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MAI 2023
Cette dépense sera inscrite au budget de l’exercice 2023 sur la ligne 221220 (Aménagement
de terrain d’exploitation industrielle)
2. Le 2PAI-Bélier sollicite des offres sous plis fermés de la part des candidats éligibles et répondant
aux qualifications requises pour exécuter les Travaux d’aménagement de Voirie et Réseaux
Divers (VRD) de la plateforme agro-industrielle de la zone industrielle de Yamoussoukro.
Le marché sera passé sur prix unitaire.
Les travaux sont constitués de trois (03) lots et ont pour objet :
DÉLAI
LOTS DESIGNATION
D'EXECUTION
TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE VOIRIES
LOT 1 Dix (10) mois
BITUMEES
TRAVAUX D'AMENAGEMENT DE VOIRIES EN
LOT 2 TERRE, CONSTRUCTION DE PARKING ET Dix (10) mois
D’AMENAGEMENT HORS EMPRISE DES VOIES
TRAVAUX D'ASSAINISSEMENT, DE
LOT 3 CONSTRUCTION DE STATION D'EPURATION ET Dix (10) mois
D'ALIMENTATION EN EAU POTABLE
3. La passation des marchés sera conduite par Appels d’Offres Ouvert National tel que défini dans
le Code des Marchés Publics à l’article 56, et ouvert à tous les candidats éligibles.
4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de l’Equipe de Coordination du
2PAI-Bélier, dans les locaux du Projet de Pôle Agro-Industriel dans la région du Bélier
(2PAI-Bélier) sis à Yamoussoukro au quartier millionnaire, en face de l’hôtel président BP
68 Yamoussoukro ; Téléphone (+225) 07 58 24 36 68 / 07 69 64 45 53 de 08 H 00 à 12 H 30 et
de 13H 30 à 17H 00 temps universel, les jours ouvrables ; Courriel : 2paibelier@gmail.com
5. Les exigences en matière de qualification sont :
- Le chiffre d’affaires;
- L’expérience;
- Le matériel
- Le personnel.
6. Les candidats peuvent consulter gratuitement le Dossier d’Appel d’Offres ou le retirer à l’adresse
mentionnée ci-après :
Projet de Pôle Agro-Industriel dans la région du Bélier (2PAI-Bélier)
Sis à Yamoussoukro au quartier millionnaire, en face de l’hôtel président
Service de la Comptabilité,
De 8 heures 00 minutes à 12 heures 30 minutes et de 13 heures 30 minutes à 17 heures 00
minute, temps universel, les jours ouvrables, contre un paiement forfaitaire non remboursable de
la somme de Deux cent mille (200 000) francs CFA. Téléphone : (+225) 07 58 24 36 68 / 07 69
64 45 53
7. Les offres seront déposées au plus tard le 09 juin 2023 à 09 heures 30 minute, temps universel,
dans la salle de réunion du 2PAI-Bélier, au rez-de-chaussée. Les offres remises en retard ne
seront pas acceptées.
8. Les offres doivent comprendre un cautionnement provisoire, établi par une banque, un organisme
financier ou un tiers agréé par le Ministère chargé des finances de la République de Côte d’Ivoire
ou délivré par une banque établie dans l’espace UEMOA d’un montant de :
CAUTTIONNEMENT
LOTS DESIGNATION
PROVISOIRE (FCFA)
TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE VOIRIES
LOT 1 47 000 000
BITUMEES
TRAVAUX D'AMENAGEMENT DE VOIRIES EN TERRE,
LOT 2 CONSTRUCTION DE PARKING ET D’AMENAGEMENT 46 000 000
HORS EMPRISE DES VOIES
TRAVAUX D'ASSAINISSEMENT, DE CONSTRUCTION
LOT 3 DE STATION D'EPURATION ET D'ALIMENTATION EN 40 000 000
EAU POTABLE
9. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant un délai de 120 jours à partir de
la date limite fixée pour la réception des offres.
10. Dès la validation de la décision d’attribution des marchés, le 2PAI-Bélier publiera dans le bulletin
officiel des Marchés Publics et par voie d’affichage dans ses locaux, la décision d’attribution et
tiendra à la disposition des soumissionnaires, le rapport d’analyse de la COJO ou en délivrera
copie à leur demande et à leurs frais.
11. Les marchés issus du présent appel d’offres seront soumis aux formalités de timbres
d’enregistrement et à la redevance de régulation 0,5% du montant hors taxe des marchés aux frais
des titulaires.
12. Le présent appel d’offres est soumis aux lois et règlements en vigueur en Côte d’Ivoire, notamment à
l’ordonnance N° 2019-679 du 24 juillet 2019 portant Code des Marchés Publics,
3. Sanction des 3.1 La République de Côte d’Ivoire exige des candidats, des
fautes commises dans la soumissionnaires et des titulaires de ses marchés publics, qu’ils
passation et l’exécution respectent les règles d’éthique professionnelle les plus strictes durant la
des marchés passation et l’exécution de ces marchés. Conformément à l’arrêté
portant modalités d’application des sanctions aux violations de la
réglementation des marchés publics, des sanctions peuvent être
prononcées par la Cellule Recours et Sanctions de l’Autorité Nationale de
Régulation des Marchés Publics (ANRMP) à l'égard des candidats,
soumissionnaires, attributaires et titulaires de marchés en cas de
constatation d’infractions aux règles de passation des marchés publics
commises par les intéressés. Est passible de telles sanctions le candidat,
le soumissionnaire, l’attributaire ou titulaire qui :
a) commet des inexactitudes délibérées. Les inexactitudes délibérées
dans les attestations ou justifications contenues dans une offre
entraînent l’élimination du soumissionnaire de l’appel d’offres en
cours, de même que l’annulation de la décision d’attribution si
celle-ci avait été déjà prise;
20 Cautionnement 20.1 Sauf stipulation contraire dans les DPAO, le Candidat fournira un
provisoire cautionnement provisoire en garantie de l’engagement que constitue son
offre, qui fera partie intégrante de son offre, comme spécifié dans les
DPAO.
20.2 Le cautionnement provisoire devra :
a) au choix du soumissionnaire, être sous l’une des formes ci- après : (i) une
caution personnelle et solidaire, ou (ii) un dépôt d’espèce au Trésor contre
remise de lettre de consignation, ou (iii) un chèque de banque ;
b) provenir d’une banque, un établissement financier ou un tiers agréé à cet
effet par le ministre chargé des finances ;
c) dans le cas d’une caution personnelle et solidaire, être conforme au
formulaire de caution figurant à la Section III ;
d) être payable immédiatement, sur demande écrite formulée par l’Autorité
contractante dans le cas où les conditions énumérées à la clause 20.5 des IC
sont évoquées ;
e) être soumis sous la forme d’un document original ; une copie ne sera pas
admise ;
f) demeurer valide pendant trente jours (30) après l’expiration de la durée de
validité de l’offre, y compris si la durée de validité de l’offre est prorogée
selon les dispositions de la clause19.2 des IC.
20.3 Toute offre non accompagnée d’un cautionnement provisoire, selon les
dispositions de la clause 20.1 des IC, sera écartée par l’Autorité
contractante comme étant non conforme.
25.3 Aucune offre ne peut être retirée, remplacée ou modifiée entre la date et
l’heure limites de dépôt des offres et la date d’expiration de la validité
spécifiée par le Candidat sur le formulaire d’offre, ou d’expiration de
toute période de prorogation.
26 Ouverture 26.1 La Commission d’Ouverture des plis et de Jugement des Offres
des plis procédera à l’ouverture des plis en séance publique à la date, à l’heure et
à l’adresse indiquées dans les DPAO en présence des représentants des
soumissionnaires et de toute personne qui souhaite être présente. Il sera
demandé aux représentants des candidats présents de signer un registre
attestant de leur présence.
26.2 Dans un premier temps, les enveloppes marquées « RETRAIT » seront
ouvertes et leur contenu annoncé à haute voix, tandis que l’enveloppe
contenant l’offre correspondante sera renvoyée au Candidat sans avoir
été ouverte. Le retrait d’une offre ne sera autorisé que si la notification
correspondante contient une habilitation valide du signataire à demander
le retrait et si cette notification est lue à haute voix. Ensuite, les
enveloppes marquées « OFFRE DE REMPLACEMENT » seront ouvertes et
annoncées à haute voix et la nouvelle offre correspondante substituée à la
précédente, qui sera renvoyée au Candidat concerné sans avoir été
ouverte. Le remplacement d’offre ne sera autorisé que si la notification
correspondante contient une habilitation valide du signataire à demander
le remplacement et est lue à haute voix. Enfin, les enveloppes marquées
« MODIFICATION » seront ouvertes et leur contenu lu à haute voix avec
l’offre correspondante. La modification d’offre ne sera autorisée que si la
notification correspondante contient une habilitation valide du signataire
à demander la modification et est lue à haute voix. Seules les offres qui
ont été ouvertes et annoncées à haute voix lors de l’ouverture des plis
seront ensuite considérées.
26.3 Toutes les autres enveloppes seront ouvertes l’une après l’autre et le nom
du candidat annoncé à haute voix, ainsi que la mention éventuelle d’une
modification, le prix de l’offre, y compris tout rabais et toute variante le
cas échéant, l’existence d’un cautionnement provisoire s’il est exigé, et
tout autre détail que la Commission peut juger utile de mentionner. Seuls
les rabais et variantes de l’offre annoncés à haute voix lors de l’ouverture
des plis seront soumis à évaluation. Aucune offre ne sera écartée à
l’ouverture des plis, excepté les offres hors délai en application de la
clause 24.1 des IC. Toutes les pages du Formulaire d’offre, du Bordereau
de prix et du Détail quantitatif et estimatif seront visées par les membres
de la Commission d’ouverture présents à la cérémonie d’ouverture.
26.4 Dès la fin des opérations d’ouverture des plis, la Commission établira un
procès-verbal de la séance d’ouverture des plis, consignant les
informations lues à haute voix. Un exemplaire du procès-verbal sera
distribué à tous les membres de la COJO.
E. Évaluation et comparaison des offres
27 Confidentialité 27.1 Aucune information relative à l’examen, à l’évaluation, à la comparaison
des offres, à la vérification de la qualification des candidats et à la
recommandation d’attribution du marché ne sera fournie aux candidats ni
à toute autre personne non concernée par ladite procédure tant que
l’attribution du marché n’aura pas été rendue publique.
27.2 Toute tentative faite par un soumissionnaire pour influencer l’Autorité
contractante et/ou la commission d’évaluation des offres durant
l’examen, l’évaluation, la comparaison des offres et la vérification de la
capacité des candidats ou la prise de décision d’attribution peut entraîner
le rejet de son offre.
27.3 Nonobstant les dispositions de la clause 27.2 des IC, entre le moment où
les plis seront ouverts et celui où le marché sera attribué, si un
soumissionnaire souhaite entrer en contact avec l’Autorité contractante
pour des motifs ayant trait à son offre, il devra le faire uniquement par
écrit.
28 Éclaircissements Pour faciliter l’examen, l’évaluation, la comparaison des offres et la
concernant les vérification des qualifications des soumissionnaires, le rapporteur de la
Offres COJO a toute latitude pour demander à un soumissionnaire des
éclaircissements sur son offre. Aucun éclaircissement apporté par un
soumissionnaire autrement qu’en réponse à une demande du rapporteur
ne sera pris en compte. La demande d’éclaircissement de l’Autorité
contractante, et la réponse apportée, seront formulées par écrit. Aucune
modification de prix, ni aucun changement substantiel de l’offre ne sera
demandé, offert ou autorisé, si ce n’est pour confirmer la correction des
erreurs arithmétiques découvertes par le rapporteur lors de l’évaluation
des offres en application de la clause 30 des IC.
29 Divergences, Aux fins de l’évaluation des offres, les définitions suivantes seront
réserves ou d’usage :
omissions 29.1 Une « divergence » est un écart par rapport aux stipulations du Dossier
d’Appel d’Offres ;
29.2 Une « réserve » constitue la formulation d’une conditionnalité restrictive,
ou la non acceptation de toutes les exigences du Dossier d’Appel
d’Offres ; et
29.3 Une « omission » constitue un manquement à fournir en tout ou en partie,
les renseignements et documents exigés par le Dossier d’Appel d’Offres.
30 Conformité 30.1 L’Autorité contractante établira la conformité de l’offre sur la base de
des offres son seul contenu.
30.2 Une offre conforme pour l’essentiel est une offre conforme à toutes les
stipulations, spécifications et conditions du Dossier d’appel d’offres, sans
divergence, réserve ou omission substantielles. Les divergences ou
omission substantielles sont celles qui:
a) si elles étaient acceptées,
i) limiteraient de manière substantielle la portée, la qualité ou les
performances des travaux spécifiés dans le marché ;
ii) limiteraient, d’une manière substantielle et non conforme au
Dossier d’appel d’offres, les droits du Maître d’ouvrage ou les
obligations du Candidat au titre du marché ;
b) dont l’acceptation serait préjudiciable aux autres Candidats ayant
présenté des offres conformes.
30.3 Le Maître d’ouvrage examinera les aspects techniques de l’offre en
application de la clause 17 des IC, notamment pour s’assurer que toutes
les exigences de la Section IV (Cahier des Clauses techniques et plans)
ont été satisfaites sans divergence ou réserve substantielle.
30.4 L’Autorité contractante écartera toute offre qui n’est pas conforme pour
l’essentiel au Dossier d’Appel d’Offres et le soumissionnaire ne pourra pas,
par la suite, la rendre conforme en apportant des corrections à la divergence,
réserve ou omission substantielle constatée.
31 Non-conformité, 31.1 Si une offre est conforme pour l’essentiel, l’Autorité contractante peut
erreurs et tolérer toute non-conformité ou omission qui ne constitue pas une
omissions divergence, réserve ou omission substantielle par rapport aux conditions
de l’appel d’offres.
31.2 Si une offre est conforme pour l’essentiel, l’Autorité contractante peut
demander au soumissionnaire de présenter, dans un délai raisonnable, les
informations ou la documentation nécessaire pour remédier à la non-
conformité ou aux omissions non essentielles constatées dans l’offre en
rapport avec la documentation demandée. Pareille omission ne peut, en
aucun cas, être liée à un élément quelconque du prix de l’offre. Le
soumissionnaire qui ne ferait pas droit à cette demande peut voir son
offre écartée.
31.3 Si une offre est conforme, l’Autorité contractante rectifiera les erreurs
arithmétiques sur la base suivante :
a) S’il y a contradiction entre le prix unitaire et le prix total obtenu en
multipliant le prix unitaire par la quantité correspondante, le prix
unitaire fera foi et le prix total sera corrigé, à moins que, de l’avis
de la Commission (COJO), la virgule des décimales du prix
unitaire soit manifestement mal placée, auquel cas le prix total
indiqué prévaudra et le prix unitaire sera corrigé ;
b) Si le total obtenu par addition ou soustraction des sous totaux n’est
pas exact, les sous totaux feront foi et le total sera corrigé ; et
c) S’il y a contradiction entre le prix indiqué en lettres et en chiffres,
le montant en lettres fera foi, à moins que ce montant ne soit
entaché d’une erreur arithmétique, auquel cas le montant en
chiffres prévaudra sous réserve des alinéas a) et b) ci-dessus.
31.4 Si le Soumissionnaire ayant présenté l’offre conforme évaluée la moins-
disante, dans le cadre d’un marché à prix unitaires, n’accepte pas les
corrections apportées, son offre sera écartée.
32 Conversion en Aux fins d’évaluation et de comparaison, le Maître d’Ouvrage convertira
une seule monnaie tous les prix des offres exprimés dans diverses monnaies en une seule
monnaie, en utilisant le cours vendeur fixé par la source spécifiée dans
les DPAO, en vigueur à la date qui y est également spécifiée
33 Examen 33.1 La COJO examinera les offres pour s’assurer que tous les documents et
préliminaire des la documentation technique demandés à la clause 11 des IC ont bien été
offres fournis et sont tous complets.
33.2 La COJO confirmera que les documents et renseignements ci-après sont
inclus dans l’offre. Au cas où l’un quelconque de ces documents ou
renseignements manquerait, l’offre sera rejetée :
a) le formulaire de soumission de l’offre, conformément à la clause
12.1 des IC.
b) le Bordereau des prix et le Détail quantitatif, conformément à la
clause 12.2 des IC.
c) le pouvoir habilitant le signataire à engager le Soumissionnaire,
conformément à la clause 21.2 des IC ;
d) le cautionnement provisoire conformément à la clause 20 des IC ;
e) la preuve de l’inscription au registre de commerce et de crédit
mobilier ;
f) l’attestation de régularité fiscale (DGI) ; et
g) l’attestation de régularité sociale (CNPS).
Les documents indiqués en f) et g) ci-dessus concernent les
soumissionnaires ivoiriens.
Les soumissionnaires étrangers devront produire des documents
équivalents conformément aux lois et règlements de leur pays d’origine.
34 Évaluation des 34.1 La COJO évaluera chacune des offres dont elle aura établi, à ce stade de
Offres l’évaluation, qu’elle était conforme. .
34.2 Pour évaluer une offre, la COJO n’utilisera que les critères et méthodes
définis dans la présente clause à l’exclusion de tous autres critères et
méthodes.
34.3 Pour évaluer une offre, la COJO prendra en compte les éléments ci-
après :
a) le prix de l’offre, en excluant les sommes provisionnelles et, le cas
échéant, les provisions pour imprévus figurant dans le Détail
quantitatif et estimatif récapitulatif, mais en ajoutant le montant des
travaux en régie, lorsqu’ils sont chiffrés de façon compétitive ;
b) les ajustements apportés au prix pour rectifier les erreurs
arithmétiques en application de la clause 30.3 des IC :
c) les ajustements du prix imputables aux rabais offerts en application
de la clause 14.4 ;
d) les ajustements calculés de façon appropriée, sur des bases
techniques ou financières, résultant de toute autre modification,
divergence ou réserve quantifiable ;
e) les ajustements résultant de l’utilisation des facteurs d’évaluation
additionnels figurant à la Section III, Critères d’évaluation et de
qualification.
34.4 L’effet estimé des formules de révision des prix ou d’actualisation,
figurant dans les CCAG et CCAP, appliquées durant la période
d’exécution du marché, ne sera pas pris en considération lors de
l’évaluation des offres.
34.5 Si cela est prévu dans les DPAO, le Dossier d’Appel d’Offres peut
autoriser les soumissionnaires à indiquer séparément leurs prix pour
chaque lot, et permettre à la COJO d’attribuer des marchés par lots à plus
d’un candidat. La méthode d’évaluation pour déterminer la combinaison
d’offres la moins-disante, compte tenu de tous rabais offerts dans le
Formulaire d’offre, sera précisée dans la Section III, Critères
d’évaluation et de qualification, le cas échéant.
34.6 Si l’offre évaluée la moins disante est fortement déséquilibrée par rapport
à l’estimation de l’Autorité contractante de l’échéancier de paiement des
travaux à exécuter, l’Autorité contractante peut demander au
Soumissionnaire de fournir le sous détail de prix pour tout élément du
Détail quantitatif et estimatif, aux fins de prouver que ces prix sont
compatibles avec les méthodes de construction et le calendrier proposé.
Après avoir examiné le sous détail de prix, l’Autorité contractante peut
demander que le montant du cautionnement définitif soit porté, aux frais
de l’attributaire du marché, à un niveau suffisant pour protéger l’Autorité
contractante contre toute perte financière au cas où l’attributaire viendrait
à manquer à ses obligations au titre du marché.
35 Marge de Sauf stipulation contraire dans les DPAO, aucune marge de préférence ne
préférence sera accordée.
36 Sous-traitants 36.1 Sauf stipulation contraire des DPAO, le Maître de l’Ouvrage, le maître
d’ouvrage délégué ou le maître d’œuvre s’il existe, prévoit de ne faire
exécuter aucun élément des Ouvrages par des sous-traitants que le
titulaire aurait désignés.
36.2 Lorsque l’Appel d’Offres a été précédé d’une pré-qualification, le
Soumissionnaire inclura dans son Offre les mêmes sous-traitants
spécialisés que ceux qui figuraient dans sa Demande de Pré-qualification
tels qu’ils ont été approuvés par le Maître de l’Ouvrage, le maître
d’ouvrage délégué ou le maître d’œuvre.
36.3 Lorsque l’Appel d’Offre n’a pas été précédé d’une pré-qualification, le
Maître de l’Ouvrage, le maître d’ouvrage délégué ou le maître d’œuvre
pourra autoriser que certains travaux spécialisés soient sous-traités, ainsi
qu’indiqué à la Section III 1.2 Expérience. En un tel cas, l’expérience des
sous-traitants spécialisés sera prise en compte aux fins d’évaluation de la
qualification du Soumissionnaire conformément aux dispositions de la
Section III relative à la qualification des sous-traitants.
36.4 Les Soumissionnaires peuvent proposer une sous-traitance à concurrence
du pourcentage de la valeur du Marché ou du volume des Travaux tel que
prévu aux DPAO.
37 Comparaison des La COJO comparera toutes les offres conformes pour l’essentiel afin de
offres déterminer l’offre évaluée la moins-disante, en application de la clause
32.3 des IC.
38 Qualification du 38.1 L’Autorité contractante s’assurera que le Soumissionnaire ayant soumis
Soumissionnaire l’offre évaluée la moins-disante et conforme pour l’essentiel aux
dispositions du dossier d’appel d’offres, satisfait aux critères de
qualification stipulés dans la Section III, Critères d’évaluation et de
qualification, et a démontré dans son offre qu’il possède les
qualifications requises pour exécuter le Marché de façon satisfaisante.
38.2 Cette détermination sera fondée sur l’examen des pièces attestant les
qualifications du soumissionnaire et soumises par lui en application de la
clause 18.1 des IC, sur les éclaircissements apportés en application de la
clause 28 des IC, le cas échéant, et la Proposition technique du candidat.
38.3 L’attribution du marché au soumissionnaire est subordonnée à la
vérification que le soumissionnaire satisfait aux critères de qualification.
Dans le cas contraire, l’offre sera rejetée et l’Autorité contractante
procédera à l’examen de la seconde offre évaluée la moins-disante afin
d’établir de la même manière si le soumissionnaire est qualifié pour
exécuter le marché
39 Droit de L’Autorité contractante se réserve le droit d’accepter ou d’écarter toute
l’Autorité offre conformément aux critères du dossier d’appel d’offres sans encourir
contractante de ce fait une responsabilité quelconque vis-à-vis des soumissionnaires.
d’accepter l’une Pour l’annulation de la procédure d’appel d’offres, l’accord préalable du
quelconque des ministre chargé des marchés publics ou de son représentant est exigé.
offres et de rejeter
une ou toutes les
offres
F. Attribution du marché
40 Critères La COJO attribuera le marché au soumissionnaire dont l’offre aura été
d’attribution évaluée la moins-disante et jugée substantiellement conforme au Dossier
d’appel d’offres, à condition que le soumissionnaire soit en outre jugé
qualifié pour exécuter le marché de façon satisfaisante.
- les Formulaires de Bordereau des Prix Unitaires et Détail Quantitatif et Estimatif dument
renseignés, sinon rejet ;
- Un engagement ferme sur le délai d´exécution de dix (10) mois, signé et cacheté ;
- L’attestation de visite de site délivré par le projet, sinon rejet ;
- Un engagement ferme sur le délai de validité de l´offre de Cent vingt (120 jours), signé
et cacheté, sinon rejet ;
- l´attestation de solde ou le préfinancement bancaire (ligne de crédit) de moins de 30
jours à la date limite de dépôt des offres, couvrant le montant indiqué pour chaque lot,
copie originale, non scannée, sinon rejet;
NB : l’attestation de solde ou la ligne de crédit doivent indiquer l’objet de l’appel
d’offres et être sans reserve, sinon réjet de l’offre.
- La copie de l’extrait de l’acte d’enregistrement au registre de commerce et du crédit
Mobilier conforme au modèle OHADA et à l’objet de l’Appel d’Offres. sinon rejet;
- Les diplômes légalisés de moins de six (06) mois et CV du personnel accompagnés des
pièces d’identités, sinon rejet ;
- La liste du matériel pour l’exécution de chaque lot et des pièces justificatives, sinon
rejet ;
IS 11.1 (j) Le Soumissionnaire devra joindre à son offre les autres documents suivants :
- Le planning d’exécution des travaux ;
- Le formulaire de renseignement sur les candidats ;
- Une attestation bancaire datant de moins de trois (03) mois ;
NB : l’attestation de régularité fiscale (Impôts) et l’attestation de mise à jour sociale
(CNPS) ne seront exigées qu’à l’approbation du marché pour les entreprises nationaux et
les entreprises étrangères l’attestation de non faillite et de liquidation de moins de trois (03)
mois, exigées qu’à l’approbation du marché. Un délai de 15 jours est donné à l’entreprise
proposée pour être attributaire pour produire ses attestations sociale et fiscale en cours de
validité (ou la photocopie légalisée). L’absence desdites pièces dans le délai de 15 jours
indiqué entraine l’annulation de l’attribution du lot concerné et sa réattribution à
l’entreprise suivante qui devra elle aussi satisfaire les mêmes exigences en matière
d’attestation sociale et fiscale.
N.B. : Tous les documents doivent être présentés en langue française. Adéfaut, ceux-ci
doivent être traduits par un traducteur agréé, sinon rejet de l’offre.
IS 13.1 Les variantes ne sont pas permises.
IS 13.2 Des variantes portant sur le délai d’exécution ne sont pas permises. .
IS 13.4 Des variantes techniques sur la ou les parties des Travaux spécifiées ci-dessous sont
permises : sans objet
IS 14.2 Les prix offerts par le Soumissionnaire seront des prix fermes.
IS 14.5 Les prix offerts par le Soumissionnaire ne feront pas l’objet d’ajustements pendant l’exécution
du Marché.
IS 15.1 Le prix de l’offre et les paiements au titre du Marché seront libellés en francs CFA
La monnaie de l’offre et des paiements contractuels sera le franc CFA
(b) Dans le cas d’une offre présentée par un Groupement d’entreprises (GE) existant ou
prévu un engagement signé par tous les membres (i) stipulant que tous les membres seront
solidairement responsables, si cela est exigé en conformité avec l’article 4.1 (a) des IS et (ii)
désignant un Mandataire ayant autorité à représenter tous les membres du GE durant le
processus d’appel d’offres et durant l’exécution du marché, en cas d’attribution. »
procuration
D. REMISE ET OUVERTURE DES OFFRES
IS 22.1 Le soumissionnaire ne pourra pas remettre son offre par voie électronique.
IS 23.1 Aux fins de remise des offres, uniquement, l’adresse du Maître de l’Ouvrage est la suivante :
Le Projet de Pôle Agro-Industriel dans la région du Bélier (2PAI-BELIER) représenté par la
Coordonnatrice du Projet, domicilié à Yamoussoukro quartier millionnaire en face de l’hôtel
Président BP 68 Yamoussoukro, E-mail : 2paibelier@gmail.com
le 09 Juin 2023 à 09 heures 30 minutes ou avant cette date.
A l’attention de : La Coordonnatrice du 2PAI-Bélier
IS 26.1 L’ouverture des offres aura lieu à l’adresse suivante :
Salle de Réunion du 2PAI-BELIER Yamoussoukro le 09 Juin 2023 à 10 heures 00 minutes
La Commission d’Ouverture des plis et de Jugement des Offres (COJO) est composée
comme suit :
- Le Responsable de la Cellule de passation des marchés du MEMINADER ou son
représentant, Président ;
- La Coordonnatrice du 2PAI-Bélier ou son représentant, membre ;
- Le Spécialiste en Passation des Marchés du 2PAI-Bélier, membre ;
- Le représentant du Maître d’Ouvrage Délégué (SOGEDI), membre;
- Le Contrôleur financier auprès du 2PAI-Bélier ou son représentant, membre ;
- Le Chef de mission du maître d’œuvre ou son représentant, assistant au maitre
d’ouvrage.
N.B. : les représentants doivent être dûment mandatés par les autorités qu’ils représentent
conformément à l’article 14.2.6 du Code des Marchés Publics. Exceptés les membres siégeant
ès-qualité.
Le président vérifie les mandats de représentation des membres de la COJO.
NB : la Direction régionale des marchés publics des Lacs (Yamoussoukro), structure
Administrative chargée du contrôle des marchés publics du 2PAI-Bélier, n’étant pas
membre de la COJO, une copie des offres des soumissionnaires, devra être impérativement
mise à la disposition de cette Direction Régionale des Marchés Publics, aussitôt après la
séance d’ouverture des offres par l’Autorité contractante afin qu’elle puisse assurer ses
missions de contrôle.
Le représentant du maître d’œuvre assiste aux séances de la COJO avec voix consultative.
E. ÉVALUATION ET COMPARAISON DES OFFRES
IS 31.1 Applicable
IS 31.2 Applicable
IS 31.3 Applicable
IS 32 La monnaie utilisée est le francs CFA (XOF), aux fins d’évaluation et de comparaison le cours
vendeur utilisé est celui de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, à la date
d’ouverture des plis.
IS 33 Applicable
IS 34 Applicable
IS 35 Non Applicable
F. ATTRIBUTION DU MARCHE
IS 40 Une entreprise peut être attributaire de plus d’un lot à condition qu’elle rempli les critères de
chiffre d’affaire, d’expérience, de materiel, de personnel et de ligne de crédit pour chaque lot.
NB : La COJO se donnera les moyens de vérifier l’authenticité des documents produits par le
soumissionnaire avant toute attribution. Afin de faciliter l’authentification des documents
produits, les soumissionnaires doivent se préparer à présenter à la COJO, l’original des
documents produits (bilans, diplômes, attestations de préfinancement bancaire ou de solde,
pièces justificatives du matériel) ou à transmettre à celle-ci les marchés relatifs aux attestations
de bonne exécution (ABE fournies).
Par ailleurs, l’attribution du marché se fera selon les dispositions de l’article 73 du Code des
marchés Publics relatives aux offres anormalement basses ou anormalement élevées.
Méthode d’évaluation des seuils des offres financières (anormalement basses ou élevées) :
M1 = (40%) x P + (60%) x E
M1 = 0,4 x P + 0,6 x E
Une proposition financière Pi est dite anormalement élevée si Pi >SF1 (si Pi supérieur à SF1)
* Soit Q, la moyenne des offres financières soustraites de celles anormalement élevées des
soumissionnaires techniquement qualifiés
M2 = (40%) x Q + (60%) x E
M2 = 0,4 x Q + 0,6 x E
Une proposition financière Qj est dite anormalement basse si Qj < SF2 (si Qj inférieur à SF2)
NB : La COJO se réservera le droit de ne pas attribuer le marché aux soumissionnaires dont les
offres auront été évaluées anormalement basses.
G. APPROBATION DU MARCHE
1.1 Offres variantes (si permises en application de l’article 13.1 des IS)
Variante technique sans objet
Variante de délai d’exécution sans objet
1.2 Correction des erreurs arithmétiques (en application de l’article 29.1 des IS)
(a) S’il y a contradiction entre le total des montants indiqué dans la colonne du sous détail
de prix et le montant indiqué pour le Prix total, le premier fera foi et le second sera
corrigé en conséquence
(b) S’il y a contradiction entre le prix unitaire et le prix total obtenu en multipliant le prix
unitaire par la quantité, le prix unitaire fera foi et le prix total sera corrigé, à moins
que, de l’avis du Maître de l’Ouvrage, la virgule des décimales du prix unitaire soit
manifestement mal placée, auquel cas le prix total indiqué prévaudra et le prix unitaire
sera corrigé ;
(c) Si le total obtenu par addition ou soustraction des sous totaux n’est pas exact, les sous
totaux feront foi et le total sera corrigé ; et
(d) S’il y a contradiction entre le prix indiqué en lettres et en chiffres, le montant en lettres
fera foi, à moins que ce montant soit lié à une erreur arithmétique, auquel cas le
montant en chiffres prévaudra sous réserve des alinéas (a) et (b) ci-dessus.
1.3 Conversion en une seule monnaie (en application de l’article 30 des IS)
[Dans le cas d’un AOI] La monnaie utilisée pour convertir en une seule monnaie tous
les prix des offres exprimées en diverses monnaies aux fins d’évaluation et de
comparaison de ces offres est : sans objet
La source du taux de change à employer est : sans objet
La date de référence est : sans objet
1.4 Rabais (en application de l’article 14.5 des IS)
Le Maître de l’Ouvrage ajustera le Prix de l’offre pour tenir compte de tout rabais
éventuel offert par le Soumissionnaire dans le formulaire d’Offre et qui aura été lu à
haute voix lors de l’ouverture des offres, en utilisant la méthode d’application dudit
rabais indiquée par le Soumissionnaire dans le formulaire d’Offre.
1.5 Non-conformités non essentielles quantifiables (en application de l’article 31.3
des IS) : Sans objet
L’ajustement sera effectué en appliquant la méthode ci-après :[insérer la méthode]
1.6 Marge de préférence nationale ou régionale (sans objet)
2. Critère de qualification
1
Ce critère s’applique également aux marchés exécutés par le Soumissionnaire en tant que membre d’un Groupement.
Section III: Critères d’évaluation et de qualification 35
NB :
Le chiffre d’affaires doit être justifié par les bilans certifiés, les attestations de bonne exécution
(ABE), les procès-verbaux de reception provisoire sans réserve, les procès-verbaux de reception
définitive.
Ces documents doivent être accompagnés des pages de garde et de signature des marchés
correspondants.
Les PV de réception provisoire acceptés ne peuvent excéder un an de validité à partir de sa date
de signature.
L’Autorité contractante (AC) se réserve le droit de faire la vérification de tout document produit
dans le cadre du présent appel d’offres. La production de toutes fausses pièces entraîne le rejet
systématique de l’offre.
2.5. Personnel
Le Soumissionnaire doit établir pour chaque lot qu’il dispose du personnel pour les positions-clés suivantes :
Lot 1 : Travaux de construction de voiries bitumées
Nombre
Personnel clé Formation Expérience générale Expérience spécifique
minimum
Avoir dirigé la
réalisation d’au moins
Au moins 10 ans
Ingénieur des TP trois (03) projets de
d’expérience dans les
Directeur des (Bac+5 minimum) ou Voiries bitumées et
travaux 01
travaux équivalent Réseaux Divers (VRD)
d’infrastructures, voirie
en qualité de Directeur
et réseaux divers
des travaux ou chef de
Projet
Avoir dirigé la
réalisation d’au moins
Ingénieur des TP Au moins 7 ans
deux (02) projets de
Ingénieur (Bac+5 minimum) ou d’expérience dans les
Voiries bitumées et 01
d’études équivalent études d’infrastructures,
Réseaux Divers (VRD)
voirie et réseaux divers
en qualité d’Ingénieur
d’études
Avoir réalisé au moins
Ingénieur des travaux
Au moins 7 ans deux (02) projets de
Conducteur des publics (Bac +5
d’expérience dans les travaux routiers en 01
travaux publics minimum) ou
travaux routiers qualité de conducteur
équivalent
des travaux
Au moins 7 ans Avoir réalisé au moins
Ingénieur TP (BAC+5 d’expérience dans les deux (02) projets de
Ingénieur
ou équivalent) travaux voirie et réseaux divers 01
géotechnicien
d’infrastructures, voirie en qualité d’ingénieur
et réseaux divers géotechnicien
Avoir réalisé au moins
Technicien supérieur
Chef de Au moins 7 ans deux (02) projets de
génie civil (Bac +2
laboratoire d’expérience dans les travaux routiers en 01
minimum) ou
géotechnique travaux routiers qualité de chef de
équivalent
laboratoire
Chef de brigade Technicien supérieur Au moins 7 ans Avoir réalisé deux (02) 01
Section III: Critères d’évaluation et de qualification 39
Nombre
Personnel clé Formation Expérience générale Expérience spécifique
minimum
géomètre (Bac +2 projets de travaux
minimum) ou d’expérience dans les routiers en qualité de
Topographique
équivalent travaux routiers chef de brigade
Topographique
Diplômé de Avoir assuré des
l’Enseignement responsabilités en
Au moins 7 ans
Supérieur en matière d’hygiène,
Spécialiste d’expérience dans les
environnement ou sécurité ou
Hygiène Sécurité travaux 01
sociologie (Bac+4 environnement sur au
Environnement d’infrastructures, voirie
minimum) ou moins deux (02) projets
et réseaux divers
équivalent d’infrastructures, voirie
et réseaux divers.
Nombre
Personnel clé Formation Expérience générale Expérience spécifique
minimum
Topographique
Diplômé de Avoir assuré des
l’Enseignement responsabilités en
Au moins 7 ans
Supérieur en matière d’hygiène,
Spécialiste d’expérience dans les
environnement ou sécurité ou
Hygiène Sécurité travaux 01
sociologie (Bac+4 environnement sur au
Environnement d’infrastructures, voirie
minimum) ou moins deux (02) projets
et réseaux divers
équivalent d’infrastructures, voirie
et réseaux divers.
Lot 3 : Travaux d'assainissement des eaux usées, de construction de station d'epuration et d'alimentation
en eau potable
Expérience
Expérience dans des travaux
Postes Formation globale en travaux Nombre
similaires
(années)
Avoir réalisé au moins deux
(02) projets dont :
-un (01) projet de construction
Ingénieur TP, Ingénieur Au moins 10 ans
de station d’épuration ou de
Hydraulicien (Bac + 5 d’expérience dans
Directeur des traitement d’eaux usées;
minimum) ou les travaux 01
travaux -un (01) projet
équivalent d’assainissement
d’Approvisionnement en Eau
et/ou d’hydraulique
Potable (AEP)
En qualité de Directeur des
travaux
Au moins 7 ans
Avoir dirigé la réalisation d’au
Ingénieur des TP d’expérience dans
moins deux (02) projets de
Ingénieur (Bac+5 minimum) ou les études
Voirie et Réseaux Divers 01
d’études équivalent d’infrastructures,
(VRD) en qualité d’Ingénieur
voirie et réseaux
d’études
divers
Conducteur des Technicien Supérieur Au moins 7 ans
travaux en hydraulique (Bac + 2 d’expérience dans Avoir réalisé au moins deux
d’Approvisionne minimum) ou les travaux (2) projets d’AEP en qualité 01
ment en Eau équivalent d’adduction d’eau de conducteur des travaux.
Potable potable
Ingénieur génie
Conducteur des
chimique ou génie des Au moins 7 ans
travaux Avoir réalisé au moins une (1)
procédés (Bac+4 d’expérience dans
d’assainissement station de traitement d’eaux 01
minimum) ou le domaine du
et de traitement usées
équivalent traitement de l’eau
des eaux usées
Section III: Critères d’évaluation et de qualification 41
Expérience
Expérience dans des travaux
Postes Formation globale en travaux Nombre
similaires
(années)
Diplômé de
Au moins 7 ans Avoir assuré des
l’Enseignement
d’expérience dans responsabilités en matière
Spécialiste Supérieur en
les travaux d’hygiène, sécurité ou
Hygiène Sécurité environnement ou 01
d’infrastructures, environnement sur au moins
Environnement sociologie (Bac + 4
voirie et réseaux deux (2) projets de réseaux
minimum) ou
divers d’assainissement .
équivalent
Le Candidat doit fournir les détails concernant le personnel proposé et son expérience en utilisant les
formulaires PER 1 et PER 2 de la Section III, Formulaires de soumission.
N.B. : Les CV datés et signés de l’employé et copies légalisées des diplômes datant de moins de six (06)
mois qui seront joints à l’offre feront foi. Sous peine de rejet du personnel, les CV accompagnés de la
photocopie de la CNI ou du permis de conduire ou du passeport devront porter le numéro personnel de
téléphone personnel de l’intéressé. Ces documents doivent être rédigés dans la langue française. A défaut,
ils devront être traduits en langue française par un traducteur agréé et accompagnés de copies originales
desdits documents. Sinon rejet
Le profil du personnel d’encadrement demandé est un profil minimum. Tout membre du personnel ayant
une qualification supérieure sera accepté pour le poste proposé.
Toutefois un CV se rapportant à un diplôme non valable ne sera pas pris en compte.
Section III: Critères d’évaluation et de qualification 42
2.6 Matériel
Le Soumissionnaire doit établir qu’il dispose des matériels suivants :
Nombre
No. Type et caractéristiques du matériel
minimum requis
1 Finisher 1
2 Compacteur à pneus P5 1
3 Compacteur à pneus P3 1
4 Compacteur à pied de mouton 1
5 Rouleau lisse 2
6 Compacteur manuel 1
7 Grader 4
8 Chargeuse 4
9 Compacteur à rouleau vibrant 1
10 Citerne à eau (minimum 3000 l) 3
11 Répandeuse de liants 1
12 Pulvimixer 1
13 Bulldozer (au moins D6) 3
14 Pelle hydraulique 3
15 Camions benne (PTAC supérieur ou égale à 12 T) 10
16 Bétonnière 300 litres minimum 02
17 Véhicule de liaison pick up 01
Nombre
No. Type et caractéristiques du matériel
minimum requis
1 Compacteur à pneus P5 1
2 Compacteur à pied de mouton 1
3 Grader 3
4 Chargeuse 3
5 Compacteur à rouleau vibrant 1
6 Citerne à eau (minimum 3000 l) 2
7 Pulvimixer 1
8 Bulldozer (au moins D6) 2
9 Pelle hydraulique 2
10 Camions benne (PTAC supérieur ou égale à 12 T) 6
11 Betonniere 300 litres minimum 02
12 Vehicule de liaison pick up 01
Lot 3 : Travaux d'assainissement, de construction de station d'epuration et d'alimentation en eau potable
Section III: Critères d’évaluation et de qualification 43
Nombre minimum
No. Type et caractéristiques du matériel
requis
1 Compacteur manuel 01
2 Compacteur pieds de mouton 01
3 Bulldozer (au moins D6) 01
4 Pelle hydraulique 02
5 Camions benne (PTAC supérieur ou égale à 12 T) 03
6 Bétonniere 300 litres minimum 02
7 Vehicule de liaison pick up 01
NB : Le matériel doit être justifié par un titre de propriété (carte grise pour le véhicule et attestations
d’assurance ou reçus d’achat pour les autres). Une attestation de location ou un contrat de location ferme du
matériel délivrée par une structure officiellement déclarée dans le domaine de location (le contrat de
location doit être rédigé sur l’entête du loueur avec les mentions suivantes : nom, adresse, contact,
numéro de registre de commerce et de compte contribuable) sera exigé pour le matériel en location
accompagné d’une copie de son RCCM et des justificatifs de propriété au nom de cette structure (carte
grise pour les véhicules, attestations d’assurance pour les engins et reçus d’achats pour les autres).
Le Soumissionnaire doit justifier en propre, au moins la moitié du nombre de chaque matériel exigé. Le
matériel dont le nombre exigé est un (01) doit être obligatoirement en propre, sinon rejet.
Le Candidat doit fournir les détails concernant le matériel proposé en utilisant le formulaire MAT de la
Section IV, Formulaires de soumission.
N.B. : Pour être qualifié pour plus d’un (01) lot, le soumissionnaire doit présenter le matériel distinct
correspondant à chacun des lots concernés, ainsi que le personnel. La capacité financière le chiffre
d’affaires, les expériences devront correspondre au cumul des exigences par lot.
Section III: Critères d’évaluation et de qualification 44
Section IV: Formulaires de soumission 45
Formulaires de qualification
Modèle de cautionnement provisoire (garantie bancaire ou cautionnement émis par une compagnie
d’assurance)
Section IV: Formulaires de soumission 46
[Le Candidat remplit la lettre ci-dessous conformément aux instructions entre crochets. Le format de la
lettre ne doit pas être modifié. Toute réserve ou déviation majeure, par rapport à ce format, pourra
entraîner le rejet de l’offre]
b) Le prix total de notre offre, hors rabais offerts à l’alinéa (d) ci-après est de : [insérer le prix total de
l’offre en lettres et en chiffres]FCFA;
c) Les rabais offerts et les modalités d’application desdits rabais sont les suivants :
Rabais : Si notre offre est retenue, les rabais ci-après seront accordés. [Détailler tous les rabais
offerts et les postes du détail quantitatif et estimatif auquel ils s’appliquent] ;
Modalités d’application des rabais : Les rabais seront accordés comme suit : [Spécifier précisément
les modalités] ;
d) Notre offre demeurera valide pendant la période requise à la clause 19.1 des Instructions aux Candidats
à compter de la date limite fixée pour la remise des offres à la clause 23.1 des Instructions aux
Candidats ; cette offre continuera de nous engager et pourra être acceptée à tout moment avant
l’expiration de cette période ;
e) Si notre offre est acceptée, nous nous engageons à fournir un cautionnement définitif du marché
conformément à la clause 40 des Instructions aux candidats et à l’article 6.1.1 du CCAG;
f) Notre candidature, ainsi que tous sous-traitants ou fournisseurs intervenant en rapport avec une
quelconque partie du marché, ne tombent pas sous les conditions d’exclusion des clauses 3.2 et 4.2
des Instructions aux Candidats.
g) Nous ne nous trouvons pas dans une situation de conflit d’intérêt définie à la clause 4.3 des
Instructions aux Candidats.
h) Nous ne participons pas, en qualité de candidats ou sous-traitant, à plus d’une offre dans le cadre du
présent appel d’offres conformément à la clause 4.3 b) des Instructions aux candidats, autre que des
offres « variantes » présentées conformément à la clause 13 des Instructions aux candidats;
i) Nous nous engageons à ne pas octroyer ou promettre d'octroyer à toute personne intervenant à quelque
titre que ce soit dans la procédure de passation du marché un avantage indu, pécuniaire ou autre,
directement ou par des intermédiaires, en vue d'obtenir le marché.
j) Il est entendu que la présente offre, et votre acceptation écrite de ladite offre figurant dans la
notification d’attribution du marché que vous nous adresserez tiendra lieu de contrat entre nous,
jusqu’à ce qu’un marché formel soit établi et signé.
Section IV: Formulaires de soumission 47
k) Il est entendu par nous que vous n’êtes pas tenus d’accepter l’offre évaluée la moins- disante, ni l’une
quelconque des offres que vous pourrez recevoir.
Ayant pouvoir à signer l’offre pour et au nom de [insérer le nom complet du Candidat]
Annexe:
Section IV: Formulaires de soumission 48
Annexe à la soumission - Sous-traitants
A. GENERALITES
1 - PREAMBULE
1. Le Bordereau des prix doit être pris en compte par le Soumissionnaire conjointement avec toutes
les autres pièces contractuelles du marché (le Cahier des Clauses Administratives Générales, le
Cahier des Clauses Administratives Particulières, les spécifications techniques et les plans).
2. Les quantités spécifiées dans le Détail quantitatif et estimatif sont des estimations et ne sont
données qu’à titre provisoire. Elles fourniront une base commune pour l’évaluation des offres et
l’attribution du marché. La base des règlements sera les quantités réelles de travaux commandées
et exécutées, telles qu’elles seront mesurées par l’Entrepreneur et vérifiées par le Maître d’œuvre,
et valorisées aux taux et prix spécifiés au Bordereau des prix chiffré présenté par l’Entrepreneur
dans son offre. Dans les cas où cette valorisation n’est pas applicable ou dans tout autre cas, le
règlement se fera aux taux et prix que le Maître d’œuvre pourra fixer dans le cadre des termes du
Marché.
3. Sauf dispositions contraires spécifiées dans le Marché, les prix fournis par l’Entrepreneur dans le
Bordereau des prix chiffré inclus dans son offre devront comprendre toutes les installations de
construction, la main-d’œuvre, la supervision, les matériaux, le montage, l’entretien, les
assurances, les frais généraux et profits, les impôts, droits et taxes ainsi que la couverture des
risques généraux, des engagements et autres obligations spécifiées explicitement ou implicitement
dans le Marché.
4. Un prix devra être indiqué pour chaque poste dans le Détail quantitatif et estimatif chiffré, que les
quantités soient spécifiées ou non. Le coût des postes pour lesquels l’Entrepreneur n’a pas indiqué
de prix sera considéré comme couvert par d’autres prix indiqués dans le Détail quantitatif et
estimatif chiffré.
5. Le coût complet en accord avec les dispositions du Marché sera inclus dans les postes spécifiés
dans le Bordereau des prix et le Détail quantitatif et estimatif chiffrés. Lorsqu’un poste n’est pas
spécifié, le coût correspondant sera considéré comme distribué parmi les prix mentionnés pour des
postes correspondants des travaux.
6. Les indications générales et les descriptions des travaux et matériaux ne sont pas nécessairement
reprises ou résumées dans le Bordereau des prix et le Détail quantitatif et estimatif inclus dans le
Dossier d’Appel d’offres. Les références, explicites ou implicites, aux sections appropriées du
Dossier doivent être considérées avant de chiffrer les prix pour chaque poste du Bordereau des prix
et du Détail quantitatif et estimatif chiffrés soumis dans l’offre.
7. Les matériaux définis comme “roches” sont ceux qui, au jugement du Maître d’œuvre, nécessitent
l’usage d’explosifs, de pics ou marteaux pneumatiques ou l’utilisation de foreuses à air comprimé
pour leur extraction et qui ne peuvent être enlevés ou fragmentés qu’avec un bulldozer d’au moins
cent cinquante (150) chevaux au frein équipé d’un ripper à une dent.
8. La méthode de constatation des prestations exécutées en vue des règlements est stipulée ci après
dans le Bordereau des prix et Détail quantitatif et dans les Spécifications Techniques.
9. Les quantités figurant dans le Détail quantitatif et estimatif servent uniquement de base au calcul
du montant total des travaux et à la comparaison des offres. Les quantités à prendre en compte sont
celles établies ou constatées par attachements contradictoires et acceptées par l’Ingénieur.
2- CARACTERES GENERAUX DES PRIX
Sauf dispositions contraires précisées ci-après, les quantités payées à l’Entrepreneur sont celles réellement
réalisées en exécution du projet d’exécution ou des instructions données par l’Ingénieur, déterminées à
partir de chaînages, levés et métrés établis contradictoirement à l'exclusion de toute augmentation qui
résulterait d'une modification apportée sur l'initiative de l’Entrepreneur pour quelque raison que ce soit et
dont il resterait seul responsable dans tous les cas des variantes. Ces quantités seront plafonnées aux
estimations données dans le projet d'exécution.
Section IV: Formulaires de soumission 50
Les quantités en excès ou en défaut sont acceptées tant qu’elles restent dans les limites tolérables.
Néanmoins celles en excès ne seront pas payées à l’entrepreneur et celles en défaut déduites du paiement.
En général, les prestations ne remplissant pas les qualités techniques requises ne sont pas acceptées.
Toutefois, si elles demeurent dans les limites de tolérance considérées comme ne pouvant induire la ruine
de l’ouvrage ou réduire outre mesure les avantages attendus de son exploitation, l’Ingénieur pourra
accepter de rémunérer le coût de leur réalisation en appliquant aux prix du Bordereau une réfaction qui ne
saurait être inférieure à trente (30) pour cent sauf stipulations contraires figurant dans les Spécifications
Techniques.
Les distances appliquées aux plus-values de transport sont celles mesurées entre le barycentre des sites
contigus d’emprunt ou de stockage et celui des lieux d’utilisation des matériaux transportés en utilisant le
trajet le plus court.
Les prix du Bordereau sont censés être établis après la visite des lieux effectuée par l’Entrepreneur. Etablis
en Francs CFA Hors Toutes Taxes, ils comprennent notamment:
o Les fournitures diverses telles que ciment, fer, bois, moellons, sable, gravillons etc., et leur
transport à pied d'œuvre;
o La main- d'œuvre;
o Les frais des levés topographiques, d'implantation et d'arpentage;
o Les frais d'études y compris celles relatives aux ouvrages (y compris fondations) ainsi que
l’établissement des plans, des notes de calcul et des métrés;
o Les frais de sondages complémentaires (en particulier au droit des ouvrages), de prospection de
matériaux, d’identification des gisements et de laboratoire notamment ceux nécessaires à la mise
au point des formulations et ceux prévus dans les spécifications techniques, la réalisation des
planches d’essais et en général toutes les dépenses inhérentes à l’exercice du contrôle interne qui
doit être entrepris en permanence par l’entrepreneur sur les travaux exécutés.
Les prix du bordereau s'appliquent aux travaux exécutés selon les règles de l'art et conformément aux
prescriptions du marché. En particulier, l'acceptation et la rémunération de toutes les fournitures et travaux
devant être soumis à des essais contractuels et de mise en œuvre, gage de l’obtention des résultats
conformes aux spécifications exigées.
Section IV: Formulaires de soumission 52
003 Provision pour essais contradictoires du Maître d'Oeuvre Prov 20 000 000 Vingt millions
N.B.: En cas d'importation de tout équipement ou matériel, les frais de dédouanément sont à la charge du
prestataire
Section IV: Formulaires de soumission 67
Section IV: Formulaires de soumission 68
Montant en
N° Designation des ouvrages Untié Prix unitaire
lettre
0 INSTALLATION DE CHANTIER
Installation générale de chantier et des services généraux de
1 Ft
l'entreprise
2 Provision pour déplacement de réseaux Prov 20 000 000
SOUS-TOTAL SECTION : INSTALLATIONS DE CHANTIER
DRAINAGE DES EAUX PLUVIALES - AMENAGEMENT DE
A
L'EXUTOIRE
100 Fourniture et pose de dalots préfabriqués 3 m x 2 m
101 Démolition d'ouvrage en béton armé m 3
102 Démolition de chaussée revêtue m 2
103 Déblais et évacuation des produits de fouilles m 3
104 Mise en œuvre de lit de sable propre et remblais hydraulique m3
105 dispositif de mise hors d'eau des travaux fft
106 Réfection de chaussée démolie m 2
107 Remblais de fouilles compactés m 3
108 Réalisation Béton de propreté m 3
109 Réalisation Béton Q 350 m 3
110 Aciers à haute adhérence kg
111,1 Coffrage ordinaire m 2
111,2 Coffrage soigné m 2
112 Fourniture et pose d'échelons en fonte u
Réalisation d'un ouvrage de tête de largeur minimale 6 m en béton
113 armé avec mur en ailes (acier, coffrage, décoffrage, badigeonnage Ft
des paremments, béton, terrassements)
N.B.: En cas d'importation de tout équipement ou matériel, les frais de dédouanément sont à la
charge du prestataire
Section IV: Formulaires de soumission 121
LOT 2 : TRAVAUX D'AMENAGEMENT DE VOIRIES EN TERRE, DE PARKING+
AMENAGEMENT HORS EMPRISE DES VOIES
PRIX
N° de UNIT UNITAI PRIX TOTAL HT
DESIGNATION QUANTITE
PRIX E RE HT (FCFA)
(FCFA)
000 INSTALLATION DE CHANTIER
001 Installation générale de chantier ft 1
-
20 000
002 Déplacement de réseaux Prov 1 20 000 000
000
20 000
003 Provision pour essais contradictoires du Maître d'Oeuvre Prov 1 20 000 000
000
SOUS-TOTAL 000 : INSTALLATION DE CHANTIER 40 000 000
I. TRAVAUX DE VOIRIES EN TERRE
VOIE EN TERRE V08 (linéaire : 260 ml)
A DEGAGEMENT DES EMPRISES
100 TRAVAUX PRELIMINAIRES
101 Débroussement en savane ou en forêt m2 5 200
-
102 Débroussement en zone marécageuse m2
-
308a - épaisseur 5 cm m2
308b - épaisseur 3 cm m2
Section IV: Formulaires de soumission 127
Chaussé en béton armé dosé à 350 kg/m3 y compris
coffrage et ferraillage épaisseur 20 cm pour parking, aire
309 m3
de stationnement, Parc à conteneur et revêtement de
chaussée
SOUS-TOTAL C : REALISATION DE CHAUSSEE -
D ASSAINISSEMENT ET DRAINAGE
400 Travaux d'assainissement et de drainage
401 Fournitures et pose de bordures
401a - de type T2 ml 0
401b - de type A2 ml 0
401c - de type A2CS2 ml 0
401d - de type T2CS2 ml 0
401e - de type P2 ml 0
401f - de type CC2 ml 0
402 Fournitures et pose de caniveau 0
402a -caniveau 50 x 50 ml 0
402b -caniveau 60 x 60 ml 0
402c -caniveau 80 x 80 ml 0
Fourniture et pose de buses en béton armé type
404 préfabriqué y compris tranché et rempblais pour 0
fouilles et touttes sujections de pose
404a - Diamètre 300 mm ml
-
404b - Diamètre 400 mm ml
-
404c - Diamètre 500 mm ml
-
404d - Diamètre 600 mm ml
-
404e - Diamètre 800 mm ml
-
404f - Diamètre 1000 mm ml 800
-
404g - Diamètre 1200 mm ml
-
404h - Diamètre 1400 mm ml
-
404i - Diamètre 1500 mm ml
-
404j - Diamètre 1600 mm ml
-
404k - Diamètre 1800 mm ml
-
404l - Diamètre 2000 mm ml
-
404m - Diamètre 2200 mm ml
-
405 Réalisation de régards béton armé
-
- Regards 80x80 en beton arme y/c echelons de descente
405a U
prof inferieure à 1.50m -
- Regards 80x80 en beton arme y/c echelons de descente
405b U
prof supérieure à 1.50m -
- Regards 120x120 en beton arme y/c echelons de
405c U 18
descente prof inferieure à 2.00m -
- Regards 120x120 en beton arme y/c echelons de
405d U
descente prof supérieure à 2.00m -
Section IV: Formulaires de soumission 128
- Regards 130x130 en beton arme y/c echelons de
405e U
descente prof inferieure à 2.30m -
- Regards 130x130 en beton arme y/c echelons de
405f U
descente prof supérieure à 2.30m -
- Regards 150x150 en beton arme y/c echelons de
405g U
descente prof inferieure à 2.50m -
- Regards 150x150 en beton arme y/c echelons de
405h U
descente prof supérieure à 2.50m -
- Regards 180x180 en beton arme y/c echelons de
405i U
descente prof inferieure à 3.00m -
- Regards 180x180 en beton arme y/c echelons de
405j U
descente prof supérieure à 3.00m -
- Regards 230x230 en beton arme y/c echelons de
405k U
descente prof inferieure à 3.50m -
- Regards 250x250 en beton arme y/c echelons de
405l U
descente prof inferieure à 3.50m -
406 - Tampons de regards
-
- Tampon 80x80 en fonte plus la grille avaloire de classe
406a U 18
d400 -
502b Coffrages 0
-
502b1 - Coffrages plans ordinaires m2 0
502b2 - Coffrages plans soignés m2 0
502c Armatures 0
-
502c1 - Aciers à haute adhérence kg 0
502c2 - Aciers doux kg 0
502b Coffrages
- -
502b1 - Coffrages plans ordinaires m2
-
502b2 - Coffrages plans soignés m2
-
502c Armatures
- -
502c1 - Aciers à haute adhérence kg
-
502c2 - Aciers doux kg
-
308a - épaisseur 5 cm m2
308b - épaisseur 3 cm m2
Chaussé en béton armé dosé à 350 kg/m3 y compris
coffrage et ferraillage épaisseur 20 cm pour parking, aire
309 m3
de stationnement, Parc à conteneur et revêtement de
chaussée
SOUS-TOTAL C : REALISATION DES CHAUSSEES -
D ASSAINISSEMENT ET DRAINAGE
400 Travaux d'assainissement et de drainage
401 Fournitures et pose de bordures
401a - de type T2 ml
-
401b - de type A2 ml
-
401c - de type A2CS2 ml
-
401d - de type T2CS2 ml
-
401e - de type P2 ml
-
401f - de type CC2 ml
-
402 Fournitures et pose de caniveau
-
402a -caniveau 50 x 50 ml
-
402b -caniveau 60 x 60 ml
-
402c -caniveau 80 x 80 ml
-
Fourniture et pose de buses en béton armé type
404 préfabriqué y compris tranché et rempblais pour
-
fouilles et touttes sujections de pose
404a - Diamètre 300 mm ml
-
404b - Diamètre 400 mm ml
-
404c - Diamètre 500 mm ml
-
404d - Diamètre 600 mm ml
-
404e - Diamètre 800 mm ml
-
404f - Diamètre 1000 mm ml 245
-
404g - Diamètre 1200 mm ml
-
404h - Diamètre 1400 mm ml
-
404i - Diamètre 1500 mm ml
-
404j - Diamètre 1600 mm ml
-
404k - Diamètre 1800 mm ml
Section IV: Formulaires de soumission 144
-
404l - Diamètre 2000 mm ml
-
404m - Diamètre 2200 mm ml
-
405 Regards béton armé
-
- Regards 80x80 en beton arme y/c echelons de descente
405a U
prof inferieure à 1.50m -
- Regards 80x80 en beton arme y/c echelons de descente
405b U
prof supérieure à 1.50m -
- Regards 120x120 en beton arme y/c echelons de
405c U
descente prof inferieure à 2.00m -
- Regards 120x120 en beton arme y/c echelons de
405d U 11
descente prof supérieure à 2.00m -
- Regards 130x130 en beton arme y/c echelons de
405e U
descente prof inferieure à 2.30m -
- Regards 130x130 en beton arme y/c echelons de
405f U
descente prof supérieure à 2.30m -
- Regards 150x150 en beton arme y/c echelons de
405g U
descente prof inferieure à 2.50m -
- Regards 150x150 en beton arme y/c echelons de
405h U
descente prof supérieure à 2.50m -
- Regards 180x180 en beton arme y/c echelons de
405i U
descente prof inferieure à 3.00m -
- Regards 180x180 en beton arme y/c echelons de
405j U
descente prof supérieure à 3.00m -
- Regards 230x230 en beton arme y/c echelons de
405k U
descente prof inferieure à 3.50m -
- Regards 250x250 en beton arme y/c echelons de
405l U
descente prof inferieure à 3.50m -
406 - Tampons de regards
-
- Tampon 80x80 en fonte plus la grille avaloire de classe
406a U 11
d400 -
308a - épaisseur 5 cm m2
308b - épaisseur 3 cm m2
Chaussé en béton armé dosé à 350 kg/m3 y compris
coffrage et ferraillage épaisseur 20 cm pour parking, aire
309 m3
de stationnement, Parc à conteneur et revêtement de -
chaussée
SOUS-TOTAL C : REALISATION DES CHAUSSEES -
D ASSAINISSEMENT ET DRAINAGE
400 Travaux d'assainissement et de drainage
401 Fournitures et pose de bordures
401a - de type T2 ml
-
401b - de type A2 ml
-
401c - de type A2CS2 ml
-
401d - de type T2CS2 ml
-
401e - de type P2 ml
-
401f - de type CC2 ml
-
402 Fournitures et pose de caniveau
-
402a -caniveau 50 x 50 ml
-
402b -caniveau 60 x 60 ml
-
402c -caniveau 80 x 80 ml
-
502b Coffrages
- -
502b1 - Coffrages plans ordinaires m2
-
502b2 - Coffrages plans soignés m2
-
502c Armatures
- -
502c1 - Aciers à haute adhérence kg
-
502c2 - Aciers doux kg
-
502b Coffrages
- -
502b1 - Coffrages plans ordinaires m2
-
502b2 - Coffrages plans soignés m2
-
502c Armatures
- -
502c1 - Aciers à haute adhérence kg
-
502c2 - Aciers doux kg
-
308a - épaisseur 5 cm m2
-
308b - épaisseur 3 cm m2
-
502b Coffrages
- -
502b
- Coffrages plans ordinaires m2
1 -
502b
- Coffrages plans soignés m2
2 -
502c Armatures
- -
502c1 - Aciers à haute adhérence kg
-
502c2 - Aciers doux kg
-
RECAPITULATIF DES TRAVAUX DES VOIES EN TERRE DE 20m d'emprise sur 15m de rechargement
N° DESIGNATION PRIX TOTAL (FCFA HT)
40
001 INSTALLATION DE CHANTIER
000 000
002 VOIE EN TERRE 08
003 VOIE EN TERRE 03
004 VOIE EN TERRE 05
005 VOIE EN TERRE 02.2
006 VOIE EN TERRE 02
007 VOIE EN TERRE 01
008 VOIE EN TERRE 07
009 VOIE EN TERRE 02.1
010 AMENAGEMENT PARKING
N.B.: En cas d'importation de tout équipement ou matériel, les frais de dédouanément sont à la
charge du prestataire
Section IV: Formulaires de soumission 160
LOT 3: TRAVAUX D'ASSAINISSEMENT, DE CONSTRUCTION DE STATION
D'EPURATION ET D'ALIMENTATION EN EAU POTABLE
Prix montant ht en f
N° Designation des ouvrages unite Quantite
unitaire cfa
0 INSTALLATION DE CHANTIER
Installation générale de chantier et des services généraux de
1 Ft 1,00
l'entreprise -
2 Provision pour déplacement de réseaux Prov 1,00 20 000 000 20 000 000
SOUS-TOTAL SECTION : INSTALLATIONS DE CHANTIER 20 000 000
DRAINAGE DES EAUX PLUVIALES - AMENAGEMENT
A
DE L'EXUTOIRE
100 Fourniture et pose de dalots préfabriqués 3 m x 2 m
101 Démolition d'ouvrage en béton armé m 3
6,00
-
102 Démolition de chaussée revêtue m 2
66,00
-
103 Déblais et évacuation des produits de fouilles m3 982,40
-
Mise en œuvre de lit de sable propre et remblais
104 m3 674,40
hydraulique -
105 dispositif de mise hors d'eau des travaux fft 1,00 -
106 Réfection de chaussée démolie m 2
66,00
-
107 Remblais de fouilles compactés m 3
597,90
-
108 Réalisation Béton de propreté m 3
6,50
-
109 Réalisation Béton Q 350 m 3
112,90
-
110 Aciers à haute adhérence kg 13545,60
-
111,1 Coffrage ordinaire m2 187,20
-
111,2 Coffrage soigné m 2
238,00
-
112 Fourniture et pose d'échelons en fonte u 10,00
-
Réalisation d'un ouvrage de tête de largeur minimale 6 m
en béton armé avec mur en ailes (acier, coffrage,
113 Ft 1,00
décoffrage, badigeonnage des paremments, béton, -
terrassements)
114 Stabilisation de talus par enrochements m2 50,00
-
Fourniture et pose de grille plate en acier inoxydable
115 constituée de tube plein diamètre 80 mm de maille espacés u 1,00
-
de 10 cm de section 3,5 m x 3,5 m
SOUS-TOTAL 100 : DRAINAGE DES EAUX PLUVIALES - AMENAGEMENT DE
-
L'EXUTOIRE
CANALISATION ET TRAITEMENT DES EAUX
B
USEES
200 CANALISATIONS EN PVC
201 Fouille en tranchée et évacuation d'excédent de deblais m 3
12042,00
-
N.B.: En cas d'importation de tout équipement ou matériel, les frais de dédouanément sont à la
charge du prestataire
Section IV: Formulaires de soumission 166
[Le Candidat remplit le tableau ci-dessous conformément aux instructions entre crochets. Le tableau ne
doit pas être modifié. Aucune substitution ne sera admise.]
3.a Pays où le Candidat est, ou sera légalement 3.b Numéro d’Identification nationale des Entreprises
enregistré:[insérer le nom du pays et Associations pour les candidats ivoiriens : [insérer le
d’enregistrement] numéro]
4. Année d’enregistrement du Candidat: [insérer l’année d’enregistrement]
5. Adresse officielle du Candidat dans le pays d’enregistrement : [insérer l’adresse légale du Candidat dans
le pays d’enregistrement]
6. Renseignement sur le représentant dûment habilité du Candidat:
Nom:[insérer le nom du représentant du Candidat]
Adresse:[insérer l’adresse du représentant du Candidat]
Téléphone/Fac-similé:[insérer le numéro de téléphone/fac-similé du représentant du Candidat]
Adresse électronique:[insérer l’adresse électronique du représentant du Candidat]
7. Ci-joint copie des originaux des documents ci-après: [cocher la (les) case(s) correspondant aux
documents originaux joints]
Document d’enregistrement, d’inscription ou de constitution de la firme nommée en 1 ci-dessus, en
conformité avec la clause 4.1 des IC
En cas de groupement, ou accord de groupement, en conformité avec la clause 4.1 des IC.
Section IV: Formulaires de soumission 175
Formulaire ELI – 1.2
[le Candidat remplit le tableau ci-dessous conformément aux instructions entre crochets. Le tableau ne
doit pas être modifié. Aucune substitution ne sera admise.]
3.a Pays où le membre du groupement est, ou 3.b Numéro d’Identification nationale des Entreprises
sera légalement enregistré: [insérer le nom du et Associations pour les candidats ivoiriens : [insérer le
pays d’enregistrement du membre du numéro]
groupement]
4. Année d’enregistrement du membre du groupement: [insérer l’année d’enregistrement du membre du
groupement]
5. Adresse officielle du membre du groupement dans le pays d’enregistrement: [insérer l’adresse légale du
membre du groupement dans le pays d’enregistrement]
6. Renseignement sur le représentant dûment habilité du membre du groupement:
Nom:[insérer le nom du représentant du membre du groupement]
Adresse:[insérer l’adresse du représentant du membre du groupement]
Téléphone/Fac-similé:[insérer le numéro de téléphone/fac-similé du représentant du membre du
groupement]
Adresse électronique:[insérer l’adresse électronique du représentant du membre du groupement]
7. Ci-joint copie des originaux des documents ci-après: [cocher la (les) case(s) correspondant aux
documents originaux joints]
Document d’enregistrement, d’inscription ou de constitution de la firme nommée en 2 ci-dessus, en
conformité avec la clause 4.1 des IC
Section IV: Formulaires de soumission 176
Formulaire ANT :
Antécédents de marchés non exécutés
[Le formulaire ci-dessous doit être rempli par le Candidat et par chaque partenaire dans le cas d’un GE]
Nom légal du candidat : [insérer le nom complet]
Date : [insérer jour, mois, année]
ou
Nom légal de la Partie au GE : [insérer le nom complet]
No. AOI et titre : [numéro et titre de l’AOI]
Page [numéro de la page] de [nombre total de pages] pages
Marchés non exécutés selon les dispositions de la Section III, Critères d’évaluation et de qualification
Il n’y a pas eu de marché non exécutés depuis le 1er janvier [insérer l’année] stipulé à la Section III,
Critères d’évaluation et de qualification, sous-critère 2.2.1.
Marché(s) non exécuté(s) depuis le 1er janvier [insérer l’année] stipulé à la Section III, Critères
d’évaluation et de qualification, sous-critère 2.2.1 :
Année Fraction non Identification du contrat Montant total du
exécutée du contrat
contrat
[insérer [indiquer le Identification du marché :[indiquer le nom
l’année] montant et complet/numéro du marché et les autres formes
pourcentage] d’identification]
Nom du Maître de l’Ouvrage :[nom complet]
Adresse du Maître de l’Ouvrage :[rue, numéro, ville,
pays]
Motifs de non exécution :[indiquer le (les) motif(s)
principal (aux)]
Section IV: Formulaires de soumission 177
Formulaire FIN – 2.1
Situation financière
Disponibilités (D)
Engagements (E)
On trouvera ci-après les copies des états financiers certifiés (y compris toutes les notes y afférents, et
comptes de résultats) pour les années spécifiées ci-dessus et qui satisfont aux conditions suivantes :
a) Ils doivent refléter la situation financière du candidat ou de la Partie au GE, et non pas celle de la
maison-mère ou de filiales
b) Les états financiers passés doivent être vérifiés par un expert-comptable agréé
c) Les états financiers doivent être complets et inclure toutes les notes qui leur ont été ajoutées
d) Les états financiers doivent correspondre aux périodes comptables déjà terminées et vérifiées
(les états financiers de périodes partielles ne seront ni demandés ni acceptés)
Section IV: Formulaires de soumission 178
Formulaire FIN – 2.2
Chiffre d’affaires annuel moyen des activités de construction
*Le chiffre d’affaires annuel moyen des activités de construction est calculé en divisant le total des
paiements ordonnancés pour les travaux en cours par le nombre d’années spécifié.
Section IV: Formulaires de soumission 179
Formulaire FIN 2.3
Capacité de financement
Indiquer les sources de financement (liquidités, actifs réels non grevés, lignes de crédit et autres moyens
financiers nécessaires pour les besoins de trésorerie liés aux travaux afférents au(x) marché(s) considéré(s),
nets des engagements pris par le Candidat au titre d’autres marchés comme requis.
Source de financement Montant (FCFA équivalents)
1.
2.
3.
4.
Section IV: Formulaires de soumission 180
Formulaire FIN 2.4
V/Référence
N/Référence
Nous soussignés, Banque _________________________________, Société Anonyme
au capital de (monnaie) ____________________________, dont le siège social se trouve à
________________________________, représentée par M
__________________________, Directeur en vertu des pouvoirs dont il est investi.
Certifions par la présente que l'Entreprise xxxx___________________ est titulaire d'un
compte No. ________________________________ dans nos livres.
Montant _________________________________
Complexité _________________________________
Méthodes/Technologie _________________________________
Informations
Identification du marché _______________________________________
Date d’attribution ___________________________________________
Date d’achèvement ___________________________________________
Rôle dans le marché
Entrepreneur Ensemblier Sous-traitant
Montant total du marché ____________________________ FCFA_________
Dans le cas d’une partie au GE ou d’un
sous-traitant, préciser la participation au ____________% _____________ FCFA_________
montant total du marché
Nom du Maître d’ouvrage : ___________________________________________
Adresse : ___________________________________________
___________________________________________
Numéro de téléphone/télécopie : ___________________________________________
Adresse électronique : ___________________________________________
Section IV: Formulaires de soumission 185
Formulaire EXP – 3.2 b) (cont.)
Expérience spécifique de construction dans les activités principales (suite)
Information
Description des principales activités
conformément au Sous-critère 3.2 (b):
Section IV: Formulaires de soumission 186
Matériel
Formulaire MAT
Le Candidat doit fournir les détails concernant le matériel proposé afin d’établir qu’il a la possibilité de
mobiliser le matériel clé dont la liste figure dans les critères de qualification. Un formulaire distinct sera
préparé pour chaque pièce de matériel figurant sur la liste, ou pour du matériel de remplacement proposé
par le Candidat.
Pièce de matériel
Formulaire PER -1
Personnel proposé
Le Candidat doit fournir les noms de personnels ayant les qualifications requises exigées. Les
renseignements concernant leur expérience devront être indiqués dans le Formulaire ci-dessous à remplir
pour chaque candidat.
1. Désignation du poste
Nom
2. Désignation du poste
Nom
3. Désignation du poste
Nom
4. Désignation du poste
Nom
Section IV: Formulaires de soumission 188
Formulaire PER-2
Nom du Candidat
Poste
Résumer l’expérience professionnelle des 20 dernières années en ordre chronologique inverse. Indiquer
l’expérience technique et de gestionnaire pertinente pour le projet.
marchés/Travaux en cours
Les Candidats et chaque partenaire de groupements doivent fournir les renseignements concernant leurs
engagements courants pour tous les marchés attribués, ou pour lesquels ils ont reçu une notification
d’attribution, etc.…, ou pour les marchés en voie d’achèvement, mais pour lesquels un certificat de
réception provisoire sans réserve n’a pas été émis par le Maître d’ouvrage.
2.
3.
4.
5.
etc.
Section IV: Formulaires de soumission 190
[La banque ou le garant remplit ce modèle de cautionnement provisoire conformément aux indications
entre crochets]
Nous avons été informés que [insérer nom du Candidat] (ci-après dénommé « le Candidat ») a répondu à
votre appel d’offres numéro [insérer numéro de l’avis d’appel d’offres] pour la réalisation des Travaux de
[insérer description des travaux] et vous a soumis son offre en date du [insérer date du dépôt de l’offre]
(ci-après dénommée « l’Offre »).
En vertu des dispositions du dossier d’Appel d’offres, l’Offre doit être accompagnée d’un cautionnement
provisoire.
A la demande du Candidat, nous [insérer nom de la banque ou compagnie d’assurance] nous engageons
par la présente, sans réserve et irrévocablement, à vous payer à première demande, toutes sommes d’argent
que vous pourriez réclamer dans la limite de [insérer le montant en en chiffres et en lettres].
Votre demande en paiement doit être accompagnée d’une déclaration attestant que le Candidat n'a pas
exécuté une des obligations auxquelles il est tenu en vertu de l’Offre ou a fait l'objet de sanction pour faute
commise dans le cadre de la procédure de passation du marché conformément aux articles 186 et 187 du
Code des Marchés publics, à savoir :
a) s’il retire l’Offre pendant la période de validité qu‘il a spécifiée dans la lettre de soumission de l’offre;
ou
b) s’étant vu notifier l’acceptation de l’Offre par l’Autorité contractante pendant la période de validité
telle qu’indiquée dans la lettre de soumission de l’offre ou prorogée par l’Autorité contractante avant
l’expiration de cette période:
1. s’il n’accepte pas les modifications de son offre suite à la correction des erreurs de calcul;
ou
3. s’il ne fournit pas le cautionnement définitif du marché, s’il est tenu de le faire ainsi qu’il
est prévu dans les Instructions aux candidats ; ou
c) s'il a fait l'objet d'une sanction de l'Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics ou d'une
juridiction administrative compétente, conduisant à la saisie des garanties qu'il a constituées dans le
cadre de la passation du marché, conformément aux articles 186 et 187 du Code des Marchés publics.
La présente garantie expire (a) si le marché est octroyé au Candidat, lorsque nous recevrons une copie du
marché signé et du cautionnement définitif émis en votre nom, selon les instructions du Candidat ; ou (b) si
le marché n’est pas octroyé au Candidat, à la première des dates suivantes : (i) lorsque nous recevrons
copie de votre notification au Candidat du nom du candidat retenu, ou (ii) trente (30) jours après la
Section IV: Formulaires de soumission 191
désignation de l’attributaire.
Toute demande de paiement au titre de la présente garantie doit être reçue à cette date au plus tard.
La présente garantie de soumission est établie conformément à l’Acte Uniforme OHADA portant
organisation des sûretés du 17 avril 1997 (JO OHADA n° 03 du 1 er octobre 2007) dont les articles 29 et 30
sont respectivement relatifs aux règles de formation de la lettre de garantie (encore appelée garantie à
première demande) et à ses mentions obligatoires.
En principe, en vue d’encourager une plus large concurrence, l’Etat de Côte d’Ivoire autorise toute
entreprise et ressortissant de tout pays à offrir des travaux lorsqu’ils en ont les capacités. Néanmoins, en
vertu du principe de la réciprocité, les entreprises et les ressortissants d’un pays interdisant toute relation
commerciale avec la Côte d’Ivoire peuvent être exclus.
1-Lorsqu’un pays interdit les relations commerciales entre les entreprises et les ressortissants d’origine
ivoirienne.
2- En vertu d’une décision prise par le Conseil de sécurité des Nations Unies au titre du Chapitre 7 de la
Charte des Nations Unies.
Section V: Pays éligibles 193
194
Section VI: Cahier des clauses techniques
194
195
Section VI: Cahier des clauses techniques
CLAUSES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES (lot 1, lot 2, lot 3)
Les présentes clauses sont destinées à assurer la protection de l’environnement et du milieu socio-
économique concernent les travaux.
Dans sa soumission, l’Entrepreneur proposera :
un plan de réalisation des activités relatives à la protection de l’environnement et du milieu socio-
économique ;
des mesures qui seront prises afin de protéger l’environnement ;
des travaux de remise en état des sites de prélèvement de matériaux mais également des zones dégagées y
compris les obstacles physiques érigés sur l’emprise et un exposé méthodologique décrivant de quelle
manière il compte éviter les effets négatifs et minimiser les effets inévitables résultant des travaux;
les ressources financières nécessaires à la réalisation des mesures de sauvegarde prévues.
Obligations generales
Le titulaire du marché devra respecter et appliquer les lois et règlements sur l’environnement existants et en
vigueur en Côte d’Ivoire. Dans l’organisation journalière de son chantier, il devra prendre toutes les mesures
appropriées en vue de minimiser les atteintes à l’environnement, en appliquant les prescriptions du contrat et
veiller à ce que son personnel, les personnes à charge de celui-ci et ses employés locaux les respectent et les
appliquent également.
A ce titre, l’Entrepreneur aura dans son équipe un responsable Hygiène/ Santé/Sécurité/Environnement qui a
l’obligation de mettre en œuvre toutes les mesures de mitigation idoines pour la protection de
l’environnement physique et humain.
195
196
Section VI: Cahier des clauses techniques
installations. Un code de bonne conduite, constituant un engagement du personnel au respect du règlement
intérieur et de toute autre consigne, doit être élaboré et signé par chaque employé.
Santé et sécurité
L’Entrepreneur devra assurer la protection de son personnel en mettant à sa disposition le matériel de
protection individuelle requis en fonction des tâches (casques, chaussures de sécurité, tenues de travail,
masques, etc.).
L’ensemble des dispositions et mesures prises pour assurer la santé et la sécurité des personnes et des biens
devra être consigné dans un Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS).
Un accent particulier devra être mis sur l’identification et la gestion des risques suivants :
risques liés à l'exposition aux nuisances;
risques liés aux accidents de circulation;
risques liés à l’ouverture de tranchées pour pose de fondation et de canalisation;
risques liés à la manutention manuelle et mécanique;
risques liés au manque d’hygiène;
risques de chute;
risques toxiques;
risques liés à l’électricité, etc.
Ces différents risques devront être identifiés sur le chantier et leur gestion devra inclure des consignes
d’intervention d’urgence à déployer en cas d’accidents ainsi que les modalités de leurs applications.
Lesquelles consignes doivent être tenues à jour et portées à la connaissance des intervenants à travers des
sessions d’informations et de sensibilisation. De façon plus spécifique, le responsable du chantier doit
prévoir un plan d’intervention de premiers secours qui permettrait de réagir efficacement en cas d’accidents.
Ce plan devra indiquer :
les moyens nécessaires (équipe de premiers secours, trousse ou boite de pharmacie ; brancard ; couverture ;
moyens d’extinction ; etc.) pour secourir rapidement et dans des conditions satisfaisantes les blessés en cas
d’accident ;
le système d’alerte, l’organisation des actions de premiers secours, incluant la conduite de l’évacuation des
lieux, en attendant l’arrivée de secours publics.
196
197
Section VI: Cahier des clauses techniques
cet effet et, en cas de manquement, des mesures coercitives (avertissement, mise à pied, renvoi) doivent être
appliquées au personnel concerné.
Mesures préventives contre les nuisances sonores et les émissions de poussières du chantier
L’Entrepreneur prêtera une attention particulière pour limiter les éventuelles nuisances par le bruit. A cet
effet, il devra respecter les seuils de bruit prescrits. (Les seuils maxima de bruit à ne pas dépasser sans
exposer l'organisme humain à des conséquences dangereuses sont cinquante cinq (55) à soixante (60)
décibels le jour et quarante (40) décibels la nuit.)
Il veillera à limiter l’usage des engins bruyants au strict nécessaire et arrêtera ceux qui ne servent pas (groupe
électrogène par exemple). Sauf cas d’urgence, les nuisances sonores (engins, véhicules, etc.) à proximité
d’habitations, seront prohibées de 19 heures à 7 heures 30 ainsi que le week-end et les jours fériés.
Lors de l’exécution des travaux, pour lutter contre la poussière et les désagréments, le contractant devra (i)
couvrir les chargements de matériaux fins (sables, etc.) et (ii) limiter la vitesse de la circulation.
Carburants et lubrifiants
Dans le cas où l’entrepreneur utilise sur le chantier des carburants et lubrifiants, ils seront stockés en
conteneurs étanches posés sur un sol plan, propre et stable. Les conteneurs seront isolés du sol par une bâche
plastique ou un matériau absorbant (sable ou sciure) pour permettre la récupération des éventuels rejets
accidentels. A l’issue des travaux, le site du chantier sera débarrassé de toutes traces ou sous-produits.
Autres substances potentiellement polluantes
L’emploi d’autres substances potentiellement polluantes sera signalé au maître d’œuvre avant leur utilisation.
L’entreprise apportera la preuve du caractère légal de leur emploi et le maître d’œuvre avisera les services
techniques compétents pour autorisation et éventuellement prescription de consignes de précaution.
Gestion des pollutions accidentelles
197
198
Section VI: Cahier des clauses techniques
En cas de pollution accidentelle, l’Entrepreneur avisera sans délai le maître d’œuvre. En fonction de la
composante de l’environnement concernée par la pollution, les services techniques compétents seront avisés.
L’Entrepreneur prendra toute disposition utile pour faire cesser la cause du problème et procéder au
traitement de la pollution. Les consignes conservatoires prescrites devront être rapidement mise en œuvre.
Principe d’intervention suite à une pollution accidentelle
En cas de déversement accidentel de substances polluantes, les mesures suivantes devront être prises :
éviter la contamination du sol par le saupoudrage de produits absorbants spécifiques ;
en cas de proximité d’une source d’eau (puits, cours d’eau…), éviter la contamination des eaux par blocage,
barrage, digue de terre, dans un premier temps ;
excaver les terres polluées au droit de la surface d’infiltration ;
traiter les parties polluées de façon écologiquement rationnelle (mise en décharge, enfouissement,
incinération, selon la nature de la pollution).
198
199
Section VI: Cahier des clauses techniques
devra s’assurer au préalable de leur typologie et de leur implantation avant le démarrage des travaux.
Si, au cours des travaux, des vestiges d’intérêt cultuel, historique ou archéologique sont découverts,
l’Entrepreneur doit suivre la procédure suivante : (i) arrêter les travaux dans la zone concernée ; (ii) aviser
immédiatement le Maître d’œuvre qui doit prendre des dispositions afin de protéger le site pour éviter toute
destruction ; un périmètre de protection doit être identifié et matérialisé sur le site et aucune activité ne devra
s’y dérouler; (iii) s’interdire d’enlever et de déplacer les objets et les vestiges. Les travaux doivent être
suspendus à l’intérieur du périmètre de protection jusqu’à ce que l’organisme national responsable des sites
historiques et archéologiques ait donné l’autorisation de les poursuivre.
Aspects socio-économiques
Pour prévenir des conflits avec les populations riveraines du chantier et assurer ainsi une cohabitation
pacifique avec elle, l’entreprise devra s’investir dans l’information et la sensibilisation des personnes qui
occupent ou s’activent dans le voisinage du site du chantier. Les actions à entreprendre dans cette démarche
complètent et renforcent celles du Maître d’ouvrage et consisteront essentiellement à :
Expliquer les travaux et leur potentiel à générer des nuisances ;
Rencontrer périodiquement ces personnes pour s’enquérir d’éventuelles préoccupations les concernant ;
Leur offrir la possibilité d’accéder, au besoin, à un responsable du chantier à qui elles peuvent exprimer leurs
préoccupations dans leur cohabitation avec le chantier.
En plus de la prévention de conflits, l’entreprise devra, chaque fois que possible, faire de la discrimination
positive en faveur des populations riveraines dans l’octroi des emplois non qualifiés surtout.
Enfin, l’entrepreneur devra s’impliquer dans la sensibilisation pour prévenir contre le COVID 19 et les
IST/VIH-SIDA. Ses actions dans ce domaine ciblent principalement les travailleurs du chantier, mais doivent
199
200
Section VI: Cahier des clauses techniques
être élargies aux populations riveraines. Pour cette seconde cible, les actions de l’Entrepreneur devront être
effectuées de concert avec le Maître d’ouvrage.
Pour prévenir les risques de collision de personnes et d’animaux, le site devra être balisé et/ou clôturer
durant toute la durée des travaux pour éviter qu’il soit traversé par les populations et les animaux en
divagation. L’aménagement de pistes de contournement du chantier permettra d’éviter sa fréquentation et
d’amoindrir les risques.
200
Section VI: Cahier des clauses techniques 201
SPECIFICATION TECHNIQUE
201
Section VI: Cahier des clauses techniques 202
En bitume:
En terre:
1.1.3 DEBROUSSEMENT
IL s’agit d’un débroussement de nettoyage à réaliser sur la totalité du site:
la totalité des accotements ;
202
Section VI: Cahier des clauses techniques 203
le décapage de la terre végétale sur une épaisseur moyenne de 0,20 m dans les seules zones
prescrites par l’INGENIEUR ;
L’enlèvement des ordures ménagères.
1.1.4 TERRASSEMENT
Les travaux concernent l’aménagement des accès, la mise à niveau des accotements, le dressage des talus de
déblais et l’élargissement des déblais le long de la route existante.
Ces travaux comprennent notamment:
les terrassements nécessaires à la réalisation du projet, conformément aux plans d’exécution du
présent marché ;
le re-calibrage des fossés de déblais ;
la fourniture et la mise en place dans les seules zones prescrites par l’INGENIEUR de terre végétale
sur les talus de remblais ;
l’engazonnement des talus de remblais ;
Le réaménagement des zones d’emprunt et la reconstitution du couvert végétal en fin d’exploitation
sur une épaisseur moyenne de 0, 20 m.
1.1.5 OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT ET DE DRAINAGE
CHAPITRE 2: Ces ouvrages sont constitués principalement de dalots, canaux,buses et de caniveaux réalisés
conformément aux plans d’exécution correspondants. IL s’agit aussi de prolonger ou de renforcer des
ouvrages existants à la demande de l’INGENIEUR.
1.1.2 TROTTOIRS
La structure des trottoirs est la même que celle des accotements.
1.1.3 PARKING
La structure du parking est composée :
a) d’une couche de fondation en matériaux selectionnés stabilisés à 4 % au ciment sur une épaisseur de
20 cm après compactage ;
b) d’une couche de base en grave non traitée (0/31.5), d’épaisseur minimale de 12 cm après
compactage ;
c) d’un revêtement en béton de qualité armé, dosé à 350 kg/m³ sur une épaisseur de 20 cm.
203
Section VI: Cahier des clauses techniques 204
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Section VI: Cahier des clauses techniques 205
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Section VI: Cahier des clauses techniques 206
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Section VI: Cahier des clauses techniques 207
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Section VI: Cahier des clauses techniques 208
L’INGENIEUR disposera d'un délai de trente (30) jours pour se prononcer, à compter de la date de réception
de la demande d'agrément, présentée par l'ENTREPRENEUR, accompagnée d'un dossier géotechnique et
d'un dossier environnemental complets. L’INGENIEUR autorisera ou refusera l'exploitation d'un emprunt au
vu des résultats d'identification des matériaux constituant l'emprunt concerné.
En cas d'agrément de l'emprunt, l’INGENIEUR précisera notamment à l'ENTREPRENEUR les limites
autorisées et les épaisseurs de matériaux susceptibles d'être exploitées.
Quoiqu'il en soit, l'ENTREPRENEUR conserve après leur mise en place l'entière responsabilité de la
conformité des matériaux aux spécifications et prescriptions définies au présent C.C.T.P.
2.2.4 MATERIAUX POUR COUCHE SUPERIEURE DE REMBLAIS
Ils devront satisfaire aux conditions suivantes :
- sur les trente (30) derniers centimètres des terrassements terminés : indice portant CBR à 96
heures d’imbibition et à 95% de la densité sèche optimum, supérieur ou égal à 15 ;
- entre les cotes -30 cm et -50 cm des terrassements terminés : indice portant CBR tel que
défini ci-dessus, supérieur ou égal à 10 ;
- entre les cotes -50 cm et -1,00 m des terrassements terminés : indice portant CBR tel que
défini ci-dessus, supérieur ou égal à 5.
2.2.5 MATERIAUX DE SUBSTITUTION DE FOND DE DEBLAI
Les matériaux de fond de déblai devront présenter un indice portant C.B.R., à 96 heures d’imbibition et à 95
% de la densité sèche optimum donnée par l’essai Proctor modifié, supérieur ou égal à 15.
L’épaisseur de la couche présentant ces caractéristiques sera au minimum de :
- de trente (30) centimètres au-dessus d’un matériau, dont l’indice portant C.B.R. défini ci-
dessus est supérieur ou égal à 10 ;
- de quarante (40) centimètres au-dessus d’un matériau, dont l’indice portant C.B.R. défini ci-
dessus est compris entre 5 et 10 ;
- de cinquante (50) centimètres au-dessus d’un matériau, dont l’indice portant C.B.R. défini
ci-dessus est inférieur à 5.
Lorsque les matériaux en place ne rempliront par ces conditions, l’ENTREPRENEUR procédera, avec
l’accord préalable de l’INGENIEUR, à un déblai supplémentaire et à la mise en place de matériaux de
substitution.
2.2.6 TERRE VEGETALE-ENGAZONNEMENT
La terre végétale mise en place sur une épaisseur de 0,15 m devra être expurgée des débris végétaux, racines
et tous autres éléments nuisibles à son développement.
Le choix des plants sera fait par l’INGENIEUR sur proposition de l’ENTREPRENEUR et sur la base d’une
section d’essais.
Le choix devra être adapté aux conditions climatiques et assurer très rapidement la protection des talus, en
particulier contre les eaux de pluie et de ruissellement.
208
Section VI: Cahier des clauses techniques 209
L’INGENIEUR disposera d’un délai de trente (30) jours pour se prononcer sur l’agrément du gisement ou
prescrire des études complémentaires.
En cas d’agrément du gisement, l’INGENIEUR précisera notamment à l’ENTREPRENEUR les limites
autorisées et les épaisseurs des matériaux susceptibles d’être exploitées sans modifications des prescriptions
contractuelles.
L’agrément des gisements par l’INGENIEUR ne diminue en rien la responsabilité de l’ENTREPRENEUR
qui demeure totale après mise en place de la conformité des matériaux aux spécifications définies dans le
présent C.C.T.P.
209
Section VI: Cahier des clauses techniques 210
après :
BETON BITUMINEUX 0 / 14 mm
Ouverture des tamis à % Moyen en poids % Minimum en poids % Maximum en poids passant
maille carrée au mm passant au tamis passant au tamis au tamis
14 97 94 100
10 78 72 84
6,3 58 50 66
4 47 40 54
2 34 28 40
0,63 22 17 27
0,315 17 13 21
0,08 8,5 7 10
Le granulat sera reconstitué à partir de trois fractions 0/4 mm, 4/10 mm, 10/14mm
Pour chacune des fractions 4/10 mm et 10/14 mm les refus et passant, respectivement aux tamis minimum et
maximum, devront être inférieurs à 10%, la somme des deux ne pouvant excéder 15%.
Le béton bitumineux comportera au minimum 2% de filler d’apport, constitué de calcaire broyé ou à défaut
de ciment CPA 325.
Le refus au tamis de 0,080 mm de ce filler sera inférieur à 20%.
2.5.1.3 EQUIVALENT DE SABLE
L’équivalent de sable sur la fraction 0/2 mm du sable de concassage devra être supérieur ou égal à 40.
2.5.1.4 DURETE LOS ANGELES
La valeur du Los Angeles sera Inférieure ou égale à 28.
2.5.1.5 DEVAL HUMIDE
La valeur du Deval humide sera supérieure ou égale à 12.
2.5.1.6 COEFFICIENT DE POLISSAGE ACCELERE
Le coefficient de polissage accéléré sera supérieur ou égal à 0,50
2.5.1.7 COEFFICIENT DE FORME (F)
Pour toutes les fractions de granulats 4/6 mm, 4/10 mm, 6/10 mm et 10/14 mm le coefficient de forme devra
être supérieur à 85.
La fraction est définie comme étant le pourcentage des éléments tels que G/E est inférieur ou égal à 2.
G et E sont respectivement la grosseur et l’épaisseur des granulats.
2.5.2 GRANULATS POUR REVETEMENT EN SAND ASPHALT
2.5.2.1 DEFINITION DES GRANULATS
Les granulats pour sand asphalt seront :
des sables naturels agrées par l’INGENIEUR,
des sables concassés provenant des roches granitiques entièrement concassées.
Ils devront répondre aux spécifications minimales suivantes :
l’équivalent de sable sur la partie 0/2 du sable sera supérieur ou égal à 40 ;
le pourcentage d’éléments passant au tamis de 0.08 mm sera compris entre 7 et 12%.
210
Section VI: Cahier des clauses techniques 211
211
Section VI: Cahier des clauses techniques 212
pondéral).
Les ciments devront être stockés en silo ou en magasin sec, clos, couvert et capable de contenir une quantité
suffisante pour que les travaux puissent être exécutés à un rythme normal sans interruption.
Ces moyens de stockage devront être équipés d'un pyromètre de façon à pouvoir vérifier la température du
ciment à chaque approvisionnement.
Les liants devront être utilisés à une température inférieure à 60 °C, température à laquelle le phénomène de
fausse prise est à craindre.
Il sera effectué un essai de fausse prise si, à son arrivée sur le chantier, le liant est à une température de 70°C
ou supérieure.
Un stockage de 14 jours sera obligatoire.
2.9.3 CONTROLE DE LA QUALITE DES CIMENTS
Si une quantité de ciment est approvisionnée sur le chantier à une date D, l'ENTREPRENEUR est tenu de
faire exécuter par un laboratoire agréé les essais complets de réception aux dates suivantes:
- (D) (D + 1 mois) (D + 2 mois) (D + 3 mois) etc… jusqu'à épuisement du lot.
Les essais de réception seront réalisés suivant les modes opératoires définis aux normes N.F.P. 15 300, 301
et 302.
Le prélèvement de ciment sera effectué en présence de l’INGENIEUR et de l'ENTREPRENEUR ou leurs
représentants.
Ces essais seront à la charge totale de l'ENTREPRENEUR.
ARTICLE 2.10 - EAU DE GACHAGE
L'eau employée pour gâchage des mortiers et bétons devra avoir les qualités physiques et chimiques fixées
par la norme AFNOR B.T.P. 18 303.
Elle devra contenir moins de 2 grammes/litre de matière en suspension et moins de 2 grammes/litre de sels
dissous et sera exempte de matières organiques et de chlore; son effet retardateur de prise sera testé par
rapport à une eau témoin.
L'ENTREPRENEUR devra veiller à protéger les réservoirs et bacs à eau contre les élévations de
température. L’INGENIEUR pourra arrêter la fabrication des mortiers et bétons s'il juge que la température
de l'eau est trop élevée (supérieure à 30° C).
212
Section VI: Cahier des clauses techniques 213
2.16.2.1.1 Cartouches
Les panneaux EB 10 et EB 20 seront surmontés de cartouches de couleur rouge portant la mention du
numéro de la route.
213
Section VI: Cahier des clauses techniques 214
Toute modification des installations ou du matériel de construction ou des programmes d'exécution des
travaux est soumise à l'appréciation de l’INGENIEUR.
Le MAITRE D’OEUVRE dispose d'un délai de trente (30) jours pour présenter ses observations sur les
programmes qui lui sont soumis par l'ENTREPRENEUR.
Le démarrage effectif des travaux sera subordonné à la présentation du planning détaillé à l’INGENIEUR,
sans que le délai d'exécution soit de ce fait prolongé.
3.1.2 DOCUMENTS FOURNIS PAR L'ENTREPRENEUR EN COURS DE TRAVAUX
L'ENTREPRENEUR établit, d'après les pièces contractuelles, les documents nécessaires à la réalisation des
ouvrages, tels que les plans d'exécution, notes de calculs et études de détails.
A cet effet, l'ENTREPRENEUR fait sur place tous les relevés nécessaires et demeure responsable des
conséquences de toutes erreurs de mesure. Il doit, suivant le cas, établir, vérifier ou compléter les calculs de
stabilité et de résistance.
Les plans d'exécution sont cotés et doivent nettement distinguer les diverses natures d'ouvrage et les qualités
des matériaux à mettre en œuvre.
Ils doivent définir complètement, en conformité avec les spécifications techniques figurant au marché, les
formes des ouvrages, la nature des parements, les formes des pièces dans tous les éléments et assemblages,
les armatures et leur disposition.
Les plans, notes de calculs, études de détails et autres documents établis par les soins ou à la diligence de
l'ENTREPRENEUR sont soumis, en cinq (5) exemplaires, au visa de l’INGENIEUR, celui-ci pouvant
214
Section VI: Cahier des clauses techniques 215
215
Section VI: Cahier des clauses techniques 216
216
Section VI: Cahier des clauses techniques 217
Les profils en travers seront levés contradictoirement avant décapage de la terre végétale. Ils ne seront
réajustés contradictoirement après décapage que dans la mesure où des décapages supplémentaires auront été
ordonnés par l’INGENIEUR sur certains tronçons.
L’ENTREPRENEUR remettra à l’INGENIEUR un exemplaire de la cubature et du projet initial,
éventuellement corrigé s’il y a lieu par ses soins, et accompagné du diagramme des mouvements de terre.
Après visa de l’INGENIEUR sur les corrections, six (6) exemplaires lui seront remis dans un délai maximal
d’un maximal d’un (1) mois et deux (2) seront retournés à l’ENTREPRENEUR après visa de
l’INGENIEUR.
3.4.3 PLANS D'EXECUTION DES OUVRAGES DE DRAINAGE
Les plans d'exécution des ouvrages de drainage comprendront :
- les plans d'exécution d'ouvrages courants, pour lesquels l'ENTREPRENEUR fournira les dessins
types et un tableau des cotes indiquant par ouvrage toutes dimensions nécessaires à son adaptation au
terrain;
- les plans d'exécution d'ouvrages nécessitant des aménagements spécifiques en fondation ou aux
extrémités ; les projets correspondants seront établis pour chacun des ouvrages.
Tous les plans d'exécution seront accompagnés des métrés correspondants.
3.4.4 MODIFICATIONS EVENTUELLEMENT APPORTEES AUX PLANS D'EXECUTION DES
TERRASSEMENTS
En fonction des résultats de contrôle durant les terrassements, l’INGENIEUR pourra prescrire à
l'ENTREPRENEUR certaines modifications de la ligne des terrassements.
Cinq (5) exemplaires du projet modifié seront fournis à L’INGENIEUR, ce dernier en retournera deux (2)
avec corrections éventuelles à apporter après visa.
ARTICLE 3.5 - DEBROUSSEMENT - ABATTAGE ET DESSOUCHAGE DES ARBRES
3.5.1 DEBROUSSEMENT
Le débroussement, l'abattage et le dessouchage des arbres seront réalisés sur l’emprise d’ouverture des voies
périphérique au site.
L’INGENIEUR se réserve la possibilité d’augmenter ou de réduire, ne serait-ce que partiellement et à sa
convenance cette largeur d’emprise.
3.5.2 ABATTAGE ET DESSOUCHAGE DES ARBRES
L'ENTREPRENEUR procèdera également à l'abattage et au dessouchage des arbres existants qui seront
classés pour des questions de règlement en deux catégories, sauf en ce qui concerne les palmiers et cocotiers,
dont la rémunération est comprise dans le prix de débroussement :
arbres dont la circonférence mesurée à 1,50 mètre du sol est supérieure ou égale à 1 mètre et
inférieure ou égale à 3 mètres ;
arbres dont la circonférence mesurée à 1,50 mètre du sol est strictement supérieure à 3 mètres.
L'abattage des arbres comprend également le dessouchage, l'enlèvement de toutes les racines et produits
végétaux de toutes sortes, le remblaiement des trous formés par l'enlèvement des souches et des grosses
racines.
Les produits de l'abattage et du dessouchage seront évacués hors de l'emprise et mis en dépôt en des lieux
agréés par l’INGENIEUR.
Dans les mêmes conditions, l'ENTREPRENEUR sera tenu d'abattre des arbres morts de grandes dimensions
situés au-delà de l'emprise et qui risqueraient, en tombant, de couper ou d'obstruer la circulation. Les
abattages complémentaires seront soumis préalablement à l'accord de l’INGENIEUR.
ARTICLE 3.6 - DECAPAGE DE LA TERRE VEGETALE ET ENGAZONNEMENT
La terre végétale sera décapée là où elle existe dans l’assiette des terrassements c'est-à-dire entre crêtes des
talus de déblais et pieds des talus de remblais. Dans les zones en remblais, les produits de décapage de la
terre végétale seront, après avoir été expurgés notamment de racines et débris végétaux, étalés sur les talus
préalablement réglés et réceptionnés. Ces talus feront l’objet, si nécessaire d’exécution de redans appropriés
de fixation de terres.
Les lieux de dépôt de la terre végétale, obtenue comme indiqué ci-dessus par décapage, seront soumis à
l’agrément de l’INGENIEUR. Les produits de décapage seront, dans tous les cas disposés de manière à ne
pas gêner l’écoulement des eaux et la circulation.
Une couche de terre végétale de 0,15 m d’épaisseur minimale sera exécutée dans les zones en remblai et en
déblai. Après sa mise en place sur les talus de remblais, l’ENTREPRENEUR exécutera un engazonnement
de ceux-ci par repiquage.
S’il en est requis par l’INGENIEUR, l’ENTREPRENEUR exécutera des travaux de consolidation des talus
217
Section VI: Cahier des clauses techniques 218
218
Section VI: Cahier des clauses techniques 219
L'ENTREPRENEUR aura à sa charge l'entretien courant des voies empruntées, sous réserve de l'approbation
des itinéraires par le MAITRE D’ŒUVRE.
3.8.2.3 PRECAUTIONS A PRENDRE AU VOISINAGE DES CABLES ET CANALISATIONS
Au cas où le personnel ou les engins de l'ENTREPRENEUR causeraient un dommage à ces canalisations ou
câbles, les travaux de réparation seront exécutés aux frais de l'ENTREPRENEUR.
3.8.3 POLICE DE CHANTIERS
L'ENTREPRENEUR doit prendre sur ses chantiers toutes les mesures d'ordre et de sécurité propres à éviter
tous accidents et toutes atteintes à l'ordre public.
Il assure notamment l'éclairage et le gardiennage de ses chantiers, ainsi que leur signalisation tant à l'intérieur
de ceux-ci, qu'à l'extérieur. Il en est de même pour la clôture, dont il a la charge exclusive.
Il doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que les travaux ne causent un danger aux tiers.
Les points de passage dangereux doivent être protégés par des garde-corps provisoires ou par tout autre
dispositif approprié. Ils doivent être éclairés et, au besoin, gardés.
Toutes les mesures d'ordre et de sécurité prescrites ci-dessus sont à la charge de l'ENTREPRENEUR.
En cas d'inobservation par l'ENTREPRENEUR des prescriptions ci-dessus, l’INGENIEUR peut prendre, les
mesures nécessaires, à tous moments, aux frais, risques et périls de l'ENTREPRENEUR, dix (10) jours après
mise en demeure restée sans effet.
En cas d'urgence ou de danger immédiat, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure préalable et
sans délai.
L'intervention de l’INGENIEUR ne dégage pas la responsabilité de l'ENTREPRENEUR.
3.8.4 SIGNALISATION DES CHANTIERS - CIRCULATION PUBLIQUE
Lorsque les travaux affectent la circulation publique, la signalisation à l'usage du public doit être conforme
aux instructions réglementaires en la matière. Elle est réalisée par l'ENTREPRENEUR et à ses frais.
L'ENTREPRENEUR a à sa charge la fourniture et la mise en place des panneaux et des dispositifs de
signalisation nécessaires.
Avant la nuit, les installations de chantier et les voies ouvertes à la circulation sont éclairées au moyen de
lanternes d'une intensité lumineuse suffisante pour assurer, le cas échéant, en toute sécurité la circulation
terrestre et la navigation maritime ou aérienne.
Si le marché prévoit une déviation de la circulation, l'ENTREPRENEUR a la charge, dans les mêmes
conditions que celles prévues ci-dessus, de la signalisation aux extrémités des sections où la circulation est
interrompue et de la signalisation des itinéraires déviés.
L'ENTREPRENEUR doit informer par écrit les services compétents, au moins cinq (5) jours ouvrables avant
la date de commencement des travaux, en mentionnant, s'il y a lieu, le caractère mobile du chantier.
L'ENTREPRENEUR doit, dans les mêmes formes et délai, informer les services compétents du repliement
ou du déplacement du chantier.
L'ENTREPRENEUR reste seul et entièrement responsable de tous les accidents ou dommages causés aux
tiers, au cours de l'exécution des travaux, par le fait de son matériel, d'erreurs ou d'omissions concernant la
signalisation.
Si l’INGENIEUR l'estime nécessaire, les installations de chantier doivent, aux frais de l'ENTREPRENEUR,
être matériellement délimitées, notamment, par des lignes de fils de fer placées sur des poteaux en bois ou
métalliques ; les frais correspondants étant à la charge exclusive de l'ENTREPRENEUR, les prix unitaires du
marché doivent tenir compte de cette disposition.
3.8.5 MAINTIEN DES COMMUNICATIONS - ECOULEMENT DES EAUX
L'ENTREPRENEUR doit, à ses frais et sous sa responsabilité, conduire les travaux de manière à maintenir
en permanence les communications de toutes natures traversant le site des travaux, notamment celles qui
intéressent la circulation ainsi que l'écoulement des eaux.
En cas d'inobservation par l'ENTREPRENEUR des prescriptions ci-dessus mentionnées, l’INGENIEUR
peut prendre aux frais, risques et périls de l'ENTREPRENEUR, les mesures nécessaires dix (10) jours après
mise en demeure restée sans effet.
En cas d'urgence ou de danger immédiat, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure préalable et
sans délai.
3.8.6 SUJETIONS RESULTANT DU VOISINAGE DE CHANTIERS
L'ENTREPRENEUR ne peut se dégager d'aucune obligation lui incombant au titre du marché, ni élever de
réclamation sur le fondement de sujétions qu'il supporterait du fait de travaux exécutés par des tiers.
219
Section VI: Cahier des clauses techniques 220
220
Section VI: Cahier des clauses techniques 221
matériaux d’assises. Au cas où il serait décelé la présence d’une poche de vase ou de matériaux de mauvaise
tenue, l’ENTREPRENEUR devra en aviser immédiatement l’INGENIEUR, qui lui donnera toutes
instructions à cet effet. L’INGENIEUR pourra prescrire à l’ENTREPRENEUR la purge de ces matériaux sur
une épaisseur qu’il fixera et leur remplacement par des matériaux de qualité.
Les matériaux purgés seront évacués et mis en dépôt dans une zone désignée par l’INGENIEUR. Les
emprunts correspondants nécessaires aux remblais seront débroussés et décapés conformément aux
dispositions définies aux articles 3.5 et 3.6 du présent C.C.T.P.
Les remblais seront montés par couches successives de trente centimètres (30 cm) d’épaisseur maximale
après compactage.
L’ENTREPRENEUR devra veiller tout particulièrement à ce que les bords des talus soient à la même
compacité que les corps de remblais et prendra à cet effet, toutes dispositions et précautions qui s’imposent.
Les travaux doivent être conduits de telle manière qu’après compactage et réglage, les profils de talus
indiqués dans les plans soient réalisés aux tolérances près de plus ou moins cinq (5) centimètres.
L’attention de l’ENTREPRENEUR est attirée sur le fait que le profil des talus doit être obtenu par réglage
exécuté en « déblai » et non par rechargement, de façon à éliminer toute surlageur non compactée.
Les densités sèches in situ à obtenir seront au moins égale à
- 90% de la densité sèche maximum donnée par l’essai Proctor modifié pour le corps des remblais ;
- 95% de la densité sèche maximum donnée par l’essai Proctor modifié pour les trente (30) derniers
centimètres en crête du corps des remblais.
3.9.3 PLATEFORME
La plate-forme, constituant l'assise du corps de chaussée dont les caractéristiques géométriques sont définies
sur les plans incorporés au marché, fera l'objet après exécution de tous les ouvrages de drainage, des
terrassements et après les substitutions de matériaux éventuelles visées au paragraphe 2.2.4 et 2.2.5 de
l’article 2 du présent C.C.T.P. d'un réglage et d'un compactage soignés permettant d'obtenir :
- une arase des terrassements réglée altimétriquement à plus ou moins 2 cm ;
- 95 % de la densité sèche maximum donnée par l'essai Proctor modifié pour les zéro virgules trente
mètre (0,30 mètre) de la couche de forme mise en place, après compactage.
L'ENTREPRENEUR devra assurer en permanence, même en cours d'exécution, l'évacuation rapide et
efficace des eaux pluviales hors de la plate-forme, de façon à éviter son imbibition ou humidification des
matériaux. A cet effet, les fossés, les drains, les évacuations doivent être en état permanent de
fonctionnement.
De plus, l'ENTREPRENEUR devra ouvrir des saignées, fossés ou ouvrages provisoires de toutes natures
propres à assurer en toutes circonstances l'écoulement permanent des eaux.
3.9.4 RECEPTION EN COURS DE TRAVAUX DES TERRASSEMENTS DE LA PLATEFORME
L'ENTREPRENEUR doit solliciter l'agrément écrit de l’INGENIEUR pour l’arase des terrassements avant
d’entreprendre l’exécution du corps de chaussée. Ce n’est qu’après autorisation écrite de l’INGENIEUR que
l’ENTREPRENEUR pourra mettre en place la couche de fondation ou la couche de base.
Cette réception portera notamment sur le réglage de la plate-forme et tiendra compte des contrôles effectués
par l’INGENIEUR. Le contrôle de réception pourra comporter des mesures au déflectographe.
L’INGENIEUR procèdera également à des mesures au déflectographe. Toutes les déformations admises
devront être inférieures ou égales à 120/100 mm. Si la déformation de la couche ne respectait pas ce critère,
l'ENTREPRENEUR serait tenu de reprendre à ses frais le tronçon incriminé, soit par apport d'une couche
supplémentaire, soit par substitution des couches sous-jacentes.
En cas de malfaçon ou de non conformité, les travaux de terrassements seront repris à la charge de
l'ENTREPRENEUR. La réception en cours de travaux ne dégage en rien l'ENTREPRENEUR de ses
obligations et responsabilités relatives aux réceptions provisoire et définitive telles que définies au
paragraphe 3.10.2 de l'article 3.10 du C.C.C.P.
ARTICLE 3.10 - COUCHE DE FONDATION EN SABLES ARGILEUX NATURELS
SELECTIONNES STABILISE AU CIMENT A 4%
Après l’agrément écrit par l’INGENIEUR de la plateforme des terrassements, l'ENTREPRENEUR mettra en
œuvre une couche de fondation sur toute la largeur de la plateforme indiquée sur les plans et sur une
épaisseur minimale, après compactage, de 0,30 mètres.
La couche de fondation sera réalisée en sable argileux ou graveleux latéritique naturels sélectionnés,
améliorés au ciment de 4% du poids sec du matériau (avec un minimum de 84 kg de ciment par mètre cube).
Les matériaux utilisés seront des sables argileux naturels, dont les caractéristiques sont définies à l'article 2.3
du présent C.C.T.P. En particulier:
221
Section VI: Cahier des clauses techniques 222
222
Section VI: Cahier des clauses techniques 223
couche de base sur toute la largeur indiquée sur les plans et d’une épaisseur minimale après compactage de la
couche de fondation est de 0,30 mètre.
Les matériaux de la couche de base seront améliorés au ciment à raison de 4% du poids sec du matériau
(avec un minimum de 66 kg de ciment par mètre cube) et ce sur une largeur de 11,66 m (largeur sous
chaussée avec accotements). La couche de base des accotements sera également stabilisée.
Les matériaux naturels utilisés en couche de base seront des matériaux qui devront avant amélioration au
ciment répondre aux spécifications définies à l’article 2.3 du présent C.C.T.P. En particulier :
l'indice de plasticité IP avant traitement au ciment devra être inférieur à 20 ;
le pourcentage avant traitements au ciment d'éléments passant au tamis de 80 microns devra être inférieur ou
égal à 20 ;
le C.B.R. avant traitement au ciment à 96 heures d'imbibition et à 95 % de la densité sèche maximum donnée
par l'essai Proctor modifié devra être supérieur ou égal à 30.
L’incorporation du ciment se fera par malaxage homogène dans la masse in situ ou en centrale. Les écarts de
dosage ne devront en aucun cas et en tous points, différer de 0,5% du dosage prescrit.
Avant compactage, le sol sera pulvérisé et on contrôlera que la pulvérisation atteint au moins 50% (c’est-à-
dire que le poids du sol passant au tamis de 20 mm après pulvérisation devra être au moins égal à 50% du
poids total).
Au moment du compactage des matériaux stabilisés au ciment, la teneur en eau in situ devra être comprise
entre la teneur en eau optimum donnée par l’essai Proctor modifié et cette même valeur diminuée de 2%.
On mesurera donc la teneur en eau avant incorporation du ciment et avant tout malaxage, puis on corrigera
celle-ci en arrosant ou en aérant de façon homogène.
On contrôlera l’homogénéité du malaxage en vérifiant notamment que la couleur du sol ciment soit uniforme
et que l’épaisseur malaxée est bien constante et en conformité avec l’épaisseur prescrite à obtenir.
Des contrôles de dosage seront effectués par l’INGENIEUR. Au cas où un contrôle ferait apparaitre dans la
masse une teneur en ciment variant de +20% du dosage prescrit, la section en cause serait reprise entièrement
aux frais et risques de l’entrepreneur.
Après compactage, la densité sèche in situ ne devra pas être en tous points de la couche de base inférieure à
95% de la densité sèche maximum donnée par l’essai Proctor modifié.
L’ENTREPRENEUR prendra toutes dispositions pour éviter tout « feuilletage » des matériaux.
L’indice C.B.R. après 72 heures de cure à l’air, 96 heures d’imbibition et à 95% de la densité sèche
maximale donnée par l’essai Proctor modifié, devra être au moins égal à 160.
Il est précisé que ces mesures s’entendent en laboratoire sur des éprouvettes confectionnées in situ avec du
matériau malaxé et prélevé sur la route à des endroits définis par l’INGENIEUR.
L’INGENIEUR procédera à des contrôles de l'épaisseur minimale prescrite de la couche de base et des
accotements.
La tolérance altimétrique est de plus ou moins un centimètre (+ ou - 1 cm) par rapport à la cote du projet.
Si cette épaisseur minimale et la tolérance altimétrique prescrite n'étaient pas respectées,
l'ENTREPRENEUR serait tenu de reprendre à ses frais la section concernée. Il en est de même en cas de
non-respect des prescriptions en matière de dosage, de C.B.R., de compacité, de feuilletage ou de fissuration
autres que de retrait. Dans ces cas, il devra procéder à une scarification de la couche de base, au rajout du
ciment, au malaxage et à son recompactage.
L’ENTREPRENEUR devra prendre toutes dispositions pour s’assurer de la bonne liaison entre la couche de
base et la couche de fondation. En cas de malaxage in situ, il veillera à pénétrer la couche sous-jacente de
0,01 à 0,02 m
Toutes dispositions conservatoires devront être prises par l’ENTREPRENEUR et à ses frais, pour tenir
compte des sujétions de cure des graveleux naturels sélectionnés, améliorés au ciment et du maintien de la
circulation.
L’INGENIEUR procèdera également à des mesures au déflectographe. Toutes les déformations admises
devront être inférieures ou égales à 70/100 mm. Si la déformation de la couche ne respectait pas ce critère,
l'ENTREPRENEUR serait tenu de reprendre à ses frais le tronçon incriminé, soit par apport d'une couche
supplémentaire, soit par substitution des couches sous-jacentes.
ARTICLE 3.12 - COUCHE DE BASE EN GRAVE BITUME ET EN GRAVE DE CONCASSAGE
Après réception de la couche de fondation par L’INGENIEUR, L'ENTREPRENEUR mettra en œuvre la
couche de base sur toute la largeur de la chaussée et des accotements. L’épaisseur minimale après
compactage de la couche de base est de 0.2 mètre pour la chaussée.
Le matériau utilisé pour la chaussée sera de la grave bitume dont les caractéristiques sont définies
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Section VI: Cahier des clauses techniques 226
- 10% pour les indices de compactage compris entre 97% exclu et 96% inclus
Si l’indice de compactage obtenu est inférieur à 96%, la couche correspondante sera enlevée et remplacée
aux frais de l’ENTREPRENEUR.
Les réparations ou reprises des couches sous-jacentes qui auraient subi des dégâts du fait de l’enlèvement de
la couche de béton bitumineux seront également aux frais de l’ENTREPRENEUR.
Les résultats de composition de béton bitumineux devront être présentés à L’INGENIEUR au moins soixante
(60) jours avant le démarrage de la fabrication correspondante. L’INGENIEUR fixera alors la composition
définitive à adopter.
Les essais DURIEZ et MARSHALL seront effectués suivant le processus du L.C.P.C. français.
L’ENTREPRENEUR déterminera à partir de planches d’essai, les moyens à mettre en œuvre, les pressions
de gonflage et le nombre de passes qui lui permettront d’obtenir les densités exigées.
3.16.2 SAND ASPHALT
3.16.2.1 MATERIAUX
Le sand asphalt sera réalisé avec des sables naturels provenant de gisements agréés par l’INGENIEUR et
répondant aux spécifications minimales suivantes :
- L’équivalent de sable sur la partie 0/2 mm du sable sera supérieur ou égal à 40 ;
- Le pourcentage d’éléments passant au tamis de 0,08 mm sera compris 7 et 12%.
- Le liant utilisé sera du bitume de pénétration 50 / 70 à 25°C plus ou moins un dégré centigrade (+ou-
1°C)
- Le dosage en bitume voisin de 7% sera défini avec précision en laboratoire en fonction, d’une part
du module de richesse qui devra être compris entre 3,50 et 4,00 et d’autre part, des performances du
sand asphalt à obtenir et définies au paragraphe 3.15.2.3 de l’article 3.15 du présent CCTP.
3.16.2.2 STOCKAGE DES SABLES
Les matériaux doivent être stockés de façon à assurer leur conservation en bon état pour les travaux. Les
aires de stockage seront propres, nivelées, compactées convenablement dressées et drainées de manière à
assurer l’écoulement efficace des eaux. Elles seront entretenues avec précaution pendant toute la durée des
travaux. La mise en stock des granulats sera réalisée par couche horizontale d’un mètre (1m) au plus
d’épaisseur. Pour éviter toute ségrégation, la hauteur totale du stock ne devra pas excéder six mètres (6m).
3.16.2.3 ESSAI DE FORMULATION ET DE CONVENANCE SUR SAND ASPHALT
L’ENTREPRENEUR devra procéder à l’étude de la composition du sand asphalt à partir des sables définis à
l’article 2.6 du présent C.C.T.P. Cette étude sera confiée à un laboratoire agréé par L’INGENIEUR. Les
dépenses correspondantes seront à la charge exclusive de L’ENTREPRENEUR.
L’étude devra être menée pour quatre modules de richesses de 3,50-3,65-3,85 et 4,00.
Le sand asphalt devra répondre aux spécifications et performances suivantes :
Module de richesse (M) 3,50 ≤ M ≤ 4,00
Compacité DURIEZ (CD) 85 % ≤ C D ≤ 95%
Résistance à la compression RCD ≥ 50 bars
DURIEZ (RCD) d’éprouvettes Conservées 7 jours à l’air à 18°C
Rapport de la résistance à la Compression (RCDi) après (RCDi/ RCD) ≥ 0,70
immersion à la résistance (RCD) avant immersion
226
Section VI: Cahier des clauses techniques 227
Si l’indice de compactage obtenu est inférieur à 96%, la couche correspondante sera enlevée et remplacée
aux frais de l’ENTREPRENEUR.
Les réparations ou reprises des couches sous-jacentes qui auraient subi des dégâts du fait de l’enlèvement de
la couche de sand asphalt seront également aux frais de l’ENTREPRENEUR.
Les résultats de composition du sand asphalt devront être présentés à L’INGENIEUR au moins soixante (60)
jours avant le démarrage de la fabrication correspondante. L’INGENIEUR fixera alors la composition
définitive à adopter.
Les essais DURIEZ seront effectués suivant le processus du L.C.P.C. français et les essais HUBBARD-
FIELD selon le processus d’essais A.A.S.H.O. (vitesse d’écoulement 1mm/seconde).
L’ENTREPRENEUR déterminera à partir de planches d’essai, les moyens à mettre en œuvre, les pressions
de gonflage et le nombre de passes qui lui permettront d’obtenir les densités exigées.
ARTICLE 3.17 - FABRICATION ET MISE EN ŒUVRE DES ENROBES
3.17.1 PREPARATION ET EMPLOI DES GRANULATS
Dans les paragraphes 3.16.2, 3.16.3, 3.16.6, 3.16.7, 3.16.8, 3.16.11, 3.16.12, 3.16.13, le terme « enrobés »
désigne le béton bitumineux et/ou le sand asphalt.
3.17.2 APPROVISIONNEMENT DES GRANULATS
Au moment du démarrage de la fabrication des enrobés, 50 % des quantités de granulats nécessaires devront
être approvisionnés.
3.17.3 ALIMENTATION DE LA CENTRALE EN GRANULATS
La centrale sera pourvue d’un équipement de pesage continu (sauf avis contraire de L’INGENIEUR) ; pour
cela, les dispositifs de sécurité suivants seront mis en place :
L’enrobé pouvant être fabriqué à partir de plusieurs granulats, l’installation devra permettre un mélange
selon les proportions fixées de ces différents granulats.
A cet effet, la centrale comportera plusieurs trémies doseuses divisés en compartiments séparant les classes
et les catégories de granulats ; le cloisonnement sera réalisé de façon qu’aucun changement des trémies,
aucun mélange de granulats ne soit possible ; en particulier la largeur en tête des trémies devra être
supérieure d’au moins 50 centimètres à celle du godet de l’engin de chargement.
3.17.4 CHAUFFAGE ET DESHYDRATATION DES GRANULATS
La centrale doit disposer des moyens mécaniques appropriés pour que l’introduction des granulats dans le
sécheur soit faite de façon uniforme, de manière à obtenir une température de sortie constante.
Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une teneur en eau limite de 0,50 %.
La température des granulats à la sortie du sécheur devra être comprise dans les limites suivantes :
+ 150 à +165 °C.
Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas dépassées, de
façon à éviter tout risque de brûlage de bitume.
A cet effet, la centrale doit être munie d’un appareil de mesure placé de telle sorte qu’il indique la
température du granulat avant l’entrée dans le malaxeur.
3.17.5 DEPOUSSIERAGE
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d’enrobage et fonctionnant en permanence lors
de la préparation de granulat.
3.17.6 MALAXAGE
La centrale doit être équipée d’un malaxeur capable de fabriquer des enrobés homogènes.
Si la boite de malaxeur n’est pas fermée, elle doit être pourvue d’un capot pour empêcher la perte de
poussière par dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance volumétrique en
fonction de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit d’agrégats par minute pour le
régime de l’installation.
La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un enrobage
parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps de malaxage et de les
maintenir constants.
Dans le cas d’un malaxage discontinu, il doit d’abord être procédé, avant le malaxage humide avec le liant, à
un malaxage à sec, afin d’obtenir un mélange homogène des granulats et éventuellement du filler.
La centrale doit être dotée de moyens efficaces servant à régler le temps de malaxage et à le maintenir
constant.
Sauf avis contraire de L’INGENIEUR, la durée du malaxage sera obtenue au moyen de la formule suivante.
Capacité du malaxeur en kg
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Section VI: Cahier des clauses techniques 229
Les pentes transversales et longitudinales en tous points de la chaussée ne devront en aucun cas différer de
plus ou moins zéro virgule trois pour cent (+ ou – 0,3%) des pentes correspondantes.
La tolérance altimétrique par rapport à la cote du projet sera en tout point de plus ou moins cinq millimètres
(5 mm) par rapport aux cotes théoriques.
Toutes les irrégularités supérieures doivent être soigneusement réparées par L’ENTREPRENEUR à ses frais,
suivant un procédé soumis à l’approbation de L’INGENIEUR. Si les résultats de cette réparation ne sont pas
conformes aux tolérances de surfaces indiquées, L’ENTREPRENEUR devra ôter et remplacer à ses frais la
partie défectueuse.
3.17.9.2 JOINTS TRANSVERSAUX
Le bord de la couche ancienne doit être coupé sur toute son épaisseur, de manière à exposer une surface
fraîche, contre laquelle sont placé les enrobés de la couche nouvelle. Le réglage ancien de l’épaisseur doit
être respecté grâce à un calage approprié de la répandeuse à la fin de chaque période de travail.
3.17.9.3 JOINTS LONGITUDINAUX
L’ENTREPRENEUR soumettra à l’agrément de l’INGENIEUR.
- Le mode de réalisation des joints longitudinaux ;
- Les largeurs des passes de répandage ;
- La position des joints longitudinaux.
Le répandage de la couche nouvelle est conduit de façon à épouser parfaitement le bord de la couche
ancienne, après découpage soigné de celui-ci, sauf lorsque l’enrobé de la couche ancienne n’est pas encore
compacté ni complètement durci et refroidi.
Si le bord, du coté de l’accotement, de l’enrobés présente des irrégularités, il sera coupé verticalement
suivant une ligne parallèle à l’axe de la chaussée.
3.17.9.4 AUTRES JOINTS
Pour l’établissement des joints au bord des trottoirs, des caniveaux ou autre revêtements adjacents, les vides
subsistant après le passage de la répandeuse seront comblés à la pelle à l’aide de l’enrobé, de façon qu’il ne
subsiste aucune dénivellation après compactage.
3.17.9.5 COMPACTAGE DE L’ENROBE
Le matériel de compactage sera soumis préalablement pour agrément à L’INGENIEUR.
L’indice de compactage minimum à obtenir avec le matériel de compactage agréé par l’INGENIEUR est de
98%.
Si l’indice de compactage obtenu est inférieur à 98% et supérieur ou égal à 96%, le tronçon correspondant
fera l’objet d’une réfaction sur le prix correspondant de :
- 5% pour les indices de compactage compris entre 98% exclus et 97% inclus ;
- 10% pour les indices de compactage compris entre 97% exclus et 96% inclus.
Si l’indice de compactage obtenu est inférieur à 96%, la couche correspondante sera enlevée et remplacée
aux frais de L’ENTREPRENEUR.
L’INGENIEUR procèdera également à des mesures au déflectographe. Toutes les déformations admises
devront être inférieures ou égales à 50/100 mm. Si la déformation de la couche ne respectait pas ce critère,
l'ENTREPRENEUR serait tenu de reprendre à ses frais le tronçon incriminé, soit par apport d'une couche
supplémentaire, soit par substitution des couches sous-jacentes.
3.17.9.6 MODE D’EXECUTION DU COMPACTAGE
Le compactage est commencé le plus tôt possible après le répandage. Le compactage d’une bande de
répandage posée à côté d’une bande déjà en place est commencé par le joint.
La vitesse des engins effectuant la finition du compactage doit être suffisamment faible pour obtenir un bon
surfaçage. Toutes précautions doivent être prises pour empêcher le mélange d’adhérer aux roues des engins
de compactage. On évitera que le compacteur s’éloigne de plus de 50 mètres du finisher.
Les engins doivent effectuer des passes assez longues de façon à limiter le nombre des arrêts ; le
renversement de marche doit être effectué d’une façon très progressive pour éviter la formation de vagues ;
les embrayages des engins doivent être en bon état. Le changement de sens sera décalé d’au moins un (1)
mètre à chaque passe. La marche des engins de compactage doit être aussi continue que possible et conduite
de manière telle que toutes les parties du revêtement reçoivent un compactage sensiblement égal.
Le compactage sera poursuivi jusqu’à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace latérale lors de son
passage.
ARTICLE 3.18 - MODE D'EXECUTION DES OUVRAGES
3.18.1 BUSES EN BETON ARME
Le mode d'exécution de ces ouvrages se fera conformément aux prescriptions afférentes concernant les buses
229
Section VI: Cahier des clauses techniques 230
230
Section VI: Cahier des clauses techniques 231
Le remblaiement ne sera pas effectué avant que l’INGENIEUR n'ait procédé à un examen du terrain et des
parties d'ouvrage. En cas d'utilisation de soutènements durant l'exécution des fouilles, ces derniers devront
être enlevés avant tout remblaiement.
Après compactage du fond de fouille, le remblai sera monté par couches successives de 0,30 m. Chaque
couche sera soigneusement compactée par plusieurs passes de compacteurs. La densité sèche in situ requise
après compactage sera de 95 % de la densité sèche maximum donnée par l'essai Proctor modifié. Si un
compacteur ne peut être utilisé, le compactage sera effectué à la dame mécanique ou tout autre engin adapté,
les couches successives ne devant pas excéder 0,20 m.
Le remblaiement devra s'effectuer progressivement sur chacun des cotés de l'ouvrage. Dans le cas de culée
ou de mur de soutènement, le remblaiement à l'arrière ne devra pas précéder celui éventuellement prévu à
l'avant de ces éléments.
Le remblaiement prévu pour les ouvrages devra être achevé avant le profilage de la route.
ARTICLE 3.20 - (SANS OBJET)
ARTICLE 3.21 - (SANS OBJET)
ARTICLE 3.22 - (SANS OBJET)
ARTICLE 3.23 - EXECUTION DES BETONS
3.23.1 DESIGNATION
Les différents bétons sont désignés symboliquement par une ou deux lettres suivies d'un nombre de trois
chiffres.
La première lettre C ou Q indique la classe à laquelle appartient le béton :
- C = béton courant
- Q = béton de qualité
La deuxième lettre indique la destination particulière du béton :
- F = béton pour fondation
- E = béton pour élévation
Le nombre (150, 250, 350 ou 400) indique le poids minimum de ciment exprimé en kilogramme que doit
contenir un mètre cube de ce béton, le volume considéré étant celui après mise en œuvre.
3.23.2 CARACTERISTIQUES DES BETONS
Plusieurs catégories de béton seront mises en œuvre par l'ENTREPRENEUR:
- le dosage en ciment sera de 150 kg par m3 pour le béton de propreté ;
- le dosage en ciment sera de 250 kg par m 3 pour le béton d'assise et d'enrobage des buses; la
résistance nominale sera de 270 bars ;
- le dosage en ciment sera de 350 kg par m 3 pour le béton armé du revêtement de la voie et ouvrages
similaires, la résistance nominale sera de 270 bars.
3.23.3 ETUDE DE LA COMPOSITION DES BETONS
L'étude de la composition des bétons incombe à l'ENTREPRISE. La composition des bétons courants C 150
sera telle que le volume de granulats moyens et gros se rapproche du double de celui du sable.
L'ENTREPRISE devra en temps utile présenter à l’INGENIEUR et, après étude, ses propositions sur la
composition des bétons autres que C 150 et soumettre à son agrément la quantité d'eau à incorporer par mètre
cube de chacun de ces bétons.
L'ENTREPRISE devra présenter à l’INGENIEUR ses propositions et son étude sur la composition du béton
Q350 en sable, granulats moyens et gros, et eau, soixante-quinze (75) jours calendaires au moins avant la
date prévue pour leur mise en œuvre. Le délai imparti au MAITRE D'ŒUVRE pour faire connaître son
acceptation ou ses observations, conformément à l'avant-dernier alinéa du paragraphe 8.3.2 du fascicule 65
du C.P.C., est fixé à vingt (20) jours calendaires.
A cet effet, et avant tout commencement d'exécution des ouvrages en béton, l'ENTREPRENEUR fera
parvenir à l’INGENIEUR les matériaux et l'eau qu'il compte utiliser en quantité suffisante pour effectuer
trente (30) éprouvettes cylindriques d'une hauteur de 32 cm et d'un diamètre de 16 cm. Avec ces matériaux et
cette eau, en utilisant les dosages proposés par l'ENTREPRENEUR, l’INGENIEUR fabriquera les
éprouvettes qui permettront de vérifier les résistances à la compression et à la traction à 7 jours et 28 jours
des bétons proposés. Ces essais seront à la charge de l'ENTREPRENEUR.
3.23.4 CONSISTANCE
Elle sera mesurée par la méthode du cône d'ABRAMS conformément au mode opératoire de la norme N.F.P.
18 34.
La consistance des bétons ne devra pas différer de plus de 1 cm pour les bétons fermes (affaissement compris
entre 0 et 5 cm) et de plus de 2 cm pour les bétons plastiques (affaissement supérieur à 5 cm) de celle
231
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232
Section VI: Cahier des clauses techniques 233
233
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234
Section VI: Cahier des clauses techniques 235
Les peintures, qui s'avèreraient ne pas répondre aux prescriptions de l'homologation, seraient reprises à
nouveau aux frais de l'ENTREPRENEUR, qui devrait supporter, en outre, toutes les dépenses accessoires, en
particulier l'enlèvement par grattage, le décapage ou le brûlage des produits défectueux appliqués.
3.33.4 SIGNALISATION DES CHANTIERS POUR TRAVAUX DE SIGNALISATION HORIZON-
TALE
En raison du trafic supporté par les routes en service lors de l'exécution des travaux de signalisation
horizontale, l'ENTREPRENEUR prendra toutes les dispositions nécessaires pour réaliser la signalisation du
chantier suivant les prescriptions de l'Instruction Ministérielle du Ministère Français de l'Equipement du 30
Octobre 1973.
La circulation ne devra, en aucun cas, être interrompue. Si, par suite de l'état des lieux, il s'avérait
indispensable de ne maintenir qu'une voie de circulation, et, après accord de l’INGENIEUR,
l'ENTREPRENEUR assurera à ses frais et sous sa responsabilité le pilotage des véhicules au droit de ses
chantiers.
D'une manière générale, la signalisation des chantiers sera assurée de jour et éventuellement de nuit, aux
frais de l'ENTREPRENEUR. L'ENTREPRENEUR sera tenu de prendre toutes mesures propres à assurer la
protection de son personnel pendant l'exécution des travaux. Il demeurera seul responsable des incidents ou
accidents des tiers, pouvant se produire du fait des travaux.
La responsabilité de l'ADMINISTRATION ne saurait être engagée en aucun cas et aucune manière.
ARTICLE 3.34 - SIGNALISATION VERTICALE
3.34.1 PANNEAUX
Les supports des panneaux seront scellés dans des dés de béton dosés à 300 kg de ciment par mètre cube de
béton mis en œuvre, dont la résistance à 28 jours sera de 210 bars.
Les dimensions de ces dés seront 0, 30 m x 0, 30 m x 0, 50 m. Pour les panneaux de type D 42, la hauteur
des dés sera de 0, 70 m.
3.34.2 BORNES KILOMETRIQUES (SANS OBJET)
3.34.3 NORMES D'IMPLANTATION
L'ENTREPRENEUR est tenu de respecter les normes d'implantation des panneaux ainsi que la hauteur
réglementaire des panneaux au-dessus du sol, soit à 1 m au-dessus du sol et à 0,70 m au minimum du bord
extérieur de la chaussée. Dans le cas contraire, les travaux déjà exécutés seraient refaits aux frais de
l'ENTREPRENEUR, qui devrait supporter, en outre, toutes les dépenses accessoires, telles que démolition
des dés de scellement, comblement des fouilles à l'aide de matériaux de chaussée.
235
Section VI: Cahier des clauses techniques 236
CHAPITRE 4:ESSAIS
L'ENTREPRENEUR sera tenu de faire obligatoirement tous les essais nécessaires à la bonne exécution des
travaux selon les cadences ci-après définies.
Les cadences d'essais indiquées ci-après sont minimales et pourront être modifiées à la convenance de
l’INGENIEUR.
ARTICLE 4.1 - ESSAIS D'AGREMENT, DE CONTROLE DE CONFORMITE, D'AUTO-
CONTROLES
Les fournitures, les fabrications, les travaux feront l'objet d'essai, parmi lesquels nous citerons notamment:
- les essais préliminaires d'agrément ou de composition ;
- les essais de contrôle de la conformité.
4.1.1 ESSAIS PRELIMINAIRES D'AGREMENT OU DE COMPOSITION
Les essais sont à la charge totale de l'ENTREPRENEUR et exécutés soit par lui, soit par un laboratoire agréé
par l’INGENIEUR.
Parmi les études préliminaires d'agrément, citons principalement :
les études de certains lieux d'extraction :
- emprunts de terrassements ;
- emprunts de sable argileux ou graveleux latéritique naturels sélectionnés ;
les recherches de formule de composition :
- des bétons ;
- des matériaux drainants.
Tous les éléments à soumettre à l'agrément de l’INGENIEUR doivent être présentés par l'ENTREPRENEUR
en temps utile pour ne pas, notamment, retarder la marche des travaux et au plus dans les soixante (60) jours
à compter de l'ordre de commencer les travaux.
L’INGENIEUR disposera d'un délai de trente (30) jours pour faire connaître sa décision, ce délai courant à
partir de la date à laquelle ont été fournis tous les renseignements propres à justifier les propositions de
l'ENTREPRISE.
Il est précisé que l'agrément donné par l’INGENIEUR ne dégage en rien la responsabilité de
l'ENTREPRENEUR, notamment tant au point de vue de la capacité des productions ou gisements que de
celui de la qualité des matériaux, c'est-à-dire, de leur conformité aux spécifications définies au présent
C.C.T.P.
Les essais préliminaires seront exécutés en principe, sauf dérogation éventuellement accordée par
l’INGENIEUR aux lieux de production.
Le nombre des essais d'agrément reste toujours soumis à l'appréciation de l’INGENIEUR, compte tenu
notamment de l'importance et de l'hétérogénéité du gisement.
Sans que la liste ci-après soit exhaustive, il est donné ci-après à titre indicatif, quelques épreuves spécifiques
compris dans les essais préliminaires d'agrément.
4.1.2 ESSAIS PRELIMINAIRES D'AGREMENT DES GRANULATS POUR BETONS
- Granularité des diverses catégories de granulats et de matériaux éventuellement
reconstitués ;
- Equivalent de sable ;
- Homogénéité et propreté des matériaux, notamment pour les granulats moyens et gros;
- Coefficient LOS ANGELES ;
- Essai DEVAL humide ;
- Coefficient de forme.
4.1.3 ESSAIS PRELIMINAIRES D'AGREMENT DES EMPRUNTS POUR TERRASSEMENTS
ET SABLE ARGILEUX OU GRAVELEUX LATÉRITIQUE NATURELS
Identification des matériaux par couche :
- limite d'ATTERBERG ;
- granulométrie ;
- pourcentage d’éléments fins passant au tamis de 80 microns ;
- Proctor modifié (courbe complète) ;
- indice portant C.B.R. (courbe complète trois points) ;
- poids spécifique.
Détermination de :
- l'épaisseur de la découverte ;
236
Section VI: Cahier des clauses techniques 237
- la puissance du gisement ;
- les contraintes, notamment en ce qui concerne les dégâts aux cultures, les déguerpissements.
4.1.4 ESSAIS PRELIMINAIRES DE COMPOSITIONS
Bétons :
- Formule ;
- Résistance à la compression à 7, 28, 90 jours ;
- Résistance à la traction à 7, 28, 90 jours ;
- Maniabilité des bétons.
Matériaux drainants ;
Conditions de filtres.
ARTICLE 4.2 - ESSAIS DE CONTROLE DE CONFORMITE
4.2.1 CONTROLE DES ELEMENTS DE BUSES EN BETON ARME
Le fabricant devra fournir les résultats des essais réalisés sur sa fabrication concernant les résistances à
l'écrasement. Ces résultats devront être visés par un organisme de contrôle agréé.
Par ailleurs, les éléments devront satisfaire aux conditions suivantes :
la surface intérieure doit être lisse; les défauts de régularité de surface ne peuvent être admis,
qu'autant qu'ils ne constituent que des irrégularités accidentelles et locales, ne pouvant nuire à la
qualité de la pièce, et rentrent dans les limites de tolérance prescrites; aucune réparation de tels
défauts ne doit être faite sans l'autorisation préalable de l’INGENIEUR;
les éléments doivent obligatoirement porter un marquage indélébile donnant l'indication du fabricant
et de la classe ou série à laquelle ils appartiennent.
4.2.2 CONTROLE DES MATERIAUX POUR OUVRAGES D'ART
4.2.2.1 CIMENTS
L’INGENIEUR pourra demander, s'il le juge nécessaire, des essais sur le ciment conformément au fascicule
3 du C.P.C. et notamment des essais de fissurabilité.
4.2.2.2 SABLES POUR BETONS
Les cadences des essais sont laissées à l'appréciation de l’INGENIEUR, notamment en fonction des résultats
obtenus et des dispersions. Les essais à réaliser sont les suivants :
analyse granulométrique par tamisage et sédimentométrie ;
essai d'équivalent de sable ;
essai de propreté portant sur les éléments très fins (norme N.F.P. 18 301).
4.2.2.3 GRANULATS POUR BETONS
Ils devront répondre à la norme N.F.P.18 301. Les essais suivants seront réalisés :
analyse granulométrique : 3 essais répartis sur deux semaines de prélèvements à l'exploitation ;
essais de propreté : 3 essais comme précédemment ;
coefficient LOS ANGELES : 2 essais par carrière ;
coefficient volumétrique moyen : 2 essais par carrière ;
poids spécifique : 2 essais par carrière ;
porosité : 1 essai par formule de béton ;
essais de propreté : nombre d'essais laissé à l'appréciation de l’INGENIEUR.
4.2.2.4 BETONS
Seul le béton de qualité Q 350 subira ces épreuves.
4.2.2.4.1 EPREUVES D'ETUDE
essai de résistance à la compression à 7 jours : 6 cylindres ;
essai de résistance à la traction flexion circulaire à 7 jours: 6 prismes ;
essai de résistance à la compression à 28 jours : 12 cylindres ;
essai de résistance à la traction par flexion circulaire à 28 jours : 12 prismes.
Dans le cas où les résultats de l'épreuve d'étude du béton ne satisferaient pas aux conditions énumérées au
paragraphe 5 de l'article 12 du fascicule 65 du C.P.C., l'ENTREPRENEUR devra présenter un nouveau béton
qui sera soumis aux mêmes essais.
4.2.2.4.2 EPREUVES DE CONVENANCE
Mêmes essais que pour les épreuves d'étude.
La fabrication effective du béton pour la construction pourra démarrer, après accord de l’INGENIEUR, si les
résistances nominales à la traction et à la compression à 7 jours sont au moins égales aux 80/100 des
résistances nominales exigées à 28 jours. Dans le cas contraire, il conviendra de recommencer aussitôt
237
Section VI: Cahier des clauses techniques 238
l'épreuve avec une nouvelle composition, à moins que l’INGENIEUR autorise l'ENTREPRENEUR à
attendre les résultats des essais à 28 jours.
4.2.2.4.3 EPREUVES DE CONTROLE ET D'INFORMATION
Suivant le paragraphe 3.22.5 de l'article 3.22 du présent C.C.T.P.
4.2.2.4.4 INTERPRETATION DES ESSAIS
L'ENTREPRENEUR sera notamment soumis aux prescriptions du paragraphe 5 de l'article 12 du fascicule
65 du C.P.C.
4.2.2.4.5 ESSAIS DE RESISTANCE
Par convention, les résistances nominales sont prises égales :
- aux 80/100 de la moyenne arithmétique des mesures effectuées, lorsque le nombre de ces mesures
est inférieur à 12 ;
- à la moyenne arithmétique des mesures diminuée des 8/10 de leur écart quadratique moyen, lorsque
le nombre de ces mesures sera égal ou supérieur à 12.
Toutefois, le résultat sera plafonné aux 9/10 de la moyenne arithmétique.
4.2.2.4.6 ESSAIS DE CONSISTANCE
Les mesures d'affaissement au cône d'ABRAMS seront groupées par 3 au fur et à mesure de leur exécution
et, par convention, leur valeur représentative sera prise égale à la moyenne arithmétique des résultats des
mesures.
ARTICLE 4.3 - ESSAIS DE CONTROLE DES TERRASSEMENTS
4.3.1 FONDS DE REMBLAIS ET DEBLAIS
- Terrain naturel sous assiette des remblais : 1 densité sèche in situ tous les 100 mètres.
- Fond de déblais : 1 densité sèche in situ tous les 100 mètres.
4.3.2 CORPS DE REMBLAIS
- 1 densité sèche tous les 100 mètres ;
- 1 Proctor modifié par nature de matériau ou d’emprunt ou de provenance ;
- 1 Proctor modifié par densité sèche.
4.3.3 ARASE DES TERRASSEMENTS
- 1 densité sèche tous les 100 mètres ;
- 1 Proctor modifié par densité sèche ;
- 1 CBR, six points tous les kilomètres ;
- 1 limite d’ATTERBERG tous les 200 mètres ;
- 1 mesure d'épaisseur après compactage tous les 150 mètres.
ARTICLE 4.4 - COUCHE DE CHAUSSEE
- 1 Limite d'ATTERBERG tous les 100 mètres ;
- 1 Granulométrie tous les 100 mètres ;
- 1 Densité sèche tous les 100 mètres ;
- 1 Proctor modifié tous les 100 mètres ;
- 1 mesure d'épaisseur après compactage tous les 100 mètres ;
- 1 C.B.R. trois points tous les 200 mètres.
ARTICLE 4.5 - - SANS OBJET
ARTICLE 4.6 - BETON BITUMINEUX ET SAND ASPHALT
4.6.1 PAR JOURNEE DE FABRICATION
2 équivalents de sable (SA) ;
2 granulométries ;
2 pourcentages liant ;
2 surfaces spécifiques ;
2 modules de richesse ;
1 stabilité MARSHALL (BB) ;
1 compacité MARSHALL (BB) ;
1 stabilité HUBBARD-FIELD (SA) ;
1 compacité HUBBARD-FIELD (SA) ;
1 % des vides occupés par le LIANT.
4.6.2 TOUS LES 10 JOURS DE FABRICATION
1 stabilité DURIEZ ;
238
Section VI: Cahier des clauses techniques 239
1 compacité DURIEZ ;
1 RC compression avant immersion ;
1 RC après immersion.
4.6.3 PAR ARRIVAGE
1 pénétration liant .
4.6.4 TOUS LES 50 METRES
1 mesure d’épaisseur ;
4.6.5 TOUS LES 100 METRES
1 mesure de densité in situ.
ARTICLE 4.7 - PRECISION
Tous les essais de contrôle de conformité seront réalisés par le laboratoire de chantier de la MISSION DE
CONTROLE et aux frais du MAITRE D’OUVRAGE
ARTICLE 4.8 - AUTRES ESSAIS
Tous les essais d'auto-contrôle réalisés avant ceux de contrôle de conformité seront effectués par
l'ENTREPRENEUR, à sa charge et sous son entière responsabilité.
239
Section VI: Cahier des clauses techniques 240
SPECIFICATIONS TECHNIQUES:
240
1-241 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
241
1-242 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
les conditions générales d'exécution des travaux, en particulier de l'équipement qu'ils nécessitent ;
les conditions physiques propres à l'emplacement des travaux, à la nature du sol, à la qualité et à la
quantité des matériaux rencontrés en surface ou dans le sous-sol ;
les conditions météorologiques / climatiques, la présence et le niveau de la nappe phréatique, la vitesse
du vent ;
les conditions locales, et plus particulièrement les conditions de fourniture et de stockage des
matériaux ;
les moyens de communication et de transport ;
les possibilités de fourniture en eau, en électricité, en carburant et ingrédients divers ;
la disponibilité de la main œuvre ;
la législation et la réglementation notamment sociale, fiscale, douanière, environnementale, etc. ;
les techniques et modes d'exécution des travaux, spécifiques en Côte d’Ivoire.
L'Entrepreneur procèdera à ses propres recherches ou essais chaque fois qu'il l'estimera utile pour la bonne
exécution des travaux. Toutes carences, erreurs ou omissions de l'Entrepreneur quant à la connaissance des
lieux et des conditions de travail engagent sa seule, totale et entière responsabilité.
Chapitre A.5 FOURNITURE DE L’EQUIPEMENT ET DU MATERIEL
L’Entrepreneur fera toute démarche raisonnable pour s’assurer que les fournitures nécessaires à l’équipement
et l’importation éventuelle du matériel nécessaire aux travaux soient effectuées dans un délai compatible
avec le délai de réalisation des travaux. Cette exigence s’applique en particulier aux engins de fouille, de
terrassement, et matériel de transport.
L'Entrepreneur aura en outre en permanence sur le chantier, tous les instruments, outils et matériels pour
effectuer les vérifications, contrôles et essais prévus au présent CPT.
Chapitre A.6 EMPLOI DE LA MAIN-D’ŒUVRE- HYGIENE- ACCIDENTS DE TRAVAIL-
RECRUTEMENT
L'Entrepreneur est tenu d'appliquer toutes les lois et tous les règlements en vigueur en République de Côte
d’Ivoire, notamment l'emploi de la main-d’œuvre, l'hygiène et les accidents du travail.
Chapitre A.7 DOMICILE DE L'ENTREPRENEUR
L'Entrepreneur fera élection de domicile à proximité des travaux. Si dans un délai de quinze (15) jours à
partir de la notification de l'approbation du marché, il n'a pas fait connaître au Maître d’Œuvre le lieu et
l'adresse de ce domicile, toute notification relative à son entreprise sera valablement faite aux Chefs-lieux
des Arrondissements dont relèvent les localités concernées par les travaux.
Chapitre A.8 PRESENCE DE L'ENTREPRENEUR SUR LES LIEUX DES TRAVAUX
L'Entrepreneur devra, avant tout commencement des travaux, désigner et faire agréer par le Maître d’œuvre,
un représentant habilité à recevoir, en son absence, tous ordres de service ou notifications et à prendre tous
attachements contradictoirement avec le Maître d’œuvre. Sa qualification devra correspondre à celle qui est
agréée par le Maître d’Ouvrage.
Chapitre A.9 DOCUMENTS FOURNIS A L'ENTREPRENEUR
L'Entrepreneur reconnaît avoir vérifié les dispositions générales adoptées, les plans, les renseignements
techniques fournis ou communiqués par le Maître d’Ouvrage et ne pourra formuler aucune réclamation basée
sur des erreurs ou omissions relevées dans ces documents.
Chapitre A.10 PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX
Dans un délai maximum de quinze (15) jours à dater de la notification de l'approbation du marché,
l'Entrepreneur soumettra au Maître d’Œuvre le programme d'exécution des travaux et fournitures. Ce
programme comportera les documents suivants :
Note sur l'installation générale du chantier (choix des moyens de protections...) ;
Planning détaillé des fournitures et approvisionnements, ainsi que de l'exécution des travaux par
ouvrage et partie d'ouvrage, faisant ressortir l'achèvement du chantier dans les détails partiels et totaux
fixés par le planning général ;
Prévision quantitative d'emploi de la main-d’œuvre en mettant en exergue la main d’œuvre locale.
L'Entrepreneur devra apporter à ces programmes les modifications qui seront éventuellement prescrites par
242
1-243 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
le Maître d’Œuvre dans un délai d’un mois à compter de la date de notification du marché.
Chapitre A.11 AIRES DESTINEES A L’USAGE DE L’ENTREPRENEUR
Les emplacements nécessaires aux installations de chantier, au stationnement du matériel, au stockage des
matériaux, à la mise en dépôt ou décharge de débris divers peuvent être mis gratuitement à la disposition de
l'Entrepreneur par l'Administration, toutes les fois qu'il existe sur les zones d'activités ou à proximité
immédiate, des terrains libres et adaptés à l'utilisation envisagée dont l'Administration peut disposer. Il
revient donc à l'Entrepreneur d'interroger l'Administration sur la disponibilité de tels terrains, préalablement
à toute action.
S'il n'y a pas de terrain disponible ou si dans l'hypothèse où de l'avis de l'Entrepreneur, les emplacements
disponibles ne conviennent pas (mal situés ou insuffisants), il doit assurer la recherche de terrain, effectuer
les formalités (achat ou location) et l'aménagement des aires destinées à son usage. Il prendra en charge les
coûts de préparation des terrains nécessaires pour l'établissement des installations de chantier, des aires de
stockage, des emprunts et carrières. L'implantation et l'aménagement de ces terrains devront être approuvés
par le Maître d’Œuvre qui ne pourra les refuser sans raison valable.
Quel que soit le choix de l'Entrepreneur quant à l'implantation de ces emplacements, il demeure entièrement
responsable de l'exécution de ses prestations conformément aux présentes spécifications.
Le Maître d'Ouvrage assiste dans la mesure du possible l'Entrepreneur pour les formalités administratives
éventuellement nécessaires et fournit toutes attestations utiles.
Chapitre A.12 TRANSPORT DE MATERIEL LOURD
L’Entrepreneur doit tenir compte des limitations éventuelles de charges sur les ponts existants. Il sera tenu de
charger le matériel sur des remorques à essieux multiples susceptibles d’assurer une distribution de la charge
totale rentrant dans les limites prescrites par la réglementation en vigueur en Côte d’Ivoire.
Chapitre A.13 TRANSPORT DE MATERIAUX
L’Entrepreneur soumettra à l’approbation du Maître d’Œuvre les modes de transports des matériaux qu’il
compte utiliser. Le Maître d’Œuvre pourra procéder à tout moment à des vérifications de la charge à l’essieu
des véhicules de transport. Les détours et les pertes de temps qui en résultent sont à la charge de
l’Entrepreneur.
Chapitre A.14 INSTALLATIONS DE CHANTIER
Les installations générales de chantier et les services généraux de l'Entreprise comprennent :
la location des terrains, s'ils ne sont pas mis à la disposition de l'Entrepreneur par l'Administration ;
l'aménagement des surfaces pour l'implantation des bâtiments, des centrales éventuelles (concassage,
bétons, etc.), les aires de stockage des matériaux et de matériels, et de stationnement des engins et
véhicules ;
la construction des voies d'accès et leur entretien ;
la fourniture de l'eau et de l'électricité, ainsi que le gardiennage ;
la construction des locaux de l'Entreprise, logements, bureaux, ateliers, magasins, locaux sociaux pour
le personnel ;
l'installation des centrales éventuelles (concassage, bétons, etc.) y compris leur transfert si nécessaire ;
les moyens de communication appropriés (téléphone, radio, …) ;
toutes autres dispositions pour le bon fonctionnement du chantier ;
l'amenée et le repliement de tout matériel nécessaire au chantier ;
le démontage et le repliement des installations ;
leur déplacement éventuel ;
la remise en état des sites ;
la protection de l’environnement physique, biologique et humain ;
et toutes autres sujétions nécessaires à la bonne exécution des travaux dans les délais impartis.
Dans un délai de quinze (15) jours suivant la notification de l'attribution du Marché, l'Entrepreneur doit
établir sous une forme agréée, et soumettre en cinq (5) exemplaires à l'acceptation du Maître d’Œuvre, une
note sur l'installation générale du chantier, incluant un plan des installations. Le Maître d’Œuvre dispose d'un
délai de dix (10) jours pour faire connaître son accord ou ses observations sur les dispositions proposées.
Après approbation, l'Entrepreneur remet dix (10) exemplaires au Maître d’Œuvre.
243
1-244 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
244
1-245 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
245
1-246 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
En cas de défaillance ou de refus de la nouvelle installation et/ou des nouveaux ouvrages, il sera fait
application de mesures coercitives.
Les modifications ou remplacements successifs ne pourront en aucun cas entraîner des dépenses
supplémentaires de quelque nature que ce soit pour le Maître d’Ouvrage.
Tous les essais seront exclusivement à la charge de l'Entrepreneur qui prendra à ses frais le personnel
nécessaire pour les essais.
Chapitre A.24 RECEPTION DEFINITIVE
La réception définitive pourra être prononcée un (1) an après la réception provisoire de l’ensemble des
travaux. Pendant cette période, l'Entrepreneur maintiendra en parfait état les installations et ouvrages, et
remplacera à ses frais toute composante qui serait défectueuse par vices apparents ou cachés de construction
ou de montage.
Les ouvrages, le matériel et les équipements seront garantis pendant un délai minimum d'un an contre toute
avarie, défaut de fabrication ou de montage.
Lors de la réception définitive, il sera procédé à une nouvelle série d'essais dans les mêmes conditions que
pour la réception provisoire. Ces essais devront donner les mêmes résultats.
Si les résultats d'essais ne sont pas satisfaisants, notification en sera faite à l'Entrepreneur par lettre
recommandée. L'Entrepreneur sera alors tenu d'apporter à l'installation toutes modifications qui seraient
jugées nécessaires à la suite des constatations effectives faites au cours des essais.
Chapitre A.25 DELAI DE GARANTIE
La durée de garantie est fixée à un (1) an à compter de la date de la réception provisoire. Il est spécifié que
tous les frais occasionnés à l'Entreprise par l'application des clauses de garantie, tels que fournitures, main
d’œuvre, transport et déplacement sont à sa charge exclusive.
En cas de carence de l'Entreprise pour l'application de la garantie, et au plus tard après la mise en demeure
effectuée par le Maître d’Œuvre, et non suivie d'effet, les interventions seront effectuées aux frais de
l'Entrepreneur sans qu'il puisse élever la moindre réclamation. De plus, il ne pourrait en aucun cas évoquer
ce fait pour décliner sa responsabilité si des défauts ou avaries apparaissaient postérieurement à ces
interventions pendant le délai de garantie.
En plus des interventions circonstanciées, pour réparations ou réglages, faites à la demande du Maître
d’œuvre, l'Entrepreneur est tenu d'effectuer des inspections périodiques.
246
1-247 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
247
1-248 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
248
1-249 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
fait exécuter et qui ne sont prévus ni par le marché ni par les règlements. Cependant, des échantillons de
toutes natures, en quantités suffisantes pour les essais devront être remis gratuitement par l'Entrepreneur au
représentant du Maître d’Œuvre et sur sa demande. L'exécution de ces essais et épreuves supplémentaires ne
peut être refusée par l'Entrepreneur.
Lors des essais et épreuves de vérification à la charge de l’Entrepreneur, le Maître d’Œuvre pourra installer
un agent en permanence sur les lieux ou s’y faire représenter par un organisme de contrôle de son choix. A
cet effet, l'Entrepreneur devra donner ou faire donner par ses fournisseurs toutes facilités au représentant
désigné par le Maître d‘Œuvre ou à l'organisme de contrôle pour permettre de procéder aux essais habituels.
Approvisionnement en matériaux
L'Entrepreneur doit avoir en permanence sur le chantier les quantités de matériaux utilisables dans les
conditions prévues ci-dessus, nécessaires au déroulement des travaux, sans risque d'interruption pour défaut
d'approvisionnement.
Lieux de dépôt des déblais en excédent
L'Entrepreneur se procure, à ses frais, risques et périls, les terrains dont il peut avoir besoin comme lieu de
dépôt des déblais en excédent, en sus des emplacements que le Maître d’Ouvrage met éventuellement à sa
disposition comme lieux de dépôts définitifs ou provisoires. Le choix de ces terrains et, le cas échéant, les
dispositions particulières à prendre pour la protection de l'environnement, sont soumis à l'agrément préalable
du Maître d’Œuvre.
Matériaux à incorporer aux ouvrages
Les matériaux destinés à la construction des ouvrages devront satisfaire aux conditions fixées par les
présentes spécifications techniques, ou à défaut le Cahier des Clauses Techniques Générales (C.C.T.G.) et le
Cahier des Prescriptions Communes (C.P.C.) utilisé par un laboratoire agrée en Côte d’Ivoire.
A défaut de spécifications pour certains matériaux par l'Entrepreneur, ce dernier devra soumettre au Maître
d’Œuvre dans une notice descriptive et justificative, les matériaux qu'il envisage d'utiliser, ainsi que les
conditions et essais de contrôle auxquels pourraient répondre ces matériaux.
Chapitre C.3- MATERIAUX POUR REMBLAIS
Définition des matériaux
Les matériaux proviendront de déblais, d'emprunts ou d'excavations divers (fossés, etc.).
Matériaux provenant de déblais
En règle générale, tous les matériaux provenant de déblais seront réutilisés en remblais, à l'exception
toutefois des matériaux contenant plus de 0,5 % de matières organiques, des vases et des matériaux fins très
argileux dont la limite de liquidité (L.L.) serait supérieure à 60.
Par convention, 1 m3 de remblais est réputé provenir de 1,08 m3 de déblais. Les matériaux non utilisables ne
pourront, dans tous les cas, être mis au rebut qu'après accord du Maître d’Œuvre.
Matériaux provenant d’emprunts
Lorsque le volume des remblais excède celui du déblai, l'Entrepreneur soumettra à l'agrément du Maître
d’Œuvre, au plus tard trente (30) jours après l'ordre de commencer les travaux, les sites d'emprunts qu'il
envisage d'exploiter. Le Maître d’Œuvre disposera d'un délai de quinze (15) jours pour se prononcer, à
compter de la date de réception de la demande d'agrément, présentée par l'Entrepreneur, accompagnée d'un
dossier géotechnique complet. Le Maître d’Œuvre autorisera ou refusera l'exploitation d'un emprunt au vu
des résultats d'identification des matériaux constituant l'emprunt concerné. En cas d'agrément de l'emprunt, le
Maître d’Œuvre précisera notamment à l'Entrepreneur les limites autorisées et les épaisseurs de matériaux
susceptibles d'être exploitées. Quoi qu'il en soit, l'Entrepreneur conserve après leur mise en place l'entière
responsabilité de la conformité des matériaux aux spécifications et prescriptions définies aux présentes
spécifications techniques.
Matériaux pour couche supérieure des remblais
Les matériaux de remblais devront satisfaire aux spécifications géotechniques suivantes :
Corps de remblais
pourcentage d'élément passant au tamis de 0,08 mm inférieur ou égal à 30,
indice de plasticité inférieur ou égal à 30, limite de liquidité inférieure ou égale à 60,
sur les trente (30) derniers centimètres des terrassements terminés : indice portant C.B.R. à 96 heures
d'imbibition et à 90 % de la densité sèche optimum, supérieur ou égal à 20.
Couche de forme
249
1-250 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
Les matériaux de la couche de forme correspondant aux trente (30) derniers centimètres des terrassements
terminés doivent satisfaire aux conditions suivantes :
pourcentage d'élément passant au tamis de 0,08 mm inférieur ou égal à 30,
indice de plasticité inférieur ou égal à 20,
indice portant C.B.R. à 96 heures d'imbibition et à 90 % de la densité sèche optimum, supérieur ou égal
à 30.
Matériaux de substitution de fond de déblais
Les matériaux de fond de déblai devront présenter un indice portant C.B.R., à 96 heures d'imbibition et à 95
% de la densité sèche optimum donnée par l'essai Proctor modifié, supérieur ou égal à 30, un indice de
plasticité inférieur ou égal à 20 et un pourcentage d'élément passant au tamis de 0,08 mm inférieur égal à 30.
L'épaisseur de la couche présentant ces caractéristiques sera au minimum de :
vingt (20) centimètres au-dessus d'un matériau, dont l'indice portant C.B.R. défini ci-dessus est
supérieur ou égal à 15;
trente (30) centimètres au-dessus d'un matériau, dont l'indice portant C.B.R. défini ci-dessus est compris
entre 10 et 15;
cinquante (50) centimètres au-dessus d'un matériau, dont l'indice portant C.B.R. défini ci-dessus est
compris entre 5 et 10.
Lorsque les matériaux en place ne rempliront pas ces conditions, l'Entrepreneur procédera, avec l'accord
préalable du Maître d’Œuvre, à un déblai supplémentaire et à la mise en place de matériaux de substitution.
Terre végétale - engazonnement
La terre végétale mise en place sur une épaisseur de 0,20 m devra être expurgée des débris végétaux, racines
et tous autres éléments nuisibles à son développement. Le choix des plants sera fait par le Maître d’Œuvre
sur proposition de l'Entrepreneur et sur la base d'une section d'essais. Le choix devra être adapté aux
conditions climatiques et assurer très rapidement la protection des talus, en particulier contre les eaux de
pluie et de ruissellement.
Chapitre C.4- MATERIAUX NATURELS SELECTIONNES POUR COUCHE DE
FONDATION ET COUCHE DE BASE (POUR MEMOIRE)
Définition des matériaux
Graveleux naturel pour couche de fondation
Les matériaux naturels sélectionnés utilisés en couche de fondation seront des matériaux qui devront
répondre aux spécifications suivantes :
l'indice de plasticité (IP) avant traitement au ciment devra être inférieur à 20;
le pourcentage avant traitement au ciment d'éléments passant au tamis de 80 microns devra être inférieur
ou égal à 20;
le C.B.R. avant traitement au ciment à 96 heures d'imbibition et à 90 % de compacité de l'optimum
Proctor modifié ne devra pas être inférieur à 30.
Les densités sèches in situ à obtenir seront au moins égales à :
90 % de la densité sèche maximum donnée par l'essai Proctor modifié pour le corps des remblais;
95 % de la densité sèche maximum donnée par l'essai Proctor modifié pour les trente (30) derniers
centimètres en crête du corps des remblais;
le réglage des talus de remblais et de déblais respectivement à 3/2 et 1/2.
Graveleux naturel pour couche de base
Les matériaux naturels sélectionnés utilisés en couche de base seront des matériaux qui devront avant
amélioration au ciment répondre à :
l'indice de plasticité (IP) avant traitement au ciment devra être inférieur à 20;
le pourcentage avant traitement au ciment d'éléments passant au tamis de 80 microns devra être inférieur
ou égal à 20;
le C.B.R. avant traitement au ciment à 96 heures d'imbibition et à 90 % de compacité de l'optimum
Proctor modifié ne devra pas être inférieur à 30.
250
1-251 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
251
1-252 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
équivalent de sable, réalisé suivant le mode opératoire du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
(L.C.P.C. ; SI. 5 - 1963) (ou mode opératoire équivalent), devra être supérieur à 80 % pour tous les ouvrages.
Des analyses granulométriques fréquentes seront exécutées sur les sables afin d'en vérifier la régularité.
Granulats
L'Entrepreneur devra utiliser des matériaux criblés ou concassés dont les dimensions minimales et
maximales aux tamis à mailles carrées sont les suivantes :
d = 5,0 mm D = 25,0 mm
Ils seront divisés en deux fractions, la coupure se faisant au tamis de 12,5 mm ou de 16 mm.
Chapitre C.6- CIMENTS
Les ciments qui seront employés à la confection des bétons devront satisfaire aux spécifications et
prescriptions énoncées ci-dessous et devront en cours de stockage conserver leurs qualités contractuelles.
Qualité des ciments à employer
Le ciment utilisé sera en règle générale du Ciment Portland Artificiel (C.P.A.) de la classe 45 pour tous les
ouvrages en béton armé ou béton précontraint : il devra en tous points être conforme aux Normes Ivoiriennes
sur les Ciments (NI 05.06 ou équivalente). Il sera utilisé du ciment de haut fourneau CHF ou du Ciment
Laitier Klinker (C.L.K.) pour tous travaux de fondation des ouvrages : ils devront en tous points être
conformes aux Normes Ivoiriennes sur les Ciments (NI 05.06 ou équivalente).
L’Entrepreneur sera tenu d'effectuer toutes les vérifications utiles en ce qui concerne la qualité des ciments.
L’Administration pourra de son côté, sans qu’il n’en résulte aucune atténuation de la responsabilité de
l’Entrepreneur, faire toutes vérifications qu'elle jugera nécessaires pour les liants approvisionnés. Si au
moment des travaux, la composition chimique des tests des eaux de la nappe le justifie, il sera, après
autorisation écrite de l'Administration ou éventuellement à sa demande, substitué au Ciment Portland
Artificiel un liant offrant une résistance aux agents d'altération reconnus. L’Entrepreneur sera tenu
d'effectuer toutes les vérifications utiles en ce qui concerne la composition chimique des terres et des eaux.
Conditions de stockage du ciment
Le ciment sera livré soit en sac de 50 kg, soit en vrac, à la condition, dans ce dernier cas, qu'il soit possible
d'opérer une pesée précise de chaque quantité de liants introduits dans la bétonnière (matériel à dosage
pondéral). Les ciments devront être stockés en silo ou en magasin sec, clos, couvert et capable de contenir
une quantité suffisante pour que les travaux puissent être exécutés à un rythme normal sans interruption. Ces
moyens de stockage devront être équipés d'un pyromètre de façon à pouvoir vérifier la température du
ciment à chaque approvisionnement. Les liants devront être utilisés à une température inférieure à 60 °C,
température à laquelle le phénomène de fausse prise est à craindre. Il sera effectué un essai de fausse prise si,
à son arrivée sur le chantier, le liant est à une température de 70 °C ou supérieure. Un stockage de 14 jours
sera obligatoire.
Contrôle de la qualité des ciments
Si une qualité de ciment est approvisionnée sur le chantier à une date (D), l'Entrepreneur est tenu de faire
exécuter par un laboratoire agréé les essais complets de réception aux dates suivantes : (D), (D + 1 mois), (D
+ 2 mois), (D + 3 mois), etc., jusqu’à épuisement du lot.
Les essais de réception seront réalisés suivant les modes opératoires définis aux normes N.F.P. 15 300, 30l et
302 (ou équivalentes). Le prélèvement de ciment sera effectué en présence du Maître d’Œuvre et de
l'Entrepreneur ou leurs représentants. Ces essais seront à la charge totale de l'Entrepreneur.
Chapitre C.7- EAU DE GACHAGE
L'eau employée pour le gâchage des mortiers et bétons devra avoir les qualités physiques et chimiques fixées
par la norme AFNOR B.T.P. 18 303 (ou équivalente). Elle devra contenir moins de 2 grammes/litre de
matière en suspension et moins de 2 grammes/litre de sels dissous et sera exempte de matières organiques et
de chlore ; son effet retardateur de prise sera testé par rapport à une eau témoin. L'Entrepreneur devra veiller
à protéger les réservoirs et bacs à eau contre les élévations de température. Le Maître d’Œuvre pourra arrêter
la fabrication des mortiers et bétons s'il juge que la température de l'eau est trop élevée (supérieure à 30° C).
Chapitre C.8- COFFRAGES
Les coffrages et les étaiements seront métalliques ou en bois. Tous les coffrages seront soigneusement
étudiés et construits avec des joints bien fermés. Ils seront rigides et suffisamment étayés pour éviter toute
déformation et toute fuite de mortier ou de laitance pendant la construction. Ils seront conçus de façon à être
facilement enlevés lors du décoffrage sans endommager le béton.
252
1-253 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
Lorsque les coffrages comporteront un dispositif de fixation à l’intérieur du béton, aucun élément de fixation
ne doit paraître en surface. Les trous qui pourraient subsister seront obturés par une pastille de mortier de
même teinte que le béton voisin. L’emploi d’attaches comportant des fils torsadés ou des fils parallèles
groupés est interdit.
Chapitre C.9- ACIERS POUR ARMATURES
Les aciers présenteront les caractères mécaniques définis par le document technique unifié " Règles
techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé " (fascicule 61. Titre VI
du C.P.S. des marchés de l'état- J.O. de la République Française n° 1315 de 1968) ou caractères mécaniques
équivalents, et en particulier limite d'élasticité nominale au moins égale :
pour des barres à haute adhérence en acier :
à 40 kg/ mm2 pour les barres de diamètre supérieur ou égal à 25 mm,
à 42 kg/ mm2 pour les barres de diamètre inférieur à 25 mm,
Après un essai de pliage de 180°, à une température de 20° C, le métal ne devra pas présenter aucune crique
ou déchirure sur la partie pliée, conformément à la fiche d'homologation de l'acier. Tout pliage suivi d'un
dépliage sera interdit ;
pour des barres lisses laminées en acier à 22 kg/mm2.
On admettra dans tous les cas de coefficient d'élasticité longitudinal de l'acier est égal à 2.000.000 bars. A
froid, un angle de pliage de 90° devra pouvoir être atteint sans qu'il se produise de crique et de déchirure
dans le métal.
L'Entrepreneur sera tenu de fournir les certificats d'homologation de ses fournisseurs. Il ne sera pas, en
principe, exigé d'essais pour ces aciers. Toutefois, si des défauts se manifestaient en cours d'emploi de ces
armatures, le Maître d’Œuvre pourra exiger la réalisation d'essais de traction et de pliage à froid définis par
les normes N.F.A. 03 101 et A 03 107 ou équivalentes.
Les surfaces des barres ne devront pas présenter d'aspérités susceptibles de blesser les ouvriers et seront
exemptes de pailles, fentes, criques, stries, gerçures, soufflures et autres défauts préjudiciables à leur
résistance. Tout pliage suivi d'un dépliage sera interdit. Le stockage devra être assuré dans les conditions,
telles que les aciers de différentes classes et dimensions, ne puissent être mélangés et soient commodément
repris sur parc. Les aciers seront disposés sans contact avec le sol, en lots classés par diamètre et par nuance
d'acier. Les armatures devront être parfaitement propres, sans aucune trace de rouille non adhérente, de
peinture, de graisse, de ciment ou de terre.
Le diamètre du mandrin de pliage des barres sera supérieur ou égal à 10 fois le diamètre des barres ; le pliage
sera obligatoirement mécanique pour les barres de diamètre supérieur ou égal à 12 mm.
Aciers pour ferronnerie
Les aciers pour ferronnerie seront des aciers de qualité soudable, de nuance E24 et présenteront des
caractéristiques égales ou supérieures aux valeurs suivantes :
Limite d'élasticité garantie 24 kg/mm2;
Contraintes admissibles en traction ou compression simple 16 kg/mm2;
Contraintes admissibles au cisaillement simple 10,4 kg/mm2;
Allongement à la rupture : 20 %.
Aciers pour menuiseries métalliques
Les menuiseries métalliques en acier seront conformes à la norme AFNOR P 24-201 ou équivalente.. Elles
seront constituées de profilées, série UTMM, les assemblages d'angle étant réalisées à l'aide de pièces pleines
en alliage léger par des cannelures venues de profilage.
Chapitre C.10- ADJUVANTS
Les adjuvants sont de 3 types :
les plastifiants : améliorent la plasticité du béton et donc sa maniabilité et son ouvrabilité. Ils permettent
de réduire l'eau de gâchage et d'augmenter ainsi la résistance du béton;
les fluidifiants : permettent une défloculation de la pâte de ciment. Ils améliorent le pouvoir mouillant
de l'eau et lubrifient par conséquent le béton (réduction de la quantité d'eau);
les hydrofuges de masse : améliorent l'étanchéité des bétons et les protègent de l'humidité.
L'Entrepreneur devra accompagner les produits d'addition au béton qu'il proposerait au Maître d’Œuvre, de
253
1-254 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
certificats d'agrément.
Tout produit d'addition sera obligatoirement livré sur chantier sous forme de liquide miscible à l'eau de
gâchage.
La centrale devra être équipée d'un dispositif de dosage automatique satisfaisant en particulier aux conditions
suivantes et soumis à l'agrément du Maître d’Ouvrage :
le liquide sera injecté dans la conduite d'alimentation en eau de l'appareil de malaxage.
la quantité injectée ne sera pas sous la dépendance de l'opérateur.
Sous réserve de strict respect de ce qui précède, l'emploi des produits d'addition contenant des chlorures, est
autorisé pour les bétons dans les limites suivantes :
1 % du poids du ciment pour les bétons armés;
2 % du poids du ciment pour les bétons non armés.
L'emploi des adjuvants devra être soumis à l'accord préalable du Maître d’Œuvre. Ils seront choisis parmi la
liste des adjuvants agréés par un laboratoire agrée en Côte d’Ivoire. Les bétons, dont l'affaissement au cône
d'Abrams est supérieur à 8 cm, seront obligatoirement plastifiés. Les bétons de pieux seront également
retardés. L'adjuvant devra être mélangé préalablement à une quantité d'eau au moins égale au 1/3 de la
quantité totale prévue.
Chapitre C.11- LES MORTIERS
Il est prévu 5 classes de mortier :
Classe A : Mortier pour enduits étanches, dosé à 500 kg/m3 ou 600 kg/m3 de ciment et hydrofuge
incorporé ; séparation des agrégats : 50 % - 0,1/0,3 mm - 50 % - 0,6/1,5 mm;
Classe B : Mortier pour chapes de sols, dosé à 400 kg/m3 de ciment ; séparation des agrégats :
30 % - 0,1/0,3 mm - 70 % - 2/5 mm;
Classe C : Mortier pour enduits extérieurs dosé à 300 kg/m3 de ciment, sable 0,1/5 mm;
Classe D : Mortier dosé à 250 kg/m3 de ciment pour enduits intérieurs et pour hourder les maçonneries
sable 0,2/5 mm;
Classe E : Mortier classe B avec traitement de surface durcisseur présentant des caractéristiques anti-
acide.
Le choix des mortiers devra être soumis à l'accord préalable du Maître d’Œuvre.
Chapitre C.12- ENDUITS-ETANCHEITE-PAREMENTS
Maçonnerie en béton
Le béton sera, s'il y a lieu, piqué de manière à ne comporter aucune partie lisse, puis brossé et lavé jusqu'à
humidification.
Maçonnerie de moellons, briques ou agglomérés
Les joints devront être dégradés sur 3 cm de profondeur pour les moellons et 1cm pour briques et
agglomérés, puis brossés ainsi que le parement, la surface entière sera lavée jusqu'à humidification et les
joints seront regarnis.
Enduits ordinaires
Les enduits seront réalisés en trois couches successives, dont l'épaisseur totale est d’un centimètre et demi
(1,5 cm) pour les enduits intérieurs et deux centimètres (2 cm) pour les enduits extérieurs.
La première couche aura pour but de regréer la surface à enduire, le mortier sera projeté violemment à la
truelle. La deuxième couche constituera l'enduit proprement dit, le mortier gâché serré, sera lancé avec force
à la truelle, refoulé à la taloche et dressé régulièrement. La troisième couche sera lissée à la truelle ou, s'il
s'agit d'un crépi, appliquée au balai ou avec les appareils mus à la main ou mécaniquement.
Avant qu'une couche soit complètement sèche, elle sera recouverte avec la suivante. Cette dernière sera
lissée à la truelle.
Lorsque le mortier aura rejeté son eau et pris une certaine consistance, le lissage sera renouvelé à plusieurs
reprises, sans mouiller la surface jusqu'à ce que le retrait dû à la dessiccation ne donne plus lieu à aucune
garçure. Après l'achèvement, l'enduit devra être homogène, d'aspect régulier, sans garçures ni soufflures.
Enduits étanches au ciment
Les enduits intérieurs des cuves à eau, seront réalisés avec addition de produit alimentaire. L’Entrepreneur
sera tenu de suivre strictement les directives du fabricant de ce produit, tant pour la préparation des surfaces
254
1-255 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
à enduire que pour les scellements, passages des conduites et épaisseur minimale d'enduits (en moyenne au
moins de trois centimètres 3cm).
Enduits étanches au flintkote (ou équivalent)
Un enduit d'étanchéité, par badigeon au flintkote (ou équivalent), sera appliqué en deux couches croisées sur
les surfaces extérieures au contact du sol des ouvrages enterrés en béton armé.
Etanchéité
Les opérations tendant à assurer l'étanchéité des ouvrages, soit en surface intérieur, soit en surface extérieure,
seront basées sur l'emploi de produits agrées par le Maître d’Œuvre, en tenant compte de l'analyse de l'eau
devant être contenue dans ces ouvrages.
La mise en œuvre de ces produits devra être effectuée conformément aux directives du fabricant, s'ils doivent
être incorporés au béton ou bien si leur action est complexe ou leur application délicate.
S'il s'agit d'un procédé n'utilisant qu'un produit d'usage courant, l'origine du matériau, son épaisseur et le
mode d'application seront soumis à l'agrément du Maître d’Œuvre. L'exécution devra être effectuée
conformément aux règles de l'art et aux normes en vigueur pour le produit utilisé.
Le complexe d'étanchéité des toitures-terrasses sera relevé contre les acrotères limitant la surface à recouvrir,
de manière à former solin sur 0,15 m au moins de hauteur par rapport au point le plus élevé en plan. Toutes
les précautions devront être prises pour éviter tout décollement ou claquage du revêtement. En particulier, les
passages de canalisations à travers les parois étanches devront être traités avec le plus grand soin.
Parements
Les parements doivent rester bruts de décoffrage, être enduits ou recevoir un revêtement particulier. Dans le
cas, où le béton devra rester brut de décoffrage, il sera procédé au nettoyage des surfaces, à l'enlèvement des
balèvres
Les jointoiements des parements en maçonnerie, l'application des crépis ou d'enduits seront, s'il y a lieu,
prescrite par le CCTP.
Les crépis formant la dernière couche de l'enduit seront constitués d'un mortier appliqué à la truelle ou lancé
au balai ou avec des appareils mus à la main ou mécaniquement.
Etat de surface
Les tolérances dans les épaisseurs des ouvrages, seront les suivantes : ± 1,0 cm, pour les d'ouvrages.
Toute partie d'ouvrage, qui ne répond pas aux tolérances précitées, pourra être démolie aux frais de
l’Entrepreneur.
Les réparations, qui seraient nécessaires pour quelque cause que ce soit, nids de poule, fissures, décalage des
coffrages, etc., seront effectuées aussitôt que possible et au plus tard dans les 24 heures qui suivront
l'enlèvement des coffrages. Le Maître d’Œuvre en sera informé dans les plus brefs délais.
Chapitre C.13- AGGLOMERES
Les agglomérés de ciment creux ou pleins seront toujours réalisés avec des agrégats soumis à l'agrément du
Maître d’Œuvre. En particulier, le sable ne devra pas contenir plus de 5 % en poids d'éléments traversant le
tamis à mailles de 0,2 mm de côté. Ils seront dosés à 250 kg de ciment par mètre cube d'agrégats; ils seront
comprimés et vibrés mécaniquement.
Pendant la période de séchage, fixée à 28 jours, ils seront protégés des effets du soleil et arrosés au moins
une fois par jour. Leurs surfaces devront être planes, celles destinées à être enduites seront suffisamment
rugueuses pour assurer l'adhérence de l'enduit.
Les agglomérés seront soumis à l'agrément du Maître d’Œuvre avant leur transport sur le chantier et leur
mise en œuvre.
Chapitre C.14- GRANULATS POUR BETON BITUMINEUX (POUR MEMOIRE)
L'Entrepreneur devra utiliser des matériaux criblés ou concassés dont les caractéristiques sont les suivantes :
Classe granulaire : 0/10.
Equivalent de Sable : ES supérieur à 60.
Los Angeles : LA inférieur à 35.
Pourcentage de concassé : de 90 à 100.
Chapitre C.15- GRANULATS POUR REVETEMENT EN SAND ASPHALT (POUR
MEMOIRE)
Classe granulaire : 0/6.
255
1-256 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
256
1-257 Section VI. Spécifications Techniques et Plans
257
Section VII. Spécifications techniques et plan 258
Résistance à 28 jours à
Désignation et Dosage en liant
Désignation la compression et la
classe des bétons kg/m3
traction
pas de résistances
C 35 200 Béton de propreté
exigées
pas de résistances
C 35 250 Béton de forme
exigées
Compression : 250 bars
C 45 350 Béton armé ordinaire
Traction : 22 bars
Compression : 280 bars
C 45 400 Béton armé de qualité
Traction : 23,8 bars
L’Entrepreneur indiquera sur les plans d’exécution la classe de béton proposée, les résistances à
obtenir à 28 j, le dosage en liant et les reprises de bétonnage.
Contrôle et essais
Des essais de béton seront exécutés à la discrétion du Maître d’Ouvrage et avec le concours d’un
laboratoire de Contrôle.
Préparation et malaxage
L’équipement de l’Entrepreneur permettra la détermination précise et le contrôle des quantités dans les
proportions qui auront été définies, de chaque catégorie de matériaux entrant dans la composition du
béton.
Le béton sera préparé dans des bétonnières capables d’assurer un malaxage efficace des différents
constituants.
Opérations préliminaires avant le bétonnage
L’accord du Maître d’Œuvre devra être donné avant le début de tout bétonnage. Tout bétonnage sera
interdit quand il apparaîtra que les conditions empêchent une mise en place ou une prise correcte, que
la préparation de la surface du béton en place n’est pas terminée ou pour toute autre raison du même
ordre.
Mise en œuvre
Le béton sera obligatoirement vibré dans la masse avec des vibrations pneumatiques ou électriques.
Toutes les précautions seront prises pour éviter le déplacement ou la déformation des éléments enrobés
lors de la coulée ou de la vibration.
Chapitre C.24- COFFRAGES
Les coffrages seront de type à parements fins.
La surface intérieure des coffrages sera traitée avec un produit l’empêchant d’adhérer au béton. Ce
produit devra ni tacher, ni colorer le parement.
258
Section VII. Spécifications techniques et plan 259
Tous les coffrages seront implantés correctement et toute trace de sciure ou de matériau étranger sera
soigneusement enlevée avant bétonnage.
Les délais d’enlèvement d’étais et de coffrage seront soumis par l’Entrepreneur à l’agrément du Maître
d’Œuvre.
Chapitre C.25- ARMATURES
Avant la mise en place, les armatures et tous leurs supports métalliques seront nettoyés pour éliminer
les traces de béton, de poussières diverses, de graisse et toutes autres matières néfastes. Après leur
mise en place, les armatures seront maintenues propres jusqu’à l’enrobage complet.
Les armatures seront placées avec précision et maintenues solidement de façon à ne pouvoir bouger
lors du bétonnage. On s’attachera tout spécialement à éviter de déplacer les armatures du béton déjà
coulé. Des chevalets, suspentes, épingles métalliques, cales en béton, ou tout autre système acceptable,
pourront être utilisés à cet effet.
Toutes les ligatures en fil de fer se termineront du côté de la masse du béton et ne devront pas pointer
vers les parements.
Chapitre C.26- SOCLES – MASSIFS – SCELLEMENTS – RESERVATIONS
Les socles et massifs seront réalisés en béton C 45 et comporteront les réservations nécessaires au
scellement des appareils, si ces derniers ne doivent pas être fixés à l’aide de chevilles.
Les petits scellements (de volume inférieur ou égal à 50 dm 3 quelque soient les dimensions) seront
exécutés avec du mortier sec. Celui-ci contiendra assez d’eau pour assurer une consistance et une
maniabilité satisfaisantes.
Chapitre C.27- OUVRAGES EN MACONNERIE
Les murs et les cloisons en agglomérés de ciment ou en briques seront hourdés au mortier dosé à 350
kg de ciment par mètre cube. Ils seront montés à joints recoupés. Les joints horizontaux auront 1,5 cm
d’épaisseur et les joints verticaux 1 cm.
Le mortier de pose garnira toute la largeur des joints et sera arasé à la truelle en parement.
Chapitre C.28- ENDUITS ET CHAPE
i) Généralités
Les travaux comprennent l’exécution d’enduits et de chapes ordinaires.
Le sable utilisé pour la confection du mortier est un granulat 0,25 – 3,15 pauvre en éléments fins. Il
sera exempt de toute impureté (en particulier organique). Il sera sain, sans aucun élément de pierre
altérée.
La structure porteuse, quelle que soit sa nature ne présentera aucune fissure. Elle aura en principe au
moins 10 jours d’âge.
Les parements à enduire seront plans, homogènes et rugueux.
ii) Composition des enduits
Enduits extérieurs ordinaires
Les enduits extérieurs seront réalisés en trois couches, la première consistant en un gobetis dosé à 600
kg/m3 de CPA 45 avec incorporation d’hydrofuge.
La deuxième couche de 12 à 14 mm d’épaisseur sera exécutée au mortier bâtard dosé à 350 kg de CPA
45 et 150 kg de chaux hydraulique par mètre cube, appliquée en deux phases fortement serrées, et
simplement surfacée à la règle.
La troisième couche de 5 à 7 mm d’épaisseur sera également réalisée en mortier bâtard dosé à 250 kg
de CPA 45 et 200 kg de chaux hydraulique par mètre cube, appliquée en une passe fortement serrée et
surfacée à la taloche fine.
Les délais minimaux à respecter entre l’application des couches successives sont de :
5 jours entre la 1ère et la 2ème couche ;
10 jours entre la 2ème et la 3ème couche.
Les enduits extérieurs seront descendus à 0,15 m au-dessous du niveau des remblais.
Enduits intérieurs ordinaires
Les enduits intérieurs seront réalisés en deux couches projetées mécaniquement :
la première couche de 7 à 10 mm d’épaisseur sera exécutée en mortier dosé à 450 kg de CPA 45,
fortement serrée à la taloche et simplement surfacée à la règle ;
la deuxième couche sera appliquée après un délai minimal de 7 jours ; elle sera exécutée au
mortier bâtard dosé à 300 kg de CPA 45 et 150 kg de chaux hydraulique par mètre cube. Son
259
Section VII. Spécifications techniques et plan 260
épaisseur sera de 10 à 15 mm, réalisée en deux phases fortement serrées à la taloche. La finition
de surface s’effectuera à la taloche fine.
Chapes
Les dalles comporteront une chape incorporée réalisée au moment du coulage de la dalle. Le mortier
sera dosé à 500 kg/m3. Les chapes seront bouchardées et recevront deux couches de peintures anti-
poussières.
C. ESSAIS
Les cadences d'essais indiquées ci-après sont minimales et pourront être modifiées à la convenance du
Maître d’Œuvre.
Chapitre C.29- ESSAIS D'AGREMENT, DE CONTROLE DE CONFORMITE,
D'AUTO-CONTROLE
Les fournitures, les fabrications et les travaux, feront l'objet d'essais, parmi lesquels :
les essais préliminaires d'agrément ou de composition,
les essais de contrôle de la conformité.
i) Essais préliminaires d’agrément ou de composition
Les essais sont à la charge totale de l’Entrepreneur et exécutés sous la responsabilité et aux frais de
l’Entrepreneur par un laboratoire agréé par le Maître d’Œuvre qui en assure le contrôle. Parmi les
études préliminaires d'agrément, il y aura principalement :
les études de certains lieux d'extraction :
emprunts de terrassements,
emprunts de matériaux naturels sélectionnés,
les recherches de formule de composition :
des bétons,
des enrobés,
des matériaux drainant.
Tous les éléments à soumettre à l'agrément du Maître d’Œuvre doivent être présentés par
l’Entrepreneur en temps utile pour ne pas retarder la marche des travaux et au plus dans les quinze
(15) jours à compter de l'ordre de commencer les travaux.
Le Maître d’Œuvre disposera d'un délai de quinze (15) jours pour faire connaître sa décision, ce délai
courant à partir de la date à laquelle ont été fournis tous les renseignements propres à justifier les
propositions de l'Entreprise.
Il est précisé que l'agrément donné par le Maître d’Œuvre ne dégage en rien la responsabilité de
l’Entrepreneur, notamment tant au point de vue de la capacité des productions ou gisements que de
celui de la qualité des matériaux, c'est-à-dire de leur conformité aux spécifications définies aux
présentes CST.
Les essais préliminaires seront exécutés en principe, sauf dérogation éventuellement accordée par le
Maître d’Œuvre aux lieux de production.
Le nombre des essais d'agrément reste toujours soumis à l'appréciation du Maître d’Œuvre, compte
tenu notamment de l'importance et de l'hétérogénéité du gisement.
Sans que la liste ci-après soit exhaustive, il est donné ci-après à titre indicatif, quelques épreuves
spécifiques compris dans les essais préliminaires d'agrément.
Essais préliminaires d’agrément des granulats pour bétons, couche de base, enrobés
Granularité des diverses catégories de granulats et de matériaux éventuellement reconstitués.
Equivalent de sable.
Homogénéité et propreté des matériaux, notamment pour les granulats moyens et gros.
Coefficient Los Angeles.
Essai Deval humide.
Coefficient de forme.
Essais préliminaires d’agrément des emprunts pour terrassements et matériaux naturels
sélectionnés
260
Section VII. Spécifications techniques et plan 261
261
Section VII. Spécifications techniques et plan 262
aux 80/100 des résistances nominales exigées à 28 jours. Dans le cas contraire, il conviendra de
recommencer aussitôt l'épreuve avec une nouvelle composition, à moins que le Maître d’Œuvre
autorise l’Entrepreneur à attendre les résultats des essais à 28 jours.
Interprétation des essais
L’Entrepreneur sera notamment soumis aux prescriptions du paragraphe 5 de l'article 12 du fascicule
65 du C.P.C.
Essais de résistance
Par convention, les "résistances nominales" sont prises égales :
aux 85/100 de la moyenne arithmétique des mesures effectuées, lorsque le nombre de ces mesures
est inférieur à 12,
à la moyenne arithmétique des mesures diminuée des 8/10 de leur écart quadratique moyen,
lorsque le nombre de ces mesures sera égal ou supérieur à 12.
Toutefois, le résultat sera plafonné au 9/10 de la moyenne arithmétique.
Essais de consistance
Les mesures d'affaissement au cône d'Abrams seront groupées par 3 au fur et à mesure de leur
exécution et, par convention, leur valeur représentative sera prise égale à la moyenne arithmétique des
résultats des mesures.
Chapitre C.30- ESSAIS DE CONTROLE DES TERRASSEMENTS
i) Fonds de remblais et déblais
terrain naturel sous assiette des remblais : 1 densité sèche in situ tous les 200 mètres en quinconce
ou 2 densités sèches in situ si l’ouvrage a une longueur inférieure;
fonds de déblais : 1 densité sèche in situ tous les 200 mètres en quinconce ou 2 densités sèches in
situ si l’ouvrage a une longueur inférieure.
ii) Corps de remblais
1 densité sèche tous les 100 m3,
1 Proctor modifié par nature de matériau ou d'emprunt ou de provenance.
ou
1 Proctor modifié par densité sèche.
iii) Arase des terrassements
1 densité sèche tous les 200 mètres ou 2 densités sèches in situ si l’ouvrage a une longueur
inférieure;
1 Proctor modifié par densité sèche;
1 C.B.R. six points tous les kilomètres;
1 limite d'Atterberg tous les 500 mètres;
1 mesure d'épaisseur après compactage tous les 200 mètres ou 3 mesures d'épaisseur après
compactage si l’ouvrage a une longueur inférieure.
Chapitre C.31- PRECISION
Tous les essais de contrôle de conformité seront réalisés par le laboratoire de chantier mobilisé par
l’Entrepreneur à ses frais et agréé par le Maître d’Ouvrage.
Chapitre C.32- AUTRES ESSAIS
Tous les essais d'autocontrôle réalisés avant ceux de contrôle de conformité seront effectués par
l’Entrepreneur, à sa charge et sous son entière responsabilité
262
Section VII. Spécifications techniques et plan 263
263
Section VII. Spécifications techniques et plan 264
264
Section VII. Spécifications techniques et plan 265
DTU 65.10 Canalisations d’eau chaude ou froide sous pression et canalisations d’évacuation
des eaux usées et des eaux pluviales à l’intérieur des bâtiments.
DTU 70.1 Installations électriques des bâtiments à usage d’habitation
A défaut de documents "C.C.T.G.", il sera fait application des Documents Techniques Unifiés
(D.T.U.) édictés par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (C.S.T.B.) non encore incorporés
au C.C.T.G.
- Normes Ivoiriennes sur les ciments (NI 05.06.00) (Arrêté Interministériel n° 38 du Ministère
de l'Industrie et du Ministère des Travaux Publics, de la Construction, des Postes et des
Télécommunications du 8 Août 1985).
- les règles de l'Association Française de Normalisation (A.F.N.O.R.),
- les avis techniques du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (C.S.T.B.) compte tenu
des réserves formulées par les assurances, pour les procédés, matériaux, éléments ou
équipements utilisés dans la construction donnant lieu à un tel avis.
1.3.2 CALCULS JUSTIFICATIFS - DESSINS D'EXÉCUTION
Les dessins d'exécution seront établis par l'ENTREPRENEUR et comprendront les plans, élévations,
coupes, vues isométriques, coupes et dessins de détails suffisants pour assurer une description
complète des ouvrages.
Ils seront accompagnés de mémoires descriptifs et, pour tous les ouvrages particuliers, des calculs
justificatifs : vérification de la stabilité de ces ouvrages compte tenu de la présence des nappes et
détermination des contraintes dans leurs différents éléments.
La méthode de calcul et d’exécution des cuves étanches sera conforme aux stipulations du fascicule n°
74 du C.C.T.G.
A défaut, la méthode de calcul d’exécution des cuves étanches sera conforme à la méthode B3 du
Cahier des Charges applicables à la construction des réservoirs et cuves en béton armé, en tenant
compte de la microfissuration.
1.1.1.1 OUVRAGES DE GÉNIE CIVIL
L'ENTREPRENEUR aura à produire:
a) un mémoire descriptif indiquant le mode d'exécution et de coulage du béton, les phases de
bétonnage, les coffrages utilisés et les dispositifs de décoffrage,
b) des dessins comprenant:
plans, élévation, coupes et dessins de détails suffisants pour assurer une description
complète de l'ensemble des ouvrages,
la position et le tracé des armatures et leur recouvrement,
la représentation graphique des reprises éventuelles de bétonnage, et leurs dispositions
envisagées,
les plans de coffrage et d'étaiement.
c) des notes de calcul déterminant ou justifiant:
la stabilité d'ensemble des fondations,
les contraintes dans les divers éléments et sur le sol.
1.1.1.2 EQUIPEMENTSÉLECTROMÉCANIQUES
L’ENTREPRENEUR aura à produire :
- un mémoire descriptif indiquant le mode d'exécution des ouvrages, les phases de réalisation,
- la nomenclature complète des matériels et documentations y afférentes
- les schémas électriques d’automatisme, la nomenclature des composants, les dessins de
façades des armoires et pupitres de commande,
- les tracés en plan et vues isométriques des canalisations, circuits et réseaux avec la
nomenclature des pièces, raccords, robinetterie et appareillage.
ARTICLE 2.1 PROVENANCE DES MATERIAUX ET FOURNITURES
2.1.1 GÉNÉRALITÉS
Tous les matériaux et fournitures (équipements électromécaniques, canalisations, raccords,
robinetterie, fontainerie et accessoires, etc.) fournis par l’ENTREPRENEUR doivent être soumis à
l’agrément du MAITRE D’OEUVRE.
2.1.2 ORIGINE, QUALITÉ ET MISE EN OEUVRE DES MATÉRIELS ET MATÉRIAUX
266
Section VII. Spécifications techniques et plan 267
Les matériels et matériaux devront être conformes aux prescriptions du présent Cahier des Clauses
Techniques Particulières (C.C.T.P).
Dans chaque espèce, catégorie ou choix, ils doivent être de la meilleure qualité, travaillés et mis en
œuvre conformément aux règles de l'art.
Ils ne peuvent être employés qu'après avoir été vérifiés et provisoirement acceptés par l'INGENIEUR
ou par ses préposés, à la diligence de l'ENTREPRENEUR.
Malgré cette acceptation et jusqu'à la réception définitive des travaux, ils peuvent, en cas de mauvaise
qualité ou de malfaçon, être rebutés par l'INGENIEUR et ils sont alors remplacés par
l'ENTREPRENEUR et à ses frais.
L'ENTREPRENEUR devra fournir toutes informations ou toutes justifications sur la provenance des
composants, matériels et matériaux proposés à l'aide de ses reçus, lettres de voiture ou tout autre
document.
Lorsque la quantité ou les circonstances le justifieront, il pourra être procédé, avec l'accord préalable
de l'INGENIEUR, à la réception des matériels soit au lieu de provenance, soit à l'usine.
Les matériels et matériaux qui, bien qu'acceptés au lieu de provenance, seraient reconnus défectueux
sur le chantier, seront refusés et remplacés aux frais de l'ENTREPRENEUR.
Si l'ENTREPRENEUR demande à substituer aux fournisseurs retenus d'autres fournisseurs,
l'ADMINISTRATION ne pourra lui accorder cette autorisation que si la qualité des matériels ou
matériaux est supérieure ou au moins égale à celle des matériels ou matériaux initialement prévus.
L'ENTREPRENEUR ne pourra alors prétendre à aucune modification des prix correspondants du
marché du fait de l'augmentation des prix des matériels, des frais de transport ou des frais d'extraction
des matériaux.
2.1.3 EMPRUNT DE MATÉRIAUX MEUBLES ET GISEMENTS
L'ENTREPRENEUR est tenu de se conformer aux décrets et règlements en vigueur pour tout ce qui
concerne les extractions des matériaux. Il paye, sans recours contre l'ADMINISTRATION, tous les
dommages qu'ont pu occasionner la prise ou l'extraction, le transport et le dépôt des matériaux.
L'ENTREPRENEUR doit justifier, toutes les fois qu'il en est requis, de l'accomplissement des
obligations énoncées dans le présent article, ainsi que du paiement des indemnités pour l'établissement
du chantier et des chemins de service.
L'ENTREPRENEUR ne peut, sans autorisation écrite, employer, soit à l'exécution de travaux privés,
soit à l'exécution de travaux publics autres que ceux en vue desquels l'autorisation a été accordée, les
matériaux qu'il a fait extraire des carrières exploitées par lui, en vertu du droit qui lui a été conféré par
l'ADMINISTRATION.
L'ENTREPRENEUR est tenu d'obtenir l'autorisation de l'INGENIEUR pour chacun des gisements de
matériaux qu'il compte exploiter.
La prospection, la reconnaissance, les études des matériaux d'emprunts, seront effectuées par un
laboratoire agréé, aux frais de l'ENTREPRENEUR et sur demande de celui-ci.
L'ENTREPRENEUR soumettra à l'agrément de l'INGENIEUR, dans un délai maximum de soixante
(60) jours après l'ordre de commencer les travaux, les gisements qu'il compte exploiter avec indication
des spécifications des matériaux rencontrés.
L'INGENIEUR aura trente (30) jours pour se prononcer sur l'agrément de l'emprunt ou prescrire des
études complémentaires.
En cas d'agrément de l'emprunt, l'INGENIEUR précisera à l'ENTREPRENEUR les limites autorisées
et les épaisseurs de matériaux exploitables.
L'agrément des emprunts ne dégage en rien la responsabilité de l'ENTREPRENEUR qui demeure
entièrement responsable de la conformité des matériaux aux spécifications définies dans le présent
C.C.T.P. après leur mise en œuvre.
L'ENTREPRENEUR et l'INGENIEUR se rendront sur l'emplacement du chantier pour dresser
contradictoirement le procès-verbal de mise à disposition des terrains. Par ce procès-verbal, le
MAITRE DE L'OUVRAGE s'engage à régler directement ou par l'intermédiaire de
l'ENTREPRENEUR les problèmes relatifs aux expropriations, déplacements de canalisations de toutes
sortes, de lignes électriques et téléphoniques, les frais correspondants étant à la charge de
l'ADMINISTRATION.
L'ENTREPRENEUR sera tenu de veiller à la conservation du bornage géodésique et cadastral des
piquets et bornes et de les rétablir à ses frais ou de les remplacer, en cas de besoin, soit à leur
emplacement primitif, soit à un autre point, si l'avancement des travaux l'exige.
267
Section VII. Spécifications techniques et plan 268
Après l'exploitation de chaque gisement, l'ENTREPRENEUR est tenu d'aménager le ou les exutoires
nécessaires au drainage des eaux de ruissellement.
Enfin, en ce qui concerne tous les matériaux d'extraction, l'INGENIEUR pourra retirer l'agrément d'un
gisement, s'il estime, au vu des essais de contrôle, que le gisement ne donne plus de matériaux
répondant aux spécifications.
2.1.4 MATÉRIAUX À INCORPORER AUX OUVRAGES
Les matériaux destinés à la construction des ouvrages devront satisfaire aux conditions fixées par le
présent C.C.T.P. ou à défaut les fascicules du C.C.T.G ou les anciens fascicules du C.P.C
correspondants du Ministère Français de l'Equipement.
2.1.5 FOURNITURES HYDRAULIQUES
Les qualités et essais des fournitures hydrauliques, telles que canalisations, raccords, robinetterie,
fournitures et accessoires, à la charge de l'ENTREPRENEUR et indiquées au Mémoire Descriptif, sont
celles définies par le fascicule n° 71 du C.C.T.G. et par les normes en vigueur.
L'ENTREPRENEUR devra définir, d'une façon précise et complète, les différentes fournitures
hydrauliques.
L'ENTREPRENEUR fournira, dans un délai de quinze (15) jours à dater de la notification du marché,
les indications suivantes:
- provenance, marque et type des fournitures,
- usine de fabrication.
L'ENTREPRENEUR spécifiera toutes les conditions de qualité, de façon et de réception se rapportant
aux fournitures proposées par lui, dont le mode d'exécution ne serait pas prévu par le présent C.C.T.P.
ou les normes homologuées, en sollicitant l'autorisation préalable du MAITRE D'OEUVRE
d'employer ces matériaux.
Les normes et recommandations de référence seront les normes ISO les plus récentes ou, à défaut, les
normes NF citées dans le fascicule n° 71 du C.C.T.G.
2.1.6 MATERIEL ELECTROMECANIQUE
Tous les appareils de traitement, pompes ou accessoires devront être d’un entretien et d’une
exploitation simple et commode, et assurer sans défaillance le service auxquels ils sont destinés.
Les appareils proposés devront être neufs et construits de façon parfaite. Ils devront être conformes
aux spécifications techniques édictées par les normes et les unions professionnelles.
Les matériaux devront être de premier choix et répondre aux derniers progrès de la technique
industrielle en matière mécanique, électrique et hydraulique.
Les matériels tournants (pompes de forage, d’exhaure, de reprise, de dosage, de transfert des réactifs,
etc.) seront conformes aux prescriptions des articles 2.20 à 2.23 du présent C.C.T.P.
Les parties tournantes ou glissantes devront être parfaitement équilibrées, de manière à ne donner
aucune vibration. La marche devra être aussi silencieuse que le permet la technique moderne. Toutes
mesures devront être prises afin que le fonctionnement n’entraîne pas de projection d’huile ou d’autres
ingrédients.
ARTICLE 2.2 MATERIAUX POUR REMBLAIEMENT DES TRANCHEES
2.2.1 MATÉRIAUX PROVENANT DE DÉBLAIS
En règle générale, tous les matériaux provenant de déblais seront réutilisés en remblais, à l'exception
toutefois des matériaux contenant plus de 0,5 % de matières organiques, des vases et des matériaux
fins très argileux, dont la limite de liquidité (L.L.) serait supérieure à 60, des blocs de rocher, des
débris animaux et végétaux, dont les matériaux devront être expurgés.
Leur mise en place sera faite conformément aux prescriptions de l’article 3.17 du présent C.C.T.P.
2.2.2 MATÉRIAUX PROVENANT D'EMPRUNTS
Lorsque les matériaux issus des déblais se révéleront inutilisables pour le remblaiement des tranchées,
l'ENTREPRENEUR soumettra à l'agrément de l'INGENIEUR les matériaux d'emprunt qu'il envisage
d'utiliser pour le remblaiement des tranchées.
L'ENTREPRENEUR conservera, après leur mise en place, l'entière responsabilité de la conformité des
matériaux aux spécifications et prescriptions définies au présent C.C.T.P.
ARTICLE 2.3 TRANSPORT A PIED D'OEUVRE
L'ENTREPRENEUR est chargé du transport à pied d’œuvre de toutes les fournitures provenant des
magasins du MAITRE D'OUVRAGE ou fournies par l'ENTREPRENEUR.
Le coût du transport est compris dans les prix du Bordereau des Prix Unitaires.
ARTICLE 2.4 LES GRANULATS ET GRAVIERS POUR BETONS
2.4.1 SABLE
268
Section VII. Spécifications techniques et plan 269
De plus, les coffrages des faces visibles devront être du type pour parements fins au sens donné par le
C.C.T.G. Ils seront réalisés soit en planches assemblées par rainures et languettes et rabotées après
assemblage, soit en feuilles de contreplaqué avec joints collés ou par tout autre dispositif agréé par
l'INGENIEUR, de manière à obtenir un parement lisse et sans bavure ou ségrégation.
ARTICLE 2.9 LES ACIERS POUR ARMATURES
Les armatures en acier seront de deux sortes:
- des barres à haute adhérence en acier, de limite d'élasticité au moins égale:
à 40 kg/mm2 pour les barres de diamètre supérieur ou égal à 25 mm,
à 42 kg/mm2 pour les barres de diamètre inférieur à 25 mm,
- des barres lisses laminées en acier, de limite d'élasticité au moins égale à 24 kg/mm2.
L'ENTREPRENEUR sera tenu de fournir les certificats d'homologation de ses FOURNISSEURS. Il
ne sera pas, en principe, exigé d'essais pour ces aciers. Toutefois, si des défauts se manifestaient en
cours d'emploi de ces armatures, l'INGENIEUR pourrait exiger la réalisation d'essais de traction et de
pliage à froid définis par les normes NFA 03 101 et A 03 107.
Les aciers seront disposés sans contact avec le sol, en lots classés par diamètre et par nuance d'acier.
Les armatures devront être parfaitement propres, sans aucune trace de rouille non adhérente, de
peinture, de graisse, de ciment ou de terre.
Le diamètre du mandrin de pliage des barres sera supérieur ou égal à 10 fois le diamètre des barres; le
pliage sera obligatoirement mécanique pour les barres de diamètre supérieur ou égal à 12 mm
ARTICLE 2.10 LES MORTIERS
Il est prévu 5 classes de mortier:
Classe A : Mortier pour enduits étanches, dosé à 500 kg/m3 ou 600 kg/m3 de ciment et
hydrofuge incorporé; séparation des agrégats : 50 % - 0,1/0,3 mm - 50% -
0,6/1,5 mm.
Classe B : Mortier pour chapes de sols, dosé à 400 kg/m3 de ciment ; séparation des agrégats : 30
% - 0,1/0,3 mm - 70 % - 2/5 mm.
Classe C : Mortier pour enduits extérieurs dosé à 300 kg/m3 de ciment, sable 0,1/5 mm.
Classe D : Mortier dosé à 250 kg/m3 de ciment pour enduits intérieurs et pour hourder les
maçonneries sable 0,2/5 mm.
Classe E : Mortier classe B avec traitement de surface durcisseur présentant des caractéristiques
anti-acide (type CHAPDUR ou similaire).
ARTICLE 2.11 AGGLOMERES
Les agglomérés de ciment creux ou pleins seront toujours réalisés avec des agrégats soumis à
l'agrément de l'INGENIEUR. En particulier, le sable ne devra pas contenir plus de 5 % en poids
d'éléments traversant le tamis à mailles de 0,2 mm de côté. Ils seront dosés à 250 kg de ciment par
mètre cube d'agrégats ; ils seront comprimés et vibrés mécaniquement.
Pendant la période de séchage, fixée à 28 jours, ils seront protégés des effets du soleil et arrosés au
moins une fois par jour. Leurs surfaces devront être planes, celles destinées à être enduites seront
suffisamment rugueuses pour assurer l'adhérence de l'enduit.
Les agglomérés seront soumis à l'agrément de l'INGENIEUR avant leur transport sur le chantier et
leur mise en oeuvre.
ARTICLE 2.12 FOURNITURE DE CANALISATIONS ET PIECES DE RACCORD EN
PVC
2.12.1 DÉFINITIONS ET NORMES
Les tuyaux, pièces de raccord et pièces spéciales en polychlorure de vinyle rigide (PVCR) devront
répondre au minimum aux normes et recommandations I.S.O. dans leur version la plus récente
concernant le matériel, série métrique.
L'ENTREPRENEUR précisera les articles de ces normes auxquelles son matériel répond.
Tous les joints, décapants, lubrifiants et adhésifs seront livrés en quantité suffisante.
2.12.2 PRESSIONS ET DIAMÈTRES
Sauf indications particulières du Mémoire Descriptif, la pression de service nominale des tuyaux et
pièces de raccord sera de 10 bars. Les tuyaux seront fournis par éléments de six (6) mètres de longueur
minimale.
Les tuyaux seront à joints collés avec emboîtement formé à chaud pour les diamètres extérieurs 63, 90
et 110 mm, et à joints souples pour les diamètres extérieurs supérieur à 110 mm.
Les emboîtements coulés par injection et collés sur les tuyaux sont interdits.
Les courbes à grand rayon répondront aux mêmes caractéristiques d'assemblage que les tuyaux.
270
Section VII. Spécifications techniques et plan 271
271
Section VII. Spécifications techniques et plan 272
272
Section VII. Spécifications techniques et plan 273
273
Section VII. Spécifications techniques et plan 274
Les colliers de prise seront à bossage en fonte ductile. Ils seront livrés avec les boulons et bague de
joint d'étanchéité.
2.15.13 APPAREILS ANTI-BELIER
Le type d'appareil sera justifié par une note de calcul du coup de bélier et par l'emplacement sur la
conduite.
Il est rappelé que les soupapes de décharge (type à éjection d'eau) ne sont utilisables que pour les
surpressions.
En cas de dépression, un système à cloche d'air, ou cloche d'un autre gaz avec vessie extensible, est
nécessaire.
Un robinet-vanne doit permettre d'assurer l'isolement du dispositif.
2.15.14 COMPTEURS
Diamètres 15 à 40 mm
Type : compteur de vitesse à jets multiples,
Lecture : directe par tambour à chiffre sauteurs,
Cadran : sec ou noyé,
Construction : laiton.
Diamètres 50 à 500 mm
Type : vitesse à hélice Woltman verticale (horizontale pour les diamètres supérieurs à 150 mm).
Lecture : directe par rouleau à chiffres sauteurs,
Cadran : sec,
Construction : corps fonte à brides.
Les compteurs d’eau brute seront protégés contre l’admission de sable ou de boues, suivant les cas.
2.15.15 ROBINETS A FLOTTEUR
Ils seront du type à fermeture progressive, d'un modèle à préciser et à proposer par
l'ENTREPRENEUR.
2.15.16 ROBINETTERIE
Type : à boisseau sphérique,
Nature des joints : adapté au fluide transporté
Commande : manuelle.
2.15.17 DISPOSITIFS DE TRAVERSEE DE PAROIS
Ils seront constitués de gaines étanches en fonte avec cannelures extérieures ou de manchons avec
viroles.
2.15.18 CREPINES
Elles seront en acier inoxydable, cuivre rouge ou cuivre étamé, à préciser ou à proposer par
l’ENTREPRENEUR suivant la qualité de l’eau.
2.15.19 BOULONNERIE
Sauf indication contraire par ailleurs, toute la boulonnerie sera en acier inox ou cadmié.
ARTICLE 2.16 APPAREILLAGE ELECTRIQUE
Les différents composants, prévus pour une utilisation en climat tropical, auront les caractéristiques
suivantes :
2.16.1 VOLTMETRES
Graduation 0 – 500 Volts ; trois lectures entre phases et une position « arrêt ».
2.16.2 AMPEREMETRES
Ils seront alimentés par T.I au-delà de 20 A.
Les ampèremètres des groupes électropompes seront à échelle moteur. Les ampèremètres généraux
seront à échelle normale, si la somme des courants nominaux des moteurs à démarrage simultané est
inférieure à 40 % du calibre T.I.
2.16.3 SECTIONNEURS
Les sectionneurs seront tétra polaires, à coupure visible. La poignée de manœuvre sera extérieure à la
tôlerie. Ils devront comporter au moins un contact de pré-coupure ; celui-ci ne devra se fermer
qu’après les contacts principaux.
Dans les calibres inférieurs ou égaux à 125 A, ils seront équipés de fusibles HPC pour lesquels il sera
fourni trois cartouches de rechange.
2.16.4 INTERRUPTEURS
Les interrupteurs seront à fermeture et ouverture brusques indépendantes de la manœuvre d’opération.
Si les deux conditions ci-dessus ne sont pas remplies, ils devront comporter un contact de pré coupure.
2.16.5 CONTACTEURS ET DISCONTACTEURS
274
Section VII. Spécifications techniques et plan 275
Les calibres des contacteurs devront être supérieurs de 15 % au moins à l’intensité nominale de
l’appareil commandé.
2.16.6 RELAIS DE LIGNE PILOTE – RELAIS DE NIVEAU
Le relais de ligne pilote et le relais de niveau seront toujours alimentés sous une tension maximale de
48 Volts.
La borne de terre des relais de niveau ne sera jamais raccordée à la masse de l’équipement, mais à une
borne du bornier à côté de celles des électrodes.
2.16.7 RELAIS DE DISCONTRACTEURS
Ils seront de type différentiel.
ARTICLE 2.17 MOTEURS ASYNCHRONES TRIPHASES A ROTOR EN COURT-
CIRCUIT
2.17.1 CONFORMITE AUX NORMES
Le matériel sera conforme aux normes NF C 51-100, 51-111 à 51-150 à 51-165 en vigueur à la remise
des offres, ou à toute autre norme européenne équivalente.
2.17.2 CARACTERISTIQUES
Tropicalisation (température ambiante 45° C, humidité relative 95 %).
Classe d’isolation : F.
Degré de protection minimal : IP 23 (sauf spécification contraire).
Tension d’alimentation : 380/660 V (+ 10 %, - 15 %).
Fréquence d’alimentation : 50 Hz.
Vitesse de rotation : 1.450 tours/mn (sauf spécification contraire).
Type de service : S1, continu (sauf spécification contraire).
Mode de démarrage : direct.
Couleur de la peinture : orange Gaza (nuancier ASTRAL SAEC).
Sondes à thermistances PTC compatibles avec le relais de protection TELEMECANIQUE LT2-S
incorporées aux bobinages pour les puissances supérieures à 55 kw.
La puissance nominale du moteur sera choisie dans la série normalisée en fonction de la puissance
maximale absorbée par le récepteur avec un facteur d’utilisation (rapport entre la puissance absorbée
par le récepteur au point de fonctionnement et la puissance nominale du moteur) maximal de :
- Jusqu’à 3 kw : 0,75
- De 4 à 10 kw : 0,80
- De 11 à 55 kw : 0,85
- Plus de 75 kw : 0,90
2.17.3 DOSSIER TECHNIQUE
Le SOUMISSIONNAIRE doit préciser obligatoirement les caractéristiques suivantes dans son offre :
- rendement et facteur de puissance pour 1/2, 3/4, 4/4 de charge ;
- ld/ln
- Cd/Cn ;
- Facteur de puissance au démarrage ;
- Fréquence de démarrage maximale admissible.
2.17.4 VARIANTES
Les SOUMISSIONNAIRES sont invités à proposer en variante des moteurs « à économie d’énergie ».
ARTICLE 2.18 GROUPE ELECTROPOMPES IMMERGES (POMPE DE FORAGES)
2.18.1 CARACTERISTIQUES
Pompe :
Fluide pompé : eau propre et froide éventuellement agressive pour les forages ;
Température du fluide : 30° C ;
Débit et hauteur manométrique totale (HMT) : selon spécifications du Mémoire Descriptif ;
Vitesse de rotation : 2.900 tours/mn ;
Installation : dans un forage (eau propre)
Moteur
Tension d’alimentation : 380/660 V (+10 %, - 15 %) ;
Fréquence d’alimentation : 50 Hz ;
Vitesse de rotation : 2.900 tours/mn ;
Type de service : S1, continu ;
Mode de démarrage : direct.
275
Section VII. Spécifications techniques et plan 276
2.18.2 CONSTRUCTION
Corps en fonte, bronze ou acier inoxydable.
Roue(s) en bronze, matière synthétique renforcée ou acier inoxydable.
Bagues d’étanchéité en bronze.
Arbre en acier inoxydable.
Visserie en acier inoxydable.
Etanchéité d’arbre par garniture mécanique axiale.
Sondes à thermistances PTC compatibles avec le relais de protection TELEMECANIQUE LT2-S
incorporées aux bobinages pour les puissances supérieures à 55 kw.
2.18.3 DOSSIER TECHNIQUE
En trois exemplaires rédigés en Français :
- notices de mise en service, entretien et réparation (montage et démontage) ;
- plans coupes conformes à l’exécution ;
- nomenclature exhaustive de toutes les pièces constitutives référencées par le constructeur
(incluant les produits spéciaux nécessaires au montage et au fonctionnement) ;
- liste de prix exhaustive des pièces de rechange et des produits ;
- courbes caractéristiques et procès-verbaux d’essai de réception classe C selon la norme NF X
10-602.
Caractéristiques à préciser dans l’offre :
- Rendement minimal global garanti du groupe (pompe + moteur) au point de fonctionnement
spécifié ;
- Facteur de puissance au point de fonctionnement spécifié ;
- Facteur de puissance au démarrage ;
- ld/ln ;
- fréquence de démarrage maximale admissible.
2.18.4 COLONNES D’EXHAURE
Elles seront réalisées en tube souple constitué d’une armature polyester à hautes modules noyée dans
un élastomère de synthèse.
Les raccords seront en acier inoxydable, facilement démontable et devront pouvoir être réutilisés en
cas de remplacement du tuyau lui-même.
Les tuyaux devront être de qualité alimentaire, le certificat d’homologation du Laboratoire de Paris ou
celui de Poitiers faisant foi.
ARTICLE 2.19 ELECTROAGITATEURS
2.19.1 CARACTÉRISTIQUES
Agitateur :
Solutions préparées :
Hypochlorite de calcium à 10 g/l,
Température du fluide : 30° C,
Longueur d’arbre à préciser dans l’offre,
Vitesse de rotation maximale : 2.900 tours/mn,
Installation : surface plane horizontale.
Moteur :
Tropicalisation (température ambiante 45° C, humidité relative 95 %),
Classe d’isolation : F,
Degré de protection minimal : IP 55,
276
Section VII. Spécifications techniques et plan 277
Tension secondaire : 0,4 kV B2
Couplage : Dyn11 neutre sorti puissance : 160, 250, 400 ou 600
kVA
suivant Mémoire Descriptif
Equipement
Galets de roulement orientables ;
Anneaux de levage et de décuvage ;
Bouchons de remplissage et de vidange ;
Plaques signalétiques sur les 4 faces ;
Coffret de protection DGPT2
Bornes MT embrochables droites EDF 52 S 61 (fournitures des parties mâle et femelle) ;
Passe-barres en cuivre étamé sur sortie BT (ép. 12 avec 4 trous 9 et un trou 14,5) ;
Capot de protection BT.
2.22.3 TRANSFORMATEURS HAUT DE POTEAU H 61
Caractéristiques
Type : Hermétique à remplissage intégral
Diélectrique : Huile
Refroidissement : Naturel
Bobinage : Cuivre
Tension primaire : 15 ou 33 kV suivant Mémoire Descriptif
Réglage : plus ou moins 5 % sur le primaire
(règle hors tension)
Tension secondaire : 0,4 kV B2
Couplage : zn11 neutre sorti
Puissance : 50, 100 ou 160 Kva suivant Mémoire Descriptif.
Equipement
Anneaux de levage et de décuvage ;
Bouchons de remplissage et de vidange ;
Plaques signalétiques ;
Traversée MT porcelaine ;
Traversée BT porcelaine sur le côté ;
Capot de protection BT.
ARTICLE 2.23 ENREGISTREUR DE NIVEAU
Le système d’enregistrement de niveau sera de marque JULES RICHARD, ou matériel similaire
proposé en variante par l’ENTREPRENEUR dans son offre.
ARTICLE 3.1 PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX
L'ENTREPRENEUR devra fournir, du démarrage à l'achèvement du chantier, tous les documents
précisés par le Cahier des Clauses administratives générales (CCAG)
ARTICLE 3.2 INSTALLATIONS PROPRES AU CHANTIER
Les installations de chantier comprennent notamment, pour chacun des sites concernés, les bureaux de
l'ENTREPRISE, les hangars, les magasins, les ateliers, les logements et installations sanitaires
nécessaires à la vie et au travail de l'ensemble du personnel de l'ENTREPRISE, et, à la demande de
l'INGENIEUR, les bureaux et le laboratoire de ce dernier.
Le plan complet de ces installations, avec indication des parcs de stationnement du matériel et de l'aire
de stockage des matériaux devra être fourni à l'INGENIEUR pour visa. Celui-ci disposera à cet effet
d'un délai de quinze (15) jours suivant la remise du dossier complet des plans.
Ce n'est qu'après visa de l'INGENIEUR que l'ENTREPRENEUR pourra entreprendre les travaux
d'installation.
Il appartient à l'ENTREPRENEUR de réaliser, à sa charge, toutes les alimentations en eau, énergie
électrique, téléphone et autres accessoires, nécessaires au fonctionnement de son chantier.
Il règlera directement aux CONCESSIONNAIRES et ADMINISTRATIONS intéressés, les dépenses à
sa charge entière :
redevances de toutes natures, frais relatifs à la construction, hors de l'emprise de la route, de ses
installations de chantier, des poteaux, canalisations, conduites, etc. dont il aurait besoin.
278
Section VII. Spécifications techniques et plan 279
280
Section VII. Spécifications techniques et plan 281
281
Section VII. Spécifications techniques et plan 282
L'emploi des explosifs est interdit dans les zones habitées ou dans toute zone où cela présente un
danger.
3.7.3 EMPLOI DES EXPLOSIFS
Les déblais aux explosifs sont ceux qui ne peuvent être exécutés par des engins mécaniques et qui, par
conséquent, nécessitent l'emploi d'explosifs.
L'ENTREPRENEUR devra se conformer aux mesures de sécurité générales suivantes:
1) Avant mise à feu des charges:
- évacuer le chantier et en interdire l'accès,
- annoncer le tir par des signaux sonores, le premier au moins cinq (5) minutes avant la mise à
feu,
- ne pas charger un même trou avec des explosifs de classes différentes,
- ne pas laisser sans surveillance un trou chargé,
- ne pas débourrer un trou de mine.
2) Après le tir:
- visiter les déblais et les terrains inférieurs,
- n'autoriser le retour du personnel sur le chantier qu'après un délai de cinq (5) minutes,
- le chantier sera consigné après le tir pendant une demi-heure si:
- l'on a utilisé des boîtes relais,
- la volée comporte plus de huit coups de mine,
- l'on n'a pas entendu distinctement le nombre de coups prévus.
- réserver au moins 0,40 m entre un nouveau trou et un ancien ayant fait canon,
- ne pas approfondir les trous de mine ayant fait canon.
Pendant toute la durée des travaux de déblais à l'explosif, le contrôle des travaux sera assuré
conjointement par l'INGENIEUR chargé de la surveillance des travaux et par un représentant du
Service des Mines et de la Géologie, désigné par le Directeur des Mines et dénommé ci-après
"l'INGENIEUR DES MINES".
Avant le commencement des travaux, l'ENTREPRENEUR, dans un délai de dix (10) jours après
l'approbation du marché, adressera, à l'ADMINISTRATION, une note indiquant la nature des
explosifs qu'il compte employer.
Dans les zones dangereuses, il sera procédé à deux essais d'emploi d'explosifs suivant les instructions
de l'INGENIEUR DES MINES afin :
- de déterminer les densités de charges à employer,
- d'étudier le plan de mine le plus économique.
L'ENTREPRENEUR avertira l'INGENIEUR chargé du contrôle et l'INGENIEUR DES MINES
soixante douze (72) heures avant chaque tir, qui ne pourra avoir lieu sans leur présence.
3.7.4 ETAIEMENTS
Les étaiements nécessaires seront établis suivant les règles de l'art et formés de bois de dimensions
appropriées à l'usage auquel ils seront destinés.
Les étaiements seront exécutés jointifs si la nature du terrain ou la durée de l'ouvrage de la fouille
l'exige, et toutes précautions seront prises, s'il y a lieu, pour s'opposer au coulage des terres.
Les étaiements sont compris dans le prix d'ouverture de tranchée du Bordereau des Prix Unitaires et
ne feront pas l'objet de facturation particulière.
3.7.5 ASSAINISSEMENT DES CHANTIERS DE POSE DE CONDUITES
Les eaux rencontrées dans les fouilles, qu'elles proviennent des nappes aquifères ou d'infiltrations de
toutes origines et de toutes natures, seront conduites par l'ENTREPRENEUR dans des puisards, où
elles seront enlevées par ses soins.
L'ENTREPRENEUR sera tenu de creuser, curer et entretenir ces puisards ainsi que les drains et toutes
installations spéciales conduisant les eaux aux puisards. Ces drains et installations devront assurer un
minimum d'assainissement des fouilles.
Les épuisements au moyen de pompes de surface sont compris dans le prix d'ouverture de tranchée du
Bordereau des Prix et ne feront pas l'objet de facturation particulière.
3.7.6 PRÉPARATION DU FOND DE LA FOUILLE
Un lit de pose de sable ou de terre tamisée, d'une épaisseur minimale de 10 cm, sera mis en place sur
le fond de fouille.
282
Section VII. Spécifications techniques et plan 283
En présence de rochers ou de pierres, le lit de pose aura une épaisseur de 10 ou 20 cm, conformément
aux prescriptions de l'article 3.8.1.
Avant toute pose de conduite, la tranchée ainsi préparée sera vérifiée par l'INGENIEUR, qui en sera
avisé à temps.
L'ENTREPRENEUR tiendra, sur le chantier, tout le matériel et le personnel nécessaires à la
vérification de la profondeur et de l'alignement de la tranchée.
ARTICLE 3.8 STOCKAGE DES FOURNITURES HYDRAULIQUES
Les canalisations, les pièces de raccord et de robinetterie seront stockées sur un parc de
l'ENTREPRENEUR jusqu'à leur sortie pour les travaux de pose.
Le terrain envisagé pour le stockage des fournitures sera soumis à l'approbation de l'INGENIEUR: il
ne comportera pas de pente sensible pour permettre un stockage correct des fournitures.
L'ENTREPRENEUR tiendra à jour un inventaire du magasin.
Les piles de tuyaux en PVC ne dépasseront pas un mètre de hauteur et seront fondées sur des madriers
épais, en bois, de manière à isoler les tuyaux du sol et à leur permettre un repos sur toute la longueur.
Les tuyaux en PVC rigide doivent obligatoirement être protégés rigoureusement contre les actions du
soleil et des rayons ultraviolets (stockage sous abri).
L'ENTREPRENEUR restera responsable des fournitures jusqu'à la réception définitive et remplacera,
à ses frais, tout matériel perdu ou cassé, qu'elle qu'en soit la raison. Il aura aussi à sa charge le
transport, dans un magasin de l'ADMINISTRATION, du matériel restant éventuellement à la fin des
travaux.
Tous les matériaux ou matériels reconnus défectueux devront être évacués par l'ENTREPRENEUR à
ses frais; il assurera, sous sa propre responsabilité, l'approvisionnement régulier des matériaux et
matériels pour la bonne réalisation du marché.
ARTICLE 3.9 POSE DES CONDUITES
Avant leur mise en oeuvre, les tuyaux, pièces spéciales et appareils devront être à pied d'oeuvre,
soigneusement nettoyés et purgés de tout élément étranger.
L'ENTREPRENEUR doit présenter les tuyaux bien dans le prolongement les uns des autres, en
facilitant leur alignement au moyen de cales provisoires. Il est interdit de profiter du jeu des
assemblages pour déporter les éléments de tuyaux successifs d'une valeur angulaire supérieure à celle
admise par le fabricant.
L'espacement entre les embouts de deux tuyaux consécutifs par joint souple sera variable suivant les
diamètres et devra être de cinq millimètres (5 mm) au moins. L'assemblage des tuyaux se fera selon
les prescriptions du fabricant. Pour les canalisations, cet assemblage se fera par emboîtement avec
joint en élastomère. Il sera toujours vérifié que le lubrifiant utilisé pour faciliter l'assemblage ne risque
pas d'altérer l'assemblage et, particulièrement, le joint en élastomère.
Pendant la pose, toutes les précautions seront prises pour éviter l'introduction, à l'intérieur des
conduites, de détritus ou de corps étrangers, pour ne pas endommager l'intérieur du tuyau.
Les extrémités de la conduite posée devront être bouchées soigneusement avec des tampons en bois
pendant les interruptions de travail.
Dans le cas d'enveloppes extérieures, elles devront être continues et reprises, le cas échéant,
conformément aux caractéristiques fixées par le fournisseur.
Les tuyaux, pièces spéciales et appareils doivent être descendus avec soin dans les tranchées et dans
les galeries où ils doivent être posés en évitant les chocs, chutes, etc.
La mise en place et le montage des conduites et de la robinetterie devront être effectués par des
ouvriers qualifiés.
L'INGENIEUR aura plein pouvoir pour demander à l'ENTREPRENEUR la présentation des
références des poseurs. Dans le cas où ces derniers ne lui paraîtraient pas remplir les garanties
suffisantes, l'ENTREPRENEUR devra remplacer ces ouvriers immédiatement.
Les tuyaux seront descendus dans les tranchées avec des moyens adéquats pour préserver l'intégrité,
aussi bien de la structure que du revêtement, et seront disposés dans la position exacte pour l'exécution
des joints.
L'ENTREPRENEUR aura la faculté de procéder à des coupes de tuyaux lorsque cette opération sera
justifiée par les nécessités de la pose. Le chanfrein devra être impérativement rétabli sur le bout mâle
en cas d'assemblage par joint souple.
Toutefois, la confection des joints formés à chaud sur le chantier sera proscrite.
283
Section VII. Spécifications techniques et plan 284
Dans le cas d'emploi abusif de chutes, l'ENTREPRENEUR devra, à ses frais, reprendre le travail. Les
contre-pentes, au droit des vidanges et des ventouses, ne seront pas tolérées. L'ENTREPRENEUR aura
à sa charge tous les travaux nécessaires pour y parer, y compris l'enlèvement des conduites déjà posées
et leur remise en place.
Aucun tronçon de tuyauterie ne devra être posé horizontalement.
Tous les raccordements de canalisations entre elles s'effectueront au moyen de pièces spéciales (tés,
etc.).
Les coudes, pièces à tubulure, etc. intercalés sur les conduites et soumis à des efforts tendant à
déboîter les tuyaux ou à déformer les canalisations, seront contre-butés par des massifs susceptibles de
résister à ces efforts et à ceux qui seront développés pendant l'épreuve.
Les butées seront exécutées en béton dosé à 250 kg de ciment par mètre cube : la résistance minimale
à la compression, après 28 jours, mesurée à l'éprouvette de diamètre 16 cm et de hauteur 32 cm sera
de 180 bars. Les agrégats seront livrés séparément pour les calibres 0-5 et 0-25 mm.
Les pièces à contre-buter s'appuieront sur les massifs de butées, soit directement, soit par
l'intermédiaire de béquilles. Elles pourront aussi être reliées aux massifs fonctionnant alors comme
massifs d'ancrages, au moyen de colliers à scellement.
Les massifs de butées ou d'ancrage, ainsi que les dispositifs de liaison entre les canalisations et ces
massifs, seront exécutés par l'ENTREPRENEUR, avant essais, conformément aux calculs et plans
d'exécution soumis à l'agrément de l'INGENIEUR.
ARTICLE 3.10 POSE DES ROBINETS
Les robinets reposeront sur un massif en béton.
Les robinets-vannes seront posés en terre, sous bouche à clé.
Les robinets à papillon seront posés dans des regards.
Les organes des bouches à clé, cloche, tube allonge, tête et tampon seront posés verticalement.
Lorsque la bouche à clé se trouvera sur une rue non revêtue, la tête sera posée et scellée par une
couronne en béton à dix centimètres (10 cm) au-dessus du niveau du sol actuel.
Tous les robinets-vannes devront pouvoir être démontés facilement de telle sorte que leur
remplacement ne provoque ni déplacement de canalisation ni démolition du massif de maçonnerie. Les
tuyauteries ne devront exercer sur les brides aucun effort anormal de traction susceptible de provoquer
leur arrachement ou la déformation du corps de l'appareil.
Les robinets-vannes à brides seront donc montés entre joints souples (joints de démontage, adaptateurs
de brides, etc.). L'assemblage sera effectué, au préalable, en dehors de la tranchée, puis l'ensemble sera
descendu et mis en place.
ARTICLE 3.11 POSE DES VIDANGES ET VENTOUSES
Sauf indications particulières du Mémoire Descriptif, les robinets-vannes destinés à assurer les
vidanges des canalisations seront placés en terre sous bouche à clé.
Les ventouses seront, dans tous les cas, placées sous regard et raccordées aux canalisations par
l’intermédiaire d’une vanne d’isolement et d’un collier de prise en fonte sur les conduites en PVC de
diamètre 63 et 90 mm, ou d’un té réduit sur la fonte et le PVC de diamètre supérieure.
Dimensionnement :
Diamètre de la conduite DN vidange DN ventouse
P V C 63 à 110 mm 60 mm 40 mm
P V C 125 à 160 mm 60 mm 60 mm
Fonte 200 à 250 mm 80 mm 65 mm
Fonte 300 mm 100 mm 65 mm
Fonte 400 à 500 mm 150 mm 100 mm
Fonte 600 à 800 mm 200 mm 100 mm
Les tubulures des tés de vidange ø 150 et 200 seront orientées vers le bas, la vidange comportera un
coude 1/4 BB et un robinet-vanne.
Les ventouses de diamètres 65 à 100 mm seront à triple action.
L'évacuation des eaux se fera, chaque fois que le terrain le permet, vers un exutoire naturel.
Dans le cas contraire, l'évacuation se fera par l'intermédiaire d'une deuxième bouche à clé, ou pour les
diamètres importants, et sur ordre de l'INGENIEUR, par un regard en maçonné.
L'emplacement des purges et des ventouses, sur les plans et schémas de pose, n'est donné qu'à titre
indicatif. Dans tous les cas, la position exacte de ces ouvrages devra être définie sur le terrain en
accord avec l'INGENIEUR.
284
Section VII. Spécifications techniques et plan 285
286
Section VII. Spécifications techniques et plan 287
Les coffrages, échafaudages devront pouvoir résister en toute sécurité à une pression de cent vingt
(120) décanewtons au mètre carré du maître-couple s'exerçant normalement sur toute pièce exposée au
vent.
Les pièces verticales des échafaudages seront fortement contreventées dans les diverses directions.
Les pièces horizontales successives seront arrimées les unes aux autres d'une manière continue jusqu'à
leurs deux extrémités où elles seront butées sur les maçonneries en place.
Aucune pièce ne sera simplement posée sans dispositif de fixation.
Aux points où des actions concentrées s'exerceront sur des pièces non pleines, des calages assureront
l'étalement de ces actions et empêcheront le déversement.
On remédiera à tout défaut accidentel de centrage.
L'emploi de pièces faussées ou présentant un jeu anormal est interdit.
Tous les vides qui se produiraient entre les pièces jusqu'au jour du bétonnage seront bourrés de
mortier.
Chaque semaine, l'ENTREPRENEUR visitera, et, le cas échéant, resserrera tous les boulons.
Les ouvrages métalliques éventuellement utilisés seront justifiés conformément au titre V du fascicule
n° 61 du Cahier des Prescriptions Communes, mais sans aucune pondération des efforts dus au poids
du béton supporté.
Les ouvrages en bois éventuellement utilisés devront satisfaire aux normes N.F.P 21.202 et B 52.001.
Toutefois, les contraintes admissibles de compression axiale, de flexion et de traction parallèle aux
fibres, seront celles résultant de l'article 9 de la norme N.F.B 52.001 affectées forfaitairement d'un
coefficient de réduction de zéro virgule huit (0,8) et non de ceux définis par l'article 12 de la dite
norme;
les contraintes admissibles de cisaillement longitudinal sur section nette, au niveau de la fibre
moyenne des pièces et de compression transversale, seront celles résultant de l'article 9 de la norme
susvisée, sans aucun coefficient de réduction.
L'ENTREPRENEUR pourra dans tous les cas justifier des assemblages par essai de chargement, après
immersion prolongée, accompagné de mesures de déformation.
L'ENTREPRENEUR sera tenu d'apporter à ces ouvrages et à ses frais, les modifications qui seraient
prescrites en cours de travaux par le MAITRE D'OEUVRE, dans l'intérêt de la sécurité.
3.18.2 DEFORMATION – FLECHES
Les échafaudages et cintres ne devront pas subir de déformation excédant deux (2) cm en quelque
point que ce soit.
Pour mesurer les tassements des échafaudages et les déformations des cintres, des repères seront mis
en place par l’ENTREPRENEUR aux points indiqués par le MAITRE D’OUVRAGE. Ces repères
devront permettre d’opérer un nivellement précis, qui sera effectué par l’ENTREPRENEUR, à ses
frais, sous le contrôle du MAITRE D’ŒUVRE.
Le décintrement des ouvrages devra impérativement être exécuté à la date arrêtée par le MAITRE
D’ŒUVRE, compte tenu des délais de décintrement proposés par l’ENTREPRENEUR et des résultats
des essais d’information relatifs au dernier béton de structure exécuté.
3.18.3 PRÉCISION - TOLÉRANCES
Les limites de tolérance d'implantation des coffrages des différents ouvrages sont les suivantes en tout
point :
- cinq (5) centimètres en valeur absolue mesurés par rapport au piquetage général,
- deux (2) centimètres en valeur relative mesurés entre deux points quelconques des coffrages
des différentes parties d'un même ouvrage,
- quatre (4) centimètres en valeur relative mesurée entre deux points quelconques des coffrages
des différents ouvrages.
Tous les coffrages devront être nivelés en tout point avec une tolérance de plus ou moins un (1)
centimètre.
Les largeurs ou épaisseurs entre coffrages des différentes parties de l'ouvrage ne devront présenter en
aucun point d'insuffisance supérieure à trois (3) millimètres.
Les coffrages des parements qui seront bouchardés devront être disposés de façon à réaliser une
surépaisseur uniforme du béton d'un virgule cinq (1,5) centimètre.
ARTICLE 3.19 COFFRAGES
3.19.1 TYPE DE COFFRAGES
287
Section VII. Spécifications techniques et plan 288
Les parements vus, une fois l'ouvrage terminé, seront réalisés au moyen de coffrages pour parements
fins tels qu'ils sont définis au paragraphe 16 de l'article 17 du fascicule n° 65 du Cahier des
Prescriptions Communes.
Les parements cachés de l'ouvrage, une fois l'ouvrage terminé, seront réalisés, s'ils sont coffrés, au
moyen de coffrages ordinaires tels qu'ils sont définis à l'article 17.1.4 du fascicule n° 65 du Cahier des
Prescriptions Communes.
Toutefois, les parements verticaux des semelles de fondation seront réalisés au moyen de coffrages
grossiers tels qu'ils sont définis à l'article 17.1.3 du fascicule n° 65 du Cahier des Prescriptions
Communes.
3.19.2 COFFRAGES POUR PAREMENTS FINS
Les coffrages pour parements fins bruts de décoffrage seront constitués de panneaux identiques ayant
le même nombre d'emplois antérieurs, les bois seront de même essence, de même épaisseur, sans
noeud, leurs titres seront parallèles ou bien ils devront être pourvus d'un revêtement plastique ou de
peinture soumis préalablement au MAITRE D'OEUVRE.
Les joints éventuels des coffrages des parties visibles seront horizontaux, continus, rectilignes et
régulièrement appareillés. Le dessin de leur appareillage sera soumis à l'agrément du MAITRE
D'OEUVRE.
Les coffrages pour parements fins ne devront comporter aucun dispositif de fixation non prévu sur les
dessins d'exécution qui peuvent prévoir des trous régulièrement espacés.
ARTICLE 3.20 EXECUTION DES BETONS
3.20.1 DÉSIGNATION
Les différents bétons sont désignés symboliquement par une ou deux lettres suivies d'un nombre de
trois chiffres.
La première lettre C (pour les bétons courants) ou Q (pour les bétons de qualité) indique la classe à
laquelle appartient le béton:
Le nombre (150, 250, 300 ou 350) indique le poids minimum de ciment exprimé en kilogramme que
doit contenir un mètre cube de ce béton, le volume considéré étant celui après mise en oeuvre.
Les lettres suivantes indiquent la nature du ciment employé :
- béton de propreté C 150 CPA
- béton pour massifs C 250 CPA
- béton de fondation Q 350 CPA
- béton armé Q 350 CPA
- bétons coulés dans l'eau Q 350 CLK ou CHF
3.20.2 RÉSISTANCE MINIMALE EXIGÉE À 28 JOURS
béton dosé à 250 kg/m3 :
180 bars sur éprouvettes cylindriques (compression simple) ;
béton dosé à 350 kg/m3 :
270 bars sur éprouvettes cylindriques (compression simple)
22 bars sur éprouvettes prismatiques (traction simple).
Il n'est pas exigé de résistance minimale pour les bétons dosés à moins de 250 kg de liant par m3.
NOTA : Il est porté à l'attention de l'ENTREPRENEUR que l'obtention de telles résistances pourra
éventuellement nécessiter un surdosage en ciment de certains bétons. L'ENTREPRENEUR ne pourra
élever aucune réclamation en cas d'une telle nécessité.
3.20.3 CONSISTANCE DES BÉTONS
La consistance des bétons, mesurée au cône d'Abrams, ne devra pas différer de plus de 1 centimètre
pour les bétons fermes (affaissement compris entre 0 et 4 centimètres) et de plus de 2 centimètres pour
les bétons plastiques (affaissement supérieur à 5 centimètres) de celle obtenue sur les bétons d'étude.
3.20.4 ETUDES ET CONTRÔLE DES BÉTONS
3.20.4.1 Béton d'études
L'étude de la composition des bétons incombe à l'ENTREPRENEUR. Elle sera effectuée par un
laboratoire agréé par l'INGENIEUR. La composition des bétons courants C 150 et C 250 sera telle que
le volume de granulats moyens et gros se rapproche du double de celui du sable.
L'ENTREPRENEUR devra, en temps utile, présenter à l'INGENIEUR et après étude ses propositions
sur la composition des bétons courants C 150 et C 250 et soumettre à son agrément la quantité d'eau à
incorporer par mètre cube de chacun de ces bétons.
288
Section VII. Spécifications techniques et plan 289
L'ENTREPRENEUR devra présenter à l'INGENIEUR ses propositions et son étude sur la composition
des autres bétons en sable, granulats moyens et gros et eau, trente (30) jours calendaires au moins
avant la date prévue pour leur mise en oeuvre.
Le délai imparti au MAITRE D'OEUVRE pour faire connaître son acceptation ou ses observations
conformément à l'avant dernier alinéa du paragraphe 8.3.2 du fascicule n° 65 du C.P.C est fixé à vingt
(20) jours calendaires.
Pour chaque formule de béton et pour chaque consistance, les épreuves d'études comporteront au
moins:
l'identification complète des granulats :
graviers : poids spécifique; analyse granulométrique; coefficient de forme ;
coefficient de dureté LOS ANGELES,
sable : poids spécifique; analyse granulométrique; équivalent de sable ;
l'analyse physico-chimique de l'eau de gâchage (norme NFP 18 303) avec détermination de l'effet
retardateur de prise sur mortier normal, la détermination de la formule optimale, la confection et
l'écrasement d'éprouvettes de béton (cylindriques 16 x 32 et prismes 10 x 10 x 40), en compression : 6
éprouvettes pour écrasement à 7 jours et 6 éprouvettes à 28 jours ; en traction par flexion: 3
éprouvettes pour essai à 7 jours et 3 éprouvettes à 28 jours.
En fonction des densités obtenues, les formules théoriques seront ajustées au mètre cube.
3.20.4.2 Béton de convenance
Il sera exécuté sur le chantier avant le démarrage des travaux, un béton de convenance pour chaque
"atelier" de bétonnage.
On considère comme atelier de bétonnage, un ensemble déterminé de matériels, qu'il soit à poste fixe
ou déplaçable d'un chantier à l'autre, servi par une équipe déterminée.
Dans les conditions de chantier et avec le matériel dont l'ENTREPRENEUR prévoit l'utilisation pour
chacun des ouvrages, l'INGENIEUR fera exécuter sur le chantier des bétons de convenance destinés à
apporter la preuve que les moyens de mise en œuvre permettent d'obtenir des résultats conformes aux
prévisions des épreuves d'étude.
Avec ces bétons de convenance, l'INGENIEUR fera confectionner des éprouvettes cylindriques en vue
d'essais à 7 et 28 jours. Le nombre minimal des éprouvettes soumises à l'essai sera égal à celui prévu
pour l'épreuve d'étude.
La fourniture des matériaux nécessaires et la réalisation des essais seront à la charge de
l'ENTREPRENEUR.
L'agrément sera donné par l'INGENIEUR si la résistance nominale à 28 jours est au moins égale à la
résistance correspondante exigée à l'article 3.20.2.
Toutefois, les travaux pourront démarrer après approbation de l'INGENIEUR, si la résistance
nominale à 7 jours est au moins égale aux 85 centièmes de la résistance exigée à 28 jours. Dans le cas
contraire, il conviendra d'attendre les résultats à 28 jours. Si les essais à 28 jours ne donnent pas les
résistances prescrites, l'ENTREPRENEUR devra exécuter à ses frais, un nouveau béton de
convenance, après avoir apporté les améliorations indispensables.
3.20.4.3 Béton d'information
Des éprouvettes d'information seront prélevées dans le but de déterminer les résistances probables du
béton de l'ouvrage à un moment donné, de manière à juger des possibilités de décoffrage, décintrage,
mise en tension, mise en charge, etc.
Un minimum de 3 éprouvettes cylindriques seront prélevées et conservées dans des conditions aussi
voisines que possible de celles de l'ouvrage. Les éprouvettes ne seront pas vibrées, mais simplement
piquées, si le béton de l'ouvrage n'est pas lui-même vibré (béton de pieux).
3.20.4.4 Contrôle à posteriori
Si les résistances prescrites à 28 jours ne sont pas atteintes sur les éprouvettes de contrôle,
l'ENTREPRENEUR pourra faire effectuer à ses frais, des essais in situ contradictoires par auscultation
dynamique et carottages combinés. En fonction des résultats de ces essais et des contraintes réelles
dans l'ouvrage, l'INGENIEUR pourra ordonner la démolition de tout ou partie de l'ouvrage.
3.20.5 FABRICATION DES BÉTONS
La fabrication des bétons devra être mécanique. Le type et la catégorie du matériel de gâchage que
l'ENTREPRENEUR se propose d'utiliser, devront être agréés par l'INGENIEUR ; quel que soit le type
de matériel utilisé, le dosage des constituants devra être pondéral. Le stockage des agrégats près de la
centrale à béton devra permettre d'isoler parfaitement chaque type d'agrégat.
289
Section VII. Spécifications techniques et plan 290
Le dosage en adjuvant devra être automatique; l'ordre d'introduction des divers constituants sera
soumis à l'accord préalable de l'INGENIEUR.
3.20.6 TRANSPORT DES BÉTONS
Le choix du mode de transport des bétons, du lieu de fabrication au lieu d'emploi, est laissé à
l'initiative de l'ENTREPRENEUR. Toutefois, ce dernier devra recevoir l'agrément de l'INGENIEUR
quant à la méthode et au matériel utilisés. En cas d'utilisation de camions malaxeurs,
l'ENTREPRENEUR prendra toutes dispositions pour assurer la bonne rotation de ses camions, afin
d'éviter l'emploi de béton malaxé de plus de 20 minutes d'âge. Chaque camion devra disposer d'une
citerne à eau et d'un système de mesure de débit permettant une mesure de la quantité d'eau introduite
à 2 % près. Tout béton pouvant être mis en oeuvre plus de 30 minutes après sa confection sera retardé.
L'adjonction d'eau dans les toupies-transporteuses sera prohibée.
En cas d'utilisation de méthodes de transport moins rationnelles, l'ENTREPRENEUR devra diminuer
au maximum les distances du lieu de fabrication au lieu d'emploi, afin d'éviter tous risques de
ségrégation et de coup de chaleur favorisant une prise prématurée du béton.
3.20.7 CONDITIONS PRÉALABLES A TOUT BÉTONNAGE
Le bétonnage d'un ouvrage ou d'une partie quelconque d'ouvrage ne sera autorisé que lorsque :
la composition du béton sera approuvée par l'INGENIEUR,
l'ENTREPRENEUR aura terminé tous les coffrages et disposé toutes les armatures pour chaque partie
de l'ouvrage,
l'ENTREPRENEUR aura approvisionné sur le chantier les quantités de matériaux nécessaires au
travail concerné, ainsi que l'équipement en état de fonctionnement pour la fabrication, la mise en
oeuvre, la consolidation et la cure du béton,
- l'INGENIEUR aura vérifié les dimensions, cotes, alignements, des coffrages et armatures mis en
place,
l'ENTREPRENEUR aura obtenu l'approbation de l'INGENIEUR sur son programme de bétonnage.
3.20.8 MISE EN PLACE DES BÉTONS
Avant de déposer le béton dans les coffrages, l'ENTREPRENEUR devra s'assurer de la propreté de
ceux-ci.
Les coffrages doivent être arrosés préalablement avant la mise en oeuvre du béton.
Le béton sera déposé dans les coffrages de façon à ce qu'il ne se produise aucune ségrégation, soit par
rebondissement sur les armatures et les coffrages, soit par amoncellement de béton en tas isolés.
Le béton devra être déposé en couches horizontales les plus minces possibles. L'épaisseur maximale
ne devra pas excéder 30 centimètres.
La hauteur en chute libre du béton dans les coffrages ne doit pas dépasser 1,50 mètre.
Après mise en place, le béton sera vibré dans la masse à l'aide d'aiguilles vibrantes de 3 500 pulsations
à la minute au minimum. La finition des dalles et hourdis sera effectuée par vibration superficielle.
Les vibreurs ne devront être utilisés que pour vibrer et serrer le béton. Il sera interdit de les utiliser
pour faire circuler le béton dans les coffrages.
Les vibreurs devront être introduits verticalement dans le béton et retirés lentement. Leur durée
d'emploi doit être adaptée de façon à éviter des remontées locales de mortier.
La vibration des bétons devra s'effectuer en profondeur afin d'assurer une bonne liaison entre deux
couches superposées de béton frais. Cependant, il faudra se limiter à la profondeur atteinte par le
vibreur, lorsqu'il s'enfonce sous son propre poids.
Les points d'application des vibreurs ne devront pas être distants de plus de deux fois le rayon d'action
des vibreurs.
L'ENTREPRENEUR devra disposer d'un nombre suffisant de vibreurs et prévoir au moins deux
vibreurs de rechange.
3.20.9 CURE DU BÉTON
L'ENTREPRENEUR veillera particulièrement à maintenir le béton fraîchement mis en place dans des
conditions d'humidité et de température favorables à l'hydratation du ciment et au durcissement du
béton.
La cure pourra être assurée, soit par arrosage au jet d'eau très fin, soit par protection à l'aide de
couvertures imbibées d'eau, soit par feuilles plastiques, soit par application de produits de cure. En
saison sèche, l'INGENIEUR pourra exiger l'utilisation de produits de cure.
La cure s'échelonnera sur au moins 4 jours consécutifs pour les ciments normaux et 3 jours consécutifs
pour les ciments à haute résistance initiale.
3.20.10 CORRECTION DES SURFACES
290
Section VII. Spécifications techniques et plan 291
Le décoffrage ne sera admis que 48 heures après sa mise en oeuvre pour les parois verticales et (3)
jours pour les autres éléments, après s'être assuré de l'obtention des résistances suffisantes.
Toutes les reprises de bétonnage devront être effectuées 24 heures après le décoffrage.
Tous les parements seront conservés bruts de décoffrage. Les parements vus seront parfaitement
réguliers, de teinte uniforme, et aucun nid de cailloux ne devra être apparent.
Il sera interdit de marcher sur ces parements pendant les trois (3) jours qui suivent la fin de la mise en
oeuvre du béton les constituant. A cet effet, l'ENTREPRENEUR devra avoir défini à l'avance le mode
d'application de la cure et comment s'effectuera la circulation nécessaire au chantier.
Toute correction à apporter aux surfaces sera à la charge de l'ENTREPRENEUR.
3.20.11 BADIGEONNAGE
Les parements enterrés des ouvrages terminés seront ragréés partout où des nids de cailloux seront
visibles, puis seront badigeonnés de 3 couches d'un des produits suivants :
- goudron désacidifié,
- bitume à chaud,
- émulsion non acide de bitume de pH supérieur à 6.
291
Section VII. Spécifications techniques et plan 292
292
Section VII. Spécifications techniques et plan 293
293
Section VII. Spécifications techniques et plan 294
Les passerelles surplombant les cuves devront être en béton armé ou en striées pleines, à l’exclusion de
tout dispositif à claire-voie.
Les caillebotis galvanisés seront capables de résister à une surcharge de 400 kg/m2, et seront posés dans
des cadres en cornières galvanisées.
3.26.2 ACCÈS
La hauteur maximale d’une échelle est limitée à 8,50 m. Au-delà, un palier intermédiaire (1,50 x 0,80 m)
devra être prévu.
Pour les châteaux d’eau, l’accès à l’intérieur de la cuve et à la couverture se fera par l’intermédiaire d’une
cheminée en béton, aménagée au centre de la cuve, protégée par une trappe d’accès à fermeture
inviolable.
Le capot d’accès à la coupole sera également constitué d’un capot métallique équilibré à fermeture
inviolable. Une plate-forme de 0,80 m de largeur sera aménagée autour de la cheminée d’accès, au-dessus
du trop-plein.
3.26.3 ECHELLES À CRINOLINE
Les échelles extérieures d’une hauteur supérieure à 3 m seront munies de crinoline. Les échelles de
descente intérieure ne recevront pas de crinoline, sauf si le Mémoire Descriptif le demande.
Conformément à la norme NF P 85.010, l’échelle à crinoline sera composée des éléments suivants :
une échelle de 0,40 ml de largeur avec montants et échelons, y compris patte de scellement en queue de
carpe avec 4 tiges filetées et écrous (environ tous les 2,50m), et crosses rigides à l’extrémité supérieure,
une crinoline de 0,70 ml de profondeur en éléments de 1,50 m de hauteur, avec espacement entre deux
éléments de 0,25 ml et comportant une sortie latérale pour l’accès aux passerelles.
Les échelles et les crinolines seront en acier galvanisé ou protégées contre la corrosion conformément au
présent C.C.T.P.
3.26.4 ECHELLE À L’INTÉRIEUR DES RÉSERVOIRS
Les échelles de descente à l’intérieur des cuves de réservoir seront réalisées en tubes d’acier inox AISI
316 et fixées au moyen de pattes en inox.
3.26.5 VENTILATIONS DES CUVES ET RÉSERVOIRS
Un lanterneau ou des ouvertures d’aération seront toujours aménagés et protégés contre les entrées des
petits animaux et des insectes par un grillage moustiquaire en aluminium tendu sur cadre et profilés
aluminium.
ARTICLE 3.27 POSE DE CANALISATIONS EN ELEVATION
En ce qui concerne les installations de traitement ou de pompage, le Mémoire Descriptif précise la nature
des canalisations de diamètre inférieur ou égal à 110 mm, les tuyaux et pièces spéciales de diamètre
supérieur à 110 mm étant en fonte ductile ou en acier.
En ce qui concerne les réseaux d'adduction et de distribution, les canalisations seront obligatoirement en
fonte ou en acier. Lorsque les conduites seront placées au-dessus du terrain naturel, celles-ci reposeront
sur des massifs en maçonnerie correctement ancrés dans le terrain naturel et de dimensions appropriées
suivant le diamètre de la conduite. La transition devra se faire sans coude.
Chaque tuyau sera maintenu par au moins deux éléments tels que consoles et colliers en aciers
démontables par boulons, solidement scellés ou fixés sur les parois de support, et pourra être enlevé
facilement sans aucun descellement.
ARTICLE 3.28 PROTECTION ANTI-CORROSION
Toutes les pièces métalliques en acier (tuyaux, écrous, supports, colliers, etc.) enterrées seront protégées
contre la corrosion par un badigeon d'enduit bitumineux posé à chaud ou par toute autre matière propre à
protéger efficacement le métal.
Les pièces métalliques placées dans des lieux secs recevront :
- sablage de qualité DS 2,5,
- 1 couche primaire époxy polyamide de 50 microns,
- 1 couche intermédiaire époxy de 100 microns,
- 1 couche finale d'époxy acrylique de 40 microns.
294
Section VII. Spécifications techniques et plan 295
Le revêtement des pièces en contact avec l'eau sera de qualité "alimentaire", le certificat de qualification
établi par un laboratoire ivoirien ou européen agréé faisant foi.
ARTICLE 3.29 TRAVAUX PROPRES AUX BATIMENTS
3.29.1 MAÇONNERIE DE BRIQUES OU D’AGGLOMÉRÉS – CLAUSTRAS
Les agglomérés, briques ou claustras seront abreuvés d’eau avant l’emploi, autant que le permet leur
porosité. Ils seront posés à bains soufflants de mortier et bien assujettis, les joints pleins et non garnis
après coup par fichage. Le mortier ne devra pas déborder sur le parement, si celui-ci ne doit pas être
enduit.
Les joints devront se découper d’une assise à l’autre d’au moins 5 cm ; leur largeur sera de 1 cm au plus.
Les claustras seront en principe, du type boîte aux lettres. Des variantes seront soumises à l’agrément de
l’INGENIEUR.
Les alvéoles inférieures de la rangée seront comblées.
L’ENTREPRENEUR devra veiller tout particulièrement à la pose des claustras de manière à éviter les
surcharges d’enduit destinées à rattraper un alignement.
3.29.2 ENDUITS ET CHAPES
Toutes les maçonneries en élévation recevront un enduit d’épaisseur 0,015 m en mortier classe B pour
l’intérieur, et classe D pour l’extérieur.
Les enduits des maçonneries seront exécutés en deux couches, la dernière dressée à la règle et talochée
présentant des surfaces parfaitement lisses. Les enduits ne seront exécutés qu’après la pose et le réglage
des huisseries, bâtis dormants, le scellement des conduits ou matériels, etc. Les surfaces d’enduits devront
être parfaitement dressées. Une règle de 4 m, posée dans n’importe quel sens, ne devra pas faire apparaître
de creux sensibles. Les enduits seront parfaitement adhérents et ne sonneront pas creux au choc du
marteau.
Tous les enduits de fondation au contact des terrains humides, y compris les cuves, recevront un
revêtement étanche, type PLASTRAN, FLINKOTE ou similaire, appliqué en trois couches croisées.
Les sols intérieurs, non revêtus de carrelage, recevront après durcissement une chape au mortier de ciment
classe B d’une épaisseur minimale de 3 cm et présenteront une pente suivant les indications de
l’INGENIEUR.
Les locaux techniques soumis à de fortes charges (salles des machines, circulation de transpalettes, etc.)
ou soumis à l’action des réactifs (sulfate d’alumine notamment) recevront une chape au mortier de ciment
classe E.
3.29.3 CHARPENTES
En l’absence de prescriptions particulières dans le Mémoire Descriptif, les charpentes pourront être soit en
acier, soit en bois rouge.
Les bois utilisés pour les charpentes seront propres, et l’humidité relative ne sera, en aucun cas, supérieure
à 18 % (nécessité d’un stockage préalable sous abri).
Les pièces de bois recevront un produit de préservation. Ce traitement pourra être effectué à partir de
produits efficaces, tels que le xylamon BN clair, xylamon BN brun, xylophène ou tout autre produit
offrant les mêmes garanties. Seul le mukulungu pourra être utilisé sans traitement préalable.
L’application sera effectuée par trempage selon les instructions de l’INGENIEUR.
Le trempage dans ce produit de protection s’effectuera sous abri, dans un bac dont la longueur sera
supérieure à celle des pièces mises en œuvre. Ce bac sera muni d’un dispositif permettant l’égouttage des
bois trempés dans les meilleures conditions. Après leur trempage, les bois découpés subiront un temps de
séchage, tel que le taux d’humidité soit amené aux environs de 18% du poids sec.
Le Mémoire Descriptif pourra prescrire l’ignifugation des bois.
3.29.4 COUVERTURE
La couverture des bâtiments reposant sur charpente comportera des bacs aluminium autoportant type
NERVURAL épaisseur 7/10 de mm. La boulonnerie sera en aluminium avec rondelles bitumineuses
d’étanchéité.
295
Section VII. Spécifications techniques et plan 296
Le Mémoire Descriptif pourra prévoir l’incorporation dans la couverture aluminium de bacs translucides
en polyester de profil NERVURAL, dont la composition est exempte de produits chlorés. La surface utile
translucide ne dépassera pas 10 % de la surface intérieure au sol.
Le Mémoire Descriptif pourra prescrire une isolation thermique assurant un coefficient de transmission
thermique inférieur à 0,6 kcal/m2/h °C.
3.29.5 MENUISERIES
Sauf indication contraire par ailleurs, tous les travaux de menuiserie seront exécutés avec des bois rouges.
Ils seront exécutés selon les règles de l’art, les onglets parfaitement jointifs, les surfaces parfaitement
ragréées avant l’impression pour celles qui doivent être peintes.
Avant la pose, les menuiseries seront soumises à la réception de l’INGENIEUR. Les parties refusées
devront être enlevées du chantier et remplacées dans les plus brefs délais par des nouvelles répondant, en
tous points, aux normes. Toutes les menuiseries seront très soigneusement protégées.
3.29.6 SERRURERIE – FERRONNERIE
Tous les ouvrages de serrurerie et de ferronnerie seront exécutés avec le plus grand soin. Les fers seront
coupés et dressés régulièrement sans jarrets ni cassures.
Les assemblages d’angles seront soigneusement ajustés.
Les soudures ne devront comporter aucune crique ou saillie.
Les points cordons seront pleins, réguliers et propres. Les pattes de scellement seront suffisamment
longues pour assurer une parfaite fixation.
3.29.7 PORTES
Les portes métalliques à 1 ou 2 ventaux comprennent :
- un bâti donnant en fer cornière à assemblages soudés en tête,
- une fixation par pattes de scellement de façon soudées, seuil de porte en fonte,
- une ossature de chaque ventail de la porte en tube carré, assemblages soudés, une (hauteur
inférieur à 1,80 m) ou deux traverses milieu en tube carré, tous assemblage soudés,
- une face, habillage par panneaux de tôle plane 10/10è, dressée et découpée à la demande, fixation
par rivets sur l’ossature et soudures en rives,
- un battement rapporté formant recouvrement en rive du vantail mobile,
éventuellement, des ventilations en métal déployé 110 x 45 monté dans un cadre en cornière.
Serrures :
- 3 paumelles doubles laminées de grille à longue lame de 0,120, fixées sur fer, par vantail,
- 1 serrure de sûreté avec 2 clefs, béquille double,
- sur le vantail semi-mobile, crémone apparente en applique à bouton fonte avec gâche en partie
haute et platine au sol en partie basse,
- frein à pied pour maintien en position ouverte des vantaux de porte.
3.29.8 PEINTURE
Les travaux de peinture seront exécutés au moyen de produits désignés par leur marque, selon les
instructions du fabricant qui devront être précisées dans les notices et sur les étiquettes et pour les produits
traditionnels selon les prescriptions du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (C.S.T.B.).
Les teintes et les qualités des peintures et badigeons sur échantillons seront toujours soumises à
l’agrément de l’INGENIEUR avant toute exécution des travaux.
Les peintures en contact ou susceptibles d’entrer en contact avec l’eau potable seront de qualité
alimentaire.
L’ENTREPRENEUR devra fournir un travail très soigné.
L’ENTREPRENEUR ne pourra se prévaloir du détail des descriptions quant au nombre des couches
nécessaires, étant entendu que les parois et accessoires divers à peindre devront être parfaitement couverts
par des couches minces s’arrondissant à la brosse.
L’exécution des peintures comprendra toujours l’époussetage des matériaux et la reprise des défectuosités
de surface.
296
Section VII. Spécifications techniques et plan 297
Après la pose des enduits, les parois extérieures et intérieures, ayant reçu ces enduits, recevront un
badigeon pour enduit de ciment. Pour les parois extérieures, il sera fait obligatoirement usage de
badigeons et peintures de qualité dite « extérieure » à base de phyolite.
ARTICLE 3.30 AMENAGEMENT DES ABORDS
Tous les ouvrages seront disposés de manière à s'harmoniser au mieux avec l'aspect du paysage
environnant. Des emplacements seront réservés, s'il y a lieu, pour recevoir des arbustes et des parterres.
L'aménagement de ces emplacements fera partie du marché.
Les travaux d'aménagement des abords, précisés par le mémoire descriptif, seront réalisés conformément
aux prescriptions de l'INGENIEUR.
3.30.1 DRAINAGE DE LA PLATEFORME
Les fossés de dimensions suffisantes seront aménagés pour recueillir les eaux de pluie de la plate-forme,
dont le réglage sera effectué, d'une part, pour diriger l'eau de pluie vers les fossés, d'autre part, pour se
protéger des eaux de ruissellement provenant de l'extérieur.
3.30.2 VOIES DE CIRCULATION
Les voies de circulation seront réalisées en graveleux naturels sélectionnés, stabilisés à 4 % de ciment, de
20 centimètres d'épaisseur, après décaissement de la plate-forme, sur une largeur minimale de 4 mètres.
297
Section VII. Spécifications techniques et plan 298
298
Section VII. Spécifications techniques et plan 299
Lorsque les circuits de télécommande proviennent d’un autre équipement et si le sectionneur ne possède
pas assez de contacts auxiliaires, un relais comportant un contact par conducteur sera interposé avant tout
autre appareil pour isoler tous les circuits extérieurs à l’ouverture du sectionneur. Le relais et les bornes
d’arrivée devront comporter un capot interdisant tout contact fortuit avec des conducteurs restant sous
tension après ouverture du sectionneur.
Les sectionneurs comporteront des contacts à coupure visible.
Les armoires et coffrets, du type étanche ou posés à l’extérieur des bâtiments, comporteront un dispositif
de blocage interdisant d’ouvrir la porte si le sectionneur est fermé.
Les coffrets, armoires et châssis comporteront, à leur partie inférieure, une barre de terre générale en
cuivre.
La borne de jonction à la prise de terre devra pouvoir admettre un câble d’une section minimale de 50
mm2.
Une borne de raccordement sera prévue pour chaque câble de liaison avec un appareil alimenté sous une
tension minimale de 220 Volts.
La continuité de la mise à la terre devra être prévue entre les châssis et la tôlerie.
3.32.8 PLANS ET NOTICES
Il sera fourni et placé, dans la pochette prévue à cet effet, sur la porte de l’appareillage, les plans suivants :
- un schéma de principe,
- un schéma de câblage,
- un plan de disposition des appareils installés,
- un plan de façade.
299
Section VII. Spécifications techniques et plan 300
300
Section VII. Spécifications techniques et plan 301
301
Section VII. Spécifications techniques et plan 302
Pendant le temps de désinfection, les robinets, robinets-vannes bornes-fontaines, etc. devront être
manipulés plusieurs fois.
Après désinfection, les conduites seront lavées avec leur double volume d'eau, les eaux de désinfection
devant s'évacuer sans dommage pour des tiers.
L'ENTREPRENEUR ne percevra aucune compensation pour la fourniture de l'eau, la désinfection et le
lavage des conduites, dont les frais seront compris dans les prix du bordereau concernant la pose des
canalisations. Les frais d'analyse sont à la charge de l'ENTREPRENEUR.
Lorsque le réseau désinfecté aura été convenablement rincé, des prélèvements de contrôle seront faits
immédiatement par le laboratoire agréé chargé de la surveillance des eaux. Si les résultats sont
satisfaisants, le réseau pourra être mis en service. Si les résultats sont défavorables, l'opération sera
renouvelée.
3.36.2 RÉSERVOIR
Avant la mise en service du réservoir, il sera procédé à sa désinfection complète à l’aide d’une liqueur
stérilisante selon les prescriptions suivantes :
- les parois seront soigneusement nettoyées à grands jets d’eau traitée. L’ouvrage sera ensuite rempli
d’une eau contenant au minimum 30 grammes de chlore libre par mètre cube d’eau. La solution
désinfectante sera maintenue dans l’ouvrage pendant 24 heures au moins. Après désinfection, l’ouvrage
sera rincé à l’eau traitée et des prélèvements y seront effectués aux fins d’analyse bactériologiques, aux
frais de l’ENTREPRENEUR.
ARTICLE 3.37 PLANS DE RECOLEMENT
Avant la réception provisoire, l'ENTREPRENEUR fournira au MAITRE D'OEUVRE en six (6)
exemplaires, dont un (1) reproductible (calque ou contre-calque):
- un plan général de repérage.
- les croquis de repérage à grande échelle (1/500è par exemple),
- un plan de récolement coté permettant de situer en plan et en altitude, par rapport à des
repères fixes sur le terrain, chaque conduite, borne de repérage, pièces de robinetterie,
fontainerie, regard, etc.,
- un profil en long des conduites de refoulement et des conduites de diamètre supérieur ou
égal à 150 mm,
les plans des installations de production, de traitement et de stockage :
- plans de génie-civil,
- plans d'équipement,
- plans d'électricité, schéma de câblage,
Notice technique des matériels installés (en deux exemplaires).
NOTA : La fourniture de ces documents conditionne la réception provisoire.
ARTICLE 3.38 INTERVENTIONS SUR LES RESEAUX EN SERVICE
Conformément à la Concession du Service Public de Distribution Urbaine d'Eau Potable en Côte d'Ivoire,
les interventions sur réseau existant, la pose de pièces de raccordement et les modifications de
branchements en service sont réalisés exclusivement par le CONCESSIONNAIRE.
En cas de livraison partielle des ouvrages, le CONCESSIONNAIRE interviendra à la demande de
l'INGENIEUR après essai des canalisations. Un certificat de prise de possession anticipée des ouvrages
sera alors établi par l'INGENIEUR et remis à l'ENTREPRENEUR.
Les piquages ou raccordements nécessitent certaines pièces spéciales qui pourront être fournies par
l'ENTREPRENEUR. Ils feront l'objet de prix spéciaux au bordereau des prix, incluant les fournitures
nécessaires.
302
Section VII. Spécifications techniques et plan 303
303
Section VII. Spécifications techniques et plan 304
304
Section VII. Spécifications techniques et plan 305
- à la moyenne arithmétique des mesures diminuée des 8/10ème de leur écart quadratique moyen,
lorsque le nombre de ces mesures sera égal ou supérieur à 6.
Toutefois, le résultat sera plafonné aux 9/10ème de la moyenne arithmétique.
4.4.8 ESSAIS DE CONSISTANCE
Les mesures d'affaissement au cône d'Abrams seront groupées par 3 au fur et à mesure de leur exécution,
et, par convention, leur valeur représentative sera prise égale à la moyenne arithmétique des résultats des
mesures.
ARTICLE 4.5 ESSAIS DE CONTROLES GEOMETRIQUES
Ces mesures seront effectuées sur toutes les parties de l'ouvrage.
ARTICLE 4.6 ESSAIS DES FOURNITURES HYDRAULIQUES
Les fournitures devront satisfaire aux essais prévus dans les normes et recommandations définies dans le
présent C.C.T.P.
L'INGENIEUR aura le droit de demander, à tout moment, des essais supplémentaires des matériaux et du
matériel, avant leur réception, quand leur qualité lui paraîtra douteuse et ceux-ci, aux frais de
l'ENTREPRENEUR, qui devra avoir en permanence tous les instruments, outils et matériels nécessaires
aux vérifications et essais prévus au présent marché. Faute par lui de le faire, l'ADMINISTRATION
achètera ces instruments et matériels aux frais de l'ENTREPRENEUR et leur montant sera déduit des
sommes dues.
Toute fourniture ne satisfaisant pas à une épreuve devra être remplacée par l'ENTREPRENEUR à ses
frais.
ARTICLE 4.7 ESSAIS PARTIELS
Les essais et épreuves seront effectués conformément aux stipulations du fascicule n° 71 du C.C.T.G.,
relatif aux travaux d'adduction et de distribution d'eau potable.
Les essais auront lieu en présence du Représentant de CONCESSIONNAIRE dûment convoqué par
l'ENTREPRENEUR 24 heures au moins avant l'essai.
Chaque canalisation sera éprouvée au fur et à mesure de l'avancement des travaux, par tronçon d'une
longueur maximale de 500 m avec, éventuellement, les piquages des canalisations aboutissant à la
canalisation essayée.
L'épreuve sera faite dans les conditions qui permettront d'examiner effectivement le tronçon de conduite
éprouvé et, en particulier, tous les joints pour les conduites posées en terre.
L'épreuve aura lieu avant le remblaiement complet de la tranchée.
Néanmoins, des cavaliers de terre seront disposés au milieu de chacun des tuyaux, en vue de s'opposer à
tout déboîtement.
Pour juger des vannes, un essai sera fait vanne ouverte, une autre vanne fermée.
L'ENTREPRENEUR aura notamment la charge de fournir et de poser les plaques pleines, les butées, etc.,
pendant l'exécution de l'épreuve, ainsi que l'eau et le matériel nécessaire : cette eau ne devra en aucune
façon contaminer le tuyau.
La conduite sera mise en eau progressivement.
La mise en pression sera effectuée en présence de l'INGENIEUR.
Pour les canalisations en matière plastique, afin de tenir compte de leur élasticité différée, il sera effectué
une mise en pression préalable d'une durée de 15 minutes, avant l'épreuve proprement dite.
La pression d'épreuve est, en règle générale, la pression statique, majorée de 50 %, sans dépasser toutefois
la valeur limite indiquée par le fabricant des tuyaux et des raccords.
Pour les canalisations en matière plastique, l'épreuve sera effectuée à la pression de service majorée de 2
bars ou de la valeur calculée du coup de bélier pour les conduites de refoulement, si elle est supérieure à 2
bars.
La pression d'épreuve sera appliquée pendant tout le temps nécessaire à la vérification des tuyaux et des
joints, sans que la durée de l'épreuve puisse être inférieure à 30 minutes, ni la diminution de pression
supérieure à 0,2 bar.
305
Section VII. Spécifications techniques et plan 306
306
Section VII. Spécifications techniques et plan 307
En cas de refus, le matériel déjà livré sera provisoirement et gratuitement à la disposition du MAITRE
D’ŒUVRE, pendant le temps nécessaire à son remplacement.
Le nouveau matériel livré en remplacement devra satisfaire aux mêmes conditions, et sera soumis aux
mêmes essais de réception.
L’ENTREPRENEUR aura à sa charge de fournir et utiliser les mêmes produits chimiques que ceux
utilisés par le CONCESSIONNAIRE du Service des Eaux (SODECI) : exemple hypochlorite de calcium.
D’autres produits chimiques pourront être proposés par les concurrents qui devront faire apparaître leur
intérêt dans le traitement.
Les essais individuels et les modifications ou remplacements successifs ne pourront, en aucun cas,
entraîner des dépenses supplémentaires de quelque nature que ce soit pour le MAITRE D’ŒUVRE. En
plus, ce dernier se réserve la possibilité de demander toutes indemnités et dommages-intérêts pour le
préjudice causé du fait que l’installation n’est pas conforme.
ARTICLE 4.8 ANALYSE DE CONTROLE DE LA DESINFECTION
Après désinfection des cuves, des réservoirs, ils seront remplis d'eau traitée et des prélèvements y seront
effectués aux fins d'analyses bactériologiques, aux frais de l'ENTREPRENEUR.
Si les analyses sont satisfaisantes, le réservoir pourra être mis en service immédiatement. Dans le cas
contraire, une nouvelle désinfection sera ordonnée aux frais de l'ENTREPRENEUR.
Lorsque le réseau désinfecté aura été convenablement rincé, des prélèvements de contrôle seront faits
immédiatement par le laboratoire agréé chargé de la surveillance des eaux. Si les résultats sont
satisfaisants, le réseau pourra être mis en service. Si les résultats sont défavorables, l'opération sera
renouvelée.
L'eau et le chlore nécessaires à la désinfection, sont à la charge de l'ENTREPRENEUR.
Les frais de prélèvement et d'analyses, les frais d'envoi des prélèvements (bouteilles stérilisées, caisse
glace, etc.), ainsi que tous les frais divers concernant ces opérations seront entièrement à la charge de
l'ENTREPRENEUR.
ARTICLE 4.9 ESSAI GENERAL DE FONCTIONNEMENT
Après l'achèvement du montage et l'exécution satisfaisante des essais partiels, la totalité des installations
sera essayée pour une durée d’UNE (1) SEMAINE.
Cette période fait partie du temps de construction contractuel.
Cet essai sera effectué en présence du Concessionnaire dûment convoqué.
Pendant ce temps, et pour autant que la fourniture d'énergie électrique soit assurée par la C.I.E., les pannes
éventuelles provoquant une interruption de l'alimentation en eau ne doivent pas dépasser DOUZE (12)
HEURES.
Autrement, l'essai recommencera sans que le délai de construction contractuel soit prolongé.
Tous les essais seront exclusivement à la charge de l'ENTREPRENEUR qui mettra à disposition, et à ses
frais, le personnel, le matériel et les produits chimiques nécessaires.
ARTICLE 4.10 MATERIEL DE MESURE ET DE CONTROLE
Dans le cadre de la provision figurant au détail quantitatif et estimatif, l'ENTREPRENEUR fournira et
montera, à ses frais, les appareils de mesure dûment contrôlés que l'INGENIEUR lui aura demandés en
plus de ceux qui se trouvent installés sur le tableau de contrôle.
307
Section VII. Spécifications techniques et plan 308
308
Section VII. Spécifications techniques et plan 309
309
Section VII. Spécifications techniques et plan 310
310
Section VII. Spécifications techniques et plan 311
311
Section VII. Spécifications techniques et plan 312
312
Section VII. Spécifications techniques et plan 313
313
Section VII. Spécifications techniques et plan 314
314
Section VII. Spécifications techniques et plan 315
315
Section VII. Spécifications techniques et plan 316
N° de
DESIGNATION UNITE
PRIX
I. TRAVAUX DE VOIRIES EN TERRE
000 INSTALLATION DE CHANTIER
Installation générale de chantier
Ce prix rémunère :
L’installation générale de chantier, la construction et l’aménagement de la
base vie/chantier, y compris l’installation des toilettes en tenant compte du
genre et l’approvisionnement en eau potable pour le personnel, la pose de
panneaux de chantier, les études d’exécution, les plans de recollement,
l’amenée et le repli du matériel et les frais et services généraux de
l'entreprise pendant toute la période du projet ainsi que la mise à disposition
de bureaux équipés et climatisés pour la mission de contrôle.
Ce prix rémunère également la fourniture d’un (01) véhicule 4x4 pickup
001 fft
double cabine neuf, au Maître d’Ouvrage (ce véhicule restera propriété du
Maître d’Ouvrage à la fin des travaux). Ce prix est valable pour toute la
durée du chantier (retard et/ou prolongation de délais éventuels compris), et
quels que soient les quantités et le montant final des travaux.
Il est payé au forfait (FF) et est réglé au pourcentage progressif, selon le
taux d’exécution des travaux déterminé par l’Ingénieur Conseils et validé
par le Maître d'Ouvrage. A titre indicatif, le taux maximum de 70 % sera
appliqué pour l’amenée du matériel et l’installation de la base-vie, et le
reliquat (30% minimum) après le repli de tous les engins et matériel du
chantier.
Déplacement de réseaux
Ce prix rémunère :
002 Prov
Le déplacement y compris toutes sujétions et aléas de tous les réseaux
existants sur le site empêchant ainsi la bonne mise en oeuvre des travaux
Provision pour les essais géotechniques de la maîtrise d'oeuvre
003 Ce prix rémunère :La réalisation des essais géotechniques contradictoires Prov
effectués par la maîtrise d'oeuvre
A DEGAGEMENT DES EMPRISES
100 TRAVAUX PRELIMINAIRES
316
Section VII. Spécifications techniques et plan 317
317
Section VII. Spécifications techniques et plan 318
318
Section VII. Spécifications techniques et plan 319
œuvre
Fourniture et mise en œuvre de grave bitume pour couche de base
(ép=10cm) Ce prix rémunère:
303c m3
La fourniture et la mise en œuvre de de grave par couche de 10 cm y
compris compactage et toute sujétions de mise en œuvre
Stabilisation au ciment CPA de la couche de fondation
Ce prix rémunère:
304 L’achat, le transport, et l’épandage de ciment CPA pour stabilisation de la kg
couche de base pour la teneur indiquée, y compris toutes sujétions de mise
en œuvre
304a Stabilisation à 4% de ciment CPA kg
304b Stabilisation à 3% de ciment CPA kg
305 Exécution de l'Imprégnation de la couche de base à 1,200kg/m2 m2
306 Couche d'accrochage à l'émulsion de bitume dosé à 450 kg/m3 m2
Fourniture, fabrication, transport et mise en œuvre d'enduit bicouche ép 2
307 m²
cm
Fourniture, fabrication, transport et mise en œuvre d'un revêtement en
308
béton bitumineux
308a - épaisseur 5 cm m2
308b - épaisseur 3 cm m2
Chaussée en béton armé d' épaisseur 20 cm dosé à 350 kg/m3 y compris
309 coffrage et ferraillage (double nappe de diam12 mm avec un espacement de m2
20 cm) pour parking y compris bordure T2
SOUS-TOTAL C : REALISATIONS DE CHAUSSEES
D ASSAINISSEMENT ET DRAINAGE
400 Travaux d'assainissement et de drainage
Fournitures et pose de bordures
Ce prix comprend:
La préfabrication, le transport, les fouilles en rigole, l’implantation, la mise
401
en œuvre de lit de sable de pose et mise en œuvre de béton pour propreté ou
joints dosée à 150 kg/m3 (classe C12-15), la mise en œuvre des remblais
aux abords, y compris toutes sujétions de réalisation
401a - de type T2 ml
401b - de type A2 ml
401c - de type A2CS2 ml
401d - de type T2CS2 ml
401e - de type P2 ml
401f - de type CC2 ml
Fournitures et pose de caniveau
Ce prix comprend
La préfabrication et le transport de caniveaux en béton armé au ciment CPA
de dosage 350kg/m3, les fouilles en tranchée, l’implantation, la mise en
402
œuvre de lit de sable de pose et mise en œuvre de béton pour propreté ou
joints dosée à 150 kg/m3 (classe C12-15), les raccordements aux ouvrages
existants, la mise en œuvre des remblais aux abords, y compris toutes
sujétions de réalisation
319
Section VII. Spécifications techniques et plan 320
402a -caniveau 50 x 50 ml
402b -caniveau 60 x 60 ml
402c -caniveau 80 x 80 ml
Fourniture,transport et pose de buses en béton armé de la seria 90A y
404
compris tranchée, remblais et la construction de tete
404a - Diamètre 300 mm ml
404b - Diamètre 400 mm ml
404c - Diamètre 500 mm ml
404d - Diamètre 600 mm ml
404e - Diamètre 800 mm ml
404f - Diamètre 1000 mm ml
404g - Diamètre 1200 mm ml
404h - Diamètre 1400 mm ml
404i - Diamètre 1500 mm ml
404j - Diamètre 1600 mm ml
404k - Diamètre 1800 mm ml
404l - Diamètre 2000 mm ml
404m - Diamètre 2200 mm ml
Réalisation de regards béton armé
Ce prix comprend:
La fouille en puits, la réalisation de béton de propreté de classe C12/15 dosé
à 150 kg/m3 CPA, la réalisation de béton propre Q350 CPA de classe
405 C25/30 épaisseur de 15 cm, armé avec un ration acier HA/béton de 60
kg/m3, le remblai de finition et le chargement et évacuation à la décharge
publique des excédents de terrassements, la réalisation de cunette de fond, la
connexion de conduites, la fourniture et pose d’échelons en fonte ductile, et
toutes sujétions de réalisation
- Regards 80x80 en beton arme y/c echelons de descente prof inferieure à
405a U
1.50m
- Regards 80x80 en beton arme y/c echelons de descente prof supérieure à
405b U
1.50m
- Regards 120x120 en beton arme y/c echelons de descente prof inferieure à
405c U
2.00m
- Regards 120x120 en beton arme y/c echelons de descente prof supérieure à
405d U
2.00m
- Regards 130x130 en beton arme y/c echelons de descente prof inferieure à
405e U
2.30m
- Regards 130x130 en beton arme y/c echelons de descente prof supérieure à
405f U
2.30m
- Regards 150x150 en beton arme y/c echelons de descente prof inferieure à
405g U
2.50m
- Regards 150x150 en beton arme y/c echelons de descente prof supérieure à
405h U
2.50m
- Regards 180x180 en beton arme y/c echelons de descente prof inferieure à
405i U
3.00m
320
Section VII. Spécifications techniques et plan 321
321
Section VII. Spécifications techniques et plan 322
322
Section VII. Spécifications techniques et plan 323
Déplacement de réseaux
Ce prix rémunère :
002 Prov
Le déplacement y compris toutes sujétions et aléas de tous les réseaux existants
sur le site empêchant ainsi la bonne mise en oeuvre des travaux
323
Section VII. Spécifications techniques et plan 324
Ce prix rémunère :
L’excavation en terre ferme en tranchée ou en puits, la mise en dépôt temporaire
des produits, ainsi que le chargement et l’évacuation des produits excédentaires
à la décharge publique
Le mètre cube (non foisonné)
Mise en œuvre de lit de sable propre et remblais hydraulique
Ce prix rémunère :
104 La réalisation des essais géotechnique, l’épandage de sable propre, y compris m3
toutes sujétions de mise en œuvre.
Le mètre cube
dispositif de mise hors d'eau des travaux
Ce prix rémunère :
105 fft
les dispositions relatives à l'isolation des travaux du dallot des eaux du bassin
d'orage.
Réfection de chaussée démolie
Ce prix rémunère :
106 La reprise à l’identique de chaussée existante démolie y compris toute sujétion m2
de réalisation
Le mètre carré
Remblais de fouilles compactésCe prix rémunère :La réalisation des essais
géotechnique, l’épandage et le compactage par couche de 30 cm à 95% de
107 m3
l’OPM, y compris toutes sujétions de mise en œuvreLe mètre cube (de terre
compactée)
Réalisation Béton de propreté
Ce prix rémunère :
108 La mise en œuvre de béton de classe C12/15 dosage 150 kg/m3 CPA pour m3
assise d’ouvrage y compris toute sujétions de mise en œuvre
Le mètre cube
324
Section VII. Spécifications techniques et plan 325
Le forfait
Ce prix rémunère :
202
La fourniture, la manutention et la pose de tuyau en PVC Pression y compris les
pièces de jointure et toutes sujétions de pose
Le mètre linéaire
Fourniture et pose de canalisation PVC Pression DN160 PN 10 y/c lit de sable
202.1 ml
propre et toute sujétion
Fourniture et pose de canalisation PVC évacuation CR8 DN200 y/c lit de sable
202.2 ml
propre et toute sujétion
Fourniture et pose de canalisation PVC évacuation CR8 DN315 y/c lit de sable
202.3 ml
propre et toute sujétion
Remblais de fouilles compactés
Ce prix rémunère :
202.4 m3
La réalisation des essais géotechnique, l’épandage et le compactage par couche
de 30 cm à 95% de l’OPM, y compris toutes sujétions de mise en œuvre
Le mètre cube (de terre compactée)
300 GENIE CIVIL
325
Section VII. Spécifications techniques et plan 326
Ce prix rémunère :
301.1 m3
L’excavation en tranchée de largeur inférieure ou égale à 80 cm, le chargement,
l’évacuation des excédents de produits de fouille à la décharge publique y
compris toutes sujétion
Le mètre cube
Ce prix rémunère :
301.2 m3
La réalisation des essais géotechnique, l’épandage et le compactage par couche
de 30 cm à 95% de l’OPM, y compris toutes sujétions de mise en œuvre
Le mètre cube (de terre compactée)
Ce prix rémunère :
301.5 L’achat, le transport sur site, la découpe, le façonnage et la mise en béton kg
d’acier haute adhérence Fe500, y compris les chutes d’acier et toutes sujétions
de mise en œuvre
Le kilogramme (d’acier mis contenu dans les ouvrages)
301.6 Coffrage
Coffrage ordinaire Pour les parements à enterrer y compris badigeonnage des
301.6.1 m2
parementsLe mètre carré (de parement coffré)
Coffrage soigné Ce prix rémunère :
La mise en œuvre de coffrage et décoffrage des parements des ouvrages, la
301.7 consolidation par cales, la disposition de barbacanes et d’étaiement, y compris m2
toutes sujétions de mise en œuvre
Le mètre carré (de parement coffré)
Fourniture et pose d'échelons en fonte Ce prix rémunère :
La confection, la fourniture et la fixation d’échelons en fonte ductile, et toutes
301.8 u
sujétions de réalisation
L’unité
326
Section VII. Spécifications techniques et plan 327
Débroussement
Ce prix rémunère :
Le débroussement, abattage et dessouchage des arbres, le décapage de terre
400.1.1 m2
végétale jusqu’à une épaisseur de 20 cm, la mise en dépôt et le chargement et
l’évacuation des produits et débris résultant à la décharge publique
Le mètre carré
327
Section VII. Spécifications techniques et plan 328
328
Section VII. Spécifications techniques et plan 329
Béton de propreté
Ce prix rémunère :
400.3.4 La mise en œuvre de béton de classe C12/15 dosage 150 kg/m3 CPA pour m3
assise d’ouvrage y compris toute sujétions de mise en œuvre
Le mètre cube
Béton de qualité Q 350 CHF Ce prix
rémunère :
400.3.5 La mise en œuvre de béton de classe C25/30 dosage 350 kg/m3 CHF pour m3
assise d’ouvrage y compris toute sujétions de mise en œuvre
Le mètre cube
Coffrage
Ce prix rémunère : Coffrage
400.3.6 m2
ordinaire Pour les parements à enterrer
Le mètre carré (de parement coffré)
Acier Haute Adhérence
Ce prix rémunère :
L’achat, le transport sur site, la découpe, le façonnage et la mise en béton
400.3.7 kg
d’acier haute adhérence Fe500, y compris les chutes d’acier et toutes sujétions
de mise en œuvre
Le kilogramme (d’acier mis contenu dans les ouvrages)
Badigeonnage des parements enterrés
400.3.8 Ce prix rémunère : m2
Badigeonnage des parements enterrés
400.4. Equipements hydro-mécaniques de la bache
Ce prix rémunère :
la fourniture et pose de groupe d'électropompe immergé conçue pour le
relèvement d'eaux brutes non décantées (Q mini =45 m3/h ; HMT mini : 11 m)
de puissance moteur mini 2,4 Kwh, y compris :- un pied d'assise avec système
d'enclenchement automatique ;- deux barres de guidage en acier galvanisé ;-
400.4.1 une chaîne de relevage, en acier galvanisé, avec crochet ;- une tuyauterie de ens
refoulement DN 150 en fonte avec cô²ne DN 150/DN sortie pompe, coudes,
manchette de scellement et colliers de fixation ;- un câble d'alimentation
électrique et ;- la fourniture du petit matériel tel que vis, spit roc, boulons,
câbles, serre-câble, barrette de coupure, câble de terre, piquet de terre, et tout
accessoire, aléa et sujétion de pose.l'ensemble
Ce prix rémunère : la
fourniture et pose d’un coffret électrique et armoires de commande y compris
report sur bornier des infos de télésurveillance (présence tension, marche/défaut
400.4.2 ens
pompes niveau haut dans la bâche et protection du palan électrique) et
Régulateur de niveau (câble 13m), etc., y compris tout alea et sujétion.
l'ensemble
Ce prix rémunère :
400.4.3 Fourniture et pose de potence de manutention et palan électrique pour relevage u
des pompes. L'unité
Ce prix rémunère :
400.4.4 Fourniture et pose de vanne murale 300x300 mm avec bati et volant de u
manœuvre L'unité
Ce prix rémunère :
400.4.5 u
Fourniture et pose d'un panier de dégrillage en aluminium, maille de 30 mm
329
Section VII. Spécifications techniques et plan 330
Ce prix rémunère :
Fourniture et pose de trappes en tôle striée inox, dimensions 200 cm x 77 cm, y
400.4.7 u
compris cornière de pose en inox, pour accès à la bâche de pompage
L'unité
Ce prix rémunère :
400.4.8 u
Fourniture et pose coffre à ordure 1 m3 L'unité
400.5. Equipements de la chambre des vannes
Ce prix rémunère :
400.5.1 Fourniture et pose de manchette de scellement DN 150 u
L'unité
Ce prix rémunère :
400.5.2 Fourniture et pose de clapet anti-retour DN 150 u
L'unité
Ce prix rémunère :
400.5.3 Fourniture et pose de joint de démontage DN 150 u
l'unité
Ce prix rémunère : Fourniture
400.5.4 u
et pose de robinet-vanne DN 150 l'unité
Ce prix rémunère :
400.5.5 Fourniture et pose de débimètre électromagnétique DN 150 u
l'unité
Ce prix rémunère :
400.5.6 Fourniture et pose de collecteur DN 150 comportant 2 piquages, longueur : 5 m u
l'unité
Ce prix rémunère : la
400.5.7 Fourniture et pose de plaque pleine DN 150 u
l'unité
Ce prix rémunère : la
fourniture et pose de trappes en tôle striée inox, de dimensions 88 cm x 84 cm,
400.5.8 u
y compris cornière de pose en inox, pour accès à la bâche de pompage
l'unité
Ce prix rémunère :
400.5.9 la fourniture et pose de coude en fonte 1/8 DN 150 u
l'unité
400.6. Aménagement divers
Ce prix rémunère : Le
400.6.1 m²
mètre carrée de dallage mis en oeuvre à l'interieure de la station de relevage
330
Section VII. Spécifications techniques et plan 331
Ce prix rémunère : la
400.6.2 fourniture et pose d’un portail métallique u
l'unité
Ce prix rémunère : le
400.6.3 Réalisation d’une clôture sur une hauteur de 2m le ml
mètre linéaire
Ce prix rémunère :
400.6.4 Fourniture et pose d'une porte métallique et fenêtre d'aération m²
le mètre carrée
400.7. Raccordement électrique
Ce prix rémunère : la
400.7.1 ens
réalisation du génie civil et l'équipement d'une niche électrique
Ce prix rémunère : la
400.7.2 ens
réalisation et équipement d'un local électrique de commande
Ce prix rémunère :
400.7.3 ens
l'éclairage interne de la station, la fourniture et la pose des luminaires
Ce prix rémunère :
la fourniture, installation et mise en marche d'un groupe électrique dimensionné
400.7.4 ens
pour l'alimentation de tous les équipements de la station de relevage y compris
toutes sujétions
Ce prix rémunère : le
400.7.5 fft
raccordement au réseau électrique et au réseau d'eau potable
SOUS-TOTAL 400: STATIONS DE REFOULEMENT D'EAUX USEES
CONSTRUCTION EQUIPEMENT ET RACCORDEMENT D’UNE STATION
401
TRAITEMENT D’EAUX USEES DE 500 m3/j
Débroussement
Ce prix rémunère :
Le débroussement, abattage et dessouchage des arbres, le décapage de terre
401,1 m2
végétale jusqu’à une épaisseur de 20 cm, la mise en dépôt et le chargement et
l’évacuation des produits et débris résultant à la décharge publique
Le mètre carré
bassin de stockage de 1000m3 avec admission,agitation, évacuation et
401,2
nettoyage finale
Ce prix rémunère : les
travaux de genie civil , fourniture et pose une (01) grille en acier inoxydable
ASI 304L de dégrossissage manuelle à mailles de 15 mmm pour un canal de
dégrossissage de 600 mm de large. Un (01) Agitateur submersible ,conçu pour
401.2.1 le mélange de liquides et boues avec fibres et solides. Puissance nominales 5,5 ens
KW avec système de de barres de guidage et de levage. deux (02) pompes
submersibles avec sonde de securité , connection hydraulique 2 1/2'',
raccordment 2 , debit unitaire 20-30 m"/h sur une HMT DE 7, 5m, y compris
toutes suggestions
401,3 Ce prix rémunère : ens
Conception, fourniture, installation et mise en route d'une station modulaire de
traitement d'eaux usées biologiquement dégradables de rapport DCO/DBO5
proche de 2 et d'une capacité de 500 m3/jour, y compris toute sujétions de mise
331
Section VII. Spécifications techniques et plan 332
Débroussement
Ce prix rémunère :
Le débroussement, abattage et dessouchage des arbres, le décapage de terre
501 m2
végétale jusqu’à une épaisseur de 20 cm, la mise en dépôt et le chargement et
l’évacuation des produits et débris résultant à la décharge publique
Le mètre carré
Ce prix rémunère :
502 m3
L’excavation en tranchée de largeur inférieure ou égale à 80 cm, le chargement,
l’évacuation des excédents de produits de fouille à la décharge publique y
compris toutes sujétion
Le mètre cube
600 ADDUCTION D'EAU POTABLE
Fourniture et pose de canalisation PVC pression
Ce prix rémunère :
La fourniture, la manutention et la pose de tuyau en PVC Pression y compris les
pièces de jointure et toutes sujétions de pose
Le mètre linéaire
601 Fourniture et pose de canalisation pression et pièces spéciales de raccord
601.1 Conduites DN 200 à DN 63
Fourniture et pose de PVC DN110, PN 10 y/c lit de sable propre et toute
601.2 ml
sujétion
Fourniture et pose de PVC DN 160, PN 10 y/c lit de sable propre et toute
601.3 ml
sujétion
Fourreau PVC pour traversées de voies
Ce prix rémunère :
La fourniture, la manutention et la pose de tuyau en PVC Pression pour servir
de fourreau y compris les pièces de jointure et toutes sujétions de pose
Le mètre linéaire
332
Section VII. Spécifications techniques et plan 333
Ce prix rémunère :
701
La fourniture et pose de robinet-vannes (RVR), y compris la fixation et réglages
et pièces complémentaires d’installation
L’unité
701.1 - R.V.R. DN 100 U
701.2 - R.V.R. DN 150 U
Branchement sur la conduite AEP existante Ce prix rémunère :
Le piquage et raccordement au réseau existant de diametre 315 mm, y compris
les frais de communication pour la coupure de la fourniture en eau, et
702 u
dispositions éventuelles de continuité de services d’urgence et toutes sujétion de
mise en œuvre
L’unité
333
Section VII. Spécifications techniques et plan 334
334
Section VII. Spécifications techniques et plan 335
335
Section VII. Spécifications techniques et plan 336
Le Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG), le Cahier des Clauses Administratives
Particulières (CCAP) et les autres documents énumérés ci-dessous forment un tout qui présente de
manière équitable les droits et obligations des deux parties.
L’ensemble des clauses générales ci-dessous se fonde sur une expérience internationale considérable
d’élaboration et d’administration des contrats tout en prenant en compte une tendance actuelle de
l’industrie de la construction favorisant l’adoption d’un langage simple et direct.
Ce CCAG peut être utilisé dans les cas de marchés de taille modeste à prix unitaires ou de marchés à
rémunération forfaitaire.
336
Section VII. Spécifications techniques et plan 337
A.GÉNÉRALITÉS 363
0.CHAMP D'APPLICATION 363
1.DÉFINITIONS 363
2.INTERPRÉTATION 364
3. SANCTION DES FAUTES COMMISES PAR LES CANDIDATS, SOUMISSIONNAIRES, ATTRIBUTAIRES OU
TITULAIRES DE MARCHÉS PUBLICS 364
4.INTERVENANTS AU MARCHÉ 365
5.DOCUMENTS CONTRACTUELS 368
6.OBLIGATIONS GÉNÉRALES 369
7. CAUTIONNEMENT DÉFINITIF ET GARANTIE DE RESTITUTION D’AVANCE - RETENUE DE GARANTIE -
RESPONSABILITÉ - ASSURANCES 372
8.DÉCOMPTE DE DÉLAIS - FORMES DES NOTIFICATIONS 375
9.PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE OU COMMERCIALE 375
10.PROTECTION DE LA MAIN-D’ŒUVRE ET CONDITIONS DE TRAVAIL 375
B.PRIX ET RÈGLEMENT 376
11.CONTENU ET CARACTÈRE DES PRIX 376
12.RÉMUNÉRATION DE L’ENTREPRENEUR 380
13.CONSTATATIONS ET CONSTATS CONTRADICTOIRES 382
14.MODALITÉS DE RÈGLEMENT DU MARCHÉ 382
15.RÈGLEMENT DU PRIX DES OUVRAGES OU TRAVAUX NON PRÉVUS 388
16.AUGMENTATION DANS LA MASSE DES TRAVAUX 389
17.PERTES ET AVARIES - FORCE MAJEURE 389
C.DÉLAIS ERREUR ! SIGNET NON DÉFINI.
18.FIXATION ET PROLONGATION DES DÉLAIS 390
19.PÉNALITÉS, ET RETENUES 391
D.RÉALISATION DES OUVRAGES 392
20.PROVENANCE DES FOURNITURES, ÉQUIPEMENTS, MATÉRIELS, MATÉRIAUX ET PRODUITS 392
21.LIEUX D’EXTRACTION OU EMPRUNT DES MATÉRIAUX 392
22.QUALITÉ DES MATÉRIAUX ET PRODUITS—APPLICATION DES NORMES 393
23.VÉRIFICATION QUALITATIVE DES MATÉRIAUX ET PRODUITS - ESSAIS ET ÉPREUVES 393
24.VÉRIFICATION QUANTITATIVE DES MATÉRIAUX ET PRODUITS 395
25. PRISE EN CHARGE, MANUTENTION ET CONSERVATION PAR L’ENTREPRENEUR DES MATÉRIAUX ET
PRODUITS FOURNIS PAR LE MAÎTRE D’OUVRAGE DANS LE CADRE DU MARCHÉ 395
26.IMPLANTATION DES OUVRAGES 396
27.PRÉPARATION DES TRAVAUX 397
28.PLANS D’EXÉCUTION - NOTES DE CALCULS - ETUDES DE DÉTAIL 398
29.MODIFICATIONS APPORTÉES AUX DISPOSITIONS TECHNIQUES 399
30.INSTALLATION, ORGANISATION, SÉCURITÉ ET HYGIÈNE DES CHANTIERS 399
31.ENGINS EXPLOSIFS DE GUERRE 403
32.MATÉRIAUX, OBJETS ET VESTIGES TROUVÉS SUR LES CHANTIERS 403
33.DÉGRADATIONS CAUSÉES AUX VOIES PUBLIQUES 404
34.DOMMAGES DIVERS CAUSÉS PAR LA CONDUITE DES TRAVAUX OU LES MODALITÉS DE LEUR
EXÉCUTION 404
35.ENLÈVEMENT DU MATÉRIEL ET DES MATÉRIAUX SANS EMPLOI 405
36.ESSAIS ET CONTRÔLE DES OUVRAGES 405
37.VICES DE CONSTRUCTION 405
38.DOCUMENTS FOURNIS APRÈS EXÉCUTION 406
E.RÉCEPTION ET GARANTIES 406
337
Section VII. Spécifications techniques et plan 338
338
Section VII. Spécifications techniques et plan 339
A. Généralités
339
Section VII. Spécifications techniques et plan 340
- fait une présentation erronée des faits afin d’influer sur la passation ou l’exé-
cution d’un marché ;
- procédé à des pratiques de collusion entre soumissionnaires afin d’établir les
prix des offres à des niveaux artificiels et non concurrentiels et de priver l’au-
torité contractante des avantages d’une concurrence libre et ouverte ;
- fait recours à la surfacturation et/ou à la fausse facturation ;
- sous-traité au-delà du plafond fixé par la réglementation.
340
Section VII. Spécifications techniques et plan 341
exclusion des marchés publics, soit définitivement, soit pour une durée
déterminée, en fonction de la gravité de la faute commise par le
fournisseur coupable y compris, en cas de collusion prouvée, toute
entreprise qui possède la majorité du capital de l’entreprise concernée, ou
dont l’entreprise accusée possède la majorité du capital.
4. Intervenants au 4.1 Désignation des Intervenants
marché 4.1.1 Le CCAP identifie le Maître d’ouvrage et le cas échéant, le Maître
d’ouvrage délégué, l’Autorité Contractante et le Maître d’Œuvre.
4.1.2 La soumission de l’Entrepreneur comprend toutes indications
nécessaires ou utiles à l’identification de l’Entrepreneur et de son
ou ses représentants légaux.
4.2 Groupement d’Entreprises
4.2.1 Au sens du présent document, des Entreprises sont considérées
comme groupées si elles consentent mettre en commun des moyens
propres au travers d’un engagement écrit signé par leurs
représentants légaux dans le cadre d’une opération donnée.
4.2.2 Sauf disposition contraire figurant au CCAP, tous les membres du
groupement seront solidairement tenus envers l’Autorité
contractante de respecter les clauses du marché, et ils devront
désigner dans l’Acte d’engagement, comme mandataire commun,
l’un d’entre eux pour représenter l’ensemble des Entreprises,
vis-à-vis du Maître d’ouvrage, ou du Maître d’Œuvre, pour
l’exécution du marché.
4.3 Cession, sous-traitance
4.3.1 L’Entrepreneur ne peut en aucun cas céder ou déléguer tout ou
partie du marché. Toutefois, l’Entrepreneur peut céder au
profit de ses banquiers tout ou partie des sommes dues ou à
devoir au titre du marché sous la forme d’un nantissement.
341
Section VII. Spécifications techniques et plan 342
342
Section VII. Spécifications techniques et plan 343
344
Section VII. Spécifications techniques et plan 345
345
Section VII. Spécifications techniques et plan 346
346
Section VII. Spécifications techniques et plan 347
347
Section VII. Spécifications techniques et plan 348
348
Section VII. Spécifications techniques et plan 349
8. Décompte de 8.1 Tout délai imparti dans le marché au Maître d’ouvrage, à l’Autorité
délais - Formes des contractante, au Maître d’Œuvre ou à l’Entrepreneur commence à courir
notifications le lendemain du jour où s’est produit le fait qui sert de point de départ à
ce délai.
8.2 Lorsque le délai est fixé en jours, il s’entend en jours de calendrier et il
expire à la fin du dernier jour de la durée prévue.
Lorsque le délai est fixé en mois, il est compté de quantième à
quantième. S’il n’existe pas de quantième correspondant dans le mois où
se termine le délai, celui-ci expire à la fin du dernier jour de ce mois.
Lorsque le dernier jour d’un délai est un jour de repos hebdomadaire,
férié ou chômé, le délai est prolongé jusqu’à la fin du premier jour
ouvrable qui suit.
8.3 Lorsqu’un document doit être remis, dans un délai déterminé, par
l’Entrepreneur au Maître d’ouvrage, à l’Autorité contractante ou au
Maître d’Œuvre, ou réciproquement, ou encore lorsque la remise d’un
document doit faire courir un délai, le document doit être remis au
destinataire contre récépissé ou lui être adressé par lettre recommandée
avec demande d’avis de réception. La date du récépissé ou de l’avis de
réception constituera la date de remise de document.
9. Propriété 9.1 Le Maître d’ouvrage garantit l’Entrepreneur contre toute revendication
industrielle ou des tiers concernant les brevets, licences, dessins et modèles, marque de
commerciale fabrique ou de commerce dont l’emploi lui est imposé par le marché. Il
appartient au Maître d’ouvrage d’obtenir dans ce cas, à ses frais, les
cessions, licences ou autorisations nécessaires.
9.2 Sous réserve des dispositions figurant au précédent alinéa, l’Entrepreneur
garantit le Maître d’ouvrage et le Maître d’Œuvre contre toute
revendication des tiers concernant les brevets, licences, dessins et
modèles, marques de fabrique ou de commerce et tous autres droits
protégés relatifs aux équipements de l’Entrepreneur ou de ses sous-
traitants, matériaux ou matériels utilisés pour ou en relation avec les
travaux ou incorporés à ceux-ci ainsi que de tous dommages intérêts,
coûts, charges et frais de toute nature y afférents. Il appartient à
l’Entrepreneur d’obtenir dans ce cas, à ses frais, toutes cessions, licences
ou autorisations nécessaires permettant notamment au Maître d’ouvrage
de procéder ou de faire procéder ultérieurement à toutes les réparations
349
Section VII. Spécifications techniques et plan 350
nécessaires.
9.3
10. Protection de la 10.1 L’Entrepreneur doit, sauf disposition contraire du marché, faire son
main-d’œuvre et affaire du recrutement du personnel et de la main-d’œuvre, ainsi que de
conditions de leur rémunération, hébergement, ravitaillement et transport dans le strict
travail respect de la réglementation en vigueur en se conformant, en particulier, à
la réglementation du travail (notamment en ce qui concerne les horaires
de travail et les jours de repos), à la réglementation sociale et à
l’ensemble de la réglementation applicable en matière d’hygiène et de
sécurité.
10.2 En ce qui concerne le personnel expatrié, l’Entrepreneur doit veiller au
strict respect de la législation et de la réglementation qui le concerne.
10.3 Indépendamment des obligations prescrites par les lois et règlements
concernant la main-d’œuvre, l’Entrepreneur est tenu de communiquer à
l’Autorité contractante, sur sa demande, la liste nominative à jour du
personnel qu’il emploie avec leur qualification.
10.4 L’Autorité contractante peut exiger à tout moment de l’Entrepreneur la
justification qu’il est en règle, en ce qui concerne l’application à son
personnel employé à l’exécution des travaux objet du marché, à l’égard
de la législation sociale, notamment en matière de salaires, d’hygiène et
de sécurité.
10.5 L’Entrepreneur peut, s’il le juge utile et après accord de l’Autorité
contractante, demander et utiliser après les avoir obtenues les dérogations
à la réglementation en vigueur et aux conventions collectives existantes.
Aucune majoration du ou des prix, ni aucun paiement supplémentaire
n’est accordé à l’Entrepreneur du fait de ces dérogations.
10.6 L’Autorité contractante peut exiger le départ du chantier de toute
personne employée par l’Entrepreneur faisant preuve d’incapacité ou
coupable de négligences, imprudences répétées ou défaut de probité et,
plus généralement, de toute personne employée par lui et dont l’action est
contraire à la bonne exécution des travaux.
10.7 L’Entrepreneur supporte seul les conséquences dommageables des
fraudes ou malfaçons commises par les personnes qu’il emploie dans
l’exécution des travaux.
10.8 Lorsque l’Entrepreneur est autorisé à sous-traiter une partie des travaux,
ses sous-traitants sont liés par des obligations identiques.
B. Prix et règlement
350
Section VII. Spécifications techniques et plan 351
351
Section VII. Spécifications techniques et plan 352
dépenses de matériels;
b) les frais généraux, d’une part, les impôts et taxes, d’autre
part, exprimés par des pourcentages des déboursés définis à
l’alinéa a);
c) la marge pour risques et bénéfices, exprimés par un
pourcentage de l’ensemble des deux postes précédents.
11.3.4 Si la décomposition d’un prix forfaitaire ou le sous-détail d’un prix
unitaire ne figure pas parmi les pièces contractuelles; si sa
production n’est pas prévue par le CCAP dans un certain délai, un
ordre de service peut ordonner cette production et, dans ce cas, le
délai accordé à l’Entrepreneur ne peut être inférieur à vingt et un
(21) jours.
L’absence de production de la décomposition d’un prix forfaitaire
ou du sous-détail d’un prix unitaire, quand cette pièce est à produire
dans un délai déterminé, fait obstacle au paiement du premier
acompte qui suit la date d’exigibilité de ladite pièce.
11.4 Révision des prix
11.4.1 Les prix sont réputés fermes sauf si le marché prévoit qu’ils sont
révisables.
11.4.2 La révision de prix ne peut intervenir que si elle est expressément
prévue au CCAP. Dans ce cas, le montant du marché est révisable
comme indiqué au CCAP. Dans tous les cas, les prix sont fermes
pendant la première année de l’exécution du marché.
En cas d’un retard dans l’exécution des travaux imputables à
l’Entrepreneur, les prestations réalisées après le délai contractuel
d’exécution seront payées sur la base des prix révisés au jour de
l’expiration du délai contractuel d’exécution (lui-même,
éventuellement prorogé de la durée des retards non imputables à
l’Entrepreneur).
11.4.3 Si les prix du marché sont fermes, le Montant du marché est
actualisable pour tenir compte des variations de coûts entre la date
limite de validité des offres et la date du début de l’exécution du
marché, en appliquant au montant d'origine de l'offre la formule
d'actualisation figurant au CCAP
11.5 Impôts, droits, taxes, redevances, cotisations
11.5.1 Le montant du marché comprend les impôts, droits, taxes,
redevances et cotisations de toute nature exigibles en dehors de la
Côte d’Ivoire, en relation avec l’exécution du marché, notamment à
raison de la fabrication, vente et transport des fournitures, matériels
et équipements de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants, que ces
fournitures, matériels ou équipements soient destinés à être
incorporés dans les travaux ou non, ainsi qu’à raison des services
rendus, quelle que soit la nature de ces derniers.
11.5.2 Sauf dispositions contraires du CCAP, le montant du marché
comprend également tous les impôts, droits, taxes, redevances et
cotisations de toute nature exigibles en Côte d’Ivoire. Ces derniers
ont été calculés en tenant compte des modalités d’assiette et de taux
en vigueur trente (30) jours avant la date limite fixée pour dépôt de
l’offre.
11.5.3 Les prix comprennent notamment les impôts, droits et taxes
exigibles à l’importation, tant ce qui concerne l’importation
352
Section VII. Spécifications techniques et plan 353
353
Section VII. Spécifications techniques et plan 354
13. Constatations et 13.1 Au sens du présent article, la constatation est une opération matérielle, le
constats constat est le document qui en résulte.
contradictoires 13.2 Des constatations contradictoires concernant les prestations exécutées ou les
circonstances de leur exécution sont faites sur la demande, soit de
l’Entrepreneur, soit du Maître d’Œuvre.
Les constatations concernant les prestations exécutées, quand il s’agit de
travaux réglés sur prix unitaire, portent sur les éléments nécessaires au
calcul des quantités à prendre en compte, tels que résultats de mesurages,
jaugeages, pesages, comptages, et sur les éléments caractéristiques
nécessaires à la détermination du prix unitaire à appliquer.
13.3 Les constatations contradictoires faites pour la sauvegarde des droits
éventuels de l’une ou l’autre des parties ne préjugent pas l’existence de ces
droits.
13.4 Le Maître d’Œuvre fixe la date des constatations; lorsque la demande est
présentée par l’Entrepreneur, cette date ne peut être postérieure de plus de
huit (8) jours à celle de la demande. Les constatations donnent lieu à la
rédaction d’un constat dressé sur-le-champ par le Maître d’Œuvre
contradictoirement avec l’Entrepreneur.
Si l’Entrepreneur refuse de signer ce constat ou ne le signe qu’avec
réserves, il doit, dans les quinze (15) jours qui suivent, préciser par écrit ses
observations ou réserves au Maître d’Œuvre.
Si l’Entrepreneur, dûment convoqué en temps utile, n’est pas présent ou
représenté aux constatations, il est réputé accepter sans réserve le constat
qui en résulte.
13.5 L’Entrepreneur est tenu de demander en temps utile qu’il soit procédé à des
constatations contradictoires pour les prestations qui ne pourraient faire
l’objet de constatations ultérieures, notamment lorsque les ouvrages doivent
se trouver, par la suite, cachés ou inaccessibles. A défaut et sauf preuve
contraire fournie par lui et à ses frais, il n’est pas fondé à contester la
décision du Maître d’Œuvre relative à ces prestations.
355
Section VII. Spécifications techniques et plan 356
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Section VII. Spécifications techniques et plan 357
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Section VII. Spécifications techniques et plan 358
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Section VII. Spécifications techniques et plan 359
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Section VII. Spécifications techniques et plan 360
360
Section VII. Spécifications techniques et plan 361
15. Règlement du Le présent Article concerne les ouvrages ou travaux dont la réalisation est
prix des décidée par le Maître d’ouvrage et pour lesquels le marché ne prévoit pas de
ouvrages ou prix. Ces travaux pourront être demandés à l’Entrepreneur, par un ordre de
travaux non service, qui sera tenu de les réaliser à condition que le marché ait été
prévus modifié par un avenant conclu dans les conditions prévues au Code des
marchés publics.
15.1 Les prix nouveaux concernant les ouvrages ou travaux définis au paragraphe
1 ci-dessus peuvent être soit des prix unitaires, soit des prix forfaitaires.
Sauf indication contraire, ils sont établis sur les mêmes bases que les prix
du marché et sur la base des conditions économiques en vigueur le mois
d’établissement de ces prix.
S’il existe des décompositions de prix forfaitaires ou des sous-détails de
prix unitaires, leurs éléments, notamment les prix contenus dans les
décompositions, sont utilisés pour l’établissement des prix nouveaux.
16. Augmentation 16.1 Pour l’application du présent article et de l’article 17 du CCAG, la “masse”
dans la masse des travaux s’entend du montant des travaux à l’entreprise, évalués à partir
des travaux des prix de base définis au paragraphe 11.1.1 du CCAG, en tenant compte
éventuellement des prix nouveaux, définitifs ou provisoires, fixés en
application de l’article 15 du CCAG.
La “masse initiale” des travaux est la masse des travaux résultant des
prévisions du marché, c’est-à-dire du marché initial.
16.2 Sous réserve de l’application des dispositions du paragraphe 4 du présent
article, l’Entrepreneur est tenu de mener à son terme la réalisation des
ouvrages faisant l’objet du marché, quelle que soit l’importance de
l’augmentation de la masse des travaux qui peut résulter de sujétions
techniques ou d’insuffisance des quantités prévues dans le marché.
17. Pertes et avaries 17.1 Il n’est alloué à l’Entrepreneur aucune indemnité au titre des pertes, avaries
- Force majeure ou dommages causés par sa négligence, son imprévoyance, son défaut de
moyens ou ses fausses manœuvres.
17.2 L’Entrepreneur doit prendre à ses frais, risques et périls les dispositions
nécessaires pour que les approvisionnements et le matériel et les
installations de chantier ainsi que les ouvrages en construction ne puissent
être enlevés ou endommagés par les tempêtes, les crues, la houle et les
autres phénomènes naturels qui sont normalement prévisibles dans les
circonstances où sont exécutés les travaux.
361
Section VII. Spécifications techniques et plan 362
17.3 On entend par force majeure, pour l’exécution du présent marché, tout acte
ou événement imprévisible, irrésistible, hors du contrôle des parties et qui
rend l’exécution du marché pratiquement impossible, tel que catastrophes
naturelles, incendies, explosions, guerre, insurrection, mobilisation, grèves
générales, tremblements de terre, mais non les actes ou événements qui
rendraient seulement l’exécution d’une obligation plus difficile ou plus
onéreuse pour son débiteur.
Le CCAP définit, en tant que besoin, le seuil des intempéries et autres
phénomènes naturels qui sont réputés constituer un événement de force
majeure au titre du présent marché.
En cas de survenance d’un événement de force majeure, l’Entrepreneur a
droit à une augmentation raisonnable des délais d’exécution, étant précisé
toutefois qu’aucune indemnité ne peut néanmoins être accordée à
l’Entrepreneur pour perte totale ou partielle de son matériel flottant, les
frais d’assurance de ce matériel étant réputés compris dans les prix du
marché.
L’Entrepreneur qui invoque le cas de force majeure devra aussitôt après
l’apparition d’un cas de force majeure, et dans un délai maximum de sept
(7) jours, adresser au Maître d’ouvrage une notification par lettre
recommandée établissant les éléments constitutifs de la force majeure et ses
conséquences probables sur la réalisation du marché.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur devra prendre toutes dispositions utiles
pour assurer, dans les plus brefs délais, la reprise normale de l’exécution
des obligations affectées par le cas de force majeure.
Si, par la suite de cas de force majeure, l’Entrepreneur ne pouvait exécuter
les prestations telles que prévues au marché pendant une période de trente
(30) jours, il devra examiner dans les plus brefs délais avec le Maître
d’ouvrage les incidences contractuelles desdits événements sur l’exécution
du marché et en particulier sur le prix, les délais et les obligations
respectives de chacune des parties.
Quand une situation de force majeure aura existé pendant une période de
soixante (60) jours au moins, chaque partie aura le droit de résilier le
marché par une notification écrite à l’autre partie.
Délais
362
Section VII. Spécifications techniques et plan 363
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Section VII. Spécifications techniques et plan 365
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Section VII. Spécifications techniques et plan 367
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Section VII. Spécifications techniques et plan 369
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Section VII. Spécifications techniques et plan 370
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Section VII. Spécifications techniques et plan 371
sous-traitants sont réputés, une fois qu’ils sont sur le Site, être
exclusivement destinés à l’exécution des travaux et l’Entrepreneur
ne doit pas les enlever en tout ou en partie, sauf dans le but de les
déplacer d’une partie du Site vers une autre, sans l’accord de
l’Autorité contractante.Il est entendu que cet accord n’est pas
nécessaire pour les véhicules destinés à transporter le personnel, la
main-d’œuvre et l’équipement, les fournitures, le matériel ou les
matériaux de l’Entrepreneur vers ou en provenance du Site.
371
Section VII. Spécifications techniques et plan 372
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Section VII. Spécifications techniques et plan 373
possible, les gênes imposées aux usagers et aux voisins, notamment celles
qui peuvent être causées par les difficultés d’accès, le bruit des engins, les
vibrations, les fumées, les poussières.
30.8 Sujétions spéciales pour les travaux exécutés à proximité des câbles ou
ouvrages souterrains de télécommunications
Lorsque, au cours de l’exécution des travaux, l’Entrepreneur rencontre des
repères indiquant le parcours de câbles, de canalisations ou d’ouvrages
souterrains, il maintient ces repères à leur place ou les remet en place si
l’exécution des travaux a nécessité leur enlèvement momentané. Ces
opérations requièrent l’autorisation préalable du Maître d’Œuvre.
L’Entrepreneur est responsable de la conservation, du déplacement et de la
remise en place, selon le cas, des câbles, des canalisations et ouvrages
spécifiés par le Maître d’ouvrage dans le marché et prend à sa charge les
frais y afférents.Lorsque la présence de câbles, de canalisations ou
installations n’a pas été mentionnée dans le marché, mais est signalée par
des repères ou des indices, l’Entrepreneur a un devoir général de diligence
et des obligations analogues à celles énoncées ci-avant en ce qui concerne
la conservation, le déplacement et la remise en place.Dans ce cas, le Maître
d’ouvrage l’indemnise des frais afférents à ces travaux, dans la mesure où
ces travaux sont nécessaires à l’exécution du marché.
374
Section VII. Spécifications techniques et plan 375
375
Section VII. Spécifications techniques et plan 376
E. Réception et Garanties
39. Réception 39.1 La réception provisoire a pour but le contrôle et la conformité des travaux
provisoire avec l’ensemble des obligations du marché et, en particulier, avec les
Cahiers des Clauses techniques. Si le CCAP le prévoit, la réception peut être
prononcée par tranche de travaux étant précisé que, dans ce cas, c’est la
réception de la dernière tranche qui tiendra lieu de réception provisoire de
travaux au sens du présent marché.
L’Entrepreneur avise à la fois l’Autorité contractante et le Maître d’Œuvre,
par écrit, de la date à laquelle il estime que les travaux ont été achevés ou le
seront.
Le Maître d’Œuvre procède, l’Entrepreneur ayant été convoqué, aux
opérations préalables à la réception des ouvrages dans un délai qui, sauf
dispositions contraires du CCAP, est de vingt (20) jours à compter de la
date de réception de l’avis mentionné ci-dessus ou de la date indiquée dans
cet avis pour l’achèvement des travaux si cette dernière date est postérieure.
L’Autorité contractante, avisé par le Maître d’Œuvre de la date de ces
opérations, peut y assister ou s’y faire représenter. Le procès-verbal prévu
au paragraphe 2 du présent article mentionne soit la présence de l’Autorité
contractante ou de son représentant, soit, en son absence, le fait que le
Maître d’Œuvre l’avait dûment avisée.
En cas d’absence de l’Entrepreneur à ces opérations, il en est fait mention
audit procès-verbal et ce procès-verbal lui est alors notifié.
39.2 Les opérations préalables à la réception comportent :
a) la reconnaissance des ouvrages exécutés ;
b) les épreuves éventuellement prévues par le CCAP ;
c) la constatation éventuelle de l’inexécution des prestations prévues au
marché ;
d) la constatation éventuelle d’imperfections ou malfaçons ;
e) la constatation du repliement des installations de chantier et de la
remise en état des terrains et des lieux, sauf stipulation différente du
CCAP, prévue au paragraphe 1.1 de l’Article 20 du CCAG ; et
f) les constatations relatives à l’achèvement des travaux.
Ces opérations font l’objet d’un procès-verbal dressé sur-le-champ par le
Maître d’Œuvre et signé par lui et par l’Entrepreneur ; si ce dernier refuse
de le signer; il en est fait mention.
Dans le délai de quinze (15) jours suivant la date du procès-verbal, le
Maître d’Œuvre fait connaître à l’Entrepreneur s’il a ou non proposé à
l’Autorité contractante de prononcer la réception provisoire des ouvrages et,
dans l’affirmative, la date d’achèvement des travaux qu’il a proposé de
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Section VII. Spécifications techniques et plan 377
377
Section VII. Spécifications techniques et plan 378
entendu que l’Entrepreneur est autorisé à conserver sur le Site, jusqu’à la fin
du délai de garantie, tous les équipements, fournitures, matériels, matériaux
et ouvrages provisoires dont il a besoin pour remplir ses obligations au
cours de la période de garantie.
40. Réception 40.1 Sous réserve de disposition contraire figurant au CCAP, la réception
définitive définitive sera prononcée un (1) an après la date du procès-verbal de
réception provisoire. Au sein de cette période, l’Entrepreneur est tenu à
l’obligation de garantie contractuelle plus amplement décrite à l’Article 44
du CCAG.
En outre, au plus tard dix (10) mois après la réception provisoire, le Maître
d’Œuvre adressera à l’Entrepreneur les listes détaillées de malfaçons
relevées, à l’exception de celles résultant de l’usure normale, d’un abus
d’usage ou de dommages causés par des tiers.
L’Entrepreneur disposera d’un délai de deux (2) mois pour y apporter
remède dans les conditions du marché. Il retournera au Maître d’Œuvre les
listes de malfaçons complétées par le détail des travaux effectués.
L’Autorité contractante délivrera alors, après avoir vérifié que les travaux
ont été correctement vérifiés et à l’issue de cette période de deux (2) mois,
le procès-verbal de réception définitive des travaux.
40.2 Si l’Entrepreneur ne remédie par aux malfaçons dans les délais, la réception
définitive ne sera prononcée qu’après la réalisation parfaite des travaux qui
s’y rapportent.Dans le cas où ces travaux ne seraient toujours pas réalisés
deux (2) mois après la fin de la période de garantie contractuelle, le Maître
d’ouvrage prononcera néanmoins la réception définitive à l’issue de cette
période tout en faisant réaliser les travaux par toute entreprise de son choix
aux frais et risques de l’Entrepreneur.Dans ce cas, le cautionnement définitif
visé à l’Article 7.1.1 demeurera en vigueur jusqu’au désintéressement
complet du Maître d’ouvrage par l’Entrepreneur.
40.3 La réception définitive marquera la fin d’exécution du présent marché et
libérera les parties contractantes de leurs obligations.
41. Mise à 41.1 Le présent article s’applique lorsque le marché, ou un ordre de service,
disposition de prescrit à l’Entrepreneur de mettre, pendant une certaine période, certains
certains ouvrages, ou certaines parties d’ouvrages, non encore achevées à la
ouvrages ou disposition du Maître d’ouvrage et sans que celui-ci en prenne possession,
parties afin notamment de lui permettre d’exécuter, ou de faire exécuter par
d’ouvrages d’autres entrepreneurs, des travaux autres que ceux qui font l’objet du
marché.
41.2 Avant la mise à disposition de ces ouvrages ou parties d’ouvrages, un état
des lieux est dressé contradictoirement entre le Maître d’Œuvre et
l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur a le droit de suivre les travaux non compris dans son
marché qui intéressent les ouvrages ou parties d’ouvrages ainsi mis à la
disposition du Maître d’ouvrage. Il peut faire des réserves s’il estime que
les caractéristiques des ouvrages ne permettent pas ces travaux ou que
lesdits travaux risquent de les détériorer.Ces réserves doivent être motivées
par écrit et adressées au Maître d’Œuvre.
Lorsque la période de mise à disposition est terminée, un nouvel état des
lieux contradictoire est dressé.
41.3 Sous réserve des conséquences des malfaçons qui lui sont imputables,
l’Entrepreneur n’est pas responsable de la garde des ouvrages ou parties
378
Section VII. Spécifications techniques et plan 379
379
Section VII. Spécifications techniques et plan 380
44. Résiliation du 44.1 Il peut être mis fin à l’exécution des travaux faisant l’objet du marché avant
marché l’achèvement de ceux-ci, par une décision de résiliation du marché qui en
fixe la date d’effet.
Le règlement du marché est fait alors selon les modalités prévues aux
paragraphes 3 et 4 de l’article 14 du CCAG, sous réserve des autres
stipulations du présent article.
Sauf dans les cas de résiliation prévus aux Articles 47 et 49 du CCAG,
l’Entrepreneur a droit à être indemnisé, s’il y a lieu, du préjudice qu’il subit
du fait de cette décision. II doit, à cet effet, présenter une demande écrite,
dûment justifiée, dans le délai de quarante-cinq (45) jours compté à partir
de la notification du décompte général.
44.2 En cas de résiliation, il est procédé, l’Entrepreneur ou ses ayants droit,
curateur ou syndic, dûment convoqués, aux constatations relatives aux
ouvrages et parties d’ouvrages exécutés, à l’inventaire des matériaux
approvisionnés, ainsi qu’à l’inventaire descriptif du matériel et des
installations de chantier. Il est dressé procès-verbal de ces opérations.
L’établissement de ce procès-verbal comporte réception provisoire des
ouvrages et parties d’ouvrages exécutés, avec effet de la date d’effet de la
résiliation, tant pour le point de départ du délai de garantie défini à l’Article
44 du CCAG que pour le point de départ du délai prévu pour le règlement
final du marché au paragraphe 3.2 de l’Article 14 du CCAG.En outre, les
dispositions du paragraphe 8 de l’Article 41 du CCAG sont alors
applicables.
44.3 Dans les dix (10) jours suivant la date de ce procès-verbal, l’Autorité
contractante fixe les mesures qui doivent être prises avant la fermeture du
chantier pour assurer la conservation et la sécurité des ouvrages ou parties
d’ouvrages exécutés. Ces mesures peuvent comporter la démolition de
certaines parties d’ouvrages.
A défaut d’exécution de ces mesures par L’Entrepreneur dans le délai
imparti par l’Autorité contractante, le Maître d’Œuvre les fait exécuter
d’office.
Sauf dans les cas de résiliation prévus aux Articles 45 et 46 du CCAG, ces
mesures ne sont pas à la charge de L’Entrepreneur.
44.4 Le Maître d’ouvrage dispose du droit de racheter, en totalité ou en partie les
ouvrages provisoires utiles à l’exécution du marché, ainsi que les matériaux
approvisionnés, dans la limite où il en a besoin pour le chantier.
Il dispose, en outre, pour la poursuite des travaux, du droit, soit de racheter,
soit de conserver à sa disposition le matériel spécialement construit pour
l’exécution du marché.
En cas d’application des deux alinéas précédents, le prix de rachat des
ouvrages provisoires et du matériel est égal à la partie non amortie de leur
valeur. Si le matériel est maintenu à disposition, son prix de location est
déterminé en fonction de la partie non amortie de sa valeur.
Les matériaux approvisionnés sont rachetés aux prix du marché ou, à
défaut, à ceux qui résultent de l’application de l’Article 15 du CCAG.
44.5 L’Entrepreneur est tenu d’évacuer les lieux dans le délai qui est fixé par le
Maître d’Œuvre.
45. Décès, 45.1 En cas de règlement judiciaire ou de liquidation des biens de l’Entrepreneur,
380
Section VII. Spécifications techniques et plan 381
47. Mesures 47.1 A l’exception des cas prévus au paragraphe 2 de l’Article 16, lorsque
coercitives l’Entrepreneur ne se conforme pas aux dispositions du marché ou aux ordres
de service, l’Autorité contractante le met en demeure d’y satisfaire, dans un
délai déterminé, par une décision qui lui est notifiée par écrit. Ce délai de
quinze (15) jours à compter de la date de notification de la mise en demeure.
47.2 Si l’Entrepreneur n’a pas déféré à la mise en demeure, l’établissement d’une
régie totale ou partielle aux frais et risques de l’Entrepreneur, ou la
résiliation du marché aux torts, frais et risques de l’Entrepreneur peut être
décidé par le Maître d’ouvrage.
47.3 En cas d’établissement d’une régie, les excédents de dépenses qui résultent
de la régie sont à la charge de l’Entrepreneur.Ils sont prélevés sur les
381
Section VII. Spécifications techniques et plan 382
sommes qui peuvent lui être dues ou, à défaut, sur ses garanties, sans
préjudice des droits à exercer contre lui en cas d’insuffisance.
47.4 En cas de résiliation aux frais et risques de l’Entrepreneur, il peut être passé
un marché avec un autre Entrepreneur pour l’achèvement des travaux. Par
exception aux dispositions du paragraphe 4.2 de l’Article 14, le décompte
général du marché résilié ne sera notifié à l’Entrepreneur qu’après
règlement définitif du nouveau marché passé pour l’achèvement des
travaux.
Dans le cas d’un nouveau marché aux frais et risques de l’Entrepreneur, ce
dernier est autorisé à en suivre l’exécution sans pouvoir entraver les ordres
du Maître d’Œuvre et de ses représentants. Les excédents de dépenses qui
résultent du nouveau marché sont à la charge de l’Entrepreneur.Ils sont
prélevés sur les sommes qui peuvent lui être dues ou, à défaut, sur ses
garanties, sans préjudice des droits à exercer contre lui en cas
d’insuffisance.
47.5 Dans le cas d’un marché passé avec des Entrepreneurs groupés, si le
mandataire commun ne se conforme pas aux obligations qui lui incombent
en tant que représentant et coordonnateur des autres entrepreneurs, il est mis
en demeure d’y satisfaire suivant les modalités définies au paragraphe 1 du
présent Article.
Si cette mise en demeure reste sans effet, l’Autorité contractante invite les
entrepreneurs groupés à désigner un autre mandataire dans le délai d’un (1)
mois. Le nouveau mandataire, une fois agréé par le Maître d’ouvrage, est
alors substitué à l’ancien dans tous ses droits et obligations.
Faute de cette désignation, l’Autorité contractante choisit une personne
physique ou morale pour coordonner l’action des divers entrepreneurs
groupés. Le mandataire défaillant reste solidaire des autres entrepreneurs et
supporte les dépenses d’intervention du nouveau coordonnateur.
48. Règlement des 48.1 Intervention du Maître d’ouvrage
différends a) Si un différend survient entre l’Autorité contractante et l’Entrepreneur, sous
la forme de réserves faites à un ordre de service ou sous toute autre forme, le
fournisseur transmet à l’Autorité contractante, un mémoire exposant les
motifs et indiquant les montants de ses réclamations.
b) L’Autorité contractante et l’Entrepreneur feront tout leur possible pour régler
à l’amiable, par voie de négociation directe et informelle, tout différend entre
eux ou en rapport avec le marché.
c) L’Autorité contractante et l’Entrepreneur peuvent recourir à l’Autorité
Nationale de Régulation des Marchés Publics. Ils peuvent également avoir
recours à l’arbitrage pour le règlement de leur différend en conformité avec
l’article 46. 3 et 46.4 des IC.
48.2 Procédure contentieuse
48.2.1 Si les parties n’ont pas réussi à résoudre leur différend à
l’amiable, le litige sera soumis à la juridiction ivoirienne
compétente à l’initiative de l’Autorité contractante ou du
Titulaire, sous réserve des dispositions du CCAP.
48.2.2 Nonobstant toute référence au titre du recours contentieux, les
parties continueront de réaliser leurs obligations contractuelles
respectives, à moins qu’elles n’en décident autrement d’un
commun accord, et l’Autorité contractante paieraau Titulaire
toute somme qui lui sera due.
382
Section VII. Spécifications techniques et plan 383
383
Section VII. Spécifications techniques et plan 384
Les Clauses Administratives Particulières qui suivent complètent les Clauses Administratives
Générales.Dans tous les cas où les dispositions se contredisent, les dispositions ci-après prévaudront sur
celles des Clauses Administratives Générales.Le numéro de la Clause Générale à laquelle se réfère une
Clause Particulière est indiqué dans la colonne N°2 intitulée Article.
384
Section VII. Spécifications techniques et plan 385
385
Section VII. Spécifications techniques et plan 386
386
Section VII. Spécifications techniques et plan 387
387
Section VII. Spécifications techniques et plan 388
388
Section VII. Spécifications techniques et plan 389
1. ACTE D’ENGAGEMENT
2. MODÈLE DE CAUTIONNEMENT DÉFINITIF (GARANTIE BANCAIRE)
3. MODÈLE DE GARANTIE DE REMBOURSEMENT D’AVANCE(GARANTIE BANCAIRE)
389
Section VII. Spécifications techniques et plan 390
1. Acte d’Engagement
AUX TERMES DU PRÉSENT MARCHÉ, conclu le [date]_____ jour de [mois] ______ de__ [année] ____
ENTRE
(1) [insérer le nom légal complet de l’Autorité Contractante] ________ de [insérer l’adresse complète de l’Autorité Contractante] ____________ (ci-après
dénommé l’« Autorité Contractante ») d’une part, et
(2) [insérer le nom légal completdu Titulaire] ___________ de [insérer l’adresse complètedu Titulaire] ______________[(ci-après dénommé le
« Titulaire »), d’autre part :
ATTENDU QUE l’Autorité Contractante a lancé un appel d’offres pour certaines fournitures et certains services connexes, à savoir [insérer une brève description
des travaux] _____________ et a accepté l’offre du Titulaire pour la livraison de ces fournitures et la prestation de ces services connexes, pour un montant de
[insérer le montant du marché] _______ (ci-après dénommé le « montant du marché») et dans le délai maximal de [insérer le délai maximal de réalisation des
fournitures et services connexes].
1. Dans cemarché, les mots et expressions auront le même sens que celui qui leur est respectivement donné dans les clauses du marché auxquelles il est fait
référence.
2. Les documents ci-après sont réputés faire partie intégrante du marché et être lus et interprétés à ce titre :
3. Le présent Acte d’Engagement prévaudra sur toute autre pièce constitutive dumarché. En cas de différence entre les pièces constitutives dumarché, ces
pièces prévaudront dans l’ordre où elles sont énumérées ci-dessus.
390
Section VII. Spécifications techniques et plan 391
4. En contrepartie des paiements que l’Autorité Contractante doit effectuer au bénéficedu Titulaire, comme cela est indiqué ci-après, le Titulaire convient avec
l’Autorité Contractante par les présentes de livrer lesfournitures, de réaliser les services connexes, et de remédier aux défauts de ces fournitures et services connexes
conformément à tous égards aux dispositions dumarché.
5. L’Autorité Contractante convient par la présente de payer au Titulaire, en contrepartie des fournitures et services connexes, le montant du marché, ou tout
autre montant dû au titre du marché, et ce, aux échéances et de la façon prescrites par lemarché,
sur le compte bancaire n° : _____________
ouvert dans les livres [indiquer la banque]
EN FOI DE QUOI les parties au présent marché ont fait signer le présent document conformément aux lois en vigueur en Côted’Ivoire, les jour et année mentionnés
ci-dessous.
Signé par [insérer le nom et le titre de la personne habilitée à signer] _____________ (pour l’AutoritéContractante)
Signé par [insérer le nom et le titre de la personne habilitée à signer] _________________ (pour letitulaire)
391
Section VII. Spécifications techniques et plan 392
1
La date est établie conformément à l’article 17.4 des Cahier des Clauses Administratives Générales (« CCAG »), en tenant compte de toute obligation de garantie du Titulaire en vertu de l’article 27.2 du CCAG/CCAP. L’Autorité
Contractante doit prendre en compte le fait que, dans le cas d’une prorogation de la durée du marché, il devra demander au Garant de prolonger la durée de la présente garantie. Une telle demande doit être faite par écrit avant la
date d’expiration mentionnée dans la garantie. Lorsqu’il préparera la garantie, l’Autorité Contractante peut envisager d’ajouter ce qui suit à la fin de l’avant-dernier paragraphe : « Sur demande écrite de l’Autorité Contractante
formulée avant l’expiration de la présente garantie, le Garant prolongera la durée de cette garantie pour une période ne dépassant pas [six mois] [un an]. Une telle extension ne sera accordée qu’une fois. »
392
Section VII. Spécifications techniques et plan 393
[À la demande de l’attributaire, la banque remplit cette garantie type conformément aux indications en italique]
[Insérer la signature]
1
Insérer la date de livraison prévue au calendrier initial de livraison. L’Autorité Contractante doit prendre en compte le fait que, dans le cas d’une prorogation de la durée dumarché, il devra demander au Garant de prolonger la durée de la présente garantie. Une
telle demande doit être faite par écrit avant la date d’expiration mentionnée dans la garantie. Lorsqu’elle préparera la garantie, l’Autorité Contractante peut envisager d’ajouter ce qui suit à la fin de l’avant-dernier paragraphe : « Sur demande écrite de l’Autorité
Contractante formulée avant l’expiration de la présente garantie, le Garant prolongera la durée de cette garantie pour une période ne dépassant pas [six mois] [un an]. Une telle extension ne sera accordée qu’une fois. »
393