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INTRODUCTION……………………………………………………

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I. DEFINITION ET DIFFERENTS TYPES DE

CONTRAT…………..P2

II. LA NOTION DE CONTRAT : ORIGINES ET EVOLUTION

…..P2

III. LES PRINCIPES DU DROIT DES

CONTRATS……………………….P3

IV. LES CONTRATS : FORMATION, CONDITIONS DE

VALIDITE ET

NULLITE…………………………………………………………

……………………………..P5

Le contrat
V. LES CONTRATS : PRINCIPES ET

CLASSIFICATION………P5

CONCLUSION………………………………………………………

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INTRODUCTION

Depuis la création de l’organe juridique, la législation a instauré une convention


qui crée des obligations supposant un accord de volonté entre au moins deux
personnes et fondé sur le respect des engagements des parties ayant contracté le
lien puis encadré par de nombreuses règles afin de prévenir les conflits entre
humains : C’est le contrat

I. DEFINITION ET DIFFERENTS TYPES DE CONTRAT

Le contrat est un engagement ou une convention qui crée des obligations entre
deux ou plusieurs personnes. Il existe plusieurs types de contrat : contrat de

Le contrat
travail, contrat de location, contrat de vente ou encore contrat de mariage.
On distingue le contrat privé (conclu entre au moins deux personnes privées) et
le contrat administratif (conclu par l’administration, tel que les marchés publics).

II. LA NOTION DE CONTRAT : ORIGINES ET EVOLUTION

La notion de contrat vient de la philosophie des Lumières et de la théorie de


l’autonomie de la volonté : l’accord entre deux ou plusieurs personnes suffit
pour produire des obligations. Cette théorie est fondée sur la liberté contractuelle
: les parties sont libres de contracter ou de ne pas contracter. Néanmoins, si elles
décident de contracter, elles doivent respecter leurs engagements. C’est la force
obligatoire du contrat.

Le terme contrahere qui signifie "l’action qui engage" apparaît au Ier siècle
avant JC. La première compilation de règles contractuelles remonte à l’empereur
Justinien en l’an 529, mais c’est en 1804 que le droit des contrats est rassemblé
dans le code civil de Napoléon. Le droit des contrats est resté quasiment
inchangé pendant deux siècles. Pour faire face à des évolutions économiques et
sociales, les juges et l’influence d’autres branches du droit (droit de la
consommation, droit de la concurrence) ont comblé les lacunes juridiques.

III. LES PRINCIPES DU DROIT DES CONTRATS

Le droit privé des contrats constitue une branche du droit des obligations. Les
règles concernant la formation, l'exécution et l'annulation des contrats sont
prévues par le code civil.

Un contrat est valable si trois conditions sont réunies :

 l’accord de chaque partie est donné sans violence et sans erreur ;


 la capacité de s’engager de chacun (une personne majeure, par exemple) ;

Le contrat
 un contenu licite et certain : l’article 1162 du code civil dispose que le
contenu et le but d’un contrat ne peuvent déroger à l’ordre public.

Aucune formalité particulière n’est exigée sauf pour les contrats spécifiques :
contrat de travail, contrat de prêt (une caution par exemple). Le non-respect
d’une condition exigée lors de la formation du contrat entraîne sa nullité.

Les négociations doivent se dérouler de bonne foi : les parties ont une obligation
d’information. À titre d’exemple, la vente d’un appartement avec vue sur mer
sans préciser la construction à venir d’un immeuble cachant la vue ne respecte
pas la loi.

L'article 1110 du code civil distingue le contrat de gré à gré (dont les stipulations
sont négociables entre les parties) et le contrat d'adhésion (qui comporte un
ensemble de clauses non négociables, déterminées à l'avance par l'une des
parties). Un contrat d’adhésion peut par exemple être un abonnement à un forfait
de téléphonie mobile, l’achat d’un billet de train ou l’abonnement à une salle de
sport.

Si un contrat d'adhésion contient une clause non négociable qui crée un


déséquilibre significatif entre les deux parties, cette clause est réputée non écrite.
Le juge peut supprimer cette clause abusive. Un contrat de location d’un
appartement de vacances sur un site de location entre particuliers permettant au
propriétaire de changer les dates de location n’importe quand, sans l’accord du
locataire et sans indemnité, constitue un exemple de clause abusive, dont le
locataire peut demander au juge la suppression.

L'exécution du contrat est encadrée par de nombreuses règles. La personne lésée


peut intervenir sans agir en justice. À titre d’exemple, un contrat est signé avec
un artisan pour faire des travaux dans un appartement. Si, après plusieurs
semaines, malgré des courriers de relance, les travaux ne sont pas terminés et

Le contrat
empêchent le propriétaire de vivre dans son logement, celui-ci peut demander à
un autre artisan de finir le travail.

IV. LES CONTRATS : FORMATION, CONDITIONS DE


VALIDITE ET NULLITE
Le contrat se forme lorsque se réalise un accord des volontés des parties. Cet
accord se matérialise par une offre de contracter suivie d’une acceptation. Offre
et acceptation peuvent être expresses ou tacites.

Pour qu’un contrat soit valable, il doit respecter quatre conditions : le


consentement des parties doit être exempt de vice (erreur, dol et violence), les
parties doivent être capables, l’objet doit être certain et licite, la cause doit
être licite.

Lorsque ces conditions ne sont pas respectées, le contrat peut être annulé par un
juge. Le contrat est alors considéré comme n’ayant jamais existé, et chaque
partie doit restituer ce qu’elle a reçu.

V. LES CONTRATS : PRINCIPES ET CLASSIFICATION.

Les personnes, appelées parties au contrat, s'engagent à exécuter des

obligations : obligations de faire, de ne pas faire, de donner quelque chose.

Le contrat est un mode d'expression et d'action essentiel de la personne au sein

de la société.

Parce qu'il existe une grande variété de contrats, on peut les classer selon

différents critères : contrats synallagmatiques ou contrats unilatéraux, contrats à

exécution instantanée ou contrats à exécution successive, contrats de gré à gré

Le contrat
ou contrats d'adhésion, contrats individuels ou contrats collectifs.

Le contrat repose sur le principe de la liberté contractuelle, mais cette liberté est

souvent limitée dans la réalité.

CONCLUSION

Pour finir, nous pouvons dire que le contrat avec ses règles est une bonne

innovation de l’appareil juridique car elle permet de prévenir et éviter les

conflits entre les humains.

Malgré ces barrières, les conflits se multiplient au sujet des accords de location,

vente et de mariage qui s’établissent par des contrats ;due à des insuffisances de

l’œuvre humaine.

Toutefois, avec des réformes des contrats par l’organe juridique, elle gagnerait

en efficacité.

Le contrat

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