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COUR DE DROIT

Introduction Générale

Selon jean BURDEAU le droit est un ordre et ce qu’il ordonne c’est la vie. Une vie sans ordre
consacre l’anarchie et développe l’individualisme à outrance. Ce sera la loi du plus fort. Une
telle société n’est pas viable; d’où la nécessité d’un système d’ordre établie par le droit.
C’est une notion polysémique c’est-à-dire dotée de plusieurs sens mais que la doctrine a
systématisé sous trois aspects:
-Le droit : Ensemble de règle secrétée par une société donnée en vue régir les
comportements des individus et de leur environnement. Etant donné que la norme est son
objet, on parle de droit objectif.
-Le droit peut aussi s’agir d’un ensemble de prérogative nécessaire à l’effectivité d’une vie
normale dotée à une personne humaine.
Par personne il faut s’orienter vers la personnalité qui est définie comme étant une aptitude
à avoir des droits et obligations.
Le droit distingue la personne physique de la personne morale.
Personne physique = être humain matérialisable et vivant donc c’est personne et en os
Personne morale : institution vivant un intérêt collectif légitime et survivant à la vie des
personne qui l’on institué.
L’exemple c’est l’Etat et ses démembrements : le département, la commune, les universités
et les emprises publiques.
- Le droit est une science que l’on enseigne dans les universités, les instituts et les
grandes écoles à travers des disciplines, des sciences juridiques comme le droit
constitutionnel, le droit civil, le droit commercial, le droit fiscal, le droit pénal
, le droit international entre autre.
Apres ce parcours il y’a organe spécial et spécifique habilité à produire du droit et à garantir
les droit subjectifs appelé Etat. Il serait recommandé de l’étudié dans un chapitre
préliminaire avant de voir dans une première partie le droit objectif et le droit subjectif en
seconde partie.

Chapitre préliminaire : L’Etat


Du grec status, l’Etat est la forme d’organisation sociétale la plus achevé. C’est une personne
morale de droit publique ayant pour mission la satisfaction de l’intérêt général. C’est une
entité à la fois démographique, géographique et juridique dont la définition reste complexe.
Mais les besoin de la démonstration nous imposent de tenter l’expérience à travers deux
approches différentes mais complémentaires. La première porte sur sa nature intrinsèque et
la seconde sur sa nature formelle.
Pour la première : on parle d’une approche métonymique et d’autre part d’une approche
métaphorique.

Section 1 : L’approchE métonymiquE


C’est la conception substantielle de l’Etat à partir de ses caractéristiques majeures.
Ainsi, l’Etat est définit comme étant une population vivant dans un territoire dans lequel
s’applique un pouvoir politique souverain.
Ainsi, nous décelons l’élément humain (population), l’élément géographique (territoire) et
l’élément juridique (souveraineté).

Paragraphe 1 : L’élément humain : la population


Elle n’est pas définit en droit, mais géographie. Dans le champ juridique on l’assimile au
peuple voir à la nation. Cette dernière a connu dans sa définition de conception l’une
qualifié d’objectivité d’autre qualifié de subjectivité.

A) Le concept : Allemand de la nation : la thèse


objectiviste
Selon Fitche, la Nation est l’incarnation de plusieur éléments objectif que les personne
partage en commun point. A cet effet, on est nation parce qu’on parle la même langue, la
même religion, le même patrimoine historique, avec la même couleur de peau, vivant sur le
même territoire, avec la même origine. Poussé loin, cette thèse favorise une segmentation,
une hiérarchie au sein de l’humanité c’est ainsi Adolf Hitler à instaurer le troisième Reich
dans son livre intitulé MEIN KAMPF en faisant de la race aryenne, la meilleure d’entre les
hommes. Appliquez en Afrique, cette thèse a occasionné des rivalités et irrédentisme de
type ethnique, racial, confrérique, linguistique comme c’est le cas au Rouanda entre Hutsi et
Tutsi, en Ethiopie et en centre Afrique entre musulman et chrétien, en Côte d’ivoire entre
sudiste et nordiste, en Mauritanie entre Noir et Blanc.
Cette thèse a entrainé une instabilité de l’Etat au point de remettre en cause l’unité
nationale. C’est ainsi qu’est née une autre conception reposant sur un autre procédé.

B) La conception française de la nation: La thèse


subjectiviste
Elle émane du principe du volontarisme reposant sur le consensualisme : Je suis nation parce
que je le veux. On tait nos apparences en ayant avant notre volonté de vivre en commun. Ce
que Ernest appelle : Ainsi, aux USA, un métisse d’origine musulman est kenyane a été élu
président. Au Sénégal Léopold Sedar Senghor appartenant à une minorité religieuse et
ethnique étant élu président.
Aly Aidar d’origine libanaise a été nommé ministre alors que Barthelemy Diaz d’origine
Capverdienne est devenu député maire.
C’est pourquoi la nation est l’incarnation juridique de la population et son unité est gage de
la stabilité de l’Etat.

C) L’élément Géographique : le territoire


Le territoire n’est pas défini en droit mais correspond à l’idée de terre, c’est-à-dire au
foncier. Dans le cadre de l’Etat, il est assimilé aux frontières matériellement défini par un
relief physique (montagne, mer, fleuve) ou artificiel.

Ainsi parler de territoire revient à chercher la localisation et la superficie.


Néanmoins, il pose en principe d’égalité entre les Etats quel que soit la taille et la
démographie. Ainsi le milliard et demi de la chine équivaut aux 3millions de la Mauritanie. La
superficie des usa en droit est l’équivalent du Vatican.

Le territoire traduit les frontières limitrophes aux contours objectivement déterminé.


Mai un problème est né après la conférence de Bandang en 1955 avec deux grands principes
cohabitent mais s’opposent à savoir. Le principe des peuples à déposer d’eux même et le
principe de l’intangibilité des frontières hérités de la colonisation. Toutefois, un Etat ne
saurait exister sans l’effectivité du territoire.

Paragraphe 3 : le territoire politique souverain


C’est l’élément le plus fondamental juridiquement parlant. Avant d’être un verbe, il est
d’abord un substantif le pouvoir qui signifie aptitude capacité. En théorie du droit, on
l’assimile à l’autorité. Selon Annah Arendt lorsqu’on énonce le pouvoir, on utilise la force qui
va vers l’autoritarisme alors que là où on exerce l’autorité, la force s’en va. Dès lors, le
pouvoir politique a une caractéristique majeure qu’est la souveraineté. Et selon Jean de la
Feurrière « la souveraineté est un pouvoir de droit, originel et suprême ». Il est un pouvoir
de droit parce qu’il n’est pas un pouvoir de fait, c’est-à-dire, on l’obtient et l’exerce en vertu
des règles et procédures définies par le droit. Ce n’est pas un pouvoir de fait qu’on peut
usurper, arracher ou imposer selon une procédure. Il est ensuite originel et c’est là qui est
originale parce qu’elle est la source de toutes les normes juridiques. Toutes les règles de
droit puisent leur existence, leur force, leur valeur et leur légitimité de la souveraineté. C’est
ainsi que Jelinek disait que « la souveraineté n’a ni égale, ni supérieure, ni concurrent ». Elle
a la compétence de la compétence, poursuit-il.
En définitive, le droit distingue la souveraineté de l’Etat et la souveraineté dans l’Etat. La
première renvoie au droit international public (DIP) en posant le principe d’égalité et
d’indépendance des Etats. Quant à la souveraineté dans l’Etat, c’est le droit interne qui
correspond au respect des habitants vis-à-vis de la loi. Finalement, pour qu’il ait Etat, il faut
la réunion de l’élément humain, géographique et juridique cumulativement et non
alternativement.

Section 2 : L’approchE métaphoriquE : La formE d’Etat


Plusieurs formes d’Etats étaient initiées à travers l’histoire et de son légion à travers l’Etat
unitaire et l’Etat fédéral même si l’Etat confédéral résiste sous quelques cieux. L’exemple
type étant la Suisse. La résolution onusienne 15-14 de 1960 qui proclame le droit des
peuples à disposer d’eux-mêmes en relation avec le respect de l’intangibilité des frontières,
héritées de la colonisation a entrainé l’institution de l’Etat unitaire en Afrique. Cependant un
constat peut-être établi les pays les plus puissants parce que plus développés ne sont pas les
Etats Unitaires mais les Etats Fédéraux (associations fédérales). Ex : USA
Depuis le traité de Rome de 1950 jusqu’à l’Union Monétaire de l’Euro en 2000, l’Europe
s’achemine difficilement mais surement vers une association d’Etats. C’est pour cette seule
raison qu’il est judicieux de s’intéresser à la fédération d’Etats.

A) Etat unitaire: la forme simple


Il est simple dans son organisation puisque c’est un Etat dans lequel, il n’existe qu’une seule
volonté politique, qu’un seul pouvoir décisionnel et une seule organisation territoriale.

La collectivité étatique est indivisible. Cette forme simple d’Etat est gouvernée par le
principe de l’unité dont la modalité d’application et la centralisation. Celle-ci quelque son
utilité produit des effets inefficaces et inefficients conduisant à mettre en place des
aménagements au principe d’unité.

I) Le principe de l’unité
L’Etat unitaire centralisé ne reconnait qu’une seule personne morale de droit public à savoir
l’Etat lui-même. Il ramené à lui le seul centre de décision et d’animation de toute la ville
politique et administratif juridiquement on considère l’Etat unitaire comme celui dont le
pouvoir est 1 dans son fondement, 1 dans sa structure et 1 dans son exercice. C’est la
traduction du principe selon lequel la république est indivisible tout émane de l’Etat, c’est le
prototype de l’Etat Africain indépendant qui voulait garantir une autorité incontestée et de
réaliser l’unité nationale. Théoriquement c’est un système concevable pas par l’idéal mais
dans la pratique. A l’échelle des Etats contemporains, il conduit à un engorgement d’une
hypertrophie au centre et s’achemine vers une paralysie et une précarisation au niveau
périphérique.
C’est pourquoi souligne Lamennais « le système conduit à l’aplopletie au centre et à la
paralysie aux extrémités »
Fort de ses méfaits le système a connu des aménagements importants.

II) Les aménagements au principe de l’unité


Il s’agit principalement de la déconcentration et de la décentralisation.

1) La décentralisation
C’est une technique d’aménagements de pouvoir et d’organisation du territoire. Elle consiste
à repartir les Etats apathiques de l’administration publique à travers le territoire selon le
principe de la hiérarchie administrative.
La décentralisation est une exigence minimale d’une bonne administration dont les activités
s’adaptent au milieu qu’elle concerne. Ici on vise la proximité pour éviter la proximité (entre
en sur nombre dans un endroit restreint). On approche l’administration à l’administrer en
nommant des agents dans les circonstances administratives la région admistrée par le
gouverneur, le département par le préfet et l’arrondissement par le sous-préfet. Comme le
disait Napoléon « une nation de décentralisation on gouverne de loin mais on administre
que de prés ».
Par conséquent avec la déconcentration, le territoire est divisé géographiquement en
circonstance administrative dirigé par les autorités nommés par décret qui appliquent la
politique initiée, conçue et orientée par le pouvoir central depuis la capitale. C’est pourquoi
Adilon Barrot disait « en matière de déconcentration c’est le même marteau qui frappe
mais on en a raccourci le marché »
Peut-être pour mieux ajuster les corps.
Par contre l’effet escompté n’a pas été atteint en raison l’impopularité de certaine politique
de l’inadéquation entre la volonté du centre et les besoins locaux et la lourdeur de la tutelle
des organes déconcentrées. C’est pourquoi on a initié un nouvel aménagement à savoir la
décentralisation.

2) La décentralisation
Contrairement à la déconcentration qui est une technique, la décentralisation est une
politique d’organisation du pouvoir décisionnel et du découpage territorial qui érigent les
terroirs en collectivité locales dotées de la personnalité juridique. Elles sont le département
dirigé par le conseil départemental avec à sa tête son président et la commune administrée
par le conseil municipal et présidé par le maire. On les appelle les élus locaux qui émanent
du suffrage universel direct c’est à dire les populations et qui élisent leur président par le
biais du suffrage universel indirect. La collectivité locale repose son principe d’autonomie
d’administration libre avec des ressources humaines, matérielles, financières que juridique.
Le taux d’autonomie ne veut pas dire l’indépendance leur pouvoir exerce en conformité avec
la loi nationale, sous le contrôle du gouverneur, du préfet et du sous-préfet qui peuvent
saisir le juge administratif par le biais du contrôle à apeterioré à fait recours par excès du
pouvoir.

B) La fédération d’Etat : l’Etat composé


Cette forme d’Etat sur un principe appelé le Fédéralisme qui est l’émanation de l’adage
selon lequel l’union fait la force. Des Etats leur puissance. On parle de fédération par
association, par agrégation ou par intégration. C’est le cas des USA. Il peut exister aussi une
fédération par désagrégation, par dissociation ou par désintégration lorsque la forte
concentration des Etats étouffe leur existence et leur efficacité c’est l’exemple de l’ex URSS.
Malgré ces 2 variantes, le fédéralisme repose sur 3 grands principes.

- Le principe de la superposition : cela signifie que les Etats fédérés décident de mettre au-
dessus d’eux une entité supra nationale. Ainsi, les 1ers constituent le fondement, le 1er palier
qui supporte l’édifice au-dessus duquel se trouve l’Etat fédéral. Schématiquement, les Etats
fédérés occupent le rez de chaussée, et l’Etat fédéral l’étage. Ainsi, se superposent

- Le principe de l’autonomie : qui signifie la liberté octroyée par les Etats fédérés à la
fédération. Ce n’est pas une perte de pouvoir encore moins une Independence de ces
derniers. Mais plutôt une égalité entre eux et une liberté dans la gestion interne des affaires.
Il n’existe aucune influence mutuelle entre Etat fédéré et aussi entre Etat fédéral et ces
derniers. Dès lors, chacun a sa propre administration, ses propres juridictions, ses propres
lois, ses propres patrimoines matériels et humaines, ses propres ressources financières
distinctes de ceux de l’Etat fédéral. Mais l’autonomie n’est qu’interne parce que la
souveraineté internationale appartient seul à l’Etat fédéral qui agit au nom et pour le
compte des Etats fédérés en matière de défense, de diplomatie et de paix au niveau
internationale.
- Le principe de la participation : l’Etat fédéral est né de la volonté des Etats fédérés. A part
ex nihilo, l’Etat Etat fédéral attend les Etats fédérés du moyen pour exister. Pour faire, les
Etats fédérés contribuent à son effectivité existentielle et l’aspect le plus marquant, le plus
symptomatique est le pouvoir législatif. Dans un Etat fédéral le parlement est toujours
bicaméral avec la chambre haute appelée SENA et la chambre basse appelée ou correspond
à la chambre des représentants.
Celui-ci est constitué en fonction de la démographie des Etats alors que celle correspond au
principe d’égalité ou chaque Etat désigne deux représentants.
La cour suprême qui est le juge fédéral est composée de magistrat élus à vie et choisis dans
les juridictions des Etats fédérés.
En définition, les deux forme d’Etat (l’Etat unitaire – Etat fédéral) sont l’apanage de la
communauté internationale. Toutefois existe la confédération d’Etats qui sont les seuls
entités habilitées à produire le Droit qui donne droit au droit.
Chapitre 1 : Le Droit Objectif

Ici l’étude porte sur l’objet à savoir la règle juridique qui pose une norme. Ce qui l’oblige à
l’identifier avant de procéder à sa classification.

Section 1 : L’identification à la règle de Droit

Il va s’en dire mais il faut le dire, la règle de droit indique une attitude, un comportement
dont le respect est souhaité et la violation sanctionné. La règle de droit a essentiellement
pour Object la personne physique ou morale. Mais dans la société elle n’est pas la seule à
régir le comportement humain. Pour mieux la singulariser, il faut analyser ces caractères et
la distinguer des règles voisines.

Paragraphe 1 : les caractères de la règle de droit


Tout d’abord sa nature révèle un aspect normatif et prescriptif. Cette prescription est
assimilée à l’obligation qui n’en révèle en rien son aspect général et impersonnel.

A) Le caractère obligatoire de la règle de droit


Toute règle opère un choix qui impose une obligation de faire (effectuer un travail, payer un
loyer, veiller à l’éducation de son enfant, porter assistance au personne en danger) ou de ne
pas faire (voir, tuer, mentir, trahir, etc.).
On parle de recommandation prescriptive lorsque la règle est positive, intentionniste.

Par contre, si elle est prescriptive c’est pars qu’elle est négative et suscite un comportement
abstentionniste. Le respect de la règle de droit est assurée par la contrainte légitime
étatique puisque nul ne peut se rendre justice doit même .La préinscription de la règle de
droit consiste aussi à une définition d’un concept comme celui d’un commerçant ; le
parlement universitaire. La règle de droit est obligatoire qu’elle soit positive ou négative puis
qu’elle impose l’observation un comportement désire par la norme. Si commande qu’elle
peut être nécessaire qu’elle peut paraitre et si utile qu’elle puisse apparaitre ; cette
approche comporte des limites ; puisse une règle de droit peut exister sans être associe
d’une contrainte. C’est l’exemple de l’obligation naturelle être frère et sœur de se porter
mutuellement secours.

B) Le caractère général
Naturellement la règle de droit est l’essence abstraite puisqu’elle prescrit des situations non
individualisées. Elle a pour vocation de s’appliquer à tout individu dans la situation décrite
dans la règle. Exemple pour être étudiant il faut se doter d’une carte étudiant.
Comme tout principe cette règle souffre d’exception, c’est le cas de la loi d’amnistie ou le
actes de nomination. Comme l’être humain, la règle de droit nait et meurt. Sa naissance est
appelée entrée en vigueur qui est la conséquence de la promulgation et la publication dans
le journal officiel. Elle n’est pas d’une durée définie puisqu’on peut procéder à son retrait, sa
modification, son agrégation par vote ou décision ou désuétude

III) Distinction entre règles de droits et règles voisines


Cette distinction s’opère à 3 niveaux :

A) Au niveau de l’origine
La règle e droite provient d’une autorité étatique qui est souvent représentés par les
pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaire.
Par contre la règle religieuse émane d’une autorité supérieure, extérieure transcendantale
souvent appelé DIEU.
Pour ce qui est de la règle morale, sa source est la conscience que chacun a du bien et du
mal.

B) Au niveau de la finalité
La règle de droit est destinée à organiser la vie en société alors que la règle religieuse régit le
rapport entre les Homme et DIEU, être les Hommes et eux par ordre de DIEU. Par règle
morale, la finalité est d’être en rapport avec conscience. Toutefois la tendance actuelle
combine ces trois sources dans l’univers juridique avec comme notion équité, loyauté et
bonne fois.

C) Au niveau de la sanction
C’est ici que la distinction est nette. La sanction de la règle de droit est connue d’avance et
on prévoit l’usage de la force légitime pour son exécution. Par contre, l’inobservation de la
règle morale est sanctionnée par le ressentiment, le remord et la mauvaise conscience.
Quant à la règle religieuse, sa violation est appelée pêché et est sanctionnée ultérieurement
voir hypothétiquement dans l’au-delà.

SECTION 2 : la spécialisation du droit objectif


Le droit évolue dans des domaines divers et variés et a connu une segmentation établie par
une summa-division entre droit public et droit privé
Paragraphe 1 : le droit privé
C’est le droit des personnes physiques qui régit les rapports. Il comprend plusieurs branches
et on en citera quelques-unes.

A) Le droit civil
Il est le droit le plus fondamental du droit privé. Il englobe le droit des personnes et de la
famille régit par le code la famille de 1973. Il comprend également le droit des obligations
qui régit les contrats et la responsabilité civile encadrer par les article 118 et 119 du COCC
(Code des Obligations Civiles et Commerciales) qui trouvent son pendant ) l’article 1382 du
code civile français qui dispose « Tout fait quelconque de l’Homme qui cause à autrui un
dommage, ,oblige celui par la faute duquel il est arrivé à la réparer.»

B) Le droit social
Il porte sur le droit du travail et des travailleurs et sur la sécurité sociale. Le droit du travail a
pour vocation de régir des rapports entre travailleurs et employeurs grâce au contrat de
travail qui définit les obligations, les avancements, les conditions de licenciement les congés
et les sanctions disciplinaire. Il fixe aussi les règles et les conditions d’hygiène, de salubrité et
de sécurité dans l’entreprise.
Quant au droit de la sécurité sociale, il protège les travailleurs contre les accidents de travail,
les maladies professionnelles et non professionnelles et les congés de maternité et de
paternité.

C) Le droit international privé


Il désigne l’applicabilité de la loi dans l’espace et de la juridiction compétente. C’est
l’exemple portant sur la question à savoir lequel du droit français, sénégalais ou américain
est applicable en cas de divorce entre un sénégalais et une française mariés aux USA ou
l’avion Air France qui portant des américains s’écrase à Dakar.

D) Le droit pénal
Il s’agit des peines applicables aux infractions pénales qui sont au nombre de trois :
- Les contraventions
- Les délits
- Les crimes

Les 1eres sont sanctionnées par des peines de 1 à 30 jours d’emprisonnement et de 1 à


20000 francs d’amende. Quant délits, ils sont sanctionnés de 20000 à 200000 pour les délits
simples, de plus de 200000 pour les flagrants délits ; d’une peine d’emprisonnement allant
d’un mois à 2 ans pour les délits simples et de 2 ans à 5 ans pour les flagrant délits. Quant
aux crimes, les peines sont prévues par le code pénal et varient selon leur gravité. Elles ont
l’emprisonnement de 10 à 30 ans, de la condamnation à perpétuité, de la dégradation
civique et de la peine de mort (qui n’existe plus au Sénégal). Le droit pénal est règlementé
par le code pénal et le taux de procédure pénal est règlementé par le code pénal et le taux
de procédure pénal devant la juridiction à savoir tribunal correctionnel, cour d’assise.

Paragraphe 2 : Le droit public


C’est le droit des personnes que sont l’Etat et ses démembrements. On y inclut aussi les
entreprises publiques. Il se subdivise en plusieurs branches.

A) Le droit constitutionnel
Il porte sur les règles qui organisent l’Etat en indiquant ses missions et ses caractères. C’est
le droit le plus fondamental du droit public. Son objet est la constitution. Il est à la base du
l’édifice juridique. A partir de laquelle toutes les autres disciplines tirent leur légitime, leur
force et leur valeur. Ainsi Habs Kelsen parle d’un ordonnement juridique sous forme
pyramidale avec comme fondement la constitution appelé norme fondamentale qui elle
donne validité aux règlements (décret arrêté). On parle alors de bloc de constitutionalité par
le biais d’un contrôle exercé par le conseil constitutionnel pour assurer la conformité des
actes inferieurs à la constitution.

B) Le droit administratif
C’est le droit de l’administration c’est-à-dire des collectivités publiques des entreprises et
établissements publics ayant pour mission de service publique. Il règlemente les rapports
entre personnes publiques et des usages appelés contrats.

L’administration bénéficie d’un juge spécial qui règle les litiges nés en son sein

C) Les finances Publiques


Ce droit porte sur le budget de l’Etat, des collectivités locales et des établissements publics.
Le budget de l’Eta est constitué de recettes et de dépenses votées au parlement à travers
une pluralité de loi de finance allant de la loi initiale à la loi de règlement en passant par les
de finances rectificatives.
Elles sont gouvernées par des principes tels que l’annualité, l’unité de caisse, la non affection
des recettes et l’équilibre.
Avec la décentralisation est née une autonomie des finances des collectivités locales appelée
les finances locales votées par les assemblées locales que sont : le conseil municipal, le
conseil départemental.

SECTION 3 : la mise en œuvre de la règle de droit


Deux difficultés surgissent lorsqu’il est question de mettre en œuvre la règle de droit. C’est
l’application de la loi dans l’espace réglé par le droit international privé et dans le temps. Ici
il arrive même que des lois portant sur la même question se succèdent dans le temps se
pose alors laquelle de la loi ancienne ou actuelle s’applique. La réponse à cette question se
démontre par deux principes qui s’opposent. Le principe de la non retro activité et le
principe de l’effet immédiat.

Paragraphe 1 : le non rétroactivité


Il signifie ne dispose que pour l’avenir, donc ne saisit pas les effets passés pour les modifier.
La constitution prévoit dans son article 9 le principe de non rétroactivité des lois pénales
fondées sur l’idée de droit acquis. La nouvelle loi ne dispose que pour l’avenir et c’est
l’effectivité du principe de l’effet immédiat.

Paragraphe 2 : les exceptions


Elles sont de 3 ordres :
- Les lois déclarées expressément rétractives par le législateur
- Les lois interprétatives c’est-à-dire qui expliquent sans innover.
- Une loi pénale plus douce c’est le cas d’une loi qui supprime une infraction ou qui
pose une peine plus légère.

Chapitre 2 : Les droits subjectifs

Ce sont des prérogatives reconnues par la règle de droit que sont les Hommes. On les
assimile aux droits de l’Homme appelés Droit à…. Droit de…. Les 1er sont les seconds sont
appelés Droit de liberté. On les retrouve souvent dans les grandes déclarations des droits de
l’Homme de 1948 de l’ONU. La charte africaine des droits de l’homme et des peuples sans
oublier la charte du monde de 1262 sous Soundiata Keita.

Ces droits sont d’un part évaluables en argent et d’autre ne le sont pas. Pour les premiers,
on parle de droit patrimonial pour les seconds de droit extrapatrimoniaux ; mais ces droits
subjectifs peuvent matérialiser par leur consistance physique à travers les droits des
propriétés.

Section 1 : Les droit Droits patrimoniaux et les droits


extrapatrimoniaux
Paragraphe 1 : Les droits patrimoniaux
Il faut, ici distinguer le patrimoine des éléments du patrimoine.
A) Le patrimoine
C’est l’ensemble des droits que l’être à durant sa vie. Il constitue le versant économique de
la personnalité juridique et est composé d’un actif et d’un passif.
L’actif porte sur les biens dont on dispose alors que le passif correspond aux dettes.

Le patrimoine est unique, l’individu ne peut avoir qu’un patrimoine et tout patrimoine
appartient à quelqu’un. Le patrimoine est inaliénable, incessible, imprescriptible.

B) Les éléments du patrimoine


Le patrimoine est le contenant, les éléments de patrimoine sont le contenu. Ils sont pluriels,
sont monnayables, cessible entre vif. Ils sont prescriptibles et peuvent faire objet de
renonciation contrairement au patrimoine.

Paragraphe 2 : Les droits extrapatrimoniaux


Ils sont la particularité d’être rattaché à chaque personnalité de chaque être humain. Leur
caractère inestimable en argent leur confère, leur nature extra patrimoine. Ils sont
inaliénable, incessible, imprescriptible et hors du commun. On les acquiert à la naissance et
on les perd au décès sans possibilité de succession.

Section 2 : Les Droit réels


Ce sont des droits relatifs au patrimoine physique, on les appelle les biens. Qu’il convient
d’identifier avant d’étudier le régime juridique. Le critère de distinction repose sur la
mobilité d’une part et la pluralité d’autre part ;

A) La distinction par la mobilité


Elle fait référence au caractère déplaçable qui en est l’aspect décisif. Ainsi on parle de
meubles et d’immeubles.
1) Les biens meubles
Tout bien mobile est dit meuble. On parle aussi de biens mobiliers qu’on distingue selon qu’il
est par nature ou par anticipation. Tout bien matériel est un meuble par nature même les
animaux sont considérés comme tels. Mais sur leur finalité un bien peut être meuble par
anticipation.
2) Les immeubles
Contrairement aux meubles, les immeubles sont immobiles et correspondent aux biens
rattachés au sol. Le 1er critère est leur caractère immobile. On parle d’immeuble par nature
en faisant allusion aux immeubles bâtis (champs, terrains, route) et ceux bâtis. Pour leur
destination, il existe des immeubles par destination qui sont des meubles par nature mais la
réalité les transforme en immeuble. L’intérêt de cette distinction repose sur les notes
d’acquisition puisqu’en matière d’immeubles elle se passe par l’immatriculation par les
services du notaire et une publicité particulière. En matière de preuve pour le meuble, toute
possession vaut titre alors que pour l’immeuble, la preuve irréfragable est l’écrit. Me juge,
compètent, en cas de conflit est le juge du lieu de l’immeuble alors que pour les immeubles
le juge varie selon le domicile de l’acheteur ou le lieu de signature.

B) La distinction basée sur la pluralité


On distingue ici les biens corporels et les biens non corporels. Les uns ont une réalité
matérielle et les autres évoluent dans le monde des idées du proprio intello ou droit
d’auteurs.

Les premiers, par le biais de contrat font l’objet d’une échange, les second interdits par le
biais de la loi, c’est le cas des éléments corporels, les produits illicites, les biens communs.
Les biens fongibles et les biens non fongibles. Les 1ers existent en plusieurs exemplaires de
façon identique ayant la même valeur et la même constitution. Sont non fongibles, les biens
uniques de par leur nature et par leur essence.

Paragraphe 2 : Le régime juridique des biens réels


Il s’agit ici e comparer le droit de propriété pour pouvoir distinguer de la possession et de la
détention.

A) Le droit de propriété
Pour qu’il ait propriété, il faut la réunion de 3 éléments à savoir l’Usus, le Fructus et l’Abusus.
L’Usus correspond au droit d’usage, c’est-à-dire la possibilité d’en user qui est prérogative la
plus importante.
Le Fructus, c’est le droit de fructifier les biens afin de tirer des fruits.
Enfin l’Abusus, c’est le droit d’en disposer comme bon nous semble.
Ces trois éléments sont cumulatifs pour qu’il ait droit de propriété.

B) Distribution entre propriété, possession et détention


La possession porte sur le comportement. C’est le cas d’une personne ayant un bien et se
comporte comme s’il en était le propriétaire. Quant à la détention c’est le fait d’avoir le bien
sans se comporter comme le vrai propriétaire. C’est l’exemple d’un locataire ou d’un
étudiant dans une chambre d’université.
Le COCC pose son article 282. La frontière entre possession et détention en rapport avec le
droit de propriété parce qu’il reprend l’adage à la possession et aux meubles.

Conclusion
Le Droit est un fait culturel ayant pour but de réguler. Les faits sociaux au sein d’une
communauté organisée appelée Etat qui n’est qu’un système d’ordre. Son but est rendre
adroit ce qui est maladroit juste, injuste.
C’est pourquoi, il insiste pour être le plus efficace possible et selon Pr Bourdeau « l’efficacité
d’une flèche réside moins dans la face de celui qui lance que dans sa précision de sa cible ».

C’est pourquoi trop de droit tue le droit. L’idéal serait d’écouter Paul Valéry qui disait « Si
l’Etat est fort il nous écrase, s’il est faible nous périssons ».

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