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Par Plume-MNG
Quel est le double intérêt d’étudier les histoires juridiques politiques et sociales ?
Le premier intérêt est que l’histoire permet d’appréhender les liens du droit, les notions telles
que l’Etat, le pouvoir, la citoyenneté, la république…, des notions que tout juriste au vrai sens
du terme doit comprendre. « Ces notions sont comme des plantes dont chaque espèce exige,
une culture particulière. » Le second intérêt est que l’étude de l’histoire des institutions et des
faits sociaux permet de comprendre non seulement, comment sont nées certaines notions
comme « Etat » ? Mais aussi, comment expliquer leur développement ou parfois leur déclin ?
Léopold Sedar Senghor se centre sur le concept de la nation pour définir ce qu’est l’Etat : il est
la personnification juridique de la nation.
Le terme Etat fut désigné par les romains à travers la découverte de l’idée de res republica en
occident. L’objet de sa création était de mettre l’ordre dans la société tout comme l’élaboration
de la règle de droit.
La loi de table est une constitution en Europe qui détient des dispositifs d’ordre publics et .
Il désigne les règles de droit dans les rapports qu’ont ceux qui gouvernent avec ceux qui sont
gouvernes.
Ce sont les règles dans les rapports que les citoyens ont entre eux.
Il détermine les règles selon lesquelles l’état et les collectivités publiques peuvent se procurer
les ressources nécessaires (droit fiscal) et les règles qui leur permettent de les employer (droit
budgétaire).
Qu’est-ce que le droit pénal ?
Il a pour objet de faire régner l’ordre et que pour cela il précise des sanctions corporelles et
pécuniaires dont l’autorité publique peut frapper que ceux qui transgressent cet ordre..
Il détermine les personnes qui peuvent être jugées de droit c’est-à-dire aptes à exercer des droits
et à se voir soumises à des obligations.
Il précise les règles à suivre pour faire valoir ses droits par des actions en justice devant les
tribunaux civils.
Il contient les règles réservées aux actes de commerce et aux pparticuliers qui effectuent ces
actes, les commerçants.
Il est issu du droit commercial et il englobe les règles dont l’application concerne les contrats
d’assurances, le régime juridique des assurances.
« Voilà des semaines et mm des mois que je sèche laborieusement sur la question pourtant si
apparemment innocente qu’est-ce que le droit ? Cet état déjà peu glorieux s’aggrave d’un
sentiment de honte. J’ai entendu ma première leçon de droit depuis plus de 60 ans. J’ai donné
mon premier cours voici plus de 50 ans. Je n’ai pas cessé de faire métier de juriste tour à tour
ou simultanément comme avocat, comme professeur, comme auteur, comme conseiller et mm
comme juge. Et me voilà déconcerté tel un étudiant de première année remettant copie blanche
faute d’avoir pu rassembler les briques de réponses qui font échapper au zéro. »
« Toute définition est périlleuse en droit. Il en est peu qu’il ne puisse être réfuté. »
Que dit Michel Troper sur la difficulté de définir le droit ?
« Nous vivons sous l’empire du droit dès la naissance, il faut déclarer l’enfant et le nom qu’il
portera lui est attribué conformément a certaines règles, d’autres règles ordonneront qu’on
l’inscrive à l'école. Quand nous achetons un objet ou nous prenons un bus, c’est en application
d’un contrat. Nous nous marions, nous travaillons, nous nous soignons selon le droit. Pourtant
quoi que conscient de cette omniprésence du droit est capable d’appliquer ou de produire des
règles, nous sommes souvent en peine de le . définir. »
C’est un ensemble de règles écrites ou non écrites sanctionnées et ces sanctions peuvent être
physiques comme métaphysiques, matérielles ou immatérielles.
Le premier objet du droit c’est la vie en société et le deuxième objet c’est la justice.
La justice consiste théoriquement à attribuer à chacun ce qui lui revient. On peut donc
l’interpréter de deux façons. D’abord la justice commutative qui donne à chacun une part égale
à la justice commutative se rattachent de nombreuses règles. Il y a la justice distributive qui
pondère la première par différents critères (la naissance, la fonction sociale).
Qu’est-ce qui différencie le droit international (jus gentium) et le droit national (jus civilis) ?
Le jus civilis est littéralement le droit qui s’applique aux citoyens (cives) alors que le jus gentes,
droit des gens, est le droit commun à tous les peuples. C’est un ensemble de règles universelles
qui devraient se retrouver dans tous les systèmes juridiques Aujourd’hui la distinction est
dépassée. Désormais la distinction pour la controverse porte sur les tribunaux susceptibles de
garantir les droits des obligations des États et citoyens. On remarque cela avec l’existence de
tribunaux supra étatiques. Le droit national et le droit international renvoient tous les deux a
une distinction entre un droit s'appliquant à un nombre limité de justiciables et un droit
supérieur, un droit universel aux droits locaux qui ne devraient pas pouvoir le contredire.
Bonne chance !