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Introduction générale :

I. Affaiblissement du principe de l’autonomie de la volonté :


Le corollaire juridique du principe de l’autonomie de la volonté a subi un affaiblissement de la
liberté contractuelle par le développement des contrats types qui sont établis par des organismes
professionnels. « Ex : les lettres des banques, des crédits … »
Le second affaiblissement c’est que vous avez certains contrats où on vous impose la conclusion de
cesdits contrats : les contrats forcés « ex : les contrats d’assurance ».
Le contenu du contrat est imposé par le législateur : Les parties ne sont plus libres dans le contenu
du contrat.
Tjrs dans le même esprit, des fois la loi impose des clauses légales qui proviennent d’un texte
normatif.
I. Affaiblissement du consensualisme :
Le consensualisme est menacé par la renaissance du formalisme.
Le formalisme de certains contrats est exigé comme condition de fond « ex : le mariage ».
L’affaiblissement de l’art 230 du DOC : « la force obligatoire des conventions »
le législateur a voulu mettre l’accent sur l’importance du concept de la liberté en les laissant créer
des contrats auxquelles il y’a pas de nom « innomés » et par conséquent il donne une valeur
juridique à ces contrats imaginés par les contractants, par conséquent, le législateur met en avant
d’un côté le contractant et de l’autre côté le juge qui doit appliquer la loi.
La différence entre les contrats nommés et les contrats innomés est donc l’occasion de vérifier
cette articulation entre la volonté et la liberté.
Les contrats nommés est une suite logique du régime général des contrats (voir art 2 du DOC)
L’articulation de ce droit spécial soulève des difficultés pratique qui obligent le juge à rapprocher
en permanence les dispositions générales du DOC et spéciales des contrats spéciaux et c’est ce qui
posera le problème de la qualification judicaire.
En conclusion les contrats nommés ou spéciaux sont ceux dont le régime juridique est défini par la
loi en fonction de plusieurs critères à savoir la qualité du contractant, la nature du droit, l’objet du
contrat, le but du contrat.
La classification du législateur :
Le contrat est un ensemble complexe de plusieurs clauses et donc de plusieurs obligations.
Tous les contrats sont composés de 4 obligations.
La 1ère obligation : la délivrance « La délivrance est supportée par l’une des 2 parties. »
La 2ème obligation : le prix
La 3ème obligation : la garantie
La garantie d’éviction protège l’acheteur ou le locataire contre toutes les atteintes qui pourrait être
port à son droit d’utilisation d’un bien loué ou acheté.
(Voir infra : les garanties d’éviction et la garantie des vices cachés.)
ème
La 4 obligation : la restitution
Le DOC classe les contrats d’abord en fonction de la nature du contrat :
« Les contrats consensuels et les contrats non consensuels ».

Le contrat consensuel :
Le contrat consensuel repose sur le consentement des parties
Dans le contrat consensuel, le consentement des parties est une condition de fond du contrat
Dans l’article 488 du Doc, le législateur nous dit que la vente est un contrat consensuel
Le contrat non consensuel :
Le contrat non consensuel requiert également le consentement des parties.
Les contrats non consensuels sont des contrats dont la formation exige l’accomplissement des
formalités.
Les contrats non consensuelssont des contrats qui exigent des formalités administratives (ex : un
contrat de mariage , un contrat de Sté, contrat de vente d’un terrain ou d’un fonds de commerce ).
On passe par des formalités administratives pour que la vente soit parfaite.
Le législateur marocain procède à une classification également sur le plan des effets du contrat.
1èreclassification : contrats bilatéraux / contrats unilatéraux
Un contrat bilatéral :
Un contrat bilatéral est un contrat qui fait naitre des obligations réciproques.
On dit contrat bilatéral ou contrat synallagmatique
Dans le contrat bilatéral on a 2 volontés
Dans le contrat bilatéral, il y’a une contrepartie
Dans un contrat bilatéral : on peut mettre en jeu l’exception de l’inexécution (art 235 du DOC)

Un contrat unilatéral :
Dans le contrat unilatéral, l’un des contractants est seulement débiteur et l’autre est créancier, il n’y
a pas de réciprocité des obligations.
L’intérêt de la distinction entre ces 2 types de contrats c’est qu’ils ne relèvent pas du même régime
juridique.
L’équilibre contractuel ne peut s’appliquer que là où il y a réciprocité des obligations dans les
contrats bilatéraux. Ex de l’article 235 du DOC : l’exception d’inexécution
L’intérêt de la distinction entre les contrats bilatéraux et les contrats unilatéraux, c’est que le
législateur a prévu des mécanismes juridiques qu’on peut appliquer dans les contrats bilatéraux
tel que la vente, le bail, le dépôt, le séquestre, mais qu’on ne peut pas appliquer aux contrats
unilatéraux.
2ème classification : contrats commutatifs / contrats aléatoires

Le contrat commutatif :
Un contrat est commutatif lorsque les prestations des parties sont déterminées et connues dès la conclusion
du contrat.
La détermination de l’objet quant à la quotité, la quantité et la qualité
Le contrat de vente est un contrat commutatif. / le bail est un contrat commutatif
Dans le contrat commutatif, la chose qui fait objet du contrat est déterminée.

Le contrat aléatoire :
Un contrat est aléatoire lorsque l’une des prestations de l’une des parties dépend d’un aléa.
Le contrat de Sté est un contrat aléatoire.

La distinction entre ces 2 contrats présente un intérêt puisque la théorie de la lésion ne peut être
appliquer dans les contrats aléatoires (L’aléa chasse la lésion)
La classification fondée sur le caractère d’un contrat :
1ère classification : Contrats à titre gratuit / contrats à titre onéreux

Le contrat à titre gratuit :


Le contrat à titre gratuit est un contrat de bienfaisance
Ex de contrats à titre gratuit : la donation, un dépôt non rémunéré, un prêt sans intérêts.
C’est un contrat intuitu personae, conclu sur la considération de la personne.

Un contrat à titre onéreux :


Un contrat à titre onéreux est celui par lequel chacune des parties entend obtenir quelque chose de
l’autre.
La vente est un contrat à titre onéreux.

L'intérêt de la distinction :
Dans les contrats à titre gratuit c’est la considération de la personne du contractant qui m’intéresse.
L’erreur est admissible comme vice du consentement dans les contrats à titre gratuit.
En termes de régime de responsabilité civile contractuelle, les contrats à titre onéreux sont exposés
à des sanctions. « Voir RCC »
2ème classification : Contrats nommés/ contrats innommés
Un contrat nommé :
Le contrat nommé est celui dont le régime juridique est défini par la loi. (Voir infra : la vente, le
bail...)

Les contrats innomés :


Les contrats innomés sont des contrats qui ne sont pas prévus par la loi mais crées par la pratique.
Le législateur dans l’article 230 du DOC a fait référence aux contrats innomés, il a voulu donner bcp plus de
liberté et de volonté aux parties en leurs permettant de créer des conventions tout en respectant l’article 2 du
DOC.

La classification fondée sur la durée de l’exécution du contrat :


Le contrat peut s’exécuter instantanément ou successivement (exécution successive dans le temps)
Ex de contrat à exécution instantanée : la vente au comptant
Un contrat successif crée des obligations dont l’exécution se prolonge dans le temps.
Ex de contrat à exécution successif : contrat de travail

Aujourd’hui on assiste à d’autres catégories nouvelles dues à l’évolution contemporaine du droit des
contrats : contrats d’adhésion, contrats types, contrats gré à gré, contrats collectifs.

Il faut dire que ce travail de classification suffit à donner une idée de la complexité de la richesse
des contrats spéciaux.
La qualification des contrats spéciaux :
La qualification du contrat c’est l’opération qui consiste à étudier les éléments objectifs du contrat.
La qualification permet de rattacher le contrat à une catégorie juridique légalement déterminée.
La qualification se fonde sur plusieurs éléments, à savoir, les éléments essentiels, les éléments
naturels et les éléments accidentels dans le contrat.
a. Les éléments essentiels :
Les éléments essentiels sont ceux sans lesquels le contrat ne peut exister.
Le prix de vente est essentiel dans la vente.
L’essence même de la vente est le prix, son absence risque d’être qualifié de donation ou d’échange.

b. Les éléments naturels :


Si les parties du contrat ne les écartent pas contractuellement, les éléments naturels s’imposent par
le contrat (la garantie).
Si vous ne signez pas sur une clause qui exclut la garantie, par défaut la garantie existe.
La garantie est élément naturel dans tout achat lourd.

c. Les éléments accidentels :


Les éléments accidentels sont des éléments qui ont été ajoutés volontairement par les parties (le
terme).
Résultat de la qualification :
La qualification peut s’avérer fructueuse, et donc elle aboutira à une qualification unitaire (exclusive).
Cela permet au juge de rattacher le contrat à un seul régime juridique.
Exemple d’une qualification unitaire : un contrat de déménagement (contrat spécial)
Il existe 2 obligations essentiels dans le contrat de déménagement :
La 1ère obligation consiste de faire des cartons et de les charger dans le véhicule.
La 2ème obligation : consiste à les transporter.
Si l’obligation c’est de transporter, c’est un contrat de transport.
Si l’obligation c’est la manutention, c’est un contrat d’entreprise.
Le juge ne peut pas procéder à scinder ces 2 prestations, par conséquent, dans certains contrats
spéciaux le législateur a réglé le problème.
Le législateur, sans qualifier le contrat, a qualifié le contrat de déménagement par un contrat de
transport, dès lors que l’opération inclut une prestation de transport.
L’interprétation des contrats :
Ce sont généralement les juges de fond qui procèdent à cette interprétation tout en s’inspirant du
principe de l’autonomie de la volonté.
L’interprétation échappe à la censure de la cour de cassation.
Aujourd’hui, les pouvoirs du juge se situent en dehors de la volonté des parties en se basant sur la
bonne foi.
Cette notion de la bonne foi n’est autre chose que le respect contentieux de ce que les parties en
voulu faire.
L’art 476 vient suppléer la bonne foi par l’existence d’usage, de la coutume.
La bonne foi se présente comme un prolongement de la volonté des parties et qui peuvent être
considérés comme des notions objectives supérieures à la volonté des parties.
La vente :
Le DOC consacre à la vente les articles de 478 à 620.
La vente entraine non seulement le transfert de la pleine propriété du bien vendu mais aussi peut
entrainer la cession d’un démembrement de la propriété (l’usufruit)
Le contrat de vente peut se décliner soit en un transfert de la pleine propriété soit en un transfert
d’un droit par l’usufruit.
La vente est un contrat consensuel, translatif, commutatif, à titre onéreux et bilatéral.
Un contrat translatif est un contrat qui va transférer des droits et des obligations.
La vente est un contrat qui porte sur la chose :
Il faut que la chose soit dans le commerce et qu’elle soit susceptible d’un droit de propriété.
La loi classe certaines choses hors du commerce (les armes, le corps humain, la drogue…),
cependant, les parties peuvent décider dans un contrat de vente que la chose soit
inaliénable (invendable).
L’état protège le domaine public.
Les biens et les droits qui sont attaches à la fonction publique sont incessibles
L’Etat protège également les valeurs de la société ; ils sont incessibles aussi.

La vente d’une chose indivise :


La vente d’une part indivise doit respecter le droit de la préemption. « Droit de préférence »
La vente de la chose d’autrui est nulle, elle peut donner lieu à des dommages et intérêts lorsque
l’acheteur ignore que la chose fut à autrui.
Le consentement dans la vente :
Le législateur va non seulement protéger la volonté des 2 parties mais il va également protéger la
qualité de l’une des 2 parties.
Le consentement est protégé par l’article 2 du DOC.
Le consentement n’est valable que lorsqu’il est éclairé, lorsqu’il n’est pas vicié, lorsqu’il est exempté
de vices de consentement, ça veut dire, qu’il n’y a ni dol, ni erreur ni violence.
En plus de tout ça, dans la vente, le législateur va en plus protéger la qualité du consommateur.
Puisqu’il n’est pas professionnel le législateur va essayer de le protéger par des techniques
juridiques.
Un consentement en matière de vente veut dire qu’à l’instant où il va y avoir une offre et une
demande qui vont se croiser pour dire oui j’achète ou oui je vends,ça ne peut pas s’appliquer dans un contrat
spécial de vente.
Le consentement en matière de vente est modulable, d’un consentement instantané à un consentement
progressif.
Un consentement peut être même provisoire pour qu’on revienne sur notre décision.
C’est prévu par le DOC dans son art 585
Le terme perfection recèle également des conditions :
Le législateur nous parle de perfection, parce que dans une vente vous pouvez avoir tous les
éléments de la validité d’un contrat de vente et également tous les éléments de l’exécution de la
vente.
S’il y’a un élément qui manque dans l’exécution de la vente, vous n’êtes pas dans la vente définitive.
Ex : j’achète cette maison de chez vous si la banque me prête l’argent.
Pour ce type de vente pour éviter qu’il y ait des confusions dans l’esprit de celui qui va acheter et qui
à priori n’est pas professionnel, il y’a :
L’obligation de l’information :
On informe pour que celui qui va acheter ne va pas se précipiter dans un contrat définitif alors qu’il n’a pas été
informé.

Le législateur a prévu également l’obligation de la réflexion :


Le législateur nous donne un délai pour réfléchir au cas où on veut revenir sur la décision.
Au niveau de cette obligation d’information et de réflexion, le législateur n’a pas prévu cela autant
que cartes entre les mains de celui qui va acheter.

Selon le législateur, L’acquéreur doit s’informer et réfléchir avant d’acheter un bien.

L’obligation d’information et de réflexion sont prévu surtout dans la loi de consommation.


Le consentement peut subir des modulations concernant le refus de la vente.

La 3ème condition dans un contrat de vente est le consentement des parties


Les règles de base de la formation du contrat s’appliquent à la vente. (Article 2 du DOC)
Le consentement en plus des qualités exigées par le DOC (absence des vices de consentement) le
législateur a cherché à assurer une protection plus forte que la volonté des parties.
Cette volonté en évitant qu’elle soit altérée par une information imparfaite sur les éléments du
contrat ou par une formation précipitée du contrat.
2 objectifs à éviter afin d’assurer la volonté des parties : une information imparfaite sur les éléments
du contrat, ou une formation rapide du contrat
2 objectifs sont poursuivis : A-l ’information B- la réflexion
A- L’information :
En principe, chacun a le devoir de veiller sur ses propres intérêts et se renseigner lui-même avant de
contracter en faisant l’usage de sa propre raison.
L’acheteur doit vérifier si le bien ne va pas faire l’objet d’une saisie, si le bien n’a pas de dettes
fiscales …
Cette obligation d’information s’appuie sur l’article 1602 du droit civil français qui dispose : le
vendeur est tenu d’expliquer clairement ce à quoi il s’oblige.
L’équivalent de cet article ou l’obligation d’information n’existe pas dans le DOC marocain.
En revanche, l’art 498 du DOC stipule : le vendeur est tenu de délivrer la chose et de la garantir.
L’art 1602 du droit français est lié à l’obligation d’information avant la conclusion du contrat, tandis
que l’art. 498 est déjà en train de délivrer la chose et la garantir.

La recherche d’un consentement réfléchi peut être mené avant la conclusion du contrat de vente
notamment dans les offres des contrats de crédit.
Au-delà de 7 jours je peux la rétracter et ne pas vous la proposer.
En matière de contrats de crédit lorsque un achat est financé par un crédit, la loi protège le
consommateur, en effet, un délai de 7 jrs où le vendeur est tenu de maintenir son offre préalable.
Il faut que l’offre soit suffisamment claire, et qu’elle requiert des mentions obligatoires (tout ce qui
est crédit à la consommation avec le respect des délais)
La réflexion intervient également après la vente (c’est le droit à la rétractation)
En effet, avec le développement du E-commerce et pour éviter des achats impulsifs de la part
du consommateur, le législateur a essayé de protéger le consommateur non professionnel.
La loi accorde au consommateur la faculté unilatérale de revenir sur son engagement dans un délai
de 7 jours en vertu de l’art 36 de la loi 31-08 « la protection du consommateur ».
Cette loi s’applique notamment dans les ventes à distance.
Dans un contrat spécial, le législateur a donné au consommateur faible la faculté face à un
professionnel de revenir unilatéralement sur mon engagement dans un délai de 7 jours.
Pour trouver un juste milieu entre ces 2 articles, le législateur a prévu des suspensions de paiements
pendant un délai de 7 jours. : le consommateur est dispensé du paiement pendant un délai de 7
jours.
Analyse juridique de l’article 488 :
On distingue 2 élément important dans cet article, les éléments essentiels à la validité du contrat
et les éléments qui sont nécessaire à son exécution.
Lorsqu’Il y’a un élément qui manque et qui est nécessaire à la perfection de la vente, le contrat de
vente est formé mais l’efficacité de ce contrat est subordonnée à la réalisation de cet élément
manquant. La vente est alors conditionnelle.

C’est une vente imparfaite puisqu’elle est assortie d’une condition suspensive.
Ca ne va pas annuler la vente mais il y aura une suspension jusqu’à la réalisation de l’obligation
juridique.

La vente éventuelle c’est une vente où la jurisprudence impose des négociations de bonne foi.

Cette liberté de négociation de bonne foi n’est pas sans limite, en effet, l’une des 2 parties a consenti
par une promesse unilatérale de vente qui n’est rien d’autre que la perspective de construire la
future vente. Cette promesse de vente peut être unilatérale ou bilatérale.

Lorsque la partie s’engage dans la promesse unilatérale à conclure la vente on l’appelle le


promettant.
L’autre partie qui va accepter l’engagement on l’appelle le bénéficiaire.
Le promettant c’est celui qui s’engage à conclure la vente.
Le bénéficiaire c’est celui qui accepte l’engagement sans s’obliger lui-mêmesur la conclusion du
contrat.
Le consentement en matière des contrats spéciaux est un consentement qui se construit, ce n’est
pas un consentement instantané.
Lors de la promesse unilatérale de vente, le consentement se manifeste par le versement d’une
indemnité d’immobilisation au propriétaire du bien.
En matière de vente, quand on avance l’indemnité d’immobilisation, on n’est pas encore
propriétaire, on n’a aucun droit réel sur la chose.
Si l’indemnité d’immobilisation dépasse 10% de la valeur du bien (30% par ex), le législateur va
requalifier la promesse de vente à un contrat définitif.
Plus le montant de l’indemnité d’immobilisation est élevé plus on s’oriente vers un compromis de
vente qui vaut vente.
Généralement, le contrat définitif se trouve formé au moment où le bénéficiaire lève l’option.
Le promettant doit maintenir sa promesse et il ne peut vendre tant que le bénéficiaire ne lève pas
l’option.
Il faut dire que le bénéficiaire n’est pas encore acheteur donc il n’est pas encore propriétaire du
bien, par conséquent il n’est pas titulaire d’un droit réel ; il n’a qu’un droit potestatif qui
lui confère la faculté de modifier par un acte unilatéral une situation juridique pré
existante en formant le contrat de vente et en devenant propriétaire du bien, alors
que l’art. 112 du doc dit :
Il faut dire que la substitution est prévue par le législateur et dans laquelle il y’a une transmission par
mandat, c’est ce qu’on appelle le contrat de délégation.
La délégation ne se présume pas, elle doit être expresse en vertu de l’art. 217 du DOC.
La délégation n’est pas la subrogation.
La subrogation est prévue par les articles 211et 216 du DOC.
Le régime juridique de la promesse unilatérale de vente :

La difficulté de la promesse unilatérale de vente est d’ordre temporel.


Il faut préciser le moment auquel il faut se placer pour apprécier la validité de la promesse.
Le promettant se trouve engagé dès la promesse en vertu de l’art. 29 du DOC
Si le promettant devient par la suite un incapable, cette incapacité sera en principe sans influence et
la vente sera valablement conclue dès que le bénéficiaire lève l’option.
Les héritiers sont tenus d’exécuter la promesse en vertu de l’art. 31 du DOC

Du côté du bénéficiaire, la capacité perdure jusqu’au jour de la levée d’option. Cependant, si le


bénéficiaire devient un incapable dans l’intervalle, son représentant légal intervient pour lever
l’option.
Le contrat de vente est conclu au jour de la levée d’option.
C’est à cette date qu’il faut se placer pour apprécier l’existence de la lésion.les articles 55 et 56 du
DOC
En cas de violation de la promesse de vente de la part du promettant (la violation consiste de refuser
de conclure la vente) :
La rétractation après la levée d’option sera tenue de réparer le préjudice subi.
En principe, les parties insèrent généralement la clause de l’irrévocabilité des engagements.
La promesse synallagmatique /la promesse bilatérale :
La promesse bilatérale est également appelée compromis de vente, ce n’est ni la promesse
unilatérale de vente (voir supra) ni le contrat définitif.
Le compromis de vente constate un engagement réciproque des parties l’une de vendre et l’autre
d’acheter.
Du côté du vendeur, le compromis de vente correspond à une promesse unilatérale de vente.
Du côté de l’acheteur, le compromis de ventre correspond à une promesse unilatérale d’achat.
Il y’a un croisement entre la promesse unilatérale de vente et la promesse unilatérale d’achat
d’où la naissance du compromis de vente.
Le compromis de vente est un contrat préparatoire à une vente définitif.
Le compromis de vente au Maroc ne vaut pas vente puisque le législateur accorde un délai de 10 jrs
de réflexion à l’acquéreur après avoir signé le compromis pour pouvoir se délier de ses obligations.
Ce n’est pas en signant votre compromis de vente, que vous vous déclarer acquéreur
Au Maroc un délai de 10 jrs est accordé à l’acquéreur, cette signature est accompagnée d’un
versement non obligatoire de 5% à 10% sur le prix de vente.
Il a été démontré que le compromis de vente peut ne pas être une vente définitive et qu’il a une existence
autonome.
Le législateur marocain n’est pas de cet avis :
En cas de litige entre les 2 parties l’intervention du juge est indéniable et obligatoire.
(Et même certaines décisions du juge sont contradictoires. Un arrêt de la jurisprudence de 2018 où il
y’a eu une interprétation mitigée de l’art. 234 du DOC.)
L’art 234 a été interprété à l’occasion d’une poursuite judiciaire pour la résiliation du compromis de
vente D’autant plus les tribunaux ont estimé qu’avec le dépôt du reliquat, le promoteur n’a pas respecté son
engagement.
C’est le montant de l’avance qui est déclenché cette article 234 du DOC.
Cet article 234 est en contradiction avec l’art. 601 (les ventes à option art601 à l’art605)

La vente faite sous condition, l’acheteur ou le vendeur a le droit de se désengager du contrat de


vente dans un délai déterminée
Si je prends l’article 601 et que je n’utilise pas l’article 234 ; le contrat est un contrat sous condition.
On peut appliquer l’article 601 à l’exemple précédent.
L’art. 601 est en faveur de l’acheteur qui souhaitait récupérer son avance.
Le juge marocain n’a malheureusement pas utilisé l’article 601 pour l’exemple précédent mais l’art
234
Si le juge avait utilisé l’article 601, la personne concernée aurait obtenu le remboursement de
l’avance
I. Les effets de la vente
C’est le transfert de la propriété qui permet de faire la distinction entre la vente, le prêt et le bail où il
y a un transfert d’un droit de jouissance.
La vente est un contrat de transfert de propriété qui va faire naitre des droits et des obligations
aussi bien de la part de l’acheteur que de la part du vendeur.
Le contrat de vente est un contrat translatif
Qui dit transfert de propriété dit transfert de risque.
Quand on parle de transfert d’un droit de propriété, on parle de transfert d’un risque.
Le transfert d’un droit de propriété appelle le risque
Dès que le contrat est parfait, l’acheteur est obligé de s’acquitter des impôts et des taxes
Vous êtes déjà propriétaire alors que vous n’avez pas encore reçu le bien entre vos mains, art 492 du
doc .
En effet l’article 493 le confirme.
Dans le contrat définitif je peux mettre des clauses qui vont me protéger en tant qu’acheteur.
En effet les parties peuvent différer le moment de ce transfert par la clause de réserve de propriété.
Il existe également en matière civile des aménagements conventionnels portant sur le transfert de ce
droit de propriété.
Article 496 du DOC
Durant le transport, s’il y’a qlq chose qui arrive, ce n’est pas l’acheteur qui va l’assumer mais plutôt le
vendeur
Les obligations de l’acheteur sont simples à exposer à savoir le paiement du prix et la prise de
livraison de la chose (Obligation de paiement et obligation de retirement avec sanction pour défaut
de retirement)
Le vendeur a une obligation de délivrance qui consiste à mettre à la disposition de l’acheteur le bien
vendu.
Il a aussi l’obligation de garantir cette chose.
A. L’obligation de la délivrance : « L’article 499 jusqu’à 531. »
La délivrance a lieu lorsque le vendeur se dessaisit de la chose vendue en permettant à l’acquéreur
d’en prendre possession
C’est un transport de la chose vendue.
Une distinction s’impose entre le transfert de la propriété qui est une opération abstraite et la
délivrance qui est une opération matérielle et concrète.
L’article 500 du DOC indique que l’obligation de la délivrance du bien obéit à des modalités quant au
lieu de la délivrance et si le bien est mobilier ou immobilier.
Lorsque la chose est mobilière (voiture, bureau...) la délivrance se fait par la remise entre les mains de
l’acquéreur.
Lorsque la chose est immobilière, la délivrance s’opère par la remise des clés.
Lorsque la chose se trouve dans un dépôt, la délivrance s’opère par le certificat de dépôt.
La remise de certificat de dépôt vaut délivrance.

Le lieu de la délivrance :
En vertu de l’article 503 du DOC, la délivrance doit avoir lieu au moment de l’exécution du contrat.

Le moment de la délivrance :
La délivrance doit être fixée par les 2 parties, en effet, si les parties ne prévoient pas la date de la
délivrance l’art. 504 du DOC s’impose.
La délivrance doit s’effectuer au moment de l’exécution du contrat. (Pas de délai)
La délivrance doit de se faire après la conclusion du contrat.
Si un délai est accordé, à l’échéance de ce délai la délivrance devient exigible (l’art. 255 du DOC).
Le vendeur par ailleurs est tenu de respecter le lieu et le moment de la délivrance, à défaut, le
contrat peut être non pas résolu mais résilié.
Le problème de conformité :
Le vendeur est tenu de livrer la chose conformément aux spécificités du contrat, c’est le problème
de la preuve de la conformité de la chose.
Le problème de la conformité est prévu par l’article 512 du DOC ;
Dans cet article, le législateur impose la délivrance de la chose en l’état au moment où elle se
trouvait au moment de la vente, en effet, le vendeur ne peut pas changer ou substituer la chose.
La conformité ce n’est pas la garantie.
En matière de vente immobilière, la loi 106-12 qui complète la loi 18-00 (régit les surfaces
d’immeubles qui sont reprises dans l’acte de vente) prévoit :si la surface reprise dans l’acte de vente
doit être précise afin de servir de calcul de prix. En principe la loi estime que toute différence qui
entrainerait une modification du prix donne lieu à la résolution du contrat.
En matière de preuve, c’est le vendeur à qui incombe de prouver que la délivrance a bien été
effectuée (article 400 du DOC)
Les causes d’exonération par la force majeure :
A la lecture des articles 268 et 269 du DOC, on peut dire que le vendeur ne subit aucune sanction
(ni dédommagement à verser, ni résolution du contrat, ni résiliation du contrat) dans des hypothèses
où des événements ont provoqué la destruction ou la détérioration de la chose, de ce fait la
délivrance devient impossible.
A côté de la théorie de la force majeure et la théorie de l’imprévision, la jurisprudence française a
développée une 3ème théorie du risque.
Il arrive que la perte ou la détérioration de la chose soit amputable au vendeur en dehors de la faute
(en vertu de la théorie du risque).
La garantie d’éviction :
Le vendeur est tenu de garantir à l’acheteur la possession paisible et utile de la chose.
Cette garantie est une garantie d’éviction ce qui signifie l’abandon forcé d’une situation au maintien
de laquelle une personne prétend avoir un droit.
Le régime de la garantie est une 3ème voie qui se situe entre la faute et la théorie du risque en se
plaçant du côté de la victime (l’acheteur).
La garantie ce n’est pas la responsabilité.
En effet la garantie ne sanctionne pas l’inexécution donc elle est étrangère à l’idée de la faute.
Le vendeur ne peut s’exonérer par la force majeure, contrairement à la responsabilité.
De ce fait la garantie apparait comme une obligation de résultat et non de moyen.
La garantie d’éviction est un régime sévère envers le vendeur. Article 533 du DOC
Exemple : j’achète un bien immobilier avec le parking, plus les parties indivises et communes.
le vendeur n’a pas le droit d’exclure une partie de cette propriété, parce que il l’a vendu selon sa
destination.
La garantie d’éviction du fait personnel :
L’article 534 énonce que la garantie d’éviction peut être du fait personnel.
Le vendeur est tenu de s’abstenir de tout acte qui prive l’acheteur de la jouissance de son bien :l’art
533 et 534
En principe, le vendeur n’a pas le droit de conserver un droit sur la chose.
Exemple : une servitude de passage
Les troubles de fait sont des atteintes matérielles à la jouissance. (Ce sont des actes / des
comportements)
Exemple : la concurrence déloyale dans un fonds de commerce est un trouble de fait.
A. La garantie d’éviction du fait des tiers :
Contrairement à la garantie du fait personnel, la garantie du fait du tiers porte exclusivement
que sur les troubles de droit.
Cette garantie est prévue par l’art. 537 du DOC

‘’ Chacun a le devoir de veiller à ses propres intérêts et se renseigner lui-même avant de contracter ‘’
C’est un adage d’un grand philosophe et l’un des rédacteurs du code civil français J.E Portalis au 19ème
siècle.

Il arrive que le vendeur ne soit pas le véritable titulaire du droit transmis à l’acheteur.
Le vendeur est censé être au fait de la situation juridique du bien, cependant les tiers prétendent
avoir le même droit sur la chose, de ce fait, ils peuvent intenter une action contre l’acheteur en
mettant en cause la garantie d’éviction du fait des tiers en vertu de l’art. 537 du DOC.
Le vendeur doit défendre l’acheteur contre les tiers et prouver qu’il était le véritable propriétaire du
bien immobilier en vertu de l’article 103 du code de procédure civile.
Deux actions peuvent être indentées devant les tribunaux, l’action rédhibitoire et l’action
estimatoire.
--» La distinction entre la responsabilité et la garantie :
---» la garantie n’est pas la responsabilité
---» La responsabilité se déclenche au moment d’inexécution d’une obligation contractuelle.
---» La garantie ne se déclenche pas en cas d’inexécution
----»la garantie se déclenche indépendamment de l’inexécution.
---» La garantie est insensible à un cas de force majeure.
---» le législateur veut protéger l’acheteur et non le vendeur à travers la vente.

Le régime de l’action en garantie des vices cachés:


La garantie est une pièce maîtresse du droit de la vente. En effet Le législateur protège l’acquéreur
contre toute anomalie qui risque de lui porter atteinte. Sur le principe de la garantie on peut penser
qu’il y a dans l’objet du contrat (la chose) autre chose qu’une exigence matérielle, autre chose
qu’une conformité. Mais il ya une qualité qui rend la chose plus ou moins impropre donc des vices,
des défauts.
De telle manière ces défauts réduisent la chose que l’acheteur pourrait donner un prix moindre.
La garantie doit être distinguée des services après vente où le vendeur prévoit la possibilité
d’exécuter des travaux en réparation.
La garantie ce n’est pas l’abonnement au entretiens de la chose, ce n’est pas la maintenance.
Ces services s’ajoutent au droit de l’acquéreur .
Il ne faut que ces 2 notions (la maintenance/ s/ces après vente )se chevauchent avec la garantie qui
est due par le vendeur.
La garantie des vices cachés s’applique à tous les biens dans le commerce, corporel incorporel neuf
ancien meuble immeuble, sauf pour certains ventes la garantie est exclue à savoir les ventes sous
saisie judiciaire .
Les ventes sous saisie et les ventes faites sous autorité de justice , l’acquéreur ne peut pas y jouer la
garantie.
Même en matière commerciale quand on vend un FDC , lorsque un vice affecte l’un des éléments du
FDC la garantie des vices cachés peut être actionné.
Pour que la garantie puisse être invoquée , il faut que qu’il y ait 3 caractères.
1er caractère: il faut que le vice porte atteinte à l’utilisation de la chose càd empêcher l’usage auquel
la chose destinée .
Exemple: appliquer au FDC. Ce caractère signifie que le défaut est tellement grave qu’il compromet
l’explication du FDC. En revanche , un vice relatif aux marchandises.
La marchandise ou le matériel d’exploitation n’affecte pas l’exploitation du FDC . Ces différents
éléments n’ont pas d’incidence sur le maintien de la clientèle.
Le 2ème caractère: le vice doit être caché
Le juge se montrera plus exigeant pour apprécier ma légitimité de l’ignorance du défaut de
l’acheteur.
Le juge apprécie la qualité de l’acquéreur. Voir les art 569 570 571

3ème caractère: le vice doit être antérieur à la conclusion de la vente , ou concomitant au transfert de
la propriété, En effet le vendeur ne répond plus de la garantie .c’est à l’acheteur d’établir par tous les
moyens qu’à la date du transfert le vice existait.
Souvent initiée par l’acheteur à l’encontre du vendeur et dès lors qu’il constate que les 3 conditions
cotées en supra sont réunies, l’acquéreur de bonne foi est en droit d’exercer une action en garantie
dans les délais tout en apportant la preuve à la condamnation du vendeur.
a- les délais de la garantie des vices cachés
L’acquéreur doit examiner l’état de la chose vendue aussitôt après l’avoir reçue .dès qu’il constate
l’absence de certaines qualités, il doit notifier immédiatement au vendeur tout défaut dont celui doit
répondre dans un délai de 7jrs , c’est un délai d’information et non de prescription tel qu’il est prévu
par l’article 573 du Doc .
A défaut la chose est censée être acceptée en vertu de l’article 553 du Doc.
Tous les délais de l’action sont prévus par l’article 573…
Ces délais sont d’ordre impératif sous réserve qu’il peuvent être réduits ou prolongés par
consentement mutuel.
L’action en garantie doit être intentée à peine de forclusion qui est une sanction à la prescription.
b-la preuve :
En ce qui concerne l’acheteur, il est dans l’obligation de prouver l’impossibilité d’utiliser le bien dans
sa destination première .
En ce qui concerne le vendeur, il est dans l’obligation de prouver que le vice invoqué existait après la
vente.
Il faut dire en matière d’action en garantie des vices cachés, tous les moyens sont libres de preuve.
Fréquemment le recours à l’expertise est fréquent ,d’autant plus que le juge se montre tres
compréhensif à l’égard d’un acheteur non professionnel de bonne foi ( la loi 31.08 sur la protection
du consommateur ).
La loi protège le consommateur non professionnel par la loi 32.08 notamment les art 15 et 18 .
L’acquéreur qui est lésé dans cette action en garantie, il a 2 options .
1ère option : en vertu de l’art 561du doc , la résolution est judiciaire . L’action ouverte est l’action
rédhibitoire (531du doc)c’est action en résolution de la vente , par laquelle le vendeur offre une
diminution de prix ou de conserver la chose .
L’action est estimatoire et l’action rédhibitoire sont intentées dans l’année à partir de la date fixée
par le contrat , le tout à peine de déchéance . 531 et 560 du doc
Rappelons que lorsque le vice a été volontairement dissimulé par le vendeur , application de l’article
77 , ce qui ouvre à l’acheteur une option supplémentaire en dommages intérêts.
o Les obligations de l’acheteur:
- l’obligation de prendre livraison:
Ce sont les parties qui décident du moment et du lieu de paiement à défaut le paiement se fait au
lieu et au temps de la livraison de la chose, L’art. 502 du DOC .
Dans les ventes immobilières le vendeur peut refuser la livraison de la chose tant qu’il n’a pas été
payé en insérant la clause résolutoire pour défaut de paiement.
En matière commerciale il y a la clause de réserve de propriété , elle est prévue par l’article 671 et
672 du Doc , elle suspend l’effet translatif d’un contrat jusqu’au le complet de paiement.
la livraison de la chose se fait par la remise des clés en matière immobilière.
Dans les ventes mobilières la livraison se fait par le retirement, c’est à ce moment exact que la
théorie des vices cachés doit être examinée.
Le défaut de retirement entraine un préjudice pour le vendeur, il peut le mettre en demeure sous
astreinte judiciaire.
Le vendeur peut engager des actions pour demander des dommages intérêts, est donc le contrat est
résolu de plein droit, lart 581 .
Par ailleurs, le retirement n’est pas une simple faculté laissée à l’initiative de l’acheteur c’est une
véritable obligation prévue par l’article 576 , en effet, le vendeur peut demander l’exécution forcée
conformément aux articles 411 à 510 du CPC .
La consignation dans un dépôt indiquée par le tribunal, les frais incombent sur l’acheteur.
b-l’ obligation du paiement de la chose
C’est une contrepartie d’un transfert d’un droit de propriété .
Le contenu de cette obligation monétaire s’étend les intérêts et les frais de la vente( les prix liés aux
formalités, droits d’enregistrement ) sont à la charge de l’acheteur , cependant ce principe n’est pas
absolu car les parties peuvent se mettent d’accord .
Le prix en matière de cession de FDC n’est pas libre , le prix qu’il soit sérieux licite et déterminé .
Les sanctions de l’obligation monétaire se réduisent à l’exécution forcée ou à la résolution du contrat
de plein droit.
Le droit de rétention, c’est une protection de privilège du vendeur les art 99 — 105 du cc

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