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Chapitre 1 

: La théorie générale de l’État

Section 1 – La naissance de l’État moderne, phénomène politico-juridique


Elle renvoie à l’ensemble des règles et institutions qui ont été imaginé par les êtres humains pour leur
propre gouvernement. Disant cela, les démos sont exclusivement visées. Objectif est de montrer la
palette des solutions envisageables sachant que qd un corps politique se forme il y a trois choix à
faire : celui de la naissance d’un état, rédiger une constitution et inscrire les principes de la démo.

Introduction :

- Lorsqu’on parle d’État on met tjs une majuscule.


- La notion d’état est au carrefour de trois disciplines : le droit, l’histoire et le fait politique. La
naissance d’un état est le fruit de la conjonction de fait historique et politique. Un jour il se
passe un événement qui va mener à la naissance d’un état. Naissance d’un État n’est pas juste
une théorie du droit et les arguments d’auj sont presque les mêmes auj que celles du 18 e. Droit
est que le produit de ces circonstances historiques et politiques. Le droit prend la forme d’un
texte qui vient figer dans un texte contraignant le cadre institutionnel et juridique dans lequel
ce nouvel état va exercer le pv qui est le sien. Parfois il y a des naissances d’état qui sont
annoncé ou escompté et pour lesquels on prévoit un avenir juridique. Ex : 0 la fin de la 2GM,
L’all de l’ouest se dote d’un texte nommé loi fondamental (= constitution) car comme il y a
deux Allemagnes le peuple all est coupé en deux et ce n’est que qd l’All sera réuni qu’elle
pourra avoir une constitution. En 1949, dans loi fondamental on consacre l’article 23 pour dire
les modalités de la réunification. Mais pnd réunification, elle ne se déroule pas comme cela
avait état prévu dans la loi fondamental. Droit fixe les règles mais souvent ce sont les
circonstances historiques et politiques qui vont dicter les choses et ce n’est pas pcq texte
juridique que ce va se passer comme ça. Le terme d’état a deux synonymes qui sont des
termes qui ont pour l’un un sens en droit et l’autre non : pays et nation. Ces trois termes
renvoient au fait que l’état est le produit de conjonction politique (nation), juridique (pays).
Nation renvoie à une réalité sociologique = un groupe d’individu qui a une volonté de se
constituer en état. Pays renvoie à une réalité géographique  jamais utilisé en droit sauf qd on
veut viser autre chose que l’état. EX Nouvelle Calédonie veut indé et car elle est très éloignée
et spécifique, on a accordé à l’assemblé territoriale de la Nouvelle Calédonie a voté ce qui
peuvent être considéré comme des lois qui lui sont propres et qui sont appelés des lois de pays.
Le terme pays est le moyen juridique est le moyen de montrer que ce terme ne veut pas dire
état au sens juridique.
- Le mot état vient du latin status = ce qui est debout, ce qui est établit. Constitution est le statut
de l’état  acte par lequel on met juridiquement en place un état. Ce terme état est utilisé pour
parler de l’objet qui va nous intéresse de manière assez récente. Le premier qui l’utilise
souvent est Machiavel, il dit en 1515 « toutes les dominations qui ont eues ou ont autorités sur
les hommes sont des États et sont ou Républiques ou principautés ». Terme d’état se
généralise vers la fin du 18e car cette réalité qu’est l’état est généralement d’ôté d’une
constitution qui l’établit = un texte écrit qui établit juridiquement l’état. Fin du 18 e marque une
rupture car début État a constitution écrite  on parle d’état moderne pour pas de confusion
mais avant sur le pdv juridique cela n’avait rien à voir.
- L’état est une abstraction juridique. Elle est donc une personne juridique, cad qu’elle est
titulaire de droit et d’obligation (déf personne juridique) et cette personne juridique est une
personne morale cad une entité abstraite qui est définit dans la constitution par un certain
nombre des caractères et cette personnalité juridique est très importante car c’est ce qui
garantit la dissociation entre l’état et ceux qui exerce le pv au sein de l’état. Cette nécessaire
dissociation se traduit par le principe de continuité de l’état qui est à la fois très important en
démo pcq il garantit que l’organisation régulière d’élection est donc le chgmt régulier possible
de titulaire des fonctions de gouv ne vient pas remettre en cause le bon fonctionnement et de
l’état. Ex : QD il y élections présidentielles, toutes les lois qui ont été adoptés par son
prédécesseur restent en vigueur  continuité de l’état. Qd l’état s’engage internationalement

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avec la ratification d’un traité internatio c’est le président qui signe mais l’état est engagé et sa
continuité fait que l’état demeure engagé tant qu’il ne décide pas d’y renoncer. C’est cette
abstraction juridique qui permet abstraction entre les deux. Ce n’est pas inventé au 18 e. Avant
il n’y avait pas de discontinuité entre le roi et l’état « le roi est mort vive le roi ».

L’état moderne est ce qu’on appelle à partir du 18e un état d’ôter d’une constitution écrite et donc dont
le pv politique est juridiquement organisé dans un texte. Pk les sociétés humaines s’organisent-elles en
état ? Bcp de philosophes politiques s’y sont intéressés et vers la fin du 19e les juristes s’emparent du
sujet  pk les états naissent-ils. En même temps que les juristes s’y intéressent, il y a au début 20e un
conflit entre deux visions politiques de l’état (libéral ou marxiste).

§1. La théorie du « Contrat Social, acte fondateur de l’État moderne »

Théorie qui émerge progressivement avec des courants différents au début du 16e. Les auteurs forgent
cette théorie du contrat social en cherchant à expliquer la réalité politique qu’ils observent à un
moment donné et svt en plus de l’observation politique ils introduisent un vœu pour l’amélioration des
systèmes politiques qu’ils observent. Jusqu’au 16e, la justification du pv politique tel qu’il est organisé
c’est l’essence divine du pv (monarchie de droit divin) donc les écoles de pensée qui vont expliquer
l’origine divine du pv sont majoritairement chrétienne et disent que le pv vient de dieu, que ceux qui
nous gouvernent ont été désigné par la volonté divine qui ne peut pas être remise en cause  fonde de
manière pérenne la légitimité de ceux qui nous gouverne et svt ils vont installer des monarchies
absolues.

A partir du 16e, de nouveaux courants de pensées apparaissent qui vont progresse jusqu’à la fin du 18e
et vont avoir de l’importance. Ils expliquent que l’organisation du pv politique est pas le fruit de la
volonté divine mais de celle de la volonté humaine qui prendrait la forme d’un contrat négocié entre
les gouvernés et leurs gouvernants.

Théorie du contrat social est très importante :

- Elle va légitimer l’apparition de textes écrits qui apparaitront comme l’incarnation du contrat
social. Et ces textes écrits ce sont à la fois les déclarations de droits et les constitutions. Fin
17e, dissociation entre décla d’indé et constitution.
- Même si au départ, elle est explicative d’une réalité et qu’elle se veut démonstratif de ce que
le monarque a signé un contrat avec les gouvernés. Progressivement elle va accréditer l’idée
que le seul modèle possible est la démo. Contrat serait la source de légitimité des gouvernants.
Situation la plus logique est de désigner le gouvernant en même temps qu’on lui expose le
contrat.

Théorie du contrat social répond à une même logique générale : il y l’état de nature dans lequel les
êtres humains sont libers et à un moment donné les êtres humains décident pour garantir durablement
leur liberté de conclure un contrat par lequel ils vont accepter certaines limitations de leur liberté et
identifie des droits et des obligations à la charge de ceux qui les gouverneront. Classiquement, on dit
qu’il y a 3 courants de pensées qui se rattachent au contrat social (traces dans le droit positif actuel
surtout 3 derniers  ils résultent des dispositifs constitutionnelles tjs en vigueur en France) :

- Le 1er qui fonde la théorie du contrat social : les monarchomaques qui sont des auteurs
calvinistes du 16e. ils défendent l’idée qu’il y a un contrat social qui a été passé dans des temps
très anciens entre des futurs rois et ses futurs sujets et que par ce contrat les sujets s’engagent à
obéir au roi et les sujets s’engageaient à garantir des lois garantissant des liberté à ses sujets 
forme primitive du contrat social car si roi respecte pas les obligations du contrat il devient un
tyran et les sujets sont fondés à lui résister car il a trahi le contrat initial. 1 er auteur qui le dvp
est britannique du 17e Hobbes qui appartient au courant pessimiste du contrat social car il est
pessimiste à deux moments de la construction du contrat. Certes homme libre pnd état de
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nature mais caractérisé par une anarchie. Pour sortie de cet état de nature que les individus
vont conclure un contrat pour rétablir l’ordre mission de garantit de l’ordre car cela permet
de gagner en sécurité cb même dans le contrat les individus renoncent à une part de leur
liberté. 2e raison de son pessimisme : Une fois le contrat conclut il y a ordre mais bcp de
probabilité que le gouvernant soit porté à abuser de son pv et devienne un tyran et il n’a pas de
moyen de s’y opposer car c’est la logique même du contrat. Le Léviathan, 1661. Cette lecture
pessimiste est aussi la lecture d’une monarchie absolue en cours en Angleterre. Il dit que c’est
dans la nature humaine et on n’y peut rien.

- 1688 en Angleterre, 2nd révo en Angleterre ou la glorieuse révo : écrit de Hobbes suivit par les
écrits de Locke qui publie son ouvrage juste après révo qui a abouti à l’établissement de la
monarchie constitutionnelle. Monarque anglais accepte que soit rédigé un texte qui restreint en
partie ses pv. Qd Locke publie en 1690 ses deux traités sur le gouvernement civil, il aboutit à
une lecture différente de Hobbes (plus optimiste) car à l’état de nature les êtres humains
étaient relativement heureux (liberté ne mène pas forcément à l’anarchie) mais ils ont cherché
à être encore plus heureux à travers une vie collective plus dense donc on conclut un contrat
social dans lequel le monarque s’engage à respecter les libertés naturelles de l’humain. Lock
ajoute que si le monarque ne respecte plus les droits et liberté inscrits dans le contrat, qu’il le
viol ; ses sujets ont un droit de lui résister qui est présente dans ses écrits comme « le droit de
résistance à l’oppression » formule retrouvée dans la déclaration des droits de l’homme et du
citoyen. Dans article 2 il énumère les droits naturelles et imprescriptibles de l’homme. Au
même titre que l’homme a le droit de propriété et de liberté et de sureté, il y a le droit de
résister à l’oppression. Il considère que le gouverne ont les moyens d’agir et sont légitimes de
renverser le gouv. Dans les écrits de Hobbes qu’on trouve l’affirmation du droit au bonheur
(retrouve
- Rousseau considère qu’il y a bien un contrat qui est passé entre les gouvernés et les
gouvernants mais par ce contrat les gouvernés ne s’engagent pas à obéir au monarque mais les
gouvernés et le monarque s’engagent à obéir à la volonté générale car pour rousseau le pv
politique a pour traduction la loi = expression de la volonté générale. Loi élaborée par les
citoyens, le roi ayant pour seule fonction d’exécuter la loi  roi comme les gouvernés soumis
au respect de la volonté générale. Lien avec décla de 1789 car à l’article 6 « la loi est
l’expression de la volonté générale ». Inspiration directe de la lecture rousseauiste du contrat
social.

Cette théorie du contrat social aboutit à l’idée que l’état est un processus volontaire. Forme étatique a
été choisi par un groupe d’individu qui à travers cette démarche se constitue en corps politique et fixe
les conditions par lesquels pouvoir politique sera exercé. Cette théorie du contrat social dans la mesure
où elle a conduit à l’élaboration de constitution écrite a la fin du 18 e qui est la forme écrite du contrat
est la preuve de l’existence des états démocratiques.

§2. L’analyse juridique de l’État

C’est d’abord l’héritage du courant des philosophes mais les juristes veulent donner leur avis 19 e. Ils
vont chercher à identifier au-delà de la théorie du contrat social ce qui peut expliquer qu’a un moment
donné un corps politique se transforme en état. Pour juriste ce qui explique l’existence des états en
droit est l’identification d’une nation. État=nation est dans la doctrine juridique française et allemande.
Idée de nation connait des variantes selon les auteurs et dans cette période il y a trois sens du mot
nation :

- Nation est abstrait cad l’idée qu’une communauté de personne serait forgé, unit par une
certaine inscription dans l’histoire et dans un projet d’avenir. C’est un moyen de valoriser
l’idée qu’il y a une volonté de se constituer en nation et cette conception abstraite va être très
largement utilise par les gouvernants en place pour conforter le pv et pour centraliser le pv et
forger la réalité de l’état. Les monarchies françaises et anglaises ont tjs face à la féodalité à
concentrer le pv entre leur main pour consolider leur pv. En France héritage de cette méthode
jusqu’à la IVe Répu. On veut montrer qu’il n’y a rien entre la nation et l’état et pas de corps
intermédiaire, pas de groupe qui pourrait fragiliser l’état. C’est cette lecture française de la

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nation qui est directement en lien avec l’état qui permet de comprendre de l’importance prise
en France du principe d’égalité.
- Nation identifiée sur la base de critère matériel ou objectif, à l’époque la race. Auj il y a de la
langue, de l’histoire partagée ou de la religion peuvent être des critères favorisant l’émergence
d’une nation. Nation pas fruit d’une volonté de vivre en collectivité mais de valeurs
communes.
- Conception intermédiaire plus réaliste qui consiste à dire qu’il faut sans doute avoir
caractéristique commune et histoire commune mais que pour la nation soit viable et légitime à
donner naissance à un état il faut qu’ils aient un projet politique.

Dans les trois cas, on recherche une raison à la constitution de l’état. Et cette lecture de l’état justifiée
par la naissance d’une nation doit lieu à la théorie de l’état=nation qui va s’incarner dans le fait qu’à
l’échelle internationale à la fin de la 1GM on crée la SDN et à la fin de la 2GM ONU. A chaque fois
qu’on parvient à identifier une nation, il a un droit à se constituer en état. C’est une idée anticipatrice
du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes  idée pendant la décolonisation. On peut considérer
que l’état est la personnification juridique de la nation. Personnification car c’est une personne
juridique et de la nation car il n’y a pas d’état sans nation. En réalité en raison des dérives nationalistes
avec Hitler cette idée de nation va perdre du terrain dans de nombreux états et on va lui substituer
progressivement l’idée de peuple. Principe de souveraineté l’auteur de la constitution française en
1946 écrit à l’article 3 que la souveraineté nationale appartient au peuple  l’idée nationale reste très
importante en France mais pour des raisons historiques se terme de nation s’est vu écarté du terme de
peuple.

Il y a des interprétations différentes entre les auteurs sur la raison d’être d’un état.

§3. Les conceptions politiques de l’État

Alors que consensus sur contrat sociale et sur état = nation, il y a divergence radicale entre deux
conceptions de l’état. Cette divergence est entre conception libérale de l’état et conception marxiste de
l’état qui s’est traduite dans des constitutions écrites au début du 20 e dans état du bloc soviétique. On
trouve trace écrite dans constitution chinoise, cubaine et Corée du nord. Point commun entre ces deux
constitutions qu’elles réduisent le rôle de l’état. Dans les deux conceptions, l’état est un mal
nécessaire. Libérale : mal nécessaire durable ; marxiste mal nécessaire qui doit disparaitre.
- Conception libérale est une lecture politique du rôle de l’état qui considère que l’homme est
libre est que l’état produit d’un contrat social a été conçu pour permettre aux individus de
demeurer libre en vivant en société. France c’est ça. Le rôle de l’état est de garantir l’ordre, la
sécurité physique et de relations juridiques entre les individus et donc l’état doit se border à ce
qui est strictement nécessaire donc ce en quoi il peut favoriser la vie en société. État a pour
vocation de fixer des règles que dans les endroits ou on en a besoin. Toute règle qui
interviendrait alors qu’elle n’est pas nécessaire peut s’analyser comme une contrainte
injustifiée contre laquelle on serait fondé à résister à résister. Première manifestation est le
recoure à un juge car juge compétant pour contrôler les règles de droits (loi  …) ils vérifient
aussi que les atteintes aux libertés sont adéquates, nécessaires et proportionnées à l’objectif
poursuivie. Le contrôle qui est mené sur les restrictions de liberté est un control juridique
approfondi qu’on appelle le contrôle de proportionnalité. Cette lecture est dans ligne contrat
social car valide idée de résistance à l’oppression et met en place des juges garants du respect
des droits et liberté et donc des termes du contrat social.
- Conception marxiste très différente car marxiste adhèrent pas au contrat social. Pour eux
homme ne nait pas libre mais soumis à l’oppression et à l’exploitation. L’objectif ultime est de
libérer l’homme de cette oppression. État est une superstructure qui est le reflet d’une
infrastructure (dans la société). Superstructure vient conforter une inégalité qui résulte de
l’infrastructure qui est l’exploitation d’une classe dominée par une classe dominante. Les
gouvernants sont une classe dominante au mauvais sens du terme  un instrument de
domination. Car l’état existe et donne des moyens d’imposer les règles, ils veulent utiliser
transitoirement l’état pour agir sur l’infrastructure (moyen de domination). Tous les moyens
sont bon même restrictions très fortes de liberté car objectif utile est la disparition des classes

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et donc de l’état car on aura atteint l’objectif qui reste la libération du peuple de ce système de
domination. Expérience marxiste de l’état montre qu’ils en sont restés au stade transitoire ou à
un moment donné ou le peuple on trouve que les restrictions de liberté allaient très loin.

Clivage fort entre 1917 et 1990  fort dans rédaction constitution. Fin clivage car état qui sont sortis
du bloc de l’est ont soit rédigé de nouvelle constitution libérales ou réactivé d’ancienne constitution
écrite qu’ils ont partiellement modifie pour les mettre à jour et qui témoigne d’un retour à un modèle
avant le 20e.
Auj on dit que l’état est en crise et ça fait très lgt qu’on dit ça. Ça explique qu’il y ait moins de
théoricien auj qu’avant. La lecture de l’état auj, est fonctionnel et assez pragmatique de l’état. Une
lecture sans se référer à une conception philosophique, on explique à quoi sert l’état. Il y a 3 types de
fonctions qui convergent autour de l’intérêt général :
- Fonctions politiques qui correspondent à la politique publique de l’état  état gendarme et
providence (état a fonctions régaliennes qui font échos au contrat social car état doit assurer
relation pacifie entre les membres du corps politique. Pour cela on établit les instruments de
règlement de diffèrent grâce à l’armée, la police et la justice. L’idée étant que l’état incarne la
disparition des justices et milices privées. C’est ce monopole qui fait démo des fonctions
régaliennes de l’état. En France, il y a les services publiques, l’éducation, la sante, la q de
l’environnement… Dès que l’état identifie un nv sujet, création d’un ministère. Après grippe
espagnole, première ministère de la santé. 70’s création secrétaire d’état à l’environnement.
État s’intéresse à des sujets et décide d’avoir politique publique sur ces sujets. Il y a fonction
des finances aussi. Même si auj il y a monnaie commune, il y a partout un ministère des
finances car partout il faut voter un budget.
- En même temps, développement de fonctions juridiques. Pour la mise en application des
fonctions politiques, on adopte des règles de droits et cette adoption se fait par des organes
dédiés à l’adoption de règles de droit : administrateur ou autorité. Rôle de l’état est de
détermine des règles générales et impersonnelles qui s’appliquent à tous et qui garantissent
cette paix civile entre les individus.
- Fonction plus sociologique. État doit incarner le projet commun d’un bord politique, d’une
nation. État doit coïncider avec vouloir vivre politique car si discordance entre état et volonté
nationale il y a risque de sécession dans la population. État unitaire décide de devenir unitaire
(Belgique)  ce travail de ressuscitation où l’état doit être en accord avec le bord politique
qu’il incarne.
Partout dans le monde il y a mvt d’insurrection contre le gouv établit (printemps arabes) qui invoque
ce vieux modèle avec droit de se battre contre l’oppression.

Section 2 – La définition juridique de l’État


§1. Les éléments constitutifs de l’État

Ce sont les trois conditions pour pouvoir qualifier une entité d’état.

A. Le territoire

C’est le cadre géographique d’exercice des pv de l’état. C’est donc l’assise géographique de l’état, ce
qui détermine son champ de compétence territorial qui est aussi appelé la compétence rationne loci.

1) Juridiquement le territoire est l’élément qui permet de distinguer l’état de toute autre entité
juridique et notamment d’un groupe d’individu qui a la volonté de vivre ensemble. Le
territoire est ce qui distingue la nation de l’état. Il existe des territoires sans États, qui ne sont
soumis à la compétence d’aucun état identifie. Territoire qui par un traité international ont été
passé sous statut de res nulius (chose n’appartenant à personne). Qd on le fait c’est pcq il y a
intérêt partage à ce que territoire ne revienne à personne  antarctique qui est un territoire pas
habité car difficilement viable. Il y a convention internationale qui ne dit qu’aucun été ne peut

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le revendiquer mais que tous les états peuvent aller et y mener des recherches scientifiques. Le
territoire est aussi le sous-sol et l’espace au-dessus de la terre. L’espace aérien est parti du
territoire de l’état. Un état peut refuser le survol de son territoire par un territoire pour
manifester son désaccord vis-à-vis de l’opération. Avion juste dans espace atmosphérique.
Au-dessus, espace extra atmosphérique appartiennent à personne (res nulius). C’est pourquoi
des satellites peuvent circuler partout dans l’espace extra atmosphérique. Territoire régit par
convention internationale mais qui ne peut être revendique par aucun état. Mais il ne peut pas
y avoir d’état sans territoire. C’est pourquoi pb en Palestine car q de la revendication
territoriale conditionne la q de la Palestine.
2) Le territoire terrestre, sous terrain et atmosphérique est délimité juridiquement par des
frontières. Ces frontières sont une condition relation pacifique entre état, raison pour laquelle
elles doivent être précisément délimitées car s’il y a un doute on ne sait pas qu’elle est le droit
applicable et il va donc il y avoir des revendications territoriales. Pcq il y a eu bcp de guerres
nées de la contestation de ligne de frontière, le droit international considère que la
détermination de lignes de frontières est une condition de la paix à l’échelle de la planète. La
ligne frontières doit être fixée matériellement et doit prendre la forme d’une ligne continue et
fixe déterminée sur le papier puis sur le terrain par ce que l’on appelle des commissions
d’abornement. En générale, ces frontières sont fixes selon trois critères : les frontières sont
souvent reprises des limites naturelles (rivage de la mer, montagne, fleuve enjeu plus
compliqué qui entraine souvent un partage car eau est une ressource…) ; lignes frontières de
manière géométrique en traçant ligne sur une carte. Certaines frontières héritées des empires
coloniaux ou frontières sont traces à la règle sur une carte. Ces lignes géométriques sont à
l’origine de nombreux contentieux car si ok pnd cadre colonial plus mtn car elles ne prennent
pas en compte la réalité des populations qui y vivent. Troisième manière d’établir des
frontières c’est de reprendre des limites pré existences en utilisant l’uti possidetis (possession
et usage valent titre). Qd depuis tjs sur un territoire ceux qui y habitent se considèrent français,
ont les mêmes langues… on trace frontière en englobant cette population. Travail des
frontières mis en place dès la création d’organisme international. Processus de décolonisation
a relancé débat des frontières. Mais auj ce sont dans l’ensemble des q dernière nous  relation
plutôt apaisée même s’il y a tjs des contentieux. Ex Andorre en 2015 sur 24 hectares de
territoire ou il y avait de l’eau on ne savait pas si s’était à la France ou à Andorre. En 2015,
c’est officiellement à Andorre. La commune française concernée a fait un recoure. Frontière
enjeu d’existence d’état et de relation pacifique entre les états.
3) Tout ce qui est dans les frontières de l’état relève de sa compétence territoriale cad que le droit
de l’état s’y applique. En dehors des frontières, c’est considéré comme étant en exterritorialité.
Presque pas de territoires en exterritorialité. Dès qu’on sort de la territorialité française, on
rentre probablement dans territorialité belge, espagnole… Rapport de territorialité est
condition d’existence d’un état. Il y une tradition résultant du droit international et des usages
diplomatiques qui est que qd on est dans bâtiment diplomatique d’un état on dans le territoire
de l’état dont c’est le bâtiment diplomatique  bénéficie des droits français. Violation
bâtiment diplomatique est violation d’un territoire international. Ex : pnd retour des talibans,
délocalisation matérielle de l’ambassade française jusqu’à l’aéroport de Kaboul est dangereux
car pnd trajet plus sous protection française.
4) Par pcq frontières sont lignes continues que territoires ne peut pas être discontinu. Il n’y a pas
de continuité absolue du territoire français. Discontinuité territoriale on vise en particulier les
territoires au-delà d’une certaine distance car le droit international admet que si le rivage de la
mer sont les frontières, il y a une zone de qq km qui est la mer territoriale qui est la continuité
du territoire  les fonds marins et l’eau de cette zone appartiennent au territoire. Entre France
et corse, c’est assez proche pour qu’il n’y ait pas de discontinuité territoriale. On peut avoir
territoire discontinu mais il y a tjs même compétence territoriale.
5) A l’intérieur de ce territoire, l’état peut choisir de procéder à des découpages territoriaux donc
à une répartition du pv à l’intérieur de son territoire, raison pour laquelle des territoires
connaissent des subdivisions administratives et des subdivisions politiques (en Allemagne
avec les länder, états fédérés aux EU). Tout cela ne change rien au fait qu’on a imaginé pour
certaine territoires discontinuité un statut particulier mais cela ne change rien au fait qu’ils
font partie d’un même territoire.

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B. La population

La population est l’ensemble des individus relevant de la compétence de l’état, soumis au droit de cet
état, ensemble des individus à l’égard desquels l’état a la compétence ratione personae ou compétence
personnelle. Cette compétence personnelle se détermine juridiquement à partir d’un lien établit entre
les individus et l’état qui est la nationalité. La nationalité est le lien juridique de rattachement d’un
individu à un état, lien légal cad que c’est la loi qui prévoit les conditions d’attribution de la légalité.
Conditions qui ne sont pas négociable et ce lien a été tout particulièrement défini pnd une contestation
de nationalité par la cour internationale de justice (dans ONU). Arrêt du 6 avril 1955 qui concerne
affaire Nottebohm « la nationalité est un lien juridique ayant à sa base un fait social de rattachement,
une solidarité effective d’existence d’intérêt de sentiment joint à une réciprocité de droit et de devoir.
Elle est l’expression juridique du fait que l’individu auquel elle est conférée est en fait plus étroitement
attache à la population de l’état qu’à celle de tout autre. » Dans cette affaire cour de justice devait
statuer sur nationalité de monsieur Nottebohm. Pour cela ils devaient chercher si choses subjectifs
pour faire pencher la balance car les états dont ils revendiquaient la nationalité le rejetait. Décision
subjective prise par la cour qui dies il faut lien entre une personne et l’état. Définition parle de droit et
de devoir avec l’état mais aussi avec la population. Nationalité (lien vertical) est lien juridique qu’on a
avec un état qui nous confère un certain nombre de droits (on ne peut pas nous empêcher de rentre sur
notre territoire). Nationalité nous donne droit mais aussi devoir : avant service militaire obligatoire.
Dans lien nationalité a aussi dimension horizontale : chaque individu est parti d’une population qui est
la composant humaine de l’état, on fait partie du corps politique de cet état. Conditions dans lesquelles
on obtient nationalité d’un état relève d’enjeux politiques. Il y a une seule existence relevant du droit
international est qu’on veille à ce que toute personne où qu’elle naisse ait une nationalité  lutte
contre situation d’apatridie. Si pas de nationalité ou nationalité d’un état qui a disparu on a plus
d’existence juridique. On a plus de régime juridique automatique. Contre cela nationalité avec règle du
droit du sol ou nationalité par le droit du sang. 2 e q est la q de se faire naturaliser. C’est la loi de l’état
en q qui fixe les conditions de naturalisation. Tous les états prévoient des procédures de déchéances de
nationalité pour qqn qui ne correspond plus aux attentes de nationalités de leur état.

C. Le gouvernement effectif

§2. La souveraineté́

1. La souveraineté, pouvoir de l’Etat


2. La souveraineté, compétence de et dans l’Etat
3. Les effets de la souveraineté sur l’Etat

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