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INTRODUCTION GÉNÉRALE
A. Un droit
Dans le langage courant, lorsqu’on utilise ce mot on peut parler de 2 choses différentes.
Différentes personnes font du droit « toi, moi, eux, vous », on ne fait pas un décret mais on en
parle. Cela peut désigner une activité scientifique qui vise à produire un discours, une étude
sur le doit. Lorsque le parlement fait du droit, il créer le droit, il créer une norme. Lorsque que
la commission fait du droit, elle crée des règles et des normes. Dans ce sens, le droit désigne
un objet d’étude et non une activité scientifique. En ce sens, le droit considéré comme un
objet représente l’ensemble des règles juridiques qui présentent un caractère obligatoire et
s’impose aux membres d’une société. Pour parler des normes juridiques, on parlera de
prescription. Le droit peut être pénal, civil, administratif, constitutionnel, commercial, fiscal,
européen, international, il existe pleins de branches. Pour qu’il y est une norme juridique, il
faut qu’il y ait une sanction. Si tu ne respectes pas ce droit tu peux te retrouver face à une
amande ou de la prison. Ce critère de sanction n’est pas suffisant, si ses normes ne sont pas
respectées ils ne sont pas forcément face à des sanctions. On peut avoir des normes qui ne
sont pas juridiques mais qui peuvent faire l’objet d’une sanction. Ex : normes il faut finir
sa soupe sinon pas de dessert, sanction : pas de dessert, mais ce n’est pas du droit pourtant
nous sommes face à une sanction, ce n’est pas du droit au sens stricte. Il faut considérer que
ce qui distingue le droit c’est qu’il est objectif car il est établi par l’Etat ou plus précisément la
puissance publique. Pour qu’il y est du droit, il faut qu’elle soit une contrainte objective et que
cela soit différer par la puissance publique. Le droit se distingue de la simple force car le droit
est objectif. La simple force n’est pas une norme juridique, par exemple : on reçoit un courrier
qui demande de verser 1000 euros ça peut être une arnaque ou bien l’administration fiscale
dans ce cas ce n’est pas la même chose. De la même façon, le droit se distingue de l’ordre
moral car la morale c’est subjectif. Par exemple : vendredi matin le réveil sonne, je me
résonne et j’y vais, c’est la morale qui me discipline, ce n’est pas juridique. Le droit est un
ensemble de normes juridiques, de contraintes établies par l’Etat, la puissance publique qui a
une portée objective.
B. Un droit constitutionnel
Le « droit constitutionnel » tel qu’on le connaît aujourd’hui est apparu au 18ème siècle.
C’est à moment l’apparition du droit constitutionnel c’est le moyen que trouve les
révolutionnaires pour mettre fin à la monarchie.
L’existence d’un droit constitutionnel, ne montre pas qu’il y est une démocratie. Ce droit est
vu et considéré comme un instrument contre l’absolutisme mais pas un instrument contre la
monarchie.
Tout au long du 19ème siècle, la France va connaître différents types de régimes. A chaque
crise, on change de Constitution. Le droit constitutionnel français offre tout un panel de
régime entre 1791 (date de la première constitution) jusqu’en 1958 (date de la constitution
actuelle), on peut compter 13 régimes constitutionnels. Ce droit s’applique, et permet de
mettre en place différents régimes, il n’implique pas forcément la monarchie, ni la
République. En France, on a eu plusieurs régimes constitutionnels en 1791, on a un autre
régime constitutionnel en 1814 et 1815. En 1830, a lieu une Révolution (pendant 3 jours de
Juillet), et va donner place à un nouveau régime appelé la « monarchie de Juillet ». Pour
rétablir la monarchie, on est forcément passé par du droit constitutionnel. En France, le droit
constitutionnel est devenu l’instrument du retour de la monarchie et il va être aussi
l’instrument pour mettre en place des régimes impériaux. Napoléon Bonaparte met en place
un 1er Empire en 1804. Ce 1er Empire est renversé par la monarchie en 1815. Par la suite, a été
mis en place une Restauration. En 1848, il y a une Révolution, se créera la 2 ème République.
En 1852, on laisse place au Second Empire et le 4 septembre 1870, il y a la proclamation de la
3ème République.
La France au 19ème siècle a donc fait face à de nombreux types de régimes :
Régime politique dans lequel le chef de l’Etat est élu, la fonction de l’Etat n’est donc pas
héréditaire mais par élection. Le droit constitutionnel est aussi l’instrument des révolutions
républicaines. En France la première République est mise en place en 1789, en 1793 on
adapte la première Constitution républicaine appelé « Jacobine », en 1794 les Jacobins sont
renversés, on décapite Robespierre. En 1795, on met en place un régime républicain car il n’y
pas de chef d’état par hérédité. En 1799, mis en place d’un consulat. En 1804, Napoléon fait
mettre en place le 1er Empire, auquel se succède 2 régimes monarchiques. En 1848, il y a une
révolution c’est donc la mise en place de la 2ème République. Cette République prend fin en
1852 et laisse place au Second Empire. Napoléon III perd à Sedan, il y a donc le 4 septembre
1870 la proclamation de la 3ème République. A partir de la 3ème République, il y a une stabilité
de régime, cette 3ème République dure jusqu’en 1940. En 1946, il y a la mise en place de la
4ème République et en 1958, il y a une nouvelle Constitution et la mise en place de la 5ème
République.
Le droit constitutionnel fait preuve d’une réelle stabilité concernant la mise en place de
nouveaux régimes. C’est un instrument pour la défense des droits de l’Homme.
Au tout début, on considère que la Constitution c’est du droit, et que ce droit va s’imposer et
être respecter parce que c’est du droit. Au fur et à mesure des années et des siècles, il ne suffit
pas que la mise en place d’une Constitution pour qu’elle soit respectée. Il faut que la
Constitution établisse la mise en place d’un tribunal, d’un juge, d’un garde pour veiller que la
Constitution soit respectée. Il y a la mise en place d’un juge pour qu’il veille que la
Constitution soit respectée par les services de l’Etat. La justice constitutionnelle est un
élément incontournable du droit constitutionnel.
L’Union Européenne c’est un ordre politique établit au nouveau européen, en plus des ordres
politiques qui existent dans chaque Etat membre, chaque Etat membre à une Constitution.
En 1ère année de droit, on étudie le droit constitutionnel car c’est une initiation au droit public
et une initiation à la méthode juridique. Le droit privé c’est le droit qui régit dans des
situations où les personnes sont égales. Le droit privé renvoie par excellence au droit civil,
c’est le droit des affaires. Le droit public va s’appliquer à des situations dans lequel des
personnes sont opposés mais n’ont pas les mêmes pouvoirs. C’est un droit spécial destiné à
prendre ne compte la spécificité dont bénéficie la puissance publique au sens large. On
considère que l’Etat ou la ville de la Rochelle, ou l’UE ce sont des entités qui doivent
respecter le droit mais qui poursuivre des objectifs d’une valeur différente. Dans le droit
public, on trouve le droit constitutionnel, le droit administratif, le droit des finances publics,
des services publics etc…
Commentaire de texte et dissertation une bonne intro, deux parties avec deux sous-parties
et pas de conclusion.
On parle de la norme suprême aussi pour la constitution. Le droit constitutionnel c’est avant
tout un droit qui a une définition particulière. Les normes constitutionnelles se démarquent
par leurs spécificités matérielles et aussi par leur forme particulière dans la mesure où la
norme constitutionnelle à une forme particulière.
Le droit constitutionnel se distingue des autres normes juridiques par son contenu qui est
particulier, c’est cette norme qui va organiser l’exercice du pouvoir politique dans l’Etat.
L’article 16 de la DDHC qui dispose toutes sociétés dans laquelle la garantie des droits n’est
pas assurés et les séparations des pouvoirs n’est pas déterminé.
La Constitution c’est avant toute les normes, celle qui organise les exercices dans un Etat.
Cette organisation se fait de deux façons complémentaires, d’abord par un processus
d’institutionnalisation et la légitimité du pouvoir politique.
C’est le droit qui institue le pouvoir colitique, créer des organes auquel le droit constitutionnel
attribue des compétences et il va aussi veiller à organiser les différents rapports qu’il créer.
En terme juridique, ces fonctions que l’on appel des compétences. On doit pouvoir organiser
le pouvoir politique. Le pouvoir politique en général est décomposé en plusieurs compétences
qui sont attribué entre les différentes organes créée par la Constitution. Lorsque la constitution
donne des noms à des organes et donne des compétences, on les habilite. C’est une norme
d’habilitation. Seul en France, le Sénat peut voter la loi.
Les pouvoirs ne pourront agir que s’ils sont compétents pour agir. De la même façon et à
l’inverse lorsqu’un pouvoir est habilité, l’habilité permet d’offrir des compétences mais il ne
pourra voter les lois que dans les durées et les conditions institués par la Constitution. En
offrant des compétences, elle s’impose à poser les conditions créer par la Constitution. Cette
limite tient aussi aux compétences attribuées mais aussi à l’organisation des rapports entre les
pouvoirs constitués.
C’est la Constitution qui autorise aux députés à poser des questions aux ministres sur la
politique qu’il conduise. Certains pouvoirs constitués permettent de ne pas être conduit devant
un tribunal, comme le président. Un pouvoir constitué c’est un pouvoir créer par la
Constitution, il est soumis à la Constitution. Il peut agir que dans les limites inscrites dans la
Constitution.
C’est finalement ce qui justifie que des citoyens comme nous obéissons à ce pouvoir
politique. C’est finalement ce qui justifie ce pouvoir politique. La Constitution va consacrer
des symboles politiques qui participent à ce principe de légitimité ; l’hymne national, le
drapeau etc..
Mise ne place d’un référendum d’initiative populaire notamment en Suisse. On trouve des
référendums révocatoires qui ont pour objet non pas l’adoption d’une loi, d’un traité
international mais on pour objet si l’on veut toujours du gouvernement en place. Le droit
constitutionnel va mettre en œuvre ce principe démocratique en prévoyant, va établir la
légitimité. C’est le droit qui établit le système politique.
La Constitution est le fondement de l’ordre politique, c’est une norme fondamentale, c’est une
norme suprême. L’ordre juridique c’est un système qui s’applique sur l’exercices des normes,
il forme un ordre juridique, elles sont ordonnées et organisées les unes après les autres.
La Constitution agit en 2 temps : elle définit comment on adopte des normes juridiques et
second temps c’est la constitution c’est elle qui va organiser le rapport des normes les unes
avec les autres.
La Constitution va en premier lieu définir les normes, 3 types de normes : la loi, les décrets ou
règlements et les traités internationaux.
La loi se définit comme une norme juridique, la spécificité de la loi c’est que c’est une norme
impersonnelle, abstraite et générale. La loi ne vise jamais des individus en particulier, ou des
groupes de personnes. Cette loi c’est l’instrument privilégié, c’est celui que l’on utilise le plus
pour mettre en place des politiques. C’est la loi qui fonde les grandes disciplines, c’est elle qui
encadre le droit civil, pénal, administratif… La loi c’est le droit par excellence. Elle est
l’expression de la volonté générale et qu’elle dispose d’un titre important. La loi est
considérée comme l’émanation de l’ensemble des citoyens et des 1789, c’est aussi
l’instrument de l’égalité à tous les citoyens. Elle est l’apanage du parlement, elle dispose du
monopole du vote de la loi. Elle peut exprimer la volonté de tous les citoyens (mais ce n’est
pas forcément vrai). Ils sont compétents les députés pour émettre une loi qui selon eux iront
aux peuples qui ont voté pour eux. Le parlement désigne une ou plusieurs assemblées, et donc
la loi parce qu’elle fait l’objet d’une délibération qui sera public et dont les citoyens seront
informés. Cette loi est définie tel qu’elle est par la Constitution. Un texte ne sera une loi qui
s’il a été libéré par le Parlement comme le souhaite la Constitution. C’est la Constitution qui
décide de ce qu’est une loi.
Le pouvoir exécutif c’est le chef de l’Etat et le gouvernement, ce sont des institutions qui vont
elles aussi avoir le droit d’établir des normes juridiques. Ses derniers peuvent mettre en œuvre
des décrets et des règlements (pouvoir réglementaire). Et ces actes du pouvoir réglementaire
sont des normes juridiques dans certains cas, car ils seront dotés d’une loi impersonnelle et
générale mais parfois aura une portée. Ils peuvent avoir une portée personnelle sur une
personne, nommément notifié. Ses décrets, ses règlements répondent à des conditions
adoptées par la Constitution, en général il est plus facile d’adopter un décret qu’une loi car
pour faire adopter un décret, il faut qu’un ministre signe un texte, il ne faut pas délibéré, pas
comme une loi.
C. La procédure spécifique d’adoption des traités internationaux
Les traités internationaux répondent à une procédure d’élaboration établie par la Constitution.
Un traité international c’est un contrat conclut par des Etats. Ils vont engagés l’Etat. En
France, il y a 2 façons pour le pouvoir politique d’engager la France pour signer un traité, il y
a la force simplifié (on confit le soin au chef de l’Etat de conduire lui-même les négociations
et à la fin il imposera sa signature, la France aura ratifié l’engagement nationale ou
internationale). Dans certains cas, pour des questions importantes par exemple lorsqu’on signe
un traité accordant une session de territoire, la Constitution va exiger que cela fasse l’objet
d’une loi de ratification. Il faudra une loi, pour entériner la signature du président de la
République.
Ses trois types de normes sont définis par le droit constitutionnel. La Constitution se charge
des traités internationaux, des règlements, décrets et des lois.
La hiérarchie des normes est pensée par le juriste autrichien Kelsen, qui a pensé que les
normes juridiques n’étaient pas des entités les unes les autres, il pensait qu’elle s’inscrivait
dans un ordre juridique. L’idée c’est ce qui fait qu’une norme est du droit, c’est que cette
norme se rattache à un ordre juridique. Sa qualité juridique et au système juridique. Et pour
cet ordre juridique, Kelsen considère qu’il y a une ordonnance c’est qu’elles sont
hiérarchisées.
La Constitution fonde la hiérarchie des normes, devient la norme suprême. Elle détermine la
valeur dans la hiérarchie des normes, des autres normes, elle organise la hiérarchie. C’est la
Constitution qui détermine que la loi a une valeur supérieure aux règlements. La loi c’est
l’expression de la volonté générale. On va instaurer devant les juges une procédure de
contrôle. Si l’on ne respecte pas les lois, on ne peut pas parler de droit. La Constitution, c’est
aussi elle qui détermine la place de la hiérarchie des normes des traités internationaux. En
France, article 55, prévoit que les traités internationaux dès lors qu’ils ont été ratifier selon la
procédure de la Constitution, ont une valeur supérieure à la loi.
Quel est le rapport entre le Droit International (DI) et la Constitution ? qui est supérieur par
rapport à l’autre ?
DI > Constitution > Loi ou Constitution > DI > Loi
On peut considérer que le simple fait que la Constitution s’autorise à organiser les rapports
entre loi et le DI, implique qu’elle a une valeur supérieure. La Constitution est la norme
suprême, elle se situe donc tout en haut, elle a une valeur supérieure par rapport au Droit
international et par rapport aux lois. Constitution > DI > Loi
On a tendance à considérer dans plusieurs pays, que la Constitution est bien la norme
suprême.
Primauté du trait international sur le droit national > au niveau européen, les institutions
considèrent que le droit international est supérieur par rapport à la Constitution.
Cette relation entre la Constitution et le DI, fait toujours débat, on défend alternativement les
deux points. La hiérarchie des normes (qui a près d’un siècle) est un principe qui pose encore
problème, concernant le DI il y a encore des débats. C’est la Constitution qui structure l’ordre
juridique en organisant la hiérarchie des normes.
a. À l’égard de la loi
b. À l’égard de la Constitution
En théorie, la Constitution c’est l’instrument qui protège les droits fondamentaux (droit, lois,
règles qui protègent les individus contre le pouvoir politique). Le droit constitutionnel est un
moyen pour lutter contre l’absolutisme. Article 16 séparation des pouvoirs et des droits
fondamentaux. Toutes les Constitutions n’ont pas protégé les droits fondamentaux.
La charte constitutionnelle de 1815, n’ont pas protégée les droits fondamentaux, elle ne
mentionne aucun droit. 3ème R
Il n’est plus concevable de lire aujourd’hui une constitution sans mentionné des droits
fondamentaux.
Tous ces droits ont des sources et des dates différents, accumulation de droits qui bénéficient
aux citoyens, droits augmentés et complétés par jurisprudence, par interprétation, que leur
donne les juges.
En France pour désigner tous ses droits, désigner tous ses textes, on parle de bloc de
constitutionnalité.
On peut identifier différents types de droit, pour qualifier ses types de droit, on parle de de
génération de droits, on considère qu’ils existent des droits qui appartiennent à la 1 ère
génération des droits fondamentaux. Toutes les générations se sont accumulées, on n’a
jusqu’à 4 génération de droit au jour d’aujourd’hui.
Première génération de droit (droit civil et politique) apparait dans le courant du 18ème
siècle ce sont des droits qui permettent aux individus d’être protégées contre l’ingérence de
l’état de la puissance publique.
Chaque individu à le droit d’exprimer sa propre pensée, sans que l’état ne lui dise ce qu’il doit
faire.
2ème génération de droit (droit économiques et sociaux) apparait au 20ème siècle, qui cette
fois sont issus d’inspiration socialiste. Droit créance c’est-à-dire des droits des individus
non pas à l’absence de l’ingérence de l’état mais un droit à l’intervention de l’état.
On évoque aujourd’hui de nouveau types de droits, des droits qui ne rentrent pas dans des
catégories antérieures. 3ème génération de droit (protection de l’environnement, droit
environnementaux).
Droit concernant l’informatique, lié au numérique (droit en construction).
Dans les démocraties contemporaines, la plupart des constitutions consacrent globalement les
mêmes types de droit.
Pouvoirs constitués organes crée par la constitution, compétents pour agir dans les limites
de la constitution.
Le pouvoir constituant originaire est celui qui établi une nouvelle constitution.
1ère hypothèse : Création d’Etat qui peuvent prendre différentes formes décolonisation,
nouvelle constitution en Inde en 1949, Algérie 1962.
création d’état après désagrégation d’un état (URSS 1991), constitution dans les états, Russie
1994.
création d’état par agrégation (EU qui sont très colonies britanniques, 1776 chaque ancienne
colonies britannique adopte une nouvelle constitution puis ils décident de devenir plus forte et
donc créer les EU d’Amérique en 1787, avec adoption d’une constitution).
2ème hypothèse : 2 régimes politiques s’effondrent, nouveau système politique donc nouvelle
constitution.
3ème hypothèse : on estime qu’il faut changer de régime politique, alors on peut changer de
constitution.
Pour l’adoption d’une nouvelle constitution, il faut un texte, 1ère étape : la rédaction du texte
Plusieurs possibilités existent :
1ère hypothèse : femme. Homme seul va écrire le texte, rédaction en solo qui donne suite à un
coup d’état. En 1799,1804, 1852 ses constitutions sont rédigées par un des deux Bonaparte.
(L’hypothèse de la Constitution française ne rentre pas dans cette catégorie car ce n’est pas
De Gaulle qui a écrit la constitution de 48).
B. L’adoption de la norme
Lorsqu’une constitution est octroyée, elle est imposée et la moins démocratique. Souvent
associé à une rédaction solitaire de la Constitution.
2ème méthode : adoption par l’assemblée par son vote à la majorité qui va donner une valeur
juridique au texte de la constitution, adoption parlementaire (méthode d’adoption de
constitution la plus fréquente) comme en France en 1858-75. On parlera d’assemblée
constituante.
3ème méthode : la plus démocratie, l’adoption référendaire, directement exercé par le peuple,
on l’enverra directement au peuple et on leur demandera s’il souhaite changer ou décider
d’une nouvelle constitution.
Selon les circonstances, il y a des différentes formes et rien n’oblige de l’adopter. Rien ne dit
de la forme, pouvoir souverain illimité et non contraint. Livre de sa propre forme et du
contenu qu’il va donner à la constitution.
Concernant la constitution, il fallait qu’elle dure le plus longtemps possible, pour que le
système politique quelle met en œuvre soit lui-même stable. Pour quelle dure dans le temps, il
faut aussi l’adapter pour maintenir le stabilité politique. Il faut quel dure et quel soit
adaptable, on peut la modifier mais dans des conditions particulières, seulement dans
certaines limites.
Et donc dans la Constitution souple le pouvoir constituant dérivé se confond avec le pouvoir
législatif, pour réviser la constitution il suffira d’adopter une loi.
On la trouve au Royaume-Unis, de droits coutumiers, ou en Israël, la constitution peut être
modifier par simple loi, mais contrairement au RU il y a texte unique qui s’appelle
constitution (mais elle est souple).
Dans ces cas, la constitution souple = permet d’avoir droit constitués matérielle, normes
juridiques qui organise le pouvoir politique et protège droits fondamentaux.
A l’inverse dans plupart des états qui adoptent la constitution, on va adopter une constitution
rigide, c’est une constitution qui suppose pour être modifier de mettre en place une procédure
plus contraignante que celle de la loi ordinaire.
Pour une Loi ordinaire → vote majorité au sein de l’assemblée nationale et pareil au sein du
sénat, majorité aggravé, seuil qui va au-delà de la majorité.
Considère le droit constitué comme un cadre du pouvoir politique, mais on ne veut pas tous
les 5 ans on puisse changer droit constitué, alors qu’il doit représenter la stabilité.
Risque → constitution trop rigide → prend risque d’être abandonné car pas d’adaptation à
l’ambiance
§2 – Un pouvoir constitué
Le pouvoir constituant dérivé est un pouvoir constitué. Il est, créé, organisé, habilité, limité
par la constitution elle-même. Le pouvoir constituant dérivé est soumis à la constitution. Le
pouvoir constitué dérivé peut modifier la constitution mais aux conditions pausées par la
constitution elle-même.
- Dans quelles limites le pouvoir constitué dérivé est -il soumis à la constitution qui
vient lui-même de modification ?
- Quelles sont les limites que la constitution impose au pouvoir constituant dérivé ?
Il peut agir que dans limites formelles de la constitution = procédures par laquelle elle peut
être modifiée. Pour réviser la constitution → majorité absolue + 50 %, parfois on va au-delà
comme en Allemagne, ou en Espagne 60 %.
Exemple : En Italie il faut que les 2 chambres du parlement délibèrent, 2 fois, avec délais d’au
moins 3 mois. De façon à ce qu’on ne révise pas la constitution en une nuit, pour favoriser la
réflexion et les débats politiques.
Il est interdit de révision la constitution en temps d’état de guerre ou d’état d’urgence, car on
effectue la révision dans des circonstances sereines et normales.
→ En Italie comme France, le droit constitué prévu « la forme rep du gouvernement ne peut
faire l’objet d’aucune révisions ».
Lorsque que la constitution ne dit rien sur ses limites matérielles = pas de limites matérielles,
tout ce qui n’est pas interdit = autorisé.
Limites fixées par la constitution qui distinguent le pouvoir constituant dérivé = limité du
pouvoir constituant originaire = souverain, autonome.
Il y a des limites dans le texte de la constitution. Qu’est ce qui empêche la France de faire la
révision de la constitution ? Le pouvoir constitué dérivé → peu de modification
La révision ne peut pas mettre en place un roi à la place du président. Mécanisme limite
matérielles → limité
Garantit → mise en place d’un contrôle des lois de révisions, on confie au juge de la
constitution → d’assurer que les lois, les actions du pouvoir politique ne mettent pas en cause
la constitution.
Interdiction de réviser la constitution si cela porte atteinte à ce qui a été interdit de révisions.
→ c’est le juge de la constitution qui s’en charge.
> Décision de 2003, le conseil constitutionnel se dit pas assez compétent pour assurer le
contrôle.
> Décentralisation → porte atteinte à la République que l’on a toujours connu → le conseil
constitutionnel ne se prononce pas.
§3 – Un pouvoir concurrencé
Idée → droit ne se confond pas avec le texte, c’est le texte support du droit, application texte
→ interprétation → donne sens aux mots. On va donner au texte une certaine portée suivant
les circonstances et donc un même texte qui ne change pas, les mêmes mots, selon façon dont
ils sont interprétés, ils feront référence à du droit diff. Grâce à l’interprétation → texte le
même, mais des droits différents.
A. La coutume constitutionnelle
- coutume praeter legem→ complète la loi, qui parle à la place de la loi, remplace la loi quand
elle ne dit rien.
Exemple : après le mariage ce n’est pas la loi qui indique l’information par rapport au nom de
famille donc praeter legem → la femme prend le nom du mari.
C’est un peu comme la coutume parce qu’il y a la même idée que la pratique en cause est bien
du droit.
→ idée que les pouvoirs politiques vont se mettre d’accord sur une interprétation du texte, la
constitution qui va faire foie.
Exemple : la constitution française de 1958 → article 8 prévoit que le premier ministre remet
la démission du gouvernement au président la République.
C. La jurisprudence
Ensemble qui forme des décisions de justice qui viennent appliquer le texte constitutionnel, ce
texte de la constitution, est souvent imprécis, rédiger en terme assez vagues, et notamment
pour ce qui concerne les déclarations de droit.
Le juge va être obligé de les interpréter, sens qu’il va donner à un texte, pour lui donner une
portée. Il va largement interpréter le texte constitutionnel, interprétation susceptible d’évoluer.
Jurisprudence → évolue, non figée. Le juge va pouvoir faire évoluée portée du texte
constitutionnel dont il fait application, va aller chercher la virtualité du texte. À partir d’un
texte qui ne bouge pas le juge va pouvoir faire évoluer matière constitutionnelle. Le
changement de la jurisprudence permet d’adapter le texte ancien à la situation nouvelle (sans
passer par procédure de révisions).
Légitimité du juge constitutionnel pour écrire le droit constitué. Le droit constitué est un droit
vivant qui évolue même quand le texte ne change pas.
Sur un plan formel c’est elle qui organise le pouvoir politique, on essaye de la protéger
lorsqu’on met en place une constitution rigide, faire en sorte qu’elle ne puisse pas être
modifier trop souvent.
Pas de révisions tous les jours permet de protéger la constitution du changement, ça oblige
qu’elle soit appliquée. Pas parce que c’est la constitution qu’elle ne peut pas être violée.
Il y a deux façons de sanctionner les atteintes à la constitution, (pas amende, ou prison) pour
garantir la constitution.
Quand il y a un individu (souvent le président) qui porte atteinte au droit constitué, la sanction
politique→ va consister à destituer cet individu (chef d’état fait des choses interdites par la
constitution, ou utilise sa place), sanction = perte du mandat (existe en France et aux EU).
Un texte qui ne respecte pas la constitution = n’est pas du droit = pas valide = annulé et retirer
de la hiérarchie des normes. Cette sanction juridique est donc ce que l’on appelle le contrôle
de constitutionnalité → plus précisément contrôle de constitutionnalité des lois. La justice
constitutionnelle dont la fonction principale est de contrôler conformité (formelle et
matérielle) des lois à la constitution, si juge constitué estime que la loi ne respecte pas la
constitution = elle peut être annuler.
Met en cause que des lois, sanction simplement juridique = annulation loi. Quand juge annule
loi = déclarer inconstitutionnelle.
La justice constitutionnelle → apparaît pour la 1 ère fois aux EU en 1803 → fruit d’une
jurisprudence de la cour suprême des EU.
La Cour suprême se reconnaît dans le silence constitutionnel, elle s’autorise à contrôler les
lois qui ne sont pas conforme à la constitution.
2ème caractéristique : Repose sur un contrôle a posteriori donc après l’entrée en vigueur de la
loi. Le contrôle de la constitutionnalité des lois à lieu à l’occasion de lois qui sont déjà rentrés
en vigueur, qui ont produit des effets de droits.
3ème caractéristique : contrôle de constitutionnalité des lois est dit concret, puisque la loi est
déjà rentrée en vigueur, elle produit des effets et le juge va se baser sur ses effets pour savoir
si la loi est conforme ou non à la Constitution.
4ème caractéristique : le contrôle de constitutionnalités des lois n’a qu’une portée relative, effet
inter partes (entre les parties au litige). Le juge américain lorsqu’il se pose une question de loi,
conforme ou contraire à la Constitution. Si le juge estime que la loi est contraire à la
Constitution, il ne va pas l’annuler, il n’en a pas le pouvoir. Il peut juste faire comme si la loi
n’existait pas. Le contrôle de constitutionnalité de la loi n’a pas autorité sur le territoire
américain mais juste sur l’affaire prononcée.
3ème caractéristique : le fait qu’il s’agisse d’un contrôle abstrait (modèle américain on est sur
un contrôle concret).
4ème caractéristique : contrôle de constitutionnalité des lois relève d’une portée absolue (erga
omnes la décision s’impose à l’égard de tous). Erga omnes s’oppose à inter partes. Cet
effet se traduit par le fait qu’une loi qui est déclaré inconstitutionnelle sera annulée. Une loi
non conforme à la constitution ne sera pas appliquée.
Ces deux modèles ont été construit dans des contextes différents (naissance des Etat-Unis,
développement en Europe).
Avec le temps, on s’est aperçu que le modèle américain et européen étaient plus proches que
la théorie ne laisse supposer. Ils tendent à rapprocher voir à se confondre.
En pratique, le contrôle de constitutionnalité des loi tel qu’il est pratiqué au EU, il aura
tendance à dépasser la seule autorité relative initialement prévue.
Principe qui se définit sur le fait qu’il existe un contrôle de constitutionnalité, au mois en
Europe, il y a été longtemps refuser car il remet en cause la souveraineté de la loi.
Tout au long du 19ème siècle, le développement du légicentrisme = idée selon laquelle la loi
telle quelle est adoptée par le parlement est légitime. Elle est l’expression de la volonté
générale. La loi est au cœur de toute choses, elle ne peut pas être remise en cause.
Les juges créent du droit en même temps qu’ils l’appliquent, surtout au niveau de la
constitution car elle est rédigée dans des termes imprécis et générales. Le juge constitutionnel
qui décide, c’est lui qui décide sur la loi est conforme ou non et si elle est en accord avec son
interprétation.
B. La théorie de l’aiguilleur
Théorie développée en France dans les années 80 par Louis FAVOREU le juge impose sa
volonté au législateur. Le juge constitutionnel est un aiguilleur, il reste soumis au pouvoir
constitutionnel. Lorsqu’il censure une loi, pour FAVOREU le juge n’impose pas sa volonté au
législateur.
L’Etat Structure politique on met une majuscule au mot Etat. L’Etat c’est un
incontournable du droit, étant que structure politique c’est au cœur du droit constitutionnel.
§1 – Un territoire
Pour qu’il y est un Etat il faut un territoire (zone géographique délimité par des frontières).
C’est sur ce territoire que va s’exercer la puissance de l’Etat.
Ces frontières font l’objet de revendications par les Etats, territoire qui dépend de la
reconnaissance que lui accorde les autres Etats. Le territoire ce n’est pas la propriété de l’Etat,
mais l’encrage, la définition de l’autorité de l’Etat.
§2 – Une population
Population critère démographique
Groupe d’individus qui en majorité vit sur le territoire de l’Etat. La population d’un Etat ça
désigne les ressortissants de l’Etat. Cette population est composée de citoyens, des individus
qui sont liés à l’état publique par un lien de citoyenneté. Aux citoyens s’opposeront les
étrangers. On a tendance à penser qu’une population d’un Etat forme une nation. Ce lien entre
population d’un Etat et la nation n’est pas systématique. Des Etats peuvent être composés de
plusieurs nations. Une nation désigne un ensemble d’individus qui partagent une culture
commune et souvent parlent une langue commune.
Exemple : la Serbie est un territoire multinational (au sein d’une population plusieurs
nations).
Existence d’une pouvoir politique, d’un gouvernement qui est en mesure d’édicter du droit
qui va s’imposer à l’ensemble de la population.
Ses critères se sont les éléments constitutifs au regard du droit international mais finalement
ce qui compte à toute chose pour qu’il y est un Etat c’est qu’il soit reconnu par les autres.
Mais ses critères ne sont rien sans la reconnaissance des autres Etats (sans cette
reconnaissance il n’y pas d’Etat).
Le droit international ne se pose pas la question de comment sont organiser les Etats à
l’intérieur. Alors que le droit constitutionnel participe à distinguer entre les formes d’Etat.
Pour qu’il y est Etat il faut qu’il y ai une puissance publique souveraine.
La souveraineté c’est ce qui va permettre de distinguer l’Etat des autres formes d’Etat. En
droit constitutionnel l’état se définit comme la souveraineté. L’auteur germanophone Georg
JELLINEK a définit la souveraineté de l’Etat comme la compétence de la compétence. L’Etat
souverain c’est l’Etat qui décide lui-même de ce pourquoi il veut être compétent. Il va
déterminer dans quels domaines il est compétent, à quel moment il va intervenir et quels sont
les modalités de sa compétence. La souveraineté de l’Etat c’est donc la liberté de l’Etat pour
décider de sa propre action, c’est l’Etat qui est libre de sa propre compétence. L’Etat n’a pas
toujours exister car la souveraineté n’a pas toujours existé. On considère qu’ils apparaissent à
un moment donné dans l’histoire, à l’époque de la Modernité (1492).
§1 – L’apparition de la souveraineté
Selon certains auteurs, l’Etat souverain apparait au 14 ème siècle, c’est-à-dire que lorsque dans
les faits en pratique, la souveraineté est constituée. D’autres estime seulement au 16 ème siècle,
car pour considérer qu’un Etat existevil faut un Etat soit conceptualiser et souverain.
L’Etat apparaît au 14ème siècle mais avant existait déjà de la politique. Au moyen Age
l’Europe est dominée par 2 formes politiques complémentaires : modèle impérial (saint
empire romain germanique, le saint siège empire spirituel, placé sous papauté).
Empire Forme politique qui se caractérise par la domination militaire. Dans les empires ont
fonctionnent par la forme des armes et pas la forme de la loi.
Système féodal système qui repose sur le lien de vassalité, il y a des seigneurs, tout le
territoire européen est décomposé en seigneuries. Chaque parcelle de terre est attribué à un
seigneur, il a un pouvoir de propriétaire. Il ne possède pas que la terre, il possède aussi les
personnes qui habitent sur ce territoire. Les seigneurs ont un lien de vassalité un seigneur
va placer sous la protection d’un autre seigneur en lui jurant allégeance.
Chaque seigneur possède des terres et est susceptible de prêter serment à un seigneur plus
important. Tout le système féodal voit apparaître des liens de vassalité, et tous les seigneurs
n’ont donc pas le même pouvoir, et tous les liens sont soumis à des liens.
L’Etat va apparaître dans une volonté de rupture, une lutte contre les empereurs et contre le
système de féodalité. Le roi, dans le système féodal, le roi est juste un suzerain. Les rois de
France accaparaît le pouvoir autour d’eux, et c’est un suzerain devenant souverain. Il va y
avoir une concentration du pouvoir politique dans les mains du roi.
Le roi de France va exiger de ses vassaux de lui maintenir son pouvoir politique. Cette
transformation va appliquer que désormais les serres, vont devenir sujet du roi et plus
possesseur du roi.
Transformation au 13-14ème siècles par le droit, qui va être centralisé dans les mains du roi,
disparition du système féodale au profit de ce qui deviendra souveraineté de l’Etat.
Les rois vont tenter d’affirmer leur indépendance à l’égard de la puissance impériale. Ils vont
affirmer cette indépendance en faisant la guerre à l’empereur. En gagnant ils vont pouvoir
s’émanciper (Bataille de Bouvines 1214 oppose le saint empire germanique et la France).
On considère que l’Etat apparaît au tournant du 14 ème siècle, passage d’un pouvoir absolu à un
pouvoir dérivé.
La féodalité et l’empereur décline, l’état souverain apparait aux alentours du 13 ème et 14ème
siècle. L’état souverain n’apparait et ne peut existait que s’il est nommé.
Du moment que l’on n’a pas nommé les choses, elles n’existent pas. Le mot d’état apparaît
pour la première fois par Nicolas Machiavel. Il étudie, préconise une certaine façon d’exercer
le pouvoir, effectuer une unité de la population italienne « la fin justifie les moyens ». C’est
dans le Prince que Machiavel utilise le mot « Stato » pour désigner l’état. Désigne une forme
politique dans laquelle il y a une concentration du pouvoir autour de la figure du prince. On
considère dont l’ajour majuscule établit la notion de concept, en nommant l’état.
Penseur français, jurisconsulte, Jean Bodin, 1549 meurt en 1596. Il conseille les rois de
France, il publie les 6 livres de la République (ouvrage majeur de 1576). C’est un monarchiste
absolu, théorise la puissance royale. Il n’utilise pas la notion de « l’Etat » comme Machiavel,
il parle de République. Il lui associe une caractéristique qui est la souveraineté, Jean Bodin est
le penseur de la souveraineté « République est un droit gouvernement de plusieurs ménages et
de ce qui leur est commun avec puissance souveraine ». Boudin complète Machiavel,
Machiavel désigne l’état et Bodin caractérise cette puissance. Ses deux derniers sont
considérés comme concepteur de l’état souverain.
Plan interne : L’état est libre, dire état souverain = état qui détient le pouvoir supérieur à
toutes les entités représentées sur le territoire et signifie la volonté de l’état prime sur toutes
les volontés de l’état prime
Plan externe : dire que l’état est souverain c’est dire qu’il est indépendant, soumis à aucune
autre puissance politiques. Il est libre sur le plan international, il n’est pas soumit à une
puissance extérieure, indépendante et émancipé d’une domination par une autre puissance
politique.
Etre indépendant à l’égard des autres, ne veut pas dire dominé tout le monde, cela signifie que
tout le monde est à la même égalité.
Etat souverain = libre et indépendant, la souveraineté est une qualité absolue et indivisible.
Volonté de l’Etat qui va s’imposer, c’est l’expression d’une volonté. Pour exprimer une
volonté, il faut être un être humain mais l’Etat n’est pas un être humain, c’est un concept. Il
faut attribuer de la volonté à l’Etat pour faire comme si elle pouvait. On va construire une
fiction, on va faire comme si l’Etat avait une volonté l’Etat est une personne morale, ce
n’est pas un individu au sens biologique du terme.
L’état est souverain donc il peut exprimer une volonté. On dit que la Constitution va imputer à
l’état une volonté.
§3 – Le dépassement de la souveraineté ?
Si l’état n’a pas toujours exister, qui se caractérise par la souveraineté. Si l’Etat est apparu à
un moment donné, cela veut dire qu’il peut aussi disparaître.
C’est le droit constitutionnel qui va établir et construire le droit de l’état, c’est lui qui va
établir s’il y a souveraineté ou pas.
C’est la forme la plus classique, la plus facile. La notion d’état unitaire c’est la centralisation
du pouvoir état souverain.
Centralisation du pouvoir = tout pouvoir qui découle d’un centre qui implique qu’il n’existe
plus qu’une constitution, qui met en place le pouvoir législatif. Dans cette considération la loi
= volonté de l’état de la justice. Les citoyens ne bénéficient pas de citoyenneté que à l’égard
de l’état. Ça n’empêche ce que l’on appelle la déconcentration c’est l’idée que l’on va pouvoir
prendre des décisions plus proches du territoire concernée de façon plus localisé et
décentralisé.
La décentralisation c’est l’une des figures contemporaines de l’Etat souverain et c’est inscrit
dans la constitution depuis.
Certains auteurs estiment qu’il n’y a pas de souveraineté dedans. L’état fédéral se réfère à des
modèles. Exemple : Russie, USA etc..
La devise des USA « e pluribus unum », les USA ont des états qui sont unis sur le territoire
américain et cela traduit et repose sur l’idée fédéral c’est-à-dire que plusieurs états qui sont
unis pour en unir qu’un seul. Ce sont crées en 1787, sur l’idée de fédéralisme, cela traduit le
nom de cet état : les Etats unis d’Amérique.
§1 – La logique du fédéralisme
A. Le pluralisme
La pluralité est au cœur même de fédéralisme, plusieurs EUA, 13 colonies qui en 1776
déclarent chacune de leur côtés leurs indépendances.
Lorsque ses 13 colonies ont obtenus leur indépendance, elles se sont aperçues qu’elle étaient
petites et fragiles, elles se sont donc fédérées pour créer un Super Etat. Mais ils ne veulent pas
se fondre dans un seul Etat fédéralisme est né
Les états vont s’agréer et se superposer sans que cette superposition ne fasse disparaître les
Etats d’origine.
B. L’intégration
Reconnaît une entité qui compose la fédération mais il faut les ramener à l’unité de façon à
rétablir l’état fédéral. La constitution fédérale va veiller à l’intégration selon 3 mécanismes :
Souvent la constitution attribue aux états fédérales, tout ce qui relève militaire, relation
diplomatique. Tout ce qui relève des politiques sociales et culturelles revient aux états
fédérés, la constitution va don identifier un champs de compétences ou l’état fédéral ne
peut pas s’en « occuper ». Aux EUA, ce sont les états qui décident d’appliquer la peine de
mort ou non ou droit à l’avortement.
2- Instauration d’une hiérarchie entre les ordres juridiques, il y a une hiérarchie des
normes au niveau fédéral mais aussi la hiérarchie qui se trouve entre ses deux
hiérarchies. C’est prévu que les normes des états fédérés soit supérieur aux normes
fédérales. En pratique, c’est souvent l’inverse, une forme d’aspiration du niveau
fédéral du fait que c’est souvent les inspirations fédérales, ce sont souvent les normes
fédérales qui sont appliquées. On reconnaît la primauté des décisions prises au niveau
fédéré.
3- Va veiller à l’intégration des états fédérés en prévoyant une unité de la fédération sur
le plan national, c’est ce qui permet d’établir la fédération.
A. Le principe d’autonomie
L’autonomie des états fédérés que l’on vise. Aux EUA, les états fédérés ont le pouvoir
d’établir leurs constitutions sans qu’ils puissent dire quoi que ce soit, et décide des droits
qu’ils vont s’octroyer et décider à leurs citoyens et vont décider de leur propre système
(autonomie des états fédérés protégée par la constitution). Ils conservent donc une autonomie
mais parfois le niveau pose quelques conditions par exemple : la constitution impose de se
fédérer d’adopter une forme républicaine à leur gouvernement. Les états fédérés se voient
attribuer des compétences comme ils le souhaitent.
Le principe se traduit par une représentation dans les Etats fédérés repose sur la
représentation. Pour réviser la constitution des Etats unis, il faut que cette révision soit
adoptée par les 2/3 des états fédérés.
C’est un Etat qui est intermédiaire, qui est entre un état unitaire décentralisé et un état fédéral.
Exemple : modèle de l’Espagne, l’Italie (état régional) et c’est aussi le cas du Royaume-Unis.
§1 – Un modèle irréductible
C’est un modèle qui ne se réduit pas à l’état fédéral et à un état décentralisé. Au sein d’un état,
il y a des territoires, des collectivités. Différence dans un état régional, les régions ont une
autonomie accrue par rapport aux autorités décentralisé. L’Espagne, l’Italie et le Royaume-
Unis, ont des régions autonomes, cela signifie qu’elles ont le pouvoir de s’organiser, elles-
mêmes.
Dans un état régional, les régions contrairement que dans les états décentralisés, les régions
n’ont pas que des compétences administratives, certaines régions ont des compétences
législatives. Par exemple en Espagne, il y a des lois nationales et il y aura aussi des lois
catalanes, basques.
L’état régional se distingue de l’état fédéral si dans un état régional il y a deux niveaux de
pouvoir législatif, on en aura pas dans un état régional il n’y aura pas un double pouvoir
judiciaire. Dans un état régional contrairement à un état fédéral, il n’y a pas de mise en oeuvre
du principe de participation. Les états régionaux n’auront pas un pouvoir constituant
contrairement aux états fédéraux. Il y a plus d’autonomie dans un état régional mais pas
autant qu’un état fédéral.
Dans un état décentralisé comme dans un état fédéral, il y a le principe de l’égalité parfaite
entre tous les états décentralisés et tous les états fédérés. Dans un état régional, il y a une
inégalité entre les régions pour des raisons culturelles, linguistique. Par exemple au Royaume-
Uni, l’Ecosse a plus de pouvoir et d’autonomie que le Pays de Galle, cela s’explique pour des
raisons politiques.
§2 – Un modèle de basculement ?
L’état est un être abstrait, une personne morale, une fonction, il n’a donc pas de volonté. Il
faut désigner dans l’Etat un souverain pour exercer la souveraineté on met donc en place la
séparation des pouvoirs.
La volonté de l’Etat c’est du droit. Le droit constitutionnel inventé comme un moyen de faire
en sorte que dans l’état il n’y est pas qu’une volonté qui s’exprime. Qu’il n’y est pas
seulement que le roi qui évoque sa volonté. On recourt à la constitution pour rompre entre la
volonté royale et la volonté de l’état.
DDCH 1789 article 16 : « Le principe selon laquelle toute la société la garantie des droits
n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution ».
Etat cadre dans lequel il faut exprimer la volonté de l’état. Avant c’était le roi qui décidait
de cette volonté et seul lui avait le dernier mot car il était souverain. En 1789, il y a une
volonté de mettre un terme à cette monarchie, volonté de séparer les pouvoirs entre différentes
institutions. Cette souveraineté va être attribuer par le droit constitutionnel lui-même et à la
Nation. La Nation va détenir à la place du roi la légitimité d’exercer la souveraineté.
A. La distinction originelle
1. Le principe démocratique et la souveraineté populaire
On considère que cette souveraineté populaire, elle est pensée, théorie par Jean Jacques
Rousseau, célèbre auteur suisse des Lumières. Le contrat social Rousseau établit les
fondements de la théorie de la souveraineté populaire, c’est-à-dire la démocratie au sens
stricte, au sens étymologique, pouvoir exercer par le peuple (demos/ cratos). Le système
politique ou le peuple décide du pouvoir qu’ils vont ensuite appliquer.
Ses élus sont soumis à un mandat impératif c’est-à-dire que les élus doivent agir
conformément à leur mandat, à ce pourquoi ils ont été élus.
Souveraineté nationale = modèle contre la théorie de Rousseau, pensée à partir de 1789, par
les révolutionnaires, qui ne sont pas des démocrates.
Ils vont penser attribuer la souveraineté à la Nation. Celui qui établit les principes de la
souveraineté nationale c’est Sieyès (révolutionnaire). Il écrit un ouvrage en 1789« Qu’est-ce
que le tiers-état ? », il propose le principe du système représentatif. On va confier le pouvoir
non pas au peuple mais à la Nation. La nation est un être fictif, abstrait plus large que le
peuple, c’est une idée qui englobe la génération présente autrement dit les citoyens vivant sur
un territoire ainsi que les générations passées et futures. La nation malgré qu’elle détienne la
souveraineté ne peut pas exprimer de volonté vue que c’est un être fictif. Il va falloir trouver
des individus compétents pour exprimer la volonté de la Nation. Il faudra un ensemble
d’individus pour qu’il puisse parler au nom de la Nation.
Le peuple n’est qu’une petite partie de la Nation, il n’y a pas de raison que tous les citoyens
aient le droit de vote, on met donc en place un système qui est l’électorat-fonction.
En 1789, on met en place un suffrage censitaire réservé à ceux qui paye le censitaire.
Ce mandat est dit représentatif est non impératif. Un mandat représentatif signifie qu’un élu
décide, il n’est pas soumis à la volonté de ses électeurs.
Au cours des siècles on a tenté de combiner les deux idées cadre qui s’est démocratisé.
On est toujours dans un principe de souveraineté nationale mais qu’on a démocratisé. Article
3 « La souveraineté nationale appartient au peuple » : volonté mixte de souveraineté
nationale et populaire.
1. Le scrutin majoritaire
Cette question sur les scrutins est mise en avant faut-il comptabiliser le vote blanc ?
comment on peut être candidat à une élection ?
- scrutin majoritaire (c’est un scrutin qui peut être uninominal ou de liste, soit on vote pour un
nom voit on vote pour une liste). Celui qui est élu est celui qui remporte une majorité de voie.
Deux modalités distinctes selon que ce scrutin se fait à un ou deux tours.
2 tours au 1er tour on peut être directement élu à condition d’avoir la majorité absolue. On
organise une deuxième tour si personne n’a la majorité absolue. Par exemple aux élections
présidentielles on prend les deux meilleurs candidats du premier tour. Celui qui gagne est
celui qui obtient la majorité relative pour obtenir le poste en question.
Ces modes de scrutin ont des effets sur la structuration de la vie politique. Pour le mode de
scrutin à un tour il a tendance à favoriser la bipartisme (2 partis politiques qui se partage le
pouvoir), mais cela ne veut pas dire qu’il existe que deux parties.
Pour le mode de scrutin à deux tours ne favorise pas le bipartisme mais il conduit en
principe à une bipolarisation de la vie politique.
2. La représentation proportionnelle
C’est toujours un scrutin de liste visant à pourvoir des postes au sein d’une assemblée. Le
nombre de noms figurant sur la liste sera le nom du poste à pourvoir au sein de l’assemblée.
Le scrutin majoritaire et représentation prep bien, mais l'un et l'autre visent des objectifs
différents. Alors recherche d'un scrutin élisant la majorité, tout en étant représentatif.
-Technique du panachage : les électeurs lorsqu'ils vont dans l'urne, ils peuvent faire eux même
la liste de candidats pour lesquels ils veulent voter. - Capacité aux électeurs de constituer eux
même leur liste. Mais nécessite une méthode de calcul complexe.
Possible en France, pour les municipales ou dans des communes de moins de 1 000 habitants.
⁃ le vote par préférence : les électeurs classent tous les candidats présentés aux
élections. Le candidat élu sera choisi par la majorité, mais aussi le moins pire. > Classer en
fonction des préférences
⁃ Le vote alternatif : si le candidat préféré n'est pas élu, alors veut que le vote soit
reporté sur le deuxième candidat préféré
En Australie.
Le vote majoritaire : utilisé lors de la primaire populaire, on accorde à chaque candidat une
mention, en l'évaluant. Dire si très bien, bien, passable ou insupportable. Mais toujours
discutable.
Différence continuelle entre ceux qui gouvernent et ceux qui les élisent.
Une fois élections faites, il ne s'agit pas de couper le lien entre gouvernant et gouvernés. C'est
à ça que sert la responsabilité politique, avec un lien qui dépasse les élections entre
gouvernants et ceux qui les ont choisis.
Crise du système politique - crise de la responsabilité politique, car cette dernière est très
démocratique, les gouvernés ont un droit de regard
Il faut repenser le mode de scrutin pour que système représentatif soit totalement
démocratique.
Liberté de chacun imputé dès lors que le pouvoir est concentré en une personne. Avant même
la Révolution, on commence à penser une façon d'organiser les pouvoirs.
Idée de séparation des pouvoirs émerge au XVIIème siècle, et se développe surtout dans la
première moitié du XVIIIème siècle. Alors c'est à la fin de ce siècle, que l'on va pratiquer la
séparation des pouvoirs.
On considère que Montesquieu est le père de la théorie de la séparation des pouvoirs, mais en
réalité John Lockel (auteur anglais) au XVIIème siècle avait lui aussi une distribution des
pouvoirs. Ce dernier avait identifié dans l'état, 3 pouvoirs : le pouvoir législatif (faire la loi),
le pouvoir exécutif (exécuter la loi) et le pouvoir fédératif (conclure des traités...) Mais on ne
va pas retenir ce dernier, car il se contente de nommer ses pouvoirs et de les séparer.
Sa proposition apparait en 1748, dans l'ouvrage « De l'esprit des lois » = Ouvrage dense, dans
laquelle il reprend ce que faisaient certains philo politique antique.
Selon M. ces trois pouvoirs, dans certains états ils sont exercés par une seule et même
personne, comme en France à l'époque (il fait la loi, l'exécute). Alors qu'en Angleterre, le
pouvoir est confié à des organes différents, donc mais il ne dit jamais qu'il faut séparer les
pouvoirs, tout ce qu'il dit que dans certains états les pouvoirs sont concentrés, ou réparti et
lorsqu'ils sont ex pas une seule personne, les personnes sont moins libres lorsque le pouvoir
est exercé par une seule personne.
L'esprit des lois en 1748, vise à être une tentative d'analyse de la façon dont le pouvoir
politique est exercé en Europe. Idée de répartition entre les pouvoirs, apparait dans le livre 11
« De l'esprit des lois » de Montesquieu. Dans ce dernier livre, dans le char 6 « de la
constitution d'Angleterre » donc issu de l'observation du système anglais, le principe de la
séparation des pouvoirs.
En Angleterre, le pouvoir est exercé par un roi en son Parlement = encadré par deux
chambres, donc limité. Et M. note qu'il existe des tribunaux qui agissent indépendamment du
pouvoir royal, donc pas juste un roi comme en France mais un roi, un parlement et des
tribunaux, qui exercent ensemble les trois pouvoirs. A l'époque, en France, lors de Louis XV,
il existe des Parlements d'ancien régime, ce n'est pas des chambres délibératives qui font les
lois mais ils sont sensés juger et appliquer la loi faite par le roi. Ces Parlements sont soumis
au roi.
Montesquieu n'est pas totalement neutre lorsqu'il défend le régime anglais, car il parle au nom
des Parlements, comme il en fait partit par le biais de son père.
Théorie séparation des pouvoirs, n'en est pas vraiment une il dit juste que les citoyens ne
seront pas libres tant que le pouvoir est exercé par une seule personne
Les trois fonctions, de faire, exécuter et appliquer la loi que l'on va en déduire la nécessité
d'une séparation fonctionnelle car elles doivent être confiées à des personnes distinctes. Et
organique car les trois organes doivent être strictement séparés les uns des autres. = Mais cela
ne fonctionne pas du tout. Pourtant on va essayer...
Dans le cadre de son pouvoir exécutif, le roi se voit attribué un droit de véto = Assemblée
vote loi, mais s'il décide qu'il ne peut pas appliquer la loi, alors il est en mesure d'interdire la
promulgation d'une loi. Par de discussion possible, ni négociation.
Appliqué pendant moins d'un an, car perso du roi a beaucoup joué dans l'échec de ce régime,
mais aussi, car on n’a pas bien appréhendé la théorie.
-1795, constitution du directoire, faisant suite à la terreur. Pouvoir législatif confié à deux
chambres (Parlement bicamérale) et pouvoir exécutif confier à 5 directeurs.
Mais cela ne fonctionne pas, car le président va profiter de la situation de blocage politique et
de sa légitimité du fait qu'il soit élu par le peuple, va alors faire un coup d'Etat. Alors
proclamation du second Empire.
B. Le légicentrisme
Le légicentrisme c’est une conception du pouvoir qui domine au XIXème siècle. Mais c’est
aussi le résultat de tous les principes établis à partir de 1788. Souveraineté nationale tel
qu’elle est exercé par leur représentant, va représenter la volonté générale.
Il faudra attendre l’échec du parlement pour pouvoir donner le plein pouvoir au Maréchal
Pétain et existera lorsque l’on établira un contrôle de constitutionnalité de la loi.
3 auteurs principaux ont émis une critique non seulement de la thèse de Montesquieu mais
aussi de ce qu’on en avait fait :
- Eisenmann estime que Montesquieu n’a jamais dit qu’il fallait séparer les pouvoirs et
il décrit juste le régime de l’Angleterre, or ce régime ne met pas en place la séparation
des pouvoirs. Montesquieu décrit une collaboration des pouvoirs selon lui. Eisenmann
pense qu’on a mal lu Montesquieu.
- Carré de Malberg : on ne peut pas séparer les fonctions législatives, exécutives,
judiciaire car elles ne sont pas de même nature, pas la même autorité, pas d’égalité. On
a beau séparé ces fonctions celle-ci seront toujours hiérarchisés car le pouvoir exécutif
et judicaire sont totalement indépendants du pouvoir législatif car il est au-dessus des
autres.
- Milieu du XXème siècle, Louis Althusser (philosophe), il dénonce dans l’œuvre de
Montesquieu le parti pris aristocrate. Il dit que Montesquieu ne défend pas la
séparation des pouvoirs mais il défend le fait que le roi n’est pas seul à prendre des
décisions, il défend l’aristocratie dans la politique. Il défend qu’il y ai un partage des
pouvoirs entre le roi et la noblesse.
On continue à considérer que cette théorie subsiste un principe crucial et fondateur qui n’est
en autre l’indépendance du pouvoir judicaire. On estime que l’indépendance des tribunaux est
primordiale pour l’équilibre de la démocratie et la liberté des individus.
Ce qui reste de la théorie de Montesquieu c’est cette mise en garde par la disposition des
choses, il faut que le pouvoir arrête le pouvoir. Ce qu’il reste, c’est le droit constitutionnel, il
doit empêcher la concentration des pouvoirs en instituant plusieurs organes qui exercent
l’ensemble des pouvoirs de façon à ce qu’il n’y ai pas qu’une personne qui exerce le pouvoir.
Ce qui compte c’est que chaque organe détienne à la fois une faculté de statuer et d’empêcher
d’autres organes d’agir. On aura donc un équilibre institutionnel qui se dessinera.
Chapitre 2 – La pratique de la séparation des pouvoirs
2 façons de mettre en place la séparation des pouvoirs, on a distingué 2 modèles. Ses deux
modèles mettent en place une séparation des pouvoirs souple ou une séparation des pouvoirs
stricte, rigide.
2 grands modèles de système de gouvernement : lorsque qu’on est dans une séparation des
pouvoirs souple on parle de régime parlementaire et lorsque qu’on est dans une séparation des
pouvoirs rigide on parle de régime présidentiel.
Le régime parlementaire, par séparation souple des pouvoirs = régime dans lequel on peut
distinguer les trois pouvoirs législatif, exécutif, judiciaire. Mais ils interagissent entre eux.
Régime parlementaire = modèle mis en œuvre par la majorité des états européens. Il est naît
en Grand Bretagne, il est nait de la pratique par une lente transformation des institutions.
Le Royaume Uni est un pays de droit coutumier, tradition coutumière = sommon law. La
pratique est lente, qui va se développer et acquérir du droit. Cela explique la naissance du
régime parlementaire. (issu d'une longue pratique construite).
Au fil des siècles, ce grand conseil s'installe et devient habituel, s'institutionnalise et puis les
rois successifs vont décider le nommer dans ce conseil leur proche, des gens qu'ils aiment
bien. Donc le conseil va s'étoffer, et cela va créer le Parlement et le roi nommera d'autres
personnes, qui ne sont pas forcément des nobles. Ces derniers ne veulent pas être confondu
avec les bourgeois nommés par le roi, donc ils se rassemblent dans une autre pièce. Alors, va
se créer deux chambres = House of lords les seigneurs et House of Gommons les
bourgeois.
Au 17ème siècle, l'Angleterre connait une première Révolution (prise de poux par Cromwell) et
puis la Révolution de 1688 débouchant sur l'adoption du « Bill of Rights », la loi des droits.
Cette loi est le deuxième texte con, qui vient composer le texte cons avec la Magna Carta, et
toujours en vigueur aujourd’hui. Il est important car il consacre certains droits aux individus,
comme le fait de ne pas être emprisonné sauf pas une loi, ou un juge le droit à un procès.
Suite à ça, l'Angleterre sera vu comme une terre de liberté.
Alors fin 17ème siècle, le roi ne peut plus composer sans le Parlement. En 1701, on adopte en
Angleterre une nouvelle loi, texte constitutionnel appelé « l'acte d'établissement » et consacre
l'existence de la Grande Bretagne = rattachement de l'Ecosse à l'Angleterre. Plus tard, il y aura
des rois à la tête de l'Angleterre, mais ne parleront pas anglais, alors des émissaires (ministres)
vont servir de porte-parole entre la couronne et la Parlement.
Début 18ème siècle : le roi = pleins pouvoir et parlement = organe relativement ancien, en
quête de légitimité. II est en quête de nouvelles prérogatives, et voudrait plus de pouvoir.
Parfois le roi met son droit de véto sur décision du Parlement, mais les seigneurs ne sont pas
contents alors il peut dissoudre la chambre des communes, mais cela incite de nouvelles
élections mais le roi est un peu perplexe face au résultat. Alors, il ne dissout pas la chambre.
Et le Parlement qui n’est pas d'accord avec le roi, mais il n’est pas en mesure de s'en prendre à
lui = il est irresponsable. En revanche, si le Parlement ne peut pas parler de son désaccord
avec le roi, il peut par contre s'en prendre aux ministres envoyés par le roi. Alors, pour cela le
Parlement va retrouver dans les archives un instrument juridique vieux qu'il va utiliser contre
les ministres. = vieille procédure pénale l'impeachment. II dit que le Président était
compétent pour faire donc la chambre des communes peut voter une mise en accusation et
donc le dossier est transmis aux Lords qui vont se prononcer sur la culpabilité de l'individu. Et
c'est cette procédure que le Parlement va utiliser contre les ministres pour haute trahison.
Mais à l'origine c'est surtout parce qu'ils ne sont pas d'accord avec le Parlement.
Donc en 1742, pour la première fois un ministre « Lord Walpole » va démissionner auprès du
roi, lorsqu'il sera mis en accusation devant la chambre = il démissionne préventivement,
perdre le post plutôt que de mourir. Alors les ministres vont faire ça régulièrement.
Du faille la démission préventive, en Gde Bretagne les ministres n'attendront pas de passer
devant les Lords pour démissionner. La seule accusation de la Chambre des communes suffit
pour qu'ils démissionnent. Donc la chambre des communes sera compétente pour décider des
personnes du gouvernement et non plus la Chambre des Lords.
II faut qu'ils s'organisent d'une certaine façon : un pouvoir exécutif bicéphale (deux têtes). Le
chef de l'Etat et le chef du gouvernement. Il y a plus que 2 têtes en générales mais les autres
sont hiérarchiquement subordonné.
Dans cette caractérisation bicéphale l'une des caractéristiques c'est que le chef de l'Etat est
irresponsable politiquement. Il n'a pas de compte à rendre. Et est hérité du modèle
monarchique dans lequel le roi ne peut pas être mis en cause. Très souvent ça se justifie parce
que de toutes façons le chef de l'état n'exerce pas de pouvoir politique. En France le chef de
l'Etat est politiquement irresponsable.
1. La responsabilité du Gouvernement
Législatif peut agir contre l'exécutif, en vertu du principe de responsabilité politique. S'il y a
des désaccords entre le gouvernement et le parlement. Le parlement peut pousser le
gouvernement à la démission. Il peut donc être forcé de démissionner et c'est ce qu'on appelle
le vote d'une motion de censure. Mais cas extrême car c'est quand la confiance est rompue.
Cela va s'accompagner de mécanisme de contrôle par lequel le gouvernement contrôle l'action
et s'assure qu'il est digne de confiance.
Il faut que la majorité de l'assemblée vote contre le gouvernement démission et il peut être
nommée par le chef de l'Etat.
L'indice ultime c'est le fait que le parlement puisse renversement le gouvernement. Souvent
dans un parlement bicéphale seulement l'assemblée nationale peut censurer le gouvernement.
Le régime parlementaire dualiste c'est le régime dans lequel le gouvernement est responsable
devant le parlement sauf que le gouvernement sera aussi politiquement responsable devant le
chef de l'Etat (pris en étaux entre le parlement et le chef de l'Etat, il doit bénéficier de la
confiance du chef de l'Etat et de l'assemblée.) Souvent le régime dualiste est une étape,
souvent il y a le dualiste avant le moniste (régime de transition le plus souvent.)
2. La dissolution de l’assemblée
Crise du 16 mal 1877, à l'aube de la IIIème République qui est absolument cruciale, surtout la
crise c'est la victoire définitive de la république sur la monarchie en France décidé
institutionnellement par le peuple. Défaite de bataille à Sedan, Napoléon II emprisonné, les
parlementaires décrètent la République. On met en place une assemblée de façon à établir une
nouvelle constitution. L'avantage c'est que les monarchistes sont déjà divisés. Ils mettent en
place des lois constitutionnelle entre 1873 et 1875 mise en place régime parlementaire dont
on pense qu'il va être un régime de transition.
On nomme un chef de l'Etat qui s'appelle président et on va le nommer pour 7ans. Ce mandat
a duré jusqu'à l'an 2000.Mac Mahon est élu à la présidence de la République en 1873, avec un
gouvernement monarchiste. Sauf qu'en 1876, ont lieu de nouvelles élections législatives où on
élit a nouvelle républicains et plus monarchistes. Mac Mahon nomme Jules Simon 1er
ministre sauf qu'autour de 1877, il fait une bêtise Mac Mahon s'énerve et renvoie Jules Simon
devant le chef de l'Etat, il le renvoie et met le Duc de Broglie. Il refuse d'accorder la confiance
à un gouvernement monarchiste. Les députés s'entêtent. Mac Mahon va donc dissoudre
l'assemblée. Mais le peuple va élire une nouvelle majorité républicaine. Mais M.M
démissionne 1879 et est remplacé par un nouveau président élu par les parlementaires : Jules
Grévy. C'est un républicain convaincu et quand il devient président il prononce un discours
que l'on va appeler la constitution Grévy. Il affirme que plus jamais il en remettra en cause le
parlementaire et ne forcera pas les parlementaires en terme de gouvernement à choisir et
n'utilisera pas la dissolution quoi qu'il arrive. Le président renonce à investir le parlement et le
président lui restera mais il ne contredira pas la volonté parlementaire. La crise de 1876
montre l'intérêt de la dissolution et des parlementaires. C'est le régime parlementaire qui a
permis au peuple de choisir définitivement la république.
En pratique ce droit de dissolution peut être utilisé pour des crises politiques, c'est aussi une
menace contre les parlementaires eux-mêmes. Il y a la dissolution de confort où le 1er
ministre sait qu'il y a incessamment sous peu de nouvelles élections, il va essayer de jouer
pour obtenir une nouvelle popularité. C’est à la fois un coup de maitre et à la fois un pari
politique risqué.
En théorie la responsabilité du gouvernement va avec la dissolution, elle peut être très rare.
Mais ça n'empêche pas la responsabilité du parlement contre l'assemblée.
À partir d'un régime parlementaire on peut avoir différente modalité qui se mettent en oeuvre,
selon l'organe autour duquel va s'organiser le pouvoir et malgré l'idée il y a tjrs un organe qui
domine. Celui- ci peut être le gouvernement plus particulièrement le 1 er ministre. Le régime
primo-ministérielle. Le chef de l'Etat qui constitue ce centre de gravité et qui accapare ce
régime. On ne parlera pas de régime présidentielle mais de régime parlementaire semi-
présidentielle.
Principe assemblée législative mais divisée entre plusieurs parties politiques qui n’arrivent
pas à s’entendre de façon durable sur le fonctionnement du gouvernement
Représentation proportionnelle
Face à un régime d’assemblée, il faut instaurer des mécanismes qui garantissent que le centre
de gravité du régime politique va se situer dans le pouvoir exécutif et non plus dans le pouvoir
législatif.
En France actuelle, pour la motion de censure doit être voté par la majorité absolue des
membres de la chambre nationale
Espagne : rationalisation du régime politique = idée de jouer par le droit constitutionnel, sur
les caractéristiques du régime politique de façon à garantir une certaine stabilité politique et
du pouvoir exécutif.
Etats d’Amérique latine qui en accédant à l’indépendance ou à une démocratie ont copiés
les états unis pour mettre en place un régime présidentiel
Régime présidentiel = très souvent un échec
Les Etats Unis présentent une stabilité incroyable puisque c’est le premier régime
institutionnel dans l’histoire et cette constitution de 1787 est toujours en vigueur.
Régime présidentiel : séparation stricte des pouvoirs = mise en œuvre la plus fidèle qui soit de
la théorie de la séparation des pouvoirs (Montesquieu)
Aux EU, le chef de l’état n’est pas élu au suffrage universel direct (l’une des 1 ères explications
de la réussite du régime).
Il faut se fonder sur le 1er critère, absence de la séparation souple des pouvoirs = séparation
stricte des pouvoirs, finalement on ne trouve pas dans ce régime une séparation des pouvoirs
aussi stricte qu’on pourrait le penser, pour autant il y a des mécanismes qui font que les trois
pouvoirs collaborent quand même dans une certaine mesure dans chacune des 3 fonctions.
Séparation organique des pouvoirs = les institutions ne dépendent pas les unes des autres, se
manifeste à 2 titres : - question de la désignation des organes fait que une fois désigner ces
organes ne peuvent pas se renverser l’un l’autre
Le congrès des EU est composé de deux chambres : le sénat et la chambre des représentants.
Parlement bicaméral, chacune de ses chambres étant élu à un tour.
La chambre des représentants : elle représente l’ensemble de la population des Etats-Unis,
composé de 435 représentants. Ses représentants sont élus par l’état fédéré, chaque état fédéré
se verra attribuer un certain nombre de chaise en fonction de son importance démocratique.
Les états les plus peuplés le plus grand : la Californie désigne 53 représentants. A la
chambre des représentants ont est élu pour 2 ans, le président des Etats-unis est élu pour 4 ans.
Toutes les élections se font au mois de novembre, la même journée.
Le Sénat : il n’est pas pour représenter l’ensemble de la population des états unis mais il est là
pour représenter les états fédérés selon un principe d’égalité entre eux, c’est la dimension
fédérale du régime présidentiel des EU. Chaque état fédéré élit le même nombre de sénateurs,
c’est-à-dire 2 sénateurs. Ses sénateurs sont élus pour 6 ans, sauf que tous les sénateurs ne sont
pas élus en même temps, ils sont renouvelables par tiers tous les deux ans permet d’avoir
une continuité dans le Sénat qui n’est jamais intégralement renouvelé.
2. L’élection présidentielle
Dans un régime présidentiel, le pouvoir exécutif est monocéphale (un seul titulaire du pouvoir
exécutif = président des EU), il est élu en même temps qu’un vice-président, il désigne des
ministres, mais qui n’existent pas constitutionnellement. Les citoyens ne votent pas
directement pour le président, il est élu au suffrage universel indirect.
Elections aux EU s’étend sur un an. Au printemps, se mettent en place des procédures de
désignation de candidat : les deux parties majoritaires : parti républicain et démocrate, ils sont
appelés les primaires.
Caucus : on va organiser des caucus (on ne demande pas l’avis des citoyens, mais des
responsables du partie politique en cause)
Primaires fermées : processus électoraux par lesquels ne seront appelé aux urnes que les
membres du parti politique en cause
Primaires ouvertes : tous les citoyens sont appelés à se prononcer indépendamment de leur
filiation politique
Dans chaque état chaque partie, on va mettre en place des procédures de désignation de
candidat par le caucus et primaires fermées et ouvertes. Tous ses mécanismes conduisent dans
chaque état fédéré à désigner des délégués qui vont ensuite se réunir d’un côté républicain et
d’un autre démocrate, et désignent le candidat de leur choix. C’est à ce moment-là que le
candidat désigne choisit celui qui l’accompagnera vice président.
Tous les 4 ans, depuis 1787, suivant le deuxième mardi du mois de novembre : les électeurs
sont appelés aux urnes et on demande de voter non pas pour le président mais pour de grands
électeurs. On soumet une liste de Grands électeurs démocrates ou une liste de Grands
électeurs républicains. Cette liste comporte autant de noms qu’il y a de membres du Congrès
de cet état fédéré.
Même si c’est un scrutin de liste c’est un scrutin majoritaire. Et sont doté d’un mandat
impératif
Suffrage universel indirect : on vote pour de Grands électeurs et non pas pour un président. Ce
passage par les Grands électeurs n’est pas anodin car ce mode de scrutin permet d’avoir un
président élu qui est minoritaire en voix citoyenne.
Etat A Etat B
50 Grands Electeurs 10 Grands Electeurs
55 000 démocrates 2 000 démocrates
Les démocrates l’emportent alors que les voix citoyennes sont minoritaires ( 57 000
démocrates contre 63 000 républicains).
Le président et le vice président sont néanmoins élu de façon indépendante, ce mode permet
de garantir une indépendance du pouvoir exécutif à l’égard du pouvoir législatif.
Les membres de la Cour suprême représente le pouvoir judiciaire et sont nommés par le
président. Lorsque le président désigne un membre de la Cour suprême, il doit être avalisé par
le congrès, lorsqu’il nomme un fonctionnaire, le président doit obtenir l’accord du sénat à la
majorité des deux tiers. Ils sont nommés à vie et ils sont inamovibles. Cela signifie qu’un
président n’est pas assuré de nommer un juge à la cour suprême sauf s’il y a un décès ou une
démission, ils sont donc inamovibles.
Le régime présidentiel n’est pas un régime parlementaire. Les différents pouvoirs constitués
ne se rendent pas des comptes entre eux.
Le congrès ne peut pas être dissout par le président, cette impossibilité de ses organes de se
renverser explique que le régime n’est jamais remis en cause. Quand un président meurt, le
pouvoir revient immédiatement au vice président. Séparation organique.
« Impeachment » procédure tous les hauts fonctionnaires y compris le président, les membres
de la Cour suprême peuvent être mit en cause par le congrès, elle n’est jamais devenue une
procédure de responsabilité politique. Elle intervient quand les membres du congrès suspect
un comportement pénalement répréhensible, un crime grave (trahison, corruption ou autre
crimes et délits majeurs). Il s’agit de punir les crimes commis, s’inscrit dans un régime de
responsabilité pénal et non politique. Lancé d’abord par les représentants qui doivent voter à
la majorité la mise en action d’un président. Sénat va se prononcer sur la culpabilité de
l’individu en cause. Cette procédure associe les deux chambres du congrès, condamnation
décidée par le Sénat.
Aux EU, cette procédure n’est jamais devenue une procédure de responsabilité politique. Au
cas où si le président devient cravy. Il n’y a pas aux EU un moyen d’action réciproque
comparable dans un régime parlementaire. Ce qui les distinct c’est la séparation des pouvoirs
organique, il tire leur légitimité de peuple et ne peuvent pas se renverser l’indépendance des
organes.
Il n’y a pas de séparation stricte des fonctions, une spécialisation, chaque pouvoir constitués à
un pouvoir à titre principal. La Cour suprême : judiciaire. Fonction législative à titre principal,
confié au congrès qui est spécialisé mais les autres organes peuvent intervenir. Cette
spécialisation s’accompagne d’une collaboration des pouvoirs.
Pouvoir législatif : confié au Congrès, les deux chambres ont le même pouvoir aux EU
(bicamériste, égalitaire).
Seul les membres du congrès peuvent déposer un projet de loi. Le président a des amis parmit
les membres du congrès à qui il demande de faire passer des initiatives pour faire des projets
de loi. Après le vote de la loi, le président intervient, il dispose à l’égard des lois, un droit de
véto. Toutes les lois votées par le Congrès, le chef de l’état doit les promulguées. Le président
aux Etats-Unis a le choix de ne pas promulgué la loi.
Si le président refuse un texte de loi, il est renvoyé aux chambres, le droit de veto va donc être
dépassé et le texte de loi pourra être promulguée si le texte ne change pas et s’il est voté de
façon majoritaire aux deux tiers dans chaque chambre.
Fonction exécutive = est attribué au président des Etats-Unis, le chef de l'état peut adopter des
décrets censés permettre l'exécution des lois, diriger l'administration pour la mettre en loi. Il
n'est pas le seul à y participé, le Congrès intervient, il doit valider les décisions du président
pour par exemple déclarer la guerre (Irak).
Le Sénat doit entériner les nominations présidentielles. Le congrès vote le budget des Etats-
Unis. Il va déterminer les moyens de l’administration et donc le pouvoir exécutif, il contrôle
la façon dont le président la met en œuvre.
Fonction judicaire : principe d’appliquer des lois à des cas particuliers, elle est à la tête de ma
hiérarchie niveau fédéral. Le congrès devient un juge pour la procédure "Impeachment", et le
président dispose d'un droit de grasse, le droit de commué des peines, gracié des peines = il
remet en cause une fonction judicaire. Check and balance.
Une nécessité de collaborer. Beaucoup de coup d’Etat car il y a une situation de blocage
politique, car elle ne s’est pas produit aux EU car c’est un régime qui s’est adapté dans la
pratique, constitution vieille depuis 2 siècles mais pourtant le régime évolue beaucoup et le
centre de gravité devient beaucoup plus fort pour le président grâce à ses crises (guerre de
sécession, new deal). Pas de congrès vers le président, même si le président est devenu plus
important mais il est très probable qu’au sein des EU, le président a le moins de pouvoir que
Macron en France.
Organisme fédéral de l’état est influente sur la structure des parties politiques. Partie
républicain et partie démocrate, il n’y a pas d’existence au niveau fédéral, mais au niveau
fédéré oui il y a une opposition.
§3 – Les fondements de la pérennité du régime présidentiel aux États-Unis