Vous êtes sur la page 1sur 2

TITRE SECOND 

: LE PRINCIPE DE LEGALITE

Le cadre de l’action administratif, maintenant qu’on en connait les acteurs repose sur le
principe de la soumission de l’administration au droit. L’administration est soumise à un
ensemble de règles juridiques qu’on appelle le principe de légalité.

Le principe de légalité est le principe selon lequel les autorités chargées d’une activité
administratif doivent ce conformé à l’ensemble des règles de droit qui s’impose à elle. C’est
à dire que les autorités administratives quand elles agissent doivent se conformer à la loi.

On parle de principe de légalité pour des raisons historiques qui remontent à la troisième
république, à la théorie classique de la séparation des pouvoirs.

Existence d’un contrôle constitutionnel qui doit garantir le respect de légalité. (Contrôle de
légalité). Le droit administratif était un droit fondamentalement jurisprudentiel (René
Chapu). Elle est fortement concurrencée par le droit écrit pcq on observe une importance
des sources écrites en droit administratif.

CHAPITRE 1 : Le renforcement des sources écrites.


La constitution c’est la norme juridique suprême et organise une hiérarchie entre les
sources : la constitution au sommet, la loi et le règlement. Le droit administratif comme
toutes l’autre matière juridique apporte de plus en plus aux sources constitutionnelles et
internationales.

SECTION 1 : Les sources constitutionnelles.

§1. Le contenu du bloc de constitutionnalité.

A° Les articles de la Constitution de 1958


B° Le préambule de la constitution
1. La déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 29 août 1789
2. Les principes « fondamentaux reconnus par les lois de la
république
3. La charte de l’environnement : CE ass 3octobore 2008, Commune
d’Annecy.
C° Les règles, principe et objectifs de valeur constitutionnel.

Le conseil constitutionnel a dégradé le principe d’égalité devant les services public. Ainsi,
que le principe de continuité des services public. Principe qui doit guider le législateur dans
son activité d’écriture de la loi. Les objectifs de valeur constitutionnel : principe qui doit
guider le législateur, qui s’impose à lui mais qui n’est pas directement applicable aux
citoyens. En revanche ils s’imposent à l’administration.

§2. La soumission des actes administratifs au bloc de constitutionnalité

A. Le contrôle de la constitutionnalité des actes administratifs.

CE. Arrêt société Eky, Le conseil d’état contrôle les disposition réglementaire du code pénal.
Assure la conformité des acte administratif à l’ensemble des normes du bloc de
constitutionnalité mais encore faut-il que le juge administratif considère que la norme
constitutionnel est directement applicable, il faut distinguer la norme constitutionnelle et sa
forme directement applicable : signifie que la norme est opposable aux administré, il va
falloir les identifiées .
Les normes directement applicables : c’est une norme dont le contenu est suffisamment
précis pour être immédiatement applicable aux citoyens et administrés sans l’intervention
d’une nouvelle norme qui va la préciser qu’on appelle encore : norme de concrétisation.
Les articles purement proclamatrice sont-ils directement applicables ?

B. L’hypothèse de l’écran administratif

Lorsque l’acte administratif est pris en application d’une loi est qu’il est conforme à cette loi
ne peut pas être censuré par le juge administratif alors que même la loi serait contraire à la
constitution. Le juge administratif ne peut pas contrôler la constitutionnalité des lois. Cette
affirmation doit être relativisé aujd, plus de dix ans après l’entrée en vigueur la réforme de la
QPC.
1. L’ABSENCE DE CONTROLE DE CONSTITUTIONNALITÉ DES LOI PAS LE JUGE
ADMINISTRATIF

(DOC 20 FICHE TD) CE, 6 Nov 1936, Arrghi à propos d’un recours contre un décret pris en
application d’une loi, le conseil d’état considère que le moyen tiré de l’inconstitutionnalité
de la loi est inopérant qu’il ne peut pas l’examiner. Le juge s’arrête à la loi.
Postérieurement, la solution a été réaffirmé à plusieurs reprises y compris après 1958 et on
trouve régulièrement dans l’arrêt la formule selon laquelle il n’appartient pas au conseil
d’état de ce statué sur la conformité de la loi à la constitution.
Règle de l’écran législatif qui a perduré à l’égard de laquelle le CÉ a trouvé quelques
exceptions.

 Lorsque la loi est transparente : c’est quand une loi d’autorité administrative d’un
certain pouvoir et qu’elle n’en précise pas le contenu, le juge estime que la loi est
transparente.
Le juge administratif quand il constate que le
 Lorsqu’elle a fait l’objet d’une abrogation implicite

Vous aimerez peut-être aussi