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M. RAKOTONAIVO Émile
Introduction
• L’aspect historique
L’histoire d la microfinance à Madagascar comporte 3 périodes distinctes : avant 1990,
1990 à 1996, 1996 à ce jour.
Avant 1990, aucune institution de microfinance n’existait encore à cette époque. A part
l’ancienne DTN qui intervenait dans les secteurs de la microfinance mais dont les
activités étaient limitées à l’octroi des crédits _ et qui n’atteignait qu’une frange limitée
de la population. C’est cette défaillance du système bancaire en milieu rural qui a
favorisé l’émergence des institutions de microfinance à partir de 1990 à Madagascar.
1990 à 1996
La création des institutions microfinances a été favorisée par la conjugaison des
interventions de 3 quantités :
- Les bailleurs de fond
- Le gouvernement
- Les agences d’implantation et de développement qui ont encadré l’aspect
technique des IMF
Il faut dire qu’aucune disposition législative ou règlementaire n’a résidé ces IMF, il
faut attendre 1996 pour la promulgation de la loi gérant les institutions de
microfinance.
• L’environnement de la microfinance
La politique du gouvernement de Madagascar pour le secteur de la microfinance est
volontaire et concerne à la fois son développement et sa régulation.
La traduction pratique est l’engagement du processus de réforme du secteur financier ;
réforme portant sur l’aspect politique, monétaire et fiscal. L’adoption d’une loi 96 020
portant règlementation des activités et organisation des institutions financières
mutuelles ; loi 2005 016 relative à l’activité et au contrôle des institutions de
microfinance, et la loi 2017 026 sur la microfinance.
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La coordination du développement de la microfinance sous la responsabilité du
Ministère de l’économie et des finances
L’attribution à la CSBF des rôles de surveillance du secteur du suivi de l’application
des normes prudentielles et d’autorisation des agréments
- La microfinance est au service des pauvres et des personnes n’ayant pas accès
aux services bancaires et financiers classiques
- La microfinance n’est pas un service gratuit mais doit être payant : pour assurer
sa pérennité au service des pauvres, le pouvoir public ne doit pas assurer
directement le service, le taux ne doit pas être plafonné.
Pour placer les opérations de microfinance dans un cadre règlementaire adéquat, il est
important de connaître les particularités de cette branche dont les principales
caractéristiques sont les suivantes :
- Dispersion de risque : le portefeuille de crédit des institutions de microfinance,
à la différence du portefeuille propre au secteur bancaire commercial, se
caractérise par l’atomisation du risque en milliers d’opérations.
- Négoce appartenant au secteur informel : l’information financière servant à
déterminer la capacité de paiement et d’endettement des emprunteurs et
reconstruites par l’entité elle-même à partir du relevé informel de l’activité ou
négoce du client en l’absence d’aucun document à l’appui.
- Négoce à caractère volatile : l’indice de rotation des opérations de microcrédit
est nettement supérieur à celui de la banque commerciale et la détérioration du
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portefeuille des IMF peut être par conséquent beaucoup plus rapide et passé
d’une position solvable à une position de grand risque voire de faillite en temps
record.
Il y a donc 3 indices qui doivent orienter nos réflexions dans le cadre de l’étude de
l’aspect juridique, réglementaire, législatifs de la microfinance.
Chapitre 1 : La microfinance
Le concept moderne de microfinance peut être défini de plusieurs manières. Il
recouvre plusieurs réalités différentes selon l’état de développement d’un pays et de
son système bancaire.
I. Le mont de piété
Il tire son origine d’une traduction erronée de l’italien « Monti di pieta » qui signifie
crédit de pitié. Par définition, le mont de piété est un organisme qui accorde des prêts
sur gage aux personnes les plus démunies qui n’arrivent pas à obtenir un emprunt de
la part d’une banque. Le mont de piété est donc une caisse de crédit qui prête de
l’argent à taux modéré en contrepartie d’un dépôt d’un bien mobilier. Le mont de piété
est né en Italie au quinzième siècle. Ce principe de prêt sur gage a ensuite été
développé en France sous la désignation de crédit municipal. Le prêt sur gage que le
mont de piété accord est un crédit à la consommation qui permet de faire face à un
besoin de trésorerie imprévu ou imminent à des taux très intéressants. Pour bénéficier
de ce prêt, l’emprunteur doit déposer au crédit municipal un bien mobilier.
L’organisme prêteur procède à l’estimation du bien avec l’aide d’un commissaire-
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priseur. Le crédit est ensuite accordé sous un délai d’1 heure. Il y a intervention de
signature d’un contrat des prêts entre 2 parties où il est consigné cas de faute de
remboursement à bonne date, l’emprunteur accepte à ce que le bien ainsi déposé soit
mis en vente aux enchères publique afin que le prêteur puisse se faire rembourser.
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investissements. Avec le système juridique des plafonnements des taux d’intérêts, le
secteur de la microfinance est un pôle attractif pour le placement.
C’est le système des garanties solidaires qui s’agit d’un mécanisme de garantie
personnelle de sureté personnelle que les membres d’un groupement se donnent entre
eux. Et au cas où un des membres enrichit un impayé, c’est l’ensemble des éléments
du regroupement qui supporte les charges, les obligations de remboursement.
Le premier point qui doit attirer notre attention c’est que la microfinance comporte
donc deux éléments dont le sujet et l’objet.
• L’élément subjectif c’est que la microfinance est pratiquée par une institution
spécifique distincte des banques et des établissements financiers. Les banques
octroient du crédit et collectent de l’épargne auprès du public, les
établissements financiers octroient du crédit pour financer essentiellement le
haut du bilan d’une entreprise et la capacité, la compétence de collecte
d’épargne d’un établissement financier est limitée.
• L’élément objectif c’est que les institutions de microfinance réservent leur
activité aux personnes exclues du système bancaire classique.
D’après l’article 3 de la loi de 2005, est définie comme activité de microfinance l’offre
à titre habituel de service financier de proximité à des personnes physiques ou morales
n’ayant généralement pas accès aux systèmes bancaires traditionnels. Ce sont des
services d’épargne et de crédit qui sont nécessaires pour promouvoir ou soutenir des
activités génératrices de revenu permettant à cette catégorie de population d’améliorer
son niveau de vie, d’atteindre une meilleure intégration sociale et d’accéder à un
développement humain durable.
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La première différence entre ces deux définitions est le fait de dire que le sujet des
activités de la microfinance pour la loi de 2005 ce sont des personnes qui n’ont pas
accès aux banques et aux établissements financiers. Alors que dans la loi de 2017, c’est
l’accès au service qui est visé. En fait, la loi de 2005 veut démontrer qu’il faut élargir
les services à offrir bien au-delà du microcrédit ; et la loi de 2017 de développer par la
suite la gamme de service offert.
• Normes prudentielles
Elles doivent __ compte des différences d’activité des IMF par rapport aux banques
classiques. Ainsi, il est généralement admis que les IMF supportent des risques plus
importants que les banques, que les établissements bancaires classiques. Il est donc
tout à fait envisageable d’imposer aux IMF de règles de capitalisation plus strictes que
ce qui est généralement considéré pour des établissements de crédit classique. De plus,
l’activité des IMF, étant essentiellement à court terme et les capacités de projection
financières des IMF étant souvent limitées, il convient d’adapter en conséquence les
rations de liquidité et de transformation de ressources. Par ailleurs, la tentation est
grande pour les élus des IMF participatives de s’octroyer des conditions de crédit plus
avantageuses. Les rations relatives aux risques pris sur les dirigeants et assimilés
doivent donc faire l’objet de soins particuliers. Enfin, compte tenu des faibles capacités
d’analyses financières de la plupart des IMF et de la vocation à effectuer un certain
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type d’opération, les règles de division et de limitation des risques diffère sensiblement
de celle des autres établissements de crédit.
Des plafonds forfaitaires sont parfois imposés, les normes prudentielles sont destinées
à évaluer les risques de solvabilité d’une institution bancaire et financière.
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• Les différences en termes de sureté. Les suretés utilisées par les IMF diffèrent
de celles utilisées par les banques classiques pour 2 raisons :
- Les débiteurs ne disposent pas des mêmes types de garanties à offrir que celles
que disposent les clients des banques classiques.
- La taille faible des crédits rend difficile le choix de type de garantie opportune
et d’ailleurs si on suit les dispositions légales et règlementaires en termes de
constitution de garantie, le coût de cette constitution va s’avérer être prohibitif.
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la spécificité de l’activité de microfinance invite à mieux assimiler les contours des
liens contractuels qui se disent entre les différents acteurs du secteur de la
microfinance. Il y a deux points essentiels : les formes & le cadre institutionnel et
contractuel.
Des IMF se sont transformées en banque pour des contraintes règlementaires. Cette loi
sur la microfinance mérite ainsi une refente. Les objectifs poursuivis dans le cadre de
cette refente vise à assurer un secteur de la microfinance sain et résiliant lequel
contribue au financement de l’économie. Dans ce sens, l’économie générale de la loi
de 2017 sur la microfinance consiste notamment à :
- Moderniser le cadre légal du secteur de la microfinance par rapport à la vision
de la finance inclusive et aux évolutions de la technologie ou les innovations en
matière de distribution de services financiers numériques.
- Fournir un développement sécurisé du secteur de la microfinance afin d’assurer
la consolidation des acquis pour la fonction de supervision et d’accompagner
la professionnalisation des institutions de microfinance.
- Mettre en place un dispositif de résolution spécifique aux IMF pour combler les
lacunes en matière de traitement des IMF en difficulté.
Dans ce sens, le nouveau cadre légal (loi 2017 026) introduit des dispositions
permettant notamment de réaliser les objectifs et les innovations ci-après :
- Recadrer le paysage de secteur de la microfinance c’est-à-dire classification en
IMF collectant des dépôt et IMF ne collectant pas de dépôt.
- Moduler l’intervention de l’autorité de contrôle selon le niveau des risques
c’est-à-dire application des règles prudentielles pour les IMF de dépôt et des
règles non-prudentielles proportionnées pour les IMF de crédit.
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- Élargir les offres de produit et de service c’est-à-dire introduction des services
financiers numériques et des produits d’assurance parmi les opérations
autorisées aux IMF.
- Recourir à de nouvelles technologies c’est-à-dire distribution de services
financiers numériques par le biais des canaux de distribution et des agents de
distribution.
- Accéder aux infrastructures financières conformes aux standards
internationaux c’est-à-dire consultation de la centrale des risques pour
l’évaluation des crédits et adhésion au système national de paiement en vue de
promouvoir l’interopérabilité.
- Adopter des politiques et procédures assurant la protection des consommateurs
c’est-à-dire l’éducation financier, impliquer des valeurs et pratiques liés à
l’utilisation des services financiers.
- Prévenir et gérer les risques c’est-à-dire introduction d’un câble de résolution
de crise qui comprend notamment le renforcement de pouvoir de la CSBF en
matière de prévention et de traitement des IMF en difficulté.
- Mettre en place un filet de sécurité c’est-à-dire introduction de garantie des
dépôts et de résolution.
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microcrédit réalisé par des associations pour des montants et des activités très
spécifiques.
III. La dérèglementation
Une 3ème attitude aurait été d’autoriser la microfinance en déléguant la règlementation
aux IMF elle-même ou de dérèglementer fortement. Un tel procédé aurait avantage de
décharger les autorités monétaires d’une tâche importante mais il présente de
nombreux inconvénients ou risques. En particulier on peut douter de la capacité d’une
profession à s’autoréguler en père de famille dans un secteur marqué par la présence
d’intérêts publics et un mutualisme de proximité qui ne sont pas nécessairement
compatibles avec une rigueur requise des institutions financières.
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Partie 2 : La structuration du secteur
La réussite des activités d’une institution de microfinance dépend d’une part de son
statut juridique faisant ressortir sa classification et la forme juridique qu’elle va
prendre. Cette réussite dépend également de l’organisation où l’on voit apparaître le
choix du législateur en termes de gouvernance de l’IMF.
Les IMF de crédit n’ont pas à se préoccuper de conserver des liquidités pour honorer
les retraits des déposants. Celles-là pourraient utiliser toutes leurs réserves de
trésorerie en termes de crédit sans risque ou leur survie. Par contre, les IMF de dépôt
et de crédit doivent veiller à avoir suffisamment d’argent quitte pour continuer de
fonctionner à l’octroi de crédit et en même temps avoir de quoi honorer les retraits.
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la classification et la dénomination de l’institution ainsi que les services de
microfinance autorisées. Les IMF ne peuvent effectuer que les services de microfinance
prévues dans leur décision d’agrément.
II. Les IMF constituées en réseau
La CSBF délivre un agrément collectif pour les IMF constituées en réseau. Les IMF
constituées en réseau et disposant de l’agrément collectif sont formées par une
structure réelle ayant la forme juridique de société anonyme, des IMF mutuelles
affiliées à cette structure faitière ayant chacune la forme juridique de coopérative.
____ ce sont des IMF mutualistes qui sont organisées en réseau et le réseau est
matérialisé par une structure faitière. Les unions et les fédérations ont des fonctions
dédiées affectées aux IMF de base. Quant à la forme, la structure faitière se présente
sous forme de SA tandis que les IMF de base prennent la forme de coopérative.
Les sociétés coopératives sont régies par la Loi 99 004 du 21 avril 1999.
Les sociétés anonymes sont régies par la loi 2003 036 du 10 décembre 2003 : texte
d’application de la loi 2005 matérialisée par le décret 2007 012 fixant les formes
juridiques des IMF et les modalités de leur immatriculation au registre du commerce
et des sociétés.
Suivant ce décret, les IMF prenant la forme de société anonyme sous une forme précise
de société anonyme à capital fixe avec plusieurs actionnaires. Cependant, dans la
nouvelle loi sur les microfinances, il est consigné tout simplement qu’il s’agit de SA.
En conséquence, l’on doit s’attendre à la confection de texte d’application de la loi sur
les microfinances en complément de ce qui est consigné dans la loi.
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Il appartient au président du CA d’appeler / de convoquer la réunion du CA, de
présider les réunions du CA, d’assurer la rédaction du PV des réunions du CA.
L’organe d’administration comprend parmi ses membres des administrateurs non-
actionnaires dont la limite fixée par la règlementation sur les sociétés commerciales.
Les administrateurs non actionnaires n’ont aucune relation de quelle que nature que
ce soit avec les institutions ou le groupe auquel appartient l’institution ni de lien de
parenté avec l’un des membres des structures de gouvernance et de contrôle de l’IMF.
L’organe de contrôle ne figure pas parmi les membres de la direction générale car
l’organe de contrôle ne doit pas être dépendant du directeur général mais doit être
plutôt rattaché directement au conseil d’administration.
L’art de gouverner est un phénomène complexe multiforme qui dépasse de loin le seul
problème des rapports entre CA et direction ou de la transparence de la comptabilité
et la qualité des audits.
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de l’institution devrait envoyer périodiquement ou à la demande au bénéfice
du service contrôle permanent.
A la loi bancaire de dire que les commissaires au compte doivent exercer suivant un
mandat qui ne doit pas dépasser 6 ans et après une période d’exercice de 6 ans, les
activités du commissaire au compte doivent observer une pause.
Juridiquement, ces principes peuvent se résumer au terme comme quoi les adhérents
à une mutualité à une institution entrainent une réciprocité de droits et d’obligations
entre les membres et il y transparait également ce que d’aucun énonce en disant que
le client est en même temps propriétaire. En outre, il y a application du principe « un
monde, une voix » qui répond un souci d’égalité entre les membres : égalité entre celui
qui détient une part minime dans l’institution et celui qui détient une part sociale
conséquente ; égalité également en termes de genre. La qualification de femme ou
d’homme n’entre pas en jeu (une personne, une voix).
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I. Rôle de la structure faitière à l’égard des IMF mutuelles affiliées
La structure faitière est responsable du bon fonctionnement des IMF mutuelles qui
leur sont affiliées. A ce titre, elle est chargée notamment de représenter les ___, veiller
à maintenir l’équilibre de la structure de financière des IMF mutuelles ainsi que de
l’ensemble du réseau, organiser la solidarité financière, prendre toutes les mesures
pour limiter les actes judiciables à la gestion saine et prudente du réseau, assurer
l’intégrité du système d’information, réaliser la consolidation des comptes du réseau.
La structure faitière veille au respect par les IMF mutuelles affiliées respect de la
règlementation en vigueur des statuts du règlement intérieur et du code de
déontologie. A ce titre, elle prend toute mesure appropriée et le cas échéant, l’une des
sanctions ci-après au détriment des institutions de microfinances affiliées qui ne
respectent pas le statut, le règlement intérieur, et le code de déontologie.
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En conclusion, la désaffiliation entraine la dissolution et la liquidation de l’institution
concernée conformément aux dispositions statutaires et si l’institution concernée
voudrait continuer son activité, elle devrait demander un nouvel agrément.
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- Les intermédiaires en opération longue : catégorie la plus souvent définie par
la loi bancaire et qui permet la constitution de société de service en microfinance
servant d’intermédiaire entre les banques et les micro-entrepreneurs.
- Les institutions financières mutualistes ou coopérative des parts et de crédit le
plus souvent organisé en _ comprenant des caisses locales, des unions, des
fédérations voire des confédérations
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- Tout groupement de personnes physiques non dotées de la personnalité morale
réunies de manière temporaire pour constituer un fond commun par le biais
des cotisations aux fins d’octroi de crédit en faveur des membres.
- Toute entité privée ayant adopté la forme juridique d’association ou
d’organisation non-gouvernementales qui effectue d’une manière habituelle
des opérations de crédit remboursables par les banques ou la clientèle.
Cette exclusion de la loi de 2017 dénote une volonté du législateur de dénoncer ces 3
entités comme ne faisant pas partie des IMF.
Le secteur de la MF continue à gagner de plus en plus de terrain. Il concerne non
seulement les IMF mutualistes ou non mutualistes mais il commence également à
intéresser les banques et les autres types d’EC qu’ils ont dédaigné auparavant.
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contrat de mandat. Le contrat de mandat définit notamment les droits et les obligations
des parties et la nature et les conditions des opérations que les agents de distributions
sont habilités à effectuer. Un contrat type à ce propos est soumis à l’approbation de la
CSBF et la liste des agents de distribution est à communiquer à la CSBF. Il est loisible
par cette dernière de déterminer par voie d’instruction les mentions obligatoires à un
__ de contrat ainsi que les conditions de publication par les IMF de leur agent.
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- Quels sont les moyens de communications de ces services partant des IMF vers
les bénéficiaires des services ?
- Qui sont les bénéficiaires de ces services ou vers qui va-t-ton diriger les services
offerts nécessaires ?
Section 1 : Le service de MF
Il y a les services offerts principaux, les services connexes et il y a lieu de ne pas omettre
les services qui ne sont pas autorisés aux IMF.
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III. Les services non autorisés
- La délivrance des chèques
- Le transfert d’argent vers l’étranger
- Les opérations libellées en devise
- Les opérations de change
- Le financement du commerce international à travers les crédits d’opération
documentaire
- L’émission ou la gestion de __ bancaire
Il faut dire que l’utilisation de tout équipement terminal utilisé par l’institution de
microfinance pour servir de canaux de distribution numérique requiert l’obtention
d’une autorisation préalable de la part de l’autorité de régulation en charge des
télécommunications. Un contrat électronique définit les droits et les obligations entre
l’IMF et sa clientèle.
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- Pratiquer des offres de service sous forme de vente liée ou de vente
discriminatoire
- Faire toute publicité comportant sous quelle que forme que ce soit des
allégations, indications ou présentation force de nature à induire en erreur
lorsque celle-ci porte sur un ou plusieurs des éléments ci-après : existence,
nature, quantité, modalité d’engagement, prix et conditions de vente, de service
qui font l’objet de la publicité, résultats qui peuvent être attendus, motif ou
procédé de l’offre, protée des engagements pris par l’annonceur
- Insérer dans les contrats conclus avec les consommateurs des clauses abusives
qui ont pour objet ou pour effet de créer au détriment du consommateur un
déséquilibre significatif entre les obligations des parties au contrat
- Effectuer la démarche à domicile d’un consommateur à sa résidence ou à son
lieu de travail afin de lui proposer une offre de crédit sauf à sa demande ou
dans les conditions fixées par un texte règlementaire
____ notamment pour tout acte de corruption, tout comportement agressif ou abusif
de la part des employés et des agents de distribution. Il est tant entendu qu’en tant que
commettant, l’IMF est responsable de tout acte réalisé par son ___. En termes de
qualification, les IMF mettent en place des procédures de tarification qui prennent en
compte les besoins et les capacités de remboursement de la clientèle. A ce titre, elle
effectue :
- L’évaluation permanente de leur produit et services financiers et des pratiques
liées à leur fourniture
- L’analyse de la situation financière, les besoins et les capacités de la clientèle
avant d’accepter de lui fournir un produit, un service ou un conseil. On retrouve
ici donc ______ d’évaluation de la solvabilité de la clientèle. Autrement dit, il
faut d’abord que le produit correspond bien au besoin du client, et il revient de
s’assurer que le client est capable de payer.
Les IMF ne peuvent en aucun cas prélever ni des frais de clôture du compte lors de la
rupture du contrat ni des frais sur les comptes inactifs. Les IMF communiquent
gratuitement et régulièrement à leur clientèle des informations claires, simples exactes,
complètes liées aux services fournis. Pour les personnes handicapées, l’IMF doit mettre
à leur disposition des moyens d’informations adaptés et au sein des IMF il devrait y
avoir une fonction dédiée à cette information de la clientèle. La publicité des
informations doit être également assurées par les IMF. Pour matérialiser la relation des
parties, une convention écrite lié au service fourni est établie entre les IMF et la
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clientèle. Celle-ci détermine les droits et les obligations des parties, les mesures de
protection des consommateurs ainsi que les conditions convenues entre les parties. La
convention est rédigée en malgache et/ou en français dans des termes claires,
facilement compréhensibles et lisibles. Les IMF notifient à la clientèle l’acceptation ou
le régime d’une demande de crédit par tout procédé laissant trace écrite. En cas de
conclusion de contrat électronique, les dispositions sur la règlementation, sur les
transactions électroniques sont applicables.
Le taux conventionnel à conclure par les parties quant à son montant doit découler de
textes d’application de la loi sur les MF. Les IMF portent à la connaissance de la
clientèle le taux effectif global lié aux opérations de crédit. La composition et les
modalités de ce taux sont fixés par décret. Concernant la confidentialité des données
de la clientèle, les IMF prennent toute mesure visant à assurer la protection, la
conservation et la confidentialité des données sur la clientèle conformément aux
dispositions de la loi sur la protection des données personnelles, elles mettent à la
disposition de leur clientèle tout moyen leur permettant de rectifier les données
inexactes ou erronées.
Si la clientèle est victime dans l’irrespect de ses droits, elle a droit à un recours et au
traitement obligatoire de ses plaintes. A ce propos, les IMF mettent à la disposition des
consommateurs une fonction dédiée à recueillir et à traiter toute réclamation de la
clientèle. Cette fonction est accessible et opérationnelle à tout moment. Les IMF
mettent en place des organismes appropriés pour un traitement des plaintes ou
réclamation de la clientèle et la réparation des préjudices éventuels subis. Les IMF
communique à la clientèle par affichage ou autre moyen visible et accessible toute
information relative à ces procédures.
Il est admis des recours au moyen des écrits et par voie orale mais ce recours doit faire
l’objet d’une confirmation par voie écrite et la CSBF a le droit d’être informé des
recours initiés par la clientèle. Le processus de traitement des réclamations est gratuit,
les IMF veillent à ce que les clients qui ont émis des réclamations ne fassent pas l’objet
de représailles de la part de ses employés.
Comme il est dit dans la loi bancaire, les IMF sont également assujettis à une obligation
d’éducation financière conformément à la stratégie nationale en la matière qui devrait
être définie par les autorités compétentes.
L’obligation de secret professionnel doit aussi être respecté par les IMF.
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