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BAIL COMMERCIAL
Bail réglementé par l’article L 145 du nouveau code de commerce et des dispositions résiduelles non
codifiées du décret du 30 septembre 1953
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EXPOSE
1 – Déclaration du BAILLEUR
Le BAILLEUR est propriétaire des biens ci-après désignés.
Il déclare
. qu’il n’existe aucune restriction à la libre location des biens objet des présentes,
. et qu’à sa connaissance ces biens ne font l’objet d’aucune mesure d’expropriation, ne sont pas
situés dans un secteur de rénovation et plus généralement qu’aucune mesure actuelle
d’urbanisme n’est susceptible de remettre en cause la jouissance du présent bail.
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2 – Baux au profit de la SARL VENUS CLUB
2-a : Bail du 16 août 1993
Aux termes d’un acte sous signatures privées en date à ANNECY du 16 août 1993, Monsieur
Maurice BROCHIER, administrateur judiciaire de la communauté MORO-FAVRE, au droit
duquel se trouvent aujourd’hui Messieurs Didier et Lionel MORO, a consenti à la SARL
VENUS CLUB, le bail suivant :
. locaux loués : un local en rez de chaussée d’une superficie de 325 m2 avec -au sous-sol un
local de 57 m2 auquel on accède depuis le rez de chaussée, et parking en continuité du local,
situés à MEYTHET, 2, rue de Tyrode.
. durée : ce bail a été consenti pour une durée de neuf années entières et consécutives à compter
du 15 août 1993 pour se terminer le 14 août 2002.
. destination : La destination a été fixée pour l’usage de salle de gymnastique, musculation,
sauna, bar, petite restauration froide.
. charges et conditions : Le bail a été consenti sous diverses charges et conditions et notamment
sous celles suivantes :
. les réparations et l’entretien locatif ont été stipulés à la charge du locataire ainsi que toutes
autres réparations ou tous autres travaux de quelque nature et de quelque importance qu’ils
soient à l’exception de ceux concernant les grosses réparations à l’exception des ceux
concernant les grosses réparations prévues à l’article 606 du Code Civil qui restent à la charge
du bailleur,
. le preneur ne pourra faire dans les lieux loués, aucuns travaux d’embellissement,
d’amélioration ou d’installation, d’aménagements complémentaires et spéciaux touchant aux
gros murs ou aux parties indivises, sans le consentement exprès et par écrit du bailleur. Tous
embellissements, améliorations et installations effectués par le preneur dans les lieux loués,
resteront en fin de bail et sans indemnité, la propriété du bailleur à moins que ce dernier ne
préfère exiger le rétablissement des lieux en leur état primitif aux frais du preneur. Le bailleur a
autorisé le preneur à exécuter à ses frais, les travaux nécessaires à son activité selon les plans et
descriptifs annexés au bail.
. Le preneur devra acquitter ses contributions personnelles diverses et en outre toutes les
charges municipales telles que celles de ramassage des ordures ménagères, de déversement à
l’égout et autres charges de ville et de police, le preneur devant en outre rembourser au bailleur
toutes contributions, taxes et charges présentes ou futures auxquelles les locaux loués
pourraient être imposés.
. le preneur ne pourra céder ni consentir une sous location totale ou partielle, sauf à toute
filiale ou société de son groupe, sans le consentement exprès et par écrit du bailleur à moins
que la cession ou la sous location ne s’impose comme étant au successeur de son commerce.
. le preneur devra assurer les locaux loués pendant le cours du bail.
. loyer : le loyer a été fixé à 66.000 F HT par an.
. Ordures ménagères : le preneur devra acquitter chaque année sur justification sa quote part de
la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.
. Dépôt de garantie : un dépôt de garantie de 11.000 F a été constitué stipulé devoir toujours
demeurer égal à deux mois de loyer.
. révision du loyer : le loyer a été stipulé révisable automatiquement et annuellement sans qu’il
soit nécessaire d’en faire la demande, en fonction des variations de l’indice national du coût de
la construction publié par l’INSEE, l’indice de référence étant celui du 4ème trimestre 1992
d’une valeur de 1005.
2-b : Avenant du 24 septembre 1993
Aux termes d’un acte en date à ANNECY du 24 septembre 1993, il a établi entre Monsieur
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BROCHIER administrateur judiciaire de la communauté MORO-FAVRE, au droit duquel se
trouvent Messieurs Didier et Lionel MORO, et la SARL VENUS CLUB, un avenant au bail du
16 août 1993, aux termes duquel il a été stipulé :
« A partir du 1er novembre 1993, le preneur prendra à bail commercial, les locaux suivants :
« -en rez de chaussée : un magasin plus réserve (avec sanitaires) d’une surface utile de 50 m2
« environ.
« Le preneur aura la possibilité de réunir ces locaux avec ceux dont il est déjà locataire,
« moyennant un loyer annuel de 2.000 F HT qu’il règlera mensuellement et d’avance par
« virement bancaire à compter du 1er novembre 1993.
« Pour une plus grande facilité de gestion, la réunion de ce loyer suivra les mêmes règles que
« celles figurant dans le bail principal du 16 août 1993.
« Ainsi la première révision annuelle interviendra pour la première fois le 15 août 1994,
l’indice « de base étant celui du 4ème trimestre 1992 soit 1005. »
3 – Renouvellement de bail du 1er mars 2005
Par acte extra judiciaire du 10 février 2005, la SARL VENUS CLUB a demandé le
renouvellement de son bail (et avenant) à compter du 1er mars 2005.
Le bailleur ne s’étant pas opposé par les voies légales à cette demande, le bail et son avenant ci-
dessus analysés se sont renouvelés à compter du 1er mars 2005.
4 – Renouvellement de bail du 1et avril 2015
Par acte extra judiciaire du 19 mars 2015, la SARL VENUS CLUB a demandé le
renouvellement de son bail (et avenant) à compter du 1er avril 2015.
Le bailleur ne s’étant pas opposé par les voies légales à cette demande, le bail et son avenant ci-
dessus analysés se sont renouvelés à compter du 1er avril 2015.
5 – Travaux effectués par le preneur
Le preneur a exécuté les travaux avec l’accord du propriétaire, en 1995, le long de la limite est
du bâtiment B, à l’installation d’une véranda d’un niveau comprenant un toit ouvrant et deux
bassins de nage.
Le bailleur en vertu de la clause d’accessibilité contenue dans le bail du 16 Août 1993 ci-dessus
analysé, se trouve propriétaire des travaux effectués par le preneur.
6 – Comptes entre les parties
Monsieur Serge MORO, père de Messieurs Didier et Lionel MORO, bénéficiaire des baux
consentis à la SARL VENUS CLUB, a poursuivi la gestion locative des biens loués et s’est
notamment trompé dans l’actualisation du loyer.
Après s’être concertés, le preneur et le bailleur ont réglé l’erreur financière s’étant produite
notamment par compensation du loyer.
7 – Rapprochement des parties
Les parties se sont rapprochées et ont constatées que bien que le bail soit en cours comme ayant
été renouvelé à compter du 1er avril 2015 :
. que les baux en cours ne sont plus adaptés à la situation,
. que l’accession à la propriété par le bailleur des travaux effectués par le preneur n’a pas été
constatée.
Elles sont donc convenues de renouveler le bail existant entre elles à compter du 1 er janvier
2017 au moyen des présentes.
BAIL
Le BAILLEUR donne à bail au PRENEUR qui accepte les locaux ci-après désignés :
DESIGNATION DE L’IMMEUBLE
Dans un immeuble sis à MEYTHET (Haute Savoie) 2, rue Emile Tyrode, édifié sur une
parcelle de terrain cadastrée section AI, sous le numéro 61, pour une contenance de 13 ares 47
centiares, formant le lot quatre du lotissement PITTET approuvé par arrêté préfectoral N°1445-
61 du 20 mai 1961,
Ledit immeuble ayant fait l’objet d’un règlement de copropriété-état descriptif de division
établi aux termes d’un acte reçu par Me LAMARCA, Notaire à ANNECY le 5 juin 2007,
publié au bureau des hypothèques d’ANNECY le 3 octobre 2007, volume 2007P, N°11014,
dont copie ci-annexée,
Les lots suivants de l’état descriptif de division ci-après :
DUREE-CONGE
Le présent bail, régi par les articles L.145-1 et suivants du code de commerce et des
dispositions résiduelles non codifiées du décret du 30 septembre 1953, est consenti et accepté
pour une durée de 9 années entières et consécutives
à compter du 1er janvier 2017
pour se terminer le 31 décembre 2025
Toutefois le PRENEUR aura la faculté de mettre fin au présent bail à l’expiration de chaque
période triennale en donnant congé.
Le BAILLEUR en vertu de l’article L.145-4 du code de commerce aura la faculté de donner
congé à l’expiration de chaque période triennale s’il entend invoquer les dispositions des
articles L.145-18, L.145-21 et L.145-24 du code de commerce afin de reconstruire l’immeuble,
de le surélever ou d’exécuter des travaux prescrits ou autorisés dans le cadre d’une opération de
restauration immobilière.
Les parties conviennent que le congé ne pourra être délivré exclusivement que par acte
extrajudiciaire
DESTINATION
Le PRENEUR ne pourra utiliser les locaux loués qu’à usage commercial pour l’activité de
SALLE DE GYMNASTIQUE, MUSCULATION, SAUNA, BAR, PETITE
RESTAURATION FROIDE.
Il ne pourra exiger du BAILLEUR aucune exclusivité ni réciprocité concernant les autres
locations qu’il pourrait personnellement éventuellement consentir.
Les locaux loués ne pourront être affectés, même temporairement, à un autre usage et il ne
pourra y être exercé aucune autre activité que celle ci-dessus stipulée.
Le PRENEUR devra occuper les lieux loués par lui-même et paisiblement conformément aux
articles 1728 et 1729 du Code Civil.
CHARGES
Le PRENEUR remboursera au BAILLEUR les charges afférentes tant aux biens loués qu’à
l’immeuble dans lequel ils se trouvent ainsi le cas échéant les charges auxquelles le
BAILLEUR sera tenu en sa qualité de propriétaire précisées dans l’état ci-annexé.
Elles seront payées par le PRENEUR par provisions mensuelles, en même temps que le loyer,
la provision sur charges à ce jour étant de ? A compléter après avoir fait le point sur les
charges
Elles seront liquidées une fois l’an en fonction des dépenses enregistrées notamment après
reddition des charges de copropriété si les locaux loués sont situés dans un immeuble en
copropriété, la provision sur charges actualisée, l’éventuel trop versé étant imputé sur les
provisions suivantes.
TRAVAUX
Le BAILLEUR déclare ne pas envisager d’exécuter de travaux dans les trois prochaines
années.
LOYER
Le présent bail est consenti moyennant un loyer annuel hors taxes de
VINGT ET UN MILLE SIX CENTS EUROS (21.600 €)
que le PRENEUR s’oblige à payer au BAILLEUR, mensuellement et d’avance le premier de
chaque mois, à son domicile, à son mandataire ou en tout autre endroit qui lui serait indiqué par
le BAILLEUR.
Ce loyer est stipulé hors taxe à la valeur ajoutée.
REVISION DU LOYER
Le loyer ci-dessus fixé pourra être révisé à l’expiration de chaque période triennale par
application des dispositions légales.
L’INDICE DES LOYERS COMMERCIAUX publié par l’INSEE servant de base à la révision
est celui du 2ème trimestre 2016, valeur 108,40 (publié le 20 septembre 2016).
L’indice de comparaison sera le dernier indice publié au jour de la demande de révision et
d’une façon générale les indices à prendre en compte seront d’une part le dernier indice publié
au jour de la fixation amiable ou judiciaire du loyer et d’autre part le dernier indice publié au
jour de la date de révision.
DEPOT DE GARANTIE
Pour garantir l’exécution des obligations qui lui incombent en vertu des présentes, le
PRENEUR verse ce jour au BAILLEUR ou à son mandataire, la somme de TROIS MILLE
SIX CENTS EUROS (3.600 €) correspondant à deux mois de loyer hors taxes.
A l’occasion de la conclusion du bail du 16 août 1993, il avait été constitué un dépôt de
garantie de 11.000 F soit 1.676,94 € non actualisé depuis.
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En conséquence, le PRENEUR verse ce jour par chèque à l’ordre de Me ROSAY, Notaire à
THONES, pour le compte du BAILLEUR, la somme de MILLE NEUF CENT VINGT TROIS
EUROS SIX CENTIMES (1.923,06 €) pour compléter le dépôt de garantie de deux mois de
loyer HT (3.600 € HT) venant d’être constitué.
Cette somme sera actualisée en même temps que le loyer notamment lors de chaque révision ou
actualisation, afin de toujours correspondre à deux mois de loyer hors taxes.
Diagnostics techniques
. Relatives au saturnisme avant 48
Sans objet
. Relatives à la présence d’insectes xylophages
Le BAILLEUR précise que les locaux loués ne sont pas situés dans une zone délimitée par le
Préfet en application de l’article L. 133-5 du Code de la construction et de l’urbanisme.
ENTRETIEN-REPARATIONS
Rappel des dispositions de l’article 606 du Code Civil
L’article 606 du Code civil dont il est fait référence ci-après, dispose :
« Les grosses réparations sont celles des gros murs et des voûtes, le rétablissement des poutres
et des couvertures entières. Celui des digues et des murs de soutènement et de clôture aussi en
entier. Toutes les autres réparations sont d’entretien. »
En conséquence :
Entretien
Le PRENEUR devra assurer, sans aucun recours contre le BAILLEUR, l’entretien complet des
biens loués de manière à ce qu’ils soient constamment maintenus en état de propreté.
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Le PRENEUR ne pourra rien faire ni laisser faire qui puisse détériorer les biens loués. Il devra
prévenir le BAILLEUR, sans aucun retard et par lettre recommandée avec avis de réception,
sous peine d’être personnellement responsable de toute atteinte qui serait portée à la propriété,
en cas de travaux, de dégradations et détériorations qui viendraient à se produire dans les biens
loués et qui rendraient nécessaire l’intervention du BAILLEUR.
Réparations à la charge du PRENEUR
Dès lors qu’elles ne relèvent pas de celles mentionnées à l’article 606 du Code civil, le
PRENEUR supportera les dépenses d’entretien et de réparation, et notamment :
- celles relatives aux travaux de réfection, remise en état, réparation, même celles rendues
nécessaires en raison de la vétusté, d’un vice caché, de la mise en conformité avec la
réglementation, de la mise en accessibilité, que ceux-ci soient afférents aux biens loués ou à
l’immeuble dans lequel ils se trouvent. Il est ici précisé que les travaux de nettoyage de façade,
et murs du rez-de-chaussée rendus nécessaires à la suite d’éventuelles dégradations volontaires
(graffitis, etc…),
- celles relatives aux travaux, installations, transformations quelle qu’en soit la nature, qui
seraient imposées par les autorités administratives, la loi ou les règlements présents ou à venir,
en raison de ses activités présentes ou futures,
- celles pour travaux d’embellissement et d’amélioration qui excèdent le coût du remplacement
à l’identique et qui relèvent de l’article 606 du Code civil ;
- celles pour travaux d’embellissement et d’amélioration qui ne relèvent pas de l’article 606 du
Code civil,
-celles pour travaux et réparations rendues nécessaires en raison d’un défaut d’entretien ou
d’exécution de travaux incombant au PRENEUR ou en cas de dégradations de son fait, de celui
de sa clientèle ou de son personnel, que ces dépenses relèvent ou pas de l’article 606 du Code
civil,
- celles de recherche de fuites de toute nature ou de fissures de conduits de fumée ou de
ventilation, que celles-ci soient afférentes aux biens loués ou à l’immeuble dans lequel ils se
trouvent,
- celles le cas échéant, concernant les honoraires liés à la réalisation des travaux ci-dessus
mentionnés,
-et celles le cas échéant, concernant les frais d’assurance liés à la réalisation des travaux ci-
avant mentionnés.
En outre
En cas d’exécution et de préfinancement par le BAILLEUR de travaux dont la charge incombe
au PRENEUR, le BAILLEUR pourra demander, sur justificatif, le remboursement au
PRENEUR des provisions ou acomptes qu’il aura fait pour son compte.
En conséquence des stipulations ci-dessus, le BAILLEUR sera toujours réputé satisfaire à
toutes ses obligations et notamment à celles visées par l’article 1719 du Code civil.
Il prendra toutes précautions pour protéger les installations contre le gel.
Il devra en outre entretenir tous équipements spécifiques tels que climatisation, ventilations,
installations électriques et téléphoniques, conformément aux normes en vigueur, et les rendre
en bon état d’utilisation.
Le PRENEUR devra rendre les lieux en bon état desdites réparations à l’expiration du bail.
Il devra faire entretenir et remplacer, si besoin est, tout ce qui concerne les installations à son
usage personnel, ainsi que les fermetures et serrures de fenêtres, portes et volets, les glaces,
vitrines, stores, vitres, parquets, carrelages, revêtements de sol et boiseries, appareils sanitaires,
robinetterie, canalisations d’eau et de gaz (sauf si elles impliquent des travaux relevant de
l’article 606 du code civil), sans que cette énumération soit exhaustive. Il sera responsable des
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accidents causés par et à ces objets.
ENSEIGNE-PUBLICITE
Le PRENEUR pourra installer l’enseigne de son commerce au droit des locaux loués. Toutefois
toute installation d’enseigne ne pourra avoir lieu qu’après autorisation de l’administration
compétente ce dont il devra être justifié au BAILLEUR.
Le PRENEUR sera seul responsable des accidents provoqués par son ou ses enseignes. Il devra
s’assurer pour ces risques et il devra justifier de cette assurance au BAILLEUR.
ASSURANCE
Le PRENEUR devra assurer et maintenir assurés, auprès d’une compagnie notoirement
solvable, les locaux loués, les objets mobiliers, matériels et marchandises, contre les risques
locatifs, les risques professionnels, les recours des voisins ou des tiers, les dégâts d’eau, la
recherche de fuites, les explosions, les bris de glace, le vandalisme, tous dommages matériels
ou immatériels et généralement tous les autres risques.
Si l’activité exercée par le PRENEUR entraine pour le BAILLEUR, directement ou
indirectement, des surprimes d’assurances, le PRENEUR devra indemniser le BAILLEUR des
surprimes payées et en outre il devra le garantir contre toute réclamation.
Le PRENEUR s’engage en cas de sinistre quelconque à n’exercer aucun recours en garantie
contre le BAILLEUR. En cas de sinistre, quelle qu’en soit la cause, les sommes qui seraient
dues au PRENEUR par la ou les compagnies d’assurances, formeront au lieu et place des objets
mobiliers et du matériel, jusqu’au remplacement ou rétablissement de ceux-ci, la garantie du
BAILLEUR. Les présentes vaudront transport en garantie du BAILLEUR de toutes indemnités
d’assurance, jusqu’à concurrence des sommes qui lui seraient dues, tous pouvoirs étant donnés
au porteur d’un exemplaire des présentes pour faire signifier le transport à qui besoin sera.
Le PRENEUR devra maintenir et renouveler ses assurances pendant toute la durée du bail, en
acquitter régulièrement les primes et justifier du tout à toute réquisition du BAILLEUR et au
moins une fois l’an, à la date anniversaire du bail, sans qu’il en soit fait la demande.
INTERDICTIONS DIVERSES
Il est interdit au PRENEUR :
* d’embarrasser ou d’occuper, même temporairement, les parties de l’immeuble non comprises
dans la présente location, notamment les voies d’accès,
* de faire usage d’appareils à combustion lente ou produisant des gaz nocifs ;
* de faire supporter aux planchers et aux dalles une charge supérieure à leur résistance normale.
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GARDIENNAGE
Le PRENEUR fera son affaire personnelle du gardiennage et de la surveillance de ses locaux,
le BAILLEUR ne pouvant en aucun cas et à aucun titre être responsable des vols ou
détournements dont le PRENEUR pourrait être victime dans les locaux loués.
TOLERANCES
Une tolérance relative à l’application des clauses et conditions du présent bail ne pourra jamais,
quelle qu’ait pu en être la durée ou la fréquence, être considérée comme une modification ou
suppression de ces clauses et conditions.
LOYER
Le PRENEUR s’oblige à payer le loyer ci-dessus indiqué au BAILLEUR ou à son mandataire,
en son domicile ou en tout autre endroit qui lui serait indiqué.
Ce loyer s’entend hors taxes sur la valeur ajoutée. Pour le cas ou le BAILLEUR serait assujetti
ou s’assujettirai au régime de la TVA, le PRENEUR s’oblige à acquitter en même temps que le
loyer, le montant de la TVA ou de toute autre taxe nouvelle complémentaire ou de substitution
qui pourrait être créée, au taux légalement en vigueur au jour prévu pour chaque règlement.
Toute somme due en vertu des présentes sera productive d’intérêts au taux légal se capitalisant
dès lors qu’ils sont dus pour une année entière, cette disposition valant convention
d’anatocisme.
REVISION - INDEXATION
Le loyer ci-dessus stipulé est stipulé révisable et indexé sur l’indice des loyers commerciaux
publié par l’INSEE ainsi qu’il est dit ci-dessus.
A chaque date anniversaire du bail le loyer variera automatiquement sans que le BAILLEUR
n’ait à formuler aucune demande.
Cette variation annuelle et automatique sera proportionnelle à la variation de l’indice des loyers
commerciaux de référence et celui du même trimestre de l’année suivante.
Si à la date à laquelle la révision ou l’indexation doit entrer en jeu, l’indice de révision ou
d’indexation n’était pas publié, le loyer serait payé provisoirement à son ancien montant. Le
réajustement interviendrait lors de la publication de l’indice et un rappel de loyer sera alors dû
par le PRENEUR.
Pour le cas ou l’indice choisi viendrait à disparaître ou cesserait d’être publié, le nouvel indice
qui lui serait substitué s’appliquerait de plein droit en tenant compte des coefficients de
raccordement publiés par l’INSEE.
Si pour une raison quelconque le BAILLEUR omettait de se prévaloir du bénéfice de la
présente clause, le fait d’encaisser le loyer à son ancien montant ne saurait en aucun cas être
considéré comme une renonciation implicite à invoquer le jeu de l’indexation. Pour pouvoir
être prise en considération cette renonciation devrait résulter d’un accord écrit.
Le BAILLEUR déclare que la présente clause d’indexation constitue une condition essentielle
et déterminante de sa volonté de contracter sans laquelle le présent bail n’aurait pas été conclu.
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DEPOT DE GARANTIE
Ainsi qu’il a été dit ci-dessus, le PRENEUR a versé au BAILLEUR un dépôt en garantie du
paiement du loyer et de ses accessoires et de la bonne exécution des clauses et conditions du
présent bail, des réparations et des sommes dues par le PRENEUR dont le BAILLEUR pourrait
être rendu responsable.
Ce dépôt de garantie sera réactualisé lors de chaque actualisation du loyer en sorte de
correspondre à deux mois de loyer hors taxes à cette date.
En fin de bail, il sera restitué au PRENEUR sans intérêts après paiement des sommes dues,
vérification des réparations, déménagement, remise des clés et production de l’acquit de ses
contributions et taxes ou droits quelconques.
CLAUSE RESOLUTOIRE
A défaut du paiement à son échéance exacte d’un seul terme de loyer ou de remboursements de
frais, charges ou prestations qui en constituent l’accessoire, ou d’exécution de l’une ou l’autre
des conditions du présent bail, un mois après un simple commandement de payer ou une
sommation d’exécuter restée sans effet, contenant déclaration par le BAILLEUR de son
intention d’user du bénéfice de la présente clause, le présent bail sera résilié de plein droit si
bon semble au BAILLEUR, et ce sans qu’il soit besoin de former une demande en justice.
Ainsi, toutes les infractions du PRENEUR aux dispositions du présent bail, et ainsi que toutes
les infractions liées au paiement du loyer, charges, impôts, dépôt de garantie, à la destination
du bail, à l’entretien et aux conditions générales de jouissance des locaux loués, aux
aménagements réalisés, à l’exercice du droit de visite, aux conditions d’installation de
publicité, aux obligations du PRENEUR en matière d’assurance, aux dispositions relatives à la
cession ou à la sous location du bail, seront sanctionnées par le jeu de la présente clause
résolutoire.
Dans le cas où le PRENEUR se refuserait à évacuer les lieux, son expulsion pourrait avoir lieu
sans délai sur une simple ordonnance de référé rendue par Monsieur le Président du Tribunal de
grande instance territorialement compétent, exécutoire par provision, nonobstant appel.
SOLIDARITE ET INDIVISIBILITE
Les obligations résultant du présent bail constitueront pour le PRENEUR, pour tous ses ayants
cause et pour toutes personnes tenues au paiement et à l’exécution, une charge solidaire et
indivisible. En cas de décès du PRENEUR il y aura solidarité et indivisibilité entre tous ses
héritiers et représentants pour l’exécution des obligations résultant des présentes lesquels
supporteront en outre le coût des significations à leur faire en vertu de l’article 877 du code
civil.
En cas de colocation, chaque sous locataire reconnait s’être engagé solidairement, le
BAILLEUR n’ayant accepté de consentir le bail qu’en raison de cette solidarité condition
déterminante de son engagement.
Par suite et compte tenu de cette indivisibilité du bail, tout congé pour mettre fin au bail devra
émaner de tous les locataires à une date unique.
FRAIS T HONORAIRES
Les honoraires de rédaction et régularisation du présent bail seront supportés par le
BAILLEUR et le PRENEUR chacun en ce qui concerne son conseil.
Tous les frais, droits et honoraires des actes qui en seront la suite et la conséquence, seront
supportés et acquittés par le PRENEUR qui s’y oblige.
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Le PRENEUR devra en outre rembourser au BAILLEUR les frais d’actes extrajudiciaires et
autres frais de justice motivés par des infractions aux clauses et conditions du présent bail.
ANNEXES
Les documents suivants cités au cours des présentes, demeureront ci-annexés :
. Plan d’immeuble, plan du sous-sol, plan du rez de terre, (3 pages)
. Certificat de mesurage (1 page)
. Etat des risques naturels, miniers et technologiques (3 pages)
. Diagnostic de performance énergétique (3 pages)
. Diagnostic amiante (6 pages)
. Règlement de copropriété (15 pages)
. Etat des lieux, état des charges, travaux (2 pages)
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