Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1°) Définissez le droit commercial puis distinguez cette spécialité du droit des
notions suivantes : droit commercial général, droit des affaires, droit de
l’entreprise, droit économique. Justifiez votre réponse.
Selon la conception objective, le droit commercial est un ensemble de règles qui régit les actes de
commerce. En effet, en raison de l’égalité civile, si un code de commerce a été rédigé, c’est qu’il
était appelé à régir non pas une classe particulière de sujet de droit mais plutôt une catégorie
d’actes. Toutefois, cette conception est limitée dans la mesure où il n’a y a d’actes qui aient
une nature commerciale déterminée à l’avance si bien qu’on est obligé de recourir à la
qualité de leur auteur pour déterminer leur caractère commercial.
Le droit des affaires peut être perçu comme une branche du droit privé qui par
dérogation au droit civil, règlemente de manière spécifique la plupart des activités de
production, de distribution et de services. Contrairement au droit commercial, le
droit des affaires paraît plus vaste puisqu’il comprend, outre les questions relevant
du domaine classique du droit commercial, certains aspects du droit civil, du droit
public économique, tels que les marchés publics, ou encore des aspects du droit fiscal
et de droit du travail.
Plusieurs critères sont proposés par la doctrine sans pour autant être satisfaisants
(le critère de la circulation des biens ou de la prestation de services, le critère de la
spéculation, le critère de l’entreprise, etc…).
Mais la jurisprudence semble mettre l’accent sur deux critères majeurs : les
critères subjectif et objectif.
Selon le critère subjectif, un acte revêt un caractère commercial lorsqu’il est
accompli par un commerçant pour les besoins de son commerce.
Quant au critère objectif, il suggère la commercialité d’un acte qui intervient dans
le cadre de l’exercice de l’activité commerciale.
L’usage conventionnel peut être distingué de l’usage de droit suivant quatre (4)
critères :
Usage de droit
Celui qui invoque l’existence d’un usage de droit devant
le juge n’a pas à en faire la preuve
Usage de fait
La violation d’un usage de fait par le juge n’est pas
susceptible d’un pourvoi en cassation
Usage de droit
La violation d’usage de droit par le juge est susceptible
d’un pourvoi en cassation
5) Quelle est valeur d’un usage de fait dans une relation contractuelle entre un
commerçant et un non commerçant ?
L’usage de fait à une valeur supplétive et ne s’applique donc que dans les relations
entre les commerçants exerçant dans le même domaine d’activité. Dès lors, il ne peut
s’appliquer en principe dans les relations entre un commerçant et un non-
commerçant. Par exception, l’application de cet usage requiert une convention
expresse autorisant l’application de cet usage.
6) Une coutume peut-elle déroger à une loi commerciale impérative ? Justifiez
votre réponse.
La coutume désigne de façon spécifique l’usage de droit. L’usage de droit est une
pratique, un accord, elle ne peut déroger à une disposition commerciale impérative.
CAS PRATIQUE1
Ce cas pratique soulève la question de la valeur juridique d’un usage commercial entre deux
professionnels exerçant dans le même secteur d’activité.
Les usages, ce sont des pratiques liées à la vie des commerçants qui en raison de leur
permanence et de leur application régulière, prennent la valeur de règles de droit. Autrement
dit, il s’agit de comportements professionnels constants, notoires et généralement anciens. Ils
constituent une source importante du droit commercial car à l’origine, le droit commercial
étant un droit coutumier. Et pendant longtemps, il a gardé ce caractère parce qu’il n’était pas
codifié et même après sa codification le droit commercial a gardé une place importante pour
les usages.
De manière générale, les usages jouent un rôle important dans la création du droit commercial
en raison notamment du caractère évolutif de la vie des affaires qui ne peut, à chaque fois,
attendre une réforme législative. C’est donc une source importante du droit qui fait également
sa spécificité. Il convient à ce titre de distinguer deux catégories d’usages : les usages
conventionnels et les usages de droit.
Les usages de fait ou les usages conventionnels sont des pratiques restreintes à un nombre
limité ou à un petit nombre de commerçants qui se conforment toujours à la même manière
d’agir lorsque les circonstances sont identiques .Pour échapper à leur application, les parties
doivent expressément les écarter.
Quant aux usages de droit ou coutume, ils renvoient également à des pratiques ou des
manières de procéder mais qui cette fois, s’imposent dans les rapports entre commerçants
comme des règles ou des normes objectives. En fait, ils résultent de comportements
habituellement suivis lors de la formation de l’exécution ou de la rupture des contrats. Ils ne
dépendent toutefois pas de la volonté des parties, mais ont la valeur d’une véritable règle de
droit. Ils se distinguent des usages conventionnels par le fait qu’ils sont obligatoires sans avoir
à passer par le détour de la volonté présumée des parties.
Par conséquent, les usages conventionnels n’acquièrent un caractère obligatoire qu’en étant
incorporés expressément ou même tacitement dans une convention.
En l’espèce, le contrat de vente entre les deux parties a été conclu grâce à l’envoi d’un
bordereau de confirmation par le courtier aux deux parties. Il convient donc de noter que ce
contrat a été conclu grâce à l’intervention du courtier dont la fonction est de rapprocher les
deux parties.
Un usage constant prévalait entre professionnels, comme quoi, la vente est parfaite dès
l’envoi du bordereau de confirmation en l’absence de contestation durant les 48h de sa
réception. La conclusion du contrat s’est donc déroulée selon les règles anciennes en usage.
Toutes les parties au contrat sont supposées connaitre cet usage constant puisqu’elles exercent
dans le même secteur d’activité. Il s’agit en l’occurrence d’un usage conventionnel qui aurait
pu être écarté par une manifestation expresse ou même tacite de volontés des parties, ce qui
n’a semble-t-il pas été le cas.
Par conséquent, en l’absence de contestation durant les 48h, le contrat est dès lors
valablement conclu. Selon cet usage conventionnel, ce courtier a donc bien le pouvoir de
conclure le contrat, car il agissait comme mandataire de l’une ou l’autre des parties en ce qui
concerne la signature du contrat de vente. Ainsi, la société de courtage peut obtenir en justice
la condamnation de la société au paiement de la commission qui lui est due. Il lui faudra
apporter la preuve devant le juge.
I- CAS PRATIQUE
SOLUTION :
L’article 239 de l’AUDCG dispose que « Les parties sont liées par les usages auxquels
elles ont consenti et par les pratiques qui se sont établies dans leurs relations
commerciales.
Sauf convention contraire des parties, celles-ci sont réputées avoir adhéré aux usages
professionnels dont elles avaient connaissance ou auraient dû avoir connaissance et
qui, dans le commerce, sont largement connus et régulièrement observés par les
parties à des contrats de même nature dans la branche d’activité concernée ».
De cette disposition, il ressort que les usages s’imposent aux relations entre
commerçants sous réserve des lois impératives.
Sous réserve des lois bancaires impératives, il existe d’un usage de droit applicable
au rapport entre la banque « DONNE MON ARGENT » et les commerçants AFFOU,
BINTOU et IRIE LOU prenant naissance à la conclusion du contrat de prêt. En vertu
de cet usage, la solidarité se présume entre codébiteurs commerçants.
En l’espèce, AFFOU, BINTOU et IRIE LOU sont des codébiteurs commerçants d’un
prêt contractés auprès de la banque « DONNE MOI MON ARGENT ». Par
conséquent, la solidarité se présume entre eux et le créancier peut valablement
s’adresser à l’un quelconque d’entre eux pour le paiement de l’intégralité de la
somme sans que celui-ci ne lui oppose le bénéfice de la division.
I/CONTROLE DE CONNAISSANCE
1°) Donnez la définition de l’acte de commerce et en quoi se distinguent-il des
actes de nature civile ?
L’Acte de commerce n’a pas été défini par le législateur OHADA, il a plutôt
préféré définir l’acte de commerce par nature. Selon l’article 3 alinéa 1 de
l’AUDCG « L’acte de commerce par nature est celui par lequel une personne
s’entremet dans la circulation des biens qu’elle produit ou achète ou par lequel
elle fournit des prestations de service avec l’intention d’en tirer un profit
pécuniaire ». Cette définition laisse entrevoir qu’il existe d’autres catégories
d’actes de commerce que la législation OHADA a du mal à appréhender dans une
définition unique. C’est la raison pour laquelle, elle procède à une énumération
des actes de commerce.
Fort de ce constat, la doctrine a proposé des définitions de l’acte de commerce
aussi variées qu’il y a des auteurs .Mais ces définitions ont montré leurs limites.
Selon les professeurs Georges RIPERT et René ROBLOT, les actes de
commerce sont des actes accomplis dans l’exercice du commerce.
Selon le professeur Yves GUYON, l’acte de commerce est l’acte qui réalise une
entremise dans la circulation des richesses effectuée avec l’intention de réaliser un
profit pécuniaire.
Dès lors, l’acte de commerce peut être perçu comme un acte juridique au sens
large) soumis aux règles du droit commercial en raison de sa nature, de sa forme
ou de la qualité de commerçant des parties.
Les actes de commerce par nature ou par leur objet sont définis par l’article 3
alinéa 1 de l’AUDCG ; l’acte de commerce par nature est celui par lequel une
personne s’entremet dans la circulation des biens qu’elle produit ou achète ou par
lequel elle fournit des prestations de service avec l’intention d’en tirer un profit
pécuniaire.
Les actes de commerce par la forme ou objectifs sont des actes qui ont
toujours le caractère commercial quels que soient l’objet et le but de l’acte (lettre
de change, billet à ordre, warrant, des sociétés commerciales par la forme).
Les actes de commerce par accessoire sont des actes de nature ou d’origine
civile qui deviennent des actes de commerce parce qu’accomplis par un
commerçant dans l’exercice ou pour les besoins de son commerce.
Ce principe est d’application immédiate c’est-à-dire qu’il s’applique aussi bien
en matière contractuelle, nous pouvons citer comme exemple tous les actes
d’exploitation accomplis par un commerçant : l’achat d’un véhicule, un bail ;
qu’en matière extracontractuelle (délit d’un dirigeant, concurrence déloyale).
La jurisprudence présume que les actes faits par un commerçant relèvent de
son commerce et sont donc commerciaux. Cette présomption n’est pas absolue ou
irréfragable et l’on pourra faire la preuve du caractère non professionnel de l’acte
accompli (L’achat d’un véhicule ou la location d’un immeuble à des fins non
professionnels ont naturellement un caractère civil).
Les actes mixtes sont des actes qui ont une double nature, en effet ils sont
commerciaux pour l’une des parties et civils pour l’autre (l’achat d’un magasin est
un acte commercial pour le vendeur et un acte civil pour l’acheteur en somme il
s’agit d’un acte mixte).
3)-Comparez les actes de commerce par nature en raison de leurs auteurs aux
actes de commerce par l’accessoire.
Les actes de commerce par nature en raison de leurs auteurs et les actes de
commerce par l’accessoire (pour ce qui est du domaine contractuel) procèdent
tous deux d’un contrat d’une part, cependant la différence réside au niveau des
parties au contrat. En effet, les actes de commerce par nature en raison de leurs
auteurs résultent de contrats conclus entre commerçants tandis que les actes de
commerce par l’accessoire procèdent d’un contrat conclu entre un commerçant
et un non commerçant.
L’acte mixte est celui qui est commercial pour l’une des parties (commerçant)
et civil (non-commerçant) pour l’autre.
En espèce, les véhicules automobiles sont des biens meubles ; M. KASSY achète ces
véhicules non pour son usage personnel mais dans le cadre de ses activités
professionnelles. De ce fait l’acte accompli par M. KASSY est un acte de commerce par
nature, précisément l’achat en vue de la revente.
Quelle est la nature juridique d’un tel acte à l’égard de chacune de ces personnes ? Est-ce
un acte de commerce par nature ou un acte mixte ? Est un acte mixte un acte qui est
commercial pour l’une des partie et civil pour l’autre.
Le même acte étant commercial pour Mr kassy et civil M. GUINESS, de ce fait la vente
de véhicule passé entre ces personnes est un acte mixte
Mr kassy est un commerçant alors la vente de ce véhicule est un acte de commerce par nature.
Les actes accomplis par les sociétés commerciales sont des actes de commerce par nature,
selon les dispositions de l’article 3 al 1 de l’AUDCG.
On déduit de ce qui précède que la vente à crédit passée entre Mr kassy et la société «
WOUROU FATOH TRANSPORT» est un acte de commerce par nature.
RD : Le droit commercial est le droit qui s’applique aux commerçants et aux actes de
commerce. Par ailleurs, aux termes des dispositions de l’article 5 AUDCG « Les actes de
commerce se prouvent par tous moyens même par voie électronique à l’égard des
commerçants ». En outre, en matière commerciale, un usage de droit fermement établi permet
de faire une mise en demeure par tous les moyens (téléphone, télétex, fax, sms, etc.).
Par conséquent l’acte accompli par l’agence immobilière et Mr kassy étant un acte de
commerce par nature, c’est sur le fondement du droit commercial que peut agir en justice
l’agence immobilière.
En outre, le fait pour l’agence immobilière d’avoir envoyé un fax à Mr kassy, constitue une
mise en demeure de sa part.
RD : le commerçant qui veut mettre en demeure un non-commerçant doit recourir aux règles
de forme de droit civil…..lesquelles prescrivent que la mise en demeure s’effectue par
« sommation ou par acte équivalent » réaliser généralement par un exploit d’huissier ; par un
acte extra-judiciaire.
RD : Le droit commercial est le droit qui s’applique aux commerçants et aux actes de
commerce.
Faits : Des faits, il ressort qu’il a été chargé le 27 juin 2000 ‘’à bord du navire M/V ‘’ AGAT
‘’ une cargaison de 40.000 sacs de sucre blanc cristallisé d’un poids de 2000 tonnes, pour le
compte de la Société S.N SOSUCO (BURKINA FASO). A l’arrivée du navire à Abidjan le 16
juillet 2000, les opérations de transit ont été assurées par la Société TRIDENT SHIPPING et
celles d’acconage et de manutention l’ont été par la Société GEODIS OVERSEAS. Toutefois,
les rapports d’expertise dressés le 17 août 2000 et le 02 septembre 2000 ont révélés d’énormes
préjudices résultant d’avariés et pertes de cargaison de sucre à la charge du transporteur, de
l’armateur, de l’acconier, du manutentionnaire et du transitaire. Estimant avoir désintéressé
ses cocontractants et supporté les frais d’expertise, la Société AGAGF BURKINA, ex-
FONCIAS TIARD, compte réclamer le remboursement.
Problème de droit: Les parties à des contrats de transport maritime sont-elles tenues
responsables in solidum d’un préjudice occasionné en dehors de toute clause de solidarité
entre elles ?
Plan :
NB : L’introduction du commentaire n’est rien d’autre que l’agencement harmonieux des
parties de la fiche d’arrêt, allant de la nature de la décision à la solution du juge, sans oublier
l’annonce du plan.
CORRECTION FICHE 3 :
Il y a également les sociétés commerciales en raison de leur forme. Ces sociétés n’ont
pas nécessairement besoin d’accomplir des actes de commerces par nature pour être
commerçantes mais elles le sont en raison de leur forme et cela peu importe l’activité
exercée.
Avant la majorité civile était de 21 ans. Mais avec la loi n°2019-572 du 26 juin 2019
relative à la minorité, la majorité civile est fixée désormais à 18 ans de même que la
majorité pénale et électorale.
L’article 120 de la nouvelle loi de 2019 sur la minorité dispose que le mineur est
émancipé par ses père et mère ou parent adoptifs, lorsqu’il aura atteint l’âge de seize
ans révolus.
Cette interdiction d’accomplir des actes de commerces par nature vise à protéger le
patrimoine du mineur car celui-ci engage son patrimoine dans l’exercice de cette
activité. Il s’agit d’un acte de disposition qui est en principe interdit au mineur par le
droit interne qui ne peut accomplir que des actes conservatoires ou des actes
d’administration.
En outre, l’article 125 de la loi sur la minorité dispose que le mineur pour exercer le
commerce doit avoir l’autorisation de ses pères et mères ou de celui qui exerce
l’autorité parentale ou du conseil de famille. Cette autorisation de faire le commerce
doit-être inscrite au RCCM (l’Article 125). Il s’agit de conditions cumulatives.
Cette hypothèse n’a pas été prévue par loi dans le régime de la séparation de bien.
Chaque époux est seul responsable des dettes qu'il contracte en son nom et de celles
liées à ses biens propres. Mais il existe des biens indivis. Et les dettes ménagères sont
solidaires.
II/CAS PRATIQUE
A défaut, celui-ci est privé du bénéfice attaché à la qualité de commerçant (tel que
jouir de la personnalité juridique, de la prescription quinquennale, du droit au
renouvellement du bail etc.…) cependant, il reste soumis aux obligations légales
règlementaires et professionnelles (voir l’art 60 AUDCG).
Le commerçant peut donc opposer aux tiers et aux administrations publiques les faits et actes
sujets à transcription ou mention si ceux-ci ces ont été publiés au RCCM.
3) L’inscription au RCCM suffit-elle à accorder la qualité de commerçant à celui
qui s’y conforme ?
Selon l’Article 59 de l’AUDCG, une personne non commerçante peut se faire immatriculer au
RCCM lorsque la loi nationale les soumet à l’immatriculation (telle l’immatriculation des
personnes morale). Ces personnes n’ont pas pour autant la qualité de commerçant. D’ailleurs
la présomption ne joue pas à l’égard des personnes physiques non commerçantes dont
l’immatriculation au RCCM résulte d’une disposition légale, et des personnes morales qui ne
sont pas réputées commerçantes du fait de l’AUDSCGIE. En dehors de cela l’immatriculation
faire présumer la qualité de commerçant à son auteur.
V.O. Sambe et M.I. Diallo, système comptable Ohada, Edition comptable et juridiques,
3ème éd., Dakar, 2003, n°19, p.38.
Introduction
Problème de droit : l’action en justice envisagée par le directeur général d’une société
spécialisée dans la fabrication et la distribution d’articles chaussants contre l’un de ses ex
employés tenu par une clause de non concurrence d’une part et l’un de ses anciens
revendeurs d’autre part peut-elle prospérer ?
Annonce du plan :
Développement
En outre, la clause de non concurrence doit être limitée dans le temps et / ou dans l’espace
ou encore dans la nature précise de l’activité pour sa validité.
En l’espèce, la clause insérée dans le contrat de travail est postérieure à la suspension dudit
contrat, elle prévoyait également qu’en cas de rupture du contrat, Monsieur Konan ne devait
jamais travailler tant pour son propre compte que pour le compte d’autrui dans la fabrication
ou la distribution d’articles chaussants et cela sur toute l’étendue du territoire nationale.
Selon la jurisprudence elle peut contenir l’ensemble d’un territoire ou une zone.
B- Le sort de l’action
Il ne peut envisager aucune action en justice sur la base de la clause
concurrence déloyale du 24 Février 1999 portant révision de l’accord du 2 Mars 1977 prévoit
que toute personne physique ou morales lésées ou susceptibles d’être lésées par un acte de
concurrence déloyale dispose de recours légaux devant un tribunal d’un état membre et peut
obtenir des injonctions, des dommages et intérêts et toutes autres réparations prévues par le
droit civil. » de cette disposition, il ressort une obligation de loyale concurrence qui pèse sur
les commerçants. Tout acte de concurrence déloyale fait l’objet d’une sanction.
En l’espèce, Monsieur Aliou propose de recruter Monsieur Konan qui l’accepte et donne sa
démission au directeur général de la société TABA
Si par contre Monsieur Konan a respecté toutes les procédures relatives à sa démission alors,
il n’y a pas s’acte de débauchage.
B- Le sort de l’action
S’il y a débauchage alors Monsieur Kouadio pourra intenter une action en concurrence
déloyale contre Monsieur Aliou et Monsieur Konan sur la base de l’article 1382 du code
civil. Ceux-ci seront solidairement tenus de réparer le préjudice causé à Monsieur
Kouadio
I) LES ATOUTS
Nous pouvons en outre relever les avantages fiscaux, les avantages dans les
prestations sociales accordés à l’entreprenant dans le décret ivoirien de juin
2017