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Chapitre 2 : La constitution

La constit est l’acte juridique fixant le cadre étatique cad le statut juridique de l’état. 1er déf renvoi à
une conception du rôle de la constit.

Section 1 – La notion de constitution


Constitution est un objet juridique qui a fait son apparition en tant qu’objet d’étude qd on les a écrits
cad fin 18e. Doctrine s’est posé q sur rôle des constit et donc à quoi elles servent.

§1. Les différentes conceptions de la notion de constitution

On s’est posé q sur ce que devait être une constit idéale et ce à quoi elle devait servir. 2 conceptions
pas alternative mais qui se complète chronologiquement. Distinction montre que des lors que des
individus s’établissent sur un territoire et se dotent de gouvernant, on considère qu’il y a une
constitution de cette forme d’organisation au sens où il y a des règles qui viennent encadrer exercice
du pv (même sous monarchie absolue avec par ex succession au trône).

A. La conception classique de la constitution

Conception classique, on revoit à une lecture très antérieur à la fin du 18 e donc de l’état moderne avec
constit écrite. En 1ere analyse, on a bcp joué sur le sens du mot constit y comprit ds le langage
commun : 2 sens

- Sens actif : action de constituer qqc (constituer une société)


- Sens passif : constitution est la composition d’un objet donné ou même parfois d’un être
humain. On revoit à un état de fait.

Acte juridique par lequel on va transformer une situation de fait en une situation de droit. Depuis tjs,
des êtres s’organisent pour vivre ensemble. Un jour il décide d’avoir une conception plus politique.
Premier rôle d’une constit est de transformer situation factuelle (chef plus fort …) en une situation de
droit. Acte d’établissement de l’état fige une situation en lui donnant une existence juridique car
décider de la manière dont on se crée juridiquement est un acte juridique. Constitution est l’acte qui
établit l’état en droit. Dans une constitution, on dit quelles sont les frontières (territoire), on dit quelle
est la pop (comment on l’identifie) et aussi on définit le cadre de l’action politique de l’état (sujet dont
il s’intéresse ou sujet de vie privé). En faisant cela on met en ordre l’état juridiquement = on vient
fixer un cadre juridique qui explique qui peut décider à l’intérieur du territoire et à l’égard de la pop.

Constit vient aussi encadrer le pv de l’état car on vient dire qui dans la durer va succéder au roi et donc
continuer d’exercer le pv politique continuité de l’état. On s’inscrit ainsi dans la durée, plus de
conception purement factuelle.

B. La notion moderne de constitution ou la constitution de l’État moderne

On ajoute idée que le texte constit doit être un document écrit pcq la constit écrite a pour vertu que
l’on peut s’y référer et que l’on peut donc en permanence être certain que la règle qui a été fixé soit
respectée. Ça ne veut pas dire que auj toutes les constit sont écrites.

Puisqu’on écrit un texte qui régit durablement exercice du pv politique, ce texte doit être apolitique.
Une constit, ne doit pas être de gauche ou de droite. Constit est un cadre juridique neutre
politiquement qui permettra que ceux qui remporteront les élections puissent gouverner le pays. Il n’y
a pas d’orientation politique puisque ceux qui remportent les élections pourront donner leur propre
interprétation de ce cadre général.

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Pour garantir cette neutralité politique, constit doit regrouper toutes les règles relatives au
fonctionnement des pv publiques, on doit y trouver les institutions et les organes en charge de
l’exercice du pv politique (les qualifier et expliquer comment ils sont choisis). On doit aussi expliquer
comment ces institutions et organes exercent leur compétence. Tout cela fait de la constit l’acte qui
sert de cadre juridique d’exercice du pv politique.

§2. Les formes de la constitution

On considère que ce qui est souhaitable est que constit soit écrite. Pour autant si la plupart des états ont
constit écrites, certaines ont constit non écrites= coutumières qu’il ne faut pas confondre avec ce qui
peut se dvp en parallèle : des coutumes part

A. La constitution écrite

Cette solution est vu comme la meilleur car si elle est écrite on peut faire lire à ceux qui nous gouverne
le texte et on peut vérifier s’ils la respectent. Constit écrite est un rempart contre l’arbitrarité du pv.
Constit écrite doit être un doc compréhensible par tous cad lisible (voca pas trop technique et pas trop
longue). A côté, on a svt des textes qui viennent la compléter cad qui viennent fixer dans le détail des
règles que sciemment on n’a pas voulu écrire pour ne pas l’alourdir. En France, la constit française de
1958 prévoit que le législateur organique viendra préciser les conditions d’application d’un principe
que la constit énonce. Si on ne complète pas, on risque que la constit reste lettre morte. Elle revoit
donc à la loi organique. Loi organique vient fixer les mises à exécutions, complément nécessaire de la
constit  elle doit donc ne pas violer la constit elles sont donc obligatoirement vérifiée par le conseil
constit. Loi organique est votée par les deux chambres mais lorsqu’il d’agit de savoir comment va
fonctionner l’assemblée ou le sénat seul, il n’y a pas besoin de demander à l’autre chambre, cela ne la
concerne pas mais tjs dans le respect de la constit ? Chaque assemblée adopte seule son propre
règlement qui vient compléter les choses. Une constit écrite, on y détaille les règles d’encadrement du
pv politique mais on ne peut pas tout y mettre. On complète pour la mise en application avec des
textes complémentaires qui viennent expliquer en détail.

B. Constitution coutumière et coutume constitutionnelle

On étudie svt les deux ensembles mais ce sont diff qui s’inscrive dans un cadre juridique diff car qd il
y a constit coutumière il n’y a pas de constit écrite alors que qd il y a coutume constitutionnelle il y a
constit écrite en même temps.

Déf coutume en droit : C’est une règle juridique non écrite issue d’un usage général d’application
constante pnd une période suffisamment longue pour être significative et dont le respect semble
juridiquement obligatoire à ceux qui l’appliquent. Ceux qui respectent cet usage doivent être
convaincu qu’ils y sont obligés en droit. 2 e élément psychologique est résumé par (l’opinio juris=
conviction du caractère juridique).

Une constitution coutumière par opposition à une constitution écrite renvoie à la situation dans
laquelle les règles relatives à la constit et à l’organisation du pv politique sont fixées par des coutumes.
Les Constitutions coutumières visent alors que l’état a une constit écrite le cas dans lequel il y a des
règles non écrites répondant à la déf et aux critères de la coutume qui viennent compléter la constit
écrite.

 Les Constitutions coutumières

Elles correspondent à la situation d’un état qui n’a pas de texte écrit tenant lieu ou intitulé de constitution. La
plupart des états qui tiennent lieu de constit l’appel constit ou pas de constit car autre nome (Allemagne l’a
appelé loi fondamentale). Ou elles suivent l’histoire : en Espagne il n’y a pas de constit mais trois lois constit qui
forment la constit de la 3e Répu.

Pas de constit dans majorité des pays avant milieu 18 e. Mais il y avait des règles qui constituaient les lois
fondamentales du royaume qui n’étaient pas écrites. La plupart des États à partir fin 18 e, se dotent d’une constit

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écrite ce qui explique qu’auj très rares sont les états qui ont une constit coutumière. Le RU n’a pas de constit
écrite : exemple type de l’état démo respectueux des règles de droit qui n’a pas de constit écrite. Cela ne signifie
pas qu’il n’y a aucun texte en lien avec pv politique : ils sont très partiels. Le 1er texte de réf est une décla (La
grande chartre) qui date de 1215. Fin 18e, L’Angleterre ne connait pas de révo comparable à révo française pcq
monarque britannique a déjà renoncé à bcp de ses pv  on ne juge pas besoin d’avoir constit écrite. Depuis,
situation est identique, elle continue à fonctionner sur la base de règles non écrites. Illustration concrète en 2019
après arrivée de Boris Johnson = il demande à la reine de proroger les travaux des chambres (les suspendre). De
fait, la constit coutumière fait que c’est autorisé mais en réalité, ce qu’il fait c’est surtout un coup politique car il
cherche provisoirement à se débarrasser des chambres pour rendre effectif le Brexit recoure former devant la
cour suprême qui va constater par un arrêt du 24 sept 2019 que Johnson avait menti à la reine et donc elle
conclut son arrêt en décidant de réunir à nouveau les chambres. Pour rendre se décision, la cour suprême fait réf
à des précédents, cherche dans l’histoire constit britannique des situations britanniques survenu au 16 ou 17 e
qu’elle va conclure que Johnson a méconnu les règles constit. On ne sait pas exactement ce qu’est la règle
(relative incertitude) = inconvénient des constit coutumière. Il y a des coutumes tjs respectées : démission
du 1er ministre au lendemain d’élection législative. Le RU considère qu’elle a un avantage : comme la règle
n’est pas écrite elle s’adapte au gré des besoins, la coutume peut s’appliquer moyennant qq
aménagements. Il y a une forte de souplesse dans la mise n’ouvre des règles coutumières qui serait une
ouverture. En revanche, ils adaptent qu’il y a un inconvénient : la coutume même si elle se modère elle ne
permet que très difficilement de faire un chgmt brutal : si un imprévu arrive, pas le temps qu’une coutume
se crée on peut arriver dans un vide juridique. Ces constit sont un héritage de l’histoire et apparaisse
comme archaïque.

 La coutume constitutionnelle ou les « conventions de la constitution » (Pierre Avril)

Il s’agit des hypothèses dans lesquels un état doté d’une constit écrite voit se dvp à côté de sa constit
écrite une ou plusieurs règles non écrites qui sont appliquées durablement dans le temps et dont
progressivement chacun considère qu’elles ont une valeur juridique obligatoire. Règle de droit qui ne
prend pas forme écrite mais s’impose et présente les caractères de la coutume et pcq elles concernent
l’organisation du pv politique, elles sont des natures constitutionnels. Cette idée même fait horreur à la
doctrine de droit constit partout dans le monde car si on a constit écrite alors qu’avant on n’en avait
pas d’écrite, gros pb que des règles non écrites parallèles parasites le texte. Le cœur du débat sur ces
coutumes constit tient l’objet de ces coutumes : certaines sont moins dérangeantes que d’autres.

Il y d’un côté des coutumes praeter legem (coutume qui vient compléter la règle de droit sans la
contredire) : Ex aux EU ou la constit de 1787 fixe élection du près, 1 ère version près élu pour 4 ans et
on prévoit aussi que son mandat était renouvelable. Le 1 er prés (Georges Washington) fait deux
mandats et au bout du 2e, il n’est pas candidat pour un deuxième car deux c’est assez. Ses successeurs
prennent l’habitude de faire pareil, au 20 e Roosevelt qui fait deux mandats décide de se présenter pour
un 3e mandat pour lequel il est élu  q de si sa 3e élection n’est pas contraire à la constit car coutume
constit. Il peut faire son 3 e mandat car pas écrit mais à cause de cette rupture dans l’application d’une
règle que chacun croyait coutumière, le 22 e amendement de la constit amé qui entre en vigueur en
1951 ou est écrit qu’il ne peut pas y avoir plus de deux mandats par près. Tout le monde estime que la
coutume praeter legem est acceptable car elle vient combler un vide. Cette idée est d’autant plus
acceptable avec l’idée de Roosevelt car elle n’est pas de nature à faire obstacle au 3 e mandat.

Le pb est la coutume contra legem qui vient contredire le texte constit : ex dans constit en France sous
la 3e Répu. Il était prévu par constit que près pouvait prononcer dissolution Assemblée natio. Mac
Mahon dissout la chambre au terme d’une crise politique dans des conditions politiques très contestée
à l’époque. Pour finir, qq mois plus tard Mac Mahon a dû démissionner car on ne lui a pas pardonne
les conditions de la dissolution de la chambre. Il y a nv près : Jules Reddit qui s’engage à ne jamais
rentrer en conflit avec l’expression de la souveraineté natio donc avec les parlementaires (assemble
natio), il s’engage donc à ne jamais dissoudre assemblée natio. Les près qui lui succède n’ose plus
dissoudre assemblée à cause de son discours. On parle alors de « constitution Reddit ». Raison pour
laquelle en France l’idée d’une coutume constit apparait choquante donc un certain nbr d’auteur
dont Pierre Avril ont constaté qu’il y a des manières d’interpréter la constit, il y a des usages
répétés qui s’ils n’étaient pas respecté déclencheraient une réaction. Ex la constit de 58 prévoit
une élection du prés, comment est nommé le 1er ministre mais elle ne dit rien sur ce qui se passe
au ldm d’une élection près alors qu’un gouv est en place  il y a un usage qui veut que qd un
près est élu le 1 er ministre qui était en place présente sa démission.

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Il y a la pratique : la manière dont on met en œuvre ce qui est écrit dans constit elle n’a aucune
valeur juridique contraignante. On écrit nulle part jour d’élections mais tjs le dimanche.

§3. Le contenu de la constitution

Est-ce qu’il y a contenu type dans constit ? On remarque 2 choses : on retrouve les mêmes trois types
de dispositions dans toutes les constit écrites contemporaines mais constit est une norme particulière
car c’est le texte juridique qui établit personne juridique particulière qu’est l’état. Constit est texte qui
établit état souverain, et texte où s’établit la compétence de la compétence. Titulaire de la souveraineté
vient rédiger texte qui dit qui est souverain. Rien n’est interdit pnd rédaction constit car pv de
rédaction de la constit est absolument souverain : cas de la constit suisse (pas celle en vigueur de 99
mais celle d’avant de 1893, on avait écrit pour y introduire règle condition abattage du bétail qui n’est
pas un sujet de constit habituel. Mais en suisse pcq suisse on l’a décidé, il y a règles sur abatage bétail
jusqu’en 1999). Rien ne s’oppose à ce qu’une disposition soit introduite dans constit si pv constituant
le décide même si ça n’a rien à voir.

- 1er Thématique : garantit droit civique et politique. Toutes les constits écrites comportent une
réf aux droits civiques et politiques sous une forme ou sous une autre (droit homme et du
citoyen soit socle du contrat social). Ce sont les droits naturels et imprescriptibles de l’H qui
sont aussi les droits pour lesquels les hommes décident de la création d’un état  point de
départ de la création d’une société. Elles ont en préambule une décla de droit. Le préambule
de la constit renvoie à des textes, ce qui est dénommé préambule de la constit de 1958
commence par un renvoie à DDHC. Dans des constit, on fait des droits et des liberté un titre
de la constit (espagnole). On fait tjs réf aux droits et libertés. Dans notre histoire constit, une
seule constit faisait pas réf aux droits et libertés c’est celles de 1875 car trop long.
- 2e thématique : disposition institutionnelle, règle d’organisation et fonctionnement des
institutions politique. Explications des institutions, comment leurs titulaires sont désignés, les
rapports entre les institutions. Pour ces deux thématiques tout le monde ok dès milieu 18 e.
- Au milieu 20e, nv type de thématique qui découle évolution rôle de l’état avec montée en
puissance de l’état providence. On trouve énoncé des prcp d’organisation « des fondements
d’une constit social de l’état », des règles qui vont imposer que l’état mène des politiques
publiques.
- 4e thématique qui est moins important mais qui se dvp de plus en plus : usage d’introduire en
début de constit des articles qui identifie les caractères de l’état (fiche d’identité de l’état).

Section 2 – L’élaboration de la constitution


Élaboration constit est tjs moment particulier vie d’un état et donc entouré d’une procédure spécifique.

Distinction entre le pv constituant et constitué. Pv constituant est celui qui nous intéresse : le pv par
lequel on fixe des règles constitutionnelles. Il est constituant car il crée ou modifie les règles
constitutionnelles, il touche à la norme constitutionnelle. En revanche, pvs constitués tout ce que le pv
constituant crée dans la constitution (conseil constitutionnel et pv constitué). Le constituant en
rédigeant la constitution fixe le cadre dans lequel ces institutions ou compétence vont se mouvoir cad
qd on dit prés est pv constitué c’est que la constit dit comment il est élu, qu’elles sont ses pv …

Pv constituant à une originalité : on distingue à l’intérieur du pv constituant deux types :

- Le pv constituant originaire, celui qui crée de toute pièce une nouvelle constit. Il a donc une
liberté absolue. Il fixe une série de règles qui vont permettre d’établir les institutions qui vont
exercer le pv politique mais en général il indique aussi comment le texte de la constitution
peut être modifié. Le pv constituant originaire introduit dans le texte qu’il élabore des articles

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qui explique comment ce texte pourra être adapté par un pv constituant qui ne sera pas tout
puissant car il sera encadré par l’article de la constit qui révise la constitution.
- Le pv de révision est un pv constituant par l’objet de sa compétence mais comme le pv de
révision ne peut pas tout faire car son objet n’est pas de changer de constitution mais de la
modifier. C’est pq constit dit limite de la révision. Qd on parle de pv constituant originaire il
est pleinement constituant (souverain) alors que le pv constituant de révision (constituant car
touche à constitution mais constitué car prévu par la constitution).

§1. Rédaction de la constitution par le pouvoir constituant originaire

Élaborer une nv constit renvoie tjs a des circonstances politico-historique particulière. Ces
circonstances ont une influence directe sur manière dont constit est élaborée. On va essayer de dire les
différentes manières mais en pratique rédaction dictée par le contexte. En pratique il y a l’hypothèse
dans lequel on crée un nv état (EU), situation où un état explose suite à un conflit (ex Yougoslavie).
Les nv états font une nv constit, d’autres prennent une constit antérieur et la Bosnie
Herzégovine prend un traité internatio pour constit. Même qd états qui étaient ensemble avant,
ils tirent leur constit de différentes manières. Il est rare que les choses se fassent dans un cadre
de continuité constit.

Les trois premiers schémas sont classiques et établis depuis des décennies.

A. La rédaction non démocratique

Évoquer en premier pcq chronologiquement c’est une situation plutôt rencontrée par le passé.
Élaboration non-démo d’un constit renvoie à situation ou les gouvernants décident seul des termes de
la constit sans rien demander aux gouvernés. Historiquement, déjà mieux que rien car constit est dire
qu’on est soumis aux lois. Auj, c’est presque obligatoire d’avoir une constit même si on ne la
respecte pas … Chef de l’état rédige texte dans lequel il dit comment le pv politique va être
exerce, comment les institutions sont mises en place et il va rappeler les grands principes qui
structurent la société politique. Il peut il y avoir despote éclairé, pas pcq élaboration constit non-
démo qu’état soit non-démo. Il peut accepter qu’on limite son pv. Ex de la charte de 1814, date
de la restauration ou louis 18 revient sur le trô ne et décide d’octroyer un texte constitutionnel
(texte octroyé) vecteur de monarchie limitée. Ce schéma est peu répandu auj car même dans des
systèmes où on a un coup d’état ou une révo.

B. La rédaction mixte

Cette élaboration est plus répandue. Modèle type qui est une concession faite par le chef de l’état aux
exigences démo. Texte constit qui a pour objet de limiter son pv (comme avant mais on n’impose pas
au peuple) et il va aussi demander le consentement soit du peuple par referendum soit des
représentants du peuple, ce sont les parlementaires qui vont approuver le texte. Dans ce cadre-là, on
parle de constitution consentie car on considère qu’il y a une forme d’échange de consentement. C’est
un progrès par rapport à la charte octroyé, modèle mis en œuvre en 1830 qd on a voulu révise la charte
de 1814 pour réduire le pv du monarque et qu’il y a eu décision de faire approuver le texte par le
parlement. Certains auteurs disent que c’est en suivant ce modèle que constit de 1958 a été élaborer.
Qd De gaulle revient, il veut tourner le dos à la Ve Répu et il profite qu’il arrive ds situation
critique pour changer les institutions. Sauf que pour changer de constit il faut aller vite  il
décide que si parlement lui donne les pleins pv pour une durée limitée (6 mois) il s’engage à
rédiger au sein de l’exécutif un projet de constitution qui sera soumis pour avis à une structure
spécifique (comité consultatif constitutionnel). Il n’est que consultatif, on peut ne pas suivre son
avis. En réalité élaboration de constit de 58 est élaboré par gouv puis referendum pour approuvé
ou on.

C. L’élaboration démocratique

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Modèle élaboration associant les gouvernés à la constitution soit le peuple directement dans son
ensemble associé soit on désigne des représentants du peuple pour élaborer le texte de la constitution
donc pour le rédiger. Sin on veut rendre compte des différents procéder on garde à l’esprit qu’on peut
les combiner entre eux :

- 1er mode d’association du peuple : recoure à une assemblée constituante. C’est ainsi que l’on
désigne une assemblée élut par le peuple avec pour mandat d’élaborer une nv constit. En
pratique, ça peut être mis en place de manière variée : 1) il y a une seule assemblée élue
qui est désignée spécialement pour élaborer la constit et à ses cotes on met en place des
institutions provisoires qui va avoir pour mission de gérer les affaires courantes et qd
rédaction de constit fait suite à un renversement de pv, ce gouv provisoire va assurer la
transition de régime. Cette solution est utilisée svt en France, elle peut avoir des pv ou
compétences variables : elle va rédiger le projet en débattre et le voter définitivement :
entière maitrise de tout le processus d’élaboration. 2e logique possible : assemblée a
logique de rédaction et du débat mais élaboration définitive se fera par voie référendaire
(1946). Assemblée constituante ne fait que rédaction constit ou elle peut avoir d’autres
compétences : est-elle aussi législative et voter le budget. Dans ce cas, ça met bcp plus de
temps car elle a plusieurs choses à faire en même temps. Elle peut aussi consulter des
citoyens pnd l’élaboration. Ce mode est le plus utilisé car renvoie à démo représentative.
- 2e mode d’association : approbation populaire. Elle peut être additionnée à la première. C’est
la procédure par laquelle, une fois qu’on a un texte adopté de constitution, on soumet ce texte
pour approbation définitive et entrée en vigueur à referendum. Une constit adoptée est un texte
sur lequel on a constaté l’accord définitif de ceux qui ont rédigé la constit. Il y a eu un vote
définitif pour arrêter de débattre mais adoption ne veut pas dire entrée en vigueur
nécessairement. Elle peut suivre une demande d’approbation par le peuple (1946).
Approbation populaire peut aussi être demande par un texte pas écrit par assemblée
constituante mais exécutif (1958). Idée du referendum est de conférer une solennité et
une légitimité particulière car il s’agit de demander directement au peuple d’approuver
le texte. La limite de l’exercice est que pnd un referendum on peut rép que par oui et par
non et svt pour ce motif referendum peut prendre allure de plébiscite surtout qd celui
qui porte le texte dit qu’il s’en va si pas approuvé (De Gaulle). Cela biaise le referendum.
Ce procédé est très souvent utilisé svt en combinaison avec assemblée constituante.
- 3e mode : la consultation populaire. Ce mode a lgt été décrié. C’est l’idée de consulter le
peuple en amont de l rédaction de la constitution ou en cours de débat sur la constit afin qu’il
soit associé à la rédaction de la nouvelle constit. Modèle décrié pnd très lgt car pratique
prioritairement en URSS, en Chine et à Cuba. Des pays qui qd on rédigeait une constit, on
organisait une grande consultation générale  vitrine démo. Histoire récente incite e plus de
mesure : en Islande (état de petit taille) a connu en 2008 un mvt populaire de révolte très
fort appelé la révo des casseroles. Mvt si fort que gouv a démissionné et engagement de
rédaction d’une nv constit et qu’il a été décidé de mettre ne place une assemblée
citoyenne tirée au sort pour rédaction nv constit. On a imaginé une procédure novatrice
ou on tirait au sort 1600 citoyens pour construire projet de constitution finalisé en 2010
qui devait être approuvé par referendum. Mais cette procédure hors cadre a été
rattraper car on a remis en cause la légitimité du tirage au sort. Une demande pour que
l’assemblée restée en place donne son avis sur ce texte et ne l’a finalement pas adopté
donc il n’y a pas eu de referendum. En contrepartie, engagement par l’exécutif
d’organiser une nv élection législative.

D. L’élaboration internationale : cas particulier

Pcq état est en cause, droit natio et internatio très lié. A partir fin 19 e, pcq droit internatio se
débloque, il y a des interférences possibles entre des traités de paix et des constit qui vont être
rédige après que la paix est signée entre des états. Le traité de Versailles est un traité dans lequel
on trouve des stipulations ratifiées par l’ensemble des états en présence et dans ces articles il y a
on croit ce qui a mené à la guerre : double monarchie Autriche Hongrie de celle des Habsbourg.
Dans traité internatio, on se met dac sur fin des Habsbourg de régner sur la Hongrie. Dns constit
Hongrie, il y a interdiction des Habsbourg de régner sur leur pays. En 1947, on signe traiter de
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Paris qui indique que l’Italie qd elle rédigera sa prochaine constit devra veiller aux minorités de
son territoire et il y a donc dans sa constitution de 1947 un article consacré à ses minorités. Après-
guerre de Yougoslavie situation exceptionnel car la guerre en entre les états prend fin avec un
traité de paix qui est signe sous l’impulsion des États unis (les accords de Dayton en 1994). On y
décide de mettre un terme au conflit et d’identifier les états qui au terme du conflit ont repris leur
indé. Un état suscite bcp interrogation : Bosnie Herzégovine. Afin de garantir son indé sans risque
réactivation du conflit, on va rédiger une constit qui est formellement un traité car signé et ratifiée
en même temps que accords de Dayton. Elle n’a pas été rédigée par les gouvernés mais dans cadre
internatio. Cette constit prévoit la mise en place d’institutions dont une assemblée qui est
constituée de personnes étrangères à la Bosnie afin de conserver la paix. Cela montre que ce qui
importe le plus que constit remplisse sa mission : qu’elle régisse les rapports entre gouvernés et
gouvernants.

§2. Révision et pouvoir constituant dériver ou institué

Dérivé ou institué fait échos au pv de révision et certain pv constituant d’une nature particulière car il
est encadré par la constit elle-même cad que c’est la constit qui explique de manière détaillée cmt on
va pv au la réviser. Q de révision est importante car c’est la constit mais surtout pcq elle pose q de
principe. Qd début 18e on commence à rédiger constit écrite, on recherche stabilité de règles de droit
car constit écrite présente avant tout l’avantage de la sécurité juridique. Or cette sécurité suppose une
certaine pérennité du texte. Il apparaitrait illogique de permettre que la constit soit modifiée dès
qu’elle nous gêne un peu. Dans l’esprit, idée même de révision au 18 e apparaissait comme dangereuse
car pouvait être un moyen de modifier le terme constitutionnel. Dans le même temps, pour que constit
dure très lgt il faut pv la mettre à jour et donc la faire correspondre au besoin d’une société. Il faut
donc tenir compte de ces termes contradictoires : réviser constit soit dur car pas tous les jours mais qd
même possible car si on ne peut pas réviser constit on devra changer de régime à chaque fois. De fait
qd on regarde les textes des 1ere constit, on voit qu’il y a plusieurs écoles :

- Celle amé de 1787, on prévoit à l’art V depuis tjs les procédures de révisions (2) qui vont
permettre de réviser ces termes. 2 car il y en a une sur initiative fédéral et l’autre sur les états
fédérés. Constit amé a été révisé 27 fois.
- Celle française, qd on rédige nos 1ere écrits (1791 …) on considère que le texte est parfait
donc on interdit pnd une durée déterminée (10 ans pour la 1ere) tout possibilité de révision de
la constit. Cette interdiction pure et simple a largement contribué à ce qu’on connaisse autant
de révision. Pas rare qu’on rédige constit au moment des premiers mois de son adoption.

A. Constitution souple et constitution rigide

Distinction revoit à la plus ou moins grande facilité avec laquelle on peut réviser une constit. Facile à
réaliser sont souple ; dur sont rigide. Les coutumiers donc non écrits sont souples, absurde car comme
elles ne sont pas écrites il n’y a pas de réécriture d’article de la constit et deuxième raison est qu’il
arrive que des constit coutumières évoluent c’est contraire à la réalité car pour qu’une règle
coutumière évolue il faut qu’il y ait une un chgmt de pratique pnd lgt. Donc la nature même d’une
constit coutumière conduit à pas lui appliquer les termes souples ou rigides. On dit qu’une constit
serait facile à réviser et totalement souple s’il suffisait d’une loi ordinaire pour en changer le contenu.
En pratique ça ne se rencontre jamais. On ne peut modifier constit qu’en respectant procédure utilisée
pour son adoption. La constit la plus rigide serait une constit pour laquelle toute révision serait
interdite. En réalité, derrière cette distinction, il y a réalité plus incertaine cad que qd on compare deux
constit, il y en a tjs une qui apparait plus souple ou rigide que l’autre car la procédure prévue pour
l’adoption de la révision ou les limités posées à la révision sont plus ou moins contraignantes.
Distinctions relatives qui a du sens que qd on compare. Pas de de constit écrite totalement stricte car
tjs procédure pour révision et qd on compare certaines sont plus rigides. En revanche, si des lors qu’on
a une constit écrite on a un article relatif à sa révision cela signifie que dès qu’on a une constit écrite,
on a une constit rigide : cela signifie que le législateur ordinaire ne peut pas modifier des règles constit
et que s’il adopte une loi qui dit l’inverse de ce qui est écrit dans constit alors cette loi sera considéré
comme contraire à la constit et cela renvoie au contrôle de constitutionnalité (viole la constit). Il n’est
pas non plus acceptable qu’une institution prévue par la constit renonce à exercer qqc prévu par la

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constit car qd on lit une constit écrite on voit qu’elles ont pour objet de permettre aux instit qu’elles
prennent un certain nbr de mesure, donc libres aux institutions d’exercer ou non les compétences que
la constit leur confère. Dans constit près peut soumettre un projet de loi au referendum ou non. En
revanche si un près disait publiquement qu’il renonce au referendum (art 11), on pourrait voir ça
comme une révision de la constit ce qui ne respecte pas la procédure de révision.

B. Le déroulement de la procédure de révision

Deux phases : celle de l’initiative et celle de l’élaboration. A chacune de ces étapes, les constituants
peuvent faire des choix différents. Mais la plupart des constit posent des limites à la révision cad
interdisent que la constit soit réviser soit à un certain moment soit sur certains sujets.

 Initiative de la révision. Qui peut dire il faut faire révision ? Il y en a 3 :

- L’initiative appartient aux parlementaires cad représentants du peuple et c’est pq on les


estime légitime à proposer une révision. Parfois une seule chambre (amé : il faut que
chaque chambre présente le même texte), une seule ou l’initiative parlementaire peut émaner
d’un ou de qq parlementaires issus de l’un ou de l’autre chambre (art 89 prévoit que les
parlementaires puissent être à l’initiative d’une proposition de révision).
- L’initiative du pouvoir exécutif. En France, il est dit à l’art 89 que l’initiative de la révision
appartient concurremment au près sur proposition du 1erministre ou aux parlementaires. Soit
chef de l’état soit chef de l’exécutif peut proposer révision. Critique que le chef de l’état
prenne tout le pv mais faux car pas possible.
- Certains états ont retenu le principe d’initiative populaire. Ex de la suisse, on va permettre à
un nbr déterminé de citoyens de demander qu’une discussion soit engagée sur un texte soit
pour que ce texte soit ensuite débattu devant les chambres soit pour qu’il soit ensuite soumis
au référendum. La France a en 2008, le 23 juillet à l’occasion d’une révision constit à l’art 11
on a ajouté la procédure du referendum d’initiative partagée car il s’agit d’un texte initie par
parlementaire mais cette procédure exclue que ce soit utilisé pour réviser la constit (dès qu’on
passe qqc par cette voie, c’est systématiquement contrôle par conseil constit).

 Procédure de révision : En général celui qui a initié la procédure ne l’adoptera pas définitivement
car but est d’avoir consensus sur contenu de la révision. Discussion du texte de la révision se fait dans
le cadre des assemblés parlementaires ordinaires ou dans le cadre d’une assemblée spécialement élue à
cette effet (très rare) ou par une commission compétente en matière constit à l’intérieur des assembles
ordinaires. Le plus classique est discussion du projet ou de la proposition par les assemblés ordinaires.
Souvent qd ce sont les assemblés ordinaires qui débattent du texte on exige qu’elles soient d’accord à
la fin de la procédure, cad que les deux chambres soient d’accord en terme. Les deux chambres
débattent mais il faut qu’elles se mettent dac sinon on abandonne (sorte de droit de véto de chacune
des deux chambres). Maos ce n’est pas pcq les assembles se mettent dac que la révision est
définitivement approuvée. Preuve du caractère solennel de la révision constit, on prévoit svt que
l’adoption définitive pour entrer en vigueur se fait selon une procédure particulière. Ex : les deux
chambres réunies en commun pour le vote final : le congrès (France)il faut vote positif des 3
cinquième du congrès. 2e possibilité EU, qd initiative vient des états fédérés, il faut une convention
spécialement réunie. 3e possibilité, faire adopter définitivement lé révision par le peuple : referendum
(France). Pcq la révision est un texte d’une importance particulière, on exige svt que son adoption se
fasse selon des procédures particulières : plusieurs votes successifs ou une majorité renforcée (les 3
cinquième).

 La plupart des constit limitent l’exercice du pv de révision en interdisant soit que l’on révise à
certaines périodes soit que l’on révise certains objets soit les deux à la fois :

- Les limites temporelles : comme réviser la constit n’est pas anodin, il faut le faire
uniquement lorsque la période est sereine. On va exclure certaines périodes de
l’application du pv de révision. Certains textes constit (1791 en France, on ne pouvait pas
la réviser les 10 premières années de son application car période très compliquée) ou

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encore constit française de 58, on ne peut pas faire révision pnd crise constit par
exemple il ne peut pas être engagée ou poursuivit une procédure de révision constit qd il
est porté atteinte à l’intégrité du territoire (renvoie à une disposition de la constit et à
notre histoire par exemple en 40). On ne peut pas réviser constit pnd l’intérim de la
présidence de la répu, la période nécessairement limitée dans le temps pnd laquelle un
président élu ne peut plus poursuivre son mandat (décès comme Pompidou 74 ou
démission de gaulle 69 ou pb de santé pas encore arrivée) alors le temps d’organiser une
nouvelle élection, l’intérim du prés est assuré par le sénat. Or le près du Senat n’a pas la
même légitimité qu’un près de la repu.
- Les limites matérielles au pv de révision : interdire que certains articles de la constit soit
l’objet d’une révision constit. Une constit est présentée comme étant l’archétype de celle
qui a des limites matérielles : la loi fondamentale allemande qui indique à l’art 79 qu’il
est interdit de réviser les articles 1 et 20 qui portent sur la dignité de l’être humain et sur
le caractère démo de l’É tat et sur l’organisation fédéral de l’É tat. Idée d’inscrire dans
constit ce qui permet d’empêcher qu’un parti nazi ne reprenne le pv. La doctrine
allemande a théorisé cette limite en disant que les constituants allemands avaient inscrit
une clause d’éternité : tant que la loi fondamentale est en vigueur alors les articles 1, 2°
et ceux sur organisation fédéral sont intouchables. En France, aussi limites matérielles
mais pas formulé de la même manière, ce ne sont pas des articles mais un sujet dont les
contours ne sont pas clairs : il est interdit de réviser la forme républicaine du
gouvernement qui renvoie au fait d’être une répu et les caractères de la répu tels qu’ils
sont énumérés à l’art 1. Interdiction inscrit pour la 1ere fois pnd révision de 1884, sous
la 3e Répu. Entre 1791 et 1884, les clivages politiques sont pas entre parti mais entre
monarchiste, repu et soutient à empereur mais à partir de 84 on entre durablement dans
le modèle républicain.

§3. Abrogation de la constitution

Une constit est élaborée, créée de toute pièce svt peu à peu révisée et puis dans qq états par
exemple en France, les constit peuvent mourir = en droit moment ou un acte cesse d’être
juridiquement contraignant cad qd constit est abrogée. En pratique, il est rarissime que
l’abrogation d’une constit soit express. S ce serait l’adoption d’un texte constit par laquelle on
dirait à compter de tel jour la constit est abrogée. En pratique, cela ne s’est jamais fait car
raisons conjoncturelles car svt qd on change de constit c’est au terme d’une crise, d’une
situation pnd laquelle la constit a de fait cesser de s’appliquer (fin 2GM en France, on
organise referendum pour savoir s’ils veulent garder institutions 1875 ou nv : 10 juillet 1840
111e Repu suspendu sans acte alors après on a période d’incertitude juridique). La 2 e
hypothèse est celle dans laquelle on va modifier texte constit sans épisode grave alors on va
glisser d’un texte à l’autre : celle le basculement d’une constit vers une autre qui va entrainer
l’abrogation de l’ancienne constit. Structurellement il y a un principe qui interdit qu’un état
soit sans institution : le principe de continuité. Qd on a une pop, un territoire et un gouv
effectif on a un système étatique doté d’institution mais il n’y pas de rupture complète. Les
constit ne sont jamais formellement abrogées, elles se succèdent en tenant compte des
circonstances dans lesquelles les nv constit sont élaborées.

Section 3 – L’autorité de la constitution

§1. La théorie de la hiérarchie des normes

Ordre juridique : ensemble des normes juridiques sont l’ensembles des normes qui régissent un
système juridique à un moment donné. Un système juridique est un état, une organisation
internationale cad un environnement juridique autonome qui produit ses propres règles

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indépendamment des relations que chacun de ces systèmes entretient ensemble. Ordre juridique
français : ensemble des normes produisant des règles de droit t il rentre en relation avec systèmes
juridiques internationaux ou autre qu’étatique. Chaque système juridique est autonome est ils
dialoguent.

Dans un système juridique il y a un ordre juridique produit par cet état. En France, comme état unitaire
il y a un seul ordre juridique avec une constit et un gouv. Qd état est fédéral ordre juridique plus
complexe car il y a une superposition des ordres juridiques : ordre fédéral et ordre des états fédérés qui
ont chacun leur propre loi. La hiérarchie des normes est la théorie utilisée pour expliquer comment
s’articule les différentes règles de droit. Kelsen, un auteur autrichien donne son nom à la hiérarchie des
normes avec la pyramide des normes qui a pour avantage d’illustrer dans sa verticalité la hiérarchie et
elle rend compte de la réalité quantitative : le sommet (constit) a peu de textes et la jurisprudence qui
est par exemple bcp plus de matières. Hiérarchie des normes a une csq supplémentaire  : ce lien de
hiérarchie entre les normes signifie que toute norme d’un niveau inférieur est tenue de respecter les
normes de niveau supérieur. Contrôle de la légalité est confié aux juges de l’administration=
juridictions administratives au sommet desquelles se trouve le conseil d’état.

La constit de chaque état peut faire le choix entre deux grands modèles : dualiste et moniste.

- Le modèle dualiste consiste à considérer que l’ordre juridique interne est un ensemble étranger
et étanche à l’ordre juridique international. Qd l’état qui a sa pyramide ratifie un traité, il va
adopter un acte de réception du traité. L’Autriche est un état dualiste et elle considère que les
traités internationaux c’est autre chose, pourtant elle a ratifié la convention euro des droits de
l’homme pour cela elle a fait loi constit qui permet d’aller chercher la convention euro des
droits de l’homme et de la faire rentrer dans la pyramide au même titre que la constit. Traité
est englobé dans la pyramide.
- Les états monistes ont une conception de départ différente, il y a la pyramide interne et il y a
des traités internationaux qui sont tjs ratifiés. Une autorité supérieure à celle des lois cela ne
veut pas dire qu’on va chercher le traité et qu’on le fait rentrer dans la pyramide. Traité reste à
côté de la pyramide qui reste purement interne. En revanche qd se pose q de l’application
d’une loi on peut légitimement vérifier si la loi est en contradiction avec un traité et en cas de
contradiction entre les deux textes comme constit dit traité supérieur à la loi alors le traité
l’emporte. En revanche, la loi (en France) ne tient pas sa validité juridique d’un traité
internatio alors le rapport n’est pas de conformité. La loi française n’a d’existence juridique
que dans le cadre prévu par la constit.

§2. Le contrôle de constitutionnalité

A. Les auteurs de la violation


B. Le refus du contrôle de constitutionnalité́

Les objections au contrôle

L’exemple de la France d’avant 1958

C. Les différentes formes de contrôle de constitutionnalité́

 L’organe compétent

La procédure de contrôle

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a). La saisine

b). Le moment de la saisine

c). L’objet de la saisine

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