Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Les participants :
Amy ngom
Mandiaye COULIBALY
Pape Yerim SOCE
Maimouna DOUMBIA
Fatou DIOUF
Awa SALL
Cheikh DIOP
SUJET : L’ETAT
1) Le territoire et la population.
Le territoire il peut être définir comme l’unité physique sur laquelle l’Etat à un
droit de maitrise et de domination et peut légitimement y repousser toute
puissance étrangère. Il est délimité par des frontières définies comme <<la ligne
de rencontre des espaces ou s’exercent respectivement les pouvoirs et les droits
souverains >>. Dans la doctrine plusieurs conceptions s’affrontent pour
expliquer la notion de territoire.
Certains auteurs avancent la conception du <<territoire-limite>>. C’est celle
défendue par Léon Duguit selon qui le territoire est la limite matérielle de
l’action effective des gouvernants.
Le territoire sur le plan juridique, ne comprend pas seulement la surface mais
aussi le sol et le sous-sol.
Cependant la population est l’ensemble des nationaux de l’Etat, c’est dire les
individus qui sont rattachés par un lien de nationalité. Cette conception
restrictive permet de distinguer les nationaux des étrangers. Elle peut être
homogène sur le plan racial, linguistique et religieux ou être extrêmement
hétérogène c’est à dire composé de plusieurs communautés aux caractéristiques
ethnico-religieuse et idiomatiques différentes.
La population n’est pas seulement l’addition des individus ou groupes
d’ethniques qui habitent sur le territoire étatique, ces derniers doivent se sentir
unis par des liens matériels et spirituels particulier qui les distingues des autres
populations.
Sur le plan juridiques la taille de la population n’est pas important pour
constituer un Etat par illustration le Vatican , la chine et l’inde.
1) La personnalité juridique.
L’Etat en dépit des éléments objectifs qui le caractérisent n’en reste pas moins
une abstraction. L’Etat est invisible mais omniprésent dans notre vie.
Même s’il n’a pas une existence physique palpable, il a cependant une existence
juridique réelle. Les juristes ont inventés une fiction, la personnalité morale qui
lui permet d’acquérir la capacité juridique qui lui confère des droits et des
obligations. Ainsi à côté des personnes physiques l’Etat deviens une personne
morale de droit public. Cette personnalité est la résultante de
l’institutionnalisation du pouvoir politique.
La personnalité juridique de l’Etat est cruciale dans les relations
internationales ,car elle lui permet de conclure des traités ,de devenir membre
d’organisations internationales et de participer à des accords bilatéraux et
multilatéraux .En résume la personnalité juridique de l’Etat est principe
juridique fondamental qui reconnait l’Etat en tant qu’entité autonome dans le
droit international et national ,lui permettant de participer activement aux
relations juridiques et aux affaires légales.
2) La souveraineté :
A) l’ETAT UNITAIRE :
L’État unitaire est une forme répandue d’État qui repose sur l’unité de
l’appareil étatique. Ainsi le principe de base est le principe d’unité (1). Toutefois
pour des raisons pratiques ce principe de base peut être aménagé, mais jamais
dénaturé, ce qui supposerait un changement de forme (2).
1) Le principe d’unité :
Le principe d’unité renvoie à l’existence d’un seul État. Autrement dit, il
n’y a qu’un seul appareil étatique, un seul gouvernement, un seul peuple,
une seule constitution, un seul appareil législatif, un seul appareil
judiciaire. A ce titre, le Sénégal, comme la France sont des États unitaires.
La marque de l’unité est présente dans la Constitution françaises dès le
premier article selon lequel : « La République est une et indivisible ».
Même si on ne retrouve pas la même formulation dans la Constitution
sénégalaise du 22 janvier 2001, on voit très nettement l’adhésion au
principe d’unité dans le préambule lorsqu’on évoque l’attachement à
l’unité nationale et la constitutionnalisation de la devise du Sénégal à
savoir « un peuple, un but, une foi » à l’article 1er alinéa 3 de ladite
Constitution . Toutefois, pour ne pas prendre le risque de tomber dans une
relative schizophrénie, des réclamations identitaires existent dans certains
États dits unitaires, remettant en cause la réalité juridique de l’unité du
peuple. La question casamançaise au Sénégal peut être évoquée en guise
d’exemple, la Corse en France, La Catalogne en Espagne, etc. Il convient
de voir cependant que le principe d’unité connait des aménagements, ce
qui le rend opérationnel.
B. L’État composé :
L’État fédéral est une union d’États au sein de laquelle un nouvel État se
superpose à ces États. Autrement dit, l’État fédéral est l’association de
collectivités étatiques distinctes avec à l’étage supérieur l’État fédéral et à
l’étage inférieur les États fédérés. L’Etat fédéral se forme selon deux
procédés : soit pas association (ou fédéralisme par agrégation), soit par
dissociation (ou fédéralisme par désagrégation). Selon le premier procédé,
l’État fédéral peut se former par association d’États unitaires souverains qui
se regroupent (l’Union fait la force) et qui délèguent une partie de leurs
compétences à une superstructure, l’État fédéral. Ce dernier est donc le
résultat d’un processus d’intégration, d’une logique d’union. C’est le schéma
qui a été suivi par les États-Unis, la Suisse, les Émirats Arabes Unis ou
encore l’Allemagne. Selon le second procédé, l’État fédéral nait par
dissociation d’un État unitaire qui accepte de transformer radicalement son
organisation, généralement sous la pression de minorités ethniques ou
linguistiques qui revendiquent d’avantage d’autonomie. C’est le cas par
exemple de l’ex URSS, de l’Autriche et surtout de la Belgique, État unitaire
depuis 1830 qui est devenue un État fédéral avec l’adoption de la
Constitution du 14 juillet 1993 justifiée par l’antagonisme entre Flamands et
Wallons.
2. La confédération d’États :