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A. LE CONTENU OBLIGATIONNEL
Le contenu obligationnel est une partie de cette question de l’effet obligatoire. Ce contenu va porter
sur les obligations mises à la charge des parties par le contrat.
Comme le contrat repose sur la volonté des parties, les obligations résultantes du contrat sont celles
qui évoluent. Si le consentement est à racine de contrat, il y a un certain nombre des situations ou le
contrat est sujet à une interprétation, la volonté individuelle des parties est placée au retrait.
Lorsque certaines obligations sont d’ordre public.
La loi va contraindre au respect de certaines obligations, par ex, dans un contrat de vente, les parties
ne peuvent pas supprimer une obligation qui est caractéristique de l’opération. La volo des parties
portera sur le choix…
L’A1194 du CC qui pose que les contrats obligent non seulement à ce qui est exprimé mais encore à
toutes les suites que l’ordonne l’équité, l’usage, ou le droit.
Ce texte a permis au juge d’inventer à certains contrats des obligations aux parties qui ne sont pas
expressément stipulés.
Autre exemple : l’obligation de sécurité qui pèse sur l’exploitant. Cette obligation doit être dans le
contrat même si elle est non prévue dans le contrat (le contenu obligationnel).
L’identification de l’intensité de l’obligation : puisqu’il s’agit de déterminer si le débiteur est engagé
à … ou c'est seulement engager a tous atteindre… - l’obligation de résultat.
Des lors que l’obligation n’est pas atteinte, pas d’exécution du contrat.
Les obligations de moyens, le deb ne s’engage pas à ??, mais s’engage à tout atteindre ??, par
conséquent, l’absence de ?? ce qui sera une inexécution c'est que le deb ?? ,comme l’obligation de
médecin.
La volonté des parties est primordiale, il est possible pour les parties de déterminer ??
Le juge va raisonner sur la base de l’aléa (ce n’est pas un contrat aléatoire). Il va chercher de
déterminer si le résultat présente ou pas un degré important d’incertitude. Il va se tenter aux
moyens…
Obligation de somme d’argent ne présente aucune incertitude – obligation de résultat.
Obligation de médecin – obligation de moyens.
René Demogue ??
La prorogation du terme : c'est un mécanisme par lequel les parties peuvent repousser le terme
extinctif du contrat. C'est le même contrat qui est maintenu. Il est traditionnellement considéré que
la loi applicable au contrat demeure celle applicable.
La capacité des parties s’apprécie au jour de conclusion du contrat. Les garantis / les sûretés
consentis aux profits du créancier, les accessoires demeurent.
La décision de prorogation doit impérativement intervenir avant l’arrivée de terme distinctif du
contrat.
Renouvellement : les parties vont ? en concluant un nouveau contrat. Même type de contrat, et
même objet.
Puisque c'est un nouveau contrat, les accessoires qui suivent le principe sont éteints.
Il y a plusieurs modalités principales
Un terme suspensif
C'est la situation dans laquelle les parties postérieurement à l’arrivée du terme du contrat,
continuent à l’exécuter.
Il y a un nouveau contrat qui est formé…
Il s’agit par un comportement extériorisé.
La reconduction tacite relève ?, le principe c'est que le contrat est tacitement renouvelles.
Sauf sur la durée. Cette solution a été retenue par la jurisprudence, depuis la réforme elle a été
intégrée dans le CC. Les conditions du contrat initial seront produites.
La reconduction fondée sur une clause de tacite reconduction, dans les contrats conclues entre P et
C. Il est possible dans le contrat initial qui va prévoir qu’à default d’opposition par l’une des parties
au renouvellement avant l’arrivée du terme, le contrat initial sera auto renouvelé.
La force obligatoire du contrat explique que le contrat soit exécuté.
L’A1217 du CC donne une liste de cinq sanctions possibles. Il y a une distinction entre la sanction
temporelle et sanction définitive.
A. LA SANCTION TEMPORAIRE :
Prévue à l’A1119 du CC.
Si cette inexécution est suffisamment grave.
La reforme introduit dans son article 1220 ce qu’on l’appelle « l’exceptio timoris ».
Au 20e siècle, on arrive avec un bagage qui consiste dont la coexistence de la faute et du risque en
tant que fondements de la responsabilité civile.
Sur cette base, un certain nombre d’analyses plus modernes dites renouvelés de la responsabilité
civile ont été élaborés. Ces questions de fondements permettent de comprendre pourquoi le droit
de la responsabilité civile a évolué, en quel sens le droit de la responsabilité a évolué, en quelle
direction le droit de responsabilité pourrait encore évoluer, mais ne constituent pas des arguments
définitifs pour déterminer si une personne est responsable ou pas. On est sur les fondements, à
l’origine, à la source de la responsabilité, pas aux conditions de la responsabilité.
A partir de 20e siècle, certains auteurs qui vont développer des théories qui pour les unes tombent à
orienter la responsabilité civile dans la direction souhaitée et qui ne sont pas toujours conforme à
l’état de droit positif, et parfois des théories qui ont vocation à expliquer l’état du droit positif de la
responsabilité, on a trois théories :
La théorie de précaution
C'est une théorie qui est très liée aux questions de droit de l’environnement. L’idée ici est de faire
jouer à la responsabilité civile en reprochant l’absence d’adoption de mesure effective et
appropriée visant à prévenir un risque de dommage grave et irréversible.
Le fondement de la précaution devait permettre avant même la réalisation de dommage d’imposer
l’adoption d’un comportement déterminé. Cela a conduit à utiliser la responsabilité non pas pour
réparer mais pour prévenir la réalisation d'un dommage.
Certainement, le principe de précaution trouve un certain nombre de traductions ou de
manifestations en droit positif.
On ne peut pas dire aujourd'hui que la responsabilité civile est était orientée de le sens de cette
nouvelle fonction. Il y a sans doute une distance trop importante entre la fonction traditionnelle de
la responsabilité – l’indemnisation, et la fonction nouvelle que certains ont cherché à lui faire jouer
– la prévention. Aujourd'hui, dans la plupart des hypothèses on cherche à faire valoir cette
nécessaire précaution ce n’est pas la responsabilité civile qui est mobilisée.
La théorie de la garantie
Cette théorie de garantie repose sur un renversement de perspective.
Dans les approches traditionnelles (faute et risque), on est toujours du côté du responsable. Si
l’auteur de dommage est responsable c'est parce qu’il est fautif, s’il est responsable, c'est parce
qu’il a généré un risque.
Dans cette théorie, on va modifier l’appréhension des choses, au lieu de se placer du côté du
responsable, on va se placer du côté de la victime. Donc l’idée ici est s’il y a une victime ou une
atteinte à une personne, il convient de l’indemniser.
Dans cette approche, il y a une forme de neutralisation du fait générateur qui va se localiser sur le
préjudice.
La théorie de l’autorité
Cette théorie a été développée à la fin du 20e siècle par Noël Dejean de La Bâtie. Elle permet de
faire la synthèse. Pour Dejean de La Bâtie, la responsabilité c'est la rançon de l’autorité. Si on est
responsable, c'est parce qu’on est libre, parce qu’on agit de sa propre autorité, et à partir de
moment où le dommage intervient dans la sphère d’autorité de l’auteur, cet auteur va être désigné
comme responsable. Indépendamment de la question de savoir si l’auteur a commis une faute.
C'est une approche qui permet d’englober aussi les hypothèses de responsabilité sans faute.
Si je suis responsable d'un accident de circulation que j’ai causé, c'est parce que j’utilise un
véhicule dont j’ai un maitrise, et donc ce véhicule est dans ma sphère d’autorité.
Cette théorie de l’autorité semble constituée aujourd'hui l’explication la plus synthétique des
solutions le droit positif retient pour déterminer si une personne est responsable ou pas.
C'est donc une synthèse savante du fondement de la faute du fondement de risque à travers
l’identification d'un critère commun qui est le critère de l’autorité.
Donc on va trouver nécessairement dans les différentes hypothèses de responsabilité, des traces de
chacune de ces théories. Sans doute, c'est la précaution qui est la moins présente dans les différents
régimes qu’on a envisagé.
Le dommage ou le préjudice qui va constituer une atteinte aux intérêts de la victime est une
condition nécessaire de la mise en jeu de la responsabilité civile de l’auteur de cette atteinte, mais
c'est une condition insuffisante. Elle est nécessaire mais pas suffisante. À partir du moment où il y a
une victime, il y a nécessairement un responsable.
Pour qu’un dommage ou un préjudice donne lieu à une obligation de réparation, il faudra
impérativement s’assurer que ce dommage présente un lien de causalité suffisant avec le fait
générateur (Ch. 2).
On verra une série de situations dans lesquelles il y a un dommage, mais pas de responsable. Ex : si
on décide d’exploiter une activité professionnelle qui va faire concurrence à un exploitant qui
l’exerce déjà. Si ça marche bien, on va tirer la clientèle de cet exploitant. En tirant la clientèle, on
porte atteinte à cet exploitant, son chiffre d’affaires va diminuer. Il y a une atteinte, il y a un
dommage. À partir du moment où ce dommage est le résultat d’une concurrence loyale et licite, ce
dommage n’appellera aucune indemnisation.
Il faudra s’assurer qu’un dommage présente les caractéristiques faisant de lui un dommage
réparable.
1. LE DOMMAGE MATÉRIEL
Le dommage matériel consiste en une atteinte au bien de la victime. Cette atteinte au bien se
manifestait de 2 manières :
Il peut s’agir en une perte « damnum emergens », ce qu’on l’appelle aussi la perte éprouvée.
Dans ce cas, l’atteinte au bien de la victime va se traduire par une diminution du patrimoine
de la victime. A cause du dommage, l’actif patrimonial de la victime pèse moins lourd.
Le manque à gagner « lucrum cessans », ce sont les gains qui cessent, qui s’arrêtent. Le
patrimoine de la victime ne va pas diminuer mais le patrimoine va être privé d’une
augmentation.
Les deux catégories de dommages matériels sont indemnisables.
2. LE DOMMAGE MORAL
Il est construit par opposition au dommage matériel. Le dommage moral consiste à une atteinte aux
intérêts extrapatrimoniaux de cette même victime.
Il peut être une atteinte aux droits de la personnalité, atteinte à la vie privée, atteinte à la
présomption de l’innocence, atteinte à l’image, atteinte à l’honneur. Il y a également des atteintes
aux sentiments d’affection en particulier en cas de dommage subi par un proche.
Pendant un temps, ces dommages moraux n’étaient pas indemnisables, parce qu’ils étaient
considérés que fautes de valeur patrimoniale. Le dommage moral c'est un dommage qui ne peut
être évalué et donc a vocation à ne pas être évalué. Il est hors de patrimoine, alors il était impossible
de l’indemniser. Le préjudice moral est aujourd'hui tout à fait complètement indemnisable.
La difficulté de l’évaluation n’a pas disparu. Lorsqu’il y a une atteinte à un intérêt extrapatrimonial,
ça fait l’objet d’une condamnation à verser une somme d’argent.
C'est le juge qui décidera combien le responsable doit verser ou compenser cette atteinte.
Ce n’est pas au juge de fixer la règle, c'est au juge d’appliquer la règle. Il y a quelques décisions ou la
Cour de cassation censure des juges de fond pour avoir barremiser l’indemnisation d'un certain
poste de préjudice.
Large pouvoir d’appréciation de juge en matière de dommages moraux et parfois exposition du juge
à se prononcer sur des questions délicates.
L’une des dernières questions portées devant la Cour de cassation pour savoir si une atteinte
constitue bien un préjudice ou un dommage moral, c'est la question d’un préjudice ou d'un
dommage résultant du fait d’être né. Est-ce que naitre ou exister peut constituer un préjudice ou un
dommage ? C'est l’arrêt Perruche (AP, 17 nov. 2000, Perruche).
Dans cet arrêt, La Cour de cassation va admettre l’indemnisation de l’enfant, elle admet qu’il
reproche au médecin de laboratoire d’avoir empêché sa mère d’exercer son droit. L’article L. 114-5
du Code de l’action sociale des familles prévoit : « Nul ne peut se prévaloir d'un préjudice du seul fait
de sa naissance ».
3. LE DOMMAGE CORPOREL
Il consiste en une atteinte à l’intégrité physique de la victime.
Le dommage corporel était évidemment indemnisable puisque cette atteinte constitue une violation
du principe de l’inviolabilité du corps humain (A16-1 du CC).
Le dommage corporel va regrouper les deux catégories précédentes, donc il est d’un élément
complexe, le dommage corporel a des conséquences patrimoniales et aussi extrapatrimoniales :
Matériel / patrimonial : le dommage corporel est susceptible de générer des pertes (ex : frais
médicaux, donc le patrimoine va diminuer). Il peut aussi générer une manque à gagner (ex :
on est blessé, on arrête de travailler pour un certain temps)
Moral / extrapatrimonial : la victime du dommage corporel va souffrir. La douleur et la
souffrance physique est indemnisable « pretium doloris » (= le prix de la douleur). Mais il
peut aussi générer des conséquences psychologiques.
Le préjudice qui consiste à se concevoir, à se constater diminuer (ex : le dommage esthétique). C'est
un dommage qui est indemnisable.
Le préjudice d’agrément : lorsque le dommage cor va empêcher la victime d’exercer un certain
nombre d’activités.
Le dommage corporel se situe sur un plan différent de deux dommages précédents. Dans les deux
autres dommages (matériel et moral), on s’intéresse directement à l’objet de l’atteinte. Dans le
dommage corporel, on constate d’abord l’atteinte au corps qui va déclencher l’indemnisation de
dommage en quelque sorte succédant de nature matérielle ou nature morale.
I. UN PRÉJUDICE CERTAIN
Actuellement, dans les textes relatifs à la Responsabilité civile extracontractuelle (A1240 et A1241
du CC), le caractère certain du préjudice n’apparait pas expressément. Mais, la jurisprudence est
assez ferme sur cette question : un préjudice certain, c'est un préjudice qui ne fait pas de doute. Un
préjudice qui ne fait pas de doute peut recouvrir deux hypothèses.
1. Le préjudice actuel
C'est le préjudice actuellement subis par la victime, mais ça peut également être un préjudice futur
(n’est pas encore subit par la victime mais qui le sera de manière certaine à l’avenir).
Ex : dommage corporel subis par la victime qui engage des dépenses pour des soins (préjudice
patrimonial : perte éprouvée actuelle, son patrimoine a diminué). Si ses capacités de travail sont
réduites de manière définitive ou de manière temporaire, la victime va subir un préjudice lié à un
manque à gagner parce qu’elle ne pourra pas exercer sa profession dans l’avenir. Le préjudice en
question de perte de revenu n’est pas actuel, pas encore éprouvé les conséquences de la perte de
revenu, elle va la subir de manière progressive mais elle la subira de manière certaine. Par
conséquent, ce préjudice sera immédiatement indemnisable. Le juge évaluera ce préjudice en se
projetant dans l’avenir.
Seul le préjudice certain sera indemnisable. Cela signifie que le préjudice éventuel n’est pas
indemnisable. Le préjudice éventuel c’est le préjudice qui est probable, possible sans être
inéluctable ou certain.
Ex : une compagnie d’électricité qui installe des lignes à haute tension au-dessus d’un terrain. Cette
situation va générer un risque d’incendie. Si l’incendie se déclenche, il y aura un dommage matériel.
Si l’incendie est potentiel il n’y aura pas de mise en jeu de la responsabilité civile. Le préjudice n’est
qu’éventuel, donc il n’est pas indemnisable.
Ceci étant il y a des situations dans lesquelles la distinction entre préjudice futur et préjudice
éventuel n’est pas aisé. Cette distinction s’est cristallisée en jurisprudence autour de la notion «
perte de chances ».
2. La perte de chance
Ex : On est renversé par un véhicule automobile en se rendant à un examen, on n’y participe pas.
Est-ce qu’on peut demander une indemnisation pour le fait d’avoir raté cet examen ? Si on raisonne
en termes de préjudice certain, était-il certain qu’on allait réussir l’examen ? Dans cette analyse, on
ne peut pas demander indemnisation à l’auteur de l’accident de la circulation pour le fait d’avoir raté
cet examen car la réussite était incertaine. Mais (la jurisprudence la était assez fine), on a été privé à
cause du conducteur, c’est d’une chance de réussir l’examen. En ne participant, on avait la chance
de réussir, sans cette chance on ne peut pas réussir. Donc, l’auteur de l’accident nous a privé
d’avoir la chance pour réussir.
La perte de chance constitue un préjudice indemnisable, parce qu’elle est certaine. La Cdc exprime
dans ses termes que : « un préjudice peut être invoqué dès lors qu’une chance existait et qu’elle a été
perdue ». Donc, c'est la perte de chance qui sera indemnise, et pas le résultat attendu par la victime.
La conséquence c'est que l’indemnisation est toujours un pourcentage (une fraction, une partie) du
préjudice que représente la perte du résultat attendu.
Ex : échec à un concours, le fait de ne pas réussir le concours s’évalue à 100, la perte de chance
s’évalue nécessairement en dessous de 100 sous l’appréciation du juge en fonction de la probabilité
d’atteinte du résultat.
Formule de la proposition de loi la perte de chance constitue un préjudice réparable dès lors
qu’elle constitue en la disparition actuelle et certaine d’une éventualité favorable. Ce préjudice doit
être mesuré à la chance perdue et ne peut être égal à l’avantage qu’aurait procuré cette chance si
elle s’était réalisée.
La perte d’une éventualité favorable est un préjudice certain.
V. UN PRÉJUDICE DIRECT
Tout préjudice lié à un fait générateur n’est pas indemnisable. Pour être indemnisable, il faut que le
préjudice présente un rapport suffisamment direct avec le fait générateur.
Ce caractère est fait référence à la troisième condition de responsabilité qui est le lien de causalité
qui est le rapport au sens juridique du terme entre le fait générateur et la production du dommage.
Le caractère direct du préjudice soit un caractère autonome du lien de causalité (l’examen de cette
question dans le 3ème chapitre).
C'est l’aspect qui a le plus de choses à dire et sur lequel il y aura le plus d’effort de compréhension.
Le dommage ou le préjudice ne suffit pas à engager la responsabilité de celui qui l’a causé. Encore, il
faut que ce préjudice trouve son origine dans un fait générateur, mais fait générateur au sens
juridique du terme. Il faudra systématiquement s’interroger pour savoir si cette situation correspond
à l’un des faits générateurs prévus par la loi. Si ce n’est pas le cas, il n’y aura pas de responsabilité.
Le CC envisage trois catégories de faits générateurs, trois situations lorsqu’elles se trouvent à
l’origine d'un préjudice sont susceptibles de faire naitre a la charge de la personne qui occupe cette
situation une obligation d’indemnisation :
La faute ou le fait personnel : historiquement le seul fait générateur de la responsabilité
civile.
Il y a d’autres situations dont le lien avec la faute n’est pas totalement rompu :
La responsabilité du fait d’autrui
La responsabilité du fait des choses
Le risque n’est pas un fait générateur, c'est une recherche doctrinale autour du fondement de la
responsabilité civile. Le risque fait partie des fondements qui ont été utilisé pour justifier des
évolutions de la responsabilité civile vers des systèmes de responsabilité sans faute (responsabilité
du fait des choses). Le risque ou la faute en tant que fondement de la responsabilité civile ne doit
pas être confondu avec les trois catégories du fait générateur.
Les fondements = explications, pour orienter une évolution de la responsabilité civile.