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Titre 1 ) les acteurs des relations

internationales

THÈME 1 : L État
td 2, 3, 4

Les éléments constitutifs de l État = l APPARITION d un état


sur la scène internationale
Les éléments matériels * territoire
frontière, types de territoires

* la population
population≠ peuple

ccl = nationalité → méthode allemande ≠ fr


Les éléments immatériels * gouvernement + souveraineté interne
= compétence de la compétence => exercice du pv, décentralisation, ce
qu’il peut faire ou non, fixe ses limites
compétence régaliennes → peut choisir aussi de les transmettre ex =
monnaie union euro

→ présomption territoriale + légitimité

* un « vouloir vivre ensemble »

Les éléments nécessaires à la RECONNAISSANCE d un état


sur le scène internationale
La reconnaissance entre => nécessaire pr créer relations internationales, reconnaissance d’état à
état ou l’obtention de la état
personnalité juridique
types de reco :
- reconnaissance prématurée ex la Palestine par l’UNESCO
- tardive par décolonisation
- absente Taiwan par Chine

types de formes :
- explicite = par acte officiel
- implicite = sous forme de relations commerciales

portée des formes : (juste th)


- déclaratoire = sans effet = purement déclaratoire
- constitutive

la reconnaissances des autorités : gouvernementales ou non


gouvernementales
→ recherche de l’effectivité gouvernementale = maintenir l’ordre, la
sécurité intérieure + capacité à respecter ses engagements internationaux
la société internationale cherche vainqueur entre gouv et non gouv

* gouv = les autorités gouv exercent une forme de souveraineté sur la


population

* non gouv = (lié souvent à l’occupation) naissent de contestations MAIS


= portée relative => les relations entre les insurgés et l’État tier ne sont
pas tjr valables au nv international
OUI => reconnaissance transitoire =>
ex = GF = bcp de mvt de libération nationale ont été reconnus
→ le FLN pdt guerre d’algérie
Le principe de * la stabilité étatique = la mutabilité étatique
permanence succession sous plusieurs formes

- ? de la colonisation
= pas transfert de l’obligation des traités et dettes

* la continuité d’État
la succession d’un état => ? de la transmission des droits de l’ancien Etat à
celui du nouveau

ex = Russie choisie pr remplacer URSS car occupant partie + importante


de l’URSS + succède dans rôle inter = siège permanent au conseil de
Sécurité des Nations Unies

DANS CAS D’ÉPARPILLEMENTS => ex Y = négociation pour


l’assignation de nv états

- Autres cas
? éco = transfert avec ration entre richesse des nv états et anciens
ex = URSS → Russie = a assumé majorité des dettes
Art 11 de la Convention des NU
- ne porte pas atteinte aux frontières
- aux obligation et dr établis par traité

* la fin de l’état
selon marx → Etat » a début et devra donc avoir une fin »
= transfert de la souveraineté et des frontières
La souveraineté externe * égale souveraineté entre les états
→ Art 2 de la Charte des Nations Unies « organisation est fondée sur le
principe de l’égalité souveraine de tous ses membres »

* principe de non ingérence


= principe coutumier = dr de non intervention = un état ne se mêle pas
des affaires internes et externes d’un autre état + interdiction de recourir
à la force = impossibilité pour un etat d’intervenir militairement et
physiquement dans un autre territoire que le sien

SAUF
- NU peuvent donner un mandat à un Etat membre d’agir et user de
tous les moyens nécessaires pr faire respecter les résolutions adoptées
suite à l’invasion du Kuwait
- Charte des NU art 42 pr rétablir la paix ou sécurité internationale =
autorisation de toute intervention navale, aérienne ou terrestre
- responsabilité de protéger → droit à l’intervention d’humanité si
1. ultime recours
2. limitation et ponctualité dans l’intervention
3. remède à une violation flagrante du dr international
Mais faut pas :
1. s’initier dans un conflit interne
2. le consentement de l’État
Le rôle du peuple * le droit des peuples à disposer d’eux même
art 1 de la Charte des NU + art 55 CNU
→ égalité des peuples + droit à disposer d’eux mm => ? légitimité du
gouvernement
? de la Colonisation
= notion de communauté humaine solidaire et sédentaire
ex = Colonisation
ex = La Nouvelle Calédonie = avec référendum autodétermination = «
pleine souveraineté ? »

nécessité de protéger les peuples minoritaires ≠ les crimes


ex = convention de 1957 pour le prévention et répression du crime de
génocide
ex = Art 27 du pacte international relatif aux droits civils et politiques =
protection des minorités linguistiques

≠ reconnaissance
- qd état ne respecte pas les traités à l’égard des droits de l’Homme
- non respect de la démocratie
- usage de la force et de la violence
- si état apllique une politique d’apparthied

THÈME 2 : Les Organisations internationales

premières formes aux XIXème avec rev Industrielle → commission euro pr le charbon ?
but = la paix
Art 1 convention des NU en 1975 → “L’organisation internationale s’entend d’une
association d’Etats constituée par traités, dotée d’une constitution et d’organes
communs et possédant une personnalité juridique distincte de celle des Etats
membres”

Comment créer une OI ?


Par Association * « Etats maîtres des traités »

* OI
ex → UE membre de la fédération de pêche de l’Atlantique

* ni organisation internationale ni Etat


ex = Palestine =membre Unesco + observateur

Par Traités Traité = élément formel pr constitution des OI = acte dr dr international


Art 2 convention des NU → “l’expression traité s’entend d’un accord
international conclu par écrit entre Etats et régi par le droit international,
qu’il soit consigné sur un instrument unique ou sur plusieurs instruments
connexes (compléments des traités qui sont à leur même niveau) ou
qu’elle que soit sa dénomination particulière”

permettent de :
- protéger la volonté participants
- faire respecter les obligations de l’accord

traité = engagement formalisé par écrit, accord de volonté

Art 55 C fr → « les traités régulièrement ratifiés sont supérieurs à la


loi »
Les organes → la structure
Principaux ≠ subsidiaires = créés par acte constitutif
≠ Créés par organes principaux
distinction par art 7 CNU → où sont énoncés organes principaux de
l’ONU

distinction = permet division des taches

organes principaux = crées par traités et secondaires par actes unilatéraux


à l’initiative d’un organe principal

Interétatiques = fonction politique de direction


disposent d’un pouvoir de délibération, ils débattent et ils vont adopter des
recommandations et c’est marginalement qu’ils disposent de décisions,
sauf pour assurer le fonctionnement interne de l’organisation

≠intégrés = fonction administrative + expertise

* Les organes administratifs sont chargés de la préparation et de la mise


en œuvre des décisions des organes politiques, sous leur autorité.
Cependant, la frontière entre fonction administrative et fonction politique
n'est pas absolue et le secrétariat développe toujours un rôle politique, en
particulier au niveau de la haute administration et du chef du secrétariat.
Ainsi, aux Nations Unies, ce rôle est encouragé par la Charte qui prévoit à
l'article 99 que « le Secrétaire général peut attirer l'attention du Conseil de
sécurité sur toute affaire qui, à son avis, pourrait mettre en danger le
maintien de la paix et de la sécurité internationales »

* Quant aux organes juridictionnels, ils n'existent pas dans toutes les
organisations, où souvent la fonction juridictionnelle est remplie par des
organes politiques. Lorsque ces organes existent, il s'agit de juridictions
générales (CIJ), spéciales (CPI, Cour européenne des droits de l'homme,
Cour Interaméricaine des droits de l'homme) ou
administratives (chargées de régler le litige opposant l'organisation à ses
agents [TANU, TAOIT]).

Les caractères d une OI


La perso ju Perso ju = statut propre aux personnes physiques mais également aux
entreprises associations états => droits, devoirs et identité propre
=> OI dispose de sa propre volonté à travers la perso ju
ex = par avis consultatif de 49 pr réparation des dommages subi au service
des NU, La cour internationale de justice considère que l’ONU a une
perso ju

* perso subjective car lie seulement les signataires du traité


=> traité ne créé donc pas d’ obligations pr état sans consentement

* MAIS aussi PERSO OBJECTIVE = si OI reconnue par très grand nb


d’États = oi représentative
ex = ONU

* OI a tjr une PRESOMPTION DE PERSONNALITÉ JU


= pr être reconnue = doit être reconnue par état sur lequel elle va exercer
son autorité
art 104 de la CNU => permet à OI d’agir sur les territoires qui la
reconnaissent en tant que telle + exercer sa perso ju
ex = accord fr/ Unesco 1954 → fr reconnaît personnalité « civile » de l’OI
Une structure organique OI ≠ simples accords
permanente pcq structure permanente

On a plusieurs typologies:
- Organisation universelle (Ex. ONU) Organisation régionale (Ex. UE)
Selon l’objet:
- Objet global (Ex. ONU)
- Objet spécialisée (Ex. OMS pour la santé)
Selon les modalités d’action:
- Organisation de coopération (Ex. interêts commun)
- Organisation d’intégration (Ex. transfert de compétence comme l’UE
concernant l’argent)

Caractère privé/public/ * public


mixte Etat perso ju pb qui crée des perso pb

* privé
existence d’acteurs privé // Etats
= ONG = associations privée qui exercent des activités à but non lucratif

caractéristiques :
- fruit d’initiatives privées
- pas d’activité $
- de financement privé et indépendant des autorités publiques

ex = Amnesty international, médecin sans frontières


* mixte
privée + mixité = intérêt publique général + intérêts privés

Les qualités des OI


l’altérité étatique → apparition des OI sur la scène internationale par avis de la compétence
de la commission européenne du Danube

- L’Etat possède un territoire _ L’organisation internationale possède des


compétences normatives sur ce territoire qui doivent être consenties par
l’Etat.
- L’Etat règne sur l’ensemble des personnes, publiques ou privées _
L’organisation internationale est chargée simplement d’une coopération
entre les gouvernements des Etats. Toutefois, L’UE présente une
particularité: elle a la possibilité d’agir directement sur les citoyens,
notamment dans le cadre de la citoyenneté.
MAIS = TH
→ les états renoncent à prise de décision totalement unilatérale, admis
dans un réseau d’échanges et de relations internationales restreignant leur
souveraineté et en sens inverse, les OI ne sont plus seulement des organes
intergouvernementaux dans la mesure où la vie internationale est faite de
forums informels comme les G7, G8, G20, certaines OI sont membres
d’autres OI, nouent des accords entre elles
→ de plus il existe des OI privée
ex =IATA

l’intérêt public OI = s’intéresse aux intérêts internationaux et suit leur évolution dans le
international tps

moyens de traiter intérêt après identification :

* concertation = conférences → états échanges préoccupations


ex = COP

* coopération = motive création d’une OI avc mise en commun des


compétences
ex = pr la sécurité

* intégration = transfert de compétences des Etats vers des OI


UE = peut décider sur un Etats membre
Banque centrale euro

Tr/ la justice pénale

Les OI dans le tps


La création 4 étapes:
1) Négociation;
2) Signature (elle doit être unanime selon l’article 9 de la convention de
Vienne du 1969);
3) Ratification (pas besoin d’une ratification unanime);
4) Notification

La succession Tr/ Il y a des succession d’états et d’OI


Ex = SDN → NU
Communauté euro → Union euro (par traité de Lisbonne→ prévoit
remplacement)

pr succession en général :
saisine d’une juridiction pr clarifier situation →avis consultatif de la cour
internationale de justice pr savoir si il y a emprise entre les deux
ex = avis consultatif sur le statut international du sud ouest africain
remplacé par l’union sud africaine

1 cas de succession automatique :


OECE qui devient en 1960 OCDE

La modification * soit le traité prévoit des dispositions relatives à la modification

* soit pas de dispositions


→ recourt à la convention de Vienne 1969 qui dispose que : les Etats,
étant les maîtres des traités, ont la possibilité de réviser sous la même
forme les traités (si le traité requiert l’unanimité, alors il la requiert aussi
pour la révision)

types de modification:

- modifications adoptées par tous les Etats et qui lient tous les Etats;
- modifications majoritaires où les Etats qui n’ont pas accepté sont
quand même liés;
- Modifications où les Etats qui rejettent la modification sont
automatiquement exclus;
- Modifications où un délai est concédé aux Etats qui ne l’ont pas
acceptée. S’ils ne se retirent pas, cela sous-entend qu’ils ont
implicitement accepté la révision.
- modification coutumières
l’extinction * programmée

* dissolution statutaire

* déchéance à une date fixée


Traité de Paris fondant la communauté européenne du Charbon de l’Acier.
Il prévoyait une durée de 50 ans qui donc a vu son extinction après 50 ans
de son
apparition en 1952

* nb d’Etats trop faible pour survivance de l’OI


→ dans le traité de l’agence spatiale européenne, crée à partir d’un traité
signé a Paris, on dit que si le nombre des Etats est inférieur à 5,
l’organisation internationale n’a pas raison de vivre

* autodissolution
→ 1 cas SDN

* dissolution extrastatuaire
= pas de disposition donc consentement unanime
ex = UEO (Union de l’Europe occidentale) concurrencée par création de
l’Otan

La participation
Comme membre * les modalités de participation de l’état + statut

- participation initiale = états fondateurs qui créent conventions


fondatrices

- adhésion
2 types :

- organisation internationale ouverte = les états peuvent y adhérer mais


Etats peuvent bloqué adhésion

- fermée
+ ? de la succession

ts les états ont le mm statut et les mm prérogatives => mais pas égalité
parfaite
NU = 5 membres permanents
UE = pondération ≠ pv états

le statut de l’État membre = pas d’obligations de participer activement


ex = crise de la chaise vide entre juillet 55 et janvier 56 période où fr a
refusé de siéger ds les instits euro

* les OI
oi = peuvent être membres d’autres OI
ex = UE membre de la FAO

Mais OI ne se substitue pas aux états


Comme non membre→ la * l’état observateur
qualité d’observateur
= caractère exceptionnel car Etat a la possibilité de devenir un membre
mais peut être une étape préalable à l’adhésion
de façon temporaire
permanente ou spécifique Unesco = reconnaissance de l’autorité palestinienne

* les OI

pr OI = mode normal de participation


permis par art 70 CNU
NU = à peu près 30 OI comme organisation internationale de la
francophonie et la ligue arabe
UE = statut permanent aux NU
* les ONG

permet rôle consultatif


- gé
-spé pr aspect étroit comme « oui pr une enfance noble »

Les COP
Critères des OI appliqués ? des changements climatiques
aux COP
= conf entre états signataires Processus ancien
Par exemple, le traité de 70 = ? de l’urgence climatique dues aux activités humaines
l’Antarctique du 1959 implique
une conférence des parties de → sommets de la terre
3ème sommets = convention en 1994 = les états membres se réunissent ts
ce traité, mais aussi le traité sur
les ans pr nv préoccupations + vérifier si bonne application
la non-prolifération des armes
nucléaires.

Autres parties à celles gouv =


OI mais seuls états ont le droit
de vote

instrument conventionnel =
traité
mais pas de perso ju

THÈME 3 : Les individus, sujets de droit


international

La protection des individus


= protection assurée par la protection internationale des droits de l’homme
Protection * caractère universel
« traditionnelle » =>
état = protection ancienne et coutumière pr tous les individus qd a la
étatique nationalité

Conv. de Vienne de 1963 sur les relations consulaires → art 36 :

- informations = état doit être informé qu’un de ses ressortissants est


arrêté à l’étranger
-assistance = le ressortissant doit pouvoir bénéficier du droit à l’assistance
- droit à la représentation = ambassade assure la protection au moyen
d’avocats et juges compétents

affaire Jadhav → indien condamné à mort Pakistan pr espionnage


CIJ = Pakistan a manqué aux obligations pcq Inde pas informée
CIJ = Pakistan a empêcher la représentation de l’État pcq J privé de
communication
→ réparation appropriée

* conditions

- Etat pas obligé de protéger


- nationalité
- l’individu ne doit pas avoir contribué à son propre dommage et avoir
épuisé les voies de recours internes

depuis 90 = exigence accrue des relations diplomatiques


La protection des droits de * les droits de l’homme
l’homme par le dr
= reconnaissance récente
international
- CNU → préambule art 1, 55, 13, 62, 68
- Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 48
- Pactes du 16 décembre 66 : relatif aux civils et politiques et droits éco
sociaux et culturels (ev en 76)
- Convention de NY sur les droits de l’enfants

nv régional → Convention euro de sauvegarde des droits de l’homme et


des libertés fondamentales

= dr de l’homme = principe général = portée erga omnes des droits de


l’homme

- droits individuels/ collectifs


- droits de première = liberté d’expression
- deuxième = éco sociaux
- troisième = de « solidarité »

* sanctions

dr pr être effectif = sanctions


- recours administratifs

1. contrôles formels

2. contrôles informels

- recours juridictionnels

La responsabilité pénale des individus


traité de Versailles art 227 → responsabilité personnelle du Kaiser Guillaume II
puis 2GM avec Nuremberg → « Ce sont des hommes et non des entités abstraites qui commettent les
crimes dont la répression s'impose, comme sanction du droit international » sentence de 46

La determination des * infractions internationales


infractions en dr = infractions définies et réprimées dans l'ordre interne mais comportant un
international élément international
ex pcq la nationalité étrangère de l'auteur ou caractère extraterritorial de
l'infraction
Conventions du 30 mars 1961 reprise en 1972 → trafic de stup
* i internationalisées
= Il existe depuis longtemps des crimes internationaux spécifiques
ex + vieux = piraterie
→ arrêt Lotus CPJI 1927
Apparition de justiciables * le tribunal militaire international
au regard du droit
pcq crimes 2GM ont touché + civils
international → ? de la responsabilité individuelle des responsables des autorités
étatiques
volonté de prohibition de certains comportements ds communauté
internationale

Décla de Mosca 30 octobre 43 => pr responsabilité individuelle des


responsables nazis
→ renvoyés dans pays libérés pour qu’ils soient jugés

C’est un processus inédit, à la hauteur des crimes perpétrés : l’idée est que
la négation de l’homme intéresse l’ensemble de l’humanité et concerne
donc une justice qui ne peut être qu’internationale.
Pour la première fois, les crimes de guerre (violation des lois et coutumes
de la guerre), les crimes contre la paix (agression), les crimes contre
l'humanité (attaque généralisée et systématique contre une population
civile en connaissance de cette attaque) sont sanctionnés.

* l’incrimination devant la CPI

crimes de génocide
= crime de masse commis dans l'intention de détruire en tout ou partie un
groupe national, ethnique, racial ou religieux.
Par Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide
du 9 décembre 1948

ex = meurtre de membres du groupe, mesures visant à entraver les


naissances au sein du groupe, transfert d’enfants

crime de guerre
L’article 8 du Statut de Rome de la Cour pénale internationale ;
Aux fins du Statut, on entend par « crimes de guerre » :
a) Les infractions graves aux Conventions de Genève du 12 août 1949, à
savoir l'un quelconque des actes ci-après lorsqu'ils visent des personnes ou
des biens protégés par les dispositions des Conventions de Genève :
i) L'homicide intentionnel ;
ii) La torture ou les traitements inhumains, y compris les expériences
biologiques ;
crimes ≠ l’humanité
Article 7 du statut de la CPI : on entend par crime contre l'humanité l'un
quelconque des actes ci-après lorsqu'il est commis dans le cadre d'une
attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile
et en connaissance de cette attaque :
a) Meurtre ;
b) Extermination ;
c) Réduction en esclavage ;

crime d’agression
Article 8 bis Crime d'agression
1. Aux fins du présent Statut, on entend par «crime d’agression» la
planification, la préparation, le lancement ou l’exécution par une personne
effectivement en mesure de contrôler ou de diriger l’action politique ou
militaire d’un État, d’un acte d’agression qui, par sa nature, sa gravité et
son ampleur, constitue une violation manifeste de la Charte des Nations
Unies.
Non seulement la guerre est déclarée hors la loi, mais ses auteurs sont
responsables pénalement au sens du droit international.

Le caractère erga omnes


des incriminations pénales

La justice pénale internationale → les juridictions civiles


pcq
- mobilité des individus
- pour éviter que les individus se cachent sous la sphère de l’état
Les tribunaux « Ad hoc »
CPI Voir td 7

Titre 2 ) les sources des relations


internationales

THEME 1 : Les traités

Les traités
sources formelles => art 38 du statut de la CIJ
sources conventionnelles et non conventionnelles
conventionnelles => accord écrit => traités = actes multilatéraux exprimant la volonté des
parties aux traités : les Etats
Def Art 2 Conv de Vienne du 23 mai 69 relative au traité (traité des traités)
« L'expression traité s'entend d'un accord international conclu par écrit
entre Etats et régit par le droit international, qu'il soit consigné sur un
instrument unique ou dans plusieurs instruments connexes, et quelle que
soit sa dénomination particulière »
principes énoncés :
1. traité = provient d’un accord de volonté entre les parties, marqué par
le consensualisme
2. traité = pas le monopole des états
=> tout sujet de dr international peut conclure un traité
ex = UE
3. Traité = engament juridique = importance de la forme écrite
4. traité = soumis au DI
ex=> art 88-5 C

Formation 4 étapes :

1. élaboration => élaboré en accord des parties ou avec vote au sein


d’un organes si conv multilatérale
° conf inter sous l’égide d’une OI => conf des NU sur les changements
climatiques 2015
° conf ad hoc
° forum => UE

2. Signature = authentification du traité (signature matérielle)

3. Notification => Chaque Etat partie reçoit le texte de l’accord


international. Il s’agit d’informer l’ensemble des Etats des parties du
contenu de l’acte international. Cette notification internationale est régie
actuellement par l'article 102 de la Charte des Nations Unies

4. Entrée en vigueur => ratification


L’article 11 de la Convention de Vienne prévoit que : «Le consentement
d'un État à être lié par un traité peut être exprimé par la signature,
l'échange d'instruments constituant un traité, la ratification,
l'acceptation, l'approbation ou l'adhésion, ou par tout autre moyen
convenu »

DI= objet saisi par le DR EX FR


interne → art 52 C : le prs négocie et ratifie les traités + simples
→ mais en vrai : négo conduite par ministères des affaires étrangères ou
finances

Traités les + importants ratifiés par le Parlement


ex = commerciaux, de paix, relatifs aux droits des personnes, relatifs à
l’adhésion à une OI

Art 34 de la Constitution permet au président de la rep, premier ministre,


présidents des 2 assemblées et 60 députés ou sénateurs de saisir Conseil
constitutionnel pour examiner compatibilité de traité avec Constitution.
Conseil constitutionnel a donc décidé si traité compatible ou pas. Si
incompatible :
1. soit pas de ratification
2. modification de la Constitution pour permettre entrée en vigueur
ex traité incompatible = traité portant statut de la CPI. Le Président de la
République est justiciable que de la haute cour de justice de la rep ->
donc pas de la CPI. On a donc dû ajouter CPI dans la Constitution
- Tentative de révision de la Constitution en mars 2015, mais bloqué par
Sénat sur charte des langues régionales
- incompatible avec Constitution puisqu’une seule langue qui est le
français

LE CONTROLE :
* a priori

Valeur en droit interne * stricte application


Art 55 => « les traités régulièrement ratifiés ont une autorité sup à celle
des lois »

La portée des traités → Valeur en droit externe


Effets obligatoires * la règle pacta sunt servanda => effets obligatoires

= les traités doivent être servis


=>art 26 Convention de Vienne : « tout traité en vigueur lie les parties et
doit être respecté de bonne foi »
tout l’édifice international repose sur cet adage
: arrêt du 27 Juin 1986 act militaire et para militaire : « même l’esprit du
traité doit être respecté de bonne foi ».
* effets relatifs
Réserve de réciprocité : un État peut s’estimer délié de ses obligation
conventionnelles si autre signataire ne respecte pas. Problème :
dégringolade et traité a donc aucune portée contraignante. C’est pour
cela qu’on a pas réciprocité pour traités à vocation universels, de même
pour traités humanitaires et de droits de l’Homme, de même pour les
traités au sein de l’UE ;
Effet erga-omnes entre les partis

Réserves Réserves = déclarations unilatérales d’un Etat ou d’une partie, qui au


moment d’exprimer son consentement ou au moment de sa signature,
exprime une position unilatérale
art 2 dans Conv de Vienne. Cette réserve signifie que État n’entend pas
être lié et que donc un État seul peut modif le traité.

Elles heurtent principe indivisibilité des traités. Un traité n’est pas à


géométrie variable, mais dans conventions multilatérales, conventions
ayant protée universelle, le prix de ses réserves peuvent donner portée
universelle à ce traité.
Si réserves existe et est répandue, elle n’est toujours pas codifiée par DI.
Exp de réserve fr : charte des langues régionales signé à Strasbourg en
1982. On veut ratifier cette charte des langues régionales, mais comme
en France il n’y a pas de communauté minoritaire : on a un seul peuple
français. Pour qu’elle soit ratifiée, il faudrait réviser la Constitution.
sont des prérogatives des Etats il y a donc une liberté d'établir, de limiter
ou de faciliter à leur guise les réserves.
En ce qui concerne les Etats cette liberté s'exprime dans les conditions
posées par l'article 19 de la Convention de Vienne :
Que la réserve ne soit pas interdite par le traité,
Que le traité ne dispose pas que seules des réserves déterminées, parmi
lesquelles ne figure pas la réserve en question, peuvent être faites.
L'article 22 de la Convention de Vienne ajoute qu'une réserve ou un
retrait des réserves peut être exprimé à tout moment sauf stipulations
contraires du traité. Toutefois, la formulation des réserves n'est pas
conçue comme illimitée.
La réserve produit deux types des conséquences, selon l'article 21 de la
Convention de Vienne :
- Entre les Etats parties l'ayant acceptée et l'Etat réservataire, les
obligations conventionnelles sont telles que prévues par la réserve. Mais
il convient de ne pas oublier que les réserves ont un effet réciproque,
l'Etat qui les formule doit s'attendre à ce que ses partenaires en
bénéficient, et ne soient liés à son égard que dans la mesure où il s'est
engagé vis-à-vis d'eux : CIJ, arrêt du 6 juillet 1957, Affaire des emprunts
norvégiens.
- Entre l'Etat réservataire et le ou les Etats objectants, la disposition
concernée par la réserve n'entre pas en vigueur (Sentence sur le Plateau
continental de la mer d'Iroise, du 30 juin 1977).

La validité des traités


Ch. Rousseau disait, « on peut distinguer deux conditions principales de validité des
traités : la licéité de l'objet et la liberté du consentement »
Les articles 46 à 51 de la Convention de Vienne traitent des vices affectant les traités : il
s’agit de l'erreur, du dol, de la corruption et de la contrainte

Validité subjective Traités = actes de volonté = dimension subjective de la validité =


centrale = renvoie au consentement de l’état

→ vices qui affectent représentation de l’État = vices du consentement

* vices du consentement des représentants de l’état

→ hypothèse de violation des règles de compétences internes


→ On trouve ensuite les hypothèses de corruption ou de contrainte
exercée sur les représentants de l'Etat signataire. Ce sont les articles 50 et
51 de la Convention qui traitent de la corruption des représentants ou
bien de la contrainte exercée sur eux

*vices du consentement des états

→ l’erreur : l'article 48 de la Convention de Vienne, il s’agit d’une erreur


de fait et non l'erreur de droit, dans la mesure où les traités sont formés
après mûres réflexions. Les diplomates (...) ne peuvent être soupçonnés
d'avoir omis ou inséré un article sans être instruit de l'effet d'une telle
omission ou insertion. »

→ le dol : L’article 49 de la Convention


: « Si un État a été amené à conclure un traité par la conduite
frauduleuse d'un autre État ayant participé à la négociation, il peut
invoquer le dol comme viciant son consentement à être lié par le traité »
= vice + engage la responsabilité internationale de son auteur

ex =Timor oriental, qui en 2013 a invoqué le dol dans le cadre de la


conclusion d'un traité avec l'Australie. Il est reproché à cet Etat d’avoir
dérobé des documents dans un cabinet d’avocat conseillant le Timor, une
saisine de la CIJ a été effectuée en 2013, puis à la suite de la restitution
des documents à la suite d’une ordonnance du 22 avril 2015 de la CIJ, il
s’est désisté en 2015.
Validité objective Validité objective = repose sur des éléments de contrariété entre les
dispositions de l'accord et les règles impératives de cet ordre juridique

→ art 53 conv de Vienne : « Est nul tout traité qui, au moment de sa


conclusion, est en conflit avec une norme impérative du droit
international général »

L'article 64 de la même convention frappe de nullité et met fin aux


traités qui, quoique réguliers au moment de leur conclusion, sont
contraires à une norme qui a nouvellement intégré le jus cogens.
Jus cogens = règles impératives dont le respect est exigé plus
impérieusement que les normes obligatoires
l’invalidité → la nullité
l'article 69 de la Convention de Vienne: « les dispositions d'un traité nul
n'ont pas de force juridique »
- nullité absolue : invocable à tout moment par tous et opposable erga
omnes et rendant l'acte nul ab initi
- nullité relative : invocable dans des conditions particulières par les
seules parties et produisant des effets à la date de constatation.

THEME 2 : Les sources

La coutume
Sa formation
Son autorité

Les autres sources


l’article 38 du statut de la
Cour Internationale de
Justice
Les actes unilatéraux
La soft law

Les rapports de sources


Le principe de l'absence de
hiérarchie entre les sources
Le jus cogens : des normes
impératives du droit
international public

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