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RESUME DIP 

: L’ETAT
Le DIP est une branche du droit qui régit les relations entre les États (sujets primaires), les OIs
(sujets secondaires) ainsi que les personnes morales appelées sujets mineurs. Les sujets du
DIP sont des entités qui ont une personnalité juridique qui leur permet de posséder des
droits et des obligations semblables à ceux d’une personne physique. Il est nécessaire de
souligner l’existence de conditions pour obtenir cette personnalité juridique dont : la
capacité à conclure des traités, capacité à participer à des organisations internationales,
l’existence en tant qu’entité distincte et autonome ainsi que la reconnaissance par d’autres
états. L’État demeure l’acteur principal et ayant la capacité et la personnalité juridique les
plus développées. Puisqu’au niveau interne il jouit d’une souveraineté pleine et entière sur
son territoire et sa population, et au niveau international il possède une capacité de conclure
des traités, résoudre les différents internationaux….
1/LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DE L’ETAT :
L’État est définit comme une collectivité́ humaine, installée de façon permanente sur une
portion de territoire, dotée d'un gouvernement , jouissant de la souveraineté́ et de la
capacité d’entrer en relation avec d’autres état .

TERRITOIRE : Espace à l’intérieur duquel s’exerce les POPULATION : Masse des individus rattachés à
compétences propres à l’état souverain composé de : cet État de façon stable par un lien juridique qui
est la nationalité . Cette dernière s’octroi par :
Espace terrestre : Sol + Sous-sol + Eau fermée -Critère du sol : Naissance sur le territoire
-Critère du sang : La nationalité des parents
Espace aérien : Qui englobe l’espace terrestre + maritime -Naturalisation : Accordée à une personne qui
satisfait aux critères définis par la législation
Espace maritime : L’État exerce sa pleine souveraineté nationale du pays concerné .
dans les eaux intérieures et la mer territoriale . La -Mariage
convention de Montego Bay définit les zones maritimes en NB : Chaque État détermine lui-même les critères
fonction de leur distance à l’État côtier : relatifs à l’attribution de sa nationalité . Il s’agit
-Les eaux intérieures : Souveraineté de l’État à ce niveau est ainsi d’une compétence discrétionnaire et
totale . exclusive .
-La mer territorial : S’étend jusqu’à 12 milles marins ( environ GOUVERNEMENT : Forme juridique du
22 Km ) à partir des cotes d’un État et sur laquelle il exerce pouvoir politique , il représente les États au
une souveraineté pleine et entière . niveau international . Ce sont les pouvoirs
-La zone contiguë : Permet à l’État côtier d’exercer un certain publics, organisation politique et administrative
contrôle sur les activités menées au-delà de sa mer qui assurent la gestion de l’État .
territoriale , tout en respectant les droits de passages
inoffensif des navires étrangers . S’étend au-delà de la mer
territorial , jusqu’à une distance de 24 milles marins ( environ
44,4 km )
-La ZEE : S’étend jusqu’à 200 milles ( environ 370km ) à partir
de la cote et sur laquelle la souveraineté de l’État se limite
aux ressources à l’exclusion de la liberté de navigation .
-La haute mer : Zone située au-delà de la ZEE , qui est
affectée à des fins pacifiques et aucun État ne peut
prétendre y exercer des droits souverain .
- NB - L’étude ne doit pas être effectuée seulement sur la base de l’examen de ses trois
éléments constitutifs mais sur celle du titre juridique de la personnalité internationale de
l’État : La Souveraineté.
2/L’ELEMENT DISTINCTIF DE L’ETAT : LA SOUVERAINETE :
La souveraineté de l’État signifie qu’il n’est soumis à aucun autre pouvoir de même nature.
Elle se caractérise par la plénitude (État souverain dispose d’un pouvoir absolu sur les affaires
internes de son pays) et l’exclusivité (État unique détenteur des pouvoirs souverains sur son
territoire et son peuple). Cette souveraineté implique le principe de non-ingérence (la non
intervention d’un État dans les affaires intérieures d’un autre) ainsi que la non-discrimination
entre les États (lutter contre la montée de toute puissance supranationale).
NB : Un État peut être souverain sans pour autant participer à la vie internationale. Ceci fait
appel à la notion de la reconnaissance d’État.
3/ LA RECONNAISSANCE INTERNATIONALE DE L’ETAT :
C’est l’acte par lequel un État reconnait qu’un autre État existe parce qu’il réunit les trois
critères : territoire, population et gouvernement ayant la maitrise de l’un et de l’autre.
Il est important de noter que la reconnaissance de l'État et la reconnaissance du
gouvernement sont des processus distincts, bien qu'ils soient souvent liés. Par
exemple, un État peut reconnaître l'existence d'un nouvel État mais ne pas
reconnaître son gouvernement si celui-ci a pris le pouvoir par des moyens non
démocratiques. De même, un État peut reconnaître un gouvernement en place mais
ne pas reconnaître l'existence d'un nouvel État si celui-ci n'a pas atteint les critères
nécessaires pour être considéré comme un sujet de droit international.
La Reconnaissance peut prendre la forme d’un acte individuel ou collectif .
A) les formes de reconnaissance :

EXPRESS : qui est officielle ; par écrit ou TACITE : Implicite, par des réactions. Ex :
par un discours d’un ministre par conventions commerciales, tout genre de traités
exemple. ou action diplomatique, à condition qu’ils
doivent être accompagné par un silence des
JURE : Irrévocable, définitive
concernés.
Ex : celle des USA au SAHARA
PROVISOIRE (RECONNAISSANCE DE FACTO) :
MAROCCAIN.
provisoire et révocable.
Ex : Celle accordée à Israël par les USA le 14
mai 1948 avant une reconnaissance de jure plus
CONDITIONELLE : Avec des réserves, tard).
conditions. Généralement cela
concerne les nouveaux États.
B) les effets de la reconnaissance :
Selon La Convention de Montevideo sur les droits et les devoirs des États (un traité signé
à Montevideo (Uruguay) le 26 décembre 1933 , dans son premier et troisième article qui sont
contradictoire , il en résulte deux théorie :
Théorie constitutive; La reconnaissance est un élément constitutif de l’État. Son existence est
dépendante de l’acte de reconnaissance.
Théorie déclarative ; Écarte que la reconnaissance de l’État est une partie de ses éléments
constitutifs , ce n’est pas une condition .
(La théorie déclarative est la plus dominante)

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