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Compte rendu écrit DGEMC

A. La page de garde
Les membres du groupe ayant fait cet exposé sont: Layadi Radia et Adam Alcobia.
Le thème que nous allons traiter est le suivant:
Thème n°4: Le contrat
Cet exposé sera présenté dans la semaine du 11 décembre
Introduction:
En droit, nous avons abordé la notion de loi qui permet de tracer les normes entre
individus afin qu’il jouisse de leurs droits naturels. Nous parlerons du contrat
possédant des points communs avec la loi. Le contrat, pilier du droit des obligations,
trace les limites des engagements entre individus et permet d’installer un cadre
juridique important. De sa formation à son exécution, il structure les relations
sociales et définit les droits et les devoirs des parties impliquées. Le contrat s'érige
en un élément fondamental, façonnant les rapports matériels entre individus.
I. Quels sont les fondements du contrat ?
A. Définition et rôle du contrat
« Un contrat est un accord de volonté entre deux ou plusieurs personnes en vue de
créer, modifier, transférer ou éteindre des obligations » Article 1101
Autrement dit, un contrat crée une obligation pour les parties, c'est-à-dire qu'elles
doivent honorer leurs engagements sous peine de sanctions.
Une obligation est un lien entre deux personnes qui permet à l'une d'elles (appelée
créancier) d'exiger de l'autre (appelée débiteur) qu'elle lui rende un service : faire, ne
pas faire, ou donner quelque chose.
La notion de promesse est au cœur des contrats. En effet, cela révèle la volonté des
parties de contracter mais aussi de respecter l’accord. On dit souvent qu’un contrat
est la loi des parties.
Par exemple, prendre un train est un contrat. Il s'agit d'un accord entre deux parties :
le voyageur et la SNCF (transporteur). Les parties s'engagent mutuellement que le
passager est tenu de payer le billet (obligation monétaire), et la SNCF est tenue de
transporter le passager jusqu'à la destination indiquée dans le délai convenu
(obligation).
B. Les caractéristiques essentielles pour établir un contrat
L'établissement d'un contrat implique quatre obligations contractuelles précises :
l'obligation de faire, l'obligation de ne pas faire, l'obligation de moyen et l'obligation
de résultat.
- Obligation de faire : une partie, dénommée débiteur, doit transférer la propriété
d'un bien vers une autre partie, dénommée créancier, en accord avec les termes du
contrat.
- Obligation de ne pas faire : le débiteur effectue une prestation en faveur du
créancier.
- Obligation de moyen : le débiteur, à travers son action, s'engage à déployer tous
les moyens nécessaires pour apporter un profit au créancier.
- Obligation de résultat : le profit en faveur du créancier est défini dans le contrat,
comme étant un résultat à atteindre.

Ce qui nous amène à aborder les conditions de mise en place d’un contrat:

- Le consentement des parties signifie une acceptation libre et éclairée des


termes du contrat. Autrement dit, la personne qui fait la promesse comprend
déjà parfaitement à quoi elle s’engage.Le contractant pourra demander la
nullité du contrat si son consentement a été vicié. Ce sera le cas si le
consentement a été délivré par erreur, dol ou violence.
- La capacité du créancier est liée à la capacité de la partie à s'engager. Elle
est généralement définie par son contraire, l’incapacité. La loi prévoit que
toute personne a la capacité de contracter, sauf si elle est déclarée incapable
par la loi. Ces cas d'incapacité visent essentiellement à protéger les
personnes pouvant avoir un discernement limité, qu'il s'agisse de mineurs ou
de majeurs protégés.
- Le contenu légal et certain : Le principe de liberté contractuelle suppose que
les parties soient libres de rédiger le contrat et son contenu. Mais il y a bien
sûr une limite à cette liberté : le respect de la loi. Le contrat ne doit donc pas
porter atteinte à l’ordre public et aux bonnes mœurs. Cela doit donc être légal.
Par conséquent, un contrat conclu en violation de la loi est invalide et ne peut
être exécuté par les parties devant les tribunaux.
De plus, le contenu du contrat doit être certain. Cela signifie que les biens ou
services faisant l'objet du contrat doivent être déterminés ou déterminables à
l'avance. Il est donc important que le contrat décrive avec précision les biens ou
services qui font l'objet du contrat. Par exemple, un contrat de location doit préciser
le bien loué (maison, véhicule, etc.) pour être valide.

II. Formation et typologie du contrat


A. Formation du contrat
La formation d'un contrat passe généralement par plusieurs étapes essentielles,
comprenant les éléments suivants :
- Offre : Une des parties exprime son intention de conclure un contrat en
proposant des termes spécifiques. L'offre doit être claire, précise.
- Acceptation : L'autre partie manifeste son consentement à l'offre par une
acceptation inconditionnelle. L'acceptation doit correspondre aux termes de
l'offre et doit être communiquée à l'offrant. Les parties doivent communiquer
efficacement leurs volontés, assurant ainsi un consentement mutuel. Cette
communication doit être sans vices, et chaque partie doit comprendre les
termes du contrat.
- Accord et Exécution : Une fois que l'offre est acceptée et que toutes les
conditions sont remplies, le contrat est formé. Les parties sont alors liées par
des obligations légales et peuvent procéder à l'exécution du contrat.

B. Diversité des contrats


Il existe trois grands types de contrats:
- Contrats écrits : Certains contrats doivent être formalisés par écrit pour des
raisons de preuve et de clarté. Cela est courant dans les transactions
immobilières ou les contrats complexes.
- Contrats verbaux : Dans d'autres situations, un contrat peut être formé par
une simple discussion verbale, bien que la preuve puisse être plus délicate à
établir.
- Contrats tacites : Certains contrats émergent des comportements et des
actions des parties, sans qu'une parole explicite ne soit nécessaire.
C. Typologie des contrats
On relève une grande variété de contrats. C'est pourquoi il est important de les
classer par catégories, selon différents critères.

- Contrats synallagmatiques et contrats unilatéraux


Les contrats peuvent être catégorisés en fonction du nombre de personnes
engagées par des obligations. Un contrat est qualifié de synallagmatique lorsque les
parties s'obligent mutuellement. À titre d'exemple, le contrat de location illustre une
telle synallagmatique, car le bailleur s'engage à mettre le bien à disposition du
locataire, qui, en retour, s'oblige à régler le loyer. En revanche, un contrat est
considéré comme unilatéral lorsqu'il n'impose des obligations qu'à l'une des parties.
C'est le cas, par exemple, dans un contrat de donation, où seule la personne
effectuant le don, le donateur, est tenue de délivrer le bien donné. Il est essentiel de
noter que le contrat unilatéral diffère de l'acte juridique unilatéral, car dans le contrat,
l'accord de l'autre partie demeure nécessaire. Ainsi, dans le contrat de donation,
l'accord du donataire (celui qui reçoit le don) est indispensable.

- Contrats à exécution instantanée et contrats à exécution successive


On peut classifier les contrats en fonction de leur mode d'exécution temporelle. Le
contrat à exécution instantanée est réalisé en une seule fois. Un exemple en est le
contrat de vente, qui se concrétise par la remise du bien par le vendeur et le
paiement du prix par l'acheteur. À l'inverse, le contrat à exécution successive s'étend
sur une période de temps. Une ou plusieurs parties sont tenues à une obligation se
répétant dans la durée. Un exemple concret est le contrat de location, où le locataire
doit régler le loyer mensuellement, ou le contrat de travail, où le salarié doit fournir le
travail convenu et l'employeur verser régulièrement le salaire.

- Contrats de gré à gré et contrats d'adhésion


La classification peut se faire en fonction du degré de liberté d'une des parties quant
au contenu du contrat. Dans le contrat de gré à gré, également appelé contrat de
libre discussion, les modalités et le contenu sont déterminés de manière libre par les
parties. En revanche, dans le contrat d'adhésion, l'une des parties impose à l'autre
les différentes clauses du contrat. La liberté laissée à cette dernière se résume à
accepter ou refuser le contrat présenté. Souvent, c'est la partie économiquement
plus forte qui impose les clauses à l'autre partie, telle qu'une compagnie
d'assurance, une administration ou un employeur.

- Contrats individuels et contrats collectifs


Un contrat individuel produit des effets uniquement à l'égard des parties engagées.
C'est le cas de la plupart des contrats, tels que le contrat de vente, le contrat de
location, le contrat de travail, où chaque partie assume des engagements
personnels. À l'inverse, un contrat collectif s'applique non seulement aux personnes
engagées, mais également à d'autres individus qui ne se sont pas engagés
personnellement. Un exemple en est les conventions collectives, où des
représentants d'employeurs et de salariés contractent pour l'ensemble des
employeurs et des salariés d'un secteur donné.

III. Exécution, Sanctions du contrat


Les parties s'engagent à faire ou ne pas faire qlq chose. Ce qui amène à ce que le
droit prévoit un régime juridique dédié à l'exécution du contrat pour s’assurer que
les parties remplissent correctement leurs obligations. Ce qui ^permet de protéger
les victimes d'inexécution ou de mauvaise exécution contractuelle

A. Exécution et inexécution du contrat

Tout d'abord l'exécution du contrat est une situation ou la partie signataire du contrat
remplit correctement ses obligations. Un particulier qui rembourse son emprunt à la
banque par exemple. Il est fondé sur la force obligatoire des contrats.
Par conséquent, une partie ne fait pas ce qu’elle a promis de faire soit; une situation
ou la partie signataire du contrat ne remplit pas correctement ses obligations.

On distingue 3 formes d'inexécution:


- l’inexécution totale : partie ou contrat ne remplit absolument pas son
obligation
- l'inexécution partielle: la partie du contrat a seulement commencé l'exécution
du contrat ou l’a mal exécuté
- le retard: la partie du contrat a exécuté le contrat après la fin du délai avant
lequel elle devait le faire

Ces agissements non conformes signés entre les parties ont pour cause de faire du
tort au contractant, victime de la mauvaise exécution de ses obligations par les
autres parties. Soit une situation qui pénalise une des parties au contrat dans
l’attente que son cocontractant réalise son obligation. L'inexécution doit être
sanctionnée.

B. Les sanctions de l’inexécution du contrat


Le non respect d’un contrat entraîne des conséquences et donc des sactions:
- exception d’inexécution: Si une partie n'exécute pas le contrat, l’autre peut en
réaction ne pas remplir non plus ses obligations
- exception forcée en nature: le juge condamne la partie qui m’honore pas le
contrat à exécuter son obligation de façon forcée
- acceptation de l'exécution imparfaite: la victime peut accepter la situation ou
négocier une modification du contrat pour corriger les conséquences de la
mauvaise exécution
- résolution du contrat: la victime demande au juge l’annulation pure et simple
du contrat, en demandant généralement des dommages et intérêts
Conclusion:
En conclusion, le contrat joue un rôle clé du droit et régule les échanges sociaux.
Ses caractéristiques, diverses typologies et rôles dans la société en font un élément
fondamental au sein d’une société. De plus, l'exécution et les sanctions en cas
d'inexécution confirment son caractère obligatoire. On relève donc qu’il détient une
place importante dans le domaine du droit.

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