Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
Thème 1 : L’ordre juridique international
3. L’évolution du DIP
5. La réception du DIP
Tableaux :
Concept de souveraineté : idée importante du droit internationaux : on est des souverains égaux.
Née au 15/16ème siècle.
Droit international permet aussi des relations et des communications entre les états : les 193 pays ne
voient pas les choses de la même manière mais grâce aux nations unis notamment il ont au moins un
canal de communication commun.
2
De la force vers les moyens pacifiques de règlement des différends.
19ème siècle du droit international, 19ème siècle ou pour la première fois on parle de droit
international publique. Et on commence à réfléchir au droit international comme étant
une discipline à part.
Ensemble de règle que régissent les rapports entre les Etats. Sans oublier les autres acteurs : le DI
régi de plus en plus des rapport avec des entité autres que des Etats (OI, ONG)
Une fiction collective et nécessaire à l’origine, dans une société international décentralisée qui se
trouve à mi-chemin entre l’ordre et le désordre.
Décentralisé car chaque état est souverain et égaux. Contrairement au droit des individus :
verticalité du système, autorité centrale. En DI il n’y a pas d’autorité centrale, ce sont els
Etats qui s’organisent comme ils veulent. Pas d’organe exécutif dans le DI. On est parfois
coincé ; traités bilatéraux et quelques conventions multilatérales (très peu surtout depuis les
années 2000 : déclin de création de nouveaux droits, tendance régionalisme du droit (ex :
MERCOSUR))
Mais il existe quand même un cœur unique : Droit international GENERAL : unité de l’ordre
juridique.
Confrontation du fait qu’il s’agit d’un ordre décentralisé mais général.
Le DIP comme « l’ensemble des normes et des institutions destinées à régir la société international »
On s’interroge sur quelles sont les conséquences des violations des règles.
Le DIP aussi ancien que certaines formes de formation politiques (ex : Egypte, Mésopotamie,
les cités grecques, l’empire romain…)
3
Témoignages des traités qui datent d’environs 2,500 av JC (entre Royaume d’Elba (Syrie du
Nord) et Royaume d’Aboussal (Euphrate)
Le traité de Qadesh entre l’empire Égyptienne (Ramsès II) et l’empire de Hittites (Hattusili III)
en date de 1258 av J.-C., le plus ancien traité de paix survécu à ce jour
Les découvertes du XV-XVII siècles par les empires Portugais et Espagnol, et plus tard par les
Hollandais, les Français et les Anglais ; les thèses civilisatrices et l’idée de jus communications
dans les écrits de Vitoria et Suarez ; mare liberum v mare clausum
3. L’évolution du DIP
L’exposé moderne du « droit des gens » par Emmerich de Vattel (1758) et le terme « droit
international » est utilisé pour la première fois par Jeremy Bentham (1789)
Les États ont recours de plus en plus les moyens juridiques disponibles pour faire valoir leurs
droits plutôt que les moyens coercitives (e.g. les arbitrages sous le Traité Jay de 1794,
l’arbitrage Alabama de 1872)
Vers la fin du 19è siècles, tout le territoire de notre planète est découvert et relève d’un état
souverain
Le DIP est bouleversé au fil du temps (la révolution industrielle, les grandes guerres
mondiales, la fin du colonialisme et l’émergences de nouveaux Etats, la fin de la guerre froide
et enfin la mondialisation.)
4
Les conférences de la Haye de 1899 et 1907 : Les Etats essayent d’estomper la chasse aux
armements et établissent la Cour permanente d’arbitrage (CPA) pour faciliter le règlement
de leurs différends
Les nouvelles menaces véritablement globales, alors que les règles et principes n’ont pas été
formulés
Les interactions entre le privé et le public : les lignes qui divisent ce qui est public et privés
déjà difficile à l’échelle interne l’est encore plus à l’échelle internationale
La société du Lotus remise en question : ce serait un adage dépassé selon le jugge simma :
« Je trouve cette approche troublante compte tenu de la conclusion générale de la Cour figurant au
paragraphe 3 du dispositif, selon laquelle la déclaration d’indépendance « n’a pas violé le droit
international ». La logique qui sous-tend l’approche suivie par la Cour dénote une conception
ancienne et vieillie du droit international, fondée qu’elle est sur le fameux adage figurant dans l’arrêt
rendu en l’affaire du Lotus, selon lequel les limitations posées à l’indépendance d’un Etat ne se
présument pas, l’ordre juridique international étant par nature consensuel (Lotus, arrêt n 9, 1927,
C.P.J.I. série A n° 10, p. 18). Comme la Cour permanente dans l’affaire du Lotus (ibid., p. 19-21), la
Cour a conclu dans le présent avis que, en ce qui concerne un acte spécifique, il n’est pas nécessaire
de démontrer l’existence d’une règle permissive dès lors qu’il n’existe pas d’interdiction. »
5
4. L’ordre juridique international
Droit International Publique différent du Droit international privé : Cadre de logique de droit
interne.
Droit International Privé : Lorsque des personnes issues d’un Etat vont dans un autre Etat, quelle
législation s’applique ?
Localisation du droit interne applicable le plus approprié à une situation de fait (exemple : mariage
entre Ukrainien et Français au Canada puis divorce : à quelle juridiction, à quel droit interne fait-on
appel ? )
Chaque droit interne contient des règles en matière de conflit : on recherche le rattachement le plus
proche au niveau des différents systèmes juridiques internes.
Ce sont les tribunaux nationaux qui s'occupent des questions du droit international privé / Droit
international public : Cours internationales.
Principes et règles fondamentaux qui régissent les rapports entre les Etats sont codifiés par des texte
exemple dans : La Charte des Nations Unis, Ils rédigent des principes (Exemple principe de s’abstenir
à l’usage de la force) / La résolution de l’assemblé générale 2625 (sur les relations amicales entre les
Etats) principes établis sur la base de la Charte des NU mais avec plus de précisions.
La plupart des succès du DIP s’expliquent par la volonté des États de passer les intérêts de la
communauté internationale et de notre planète avant leurs propres intérêts nationaux
La plupart des défauts du DIP s’expliquent par la nature de la société internationale qu’il est
censé régir
Paradoxalement les chefs dû à la nature de cette société formée par les Etats qui peuvent mettre leur
puissance personnelle avant l'intérêt international.
Esprit de communautés international : concerne tous les Etats et tous les autres acteurs du Droit
International (DI) ( Exemple lecture (cours 1)La Barcelona Traction (1970). La plupart des obligations
du DI sont des obligations "simples" non opposables à tous les États (traités bilatéraux)
6
contrairement aux obligations opposables à l’ensemble de la communauté internationale où chacun
à un intérêt pour agir.
Limites et enjeux du DI :
Droit de véto de 5 Etats (Chine, France, Russie, Royaume-Uni et États-Unis) dans les NU
(Ancien contexte ou les victorieux de la guerre devaient avoir plus de pertinence et de
responsabilité : on parle depuis longtemps de réformer cette situation qui bloque souvent
mais pour réformer ceci il faut ⅔ l'accord de l’assemblé (=193 pays) et l’accord de ces 5 :
situation presque impossible à changer) - Pas de police. Mais ne pas se concentrer que sur les
limites car le DI fonctionnent la plupart du temps sans que l’on s’en rende compte et on parle
plus souvent des échecs.
En général les Etats respectent le DI par peur des sanctions notamment économiques des
autres Etats : la diplomatie aide et les états ont des contre-mesures/sanction : de l’influence)
Peut-on parler d’un vrai ordre juridique international à vocation universelle en l’absence d’un
législateur, d’un gendarme, d’une sanction et d’un arbitre?
Les Etats légiférés (traités, coutumes où leur consentement a été requis) et sont donc censés
respecter ces règles. Même s’il n’y a pas de gendarme : conseil de sécurité, UE peut adopter des
sanctions, pression diplomatique des sanctions économiques par exemple.
Pas d’arbitre : chaque état a préalablement donné son consentement mais souvent ils ne veulent pas
d’une partie tiers règle leur affaire : ne donnent pas leur consentement
Ordre intégré : caractère contraignant des normes internationales car librement consenti et accepté
par les états + règles pour les conflits au sommet normatif = maturité du DI + séparation des
pouvoirs pas aussi parfaite qu’en droit interne mais Etats et tribunaux, cours internationaux qui
interprètent ces pratiques/conditions + conséquences juridique si violation des règles internationale
notamment en matière de réparation + tierce parti pour le règlement des différend sous réserve du
consentement exprimé.
Jurisprudence : Principes interprétés et appliqués qui seront reprises : rôle secondaire mais
important
7
Quelques dialectiques au sein de l’ordre juridique international :
Sein et Sollen (Kelsen) | Lex lata et lex ferenda (Virally) | Changement et stabilité (Crawford)
| Universel et particulier (Simma) | Public et privé (Chinkin) | Droit relationnel et droit
institutionnel (Dupuy) | Coordination et coexistence (Friedmann) | La lettre et l’esprit
(Bennouna)
Sources principales
Ce qui donne la juridicité - Formule de langage - Expression de règle de droit ou règle sociale ?
Droit international = pas de constitution mais d’autres sources (traités ratifiés par tout le monde,
coutume…)
La charte des NU : les traités internationaux prévalent sur les constitutions internes
(Même si en tant qu'Etat nous n’avons pas signé ou adhéré à un traité/convention, si cette dernière
relève au droit coutumier (ou principes généraux) alors elle s’applique à nous aussi)
“En cas de conflit entre les obligations nées d’accords internationaux et les obligations des Membres
de l’Organisation des Nations Unis en vue de la Charte, ces dernières prévalent” Résolution 2625
Charte des NU
8
« 33. (…) Une distinction essentielle doit en particulier être établie entre les obligations des Etats
envers la communauté internationale dans son ensemble et celles qui naissent vis-à-vis d'un autre
Etat dans le cadre de la protection diplomatique. Par leur nature même, les premières concernent
tous les Etats. Vu l'importance des droits en cause, tous les Etats peuvent être considérées comme
ayant un intérêt juridique à ce que ces droits soient protégés; les obligations dont il s'agit sont des
obligations erga omnes. »
Barcelona Traction (Belgique c. Espagne), arrêt, exceptions préliminaires, C.I.J. Recueil 1970, p. 33,
par. 33
L’État
L’organisation internationale
Les autres entités dont la personnalité juridique internationale n’est pas reconnue mais dont
l’impact croissant sur le développement du droit international est de plus en plus évident
5. La réception du DI
Les systèmes juridiques monistes et dualistes
Les États ne peuvent pas invoquer leur droit interne comme une excuse de ne pas se
conformer aux obligations internationales qu’ils ont engagé
9
• Droit de la mer
• Droit international humanitaire
• Droit international relatif aux droits de la personne
• Droit des réfugiés
• Droit de l’environnement
• Droit aérien
• Droit diplomatique et consulaire
• Droit du commerce
• Droit de l’investissement
S’agit-il des domaines en isolation clinique entre eux, de vrais régimes autonomes (« self-
contained regimes »), ou plutôt d’une répartition fonctionnelle encadrée par le DIP général ?
Le DIP général comme le « fall-back »
Les intérêts communs (Etats, organisations internationales, ONGs, associations, individus)
10
11