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- Sciences Politiques -

I Les origines / l’époque des révolutions


a) Constante dans les affaires orientales. La Pologne.
b) Les affaires turques.
c) Les principautés danubiennes

II Les bouleversements à l’ouest


a) L’influence de révolution française
b) La révolution française comme révélateur d’une pensée politique internationale.

Livres à lire

- Histoires des relations internationales (Drosse 1882 Duroselle)


- Que sais-je ( 2423 )

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INTRODUCTION

Le droit international public.

Les relations naissent lorsqu’ État il y a.


Le D.I.P. est constitué par l’ensemble des règles qui régissent un État, lorsqu’un État
se déclare souverain, il ne se déclare pas supérieur.

L’originalité réside dans la conciliation entre le droit et la souveraineté, on parle de


droit de coordination, les sujets de droit, les états restent maîtres d’être soumis à la
règle de droit.
Le droit interne est un droit de subordination → obligé.
Fragilité du droit international public.

Peut être état naturel de l’état qui amène l’état à être plus qu’altruiste.

Quel est l’état de nature d’un état ?

→ l’état d'égoïsme.
→ Défendre ses intérêts.
Le droit I.P. est enraciné dans l’histoire des guerres et des traités de paix.
→ Ordre international imposé par le vainqueur.

La révolution française à la constitution de l’O.N.U.

Article (RHD) p. 215-223


- Droit des gens et théorie constitutionnelle dans la pensée des Lumières.

La question de l’organisation juridique de la paix entre les peuples.


→ le droit des gens qui s’appliquent entre les sociétés humaines.
→ droit international.
→ droit particulier.

Droit → ambition de mener à la paix perpétuelle.


La guerre → processus naturel.
Le mode normal de relations est la paix.

L’humanité est-elle naturellement apte à la paix ?


Sur quel fondement (juridique) est-il possible de régler les relations de peuple à peuple ?
Quelles sont les conditions (politiques) nécessaires pour réaliser une société civile des
nations ?

Question sur le droit de nature ( la paix etc…).

Pas d’état de nature qui favorise la paix, il faut le construire.


“La paix nécessite d’une construction d’un droit civique” John Locke

Le droit naturel est un droit inné à la personne de l’homme, il s’oppose au droit positif, droit
conjoncturel.

Vatel, juriste : le droit naturel est le fort intérieur des souverains.


Le droit des gens devait être lié à la morale naturelle.
(Fénelon, Montesquieu défendent cette idée).

Certains régimes plus propices à la paix que d’autres ?

Philippe d’Orléans ouvert aux idées naturelles.


Contestation politique.
Attaque anti-cléricale dans l'encyclopédie.

Pour les philosophes, le maintien ne réside pas dans la forme du R.P.


Ce maintien réside dans le contrôle politique des magistrats, contrôle de régler les paix, faire
la guerre, le contrôle sur la paix, sur la diplomatie.

Le modèle est que les états doivent mettre fin aux conquêtes territoriales.
Cela s’inscrit chez les philosophes.
(SDL) pendant la révolution.

La Pologne

1792 : La Russie s’inscrit dans ses frontières ( paix de Jassy ) signe la place de la Russie
en Europe.
Immense territoire pour Catherine II (Russie) accès à la mer noire.
→ Poids lourd sur la scène internationale.
Jeune pays qui cherche son émancipation.

La Pologne a beaucoup évolué et est très attachée à la France, son histoire et sa langue.
Pologne alliée à Frédéric II pour → sortir du contrôle russe → car Frédéric II apparaît
comme un ami de l’homme.
Voltaire le vante.
La Pologne va élaborer un modèle de constitution qui s’inspire du modèle de constitution en
France ( donc de monarchie constitutionnelle ).
La maison allemande des princes de Saxe s’occupe de la constitution.
Prusse ac Pologne mais ensuite

La Russie et la Prusse se heurtent à cette monarchie.


L’Autriche se déclare hostile à tout dépouillement de la Pologne.

1792 : Prusse et Autriche déclarent la guerre à la France.


Catherine II → libre d’agir contre la Pologne.
La Pologne est écrasée en juillet 1792 .

L’ancien régime est contrôlé par les russes.


Doctrine de l’équilibre des puissances.
Frédéric II veut partager la Pologne.
Catherine II de Russie s’oppose.

L’Autriche soutient la Prusse, janvier 1793, un partage est décidé entre la Russie et la
Prusse.
Insurrection polonaise contre les Russes et les Prussiens.
Volonté de mater cette révolte, avec l’idée que celui qui réussira à battre l’insurrection
recevra la plus grosse part.
Elles redoublent alors d’efforts.
Le 20 janvier 1795 un troisième partage est décidé, la Pologne disparaît.
1829,elle réapparaît.

Cette affaire polonaise révèle l’esprit international à l’esprit de 1817.


On parle avant tout de personnes.
Esprit patrimonial.
Intérêt des familles.
Conquêtes territoriales.
Il ne s’agissait pas de maintenir une paix universelle, il s’agissait de sécuriser les frontières.
Nouvelle dimension qui remet en question l'idéal autocratique.

b) Les affaires turques

On parle de décadence turque.


Ils n’ont jamais misé sur l’indépendance économique.
Ils comptent plutôt davantage sur ses pays vassaux et ses propres avantages.

Le traité de Kaïnardji 1774 → l’idée d’un partage de la Turquie entre les russes et les
autrichiens.
Catherine développe le projet grec.
Joseph II d’Autriche adhère.

Août 1787 attaque des russes sur la Prusse, novembre 1788 la Prusse attaque la Russie.

L’Autriche libère les places serbes.

Début 89, Joseph II ressent un danger.


Frédéric menace l’Autriche.
→ Joseph II veut liquider la guerre turque → abandon du peuple chrétien ( qui aujourd’hui se
fait encore ressentir si l’on va à leur rencontre, car ils se sont fait abandonner à de
nombreuses reprises).

20 février 1790 Joseph II meurt.


Son successeur retire les troupes et la paix de Sistova est alors signée.

Le 4 août 1792 , la Russie se retrouve seule.


Paix de Jassy entre les russes et les turcs le 9 janvier 1792.

Effacement complet de la diplomatie française, vigilante dans ses rapports de force.


→ complexe interne (Révolution).

Élargissement de la présence anglaise (William Pitt) premier ministre qui s’inquiète de


l’expansion russe et de la menace sur le route des indes.
Danger sur Constantinople.
William veut une négociation de paix sans annexion de terres.
Pitt va contrarier l’opinion publique, il recule.

Fin du XVIIIe tout le monde s’accorde à dire que l’Inde se défend sur le Bosphore.

2 ème conséquence :
prise de conscience des peuples chrétiens balkaniques.
( Monténégro ) prince évêque Pierre Ier Petrovitch → dans la guerre contre turcs.
Il va se retrouver seul face à eux.
Les pays serbes alliés objectif de la Russie.
1788, pousse à l’insurrection → la Russie.

Les pays serbes prennent un leadership.


Les chrétiens sont abandonnés à leur sort.

Les principautés danubiennes.

Moldavie-Valachie

Deux provinces qui restent provinces turques.


Turcs font peser une autorité lourde sur ces deux riches provinces.
La Russie rejet contre les turcs.

Les boïars vont en réaction mener une rébellion, ils appellent à une monarchie
constitutionnelle.
Idée d’une nationalité romaine.
→ Esquisse d’une constitution romaine.
→ Envoie une mission à Paris en 1804, pour demander un prince à Napoléon.
Apparente continuité mais les choses changent en profondeur.

1° Présence anglaise
2° Emergence des sentiments nationaux.

Les bouleversements à l’Ouest

Introduction d’un nouveau droit en France.

La révolution française sur le droit international.


A l’ouest continuité mais modifications.
Nouveau droit international public.

Les deux révolutions française de (1789) et américaine : souveraineté nationale, principe


des nationalités.
Le monarque est dépossédé de la souveraineté, il n’a plus le pouvoir exécutif et législatif.
→ l'exécutif est délégué au roi, la loi est l’autorité suprême est la loi.
On lui impose de jurer d’être fidèle à la loi ( le roi ).

L’autorité suprême est Dieu puis au sommet est la loi.


Le principe des nationalités, droit des peuples à disposer d’eux-mêmes
Droit des souverains entre eux.
On place les peuples en avant après la Révolution.

Affaire d’Avignon :
Avignon : La possession pontificale.
A la tribune monte monsieur Petion.
:” Les papes ne peuvent conserver Avignon malgré la volonté du peuple, Avignon n'est plus
au pape puisqu’Avignon ne veut plus l’avoir pour pape, Avignon appartient à la France,
parce que les avignonnais veulent être français”.

12 juin 1790 Appel au peuple, avignonnais veulent devenir français et le deviennent.


On prône la prudence.
Septembre 1790 Les juristes l’annoncent enfin.

Affaire d’Alsace succède ensuite.


Symbole de la patronisation du droit.

Octobre 1790 Référendum en Alsace, on demande son rattachement à la France.


Merlin de Douai porte un coup fatal au droit des gens.

: “ Aujourd’hui que la souveraineté des peuples ait enfin consacré avec éclat qu’importe et
au peuple d’Alsace et au peuple français les conventions qui dans les temps du despotisme
ont eu pour effet d'unir le premier au second, le peuple alsacien s’est uni au peuple français
parce qu’il l’a voulu.”

→ Instabilité juridique, on généralise le système.


→ Donner la parole au peuple.

→ Les souverains vont prendre peur après tous ces évènements.


→ effet boule de neige.
Les juristes vont théoriser le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Préliminaire enraciné dans les droits de l’homme et la démocratie.

Un peuple ne peut disposer de lui-même que s’il est libre et doté d’un appareil
démocratique.
→ tout se radicalise, idée de secours armée de la France à tous les peuples qui veulent
disposer d’eux-mêmes : octobre 1792.

Droit d'ingérence.
Le principe des nationalités sort des frontières.
→ influence une certaine pensée révolutionnaire chez les étrangers comme en Allemagne
par exemple.

2) La révolution française et la pensée internationaliste.

L’Allemagne prend conscience de son identité.


Yoann Ficht : une terre, une langue, un peuple.

Vision objective de la nation.


→ droit du sang.
Vision opposée à la vision française.

Ernest Renan :
“ Une nation c’est tout ce qu’on a fait ensemble, tout ce qu’on veut continuer à faire
ensemble, une nation, plébiscite au quotidien.”

- Volonté de tous être ensemble.

Théorisation de Hegel.

Emmanuel Kant ( philo et juriste ) va écrire en 1795 : Projet de paix perpétuelle.


Il développe l’idée d’une société des nations.

Kant : pensée internationale

Monde en société des nations : SDN

- Le droit, fondement juridique.


- Droit absolu et immuable qui conduira nécessairement à une paix perpétuelle.

Trois sphères juridiques pour y arriver.

1° Droits internes, appareils juridiques pour vivre ensemble.


→ Jus civitatis : droit des citoyens.
Première étape qui amène à :

2° Droit international public : jus gentium

3° Droit des citoyens du monde, sphère du droit universel : jus cosmopoliticum.


Un droit qui doit se propager à l’infini.
→ donc plus de guerres ?

Passer d’une sphère à l’autre.

Mettre en place la société des nations SDN.

: “ Cette SDN doit s’inscrire dans une perspective historique, elle constitue
l’achèvement ultime d’un plan de la nature.”

État de la nature de l’humanité pour Kant : paix.

Cette SDN se fait par étape et va distinguer deux étapes, la phase préalable et la phase
définitive.
→ selon Kant.

Phase préalable est nécessaire dans le monde politique → changement de mentalité du


politique, elle doit leur apprendre à favoriser l’état de droit.

Il faut créer les conditions politiques du changement.

Il y en a 6
1° Condamner toute la diplomatie secrète et l’esprit de revanche.

2° Respecter l’intégrité territoriale des États et le droit à l'autodétermination de chaque


peuple.

3° Engager des politiques de désarmement et abolition des armées permanentes.

4° Interdire aux états de s’endetter pour constituer des trésors de guerre.

5° Interdire toute ingérence d’un état dans les affaires d’un autre état.

6° Prohiber au cas de guerre, les stratagèmes infâmes : la guérilla et le terrorisme.

Long processus qui verra prospérer une union interétatique évolutive : phase définitive
constituée par trois articles de la SDN.

Premier article : affirmation d’une formule républicaine du pouvoir.

Deuxième article : république fédérale d'état libre.

Troisième article : nécessité d’organiser le statut des États qui resteraient en dehors de la
SDN.

Exigeant de prévoir les retraits de la République fédérale, pour les États.

L’organisation de l’Europe des nations de Kant.

Sur le plan géographique Kant est homme de son temps, il donne une place à la France →
privilégiée, contrairement aux Etats-Unis, car leur constitution “semble trop rigide.”
La France est le leadership en Europe.
Kant précise sa pensée dans : Idée d’une histoire universelle (1784) il développe la structure
fédérative SDN.

Autorité supra nationale.

: “ Cette SDN devra se donner une législation commune et les Etats qui y entreront devront
abandonner de leur souveraineté.”

Abandonner ce qui a attrait à la politique de défense commune.


Politique extérieure, politique coloniale, politique de recherche de la paix.

2e ouvrage : Métaphysique des mœurs (1790).


→ il envisage : “ un droit public des gens qui terminera les différences entre les peuples
d’une manière civile, comme par un procès.”
Idée d’une juridiction internationale créée par un traité.

Chaque membre doit pouvoir s’en retirer à tout moment.


“Cette SDN doit être union volontaire, révocable à tout moment.”

Wilson : Les 14 points, considéré comme l’homme de la paix, mais il n’a pas signé le traité
de Versailles.

Le 8 janvier 1918 : le monde après la guerre.

° Suppression de la diplomatie secrète.


° Liberté de navigation sur les mers.
° Suppression des barrières économiques.
° Limitation des armements.
° Tenir compte des intérêts des populations lors des revendications coloniales.
° Evacuation du territoire russe.
° Rétablissement de la Belgique.
° Le retour de l’Alsace-Lorraine.
° Wilson veut fixer les limites italiennes en tenant compte du principe des nations.
° L’autonomie des peuples d'Autriche - Hongrie.
° Libre accès à la mer pour la Serbie.
° Ouverture des détroits à toute navigation ( Bosphore, Dardanel ).
° Création et indépendance avec accès à la mer, de la Pologne.
° Création de la SDN.

Chap. II Genèse de la diplomatie contemporaine


-Quatre périodes-

- L’Europe de Vienne ( 1815-1848 ).


- L’Europe des nationalités ( 1848-1870 )
- L’Europe du vieux Bismarck ( 1870-1890 )
- La course aux alliances ( 1890-1814 )

L’Europe de Vienne trouve sa source dans le congrès de Vienne septembre 1814 à


1815.
Intermède avec Napoléon sorti de l’île d’Elbe.

Le congrès de Vienne est une conférence des représentants diplomatiques des


grandes puissances européennes qui a eu lieu à Vienne du 18 septembre 1814 au 9
juin 1815.
Les pays vainqueurs de Napoléon Ier ainsi que les autres États européens se réunissent
pour rédiger et signer les conditions de la paix, et donc déterminer les frontières et
tenter d'établir un nouvel ordre pacifique.
Le congrès de Vienne permet également la discussion sur la libre circulation navale,
l'abolition de la traite négrière et la mise en avant de la neutralité de la Suisse et de la
neutralité de la Savoie.
Ce congrès rétablit un équilibre des puissances, il marque les débuts d’un
temps de paix de près de 40 ans

Contexte :
En 1813 se forme une alliance entre le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande,
l'Empire russe, le royaume de Prusse et l’empire d'Autriche, la Quadruple Alliance,
mais officiellement datée du 20 novembre 18152,3. Malgré une série de victoires
(batailles de Champaubert, Montmirail…) remportées par Napoléon, Paris tombe le
31 mars 1814 et les maréchaux forcent l'Empereur à abdiquer pendant que le Sénat
proclame roi Louis XVIII.

Alexandre Ier : Russie.

Soutient l’idée d’une unification des états allemands.


90 entités politiques.
Les Autrichiens ne sont pas contents.
→ Mise en place d’un régime constitutionnel en Pologne.

Metternich : ministre autrichien → pèse dans les négociations.

Talleyrand représente Louis XVIII obtient une place dans la négociation pour la
France.

Duc de Wellington et ministre des affaires étrangères Castlereagh.

Hindenburg pour la Prusse.

Volonté de droit international de se placer à divers endroits.

La France se retrouve dépossédée de tous les territoires conquis par Napoléon.


Les provinces unies se rattachent aux Pays-Bas pour former la maison d’Orange.

A Vienne, la Norvège et la Suède sont réunies sous le règne de Charles XIV


gouverné par la grande famille d’Orange.

La Suisse se voit reconnaître une indépendance et une neutralité.


Certaine indépendance pour les différents cantons.

La Russie reçoit une ancienne partie du duché de Varsovie, on l’organise en


royaume autonome, autonomie administrative.

La Prusse obtient la Prusse occidentale de la Posnanie, la moitié nord de la Saxe, la


Rhénanie et de Westphalie.
→ Elle est la grande gagnante du traité de Vienne.
Le duché de Hanovre est agrandi → devient un royaume.

L’Autriche reçoit des territoires italiens : Lombardie, Vénétie, Dalmatie, en


compensation de ce qu’elle a perdue.
→ insupportable pour les italiens, un certain esprit national naît alors.

La Grande-Bretagne conserve le cap en Afrique du Sud, Sri Lanka, l’île Maurice,


Malte, elle garde ses positions sur ces territoires.

Le roi de Sardaigne récupère Nice, la Savoie, le Piémont et entre en possession de Gènes.

Ferdinand Ier retrouve son royaume des deux Siciles.

Le duché de Parme est attribué à Marie-Louise d’Autriche en compensation de toutes les


dures années vécues avec la “bête” ou Napoléon.

En 1815 : confédération germanique.


34 états dans cette confédération dont la Prusse , placé sous l’empereur d’Autriche.
Suisse et Prusse → contentions.

Le congrès de Vienne prend la décision de condamner la traite des noirs, liberté de


navigation sur les grands fleuves → essor économique.

Ce congrès rétablit un équilibre des puissances, il marque les débuts d’un temps de
paix de près de 40 ans, retour quasi total de l’empire du passé ( qui oublie la révolution
française, réaménagement territorial).
L’Europe se reconstruit sur l’autorité des princes.

Pacte de la sainte Alliance, c’est un pacte plus mystique que diplomatique puisque les
signataires…se doivent de défendre les préceptes de justice, de charité chrétienne au nom
de la très sainte et indivisible trinité.

Ils s’inspireront de ces préceptes dans les relations internationales, préceptes qui affirment
la légitimité des pouvoirs monarchiques en Europe.
Logique théocratique.
→ Signé à Paris le 26 septembre 1815 par Alexandre Ier, Frédéric III et François Ier
d’Autriche.

Les idées libérales sont oubliées.


En 1818, on considère que la France a retrouvé une certaine sagesse.
Le directoire européen recompte la France parmi ses rangs.
→ Il assure la sécurité des frontières et s’assure du bon fonctionnement du congrès de
Vienne, maintenir la paix entre les 5 puissances.
A partir de 1825, le directoire se fissure avec deux camps.

1° Des monarchies de type absolutistes comme la Prusse, l’Autriche, la Russie.


→ Émergent des mouvements nationaux.
→ Idée de libération des peuples.
→ Revenir aux grands principes libéraux.

2° La France et l’Angleterre : monarchie qui se libéralise.


Il y a un certain tiraillement avec la France car il y a d’un côté la vision de Louis XVIII qui est
l’idée d’une monarchie plus libérale, et d’un autre côté la vision de Charles X qui est plus
conforme à la monarchie "traditionnelle".

En 1830 éclate la première grande crise européenne.


Pulsion nationaliste.

1830 en Autriche, Prusse, Italie, France → pulsions libérales, nationalistes.


En 1848 et 1934 on retrouve ces pulsions nationalistes.
Ordre de Vienne menacé mais maintenu en conséquence.
Indépendance de la Belgique.
→ Idée de liberté des peuples.
→ Idée d’un peuple belge car il en existe deux.

Deuxième conséquence :

Arrivée en France d’une monarchie libérale en la personne de Louis-Philippe


d’Orléans qui se déclare roi des français par la volonté du peuple.
Monarchie libérale assumée.

La France et l’Angleterre imposent leur modèle européen à l’Autriche et la Prusse.


Entente franco-anglaise, plus fragile sur les terrains coloniaux au sujet de l’Afrique.
1840 : volonté des deux puissances de construire des axes.
–< Mine leur relation.

L’Orient de 1815 à 1848 est une période troublée.


Conflit permanent entre turcs et russes → à cause des provinces caspiennes.

Trois crises se succèdent.

1° 1815 arrivée d’un sultan énergique, Mahmoud redresse la Turquie et réorganise son
empire.
Il fait peser l’autorité de l’Empire.
Rébellion de certaines provinces, comme l’Egypte ( qui évolue vers une quasi indépendance
avec le pacha Mohamed Ali).
Les pays slaves jouent sur la carte interne – une certaine autorité – la Serbie, provinces
danubiennes invitées sur la scène internationale, trouble marqué.

Révolte grecque en 1820.


Valeur de symbole, révolution défendue en France et en Angleterre et soutenue par le
mouvement des romantiques, Lord Byron.
Les turcs lâchent la Grèce, indépendance de celle-ci en 1830, en 1829 les russes avaient
obtenu l’ouverture des détroits et donc une mer libre.
Deuxième crise :

En Egypte, en 1832, le pacha entreprend pour son compte la conquête de la Palestine et de


la Syrie dans lesquelles on avait des troupes turques.
La Russie se porte au secours du sultan et envoie des troupes, la Russie obtient du sultan la
fermeture des détroits à tous les bateaux étrangers, la Grande Bretagne se voit donc refuser
un accès.
Cela posera une question, un problème international qui sera source de discussion.
Changement dans la politique autrichienne.

3° crise ) 1839-1840 L’Egypte.

Le pacha doit rendre ses conquêtes mais il obtient l’hérédité de titre de pacha.
Hérédité fonction de charges.

→ il échappe donc à l’autorité de “l’empereur egyptien”.

1841 convention de Londres dans laquelle la Turquie devient gardienne des détroits.

Section 2 )

L’Europe des nationalités

Europe dominée par la personnalité de Napoléon III.


Réorganisation territoriale de Napoléon.
Crise de 1848 → tournant très important chez l’homme européen.
Soulèvements → idées nationales, évolutions de ces idées libérales.

Le pays le plus menacé est l’Autriche.


Des troubles éclatent partout.
Le Piémont déclare la guerre à l’Autriche.
Tout laisse à penser que l’Autriche va s'effondrer.
Effondrement de tout un système traditionnel.

François-Joseph arrive à 20 ans sur le trône, il finit son règne en 1916.


Il nomme le chancelier Schwarzenberg qui tente de remettre de l’ordre dans l’empire.
- répression en Hongrie.
L’action est plus difficile en Italie car le Piémont renforce l’unité italienne.

1848 : question des états pontificaux.


L’Autriche se heurte à la Prusse, présidence de plus en plus contestée.
Deux personnages affirment leur hostilité face à l’Autriche : Cavour, chef du gouvernement
du Piémont → déclare une volonté de l’unité italienne.
Puis Bismarck → volonté d’unité allemande sous la Prusse.

Napoléon III organise une politique intérieure pour réformer la France.


C’est un homme autoritaire en politique intérieure et a contrario en politique extérieure, il
semble être libéral sur la scène internationale.
Il évoque une Europe dans laquelle domine les nationalités et l’Orient donne à Napoléon
d’appliquer ces idées libérales et cherche à émanciper l’empire turc, il utilise un évènement
qui éclate au sujet des lieux saints.

1852 / L’étoile de l’église de la nativité à Bethléem disparaît.

Les moines latins accusent les moines russes de ce vol → ça éclate.


Traité où les russes ont permis de protéger les moines russes, donc ils doivent ouvrir les
détroits, la Turquie refuse.
Ils entrent en 1853 en guerre.
La France et l'Angleterre tentent d’arrêter la guerre mais la médiation échoue.
Ils entrent alors en guerre, qui est la fameuse guerre de Crimée.

L’Autriche tente une médiation.


Cette guerre s’enlise, elle se limite avec des échanges de canons au siège de Sébastopol.
Avantage où les Russes sont contraints d’abandonner leur volonté principale.

Février 1856 : des préliminaires de paix sont mis en place.


Mars 1856 paix de Paris, traité de Paris signé.
Première grande conférence, première fois également qu’un État ne participant pas à la
catholicité fait partie du congrès (Turquie).
Le Danube est constitué en fleuve international.

On reconnaît l’émancipation de la Roumanie à Paris.


Napoléon en fait un modèle de nation.

3° L’unité italienne

L’unité italienne s’inscrit dans la guerre de Crimée.


Napoléon avait échangé avec Cavour sur l’unité italienne, chassé les autrichiens, les
vénitiens, Napoléon III avait en contrepartie Nice et la Savoie.

Question romaine, que fait-on des états pontificaux ?

Garibaldi 1807-1882

Né à Nice, il adhère à la société secrète “jeune Italie” fondée par Mazzini.

Combat pour l’unification et la libération de l’Italie sous une formule républicaine.

En 1834, Garibaldi est condamné à mort mais il s’exile alors en Amérique du Sud et là il participe à

des révolutions, il forge ses techniques de guerre.


1841 Révolte en Uruguay, il prend la tête des troupes.

Il revient en Italie dans le contexte de 1848.

Il a changé.

Il commence par l’unité, il s’engage aux côtés de Charles Albert, roi de Piémont, organise une

armée personnelle de 3000 hommes volontaires, envoie contre les autrichiens mais c’est un échec.

Il décide de partir sur Rome.

Garibaldi devient député républicain de la première constituante de Rome.

Il doit s'effacer devant les troupes françaises venues sauver le pape.

Il doit à nouveau fuir, il part alors aux Etats-Unies à New York.

Garibaldi crée une fabrique de bougies et devient citoyen américain.

1864 il rentre en Italie, prend ses distances avec Mazzini.

Il s’allie avec le nouveau roi Victor Emmanuel II et son ministre Cavour.

1854 Objectif de Piémont et seulement Piémont.

1855 → 5000 hommes sont envoyés contre les forces autrichiennes à Varez et Breccia.

1860 / Il utilise ses tactiques militaires et commande 1000 hommes habillés de rouge et il décide

d’organiser une tenaille, soumettre les entités politiques contraires au Piémont.

Il envoie ses hommes en Sicile, s’empare de celle-ci gouvernement insulaire provisoire qu’il utilise

pour une guerre contre Napoléon.

Le 26 octobre 1860 : bataille du fleuve Volturno, Garibaldi bat les napolitains.

1861 Gaëte → forteresse tombe.

Le royaume d’Italie a un roi : Victor Emmanuel II.

La ville de Rome demeure pontificale.

Nice et la Savoie sont donnés à la France contre l’avis de Garibaldi.

Pour Garibaldi c’est un échec cette unité.

Mars 1861 il devient président de société secrète résolu à faire de Rome la capitale.

Il entre en contact avec Cavour et constitue une armée personnelle dirigée vers Rome.
Mai 1861 Cavour meurt.

Rattazzi forme un nouveau gouvernement.

Garibaldi est battu par Victor-E . le 29 août 1862 à la bataille d'Aspromonte.

Il tente une annexion des états pontificaux mais Rome en 1870 est annexé, achèvement de Rome

pour Garibaldi.

Il propose ses services à la France dans la guerre de 70.

Légion ravelle.

Il se fait élire 4 fois député.

1874 Il devient membre du parlement italien.

On lui accorde une rente.

4) L’unité allemande.

1815-1820 : L’Allemagne correspond à une véritable entité politique → elle se repose


sur un puzzle politique.
Il existe 90 entités politiques.
→ lié à l’histoire de l’empire des Habsbourgs.
Le congrès de Vienne concrétise ce puzzle.

Yoann Fichten 1806 : pose les bases de cette constitution :” Un peuple, une langue,
une terre”.
→ conception objective de la nation.

Cette unité va débuter sur le plan agricole et commercial accompagné par un


renouveau démocratique scellé par la révolution industrielle.
→ conscience de l’Allemagne, qu’elle forme un ensemble.

1828 / Deux États allemands constituent l’union de l’Allemagne du Sud (Bavière et ?).
1830 Deux autres états constituent une union douanière ( La Prusse et la Hesse )
L’union économique de l’Allemagne du nord.

1832 / Deux états créent l’Allemagne du centre : la Saxe et le Hanovre.

1834 / Les ententes du nord et du sud décident de faire une union douanière
commune.
L’Allemagne devient la 3e puissance européenne.

1851 / Lorsque Bismarck arrive chancelier, l’Allemagne s'unit autour d’un marché
économique commun.
Cela donne substance à cette assemblée.
1867 / Le congrès décide que les décisions seraient prises à la majorité des états.
Véritable pouvoir du Congrès.

Cette décision va faire de l’Allemagne une puissance politique importante.

Bismarck souhaite et identifie deux adversaires :


L’Autriche et la France, qui demandent des compensations à l’unité allemande.

Équilibre des puissances.


Position de l'Angleterre qui assure B.
B. met une méthode en place.
Elimination de l’Autriche .
→ Rivalité ancienne.

B. s’inquiète de la réaction des autres puissances.


Napoléon III lui dit que dans leur conflit, elle n’interviendrait pas.
B. donne Venise contre la neutralité de la France.

B. accuse la mauvaise gestion de l’Autriche du Schleswig et holstein, il lance un


ultimatum à l’Autriche et demande une réforme de la confédération germanique.
L’Autriche est acculée, une guerre éclate ( très courte) l’Autriche est écrasée.
→ Bataille de Sadowa en 1866.
Paix conclue en 1867 à Prague.

Agrandissement de la Prusse.
Propre fédération germanique, confédération de l’Allemagne du nord.
La Prusse exige que l’Autriche rende Venise à l’Italie ( et non à la France ).

Au traité de Prague, l’Autriche est exclue des états allemands.


→ elle pèse son poids sur les balkans.

Une grave crise politique éclate en Autriche, François-Joseph sauve l’empire en


modifiant la constitution → La Hongrie devient indépendante.

La France :

Aussitôt Napoléon après la bataille de Sadowa intervient auprès de B.


→ unité des puissances.

Napoléon lui demande le Luxembourg et la Belgique.


B. lui accorde seulement la neutralité du Luxembourg.
Le royaume du piémont envie des troupes protéger Rome et la France la soutient en
envoyant également ses hommes.
Donc cela bénéficie à B. qui pèse son poids militaire.

La vacance du trône d’Espagne : B. revendique le trône au profit du roi de Prusse.


Dépêche d’Ems.
B. prend la réponse de Guillaume Ier, qui se sent inapte à devenir roi d’Espagne, très
mal.
Il va alors changer les paroles de celui-ci et en faire un drame jusqu’à ce qu’une
guerre entre la Prusse et l’Allemagne éclate.

Section III L’Europe de Bismarck

Victoire de la Prusse contre la France.


L’Italie occupe Rome.
Pie IX s’enferme au Vatican et se déclare prisonnier de l’Italie.

Proclamation de l’unité allemande à Versailles 1871, les états allemands entrent


dans le Reich, maintien de leur structure fédérale.

B. est proclamé chancelier.


Il annexe l’Alsace et la Lorraine et déclare que ce sont des états de langues
allemandes, il demande l’indemnité de guerre de 5 milliards de francs.

Occupation des troupes allemandes sur le territoire français.


La France dès 1873 paye l'amende et la Prusse doit évacuer.
On dit que ce sont les grandes familles qui ont payé.
L’Empire allemand devient la première puissance européenne.

1871-75 : tensions en Europe.

1875 : révolte des balkans

1875 : Canal de Suez

Système d’alliance de B.

Tensions en Europe

La grande Bretagne est restée à l’écart de tous ces événements, elle s’efface.
Ouverture du canal, la route des Indes devient obsolète.
La Russie entretient d’excellents liens avec le Reich ( viennent d’une même famille
avec Victoria qui avait créé de nombreuses unions ).
Leur modèle politique est identique.

L’Autriche tourne ses ambitions vers la France, alliée avec Guillaume Ier.
L’Italie digère son unification qu’elle doit à Bismarck qui l’a terminé.

Les E-U sortent de la guerre de Sécession, ils sont donc absents.

La France reste seule face à Guillaume Ier, l'après-guerre creuse un fossé, coupure
philosophique et politique.
Sémantique bascule de gauche vers une sémantique de droite nationaliste qui veut
conserver ses racines.

B. s’inquiète que la France ait payé si vite l’indemnité , il cherche à l'isoler de la


scène internationale.

1873 / création de l’entente de Russie - Allemagne - Autriche -Hongrie → sorte de


ligue anti-française.
L’Italie la rejoindra plus tard.
En 1875 / révolte des Balkans.

Le mot slave est profondément ébranlé, d’un côté l’Autriche-Hongrie, les tchèques,
les slovènes, les croates et de l’autre la Turquie, les slaves et les bulgares.

1875 en Bosnie éclate une révolte contre la Turquie et s’étend à l’ensemble des
États- slaves → crise balkanique moderne.
Des négociations s’engagent, les russes et les autrichiens s’entendent sur un plan de
partage → guerre en mai 1877 contre la Turquie (russes) écrasée et le tsar impose
en mars 1878 le traité de San Stefano.
Traité : deux conséquences :
1) Le démembrement de la Turquie et la création de la Bulgarie.
L’empire turc demande une révision du traité de concert avec l’Autriche.
L’Autriche n’a rien.
L’Angleterre demande également cela.
L’entente des trois empires n’existe plus.

B. s’implique dans les médiations, il invite alors toute l’Europe à Berlin en


1878.
Congrès de Berlin : on renégocie le sort de la Turquie, on essaye d’appliquer
aux Balkans le principe des nationalités.
Bulgarie réduite.

Trois états sont créés : Serbie, Monténégro et Roumanie deviennent


indépendants, la Grèce s'agrandit vers le nord, la Russie annexe la
Bessarabie vers la Roumanie.
L’Autriche occupe la Bosnie Herzégovine.
Elle pèse dans le congrès, elle ne veut pas d’un grand État slave, elle plaide
le morcellement.

Le canal de Suez.

On retrouve des traces de canal au XIIIe avant J-C par Ramsès II.
→ disparaît des mémoires au VIIIe disparaît.

En 1854, le projet surgit lorsque le consul de France à Alexandrie va susciter le


pacha Ferdinand de L.
En 1858 L. fonde la compagnie universelle du canal.
Deux missions de réalisation et de gestion.
-Gérer le canal pendant 99 ans.
Capitaux égyptiens et capitaux.
40% français, entreprise privée égyptienne.
25 avril 1859 les travaux commencent.
1863 0 1866 Ils sont interrompus car l’Angleterre tente d’empêcher tout cela.

Le 17 novembre 1869 le canal est ouvert.


1875 part du pacha racheté → principal actionnaire → L’Angleterre.
1888 Convention nationale.

Le canal de suez est ouvert à tous sans discrimination, même pendant les temps de guerre.
Le canal est un élément vital pour les intérêts commerciaux.
Le Royaume-Unis devient gardien du canal.

Le 26 juillet 1956 les états-Unis et l’Angleterre avaient retiré leur offre de financement, le
gouvernement égyptien s’empare du canal avec le président Nasser, décret de
nationalisation.
L’Egypte utilisera les dividendes.
Ce coup de force mènera la France et l’Angleterre à agir.
Tensions internationales avec mise en place du jeu des camps.

Histoire du canal marqué par les guerres israélo-arabe.


1979 → traité de paix.

Question coloniale.

IV° Système d’alliance Bismarck

Alliance des trois empereurs : Allemagne, Autriche, Russie : 1873 constamment renouvelé.
Mais il existe deux camps : L’Allemagne et l’Autriche et de l’autre la Russie.

Traité secret anti-russe.

La Russie s’inquiète de l’Angleterre mais reste dans l’alliance de B.

Les nouveaux pays ont vu à leur tête des princes allemands, des pays qui en 1882 intègrent
l’alliance des trois empereurs.
Volonté de B. d’allier les adversaires de la France.
L’Italie en 1885 rejoint l’alliance.

1890 / La France est seule.

B. prend du temps pour maintenir cette alliance.


1885 / les bulgares font un coup de force, se donnent un nouveau souverain et veulent
refaire la Bulgarie, cela va contre les intérêts russes et autrichiens.

1887 / pulsion nationaliste en Autriche, en France (affaire boulanger).

1887-88 / Russie menace de quitter l’alliance mais reste avec le traité secret anti-autrichien
fait par B.

1890 / Guillaume Ier meurt, son fils Guillaume II monte sur le trône, il renvoie Bismarck qu’il
ne pas voir, c’est alors tout le système de B. qui se disloque.

1890 / L’Allemagne est la Ière puissance économique, militaire et politique d’Europe, mais
absente de la question coloniale.

V° Problème en Afrique et en Asie

1870-90 marque l’âge d’or de la construction des coloniaux.

Grande solidarité des puissances européennes en Asie.


La France s’installe en Cochinchine, elle a des vues sur le Tonquin.
Constitution de l’indochine française.
La Grande-Bretagne présente aux Indes → Protectorat en Perse et en Birmanie.
Au sein du caucase, Russie-Angleterre → tensions.
Afrique : grand partage.
L’Europe découvre l’intérieur de l’Afrique.

1880 : découverte du bassin du Congo.


L’Afrique est fertile et riche.
La France est présente en Algérie, l’Afrique de l’ouest : Sénégal, Bénin, Côte d’Ivoire
(Djibouti → très présente).
Volonté de construire un empire africain de Dakar à Djibouti.

Le Portugal : volonté de cont un empire aussi avec le Mozambique.


Italie :
L’Espagne : le rio des olos.
L’Angleterre est présente en Egypte , Afrique du Sud → axe Caire.
Zone de croisements stratégiques au Tchad et au Soudan.

B. organise à Berlin en 1884-85 congrès de Berlin autour de la question coloniale.


Il voit les intérêts des autres donc il crée l’état du bassin conventionnel du Congo, qu’il vend
au roi de Belgique, Léopold.

Réalité coloniale française qui désire constituer un grand Empire avec Djibouti, l’Angleterre
constitue également son propre empire, mais B. s’inquiète et réunit tout le monde à Berlin.
Il construit le bassin conventionnel du Congo.
La stratégie de B. apporte un apaisement mais qui sera de courte durée.
Veillée d’arme (1890-1914)

1890-1904
1904-1914 Multiplication des crimes.

Dès 1890, bouleversement des alliances.


Alliance franco-russe, alliance impossible avec B.

La Russie n’a jamais eu son propre “moyen” de financement, d’économie.

On lui ouvre ses capitaux ( à la Russie ) → elle se développe économiquement.

La France fait des avances à la Russie après le départ de B.

1° Tout d’abord la France déclare qu’elle n’accueillera plus les nihilistes à savoir les
anarchistes → danger pour les dirigeants ( l’empereur ).
→ Bakounine → Kropotkine.

Les français contestaient le pouvoir du tsar.

2° La France offre ses services à l’armée russe, offre du fusil chassepot.


3° Elle déclare ouvrir sa place financière aux emprunts russes.
→ le tsar est préoccupé à ce moment là par, l’alliance avec l’Allemagne qui reste incertaine,
par les ambitions de plus en plus prégnantes de l’Angleterre sur toute la Méditerranée
orientale avec le canal de Suez devenu un point de contrôle militaire, une première étape se
réalise en alliance signée en 1891, rapidement couplé d’une deuxième convention militaire
(1892).

1° Nouvelle ère entre les puissances européennes depuis la disparition de B.

L’extrême Orient.

La Chine a été placée sous la tutelle des puissances occidentales, les ports chinois sont mis
sous concession ( car les puissances ont des droits..?”

Le Japon (ère de prospérité) est ouvert sur l’océan mais très à l’étroit dans son archipel, le
Japon regarde vers la Corée, il écarte toutes idées de solidarité des grandes puissances, il
entre en guerre contre la Chine en 1894, remporte un succès fulgurant → grand traité
oriental (1895) de Shimonoseki.
Véritable dictate de Japon sur la Chine, annexe l’île de Formose, port Arthur, par le Japon, la
Corée est déclarée indépendante mais sous tutelle du Japon.
Annexion des îles espectadores.
L’Europe découvre le Japon comme super puissance ( économique et militaire ).
La Russie s’inquiète.
Prise de conscience des grandes puissances ( périjaune ).
La diplomatie française se range avec les Russes pour mettre la pression sur le Japon afin
de libérer Port Arthur.

Conséquence : La Grande Bretagne est absente dans tout ça.


C’est la 1° fois que l’Europe compte une puissance et qu’elles ne sont pas solidaires entre
elles.
Le partage de la Chine continue.
La Chine est partagée en trois zones, la Chine du nord, sous influence russe, la Chine du
sud sous influence française et la Chine centrale sous influence des britanniques.

La puissance qui défend une liberté commerciale chinoise est les Etats-Unis.
Ce traité voit l’arrivée d’un jeune empereur qui cherche à moderniser la Chine, profite d’une
révolte pour affirmer la Chine.
→ La révolte des boxers est purement xénophobe.
Il y a des attaques violentes contre les ambassades par exemple.

Les 55 jours de Pékin.

Révolte violente → exécution contre les européens.


Intervention contingent international et qui se retire en 1901, seul les russes restent et
occupent la Mandchourie ( contrôle économique et militaire ).
1901 : conflit sous roche.
Après l’Asie, l’Afrique :

L’Afrique

La Belgique et Bruxelle ( puissances coloniales ? )


Accords amiables avec par ex la France et l’Espagne pour redessiner les frontières.
1891-92 : La France s’installe à Madagascar avec l’accord des russes.

L’Angleterre → axe nord-sud, passe par le Mozambique et l’Angola.


L’Angleterre raffermit sa présence en Afrique.
Les tensions sont plus fortes entre la France et l’Angleterre → question du canal de Suez,
où ils ne sont pas d’accord sur la gestion et le devenir de celui-ci.

Tension : le village de Fachoda 1898 : exemple des tensions.

La France reste quand même, les anglais déclarent la guerre si les français ne partent pas
mais les russes s’associeraient à la France.
L’Allemagne propose une alliance avec la France sur la question coloniale.

Théophile Delcassé conseille aux français de céder.


Les anglais installent un protectorat au Soudan.
Le cap est pratiquement fini.
Delcassé sauve la paix à Fachoda et installe un processus de réconciliation entre la France
et la Grande-Bretagne.

La triple alliance

En 1902, l’Italie annonce que s’il y a guerre entre la France et l’Allemagne, celle-ci sera
neutre dans l’affaire.
Cette même année les Etats-Unis annoncent également que s’il y a guerre, ils se
retranchent derrière la doctrine Monroe, c'est-à-dire que si l’affaire ne les concerne en rien
ils ne participeront en aucun cas.
La Grande-Bretagne déclare qu’en temps de paix aucune alliance n’est nécessaire sauf s’il y
a une situation militaire précise.

En 1902, conclue trois années qui fixent le décor d’un conflit.

1899, conférence de la hais à la paix →

1° Trouver des solutions pacifiques pour régler les problèmes internationaux sans passer
par la guerre.

2°Humaniser la guerre.

Réflexion sur la protection des prisonniers .

Aucun résultat ne sort de cette conférence.


Aucune grande puissance ne veut trouver la paix.
→ logique de guerre du monde.
Prise de conscience du risque de son isolement ( Grande-Bretagne ), conscience du danger
allemand.
En 1902, inventaire des entreprises, prise de conscience de fragilité russe, fragilité
accentuée en 1902 avec l’alliance entre la Grande-Bretagne et le Japon qui met fin à la
solidarité européenne en Asie.

En octobre 1904, la signature d’une entente entre la Grande-Bretagne et la France, la


France se désengage en Egypte et laisse l’Angleterre avec le canal de Suez et l’Angleterre
valide l’installation de la France au Maroc.

Clause de soutien dans une éventuelle guerre avec cette entente cordiale.
1904 l’Europe est divisée en deux camps :
1° L’Italie, l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie.
2° La Grande-Bretagne, la France et la Russie.
Les crises

En extrême Orient, les russes et les japonais sont en face à face.


Le Japon ne veut pas de l’annexion du Mandchourie, contrairement à la Russie, tandis que
la Russie ne veut pas l’annexion de la Corée contrairement au Japon.

En 1905, une guerre éclate, désastre de port Arthur, la flotte russe est détruite, désastre
impérial mais cela est militairement vite réglé.

Les Etats-Unis s’impliquent, se présentent en médiateur.


Se joint la France, la Grande-Bretagne, aboutit au traité 1905 de Portsmouth, document
diplomatique important, c’est la première fois qu’un peuple asiatique triomphe sur une
puissance européenne.
Le Japon récupère le Mandchourie.
Le détroit de Béring est pris par le Japon.
Concession de chemins de fer.

La Russie se retire de Mandchourie.

1905 est un temps de révolution ( pour la Russie ? ), point culminant en 1917, émeutes en
1907.

Crise marocaine

Le Maroc est en mauvaise posture ( anarchie et désordre )convoité par la France et


l’Espagne qui vont se le partager avec la mise en place d’une zone espagnole, laissant la
France libre dans le reste du territoire marocain.

Intervention le 31 mars 1905 de Guillaume II ( allemand ) débarque à Tanger.


Déclare le roi du Maroc sous sa protection et demande la réunion d’une conférence
internationale pour traiter de la question du Maroc.
En juillet 1906 conférence d'Algésiras, les Etats-Unis s’impliquent, elle pèse sur les
négociations.
On confirme l’indépendance du Maroc, on déclare qu’il est un territoire à l'abri des partages,
on confie à la France et l’Espagne un mandat international, un mandat de police
internationales → pouvoir d’assurer la police des ports marocains.
Les Etats-Unis proclament la liberté des ports marocains.
Cette crise rebondit en 1908 à l’occasion d’un conflit au sein de la famille des sultans
marocains.
Deux frères se disputent le pouvoir :
-Abdel Aziz reconnu par les grandes puissances et son frère Melay, qui renversera son frère
et est reconnu par Guillaume II, les français s’allient avec Abdel.

Coopération coloniale qui aboutira aux dons d’une partie du Cameroun et du Congo à
l'Allemagne.

En 1911, les négociations s’enlisent entre la France et l’Allemagne, des troubles éclatent à
Fez, au Maroc, la France intervient avec son rôle de police, hors l’Allemagne considère que
cela viole le traité d'Algésiras, car elle utilise son droit de police en dehors des ports,
Guillaume II envoie des bateaux..

Partage de l’Afrique équatoriale, l’Allemagne → au Congo et Cameroun, ces parties sauvent


la paix.

Crise balkanique ( 1908-1914)

Les accords de Berlin n’avaient donné que des satisfactions incomplètes.


Voix de l’indépendance inachevée pour d’autres, tutelle russe, autrichienne et turque.

La Turquie est très soutenue par l’Allemagne → équipée militairement par celle-ci.

L’Autriche poursuit sa politique de poussée vers l’est, installée en Bosnie-Herzégovine.


Une Russie qui poursuit sa politique vers le sud.
Russie où la mer noire est sa seule issue de sortie.
Les balkans, véritable poudrière.
La France est en état d’alerte par rapport aux Balkans ( 1° crise en 1908 juillet ).
Nouvelle révolution à Constantinople.

Pouvoir des jeunes turcs, très nationalistes, très inspirés par les idées occidentales.
Moustapha Kemal → père de la jeune Turquie.
Troubles intérieurs → impact sur les colonies turques.

Juillet 1908 L'autriche-Hongrie déclare unilatéralement que la B.-Herzégovine est annexée.


La Bulgarie proclame son indépendance en juillet 1908.
L’île de Crète, insurrection éclate pour être rattachée à la Grèce → s’inscrit dans dans le
droit des peuples.

Les italiens qui s’installent en tripolitaine, clos des canisses.


Vent de contestation, des turcs, italiens ( veulent peser plus en Afrique ) des serbes (
s’opposent à l’installation de l’Autriche dans leur zone d'influence ) des russes ( prêts à la
guerre si l’Autriche ne libère par la B.-Herzégovine ).
La France déclare qu’elle ne soutiendra pas la Russie s’il y a guerre.
La Russie s’incline ( toute l’Europe qui reconnaît le coup de force de l’Autriche ) Russie
prépare une revanche, elle prépare une remise en main sur la Bulgarie → officiellement
reconnue.
Des russes qui se rapprochent des italiens et soutiennent sur la côte d’Almate, pour
contrarier la stratégie autrichienne.

La Russie obtient de la France le contrôle des détroits → chercher à le retirer.


printemps 1912 → entente balkanique.
Entente des États slaves indépendants ( Serbie, Monténégro, Bulgarie et Grèce ).
Partager ce qui reste de l’Empire turc en Europe comme la Macédoine.
Effet direct, éclate la 1° guerre balkanique, mai 1912 → les turcs écrasés → appellent au
secours les puissances européennes et demandent une intervention diplomatique.

L’Allemagne est offensée car elle avait équipé les turcs.


L’Autriche découvre l’armée serbe, ulcérée par la Russie.
L’Autriche-Russie est presque en guerre.

L’Autriche propose de construire l’Albanie.


Les puissances se retrouvent en septembre 1912 en conférence à Londres

Toute la Turquie européenne est abandonnée à l’entente balkanique avec une confirmation
de sa partie européenne, cette conférence cependant ne règle pas tout, elle …
l’indépendance de l’Albanie, mais laisse aux grandes puissances le fait de tracer les
frontières.
Les frontières seront figées après.
Les îles de la mer Egée sont hors de la Turquie mais on ne dit pas à qui elles reviennent.
Pas de partage entre serbes et bulgares.
Cette conférence provoque une nouvelle crise balkanique autour du sort de l’Albanie, les
Serbes avec derrière les Russes mènent le jeu.
Une guerre imminente arrive mais a lieu le traité de Bucarest, en 1913 il sauve la paix, trace
des frontières pour l’Albanie mais va tracer ses frontières sur ce qui reste de la Bulgarie,
donc crée son territoire sur un territoire.

Tous sont insatisfaits : bulgare ( grand perdant ) l’Autriche, tous voient un grand succès
russe, qui voit son allié serbe consolidé et voit pour l’Autriche la route de l’est fermé.

1907 est la dernière année de paix en Europe.

A lieu une deuxième conférence de la paix à la haie.


→ constate un équilibre en Europe a peu près réalisé.
Cause d’un confit général éloigné, impression de paix.

La triple alliance est constamment renouvelée mais n’a plus beaucoup de signification.
L’Autriche a sa propre politique balkanique, l’Italie se rapproche de celui dont elle peut tirer
des profits territoriaux et coloniaux.

L’Allemagne de plus en plus isolée est enfermée dans sa réalité continentale.


Bismarck n’a pas su ouvrir l'Allemagne à l’empire colonial.

1907 / La Norvège indépendante de la Suède → accord signé par la France, la Russie et la


Grande-Bretagne.
1908 pour des raisons économiques, politiques et sociales, l’Europe est comme coupée en
deux :
- Une à l’est de l’Elbe porté par une économie d’entreprises rurales, une économie
foncière.
- Puis une autre, l’Europe du nord ouest, de pays industrialisés qui sont en
concurrence économique : Angleterre-Allemagne par exemple.
-
L’Allemagne commence alors à s’ouvrir sur le monde.

Contexte lié au problème des nationalités ( dans les Balkans, en Alsace, en Irlande et en
Pologne ).
Janvier 1914, Guillaume II s’exclame :” Désormais il va falloir en finir. “
La guerre est à la première merci de l’insécurité.

Section V La guerre 14-18 et ses conséquences

1° Les événements.

Le 28 juin 1914, l’héritier du trône d’Autriche-Hongrie, Ferdinand est en visite à Sarajeva


(terre autrichienne) qui est actuellement confronté à des troubles et des révoltes
nationalistes, Ferdinand est malheureusement assassiné par un nationaliste serbe.

L'Autriche accuse la Serbie d’avoir commploté pour cet assassinat, elle envoie alors un
ultimatum à la Serbie.
-Non seulement elle veut qu’en Serbie, une enquête ait lieu, elle veut l’accès à l’identité des
nationalistes serbes et en dernier elle veut envoyer sa propre police pour avoir les rapports
et enquêter, l’Autriche avait tout accepté jusqu’ici mais l’histoir de police ne l’enchante guère
alors elle refuse.
L’Autriche interprète cela comme un refus comme un ultimatum rejeté.

Les alliances Russie-Serbie…se mettent en place.


La France s’engage.

Un événement imprévu presse les choses : la violation de la neutralité belge par


l’Allemagne.
C’est le plan von schlieffen.

Bataille de la Marne en 1848.

L’Angleterre entre en guerre et conteste la violation de la neutralité belge, elle se lie avec la
France.
L’Italie, quant à elle, se déclare neutre.
Le Japon entre en guerre aux côtés de l’Allemagne.

La guerre est envisagée pour être courte, mais elle dure, le rôle de la diplomatie prend une
place importante → prépare la paix.

Les Etats-Unis sont retranchés derrière la doctrine monroe, qui cependant a évolué.

La Grèce et la Roumanie se lient avec la France.

1915 ont lieu les attentats du Lusitania ( qui est comme un symbole ) → coulé en 1915.
Wilson va chercher à engager les Etats-Unis dans la guerre, il cherche à faire voler en éclat
la doctrine monroe.
1917 : il réussit car ils entrent en guerre.

Deuxième événement de 1917 : Sortie de la Russie du conflit à cause de la révolution


russes.
En janvier 1918, Wilson prépare un plan de paix pour le monde.
Il reprend la méthode kantienne avec comme 14e point : la création de société des nations (
États qui auraient le choix d’adhérer à la société des nations, association librement consenti
) → sert de modèle à la mise en place d’un nouvel ordre mondial grâce à ce discours.

Chapitre III

La recherche d’une paix universelle 1919-30.


Conclusion de la paix.
Novembre 18 la guerre s’arrête, négociations de paix en cours avec les belligérants.
(Blocus chez les Allemands qui crèvent la dalle).

La France et l’Angleterre → légitimé qui considère qu’elles ont fait le plus gros effet de
guerre.
Un homme émerge, c’est Wilson, principal négociateur, mais perçu par beaucoup comme un
idéaliste.
On retrouve l’Italie et le Japon.
Les négociations début 1919 commencent au château de Versailles.
→ montré sa revanche.
→ elles s’éternisent à cause de la très forte personnalité des hommes.

“Le doctrinaire de la revanche.“


→ Wilson

Orlando, le fier, pour l’Italie.


Signé une paix séparé avec les belligérants ( idée de Clémenceau ) principal coupable →
Allemagne.

1) 28 juin 1919 traité de Versailles.


2) Traité de St Germain 10 septembre 19 avec l’Autriche.
3) 27 novembre 19 traité de Neuilly.
4) Traité de Trianon, 4 juin 1920 avec la Hongrie.
5) Traité de Sèvres, 10 août 1920 avec la Turquie.

Principe de paix imposée ( victoire de Clémenceau).


Les anglos saxons voulaient une paix négociée → allemagne → alliée économique au lieu
d’être ennemie.

1919 Wilson est en opposition avec son sénat.


Le sénat refuse de ratifier.

Les Etats-Unis hors jeu et la Russie absente.

Janvier 19 reconquête de l’armée blanche.

La Turquie ( en pleine révolution) conteste le traité de Sèvres, elle veut traiter toute la
question proche orientale / 1923 traité de Louisiane.

Remaniement territoriaux :

Allemagne, Autriche-Hongrie…

Multitude d’Etat, redécoupage de l’Europe conforte à la pensée kantienne selon des


principes nationaliste.
Compliqué de faire fonctionner une nationalité avec un territoire.

L’Allemagne, grande discussion sur le redécoupage, certains s’interrogent sur revenir sur
l’Allemagne avant B.
→ ne pas démembrer l’Allemagne car elle ne pourrait pas payer.

Clémenceau dit que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes doit s’appliquer.
→ Maintenir l’unité allemande mais transformer l’empire en République.
→ Fin du reich.
Rectification des frontières Allemagne-Belgique, Allemagne-Danemark.
Création d’une nouvelle Pologne en partie sur le territoire allemand → divisé en deux.

A l’ouest de l’Allemagne, la Sarre est placée sous domination française.


La Finlande et provinces baltes sont déclarés indépendants en 1919, l’URSS ne les dit pas
indépendantes.
Effondrement de l’Autriche-Hongrie.
Création de nouveaux pays : Tchécoslovaquie, Yougoslavie.
Indépendance de l’Auto-Hongrie ;

La Turquie est préoccupée par des remaniements territoriaux, elle est recomposée.
→ Traité de Lausanne 1923 met fin aux revendications turques en Autriche.

Conserve Constantinople, capitale historique, contrôle des détroits confirmés.

Des accords secrets inter alliés s’engagent avec des grandes familles de bédouins, accord
qui promet l’indépendance.
1917 déclaration de lord Balfour ( promet la création en Palestine d’un peuplement juif )
→ mouvement sioniste.
Les principes arabes voulaient peut-être bien leur accorder un foyer de peuplement juif.

Wilson prépare ces états à devenir indépendants.


Système de mandat international confiés aux puissances européennes.

Syrie, Liban découpés et confiés à la France.


Transjordanie, Mésopotamie (Irak actuelle) Palestine confiée aux Anglais → modèle de
monarchie.

Problème palestinien demeure lié au conflit entre juif-arabe, 1923 projet de création d’Etat
judéoarabe de Palestine.
L’Angleterre n'arrive pas à organiser l’indépendance de Palestine, renonce à exercer son
mandat en 38 car le projet est irréalisable.

Disposition financière économique et militaire

Question de l'indemnité.
132 milliard de marque or.
Incapacité de l’Allemagne à payer une indemnité.

La France met en place des garanties de paiement, occupation de l’Allemagne par des
armées alliées afin d'empêcher le redressement du militarisme allemand, occupation de 15
ans sur toute la rive gauche allemande.
Clause de désarmement.
Démilitarisation sur la rive gauche du Rhin, interdiction de certains armement, d’artillerie
lourde, d’avions de guerre ou de bateaux, on réduit à 100 000 hommes l’armée allemande.
Désarmement plus général 1922,traité de Washington qui réglait les capacités en matière de
marine de guerre de certains pays.
Pacte de solidarité entre les Etats-Unis et G-Bretagne qui prévoit une aide à la France en
cas de nouvelle attaque allemande, les pactes ne seront jamais mis en œuvre car les E-Unis
ne signent pas le le traité de Versailles.

Création de la SDN.

Siège installé à Genève, statut incorporé aux différents traités de paix, structure volontaire
supra étatique ( première fois ) →s’impose aux Etats → ne fonctionne pas la SDN.
Deux absents : USA et URSS.

→ Ces statuts prévoient : secrétariat général, conseil permanent et assemblée générale.


Missions :
-Prévenir les conflits armés par mission de conciliation et arbitrage.
-Encourager le désarmement.
-Exercer les sanctions contre les agresseurs d’un pays.

Réelle efficacité ?

Impact → protège le statut territorial d’un pays et d’en sauvegarder la permanence au profit
des États vainqueurs.
Dans quelles mesures les auteurs du pacte de la SDN ont-ils souhaité mettre un principe
protecteur ?

Les réelles motivations pour la SDN ?

Article 10 du pacte SDN garanti l’indépendance politique des états membres → frontières
gardées dans le marbre, décembre 18 le foreign office s’interroge sur l’opportunité de fixer
les frontières considérant qu’elles sont difficiles à maintenir → grande diversité des
nationalité amplifié par les migrations engagée par les nécessaires transformations
économiques d’une Europe en évolution géographique.
Lord Robert Cecil pour l’Angleterre estime nécessaire de retirer une clause de protection
des frontières en cas de guerre.
Discussion autour de cet article mais on lui donne une nouvelle rédaction.

1° En cas d’agression le conseil de la société des nations avisera aux voies et aux moyens
de remplir cette obligation.

2° Reconnaissance des frontières.


La délégation anglaise veut ménager les nouveaux statuts territoriaux.
Cela fait réviser l'article 19) qui donne pouvoir au conseil de recommander des rectifications
de frontières et voit des transferts de territoire avec la question des sanctions en cas
d’irrespect.
En cas d'irrespect, le foreign office prévoit la perte du droit de faire appel à la protection de
la SDN.
Toute agression deviendrait licite.
Position en opposition avec la diplomatie française qui craint d’affaiblir ces deux alliés
militaires.

1° Tchécoslovaquie
2° Pologne

Négociations de l’article 19)


→ si un pays refuse les rectifications territoriales, il y aura alors une pression “amicale” qui
laisserait subsister une protection.

Trois projets :

1) Le projet américain, sanction économique et financière, sanction armée contre le


pays, mais ne définit pas ces sanctions armées.
2) Position anglaise plus réservée sur les sanctions militaires.
“ Nous éprouvons un doute sur la question de savoir si les États acceptent
d’assumer des obligations armées et un doute plus grand de savoir s' ils rempliront
ces obligations.” La France est visée.
Le foreign office envisage contre l’état agresseur des sanctions morales et peut-être
économiques.
3) Projet français par Clémenceau :
- Insiste sur les sanctions militaires.
- Confié à une force militaire internationale pourvu d’un état-major permanent
formé de contingents.

En avril 1919, le débat s’engage et se montre révélateur.


→ s’oppose la position française militaire à l’opposition anglaise militaire.

Des états qui affirment qu’un état souverain ne peut pas se soumettre à un état major
interne à cause de la souveraineté nationale.

Article 16) de compromis :


“ Les sanctions économiques et ou financières seront obligatoires pour tous les États
membres de la SDN et devront être appliqués automatiquement contre tout État qui aurait
une position de guerre.
Les sanctions militaires seront facultatives et devront faire l’objet dans chaque cas particulier
de faire une recommandation.
Les États membres de la société resteront libres de leur décision d’envoyer ou non un
contingent militaire et s’ils refusent, ils auront une obligation, c’est de laisser passer la force
internationale sur leur territoire.

L’Europe occidentale qui a réussi à maintenir ses oppositions coloniales qu’elle avait avant
14.
→ maîtrise les revendications nationalistes qui pesaient grâce au mandat. → contrôle
politique sur le Proche et Moyen Orient.
→ Oui une paix mais très fragile.

La mise en oeuvre de la paix

Deux objectifs.

1° Éviter la renaissance du militarisme allemand.


2° Organiser la sécurité collective.

Question allemande.

En France il existe deux tendances :

- Certains sont durs, pour eux l’Allemagne a été vaincue et donc doit payé.
- D’autres sont assez compréhensifs ( sur la question de la dette allemande ).
Comme Aristide Briand et Heriot ( qui fut maire pendant 47 ans ).
Ils veulent faire de l’Allemagne une sorte d’alliée.

A) Jeu des conférences.

Dans les années 20 a lieu une série de conférences sur la question de l’indemnité de
guerre par l’Allemagne.

Le 16 avril 1922 : L’Allemagne et l’URSS se réconcilient à Rapallo → 1er succès


diplomatique de l’URSS qui paralyse les alliés.

-Question de la dette russe.


-Question de payement de la dette allemande et interalliés.

Ce rapprochement vient bloquer ce système de compensations.


Le gouvernement français prend des garanties de paiement, en janvier 23, décide
d’occuper militairement la Rhénanie et le Ruhr.

Coup de force de la France qui amène les Etats-Unis et repositionne cette question
de paiement de dette sur le plan de la scène internationale.

1925 : plan daws, plan de règlement de dette allemande, plan reconnu par la France
( qui libère le Ruhr ).
Volonté de réconciliation franco-allemande avec Briand et le chancelier Stresemann.
Octobre 25 : traité de Locarno signé par la France, la Grande Bretagne et l’
Allemagne qui se garantissent mutuellement leur frontière et qui scellent la paix.

1926 l’Allemagne entre dans la SDN, entente franco-allemande qui se consolide en


septembre 1926.

Volonté de mettre en place une sécurité collective à l’échelle mondiale.

1928 conférence internationale à Paris, conférence de paix, pacte de Paris le 27 août


1928.

La guerre est déclarée hors la loi, pacte signé par 48 états.

Progressivement la France abandonne ses garanties, dernière renégociation en juin


29, plan de dette allemande → plan young → réduit le montant des indemnités.

Dernier règlement en mai 68, troupes françaises évacuent l'Allemagne en 1930.

Début de campagne électorale Hitler, le traité de Versailles n’est qu'un “chiffon de


papier” selon lui.

B) Les politiques nationales

L’Allemagne : régime démocratique de Weimar est un régime improvisé par une


constitution, pas de racines profondes dans l’opinion publique, avec l’armée de Weimar
apparaît comme un corps étranger, armée impériale dissoute entre en concurrence avec le
pouvoir civil.

Stresemann se trouve avec le parti populiste allemand.


→ parti qui conteste les dispositions du traité de Versailles.
Parti qui s’engage à respecter le désarmement, parti civil qui affirme ne vouloir aucune
violence.
Position fondée sur des raisons économiques, l’Allemagne doit faire appel à des capitaux
étrangers, il faut rassurer les capitaux anglais et américains des autres capitaux.
L’Italie :

La crise économique sociale et morale s’est illustrée dès la fin des autorités, crise pendant 3
ans.
Gouvernements éphémères qui s’enchaînent et qui vont voir naître en octobre 1922, un
coup d’Etat → avènement du régime fachiste.
Arrivée de Mussolini, dit se méfier de l’internationalisme, affirme la primauté de l’Etat.
La souveraineté d’un Etat doit être absolu et intangible.
Volonté de restaurer la grandeur de l’Italie, revoir les institutions italiennes et engager une
transformation spirituelle de l'Italie sur le plan politique et moral économique et financier.

Novembre 1922, il déclare que si cette belle entente internationale ne devient pas un bloc
homogène et équilibré dans lequel les membres sont égaux en droit et en devoir, l’Italie
reprendra sa liberté d’action.
Mussolini déclare ne pas se lier au système de société des nations car c’est un simple
instrument franco anglais, il se met alors hors jeu de la SDN.

Deux principes d’actions :

1) Le gouvernement fachiste va chercher à dominer la Méditerranée, “ il faut expulser


les parasites de la Méditerranée et éviter la reconstitution d’un empire austro
hongrois → éviter, la conférence danubienne est dangereuse pour les intérêts
italiens.
Éventuelle annexion de l’Autriche par l’Allemagne.
→ le 20 mai 1925.
“Nous ne tolérerons jamais des traités que constitueraient cette annexion de l’Autriche par
l’Allemagne”.

La politique de Mussolini est efficace qu’en surface car elle ne sera utile qu’après une
régénération de l’Italie sur le plan politique, moral, économique et financier.
1925-26 régénération qui menace l’Italie fachiste, à deux doigts de basculer, régénération
économique difficile et lente, la régénération militaire débute en 1926 mais elle est lente à
démarrer.
Dans les années 20, l’heure n’est pas encore venu de réaliser la grande œuvre ( paralyser
par la situation interne).

La Russie

Crise en 1919 qui a failli emporter le régime soviétique.


Seulement on n’a pas réussi à exporter sa révolution.
La Russie à partir de 1920 a pris en main le régime.
Le gouvernement soviétique s’intéresse à sa politique étrangère.
Il ne croyait pas à une coexistence pacifique car il pensait que l’état de guerre serait
permanent.
S’inscrit alors une posture de défense qui évolue grâce à Staline dans les années 1920, car
il pense que la coexistence est possible si le gouvernement de Moscou parvient à dissocier
le fond capitaliste et à éviter la constitution anti-soviétique.
Il cherche à rassurer le bourgeois, idée de l’exportation du modèle communiste “ il faut
cesser d’agiter l'étendard de la révolution.”
Conclure des pactes de non agression avec les voisins.
Faire reconnaître, de jure, le régime soviétique.
→ Ne pas partager avec tous les dirigeants russes → Trotski veut mettre en œuvre la
grande internationale, il ne pourrait pas supporter la présence d’un autre modèle en Europe.

Crise du 24 octobre 1929 : 2,6 million d’actions sont échangées en une séance, le cours des
actions s’effondrent, le soutien des banques est limité à 2% ( merci les banques ).
→ Système qui s’effondre avec des pays comme, la Russie, l’Italie et l’Allemagne qui
contestent l’ordre de Versailles.
Tout cela a des conséquences économiques.
Repliement des Etats-Unis sur eux-mêmes avec Hoover comme président, qui accentue la
crise et s’en sort seulement grâce à Roosevelt avec le New Deal.

L’Angleterre fait comme les Etats-Unis et se replie sur elle-même, elle se réfugie dans une
politique de préférence impériale → déconsidération généralise des nouveaux régimes
démocratiques et voit émerger des dictatures.
Faillite d’un modèle politique, faillite idéologique et économique d’un pays.

La menace des dictatures sur la recherche de la paix.

1° La sécurité collective menacée par l’Italie et l’Allemagne.


2° Le tournant de 1935.
3° La course au bloc.

Allons du côté de l’Italie :

Mussolini voulait reconstruire l’empire romain.


Volonté d’être le propriétaire de la Méditerranée et donc de ses deux rives.
En octobre 1923, le gouvernement fachiste et Mussolini réveillent l’activité coloniale en
Afrique orientale, la Libye y comprise.
Ce réveil s’inscrit dans une politique de réorganisation administrative visant à mettre en
adéquation la révolution politique avec une révolution politique économique et sociale, avec
dès 1923, la révolution fachiste sur la famille et sur la terre ( Mussolini ).
A ce moment là on ne parle pas d’une Italie mais des Italie’s, à cause de l’Italie du nord →
industrielle et bourgeoise.
Et de l’Italie du sud → plus rurale et plus contrainte par sa géographie, trop étroite pour le
rêve fachiste.

Volonté d’expansion territoriale,sur la Libye au point de départ, puis on vise aussi la Somalie
et l'Erythrée.
L’Ethiopie est dans le collimateur de l’installation des italiens là-bas, car c’est un pays riche,
qui possède un potentiel économique et une implantation coloniale intéressante également,
l’Ethiopie pourrait servir de point d’observation maritime sur l’est et l’ouest qui passe par le
canal de Suez ( un des passage les plus emprunté par les bâteaux ).
Mais le gouvernement est organisé et fort en Ethiopie, il est dirigé par Hailé Sélassié appelé
le Negus.
Mussolini hésite à agiter une guerre contre le Négus, car celui-ci à adhérer à la Sdn en
septembre 1923.
→ il a donc sa protection, protection de l’article 10.

Seulement arrive un phénomène détonateur :

- Fin novembre 1934, des coups de feu sont échangés autour d’un petit for italien au
val val entre les frontières de l’Ethiopie et de la Somalie.
Mussolini se déclare agressé par l’Ethiopie et celle-ci, le 14 décembre 1934 appelle à
l’arbitrage de la SDN.
Mussolini déclare la SDN incompétente en pareille situation.
Janvier 1935 : il exige que l’incident du val val soit réglé à la satisfaction de l’Italie.
Mais aucun fondement juridique et tentative de coup de force contre l’Ethiopie par l’Italie.
Les britanniques et les français qui y trouvent un intérêt vont cautionner l’attaque de l’Italie
par l’Ethiopie.

L’Allemagne

-Pas d'ambiguïté dans la politique extérieure de l’Allemagne, tout se trouve dans l'œuvre
d'Adolf Hitler : Mein Kampf.
Celui-ci veut la reconstitution d’une armée allemande → le rattachement au Reich de tous
les allemands qui vivent hors frontières → En Pologne, en Tchécoslovaquie et en Autriche
(car pour Hitler l’Autriche c’est l’Allemagne).
Mai 1933, reconstruction de l’armée allemande, le gouvernement revendique l’application
immédiate de l’égalité des droits dans le domaine de l’armement confronté à une résistance
de la France.
-14 octobre 1933, l’Allemagne quitte la conférence de la paix du désarmement de la SDN.
-Commence alors une période de réarmement clandestin.
-Les allemands hors d’Allemagne : les allemands de Pologne, Dantzig ( port de Pologne )
prend un statut international et un corridor ( Territoire resserré entre deux États, qui sert de
débouché à un autre territoire) y est établit pour donner accès à la mer ce qui déchire en
deux la Prusse.
Le 26 janvier 1934, une déclaration est consignée par l’Allemagne et la Pologne, déclaration
valable 10 ans → promesse bilatérale.
L’Allemagne et la Pologne promettent de ne jamais recourir à la force pour régler le
problème de Dantzig.
→ Hitler cherche à rassurer l’opinion publique et à montrer qu’il ne veut pas la guerre.

L’Autriche
Au coeur de Mein Kampf, la priorité d’Hitler est de créer un parti nationaliste socialiste
autrichien qui s’organise dans l’opposition avec l’opposition publique → pas convaincu par
les nationalistes socialistes.
Le 11 et 13 février 1934 : pulsion, on assiste à des batailles rangées entre gouvernements
chrétien social et les milices socialistes et pour réagir au mouvement populaire, le chancelier
Dollfuss va faire voter une constitution autoritaire en Autriche qui interdit la liberté de réunion
et de manifestation.
Cela amène la division entre ceux qui refusent un attachement à l’Allemagne.
Dollfuss perd du crédit auprès des démocrates anglais et français qui ne cautionnent pas.
Le parti nazi autrichien prépare un coup d’Etat qui éclate le 25 juillet 1934 → définitif → Ils
assassinent Dollfuss, le parti NS se déclare maître, mais ils n’ont pas perçer, pas vu la
fidelité au régime gouvernementale de la milice qui alors les emprisonnent.
Le chancelier qui est nommé est un chrétien socialiste : Schuschnigg.

3° Les allemands de la Sarre

En Sarre, vivent 789 000 allemands, depuis 1919 elle est placée sous administration de la
SDN.
Dans la paix de Versailles, il est stipulé que la SDN durera jusqu’en janvier 1935 et qu’un
référendum serait organisé pour savoir si les habitants voulaient devenir français, allemands
ou encore sous l’administration de la SDN.
Hésitation entre le retour à l’Allemagne ou le statut international.
Enjeu économique et intérêt et patriotisme.
Le 13 janvier 1935 : référendum organisé en Sarre par les nationaux socialistes allant
jusqu’à contrôler les votes.
Suite à cela
- 90% des allemands de la Sarre demande un retour à l’Allemagne,
- 8, 8% : le statut international
- 2124 voix : rattachement à la France.

Le lendemain la presse allemande écrit : “ Hier en Sarre, le sentiment de la race à triompher


de toute autre considération.”
Ce résultat libère Hitler et les nationalistes socialistes.
C’est le début de l’application des fascistes.
Hitler déclare qu’il faut à présent “ forger le glaive “.

Le réarmement est public et assumé par le gouvernement.


Le 10 mars 1935, Goering déclare dans un interview que l’Allemagne va reconstituer son
aviation de guerre en dépit de l’interdiction de Versailles.
Le 16 mars 1935, lors d’un meeting, Hitler annonce le rétablissement du service militaire
obligatoire et la formation de l’armée allemande en 36 divisions en comparaison de la
France avec ces 30 divisions.

Quelle réaction de la SDN ?

Très peu de réactions !


Car la position de l’Angleterre, le gouvernement britannique estimait que la discrimination
imposé au reich ne pouvait être maintenu plus lonptemps.
L’armée française ne devait avoir des effectifs supérieurs à l’armée allemande et que c’était
périlleux pour la sécurité collective en Europe.
Contrôle interne du réarmement allemand mais pas d’interdiction de l’Angleterre.

Concernant la France, c’est plus compliqué.


Elle consent à l’application du principe des droits de l’Allemagne et reconnaît une possibilité
de reconstituer une armée encadrée à 300 000 hommes, qui s'ajoutent à l’armée et doit être
contrôlée par la SDN, le gouvernement français souhaite signer une convention avec
l’Allemagne autour de l’armée des 300 000 hommes.
Mars-Avril 1934, négociations embourbées en France et en Allemagne sur l'ampleur du
contrôle interne.
Le 17 avril 1934, le gouvernement français déclare inutile de poursuivre les pour parler.
Voir l'État major français et commission parlementaire et le général Weygand qui considérait
le réarmement allemand comme une fatalité, si on signe on donne une valeur juridique au
réarmement et qu’on ne pourrait plus faire valoir le traité de Versailles juridiquement.
Les commissions parlementaires considèrent qu’on donnerait du crédit au mouvement nazi
si l’on signe.
Donc soutien à la SDN.
1935 l’Allemagne recouvre la possibilité de se réarmer.
L’Allemagne socialiste “forme le glaive”.

Le tournant de 1935

Vie et mort du front Stresa.


Deux documents diplomatiques importants.
1) Déclaration qui clôtura le 16 avril 1935 la conférence de Stresa.
2) Déclaration qui proclame que l’Italie avec la France et la G-B pour s’opposer par tous
les moyens appropriés à toute répudiation unilatérale des traités susceptible de
mettre en danger la paix en Europe.

Le lendemain de la 1) déclaration, le conseil de la SDN décide : “de préciser les mesures


économiques et financières qui pourraient être appliquées.
Incapacité à la SDN de s’assumer.
→ culpabilité.

2) Un traité d’assistance mutuelle signé le 2 mai 1935 entre en France et l'Union soviétique,
traité qui comporte une promesse d’aide immédiate dans le cas où un Etat européen en
violation du pacte de la SDN se livrerait contre l’un des deux contractants à une agression
non provoquée.
Protocole annexe à ce traité spécifie que l’obligation d’assistance mutuelle resterait valable
même si la SDN est incapable de formuler une quelconque recommandation.
La France et d’autres ne croient plus en la SDN.
Contexte des accords de Stresa.
→ rapprochement de la France et de l’Italie.
→ action de Pierre Laval qui fin novembre 34 avait déclaré à la chambre des députés que
son but était d’amener l’Italie à prendre sa part dans les responsabilités européennes en vue
de maintenir la paix dans l’Europe danubienne.
Question autrichienne en jeu, entre Laval et Mussolini, Laval qui ne cache pas sa sympathie
pour l’Italie fachiste du petit Musso.
Cette collaboration entre France et l’Italie impose de traiter les différends entre France et
Italie → autour de la question coloniale et autour de la Méditerranée.
Convention : 7 janvier 1935 qui vont modifier les frontières en Afrique du nord, qui donnent
un statut à la Tunisie à l’avantage de la France, convention avantageuse pour la France car
Laval a promis que la France n’interviendrait pas si l’Italie attaque l'Éthiopie.

La G-B signe Stresa.


Depuis le traité de Versailles, la presse anglaise rappelle la position anglaise de ne prendre
aucun engagement dans les questions continentales et notamment dans les questions
relatives à l’Europe danubienne.
Le réarmement officiel modifie la position de la G-B et l'alliance entre l’Allemagne et l’Italie
amène la G-Bretagne à anticiper cette alliance et donc à s’allier avec l’Italie.
Et que l’Ethiopie n’est pas un sujet “ ne parlons pas de l’Ethiopie” → anglais, Mussolini
conclut.
Pour la France et la G-B c’est l’Autriche contre l’Ethiopie, Mussolini assure le contrôle de
l’Ethiopie. Autriche contre Ethiopie en 35.
Discours de Mussolini en 35 mai : “ le problème de l’indépendance de l’Autriche n’est pas
exclusivement italien, le gouvernement fachiste n’entend pas circonscrire sa mission
historique a un seul problème, tel que la défense d’une frontière.
Toutes les frontières y compris celles des territoires coloniaux doivent être défendues, c’est
en rapport avec ce qui peut arriver en Afrique orientale, en rapport avec l'attitude des divers
états européens de nous montrer leur amitiés concrètes, que l’on doit conduire notre
politique extérieure.”

Contexte du pacte franco soviètique.

Ce pacte répond aux intérêts immédiats de l’U.S menacés par l’Allemagne.


En cela un point commun entre l'Allemagne et la France.
Hitler veut faire de la France une sorte de parc national comme détente pour les allemands (
sans les français ).
Beaucoup d’hésitations en France pour signer un tel accord, du côté de Laval surtout, qui
considère une telle alliance comme superflue et illusoire, seulement Flandin croit dans la
nécessité de cette alliance car il pense que ce sera le moyen d’alléger la France comme
gardienne de l’Europe.
Flandin guide la France vers cette alliance, convaincu qu’elle pourrait intimider l’Allemagne.
Ce traité est fondé sur des réticences et très incomplet car pas de conventions militaires.
Ces deux traités ont un seul objectif : intimider l’Allemagne.
Fragilité entre les alliances qui disparaissent après 35.

Automne 35 (en septembre).


L’Italie oppose France et Angleterre dans ses ambitions éthiopiennes et Mussolini met sa
politique du cavalier seul en place.
G-B manifeste vigoureusement son hostilité à la politique italienne en Ethiopie et Mussolini
déclare la guerre d’Ethiopie le 2 octobre 35 dans ce moment de tensions.
Fin de la déclaration de Stresa.
Mesures économiques et financières → sanctions.
Fermeture de la city de Londres à l’Italie, et fini l’exportation et l’importation des produits
italiens avec l’Angleterre.
La France s'associe aux sanctions économiques et financières avec réticences, médiateur
ou pas.
Victoire italienne en Ethiopie et interventions diplomatiques de Laval dans la question
éthiopienne.
“Le plan Laval” plan favorable à Mussolini, annexe la partie nord de l’Ethiopie, le sud, droit
de colonisation de tout le sud est, plan accepté par la chambre des députés mais refusé par
la chambre des communes → anglais.
Paix de déshonneur pour les anglais.

Réforme agraire → dvpt économique


7 oct 1938 : loi fachiste qui supprime la chambre des députés pour mettre en place un haut
conseil qui concentre tous les pouvoirs et qui parachève le système dictatorial et qui
permette à Musso d’amplifier sa marche à la guerre.
Chambre des députés qui apparaissait comme un contre pouvoir, chambre des

1919 : 36 millions d’h en Italie et 20 ans plus tard 43 millions : ressource en h pour Musso et
donc en 1939 grosse armée italienne : 50 divisions de lignes, 14 divisions spéciales, 8
cuirassés, 4 croiseurs et 2000 avions = pas mal tt ça.
Politique nataliste.
Art rédigé par Musso à l’entrée de guerre : ” la guerre seule porte au maximum de tension
toutes les énergies humaines, elle imprime une marque de noblesse au peuple qui ont le
courage de l’affronter.”
L’Italie se prépare à la guerre.

L’union soviétique

Gros effort industriel en 1928.


Bolchevique qui vont chercher à dvp cette industrie
produc indust soviet passe à 258 en 38
La production russe représentait 5% de la production mondiale puis 10% en 1938 : 2ème
rang mondial à cette époque.
Plan de réarmement de l’armée soviétique.
Propagande internationale = prospérité industrielle.

Réussite mais à quel prix ?

= Massacre des campagnes et de la folie russe.


Modification de la place des fleuves = prix politique et dérangement pour la population.
Temps des grands procès d'août 1938 procès kameni
En 1939 industrialisation en effort mais pas terminé.
Février 41 Staline est prêt avec ses armées.
Attirer l’ennemi toujours + à l’est = donc hiver et ravitaillement qui affaiblit les ennemis
russes = les partisans et l’hiver.

France : marquée par des crises intérieures, par des oppositions politiques qui sont
antagonistes, d’un côté le front pop et de l’autre les ligues.
Le front pop accède au pouvoir en 36 et qui décide de réaliser le plan d’armement établi par
l’état major en 32, programme de fabrication d’armes, le front pop le réactive mais avec
quelques difficultés = à cause de la pol sociale, mise en place de la semaine de 40 heures,
effet mécanique, elle perd 16 % de son temps de travail.
La mystique de la stabilité monétaire, volonté de maintenir un franc stable, qui amène une
frilosité vis-à-vis de l’endettement.
Troubles sociaux amène des difficultés avec un état d’esprit du peuple de France avec la
peur de la bourgeoisie industrielle et commerçante, peur du danger bolchévique, Blum
apparaissant comme un agent.
Focalisation sur la politique sociale qui amène le gvmt à un aveuglement, cette rénovation
de l’armée est d’un autre âge avec un manque d’ambition pour l'arme mécanique.
Chars en nombre insuffisant.

La Grande-Bretagne

Stabilité pol et sociale ac très forte autorité morale du gvt conservateur, dirigé par baldwin,
1er ministre jusqu’en mai 37 puis remplacé par Chamberlain.
Très grande lenteur à cerner les difficultés en matière d’armement avec un plan de
réarmement très tardif le 16 fév 1937 et plan d’armement qui ne prend d’ampleur qu’en
39-40.
Neutralité dans un éventuel conflit.
G-B qui voit en Angleterre-All des alliés éco + que des ennemis, pas envie de guerre des
dictatures, désunions au sein des démocraties, union au sein des dictatures.

L’axe (au sein des démocraties Rome-Berlin qui se prolongera vers le Japon)

Dès l’origine on retrouve un axe dans le programme hitlérien, volonté d’unir les dictatures,
premier épisode en automne 36 au moment de la crise éthiopienne, Musso évoque l’idée de
cet axe et l’idée d’un soutien de l'All dans la crise éthiopienne, automne 36 constitution d’un
axe s’esquisse.
23 sept 36 le gvt allemand évoque le désir d’établir ac l’Italie une collabo toujours + étroite,
visite du 21 au 24 oct 36 du comte Ciano à Berlin et à Bartchenstalen, et d’un communiqué
qui va suivre cette visite qui annonce l’intention des deux gvts de déployer une action
commune dans l'oeuvre de paix et de reconstruction et il est précisé dans le communiqué,
de défendre contre le danger communiste le patrimoine sacré de la civilisation européenne.
C’est le terrain de l’anti-bolchévisme : terrain tactique,
le but c’est intimider la Grande-Bretagne pour l'amener à rejoindre ces négociation italo
allemande car Hitler est convaincu qu’un conflit avec la France ne peut se gagner si la
Grande Bretagne ne soutient pas = préambule d’un discours le 10 nov 36 , annonce la
naissance de l’axe Rome-Berlin, axe qui ne fonctionne pas tt de suite.
La visite de Goering va être une visite de courtoisie :
-Volonté de l’Italie et l’All d’éliminer
-Freiner l’alliance entre la France et l’Angleterre

L’Autriche : Musso ne veut pas l’abandonner à cause de sa volonté de conquête.


Hitler lui privilégie encore une hypothèse d’alliance avec l'Angleterre, oct 37 :

Axe qui a du mal à prendre, mais il va prendre un nouveau souffle le 5 mai 38 lorsque Hitler
vient à Rome et lorsque Hitler évoque la conclusion d’une alliance militaire.
Musso n’exprime pas d’enthousiasme car pas prêt encore à la guerre.
On reste dans un état d’ébauche.
Le 25 mars 37 : le gvt yougoslave ( qui a un accord pol ac la France ) s’engage à se
concerter avec l'Italie en cas de complications extérieures, d’autant + que le 6 nov 37 , le
Japon ( qui avait signé avec l'all un pacte anti communiste) déclare vouloir se rapprocher de
l’Italie et d’accéder à l’axe, décla qui amène un renouveau jusqu’à l’axe.

Japon : concurrence, besoin de trouver en Europe occ un soutiens, un point d’appui qui
viendrait intimider l’URSS.
Japon contre E-U qui pourrait être utilisé, fixer l’attention des E-U vers le pacifique pour
détourner les E-U des affaires européennes.

Yougoslavie : le prince Paul : objectif essentiellement économique, garde un mauvais


souvenir de sa collabo avec la SDN.
Yougos : lourde perte dans le domaine agricole et dans le domaine forestier, le 1er ministre
dès juillet 36 Stoianovitch, déclare devoir établir de bonnes relations commerciales avec le
reich, en sept 36 c’est vers l’All que la Y. se tourne.
Hitler bien content “d’assurer les arrières”.
Axe qui reste incomplet, janv 39, Italie et All organisent leur propre relations internationales
autour de l’affaire de la Pologne.
Corridor qui vient couper
Hitler réclame un règlement général des questions germanos polonaises, la restitution à l’All
de la ville libre de Danzig, relier l’All à Danzig, la construction au sein du corridor d’une route
et d’une voie ferrée qui serait dotée d’un statut d’extra territorialité, Hitler demande aussi
l’adhésion au pacte anti communiste.
A cette 1ère demande, Hitler se voit refuser par les polonais donc 2è proposition en janv 39,
si la Pologne accepte ce règlement général elle pourra compter sur l’appui de l’All pour
réaliser ses aspirations et parmi elles il y a la provocation d’un mvt séparatiste en Ukraine
soviét, une partie de l’Uk qui viendrait rejoindre un état polonais.
Le gvt et Bec ne sont pas insensible de ramener cette grande entente germanique que s’il
entrait dans le système allemand il serait absorbé dans les flots de la marée germaniques
victorieuses.
Moscou, Londres, Paris ont connaissance des grandes lignes de ces négociations avec une
république fr qui va réduire sa position d’autant + que Mussi profite de ce contexte pour
pousser son avantage dans l'Afrique du Nord et avoir des revendications sur Djibouti, et la
Tunisie.
Son ministre des affaires étrangères Georges Bonnet déclare que la France n’acceptera
jamais de céder à L’Italie de céder un pouce de son territoire et qu’elle n'hésitera pas s’il le
faut à faire la guerre.
Le président du conseil Valladier ajoute en 39 que jamais la France n’abandonnera un seul
de ses droits en Afrique avec une très grande fermeté, voté par l’unanimité par le gvt ( cette
décla)
Nouvelle France qui apparaît, prête à partir en guerre.

Le gvt angalis avait été réticent, refusent de prendre parti pour l'un ou pour l'autre ac visite
officielle à Rome où le 1er ministre anglais et les députés invité à rencontrer Musso,
Chamberlain déclare le 6 février 1939 que la G-B en cas de menace envers les intérêts
vitaux de la Fr, la GB accorderait une coop”ration immédiate à la France, le lendemain toute
la presse interprète cette décla comme une promesse d’appui à la France contre l’Italie.
Insister sur la volonté de sécuriser la sécurité collective, tous ont conscience qu’il n’y a plus
de volonté des nations de protéger la sécurité collective, chacun est revenu à défendre ses
propres intérêts.
Diplomatie anglaise qui déclare vouloir jouer son rôle dans le maintien de la paix affirme en
39, vouloir résister à toute violence.
Conviction de Chamberlain que les ambitions d’Hitler sont limités aux régions où se pose la
question des all vivant à l’étranger ( comme les sudètes) Chamberlain souhaite établir un
modus vivendi ac l’All dans lequel on accorderait à l’All des satisfactions partielles
(privilèges économique, coloniaux) veut faire de l’All nazie une puissance coloniale, volonté
d’éviter la guerre de Chamberlain et qu’Hitler construise son All par la force, dans chacun de
ces discours il déclare que l’Ang ne devrait intervenir qu'après avoir tout fait pour sauver la
paix.
-Coopération essentiellement commerciale.
6 déc 38 déclaration de Paris signé entre Bonnet et riventrope (fr-all) où ils s'engagent à
reconnaître solennellement leur frontière, où ils assurents leurs intentions pacifiques et une
décla où ils s'engagent à organiser des référendums sur des questions qui pouvaient
amener à des difficultés internationales.
Volonté de sauver la paix, contexte fin 38-39 volonté de faire la paix mais d’entrer en guerre,
signature du pacte d’acier entre l’All et l’Italie le 22 mai 39.

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