Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
INTRODUCTION
Le droit des obligations régit la plupart des actes de la vie courante. Le droit des obligations
contractuelles fixe les règles des échanges.
Ces règles apparaissent déjà en Mésopotamie (1200 av J-C). Les contrats ne cessent de se
développer depuis les années 70 à mesure que le droit des affaires se complexifie (les
échanges sont internationaux et le droit des contrat quasi-universel).
Les contrat de prestation de services se sont eux aussi multipliés avec les nouveau besoins.
ex : contrat de déménagement, d’agence de voyage, de construction d’usine clef en main.
Définition de l’obligation juridique C’est un lien de droit entre un créancier qui demande à
un débiteur l’exécution d’une prestation. Le créancier détient un droit sur le débiteur. Le
débiteur est affecté d’un passif et est redevable d’une dette envers le créancier. Cette
obligation a un caractère personnel (qui se distingue de l’obligation civile dite «naturelle»).
Il existe un entre-deux entre obligation personnelle et civile dans le monde des affaires,
c’est la lettre d’intention.
L’obligation naturelle peut devenir juridique dans deux cas. Lorsque l’obligation naturelle
découle d’une habitude ou lorsque la personne s’engage par une promesse à ce que cette
obligation naturelle devienne juridique.
Dans le cas de litige entre différents pays, on fait appel à l’arbitrage international.
Le contrat est défini à l’article 1101 du Code Civil « le contrat est une convention par laquelle une
ou plusieurs personnes s’obligent, envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou à ne pas faire
quelque chose ».
Distinction des obligations selon leurs modalités d’exécution
Il y’a tout d’abord l’obligation pure et simple, c’est le cas où l’obligation est immédiatement
exigible ex : achat
Ensuite, l’obligation conditionnelle, elle se forme ou disparait lors de la survenance d’un
événement On parle de conditions suspensives ou résolutoires. ex : vente d’immeuble
(possible à condition d’obtenir un prêt)
Enfin, l’obligation à terme, qui est différée dans le temps ex : paiement d’un solde à délai
-On distingue les contrats à titre onéreux (qui concernant presque tous les contrats) et les
contrats à titre gratuit (ou lorsqu’un individu procure un avantage à l’autre sans attendre de
contreparties).
-On distingue les contrats nommés (qui a un régime juridique prévu par le loi ex : contrat de
vente, de bail, de mandat) et les contrats innommés.
L’opération de qualification consiste à faire entrer une convention dans une catégorie
juridique.
-On distingue les contrats commutatifs (dont les prestations des deux parties doivent être
équivalentes) et les contrats aléatoires (dont les prestations dépendent d’un aléa).
-On distingue les contrats solennels (qui sont des contrats lourds, uniquement valable devant
un notaire ex : contrat de vente d’immeuble), consensuels et réels (qui suppose la remise
d’une chose en plus de la rencontre des volontés ex : contrat de dépôt).
-On distingue les contrats à exécution instantanée (les obligations sont exécutées en une
seule fois) des contrats à exécution successive (obligations s’échelonnant dans le temps).
La nullité d’un contrat instantané est rétroactive.
-On distingue enfin les contrats gré à gré (ou chaque clause du contrat est discutée et
débattue par les parties) des contrats d’adhésion.