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Chapitre 2 : L’État la constitution et l’identité nationale

La manière dont va se refléter dans la C° et la protéger → aspect propre à C°.

La révolution française, a profondément bouleversé le concept de « nation ».


Durant la période pré-révolutionnaire (av 1789), la « Nation » renvoyait d’avantage à un certain
nombres de critères objectifs : tel que la langue, la religion ou encore la race. Mais à la révolution la
Nation à été appréhendée comme une communauté de destin. De plus, un lien à été établit entre la
Nation et l’État. Par le passé, on considérait que plusieurs nations pouvait cohabiter au seins d’un
même État mais à partir de la révolution avec le concept de souveraineté nationale, la nation va
s’identifier à l’État, d’où l’expression d’État-nation.L’État nation se présente comme l’incarnation
de la nation dont il tire sa légitimité. Ainsi à une nation donnée correspond un État et l’État ne peut
correspondre qu’à une seule nation. Mais la C° étant la Norme fondamentale de l’État, elle va
nécessairement refléter l’identité de cette nation et donc touché à l’identité nationale. Que cache
cette notion ?

Section 1 : les liens entre identité nationale et constitution

Toute les C° contiennent des dispositions qui reflètent l’identité Nationale. En temps de Paix, cela
passe relativement inaperçu. En revanche, ces liens sont particulièrement visibles dans les Etats qui
ont vu leurs Nations brisées ou divisées par des conflits, des génocides et manière plus général, par
des violation massive des Droits fondamentaux → Les Etats en reconstruction.

Ces Etats n’ont plus d’identité Nationale ou plus exactement elle a disparue.
Pour les reconstruire, il faut donc réparer la nation pour assurer « le vivre ensemble ». A la suite de
crises ou de périodes traumatiques : telle que la domination coloniale, les guerres civiles ou les
génocides. On observe généralement une phase de recomposition ou de redéfinition de l’identité
collective. L’enjeu est ré-définir ce qui fait sens pour les individus et qui se retrouve dans une
communauté national.

Ex : La Guerre de Bosnie Herzégovine qui a donné lieu à un conflit ethnique entre serbe, croate et
bosniaque, s’est achevé en Décembre 1795.
→ La C° post conflictuelle retient le principe d’une construction multi-ethnique. C'est à dire que
chacune de ses disposition tiens compte de l’origine ethnique des citoyens pour garantir l’égalité.
C’est ce qu’on nomme le multi-culturalisme constitutionnel. Il s’applique à la protection des D°
Fondamentaux mais aussi aux institutions de l’État qui sont composés grâce à des quota ethnique.

De même, cette démarche est présente dans la C° Rwandaise de 2003. Cette C° est rédigée après un
génocide qui à décimé plus d’un million de personne, et elle déclare être résolue à combattre
l’idéologie du génocide et éradiquer toutes les divisions ethniques et régionales.
On peut aussi cité le cas de l’Afrique du Sud qui à revendiquer ce que les Sud-Africain ont appelé
un « constitutionnalisme de rencontre » ou « constitutionnalisme arc en ciel » (c’est la nation Arc
en ciel) pour revenir sur la période de l’Apartheid.
La constitution Sud-Africaine vient fixer des procédures de résolutions des conflits ainsi que des
garanti de D° fondamentaux. Et l‘absence de discrimination en fonction de la race est évidemment
au cœur du dispositif constitutionnel.

(Charge très lourde du au passé historique de cette nation, retrouvé dans d’autres État également,
notamment la Cour Constitutionnelle allemande l’a mentionné expressément à l’occasion d’un
décision dans laquelle elle contrôlait une loi qui après le 11 septembre permettait d’abattre un
avion civil si jamais il s’approchait d’immeuble à usage d’habitation pour éviter un nouvel attentat.
Il y a d’autre pays ou se dispositif à été validée :
État Unis ou la Cour Suprême Américaine a admis qu’on pouvait parfaitement abattre un avion
civil (dans même conditions). La Cour Allemande à refuser cette possibilité en se fondant sur le
principe de dignité de la personne humaine et du respect du Droit à la vie et en mentionnant
explicitement le passé historique de l’Allemagne:Compte tenu passé génocidaire : Importance
supplémentaire à ces 2 Droits → Passé qui nourris le contentieux Constitutionnel).

Dans tous ces cas, la C° va concerner l’identité de la nation et va participer à la refondation de


l’unité nationale. Et la C° française va procéder de la même manière. (Pour structurer l’unité de la
nation).

Un cas de reconstruction historique mémorielle, c’est le cas de la responsabilité dans le cadre de la


déportation des juifs homosexuel et francs-maçons pendant la Seconde Guerre mondiale : Arrêt
conseil d’État qui consacre la réparation pécuniaire mais aussi la réparation des mémoires pour
réparer ce qui dans l’esprit de la nation à été brisée par une violation massive du Droit à la vie.

§1: Les symboles constitutionnel manifestant l’identité nationale française.


A/ La porté intégrative des symboles constitutionnel

On entend par portée intégrative, le fait que certaines dispositions constitutionnelles vont contribuer
à l’intégration c’est à dire à nourrir un sentiment d’appartenance à la communauté nationale. On
trouve d’abord des symboles constitutionnel. Notamment à l’art 2 de la C° qui mentionne 5
éléments, introduit pour souder la communauté nationale en lui offrant des éléments communs de
reconnaissance.

B/ Les symboles identitaires contenus dans l’art 2 de la C°.

a) La langue de la république

La langue est incontestablement une marque de l’identité nationale et les débats qui ont récemment
accompagné le projet de loi permettant l’enseignement en Anglais à l’université ont illustrés
l’importance de l’identification linguistique et provoquant notamment de vive réaction de
l’académie française. L’idée est qu’on ne peut pas s’identifier à une communauté Nationale sans
parler sa langue. Ainsi l’art 2 al 1 de la C°, prévoit que la langue de la république est le français.
Cette disposition constitutionnel es tissu de la révisons constitutionnel de 1992 : Elle avait vocation
à garantir un aspect identitaire notamment face à la crainte générée par la construction Européenne.

Portée concrète, mobilisé dans la jurisprudence constitutionnel.

b) Les emblèmes de la Nation

L’emblème : est une figure symbolique qui apparaît comme un signe de reconnaissance
généralement abstrait et qui porte une signification identitaire. Car il est partagé par ceux qui s’y
reconnaissent. Il n’existe pas d’État sans emblème. Autrement dit, tous les Etats, vont adopter un
répertoire minimum de signe, ayant pour fonction de faire connaître au moins l’identité des
pouvoirs que l’État représente. Les emblèmes français sont nombreux et apparaissent généralement
comme des allégorie de l’identité nationale. On retrouve ainsi, le coq, le faisceaux de licteur, l’arbre
de la liberté, le bonnet phrygiens, Marianne, la cocarde tricolore ou encore le drapeau.
L’art 2 al 2 de la C° : consacre constitutionnellement le drapeau tricolore (BBR) comme emblème
national et l’origine des couleurs trouvent racine dans la monarchie constitutionnelle qui allient le
rouge monarchique et le bleue et le blanc de la ville de paris. Et le drapeau constitue un signe de
reconnaissance nationale.
c) L’hymne de la Nation

C’est L’art 2 al 3 qui consacre la marseillaise, comme hymne national. Il s’agit d’un symbole de
reconnaissance et d’un symbole d’appartenance à la Nation à travers un champs révolutionnaire.
Ex : Repris par gainsbourg : débats.

d) La devise et le principe de la république

La devise vient compléter les dispositions constitutionnel identitaires : Art 2 al 4 : Elle est
désormais inscrite sur tous les bâtiments publics et puisent ses origines dans la révolution française.
Il semble que c’est à Robespierre que l’ont doit la formulation de la trilogie « liberté/ Égalité/
Fraternité.
La C° de 58 a repris cette devise pour la consacrer constitutionnellement et dans la même logique
le dernier al de l’art 2 : Consacre le principe de la république : qui est le gouvernement du peuple,
par le peuple et pour le peuple. La C° présente donc un certain nombre de disposition qui sont des
symboles de l’identité Nationale. Ces symboles ont une vocation intégrative permettant à chacun de
se reconnaître dans une symbolique constitutionnel qui entretiens le sentiment d’appartenance.

§2/ La vocation intégrative des symboles constitutionnels identitaires

A/ Une vocation intégrative consolidant la communauté nationale

En contenant des dispositions reflétant l’identité nationale la C° souhaite toucher et entretenir un


sentiment d’appartenance. L’ensemble des éléments qui y sont mentionnés ; la langue, le drapeau, la
devise ou l’hymne, participent à la formation d’un patrimoine qui provoque un effet d‘intégration.
Et la réalité quotidienne illustre la manière dont les symboles constitutionnels sont le témoins de la
cohésion nationale.
Par ex : Siffler la marseillaise est systématiquement interprété comme l’expression d’une rupture au
seins de la communauté.

On retrouve ces symboles dans la procédure de naturalisation française. Qui est très révélatrice.
Pour accorder la nationalité française, une évaluation de départ attribue une grande importance à la
langue car elle va permettre l’insertion dans la société. Les entretiens qui sont réalisés permettent de
savoir si la personne a connaissance de ses droits et de ses devoirs. C’est à dire s’ils entendent vivre
en démocratie. Et la cérémonie elle même de naturalisation est aussi significative. Elle comprend un
discours solennel du représentant de l’État et le public, et le public est invité à se lever afin
d’écouter la marseillaise et un diaporama est parfois diffusé retraçant l’évolution de l’histoire de
France et notamment les événements révolutionnaires. Et enfin des documents sont remis à la
personne, comprenant des extraits de la constitution ainsi que la DDHC. Ces exemples illustre la
manières dont les dispositions constitutionnelle manifeste l’identité National. Mais ces dispositions
ne sont pas que symboliques, elles ont aussi une portée normative.

B/ Une vocation intégrative non exclusive de toute portée normative

Ces dispositions ne sont pas que des symboles elle vont avoir également vocation à s’imposer dans
la HDN (Hiérarchie des Normes) → auront vocation normative. C’est le cas par exemple de la
langue de la république. Qui à donné lieu en 1999 à une déclaration d’inconstitutionnalité par le
conseil constitutionnel de la Charte Européenne des langues régionales et minoritaires. Cette charte
prévoyait d’accorder des droits aux personne parlant une langue minoritaire, le conseil
constitutionnel a estimé que cela était contraire à l’art 2 de la Constitution.
De même en Mars 2003 fut posé la question de la conciliation entre la liberté d’expression et la
protection du drapeau ainsi que de l’hymne national.
La loi pour la sécurité intérieur prévoit des peines d’amandes et d’emprisonnement sanctionnant
l’outrage fait au drapeau ou à l’hymne. Cela concerne les manifestation organisée ou réglementée
par les autorité publique.
On pourrait considérer que l’outrage au symbole constitutionnel constitue la manifestation d’une
expression. Le conseil à estimé qu’il n’y avait pas d’atteinte à la liberté d’expression et donc que la
protection constitutionnel des symboles l’emporte sur la liberté d’expression. En conclusion les
dispositions symbolique de la C° assurent la cohésion nationale y compris en se protégeant contre
les outrages. La C° n’est donc pas qu’une norme technique, on voit ici sa dimension politique à
travers cette préoccupation qui est de refléter l’identité nationale et assurer la cohésion de la nation.
Et elle va plus loin en dépassant le stade des symboles et en affirmant des principes
constitutionnels. Permettant le vivre ensemble.

Section 2/ La C° et le vivre ensemble

La Constitution va assurer la coexistence des individus, elle souhaite lisser les aspérité identitaire
qui chez les individus peuvent se révéler clivante(≠ élément de reconnaissance de l’ensemble des
individus). Aucun élément au seins de la C° française ne contribue à une forme d’exclusion. Ce
serait le cas par ex de dispositions confessionnelles qui fragiliserait la capacité de la C° à servir de
symbole à des gens qui n’appartiendrais pas à tel ou tel confession.

La norme constitutionnelle, la plus représentative du « vivre ensemble » est celle qui ouvre la C° à
l’art 1er → Il s’agit du principe d’indivisibilité de la république : L’art 1er prévoit que la république
est indivisible. Cela signifie qu’on ne peut pas diviser la souveraineté de l’État, le territoire de l’État
et la population de l’État. Du principe d’indivisibilité découle le principe d’unicité du peuple, ce
principe constitutionnel implique strictement qu’on ne peut pas distinguer au sein du peuple
différentes population. C’est sur ce fondement qu’en 1991, le conseil constitutionnel à censuré la loi
portant statut de la Corse et qui mentionnait l’existence d’un peuple corse.

La Laïcité, également consacré à l’Art 1er le C°, est aussi un élément du vivre ensemble. Implique
deux choses :
→ La neutralité confessionnel de l’État : Il n’y a pas de religion d’État. Tous les services publics
doivent être neutre et donc ne présenter aucun signe religieux, cela explique que les agents qui
travaillent pour le service public ne peuvent pas porter de signe religieux distinctifs.
→ La liberté de conscience des individus : Toute discrimination est par principe prohibée
lorsqu’elle se fonde sur un motif religieux.

Ce principe dans ses deux dimensions participe à la cohésion national, car il évite que la question
religieuse engendre des tensions au seins de la communauté. Conception française : Autre État pas
même conception et ont admis de distinguer au sein de la population (Peut exiger médecin même
sexe que vous, ou refus d’achat de voiture à une femme).

Enfin , la liberté elle même, est définit comme s’exerçant au sein d’une communauté : Art 4 DDHC
prévoit que la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuis pas à autrui. Cela signifie que nous
sommes libre tant que l’on ne vient pas empiéter sur la liberté des autres.
Enfin, de manière plus indirecte, d’autre principes constitutionnels assure la bonne entente dans la
communauté et sont considéré comme des moteurs de l’intégration. Ex : Droit au loisir, Droit au
congés et surtout le droit à l’instruction.
Qui est une composante déterminante de la cohésion nationale car c’est à l’école qu’historiquement
se diffuse la culture national.

Titre 2 : la C° et les formes de l’État

Il s’agit de la division verticale des pouvoirs (à la différence d’horizontal). L’État va répartir de


manière différentes les pouvoirs qu’il possèdent et cela au niveau territorial. Classiquement, on
distingue 2 modèle :
→ l’État unitaire : dans lequel on ne retrouve qu’un seul centre du pouvoir qui est compétant pour
édicter des Normes, sur l’ensemble du territoire.
→L’État composé : Qui est un Etat dans lequel cohabitent plusieurs centre du pouvoir. Ce qui est la
cas notamment dans l’État fédéral mais cette distinction est critiquable :
→ Pour certains auteurs notamment, Jean BODIN, il n’existe qu’une seule forme d’État
qui est l’État unitaire. Lui seul détiens l’intégralité de la souveraineté.
De manière plus générale la distinction Etat Unitaire/ Composé, ne permet pas de refléter
l’ensemble des réalités. Il est en réalité plus logique de distinguer 3 modèles d’État : Unitaire/
Fédéral et Régional.

Chapitre 1 : L’État unitaire décentralisé.

L’État unitaire est une forme d’organisation de l’État, dans laquelle il n’existe sur le territoire
qu’une seul et unique Organisation politique et juridique doté d’attribut de souveraineté c’est à dire
qu’il n’existe qu’une seule volonté politique un seul centre du pouvoir. On parle donc d’État
unitaire en référence à cette unité du pouvoir central.

L’ Etat unitaire peut faire lui même l’objet de 2 modalité d’organisation qui renvoi à la manière dont
l’État va organiser le niveau local, c-a-d les rapports entre le pouvoir central et local. On peut alors
trouver un État unitaire centralisé ou décentralisé.

→ L’État unitaire Centralisé est celui dans lequel il n’existe pas de personne public territoriale, mais
seulement des organes de l’État au niveau local. Les institutions locales ne sont que des
subdivisions administrative de l’État.
→ L’État peut être purement centralisé, on parle alors d’État centralisé et concentré. C-a-d que
l’ensemble du pouvoir est concentré au siège du pouvoir qui est généralement la capitale de l’État.
Toutes les décisions sont prises au niveau central et aucune au niveau locales.
→ Mais l’État unitaire peut être aussi déconcentré. C’est à dire que l’État va déléguer à ses organes
locaux la possibilité de prendre des décisions, c’est ce que l’on appelle la déconcentration territorial
de l’État. La déconcentration consiste pour les autorité centrale de l’État à déléguer un pouvoir de
décision aux autorités locales mais ces dernières (les Autorités locales) restent soumises au pouvoir
hiérarchique des autorités centrales. Elles ne sont que des organes de l’État. Maillage territorial de
l’État (c’est toujours l’État qui détiens le pouvoir).

S’agissant de la France, Il s’agit d’un État Unitaire décentralisé.

Section 1 : La distinction entre décentralisation et déconcentration


§1/ La déconcentration

Elle consiste a attribuer des compétences à des représentant locaux de l’État. C’est en cela
qu’apparaît la distinction entre les autorités centrales et les déconcentrés. En principe, l’autorité
supérieur ne peut pas exercer un pouvoir de substitution. C’est à dire que le pouvoir central ne peut
pas prendre une décision qui relève de la compétence des autorités déconcentrés.
En revanche, le pouvoir central adresse des ordres et des instructions à l’autorité inférieur qui est
placé sous son autorité hiérarchique. Le pouvoir central peut également annulé ou reformer les
décisions de l’autorité intérieur. Par exemple en France, le préfet est le représentant de l’État au
niveau du département. Il est une autorité déconcentré. Il a la charge des intérêt nationaux au niveau
local et il représente le gouvernement. Cela permet à l’État de rendre son action plus proche des
citoyens selon l’adage Napoléonien : « On peut gouverner de loin mais on administre que de près ».

§2/ La décentralisation

Elle est différente de la déconcentration car on va ici attribuer à une entité locale, une personnalité
morale en rompant le lien hiérarchique entre elle et l’État. Ainsi, il n’y aura qu’une surveillance de
l’État et non plus un rapport d’autorité. Et sera donc créer une collectivité autonome que l’on
appelle « Collectivité Locale » ou « Territoriale ».
L’art 72 al 1 de la C° dispose que les CT de la Republique. Sont les communes, départements,
régions, les collectivités à statut particulier et les collectivité d’Outre mer.

On peut définir une collectivité locales (=Territorial, même chose) par 4 éléments :
→ Elle dispose de la personnalité morale contrairement aux services déconcentrés de l’État.
→ Elle est dirigée par un conseil élu : Municipal, Départemental ou régional.
→ Elle agis dans le cadre d’un territoire qui est limité (compétence strictement limité). Certain
auteur : Seul territoire à existence juridique c’est l’État.
→Dans le cadre de son territoire, elle peut disposer d’une compétence générale.

La loi prévoit en effet une liste de compétence et dispose également que les collectivités ont
vocations à régler toute affaire qui présente un intérêt local. Clause de Compétence Général : Qui
autorise la Collectivité à intervenir dès lors qu’il y a un intérêt local. Cette clause avait été supprimé
en 2010 puis rétablis en 2014 et enfin supprimé pour les départements et les régions. Mais maintenu
pour les communes Par la loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territorial de la
république → Loi notre
Liste limitative de compétence : Pour région et département. En France, la décentralisation à été le
fruit d’une longue évolution historique et l’histoire constitutionnelle a oscillé entre période de
centralisation (+ forte : Impériale) et de décentralisation.

Depuis 1946, La décentralisation est ininterrompu et c’est la C° de 1946 qui inscrit pour la 1ère foi
les Collectivité locales dans la C°. La 5ème république a repris de ces dispositions constitutionnel
au sein de l’Art 12 de la C° intitulé « Les collectivité Territorial ». Et depuis il y a eu un
approfondissement progressif de cette décentralisation : Droit différenciation territoriale.

Section 2 : Les modalités de la décentralisation.

Le Droit des Collectivité locale, est parcouru par deux aspirations constitutionnel contraire.
→ Le principe d’indivisibilité de la république
→ Le principe de libre Administration des Collectivité locales.
Il y a entre ces principes une potentielle contradiction car a trop décentralisé on risque de porter
atteinte à l’indivisibilité de l’État. Cette tension entre normes constitutionnelles est présente dès
l’Art 1er de la C°, qui prévoit que la république est indivisible mais aussi que son organisation est
décentralisée. Il va donc falloir équilibrer ces deux principes. (Plus on accorde de poids à la
décentralisation plus émerge un risque de désagrégation de l’État).

L’État veut survivre/ Conserver l’indivisibilité de la souveraineté et de son peuple. Pire scénario
Catalogne

§1/ L’unité et l’indivisibilité de l’État.

Le caractère unitaire de l’État est assuré par le principe d’indivisibilité de la république consacré
l’Art 1 : L’indivisibilité de l’État s’applique à tous les élément constitutifs de l’État : c-a-d à la
souveraineté, au territoire et à la population.

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