Marché ou, à défaut, à ceux qui résultent de l’application de
l’Article 15 du CCAG.
44.5 :
L’Entrepreneur est tenu d’évacuer les lieux dans le délai qui est fixé par le Maître d’œuvre.

45 : DÉCÈS, DISSOULUTION, INCAPACITÉ, RÈGLEMENT PRÉVENTIF, RÈGLEMENT JUDICIAIRE OU


LIQUIDATION DES BIENS DE L’ENTREPRENEUR

45.1 :
En cas de décès, de dissolution ou d'incapacité civile de l’Entrepreneur, le Maître d’Ouvrage Délégué accepte, s'il y
a lieu, les offres qui peuvent être faites par les Ayants droit, le Liquidateur ou le Curateur pour la continuation des
travaux.
En cas de règlement judiciaire ou de liquidation des biens de l’Entrepreneur, la résiliation du Marché est prononcée,
sauf si, l’Autorité Judiciaire décide de la poursuite des activités de l’Entreprise.
45.2 :
Dans les cas de résiliation prévus au présent Article, pour l’application des dispositions des paragraphes 3 et 4 de
l’Article 44 du CCAG, l’Autorité Contractante est substituée à l’Entrepreneur.

46 : AJOURNEMENT DES TRAVAUX

46.1 :
L’ajournement des travaux peut être décidé par le Maître d’Ouvrage Délégué. II est alors procédé, suivant les
modalités indiquées à l’Article 13 du CCAG, à la constatation des ouvrages et parties d’ouvrages exécutés et des
matériaux approvisionnés.
L’Entrepreneur qui conserve la garde du chantier a droit à être indemnisé des frais que lui impose cette garde et du
préjudice qu’il aura éventuellement subi du fait de l’ajournement.
Une indemnité d’attente de reprise des travaux peut être fixée dans les mêmes conditions que les prix nouveaux,
suivant les modalités prévues à l’Article 15 du CCAG.
46.2 :
Si le Marché a une durée de douze (12) mois ou moins, le Maître d’Ouvrage Délégué peut ordonner l’ajournement
de l’exécution du Marché pour une durée de plus de six (6) mois. Dans ce cas, l’Entrepreneur a droit d’obtenir la
résiliation de son Marché sauf si, informé par écrit d’une durée d’ajournement conduisant au dépassement de la
durée de six (6) mois indiquée ci-dessus, il n’a pas, dans un délai de quinze (15) jours, demandé la résiliation. Il en
est de même en cas d'ajournements successifs dont la durée cumulée dépasse six (6) mois. Si le Marché a une durée
310

d'exécution supérieure à douze (12) mois, le droit de l’Entrepreneur à résiliation n'est ouvert qu'après ajournement
pour une durée ou des durées cumulées supérieures à six (6) mois et ne pouvant excéder douze (12) mois.
46.3 :
Au cas où un acompte mensuel n’aurait pas été payé, l’Entrepreneur, trente (30) jours après la date limite fixée au
paragraphe 2.3 de l’Article 14 du CCAG pour le paiement de cet acompte, peut, par lettre recommandée avec
demande d’avis de réception adressée à l’Autorité Contractante et au Maitre d’Ouvrage Délégué, prévenir le Maître
d’Ouvrage Délégué de son intention de suspendre les travaux au terme d’un délai de quinze (15) jours. Si dans ce
délai, l’acompte n’a pas été mandaté, l’Entrepreneur peut suspendre la poursuite des travaux et obtenir la résiliation
de son Marché aux torts du Maître d’Ouvrage par notice effective dans un délai de quinze (15) jours suivant son
envoi.

G : MESURES COERCITIVES – RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS ET DES LITIGES – ENTRÉE EN


VIGUEUR – CRITÈRES D’ORIGINE

47 : MESURES COERCITIVES

47.1 :
A l’exception des cas prévus au paragraphe 2 de l’Article 16, lorsque l’Entrepreneur ne se conforme pas aux
dispositions du Marché ou aux ordres de service, l’Autorité Contractante ou le Maitre d’Ouvrage Délégué le mettent
en demeure d’y satisfaire, dans un délai déterminé, par une décision qui lui est notifiée par écrit. Ce délai de quinze
(15) jours à compter de la date de notification de la mise en demeure.
47.2 :
Si l’Entrepreneur n’a pas déféré à la mise en demeure, l’établissement d’une régie totale ou partielle aux frais et
risques de l’Entrepreneur, ou la résiliation du marché aux torts, frais et risques de l’Entrepreneur peut être décidé par
le Maître d’Ouvrage.
47.3 :
En cas d’établissement d’une régie, les excédents de dépenses qui résultent de la régie sont à la charge de
l’Entrepreneur. Ils sont prélevés sur les sommes qui peuvent lui être dues ou, à défaut, sur ses garanties, sans
préjudice des droits à exercer contre lui en cas d’insuffisance.
47.4 :
En cas de résiliation aux frais et risques de l’Entrepreneur, il peut être passé un Marché avec un autre Entrepreneur
pour l’achèvement des travaux. Par exception aux dispositions du paragraphe 4.2 de l’Article 14, le décompte
général du Marché résilié ne sera notifié à l’Entrepreneur qu’après règlement définitif du nouveau Marché passé
pour l’achèvement des travaux.
Dans le cas d’un nouveau Marché aux frais et risques de l’Entrepreneur, ce dernier est autorisé à en suivre
l’exécution sans pouvoir entraver les ordres du Maître d’œuvre et de ses représentants. Les excédents de dépenses
qui résultent du nouveau Marché sont à la charge de l’Entrepreneur. Ils sont prélevés sur les sommes qui peuvent lui
être dues ou, à défaut, sur ses garanties, sans préjudice des droits à exercer contre lui en cas d’insuffisance.
47.5 :
Dans le cas d’un Marché passé avec des Entrepreneurs groupés, si le Mandataire commun ne se conforme pas aux
obligations qui lui incombent en tant que Représentant et Coordonnateur des autres entrepreneurs, il est mis en
demeure d’y satisfaire suivant les modalités définies au paragraphe 1 du présent Article.
Si cette mise en demeure reste sans effet, l’Autorité Contractante ou le Maitre d’Ouvrage Délégué invitent les
entrepreneurs groupés à désigner un autre Mandataire dans le délai d’un (1) mois. Le nouveau Mandataire, une fois
agréé par le Maître d’Ouvrage, est alors substitué à l’ancien dans tous ses droits et obligations.
Faute de cette désignation, l’Autorité Contractante ou le Maitre d’Ouvrage Délégué choisissent une personne
physique ou morale pour coordonner l’action des divers entrepreneurs groupés. Le Mandataire défaillant reste
solidaire des autres entrepreneurs et supporte les dépenses d’intervention du nouveau Coordonnateur.
311

48 : RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS

48.1 : INTERVENTION DU MAÎTRE D’OUVRAGE


a) Si un différend survient entre l’Autorité Contractante et l’Entrepreneur, sous la forme de réserves faites
à un ordre de service ou sous toute autre forme, l’Entrepreneur transmet à l’Autorité Contractante, un
mémoire exposant les motifs et indiquant les montants de ses réclamations.

b) L’Autorité Contractante et l’Entrepreneur feront tout leur possible pour régler à l’amiable, par voie de
négociation directe et informelle, tout différend entre eux ou en rapport avec le Marché.

c) L’Autorité Contractante et l’Entrepreneur peuvent recourir à l’Autorité Nationale de Régulation des


Marchés Publics.

48.2 : PROCÉDURE CONTENTIEUSE

48.2.1 :
Si les parties n’ont pas réussi à résoudre leur différend à l’amiable, le litige sera soumis à la juridiction ivoirienne
compétente pour connaitre du contentieux des contrats administratifs, à l’initiative de l’Autorité Contractante ou du
Titulaire, sous réserve des dispositions du CCAP. Les parties peuvent également avoir recours à l’arbitrage pour le
règlement de leur différend.
48.2.2 :
Nonobstant toute référence au titre du recours contentieux, les parties continueront de réaliser leurs obligations
contractuelles respectives, à moins qu’elles n’en décident autrement d’un commun accord, et l’Autorité Contractante
paiera au Titulaire toute somme qui lui sera due.

49 : DROIT APPLICABLE ET CHANGEMENT DANS LA RÈGLEMENTATION

49.1 : DROIT APPLICABLE


En l’absence de disposition figurant au CCAP, le droit applicable pour l’interprétation et l’exécution du présent
Marché est le droit de la République de Côte d’Ivoire.

49.2 : CHANGEMENT DANS LA RÈGLEMENTATION


A l’exception des changements de lois ou règlements ayant pour effet de bouleverser l’économie des relations
contractuelles et engendrant une perte manifeste pour l’Entrepreneur et imprévisible à la date de remise de l’offre,
seuls les changements intervenus en Côte d’Ivoire pourront être pris en compte pour modifier les conditions
financières du Marché.

50 : ENTRÉE EN VIGUEUR DU MARCHÉ


Le Marché entre en vigueur dès la notification de l’approbation au titulaire ou à une date ultérieure si le marché le
prévoit. L’entrée en vigueur du marché marque le début des obligations juridiques d’exécution et, sauf dispositions
contraires du Marché, le début des délais de réalisation.
312

Section VIII. Cahier des Clauses Administratives


Particulières
313

III. LE CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIÈRES


(CCAP)

Les Clauses Administratives Particulières qui suivent complètent les Clauses Administratives Générales. Dans tous
les cas où les dispositions se contredisent, les dispositions ci-après prévaudront sur celles des Clauses
Administratives Générales. Le numéro de la Clause Générale à laquelle se réfère une Clause Particulière est indiqué
dans la colonne n°2 intitulée Article du CCAG.

CONDITIONS ARTICLE DU CCAG DISPOSITIONS

DÉSIGNATION DES 4.1.1 Maître d’Ouvrage :


INTERVENANTS
L’État de Côte d’Ivoire représenté par le Ministère de
l’Equipement et de l’Entretien Routier (MEER).
Maître d’Ouvrage Délégué :
Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE).
Autorité Contractante :
l’Unité Sectorielle d’Exécution du PA-PSGouv volet « pistes
rurales » en abrégé USEP Entretien Routier pour le compte
du Ministère de l’Equipement et de l’Entretien Routier
(MEER).
Maître d’œuvre :
Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE)
4.2.2 Sans Objet

5.2 (e) Plans : Néant.

DOCUMENTS CONTRACTUELS 5.2 (h) Décomposition des prix forfaitaires et sous détail des prix unitaires

5.2 (j) Néant.

ADÉQUATION DE L’OFFRE – 6.1 L’entrepreneur maintiendra au minimum le personnel et le matériel


MATÉRIEL - PERSONNEL
suivant durant toute la durée des travaux :
Personnel
N° Position Formation Nombre
Etre titulaire d’un diplôme
d’Ingénieur en génie civil ou des
Travaux Publics
Directeur des
1 Ou 01
Travaux
Etre titulaire d’un diplôme de
Technicien Supérieur en génie civil
ou des Travaux Publics
Etre titulaire d’un diplôme de
Technicien Supérieur en génie civil
ou des Travaux Publics
Conducteur
2 des Travaux 01
Ou
Etre titulaire d’un Brévet de
Technicien (BT) en génie civil ou des
Travaux Publics
314

CONDITIONS ARTICLE DU CCAG DISPOSITIONS


Technicien Supérieur en gestion de
Environneme l’Environnement ou Hygiène-
3 01
ntaliste Sécurité-Environnement (HSE) ou
tout autre diplôme équivalent
Matériel
N° Matériels Nombre
Pelle hydraulique/mécanique ou
1 1
tractopelle
2 Chargeuse 1
3 Compacteur à rouleau vibrant 1
4 Compacteur à main 2
Bétonnière d’au moins 500
5 1
litres
Porte-chars (tracteur routier +
6 1
semi-remorque)
7 Citerne à eau 1
8 Camions bennes 2

ESTIMATION DES 6.8 Le délai de remise au Maître d’œuvre de l’estimation trimestrielle


ENGAGEMENTS FINANCIERS
détaillée des engagements financiers du Maître d’Ouvrage Délégué est de
DU MAÎTRE D’OUVRAGE
quinze (15) jours avant le début du trimestre concerné.

CAUTIONNEMENT DÉFINITIF 7.1.1 Le cautionnement définitif (la garantie de bonne exécution) est fixé à
ET GARANTIE DE RESTITUTION
trois (3) pour cent (%) du Montant du Marché, augmenté le cas échant
D’AVANCE – RETENUE DE
GARANTIE – RESPONSABILITÉ – du montant des avenants.
ASSURANCE L’Entrepreneur le constituera dans les trente (30) jours à compter de la
notification de l’approbation du Marché ou de l'Avenant dans le cas
d'une augmentation du montant du Marché, sous forme de consignation
d’espèces (dépôt de garantie) auprès du Trésor Public, justifiée par un
reçu de versement et accompagnée d’une lettre où le consignataire
reconnaît au Maître d’Ouvrage le droit de confisquer la consignation à
son profit en cas de manquement du Titulaire à ses obligations, sans
discussion ni division.
Toutefois, ce cautionnement peut être remplacé par un cautionnement
personnel et solidaire ou une garantie de bonne exécution fournie par une
banque locale ou un établissement financier agréé par le Ministère en
charge de l’Economie et des Finances, selon le modèle actualisé délivré
par le Maître d’Ouvrage Délégué ou tout autre modèle agréé par lui.
7.2.1 La retenue de garantie est de cinq (5) pour cent (%) du Montant du
Marché, augmenté le cas échant du montant des avenants.
7.2.2 La retenue de garantie sera remplacée, au gré de l’Entrepreneur, par une
caution personnelle et solidaire, d'un montant égal à la totalité des
sommes à retenir, fournie par une banque locale ou un établissement
financier agréé par le Ministère en charge de l’Economie et des Finances,
selon le modèle actualisé délivré par le Maître d’Ouvrage Délégué ou tout
autre modèle agréé par lui.

7.3.1 Les polices d’assurances suivantes sont requises au titre du présent


Marché :
315

CONDITIONS ARTICLE DU CCAG DISPOSITIONS

7.3.2 ASSURANCE DES RISQUES CAUSES À DES TIERS :

L’Entrepreneur souscrira une assurance de responsabilité civile aux tiers,


couvrant tous dommages corporels et matériels pouvant être causés à des
tiers pendant l'exécution du Marché, pour un montant minimum de
cent quinze (115) pour cent (%) du montant de l’assurance tous
risques chantiers.
La franchise sera de cinq (5) pour cent (%) du montant du sinistre.
Cette assurance est souscrite au nom et pour le compte de l’Entrepreneur,
du Maître d’Ouvrage, du Maître d’Ouvrage Délégué, du Maître d’œuvre,
de l'Ingénieur, ainsi que des sous-traitants pour leurs activités sur le
chantier ; ils ont ainsi tous la qualité de Co-assurés.
La police d'assurance spécifiera que le personnel du Maître d’Ouvrage,
du Maître d’Ouvrage Délégué, du Maître d’œuvre, de l'Ingénieur, ainsi
que celui d'autres Entreprises se trouvant sur le chantier sont considérés
comme des tiers au titre de cette assurance de responsabilité, qui sera
illimitée pour les dommages corporels.
Cette clause, dite de "responsabilité croisée", porte tant sur les dommages
matériels que sur les lésions corporelles subies par le personnel des Co-
assurés. Cette assurance exclut les accidents du travail subis par le
personnel de l’Entrepreneur visés au point 7.3.3 ci-dessous.

7.3.3 ASSURANCE DES ACCIDENTS DE TRAVAIL :

L’Entrepreneur souscrira en conformité avec la loi ivoirienne toutes les


assurances nécessaires à cet effet.
Il veillera à ce que ses sous-traitants agissent de même.
Il garantit le Maître d’Ouvrage, le Maître d’Ouvrage Délégué, le Maître
d’œuvre et l'Ingénieur contre tous recours que son personnel ou celui de
ses sous-traitants pourrait exercer contre ceux-ci tant en Côte d’Ivoire
qu’à l'étranger.
Pour son personnel permanent expatrié, l’Entrepreneur se conformera en
outre à la législation et aux règlements du pays d'origine.

7.3.4 ASSURANCE “TOUS RISQUES CHANTIER”:

L’Entrepreneur souscrira et maintiendra en vigueur une assurance


couvrant les risques de chantiers, s'exerçant tant au profit du Maître
d’Ouvrage, du Maitre d’Ouvrage Délégué que de celui de l’Entrepreneur
et de ses sous-traitants, et se poursuivant sans interruption depuis le
début des travaux jusqu’à la réception provisoire et portant sur
l'ensemble des biens, objet du Marché (génie civil, bâtiments, matériels
et installations diverses), pour un montant minimum de cent (100)
pour cent du montant du Marché et de ses avenants éventuels.
La franchise sera de cinq (5) pour cent (%) du montant du sinistre.
Cette assurance comportera les garanties les plus larges et couvrir en
conséquence tous les dommages matériels atteignant les biens objet du
Marché, y compris ceux dus à un vice ou à un défaut de conception, de
plan, de matière de construction ou de mise en œuvre, sans exclusion de
la partie viciée. Elle s’étendra aux ouvrages définitifs et provisoires pour
leur valeur totale au fur et à mesure de leur exécution, aux matériaux,
matériels et fournitures approvisionnés sur le chantier pour leur valeur
intégrale, aux ouvrages à préserver pour leur valeur intégrale.
Cette assurance garantira également tous les dommages matériels dus à
316

CONDITIONS ARTICLE DU CCAG DISPOSITIONS


des évènements naturels : tempêtes, houle, ouragans, cyclones, crues, y
compris crues exceptionnelles, inondations, éruptions volcaniques,
tremblements de terre, affaissements ou glissements de terrain et autres
cataclysmes.
A partir de la réception provisoire, les garanties de cette assurance
continueront pendant le délai de garantie. Elles couvrent les dommages
imputables à l'intervention de l’Entrepreneur sur le site, en exécution de
ses obligations rôle, contractuelles, concernant notamment le contrôle,
l'entretien, la mise au point, les réparations ou les dommages dont le fait
générateur est antérieur à la réception provisoire.
Les déclarations de sinistres, l'instruction et le suivi des dossiers, les
démarches auprès des assurances, les contestations éventuelles de
règlement auprès des Compagnies seront effectués par l’Entrepreneur et
sous sa seule responsabilité.

7.3.5 ASSURANCE COUVRANT LA RESPONSABILITÉ DÉCENNALE :


Sans Objet.

MONTANT DU MARCHÉ 11.0 Le Montant du Marché résultant du Détail quantitatif et estimatif et calculé
dans les conditions prévues à l’Article 11.1 du CCAG est un montant estimé
égal à :
xxxxxx (xxxxx) Francs CFA Toutes Taxes Comprises.

DISTINCTION DES PRIX 11.2.1 Le marché est à prix unitaires.


UNITAIRES ET DES PRIX
FORFAITAIRES

RÉVISION DES PRIX 11.4.2 Les prix sont révisables suivant les modalités et coefficients suivants :
Pour tenir compte des fluctuations économiques entre le mois de remise
des offres et la période d'exécution des travaux, les prix du Marché sont
révisés à chaque décompte mensuel provisoire de travaux par application
des formules de révision, comportant une marge de neutralisation de cinq
(5) pour cent, et telles que définies ci-après :
si F < 1 ===> P = Po x F
si 1  F  1,05 ===> P = Po
si F > 1,05 ===> P = Po (F - 0,05)
avec F défini par les formules suivantes pour les différents postes :

Pour les travaux d'installation de chantier, de dégagement des


emprises et de terrassements :
(Prix des sections 000, 100 et 200 du Bordereau des Prix Unitaires)
L GOI
F = 0,4 + 0,135* + 0,12* +
Lo GOIo
BINT 00 IHPC Im 86
0,12* +0,045* +0,18*
BINT 00o IHPCo Im 86o

Pour les travaux de chaussée :


(Prix de la section 300 du Bordereau des Prix Unitaires)
L CLS GOI
F = 0,4 + 0,120* + 0,037* + 0,075* +
Lo CLSo GOIo
317

CONDITIONS ARTICLE DU CCAG DISPOSITIONS

BE 60 BINT 00
0,090* + 0,075*
BE 60o BINT 00o
IHPC Im 86 DYN
+ 0,03* + 0,135* + 0,038*
IHPCo Im 86o DYNo

Pour les travaux de drainage, assainissement et ouvrages d'Art :


(Prix des sections 400 et 500 du Bordereau des Prix Unitaires)
L CLS TOR
F = 0,40 + 0,187* + 0,082* + 0,113* + 0,038*
Lo CLSo TORo
BLC GOI
+ 0,037*
BLCo GOIo
BINT 00 IHPC Im 86
+ 0,038* +0,037* + 0,06* +
BINT 00o IHPCo Im 86o

0,008* DYN
DYNo
Dans ces formules :
P = le montant révisé des travaux exécutés dans le mois et auquel
s'applique la formule concernée.
Po = le montant de ces mêmes travaux en valeur de base et avant
toute révision.
Les valeurs des indices sont définies comme suit :
L = paramètre main d'œuvre locale :
L 1 + KCS AM 2 MO 4 MO1
= (0, 30 * + 0,4* + 0,30* )
Lo 1 + KCSo AM 2o MO 4o MO1o
avec :
(KCS) = coefficient des charges sociales, défini par la
Commission d’Officialisation des Prix.
(AM2) = salaire horaire minimum de l'agent de maîtrise de la
catégorie M2, publié dans le bulletin mensuel de la
Commission d’Officialisation des Prix.
(MO4) = salaire horaire moyen de l'ouvrier 4ème catégorie, publié
dans le bulletin mensuel de la Commission
d’Officialisation des Prix.
(MO1) = salaire horaire moyen du manœuvre de 1ère catégorie,
publié dans le bulletin mensuel de la Commission
d’Officialisation des Prix.
(GOI) = indice du Gasoil, Prix Abidjan, défini par la
Commission d’Officialisation des Prix.
(BINT00) = indice d’ensemble des prix de gros (ou biens
intermédiaires) des produits industriels en France
(IHPC) = indice harmonisé des prix à la consommation publié par la
Direction de la Statistique de Côte d'Ivoire.
(Im86) = indice des prix des matériels de chantier
(CLS) = indice du ciment ensaché de production locale Portland
318

CONDITIONS ARTICLE DU CCAG DISPOSITIONS


artificiel 210/325, prix Entrepreneur départ usine, défini
par la Commission d’Officialisation des Prix.
(DYN) = indice de l'explosif défini par la Commission
d’Officialisation des Prix.
(BLC) = indice des bois locaux de coffrage, planche de 4, sciage
frais, départ scierie, défini par la Commission
d’Officialisation des Prix.
(TOR) = indice du fer à béton, acier TOR ou NERSID, par
commande supérieure à 3 tonnes, défini par la Commission
d’Officialisation des Prix.
(PER) = indice de la peinture au copolymère de vinyle ou acétate de
polyvinyle, qualité intérieure, défini par la Commission
d’Officialisation des Prix.

(BE 60) = indice du bitume pur de pénétration 60/70 en vrac (prix


dépôt Vridi), défini par la Commission d’Officialisation
des Prix.
Les indices main d'œuvre et charges sociales (KCS, AM2, MO4, MO1)
sont ceux du mois d'exécution des travaux (X).
Les indices matériaux (GOI, BE 60, CLS, TOR, DYN, PER et BLC)
sont ceux du mois précédant celui de l'exécution des travaux (X-1).
Les indices IHPC et Im86 sont ceux du quatrième mois précédant celui
d'exécution des travaux (X-4).
Les indices zéro sont :
- pour les indices main d'œuvre (KCSo, AM2o, M04o,
MO1o), ceux du mois précédent le mois de remise des
offres, soit (Y),
- pour les indices matériaux (GOIo, BE60o, CLSo, TORo,
DYNo, PERo et BLCo), ceux du mois précédant le mois
(Y), soit (Y-1),
pour les indices IHPCo et Im86o, ceux du quatrième mois précédant le
mois (Y), soit le mois (Y-4).

ACTUALISATION DES PRIX 11.4.3 Sans objet.

IMPÔTS, DROITS, TAXES, 11.5.2 Le marché est soumis aux formalités de timbres, d’enregistrement et de
REDEVANCES, COTISATIONS
redevance de régulation (0,5% du montant Hors Taxes du marché) aux
frais du Titulaire.

RÉGLEMENT DU MARCHÉ 12.1 Le règlement du Marché Toutes Taxes Comprises se fera sur les
ressources du Fonds d’Entretien Routier (FER).
TRAVAUX ET FOURNITURES EN 12.3 Non applicable.
RÉGIE

AVANCES SUR 12.4 Chaque acompte pourra comprendre une part correspondant aux
APPROVISIONNEMENTS
approvisionnements de matériaux et composants de construction
constitués sur le Site des travaux en vue de leur mise en œuvre. De telles
avances seront déduites de l’acompte rémunérant les travaux
correspondants, lorsqu’ils auront été réalisés et lesdits
approvisionnements mis en œuvre. Le solde total de ces avances sur
approvisionnements ne peut excéder quinze (15) pour cent (%) du
319

CONDITIONS ARTICLE DU CCAG DISPOSITIONS


Montant du Marché.
Non applicable.

AVANCE FORFAITAIRE DE 12.5 Le montant de l’avance forfaitaire de démarrage est de :


DÉMARRAGE
quinze (15) pour cent (%) du Montant du Marché Toutes Taxes
Comprises

L’avance forfaitaire de démarrage sera garantie à cent (100) pour cent par
une caution bancaire personnelle et solidaire ou une garantie fournie par
une banque locale agréée par le Ministère de l’Economie et des Finances
de Côte d’Ivoire, selon le modèle délivré par le Maître d’Ouvrage
Délégué.
Dans ce cas le décompte provisoire relatif à l'avance de démarrage portera
le numéro zéro (0).
Toutefois, le non-paiement de l’avance de démarrage par le Maître
d’Ouvrage ne conditionne pas le démarrage effectif des travaux par
l'Entrepreneur.
Le remboursement de cette avance de démarrage s’effectuera d’une
manière échelonnée et régulière, dès le premier décompte au cours
duquel le montant cumulé de vingt (20) pour cent (%) du montant
des travaux aura été atteint, par une retenue de vingt-cinq (25) pour
cent (%) du montant des travaux exécutés.
Il sera complètement effectué dans le décompte au cours duquel le
montant cumulé de quatre-vingts (80) pour cent (%) aura été atteint
ou à l’expiration du délai contractuel d’exécution des travaux. Cette
avance ainsi que ses remboursements ne feront pas l’objet de
révision.

INTÉRÊTS MORATOIRES 12.7 Les intérêts moratoires sont calculés sur la base du taux d’intérêt légal en
vigueur, majoré d’un point.
Les intérêts courent suivant l’expiration des délais de paiement jusqu’à
l’émission, par le comptable assignataire, du titre établissant le
règlement.
Le calcul des intérêts moratoires est fait sur la base des jours calendaires
d’année de 365 jours.

DOMICILIATION DES 14.2.3 Les paiements à l’Entrepreneur seront effectués sur le compte bancaire
PAIEMENTS
suivant :
Code Banque : CIxxx
Code Guichet : xxxxx
Numéro : xxxxxxxxxxxx
Clé RIB : xx
IBAN : xxxxxxx – Code SWIFT : xxxxx
ouvert au nom de ‘XXXXX’ auprès de la ‘XXXX XXX’ agence xxxxx à
Abidjan (Côte d’Ivoire)

FORCE MAJEURE 17.3 Seuil des intempéries constituant un cas de force majeure :
• pluie supérieure à cent cinquante (150) millimètres en vingt-
320

CONDITIONS ARTICLE DU CCAG DISPOSITIONS


quatre (24) heures.
• Nombre de journées d’intempéries qui constituera un cas de
force majeure est de quinze (15) jours.

DÉLAI D’EXÉCUTION 18.1.1 Le délai d’exécution des travaux est de :

Lot Région Délai (jours)


Lot 17 TONKPI 360
Lot 18 TONKPI 180
Lot 19 KABADOUGOU 300
Lot 20 PORO 180
Lot 21 PORO 300
Lot 22 PORO 300
Lot 23 PORO 270
Lot 24 PORO 270
Lot 25 PORO 240
Lot 26 PORO 210
Lot 27 TCHOLOGO 270
Lot 28 TCHOLOGO 180
Lot 29 BAGOUE 240
Lot 30 BAGOUE 180

Ce délai commence à courir à partir de la notification par le Maître


d’Ouvrage Délégué de l’Ordre de Service de commencer les travaux.

PROLONGATION DES DÉLAIS 18.2.2 Seuil des intempéries entraînant une prolongation des délais d’exécution
D’EXÉCUTION
des travaux :
crue de fréquence décennale affectant le site des travaux ou ses
voies d’accès ;

vent de plus de 100 km/h pendant au moins trois (3) jours.

Nombre de journées d’intempéries prévisibles : deux (2) semaines.

SEUIL DE PROLONGATION DES 18.2.4 Seuil de prolongation des délais d’exécution ouvrant droit à résiliation du
DÉLAIS D’EXÉCUTION
Marché :
OUVRANT DROIT À LA
RÉSILIATION DU MARCHÉ un tiers (1/3) du délai initial du Marché.

PÉNALITÉS, ET RETENUES 19.1 La pénalité journalière pour retard dans l’exécution est fixée à :
1/3000ème du montant non révisé du Marché augmenté de ses éventuels
avenants.

19.6 Le montant maximum des pénalités est de : dix (10) pour cent (%) du
montant du Marché et de ses avenants éventuels.

VÉRIFICATION QUALITATIVE 23 Le contrôle qualité extérieur est assuré par le Laboratoire du Bâtiment
DES MATÉRIAUX ET PRODUITS
et des Travaux Publics (LBTP)
– ESSAIS ET ÉPREUVES

PRISE EN CHARGE, 25.4 Non applicable.


MANUTENTION ET
CONSERVATION PAR
L’ENTREPRENEUR DES
MATÉRIAUX ET PRODUITS
FOURNIS PAR LE MAITRE
D’OUVRAGE DANS LE CADRE
321

CONDITIONS ARTICLE DU CCAG DISPOSITIONS


DU MARCHÉ

PRÉPARATION DES TRAVAUX 27.1 Durée de la période de mobilisation : soixante (60) jours à compter de la
signature de l’Ordre de Service de démarrer les travaux.

27.2 Délai de soumission du programme d’exécution : quinze (15) jours

27.3 Plan de sécurité et d’hygiène :


Applicable.

MAINTIEN DES 30.6.1 Les mesures et dispositions énumérées à l’Article 30.6 du CCAG.
COMMUNICATIONS ET DE
L’ÉCOULEMENT DES EAUX

RÉCEPTION PROVISOIRE
Le Maître d’ouvrage representé par l’Unité Sectorielle d’Exécution
39.1
du Projet d’Appui au Programme Social du Gouvernement volet
«Pistes Rurales» (USEP Entretien Routier) se réserve la possibilité
de procéder à des opérations de réceptions provisoires ou définitives
des ouvrages.
Les modalités relatives aux réceptions provisoires s’appliquent aux
réceptions partielles.
le Maitre d'Ouvrage Délégué assiste le Maître d’ouvrage pendant
toutes les opérations de réception.

La réception provisoire de l'ensemble des ouvrages est prononcée avec


la dernière réception provisoire partielle.
Le délai de garantie court, pour les tranches de travaux, ouvrages ou
parties d'ouvrages ayant donné lieu à une réception provisoire partielle, à
compter de la date d'achèvement des travaux correspondants, arrêtée
dans le procès-verbal de cette réception partielle jusqu’à expiration du
délai de garantie de l'ensemble des travaux.
Modification du délai du début des opérations préalables à la réception
des ouvrages :
Non Applicable.

39.2 b) Epreuves comprises dans les opérations préalables à la réception :


Selon les dispositions des Spécifications techniques

DÉLAI DE GARANTIE 42.1 Le délai de garantie est de douze (12) mois pour les ouvrages
hydrauliques y compris les remblais d’accès

GARANTIES PARTICULIÈRES 42.2 Sans objet.

RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS 48.2 Toutes les contestations relatives à l’interprétation ou à l’exécution des
clauses du présent contrat ne peuvent en aucun cas être portées devant la
juridiction compétente avant l’épuisement des voies de recours amiables
prévues aux 144 à 147 du Code des marchés publics.

ENTRÉE EN VIGUEUR DU 50 Le marché entre en vigueur dès son approbation par l’Autorité
MARCHÉ Compétente et sa notification au Titulaire ou son Délégué.
322
Section IX. Formulaires de marchés 323

Section IX. Formulaires de marchés

Liste des formulaires

1. Acte d’Engagement ............................................................................................................324

2. Modèle de cautionnement définitif (garantie bancaire) ....................................................326

3. Modèle de garantie de remboursement d’avance (garantie bancaire) ..... Erreur ! Signet non
défini.
Section IX. Formulaires de marchés 324

1. Acte d’Engagement
[L’Attributaire remplit cet Acte d’Engagement conformément aux indications en italiques]

Aux termes du présent Marché, conclu

ENTRE

Le Ministère de l’Equipement et de l’Entretien Routier, en abrégé MEER, agissant au nom et pour le


compte de l’État de Côte d’Ivoire, désigné ci-après par le terme,
« Autorité Contractante » ou « Maître d’Ouvrage »
d’une part,
ET

L’Entreprise XXXXXXX
dont le siège social est : xxxxxx
Tél. : (+225) xxxx
Email :
Registre du Commerce d’Abidjan n° CI-xxx-xxx-xx-xxx
Forme juridique : xxxx
Numéro de Compte Contribuable : XXX XX XX X
représentée par son Directeur Général, Monsieur xxx xxx, désigné dans le présent Marché sous le
vocable
« Titulaire » ou « Entrepreneur »

d’autre part,
ATTENDU QUE l’Autorité Contractante a lancé un appel d’offres restreint pour l’exécution des travaux
de xxxxxxxxxxxxxx – Lot xx dans le département de xx et a accepté l’offre de l’entreprise XXXX pour
l’exécution desdits travaux dans le délai maximal de xxx (xx) mois, et pour un montant de :
- en chiffres hors TVA : F CFA
- TVA en chiffres au taux de 18 % : F CFA
- en chiffres T.T.C : F CFA
- en lettres : xxxxxxxxxx Francs CFA Toutes Taxes Comprises.

IL A ÉTÉ ARRÊTÉ ET CONVENU CE QUI SUIT :


1. Dans le présent Marché, les mots et expressions auront le même sens que celui qui leur est
respectivement donné dans les clauses du Marché auxquelles il est fait référence.
2. Les documents ci-après sont réputés faire partie intégrante du Marché et être lus et interprétés à ce
titre :
a) le présent Acte d’Engagement et la Lettre d’Attribution ;
b) le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) ;
Section IX. Formulaires de marchés 325

c) les Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) ;


d) le Mode d’Évaluation des travaux (MET) ;
e) le Bordereau des Prix Unitaires (BPU) ;
f) le Détail Quantitatif et Estimatif (DQE) ;
g) le Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG) ;
h)
i) l’Avis de Non Objection de la Direction des Marchés Publics (DMP).
3. Le présent Acte d’Engagement prévaudra sur toute autre pièce constitutive du Marché. En cas de
différence entre les pièces constitutives du Marché, ces pièces prévaudront dans l’ordre où elles
sont énumérées ci-dessus.
4. En contrepartie des paiements que l’Autorité Contractante doit effectuer au bénéfice du Titulaire,
comme cela est indiqué ci-après, le Titulaire convient avec l’Autorité Contractante par les présentes
d’exécuter les travaux objet du présent marché, de réaliser les services connexes, et de remédier
aux défauts de ces travaux et services connexes conformément à tous égards aux dispositions du
Marché.
5. L’Autorité Contractante convient par la présente de payer au Titulaire, en contrepartie des travaux
et services connexes, le montant du Marché, ou tout autre montant dû au titre du Marché, et ce, aux
échéances et de la façon prescrite par le Marché.

EN FOI DE QUOI les parties au présent Marché ont fait signer le présent document conformément aux
lois en vigueur en Côte d’Ivoire, les ‘jour et année’ mentionnés ci-dessous.

POUR LE TITULAIRE ‘XXXXXXXXX’ SIGNÉ PAR L’AUTORITÉ CONTRACTANTE

« Lu et approuvé »
mention manuscrite

Date : Date :

xxxxxxxx
‘TITRE’

APPROUVÉ PAR L’AUTORITÉ COMPÉTENTE

Date : … … … … … … … …
Section IX. Formulaires de marchés 326

2. CAUTIONNEMENT SOLIDAIRE EN REMPLACEMENT DU CAUTIONNEMENT


DEFINITIF

DATE: [insérer la date]


IDENTIFICATION DE L’APPEL D’OFFRES :
CAUTIONNEMENT N°

Entre

[Nom de la banque], de [nom du pays] au capital de ……………., ayant son siège social à
[adresse du siège], inscrite au registre du commerce sous le numéro …….., représentée
par :………. ( ci-après désignée la Caution ou la Banque),

Et

L’ETAT DE COTE D’IVOIRE dûment représenté par l’AGENCE DE GESTION DES


ROUTES « AGEROUTE », Société d’Etat au capital social de 300.000.000 FCFA, ayant son
siège social à Abidjan, Avenue Terrassons de Fougères, 08 BP 2604 Abidjan 08, inscrite au
Registre du Commerce et du Crédit Mobilier d’Abidjan-Plateau sous le numéro CI-ABJ-2001-B-
272682, et représentée par son Directeur Général, Monsieur Fabrice COULIBALY (ci-après
désignée le Bénéficiaire)

Préalablement à l’acte de cautionnement qui va suivre, rappelons que l’entreprise


………………….. ci-après dénommé « l’Entrepreneur », a conclu avec l’AGEROUTE, le
Marché concernant …………………….., ci-après dénommé « le marché », approuvé le
………….

Il est également rappelé, au titre des conditions du marché que l’entreprise ………………… sise
à …………. – … BP …… Abidjan ……., doit déposer auprès de l’Agence de Gestion des
Routes (AGEROUTE) en remplacement du cautionnement définitif, une caution d’un montant
égal à …….% du Montant TTC du Marché] :

En chiffres : ………………. FCFA


En lettres : ………………………………….. FRANCS CFA.

En conséquence, nous [banque], affirmons que nous nous portons par le présent acte de
cautionnement, et en renonçant aux bénéfices de discussion et de division, caution personnelle et
solidaire au profit de l’ETAT, en garantie de la bonne exécution de ses obligations contractuelles
au titre du marché et du recouvrement des sommes dont ce dernier serait reconnu débiteur envers
l’ETAT jusqu’à concurrence du montant maximal de En chiffres : ……………….. FCFA et En
lettres : …………………………… FRANCS CFA.
Tout versement au titre du présent acte de cautionnement est effectué à la première demande du
Bénéficiaire, dès réception de sa demande de paiement, sans que la caution puisse différer le
paiement ou soulever de contestations pour quelque motif que ce soit.
Section IX. Formulaires de marchés 327

Nous convenons également qu’aucun changement ou additif ou aucune autre modification du


Marché ou Prestations devant être effectués au titre de l’un des documents du Marché qui a été
établi entre le Bénéficiaire et l’Entrepreneur ne nous libérera d’une obligation nous incombant au
titre du présent cautionnement.

Le présent cautionnement expire à la réception provisoire des travaux ou la mainlevée donnée


par le BENEFICIAIRE.
Le présent cautionnement est établi en conformité avec l’Acte Uniforme OHADA portant
organisation des sûretés du 15 Décembre 2010. Il est expressément entendu que tout litige relatif
à son interprétation et/ou son exécution sera de la compétence des tribunaux ivoiriens.

Pour l’exécution du présent cautionnement, établie en deux exemplaires originaux, les parties
font élection de domicile en leurs sièges respectifs.

Fait à Abidjan, le en un (01) seul exemplaire original

POUR LA BANQUE (*) POUR LE BENEFICIAIRE

AGEROUTE

*Mention manuscrite de la Caution : " Bon pour caution personnelle et solidaire à concurrence de la somme maximale de (en chiffres et en
lettres) Francs CFA »
Section IX. Formulaires de marchés 328

2. CAUTIONNEMENT SOLIDAIRE EN REMBOURSEMENT DE L’AVANCE DE


DEMARRAGE

DATE: [insérer la date]


IDENTIFICATION DE L’APPEL D’OFFRES :
CAUTIONNEMENT N°

Entre

[Nom de la banque], de [nom du pays] au capital de ……………., ayant son siège social à
[adresse du siège], inscrite au registre du commerce sous le numéro …….., représentée
par :………. (ci-après désignée la Caution ou la Banque),

Et

L’ETAT DE COTE D’IVOIRE dûment représenté par l’AGENCE DE GESTION DES


ROUTES « AGEROUTE », Société d’Etat au capital social de 300.000.000 FCFA, ayant son
siège social à Abidjan, Avenue Terrassons de Fougères, 08 BP 2604 Abidjan 08, inscrite au
Registre du Commerce et du Crédit Mobilier d’Abidjan-Plateau sous le numéro CI-ABJ-2001-B-
272682, et représentée par son Directeur Général, Monsieur Fabrice COULIBALY (ci-après
désignée le Bénéficiaire)

Préalablement à l’acte de cautionnement qui va suivre, rappelons que l’entreprise


……………………………., ci-après dénommé « l’Entrepreneur », a conclu avec le Ministère
des Infrastructures Economiques, un Marché concernant l’exécution des travaux de
…………………………………………………………….., ci-après dénommé « le marché ».

Il est également rappelé, au titre des conditions du marché que l’entreprise


………………………………….., sise à …………………………. – … BP …… Abidjan
…….., doit déposer auprès de l’AGENCE DE GESTION DES ROUTES (AGEROUTE) un
cautionnement d’un montant égal à celui de l’avance de démarrage qui peut lui être versée,
représentant ……….% du Montant TTC du Marché, soit :

En chiffres : ……………………………… FCFA

En lettres : ……………………………………………………… FRANCS CFA.

En conséquence, nous ……………….. [banque], affirmons que nous nous portons par le présent
acte de cautionnement, et en renonçant aux bénéfices de discussion et de division, caution
personnelle et solidaire au profit de l’ETAT, en garantie du remboursement par l’Entrepreneur de
l’avance forfaitaire de démarrage jusqu’à concurrence du montant maximal de En chiffres :
……………….. FCFA et En lettres : ……………………FRANCS CFA.
Section IX. Formulaires de marchés 329

Tout versement au titre du présent acte de cautionnement est effectué à la première demande du
Bénéficiaire, dès réception de sa demande de paiement, sans que la caution puisse différer le
paiement ou soulever de contestations pour quelque motif que ce soit.

Nous convenons également qu’aucun changement ou additif ou aucune autre modification du


Marché ou Prestations devant être effectués au titre de l’un des documents du Marché qui a été
établi entre le Bénéficiaire et l’Entrepreneur ne nous libérera d’une obligation nous incombant au
titre du présent cautionnement.

Le présent cautionnement expire à l’issue du remboursement intégral de l’avance de démarrage


consentie à l’Entrepreneur ou la main levée donnée par le BENEFICIAIRE.
Le présent cautionnement est établi en conformité avec l’Acte Uniforme OHADA portant
organisation des sûretés du 15 Décembre 2010. Il est expressément entendu que tout litige relatif
à son interprétation et/ou son exécution sera de la compétence des tribunaux ivoiriens.

Pour l’exécution du présent cautionnement, établie en deux exemplaires originaux, les parties
font élection de domicile en leurs sièges respectifs.

Fait à Abidjan, le en un (01) seul exemplaire original

POUR LA BANQUE (*) POUR LE BENEFICIAIRE

AGEROUTE

*Mention manuscrite de la Caution : " Bon pour caution personnelle et solidaire à concurrence de la somme maximale de (en chiffres et en
lettres) Francs CFA »

Vous aimerez peut-être aussi