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Droit des Obligations II

CH2 : Les effets du contrat


CH1 : La formation

Le contrat, une fois qu’il est conclu, va produire 2 séries d’effets. On va s’intéresser à ses effets
à l’égard de deux catégories : une première série d’effets extrêmement importante entre les
parties du contrat qui correspond à l’effet obligatoire (tout l’intérêt du contrat pour les
parties), mais le contrat est aussi un évènement qui est susceptible d’affecter les tiers
(modification de l’ordonnancement juridique à travers la conclusion du contrat : Ex : devenir
propriétaire). Par conséquent, il doit aussi être appréhendé par rapport aux tiers. On parle
d’effet relatif.

2 effets fondamentaux du contrat : à l’égard des parties, l’effet obligatoire et à l’égard des tiers,
l’effet relatif.

Sec 1 : L’effet obligatoire du contrat à l’égard des parties


Cet EO signifie une chose assez simple à comprendre : c’est que les engagements qui résultent
du contrat doivent être respecté au sens juridique. Cela signifie que l’irrespect de ces
engagements va être sanctionné au sens civil du terme (X de connotation pénale même si ça
peut débaucher sur un délit pénal).

C’est un élément fondamental car c’est précisément cet effet obligatoire qui permet de
sécuriser l’opération que porte la conclusion du contrat. C’est à travers l’EF que l’opération est
juridiquement sécurisée et donc économiquement efficace (contrat est un instrument de mis
en circulation des biens et des service).

Le contrat, mis au service de cette circulation, voit son efficacité garantie par la loi à travers
l’effet obligatoire qui lui est reconnu.

S’agissant de cet EO, nous avons deux séries d’interrogations à appréhender. La première est la
question du domaine : quel est le périmètre de l’EO ? Et la deuxième est la question de la
mesure de cet EO : qu’est-ce qu’implique cet EO du c ? Comment se traduit-il dans le périmètre
qui est le sien ? Il s’agit de délimiter le domaine de l’EO et d’identifier ensuite la mesure de cet
EO.
§1 : Le domaine de l’effet obligatoire
Ce domaine de l’EO est tri-dimensionnel : il y’a trois facteurs/dimensions attachés à ce
domaine.

Il y’a d’abord une dimension personnelle : c’est qui qui est tenu par cet EO, à qui va-t-on
reprocher de ne pas avoir exécuté le contrat ? A qui va-t-on imposer l’exécution du contrat ?

Ensuite, la dimension matérielle : il s’agit de savoir ce qu’il faut exécuter (on sait qu’il doit être
exécuté) : vendeur d’un bien tenu de livrer le bien ou laisser l’acquéreur venir le chercher ?
Délimitation matérielle.

Enfin, la dimension temporelle : pendant combien de temps/à quel moment le c connait-il son
EO ? Ex : achat d’une montre à un prix donné à exécution instantanée), l’EO se produit en un
trait de temps. Autre ex : louer CC pour 6 mois mais à partir du 1er février (c conclu en
décembre, prendre effet plus tard et temporairement)

I- Le domaine subjectif de l’EO


A qui l’EO du c s’applique ?

La question parait trivial/évidente ? Aux parties du c.

Milieu le plus compliqué du droit des c : distinction entre les p et les tiers

X résoudre question de doctrine mais identifier le plus précisément possible ce que sont les
parties

Situations ou on peut s’interroger sur cette qualité

Qui sont les parties au c ?

Ce sont les personnes physiques ou morales (mais nécessairement des personnes (sujet de
droit) ayant la capacité juridique) qui y ont consentis mais aussi en qualité de partie au
contrat.

Car il est tout à fait possible que certaines personnes consentement au contrat mais pas en
qualité de partie au contrat.

Ex : contrat de mariage d’un mineur (parents donnent leur accord) : tiers intervenant (sur eux
ne pèseront aucune conséquence contractuelle du mariage : d’assistance, de fidélité etc.
pourtant ils ont participé à l’acte)
Ex : tuteur représentant majeur protégé (consentement mais qui n’est pas le sien : à travers le
sien il exprime celui du majeur protégé) : il consent en qualité de représentant X de partie
(idem pour un mandataire/président d’association/dirigeant de société) – tiers représentant

Ex : acte notarié : notaire exprime son adhésion au contenu de l’acte mais X en qualité de
partie mais en qualité d’officier ministériel (au titre sa fonction d’officier ministériel). L’EO ne
s’applique qu’aux personnes ayant consentis à l’acte en qualité de partie

Il y’a deux situations susceptibles de poser difficulté :


- la première situation c’est en cas de décès ou dissolution du contractant (Ex : contrat de
prêt : emprunteur d’une banque décède : le principe c’est que le contrat se poursuit
avec les héritiers : les héritiers poursuivent le contrat en devenant parties mais le
principe connait des exceptions : c conclus intuitu personae en considération de la
personne du contractant vont avoir vocation à s’éteindre au décès du contractant et les
héritiers ne récupéreront pas le bénéfice du contrat – mais en étant en mesure de
bénéficier des avantages nés antérieurement au décès : Ex : contrat de bail intuitu
personae et le bailleur décède : les héritiers ne deviennent X bailleur car le c va cesser
mais il se peut que le locataire doit payer son loyer avant le décès et les héritiers
peuvent demander le paiement du loyer, c’est pour l’avenir que le c cessera et
inversement, si le locataire décédé devait encore de l’argent, les héritiers seront tenus
de payer ses dettes – la dévolution successorale a vocation à opérer un effet translatif
du contrat)
- la deuxième situation : il existe un mécanisme de cession du contrat : un contrat de
cession de contrat : jusqu’en 2016 ça n’existait que pour certains cas particuliers dans
les textes (Ex : contrat de bail) mais la doctrine et la jurisprudence avaient élaborée une
théorie générale de la cession de contrat et le CC a été modifié pour intégrer aux A1216
et s ce mécanisme. Ce m consiste à transférer du vivant sa position contractuelle : me
faire remplacer dans le c par un tiers : a priori perdre ma qualité de partie et me
substituer un tiers qui va adopter cette qualité de partie. Le CC prévoit cette possibilité
avec deux fortes exigences : la cession du c suppose l’accord du contractant cédé (celui
qui reste : c’est donc une opération à trois personnes : le cédant, le cessionnaire (qui
profite de la cession et le cédé (qui subit le changement de partenaire/qui fait rien)) et
la deuxième exigence : la cession doit être une opération solennelle (constaté par écrit
à peine de nullité (relative ou absolue – texte ne prévoit rien et X de jurisprudence), si
elle est effectué de manière régulière (deux conditions), le régime mis en place et un
régime originale : traditionnellement opération translative ce qui signifie qu’il y’en a un
qui obtient (le cessionnaire) et un qui perd donc on s’attendrait que le cédant soit libéré
de l’EO du c et que seul le cessionnaire soit désormais tenu : X ce que prévoit le CC (le
cessionnaire devient partie pour l’avenir – effet classique MAIS le cédant demeure
garant de l’exécution du contrat (X tout à fait partie car X réclamer exécution du
contrat : il a un pied dehors mais il conserve un lien avec le contrat en garantissant la
bonne exécution du c par le cessionnement sauf si le cédé accepte de le libérer et à ce
moment-là, on une opération de substitution parfaite
II- Le domaine matériel de l’EO du c

Par dm, on entend ce dur quoi porte l’EO, à quoi l’une ou l’autre des parties de l’accord s’est
engagé.

Ce DM de l’EO va principalement porter sur deux aspects : un contenu obligationnel et un


contenu réel (l’effet réelle du contrat)

A- Le CO
Finesse terminologique : le contenu obligationnel est une partie de cette question de l’EO/pas
tout l’EO.

Comme son nom indique, il va porter sur les obligations mises à la charge des parties dans le
contrat, auquel ils ont souhaité se soumettre

Rappel de la définition de l’obligation

Le c (n’importe qu’elle définition : 1804/2016) a vocation à porter sur des obligations

Elle a toujours été au cœur de la question du contrat, donc une des manifestation d el’EO tient
à la soumission des p aux obligations (a priori civil car il est accompagné par des sanctions en
cas d’inexécution)

Comme le contrat repose sur la volonté des p, les o résultant du c sont en pricnipe celles que
les parties ont voulu

Ceci étant, si le consnetement est au centre du c, il y’a un certyain nombre de situations dans
lesquelles ou cette v est contrainte ou sujet à interprétation

3 types de situations dans laquelle la VI des parties va être placée légèrement en retrait :
- Certaines obligations qui sont d’ordre public : c va recevoir une qualification (difficulté
est de s’intéresser à un c abstrait : il y’a seulement des contrat entre particulier), c
déterminé conclu va faire l’objet de dispositions dont certaines sont d’ordre public qui
créent des obligations, les parties seront tenus de les respecter (Ex : contrat de vente :
les parties ne peuvent pas supprimer l’obligation de la délivrance : caractéristique de
l’obligation). EN fonction du type de contrat, il y’a des obligatiosn que les p peuvent ou
pas amménager (loi ne permet pas aux p de l’écarter.
- 2ème facteur d’atténuation de la place de la VI dans les choix des obligations : résultat de
A1194 du CC qui pose que les contrats obligent non seulement à ce qui y est exprimé
mais encore à toutes les suites que leur donne l’équité, l’usage ou la loi. Dispo existait
avant la réforme a permit aux juges de découvrir dans certains contrats des obligations
que les parties n’avaient X expréssement prévu. Le juge va inventer des obligatiosn que
les p n’avait aps expirmé. Certaines d’entre elles sont relayés par la loi (Ex : obligation de
conseil : qui va s’impsoer aux parties) (Ex : oblig de sécurité : contrat avec une station de
ski qui exploite des remontés mécaniques, contrat de sport, si blessure la station est-elle
resposnable ? juge a considéré que oui, elle existe indépendamment des obligations du
contrat, on s’interroge sur la mesure de cette obligation, si les p ne souhaitent pas que
cette obligation soit incluse sous réserve qu’elle soit soumise à certains disposition, X de
clauses abusives)
- 3ème manifestation de la mise en retrait de la V des p : identification de l’intensité de
l’obligation. C’est une quetsion imp : l’intensité des obligations. Il faut dtéerminer si le
débiteur s’est engagé à atteindre un résultat ou s’il s’est simplement engagé à tout
mettre en œuvre pour atteindre un résultat déterminé. 1er cas : on appelle l’o : une
obligation de résultat ‘si X résultat, C X respecté : il y’a inéexécution du c)(Ex : verser
somme d’argent au créancier : c’est une obligation de réusltat), 2ème est o de moyens : le
débiteur ne s’engage X à atteindre le résultat mais tout faire pour l’atteindre (l’absence
d’atteinte du résultat X inexécution, Inexécution : débiteur X msi en œuvre tout dans
son pouvoir pour atteindre le résultat- typiquement l’obligation qui pèse sur un médecin
dans le cadre d’un contrat : généralement X à le guérir mais faiore tout dans son pouvoir
pour aboutir à la guérison : le comportement du débiteur)(dans l’autre cas on se
désinteresse du comportement), quetsion : comment le juge décide qu’une obligation
est une obligation de résultat ou de moyens : la V des P est primordiale, possible de
clairement idnetifier l’objet de l’engagement du débiteur : si X claire, le juge va
raisonner sur la base de l’aléa (X au sens du contrat obligatoire : le juge va chercher à
déterminer si le résultat présente ou X un degré important d’incertitude : est ce que
raisonnablement on peut attendre du débiteur qu’il atteigne le résulotat ou y’a-t-il trop
d’incertitude autour du résultat et il faut se contenter des moyens mis en œuvre) (Ex :
somme d’argent : rien de difficile dan sl’atteinte de résultat) (Ex : difficulté d’obtenir la
guérison justifie qu’elle demeure au stade de l’obligation des moyens) (autres
circonstance : X toujours évidente : contrat avec une station de ski qui s’ets engagé à
transporter : obligation de sécruité sur l’exploitant : obligation de résultat ou de
moyens : une fois que le skiieur a emprunté la remontée mécanique (télésiège) :
obligation de résultat mais si l’incident intervient lors de la montée ou descente du
télésiège : lui qui se positionne : obligation de moyens, l’obligation de moyens peut être
constitué de résultat – loi ne parle X de distinction – jurisprudnece grâce à la doctrine de
DEMOGUE

Effet obligationnel est parfois completé par une effet/contenu réel


B- L’effet/le contenu réel du contrat
Dpeuis 2016, la loi parle désormais directement des effets réels du contrat.
Référence à l’effet trasnlatif de propriété/de droit réel du contrat. Certains contrats (X tous) ont
un effet translatif de droit réel

Tran sfert d epropriété dans l’acquisition dérivée

Titulaire d’un droit qui va le transférer à un nouveau propriétaire : héritage ou le contrat


(transfert volontaire)

Depuis la réforme, les choses ont été simplifié au moins dans la désignation de cette vocation
du contrat à opérer un trasnfert de propriété : la loi évoque expréssement cette notion d’effet
réel lié à son caractère obligatoire mais différent des effets obligationnels du contrat

Avant la réforme, le tarnsfert de propriété (A1138 anc), le CC apréhendait le tarsn fert de


propriété par l’inetrmédiaire de l’obligation de donner

Avant 2016 : une trilogie qui était contenu dans la définition même du contrat : convention
particulière qui créait l’obligation de faire ou ne pas faire quelque chose : l’obligation de donner
consistait dans le trasnfert de propriété `

Abandonnée en 2016 : la doctrine avait montré qu’en réalité l’obligation de donne rn’était rien
d’autre qu’un effet automatique du contrat donc il s’agissait plus d’un effet automatique du c
que l’exécution d’une obligation (le mythe de l’obligation de donner )

Modernisation du CC : élimination d el’obligation de donner et on passe par le canal direct de


l’effet automatique du contrat : c’est l’enveloppe qui ets mdoifié pas le régime

Transfert d epropriété ets immédiat : indépendamment de la remise matérielle/de l’exécution d


el’obligation par celui qui deviendra propriétaire

P peuvent lutter contre ce principe en retardant le transfert de la propriété ; clause de réserve


de propriété par laquelle la propriété reste au vendeur tant que la totalité du prix n’a pas été
payé

A1196 : le tarsnfert s’opère au moment de la conclusion du contrat

Avoir cosncoience : le transfert d epropriété s’accompagne par le transfert des risques :


nouveau propriétaire assumera le rsique de destruction de la chose par force majeure acheteur
va devenir propriétaire : il devra payer le prix

Fongible : trasnfert de propriété retardé à l’individulaisation


III- Le domaine temporel de l’EO (durée du c)
Distinction espèces de contrat : notamment entre les c instantanés et les c à exécution
successive/échelonnée

Tt c ne s’inzscrit X nécessairement dans la durée : tout contrat n’a pas une durée

Cdvente : X de durée (exécution instantanée : c X vocation)

C à exécution successive : c dont les obligations principales s’exécutent de manière étalée dans
le temps (Ex : c de location :

2 manières de concevori al durée :


- X de durée déterminé/ c à durée indeterminée : tout à fait licite : conséquence
(prohibition des engagements pérpétuelle) : conséquence d’offir à chacune des parties
la possibilité de résilier unilatéralmeent le contrat : résiliation du c’X c de travail : régime
très particulier) : c à durée indéterminé : précaire,
- parties peuvent stipuler une durée/terme ad quem : terme extinctif du contrat :
moment ou le contrat prendra automatiquement fin (date/évènement) ; c à durée
detemriné : X de possibilité de résiliation unilatérale : respecté jsuqu’à son terme : donc
stable : X rompu (en dehors d’inexécution). Parties ont la possibilité de ne pas laisser
leur relation disparaitre à l’arrivée du terme. 2 instruments : le premier est la
prorogation du terme : proroger le terme d’un contrat consiste à repousser le terme
extinctyif d’un contrat qui va par conséquent être maintenu pour une durée supérieure
à celle qui est initialement prévu : présentation mesuré : même contrat qui se poursuit.
Puisque c’est le même contrat qui se poursuit, il est traditionelement cosndiéré que la
loi applicable au contrat reste celle qui l’était au moment de sa cocnlusion, toujours le
meêm contrat, la deuxième conséquence : la capacité des parties s’apprécie au jour de
la conclusion du contrat initial et enfin la dernière conséquence de ce maintien : les
garanties/suyreté consneties au profit du créancier et plus généralement els accessoire
du contrat initial demeurent – une conséquence incontestable : prorogation doit
impérativement intervenir avant l’arrivée du terme extinctif du contrat car s’il s’agit du
même contrat qui s eprolonge, cette prolongation est icnompatible avec l’extinction du
contrat, si le contrat s’achève, il est impossible de le prolonger, sinon on est dans le
deuxième mécanisme : du renouvellement/RECONDUCTION : avec la reconduction les p
vont maintenir leur relation/leur lien mais à la différence de la prorogation, en
concluant un nouveau contrat : au mopins porter sur la même opération : il faut que le
maintien porte sur la même opération (même type de c, même objet) X indispensable
que les conditions de l’opération soient strictement identique (Ex : prix) : ça consiste à
conclure un nouveau contrat : un certain nombre de conséquences : loi applicable est
celle en vigueur à la date de reconduction et pusique c’est un nouveau contrat, tous les
accessoire qui accompagnaient le premier contrat s’éteignent. Elle est beaucoup plus
fréquente que la prorogation, elle peut être envisagé de plsueiurs manières, plsuieurs
modalités possibles de la recon : 1ere ‘recon exprésse) : interveint au moement de
l’expiration du c initial, X idnispensable après l’expiration/avant : ils peuvent prévoir un
terme suspensif, prendra effet seulement après l’expiration, X obstacle de la
prorogation (peu importe s’il ait expiré), 2ème possibilité : recon tacite : situation daéns
laquelle les p postérieurement à l’arrivée du terme du c continuent de l’exécuter, les p
n"’ont rien convenu s’agissant du maintien de la relation mais alors que le c.i a atteint
son échéance, les p continuent à exécuter leurs obligations. Ce ne opeut pas être sur la
base du c.i car il a prit fin sur l’arrivée du terme (extinction automatique du c) mais s’ils
continuent à exécuter leurs obligations : nouveau c se forme sur la base du
comportement extériorisée des p. Ils ne se mettent pas clairement d’accord, la
reconduction tacite relève la question du contenu de ce nouveau c : le principe : les p
sont satisfaits de la relation initiale et le c renouvelleé le sera au conditions du contrat
initial sauf sur un point qui est la durée : intégré dans CC depuis al réforme (avant
jruisprudence) : le c tacitement renouvellé ne sera pas un c à durée determinée : durée
indeterminée : enaggement plsu dur (indéterminée : chacune a la possibilité de rompre
librement) : consdiérer que les p veuelnet fermement s’engager sur uen durée
déterminé), 3ème modalité : reconduction fondé sur une clause de tacite recond :
hypothèse extrêment fréquente : notamment entre prof et consommateurs : possible
dans le c.i : stipulation prévoyant dès avant : à défaut d’opposition par l’une des parties
à la recon du contrat à l’arrivée du terme (dans ce cas, extinction du contrat), le c.i sera
automatiquement renouvellé et à durée déterminé (le danger pour les p : que de louper
la période pendnat alquelle il ets possible de s’opposer au renouvellement) (raison en
droit de cosnommation entre prof et consomm : le CDC impose aux prof d’informer le
consommateur de la possibilité dont il dispose de s’opposer au renouvellement du
contrat à l’approche de la date limite pour s’opposer), la sanction (si X informé) :
automatiquement reconduit

S2 : La mesure de l’EO
Comment se tradiuit cet EO ?

L’EO va se traduire de deux manières :


- l’une des p ne peut X seul modifier le c = l’immutabilité du contrat
- l’une des p ne respectent X ses engagements = sanctions civiles

I- L’immutabilité du contrat
Immuable = qui ne bouge pas

Principe d’immutabilité : X dire que le c ne peut X évoluer : faire évoluer l’accord (Ex :
prorogation) permit grâce à la liberté contractuelle : modifier c comme les p l’entendent
Cela signifie que les partie sne peuvent X le modifier seul/unilatéralmeent = inexécution (Ex : c à
durée indeterminé : cesser exécution – posisble car interdiction des engagements pérpétuels)

Faut siganler la situation au juge : en DC le juge est tenu de respecter l’EO du contrat (principe :
X pouvoir de modifier le contrat (intervention renforcée par la réforme : atténuation : délai de
paiement : dépasse le contrat : modification du jeu contractuel)

Arrêt CANAL DE CRAPONE, XIXÈME

JJ ne se reconnaissait X le pouvoir de modifier le pour l’adapter le c à l’évolution des


circonstances extérieurs

Réforme de 2016 va modifier le régime du contrat et va modifier la place du juge à tarvers un


article 1195 du CC : mécanisme de l’imprévision

Si un changemeent des cirocnstances imprévisibles lors de la conclusion du contrat rend


l’exécution de ce contrat extrmêment onéreuse pour les parties (X accepter d’assumer la
charge) : une des p peut demander une renégociation du contrat) en cas de refus ou échec des
négociations, les parties peuvent convenir de la résolution du contrat à la date et aux
conditions qu’elle détermine

Mutuus dissensus

Place de cette rupture dans le schéma de l’imprévision et le texte pousit : rupture ou en


commun accord au juge de proécder à son adaptation

Juge va pouvoir soit réviser le c soit y mettre fin à la date et aux conditiosn qu’il fixe

II- Les sanctions de l’inexécution du contrat


Réforme a repris les solutions qui prévalaient antérieurement en les modernisant et
rationnalisant leur présentation

Résultat de l’implication des

Quand le débiteur au titre de son contrat n’explique X la possible mise en jeu des mécanismes
qui vont corriger ce qui est une anormalité : extinction des

A1217 du Code Civil donne une liste de 5 sanctions possibles : la partie envers laquelle
l’engagement n’a pas été exécuté pou imparfaitement peut refuser d’exécuter ou suspendre
l’exécution (l’exception d’inexécution) /poursuivre exécution

5 sanctions
Une sanction temporaire : suspension de l’exécution de ses propres exécutions qui est
temporaire (moyen de pression qui doit se dénouer : soit par l’obtention de ce qu’on attend
soit la rupture du contrat)

A- La sanction temporaire : l’exception d’inexécution


Partie peut refuser d’exécuter obligation alors même qu’elle soit exigible : à deux
conditions cumulatives : si l’autre partie n’exécute pas la sienne et si l’inexécution soit
suffisamment grave. Refus légitime d’exécution

Il s’agit d’un mécanisme de justice privée : décider sans intervention du juge (moyen de
contrainte qui ne suppose pas d’intervention judiciaire

Réforme n’a fait que consacrer ce qui était admit antérieurement : allé un peu plus loin

A1220 : l’exception timoris : d’anticiper l’exception d’inexécution : les cirpcnstances : une p


peut suspendre l’e de son oblig (refus légitime : contrarie l’EO mais jsutifié car ça constitue une
réaction à l’inexécution de son partenaire) dès lors qu’il est manifeste/évident pour ne pas dire
très évident que son co-contractant ne s’exécutera pas à l’échéance et que les conséquences de
cette inexécution sont suffisamment graves pour el créancier

O X encore exigible : a priori X encore utiliser l’exception d’inexécution

Ex : il sait que les marchandises promises, il ne les a pas en main donc je suspends le paiement
du prix

X né »cessaire de subir l’EI, il peut réagir en saisissant le juge généralement pour demander une
sanction de l’inexécution du contrat

B- Les sanctions définitives


4 sanctions

Sanctions portant sur le contrat à caractère objectif et d’autres sur le débiteur (subjectif)

1- Les sanctions objectives


Sanctions portant sur le contrat : deux mécanismes : la résolution et la réduction du prix

Rupture du lien contractuel rupture unilatérale qui n’est pas le résultat d$


Rupture unilatérale autoritaire du contrat fondé sur l’inexécution d’une partie

Quelles sont les évènements susceptibles d’emporter

3 modalités :
- La résolution judiciaire : A1217 : résulte d’une décision de justice : porte sur une
obligation importante du contrat et que le manquement soit suffisamment important
- La mise en œuvre d’une clause résolutoire : stipulation prévoyant résolution du c en cas
d’inexécution : intérêt de la CR c’est qu’elle prive le juge de tout pouvoir d’appréciation
de la gravité de l’exécution : le juge ne pourrait que constater que l’inexécution est
consommée : parties sont maîtres – unilatérale dans son déclenchement X sa source –
A1225
- 3ème modalité de résolution : résolution unilatéral au risque du créancier :
extrajudiciaire : consécration de la jurisprudence : de la Cdc qui avait admis qu’en cas d’I
suffisamment grâve le créancier puisse unilatéralement mettre fin au contrat : A1226 :
créancier peut à ses risques et périls résoudre le contrat par voie de notification/sauf
urgence il doit préalablement mettre en demeure le débiteur de s’exécuter dans un
délai raisonnable – si insuffisamment grave : se place en situation d’inexécution du
contrat pour l’avenir – effet rétroactif de la résolution reconnu comme principe avant
2016 pose des difficultés – on parle X de rétroactivité mais CC prévoit que la date de
l’effet de la résolution peut être la date à laquelle le c n’a plus été exécuté : susceptible
de devoir restituer ce qui a été versé : la réduction du prix : une nouveauté/inattendu :
A1223 : après une mise en demeure, le créancier insatisfait peut procéder à une
réduction du prix du contrat/demander au juge de réduire le p du contrat –
potentiellement contentieuse – X beaucoup de décision sur cette question – voilà pour
les sanction civiles

2- Les sanctions subjectives


2 ss :
- L’exécution forcée en nature : avant : principe : exécution par équivalent : depuis 2016
on revient à un ordre

Impossibilité morale/personnelle : excessif (point de vue de la)

Exécution par équivalent

Impossibilité juridique : celui qui détient la chose sera protégé

Maintien du contrat
Dernière sanction subjective : la responsabilité civile contractuelle : qui peut se cumuler avec
toutes les autres : réparer préjudices résultant de l’inexécution

Le débiteur contractuel défaillant

2 règles particulières :
- En principe : mise en demeure : sommation du débiteur de s’exécuter (ex : mise en
demeure
- Seul le dommage prévisible est indemnisable (tenu des conséquences de son
inexécution qu’il était en mesure de prévoir) X toute

Au moment de la conclusion du contrat : raisonnablement : peut-on savoir qu’il y’a un risque

Sec 2 : L’effet relatif du contrat


A1199 : X exiger exécution et X exécuter c

Vigilant : si les tiers ne peuvent pas se voir imposer l’exécution du contrat, X totalement ignorer
son existence, c’est un évènement réel

2 années :
2ème année : première partie du DdO (sources + régime général de l’obligation)
1er livre : source des obligations
1ère partie : source volontaire

On va s’intéresser aux sources involontaires des obligations : évènements qui vont générer des
obligations (même définition) sans que les parties n’aient manifesté leur volonté de créer une
telle obligation

Rigoureusement, il y’aurait 2 sources involontaires à étudier.

Les quasi-contrats (représentés par le paiement indu, la gestion d’affaires et l’enrichissement


injustifié) qui sont marqués par une volonté de rétablir un équilibre généré par un avantage
reçu de manière illégitime.

Typiquement, le paiement indu consiste pour une pers à avoir payé ce qu’elle ne devait pas.
Soit qu’elle pensait être tenu à l’égard d’une pers, soit qu’elle était effectivement tenue mais
n’a pas payé le bon créancier.

L’avantage est perçu par celui qui reçoit le paiement, ce qui est un avantage illégitime (soit X
créancier, soit X bonne personne). La réponse, l’objectif de rééquilibrage va être atteint par le
mécanisme du quasi-contrat.
On parle de QC pour des raisons historiques (locution latine mal tarduite).

Une des personnes va devoir restituer ce qu’il a indûment reçu, on va procéder à des
restitutions pour équilibrer l’opération.

Compte tenu que c’est une source importante d’obligations mais très largement derrière la
responsabilité civile extracontractuelle.

Objectif est d’opérer un rééquilibrage en raiosn d’un déséquilibre illégitime, mais elle va avoir
pour objet à la différence des quasi-contrats de corriger un déséquilibre généré par un
dommage injustement causé/infligé

Pour corriger ce d, il va s’agir de réparer. La RCE va être orienté vers la réparation de ce


dommage.

Titre 2 : La responsabilité civile extracontractuelle, source


involontaire d’obligations

Éléments d’introduction

Premier temps dédié aux éléments de définitions puis des réflexions sur les fondements de la
RCE

Définition et distinction

Précision : RCE, c’est la terminologie qui domine actuellement, mais on trouve également
désigné ce mécanisme par RC délictuel ou quasi-délictuel

Désignation plus exacte : RC extracontractuel car RC délictuel fait référence (si on est
rigoureux) à la RC qui résulte d’une faute intentionnelle et la RQD fait habituellement référence
à la responsabilité découlant d’une faute involontaire (d’imprudence ou de négligence)

Ce qu’on retrouve à A1240 l’ancien A1382 et 1383 (responsabilité pour faute intentionnelle) et
A1241 (par imprudence ou négligence) du CC

Or la responsabilité ne suppose plus aujourd’hui de faute : encore des régimes de


responsabilité pour faute, mais les régimes de responsabilité sans faute sont très nombreux.

Désignation partielle d’un mécanisme plus général. Plus pertinent de parler de RCE.

Ceci étant, il ne nous sera pas sévèrement reproché de parler de RCD ou QD


La RCE va se définir comme l’obligation ou le mécanisme source d’une obligation de réparer
un dommage autre que celui subit par une des parties à un contrat du fait de l’inexécution de
ce contrat.

De cette définition générale, on a 2 éléments qui émergent : le premier est l’objet de la RCE. Ça
sert à quelque chose : un mot qui revient souvent : la réparation. Elle est faite pour réparer des
dommages/préjudices causé injustement à autrui. Cet élément est particulièrement important
en ce qu’il distingue la RC de la responsabilité pénale.

La RC répare et la RP punit. Elle a pour objet la punition du coupable/la réparation ou


l’indemnisation de la victime.

La séparation entre RC et RP n’a pas toujours été claire. Historiquement, la responsabilité ne se


comprend que en se rattachant à une faute et la réparation a été considéré comme comprise
dans la sanction véhiculée par la RP.

C’est à partir de la RF que les deux sont distingués clairement. Si la distinction est extrêmement
claire, l’idée de sanction ou de punition n’a pas totalement disparu du droit de la
responsabilité civile.

On verra que dans certaines circonstances, la prise en considération de l’état d’esprit de


l’auteur des dommages peut être prise en considération. Cela traduit une approche en termes
de punition plutôt de réparation car le préjudice (et montant d’indemnisation) est indépendant
de l’état d’esprit

Le deuxième élément qui résulte de la définition générale de la RCE : il s’agit d’un mécanisme
qui répare un dommage subit en dehors de l’inexécution d’un contrat auquel la victime est
partie.

Lorsqu’une personne subit un dommage en raison de l’inexécution d’un contrat auquel elle est
partie : RCC

SI la victime d’un dommage est partie à un contrat et son dommage est le résultat de
l’inexécution du contrat : elle doit obligatoirement se placer sur le fondement de la RCC

Cette répartition des champs de compétence est désignée par une expression : le principe de
non-cumul des responsabilités.

En réalité, c’est plutôt un principe de non-option : si le champ de la RC alors on est soumis à son
régime, sinon il faut utiliser les principes de la RCE

Différences entre les 2


3 principales différences :
- Pour mettre en jeu la RC : il faut une mise en demeure du contractant défaillant,
préalable nécessaire à cette mise en jeu (en réalité, c’est vrai pour les DI moratoires :
retard d’inexécution) /RE : X obligation de mise en demeure
- Dommage réparable se limite en matière de RC aux dommages prévisibles/ RE : aucune
limite de cette sorte existe (principe : réparation intégrale)
- Les clauses limitatives de responsabilité sont par principe valables en matière
contractuelle mais nul el matière non-contractuelle (RE est d’ordre public), double
observation : clauses contractuelles qui ont pour objet de traiter de la RE ne sont X très
fréquentes, deuxième : il y’a un projet de réforme de la RCE qui modifierait l’approche
en autorisant les clauses portant sur la RCE sauf en matière de dommage corporel,

Sous réserve de régimes spéciaux/monistes ; c’est-à-dire des régimes qui s’appliquent sans
distinction des victimes liés aux responsables (accidents de la circulation)

C’est à cette O de responsabilité auquel on va s’intéresser dans sa dimension de conditions de


naissance et sa dimension d’exécution : comment on va réparer

X inintéressant de se pencher sur les fondements de la RCE

Fondements

Question de savoir pourquoi le système juridique va imposer à l’auteur d’un dommage d’en
assumer les conséquences

Question du pourquoi : pourquoi le système juridique va faire naître une obligation de


réparation : des analyses classiques : aujourd’hui relayés par des approches plus
modernes sachant que chacune de ces justifications va conserver une part de vérité même si la
dernière théorie de l’autorité développé est l’explication qui permet de faire la synthèse

Le premier fondement classique de la RCE : historiquement, c’est le principe de la faute ce qui


explique une personne soit dans l’obligation de réparer : comportement fautif à l’origine du
dommage

Conséquence : si dommage sans faute X de responsabilité, classiquement seul un


comportement fautif est susceptible d’engager la responsabilité de son auteur

Dans cette approche, on laisse les victimes de dommages qui n’ont X d’origine dans la faute
d’un tiers sans réparation

Pendant un temps, jusqu’à la fin du XIXème siècle, cette approche a été considéré comme
satisfaisante

A la marge, quelques exceptions (Ex : animaux du fait qui nous appartiennent


Depuis 1804, lorsque l’animal cause des dommages c’est son propriétaire qui était responsable.

Fin du XIXème siècle : on entre en Europe occidentale dans une période de la révolution
industrielle va produire pleinement ses effets et en particulier une multiplication des sources de
dommages et un accroissement extrêmement fort de ces dommages et aggravation de ces
dommages

Fin du XIXème : nouveau fondement de la RESCIV va émerger : le risque

Il est venu atténuer les conséquences du fondement traditionnel de la faute

Les conséquences du fondement classique sont claires :

Ce sont développés des hypothèses de responsabilité sans faute : le risque

Si l’auteur des dommages doit en assumer la charge, ce n’est pas X il s’est mal comporté mais
car à travers son activité il a généré un risque pour autrui

Incontestablement, ce courant de pensée a trouvé un écho en jurisprudence (Cdc a élargis les


hypothèses progressivement de responsabilité sans faute notamment en responsabilité du
fait des choses)

Le juge a été sensible à ce renouvellement du fondement en élargissant les hypothèses de


responsabilité sans faute mais X le seul sensible à ce renouvellement : le législateur a lui aussi
pu être à l’origine de régime spéciaux de responsabilités déconnectés de toute idée de faute

XXème siècle : bagage : coexistence de la faute et du risque (de provoquer dommage à des
tiers)

Certain nombre d’analyses plus modernes dites renouvelés de la RC ont été élaboré avec plus
au moins de succès

Fondements permettent de comprendre pourquoi le droit de responsabilité a évolué et en quel


direction mais constitue X des arguments définitifs pour déterminer si une personne est
responsable ou pas

XXème siècle : auteurs qui vont développer des théories qui pour les unes tendent à orienter la
responsabilité civile dans des directions souhaités mais X toujours conforme à l’état du droit
positif et parfois des théories qui ont eu vocation d’expliquer l’état du droit positif de la
responsabilité

3 théories :
- Théorie de la précaution qui s’inscrit dans le prolongement du risque : Théorie très lié
aux questions de droit de l’environnement : idée de faire jouer à la RC en reprochant
l’absence d’adoption de mesure effective et approprié visant à prévenir un risque de
dommage grave et irréversible/Fondement de la précaution devrait permettre avant
même la réalisation du dommage d’imposer l’adoption d’un comportement déterminé,
cela conduit à utiliser la responsabilité non pas pour réparer mais prévenir la
réalisation d’un dommage/ certains nombres de traductions en droit positif, X dire
aujourd’hui que la responsabilité civile ait été orienté dans le sens de cette nouvelle
fonction : trop une distance
- Garantie : repose sur un renversement des perspectives : dans les approches tard
faute/risque on est du côté du responsable : on va modifier l’appréhension des choses,
on se place du côté de la victime : s’il y’a une victime : atteinte aux biens ou personne
de la victime il convient de l’indemniser : neutralisation du fait générateur (passe au
second plan) pour se focaliser sur le préjudice appart certains régimes particuliers
- Autorité : Théorie qui a été développé à la fin du XXème siècle par Noël DEJEAN DE LA
BÂTIE : permet de faire la synthèse : responsabilité c’est la rançon de l’autorité; si on est
responsable c’est parce que l’on est libre car on agit de sa propre autorité et à partir
du moment où le dommage intervient dans la sphère d’autorité de leur auteur cet
auteur doit être désigné comme responsable indépendamment de la question de
savoir s’il a commis une faute – X condamnation de l’approche de la faute- approche
permet d’englober les hypothèses de responsabilité sans faute ) aujourd’hui
l’explication la plus synthétique des solution que le droit positif retient pour déterminer
si une personne est responsable pou pas/synthèse savante du fondement de la faute et
du risque (critère commun : autorité)

Quels conditions l’auteur sera désigné comme responsable, si conditions remplies, deuxième
condition : se posera la question de la mise en œuvre de la responsabilité

2 sous titres :

Conditions de la responsabilité
Mise en œuvre de la responsabilité

Sous-titre 1er : conditions de la responsabilité


Conditions de la responsabilité sont exprimées dans A1240 du CC (ancien 1382) : disposition
consacrée à la responsabilité pour faute mais contient une trilogie

Tout fait

3 éléments :
- Dommage ou préjudice : car objet de responsabilité est de réparer donc si pas
dommage rien à réparer et x de responsabilité (X toujours en responsabilité pénale)
- Fait générateur/évènement : dans cet article c’est la faute/faute doit causer dommage :
fait générateur peut être une faute ou évènement déconnecté de toute idée de faute
mais il faudra un fait général
- Lien de cause à effet entre le fait générateur et le dommage : lien de causalité : rapport
causal suffisant entre le fait générateur et le dommage

2 ouvrages : Droit des obligations (Stéphanie PORCHY-SIMON – Hypercours) (TERRÉ SIMLER


LEQUETTE et CHENEDE – Précis) (BRUN – DREC – LexisNexis)

UNJF : X d’informations fausses mais 2 problèmes (format cour/X approfondissement) (plans X


pertinent)

Trilogie que suggère A1240 du CC qu’il va falloir envisager

On commence par la condition qui constitue l’élément le plus logique à traiter en premier : le
dommage (X dommage, X de réparation possible)

CH1 : La première condition de la RCE : le dommage ou


le préjudice
Comprendre que le dommage/préjudice qui va constituer une atteinte aux intérêts de la
victime est évidemment une condition nécessaire de la mise en jeu de la responsabilité civile
de l’auteur de cette atteinte.

Mais c’est une condition insuffisante, nécessaire mais insuffisante.

Lutter contre tendance à considérer que s’il y’a une victime, il y’a un responsable. Pour qu’un
d/p donne lieu à une obligation de réparation, il faudra impérativement s’assurer que ce d
présente un lien de causalité avec un des faits générateurs.

Une série de situations où il y’a des dommages mais X de responsables.

Ex : création d’une entreprise qui va faire concurrence à un exploitant qui exerce déjà comme la
distribution de vêtements. Boutique à côté d’une boutique. Si ça marche bien, on pique de la
clientèle du voisin : atteinte à son fonds de commerce. Or ce dommage est le résultat d’une
concurrence loyale et licite, il n’appellera aucune indemnisation.

Puisque le dommage est indispensable, il faudra s’assurer qu’il existe mais aussi qu’il présente
les caractéristiques faisant de lui un dommage réparable. 2 exigences : dommage + caractère
indemnisable

D’abord éclairer la notion de d/p : de quoi s’agit-il ?


Puis évoquer les caractères du dommage indemnisable.

Sec 1 : La notion de dommage ou de préjudice


Le d ou le p est une atteinte aux intérêts de la victime.

Cette déf présente un caractère général qui appelle donc à un certain nombre de précisions.

Précisions en forme de classifications des différentes manifestations de ces atteintes

Dans cette approche, nous avons une première possibilité qui est une approche classique de
cette classification qui consiste à distinguer entre les dommages matériels, corporels et moraux
(X distinction entre d et p)

Elle tient aujourd’hui à être remplacé par une classification plus moderne distinguant entre d
et p

Préférence pour l’approche moderne : plus clair mais c’est une question qui demeure discuté :
X de reproche si on se fonde sur la classification classique

§1 : La classification classique

I- Le dommage matériel
Il consiste en une atteinte aux biens de la victime

Cette A peut se manifester de 2 manières : il peut s’agir d’une perte (damnum emergens). Dans
ce cas, l’atteinte va se traduire par une diminution du patrimoine de la V à cause du D l’actif
patrimonial pèse moins lourd (Ex : ordinateur portable est détruit). C’est une perte éprouvée

Il y’a aussi le manque à gagner (lucrum cessans/gains qui cessent) : le mouvement va être
différent : patrimoine de la victime ne diminue X mais il va être privé d’une augmentation
(Ex : commerçant exploitant activité dans un local et une personne met le feu à ce local : il
y’aura des DM que va subir le commerçant : destruction du local, marchandises, équipements,
c’est de la perte éprouvée mais il va aussi subir un manque à gagner : fait générateur va
l’empêcher d’exercer son activité)

Distinction a pour objectif de délimiter l’étendu des dm qui peuvent être indemnisé
SI ordi endommagé : perte de valeur est indemnisable donc peu importe l’espèce : soit
diminution de valeur soit empêchement d’augmenter le patrimoine (donc si ordinateur se
répare est on est empêché, on peut demander deuxième indemnisation)
Perte éprouvée : qu’ai-je perdu
Manque à gagner : qu’ai-je pas gagné ?

En tout cas 2 sont indemnisables

II – Le dommage moral
Il s’est construit par opposition au D matériel. Là où le Dma consiste en une atteinte aux
intérêts patrimoniaux, le DM consiste en une atteinte aux intérêts extrapatrimoniaux

Atteintes aux droits de la personnalité, à la vie privée, à la présomption d’innocence, à


l’image, à l’honneur

Mais il en également ainsi des atteintes aux sentiments d’affection, en particulier en cas de
dommage subit par un proche.

Pendant un temps, ces dommages moraux n’étaient X indemnisables car il était considéré que
faute de valeur patrimoniale, ces dommages ne pouvaient X être évalué (par nature hors du
patrimoine/X de valeur pécuniaire) et par conséquent X réparé.

D’abord la jurisprudence judiciaire puis le CE.

La difficulté de l’évaluation n’a X disparu. X s’émouvoir qu’une atteinte aux intérêts


extrapatrimoniaux fasse l’objet d’une réparation.

Ex : si un tiers porte atteinte à la vie privée, quelle est la valeur des conséquences de cette
atteinte/c’est un sentiment d’intrusion dans la sphère privée

Est-il possible pour un juge de fixer un montant pour chaque DM ? Interdiction des arrêts de
règlements (A5)

Cdc a déjà censuré les juges de fond pour avoir barémisé certains postes préjudice/dommage.

CP : conclusion (identification du montant : compte tenu du caractère extrapatrimonial, le juge


choisit la fixation)

Large pouvoir d’appréciation du juge en matière de dommages moraux. Parfois, son


exposition à se prononcer sur des questions délicates.

Pourquoi ? certains plaideurs/requérants vont demander à être indemnisé pour des dommages
dont le juge n’est pas toujours certains qu’ils sont ou ne sont pas indemnisables
L’une des dernières questions portées à la Cdc pour savoir si une atteinte constitue un DM : la
question du dommage résultant du fait d’être né. L’existence peut-il constituer un dommage ?

Arrêt PERRUCHE, 2000, AP : même si jurisprudence est rendu par la Cdc, c’est un arrêt

Femme enceinte qui a des boutons qui suggèrent la rubéole qui est dangereuse pour le fétu
(analyses sont négatives : X de rubéole), la mère avait dit que si elle atteinte de rubéole elle
aurait avorté. Elle garde l’enfant.

Il né très lourdement handicapé. Les parents vont agir en responsabilité contre le laboratoire et
le médecin en indemnisant leur propre préjudice ainsi qu’en indemnisant l’enfant pour être né
handicapé.
SI le médecin n’avait pas commis d’erreur, l’enfant n’aurait été né. Je vous reproche d’avoir
permis ma naissance. X la faute du médecin, c’est la maladie.

Derrière cette question, se cache une hiérarchie : naître handicapé est-ce un préjudice ?

Est-ce que certaines naissances sont constitutives d’un préjudice ? Elle va admettre
l’indemnisation de l’enfant. L’enfant reproche d’avoir empêché sa mère d’avoir exercé son droit
à l’avortement.

Le législateur a réglé la question très vite de manière ferme : loi du 4 mars 2002 : AL-114-5 du
Code de l’action sociale et des familles : nul ne peut se prévaloir d’un préjudice du seul fait de
sa naissance.

Si la faute avait causé le handicap, la question serait différente.

X indemnisation du handicap car X de lien entre la faute et la maladie

Idem : enfant né sain mais reproche au test de grossesse qui était faux et a empêché sa mère
d’avorter

II- Le dommage corporel


Atteinte à l’intégrité physique de la victime, le DC est indemnisable puisque cette atteinte
constitue une violation du principe de l’inviolabilité du corps humain (A16-1 du CC)

A y regarder de plus près, le DC va regrouper les deux catégories précédentes : il s’agit d’un D
complexe à cet égard. C’est un dommage mixte/composite.

D’abord le dommage matériel car le DC est susceptible de générer des pertes (Ex : engager des
frais médicaux) ou générer un manque à gagner (Ex : X travailler pendant un certain temps)
Ils ont un impact patrimonial mais aussi extrapatrimonial : pretium doloris (prix de la douleur).

Le DC va aussi générer des souffrances psychologiques, notamment le préjudice qui consiste à


se constater diminuée (Ex : préjudice ésthetique). Il y’a aussi le préjudice d’agrément : lorsque
el DC va nous empêcher d’exercer un certain nombre d’activités.

On peut indemniser le préjudice sexuel.

Plan différent des deux précédents : on s’est intéressé à l’objet de l’atteinte, dans le DC on
constate d’abord l’atteinte au corps qui va déclencher l’indemnisation de d subséquents de
nature matériel ou morale.

C’est ce qui explique le renouvellement de la présentation des d qui reposer sur al distinction
entre d et p

Cette situation particulière du dommage corporel a conduit à la présentation différente par la


doctrine

§2 : La classification moderne : la distinction entre d et p


Classiquement, ils sont utilisés en tant que synonymes (interchangeables si on reprend la
classification classique), la classification moderne peut paraitre plus claire

La doctrine a principalement mis en évidence cette distinction (peut être la réglementation


dans l’avenir)

Il va s’agir de distinguer l’objet de l’atteinte des conséquences de l’atteinte

Le dommage va désigner l’objet de l’atteinte et le préjudice va désigner les conséquences


(néfastes) de cette atteinte.

La proposition de loi portant réforme du droit de la RC envisage de poser la règle suivante : est
réparable tout préjudice certain résultant d’un dommage (préjudice est appréhendé en tant
que conséquence du D), est consistant en la lésion (atteinte) d’un intérêt licite, patrimonial ou
extrapatrimonial

Le raisonnement : lorsque la victime se plaint d’un préjudice : on examine dans un premier


temps le dommage (ce sur quoi a porté l’atteinte : bien, élément immatériel, corps – on
retrouve l’approché traditionnelle) mais on regarde dans un deuxième temps les conséquences
préjudiciels qui se répartissent en 2 catégories : patrimoniales et extrapatrimoniales.

Ceci permet une approche beaucoup plus fine de situations qu’on rencontre : à certains égard
ça ne change pas grand-chose (Ex : dommage corporel va avoir deux séries de conséquences, il
est à cheval entre les deux premières catégories), l’affaire du cheval Lunus. Cette affaire date de
1962 : mort est le résultat du comportement fautif d’un tiers.

Le propriétaire demandait une indemnisation : sur l’analyse classique, c’est un dommage


matériel.

Dans la nouvelle analyse : le dommage est la mort du cheval et le préjudice est la diminution du
patrimoine

La propriétaire demandait aussi une indemnisation pour la peine ressentit pour avoir perdu son
cheval. La Cdc va indemniser ce préjudice extrapatrimonial lié à une atteinte au patrimoine

Approche permet non pas de renouveler les solutions, mais perspective plus progressive
(dommage puis conséquences patrimoniales et extrapatrimoniale), on traduit de manière plus
précise les manières dont les droits de la victime seront évalués

Dommage : atteinte au corps


Préjudices : effets sur le patrimoine et extrapatrimonial

Placer les trois sur le même plan alors qu’un dommage corporel peut avoir pour conséquence
les deux autres dommages (manque de nuance)

Distinction D/P explique comment les trois peuvent se trouver sur le même plan

D et P peuvent se confondre : atteinte à la vie privée/à l’honneur, tout à la fois un dommage


dont l’objet est un élément moral et des conséquences préjudiciables qui tiennent à cette
atteinte.

Approche plus pédagogique que véritablement juridique : ça ne changerait pas


fondamentalement les solutions apportées à l’identification des dommages indemnisables

Il faudra non seulement que le D soit caractérisé mais qu’il présent un certain nombre de
caractères le rendant indemnisables

Sec 2 : Les caractères du préjudice indemnisable


Plusieurs caractères doivent être présents pour que le préjudice soit indemnisable

D’abord le P doit être certain, ensuite il doit être personnel, encore il doit être légitime, il ne
doit pas être déjà été indemnisé et enfin il doit être direct

Ces caractères mériteront d’être vérifié avant de conclure à l’existence d’une obligation de
réparation
§1 : Un préjudice certain
A l’heure actuelle, les textes relatives à la RCE (A1240 et A1241 : sans faute/A1242 : X
responsabilité sans faute, du fait des choses et du fait d’autrui)

Le caractère certain du préjudice n’apparait pas expressément. Mais, la jurisprudence est assez
ferme sur cette question : il ne fait pas de doute. Un p qui ne fait pas de doute peut recouvrir
deux hypothèses

La première est celle du préjudice actuel : actuellement subis par la victime, mais ça peut
également être un préjudice futur : X encore subit par la victime mais qui le sera de manière
certaine à l’avenir.

Ex : dommage corporel subis par la victime qui engage des dépenses pour des soins (préjudice
patrimonial : perte éprouvé actuel), mais si ses capacités de travail sont réduites de manière
définitives ou de manière temporaire, elle subit un préjudice lié à un manque à gagner car elle
ne pourra pas exercer sa profession dans l’avenir, la perte de revenu n’est pas actuel, pas
encore éprouvé les conséquences de la perte de revenu, elle va la subir de manière progressive
mais elle la subira de manière certaine. Par conséquent, il sera immédiatement indemnisable.
Le juge évaluera ce préjudice en se projetant dans l’avenir.

Le préjudice éventuel n’est pas indemnisable : c’est le p qui est probable/possible sans être
inéluctable/certain.

Ex : compagnie d’électricité installe des lignes à haute tension au-dessus d’un terrain. Cette
situation va générer un risque d’incendie : si l’incendie se déclenche (il y’aura un dommage
matériel), si l’incendie est potentiel il n’y aura pas de mise en jeu de la responsabilité

Le préjudice n’est qu’éventuel. Ceci étant il y’a des situations dans lesquelles la distinction entre
p futur/éventuel n’est pas aisé

Cette distinction s’est cristallisée autour de la notion « perte de chances ».

Ex : examen/concours : renversé par un véhicule en se rendant à un examen, demander


indemnisation pour le fait d’avoir raté cet examen ? si on raisonne en termes de préjudice
certain : était-il certain qu’on allait réussir le concours/examen ?

X dans cette analyse demander indemnisation à l’auteur de l’accident pour le fait d’avoir raté
cet examen car la réussite était incertaine

Mais j : on a été privé à cause du conducteur c’est d’une chance de réussir l’examen
La perte de chance constitue un préjudice indemnisable (Cdc : « un p peut être invoqué dès lors
qu’une chance existait et qu’elle a été perdu », perte de chance X le résultat attendu par la
victime)

Conséquence : indemnisation est toujours un pourcentage du préjudice que représente la perte


du résultat attendu

Ex : échec à un concours : le fait de ne pas réussir le concours s’évalue à 100, la perte de chance
s’évalue nécessairement en dessous de 100 sous l’appréciation du juge en fonction de la
probabilité d’atteinte du résultat.

Formule de la proposition de loi : la eprte de c constitue un p réparable dès lors qu’elle


constitue en la disparition d’une éventualité favorable

Ce po doit être mesuré à la c perdu et ne peut être égal à l’avantage qu’aurait procuré cette
chance si elle s’était réalisée

Perte d’une éventualité favorable est un préjudice certain

§2 : Le préjudice doit être personnel


Règle parait assez logique

Victime ne peut demander réparation que des préjudices qu’elle subit personnellement

C’est le principe

X demander réparation pour un tiers

Nul ne plaide par procureur

Cette exigence de préjudice personnel ne s’oppose pas ni à ce que le représentant de la victime


agisse en indemnisation au nom et pour le compte de la dite victime (Ex : parent représentant
son enfant) ni à ce que les ayant droit/héritiers de la victime agisse en réparation des p subis
par al dite victime,

Ex : victime décède (dommage corporel), préjudice patrimonial (frais engagés pour la voictime :
il y’a des héritiers

Le mécanisme de responsabilité est générateur d’obligation : ce que va générer c’est une


obligation d’indemnisation a un caractère patrimonial et donc transmissible par succession et
les héritiers peuvent agir au titre de la victime car ils ont récupéré l’obligation d’indemnisation
(X l’intervention du juge qui fait naître l’obligation)
Héritiers sont les continuateurs de la personne de la victime

Caractère personnel du p ne s

le caractère personnel di préjudice ne s’oppose pas à la reconnaissance de la qualité de victime


par ricochet (est celle qui va subir un préjudice issu d’un précédant préjudice subis par autrui)

Ex : parents subissent un préjudice (douleur) si enfant décède, lié à un préjudice initialement lié
à leur enfant (demander indemnisation d’un préjudice qui lui est personnel)

Ex : membre de la famille décède et il y’a perte de revenu

Condition : doivent être certain et aussi qu’il existe des liens suffisamment proche ou forts
entre la victime et celle de ricochet

§3 : Un préjudice résultant d’une atteinte à un intérêt légitime/


légitime
Exigence X sytématiquement mobilisé car dans la plupart des hypothèse, atteinte subis par la v
sera sans discussion possible légitimement indemnisable

Mais la jurisprudence tient parfois compte de la situation de la v pour lui refuser tout droit à
indem en raison de l’illégitimité ou caractère illégitime de l’intérêt dont elle recherche la
protection

Ex : victime se plaint d’un dommage corporel entrainant une perte de revenu professionnel (si
l’activité dont la victime se plaint de la cession est une activité dissimulée ou illicite) : préjudice
est certain mais X légitime

Argument à caractère moral : intérêt dont on recherche la protection n’est pas digne de
protection

Époque : le concubinage était considéré comme situation anormale et s’est tarduit par un rejet
de préjudice extrapatrimonial/d’indemnisation du fait du décès de son partenaire (années 60)

Caractère illégitime de l’intérêt

Changement en 1970 : Chambre mixte a fixé la juriprudence en considérant que le concubin


était légitime

Dernière précision : certaines situations dans lesquelles la Cdc n’admet X la privation de la


victime en dépit de sa situation irrégulière
Limites : à l’égard des passagers de train qui X acheté de billets

S’ils subsisent un dommage corporel à l’occasion du transport dont ils sont les usagers
illégitime : la Cdc refuse de les priver de tout droit d’indemnisation sur le fodnement de
l’intérêt lésé

Quetsion de hiérarchisation des intérêts protégés : le dommage corporel a une valeur


importante dans cette hiérarchie

Situation irrégulière mineure, quand l’irrégularité ets msie en balance avec la gravité des
dommages corporels

§4 : Un préjudice non encore indemnisé

Si déjà, le responsable ne sera pas condamné à l’indemniser de nouveau à l’égard de la victime

Question est de savoir : comment le prjéudice peut être déjà indemnisé avant même que le
responsable soit intervenu

Situation plus fréquente : soit un assureur, soit une caisse de SS est intervenu pour indemniser
la victime

Facteur important phénomène d’assurance en europe assez developpé

Serie de c d’assurances qui vont venir couvrir un certain nombre préjudice

Ex : propriétaire de véhicule assuré en assurance de biens (assureur finance réparation – déjà


indemnisé)

Caisse de SS : mécanisme d’assurance sociale : de couverture sociale très large (santé, accident
de travail, maternité, chômage) : couverture des dommages corporel : subir un accident
corporel :

Autres situations : pluralité de responsables qui ont participé le même dommage (2 perosnnes
tabassent une eprsonne)

Règle : obligation de réparation in solidum (solidarité qui ne dit X son nom : les obligations
conjointes c’est-à-dire qui ont le seul et même objet/débiteur, c’est celui de la division : cahque
débiteur est tenu pour sa part sauf obligation solidaire et dans ce cas la le créanceir peut
demander le tout à chacun des débiteurs (ex : professeur massacré par étudiants, 2 débitrices,
demander à chacune sa part dans la dette, chaque part peut varier, et lorsqu’on a une
obligation eyt plsuieurs débiteurs (sauf solidarité)

En principe, la solidarité ne peut résulter que de la loi ou du contrat


Jurisprudence par souci de protection de la V, considère qu’en matière de RC, les co-
responsables sont tenus in solidum : effets principaux : soumis aux mêmes régimes, le créancier
ici, la victime peut demander l’intégralité de la réparation aux débiteurs.

Possible qu’on se trouve dépourvu de possibilité d’agir contre l’autre

§5 : Un préjudice direct
Tout préjudice lié à un fait générateur n’est X indemnisable : pour l’être, il faut que le préjudice
présente un rapport suffisamment direct avec le fait générateur

Il est fait référence à la troisième condition de resposnabilité : le mlien de causalité qui ets le
rapport au sens juridique entre le fait générateur et la production du dommage

X le caractère direct soit un direct autonome du lien de causalité (examen de cette question
dans le 3ème chapitre)

CH2 : Le fait générateur


Aspect le plus de choses à dire et sur lequel il y’aura le plus d’effort de compréhension

1er : le préjudice ne suffit X à engager la responsabilité de celui qui l’a causé

Encore faut-il que ce préjudice trouve son origine dans un fait générateur

Mais fait égénrateur au sens juridique : il faudra systématiquement savori si cette situation
correspond à l’un des faist égénrateurs prévus par la loi, sinon X de resposnabilité

CC envisage trois catégories de FG :


- Le fait perosnnel/la faute (historiquement le seul FG)

Autre situations dont el lien avec la F n’ets pas totalement rompu

- Resp du fait d’autrui (dommage X causé par la perosnne)


- Resp du fait des choses$

Risque X fait généarteur (recherche doctrinale) : fondement utilisé pour justifier des évolutions
de la RC vers des systèmes de responsabilité sans faute (responsbailité du fait des choses), X
aêtre confondu avec les trois catégories

Fondements = explications
Catégories = conditions
Sec 1 : Le fait personnel : la faute

La responsabilité pour faute est traditionnelle l’hypothèse de res la plus ancienne

Envisagé à l’article 1240 et 1241 du CC

1240 et 1241 dont le contenu n’a pas changé avec la réforme de 2016 (modifié numérotation
des articles de la responsabilité civile) : ancien A1382 et 1383 du CC

D’une manière gén, A1240 du CC fait référence à ce qu’on appelle la responsbailité délictuel ou
encore la resp pour faute intentionnel : « tout faite quelconque de l’h qui cause à autrui un d,
oblige celui par alquelle

La notion de délictuel fait référence à la parenté qui existe traditionellement entre la RC et la RP

A1241 fait référence à la responsabilité quasi-délictuel/pour faute non-intentionnelle (on


l’appelle aussi la faute d’imprudence ou de négligence)

A1241 : « chacun est res du d qu’il a causé non suelement par son fait (visé à A1240) mais
encore par sa négligence ou par son imprudenvce

Dans l’esprit des rédacteurs du CC, il y’a deux types de faute : la faute intentionnel mais aussi la
faute (moins grave)

On cosntate que quelque soit la gravité de la faute (inténtionnelle ou pas), le CC lui fait produire
les mêmes conséquences

Cela montre que la distinbction entre FI et FNI et aujourd’hui dépassé puisque toute faute
quelquel soit sera susceptible d’engager la res de son auteur

Identifier les caractères de la faute (à partir de quand est elle caractérisé) et puis se pencher sur
els doifférentes manifestation de cette faute dans lesquelles prendront rang ces deux catégorirs
de faute

§1 : Les éléments de la faute


Déterminer ce qui fait qu’un comportement va recevoir ou pas la qualification de faute

Attitudes susceptibles de recevoir la qualification de faute

A l’heure actuelle, la F X définit par le CC


Rédacteurs ont estimé qu’il s’agissait d’une notion suffisamment évidente
Opération X nécessairement très facile

Doctrine X toujours été d’accord sur l’identification du critère de cette faute

Aujourd’hui la faute va consister en l’adoption d’un comportement consistant en une violation


de règles légales ou réglementaires ou plus généralement en un manquement au dévoir
générale de prudence et de diligence

La réforme potentielle : la F se caractérise par son élément matériel

En revanche, dans cette définition ne trouve pas place de référence à un élément moral (état
d’esprit de l’auteur sur la faute)

Caractérisation de la f se concentre sur son élément matériel

Un comportement fautif est un comportement objectivement fautif

Ceci étant quand bien même l’EM serait caractérisé, il y’a une porte de sortie pouyr l’auteur en
parvenant à faire disqualifier le comportement qu’il a adopté en ce qu’il va être a priori dans la
faute mais sera en mesure d’invoquer une circonstance qui va faire basculer dans la sphère de
ce qui est toléré, un comportement fautif.

Un fait justificatif

I- L’exigenec d’un élément matériel

Elément central aujourd’hui car la faute se résume à cette exigence

Pb : EM va consister en une déviance de comportement, cette déviance peut se traduire de 2


manières :
- L’inovservation d’une règle légale (au sens large)/réglementaire constitue une faute (il
suffira à lz victime de démontrer que l’auteur X respecté cette règle)- juriprudence de la
Cdc est allé très loin lorsqu’elle a admit que la violation d’un contrat par l’une des
parties constituent à l’égard des tiers une faute extracontractuelle – juris inaugurée en
2006 (AP, 6 octobre - BOUTSHOP) qui a consacré la faute délictuelle d’inexécution –
réaffirmé par la Cdc en AP en 2020 (13 janvier – BOIS ROUGE) – inexecution d’un c
donne X lieu à l’application de A124à et 1241 (repose sur la res contractuelle) – tiers
quyi peuvent subir un prejudice : si l’inexécition du c constitue automatiquement uen
faute à l’égard des tiers ou alors si en cas d’inexécution contractuelle, un tiers peut
obtenir la réâration mais à condition de démontrer qu el’inexécution correspond à un
comportement fautif – ZJD Cdc s’est inscrit dans cette approche favorable aux victimes –
J crituqué largement par la doctrine (un des arguments : selon l’obligation contractuelle
inexécuté, la q-ualité du comportement co-contractant défaillant selon le type
d’obligation, la siation czaractéristiqye : débiteur est tenu à une obligation de rédultat (x
préoccupation pour la manière dont-il s(‘est comporté- atteinte ou non)atteinte
Mais si violation d’oblig de moyens : violation k-l’obligr-e, s

Pride de distance avec l’rexem, du cklportrmnt sui l’ot

Oblig de résultat x reso-prc

Cpndit à dire que raisonner ne terme d’obligation contractiuellepréexistance colport (rend


automatiquz la qualification d efaute extrcaontrdtuelle

Tiers X déclencher l’application des remèdes à l’exzcution du contrat (effet relatif) mzid un tierd
sur le -terrain de la res extra peut prétendre que l’un des cocntractants a a commit une faut à
son égard

Proposition de réforme a une approche ambigue :

Texte aurait inqué que le

Réform s’oriente vers une condamnation de principe de la dénatiuration de la faute par la


jurisprudence

2ème spect de EM : X nécessairement lors de la caractérisation de dispiistion légales pr »cide à


opposer à l’auteur de dommages (X toujours méconnu une obligation légale

Entreposé moubelle sue le trottoir

Intervient lz faut d’imprudence ou n »gligenxe cat- cinsidérécun comportemdent qii s’ligne

Dès lors qui »’l y’a rupture avce le comportement d’un invivosu

II- Indifférence de l’ék-lémnet moral

Pendnant très longtemsp, il étair zadmit que pour engager ka de sg, cette fait elui devait être
r^roché

Conséqunece= : seul une pers doté d(un discernement)pouvait e voir imputé une faute
Pothier (XVIIème) : que les pers qjui ont l’usage de la raiskn qui sont compables d déli ou quask-
déli car celles X raisonabe- ; X de d’ malignité X de prudence

Solution s’est modifié à l’agard des deux caégories de personnes : incensées, et les enfants
Ça a acommencé avec les alliénés

En 1968, une loi du 3 janvier a posédans le CC un texte (414-3) : celui qui a causé un d à autrui
alorq au’il étais sousq L’empire d’un t mental, n’en est pas moins i ligé

X une cause devdisqualificatoon fautif

Prolongement ce changement d’apprécaition, la jurprudenc ene 19984

9 mai 1984 ; la Cdc va adopter la m^zm solutrion à l’égard d’ub lineur : l’infance

La juroprudence raisonnanit sur cette capacité de discernement : à partir de quel age un mineur
est capable de discernement : l’age de raison

Fixé à 7 ans

1984 : jurirpudence s’intéressait aux mineurs très jeunes

Question : mineur de 3 ou 4 ans est apyte à commettre une faute

Conceptio n objective de la faute : X auteur

Si comportement est une attente : il y’a faute

X une cause de disqualification

Ex : enfant de 2 ans introduit une paire de ciseaux dans une prise électrique ce qui déclenche
un incendie

Objectivement, c’est une faute

Cdc va considérer que ce comportement ets fautif

Approche objective de la faute, exclusivement centré sur le contenu du comportement et X


aptitude de son auteur d’arbitrer entre le bien et le mal

Victime bénéficie de cette évolution

Il reste la possibilité pour celui ayant adopté le comportement la possibilité de se prévaloir d’un
motif légitime

III- L’effet justificatif du comportement


Circonstance sparriculières qui font disparaitre le caractère fautif du comportement

Ils faut les manier avce de la prudence en RCE car ils constituent une importation des règles du
droit pénal

Ils ont pour objet d’écarter la resposnabilité pénale de leur auteur

Utilisation assez simple

Approche de la juriprudence beaucoup plus partie

X nécessairement de réponse

4 faits :
- Faits extérieurs aux personnes impliqués dans la situation
- Faits tenant au comportement de la victime

A- Les circonstances extérieures


L’idée gen est que l’auteur de la faute a répondu à une contrainte extérieure

S’il a adopté ce comportement, c’est parce qu’il a été soumis à des circonstances extérieures

2 types :
- L’ordre ou la permission de la loi : personne qui répond à une prescription légale ou
réglementaire X fautive – règle trouve un prolongement dans ce qu’on appelle le
commandement de l’autorité légitime : lorsqu’un sujet adopte un comportement en
réponse à un ordre émanant d’un autorité publique et compétente – ce comportement
X fautif sous réserve sous l’ordre ne soit pas manifestement illégal (Ex : forces de police
impose de passer avec le véhicule sur une partie de terrain appartenant à une personne
privée et on endommage ce terrain en passant – si on le fait sur la base d’un ordre de
l’autorité compétente -
- L’état de nécessité : situation dans laquelle l’auteur de la faute va réagir à un danger
actuel ou imminent qui le menace lui-même ou un tiers en accomplissant un acte
nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien à conditio. Qu’elle soit
proportionnée à la gravité de la menace (Ex : détruire un bien appartenant à autrui ce
qui est objectivement une faute, mais si ce comportement délibéré s’explique par la
volonté de se soustraire ous oustrair eun tiers à un danger – il ne sera pas qualifié de
fautif (proportion : atteinte corporel pour empêcher un dommage matériel)

B- Le comportement de la victime
Légitime défense et du consentement

LD : CELUI QUI FAOIT L’OBJET D’UNE ATTAQUE injuste et que la riposte nécessaire est
proprotionné à cette attaque on ne sera pas responsable des conséquences de la riposte

Attaqué à l’arme blanche, on brise le bras de l’adversaire

Le consentement de la victime

Adage « on ne fait tort à celui qui consent »

X règle de droit, certaines manifestations

Si la victime aitorise l’auteur des dommages à les causer, elle ne peut pas ensuite engager sa
responsbailité

Fonctionne en RCE que pour les atteintes aux biens

Atteinte au corps même autorisé par la victime, demeure a priori un comportement fautif sauf
règles applicables dans le cadre des soins

Traduction particulière dans l’acceptation des risques : notion à laquelle la jurisprudence fait
référence (compétition sportive en particulier) et d’ailleurs plus que dans ce contexte en
cosnidérant que lorsque l’atteinte à la victime intervient dans une compétition sportive et sous
respect des r !gles du jeu, X de faute : raison : la victile en a accepté les risques (ex : karaté)

§2 : Les manifestations de la faute


Toute faute est susceptible d’engager la responsbailité de son auteur, pas inintéressant de voir
comment elles peuvent se manifester

2 oppositions : entre faute de commission et faute d’omission

Entre faute intentionnelle et non-intentionnelle

1ère opposition : distinction faute de commission/faute d’omission

Commission : faute consiste à commettre un acte positif en violation d’une règle légale
Omission/abstention : X agir/ loi impose d’agir et pas le faire (Ex : non-assistance à une
personne en danger)

2ème : distinction faute intentionnelle/non-intentionnelle


Faute intentionnelle : orienté vers la production du dommage

Non-intentionnelle (imprudence ou de négligence) : implique aucune intention de son auteur


de causer le dommage

L’une et l’autre sont sources de responsabilité

Faute intentionnelle et non intentionnelle ne s’apprécie X de la même manière

Intentionnelle : in cocnreto (par rapport à l’état d’esprit de l’auteur du dommage)

Non-intentionnelle : in abstracto (comparer comportement de l’auteur à un standard)

Abus de droit : admit que l’exerce d’un droit peut dégénérer en comportement fautif

Droits discrétionnaires/potestatives X faire objet d’un abus

Droit de propriété (arrêt CLEMENT BAYARD : propriétaire a erigé sur un bout de son terrain des
caisses surmontés de piques 16 m d ehaut qui servaient à rien mais creuvaient les ballons
dirigeable) (fondleent d el’abus de droit X très claire : critère dans l’affaire CB c’est l’intention
de nuire, assouplissement en cosnidérant que constitue un abus de droit mais aussi le droite
xercé avec légerté : on bascule vers la faute non-intentionnelle/d’agir en justice

Ce qui caractérise : utilisation d’un dorit avec intention de nuire ou légerté

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