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Le Licenciement
Nora SMAITI
Yousef ELAZZAOUI
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INTRODUCTION
Le licenciement peut être définit comme étant un acte qui consiste en la rupture
du contrat de travail à l’initiative de l’employeur, Plusieurs qualifications peuvent être
attribuées au licenciement : licenciement pour motif personnel, licenciement pour
motif économique, licenciement individuel, licenciement collectif.
Le licenciement collectif est le licenciement de plusieurs personnes pour motifs
économique. Le licenciement individuel peut être un licenciement pour motif
personnel ou un licenciement pour motif économique, comme il peut être un
licenciement abusif.
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La rupture du contrat de travail par l'employeur doit être fondée sur une cause
objective, réelle et sérieuse. En cas de litige lié à un licenciement, le juge doit vérifier
que ces conditions sont bien remplies. Ces règles concernent aussi bien les
licenciements pour motif personnel, disciplinaires ou non, que les licenciements pour
motif économique, et ce qu'ils soient individuels ou collectifs.
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Sommaire
2. La réorganisation de l’Entreprise………………………………………………...12
CHAPITRE II : La procédure du licenciement et les droits du licencié…..13
Section 1 : En cas de licenciement disciplinaire………………………………..14
1. La procédure du licenciement……………………………………………………..14
1. La procédure du licenciement……………………………………………………..19
2. Les droits du salarié…………………………………………………………………….20
Conclusion…………………………………………………………………………22
Bibliographie/webographie ………………………………………………….24
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Le licenciement étant la résiliation du contrat de travail à l'initiative de
l'employeur, il est donc interdit de licencier un salarié sans motif valable sauf si ce
licenciement est lié à son aptitude ou à sa conduite.
D’après le colloque national de réflexion qui a été sous le thème de : « La résiliation
du Contrat de Travail » organisé par le Laboratoire de Recherche et d’Etudes en
Sciences Juridiques, Politiques, et Sociales et qui a eu lieu à la Faculté Polydisciplinaire
d’El-Jadida –LAREJPOS-. Il se décline en 2 grandes thématiques dont :
*Dans le droit comparé par rapport à l’ancienne loi, et à la nouvelle loi notamment le
changement de position de confirmation jurisprudentielle.
-Et la résiliation judiciaire qui est une procédure recevable pour le salarié c'est-à-dire
un mode non prévu explicitement par le code de travail.
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Et on parle de licenciement abusif lorsque la cessation du contrat de travail sans
l’accord de l’employé et sans que ce dernier commet une faute grave parmi les fautes
cité dans l’article 39 du code de travail marocain.
Le salarié victime d’un licenciement abusif doit aviser rapidement l’inspecteur du
travail, qui lui remettra une convocation pour son employeur, qui désigne le jour et
l’heure d’une audience pour discuter les réclamations du salarié.
Le salarié ne peut être licencié sans motif valable. Les cas qui ne peuvent constituer
des motifs valables de licenciement sont déterminés, dans l’article 36, comme suit :
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1. Licenciement pour motif personnel :
C’est le cas lorsque le salarié est dans l'incapacité d'exercer de façon satisfaisante
ses fonctions par manque de compétences. L'employeur ne doit pas être à l'origine
de l'insuffisance professionnelle (en recrutant une personne à la qualification
insuffisante ou en ne lui fournissant pas les outils adaptés...). Lorsque l'employeur
invoque ce motif d'incompétence du salarié, il doit se baser sur des faits sérieux,
objectifs, circonstanciés et vérifiables.
C’est le cas lorsque celui-ci n'atteint pas le résultat ou l'objectif individuel fixé
(dans la plupart des cas, ce résultat est quantifié). Le juge contrôle si le résultat à
atteindre était réaliste. Lorsqu'il y a une négligence de la part du salarié, celle-ci peut
être jugée comme fautive, il faudra dès lors suivre la procédure prévue en matière
disciplinaire.
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La cessation justifiée est une cessation qui puise sa légitimité dans les motifs
communs fixés par les règles généraux du droit qui mettent fin aux contrats, ou dans
les motifs expressément déterminés par le Code du travail, comme la cessation pour
des motifs personnels en cas de :
Avertissement ;
Le blâme ;
Un deuxième blâme, ou la mise à pied pour une durée n’excédant pas huit jours ;
Un troisième blâme ou le transfert à un autre service ou, le cas échéant, à un autre
établissement, en prenant en considération le lieu de résidence du salarié.
Lorsque les sanctions disciplinaires sont épuisées dans l’année, l’employeur peut
procéder au licenciement du salarié. Dans ce cas, le licenciement est considéré
comme justifié.
Alors que le code du travail a choisit de se limité de citer quelques fautes que le
législateur marocain les considères comme fautes graves pouvant provoquer le
licenciement du salarié:
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le délit portant atteinte à l’honneur, à la confiance ou aux bonnes mœurs ayant
donné lieu à un jugement définitif privatif de liberté ;
la divulgation d’un secret professionnel ayant causé un préjudice à l’entreprise;
le fait de commettre les actes suivants à l’intérieur de l’établissement ou pendant
le travail :
le vol ;
l’abus de confiance ;
l’ivresse publique ;
la consommation de stupéfiants ;
l’agression corporelle ;
l’insulte grave ;
le refus délibéré et injustifié du salarié d’exécuter un travail de sa compétence ;
l’absence non justifiée du salarié pour plus de quatre jours ou de huit demi-
journées pendant une période de douze mois ;
la détérioration grave des équipements, des machines ou des matières premières
causée délibérément par le salarié ou à la suite d’une négligence grave de sa part ;
la faute du salarié occasionnant un dommage matériel considérable à
l’employeur ;
l’inobservation par le salarié des instructions à suivre pour garantir la sécurité du
travail ou de l’établissement ayant causé un dommage considérable ;
l’incitation à la débauche ;
toute forme de violence ou d’agression dirigée contre un salarié, l’employeur ou
son représentant portant atteinte au fonctionnement de l’entreprise.
La faute grave selon les tribunaux, c'est une violation des obligations découlant
du contrat ou des relations de travail d'une importance telle qu'elle rend impossible
le maintien du salarié dans l'entreprise. La gravité de la faute relève de l'appréciation
du juge. Si la faute grave est avérée, elle entraîne le départ immédiat du salarié, celui-
ci ne peut recevoir ni indemnité compensatrice de préavis, ni indemnité légale de
licenciement.
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La faute lourde est celle qui entraîne les sanctions les plus dures pour le salarié,
puisqu’il perd son droit au préavis, à ses indemnités de licenciement et de congés
payés. Cela s’explique par le fait que la faute lourde suppose l’intention de nuire
à l’employeur. Les cas de faute lourde sont peu nombreux. Exemples : le fait pour un
salarié d’avoir cherché à tromper son employeur en déclarant comme accident du
travail un accident survenu dans sa vie privée.
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Section 2 : Le Licenciement pour motif économique :
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1.2 Les mutations technologiques :
Les tribunaux ont par exemple estimé qu’étaient fondés sur une cause économique.
La suppression du poste d’employée de bureau à la suite de l’informatisation de
l’agence ;
Le changement d’exploitation du matériel informatique entrainant une
suppression d’emploi ;
La prise en charge des nouveau secteurs d’activités techniques exigeant la
transformation de l’emploi de secrétaire dactylographe en un emploi de secrétaire de
direction chargée notamment de la rédaction de devis et de suivi financier des
chantiers.
Ainsi, pour que le licenciement soit justifié, il faut que l’employeur ait
préalablement respecté son obligation d’adaptions. Il est en effet tenu d’adapter les
salariés au évoluions prévisibles de leur emploi et ne peut donc les licencier au simple
motif qu’ils ne répondent pas aux nouvelles exigences.
2. La réorganisation de l’Entreprise :
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CHAPITRE II : La procédure du licenciement et les droits du
licencié
Le licenciement d’un salarié ne peut pas intervenir sans une procédure préalable qui
doit être strictement respectée. Cette procédure préalable a pour objet la protection
du salarié et doit lui permettre de présenter sa défense face au projet de
licenciement.
Dans ce chapitre on va s’appuyer aussi sur la précision qu’avait fait Mme Latifa El
CADI, Directrice du –LAREJPOS- lors du colloque sur : « Le Licenciement et Droits du
salarié en Droit Marocain ».
Qui insistait sur les garanties qui sont connues par le Droit de Travail notamment le
respect de Droit et de Liberté, le Droit à un préavis, le Droit à l’Indemnité, etc.
Et ce, on pourra dire que le Licenciement présente le terrain privilégié pour des
raisons quelles que soient économiques, structurelles, sociales, et technologiques.
Ajouté à ça, le Licenciement Abusif qui demeure une résiliation de contrat de travail à
l’initiative de l’employeur qui n’est pas justifié. Quant à eux dû à une faute grave,
réelle et sérieuse, la perte de confiance, de la privatisation à la cessation, etc.
Ainsi que sur la seconde thématique qui appuyait sur le cadre procédural et
conflictuel de la résiliation du contrat de travail.
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Section 1 : En cas de licenciement disciplinaire :
1. La procédure du licenciement :
A l’égard du salarié qui a commis une faute non susceptible d’être qualifiée de grave,
l’employeur dispose d’un pouvoir disciplinaire dont il ne doit pas en abuser.
Cependant, il doit respecter dans la prise de toutes ces mesures disciplinaires, le
principe de la graduation des sanctions dont le cumul dans une année pourrait
justifier le licenciement du salarié.
En fait, le code du travail énumère certaines fautes susceptibles d’être commises par
le salarié et qui sont considérées comme graves justifiant le licenciement.
Pour pouvoir exercer ce pouvoir de licenciement d’un salarié pour motif valable,
l’employeur doit respecter la procédure dictée par le code de travail dont le non
respect peut dénaturer le licenciement en licenciement abusif.
En cas d’accord entre les parties, un procès verbal est dressé et signé par les parties
dont copie est délivrée au salarié.
Cependant, l’employeur doit convoquer le salarié fautif tout en lui précisant le jour et
l’heure du début de l’audition, En effet, l’absence du salarié à l’audition n’exonère pas
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l’employeur de terminer ce qui reste de la procédure légale puisque le dernier alinéa
de l’article 62 susmentionné impose le recours à l’inspecteur de travail en cas de refus
de l’une des parties d’entreprendre ou de poursuivre cette procédure.
Article 62
Avant le licenciement du salarié, il doit pouvoir se défendre et être entendu par l'employeur
ou le représentant de celui-ci en présence du délégué des salariés ou le représentant syndical
dans l'entreprise qu'il choisit lui-même dans un délai ne dépassant pas huit jours à compter de
la date de constatation de l'acte qui lui est imputé. Il est dressé un procès-verbal à ce propos
par l'administration de l'entreprise, signé par les deux parties, dont copie est délivrée au
salarié. Si l'une des parties refuse d'entreprendre ou de poursuivre la procédure, il est fait
recours à l'inspecteur de travail.
Le recours à l’inspecteur de travail est obligatoire en cas de refus de l’une des parties
d’entreprendre ou de poursuivre cette procédure. C’est ainsi, l’employeur qui a
transmis une lettre de convocation pour une audition à un entretien de licenciement
et dont le salarié ne s’est pas présenté, n’est pas exonéré de terminer le reste de la
procédure dont le recours à l’inspecteur de travail.
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2. Les droits du salarié :
Tout licenciement sans préavis ou sans que la durée du préavis soit intégralement
observée impose à la partie responsable le versement à l’autre partie d’une indemnité
compensatrice de préavis.
L'article 51 du Code du travail stipule que: « Toute rupture sans préavis du contrat
de travail à durée indéterminée ou sans que le délai de préavis ait été intégralement
observé, emporte, tant qu'elle n'est pas motivée par une faute grave, l'obligation
pour la partie responsable de verser à l'autre partie une indemnité de préavis égale à
la rémunération qu'aurait perçue le salarié s'il était demeuré à son poste ».
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Aux termes de l’article premier du Décret n° 2-04-469 du 29 décembre 2010, le délai de
préavis pour la rupture unilatérale du contrat de travail à durée indéterminée, prévu à l’alinéa
2 de l’article 43 de la loi susvisée n° 65-99, est fixé comme suit :
«L’indemnité pour perte d’emploi (IPE) allouée pour 6 mois est une bouffée
d’oxygène», ceux qui peuvent bénéficie de cette indemnité sont les employés du
secteur privé déclarés, notamment à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et
ayant involontairement perdu leur poste et sans avoir commettre une faute grave.
Autre condition, il faut prouver avoir travaillé un minimum de 780 jours durant les
trois années précédant la date d’arrêt du travail, dont 260 jours durant les douze
derniers mois civils. Le montant de cette prestation équivaut à 70% du salaire perçu
dans la limite du SMIG.
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1- De respecter le délai de préavis et de l’indemnité pour non observation de ce
délai ;
2- Des indemnités de licenciement ;
3- Des dommages – intérêts ;
Article 61
En cas de faute grave, le salarié peut être licencié sans préavis ni indemnité ni versement de
dommages-intérêts.
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Section 2 : Licenciement pour motif économique :
1. La procédure du licenciement :
Néanmoins, pour que cette décision soit légale, l’employeur doit respecter une
procédure bien déterminée qui est prévue par les articles 66 ci-dessous et suivants du
code du travail. Ainsi, l’employeur, pour les entreprises occupant habituellement dix
salariés ou plus, doit respecter les étapes et conditions suivantes :
Il doit porter sa décision à la connaissance des délégués des salariés et, le cas
échéant, des représentants syndicaux à l’entreprise, au moins un mois avant de
procéder au licenciement. Le comité d’entreprise agit au lieu et place des délégués
des salariés dans les entreprises occupant plus de cinquante salariés.
Il doit également engager des concertations et des négociations avec eux en vue
d’examiner les mesures susceptibles d’empêcher le licenciement ou d’en atténuer les
effets négatifs, y compris la possibilité de réintégration dans d’autres postes.
L’administration de l’entreprise dresse un procès-verbal constatant les résultats des
concertations et négociations précitées, signé par les deux parties, dont une copie est
adressée aux délégués des salariés et une autre au délégué provincial chargé du
travail.
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Le délégué provincial chargé du travail doit effectuer toutes les investigations qu’il
juge nécessaires. Il doit adresser le dossier, dans un délai n’excédant pas un mois à
compter de la réception de la demande, aux membres d’une commission provinciale
présidée par le gouverneur de la préfecture ou de la province, aux fins d’examiner et
de statuer sur le dossier dans le délai fixé ci-dessus.
Article 66
L’employeur, dans les entreprises commerciales, industrielles ou dans les exploitations
agricoles ou forestières et leurs dépendances ou dans les entreprises d’artisanat, occupant
habituellement dix salariés ou plus, qui envisage le licenciement de tout ou partie de ses
salariés, pour motifs technologiques, structurels ou pour motifs similaires ou économiques,
doit porter sa décision à la connaissance des délégués des salariés et, le cas échéant, des
représentants syndicaux de l’entreprise au moins un mois avant de procéder au licenciement.
Il doit, en même temps, leur fournir tous les renseignements nécessaires y afférents, y compris
les motifs du licenciement ainsi que le nombre et les catégories des salariés concernés et la
période à laquelle il entend entreprendre ce licenciement.
Il doit également engager des concertations et des négociations avec eux en vue d’examiner
les mesures susceptibles d’empêcher le licenciement ou d’en atténuer les effets négatifs, y
compris la possibilité de réintégration dans d’autres postes.
Le comité d’entreprise agit en lieu et place des délégués des salariés dans les entreprises
occupant plus de cinquante salariés.
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2. Les droits du salarié :
Article 51
Toute rupture sans préavis du contrat de travail à durée indéterminée ou sans que le délai
de préavis ait été intégralement observé, emporte, tant qu'elle n'est pas motivée par une
faute grave, l'obligation pour la partie responsable de verser à l'autre partie une indemnité
de préavis égale à la rémunération qu'aurait perçue le salarié s'il était demeuré à son poste.
Article 52
Le salarié lié par un contrat de travail à durée indéterminée a droit à une indemnité, en cas
de licenciement après six mois de travail dans la même entreprise quels que soient le mode
de rémunération et la périodicité du paiement du salaire.
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Conclusion
divers motifs imputables quant à l’employeur qu’au travailleur, soit enfin pour
des motifs étrangers à la volonté des parties.
mutations technologiques.
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Certes, aux termes des dispositions du code du travail marocain, le motif
de la résiliation du contrat de travail, pour être valable, doit être lié à l'aptitude
ou à la conduite du travailleur ou fondé sur les nécessités du fonctionnement
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Bibliographie/webographie
www.cgem.ma/upload/671996346.pdf
http://jurismaroc.vraiforum.com
http://www.surfeco21.com
http://www.mizania.com
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