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galop d’essai: av vacances toussaint questions sous un arrêt

partiel 2-3h Commentaire d'arrêt

code cours en ligne: CONTRATSCMC2023


Introduction:

Obligation dans le langage courant: devoirs dictés par la morale, règles de vie, religion…

Obligation dans le domaine juridique: rapport juridique unissant le débiteur au créancier.


Présente nécessairement un double aspect: passif pour le débiteur qui doit quelque chose
au créancier et actif pour le créancier qui exige quelque chose du débiteur

Section 1: La notion d’obligation

Présente 3 principaux caractères:


- existence d’un rapport/d’un lien entre plusieurs personnes: fait apparaître le
caractère personnel (pas un droit réel: unit une personne à une chose)
- existence d’un rapport de droit: un lien de droit unissant les personnes ➜ il peut être
l’objet d’une sanction étatique et présente une caractère contraignant si le débiteur
n'exécute pas son obligation
- est un droit patrimonial: susceptible d’une évaluation monétaire, a une valeur
pécuniaire/économique, c’est pq elles peuvent se transmettre et circuler à l’instar des
biens

Section 2: La source des obligations

Origines des obligations juridiques?

Code civil procède à une classification des sources d’obligations, distinguait 5 sources:
- contrats: source principale chacun n’est engagé que par ce qu’il souhaite.
Complication par l’ancien art 1356: certains engagements se forment sans
convention - par l’autorité de la loi, les quasi contrats
- quasi contrats: fait purement volontaire qui engage comme un contrat
- délits: obligation de réparer un domm qu’on cause par sa faute
- quasi délits: réparer un dommage causé par la négligence, l’imprudence…
- loi

Possibilité de les rassembler en deux catégories: obligation soi parce que le débiteur l’a
voulu ou parce que la loi l’a voulu

Ordonnance du 10 fev 2016


Nouv art 1100 du cv: les obligations naissent d’actes juridiques, de faits juridiques ou de
l’autorité seule de la loi

Au sein de la catégorie des actes juridiques les contrats constituent l’instrument permettant
de créer volontairement un lien d’obligation.
Dans l’obligation, 2 types de règles:
- règles spéciales applicables à des contrats en particulier (contrats de vente,
d’entreprise, de travail…) et construits à partir d’un socle commun: la théorie
générale des contrats
- règles générales du droit commun auxquelles sont soumis tous les contrats quelle
que soit leur nature juridique. Régit tout ce qui n'est pas réglementé par une règle
spéciale

2 socles:
- formation du contrat: comment se crée un contrat
- effets du contrat: effets produits, façon dont se manifeste l’obligation du contrat et ce
qu’il arrive en cas d’inexécution

Chapitre préliminaire: présentation générale du droit des


contrats

Section 1: Réforme du droit commun des contrats

Droit réformé par l’ordonnance du 10 février 2016 et ratifiée par la loi du 20 avril 2018 car:
- Articles inchangés depuis 1804, donc nécessité de se référer à la jurisprudence pour
adapter le code civil au changement et combler les lacunes - décalage entre code
civil et droit positif
- Contraintes internationales et européennes: au début des années 2000, la
commission européenne avait pour ambition d'élaborer un code européen des
contrats. Plusieurs groupes doctrinaux (profs de droits) se sont constitués pour
proposer une modification du droit fr des contrats et la chancellerie s' est inspiré pour
proposer la réforme actuelle

La réforme ne rompt pas avec le passé, elle intègre dans le code civil le droit antérieur à la
réforme qui a été façonné par la jurisprudence. But: rendre le droit des obligations plus clair.
Réforme non élaborée par le législateur, loi du 16 février 2015 a autorisé le gouvernement à
légiférer par ordonnance.

Difficulté de droit transitoire, 3 droits des contrats:


- droit antérieur à la réforme
- droit issu de l’ordonnance du 10 fevr 2016
- droit issu de la loi du 20 avril 2018
Conflit de loi dans le temps

La loi nouvelle ne s’applique pas aux situations juridiques dont la naissance et les effets ont
été réalisés avant son entrée en vigueur
La jurisprudence a affirmé le principe de survie de la loi ancienne pour les situations
contractuelles en cours. Les contrats conclus sous l'ancien régime et dont les effets ont lieu
durant la loi nouvelle
En pratique, la loi nouvelle règle les conflits de loi dans le temps. C’est le cas de la réforme
de 2016-2018

L'entrée en vigueur de l’ordonnance du 10 fev 2016 a été fixée au 1er oct 2016. Les contrats
conclus avant cette date sont régis par la loi ancienne
La loi de ratification de 2018 entre en vigueur le 1er oct 2018

La disposition transitoire de l’ordonnance de 2016 figure dans l’art 98 de ce texte. Modifié


par la loi de ratification
Dans sa version initiale, l’art 9 de l’ordonnance indiquait que les contrats conclus avant
l'entrée en vigueur de l’ordonnance demeurent soumis à la loi ancienne. La loi du 20 avril
2018 a précisé que les contrats conclus avec l'entrée en vigueur de l'ordonnance demeurent
soumis à la loi ancienne “y compris pour les effet légaux et les dispositions d'ordre publique”

Article 9 modifié car sa rédaction initiale pouvait prêter à confusion


- On pouvait penser qu’il ne faisait pas obstacle à l’exception au principe de
l’application de la loi ancienne dégagée par la jurisprudence. Si le texte n'aborde pas
cette exception, c’est qu’il ne voulait pas y déroger.
- Ou qu'il imposait l’application de la loi ancienne de tous les contrats conclus avant
son entrée en vigueur y compris lorsque la loi nouvelle est d’ordre publique ou
gouverne les effets légaux des contrats

Conséquences: restreint l’application du nouveau droit des contrats aux situations relevant
du droit antérieur. On peut observer que certains arrêts de la CC sous couverts d'interpréter
le droit antérieur rendent des décisions s’inspirant de cette réforme
Interpréter le droit ancien à la lumière du droit nouveau

3 périodes distinguées:
- contrats conclus jusqu'au 30 sept 2016: droit antérieur à la réforme
- entre 1er oct 2016 et 30 sept 2018: ordonnance dans sa version initiale
- a compter du 1er oct 2018: ordonnance + modifications apportées par la loi de
ratification

Certaines modifications de l’ordonnance de la loi du 20 avril 2018 présentent un caractère


interprétatif. Le texte a changé dans sa réaction mais il n’est pas nouveau. S’appliquent à
compter du 1er oct 2016

Art 16 liste les textes à caractère interprétatif


Section 2: Définition du contrat

Dans ancienne version du cv, le contrat était défini dans l’art 11-101 le contrat comme une
convention par laquelle une ou plusieurs personnes s'obligent envers une ou plusieurs
autres à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose

Convention: accord de volonté entre 2 ou plusieurs personnes ayant pour objet de créer des
objets de droit quelconques
Contrat distingué par son objet: créer des effets de droit particuliers que sont les obligations
Contrat=convention mais aucune convention pouvait ne pas être un contrat

Art 11-101: le contrat crée 3 sortes d’obligation:


- de donner: obligation de transférer une propriété , transfert d’un bien meuble ou
immeuble
- de faire
- de ne pas faire: s’abstenir de certains comportements
Critiquée car restrictive, le contrat produit aussi d’autres effets: aménager les obligations
créées par le contrat
Le code civil définit le contrat autour d’un modèle: l'échange dont l'archétype est la vente.
Or, de nombreux contrats obéissent à une logique différente: les contrats-organisation ont
pour objet d’organiser l’activité des parties (ex. contrat de société)

Le nouvel article 11-101 dispose “le contrat est un accord de volonté entre 2 ou plusieurs
personnes destinées à créer, modifier, transmettre ou éteindre des obligations”. Se distingue
de l’ancienne définition car le contrat au sens strict n’a plus seulement pour effet de créer
des obligations
- accent mit sur l’accord de volonté d’une (unilatéral (ex testament)) ou plusieurs
personnes (bilateral/conventionnel) qui recherchent des effets de droit. Convention
disparu de notre droit.
La remise de dette est qualifiée de contrat et non de convention

11-101 ne fait plus référence aux obligations de donner, de faire et de ne pas faire.
Typologie des obligations utile pour rendre compte des effets des contrats

Section 3: Classification des contrats

Classification bipartite des contrats par le code civil:

Réforme reprend la classification du droit antérieur, distingue entre contrats


synallagmatiques et unilatéraux, commutatifs et aléatoires, gratuits et onéreux
Intègre certaines catégories proposées par la doctrine

Contrats:
- synallagmatique: crée des obligations réciproques et interdépendantes à la charge
des deux partis. Partis à la fois créancières et débitrices de l’autre (ex. contrat de
vente) - jamais gratuit
- unilatéral: ne crée d'obligations qu'à la charge d’une des parties. Une seule personne
s’engage (ex. donation). Soumis à des règles spécifiques en matière de preuve

- commutatif: prestations de chacunes des parties connues à l’avance


- aléatoire: prestation de l’une des parties dépend d’un événement aléatoire

- gratuit: aucun avantage pour la partie qui fournit la prestation


- onéreux: procure des avantages réciproques aux 2 partis (ex. vente)

pret a interet (unilatéral et onéreux)

Distinctions entre les contrats:


- consensuel: se forme par le seul échange des consentements. Consensualisme:
contrat consensuel sauf si solennel
- réel: en plus d’un accord de volonté se forme par la remise d’une chose

- solennel: formation exige l'échange des consentements et l'accomplissement d’une


- formalité prévue par la loi

- de gre a gre: 11-110, “celui dont les stipulations sont négociables entre les parties”
- d'adhésion: “celui qui compose un ensemble de clauses non négociables entre les
parties. Les parties n’ont pas la possibilité d’en modifier les termes, le contenu”

- contrat cadre: art 1111, “accord par lequel les parties conviennent des
caractéristiques générales de leur relation contractuelle future”
- contrat d’application: en précise des modalités d’application des futures contrats

- à exécution instantanée: “est celui dont l'exécution se fait en une prestation unique”
- à exécution successive: est pris en application du contrat cadre d’apprivoisement

art: integre dan sun chap “dispositions nomiraires” les 3 pilliers essentiels:
- liberté contractuelle
- force obligatoire du contrat

Liberté contractuelle: Valeur constitutionnelle → Chacun est libre de contracter ou pas, de


choisir le contenu et la forme du contrat. Les obligations sont volontairement proscrites

Relativiser cette liberté:


- les parties ne sont toujours pas libres de conclure un contrat. EX. Ils ont l’obligation
de conclure un contrat d’assurance
- art 11-102: l’ordre public peut interdire la conclusion de certains contrats

Certains contrats parmi les plus importants sont principalement régi par des règles
impératives

Obligation de sécurité dans les contrats de travail


PARAGRAPHE 2/ Force obligatoire du contrat
Principe de la forme obligatoire du contrat: art 11-103 les contrats légalement formés
tiennent lieu de droit à ceux qui l’ont fait. Essence même du contrat, ce n’est pas un contrat
s’il n’est pas obligatoire. Doite être respecté dans son intégrité*

Assurer la sécurité des transactions; les contrats ne présenterait aucune garantie s’il suffisait
à n'importe quelle personne après avoir conclu un contrat, qu’elle décidez vrai qu”on

Contrat subordonné à la loi

N’ a pas la généralité de la loi

“Les Contrats négociés, formez, exécutés de bonne foi” (bonne foi= un état de sentiment, un
comportement
PARTIE 1: LA FORMATION DU CONTRAT

Seuls les contrats légalement formés obligent les partis: il ne suffit pas que les partis
échangent leur consentement pour que le contrat soit légalement formé. Les conditions de
validité fixées par la loi doivent être respectées.

Différence entre conclusion et validité du contrat. Le processus de formation du contrat a été


réglementé par la jurisprudence

TITRE 1 - La conclusion du contrat

Chapitre 1: La rencontre des consentements


L’échange de consentement est toujours le minimum requis.
Le code civil distingue les négociations, l'offre et l’acceptation. Il évoque le pacte de
préférence et la promesse unilatérale.

Bcp de contrats font l’objet d'aucune négociation car dans la vie courante la plupart des
contrats signés sont des contrats d'adhésion.

Les contrats se forment par la rencontre d’une offre et de l’acceptation par laquelle les
parties manifestent leur volonté de s’engager. Depuis la réforme de 2016 le cv réglemente
l’offre et l’acceptation.

Section 1: L’offre de contracter

A) Caractères de l'offre
Offre: proposition de contracter qui comporte tous les éléments du contrat envisagé.
Exprime le consentement de son auteur. L’offre doit être ferme (=pas de réserve) et précise
(tous les éléments essentiels). Si l’offre est ferme et précise, l'acceptation du destinataire
suffit à former le contrat. Dans le cas contraire, la proposition n’est pas une offre au sens
juridique du terme, elle devient une invitation à entrer en négociation.
Pour être ferme, l’offre doit être formulée sans réserve et exprimer la volonté de l'offrant
(=sollicitant) d'être engagé en cas d’acceptation. SI une proposition assortie de réserve est
acceptée, le contrat n’est pas formé. Il faut un nouvel accord de l’auteur de la proposition
initiale.

Les réserves peuvent être express ou tendrent à la nature même du contrat proposé.

B) Expression de l'offre
En principe, l’offre peut être expresse (=formulée par écrit, par parole…) ou tacite. L’offre
faite au public comporte toujours une réserve (implicite ou explicite)

C) Révocation de l'offre
Tant que l’acceptation n’est pas intervenue, l’offrant est en attente.
Si l’offre est formulée avec un délai, son auteur doit la maintenir pendant ce délai et ne
pourra pas la rétracter même si le destinataire n’a pas exprimé son consentement.
Si l’offre a été faite sans indication de délai, elle doit être maintenue pendant un délai
raisonnable.
L’offre a toujours un délai, express ou raisonnable.
La jurisprudence n’impose pas un contrat à un destinataire qui rétracte son acceptation.
L’offrant qui se rétracte doit payer des dommages et intérêts

“La rétractation de l’offre en violation de cette interdiction empêche la conclusion du contrat”.


La révocation de l’offre est fautive mais efficace.

1) Caducité de l'offre
L’offre devient caduque dans 3 séries de cas:
- caducité de l’offre par l'écoulement du temps: si l’offre a été faite avec un délai, elle
devient caduque à l'expiration du délai indiqué. Si elle a été faite sans, elle devient
caduque à l'expiration d’un délai raisonnable

- incapacité de l'offrant (sens juridique): fait disparaître la volonté de l’offrant.

Offre caduque en cas de décès de son auteur

A. L’acceptation de l’offre

1) Caractères de l’Acceptation

Acceptation : manifestation de la volonté de son auteur d'être lié dans le stermes de l’offre

Réalise la conjonction des consentements. Est irrévocable

Si le destinataire modifie les éléments du cadre , pas une véritable acceptation mais une
contre proposition

Si les éléments secondaires sont considérés comme déterminant pour l'offrant, il y aun
simple accord de principe

2) Formes de l'acceptation
Express ou tacite
Le silence ne vaut pas acceptation si le destinataire a une attitude complètement passive.
Mais pas quand l’usage de la profession l’impose et quand l’offre a été faite dans le seul
intérêt du destinataire. (loi, usage, relation d’affaires et circonstances particulières 4 cas a
revoir)

La loi peut prévoir que le silence d’un parti vaut acceptation

3) Etendue De l’acceptation

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