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l’étude de droit
Un contrat n’est valablement conclu que s’il satisfait à toutes les conditions
mises à sa formation. Mais alors, quelles sont son autorité et sa force ? A cet égard, le
droit précise que si le contrat est obligatoire pour les parties contractantes et n’a en
contrepartie qu’un effet relatif vis-à-vis des tiers.
Toutefois, l’exigence d’un commun accord pour révoquer les contrats conclus
reçoit exception dans les trois situations suivantes : quand le contractant envisage par
une clause spéciale, la possibilité d’une dénonciation unilatérale : exemple de la classe
de remboursement anticipé dans les contrats de prêt ; lorsque le contrat suppose une
confiance constante entre les parties : le contrat de mandat ; quand la convention est à
durée indéterminée : exemple le contrat de travail (on veut éviter qu’il ne devienne
perpétuel.
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Le contrat s’impose aux parties. Mais qui sont « les parties contractantes » ?
Sont considérées comme telles les personnes qui ont manifesté leur volonté et dont
l’échange de leurs consentements a formé la convention. Cependant, deux
particularités peuvent être soulevées.
-Il se peut d’abord qu’une partie prenante au contrat n’ait pas pris directement part à sa
négociation et à sa formation. Mais qu’elle ait été représentée, soit par l’effet de la loi
(un tuteur qui représente un mineur ou un adulte incapable), soit par le fait d’une
habilitation judiciaire (art 263 C. Pr. Civ.,), soit par l’effet d’un mandat (exemple : la
procuration); dans tous ces cas la convention est conclue comme si le représenté
lui-même qui l’avait souscrit car il est la seule véritable partie contractante;
-Il se peut ensuite que l’un des contractants d’origine décède. Si la convention n’est pas
de celle qui prennent fin par la mort de l’un des contractants, l’obligation souscrite
initialement par le défunt est supportée par ses héritiers. Ces derniers s’engagent dans
la limite des engagements supportés par le défunt de son vivant. Autrement dit, leur
obligation éventuelle n’a lieu qu’à concurrence des forces héréditaires et
proportionnellement à la part de chacun d’eux (art. 229 DOC).
En cas de litige porté par les parties contractantes devant les juridictions, les
juges sont tenus d’appliquer les dispositions du contrat telles que les parties les ont
voulues puisqu’elles reflètent la volonté réelle des contractants (art. 461 DOC). Si
l’accord des volontés résultait d’une erreur, d’un dol ou de la violence, l’exécution de
la convention pourrait être empêchée par une action en rescision.
Cependant, quand les clauses du contrat qui est valablement conclu sont claires
et précises, le tribunal se trouve obliger d’ordonner l’exécution dudit contrat. De même,
lorsque la convention est ambigüe, contradictoire ou incomplète, il appartient au
tribunal d’interpréter le contrat. Néanmoins, cette interprétation n’est pas libre : le juge
doit chercher quelle a été la volonté réelle des contractants. Pour ce faire, il est admis
que le fond (l’intention des contractants) doit l’emporter sur la forme (les termes
employés
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dans la convention) : l’importance est de déterminer, par-delà les mots utilisés, ce que
les parties ont entendu décider. Quand les cluses sont inconciliables (contradictoires),
on doit s’en tenir à la dernière dans l’ordre de l’écriture (art. 464 DOC).
Si, malgré tout, le doute subsiste et que plusieurs interprétations soient possibles,
le tribunal doit choisir l’interprétation la plus favorable au débiteur (art. 473 DOC). De
même, lorsqu’une interprétation conduit à la nullité de la convention et l’autre à sa
validité, il faudra faire prévaloir celle qui favorable à la validité.
Sont considérés comme des tiers, les personnes qui sont étrangères à la
conclusion du contrat : celles qui n’y ont figuré ni par elles-mêmes, ni par
représentation. À cet égard, le contrat est considéré comme neutre, il ne produit
vis-à-vis d’elles ni d’effet positif ni d’effet négatif. Autrement dit, le contrat est
opposable aux tiers, puisqu’il s’applique à tous, mêmes les tiers sont tenus de le
respecter et de ne pas se comporter en méconnaissance du contrat signé entre les
parties (exemple : vente de voiture par son propriétaire, ne veut pas dire que son
créancier va agir comme s’il ignorait la vente de ladite voiture et par conséquence
procéder à sa saisie).
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Enfin, il existe deux tempéraments à l’effet relatif des contrats à l’égard des
tiers :
-Lorsque le contrat porte une stipulation pour autrui : la convention stipule un avantage
pour une autre personne que soi-même (art. 34 DOC), exemple : contrat d’assurance sur
la vie qui permet à la famille de l’assuré après son décès de bénéficier d’une indemnité
auprès de l’assureur.
-Lorsqu’un contractant obtient via une clause de porte-fort (une promesse), d’un tiers
qu’il assume une obligation précise, que le tiers n’exécutera qu’après sa ratification
dudit acte (au plus tard 15 jours à compter de la notification de la convention).
Les ayants cause d’une personne sont les personnes qui ont acquis des droits de
celle-ci (l’auteur de l’engagement qui décède). On distingue les ayants cause à titre
universel, de ceux à titre particulier. S’agissant des premiers, il s’agit des héritiers du
contractant décédé (art. 229 DOC). Tandis que pour les seconds, (exemple : les
acquéreurs d’un immeuble), ils ne sont pas tenus par les obligations résultant des
contrats de leur auteur. Mais, il en va différemment dans deux principaux cas :
-Lorsqu’il s’agit de contrat de travail : par protection des salariés la loi impose la
continuation des contrats de travail en cours entre l’acquéreur d’un fonds de commerce
et le personnel en place.
Pr. HALIMI DALAL A-U : 2021-2022 Section III. Les modalités des
obligations
-Quand l’obligation est soumise à un terme suspensif (un événement futur et certain),
par exemple, une dette stipulée payable à trois mois. Dans ce cas le créancier ne peut
pas poursuivre le débiteur en paiement, avant l’arrivée du terme convenu (3 mois).
-Quand l’obligation est soumise à une condition suspensive (un événement futur et
incertain (art. 107 DOC) : elle est suspensive lorsque l’exigibilité de l’obligation et
même sa naissance est subordonnée à la survenue dudit événement (exemple :
l’acheteur n’achètera la maison sur el Jadida que s’il est nommé ou affecté à ladite ville
et par conséquence l’exigibilité de payer le prix que ne se réalise que s’il est
effectivement muté.
obligations
Les obligations peuvent être rendues complexes par l’existence, soit d’une
pluralité d’objet, soit d’une pluralité de sujets.
-en cas de pluralité d’objets : se réalise lorsqu’une obligation porte sur plusieurs
prestations. Elle s’exprime dans les contrats cumulatifs dans les multiples objets sont
dus par le débiteur (exemple : dans un contrat de travail CDD sur un chantier,
l’employeur s’engage de verser une rémunération comportement une somme d’argent,
la nourriture et le logement).
-en cas de pluralité de sujets : elle se réalise lorsqu’une même obligation a plusieurs
débiteurs ou plusieurs créanciers (exemple : l’achat en commun par quatre personnes de
30 kg de fruits de mer, dans ce cas on dit que les codébiteurs sont solidaires
passivement, c’est-à-dire, que l’un d’eux se chargera du paiement de la totalité du prix
d’achat au vendeur (créancier) et par la suite se retournera vers le reste des débiteurs
pour réclamer le paiement de leurs parts qu’il a supporté.
Toute inexécution d’un contrat ouvre une action en paiement par équivalent au
créateur de l’obligation inexécutée. Le créateur déçu de n’avoir pas obtenu la
prestation à laquelle, il avait droit, réclame réparation de ce préjudice, pour cela, il faut
établir les conditions de la responsabilité et ses cas d’exonération , avant de nous
attarder sur les clauses relatives à cette responsabilité et qui déclenchent la résolution
du contrat.
Dans ce sens, il s’agit de savoir dans quel cas un contrat doit répondre de
l’insatisfaction de son co-contractant. Lorsqu’il s’agit d’une obligation de moyen : le
créancier doit prouver la faute de celui dont il prétend engager la responsabilité. Tandis
qu’en cas d’obligation de résultat : où la responsabilité du débiteur découle du seul fait
matériel de l’inexécution, sans qu’il ait lieu de rechercher si l’inexécution et ou non
fautive.
-Le système de l’équivalence des conditions où tous les facteurs qui ont concouru à la
réalisation du dommage ont une causable et doivent être retenu ;
-Le système de la cause adéquate où le juge doit sélectionner parmi les facteurs qui ont
contribué à la réalisation du dommage pour ne retenir que ceux qui pouvaient rendre le
dommage probable à l’exécution des autres.
-La force majeure : le débiteur n’est tenu à payer aucun dommage et intérêt lorsqu’il
justifie le défaut d’exécution provient de la force majeure (un événement externe au
débiteur comme un phénomène naturel : l’inondation). En cas de force majeure, il faut
la réunion de trois conditions : la première est l’extériorité : considérée comme un
événement extérieur à l’activité du responsable. La deuxième est relative à
l’imprévisibilité qui suppose de déterminer ce qui est normalement imprévisible pour le
débiteur contractant. Et la troisième qui est l’irrésistibilité : implique que le débiteur
n’est pas en mesure d’éviter l’inexécution de son obligation comme par exemple un
phénomène naturel.
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-Le cas fortuit : un événement interne au débiteur qui ne contrôle pas comme dans le
cadre d’un incendie suite à un coup de circuit ;
-Le fait du prince un événement ayant un caractère de force majeure causé par une
décision arbitraire d’une autorité publique comme un embargo qui rend impossible
l’exécution de l’obligation (art. 269 DOC). Ainsi, l’impossibilité d’exécution constitue
une cause exonératoire de responsabilité ;
-Le fait d’un tiers : consiste en un fait d’une personne dont le débiteur doit répondre
(exemple : le vol) ;
-Le fait du créancier : celui-ci arrive lorsque le créancier refuse sans motif valable la
prestation afférente par le débiteur ou lorsque le créancier fait obstacle à l’exécution, le
débiteur est dégagé de ses responsabilité, dans ce cas on parle, d’une mise en demeure
du créancier dont la faute lui incombe.
Les clauses de non responsabilité sont celles par lesquelles, il est stipulé dans
le contrat que le débiteur ne sera plus responsable et ne devra pas des dommages et
intérêts en cas d’inexécution, d’exécution tardive ou de défectueuse de ses obligations
ou de certaines d’entre elles. En effet, ces clauses se heurtent en pratique à plusieurs
restrictions. D’abord, l’article 232 DOC dispose : « on ne peut pas stipuler d’avance
qu’on ne sera pas tenu de sa faute lourde ou de son dol ». Ensuite, elles ne doivent
produire aucun effet, lorsque l’inexécution du contrat se traduit par une atteinte à
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❖ La résolution du contrat
-L’exception d’inexécution : qui est un moyen de pression sur le débiteur et une garantie
pour le créancier. Ce dernier suspend provisoirement l’exécution de son obligation qui
n’est pas éteinte.
❖ Le dommage
Il vise tout préjudice subi par une personne qu’il s’agisse d’atteindre à ses
biens, à sa vie ou à son intégrité physique, à ses intérêts, à sa réputation ou ses
sentiments. Le dommage peut être matériel, corporel et moral.
-Matériel : lorsqu’il s’agit de dommage causé à une personne dans son patrimoine
(exemple : perte de salaire) ;
-Corporel : lorsqu’il porte atteinte à l’intégrité physique d’une personne par une
blessure par exemple ;
-Moral : lorsqu’une personne peut être atteinte dans son honneur par une diffamation
ou dans ses affections par le décès d’une perte. Ce dommage moral donne lieu à
indemnisation pour deux raisons. La première, est que l’indemnisation permet
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Pour qu’une personne soit tenue de réparer un dommage, il faut que le fait dont
elle répond soit à l’origine du préjudice qu’a causé le dommage. Pour que le dommage
soit réparable, le préjudice doit être certain, direct et légitime. En cas de pluralité des
causes du dommage, dans ce sens, plusieurs circonstances contribuent à la naissance
du dommage :
-Le cas de force majeure : elle est constituée par un événement imprévisible et
irrésistible pour l’auteur du dommage qui se trouve obligé à commettre la faute
puisqu’il n’a pas pu faire autrement, dans ce cas, il se trouve exonérer de sa
responsabilité (art. 95) ;
-La faute d’autrui : dans les circonstances du dommage, on trouve en plus du fait dont
le défendeur doit répondre, la faute d’un tiers. En pareil cas, le défendeur doit tout de
même indemniser intégralement la victime. Mais, il a recours contre le tiers pour
obtenir sa contribution à la charge d’indemnisation. Il y a entre eux partage de
responsabilité ;
-La faute de la victime : constitue une variante de la force majeure, le fait de la victime
n’est pas exonératoire à moins de présenter les caractères de la force majeure.
-La faute est un comportement volontaire (art. 77 DOC) ou involontaire (art. 78 DOC).
Dans les deux cas, le régime de la responsabilité est le même, c’est la réparation entière
du préjudice subi. Elle porte sur une faute par commission (portant sur un acte positif,
exemple : excès de vitesse) ou par omission qui est plus délicate à préciser (exemple :
l’automobiliste victime d’un accident, sa voiture prend feu, en ne peut pas reprocher à
un passant de ne pas pénétrer dans la voiture en flamme pour sauver la victime).
L’article 85 DOC souligne, trois cas où peut exister une responsabilité du fait
d’autrui, à savoir :
-La responsabilité des parents du fait de leurs enfants en particulier lorsqu’il s’agit d’un
mineur envers lequel la victime ne peut pas se retourner puisqu’il risque d’être
insolvable. Dans ce cas, les parents répondent du dommage causé par leur enfant.
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Deux conditions doivent être prises en considération pour engager la responsabilité des
parents : la minorité et la cohabitation de l’enfant mineur ;
-La responsabilité des instituteurs et des artisans du dommage causé par leurs élèves et
apprentis pendant le temps qu’ils sont sous leur surveillance ;
Elle est engagée lorsque le préjudice a été causé par l’intermédiaire d’une chose
quelconque. Elle concerne :
-La responsabilité du fait des animaux (art. 86 DOC) : n’est pas engagée, si le
propriétaire arrive à prouver, qu’il a correctement surveiller l’animal ou bien lorsqu’il
prouve que le dommage a été causé par la force majeure. Donc, pour qu’elle s’engage,
il est nécessaire de réunir trois conditions : une chose, un fait de cette chose et un
gardien de cette chose ;
-La responsabilité du fait de la ruine d’un bâtiment (art. 89 et 90 DOC) : dans ce cas le
dommage doit être causé par la ruine du bâtiment qui suppose une chute de l’immeuble
ou d’un balcon qui a cédé. Ensuite, le responsable soit le propriétaire ou celui qui est
tenu d’entretenir l’immeuble et enfin, le propriétaire n’est responsable ou autre qu’en
cas de défaut d’entretien ou de vice de construction (vice caché).
DE PREUVE
Ainsi, qu’est-ce qu’on entend par la preuve ? Et quels sont les moyens de preuve
reconnus légalement ? La véritable difficulté est de savoir ce qu’on veut prouver ?
Ainsi, « la preuve incombe au demandeur ».
Il est à souligner, que lorsqu’il s’agit d’un fait juridique : la preuve est libre. Elle peut
se faire par tout moyen (aveu ; écrit, témoignages, indices, serment, etc.). Mais,
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lorsqu’il s’agit d’un acte juridique : la règle c’est que la preuve d’un engagement doit
se faire par écrit préconstitué (acte authentique/sous se// privé). Dès que l’enjeu est
supérieur à 10.000 dhs. Cependant, l’exigence d’une preuve par acte préconstitué est
allégée ou supprimée. Dans les cas suivants :
-judiciaire : القضائي اإلقرار:constitue une déclaration faite en justice par la partie ou son
présentant où à ce, spécialement autorisé (art. 405 DOC). Et il résulte également, du
silence de la partie, lorsqu’elle est invitée par le juge expressément à s’expliquer (art.
406 DOC) sur la demande qui lui est opposée et persiste à ne pas répondre ni de
demander de délai de réponse.
-Ou extra-judiciaire القضائي غير اإلقرارest celui que la partie ne fait pas devant le juge.
Il peut résulter de tout fait incompatible avec le droit qu’on réclame (art. 407 DOC). En
plus, cet aveu peut être prouvé par témoins, toutes les fois qu’il s’agit d’une obligation
pour laquelle la loi exige la preuve par écrit (art. 413 DOC) d’une part. D’autre part, il
doit être libre et éclairé et non vicié (ni par dol, erreur ou violence), par exemple :
l’aveu d’un héritier dans une succession, ne fait pas contre les autres héritiers et ne
l’oblige pas vis-à-vis d’eux.
-Acte authentique : est celui qui a été rédigé et reçu par un officier public ou par des
personnes investies par l’état du droit d’instrumenter en certaines matières précises,
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dans un ressort territorial déterminé : notaires, greffiers, Adouls, officiers d’état civil,
magistrats, etc.
-Acte sous seing privé : est celui qui est rédigé et signé par les parties elles-mêmes,
sans l’intervention d’un officier public.
Il s’agit de celle qui résulte des dispositions faites au cours d’une enquête, par Des
personnes appelées témoins. Cependant, ils ne peuvent être prouvés par témoins, les
conventions ou autres faits juridiques, ayant pour but de créer, transférer, modifier ou
éteindre des obligations ou des droits excédant la somme ou la valeur de 10.000 dhs, la
preuve testimoniale est recevable par exception selon les dispositions suivantes :
- en cas de perte de titre constituant la preuve littérale de l’obligation due à un cas de
force majeure1 ou d’un cas fortuit2 ou d’une soustraction frauduleuse ; - lorsqu’il n’a pas
été possible au créancier de se procurer une preuve littérale de l’obligation (ex : dans le
cas de quasi-délits, quasi-contrats, ou bien entre commerçants, dans les affaires où il
n’est pas d’usage d’exiger une preuve écrite).
4. La présomption : القرينة
Il s’agit des conséquences et des indices que la loi ou le juge tire d’un fait connu pour
l’établissement d’un fait inconnu (art. 449 DOC). Il existe deux espèces de présomptions,
celles prévues par la loi :
- présomptions légales (art. 450 DOC) qui sont établies par la loi et peuvent être : soit une
présomption absolue (irréfutable) qui n’admet pas de preuve contraire (ex : en cas de contrat
de vente d’un bien d’un parent à l’un de ses enfants, alors qu’en réalité c’est une donation
déguisée, on présume qu’elle préjudicier les autres héritiers); soit au contraire une
1
Not. Cas de force majeure قاهرة قوة: il s’agit une perturbation d’origine externe rattacher à un préjudice lié à un
événement présentant un caractère d’extériorité c'est-à-dire, ce que l’homme ne peut prévenir tel que les
phénomènes naturels. (Inondation, orages...).
2
Not. Fais du prince الفجائي الحدث:il émane de toute cause occasionnée par une faute précédente du débiteur ou de
toute cause, que le débiteur avait la possibilité d’éviter, s’il ne justifie pas, qu’il a déployé toute diligence pour
s’en prémunir. On parle d’insurmontabilité, (ex, vol de voiture dû au fait d’égarer les clés de la voiture).
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présomption simple qui peut être combattue par la preuve contraire (ex : présomption de
paternité : un père qui renie son enfant doit prouver par test ADN qu’il ne l’a pas conçu).
-ou présomptions judiciaires (art. 454 DOC) qui sont remises à la prudence du juge et
soumises à son appréciation. Dans ce cas puisque le juge ne peut se satisfaire que d’indices qui
établissent indirectement le fait. Il ne doit les admettre que si lesdites présomptions sont
graves, précises et concordantes et dans les cas où la loi admet la preuve par tout moyen (ex :
la preuve du lien entre la maladie sclérose en plaques causé par le vaccin contre l’hépatite B
qui impossible de prouver)
4. Le serment : اليمين
C’est un mode de preuve qui met fin définitivement au litige. Il est ordonné par le
tribunal pour suppléer à l’insuffisance des témoignages, soit sur requête de l’une des parties,
soit d’office. La partie qui prête serment doit prononcer les mots « Je jure devant Dieu » et
elle lui est donnée acte de son serment par le tribunal.
-Contrat nommé : dont le régime juridique est défini par la loi et auquel l’usage a
donné un nom. C’est notamment le cas de tous les contrats prévus dans le DOC (le
mandant,
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la vente, la société etc.) ou par des textes postérieurs (contrat d’édition, contrat
d’assurance etc.) ;
-Contrat à titre onéreux : Le paiement d’un prix est une condition essentielle pour
l’existence du contrat ;
-Contrat consensuel : le contrat est valablement formé par le seul échange des
consentements des parties ;
bail
En effet, cette durée, peut être indéterminée mais ne permet pas de conclure un
bail perpétuel c’est la raison pour laquelle l’article 627 DOC définit le louage de
choses comme un contrat limité à « un certain temps » ou pour une durée déterminée,
dans ce cas, le contrat est assorti d’un terme extinctif, que cette échéance soit certaine
ou incertaine. Autrement dit, le contrat prend fin et expire par l’arrivée du terme prévu
par les parties.
également tenu de payer les frais de délivrance qui sont à sa charge. En outre, il doit
payer les impôts et charges afférentes à la chose louée, sauf stipulation ou usage
contraire ;
-contre le fait personnel (de s’abstenir de tout ce qui tendrait à troubler la possession du
locataire ou à le priver des avantages sur lesquels il avait droit de compter, d’après la
destination de la chose louée), par exemple : s’abstenir de changer la forme naturelle
de la chose comme de modifier la position et aménager l’intérieur de l’immeuble
(construire un mur sans raison valable ou supprimer une porte).
-contre le fait des tiers, en particulier les troubles causées par une tierce personne
comme un voisin qui exécute des travaux sur les installations de l’eau dans son local et
cause préjudice à celle de l’immeuble en entier et par conséquent nuit à l’exploitation
paisible du locataire.
-contre des défauts et des vices de la chose louée : dans ce sens, il est tenu de protéger
la chose louée contre tout défaut ou vice susceptible de diminuer sensiblement la
jouissance ou la rendre impropre à l’usage auquel elle était destinée (exemple : défaut
de construction, une fuite d’eau etc.).
-L’obligation de payer le prix de louage : le locataire doit payer le prix au terme fixé
par le contrat (par exemple : pour les immeubles le loyer est payé au lieu où se trouve
la chose louée, pour les meubles comme une voiture, au lieu où le contrat a été conclu)
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ou à défaut par l’usage local, à défaut, le prix doit être payé à la fin de la jouissance
(comme il peut être stipulé que le bail sera payé à l’avance).
-L’obligation de restituer la chose louée : à l’arrivée du terme fixé dans le contrat par
les parties, le locataire doit restituer la chose louée au bailleur, s’il dépasse la durée
prévue, il est tenu de verser des extras au bailleur pour son retard et il répond de tous
dommages survenus à la chose pendant ce temps. La restitution est faite dans le lieu du
contrat et les frais de restitution son à sa charge sauf stipulation contraire.
-L’arrivée du terme : s’il s’agit d’un bail pour une durée déterminée : il prend fin de
plein droit par l’arrivée de l’échéance fixée dans le contrat sans avoir besoin d’exprimer
la volonté de ne pas allez loin, sauf si le contrat prévoit une tacite reconduction qui
suppose que le bail est arrivé à expiration et que le locataire s’est maintenu dans les
lieux sans opposition de la part du bailleur. Un nouveau bail se forme ainsi
automatiquement sur la présomption de la volonté des parties et pour une durée
indéterminée. Par contre, si le bail est pour une durée indéterminée : lorsqu’aucun
terme n’a été prévu à l’avance, le louage est sensé fait à l’année, au semestre, au mois,
à la semaine ou au jour, selon que le prix a été fixé à tant par an, après semestre, par
mois, etc., et le contrat cesse à l’expiration de chacun de ces termes (art. 688 DOC).
des échéances précédentes mais uniquement celles à venir. Les parties peuvent
renforcer le mécanisme de rupture par l’insertion d’une lause résolutoire dans les
clauses du contrat qui stipule qu’en cas d’inexécution de la part de l’un des
contractants l’autre peut demander la résiliation du contrat. En l’absence de cette
clause la résiliation est judicaire (via une action intentée en justice par le contractant
lésé).
-La perte de la chose louée : lorsqu’il s’agit d’une perte totale : le bail est résilié
automatiquement notamment, une perte par un cas fortuit (exemple : le local prend feu).
On considère que ce qui reste de la chose après la survenue du cas fortuit ne peut plus
suffire à assurer la destination qui lui été impartie. Soit la chose est complétement
détruite, soit qu’il est impossible de la réparer. Tandis qu’en cas de perte partielle : elle
permet au locataire soit de demander la diminution du loyer ou la résiliation du bail.
-Le décès de l’un des contractants n’est pas considéré comme cause d’extinction. En
fait le droit au bail passe aux héritiers et aux légataires universels sauf s’il s’agit d’un
bien Habous (une institution du droit musulman d'après laquelle le propriétaire du bien
le rend inaliénable pour en affecter la jouissance au profit d'une œuvre pieuse ou d'utilité
générale) où le contrat est résolu par le décès du bénéficiaire.