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ORDRE CONSTITUTIONNEL ET PRODUCTION DES NORMES

Qcm une réponse, pt négatif mais pas si absence de réponse

I) Quel est l’objet du cours ?

A) Son contenu

S’intitule ordre constit et production des normes qui n’est en réalité qu’un cours
de droit constit mais approfondi. Pas centré sur les institutions pol et la théorie
générale de l’État mais sur l’ordre juridique et sur la manière dont les principales
normes applicables dans l’ordre juridique interne sont produites. Donc un
ensemble de normes organisées et l’ordre constit est un système dont
l’organisation repose sur la constitution.

Vision dynamique du droit pour ce cours : permet de s’intéresser à la manière


dont les normes naissent, cm elles vivent, cm elles meurent, coexistent, entres en
collision et tout cela sous l’égide de la constit et sous la surveillance de son
principal juge : le conseil constit. Pas qu’une approche théorique et abstraite
c’est au contraire un enseignement indispensable pour les juristes. Clé de
compréhension qui permet de se saisir des règles juridiques applicables en dépit
de leurs changements permanents.

Jusqu’à la 2GM le droit est assimilé à la loi et donc il est réduit aussi à la loi y
compris d’un point de vue de son enseignement. Auj le droit ne se réduit pas du
tout à la loi, la loi n’est plus l’acte central d’édiction des normes dans notre ordre
juridique mais il en reste encore quelque vestige de ce légicentrisme notamment
lié au fait que dans notre bloc de constitutionnalité il y a touj une disposition qui
affirme que la loi est l’expression de la volonté générale (DDHC Art.6). La
DDHC est un élément à part entière (bloc de constitutionalité). Depuis 1958 les
choses ont largement évoluées mais la norme constit a pris une place qu’elle
n’occupait pas auparavant notamment avec la mise en place du conseil constit.
Mais aussi après 1958 on a vu s’accroitre la place occupée par les normes
internationales et conventionnelles car à partir des années 70 va ê mis en place le
contrôle de conventionalité (contrôle de la loi aux règles intern) qui est exercé
par la cour de cass depuis 30 mai 1975 arrêt société des cafés Jacques Vabre.
Aussi exercé aussi par le juge admin à partir de 1989 arrêt Nicolo.
Ce cours permet aussi de mettre en lumière l’apport de l’école aixoise de droit
constit sous l’influence du doyen Louis Favoreu et de sa contribution à la
science du droit constit. Dans un art paru en 1990 à la RDC (revue français
constit) « le droit constit : droit de la constitution et constitution du droit »
Favoreu a mis en lumière la transformation subit par le droit constit depuis le
début du 20ès. Il dit qu’on observe le changement de dimension du droit constit
et un changement de nature du droit constit.

Changement de dimension : auparavant l’objet unique du droit constit été l’étude


des institutions politiques (toutes les règles, la dévolution du pouvoir,
l’acquisition, l’exercice) ce qui explique que le droit consitit été considéré
comme un droit politique et peu enseigné par les juristes. Cette conception a
prévalu en France jusqu’au début des années 70 : le droit constit était
essentiellement le droit constit institutionnel même si cet objet perdure mais qui
connait d’autres objets.
Il fait référence a la décision liberté d’association et ses conséquences sur l’ordre
juridique

Il s’est ajouté un autre objet : les normes – qui intéresse la manière dont les
différentes règles de droit en vigueur dans l’État sont édictées puis appliquées ce
qu’appel Favoreu « le droit constit normatif ou fondamentale ». Cela permet de
déterminer qui fait quoi dans l’Etat et comment dans l’exercice des compétences
et la constit joue un rôle fondamental car à partir des organes et institutions elle
va définir qui peut prendre quelles décisions et dans quels domaines et sous
quelles formes ? La constiti établit et organise le système organise les sources du
droit, elle fixe les règles de production, d’articulation.

3 objet du conseil constit : celui qui touche aux droits et libertés fondamentales
ème

appelé « le droit constit relationnel ou substantiel » par favoreu. La loi subit le


plus de contrainte car tous l’intérêt est qu’aujourd’hui la loi doit respecter les
principes et droits fondamentaux présent dans la Constitution. Consécration des
droits et libertés dans le texte constit mais aussi la garantie de ces droits et
libertés par le juge constit.

Changement de nature : favoreu dit que « le droit constit est devenu un véritable
droit sanctionnait par un juge ».
« Véritable droit » : le droit constit longtemps limité à l’étude des institutions
pol. Marcel Prélot définissait le droit constit : « l’ensemble des règles juridiques
relatives aux institutions grâce auquel l’autorité s’établit, se transmet ou s’exerce
dans l’État ». Limité donc aux processus électoraux, organismes du droit et à
leurs les rapports… En réalité il s’agissait d’avantage de question d’ordre
politique que de véritable question d’ordre juridique. Le droit constit s’est
enrichit pour Favoreu de véritable règle de droit de sorte que le droit constit
moderne est constitué par un corps de règle de droit donc par des prescriptions
obligatoires et sanctionnait en cas de violation.
Rupture entre droit constitutionnel originel et contemporain car désormais on a
mis en place un juge qui peut censurer le législateur des lors qu’il méconnaît une
règle de droit dans la constitution, cela va donner lieu a la justice constitutionnel,
avec une conséquence que le droit constit est devenu un droit jurisprudentiel

« Droit sanctionnait par un juge » : pendant longtemps la constit ne disposait pas


de juge compétent pour en garantir la supériorité. Cela change en 1958 avec la
mise en place d’un juge constit qui est compétent pour censurer le législateur qui
ne respecterait pas la constit « justice constitutionnelle ». En 1958, le conseil
constit n’a pas été mis en place pour faire un contrôle matériel mais mis en place
comme « le chien de garde de l’exécutif » (Michel Debré) donc que le parlement
n’empiète pas sur les compétences de l’exécutif mais à partir de 1971 son rôle va
ê modifié.

Le fait qu’il y est un juge cela change sa nature car avant un droit écrit il est
devenu aussi un droit jurisprudentiel.

JEUDI 21 SEPTEMBRE

L’ordre juridique est un ordre organisé à partir de norme mais quand on parle d’ordre constitutionnel on
parle d’ordre juridique qui trouve sa source dont l’organisation repose sur la Constitution. On aurait une
visions statique, c’est à dire comment les normes vivent, habitent, coexistent et rivalisent entre elles. Tout
cela se fait selon des règles fixes de la Constitution et sous la surveillance de gardien qu’est le juge
constitutionnel. C’est un enseignement fondamental.
On observe un mouvement, la formation des normes est devenue des plus en plus important car il faut
savoir que jusque’à la seconde GM, le droit était assimilé à la loi. Cela s’explique historiquement la place
que la loi occupe, l’histoire constitutionnelle étant marquée par une tradition légicentrisme ( article 6 ). La
DDHC a valeur constitutionnelle. Ce légicentrisme a été remise en cause à partir de 1958 est ‘est produit
le développement des normes internationales et européennes. Ce développement a forcement modifié la
place de la loi dans no sociétés. A partir de 1958, la loi doit respecter la Constitution. Avec ce contrôle de
constitutionnalité de la loi va se developper le contrôle de conventionnalité de la loi. Elle n’occupe donc
plus la place qu’elle occupait auparavant. Pour le juriste, il est important que la loi soit soumises à des
règles supérieures mais on peut constater que cette multiplication de normes d’ou l’importance de
maitriser les règles qui régissent l’ordre juridique. Paru en 1990, Louis Favoreu a écrit un article : le droit
constitutionnel : droit de la Constitution et Constitution du droit, a mis en lumière la profonde
transformation subit pas le droit constitutionnel depuis le début du XXI siècles. Il a observé que le droit
constitutionnel a pendant cette période, a changé de dimension et de nature.
Le droit constit avait un double objet avant d’en avoir 3. Fin du XVIIIe jus’u milieu des années 50, l’objet
unique était l’étude des institutions politiques, les institutions et tout les mécanismes encadrant le pouvoir
politique. Cette conception a prévalue en France jusqu’au début des années 70. Il y a eu une profonde
transformation due à la loi de libre association. On parle de droit constitutionnel institutionnel. Puis c’est
ajouté, un deuxième objet qui sont les normes, c’est à dire la manière dont les différentes règles de droit en
vigueur dans l’Etat sont édictées puis appliquées, on appelle cela le droit constitutionnel normatif ou
fondamental. Il vise à répondre à une question : qui fait quoi dans l’Etat ? C’est une question qui touche à
l’exercice des compétences et la Constitution joue un rôle primordial. Elle va définir qui peut prendre
quelle décision selon quel procédé. Elle organise le système des sources du droit, elle fixe les règles de
production ( les procédures) mais elle fixe aussi les règles d’articulation selon un principe qui est la
hiérarchie des normes. C’est la Constitution à l’article 55. C’est tout ce qui s’appelle le droit
constitutionnel substantiel. C’est dans cette 3eme matière que la loi subit le plus de contraintes car tout
l’intérêt est q’aujourd’hui la loi lorsqu’elle est adoptée doit respecter les droit et libertés fondamentaux. Le
contrôle de constitutionnalité s’est developper pour vérifier le bon emploi de la loi. Nos droits sont
protégés, le législateur doit respecter les droit est libertés fondamentaux, c’est ce qui caractérise un Etat de
droit au delà du fait que les pouvoirs publics sont soumis à la règle de droit. Le droit constit a changé de
nature, le droit constit est devenu un véritable droit sanctionné par un juge. La première affirmation
rejoins le fait que le droit constit se limitait à l’étude des institutions politiques. Marcel Prelot définissait le
droit constit comme « l’ensemble des règles juridiques relatives aux institutions grâce auxquelles l’autorité
s’établit, se transmets, s’exerce dans l’Etat, c’est à dire que le droit constit recouvrait essentiellement les
processus électoraux, les processus de désignation, les compétences des différents organes et leur rapport.
On considérait que en réalité, il s’agit d’ordre politique que de véritable questions d’ordre juridiques
notamment en l’absence de juges. Mais le doyen Favoreu considère qu’avec l’introduction dans la
Constitution de 1958, des règles normatives et avec l’introduction des droits et libertés fondamentaux, la
Constitution offre désormais un corpus de règles juridiques, c’est à dire de prescription obligatoire et
sanctionnées.
Le droit constit est devenu un droit sanctionné par un juge, ce qui a opéré une rupture entre le droit
constitutionnel de l’époque et le droit constit contemporain puisqu’on a mis en place un juge
constitutionnel qui peut censurer le législateur dès lors qui méconnait ses prescriptions obligatoires
prévues dans la Constitution et cela va donner lieu à la naissance a une forme particulière de justice qui est
la justice constitutionnelle qui a pour conséquences que le droit constit est devenu un droit écrit mais aussi
un droit jurisprudentiel

Thème 1 : les normes constitutionnelles :


La règle de droit prescrit, c’est un énoncé prescriptif qui implique un comportement de lui qui la reçoit «
la loi ordonne, permet ou interdit », c’est le contenu de cette prescription. C’est donc la signification de cet
énoncé qui est important. Affirmer que la norme est dans la signification de l’énoncé, c’est aussi admettre
nécessairement que la norme doive être interpréter, il faut un acte d’interprétatif pour pouvoir appliquer la
norme. La question est de savoir qui est l’interprète légitime d’une norme et aussi où se situe la limite
entre l’interprétation et ce qui relève d’autres choses, la création des normes. Si le conseil constitutionnel
crée des règles, est-il légitime ? Est-il légitime qu’on pouvoir ou un juge juridictionnel puisse créer des
normes, des lois, en lieu et place des représentant du peuple ? Cet acte d’interprétation n’est pas un acte
simple. Si on définit ce qu’est une norme constitutionnelle, on retiendra que c’est l’ensemble des règles de
valeurs constitutionnelles qui s’imposent à l’ensemble des règles subsécantes : traités, droit de l’UE, lois,
règlements qui sont toutes édictées sur son fondement ( article 11).
La notion de constitution, avant même d’être une norme, la constitution est avant tout un projet politique,
c’est le projet politique d’une nation à un moment de son histoire et donc la constitution reflète les idées
démocratique, politique, philosophique, sociale d’une société à un instant T. Elle traduit les aspirations
dominantes d’une société, elle a donc une forte symbolique. C’est pour cela qu’on retrouve dedans les
symboles de l’Etat c’est à dire la devise, le drapeau, l’hymne qui ne sont pas des énoncés prescrits mais les
symboles de l’Etat. La constitution est aussi l’acte suprême de souveraineté sur le plan internet et sur le
plan internationale. Par exemple, les premiers mots de la Constitution américaine commence par We the
people. Celle française est « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par la voie de ses
représentants et par le référendum »(article 1). Dans certaines constitutions ont retrouvent certaines
questions politiques avant même d’être des questions juridiques comme la place de la religion et de
manière plus générale, les préambules de constitution sont l’occasion d’affirmer l’attachement du peuple à
certaines valeurs, principes ce qui est le cas de notre propre préambule. Au moment où on a débuté en 58
où on a réfléchit, il était évident dans la tété des constituant qu’il ne devait avoir qu’une valeur symbolique
et il n’était pas question qu’il est une portée juridique. Les valeurs symboliques ne figure pas dans le
préambule de la Constitution, peut avoir rune forte valeur symbolique sans contenir de normes comme
l’article 75 qui veut que « les langues régional appartiennent au patrimoine de la France ». Il faut lui
reconnaître un certains succès sur le plan international : presque tous les Etats sont dotés d’une
constitution et dans la quasi totalité de constitution écrite. Pendant longtemps, on a pas considéré la
constitution comme une norme, on considéré que c’était une déclaration de principe, un texte non
sanctionné pr le droit, il en découlait un certain discrédit du droit constitutionnel accusé de ne pas
s’intéresser aux règles de droit et de préférer un texte non normatif. Aujourd’hui la situation a changé, la
Constitution est devenue une véritable norme sous l’effet du contrôle de constitutionnalité, c’est donc une
norme dont le non respecter est sanctionné par un juge même si la France a fait figure de retardataire par
rapport à certains de ses homologues européens comme l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie et plus encore
aux USA où la consécration du contrôle de constitutionnalité des lois datent de 1803 dans le célèbre arrêt
MARMERY VS MADDISON. Au plus le texte est ancien, au plus l’interprétation aux valeurs
constitutionnelles se posent, est-il normal pour un juge d’interpréter des dispositions constitutionnelles à la
lumière du peuple et de ses valeurs ? La constitution est un projet politique, les valeurs exprimées en 1958
ne sont plus celles d’aujourd’hui ainsi que le juge doit tenir compte de ces changements de valeurs ?
L’article 10 de la DDHC consacre l’accès a internet. Il y a une distinction entre Constitution matérielle et
formelle.

La Constitution matérielle renvoie à la Constitution qui définit les éléments les plus importants d’un Etat,
elle va définir les règles relatives à l’exercice du pouvoir dans l’Etat, les compétences respectives des
pouvoirs publics, tout ce qui touche au droit et liberté fondamentaux, ou encore toutes les dispositions
symboliques qui vont permettre d’identifier l’Etat. Ce sont les éléments que l’on retrouve dans la plus part
des Constitutions mais on retrouve aussi d’autres domaines et si en France on considère que seule les
règles fondamentales doivent figurer dans la Constitution, toutes les règles contenues dans les
Constitutions n’ont pas ce degrés de fondamentalité comme avec la révision de 2001 de la Constitution
grecque qui a inscrit dans son texte constitutionnelle : « les employés de conservateur d’hypothèques sont
des fonctionnaires du greffe ». Chez nous, cela relèverait du niveau législatif. On peu poser la question en
sens inverse et se demander si il y a un socle commun incontournable et on peut également se demander si
n’importe quel objet dont se saisit la constitution devient nécessairement du droit constitutionnel ? Si on
retient cette approche matérielle, pas nécessairement alors qu’à l’inverse des règles formellement
législative peuvent être considérer comme ?

La Constitution formelle est ensemble de règles et de principes adoptés selon une procédure spécifique,
plus contraignante que celle mis ben oeuvre pour la loi ordinaire, qu’il s’agisse se son élaboration et ou de
sa révision. Il faut faire la distinction entre la Constitution souple et celle rigide puisque la Constitution
souple est celle modifier par les procédures ordinaire de telles sortes qu’une Constitution formelle ne
puisse pas être souple et si elle n’est pas souple elle est donc rigide. Elle peut donc être modifier et
adoptée dans des formes plus strictes et contraignantes que celles des lois ordinaires. Il faut penser qu’il y
a des échelles de rigidité où la Constitution fr est une Constitution rigide mais elle n’a rien de commun
avec celle de la Constitution américaine ou canadienne. Pendant longtemps notre Constitution a été
considéré comme une loi essentiellement institutionnelle et procédurale, elle permettait simplement de
connaître les règles relatives à l’acquisition à l’exercice et à la dévotion du pouvoir. Elle a connu une
évolution importante avec la reconnaissance matérielle, un contenu enrichi, depuis 1958, elle s’est d’abord
enrichie grâce au juge constitutionnelle avec le Bloc de constitutionnalité et les DLF et s’est transformée
grâce aux révisions constitutionnelles successives qu’elle a connu puisque la Constitution depuis 1958 a
connu 24 révisons dont certaines en ont précédemment modifiés le contenu dont celle de 2008 mais c’est
aussi le cas de toutes les disposions.

Le bloc constitutionnalité est l’ensemble des règles qui sont dotées de valeur constitutionnelle, c’est à
dire qui ont un rang constitutionnel dans la hiérarchie des normes et qui servent de référence aux
juridictions en charge du contrôle de constitutionnalité. Dans un ordre juridique, il faut nécessairement des
règles et des principes d’articulation entre les différentes normes et celui ui gouverne est le principe de la
hiérarchie des normes qui est donc un principe selon lequel dans l’Etat les normes se superposent les unes
aux autre selon un ordre hiérarchique et qui sont organisées dans la Constitution. Cela signifie que
chacune de ces normes doit respecter les normes qui la précède à l’exception des normes
constitutionnelles qui par définition n’ont pas de normes qui lui sont supérieurs. Cette hiérarchie est
rattachantes à Hans KELSEN qui explique comment le droit se forme par degré, la théorie est que les
normes sont enchainés les une avec les autres et chaque norme à l’exception de la norme la plus élevée
c’est à dire la norme constitutionnelle et la norme la plus base, toutes les normes sont à la fois composées
d’une part de mise en oeuvre imposée par la norme qui la précède et d’une part de création qui lui est
propre. Si on observe cette pyramide, les normes constitutionnelles qui se trouvent au sommet puis les
normes internationales, les normes législatives, les normes règlementaires et celles individuelles. Elle
prend la forme d’une pyramide car il existe UNE SEULE constitution. Au plus on descend dans la
hiérarchie des normes plus le lien avec le peuple est faible.

I. Le domaine réservé de la Constitution


Ce domaine s’est élargit et cet élargissement matériel est d’abord lié à l’oeuvre de la jurisprudence
constitutionnelle.

A/ L’élargissement de la Constitution
1) L’oeuvre de la jurisprudence constitutionnelle : On peut se poser la question de la légitimité des juges
constitutionnels. Il l’a fait en reconnaissant le bloc de constitutionnalité avec la décision du Conseil
constitutionnel n°71-44 du 16 juillet 1971, libéré d’association 71-44 DC. Le premier numéro est l’année
de la saisine du Conseil constitutionnel, le deuxième est le nombre de l décision rendu par le Conseil
constitutionnel et DC déclarations de conformité, cela veut dire que le conseil a établit sa décision soit sur
l’article 54 ou l’article 61. En 1958, le Parlement est indiscipliné, on met en place le conseil
constitutionnel. A partir de 1962, le conseil a pour but de soumettre au gouvernement et au Président. Le
conseil donc ayant été mis en place l’Assemblée, son rôle est devenu inutile et parallèlement on voit que
se developpe les DLF, s’observe un mouvement d’internalisation des DLF et la France fait figure
d’exception car elle n’a pas de mécanismes de protection des DLF, c’est ce contexte qui fiât que le juge
constitutionnel va prendre sa place. D’un coté on voit poindre le spectre des gouvernements des juges qui
crée des normes constiuttionnelles alors qu’il n’y est pas habilité et en même temps une décision
fondatrice en matière des DLF, juridiquement cette décision est contestable mais politiquement elle ne
l’est pas, par cette décision le CC place la fr au rang des démocratie moderne et consacre tout un catalogue
de DLF qui vont s’imposer au législateur

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