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21Réponses

1. Distinction entre la définition coutumière et la définition écrite des


traitésinternationaux.

Selon la Convention, « l'expression "traité" s'entend d'un accord international conclu par écrit entre États
etrégi par le Droit international, qu'il soit consigné dans un instrument unique ou dans un ou
plusieursinstrumentsconnexes, et quelle quesoit sa dénomination particulière».
Lacoutumedéfinitlemot
«traité»partoutaccordconcluentredeuxouplusieurssujetsdudroitinternationaldestinéàproduiredes effets dedroit
internationalet régi parledroit international.

2. Précisezlesparticularitésdesdeuxopérationsélaborationdestraitésetdesconventions.
A) La négociation : Cette phase vise à définir les obligations de chacune des parties. Elle est le fait
desreprésentantsdes États, dûment mandatés-les plénipotentiaires-.
Enréalité,saufdanslecasdesaccordsenformesimplifiée,leplénipotentiairen’aplusaujourd’huicompétencepouren
gager définitivement l’État.
En France, conformément à l’article 52, §1, de la constitution de 1958, le Président « négocie » les traités.
Ildésigneles plénipotentiaireschargés denégocier enson nomet signeles lettresdepleinspouvoirs.
Dans le même sens, l’art. 55 de l’actuelle constitution marocaine précise que : le Roi signe et ratifie
lestraités…
Du fait de l'élargissement de la société internationale, la négociation des traités multilatéraux se
dérouleaujourd'hui le plus souvent à l'initiative puis au sein d'une conférence internationale placée sous les
auspicesd'uneorganisation internationale.Principalementl'ONU,ou des institutionsspécialisées.
Lorsquelespartiesàlanégociationarrivent àunaccord,letexteestadopté.
B) L’adoption:L’adoptiondutextemarquelafindelaphased’élaboration.
Ellesemanifesteparl'arrêtdéfinitifdutextequi,pourlestraitésmultilatérauxpeutsefaireparunvotedelaconférence,et
dans tous les cas par sonauthentification par lasignature.
LasignaturedutraitéparlesÉtatspeutêtresoitdéfinitiveetils'agitd'accordsenformesimplifiée,soitadréférendum,auq
uel casilfaudra attendrequ'ellesoitconfirméepar lesautorités étatiquescompétentes.
Enpratique,ladissociationentrecesdeuxopérationsesteffectivedanslaconclusiondestraitésmultilatéraux.Enrevanc
he,lestraitésbilatérauxsontengénéralarrêtésetauthentifiéspar unacteunique:lasignature.

3. Ladifférenceentrelesaccordsenformesolennelleetlesaccordsenformesimplifiée.

La Convention de Vienne différencie les accords en forme solennelle, pour lesquels l'expression par l'État
desa volonté de se lier doit se manifester par la ratification, des accords en forme simplifiée, pour lesquels
onconsidère que la signature du traité vaut à la fois authentification et expression définitive de la volonté de
selier. Quelle que soit la procédure suivie, il n'existe pas de différence de nature entre ces deux
catégoriesd'accords. Aujourd'hui, pour des raisons pratiques, les accords en forme simplifiée représentent
plus de 60 %destraités conclus.

4. Laportéejuridiquedelaratificationdestraités.
C'estl'acteparlequell'autoritéétatiqueconstitutionnellementcompétentepourconclurelestraitésconfirmelavolonté
del'État de selier par letraité, et s'engage àl'exécuter.
Laratificationrestecependantunactediscrétionnairequel'Étatn'estpastenud'exécuter.
Quelsquesoientlesmotifsdesonabstention,unÉtatquin’exprimepassonconsentementdéfinitifàêtrelién’estpas
tenude respecter lesobligations fixéesparletraitéetne peut s’enprévaloir.
C'estainsiquelesÉtats-UnisontpusignerleprotocoledeKyotosurlesémissionsdegazàeffetdeserreen1998et refuser
par lasuite dele ratifier.
LedépôtparlesÉtatsdeleurinstrumentderatificationauprèsdudépositairedutraité(oul'échangedesinstrumentsdans
les casdetraités bilatéraux)conditionne l'entréeenvigueur dutraité.
5. Ladéfinitiondelaprocédured’adhésion.
Cette procédure permet à un État qui n'a pas signé le texte d'un traité d'exprimer en une seule fois
sonengagement,aprèsqu'uncertaintempss'estécoulédepuisl'adoptiondutexteoumêmesonentréeenvigueur.Ellea
doncla même portéequ'unesignaturesuivie d'uneratification.

6. Leseffetsdesréservesentreun Étatréservataireet unÉtat quiacceptelaréserve.

Lesréservespermettentd'étendrelaportéed'untraitémultilatéralauxÉtatsréticents;cependantellesrisquentaussidep
orteratteinteàl'intégritédu texte.
Aussi,l'article19delaConventiondeviennedisposequelespartiescontractantespeuventinterdireoulimiterlesréserve
s.
Encasdesilencedutraité,(CIJ-avisconsultatifrelatifauxréservesàlaconventionsurlapréventionetlarépression du
crime de génocide -1951) les réserves doivent être compatibilité avec l'objet et le but du
traité.LeseffetsdesréservesentreunÉtatréservataireetunÉtatquiacceptelaréservedonnentlieuàuneapplicationdutra
itétel quemodifié par laréserve.

7. Lesconditionspréalablesàl’entréeenvigueurdestraités.
L'entréeenvigueurdestraitésdépenddelavolontédesÉtatscontractants,tellequ'elleestexpriméeengénéraldansles
clausesfinales du texte.
En pratique, pour les traités bilatéraux, elle se réalise généralement au moment de l'échange des
instrumentsderatification.
Concernantlestraitésmultilatérauxlesconditionspeuventêtretrèsdiverses.
Souvent,l'entréeenvigueurneseréaliseraquelorsqu'unnombresuffisammentreprésentatifd'Étatsauraratifiéle
traité (le nombre étant fixé par le traité lui- même). À titre d'exemple, l'entrée en vigueur du Protocole
deKyoto,étaitconditionnéeparlaratificationd’aumoins55signatairesdontdesÉtatsindustrialisésresponsabled’au
moins 55% desémissions deCO2en 1990.

8. Lesvicesdeconsentementquipeuventempêcherl’entréeenvigueurd’untraité.

Pourqueletraitétraduiseunvéritableengagementdevolontés.Il
fautéviterqu’unÉtatnesoitengagéparunconsentement vicié, la convention de Vienne, transposant largement
des principes du droit contractuel,distingueplusieurs casd’irrégularitésubstantielle.
A) L'erreur(art.48):L’erreur n’estconstitutive d’unviceduconsentementenmatièrede traité qu’à
laconditionqu’elleportesurunélémentessentielquiestlabasemêmesurlaquellereposececonsentement.
B) Ledol(art.50):ledolcorrespondàlavolontéd’induirelecocontractantenerreursurunpointdéterminant.
C) La corruptiondureprésentantdel’État(art.50) ;
D) La contrainte (Art.52) : S’agissant de ce vice de consentement, la convention de vienne a distingué
deuxhypothèses, la « contrainte exercée sur le représentant d’un l’État » (art. 51) - telles que les
pressionsexercées pour extorquer une signature à un plénipotentiaires- et la « contrainte exercée sur un
État par lamenace ou l’emploi de la force » (art. 52). Certains cas limités relèvent de telles hypothèses,
mais ils sontrares. Il s’agit, en particulier du traité du 14 octobre 1968 entre l’URSS et la
Tchécoslovaquie sur
lestationnementdestroupesaprèsleprintempsdePrague(contraintesurunÉtat).Ouducasdutraitédu15mars
1939, établissant un protectorat allemand sur la bohême-Moravie (contrainte sur un représentant
del’État).

9. Définissezlarègle«Pactasuntservanda».
Larègle«Pactesuntservanda »estaffirméeparlaConventiondeviennedanssonarticle26,quidisposeque
«touttraitéenvigueurlielesparties etdoitêtreexécutéparellesdebonnefoi».

10.Lesexceptionsàl’absenced’effetsdestraités àl’égard destiers.


Lesarticles35et36delaConventiondeVienneprévoientlescasoùuneobligationouundroitpeuventnaîtrepourun
tiers avecson consentement.
Enl'absencedetoutconsentementdestiers,certainstraitésdits«objectifs»peuvents'imposerauxtiers.Ilenva ainsi
notamment des traités établissant des statuts territoriaux (délimitation d'une frontière), les statuts devoies de
communications internationales ou une nouvelle entité internationale (comme la création
d'uneorganisationinternationale).

11.Définissezlathéoriedel’objecteurpersistant.

Si les États ne souhaitent pas se voir opposer une règle coutumière, ils doivent exprimer leur refus, soit
lorsde leur apparition sur la scène internationale, soit lorsque d'autres États tentent de leur opposer une
coutumepourla premièrefois.Leconsentementdes Étatsà la règle coutumièreest doncprésumé.
L'opposition de l'État à la règle coutumière doit être réitérée régulièrement, c'est la pratique de «
l'objecteurpersistant».UnÉtatquin'apasmanifestéàtempssonoppositionpeutsevoiropposerdesrègles,onconsidèr
eque son silence vaut acquiescement à la règle et qu'il aurait dû en temps utile exprimer son objection et
larépéter pour qu'elle soit persistante. La théorie de l'objecteur persistant illustre le rôle du consentement
dansl'opposabilitédelacoutumeauxtiers conformément auxthéories volontaristes.

12.Commentleprincipedechangementfondamentaldescirconstancespermetladénonciationu
nilatéraled’untraité?
(L'article 62 de la Convention devienne permet d'invoquer le changement fondamental de circonstances
pourse délier d'un accord (clause rébus sic stantibus). Si les circonstances qui constituaient « une base
essentielledu consentement à être lié » sont modifiées au point de « transformer radicalement la portée des
obligationsquirestent àexécuter»).

13.Précisezquellessontlesdeuxconditionsnécessairesàl’existenced’unecoutume.
Pour que l'existence d'une coutume soit consacrée, elle doit réunir deux éléments, l'un matériel,
l’autrepsychologique.
L'élémentmatériel:Cetélémentsematérialiseparl'existenced'unepratiquegénérale,c'est-
àdirelarépétitiondansletempsd'actes,defaits,dedéclarationsoud'agissements,positifsounégatifsémanantdesujets
dedroitinternational.
L'élément psychologique : Il ne suffit pas, pour que le droit reconnaisse une coutume, de prouver qu'il
existeune pratique constante et uniforme : encore faut-il apporter la preuve qu'en agissant comme ils l'ont
fait, lessujets de Droit international avaient la « conviction que cette pratique est rendue obligatoire par
l'existenced'une règle de droit» (CIJ - Affaire du Plateau continental de la mer du Nord, 1969, CPJI -Affaires
du Lotus,1927).C'estcetteconviction quetraduitla formuleopinio jurissive necessitatis.

14.Distinguezentrelesprincipes générauxdedroitetdudroit.

Les principes généraux de droit visés par l'article 38 du statut de la CIJ : Le juge international pouvait se
voirconfronter à une situation dans laquelle, saisi par des États pour trancher leur différend, il devait se
déclarerincapabledejugeraumotifqu'iln'existaitpasderègledeDroitinternationalapplicableaucasespèce(situation
de « non liquet »). Pour éviter que cela ne se produise, les rédacteurs du statut de la Cour ont prévu
qu'ilspourraientavoirrecoursaux«principesgénérauxdedroitreconnusparlesnationscivilisées».Cesprincipes,le
juge doit les chercher dans les règles communes aux droits internes des principaux systèmes
juridiquesmondiaux. Exemple, le principe selon lequel nul ne peut être juge et partie, ou bien celui de
l’autorité de lachosejugée, le principe debonnefoi.
Les principes généraux du Droit international : Bien que le juge international y ait fréquemment recours
pourtrancherdes différends, ladéfinition deces principesest délicate.
CesprincipesapparaissentcommedesaxiomesfondamentauxduDroitinternational.Ilenestainsinotammentdu «
concept juridique fondamental de la souveraineté des États », des « principes généraux de base du
droithumanitaire»(CIJ-AffairedesactivitésmilitairesetparamilitairesauNicaragua,1986)ouduprincipe«
Pacta sunt servanda ». Certains de ces principes pourraient être qualifiés de normes de jus Cogens.
PrincipesduDroit international touchantles relations amicaleset lacoopération entre États.

15.Laportéejuridiquedesactesunilatérauxétatiques.

Ils'agitdesactesparlesquelsl'Étatexprimeunilatéralementsavolontéoumanifestesonopinion.Certainsdeces actes
peuvent avoir une portée juridique sur la scène internationale, qu'ils lient les États qui les
adoptentouqu'ilssoientopposablesàdestiers.OndistinguetraditionnellementlesactesquelesÉtatsadoptentdefaçon
autonome (reconnaissance d'États nouveaux) de ceux dont l'adoption est conditionnée par des
engagementsconventionnels (l'affaire des essais nucléaires opposant la France à l'Australie en 1974) ou des
normescoutumières.
Il est difficile de déterminer quels sont les actes internes qui peuvent lier l’État sur le plan international.
Lajurisprudenceamontréuncertainsubjectivismeenlamatière.Dansl’affairedesessaisnucléairesquiopposaiten19
74l’AustralieetlaNouvelle-ZélandeàlaFrance,lacouraprisacted’unsimplecommuniquédepresse,à la suite d’un
conseil des ministres, annonçant la décision du président de la République de mettre fin
auxessaisnucléairefrançais dans l’atmosphère.
Dans d’autres cas, la cour a été beaucoup plus réservée. Elle a écarté des prises de positions écrites
d’unfonctionnairetechnique,enconsidérantquecelui-
cin’avaitpascapacitépourengagerl’État,alorsmêmequ’ilagissait dans le cadre de relations suivies entre
services compétents des affaires maritimes (Arrêt 1984,
Aff.GolfeduMaine,Rec.307).Lacourestalléejusqu’àrefuserdetenircompted’unengagementd’unchefd’Étatmali
en, pris lors d’une conférence de presse à l’occasion d’un sommet de l’OUA (Arrêt 1086, Aff.
Dudifférendfrontalier BurkinaFaso-Mali, rec. 574).
Il découle de tous ses exemples que c’est le juge qui confère à une déclaration sa portée unilatéral
imputableàl’État surle plan international.

16.Distinguezentrelavaleurjuridiquedesdeuxtypesd’actes.
Lesactesémanantdesorganescollégiauxdesorganisationsinternationalesfontl'objetd'uneterminologietrèsvariée:
on parlederésolutions,derecommandations, dedécisions, dedirectives, derèglements...
Or,ilrègneencedomaineunegrandeconfusiondansl'utilisationdesmots,unmêmetermepouvantdésignerdesactes
denaturetrès différented'uneorganisation à l'autre.
Ladoctrinequalifiedemanièregénéralel'ensembledesactesunilatéraux
desorganisationsinternationalesderésolutions.
Ces actes sont le plus souvent de nature mixte : ce sont des actes unilatéraux pris par un organe collectif.
Cesont donc des actes imputables à l’organe qui les a émis et, à travers lui, à l’organisation elle-même. Mais
enmême temps, ce sont des actes qui traduisent une série de prises de position des États membres siégeant
auseinde l’organe.
La doctrine distingue deux grands types, les recommandations qui n’auraient qu’une valeur indicative et
lesdécisionsqui seraient contraignantes.

17.Distinguezentrelareconnaissanced’Étatetlareconnaissancedegouvernement.

Lareconnaissanceestexercéeselondeuxformes: d’Étatetdegouvernement.
La reconnaissance d’État est l’acte par lequel un sujet international, et en particulier un État, vient
constaterofficiellementl’existenced’unnouvel État surla scèneinternationale.
Cet acte discrétionnaire peut être effectué selon diverses modalités : explicite ou implicite ; individuelle
oucollective ; de jure ou de facto. Comme Il revêt une grande importance en apparaissant comme
l’invitationd’unÉtat à développerdesrelations diplomatiques avecle nouvel État.
A titre d’exemple la reconnaissance par la Russie, le 26 août 2008, de l'indépendance de l'Ossétie du Sud
etdel'Abkhazie.
Quant à la reconnaissance de gouvernement, elle intervient lors du changement de gouvernement d’un
Étatancien,endehorsdesrèglesconstitutionnellesprévues(coupd’État,unerévolution,outoutautreévénement).Par
ailleurs, la communauté internationale s’accorde sur le principe de ne pas reconnaître une situation
issued’uneactiondeforceillicite.Cetteobligationdenonreconnaissanceestimposéeparl’ONUencasdeviolationdu
droit despeuples àdisposer d’eux-mêmes.
18.Distinguezentrelafédérationetlesconfédérations.

L’Étatfédéralestuneassociationd’Étatsfédérés(ÉtatsfédérésauxÉtats-
Unis,LanderenAllemagne,CantonsenSuisse,ouprovincesauCanada),quiontdécidévolontairementd’abandonne
runepartiedeleurscompétencesau profit duregroupement qu’ellesont constitué.
L’union fédérale résulte le plus souvent d’une constitution adoptée par une assemblée constituante, et
ratifiéeparlesentitésfédérées.Celadonnelieuàlacréationd’unenouvellecollectivitéétatique,superposéeauxÉtatsf
édérés,portant lenom del’État fédéral.
La confédération est une Association d'États fondée sur un traité international, au terme de ce traité,
certainescompétences des États seront déléguées a des organes communs. La confédération d'État ne fait pas
un Étatconfédéré,elleestdépourvuedelapersonnalitéjuridiqueinternationaleetrespectelasouverainetédesÉtats.

19.LesdeuxprincipalescompétencesdelaCIJ.

Lacompétencecontentieuse:ellerègle,conformémentaudroitinternational,lesdifférendsjuridiquesquiluisont
soumisparles États.
Lacompétenceconsultative:elledonnedesavisconsultatifssurlesquestionsd'ordrejuridiquequeluiposentlesorgan
es del'ONUet les institutionsspécialisées dûment autorisés àle faire.

20.Distinguezentrelesorganessubsidiairesetlesinstitutionsspécialisés.
Les organes subsidiaires : Les organes subsidiaires sont créés par les organes principaux de l’ONU,
auxquelsilssontsoumishiérarchiquement.L’article7§2delaCharteprévoitcettepossibilitéquiincombeexpresséme
ntàl’Assemblée générale(art.22)ouauConseildesécurité(art.29),ainsi
qu’àtoutautreorganeprincipal(art.68)commele Secrétariat généraletleConseil économiqueet social.
La création des organes subsidiaires, répond au souci de mieux adapter la structure de l’organisation,
auxexigencesrequises pourl’accomplissement desamission.
Aceteffet,denombreuxorganessubsidiairesontétéinstituésdansdesdomainesvariés.
Les institutions spécialisées : En dépit de leur appartenance à « la famille » des Nations unies, les
institutionsspécialiséessont desorganisations internationalesintergouvernementalesautonomes.
Les caractéristiques générales des institutions spécialisées sont précisées à l’article 57§1 de la Charte
quistipule que: « les diverses institutions spécialisées créées par accords intergouvernementaux, et pourvues
auxtermes de leurs statuts d’attributions internationales étendues, dans les domaines économique, social, de
laculture intellectuelle et de l’éducation, de la santé publique et autres domaines connexes, sont reliées
àl’Organisationconformément auxdispositions del’article 63».

21.Lescritèresdesconvergenceséconomiques.

- Undéficitbudgétairene dépassantpas3%duproduitintérieurbrut ;
- Unedettepubliquen’excédantpas 60%durevenunational ;
- Unemonnaierespectantpendant2ansaumoinslesmargesnormalesdefluctuationprévuesparleSME;
- Destauxd’intérêtsàlongtermenedépassantpasplusde2%deceluidestroismeilleursrésultatsenmatièredestabili
tédes prix;
- Untauxd’inflationnedépassantpasplusde1.5%celuidestroismeilleursrésultatsenmatièredestabilitédes prix.

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