Vous êtes sur la page 1sur 6

Introduction Générale

Le droit peut bien et fortement structurer la vie politique ; il ne la détermine pas. Il crée
des contraintes mais n’en fixe pas les effets. Ainsi s’observe par rapport au droit, comme on l’a
observé par rapport à l’économie ou à la culture, l’insoutenable autonomie du politique1. Le
droit constitutionnel est une discipline relativement jeune par rapport aux matières
fondamentales enseignées dans les facultés de droit.

I. Qu’est-ce que le droit ?

Le Droit est une science humaine et sociale qui apparaît en société car dès qu’il y a
société, il y a du droit. Le droit, lit-on dans le Larousse qui en donne de nombreuses définitions,
c’est l’ensemble des règles qui gouvernent l’activité humaine. La règle de Droit est donc une
règle de conduite sociale dont la caractéristique majeure d’être sanctionnée par la contrainte
physique. Le droit a un rôle important dans la mesure où il envisage de réglementer tous les
rapports individuels et collectifs au sein de la société. C’est une discipline qui obéit à un ordre
particulier : il se présente à la fois comme un système normatif, une science, une technique et
un art. Le droit est un système normatif en ce sens qu’il se compose d’un certain nombre de
règles (traités, lois, décrets, arrêtés…) obéissant à un ordonnancement logique, cohérent et à
une hiérarchie.

Le droit est aussi une science qui s’applique aux hommes mais dont les principes ne
sont ni absolus ni définitifs. En effet, ses définitions, règles et principes ont pour objet de traiter
des rapports humains et sociaux exigeant une certaine souplesse et une dose d’humanité dans
les approches. Le droit est, en outre, une technique, notamment à travers l’élaboration de ses
règles, car la connaissance des Hommes est nécessaire pour créer, édicter et appliquer la règle.
Le droit est enfin un art qui apparaît surtout dans le langage terminologique du Juriste.

Le mot « Droit » est un terme polysémique employé dans deux sens différents. Tantôt, il
désigne le pouvoir reconnu à une personne d’accomplir un acte protégé par la puissance
publique. Il s’agit des droits subjectifs considérés comme l’ensemble des prérogatives
juridiquement protégées au profit d’un individu2. Tantôt, le droit désigne l’ensemble des règles
sociales qui régissent les rapports des individus entre eux ou avec la puissance publique : on
parle droit objectif qui caractérise la règle de droit générale, impersonnelle et abstraitement
énoncée.

Dans le sens objectif, nous appelons droit ; un ensemble de règles juridiques. Or une
règle juridique est le contenu d’une volonté supérieure aux volontés individuelles, manifestée
en vue de limiter les sphères des volontés humaines qui lui sont soumises. La formation de la
règle juridique est ainsi une déclaration de volonté, déclaration d’après laquelle quelque chose
doit devenir un droit. La source juridique est la volonté dont la règle juridique dérive. Dans le

1
Georges VEDEL, « Le Hasard et la nécessité », Pouvoirs, n° 50, PUF, 1989, p. 28
2
Un droit est littéralement conçu comme la faculté d’agir et de penser. Cette faculté est définie le plus souvent
par un texte écrit qui garantit que chaque personne puisse agir et penser de la manière définie par ce texte.
Didier Casalis, in L’Etat, sous la direction de Sophie Guillouet-Rochefort, Ellipses 2010, p. 101.
droit interne, la source de droit est en premier lieu la volonté de l’Etat lui-même. De même,
dans la sphère des relations entre Etats, la source de droit ne peut être qu’une volonté émanant
d’Etats.

Mais, il est évident que cette volonté, qui doit être obligatoire pour une pluralité d’Etats,
ne peut pas appartenir à un seul Etat. Ni la loi d’un Etat par elle seule, ni des lois concordantes
de plusieurs Etats, n’ont qualité pour imposer aux membres égaux de la communauté
internationale des règles obligatoires de conduite. Mais, si la volonté d’aucun Etat particulier
ne peut créer un droit international, on ne peut imaginer qu’une seule chose : c’est qu’une
volonté commune, née de l’union de ces volontés particulières, se trouve capable de remplir
cette tâche. Peut seule être source du droit international une volonté commune de plusieurs ou
de nombreux Etats.

Le Droit permet d’organiser la vie des hommes en société. Il peut se définir comme
l’ensemble des règles juridiques réglementant la vie sociale, sanctionné le cas échéant par une
contrainte exercée par l’autorité publique. Le Droit ne constituant pas un bloc tout en
homogénéité ; on distingue traditionnellement le droit public et le droit privé. Cette distinction3,
qui est un héritage du droit romain, ayant traversé des siècles nous enseigne que le droit privé
régit les rapports des particuliers entre eux alors que le droit public, quant à lui, régit les rapports
d’Etat. L’évocation de la notion de droit public renvoie nécessairement à la catégorie de droit
privé qu’on lui oppose trait pour trait.

Dans ce cours il ne sera pas question de cette discipline pour deux principales raisons
tenant au fait que, d’une part, il s’agit d’un droit qui postule l’égalité entre les protagonistes de
la règle de droit. D’autre part, cette matière sous-tend une relation fondée sur un accord de
volontés librement exprimées. Comme le faisait remarquer, en 1949, le doyen Georges VEDEL,
«
la distinction du droit public et du droit privé correspond tout simplement à cette idée qu’il
existe nécessairement une différence de méthode ou tout au moins de climat entre les branches
du Droit se rapportant principalement à l’activité de la puissance publique et celles qui se
rapportent aux activités privées des individus. Ce n’est que dans un Etat totalitaire que la
distinction perdrait sa raison d’être, précisément parce que, dans un tel Etat, rien ne serait plus
privé »4.

Le droit public, qui a pour objet l’organisation de l’Etat et des personnes morales qui en
dépendent, ainsi que leurs relations avec les personnes privées, est constitué de différentes
branches (droit administratif, droit des finances publiques, droit international public…). De
même, le Droit privé comprend plusieurs subdivisions (droit civil, droit commercial, droit
international privé…). Le Droit constitutionnel est une branche du droit public qui vise à
concilier l’autorité et la liberté dans le cadre de l’Etat-nation. Cette conciliation revêt un intérêt
tout particulier car visant à organiser la société dans son ensemble en posant les rapports de
base entre société et individu. S’analysant ainsi en une vision globale ou totalisante de la
société, le Droit constitutionnel se veut une synthèse des contraires. Il cherche à réaliser un

3
V. Ulpien : « L’étude du droit présente deux aspects ; le public et le privé. Le droit public concerne l’Etat de la
République ; le droit privé, l’utilité des particuliers » (Institutes de Justinien, L.I., T.I. De Justinia et Jure, IV).
4
Georges VEDEL, Manuel élémentaire de droit constitutionnel, rééd. Dalloz, 2002, p. 3.
équilibre dans lequel autorité et liberté se limitent mutuellement. Ces deux notions loin d’être
exclusives sont corrélatives. En effet, la liberté coupée de l’autorité s’altère alors que l’autorité
privée de la liberté dégénère. Le Droit constitutionnel procède ainsi à la conciliation de ces deux
notions, dans le cadre de l’Etat par le biais de la Constitution5. La mise en forme juridique des
croyances sociales et politiques qui sous-tendent le pouvoir d’un régime politique donné est
l’idée qui anime le Droit constitutionnel.

II. Qu’est-ce que le droit constitutionnel « DK » ?

L’enseignement du Droit constitutionnel découle de l’apparition de règles stables et


claires pour la conquête et la gestion du pouvoir public. Il s’agit de la branche fondamentale du
Droit public interne qui réglemente l’organisation et le fonctionnement des institutions
politiques de l’Etat et qui régit les relations des gouvernants et des gouvernés. Comme l’a écrit
Marcel PRELOT, il peut se définir comme «l’ensemble des institutions grâce auxquelles le
pouvoir s’établit, s’exerce ou se transmet dans l’Etat6». Quant à G. Burdeau qui à l’instar de
Marcel Prélot, à la définition matérielle, il conçoit le Droit constitutionnel comme « l’ensemble
des règles relatives à l’organisation de l’Etat, c'est-à-dire à la désignation des hommes qui
exercent ce pouvoir, à leurs compétences et à leurs rapports mutuels ». S’attachant pour leur
part à la définition formelle, Avril et Gicquel retiennent le Droit constitutionnel comme
‘l’ensemble des normes dont la suprématie s’impose à tous, y compris au Législateur ».
L’épithète « constitutionnel » vient du fait que les règles essentielles de ce droit figurent
généralement dans un document appelé la Constitution. La Constitution est le texte fondateur
d’une société étatique. Le Droit constitutionnel est, selon Georges VEDEL, le « droit de
l’autorité politique ».

Le Droit constitutionnel est par excellence un droit politique7. Il est indissociable du


Politique8 car il est la branche du droit qui assure, selon André HAURIOU, « l’encadrement
juridique des phénomènes politiques ». Il vient régir des relations politiques qui ont pour enjeu
essentiel la conquête et l’exercice du pouvoir dans le cadre de l’Etat. Le Droit constitutionnel
n’est pas neutre, il est toujours porteur d’une idéologie. Les règles du Droit constitutionnel
apparaissent toujours comme la traduction juridique d’une conception du pouvoir politique9.
«
Les normes constitutionnelles ne sont pas un donné ; ni de la divine providence, ni de la raison.
Dans un pays donné, l’adoption d’une Constitution ou le changement de Constitution, que le
processus soit révolutionnaire ou non, est toujours le produit d’un rapport de force politique à

5
André Hauriou,
6
Marcel PRELOT, Institutions politiques et droit constitutionnel, Dalloz, 1972, p. 32.
7
En France, l’appellation « DK » a supplanté l’appellation « droit politique », une appellation en vigueur au XIXe
siècle. Notons qu’il a fallu attendre 1834 pour que soit créée officiellement une chaire de DK qui sera confiée à
Pellegrino ROSSI.
8
Le Politique peut se définir comme la lutte et l’exercice du pouvoir dans les sociétés. Il est par essence le
domaine des rapports de force. J. FREUND, L’essence du politique, postface de P.-A. TAGUIEFF, réédition
Dalloz, 2004.
9
J.-C. CABANNE, Ecrits politiques et constitutionnels, Presses de l’Université des sciences sociales de
Toulouse, 2002, p. 151.
un moment déterminé de son histoire10». Les normes constitutionnelles se présentent alors
comme la mise en forme juridique du rapport de force.

L’essence même du Droit constitutionnel se trouve dans les rapports très étroits que le
droit et le politique entretiennent. Le Droit constitutionnel a considérablement évolué avec
l’expansion au XXe siècle de la justice constitutionnelle et apparaît pleinement comme le droit
de la Constitution sanctionné par un juge11. Il ne saurait aujourd’hui négliger la dimension
jurisprudentielle née du développement croissant des cours constitutionnelles. Il reste toutefois
permis de penser qu’il serait dangereux pour cette discipline de « se replier sur une approche
seulement contentieuse du phénomène du pouvoir12 ». C’est dire qu’il ne peut être question
d’enseigner le Droit constitutionnel de manière désincarnée, en se contentant d’évoquer
l’articulation des règles et la jurisprudence des organes chargés du contrôle de constitutionnalité
des lois. En effet, le Droit constitutionnel est un droit éminemment politique dont la
compréhension mérite une fine analyse de l’histoire constitutionnelle et des forces en présence.
Dans la même veine, il serait tout aussi absurde de ne pas faire une place croissante aux règles
constitutionnelles posées par voie jurisprudentielle, qui irriguent aujourd’hui tous les champs
du droit.

Toutefois, à la vérité l’opposition entre droit public et droit privé n’est fondée que sur
des considérations d’ordre pratique et pédagogique. C’est la raison pour laquelle au fur et à
mesure que les sociétés évoluent et se complexifient, la différenciation s’estompe. Il n’empêche
qu’il convient toujours d’essayer d’étudier le droit constitutionnel au regard de cette distinction
principale. L’étude de cette matière révèle aujourd’hui que le droit constitutionnel appartient
au droit public, cependant dans bien des aspects, il le dépasse de très loin.

Le droit constitutionnel appartient au droit public

Branche du droit public, le droit constitutionnel vise à concilier l’autorité et la liberté


dans le cadre de l’Etat-nation. Avant d’en arriver à la définition du droit constitutionnel, il est
nécessaire de s’interroger sur ses origines.

Les origines, définitions et caractères du droit constitutionnel

On s’accorde dans la doctrine pour faire remonter l’apparition du droit public à l’époque
romaine notamment lorsque deux légistes Ulpien et Paul remplissaient auprès du roi un rôle de
consultant et de conseiller juridique. Ces fonctions les amenèrent, pour des raisons
méthodologiques et pédagogiques à inventer un mode d’archivage des demandes qui leur
étaient soumises par le roi lui-même. Ils distinguèrent entre deux types de demandes, celles qui
se rapportaient à l’institution royale et les autres qui concernaient les sujets entre eux, dans leurs
rapports mutuels. De là naquit la distinction droit public et droit privé.

10
J.-C. CABANNE, Ecrits politiques et constitutionnels, op. cit., p. 151.
11
Louis FAVOREAU, « Le droit constitutionnel, droit de la constitution et constitution du droit », Revue
française de droit constitutionnel, n°1, 1990, PUF, p. 72 et suivantes.
12
Henri ROUSSILLON, « Préface » in Jean-Claude. ZARKA, Fonction présidentielle et problématique majorité
présidentielle-majorité parlementaire sous la Ve République (1986-1992), LGDJ, 1992. p. 8.
La notion de droit public renvoie à cette partie du droit qui traite de tout ce qui est relatif
aux institutions publiques ; à la fois dans leurs rapports intrinsèques et avec d’autres personnes
physiques ou morales. De cette définition emporte trois considérations qui sont autant de
marques distinctives de la notion de droit public. La première se rapporte au fait que la notion
de droit public ne recouvre en principe dans son acception que les seules personnes publiques.
La deuxième laisse apparaître que le droit public ne s’intéresse qu’aux choses qui touchent
l’ensemble du groupe ; et à elles seules en principe (la notion d’intérêt général). La dernière
considération tient au fait que le droit public postulerait nécessairement l’existence de rapports
inégalitaires entre acteurs publics et acteurs privés.

Le droit constitutionnel transcende le droit public

L’importance du droit constitutionnel est aujourd’hui telle qu’il irrigue et vivifie le droit
public qu’il a pourtant fondé. L’explication de cet état des choses réside à la fois dans l’objet
de la matière et dans son évolution en rapport avec celle de la vie politique contemporaine.
D’un point de vue sémantique, le Droit constitutionnel se confond avec son objet c’est-à-dire
la constitution. Elle représente l’ensemble des normes contenues ou qui se rapportent au texte
fondamental placé au sommet de la hiérarchie des règles juridiques dans l’Etat et dont la
modification intervient par une procédure spéciale. Le droit constitutionnel qui a vocation
d’étudier ces normes, suscite relativement à son rôle et à sa nature deux positions opposées.

La première position tendrait à voir dans le droit constitutionnel une activité


d’interprétation et de systématisation des normes constitutionnelles. On serait alors en présence
d’une science : celle du droit constitutionnel. A contrario, le droit constitutionnel renvoie à une
simple activité de description des normes constitutionnelles. Le droit constitutionnel
équivaudrait alors à la dogmatique juridique, avec comme principal fondement la neutralité. La
seconde position a prévalu pendant longtemps parmi les auteurs et les hommes politiques, mais
elle est aujourd’hui totalement dépassée sous l’influence d’un certains nombres de facteurs.

Le manque de pertinence de la seconde position est apparu très tôt dans le milieu des
années 50, lorsqu’on s’est rendu compte que le cantonnement de la connaissance des normes
constitutionnelles à leur seule mode de production, sans tenir compte des conditions de celles-
ci représentait une vaine entreprise. Le droit constitutionnel est né vers 1834 lorsqu’une
ordonnance royale créa la faculté de droit à Paris, avec une Chaire de droit constitutionnel
conférée à Pelligrino Rossi. En effet, l’expérience faisait ressortir que les règles atteignaient
rarement leur but mais elles ignoraient surtout les ressorts non apparents de ce pouvoir
politique, à savoir les hommes et les stratégies de pouvoir. Cette lacune sera comblée lorsque
le droit constitutionnel s’engage à étudier avec toute la rigueur scientifique l’organisation et le
fonctionnement des institutions politiques de l’Etat.

Il a ainsi englobé dans un même mouvement à la fois les normes, la façon de les produire
et l’incidence de cette production sur les dirigeants et dans leurs rapports mutuels. Dès lors, le
droit constitutionnel fait corps avec la science politique pour mériter l’appellation de science
sociale. Depuis lors le droit constitutionnel n’a plus perdu cette dimension qu’on lui connaît
aujourd’hui, même si la science politique s’en est détachée pour acquérir le titre de discipline
autonome. Certes, la rivalité entre les deux tend à se rétrécir pour confiner à l’aspect strictement
juridique des rapports politiques.

Mais ce que le droit constitutionnel a tendance à perdre dans ses rapports avec la science
politique, il le récupère sur les autres disciplines du droit par le biais de canaux. Le premier est
la recherche de la légitimation des comportements politiques dans les normes constitutionnelles
tandis que le second est l’activité débordante et le prestige nouveau du juge constitutionnel. Il
convient de retenir que plus qu’une simple référence à la constitution, le droit constitutionnel
apparaît comme une discipline globalisante. Il dispose seule de l’aptitude à rendre compte des
multiples enjeux notamment politiques qui secouent les sociétés contemporaines ; d’où son
caractère central dans l’Etat moderne.

Il convient de relever que le Droit constitutionnel tire sa spécificité de son objet : la


régulation juridique des phénomènes politiques à l’intérieur des sociétés organisées et plus
particulièrement au sein de l’Etat qui est la forme sociétale la plus perfectionnée et la plus
généralisée ; le support de toutes les sociétés. L’Etat est une donnée fondamentale du Droit
constitutionnel car il est le cadre privilégié du pouvoir politique. La dimension
organisationnelle de la société étatique trouve son expression dans l’existence d’une charte qui
fonde le statut du pouvoir dans l’Etat. Cette charte n’est rien d’autre que la Constitution qui
décrit les règles et mécanismes selon lesquels ce pouvoir doit concrètement s’exercer.
L’aménagement du statut tient compte de la philosophie politique le pouvoir et qui détermine
la nature des rapports entre gouvernants et gouvernés, ainsi que la disposition des organes de
l’appareil d’Etat. A cette préoccupation répondent les théories constitutionnelles sur
l’organisation du pouvoir.

La dimension organisationnelle de la société étatique trouve son expression dans


l’existence d’une charte qui fonde le statut du pouvoir politique dans l’Etat. Cette charte n’est
rien d’autre que la constitution qui décrit les règles et mécanismes selon lesquels ce pouvoir
doit s’exercer concrètement. L’aménagement du statut tient compte de la philosophie politique
qui sous-tend le pouvoir et qui déterminent la nature des rapports entre gouvernants et
gouvernés ainsi que la disposition des organes de l’appareil d’Etat.

L’Etat, la Constitution, les Pouvoirs et la Démocratie constitueront les principales


articulations du cours de Droit Constitutionnel.

Vous aimerez peut-être aussi