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LICENCE PROFESSIONNELLE
CAS PRATIQUE
Monsieur MARTIN, médecin, et Madame FAURE, infirmière, se sont mariés, il y a 22 ans, à la mairie
de MARSEILLE, sans faire précéder leur union d’un contrat de mariage.
De cette union est née une fille, Emilie, âgée de 20 ans.
Les époux ne s’entendent plus depuis longtemps et Monsieur MARTIN ne rentre que très
épisodiquement à la maison, très pris par son travail.
Monsieur MARTIN a par ailleurs une maîtresse, Mademoiselle LAMBERT, sage-femme, avec laquelle
il vient d’avoir un enfant, Jade. L’enfant, reconnue par son père, est inconnue de sa femme et de sa
fille.
1°/ Une maison à RENNES BIEN PROPRE – RECOMPENSE qui avait été reçue par Monsieur
MARTIN dans la succession de son père et qui constitue le logement de la famille. Cette maison est
évaluée 600.000 €. Les frais et droits de succession avaient été payés au moyen de deniers de la
succession. Ils se sont élevés à 200.000 €. PASSIF Depuis lors, Madame FAURE a restauré cette
maison. Les travaux se sont élevés à 200.000 €. Ils ont été financés au moyen d’un prêt remboursé
par prélèvement automatique sur un compte bancaire ouvert au nom de Madame, alimenté par les
revenus professionnels de son mari et sur lequel Madame FAURE versait des loyers qu’elle recevait
de Monsieur DUVIN, un viticulteur qui lui loue les quelques hectares de vignes qu’elle possède depuis
le décès de sa mère.
Sans les travaux entrepris, la maison de RENNES vaudrait aujourd’hui 500.000 €.
2°/ Monsieur MARTIN est également propriétaire du cabinet médical qu’il a créé deux ans avant son
mariage. Ce cabinet est évalué 500.000 €. BIEN PROPRE Il est installé dans un immeuble acquis en
cours d’union et payés entièrement à l’aide de deniers recueillis par Monsieur MARTIN dans la
succession de son père. Il est évalué 300.000 €. BIEN COMMUN AVEC RECOMPENSE Cette
acquisition n’a fait l’objet d’aucune stipulation particulière.
3°/ Il y a un an, pour permettre à leur fille de s’installer à Strasbourg, les époux MARTIN lui ont fait
donation d’un appartement. Cet appartement dont la valeur n’a pas varié depuis la donation est évalué
200.000 €. Ce bien avait été acquis par les époux en 1990. BIEN COMMUNN
Jade, pour sa naissance, a reçu de la part de son père un chalet vosgien. Ce bien lui avait lui-même
été donné par son père. BIEN PROPRE Au jour de la donation, ce bien a été évalué 100.000 €.
I Observations préalables
En l’espèce Monsieur est marié donc Madame sera héritière à hauteur d’1/4 en pleine propriété, les
enfants à savoir Jade issus d’une relation adultérine et Emilie enfant commun à Monsieur MARTIN et
Madame FAURE se partageront le reste soit les ¾ NP à savoir chacun recevra 3/8 en NP.
1° La maison à Renne
En application de l’article 1405 du code civil, la maison étant reçut par Monsieur de la succession de
son père est un bien propre.
2° Le cabinet médical
En application de l’article 1405 du code civil, le cabinet étant formé avant mariage il est propre à
Monsieur
3° L’immeuble
En application de l’article 1401 du code civil le bien est commun
N/B Toutefois par exception il peut être propre s’il y l’époux fait la double déclaration des art
1436 et 1437 du code civil et respecté la règle de la major parse
II Aperçu liquidatif
- Cabinet médical
- La maison à Renne
NEANT
+ Arret DAME AUTIER oct 1992 les fruits et revenu d’un bien propre sont commun
En conséquence l’argent qui ont servi à financer les travaux sont commun or ils ont servi a alimenté
des biens propres, il y a donc un flux financier entre la masse commune et la masse propre de
Monsieur. Il y a donc une récompense dû à la communauté
2° Récompense du à Monsieur
1° Actif BRUT
2° Passif
Application de l’art 757 du code civil : Si l'époux prédécédé laisse des enfants ou descendants, le
conjoint survivant recueille, à son choix, l'usufruit de la totalité des biens existants ou la propriété
du quart des biens lorsque tous les enfants sont issus des deux époux et la propriété du quart en
présence d'un ou plusieurs enfants qui ne sont pas issus des deux époux. »
B) Liquidation de la succession
Actif : celui-ci comprend le boni de communauté, les récompenses par la communauté au défunt,
les bien existants qui appartiennent en propre ou personnellement au défunt, les fruits et revenus
des biens personnels.
Passif : s’agit des sommes du par la succession cad les dettes afférentes aux biens personnelles,
les récompenses qui sont par le défunt à la communauté et on retrouve également les frais
funéraires et les frais de partage, les créances entre époux et le droit temporaire (fait de rester
pendant un an dans le logement, on calcul la valeur locative x 12 mois)
a) Actif brut
b) Passif
POUR MEMOIRE
Droit temporaire 36 000 euros
Art 763 du code civil
C’est un droit issu du mariage
Si, à l'époque du décès, le conjoint successible occupe effectivement, à titre d'habitation
principale, un logement appartenant aux époux ou dépendant totalement de la succession, il a de
plein droit, pendant une année, la jouissance gratuite de ce logement, ainsi que du mobilier,
compris dans la succession, qui le garnit.
Si son habitation était assurée au moyen d'un bail à loyer ou d'un logement appartenant pour
partie indivise au défunt, les loyers ou l'indemnité d'occupation lui en seront remboursés par la
succession pendant l'année, au fur et à mesure de leur acquittement.
Les droits prévus au présent article sont réputés effets directs du mariage et non droits
successoraux.
C) Détermination de la QD et de la réserve
= but vérifier si la réserve est imputée et si c’est le cas il y aura réduction
Los du partage l’équilibre doit être établi entre les héritiers. Il y a deux types de donation, hors
et en avance de part successorale.
La réserve a été institué pour les héritiers qui en bénéficie reçoivent au moins celle-ci dans la
succession
Le but ici est de reconstituer le patrimoine du défunt comme si il n’avait jamais fait de
donation, et ainsi on va déterminer la QD et la réserve des héritiers. La valeur des BIENS EST
PRIS AU JOUR DU DECES.
La masse à calculé est composé de tous les biens existant au jour du décès et évalué au jour du
décès. Il faudra prendre en compte les donations qu’elle soit en avance de part ou hors part
successorale. La valeur des biens donné est prise au jour du décès mais on prend en compte de leur
état au jour de la donation
Les biens donnés en donation-partage sont réintégré mais évalué à leur valeur au jour du partage
En l’espèce
Emilie Jade
QD= 529 666,67 529 666,67 529 666,67
Ces libéralités peuvent librement s’exercer et n’ont pas vocation à être réduite
Pour calcule ce quart en PP il faut calculer deux masses LA MASSE DE CALCUL ET LA MASSE
D’EXERCICE
EN l’espèce
1389 000 + 200 000 = 1589 000
Pour déterminer la part du conjoint il faut prendre la valeur la plus faible entre la masse d’exercice ou
la masse de calcul
Explication du choix de la plus faible : eviter un dépassement sur la QD
Le droit viager
En l’espèce :
Calcul de l’usufruit :
Valeur du logement : 600 000 euros
Valeur de l’usufruit : 50 %
E) La masse à partager
Cette masse se compose de tous les biens existant NET au jour du décès pour leur valeur au jour du
partage, on y ajoute les donations rapportables (AVS).
On déduit
- La part du conjoint soit 217 250 euros (on soustrait le droit viager)
- Le droit temporaire au logement
- (frais funéraire ici = mais en l’espèce on en a pas)
La résidence principale : 20 %
Au passif les frais funéraires sont a un montant forfaitaire de 1500 euros
Forfait mobilier de 5 %
Ce forfait est appliqué à defaut de vente aux enchères ou d’inventaire avec un commissaire-priseur
Regle de calcul : (actif brut de communauté – les récompenses du par la communauté aux epoux ) /
2 , on ajoute (les bien propres du défunt + la récompense du par la communauté au défunt – la
récompense du par le défunt à la communauté ) x 5 %