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RÉGIMES ET MODALITÉS

DES CONTRATS
Réalise par :

• El MEHDI SAMED
• ANAS KARIMI Encadre par:
• YASSIE OUYAMNA Pr. AHMED RESSA
• ABDELOUHAED EL GUASMI
• CHAIMAE OUHMID
Plan :

I. Aspect générale des contrats


II. Formation des contrats
III. Contrat d’ouverture de compte
IV. Contrat du crédit bail
V. Contrat CredoC
ASPECT GÉNÉRAL
DES CONTRATS
1- Définition du contrat:
Un contrat est un accord de volontés concordantes (consentement) entre une ou plusieurs
personnes (les parties) en vue de créer une ou des obligations juridiques. C'est aussi la
relation juridique qui découle de cet accord.
Le contrat est le principal acte juridique qui fonde la théorie des obligations. Les parties
sont ceux qui peuvent en exiger un certain produit ou prestation. Elles sont dénommées
créancier et débiteur. Les ayants droit sont ceux qui ont acquis un droit du créancier ou du
débiteur. Les tiers sont des personnes qui n'étaient ni présentes ni représentées lors de la
naissance du contrat et qui ne sont pas les ayants droit. Les dispositions d'un contrat sont
appelées clauses ou stipulations.
2- Importance du droit:
La notion du contrat ou d’acte juridique joue un rôle centrale dans la société, de telle
manière que les rapports humains seront inconcevable sans les contrats.
il faut avouer que le droit naturel est extrêmement incertain, faute de contenu qui se
trouve en tous le temps et tous lieu. Cependant la ‘ Pacta sunt servanda ’ qui se traduit
(les accords doivent être respectes) est un concept qui présente une universalité et une
permanence qu’aucune société ou groupe humain ne peut ignorer.
Cette notion intéresse le droit civil, le droit publique, le droit prive.
Au Maroc les contrats sont régis par le DOC [ droit des obligations et contrats ], mais
également par le code de commerce Dahir n°1-96-8-83 du 1er Août 1992 : Contract
d’agence Commerciale (Art. 393); le courtage la commission et le crédit-bail (Art. 431 a
442); le contrat de transport de personnes et de choses (Art. 443 a 486); contrats bancaires
(Art. 487 a 528); cession des créances professionnelles (Art 529 a 536); le nantissement des
titres (Art. 537 a 544) .
3- Classification des contrats:

Vu la grande diversité des contrats il est impérative de maitre en ordre dans des
groupements homogènes. Le code civil français fais état de certains classifications dans ces
articles 1102, cependant le DOC se contente de faire allusion indirectes a certaines
classifications:

Contrat nommée et contrat innomé: Contrat synallagmatique et contrat unilatéral:


-Les contrats nommées correspondent a une -Les contrats synallagmatiques font naitre des
opération définie dont le régime et fixe par un obligations a la charge des deux parties qui sont a
texte (contrat de vente; de dépôt). la fois débitrices et créatrices (ex: contrat de
-Les contrats innomés sont ceux qui n’ont pas été vente)
spécialement prévu par le texte législatif mais les -Les contrats unilatéraux résultent bien de la
besoins de vie sociale peuvent susciter volonté des parties, mais n’engendrent
l’apparition. d’obligations juridiques qu’a la charge d’une seule
partie (ex: contrat de prêt).
3- Classification des contrats:

Contrat a titre gratuit: Contrat formel, contrat consensuel et contrat réel :


-Les contrats a titre gratuit s’est une contrat de -Les Contrats formels sont ceux dans la validité est
bienfaisance ne procure d’avantage qu’a l’une des subordonnes a l’accomplissement de certaines formalités.
parties sans que l’une des parties sans que d’autre -Les contrats contrat consensuel sont au contraire valables
ne recoive de contrepartie (La donation, le mandat du seul fait de l’échange de volonté.
non salarie). -Les contrats réel: leur validité et création nécessite un
accord de volonté et une remise de la chose (le contrat de
prêt).
Contrat a exécution instantanée et a exécution
successive:
-Les contrats a exécution instantanée donne
naissance a des obligations qui s’exécutent en une Contrat intuitu personae et contrat ordinaire
seul fois, elle cesse de produire d’effet des Leur différence tient a l’importance que prend la
l’exécution des prestations. personnalité du contractant, si c’est une importance
-Les contrats exécution successive sont des essentielle le contrat et intuitu-personae c.-à-d. conclu en
contrats dans lesquelles les obligations d'au moins considération de la personne
une des parties doivent être exécutées sur une
période donnée (l’obligation est répétée).
FORMATION DES
CONTRATS
Formation des contrats

Selon l’article 2 du DOC


Les éléments nécessaires pour la validité des obligations qui dérivent d’une
déclaration de volonté sont :
1. La capacité de s'obliger ;
2. Une déclaration valable de volonté portant sur les éléments essentiels de l'obligation ;
3. Un objet certain pouvant former objet d'obligation ;
4. Une cause liste de s'obliger.
 Le consentement

Article 38

En principe le contrat se forme par un simple échange des volontés, c'est la rencontre
simultanée d'une offre et d'une acceptation. ce qui fait dire que le consensualisme est la
règle et le formalisme est l'exception.
Le consentement ou la ratification peuvent résulter du silence, lorsque la partie, des droits
de laquelle on dispose, est présente, ou en est dûment informée, et qu'elle n'y contredit
point sans qu'aucun motif légitime justifie son silence.
 Les vices du consentement

Article 39

Est annulable le consentement donné par erreur, surpris par dol, ou extorqué par violence.
L'erreur :
L'erreur consiste dans une fausse représentation de la réalité qui a conduit une personne à contracter et qui ne l'aurait pas fait si
elle avait connu la réalité.
Article 41
L'erreur peut donner ouverture à rescision, lorsqu'elle tombe sur l'identité ou sur l'espèce, ou bien sur la qualité de l'objet qui a
été la cause déterminante du consentement.
La violence :
La violence porte atteinte à la liberté du consentement . La victime de la violence est parfaitement consciente des inconvénients
du contrat qui lui est imposé , mais elle donne son consentement pour échapper au danger qui la menace.
Article 46
La violence est la contrainte exercée sans l'autorité de la loi, et moyennant laquelle on amène une personne à accomplir un acte
qu'elle n'a pas consenti.
Le dol :
On entend par dol des manœuvres frauduleuses
(exemple : déclarations mensongères , ruses tendant à induire une personne en vue de la déterminer à contracter)
Article 52
Le dol donne ouverture à la rescision, lorsque les manœuvres ou les réticences de l'une des parties, de celui qui la représente ou
qui est de complicité avec elle, sont de telle nature que, sans ces manœuvres ou ces réticences, l’autre partie n’aurait pas
contracté.
 La capacité de s'obliger

Article 3
La capacité civile de l'individu est réglée par la loi qui régit son statut personnel. Toute personne est
capable d'obliger et de s'obliger, si elle n'en est déclarée incapable par cette loi.
(Article 210 de la loi n° 70-03 portant code de la famille précitée, dispose : « Toute personne ayant
atteint l’âge de majorité jouit de la pleine capacité pour exercer ses droits et assumer ses obligations, à
moins qu’un motif quelconque établi ne lui limite ou ne lui fasse perdre sa capacité ».)

Article 4
Le mineur et l'incapable qui ont contracté sans l'autorisation de leur père, tuteur ou curateur, ne sont pas
obligés à raison des engagements pris par eux, et peuvent en demander la rescision dans les conditions
établies par le présent dahir.
Cependant, ces obligations peuvent être validées par l'approbation donnée par le père, tuteur ou
curateur, à l'acte accompli par le mineur ou l'incapable. Cette approbation doit être donnée en la forme
requise par la loi.
 Objet certain d'obligation
L'objet doit être licite, possible, déterminé et déterminable.

Article 57
Les choses, les faits et les droits incorporels qui sont dans le commerce peuvent seuls former objet
d'obligation; sont dans le commerce toutes les choses au sujet desquelles la loi ne défend pas
expressément de contracter.

Article 59
Est nulle l'obligation qui a pour objet une chose ou un fait impossible, physiquement ou en vertu de la
loi.

 Cause licite de s'obliger


Article 62
L'obligation sans cause ou fondée sur une cause illicite est non avenue.
La cause est illicite, quand elle est contraire aux bonnes mœurs, à l'ordre public ou à la loi.

Article 63
Toute obligation est présumée avoir une cause certaine et licite, quoiqu'elle ne soit pas exprimée.
La nullité du contrat

En droit, la nullité est une sanction résultant d'une action en justice lorsque les conditions fixées pour sa validité
ne sont pas remplies. Ces sanctions comprennent l'abrogation d'actes juridiques. La nullité doit être demandée
au juge, et seuls les juges ont le pouvoir de déclarer les contrats résolus. Pour ce faire, un juge doit constater une
violation.

On distingue entre la nullité absolue et la nullité relative :


■ Nullité absolue :
Elle intervient pour sanctionner la non observation , le non respect des normes juridiques édictées dans un
intérêt général ou la violation des dispositions légales relatives à l'ordre public et aux bonnes mœurs.
Ex : un contrat portant sur un produit dont le commerce est prohibée.
■ Nullité relative :

Elle peut être invoquée lorsque le contrat viole une disposition légale visant la protection d'intérêt purement
privé ou bien le contrat en question est entaché d'un vice de consentement ou il est conclu par un incapable.
Donc, le mineur ( ou son tuteur ), la victime d'une erreur, d'un dol ou d'une violence peuvent invoquer la nullité
pour incapacité ou vice de consentement.
LES CONTRAT
BANCAIRES
■ Les contrats bancaires sont régis par le code de commerce au titre 7 du livre 4 relatif
aux contrats commerciaux. Il s’agit en effet du contrat de dépôt, de virement, de
l’ouverture de crédit, de l’escompte, de la session des créances professionnelles, du
nantissement et du contrat de compte bancaire que nous essayons de développer étant
donnée son importance et son usage
■ On entend par contrat bancaire, un accord de volonté passé entre un particulier, une
entreprise ou un professionnel avec un établissement de crédit en vue de produire des
effets de droit.
■ Les contrats bancaires font l’objet d’une réglementation minutieuse. C’est ainsi que le
dahir N° 1-96-83 du 15 Rabii 1417 (1er août 1996) portant promulgation de la loi N°
15-95 formant code de commerce modifié et complété par des lois postérieures, a bien
encadré les contrats bancaires ( de l’article 487 à l’article 544)
L’étendue de la liberté de contracter:

■ A priori, chacun est libre d’ouvrir un compte auprès de qui il le souhaite et,
inversement, les établissements bancaires sont libres d’avoir pour clients qui ils veulent.
Toutefois, cette liberté est atténuée par le principe du « droit au compte » qui après avoir
été consacré par l’ancienne loi bancaire est confirmé par la nouvelle loi bancaire.
■ Art 150 de la loi 103-12 « Toute personne ne disposant pas d'un compte à vue et qui
s'est vu refuser, par une ou plusieurs banques, l'ouverture d'un tel compte après l'avoir
demandé par lettre recommandée avec accusé de réception, peut demander à Bank Al-
Maghrib de désigner un établissement de crédit auprès duquel elle pourra se faire ouvrir
un tel compte ».
L’étendue de la liberté de contracter

■ Lorsqu'elle estime que le refus n'est pas fondé, Bank Al-Maghrib


désigne l'établissement de crédit auprès duquel le compte sera ouvert.
Ce dernier peut limiter les services liés à l'ouverture du compte aux
opérations de caisse ».

■ La liberté de se faire ouvrir un compte bancaire se mesure aussi quant


aux personnes pouvant bénéficier de l’ouverture de compte bancaire. Un
compte ne peut être ouvert qu’aux personnes physiques et morales,
c'est-à-dire un client disposant de la personnalité juridique
La personnalité juridique

■ La personnalité physique

– le mineur représenté
– le majeur en tutelle ou curatelle
■ La personnalité morale
– la société en participation
– la société crée de fait,
– la société dissoute,
– les associations
Le compte en banque
■ Article 487 du CC Le compte en banque est soit à vue, soit à
terme.

Article 493 du cc: Le compte à vue est un contrat par lequel la banque convient avec son client
d'inscrire sur un relevé unique leurs créances réciproques sous forme d'articles de crédit et de débit,
dont la fusion permet de dégager à tout instant un solde provisoire en faveur de l'une des parties.

L'établissement bancaire doit, préalablement à l'ouverture d'un compte, vérifier :


Convention type du compte a vue
Compte à terme :

■ Ils sont des comptes de dépôts à terme qui demeurent bloqués jusqu’à l’échéance fixé
au moment de l’ouverture de compte.
■ Article 508 : Le compte peut être résilié avant terme par le client avec l'accord de la
banque. Cette résiliation anticipée entraîne l'application des pénalités stipulées à
l'ouverture du compte.
■ Les retraits anticipés des dépôts à terme ne sont pas autorisés sauf en cas de besoin de
fonds motivés par des circonstances exceptionnelles.
■ Les avances garanties par ces dépôts supportent des intérêts débiteurs supérieurs de
deux points au taux d’intérêt créditeur appliqué
Convention type du Compte à terme :
■ L'établissement bancaire doit, préalablement à l'ouverture d'un compte, vérifier :
Le dépôt de fonds

■ Le code de commerce a défini à l’article 509    Le contrat de dépôt de fonds est le


contrat par lequel une personne dépose des fonds auprès d'un établissement bancaire
quel que soit le procédé de dépôt et lui confère le droit d'en disposer pour son propre
compte à charge de les restituer dans les conditions prévues au contrat. 
Le dépôt de fonds

■ Le banquier a un droit absolu d’utilisation des sommes d’argent confiées a titre de


dépôt, en vertu du caractère fongible de la monnaie. La seule obligation imposée au
banquier, a l’instar du dépositaire de droit commun, est la restitution au client déposant
les dépôts inscrits en compte, elle se fait par tout moyen de paiement tel le chèque émis
par le titulaire au profit d’un bénéficiaire, par un ordre de débit de compte, par un avis
de prélèvement, par carte bancaire de paiement ou de crédit et par virement
L’escompte

■ Article 526: L'escompte est la convention par laquelle l'établissement bancaire s'oblige
à payer par anticipation au porteur le montant d'effets de commerce ou autres titres
négociables à échéance déterminée que ce porteur lui cède à charge d'en rembourser le
montant à défaut de paiement par le principal obligé. L'opération comporte au profit de
l'établissement bancaire la retenue d'un intérêt et la perception de commission.
l’ouverture de crédit

■ Article 524 L'ouverture de crédit est l'engagement de la banque de mettre des moyens
de paiement à la disposition du bénéficiaire ou de tiers, désigné par lui, à concurrence
d'une certaine somme d'argent. Un solde débiteur occasionnel n'emporte pas ouverture
de crédit.
La domiciliation

■ Article 544.1 : La domiciliation de l’entreprise est le contrat par lequel une personne
physique ou morale, dénommée domiciliataire, met le siège de son entreprise ou son
siège social à la disposition d’une autre personne physique ou morale, dénommée
domiciliée pour y établir le siège de son entreprise ou son siège social, selon le cas.
■ Cette définition a été introduite avec la promulgation de la première loi n°89-17
modifiant et complétant la loi n°15-95 formant Code de commerce telle qu’elle a été
publiée au Bulletin Officiel n°6745 du 21 janvier 2019.
■ Le contrat de domiciliation est établi pour une durée déterminée renouvelable et selon
un modèle fixé par voie réglementaire.
CONTRAT DU CRÉDIT
BAIL
Crédit bail
1-Définition

Le crédit bail ,mieux connu sous le nom (leasing) est l’opération où une société
financière (le crédit bailleur) met un meuble ou immeuble à la disposition d’une
entreprise pour une période déterminée, contre paiement d’une redevance
périodique.

Au terme du contrat, l’entreprise bénéficiaire a généralement le choix entre


plusieurs options , soit restituer le bien , soit l’acquérir pour un montant défini lors
de la conclusion du contrat ,soit renouveler le contrat à des conditions plus souvent
moins couteuses.
Crédit bail

Dans une opération de crédit bail ,il y a 3 parties prenantes au


contrat

Le fournisseur : l’entité qui vend son bien .

Le crédit bailleur: l’établissement de crédit qui se charge d’ être en quelque


sorte l’intermédiaire ,qui achète le bien au fournisseur et le loue ensuite avec une
promesse de vente.

Le locataire: qui utilise le bien et paie la redevance du crédit.


2 -Typologies de crédit bail
Le titre V du livre IV du code de commerce du 1er août 1996 1996 définit dans
ses articles de 431 à 442,le crédit bail comme:

Crédit bail mobilier Crédit bail immobilier


Toute opération de location de biens
Toute opération de location de biens immobiliers
d'équipement, de matériel ou d'outillage qui
à usage professionnel, achetés par le propriétaire
quelle que soit sa qualification, donne au
ou construits pour son compte, qui, quelle que
locataire la possibilité d'acquérir, à une date
soit sa qualification, permet au locataire de
fixée avec le propriétaire, tout ou partie des
devenir propriétaire de tout ou partie des biens
biens loués, moyennant un prix convenu tenant
loués au plus tard à l'expiration du bail.
compte, au moins pour partie, des versements
effectués à titre de loyers.
3- Cadre juridique du crédit bail au Maroc
Lois bancaires

La loi bancaire 1-93-147 du 6 Juillet 1993 assimile les opérations de crédit bail à des
opérations de crédit er considère les sociétés de crédits bail comme des
établissements de crédit.
Par la suite, la loi de 1993 a été abrogé et remplacé par la loi du 14 Février 2006 qui
a son tour a été abrogé et remplacé par celle du 24 Décembre 2014 qui révisé la
définition du crédit bail en étendant son champ d’application.

Il faut noter que : En matière de crédit-bail, la loi bancaire de 2014 n’introduit


pas de changements par rapport à celle de 14 février 2006
Loi bancaire Loi bancaire du 24 décembre 2014 (loi N 103-
12)

Les opérations de location de biens meubles qui, quelle que soit leur qualification,
donnent au locataire la possibilité d’acquérir à une date fixée avec le propriétaire,
tout ou partie des biens pris en location, moyennant un prix convenu tenant
compte, au moins pour partie, des versements effectués à titre de loyers.

Les opérations par lesquelles une entreprise donne en location des biens
immeubles, achetés par elle ou construits pour son compte, lorsque ces opérations,
quelle que soit leur qualification, permettent au locataire de devenir propriétaire de
tout ou partie des biens pris en location, au plus tard à l’expiration du bail.
Loi bancaire Loi bancaire du 24 décembre 2014
(loi N 103-12)

Les opérations de location de fonds de commerce ou de l’un de ses éléments


incorporels qui, quelle que soit leur qualification, donnent au locataire la possibilité
d’acquérir, à une date fixée avec le propriétaire, le fonds de commerce ou l’un de ses
éléments incorporels, moyennant un prix convenu tenant compte, au moins pour partie,
des versements effectués à titre de loyers, à l’exclusion de toute opération de cession de
bail, à l’ancien propriétaire, dudit fonds ou de l’un de ses éléments.

La cession bail est l’acte par lequel une entreprise utilisatrice vend un bien à une
personne qui le lui donne aussitôt en crédit-bail.
3- Cadre juridique du crédit bail au Maroc
Apports de la loi 15-95 formant code de commerce

L’article 433 énonce que : Les contrats de crédit-bail prévoient, à peine de nullité, les
conditions dans lesquelles leur résiliation et leur renouvellement pourront, le cas
échéant, intervenir à la demande du preneur ; les contrats prévoient également les
modalités de règlement à l'amiable des différends pouvant surgir entre les
cocontractants.

Ces conditions sont librement déterminées entre les parties contractantes dans
la convention de crédit-bail
3- Cadre juridique du crédit bail au Maroc
Apports de la loi 15-95 formant le code de commerce
La publicité juridique des contrats

En plus de la législation légale, la législation sur le crédit bailla institué une publicité juridique des
contrats de crédit -bail permettant l’identification des parties et des biens baillés. Cette condition de
publicité varie selon qu’il s'agisse d’un contrat de crédit bail mobilier ou immobilier
PI

Dans le 1er cas, l’article 438 dispose que la publicité se fait à la requête de l’entreprise de crédit
bail sur un registre spécial ouvert à cet effet au greffe qui tient le registre du commerce

Dans le second cas : et en vertu de l’article 441 du code de commerce ,la publicité se fait auprès de
la conservation foncière du bien de situation du bien immeuble concerné
4 -Caractéristiques du crédit bail

Le contrat de crédit-bail est un contrat


Le contrat de crédit-bail est un contrat :

• Solennel : le contrat nécessite une forme particulière (acte sous seing privé).

• Synallagmatique : c'est-à-dire un contrat bilatéral dans lequel le crédit

bailleur s'engage à délivrer le bien objet de crédit-bail et le preneur

s'engage à payer le loyer pendant la durée de location.

• Titre onéreux : la location doit être en échange d’un paiement.


4 -Caractéristiques du crédit bail

Le contrat
Le contrat
de crédit-bail
de crédit-bail
estest
unun
contrat
contrat :

• Commutatif : les deux parties doivent y trouver un avantage établi en amont du contrat
• De gré à gré : toutes les parties doivent être consentantes au contrat ,avec un consentement libre et
éclairé.
• Successif : puisque l'exécution du contrat de crédit-bail s'échelonne dans
le temps.

Le contrat doit être établie en autant d’originaux que de parties prenantes .Et chaque partie doit
détenir un exemplaire original du contrat pour faire valoir ses droits en cas de litige.
CONTRAT CREDOC
CREDOC
1-Définition

Le CREDOC est une opération qui est utilisée afin de faciliter ,sécuriser
et garantir les échanges internationaux ,ces derniers sont devenus
largement utilises vu la mondialisation qui émerge .En effet plusieurs
produits sont échanges dans le monde par voie aérienne ,maritime et
terrestre. Cela entraine la naissance des risques liés au paiement du
produit ainsi que le risque de la réception de ce dernier .
CREDOC
1-Définition

Le CREDOC est donc une opération ou une banque


émettrice d'un importateur assure l'engagement du paiement des
produits a un exportateur par le moyen de sa banque (Bq
notificatrice).contre la remise des documents qui justifient la valeur et
l'envoie des marchandises .
Cadre juridique du CREDOC
Les règles
Le contrat d usancesestuniformes
de crédit-bail :
un contrat

Le CREDOC est un engagement contractuel entre les entreprises et leurs banques ,ce qui stipule que les
banques seront obligées  à respecter des règles ,parmi ces règles ,on distingues les règles et usances
uniformes rédigées par la chambre de commerce internationale .

Ces règles traitent principalement les types des crédits documentaires ,le rôle de chaque intervenant
du Credoc et les formes du CREDOC.
Cadre juridique du CREDOC
Le contrat
Les de
règles
crédit-bail
d usances
estuniformes
un contrat
:

Ces règles étaient appliquées le premier juillet 2007,elles étaient rédigées pour effacer


l'ambiguïté des interprétations par les états adhérents . 

Parmi les principales reformes :

1. Le délai suffisant  pour l'examen de CREDOC est abandonné ,la banque devra respecter un délai
de 5 jours ouvres pour la vérification des documents 
Cadre juridique du CREDOC
Le contrat
Les de
règles
crédit-bail
d usances
estuniformes
un contrat
:

2. les crédits documentaires sont irrévocables ,cependant la banque pourra émettre des
crédits de nature révocable mais ce dernier sera pas couvert par les RUU 600

3. dans le cas d'un CREDOC a paiement différé ,la banque émettrice  ne pourra pas
obtenir le remboursement d'une avance lorsque une fraude est repérée entre l'avance
et le paiement .
Les types du Credoc

Le crédit révocable :ce type de crédit peut être annulé par la banque émettrice sans
informer le bénéficiaire.
Le crédit irrévocable :ce type ne peut être modifié ou annulé sans l'accord de toutes les
parties.

Ce dernier type de crédit peut être confirmé, en effet la banque émettrice


s'engage de payer le bénéficiaire contre la remise des documents même en cas de
survenance de problèmes externes ,il peut être notifié ,donc seul le banquier de
l'importateur est engagé et le bénéficiaire est exposé aux risques extérieurs.
Les modes de réalisations du
Credoc

Paiement a vue  :ce type est réalisé lorsque les documents sont conformes..
Par paiement différé :le bénéficiaire est payez aux dates d'échéances prévues.

• par acceptation est un paiement différé avec l'acceptation d'une traite par le


vendeur .
• Par négociation :la banque négociatrice paiera l'avance .
MERCI POUR VOTRE
ATTENTION

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