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Le contentieux en matière de

législation forestière
-Dahir du 10-10-1917 tel qu’il a été modifié et
complété sur la conservation et l’exploitation
des forêts-
----------
Par : BEL MOUBARIK BARIKI
Année universitaire: 2021-2022
INTRODUCTION GENERALE
Personne n’ignore que les
écosystèmes forestiers sont
soumis à des contraintes
d’ordre écologique, social et
économique, qui entraînent
différentes formes de
dégradation.
Les pressions sur les forêts se
manifestent par le dysfonctionnement
de certains mécanismes
physiologiques, biologiques et
sociologiques de ces écosystèmes.
Ainsi, des superficies relativement
importantes ( couverture végétale ) sont
annuellement soustraites au domaine
forestier à cause essentiellement :
• Des défrichements
• Des coupes délictueuses des bois
• Des incendies de forêts
• De l’urbanisation
• Des sécheresses prolongées
(changements climatiques)...
Devant l’ampleur des problèmes
précités en général et des divers délits
commis en domaine forestier en
particulier, les ingénieurs et les
techniciens des eaux et forêts ainsi
que tous les officiers de police
judiciaire sont appelés à bien
connaître les textes juridiques
régissant le domaine forestier
(législation forestière, législation sur la
police de la chasse,loi n° 29-05, législation
sur la pêche fluviale, code de la procédure
civile, code de la procédure pénale, code
pénal, diverses lois sur l’environnement,
lois sur l’urbanisme,code de la
gendarmerie Royale, code des obligations
et contrats, législation relative aux
tribunaux administratifs…) d’une part, et à
maintenir de bonnes relations avec leurs
différents partenaires d’autre part
(autorités judiciaires, agence
judiciaire du Royaume, avocats de
l’administration, autorités
provinciales et locales, gendarmerie
Royale, police, forces auxiliaires,
présidents de conseils communaux…),
et ce pour bien gérer tous les dossiers
du contentieux forestier et défendre
les intérêts de l’Etat (domaine
forestier).
LÉGISLATION FORESTIÈRE :
Dahir du 20 hija 1335 (10 Octobre
1917) sur la conservation et
l'exploitation des forêts
(B.O. 29 octobre 1917)
(A compter du 1er janvier 1991, sont multipliés par
dix les taux des amendes prévues aux articles 13,
14, 23, 27, 31, 32, 34, 35, 36, 38, 41, 48, 52, 53,
55 et 67 du dahir du 20 hija 1335 (10 octobre
1917) susvisé, tels que ces taux ont été majorés
par le dahir du 17 chaoual 1372 (29 juin 1953) :
L.fin. 1991 n° 56-90, D. N° 1-90-194, 31 décembre
1990 , 13 joumada II1411, article 5).
1- LA LÉGISLATION FORESTIÈRE :
I- DU RÉGIME ET DU DOMAINE FORESTIER :
Parmi les biens soumis au régime
forestier on cite le domaine forestier
qui correspond :
• * Les forêts domaniales.
• * les nappes alfatières.
• * les dunes terrestres et maritimes
jusqu’à la limite du domaine public
maritime.
La limite du
domaine public
maritime
Dahir du 7 chaabane 1332
(1er Juillet 1914)
sur le domaine public
(B.O. 10 juillet 1914).
Article Premier (modifié, D. 8 novembre
1919 - 14 safar 1338):
a) le rivage de la mer jusqu'à la limite
des plus hautes marées, ainsi qu'une
zone de 6 mètres mesurée à partir de
cette limite ;
Un régime juridique
est un ensemble de règles
de droit applicables à une
activité, une personne,
une institution, une
chose, quelle qu'elle soit.
Le « régime forestier »
est un régime juridique,
et peut être défini comme un
ensemble de règles spéciales
de gestion, d'exploitation et de
police des forêts domaniales
et des forêts soumises au
régime forestier.
• * Les maisons forestières et leurs annexes.
• * Les chemins forestiers.
• * Les plantations et pépinières créées dans
les forêts domaniales.
• * Les terrains dévolus au domaine forestier
par voie de donation, d'acquisition ou
d'échange immobilier.
• * Les terrains domaniaux reboisés ou à
reboiser…
Dévolu :
Acquis, Attribué,
réservé en vertu
d'un droit.
‫يؤول‬
• Le domaine forestier est délimité
dans les conditions prévues par le
Dahir du 3/1/1916.
• Le domaine forestier est
inaliénable et
• la distraction du régime forestier
ne peut intervenir que dans un
but d'utilité publique.
**Inaliénable:
Qui ne peut être aliéné, cédé, vendu.
**Droit inaliénable:
On appelle droit inaliénable,
un droit directement rattaché à
une personne,et qui ne peut être
transmis ou vendu à une autre
personne.
• Toutefois la distraction du régime
forestier est de droit lorsqu'elle
résulte d'une expropriation pour
cause d'utilité publique ou d'un
échange immobilier :
(cf. article 2 (a) du Dahir du
10/10/1917).
Article 2 (a) :
IL peut être procédé au
remembrement du domaine
forestier par voie d'échange
immobilier,
avec ou sans soulte en argent.
L'échange immobilier est
autorisé par décret.
Soulte (nom féminin) :
Somme d'argent qui,
dans un partage ou
un échange,
compense une inégalité.
*L'administration du domaine forestier
ainsi que les autres biens soumis au
régime forestier est confiée au

Ministre de l'Agriculture;
*la police en est exercée par
l'administration des Eaux et Forêts.
• Le Ministre de l'Agriculture a seule
qualité pour intervenir, au non des
intérêts du domaine forestier, dans
la procédure de délimitation et
d'immatriculation, ainsi que pour
ester en justice.
Ester en justice :
Ester en justice est un
terme juridique qui
désigne la capacité pour
une personne à exercer
un recours devant un
tribunal.
• L'occupation temporaire
du domaine forestier est
autorisée par le Ministre
de l'Agriculture.
II- ALIÉNATION DE PRODUITS FORESTIERS :

(Voir décret n° 2-10-342 du 7 joumada 1 1432


(11 avril 2011) approuvant Ie cahier des
charges générales pour la vente des coupes
de produits forestiers dans les forêts
domaniales ou soumises au régime
forestier). BULLETIN OFFlC1EL N° 5940 - 1" joumada II 1432
( 5-5-2011 )
L'aliénation de produits
principaux ou divers ne pourra
avoir lieu dans les bois de l‘Etat
que par voie
• * d'Adjudication publique,
• * d'Appel d'offres,
• * de Marché négocié,
III- DES EXPLOITATIONS ET RÉCOLEMENTS :
• * Obligations de l'administration :
• 1. Transmission de la propriété des
produits
•  Vente en bloc : du jour où le P.V.
d'adjudication est signé.
•  Vente à l'unité de produits : du jour
de dénombrement.
2. Interdiction de modifier l'assiette des
coupes :
• Situations normales : Art 11 du D.F.
• Situations spéciales :
•  Poursuites judiciaires :
• Pour concussion ou malversation.
•  Sanctions administratives
• La concussion consiste, pour un
fonctionnaire ou pour toute personne
chargée d'un service public, à
percevoir sciemment (en pleine
connaissance de cause)
et illicitement des sommes qui ne sont
pas dues.
• La malversation : Action de détourner,
de dissimuler tout ou partie des fonds
ou des actifs dont on a la garde.
* Obligations de l'adjudicataire ou du
cessionnaire.
• 1- Obligations financières :
Enregistrement - Assurances - Paiement
du prix principal - des taxes, mises en
charge, caution définitive…
• 2- Obligations administratives :
Désignation d'un représentant sur la
coupe, vérification des coupes.
3- Obligations techniques :
Respect des délais d'exploitation, des
réserves, du monde d'abattage,
précaution d'abattage, mode de
façonnage des produits, des clauses
relatives à la carbonisation, au
nettoiement et incinération des
rémanents…
Responsabilité pénale de
l'adjudicataire - récolement -
• * Pour quels délits ?
Tous les délits forestiers
commis sur le parterre de la
coupe.
* Commis par quelles personnes ?
• Tout employé au service de
l'adjudicataire.
• Les tiers, si le délit n'a pas été
signalé avant sa constatation par
les cadres compétents des Eaux et
Forêts.
• Pendant combien de temps ?
• Pendant l'intervalle compris
entre la date de
délivrance du permis
d"exploiter
-avec accusé de réception-
et la libération définitive de
l'adjudicataire.
Libération définitive:
• - 30 jours après la date du P.V. de
récolement, si dans ce délai ni
l’administration ni l’adjudicataire
n’ont élevé de contestations.
• - La date de la décision de mainlevée
de cautionnement avant l’expiration
de ce délai de 30 jours.
Récolement :
C’est une opération menée
contradictoirement sur le parterre de la
coupe par les agents forestiers et
l’adjudicataire et qui tend à s’assurer que
toutes les clauses du contrat ont bien été
respectées et qu’aucun délit n’a été
commis dans la coupe, autre que ceux qui
auraient déjà été constatés.
Modalités du récolement:
- Il doit être procédé au
récolement de chaque coupe
dans les six (6) mois qui suivent
le jour de l’expiration des délais
accordés pour
la vidange des produits.
- Si la vidange des produits est
terminée avant l’expiration des délais
fixés, l’exploitant peut demander le
récolement, par lettre recommandée
avec accusé de réception adressée au
chef du C.C.D.R.F. et se trouvera
libéré s’il n’a pas été procédé à cette
opération dans un délai de six (6)
mois à dater de la réception de ladite
lettre recommandée.
- Dans les deux cas, le service
forestier doit convoquer
– par lettre recommandée avec
accusé de réception adressée 15
jours à l’avance –
l’exploitant à assister au
récolement ou à s’y faire
représenter.
- Après la clôture du P.V. de récolement,
l’administration et l’exploitant ont un
délai de 30 jours pour requérir son
annulation devant l’autorité judiciaire
compétente pour défaut de forme ou
de fausses énonciations.
En cas d’annulations, l’administration
pourra le remplacer par un autre dans
le mois qui suivra.
• - A l’expiration de ces délais et si
l’administration n’a élevé aucune
contestation, l’exploitant
demeurera libéré des charges de
l’exploitation.
• - La mainlevée de cautionnement
marque la libération définitive de
l’exploitant.
*Principaux délits commis à
l’occasion des exploitations de
coupe :
• - Changement apporté à l’assiette de la
coupe ou addition de produits provenant
de l’extérieur de la coupe.
• *Délit d’outrepasse – Art.11 du dahir du
10/10/1917-.
• - A = Double de la valeur des produits
• - R= Des produits ou de leur valeur
• N.B : même amende pour les
agents forestiers qui auront
autorisé ou toléré ces additions
de produits, sans préjudice des
poursuites en concussion ou
malversation qui pourront être
exercées à leur encontre.
• - Exploitation ou enlèvement sans
« permis d’exploiter » ou « permis
d’enlever ».
• *Délit de défaut de permis d’exploiter
ou d’enlever.
• - A= voir AR.32.36 ou 38 du dahir du
10/10/1917.
• - D.I : S’il y a lieu
• - R : des produits ou de leur valeur
• E= facultatif.
• Art 32 : produits accessoires
• Art 36 : Coupe ou enlèvement
d’arbres
• Art 38 : Extraction,
enlèvement ou détention
illicite de liège de
reproduction ou d’écorce à
tan.
• *Abattage ou déficit d’arbres réservés :
• - Coupe de réserves : Art.13 D.F.
• - A = 480 à 4800 DH / arbre
- doit être au minimum égale au double de
la valeur des produits -.
• - D.I : Obligatoires
• - R : Arbres ou leur valeur
• - E = 3 à 15, jours pour l’employé auteur du
délit.
• *Infractions aux clauses des cahiers des charges
générales et spéciales ou des arrêtés de cession :
Infraction aux clauses d’un
contrat
- Exemple: inobservation du délai de vidange, mise à
feu des charbonnières avant dénombrement…-
• - Voir article 14 du Dahir du 10/10/1917
• - A = 400 à 4800 DH
• - D.I : Supérieurs ou égaux à l’amende simple
• - C : Du cautionnement définitif et des produits
existants sur le parterre de la coupe - Facultative-.
De plus l’administration peut résilier le contrat.
REMARQUES IMPORTANTES:
Article 9 : (Alinéa 1 modifié, D. 18 janvier 1935 -
12 chaoual 1353) :
Faute par l'adjudicataire de fournir le
cautionnement exigé par le cahier des charges
dans le délai prescrit,

il sera déclaré déchu


par le directeur des eaux et forêts et on
procédera, dans les formes ci-dessus prescrites,
à une adjudication des produits à
la folle enchère.
Définition et effets juridiques
de la folle enchère
La folle enchère tend à mettre
à néant l'adjudication en
raison de manquement de
l'adjudicataire à ses
obligations et à provoquer
une nouvelle vente aux
enchères des produits de la
coupe.
Enchère:
Dans une vente publique, dites
aussi "licitation", l' "enchère"
est l'offre faite de payer un prix
plus élevé que l'offre
précédente.
Le dernier enchérisseur est
déclaré adjudicataire
Les effets jurididues
de la déchéance
( Perte d'un droit )
d’un adjudicataire
L'adjudicataire déchu sera
tenu de la différence
entre son prix et celui de
la revente, sans pouvoir
réclamer
l'excédent s'il y en a.
Effets juridiques du procès-verbal
d'adjudication
Article 10 :
Tout procès-verbal d'adjudication
emporte exécution parée
contre les adjudicataires et leurs
associés, tant pour le paiement du
prix principal d'adjudication
que pour les
accessoires et frais.
Définition de l’exécution parée
Exécution parée
c'est - à - dire celle qui est
toute prête, et que l'on peut
faire en vertu de l'acte tel
qu'il est, sans avoir besoin
d'autre formalité ni d'autre
titre.
En vertu d'un titre
qui emporte exécution parée,
on peut faire un
commandement, et ensuite
saisir et exécuter, saisir
réellement.
Commandement:
Acte d'huissier, mettant un
débiteur en demeure de
satisfaire aux obligations
résultant d'un acte authentique.
Synonymes : injonction, sommation

‫التنبيه الرسمي‬
Huissier de justice
- Loi n° 81-03 portant
organisation de la profession
d'huissier de justice -
(B.O. n° 5400 du 2 mars 2006).
La mission de l'huissier consiste
principalement à rédiger des
actes judiciaires ou
extrajudiciaires, de signifier les
assignations à comparaître puis,
après la clôture de la procédure,
de signifier le jugement ou
l'arrêt dès qu'il est intervenu.
Cette signification fait courir les
délais de recours.
Une fois que la décision du juge est
devenue exécutoire, la tâche de
l'huissier est de prendre les
mesures matérielle nécessaires
permettant à celle des parties qui a
eu gain de cause, d'obtenir
l'exécution du jugement rendu à
son profit.
La sommation
est l'acte par lequel, un huissier qui a
été mandaté par une personne, se
présente à une autre, soit pour
l'informer officiellement du
message qu'il a été chargé de
transmettre, soit pour l'intimer de
donner, de faire ou de ne pas faire
quelque chose.
‫يصرح‬ ‫ينذر‬
Injonction :
• Ordre, commandement impératif sous
peine de sanction
• Synonymes: sommation, ordre,
commandement, consigne
• Ordre du juge obligeant l'une des parties
à faire ou lui interdisant de faire
quelque chose.
‫أ َ ْمر‬
Article 14 : (Modifié, D. 5 avril 1949 -
6 joumada II 1368) :
Les procès-verbaux d'adjudication,
les cahiers des charges générales et
spéciales, les arrêtés de cession de
gré à gré, fixeront toutes les
clauses imposées aux
adjudicataires et cessionnaires de
produits principaux ou divers
pour le mode d'abattage et
d'écorcement des arbres,
l'exploitation des lièges et
écorces d'exploitation, de
vidange et de nettoiement,
l'installation des chantiers,
abris, dépôts et charbonnières,
l'emploi du feu,
les chemins autorisés pour le
transport des produits, la durée
journalière des chantiers,
l'enlèvement des produits divers et
le passage des troupeaux, et,
généralement, toutes
conditions réglementant
l'exécution
des marchés.
Toute infraction à ces charges et
conditions sera punie d'une
amende de 400 à 4.800 dirhams,
sans préjudice de
dommages-intérêts
qui ne pourront descendre
au-dessous de
l'amende simple.
• De plus, en cas d'enlèvement de
produits ou de carbonisation de bois
avant dénombrement, ou avant
paiement, il sera fait application des
peines prévues aux articles 32, 36 (3
alinéa) et 38 du dahir du 10/10/1917.
• Les dispositions qui
précèdent s'appliquent aux
adjudicataires et
bénéficiaires de marchés de
gré à gré de produits divers.
• L'Administration pourra effectuer
sur les produits des coupes sur
pied, ou déposées en forêt,
les saisies conservatoires
qu'elle jugera nécessaires pour la
garantie du paiement de
l'amende et des
dommages-intérêts(Art 14).
La saisie conservatoire:
est une procédure visant à placer
certains biens d'un débiteur
sous main de justice en vue
d'empêcher ce dernier d'en
disposer
( en les vendant par exemple )
ou de les faire disparaître.
Article 15:
Dans le cas d'inexécution de
l'exploitation ou de la vidange
dans les délais fixés par le marché ou
régulièrement prorogés,
le tribunal prononcera
la confiscation des produits
saisis,
lesquels resteront propriété de l'État.
Article 15 bis : (Ajouté, D. 25 novembre
1942( 17 kaada 1361) :
Indépendamment des sanctions prévues
aux articles précédents, les infractions aux
clauses et conditions ci-dessus rappelées
pourront, dans les cas prévus par
les cahiers des charges générales
ou spéciales ou
par les arrêtés de cession,
entraîner
la résiliation du contrat,
qui sera prononcé par le chef du service
des eaux et forêts ou par son délégué,
ainsi que
la confiscation du cautionnement
définitif,
constitué en exécution de ce contrat et, le
cas échéant,
la confiscation des produits sur
pied ou gisants, existant sur le
parterre du lot concédé.

(Concéder: Donner par concession quelque


chose à quelqu'un, lui céder)
Ces confiscations seront effectuées en
vertu d'une contrainte rendue
exécutoire par le chef du service des
eaux et forêts.
La contrainte sera notifié à
l'adjudicataire ou au concessionnaire
à la diligence du chef de la
circonscription forestière intéressée,
qui établira un certificat
indiquant la date à laquelle cette
notification aura été faite.
Les intéressés pourront former opposition
à l'exécution de cette contrainte.
Cette opposition devra, à peine de
forclusion, être formulée dans un
délai de quinzaine
à compter de la notification, devant le
président du tribunal de première instance
du lieu où l'infraction a été commise.
Ce magistrat statuera au
fond et d'extrême urgence
dans la forme du référé.
La "forclusion’’
est la sanction civile qui, en
raison de l'échéance du délai qui
lui était légalement imparti pour
faire valoir ses droits en justice,
éteint l'action dont disposait
une personne pour le faire
reconnaître.‫الحق‬ ‫سقوط‬
IL en est par exemple ainsi
lorsqu'une partie à un litige a laissé
passer le délai pour faire appel ou
pour se pourvoir en cassation.
La forclusion est l'effet que
la Loi attache à une
déchéance, à une
prescription ou à une
péremption.
Cette ordonnance sera
exécutoire par
provision
nonobstant appel.
Provision :
Somme allouée à une partie
avant un jugement définitif
( par exemple provision
accordée par le juge des
référés ).
‫تقديم‪:‬‬
‫المبلغ المخصص للطرف قبل‬
‫الحكم النهائي‬
‫(على سبيل المثال الحكم الذي‬
‫منحه قاضي اإلجراءات‬
‫المستعجلة)‬
Pour plus de détails à ce
sujet, voir S.V.P.
CHAPITRE VIII :
DE L'EXECUTION
PROVISOIRE
Article 147 SUR LE
CODE DE LA
PROCEDURE CIVILE.
Le référé
est une procédure permettant de
demander au juge qu'il ordonne des
mesures provisoires mais rapides
tendant à préserver les droits du
demandeur.
Un référé est très souvent introduit dans
l'attente d'un jugement sur le fond et
la formation de jugement peut être
composée d'un juge unique.
‫الباب الثاني‪ :‬المستعجالت‬
‫الفصل ‪149‬‬
‫يختص رئيس المحكمة االبتدائية وحده بالبت بصفته قاضيا‬
‫للمستعجالت كلما توفر عنصر االستعجال في الصعوبات‬
‫المتعلقة بتنفيذ حكم أو سند قابل للتنفيذ أو األمر‬
‫بالحراسة القضائية أو أي إجراء آخر تحفظي سواء كان‬
‫النزاع في الجوهر قد أحيل على المحكمة أم ال‪ ،‬باإلضافة‬
‫إلى الحاالت المشار إليها في الفصل السابق والتي يمكن‬
‫لرئيس المحكمة االبتدائية أن يبت فيها بصفته قاضيا‬
‫للمستعجالت‪.‬‬
‫إذا عاق الرئيس مانع قانوني أسندت مهام‬
‫قاضي المستعجالت إلى أقدم القضاة‪.‬‬
‫إذا كان النزاع معروضا على محكمة‬
‫االستيناف مارس هذه المهام رئيسها‬
‫األول‪.‬‬
‫تعين أيام وساعات جلسات القضاء‬
‫المستعجل من طرف الرئيس‪.‬‬
Autre qualification de délit:
Bris de réserve
• *Si une réserve a été
endommagée ou renversée
involontairement et malgré
l’observation des prescriptions
relatives à l’exploitation et à la
vidange.
- Bris de réserve - Article 41 du
Cahier des charges générales
Quelques dispositions du décret
n° 2-10-342 du 7 joumada 1 1432
(11 avril 2011)
approuvant
le cahier des charges générales pour
la vente des coupes de produits
forestiers dans les forêts
domaniales ou soumises au régime
forestier.
( BO. du 5 – 5 - 2011 )
Article 56 du CCG - Sanctions -
Résiliation – Exclusion –
Toute infraction à la législation forestière est punie
conformèrent au dahir précité du 20 hija 1335
( 10 octobre 1917 ).
Les infractions aux clauses du présent
cahier des charges et aux clauses
spéciales des adjudications et marchés
sont sanctionnées ainsi que Ie prévoit ces
documents, ou à défaut, conformément
aux dispositions du dabir précité du 20 hija
1335 ( 10 octobre 1917 ).
En outre, et en application de l’article 15
bis du même dahir (10/10/1917),
la résiliation des contrats
peut être
prononcée en cas
d'inexécution de l'une
quelconque des obligations
imposées par les clauses de
cession à l‘adjudicataire ou
au titulaire du marché.
Cette résiliation est
prononcée d'office
par l‘autorité chargée des eaux et
forêts et de la lutte contre la
désertification ou son délégué
à I'occasion de délits
d’outrepasse, de coupe de
réserves, d'addition de
produits ou d'enlèvement de
produits avant paiement.
Elle peut s'accompagner, pour cette
catégorie de délits,
d'une mesure d'exclusion,
temporaire ou définitive
de l'exploitant, selon l'importance des
préjudices occasionnés par Ie délit, de la
participation aux adjudications et appels
d'offres de cession de produits forestiers,
par décision motivée de l'autorité chargée
des eaux et forêts et de la lutte contre la
désertification, prise sur la base de
la décision de résiliation du contrat.
L'exploitant est invité au préalable, par
lettre recommandée avec accusé de
réception, à présenter, dans
un délai qui ne peut être inférieur
à dix (10) jours,
ses observations au regard des griefs qui lui
sont reprochés.
Selon Ie cas, la résiliation peut
s'accompagner de la
confiscation, au profit de l'État
ou du bénéficiaire du prix
principal, du cautionnement
définitif.
Les produits exploités ou non restants
sur coupe deviennent propriété de
l'État,
Les sommes dues, régulièrement encaissées
restent acquises à I’État ou au bénéficiaire
du prix principal de la coupe.
Les sommes correspondant à la valeur
des bois abattus, non encore payées,
doivent faire I’objet de recouvrement
et mention en est faite sur la décision
de résiliation.
L'adjudicataire reste tenu de
payer les frais
d'adjudication, à raison de
1,60 % du montant du prix
principal du lot,
si ce paiement n'a pas été
effectué avant la résiliation.
En cas d'opposition à la décision de
résiliation, l‘adjudicataire ou le titulaire du
marché est tenu d'en aviser le directeur
provincial des eaux et forêts et de la lutte
contre la désertification dans
les huit ( 8 ) jours suivant
l'expiration du délai fixé par la
législation en vigueur
pour former cette opposition, faute de
quoi, la procédure de liquidation des
sommes dues en vertu de la décision de
résiliation sera engagée.
IV - Droits d'usage :
D'une manière générale, les droits d'usage portent
sur
les droits au parcours et sur le
ramassage du bois mort gisant.
Ces droits sont bien définis dans les procès –
verbaux des délimitations des forêts délimitées
et homologuées selon les dispositions du
Dahir du 3 / 1 / 1916.
Ces droits sont aussi
incessibles et inextensibles .
La propriété d'un bien comporte
trois éléments :
• L'usus : le droit d'utiliser le bien.
• Le fructus : le droit de percevoir les
fruits du bien, c'est-à-dire les
revenus qu'il génère.
• L'abusus : le droit de disposer du
bien, par exemple de le vendre.
• Le titulaire du droit d'usage ne doit pas
être confondu avec l'usufruitier :
l'usufruitier a l'usus ( le droit d'usage ) et,
en plus, le fructus.
• Le titulaire du droit d'usage a l'usus mais
n'a pas le fructus.
Droit d'usage sur un bien immobilier
• Une personne peut n'avoir sur un bien que
le droit d'usage ( usus ), sans le fructus et
l'abusus. Seul le propriétaire du bien peut
céder le droit d'usage.
• V- DÉFRICHEMENTS ET REBOISEMENTS :
• Les défrichements et les
exploitations de bois particuliers
sont autorisés par
des décisions de non opposition au
défrichement ou à l'exploitation
desdits bois
( cf. articles 24 à 30 bis du Dahir du
10/10/1917 sur la conservation et
l'exploitation des forêts ).
• VI- POLICE ET CONSERVATION DES FORÊTS :
• *Exploitation ou défrichement de bois
particulier
Articles 24 à 30 bis du dahir du 10/10/1917
• A= 1000 à 4800 DH / ha et rétablissement
des lieux défrichés en nature de bois, dans
un délai qui ne peut excéder 3 ans
- ordonnance du MAPMDREF-
faute par le propriétaire d’effectuer le
reboisement dans le délai prescrit, il y est
pourvu à ses frais par l’administration
forestière.
• Le mémoire des travaux faits et
arrêtés et rendu exécutoire dans les
conditions prévues à l’article
16 du dahir du 10/10/1917
conformément à la législation sur le
recouvrement des créances de
l’Etat ( loi n° 15-97 ).
• *Dégradation ou bris, destruction de bornes (ou de
…) forestières :
• Article 31 du dahir du 10/10/1917.
• -A = 12 à 480 DH
• -R=valeur de la borne ou de la clôture
• -D.I = Frais de reconstruction, de remise en place
de la borne ou de la réouverture de fossé.
• -E = 6 jours à 3 mois (facultatif).
• Remarque : En cas de récidive, l’amende est
portée au maximum – Article 39 du D.F - .
• Briser = Casser ; Dégrader ; ex. enlever la peinture ;
détruire : démolir.
• Supprimer : faire disparaître totalement.
•*Extraction(ou enlève
ment) de...
-article : 32-
(1)
•*Transport (mise en
vente ou exportation)
de glands sans permis
de colportage.
-article : 32-
(2)
• *Récolte de glands (ou
enlèvement) dans un
canton en régénération
-article : 32-
(3)
• 1/
• -A = 300 à 2400 DH / Véhicule
automobile
• 40 à 120 DH / bête attelée
• 20 à 60 DH / charge de bête de
somme
• -D.I = S’il y a lieu
• -C = Des instruments
• -E = 0
• 2/
• Pour les glands « récolte, enlèvement,
transport… ».
• -A=300 à 4800 DH/véhicule automobile
• 40 à 60 DH / bête attelée
• 20 à 36 DH/charge de bête de somme
• 10 à 24 DH/charge d’homme
• -R-D.I-E. même chose que ci-dessus.
• 3/

• Pour la récolte de glands


dans un canton en
régénération – même
sanctions que pour le (1)
• -E= 6 à 15 jours (facultatif).
• Remarque : En cas de
récidive, appliquer l’article
39 du dahir du 10/10/1917.
• - A = Maximum
• - E = 5 à 8 jours (facultatif) pour le n°
(1)
• 6 à 15 jours (facultatif) pour le n° (2)
• - D.I et R comme pour le n° (1).
1-Labour, culture ou plantation
en forêt domaniale
– article : 34 -
• -Labour (ou….) en forêt
domaniale
• - A = 400 à 2400 DH / ha
• - C = instruments
2-Défrichement ou défrichement suivi
immédiatement de labour, culture ou
plantation,en forêt domaniale -
- article : 34-
• -Défrichement en forêt domaniale
• -Défrichement suivi de…en forêt domaniale
• -A = 1000 à 4800 DH / ha
• -C = instruments
• -D.I = S’il y a lieu
• -R = des produits ou de leur valeur
• Remarque :
Joindre au P.V. de délit un plan
bien détaillé de la parcelle
forestière où le délit a été commis
( limites, superficie, légende,
échelle, nord, signatures des
agents verbalisateurs…).
• En cas de récidive, les
condamnations deviennent :
• Pour le 1
•  - Amende : maximum
• -E = 5 à 8 jours (facultatif)
• -C=instruments + récolte
• Pour le 2  -Amende :
maximum
• -E = 8 jours à 2 mois
(facultatif)
• -C = instruments + récolte
• -D.I. = S’il y a lieu
• *Circulation de nuit en forêt
domaniale en dehors des chemins
ordinaires avec instruments propres à
couper le bois, exploiter le liège ou
l’écorce à tan
- article : 35 -
• - A = 24 à 240 DH
• - C = des instruments
• *Circulation en dehors des chemins
ordinaires, dans un périmètre (de
reboisement ou de fixation de dunes)
- article :35-
• -A = 24 à 240 DH
• -D.I : Valeur des plants endommagés
augmentée des frais de plantation et de
fixation. (Soit la valeur de l’amende
simple en application de l’article 45 du
dahir du 10/10/1917).
• Remarque :
En cas de récidive,l’amende
visée ci-dessus sera portée
au maximum en
application de l’article 39
du dahir du 10/10/1917.
• *Coupe et/ou enlèvement de bois vif (coupe ou
enlèvement d’arbres ayant à 1 m du sol plus de
2 dm de tour).
-article : 36-
• -A = 12 à 1200 DH/pied d’arbre ou sa valeur si
celle-ci est supérieure au maximum ;
• -C = Instruments dont les délinquants seront
trouvés porteurs ;
• -D.I. : S’il y a lieu ;
• -R : Des produits ou leur valeur ;
• -E : 6 jours à 2 mois (facultatif)
(1)
• *Coupe ou enlèvement de bois ayant 2 dm de
tour et au dessous : (coupe et/ou
enlèvement de bois vif). (2)
• -A = 600 à 2400 DH / véh. auto.
• 72 à 240 DH/bête attelée
• 48 à 120 DH/charge de bête de somme
• 12 à 48 DH/charge d’homme
• -R-D.I.-E-C. Même chose que pour le n°
(1).
*Enlèvement de produits façonnés
( enlèvement en forêt de bois débités ou façonnés
ou de produits en provenant ) :
• -A = 120-1200 DH/st. bois façonné.
• 120-1200 DH/m3 de bois d’œuvre
• 120-1200 DH/q. de charbon
• ou valeur du bois si celle-ci est supérieure au
maximum.
• -R-D.I.-E-C. Comme pour le n° (1).
•  Remarques :
• Préciser le volume du véhicule, la
nature de bête de somme.
• Ces condamnations seront
appliquées à un exploitant qui
aurait enlevé des produits de sa
coupe avant dénombrement ou
avant paiement, sans préjudice de
l’application de l’article 14 du D.F.
• Mutilation graves, écorcement,
coupe de branches principales :
- article : 37-
*Mutilation grave par
écorcement
• *Mutilation grave par coupe de
branches principales (ou de
racines principales).
• *Enlèvement de chablis ou de
bois de délit.
• *Enlèvement de chablis.
• *Enlèvement de bois de délit.
--Appliquer les condamnations
prévues au n° (1) et (2)--
Un chablis
est un arbre déraciné et
tombé au sol pour des
raisons propres
(mauvais enracinement,
agression biologique,
sénescence)
ou externes (tempête,
foudre, chute d'arbres ou de
rochers, etc.).
• *Extraction, enlèvement ou détention
illicite de liège de reproduction ou
d’écorce à tan : -article :38-
• -A = 360-1200 DH/q
• -R = produits ou de leur valeur
• -C = instruments utilisés
• -D.I. = S’il y a lieu
• -E = 8 jours à 2 mois (facultatif)
(4)
• *Extraction,de liège mâle sans
provoquer de blessures aux arbres
(que le liège ait été emporté ou
non).
• -A = 2,4 – 12 DH/pied d’arbre
• -R-D.I.-E : comme pour le n°
(4).
•  Remarques :
• En plus du nombre d’arbres,
donner dans le P.V. de délit leur
circonférence à 1 m du sol (sur
ou sous écorce) et la hauteur du
liège levé pour l’application de
l’article 37 et le calcul de la
restitution et des dommages
intérêts.
Article 40 :
« il y aura lieu, dans tous les cas, à la
restitution des objets frauduleusement
enlevés en forêts ou de leur valeur
et, de plus, selon les circonstances à des
dommages intérêts.
• Seront confisqués les instruments dont les
délinquants seront trouvés porteurs ».
Définition de restitution:
Action de restituer, de rendre
quelque chose qu'on
possède indûment :
La restitution d'un bien mal
acquis.
Définition de dommages et intérêts:
Les dommages-intérêts constituent
la compensation financière à
laquelle peut prétendre une
personne qui a subi un préjudice
moral ou une atteinte dans
son patrimoine ou les deux la fois.
• Parcours -Art.41-
I- Dans les régions où la
réglementation du
parcours est strictement
appliquée
*Pâturage d’animaux non inscrits:
*Défaut de présentation de la carte de parcours
**Contre le propriétaire
Pour un veau, une bête à laine:2 à 9,60 DH
Pour un bœuf ,une vache, une chèvre, un mulet,
un âne: 4 à 24 DH
Pour un chameau: 20 à 72 DH
Dommages intérêts: facultatifs(voir énonciations
du PV de délit)
**Contre le bergers:
Emprisonnement ( 3 à 15 jours-facultatif-).
Pâturage dans une forêt ouverte au parcours d’un
troupeau appartenant:
*Soit à un usager, mais comportant des animaux en
surnombre
*Soit à un non usager
-Pâturage d’animaux en surnombre
-Pâturage d’animaux appartenant à un non usager
Contre le propriétaire:
Pour un veau, une bête à laine (A= 4 à 19,20 DH)
Pour un bœuf, une vache, une chèvre, un cheval, un
mulet un âne: 8 à 48 DH
Pour un chameau: 40 à 144 DH( DI:Facultatifs)
Contre le berger: 3 à 15 jours d’emprisonnement.
Les circonstances aggravantes:
*La récidive,
*La nuit,
*Bois en défens
*Défaut de gardiennage (Appliquer le maximum
de l’amende en mentionnant la circonstance
aggravante dans la qualification de l’infraction)
Exemple:
*Pâturage d’animaux non inscrits de nuit
*Pâturage d’animaux en surnombre dans une mise
en défens
*Contre le propriétaire:
-Une circonstance aggravante:Amende Maximum
-Deux circonstances aggravantes:
Amende x 2
-Trois circonstances aggarvantes:
Amende x 3
DI : Facultatifs
*Contre le berger:
Emprisonnement devient obligatoire si
l’infraction est commise de nuit ou dans une
mise en défens.
II - Dans les régions où la
réglementation du parcours n’est
pas encore appliquée:
Dans les forêts où le recensement
des animaux n’a pu être fait et où
les cartes de parcours n’ont pu
être distribuées, tout le bétail des
usagers est admis gratuitement au
parcours.
Les infractions qui peuvent être commises
dans ces forêts sont:
*Pâturage d’animaux appartenant à un non
usager
*Pâturage d’animaux dans une mise en
défens
*Pâturage d’animaux non gardés dans une
mise en défens
*Pâturage d’animaux non gardés ,de
nuit,dans une mise en défens.
de parcours n’ont pu être
• Les circonstances
distribuées,tout le bétail des usagers
est aggravantes
admis gratuitemeny:
• 1-La récidive – Art.44 -
• 2-Temps de nuit
• 3-Défaut de gardiennage
dans une mise en défens.
• Les marteaux et empreintes -
Art.43-
• *Contrefaçon de marteaux servant
aux marques forestières (a).
• *Usage de marteaux contrefaits (b)
• *Usage frauduleux de vrais
marteaux (c)
• -D.I. : S’il y a lieu.
• -C : Des instruments.
• -E : 6 mois – 2 ans.
• Remarques :
(a), (b), (c) sont classés parmi
les délits.
• *Destruction volontaire
d’empreintes de marteaux :
• -D.I. : S’il y a lieu
• -C : Des instruments
• -E : 3 mois - 1 an.
Article 44 :
IL y a récidive quand, dans l'année
grégorienne qui précède le jour où
le délit a été commis, il a été rendu
contre le délinquant ou le
contrevenant
un premier jugement devenu
définitif
pour contravention ou délit
forestiers.
Définition de la récidive légale
• Pour qu'il y ait récidive légale, une
personne doit commettre un crime ou
un délit ( voire une contravention ).
• Pour ce crime ou ce délit, cette personne
est condamnée pénalement par une
juridiction compétente.
• La condamnation pénale devient alors
définitive.
Si la personne commet à nouveau
une infraction pénale,
susceptible d'une condamnation
pénale, il y a récidive légale.
La deuxième condamnation
(pour la deuxième infraction pénale)
peut alors être plus lourde que s'il
n'y avait pas récidive légale.
Article 45 :
Dans tous les cas où il y aura lieu,
en raison des énonciations du
procès-verbal, à adjuger des
dommages-intérêts,
ces dommages ne pourront être
inférieurs à l'amende simple
énoncée par le jugement.
• Emploi de feu en forêt ou en bordure de
forêt :
- article : 46 -
• *Mise à feu en forêt (ou à distance
prohibée ( 200m ) – ( 100 m en forêt
d’arganier ) de la forêt pendant la période
du 1 / 11 au 30 / 6.
• -A = 240 – 4800 DH
• -E = 6 jours à 3 mois ( facultatif )
• *Incendie de forêt
consécutif à un emploi
délictueux du feu
• -A = 240-4800 DH
• -D.I : à calculer
• -E : 3 mois - 2 ans.
• *Refus de combattre un
incendie
• -A = 240 – 4800 DH
• -E = 5 jours – 3 mois
(facultatif).
*Incendie volontaire
-CRIME-
Les sanctions : selon
le code pénal
• Construction en forêt
ou en bordure de forêt
- articles : 52 et 53 -
•  * Installation d’un
établissement industriel exigeant
l’emploi de feu à l’intérieur (ou à
distance prohibée de la forêt 500
m)
- article : 52 -
-A = 1200 – 7200 DH + Démolition
dans les 3 mois à dater du jugement.
•  * Campement à l’intérieur
(ou à distance prohibée de la
forêt ( 100 m ) –article :53-
• -A = 120-1200 DH + démolition
dans le mois à dater du
jugement.
•  * Construction en
matériaux inflammables
à l’intérieur (ou à
distance prohibée de la
forêt 100 m)
– mêmes sanctions que
ci-dessus -
Transport ou mise en vente, sans
permis de colportage
de liège, produits tannants, bois
provenant des forêts domaniales,
glands, caroubes, charbon de bois,
cendre de bois,bois indigènes,
produits résineux des forêts, lichen…
- article : 54 et 55 – et Article 9 de
AV du 4 / 9 / 1918
• *Transport (ou mise en vente) de
…sans permis de colportage :
• Art : 54.55 D.F 9.11 de l’A.V. du 4/9/1918

• -A= 240 à 4800 DH


• -Confiscation des Produits
• -E : 6 jours à 3 mois ( facultatif )
• Saisie obligatoire des produits, ainsi que des
enveloppes qui les contiennent et s’il y a lieu,
des voitures, attelages et bêtes de somme ayant
servi au transport.
• *Transport de …, de nuit,
sans permis de colportage :
• Art : 54.55 D.F 12 de l’A.V. du
4/9/1918
-même sanctions que ci-dessus-
• *Achat (ou détention) de …, sans
permis de colportage :
• Art : 54.55 D.F 13.14 de l’A.V. du
4/9/1918.
-même sanctions que ci-dessus-
• *Défaut de présentation
de permis de colportage :
• Art : 54.55 D.F 10 de l’A.V.
du 4/9/1918.
-même sanctions que ci-dessus-
• VII- CONSTATATION DES DÉLITS :
L'administration des Eaux et Forêts
est chargé, tant dans l'intérêt de l'Etat
que dans celui des autres propriétaires
de bois soumis au régime forestier,
des poursuites en réparation des délits
et contraventions prévus par le dahir
du 10/10/1917 ou les arrêtés pris pour
son application.
• Les actions et poursuites sont
exercées par
les officiers des Eaux et Forêts
au nom de l'Administration, sans
préjudice du droit qui appartient
au Ministère public.
Les infractions forestières peuvent
être constatées par :
• * Les ingénieurs et agents assermentés des
Eaux et des Forêts,
• * Militaires assermentés de la Gendarmerie
Royale,
• * Agents de police,
• * Préposés de douane,
• * Et tous les officiers de police judiciaire.
La saisie en matière forestière
• Les fonctionnairess assermentés des Eaux et
forêts sont autorisés à saisir les bestiaux
trouvés en délit et les instruments, voitures,
attelages et bêtes de somme des délinquants, et
à les mettre sous séquestre.
• Ces fonctionnaires ne pourront, toutefois,
s'introduire dans les maisons, cours et
enclos, qu'en présence d'un officier de
police judiciaire.
• Les perquisitions doivent faire l'objet d'un
procès – verbal desdites opérations.
Un enclos
est un espace de terrain
entouré d'une clôture qui
sert à contenir des
animaux domestiques…
Cour (nom féminin)
Espace découvert, clos de
murs ou de bâtiments et
dépendant d'une
habitation.
:
Séquestre
Dépôt
(d'une chose litigieuse) entre les
mains d'un tiers en attendant le
règlement de la contestation.
‫الوضع تحت الحراسة‬
Le mot "séquestre"
désigne à la fois une personne
et une institution juridique.
Le "séquestre" est la personne
auquel un Tribunal confie le
soin d'assurer la garde et
l'administration d'un bien.
La perquisition:
Une perquisition est une mesure
d'enquête dont l'objectif est
de rechercher des éléments de preuve
d'une infraction ou des indices,
au domicile d'une personne, au local
d'une entreprise ou dans l'ensemble
des lieux où ces éléments peuvent
éventuellement se trouver.
La réquisition de la
force publique
Les ingénieurs et techniciens assermentés
des Eaux et Forêts ont le droit
de requérir directement et par écrit, la force
publique
pour la répression de toutes les infractions
prévues par le Dahir du 10/10/1917 ainsi
que pour la recherche et la saisie des
produits forestiers enlevés en délit, vendus
ou, colportés en contravention des
dispositions prévues dans l'article 54 du
Dahir du 10/10/1917.
Dahir n° 1-57-280 du
14 janvier 1958
- 22 joumada II 1377 –
- sur le service de
- la Gendarmerie royale
marocaine
- ( publié au B.O. du 28 février 1958 ).
Article 104 :
Les gardes forestiers étant
appelés à concourir au
besoin, avec la
gendarmerie, pour le
maintien de l'ordre et de
la tranquillité publique
et
les brigades de gendarmerie
devant les seconder et
leur prêter main-forte
pour la répression des
délits forestiers,
les fonctionnaires supérieurs des
eaux et forêts et les commandants
de gendarmerie se donnent
réciproquement connaissance des
lieux de résidence des gardes
forestiers et des brigades et postes
de gendarmerie, pour assurer de
concert, l'exécution des mesures
et des réquisitions, toutes les fois
qu'ils doivent agir simultanément.
Concert:
*Accord, harmonie entre
personnes ou groupes de
personnes
*Accord, bonne entente
Arrestation des inconnus surpris en
flagrant délit
Ils ( agents forestiers ) pourront,
aussi,
arrêter tout inconnu qu'ils auront
surpris en flagrant délits,
ils le conduiront devant l'officier
de police judiciaire (OPJ)
le plus proche.
La procédure à suivre en
matière de saisie
Si la saisie porte sur des produits
ne provenant pas du domaine
forestiers de l'Etat,
il sera, aussitôt, après la clôture du P.V.
portant saisie, fait une expédition de ce
procès – verbal qui sera déposé dans les
( 3 ) trois jours au greffe de
l'autorité judiciaire compétente.
Suites réservées aux saisies:
(Voir articles 63 et 64 du
Dahir du 10/10/1917 sur la
conservation et
l’exploitation des forêts)
Article 63 :
En cas de saisie de
bestiaux trouvés en délit ou
de produits frauduleusement
enlevés en forêt,
ces bestiaux ou ces produits seront mis
sous séquestre chez une personne de
bonne moralité et solvable,
domiciliée aussi près que possible des
lieux du délit.
(D. 4 septembre 1918 - 27 kaada 1336.)
Lorsqu'il résultera des énonciations du procès-
verbal de saisie que
les produits mis sous séquestre
proviennent du domaine forestier de
l'Etat,
la vente aux enchères en sera ordonnée sur la
demande de l'administration forestière et au
profit de l'Etat, dans les trois jours qui suivront la
saisie et dans les conditions prévues au
paragraphe 3 de l'article 64, à moins que
l'administration ne préfère retenir les produits.
Si la saisie porte sur des
bestiaux, véhicules, attelages,
bêtes de somme ou sur des
produits ne provenant pas du
domaine forestier de l'Etat,
il sera, aussitôt après la clôture du
procès-verbal portant saisie, fait une
expédition de ce procès-verbal, qui
sera déposée dans les trois jours au
greffe du Tribunal compétent.
Communication en sera
donnée à ceux qui
réclameront les objets saisis.
Au moment de la
constitution du séquestre
une copie sera délivrée à la
personne qui en sera
chargée.
Article 64 : (Modifié, D. 4 septembre
1918 - 27 kaada 1336 et D. 22 juillet
1922 - 26 kaada 1340) :
Le tribunal compétent, pourra, sur la
demande du propriétaire, donner
mainlevée provisoire de la
saisie,
à charge de paiement des frais et
moyennant le versement d'un
cautionnement.
Si aucune réclamation touchant les
bestiaux ou objets saisis n'a été
formulée
dans le délai de cinq jours à
dater de la saisie
ou si, dans le même délai, le réclamant
ne peut fournir de cautionnement,le
tribunal compétent ordonnera la
vente aux enchères et taxera les
frais du séquestre et de vente.
La vente aux enchères
s'effectuera sur le marché le
plus voisin, à la diligence du
secrétaire greffier, qui la fera
publier
vingt-quatre heures à
l'avance.
Le prix de vente servira à
couvrir successivement
les frais de séquestre et
de vente, le montant des
condamnations.
Le surplus sera restitué à
qui de droit.
S'il s'agit de bestiaux, il ne sera mis en
vente, à moins que le propriétaire ne
reste inconnu, que le nombre
d'animaux nécessaires pour que leur
prix couvre
le paiement des
condamnations
pécuniaires encourues, et
dont le montant sera fixé
par le service des forêts.
En cas d'acquittement, le propriétaire aura
droit à la restitution de l'intégralité du prix
de vente, les frais taxés de séquestre et de
vente restant à la charge du service
forestier.
Toutefois, si la réclamation n'a lieu
qu'après la vente des bestiaux
saisis, le propriétaire n'aura droit,
s'il est acquitté, qu'à la restitution
du produit net de la vente, déduction
faite de tous les frais.
• VIII- LE PROCÈS – VERBAL DE DÉLIT :
• Le procès – Verbal de délit doit
comporter entre autres les
renseignements suivants :
• * Date, heure et lieu de la
constatation, identités et qualités
des agents verbalisateurs, leurs
lieux de résidence.
• * Description détaillée des
faits constatés
• * Questions des agents
verbalisateurs
• * Réponses du mis en cause
• * Identité du mis en cause :
• Nom, Prénom, Père, Mère, date et lieu de
naissance, situation familiale, Nombre
d’enfants à charge, Profession, Adresse
complète, Identité confirmée par CNIE,
Livret d’état civil, attestation administrative
délivrée par l’autorité locale, saisie réelle
ou intellectuelle, Déclaration du P.V. de
délit, date de clôture du P.V. de délit et s’il
y a lieu, joindre au P.V. du délit un plan
bien établi et signé par les agents ayant
constaté ledit délit.
Force probante des PV de délits:

(Voir articles 65 et 66 du Dahir du


10/10/1917 sur la conservation
et l’exploitation des forêts)
Article 65 : Les procès-verbaux
écrits et signés par deux ( 2 ) agents
supérieurs ou préposés des eaux et
forêts
font preuve, jusqu'à inscription de faux,
des faits matériels relatifs aux délits et
contraventions qu'ils constatent,
quelles que soient les condamnations
auxquelles ces délits et contraventions
peuvent donner lieu.
IL ne sera en conséquence,
admis aucune preuve outre
ou contre le contenu de ces
procès-verbaux,
à moins qu'il n'existe
une cause légale de
récusation contre l'un
des signataires.
Récusation:
Fait de refuser, par soupçon de partialité,
un juge, un juré, un arbitre, un expert ou
un technicien dans les cas spécifiés par la
loi.
Littéraire. Action de rejeter, de ne pas
admettre quelqu'un, quelque chose.
( Partialité = Attitude partiale d'une
personne qui prend position pour ou
contre, sans objectivité, sans équité).
‫محاباة‬
(Deux derniers alinéas modifiés, D. 5 avril
1949 - 6 joumada II 1368.)
Lorsque les procès-verbaux ne
seront dressés et signés que
par un (1) seul officier ou
préposé ,
ils feront de même preuve
jusqu'à inscription de faux,
mais seulement lorsque le délit ou la
contravention n'entraînera pas une
condamnation de plus de 10.000 dirhams,
tant pour amende que pour dommages-
intérêts.
Lorsqu'un de ces procès-verbaux constatera
à la fois contre divers individus des délits et
des contraventions distincts et séparés, il
n'en fera pas moins foi, aux termes du
présent article, pour chaque délit ou
contravention qui n'entraînerait pas une
condamnation de plus de 10.000 dirhams,
tant pour amende que pour dommages-
intérêts, quelle que soit la quotité à
laquelle pourraient s'élever toutes les
condamnations réunies.
‫وإذا اشتمل أحد من التقارير المذكورة على عدة‬
‫جرائم أو مخالفات ممتاز بعضها عن بعض‬
‫ارتكبها‬
‫أشخاص مختلفين فيعمل بها كذلك طبقا لبنود هذا‬
‫الفصل فيما يخص كل مخالفة تؤدي إلى الحكم‬
‫بأداء‬
‫مبلغ ال يتجاوز ‪ 10000‬درهم بين ذعيرة‬
‫وتعويض الخسائر وذلك كيفما كان القدر الذي‬
‫يمكن أن ترتفع‬
‫إليه األحكام الصادرة بمجموعها‬
Article 66 :
Les procès-verbaux qui, d'après
les dispositions qui précèdent,
ne font point foi et preuve
suffisante jusqu'à inscription
de faux
feront foi jusqu'à preuve contraire.
Article 67 :
Les actions en inscription de faux seront,
quelle que soit la nationalité du prévenu,
portées devant la juridiction compétente.
Le prévenu qui voudra s'inscrire en faux
contre un procès-verbal sera tenu d'en faire
en personne ou par un fondé de pouvoir
spécial institué par acte notarié,
la déclaration au greffe du tribunal
compétent
avant l'audience indiquée par la citation.
IX -POURSUITES ET RÉPARATIONS DES DÉLITS :
IX -POURSUITES ET RÉPARATIONS DES
DÉLITS :
Art 72 : Les officiers des Eaux et
Forêts ont
le droit d’exposer l’affaire
devant le tribunal
et sont entendus à l’appui de
leurs conclusions.
• Art 73 : Les officiers des Eaux et
Forêts peuvent
interjeter appel des jugements et se
pourvoir contre les arrêts et
jugements en dernier ressort
mais ils ne peuvent se désister de
leurs appels sans une autorisation
spéciale de l’autorité supérieure.
Lorsqu'un jugement est rendu, les
possibilités pour le demandeur ou
le défenseur d'exercer un recours
varient selon le type de jugement :
en premier ou en dernier ressort.
Lorsque le jugement est rendu en
dernier ressort, la seule voie de
recours possible est
le pourvoi en cassation.
Les transactions avant et
après jugement
La transaction
désigne la convention conclue
sous seing privé ou par acte
authentique par laquelle
chacune des parties, décide
d'abandonner, tout ou partie de
ses prétentions pour mettre fin
au différend (contentieux) qui
l'oppose à l'autre.
Art 74 : L’administration des Eaux et Forêts
est autorisée à transiger, sur les délits et
contraventions prévus et punis par le
présent Dahir (Dahir du 10/10/1917).
• Après le jugement, la transaction ne
pourra porter que sur les condamnations
pécuniaires et réparations civiles (R+DI).
• Les transactions sont approuvées par le
directeur des Eaux et Forêts
La prescription en
matière forestière
(‫)التقادم في المادة الغابوية‬
DE LA PRESCRIPTION:
• Art 75 : Les actions en réparation de délit et
contraventions en matière forestière se prescrivent
par six (6) mois à dater de la clôture du P.V. de
constatation et par trois ( 3 ) ans, à dater du jour
du délit, si aucun procès – verbal n’a été dressé.
• Les actions ayant pour objet les défrichements de
bois et broussailles
effectués en contravention aux dispositions de
l’article 24 du Dahir du 10-10-1917
se prescrivent par ( 2 ) deux années grégoriennes à
dater de l’époque où le défrichement a été effectué.
Broussaile:
Touffe de plantes ligneuses, rabougries
et très rameuses ; ensemble des
arbustes et plantes épineuses
constituant la végétation des sous-bois
et des terrains incultes.
En forêt, la broussaille est l'opposé d'une clairière
Broussailles: ensemble de plantes
sauvages en désordre
Article 76 :
Si, dans une instance en réparation
d'une infraction prévue par le
présent dahir ou par les arrêtés
d'application, le prévenu excipe
d'un droit de propriété ou autre
droit réel, le tribunal saisi de la
plainte statuera sur l'incident en se
conformant aux règles suivantes :
L'exception préjudicielle ‫حكم أولي‬
ne sera admise qu'autant qu'elle sera fondée
soit sur un titre apparent, soit sur des faits
de possession équivalents, personnels au
prévenu ou à ses auteurs et par lui
articulés avec précision, et si le titre produit
ou les faits articulés sont de nature, dans le
cas où ils seraient reconnus par l'autorité
compétente, à ôter ( faire perdre l'usage
d'un droit, d'un avantage, d'un bien ) au fait
qui sert de base aux poursuites tout
caractère délictueux.
Dans le cas de renvoi à fins civiles,
le jugement fixera un délai,
qui ne pourra être supérieur à deux (2) mois,
dans lequel la partie qui aura soulevé
l'exception préjudicielle devra saisir les
juges compétents de la connaissance du
litige et justifier de ses diligences,
sinon il sera passé outre au jugement sur
l'infraction.
(Diligence: Poursuite, requête, surtout en
termes de procédure).
Toutefois, en cas de condamnation, il
sera sursis à l'exécution du
jugement en ce qui concerne
l'emprisonnement s'il était
prononcé, et
le montant des condamnations
pécuniaires et réparations civiles
sera consigné pour être remis à qui
il sera ordonné par le tribunal, qui
statuera sur le fond du droit.
excipe (exciper)
*Alléguer une exception en
justice. ;
*Invoquer pour sa défense;
*Invoquer pour se prévaloir
d'un droit
Le prévenu = ‫المدعى عليه‬
= Qui est cité devant un tribunal
pour répondre d'un délit.
 Diligence:
En termes généraux, la diligence se
conçoit comme le soin, l'attention,
l'application, la célérité, l'efficacité
que l'on se trouve en droit d'exiger
d'une personne prudente dans
l'accomplissement d'une tâche
précise ou l'exécution d'une
fonction particulière.
Le renvoi préjudiciel, ou
question préjudicielle ou exception
préjudicielle,
est un mécanisme qui impose qu'un
problème juridique particulier doit
d'abord être résolu par la juridiction
normalement compétente avant que la
juridiction saisie d'un litige dont la
solution dépend de celle qui sera
donnée à ce problème .
Le Pénal tient le civil en l'état
‫الجنائي يعقل المدني‬
Responsabilité civile
Article 78 :
Les maris, pères, mères et
tuteurs seront
civilement responsables
des infractions commises par
leurs femmes, enfants mineurs
et pupilles demeurant avec
eux.
Pupille:
Personne mineure placée
sous l'autorité d'un tuteur.
Les maîtres et commettants
seront
civilement responsables
des délits commis par
toute
personne à leur service, dans les
fonctions auxquelles ils les
auront employés.
Commettant: ‫ناظر‬
Toute personne ayant sous sa
direction des préposés à qui
elle donne des instructions
et des ordres.
Cette responsabilité
s'étendra aux
restitutions,
dommages et frais.
DES LOIS PENALES DU DROIT
COMMUN:
• Art 79 : Il y aura lieu à l’application
des
lois pénales du droit commun
dans les cas non spécifiés au présent
Dahir
« Dahir du 10/10/1917 sur la
conservation et l’exploitation des
Forêts ».
Exécution des jugements
La contrainte par corps
‫اإلكراه البدني‬
La contrainte par corps pour
l'exécution des jugements en
matière forestière sera exercée,
suivant le cas, conformément
aux dispositions en vigueur
relatives à la matière.
---Article 80 : (D. 18 janvier 1935 -
12 chaoual 1353) ---
Signification des jugements
Article 81 :
Les jugements rendus à la requête de
l'administration des eaux et forêts ou sur
La poursuite du ministère public, seront
signifiés par simple extrait contenant
le nom et le domicile des parties et le
dispositif du jugement.
Cette signification fera courir les délais de
l'opposition et de l'appel des jugements.
Définition de la signification d’un
jugement
La signification d'un
jugement est une procédure
par laquelle la partie gagnante
à un procès transmet à son
adversaire le jugement rendu à
son encontre
‫تبليغ الحكم‬
La signification d’un jugement
par huissier est la procédure
par laquelle la partie
gagnante à un procès porte
officiellement le jugement
rendu à la connaissance de
la partie qui succombe.
Article 82 : (Modifié, D. 4 septembre 1918 - 27
kaada 1336) :
Toutes les dispositions du présent dahir ou
des arrêtés viziriels pris pour son
application relatives à la conservation et à
la régie des bois et forêts faisant partie du
domaine de l'Etat ainsi qu'à la constation, à
la poursuite et à la réparation des délits et
contraventions commis dans ces bois sont
applicables
aux bois indivis ou litigieux
mentionnés à l'article 1er.
Article Premier du Dahir du 10/10/1917
Sont soumis au régime forestier et
administrés conformément aux
dispositions du présent dahir :
3. Les forêts faisant l'objet
d'un litige entre l'Etat et une
collectivité, ou entre l'une
de ces catégories de
propriétaires et un
particulier ;
Indivis:
Se dit d'un bien sur lequel
plusieurs personnes ont un droit
et qui n'est pas matériellement
divisé entre elles.
Propriété indivise ( indivision ).
‫عقار مملوك على الشياع‬
Les recettes provenant des ventes,
restitutions ou dommages-intérêts
seront consignées pour être remises à leur
propriétaire après jugement définitif au
prorata -‫ نسبة‬- de leurs droits reconnus et
tenant compte des frais de garderie et de
gestion, sans qu'il puisse être élevé aucune
contestation ni réclamation d'indemnité ou
de dommages-intérêts au sujet
des actes de gestion.
(Dahir du 7 décembre 1921 - 6 rebia II 1340.)
Les dispositions du présent dahir ou des
arrêtés viziriels pris en application sont
également applicables

aux terrains non forestiers


sur lesquels l'administration a entrepris
des travaux de reboisement, de
plantation ou de fixation de dunes
-Article 82 du Dahir du 10/10/1917-
Les procès-verbaux de constatation de
délits dressés par les agents
n'appartenant pas à l'administration
forestière seront transmis dans

Les 10 (dix) jours


aux fonctionnaires chargés, aux
termes de l'article 57 d'exercer les
poursuites
(Article 83 du Dahir du 10/10/1917 ).

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