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1er Sujet : Rédaction d’acte : Convention de divorce

Les époux BATAILLE-NAVALE se sont mariés à la mairie de MACON (71), le 6 juillet


1989, sans faire précéder leur union d’un contrat de mariage. Du mariage, sont nés deux
enfants, Nelson, le 3 novembre 1995 et Marco, le 12 décembre 1997.

Monsieur BATAILLE exerce la profession de chirurgien-dentiste depuis 15 ans environ. Son


cabinet a été créé peu de temps après le mariage. Il a une clientèle prospère. Le cabinet est
évalué 500.000 euros. Après des études d’histoire de l’art, Madame a travaillé en qualité de
clerc chez un commissaire-priseur quelques années. Elle a cessé de travailler après la
naissance de son second enfant. Peintre à ses heures, elle adore également chiner et a passé de
nombreuses heures à écumer brocantes et salles des ventes pour aménager sa maison avec
goût.

Au jour du mariage, Monsieur BATAILLE possédait un appartement à SAINT LAURENT


SUR SAONE de trois pièces dans lequel les époux installèrent le logement de la famille.
L’appartement est devenu trop petit après la naissance des enfants, les époux BATAILLE-
NAVALE s’accordèrent pour en changer. L’appartement fut vendu il y a six ans, 100.000
euros. Les époux achetèrent quelques mois plus tard une maison de six pièces avec jardin
qu’ils payèrent 250.000 euros, avec en sus des frais de 20.000 euros. Monsieur BATAILLE fit
à cette occasion une déclaration de remploi des deniers issus de la vente de l’appartement. Le
surplus fut payé au moyen des économies du couple. La maison a été vendue 300.000 euros, il
y a deux ans. Les époux se sont alors installés dans un autre logement que Monsieur avait
recueilli, peu de temps auparavant dans la succession de ses parents. Il s’agit d’une belle
maison de pierres dans le mâconnais sur les hauteurs de Solutré, ladite maison est évaluée
600.000 euros. La maison est aujourd’hui de tout confort. Il n’en était rien cependant il y a
deux ans lorsque Monsieur en hérita de ses parents. Cette maison que les parents de Monsieur

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n’utilisaient qu’au moment des vendanges était en fort mauvais état d’entretien. Pendant deux
ans, Madame entreprit un long et lent chantier de réhabilitation de la maison pour en faire un
bien de charme. Le coût de la réhabilitation s’est élevé à 300.000 euros. Les fonds utilisés par
Madame lui étaient issus de la vente d’un portefeuille de valeurs mobilières que sa tante
Adèle, sa seule parente, lui avait légué. Sans les travaux entrepris par Madame, la maison ne
vaudrait que 250.000 euros.

Il y a cinq ans, Monsieur BATAILLE a choisi de faire analyser la consistance de son


patrimoine. A cette occasion, il lui a été conseillé de vendre un studio qu’il possédait avant
son mariage comme bien de rapport. Le bien a été vendu 50.000 euros. Avec cette somme,
Monsieur a souscrit une assurance-vie au profit de son épouse sans aucune indication
d’origine de deniers pour le même montant. Le contrat contient la clause suivante : « ledit
contrat souscrit au profit de mon conjoint survivant ou à défaut mes héritiers ». Madame n’a
pas connaissance de ce contrat dont la valeur de rachat est de 65.000 euros.

Les époux ne s’entendent plus et souhaitent divorcer par consentement mutuel.

Ils sont convenus que les enfants vivront avec leur mère dans la maison de la famille que
Madame souhaiterait se voir attribuer. Monsieur BATAILLE, très pris par sa profession,
préfère que les enfants restent avec leur mère, qui aura plus de temps que lui pour s’en
occuper. Il est prêt à l’indemniser pour cette charge.

Madame souhaite reprendre une formation aux beaux-arts avant d’ouvrir un cours de dessin.

Après avoir analysé les différents problèmes posés par ce dossier de divorce, vous voudrez
bien rédiger une convention de divorce par consentement mutuel entre les époux BATAILLE-
NAVALE dans laquelle vous ferez des propositions quant à la prestation compensatoire.

Quel sera le coût fiscal du divorce ?

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Eléments de correction :

Sur la liquidation du régime matrimonial des époux :


Les époux sont mariés sous le régime légal de communauté d’acquêts, faute de contrat de
mariage préalable à leur union (art 1400 et s. C. civ.). Le divorce constituera la cause de
dissolution de la communauté (art. 1441 C. civ.).

Procédure de divorce et triple date des effets du divorce :

Procédure de divorce : s’agissant d’un divorce par consentement mutuel envisagé par les
époux, la procédure se déroulera dans les conditions des articles 230 et s. du C. civ. et 250 et
s. du C. civ.
Date des effets du divorce : Dans le divorce par consentement mutuel, les époux décident
eux-mêmes des conséquences du divorce dans une convention de divorce unique soumise à
l’homologation du juge. La convention soumise à l’homologation du juge, indivisible avec
l’ordonnance qui prononce le divorce indique en principe la date de dissolution de la
communauté dans les rapports des époux entre eux. Cette date est en principe antérieure au
moins de quelques jours à l’homologation. Les époux pourraient choisir de faire remonter la
date de dissolution à la date à laquelle ils ont cessé de cohabiter et de collaborer. Ils peuvent
donc choisir une date très antérieure à la présentation de la convention à l’homologation du
juge.
Il résulte de l’article 262-1 du Code civil que, lorsque les époux n’ont pas fixé
conventionnellement la date des effets patrimoniaux du divorce dans leurs rapports mutuels,
« le jugement de divorce prend effet dans les rapports entre les époux, en ce qui concerne
leurs biens, lorsqu’il est prononcé par consentement mutuel, à la date de l’homologation de la
convention réglant l’ensemble des conséquences du divorce ».

En ce qui concerne la dissolution du mariage, quel que soit le régime matrimonial, elle est
fixée à la date du jugement passé en force de chose jugée (art. 260 C. civ.).

Enfin, concernant l’opposabilité du divorce aux tiers en ce qui concerne les biens des époux
(effets patrimoniaux), elle est fixée à la date de la dernière des publicités du divorce en marge
des actes de l’état civil (art. 262 C. civ.).

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Qualification des biens des époux :

Le cabinet dentaire :
Deux analyses peuvent être envisagées :
1. Celle qui reprend la distinction du titre et de la finance, le titre étant propre et la
finance représentative du droit de présentation de la clientèle étant commune (Civ.
1ère 12 janvier 1994, bull. civ. I n°11).
2. Celle du fonds libéral (Civ.1ère 7 nov. 2000) commun en nature.

Quoi qu’il en soit, économiquement, le résultat est équivalent. Le fonds libéral ou la valeur
patrimoniale du droit de présentation figurera à l’actif de la communauté pour 500.000 euros
si la liquidation est opérée rapidement sur des valeurs identiques à celles proposées.

L’appartement de Saint Laurent sur Saône :

Rappel des faits :


Au jour du mariage, Monsieur BATAILLE possédait un appartement de trois pièces dans
lequel les époux installèrent le logement de la famille. L’appartement devenu trop petit fut
vendu il y a six ans, 100.000 euros. Les époux achetèrent quelques mois plus tard une maison
qu’ils payèrent 250.000 euros, les frais s’élevèrent à 20.000 euros. Monsieur BATAILLE fit à
cette occasion une déclaration de remploi des deniers issus de la vente de l’appartement. La
maison a été vendue 300.000 euros, il y a deux ans.

Analyse :
L’appartement que Monsieur possédait au jour du mariage constituait pour lui un bien propre
au sens de l’article 1405 C. civ. Après la vente, le prix de vente subrogé au bien propre lui est
resté propre, à défaut d’avoir été confondu avec les autres biens.
Cependant, malgré la déclaration d’emploi effectuée par Monsieur, la maison acquise en
qualité de nouveau logement de la famille est un bien commun. En effet, le prix de vente de
l’appartement s’est élevé à 100.000 euros. L’opération totale de rachat s’est élevée à 270.000
euros pour le prix et les frais. En application de la règle « major pars » le financement
majoritaire a été effectué par la communauté qui a payé 170.000/270.000, le bien est donc
commun à charge de récompense. En effet, les économies du couple constituent des biens

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communs, qu’elles soient issues des gains et salaires des époux ou de revenus de biens
propres (art. 1401 C. civ.).

Récompense due à Monsieur :


La communauté doit récompense à Monsieur (art. 1433 C. civ.)
Le bien ayant été revendu 300.000 euros sans qu’il soit fait emploi ou remploi de la somme à
notre connaissance, c’est sur cette somme que sera calculée la récompense, soit :
100.000/270.000X 300.000= 111.111,(11).

Le logement de la famille :
Les époux vivent dans une maison de pierres dans le mâconnais évaluée 600.000 euros. Elle a
été reçue à titre gratuit par Monsieur dans la succession de ses parents. C’est un bien propre
de Monsieur, art. 1405 C. civ.
La maison est aujourd’hui de tout confort. Il n’en était rien cependant il y a deux ans lorsque
Monsieur en hérita de ses parents. Cette maison était en fort mauvais état d’entretien. Pendant
deux ans, Madame entreprit une réhabilitation de la maison. Le coût de la réhabilitation s’est
élevé à 300.000 euros. Les fonds utilisés par Madame provenaient de la vente d’un
portefeuille de valeurs mobilières que sa tante lui avait légué. Il s’agissait pour elle d’un bien
propre (art. 1405 C. civ.). Sans les travaux entrepris par Madame, la maison ne vaudrait que
250.000 euros.

Créance entre époux :


Les travaux ont fait naître une créance entre époux dont Monsieur est débiteur et Madame
créancière. Pour la détermination de la créance entre époux, liée à une dépense d’amélioration
comme en l’espèce, l’article 1479 renvoie à l’article 1469 al. 3 C. civ. La dépense faite par
Madame s’est élevée à 300.000 euros mais le profit subsistant consiste dans la plus-value
ainsi procurée, soit 600.000 – 250.000 = 350.000 euros. La créance entre époux sera donc de
350.000 euros due par Monsieur à son épouse.

L’assurance-vie souscrite par Monsieur au profit de Madame :


L’assurance-vie est le contrat par lequel un assureur s’oblige moyennant le paiement d’une ou
plusieurs primes, à verser à un bénéficiaire qui peut être le souscripteur ou un tiers désigné,
une somme d’argent déterminée sous forme d’un capital ou d’une rente, en cas de décès de la
personne assurée ou de vie de celle-ci à une date fixée. Il existe trois grandes catégories

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d’assurance-vie : les contrats d’assurance en cas de vie qui ont pour but de constituer une
épargne ; les contrats d’assurance en cas de décès dont la finalité est de garantir un capital ou
une rente en cas de décès de l’assuré ; et les contrats d’assurance mixte qui combinent les
deux autres.

Madame n’ayant pas accepté ce contrat, Monsieur pourra toujours en modifier la clause
bénéficiaire. Au demeurant, si, au moment du dénouement du contrat, le souscripteur s’est
remarié, le bénéficiaire du contrat sera ce nouveau conjoint, faute d’indication d’un
quelconque nom patronymique.
A supposer que Madame eût accepté ce contrat, il n’aurait plus été possible de revenir sur la
désignation du bénéficiaire. La solution résulte des dispositions tant de l’article L 132-9 du
Code des assurances, qui interdit alors tout changement de bénéficiaire, que de l’article 265-1
C. civ. issu de la loi du 26 mai 2004, selon lequel « le divorce est sans incidence sur les droits
que l’un ou l’autre des époux tient de la loi ou des conventions passées avec les tiers ».

La somme utilisée pour acquitter la prime versée au titre de ce contrat représente le prix de
vente d’un studio, propre à Monsieur. Il s’agit donc d’une somme propre par subrogation
(article 1406, alinéa 2, du Code civil).

Cette somme a été investie sans que la double déclaration nécessaire au remploi n’ait été faite.
Elle est par suite tombée en communauté, mais à charge de récompense (Civ. 1ère, 8 février
2005 : revirement de jurisprudence = l’encaissement de deniers propres suffit désormais, en
vertu de l’article 1433, alinéa 2, du Code civil, à fonder la récompense).

Le contrat d’assurance-vie a donc été souscrit au moyen de deniers communs. Deux solutions
sont alors à distinguer.
1./ Si la dissolution était intervenue par décès, le capital versé aurait été propre au conjoint
survivant (art. L 132-16 C. ass.), sans récompense à la communauté (sauf primes
manifestement exagérées eu égard aux facultés du souscripteur.
2./ Mais, ici, la dissolution de la communauté intervient suite au divorce des époux. Il
convient donc d’appliquer la solution dégagée par Civ. 1ère, 31 mars 1992 (arrêt Praslicka) : la
valeur de rachat se trouve en actif de communauté.

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NB : il est également envisageable que les époux conviennent, par une clause explicite de la
convention, du remploi a posteriori du prix de vente du studio sur le contrat d’assurance-vie
(article 1434 in fine). Dans ce cas, Monsieur Bataille reprendrait ce contrat à titre de propre.

Prestation compensatoire :
Dans un premier temps, celui de la liquidation, il n’existe pas vraiment de déséquilibre entre
les patrimoines des époux. Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’existe pas une disparité
dans les conditions d’existence des époux, à même d’être compensée dans les conditions de
l’article 271 C. civ., en tenant compte notamment du temps qu’il restera pour Madame à
consacrer à l’éducation de ses enfants et de son absence d’activité professionnelle, donc de
revenus.
La prestation compensatoire pourrait prendre la forme au minimum d’un usufruit sur le
logement de la famille abandonné par Monsieur au profit de son épouse, jusqu’à la fin
prévisible du plus jeune des enfants. En effet dans le divorce par consentement mutuel, les
époux conviennent eux-mêmes de l’existence ou de l’absence d’une disparité à compenser
dans la convention de divorce qu’ils soumettront à l’homologation du juge. (Peut-être la
maison pourrait-elle revenir en définitive à Madame en pleine propriété, Madame
abandonnant en contrepartie tout ou partie de la créance qu’elle détient sur ce bien contre
son mari).
On remarquera ici que le logement de la famille constitue un bien de famille de Monsieur au
sens de l’article 274 C. civ. Désormais, dans les procédures contentieuses, lorsque le juge
décide d’une attribution en propriété d’un bien que le débiteur avait reçu par succession ou
donation, il doit au préalable obtenir l’accord du propriétaire. En l’espèce cette disposition ne
nous gênera pas dans la mesure où les époux sont d’accord sur tout.
S’agissant d’une prestation compensatoire versée au moyen de deniers propres, elle relèvera
d’une fiscalité allégée moyennant un droit fixe de 125 euros.
La liquidation de la communauté sera assujettie au droit de partage de 1,10% sur l’actif net
partagé.
Versée dans le délai de 12 mois de l’ordonnance (qui prononce le divorce en homologuant la
convention de divorce des époux) passée en force de chose jugée, la prestation compensatoire
engendrera au profit de son débiteur un crédit d’impôt dans la limite du ¼ de 30.500 euros,
soit 7.625 euros.

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Rédaction de la convention :

CONVENTION DE DIVORCE PAR CONSENTEMENT MUTUEL

PARDEVANT Me ….

ONT COMPARU

X
D’une part

Et

Y
D’autre part

Ayant pour avocat unique Me Z, du barreau de Mâcon,

OBJET DES PRESENTES :

Il a été arrêté la convention de divorce par consentement mutuel suivante, dans les conditions
de l’article 230 du Code civil, portant règlement complet des effets du divorce, ladite
convention après homologation et prononcé du divorce sera publiée à la conservation des
hypothèques de Mâcon.

I- SITUATION MATRIMONIALE :

M.X et Mme Y se sont mariés à la mairie de … le … sans faire précéder leur union d’un
contrat de mariage.

Il est ici précisé que les époux ne s’étaient consenti aucune libéralité ni entre vifs ni à cause de
mort en cours d’union.

II- NOM DES EPOUX :

Une fois le divorce prononcé, Madame X conservera, à titre tant professionnel que privé,
l’usage du nom de son mari. Monsieur Y consent à ce qu’elle maintienne ce nom d’usage à
titre professionnel même en cas de remariage.

II- LOGEMENT :

Les locaux constituant le logement de la famille et sis à … seront attribués à Madame. Ces
locaux sont occupés par Madame X et les enfants depuis le... Cette occupation privative était
représentative de la contribution aux charges du mariage due par Monsieur à Madame.

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Monsieur est domicilié à… depuis cette date.

III- PRESTATION COMPENSATOIRE :

Pour compenser les disparités dans les conditions d’existence des époux après le prononcé du
divorce, du fait de ses revenus professionnels, Monsieur versera à Madame une prestation
compensatoire d’une valeur de … … dont il se libèrera au moyen de l’attribution d’un bien en
propriété (ou en usufruit) dont la désignation suit : …

IV- LIQUIDATION DU REGIME MATRIMONIAL ET PARTAGE :

Biens propres de Madame :


Créance contre son mari 350.000

Biens propres de Monsieur :


La maison de Solutré 600.000

Comptes de récompenses :
Art. 1468 C. civ. Il est établi un compte de récompenses pour chacun des époux.

Compte de récompenses de Monsieur :


Dues à la communauté par Monsieur :
Néant
Dues par la communauté à Monsieur :
Pour le prix de vente de l’appartement de St Laurent 111.111,11
Pour l’encaissement du prix de vente du studio : 50.000
Balance : La communauté doit 161.111,11 à Monsieur. Il s’agit d’un passif de
communauté.

Compte de récompenses de Madame :


Aucune opération intervenue sur le patrimoine de Madame n’a donné lieu à récompense.

Actif de communauté :
La valeur du cabinet dentaire 500 .000
Valeur de rachat du contrat d’assurance-vie 65.000

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Passif de communauté :
La récompense due à Monsieur 161.111,11

Actif net de communauté 403.888,89


½ du boni pour chaque époux 201.944,45

Droits des parties :

Madame :
½ boni de communauté 201.944,45
Créance contre son mari 350.000
Prestation compensatoire Mémoire
TOTAL 551.944,45

Monsieur :
½ boni de communauté 201.944,45
Récompense 161.111,11
Maison 600.000
- créance due à Mme 350.000
- prestation compensatoire Mémoire
TOTAL 613.055,56

V- DECLARATIONS FISCALES :

Les parties déclarent, conformément aux dispositions de l’article 1837 CGI que les
évaluations retenues aux présentes sont sincères et véritables.

Ledit acte est soumis aux dispositions de l’article 748 CGI.

VI- JOUISSANCE DIVISE :

La jouissance divise des biens partagés est fixée au jour du dépôt de la requête.

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VII- MESURE CONCERNANT LES ENFANTS COMMUNS MINEURS :

A- Exercice de l’autorité parentale :

Madame et Monsieur exerceront conjointement l’autorité parentale à l’égard de leurs enfants.

La résidence habituelle des enfants est fixée chez Madame.


D’un commun accord, Monsieur et Madame décident de la répartition des week-ends et
vacances scolaires des enfants et avec lequel des parents ils passeront leurs loisirs.

En cas de survenance d’un désaccord entre les parents en ce qui concerne l’exercice du droit
de visite et d’hébergement, les parents conviennent dès à présent que Monsieur exercera le
droit de visite et d’hébergement, savoir : un week-end sur deux et la moitié des vacances
scolaires, la première moitié pour les ans pairs et la seconde moitié pour les ans impairs.

Les décisions importantes à prendre concernant les enfants le sont en commun par les père et
mère qui demeurent tous deux en charge de l’exercice de l’autorité parentale et
administrateurs légaux des biens de leurs enfants.

B- Entretien des enfants :

Les parents déterminent comme suit leur part contributive à l’entretien des enfants :

VIII- FRAIS DU DIVORCE :

L’intégralité des frais du divorce sera partagée par deux entre les époux.

A supposer que ladite convention ne soit pas homologuée par le juge aux affaires familiales
de Mâcon auxquelles elle sera présentée, les époux proposent à titre de mesures provisoires
valant convention temporaire pour la durée de la procédure, de maintenir le statu quo ante
entre eux tant en ce qui concerne leurs enfants que leurs rapports financiers. Ainsi, la
résidence habituelle des enfants est maintenue avec la mère, et le devoir de secours entre
époux est versé par Monsieur à Madame en nature par la jouissance privative gratuite du
logement de la famille qu’il lui consent. La contribution à l’entretien des enfants est fixée à
….

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