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Le régime de participation aux acquêts 

: liquidation simple

Corinne et Jean-Louis se sont mariés à Toulouse le 7 juillet 1999, en dressant un contrat de


mariage par lequel ils ont adopté le régime de la participation aux acquêts. Leur fils, Denis,
était déjà né, et avait 15 ans.

Lors du mariage, Jean-Louis possédait :

- un portefeuille de titres d’une valeur de 50 000 €. Au cours du mariage, il vend ces


titres pour une somme de 60 000 € afin d’acheter un tableau de Weisbuch pour ce
montant. L’opération est intéressante, car le tableau est aujourd’hui évalué à 80.000 €.
- un appartement à Colmar d’une valeur de 400 000 €, qu’il vendra également en 2011
pour un prix de 700 000 € afin d’acquérir une maison de vacances à Bénodet, en 2012,
pour la somme de 800 000 €. La différence a été puisée dans les économies qu’il a
réalisées sur ses revenus professionnels. La valeur de la maison est aujourd’hui
inchangée.

Lors du mariage, Corinne possédait :

- un studio à Strasbourg, estimé alors à 50 000 €. Elle y a effectué des travaux pendant
le mariage, pour un coût de 10 000 €. Elle a décidé d’en faire donation à son fils Denis
en 2010, sans le consentement de Jean-Louis. Au jour de la donation, le bien est
évalué à 70 000 €. Sans les travaux, il aurait été évalué à 55 000 €.

Au cours du mariage, Corinne reçoit de la succession de sa mère un chalet situé dans les
Alpes, estimé à 400 000 €. Elle y apporte des améliorations au moyen de ses économies, si
bien que le chalet vaut aujourd’hui 450 000 €. Sans ces travaux, il ne vaudrait que 430 000 €.

Il vous indique qu’outre ce qui précède, Jean-Louis possède un compte de titres ouvert à son
nom, à hauteur de 80 000 €. Corinne est titulaire d’un contrat d’assurance-vie, dont la valeur
de rachat est aujourd’hui de 40 000 €

Questions :

1°) Jean-Louis et Corinne ont décidé de divorcer, et vous demande de leur préciser comment
sera liquidé leur régime matrimonial.

2°) Pour mesurer les atouts et les faiblesses du régime de la participation aux acquêts, vous
analyserez ensuite ces opérations dans l’hypothèse où les époux n’ont pas dressé de contrat de
mariage, et vous procéderez à une liquidation par application des règles du régime légal. On
considérera que les formalités du remploi ont été accomplies uniquement pour les opérations
immobilières.

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